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CINÉMA - Enssib

1. LEM Closed and Restricted Armas Israeli Sottloments Osio Interim Agreement 1994 1998 Spacim asa Hay Ama C r Ai Jab Fans Hub Bam porum ams ingrid TTC Pentad Amrein Fee ma Bae jeli iim i A enr bs Paso fs i pelh gn inp rca raia i A A Ai pn Te um es sens ug a Lu mita ipm d ip Euas prie Chad Gras bisher Hui nivei ent mom ry um n m F alestinian Armas Maura a nl Claire an dmana Crasckpoer a LE Abu Caii i acutam Cnecigen E Hm C Gr n Ling Cracknomi G j i Eain umi Somi Fata Cnecknceri EEE d AE d E og P Obeenahon Tower Ta 2 TE aami bam c ams ee D ous Cu ms ct rs ns lames cmm L br RL Oei UT West Bank Barrier P nal ha p a Tm ee ar Failed hd PTE Ramal lah Const rl m ti dre ni Hal d d i ra Camp xl lo IL B F Chip Ben Led curet by Beer HW Pudete Dania Mania ama ane Detemari E abun 20000 4 Den ec Sng rdar lei peints f F uhicelad cor Raesiriciec Fallen valucie ca Miser Fm Citer read humi po Fuss Pere ees quet j F Ama B a Fab Piae uri mie iniendedg Nase HEren T LI M Jabra ES E L an MA a T LE i Si an fis A Ma Fabel ad Dei are anh Shanra us Al e a Dee d j j mitn 1 se a Urm ai Gassen Le hi Best Sahur n4 Ae Da at I m Eh Abs
2. Ce que Twitter n est pas e Un service de messagerie si vous envoyez des informations par e mail vos amis vous aurez les s lectionner manuellement Ici un seul tweet partira instantan ment aupr s de tout le monde pour une consultation imm diate et simultan e e Ce n est pas Facebook les r seaux sociaux sont typiquement sym tri ques quand vous tes ami avec quelqu un il doit galement tre ami Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ET LUCE TT avec vous Twitter est asym trique donc si vous suivez quelqu un il n est pas n cessaire que cette personne vous suive galement e Ce n est pas un forum un forum est complexe et tr s segment Si vous voulez voquer un sujet vous devez le faire un endroit pr cis sous peine de perturber le flux de lecture Twitter n a pas vraiment de cat gorie en soi et n est pas concu pour les conversations profondes et tr s argument es Il n y a pas de mod rateur sur Twitter gt Quelques b mols 6096 des nouveaux membres cessent d utiliser le service dans le mois qui suit leur inscription 8096 des comptes sont suivis par moins de 10 followers pres d un tiers n ont d ailleurs pas un seul follower et les utilisateurs les plus actifs du service 1096 de ses membres sont responsables eux seuls de 9096 des tweets envoy s Twitter se situe dans l imm diatet l information y e
3. Enqu te la M diath que expositions des l ves de 6e du coll ge de Kerhallet 16 06 29 08 Quimper M diath que des Ursulines Enrique Marin le tour d une uvre Peintures aquarelles pas tels collages gravures sculptures et fa ences de 1966 2008 03 07 29 08 30 N mes Biblioth que du Carr d art Calvin la R forme N mes 12 06 20 09 C Biblioth que jeunesse N mes un si cle plus tard regards crois s 16 06 29 08 33 M rignac M diath que Izis travers les archi ves photographiques de Paris Match 1949 1969 07 07 29 08 34 Montpellier M diath que centrale Federico Fellini Ken Games de Jos Robledo et Marcial 02 07 24 09 M diath que La Gare Autour de Herg 16 09 30 09 35 Rennes Biblioth que Les Champs libres et Mus e de Bretagne Odorico mosaistes art d co 19 09 24 09 BM Les Aymaras photographies de Pierre de Vallombreuse 24 02 23 08 Lithosph re Lithosph re Le Petit Jaunais aux Champs libres 14 04 23 08 38 Grenoble Biblioth que Kateb Yacine Les derniers jours d Emmanuel Kant 05 06 05 09 Biblioth que d tude et d information Marc Pessin regards sur l uvre 03 05 29 08 39 D le M diath que Le si cle de Gutenberg Voyage au temps des premiers imprimeurs 28 05 02 10 C 44 Saint Herblain M diath que Hermeland Lor
4. disait Jean Francois Jacques soyons la richesse de nos publics Et que nos _ tablissements gr ce notre c ur de m tier restent le carrefour d accueil d change et de partage le messager de celui qui donne de celui qui re oit et inversement M Ayant subi le changement technique cr ons le changement humain Avec le succ s du lien lectronique par E le papier ou le pixel le Sourire et le bonjour c te c te souhaitons nous le chemin du lien vivant Soyons nous m mes le changement que nous souhaitons au monde nous a dit Gandhi 1 PAn Ren Michel Bourdier Boursier du groupe ABF Rh ne Alpes M diath que de Saint tienne gt Retrouvailles la retraite depuis vingt ans j ai quitt mes responsabilit s de 30 ans d ABF Impressions fortes mais fugitives de quelques heures apr s tant d ann es le grand choc d un hall entier sans livres Pourtant j utilise les r alisations pr sent es mais quel loignement mat rialis de ce qui avait fait ma vie Un brin d humour toutefois avec la devise Je lis la Princesse de Cl ves et int r t pour une d monstration pratique de la num risation Les biblioth ques vont de l avant c est r confortant Et puis j ai retrouv le clivage Paris Province lors des pauses la course aux coll gues amis sem s dans toute la France la confrontation des probl mes r gionaux et des projets Personnellement j
5. probl mes et aux spleens r gionaux comme l crivait encore Luc Moullet en 1996 Si ses perspectives sont d sormais largies reste lui donner r gionale UN ENJEU Il s agit de ne pas faire l impasse sur la production en r gion Une 28 notamment sur place Svp WERL des questions majeures qui se une visibilit et 3 pose aux auteurs de films aux pro ducteurs comme aux financeurs Une t che qui implique est celle de la diffusion C est les biblioth ques une condition d ligibilit pour 9 l obtention ventuelle d un finan notamment en Alsace cement public pour la production documentaire mais on ne consid re alors que la diffusion t l visuelle Reste la question de l acc s ces ceuvres par le public le plus large et ceci de mani re permanente autrement dit celle de la diffusion au del de la programmation sou vent unique sur une chaine qu elle soit r gionale nationale ou m me europ enne avec Arte L dition en DVD a facilit grandement cette perspective Mais force est de constater que la plupart des uvres produites en r gion souffrent d un d ficit de visibilit C est ici que les m diath ques publiques ont un r le cl jouer en prenant place dans le paysage de la cr ation audiovisuelle et cin matographique Ces films sont acquis dans le cadre d appels d offre au plan national aupr s de distributeurs qui ont n goci les droits dits institutionnel
6. une devise implicite nulla linea sine idea La capacit de Moullet pouser les songes d autrui Ruiz n a d gal que son r alisme toute preuve sur l conomie du cin ma savoureux et provocants toujours argument s ses propos sont sagement iconoclastes Moullet est en sa barbe comme Diog ne en son tonneau PL Abus sexuel Accommodement raisonnable Activit physique Actualit Afghanistan Alcoolisme Alexandre le grand Algues bleues Aliment Alzheimer Anorexie Apartheid Apparence physique Autisme Avortement Boissons nergisantes Boulimie Cellules souches Changement Chine Chirurgie esth tique Clonage Commerce quitable Cuba Darfour D crochage scolaire D ficience intellectuelle D linquance D p affective D pression Deuil Divorce Dopage sportif Drogue Dyslexie Dysphasie cologie Education Enfants soldats Environnement Es de soi Ethanol Ethiopie Euthanasie Excision Facebook Fibrose kystique Foret amazonienne Gang de rue Gazette des femmes G n rat Rwanda Guerre froide Histoire Hockey Holocauste Homoparentalit Homophobie Homosexualit Hyperactivit Hypersexualisation Ime REPERE Immigration Inceste cna Manda Ainlsna Votre acces en ligne aux p riodiques de la francophonie REP RE POUR NOTRE CLIENT LE INTERNATIONALE C EST amp 245 p riodiques et magazines francophones courants amp 168 publications nord am ricaines 77 publications europ ennes amp 471 000 notices bibliographiques de 617 p
7. Gr ce ce fil d Ariane issu de l oeuvre m me et mani avec tact l organicit profonde du corpus mark rien s exprime dans sa pleine musicalit Sans suivre les contraintes d une chronologie qui e t pli sa lin arit un projet d embl e multidimensionnel l criture l gante excelle pouser son d ploiement polyphonique o prennent place l criture romanesque la conception de livres surprenants articulant textes et images dans un rapport nouveau la fr quentation d Esprit l ethos existentialiste les films de voyage le passage de l auteurisme exigent la rigueur militante la r flexion sur la politique l image la vie enfin o action et r alisation de films qui renouvelant d abord le documentaire d boucheront sur d tranges fictions d crites ici finement comme dispositifs de catalogage s identifient en une praxis unique L affaire tait d licate l uvre de Marker engag e d gag e militante contemplative sentencieuse ironique nostalgique futuriste se pr te toutes les simplifications Mais riche complexe inqui te questionnante elle repose sur des polarit s contraires parcourue d arcs lectriques que Lambert excelle r v ler Sans doute b n ficie t il d un certain recul les enjeux id ologiques qui ont pu gauchir la r ception de ses films ont v cu l coute de son sujet il laisse merger au fil des exemples et des citations comment dans ses r veri
8. Immeuble Odyss e 4 avenue de Cambridge BP 20117 14204 H rouville Saint Clair Cedex T l 02 31 06 23 23 jm vinclair maisondelimage bn fr www maisondelimage bn fr CENTRE Centre images Agence r gionale du Centre pour le cin ma et l audiovisuel Emmanuel Porcher David Simon 24 rue Renan 37110 Ch teau Renault T l 02 47 56 08 o8 david simon centreimages fr www centreimages fr FRANCHE COMT Mjc Centre image du Pays de Montb liard Francois Sanchez Estelle Guyonneau 10 rue Mozart BP 14 25217 Montb liard Cedex T l 03 81 91 10 85 francois amp centre image org WWW centre image org Irimm Jean Philippe Rameau 38 Route nationale Saint Ylie BP 203 39100 D le T l 03 84 82 46 97 irimm hotmail fr HAUTE NORMANDIE P le image Haute Normandie Annick Brunet Lefebvre Beno t Carlus 73 rue Martainville 76000 Rouen T l 02 35 70 20 21 accueil poleimagehn com www poleimagehn com LANGUEDOC ROUSSILLON Languedoc Roussillon Cin ma Laurent Joyeux Piala Co c 6 rue Embouque d Or 34000 Montpellier T l 04 67 648153 piala languedoc roussillon cinema fr www languedoc roussillon cinema fr Ecm Kawenga Luce Pasquini V ronique Bros Pr zeau 21 Bd Louis Blanc 34000 Montpellier T l 04 67 06 51 66 luce pasquini kawenga com www kawenga com LIMOUSIN Les yeux verts P le r gional d ducation l image du centre culturel et de loisirs de Brive Jean Paul Chavent Bernard Dur
9. Journ e gratuite inscr oblig www lajoieparleslivres com marion caliyannis bnf fr E COMMISSION SORCI RES Partiellement renouvel e la commission a proc d deux importantes modifications dans la charte et le r glement retour l ann e civile pour la s lection des livres et largissement de la cat gorie Premieres lectures La commission qui pour cette tranche d ge se concentrait sur les romans examinera d sormais les albums La cat gorie Albums souvent submerg e s en trouvera all g e Contact olivia abf asso fr http Isj hautetfort com lil BIBLIOTH QUES HYBRIDES 26 09 2 dition du Bookcamp et Bouquinosph re 5 Journ e d exp rimentations et de r flexions autour des transformations du livre et du num rique via une s rie d ateliers main la p te La Cantine 151 rue Montmartre 75002 Paris Pr cisions sur http cozop com lafeuille bookcamp2_ et_bouquinosphere M ALSACE 25 et 26 08 journ es d tude Musiques improvis es la BM de Mulhouse 68 dans le cadre du festival M t o en partenariat avec l ABF Alsace l Acim et la BM de Mulhouse Le 25 Diversit culturelle en biblioth que le cas des musiques improvis es P L Renou Panorama historique des musiques instrumentales M Saladin l lectronique du studio la scene L Marchetti table ronde Le 26 Animation vie du fond cat
10. Valence du 28 au 30 09 sur le th me R inventer la biblioth que espaces et services en r volution 28 09 La biblioth que le lieu des liens R Damien La biblioth que dans le territoire A Rouxel FNCC et un repr sentant de l ADF La Biblioth que des espaces et des b timents C Jallet BDP 24 La d mat rialisation et la miniaturisation de l offre les itin raires clients et la transcanalit le cas de la distribution commerciale O Badot ESCP Paris La programmation d une m diath que aujourd hui F Fressoz Caf programmation table ronde Projet de construction et missions de conseil Visite de la m diath que Dr me Centre 29 09 ateliers Construction des BDP aujourd hui Biblioth ques et d veloppement durable Quelles biblioth ques pour quels territoires Des usages et des usagers paroles d usagers Des 4 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CE LUC ET outils pour le conseil aux communes Le forum de l ADBDP est ouvert tous rapport d activit comptes rendus des groupes de travail AG orientations 2009 2010 30 09 compte rendu des ateliers puis Les services et exp rience s trang res W Henning Stuttgart La biblioth que et ses relations la clientele A Van der Leden Pays Bas Progr D taill et inscr
11. ai t tr s sensible l accueil chaleureux et des T Paris 11 14 juin 2009 retrouvailles mouvantes avec d anciens jeunes collaborateurs Les nombreux congr s auxquels j ai assist taient vivants et gais malgr les orages la tradition m a sembl maintenue Merci Marie Ren e Morin Invit e du Caf litt raire gt Et la communication Juin 2009 55 congr s de l ABF organisation sans faille et accueil chaleureux Des centaines de professionnels du monde desbiblioth ques r unis au parc des congr s Porte de Versailles d ambulent porteurs d un badge identifiant le congressiste et l institution de rattachement Entre les s ances pl ni res et les ateliers je prends le temps de faire le tour du salon professionnel Sur les 65 exposants disponibles naturellement conviviaux assur ment je regrettais que pas un seul n man t d agences de communication ou de marketing Une piste exploitable pour le prochain congr s tant donn le d ficit d image tat end mique constat par l assistance lors d interventions d architectes de responsables e MS E STE SS d am nagement ou d universitaires sp cialistes d urbanisme ce ne serait pas inutile L id e que l on se fait de notre m tier voire de nos savoir faire et connaissances en g n ral a de quoi nous d crocher les bras ignorer comment se vendre notre profession n est malheureusement
12. de l avance rembour sable de tr sorerie tauxz ro Aujourd hui des diteurs sont contents de trouver ces peti tes bou es de sauvetage conomiquement peu diff rentes des sch mas imagin s par le d veloppement conomique mais qui ont d montr aux politiques que le livre pouvait tre une fili re conomique Il faut faire la m me chose avec le cin ma nous d tre intelligent et d innover e Effectivement il ne faut pas opposer d veloppement conomique et culture Cependant si les deux domaines se recoupent ils ne se confondent pas En 1998 j tais de l autre c t de la barri re la r gion Une d cision qui tait techniquement simple mais lourde de sens a t prise les aides du d veloppement conomique ont t transf r es la culture dont le budget a m caniquement augment Les professionnels de la culture ont t ravis Avec le recul je pense que nous aurions d laisser ce dispositif au crit cin ma livre audiovisuel j d histoire de Pessac Il faudra aller plus loin Je tiens cette anecdote lors de A AQUITAINE la pr sentation des statuts de la nouvelle structure un biblioth caire a dit Pourquoi ne pour rais je pas tre un professionnel du cin ma Je consid re que ma vocation aujourd hui est autant de diffuser du documentaire de cr ation que de faire du pr t de livres Au del du carac t re un peu provocant cette d clar
13. lites9 C est la nouvelle vague Une fraction de l exploitation se positionne sur ce cr neau Apr s la cr ation du minist re des Affaires culturelles confi Andr Malraux le d cret du 17 novembre 1961 institue le classe ment des salles art amp essai qui ouvre droit des subventions et le 16 mars 1962 la 1 commission classe 49 salles Le statut contraignant des cin clubs pousse un grand nombre d animateurs et de responsables vers ce nouveau secteur o ils se sentent plus libres pour ceuvrer la diffusion du cin ma de qualit car ils ont acc s aux sorties nationales par une n go ciation directe avec les distributeurs Ce faisant les cin clubs perdent une bonne partie de leurs forces vives la d gringolade des entr es l exploitation r agit en se r novant et en inventant le complexe multi salles pour diversifier l offre de films en un m me lieut9 Effort encourag et accompagn par l aide automati que du CNC Malgr l aide publique et l aug vd E e gi un LI LL 2 No S e mentation du prix des places les 9 Pier Paolo Pasolini Sur le cin ma crit pour le n 1 de Cinema e Film Hiver 1966 67 in L Exp rience h r tique Payot Traces 1976 p 204 10 Si le nombre d crans reste stable le nombre de fauteuils chute En 1957 l ann e faste il y avait 5 732 salles pour pr s de 2 8 millions fauteuils soit une moyenne de 481 fauteuils 50 a
14. revue de l association des biblioth caires de france eli le Biblioth que s 45 JUILLET 2009 CIN MA ditorial par Dominique Arot 1 Sommaire Bibliobr ves La volont de tout voir par Estelle Caron Faire ses humanit s au cin ma par Jean Marie Tixier 10 Cin mas en biblioth ques Quelles politiques documentaires par Alban Pichon et Estelle Caron L horizon num rique par Jean Marie Tixier 19 Promenade parisienne dans quelques biblioth ques de cin ma par Mich le Lagny Passerelles en r gion Biblioth ques et production r gionale par Georges Heck et Janou Neveux 28 Le Mois du film documentaire 10 ans d j par Estelle Caron 32 Coup d Ecla Pour renouveler l action publique entretien avec Patrick Volpilhac 34 La route des P les par Estelle Caron 37 Bazaar vous avez dit Bazaar amp C par Philippe Levreaud 40 Transmettre lamour du cin ma Les Enfants de cin ma par Eug ne Andr anszky Ensemble pour r inventer le cin club par Jean Fran ois Cazeaux et M lanie Tellini Deux beaux mariages L universit et le cin ma par Rosa Olmos et Fr d rique Berthet Les m diath q ues r seau alternatif de diffusion entretien avec Jean Fran ois Le Corre Appr hender le Cin ma Quelques outils de r f rences par No mie Benayoun Actualit s de l ABF Les gens En bref Congr s de l ABF Paris 2009 Re portages Une politique des biblioth ques pour l Europe par Pascal Wagner Le temps des cigales
15. Certes la fusion n intervient pas au meilleur moment Pour autant si elle ne peut se faire budget constant il convient d tre optimiste sur ces trois derni res ann es l Arpel a vu ses financements accord s par l tat et le conseil r gional d Aquitaine se d velopper Cette augmentation se justifie par des conventionnements nouveaux des champs que nous avons exp riment s de nouveaux projets Il existe des secteurs explorer de nouveaux partenariats tisser Le directeur r gional des Affaires culturelles en Aquitaine a d j entendu qu il est de son r le de s int resser cette d mar che Or les cr dits d concentr s du CNC t s l tat ne par ticipe plus au fonctionnement de l AIC Avec le recrutement de Jean Raymond Garcia comme directeur du d partement cin ma et audiovisuel nous prouverons le dynamisme et les comp tences de cette nouvelle quipe Je pense aussi qu en interne nous avons un champ de recherche de financement possible Un groupe de travail sur les enjeux conomiques de l accueil des tournages fonction nera d s le mois de septembre Le but est de g n rer des financements compl mentaires car ce n est pas au budget de la culture de prendre en charge l int gralit des besoins Les d partements devraient dans la m me logique tre sollicit s Par ailleurs le budget de la nouvelle agence ne doit pas tre enti rement mobilis par le fonctionnement de la structure Notre
16. Le Qattan Center for Child de Gaza a t ouvert en 2004 www qattanfoundation org Fondation Qattan Gaza diques du manque de ressources et de personnel professionnel La Maison de l Orient et son importante biblioth que a ainsi t contrainte de fermer en 2002 gt La coop ration C est le plus souvent gr ce des accords de coop ration avec des ins titutions ou organismes trangers que les biblioth ques peuvent acc der un certain niveau de d veloppement Dans l impossibilit d en faire un recen sement exhaustif et pour rester dans un cadre de coop ration francaise on citera pour les biblioth ques publi ques les partenariats de coop ration d centralis e entre les conseils g n raux de la Seine Saint Denis et du Val de Marne et les biblioth ques publi ques de Qhalailiya de Tulkarem et de Jenine entre la Communaut urbaine de Dunkerque et la BM de Gaza la Ville de Genevilliers et la BM de Al Bireh la Ville de Nantes et la BM de J richo le projet de coop ration entre la Ville de Bouguenais 44 et Anabia le conseil g n ral des Bouches du Rh ne avec le Gouvernorat de Bethl em etc Citons aussi la biblioth que de la fonda tion Qattan pour la jeunesse Gaza ville tr s belle biblioth que publique comparable aux plus r cents tablis sements d un pays occidental qui semble avoir t pargn e par les des tructions r centes Ouverte en 2004 elle offre pl
17. Le d but de la d cennie est marqu par la r forme du cin ma et les lois de d centralisation entreprises dans l euphorie de l alternance politique de 1981 avec l arriv e de Jack Lang rue de Valois et la barre des 200 millions de spectateurs symbolique ment atteinte en 1982 l ann e de E T Dans la mesure o la salle reste le site d cisif de l amortissement du film aider les salles reconqu rir du public revenait soutenir le cin ma dans son ensemble Cr e l initiative de Jack Gajos l Agence pour le d veloppement r gional du cin ma ADRC se voit assigner la t che de faire reculer cette d sertification en octroyant des sub ventions la r novation ou la cr ation des salles et en tirant des copies pour acc l rer la circulation des films Dot es de nou velles comp tences en mati re culturelle les collectivit s locales embo tent le pas r gions d partements et surtout communes interviennent pour sauver leur cin ma ou en cr er un nouveau Un quart de si cle apr s la France compte aujourd hui un r seau unique dans le monde il y a plus de salles ind pendantes dans le d partement de la Gironde que dans toute la Belgique et sur 11 Rapport tabli en 1982 pour le ministre de la Culture sous la responsabilit de Jack Gajos sur La cr ation ou la modernisation des salles et la diffusion du film dans les zones d favoris es p 16 12 Cf J M Tixier Les affres d une d centralisation
18. Les gens En bref 55e Congr s de l ABF Paris 11 14 juin 2009 Reportages Une politique des biblioth ques pour l Europe par PASCAL WAGNER Le temps des cigales Rencontres nationales des biblioth caires musicaux par EDITH ANASTASIOU Biblio monde Les biblioth ques en Palestine par FRAN OISE DANSET Le billet des hybrides Twitter par SOPHIE CORNI RE Les biblioth ques exposent Notes de lecture En cho crits sur le cin ma et la photographie T 1 Les laboratoires du temps T 2 L empreinte et le tremblement par PHILIPPE LEVREAUD Les classiques du cin ma bis par PHILIPPE LEVREAUD Bo te id es bo te outils Net recherche 2009 Le guide pratique pour mieux trouver l information utile et surveiller le web par JO LLE MULLER Anthologie du hard rock De bruit de fureur et de larmes par P L RENOU Dans la valise La Reine des lectrices par PHILIPPE LEVREAUD Le journal d un lecteur par PHILIPPE PINEAU Les opinions exprim es dans Biblioth que s n engagent que la responsabilit de leurs auteurs www aubonheurdesmomes com www culture gouv fr culture dil pat index htm patrimoine dll culture gouv fr delphine henry interbibly fr www lemotif fr www enssib fr En vrac il VOYAGE EN ABSURDIE AIME RENCONTRES D AUBRAC VOYAGE EN ABSURDIE testisal andy gd ia da 20 au 23 acut Sur le th me de l absurde en litt rature et en art les 14 Renc
19. Mission pontificale Bethl em les biblio th ques associatives du Centre Ghirass pour la jeunesse d Alrowwad de la Fondation Phenix un certain nombre de biblioth ques sco laires et de centres pour enfants comme le jardin d enfants de Za ttara la biblioth que de l Alliance francaise au Peace Center etc D sormais la mise en place d un projet plus ambitieux pr voyant la cr ation d un service commun des biblioth ques dans le gouvernorat de Bethl em et la mise en r seau de l ensemble des biblioth ques existantes semble l tape incontournable pour p renniser un vrai syst me de lecture et d infor mation qui devrait servir de mod le tendre aux autres gouvernorats En effet si la tentative de recense ment r alis e notre demande par le gouvernorat en d cembre 2007 ne correspondait pas notre attente car l instar de l tude de 1996 elle mentionnait de nombreuses biblio th ques priv es mais ne citait pas des biblioth ques actives g r es le plus souvent par des ONG que nous avions nous m mes visit es il est devenu vident que tout progr s vers une v ritable offre de lecture publique passe d sormais par une mutualisa tion de l offre existante et la mise en place d une structure de coop ration L obtention d un partenariat avec le minist re de la Culture de l Auto rit palestinienne le minist re des Affaires trang res par la Mission d appui l action international
20. ditions de l Enssib Louis Galtier administrateur territorial au service des Ressources humaines du d partement de la Loz re 48 dirige la BDP de la Lozere depuis le 1 d cembre 2008 Thomas Jouneau quittera ses fonctions de responsable du systeme d information de la Bmi d pinal Golbey Il sera d tach la section Lettres et Sciences humaines du SCD de l Universit de Nancy 2 compter du 1 septembre Thierry Quinqueton a pris le 1 mai la direction des biblioth ques du Pays ch telleraudais 86 Il tait charg de la coop ration dans le domaine du livre au ministere des Affaires trangeres depuis 2005 En bref E JOURN E D TUDE NATIONALE La conservation partag e des fonds Jeunesse 8 10 l Alcazar Marseille organis e par la BnF CNLJ JPL en partenariat avec la BMVR de Marseille PARL PACA la Fill la biblioth que L Heure Joyeuse Paris et l ABF Commission Jeunesse O en est la conservation partag e table ronde mod A M Faure avec A Marinet D Hautois A Zunino S Lawrance Conservation partag e et valorisation table ronde mod J Vidal Naquet avec V Ezratty et F L v que A M Faure et A Giordano O Piffault A Cerisier A Girard R Roussel 17h30 visite de l exposition Anthony Browne sur inscr ileauxlivres bmvrGmairie marseille fr Progr complet www lajoieparleslivres com www abf asso fr
21. et naturel le th me compos par Nino Rota pour Amarcord Nous tions le vendredi 9 d cembre le lendemain de la premi re s ance de l Atelier J ai alors pens qu avec l quipe du cin club nous ne perdions peut tre pas tout fait notre temps Et un souvenir lors de la projection de Citizen Kane le 12 janvier 2005 la salle tait comble J ai v cu comme un grand luxe le fait de voir le film debout avec deux amis mes c t s Christian Varden et Bernard Landier conseiller cin ma au rectorat grand amoureux d Orson Welles et qui tait venu pr senter le film Bernard et Christian viennent de nous quitter Le cin club continue gr ce eux pour eux Jean Francois CAZEAUX Professeur de philosophie D l gu acad mique au cin ma Cin conte H rouville Saint Clair De la bibliotheque au cin ma avec les tout petits Sur une id e originale du Caf des images ce cin ma Art et essai et la biblioth que d H rouville Saint Clair 14 se sont associ s pour proposer une animation commune destin e aux enfants de 2 5 ans Ce projet exp rimental prolonge et compl te l heure du conte du mercredi matin la biblioth que par la projection d un court m trage au cin ma en lien avec l histoire cont e ce matin l aux tout petits Films et contes sont choisis en concertation pour permettre une coh rence entre les deux temps de l animation e 1 histoire 2 approches en 2 lieux celle du conte la bibliot
22. leur r le n est toujours pas suffisamment visible notamment aupr s des politiciens Elle a rappel le r le de l Ifla et les outils dont celle ci s est dot e par exemple la rubrique Libraries success stories database dans le site web Pour Barbara Schleihagen associa tion de biblioth caires d Allemagne la crise va toucher en premier lieu le domaine culturel et donc les biblioth ques Des l gislations sont donc n ces saires pour les prot ger au maximum Tous les pays qui ont des biblioth ques proposant des services de bonne qualit ont des lois Elle a voqu les divers textes de r f rence le manifeste Unesco Ifla et les recommandations Eblida Conseil de l Europe par exem 1 B V B chereiverband sterreichs V B Vereinigung sterreichischer Bibliothekarinnen und Bibliothekare Eblida Bureau europ en des associations de biblioth ques et de centres d infor mation et de documentation Cet organisme ind pendant regroupe en Europe les institutions et associations dans le secteur des biblioth ques de l information de la documentation et des archives Naple Autorit s nationales pour les biblioth ques publiques en Europe est une association internationale non gouvernementale qui d fend les int r ts des auto rit s dans le domaine des biblioth ques Elle a pour mission de promouvoir des principes et des strat gies pour la mise en ceuvre de politiques de d veloppement des b
23. m me du l gislateur le qualificatif de commercial porte une connotation p jorative le marchand d autant que dans le m me paragraphe la loi assigne au secteur non commer cial la noble mission de diffuser la culture par le film Cette ambiguit ne r siste cependant pas l examen du texte Des dispositions drastiques encadrent le secteur non commercial adh sion une f d ration et une seule carte d adh rent pour les membres des cin clubs films de plus de trois ans etc Elles tendent explicitement prot ger le secteur commercial en cor setant les cin clubs afin qu ils ne puissent pas faire de concur rence d loyale aux exploitants commerciaux Elles permettent de mesurer la force de la profession elles sont galement le signe de la politique industrielle et commerciale men e par le CNC sous tutelle du minist re de l Industrie et qui s inscrit dans l effort national de reconstruction Malgr ces lourdes contraintes qui ob rent leur fonction nement l essor des cin clubs sera port par l enthousiasme v E e S 2 ES T en D fe sd S de la Lib ration Le mouvement s inscrit majoritairement dans l ducation populaire il s agit de refonder la tradition humaniste apr s la barbarie nazie en rendant le peuple la culture et la culture au peuple comme le proclame le manifeste de Peuple amp Culture Le projet politique recule n anmoins l enr lement du film
24. merci l esprit de cette d mocratie professionnelle directe Biblioth ques vivre dans leurs usages leurs espaces leurs architectures aujourd hui en pleine volution envisag es aux diff rentes chelles de territoires encore largis au Web en France et l tranger le th me m interpellait au plus haut point parce que j ai voulu le m tier et parce que je suis du Eighties Club venu du livre ancien des langues trang res du patrimoine et de l action culturelle mais d hier jusqu demain en direction des techniques et publics nouveaux Parce que j ai entendu parler de la biblioth que carrefour des r ves de l humanit Julien Green de la ville o l homme passe au lieu d tre et d un r ve o la ville serait vivre d une culture fertilisante et fertilis e je ne regrette ni le choix du m tier ni ses r les de passeur et de messager ressentis chaque instant dans les rencontres fr quentes les th mes l esprit des ateliers communications et buffets toujours riches en informations et bonne humeur J ai retenu la flexibilit et l adaptabilit de la profession aux innovations changements d poque territoires g n rations et comportements et le grand challenge de la venue des publics d aujourd hui L avenir appartient celui qui pourra capter l attention des autres G rard Laiz sans aucun doute T Nos publics sont notre richesse
25. num rique valuation du num rique La tendance est aujourd hui d associer les biblioth ques territoriales Des tra vaux venir sont pr vus pour le son la vid o et le livre lectronique 2 Apr s la pause on entre alors de plain pied dans les questions juridiques DADVSI Hadopi et droits voisins L introduction de Gilles Verken avocat au barreau de Paris et des diff rents intervenants ye la table ronde signalent un d but d assouplissement dans le champ d action des biblioth ques Du c t des repr sentants de la Sacem et du SNEP la situation est simple rien n est pos sible en dehors du pr t Les lois DADVSI et Hadopi encadrent la reproduction elle n est possible que si elle ne com porte aucun avantage commercial et condition qu elle ne porte pas atteinte 2 Cf http acim asso fr IMG pdf rencontres 20 2009 Catherine9620Dherent Schema 620numeri que 23 03 09 pdf Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ET LUCE TT aux int r ts l gitimes de l auteur En fait seul l acte de reproduction pour l ar chivage est autoris mais en aucun cas l acte de communication au public n est possible De ce point de vue l affichage de playlists Deezer sur les sites de m diath ques est bien entendu impos sible puisque toute reproduction est illicite sauf pour l utilisation priv e Parmi les volutions possibles un mouvement doctrinal plaid
26. plus que la r p tition d elle m me les biblioth caires les conservateurs crivent et changent dans un monde clos Peu de respiration ext rieure pour inciter la presse extraprofessionnelle 1 rendre compte du congr s et des 1 En dehors de l int ressant article de la Gazette des communes du 15 juin 2009 ab Dum prier mm EU X B n B6 bam mans LES i i en iasi ilu ET E b abr al kite pl CE c bam IET i A SL z 1 ue hama Anm Aia L gendes 1 Ext rieur 2 On s installe 3 l accueil 4 Vu du ciel 5 Tous en sc ne 6 David Mangin lors de la conf rence inaugurale 7 vos notes 8 Session 1 9 Assembl e g n rale aux couleurs du Bibliolab 10 Jacques Jouet et Marie Ren e Morin au Caf litt raire 11 Communication manuelle 12 En pl ni re 13 Les exposants au travail 14 Le plein d id es 15 H Van Velsen au rendez vous international 16 Rencontre avec Ghassan Ziadeh 17 L idiot regarde le doigt Cr dit photos Philippe Savouret bouleversements annonc s ou d j amorc s dans le m tier L usager au c ur des r flexions quand la profession au c ur des medias Marie Paule Doncque Responsable Communication Action culturelle Biblioth ques M diath ques de Metz m D aa gt Le Congres off J aime beaucoup les c t s ou les coulisses des congr s un peu comme Avignon il y a un festiva
27. que de recherche 4 N un e Lo en vi e Cin math que Euro r gionale Institut Jean Vigo de Perpignan www inst jeanvigo eu Fond en 1983 par Marcel Oms elle a succes sivement engendr un festival une politique ditoriale un colloque scientifique des actions d ducation l image ax s sur les rapports entre Cin ma et Histoire Un centre de docu mentation accueille public et chercheurs Institut Louis Lumiere www institut lumiere org Install depuis 1982 Lyon ses deux mis sions sont la conservation du patrimoine et les activit s artistiques de diffusion Participe la cr ation d une Cin math que des films de Montagne Sa biblioth que est ouverte au public et aux chercheurs aB x 1 E oi uU e Eo l4 lo La cin math que de Bretagne et les Cin math ques r gionales Corse Pays de Savoie Nice Grenoble le CRI Nancy Saint Etienne www cinematheque bretagne fr Donnant acc s en ligne sur adh sion sa base documentaire dont les films num ris s 4 La Cin math que de Toulouse et l Institut Jean Vigo participent au catalogue collectif de la Bifi 5 1895 revue de l association fran aise de recher che sur l histoire du cin ma Archives n 41 octobre 2003 AFRHC la cin math que de Bretagne h berge le site de l AEI Association Europ enne des In dits Plusieurs autres cin math ques r gional
28. s pour cette dition Leur rassemblement produit un fort effet d cho et de sens et met en lumi re la profonde unit d une pens e qui repose pourtant sur un paradoxe Tandis que la doxa oppose la photographie au cin ma comme la fixit au mouvement l espace au temps le constat que toute image peinture comprise soit projetable am ne red finir les rapports de ces deux m diums que Fleischer situe en continuit l un de l autre Sans les identifier bien s r il les Laurent Aknin avec la collab de Lucas Balbo Les classiques du cin ma bis Nouveau monde ditions 2009 552 p 18x23 cm ill n amp b ISBN 978 2 84736 434 7 Le cin phile aime les chefs d uvre accommod s de navets Les premiers assoient l homme de go t mais celui ci se distingue en ch rissant ces derniers Comme il est po te il parle de po tique du ratage C est ainsi que Mon cur chez les nudistes devient une aventure spectatorielle De 1955 2007 500 films de second rayon de B Z ont t s lectionn s sur des crit res de repr sentativit g ographique et historique de genre et de cat gorie Une notice remarquable une image embl matique une fiche succincte utile et plusieurs index enfin r p t cinq cents fois cela procure une amusante travers e de la production leur r versibilit possibles La projection est une op ration tant physique sur une surface que psychologique dans le
29. tablissements Mais aujourd hui les biblioth ques sont pour la plupart ferm es faute de personnel r mun r et de renouvelle ment des fonds et seuls subsistent les cr dits d animation g r s dans chaque gouvernorat par le repr sentant du minist re Quelques ann es plus tard les sources officielles d information sur les biblio th ques sont toujours aussi difficiles rassembler et au fil des visites et des rencontres on peut constater la fois des avanc es et de spectaculaires reculs Un s minaire organis par le Centre d tude sur les droits de l homme de Ramallah et l Ifla en mars 2008 a per mis de r actualiser certaines informa tions Cette conf rence de trois jours L UNRWA Biblio mond e m qui a rassembl jusqu 200 partici pants sur le th me Biblioth ques et droits de l homme a donn la parole de nombreux biblioth caires pales tiniens Ceux ci ont largement d crit la situation des biblioth ques pales tiniennes dans le cadre des conflits les plus r cents et de la pression que l occupation de leur territoire ne cesse d exercer sur leurs tablissements destructions spoliations difficult s pour la mise en place et le maintien des services dans un espace public non stable pour les r glementations telles qu une loi sur les biblioth ques ou sur le droit d auteur et la propri t intellectuelle Au cours de ce s minaire on a parl des biblioth ques de pris
30. tait n cessaire d aller plus loin en am nageant des passerelles entre la production r gionale et les biblioth ques En organisant des journ es de visionnement consacr es la d couverte de ces films nous avons voulu installer chaque ann e une sorte de march bien qu il ne s agisse pas d y vendre des films ni de signer des contrats Si la dimension conomique reste modeste encore qu il faille nuancer cela l enjeu majeur est d abord et avant tout la circulation des uvres et donc d un patrimoine culturel DOSSIER CIN QUADOC R seau aquitain de diffusion de films documentaires sur grand cran Promouvoir la diffusion en r gion ouvrir des fen tres sur le film documentaire en tant que vecteur puissant d acc s la culture proposer des uvres diversifi es des regards singuliers et des sujets ambitieux soutenir des films r alis s ou produits en r gion r gionalistes ou pas peu importe tant ils sont une fen tre sur le monde leur offrir une deuxi me chance apr s leur courte vie t l visuelle largir les publics multiplier les occasions de dialogue offrir enfin au documentaire la place qu il m rite la diffusion sur grand cran Tels sont les objectifs du dispositif Cin quadoc initi en 2006 par l Association des producteurs aquitains TOUT DE LA VIE j 1auunri C est aujourd hui l Association des cin mas de proximit en Aquitaine ACPA qui avec le soutien de la r gion SEL
31. vironnement num rique Francoise 3 Cf www centrenationaldulivre fr IMG pdf depot legal BD fr pdf 4 Cf www bnf fr PAGES infopro numerisation num spar rea htm Et http acim asso fr IMG pdf rencontres 6202009 ACIM 2009 Dupont Peyrard pdf Leresche p le mod lisation fonctionnelle d partement de l Information bibliographi que et num rique BnF a introduit la norme RDA Ressource descriptions amp access qui propose une importante volution Elle permet le catalogage de documents plus complexes et des res sources lectroniques de formes et de contenus multiples et prend en charge l importance des relations entre les ressources d crites et la multiplication des m tadonn es C est une volution dans la structuration de l information et une nouvelle approche de l interop rabilit RDF est un mod le associ une syntaxe dont le but est de permettre une communaut d utilisateurs de partager les m mes m tadonn es pour des ressources partag es Ainsi la BnF la Biblioth que du Congr s USA et la Biblioth que natio nale d Allemagne en collaboration avec OCLC ont sign un accord afin de met tre en commun leurs fichiers d autorit respectifs pour cr er un Fichier d auto rit international virtuel VIAF Avec la RDA il s agit d un nouveau cadre th o rique dont l objectif est de d finir de nouveaux principes internationaux de catalogage pr misses d un code inter nation
32. www adbdp asso fr lil QUE CEST BEAU C UE CE ST Hei ij J B AU 12 OCTOBRE 2009 B mmo Fap PPPH m doo m deo mom s mom Le Salon du livre jeunesse de Troyes talonne son grand fr re de Montreuil Sa 23 dition se d roulera du 8 au 12 10 Avec 40000 livres pr sent s et 20 lieux d animation il associe des libraires de Champagne Ardenne 21 m diath ques partenaires Pour La Nuit des Ado lecteurs 15 000 l ves de la maternelle au lyc e sont attendus Rens wwW culture gouv fr champagne ardenne ll CONGR S DE L ADBU Journ e d tude du Congr s de l ADBU Quelle conomie de l Ist en France Et pour quelle politique Reims 18 09 Alors que la loi LRU se met en place et que le minist re est en restructuration ADBU a adress une liste de propositions la Pr sidence de la R publique le 08 06 Dans le m me temps elle s est associ e l Aura et Couperin afin de pr senter une position commune pour une politique nationale de l information scientifique et technique Inscr et infos sur www adbu fr http aura bu univ paris fr WWW Couperin org il LES MOTS DU POTAGER Moi je trouve que ce qu on s me c est meilleur Elise 74 ans Pr s de 200 r sidents en maisons de retraite ont ainsi livr leurs souvenirs li s au jardin aux animateurs de Culture bleue un programme visant maintenir les liens avec la culture
33. 14 Nuit de la po sie d bats journ e professionnelle ateliers Progr www artlibris biblioparnasse com E D SHERBAGE IRRAISONN Pol mique autour de la modernisation de la BHVP des bennes remplies de p riodiques reli s ont soulev de vives r actions de la part de bibliophiles qui se sont mus de la radicalit de l op ration La directrice se d fend Question de communication Pour en savoir plus lire www latribunedelart com Patrimoine Patrimoine 2009 BHVP 995 htm Internet W LITT RATURE JEUNESSE EN ARABE L Institut du Monde Arabe a s lectionn 150 nouveaux ouvrages Jeunesse r cents en arabe ou bilingues accessibles en ligne Fruit d une collaboration avec La JPL Centre national du livre pour enfants et Ibby France elle est disponible sous forme de fascicules traduits et t l chargeables www imarabe org ll PR NOM C DRIC CEDRIC Centre de documentation en r seau informatis du Cantal est un catalogue collectif automatis de 22 biblioth ques centres de documentation et services d archives BIBLIO b rees B comprenant 305 271 r f rences On trouvera en outre sur le site rubrique d autoformation sitoth que critiques bo te outils catalogue d expositions extraits d uvres musicales ou filmiques et espace professionnalis www cedric cantal fr ll WORLDCAT ET BNF WorldCat le catalogue de l OCLC 110 millions de n
34. M diath que Francois Mitterrand Le loup Loup y es tu 30 06 30 10 87 Limoges BFM J ai fait un r ve Peintures de Zad accompagn es de textes et musique de Didier Jean 07 07 29 08 90 Belfort BM Fables Oudry Dor Grandville et Laurence Cl ment illustrent Les Fables 26 06 05 09 AE itin rante C catalogue P publication VE pod AM 77 E otes de lecture En cho ALAIN FLEISCHER ALAIN FLEISCHER L EMPREINTE Alain Fleischer crits sur le fait jouer ensemble et mise dans son propre travail sur cette r vision ontologique qui rend leur compatibilit voire LES LABORATOIRES DU TEMPS ET LE TREMBLEMENT cin ma et la photographie T 1 Les laboratoires du temps Galaade dit 2008 448 p ISBN 978 2 35176 052 9 T 2 L empreinte et le tremblement suivi de Faire le noir Galaade dit 2009 528 p ISBN 978 2 35176 060 4 FAIRE LE NOIA Photographe plasticien cin aste romancier et depuis plusieurs ann es directeur du Studio national des Arts contemporains Le Fresnoy Tourcoing dont il fut l initiative Alain Fleischer publie avec ces deux volumes avoisinant un millier de pages un impressionnant r sum de son ceuvre critique depuis 1989 Parus en revue Trafic Art Press Parachute dans des catalogues d exposition des ouvrages collectifs ou prononc s en conf rences ils ont t r vis
35. Marie Tixier a r cemment publi Der Untergang ou La Chute d une Nation in St phan Martens La France l Allemagne et la deuxi me guerre mondiale quelles m moi A res PUB 2007 pp 147 162 Pier Paolo Pasolini lecteur de Christian Metz in Europe n 947 mars 2008 pp 131 147 Le Discours de Gettysburg dans Ruggles of Red Gap C Gin ma Jean Eustache Images crois es de la pr sidence am ricaine in Politeia Revue semestrielle de Droit consti Jean Marie Tixier pr sente Isao Takahata le r alisateur du Tombeau des lucioles 14 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MC ES LL PTT tutionnel compar n 14 automne 2008 para tre Seargent Rutledge ou le huis clos impossible actes du colloque Droit amp Cin ma Universit de La Rochelle juin 2008 quentation en salle signale donc l int r t la qualit du film aux spectateurs utilisant d autres supports qu ils l aient ou non d j visionn 16 DE LA FRAGILIT LA SURVIE Toujours contraints par la loi de 1946 les cin clubs ne peuvent r sister aux nouvelles formes de diffusion et disparaissent rapi dement Aujourd hui o ils ont cess d exister il est possible de mesurer l importance des fonctions que les cin clubs remplis saient et le tort que leur disparition cause l ensemble de la fili re Le CNC tente de pallier cette carence par les dispositifs mi
36. Une nouvelle chute de la fr quentation les entr es s rodent jusqu en 1992 et ses 116 millions de spectateurs seulement s accompagne de la perte de la supr matie du cin ma francais sur son propre march partir de 1986 car la baisse affecte surtout les films francais 4 En parall le la multiplication des canaux de diffusion du film Canal le magn toscope le c ble etc offre de nouveaux d bouch s aux films et permet dans 13 Pr cis ment en 2008 2076 tablissements pour 5 418 crans et 1070926 fauteuils 14 Lire Claude Forest Fais moi mal l abandon des genres par les cin mas euro p ens in Quelle diversit face Hollywood Cin mAction Hors s rie 2002 d bouch s D autant que pour abonder les recettes du fonds de soutien mises mal par la chute des entr es en salles le l gislateur a cr une taxe sur le chiffre d affaire des t l visions aujourd hui la taxe sur les spectateurs en salles ne finance plus qu environ 4596 de l aide au cin ma En quelques ann es seulement la salle perd donc son r le central dans l conomie du film m me si elle continue remplir une fonction majeure Le film est en effet un produit dont le contenu ne peut tre connu qu apr s la consommation La fr 15 Laurent Creton in Le cin ma l preuve du syst me t l visuel Paris CNRS ditions 2002 p 17 JEAN MARIE TIXIER Faire ses humanit s au cin ma 13 DOSSIER Jean
37. a divis es en 3 zones d occupation plus ou moins s v re pour aboutir un paysage en peau de l opard et la quasi totale paralysie conomique et administrative que connait aujourd hui la Palestine En l absence de r glement stable de l occupation du sol et du respect des droits fondamentaux de chaque indi vidu de cette r gion l actualit n a pas cess pendant toutes ces ann es d ap porter son cort ge de souffrances et de destructions Parler des biblioth ques en Palestine n est donc pas chose ais e tant on a vite compris que c est quasiment au jour le jour que se font et se d font les organisations et les initiatives Les sources d information Les sources d information sont rares t et les notions qui nous semblent les plus courantes demandent le plus souvent tre explicit es La source 1 Sources tude du British Council Communication Ifla 2000 Programme minist re de la Culture Le programme de d veloppement de la LP dans le Gouvernorat de Bethl em Mission Cobiac Convention CG 13 Programme et r alisation Programme UE la plus compl te est l tude publi e en 1996 par le minist re de la Culture de l Autorit palestinienne en lan gue arabe avec le soutien du British Council Cette tude recense les biblio th ques les services offerts le niveau de qualification des personnels ainsi que les difficult s rencontr es Elle propose des recommandations pour le d veloppement d
38. accompagnant les l admiration PL projections de leurs films Enfin et depuis 32 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LCS ETT LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE EN QUELQUES CHIFFRES R partition des lieux participants par r gions Biblioth ques Cin mas tablissements Autres Total ducatifs structures Alsace 10 1 2 D 18 Aquitaine 16 20 2 7 45 7 1 e 3 11 Auvergne Basse Normandie 9 8 2 6 25 Bourgogne 10 14 38 46 108 Bretagne 56 38 9 98 201 Centre 27 15 6 9 51 Champagne Ardenne 13 3 5 7 28 Franche Comt 9 6 11 24 50 2 3 29 115 1 lle de France 5 31 Languedoc Roussillon Limousin 3 11 O 7 2 Midi Pyr n es 5 6 1 9 2d Pays de Loire 1i 15 O 3 29 Poitou Charentes 6 e 9 e 15 Rh ne Alpes 23 11 3 20 57 DOM TOM 11 2 2 7 22 tranger Centre culturel fran ais 57 Total 347 214 93 319 1030 R gions b n ficiant d une coordination auxquelles il faut ajouter une coordination pour Guadeloupe et l international deux ans IB ditorialise un site internett dans lequel tous les programmateurs saisissent leurs projections Outil de commu nication pour chaque nouvelle dition de la manifestation les archives galement en ligne constituent une base de donn es tr s utile aux professionnels En 2009 le Mois du film documentaire lancera sa 10 dition Il s est impos dans le paysage culturel francais en largissant ses territoires et ses
39. cifiques sans forc ment 1 Marc Vernet Au c ur des Images BBF 2007 t 52 n 2 p 10 les exploiter comme les films projet s au Cin ma du r el col lect s la Bpi Une t che essentielle consiste valoriser les fonds et les activit s On entre ici dans le domaine de la d mocratisa tion de la culture permettant tout un chacun en particulier via des expositions ou des festivals de profiter des portes ainsi ouvertes pour d couvrir les tr sors cach s Il s agit de d montrer l utilit sociale de tout ce co teux travail de conser vation qui ne doit pas servir qu satisfaire la boulimie litiste des chercheurs Cette valorisation se fait sous deux formes projections exceptionnelles expositions et d autre part acti vit s p dagogiques Pour les premi res une collaboration troite est requise entre biblioth ques et cin math ques ou lieux de projection Et il peut arriver que les manifestations organis es dans les m mes emprises aient des effets retour Ainsi des visiteurs de l exposition Tati avec sa pipe viennent se renseigner son propos la Bifi On peut citer aussi le travail commun entre Francois Truffaut et le Forum bibliogra phie pour le programme New York collaboration pour le programme Resnais entre la Bpi et le Centre Pompidou Mois du cin ma documentaire par ex L enrichissement de ces activit s se fait encore par d autres partenariats ainsi du Forum et
40. d but de cet ditorial montre bien que cette loi est indispensable D abord parce qu elle permettra de rappeler le caract re essentiel au c ur de notre soci t des missions des biblioth ques et toute d cision tarifaire doit se mesurer cette chelle ensuite par la mise en ordre et la coordination des diff rents chelons d administration des biblioth ques pour en finir avec les p ages et les droits d octroi d un autre ge Les biblioth ques rel vent de l int r t g n ral Tout ce qui peut faire obstacle la formation et au partage de la culture doit tre combattu La responsabilit de ce combat appartient aussi aux biblioth caires C est le sens du texte soumis la r flexion de notre derni re assembl e g n rale sur l volution de notre m tier formalit s horaires d ouverture gratuit qualit des b timents et des collections capacit de m diation sont autant de conditions indispensables pour que les biblioth ques tiennent d finitivement toute leur place dans notre pays Notre rentr e sera active d ici l bonnes vacances DOMINIQUE AROT Au sommaire des prochains num ros de Biblioth que s e n 46 C qui 15 octobre 2009 e n 47 48 L intime 31 d cembre 2009 e n 49 Litt rature francaise 15 mars 2010 e n 50 R gion Centre 31 mai 2010 e Sommaire JUILLET 2009 4 Biblio br ves DX oe 3 4 CIN MA 8 La volont de tout voir par ESTELLE CARON 10 Fair
41. d di es L association Les enfants de cin ma met en uvre le pro jet au niveau national en liaison avec le CNC et le minist re de l ducation nationale cf infra pp 41 42 Cette action touche 550000 l ves de 6000 coles dans 89 d partements soit 8 3 des l ves des coles fran aises www enfants de cinema com Coll ge au cin ma Propos en 1989 ce programme a t le premier dispositif de sensibilisation des jeunes aux bases d une culture cin matographique par la d couverte de films en salle de cin ma suivie d un travail p dagogique Il s organise en par tenariat avec les collectivit s territoriales les conseils g n raux et les professionnels du cin ma Cette action touche 500000 l ves de 87 d partements sur la base du volontariat des chefs d tablissement et des enseignants Lyc ens et apprentis au cin ma D but en 1999 ce programme s articule de la m me fa on que Coll ge au cin ma Il est soutenu par les Drac au sein de chaque r gion Il concerne 225 000 l ves dans toutes les r gions Passeurs d images ex Un t au cin cin ville Lanc e en 1991 par le CNC dans le cadre de la politique de la ville Un t au cin cin ville favorise l acc s aux pratiques cin matographiques et l ducation l image de ceux qui en sont priv s en poursuivant un double objectif culturel par un soutien et un encouragement au 7 art et social avec la mise en ceuvre d actions et
42. d animations de qualit Chaque r gion dispose d une coordination r gionale missionn e par la DRAC Au plan local les villes poss dent un relais ou un op rateur qui coordonne la manifestation Au niveau national l association Kyrn a International est l interlocuteur des partenaires institutionnels associatifs et professionnels nationaux exemplaire aupr s d elles Int gr s dans nos collections ils peuvent faire le lien entre l cole et la famille la premi re tape tant d acqu rir les films des dispositifs Concr tement on peut relever l initiative du p le r gional de la r gion PACA qui a recens toutes les collections ima ges de sa r gion pour les identifier sur son site3 Une telle initiative permet d inscrire les secteurs image des biblioth ques publiques dans le r seau des acteurs de l ducation au cin ma et l audiovisuel pour d velopper des synergies entre le travail de terrain men par les salles et les collections pro pos es en biblioth ques BIBLIOTH CAIRES INT GR S Car si le premier objectif des p les r gionaux est d animer le r seau r gional des acteurs de l ducation artistique au cin ma et l audiovisuel celui des biblioth caires de l image doit tre de s inscrire dans ce r seau En faire partie c est pouvoir participer aux rencontres annuelles que les p les sont tenus d organiser En Aquitaine par exemple ces rencontres Forum du regard durent troi
43. de l atelier qui dans le cadre d une r alisation de courts m trages documentaires utilisent nos archives p riodiques affiches entretiens sonores ou film s et autres documents Cet atelier devient son tour cr ateur d archives par l apport de travaux tels que les t moignages film s par les tudiants Depuis 2008 ces travaux dirig s font galement l objet d un accompagnement au premier semestre par l atelier Montage encadr par Litsa Boudalika experte en audiovi suel et charg e de cours au d partement Arts du spectacle Paris X Nanterre L occasion est ainsi donn e aux tudiants de s initier l exp rience artistique et pratique de la cr ation audiovisuelle par le biais du film d archives D un semestre l autre la continuit entre les deux ateliers assur e par Laurent V ray et la BDIC s av re une heureuse exp rience l tudiant a le temps de s approprier la biblioth que comme lieu de travail d y d velopper des comp tences en recherche documentaire d en conna tre le fonctionnement et la topo graphie de son organisation Parall lement il d couvre le travail d quipe apprend surmonter les difficult s techni Les ateliers Montage en haut et Archives audiovisuelles en bas ques li es au traitement des archives au num rique et aux multiples conversions entre les deux Belle sensibilisation pour une future vie professionnelle Si les ateliers d Archives audiovisuelles permettent u
44. des annuaires Trois moteurs totalisent 9096 du trafic Google pr f r par 9196 des Francais pour seulement 61 296 des Am ricains Yahoo et Live Search Leurs algorithmes de recherche se sont nettement am lior s et ils aident l internaute en lui faisant des propositions 1 Barom tre Xiti oct 2008 J r me Alberola Anthologie du hard rock De bruit de fureur et de larmes pr f Francis Z gut d Camion blanc 2008 498 p 15x21 cm ill n amp b ISBN 978 2 35779 00071 IT mre GU HARD em h E E E I J de Tm E Dans sa note liminaire l diteur semble tenir pour acquis que le lecteur aura les pattes velues et les paluches moites Francis Z gut qui avant de signer sa pr face entamait par un fameux Salut bande de petites graisseuses bande de petits graisseux 2m CIELI N otes de lecture m Leurs principales volutions portent sur la simplification de la syntaxe et laide aux utilisateurs la possibilit de personnaliser son moteur la pr sentation cartographique la recherche en langage naturel la recherche sur des fichiers audio et vid o et louverture au collaboratif Un tableau des fonctionnalit s avanc es de recherche des quatre premiers moteurs permet aux lecteurs de les comparer Les principaux m tamoteurs sont galement d crits le leader mondial Dogpile Ixquick Clusty All Kartoo avec son interface graphique excellente ainsi que des m tamoteurs sp c
45. et la lecture et entretenir la vie sociale Cette jolie r colte a pris forme d un ab c daire la fraicheur de pomme verte Les Mots du potager publi par la BDP de l Ard che D admirer zinnia la m moire refleurit au gr des mots plantes lieux vieilles recettes avec un point de mire la vie toujours Un beau travail Disponible sur demande bibliotheque departementale ardeche fr La e ai ll LIRE LA PLAGE EN CABANE Devant le succ s des derni res ditions le conseil g n ral de Seine Maritime et les municipalit s partenaires rouvrent les cabanes de Lire la plage du 3 07 au 30 08 au Havre Sainte Adresse Saint Jouin Bruneval tretat Yport F camp Saint Valery en Caux Veules les Roses Dieppe Criel sur Mer et Le Tr port Gr ce l action de la BDP notamment ce sont pr s de 1000 livres par kiosque BD romans policiers auteurs seino marins que des animateurs proposeront gratuitement au public Rens www seinemaritime net iil BIBLIOPARNASSE Ww 8 VILE ISTLIA ATHS UA es ERES ECARTTSTESS Le Ebene dis ur B CE i2 ia SHP Sun La 2 Biennale internationale des livres d artistes organis e par Artlibris avec entre autres partenaires la m diath que Jacques Pr vert de Dives sur mer la BDP du Calvados et la BM de Caen aura lieu du 12 au 14 09 Peinture et po sie se rencontreront aux halles de Dives sur mer
46. habituels qui peuvent enrichir leur catalogue et en montant le cas ch ant des op rations hors march pour les acqu rir directement aupr s des maisons de production Pour faciliter ces acquisitions un rendez vous annuel a t pr vu pour permettre aux biblioth cai res de rep rer les cr ations de l ann e Un premier rendez vous a t organis d but juin par Vid o Les Beaux Jours deux jours de projection individuelle ou collective offerts aux biblioth caires Parall lement en d cembre dernier des biblioth caires ont t invit s participer une table ronde sur la diffusion des films dans le cadre des Journ es professionnelles Filmer en Alsace Les r alisateurs et producteurs ont d couvert pour la plupart le circuit de diffusion des biblioth ques Le fonds de soutien la cr ation cin matographique de la CUS est tout fait exceptionnel Dans ses contrats de finance ment il est stipul que des exemplaires des films r alis s seront int gr s dans les collections des m diath ques de la CUS en pr t et en consultation sur place Une aubaine pour les biblio th caires qui ne se contentent pas de les pr ter mais les mettent aussi en valeur particuli rement en les int grant aux trois temps forts de l ann e consacr s au cin ma et pr par s en r seau le Mois du film documentaire novembre le Cin ma en r gion f vrier et le Film d animation mai Et nous avons l embarras du choix lors de
47. l Infoth que du P le universitaire L onard de Vinci et Armelle Thomas est consultante en veille documentaire et strat gique Il s agit l de la troisi me dition largement refondue et mise jour La premi re date de 2006 Le contenu a t profond ment remani afin de prendre en compte l volution des outils de recherche L objectif g n ral de l ouvrage est de proposer les outils et les m thodes adapt s selon les types de recherche faire et au del de Google de recenser les moteurs de recherche sp cialis s par grands domaines Le chapitre 1 d crit la diversit des besoins et des contenus Il rend compte du d veloppement important depuis 2006 des sources d information issues des blogs de l arriv e des flux RSS qui ont compl tement modifi la mani re d automatiser la veille informationnelle Les auteurs rappellent l importance de poss der une m thodologie de recherche d crite en 10 points savoir questionner maitriser les outils de navigation choisir les bons mots cl s toujours chercher l information la source toujours l analyser utiliser son r pertoire de favoris savoir se limiter dans le temps rester clair sur ses objectifs conjuguer diff rents modes d acc s l information tre agile en d veloppant une lecture rapide et en sachant rebondir d une information l autre Suit la probl matique de la recherche par mots cl s consacrant la supr matie des moteurs de recherche et la quasi fin
48. l ensemble de notre travail repose sur un choix d ceuvres le catalogue cole et cin ma qui regroupe plus de 6o titres et constitue le socle de notre action d ducation au cin ma en France Il est utile de pr ciser que le jeune ge des enfants concern s par le projet est d terminant dans sa r ussite Cette affirmation m rite qu on s y attarde un peu VEILLER UN GO T Les jeunes enfants de 4 11 ans sont encore libres de tout formatage disons encore disponibles pour des exp riences vivre telles qu cole et cin ma Ils sont certes d j sous influence mais l exigence et la singularit trouvent en eux un cho favorable Des films muets en noir et blanc au rythme plus lent des films o la narration est malmen e des films exp rimen taux m me sont les bienvenus Tout ou presque est possible tant leur r ceptivit est grande ainsi que leur curiosit pour la d cou verte des choses nouvelles Cette Le cin ma peut il aider les enfants trouver leur place dans un monde d j satur d images En pariant sur la fraicheur du jeune public en donnant sa spontan it de quoi alimenter un go t qui r cuse l avance une offre format e Les Enfants de cin ma s efforcent d veiller une cin philie qui soit source de libert disponibilit cette ouverture au monde sans pr jug s sans avis pr concus est absolument merveilleuse Leur sponta n it n a d gal que leur
49. la chance de b n ficier d un peu de lumi re du jour D abord un rien m connue cette Salle B rencontre maintenant un plein succ s aupr s d un public tr s divers MICH LE LAGNY Promenade parisienne dans quelques bibliotheques de cin ma 25 DOSSIER 26 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LUC ET Entre la biblioth que municipale au service des cin phi les qu est Fran ois Truffaut et la Bifi on peut voir de s rieu ses ressemblances m me si la Bifi a davantage de prestige aupr s des chercheurs et des tudiants et Francois Truffaut de succ s aupr s du grand public L une et l autre sont des biblioth ques sp cialis es avec des fonds pour une part import s d anciennes institutions fonds cin ma de la biblio th que Andr Malraux pour l une fonds de la biblioth que de l Idhec anc tre de la Femis pour l autre Elles sont toutes les deux mitoyennes d institutions qui la fois constituent des collections de films conserver et assurent de nom breuses projections montrer dans leur salles neuves Cin math que ou r nov es Forum videmment cette proximit est plus ou moins grande la Bifi d pend de la Cin math que tandis que Truffaut et le Forum qui offre une consultation directe de ses collections audiovisuelles ne sont que voisins et gardent leur autonomie MAIS TOUTES POUR TOUS Le c ur de m tier reste donc la c
50. libre dans la Salle des collections Leur point commun Ce sont des films encore trop souvent absents des circuits de diffusion classiques Parmi eux des p pites des premiers temps du cin ma restaur es par Lobster comme The Great Train robbery consid r comme le premier western de l his toire du cin ma de tr s jolis cartoons Le petit m cano et de nombreux films burlesques r alis s par Charlie Chaplin Charlie Bowers ou Harold Lloyd Beaucoup de courts m trages plus r cents aussi produits par le GREC Goupe de recherche et d essais cin matographiques r unis par 5 Le LLI en w EN l Agence du court m trage ou r alis s par les tout jeunes r alisateurs de la F mis Des classiques comme le fameux Van Gogh d Alain Resnais iorum sodass petite ON OP SEE CES SCIO c toient les premiers films de jeunes r alisateurs devenus aujourd hui c l bres Manuel Poirier Alain Guiraudie ou en passe de le devenir Jean Baptiste de Laubier Franco Lolli Enfin des documentaires de grande qualit produits par Les Films d ici abordent des sujets aussi vari s que l architecture l histoire ou la soci t Luc Moullet Nicolas Philibert Arnaud des Palli res font partie des r alisateurs talentueux que cette soci t de production a contribu faire conna tre et dont une partie des films sont en acc s libre dans la Salle des collections du Forum des images Tous ces films ont fait l objet
51. loca tion et m me pr t de film en DVD D autant qu en parall le le t l chargement ill gal se porte bien plus de 300000 par jour avec des pointes 500000 en d cembre 2007 sachant que la demande non satisfaite repr sente le double de l offre exis tante3 D vidence la crainte du piratage freine l adoption de la projection num rique dans les salles Mais pas simplement Toute l conomie de la distribution en salle a t pen s e et organis e partir du film sur pellicule Certes ce 1 Fort co teuses du reste ce qui tend relativiser le discours convenu sur les conomies r alis es gr ce l innovation technique qui serait de surcro t porteuses de d mocratisation Nota pour un film francais les frais de labo et de pellicule repr sentent en moyenne 4 25 96 du budget total 2 Pourquoi se d placer sans assurance d obtenir le film souhait la chronologie des m dias impose encore un d lai de 6 mois aux DVD et d autre part s ries am ricaines et blockbusters sont les plus demand s alors qu il n y a qu programmer un t l chargement dont la vitesse ne fait que cro tre La reconversion du travail dans les m diath ques devrait donc tre d ores et d j pens e 3 Source l ALPA numerique JEAN MARIE TIXIER Universit Montesquieu Bordeaux 4 Pr sident du cin ma Jean Eustache Pessac 33 support est cher une copie co te au minimum 1000 et une sortie nationale aux U
52. mission consiste aussi construire des outils adapt s aux besoins d veloppement conomique avec une expertise conjointe entre culture et conomique et peut tre aurions nous plus progress J ai l espoir de penser que nous sommes la veille d un nouveau mandat six ans pour r fl chir et faire des pro positions innovantes l chelle de notre r gion INT GRER LA BIBLIOTH QUE e Des synergies existent elles aujourd hui en Aquitaine entre le monde du livre et le monde du cin ma Plus pr cis ment entre biblioth ques et cin ma Lesquelles Peut on partir de l Oui il faut consolider les acquis Nous n avons pas pour objectif de refaire le chantier national entre lecture publique et cin ma En revanche il y a quatre ans nous avons relanc le Mois du film documentaire avec l ACPA Association des cin mas de proximit en Aquitaine et l espace Histoire Image Pessac 1 Cette manifestation est une r ussite Aujourd hui il convient de r fl chir son d veloppement Nous avons d j mis en place une commission de s lection de films avec pour objectif la n gociation pour les biblioth ques de la r gion Aquitaine des droits de productions audiovisuelles r giona les nationales et trang res pr sentes dans les festivals de la r gion Fipa et Festival du film des professionnels Par exem ple sur le livre nous avons invent deux autres r gions maintenant ont repris la for mule
53. nos s lections de films tant la production alsa cienne est riche et diversifi e Il Janou NEVEUX Luc Moullet Notre alpin quotidien entretien avec Emmanuel Burdeau et Jean Narboni Capricci Centre Georges Pompidou 2009 144 p ISBN 978 2 918040 05 7 Piges choisies de Griffith Ellroy Capricci Centre Georges Pompidou 2009 384 p ISBN 978 2 918040 06 4 Cycliste jans niste fumiste syndicaliste fatalement burlesque cin aste et critique Luc Moullet aime les roubines les sphaignes les cebiches Antonioni en couleur et Cecil B DeMille n aime pas la mer Antonioni en noir et blanc fait ses films comme un cordonnier ses ressemelages Ses deux livres co dit s avec Beaubourg l occasion de la r trospective Luc Moullet le comique en contrebande sont indispensables comme une bonne paire de chaussures rudit heureux ennemi du dogme il a fondu dans le moule du bon sens un canon tirer dans les coins qu il bourre avec placidit Ayant pris le parti de son comique naturel il fait mouche tout coup jamais o on l attend Le volume d entretiens d sopile On y trouvera un vade mecum Toute loi doit tre tourn e que le monde du cin ma et la gent cin phile sauront bient t par c ur ces Piges choisies ouvrage majeur mais sans index extraites de 60 ans 1949 2009 de collaborations diverses d Esprit aux Cahiers du cin ma Trafic sont joints quelques in dits Elles r pondent
54. novations envisag es dans des perspectives r alistes et stimulantes Jean Francois a su en p dagogue cout et respect faire partager et comprendre ses positions heureusement intransigeantes l occasion et Actualit s de IA BF il Rappelons qu outre ses activit s l ABF Jean Fran ois Jacques a dirig les biblioth ques de Meylan 38 Romans sur Is re 26 et Issy les Moulineaux 92 avant d exercer la charge de secr taire g n ral du Conseil sup rieur des biblioth ques CSB et de rejoindre finalement le r seau des biblioth ques de la Ville de Paris Auteur de tr s nombreux articles il a apport une contribution essentielle au comit de r daction de Biblioth que s 2002 2005 au M tier de biblioth caire et au M mento du biblioth caire il apportera encore beaucoup ce fameux m tier notamment par une activit de conseil o ses nombreuses comp tences ne manqueront pas de faire merveille Mais c est surtout l aspect humain dont j esp re pour ma part continuer profiter et encore longtemps travers toutes ces ann es je retiens en effet avant tout la richesse chaleureuse et confiante d une amiti toute preuve cette amiti nous sera tous bien n cessaire pour affronter avec clairvoyance et optimisme un avenir qui ne s annonce pas toujours radieux Reste donc nos c t s Jean Fran ois pour ta nouvelle carri re et conjurons par l toute id e de tristesse au bon sens du mo
55. ont lieu sur place alors que la Ville est conventionn e avec un festivalpour organiser un d p t de films la m dia th que D un point de vue purement professionnel inviter ces biblioth caires lors des festivals leur permettre d avoir acc s toute la production repr sente une valorisation de leur m tier e Du cin ma vous avez gliss vers la production sans par ler des salles de cin ma Hier celles ci redoutaient la concurrence des cin clubs3 demain ce sera celle de la m diatheque sans voir tout ce qu elle peut apporter en termes de formation des publics Former un public de lec teur c est former un public de spectateur Il y a de la place pour tout le monde Le seul souci que doit avoir une agence telle qu Ecla Aquitaine c est de tisser des liens sans esprit de concurrence sur un territoire Quand on voit les taux de fr quentation aujourd hui le potentiel de d veloppement est important Ce d bat a le m me sens conomique que celui qui existait entre la librairie et la biblioth que Or toutes les tudes ont d montr qu une biblioth que tr s active c est une librairie ind pendante qui se d veloppe L agence de demain aura le m me type de positionnement qu a eu l Ar pel avec le r seau des librairies Le fait d avoir propos une dimension culturelle un peu plus forte aux librairies les a conduites vers de nouveaux programmes Par exemple il y a six ans naissait le programme Jeunes en librai
56. orphelines continue se poser Il y a donc encore beaucoup de pain sur la planche en termes de lobbying pour les biblioth ques En conclusion de la journ e Gerlad Leitner a pr sent la d claration de Vienne adopt e par le Comit ex cutif d Eblida et Naple cf encadr ci contre Pascal WAGNER Tr sorier de l ABF Pour en savoir plus www eblida org uploads eblida 1 1243600363 pdf Pr sentations et r sum s des inter ventions sur le site de BV www conference bvoe at presen tations html Reportages UNE POLITIQUE DES BIBLIOTH QUES POUR L EUROPE Lors des congr s conjoints d Eblida et de Naple qui se sont tenus Vienne en mai 2009 il a t convenu de travailler au renforcement du r le et des potentiels des services offerts par les biblioth ques dans toute l Eu rope en mettant en avant le th me de la soci t de la connaissance en Europe En cons quence Eblida et Naple demandent la Commission europ enne de mettre en ceuvre les quatre recommandations suivantes 1 Livre Blanc Les biblioth ques publiques dans la soci t de la connaissance Eblida et Naple demandent la Commission europ enne de constituer un livre blanc d crivant le nouveau r le jou par les biblioth ques publiques dans la soci t de la connaissance en Europe qui incite et encourage les tats membres agir au nom de leurs biblioth ques Ce livre blanc devrait s appuyer entre autres contri
57. ou trop peu vus Les biblioth ques tout comme les autres acteurs de la diffusion culturelle cin matogra phique jouent ce r le quand elles exposent leurs films Derri re tout acte de programmation il y a une d marche cr ative sou haitant faire partager une motion susciter la curiosit faire que les films circulent changent cr ent du sens La projection est indissociable d un autre geste celui qui vise transmettre l amour du cin ma La collection s inscrit galement dans ce geste d abord par des choix d acquisition mais aussi par des choix de conserva tion Des biblioth ques disposent parfois de d p t d archives autour de cin ma ou mettent en ceuvre des politiques docu mentaires tr s sp cialis es donnant un caract re unique la collection propos e De ce fait il est n cessaire de la valoriser 4 Bernard Huchet et Emmanuelle Payen dir L action culturelle en biblioth que ditions du Cercle de la Librairie Paris 2008 Fr d ric Maligne souvent en lien avec les lieux qui pensent le cin ma univer sit s et institutions Ainsi les biblioth ques apparaissent de plus en plus comme des lieux alternatifs de diffusion permettant des uvres qui ne trouvent pas de place ailleurs d exister La cheville ouvri re de cette prise de conscience est sans nul doute Le Mois du film documentaire Depuis dix ans cette manifestation nationale a non seulement l gitim la place des biblioth ques
58. p riph ries MSH d Aquitaine 2002 pp 157 161 2 Cf Jean Marc Siro n Le cin ma une industrie ancienne de la nouvelle cono mie Revue d conomie industrielle n 91 1 trim 2000 pp 93 118 10 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LUC ETT d ficit de l gitimit que les amoureux du cin ma travaillent r duire en assurant la promotion du 7 art depuis au moins 1911 et le premier essai de Ricciotto Canudo3 Dans un proces de l gitimation l cole joue un r le central Au rebours l utilisation des nouvelles technologies d livre un brevet de modernit la p dagogie Le cin ma a donc p n tr dans les coles d s son invention Durant l entre deux guer res le cin ma l cole emprunte deux chemins Fondateur du mouvement des cin clubs le cin ma des Offices propose des matin es r cr atives avec le soutien actif du gouvernement sur l ensemble du territoire de la R publique dans un souci d ducation populaire et de d fense de la la cit 4 En parall le le cin ma int gre les activit s de la classe coop rative ch re C lestin Freinet notamment l initiative d instituteurs de la Gironde qui fondent Bordeaux la Cin math que coop rative de l enseignement laique CEL en octobre 1927 L cole Freinet ne perd jamais de vue son objectif p dagogique le cin ma doit lui tre subordonn et demeurer son service En cela la CEL se disti
59. personne du singulier mont sur Rossinante sa bicyclette pr f r e qu il sort parfois du train quand la distance est longue Un r ve de lumi re port e par les souvenirs d enfance les jeux les lieux les livres et les films et des consid rations all gres sur la vie et la soci t Il y pensait depuis longtemps Jean Pierre Br thes retourner dans les biblioth ques qui ont scand sa vie professionnelle Enfourcher un v lo et arriver parmi les rayonnages pour s installer au milieu des livres et des lecteurs et lire en un ordre 1 BM Angers BCP32 BDP Guadeloupe BU Amiens Poitiers et DRAC Poitou Charentes valent aussi le d tour exp di s en quelques lignes Quelques m moires de concert et une liste de ballades closent ce curieux livre aux partis h sitants Prisonnier d une maquette qui noie dans une pr sentation continue et sans relief des parties h t rogenes il ne reproduit aucune couverture n indique ni la composition des groupes ni les r f rences discographiques et se prive d index S il a cherch tre davantage qu un outil pratique c est au risque d tre moins que cela Souhaitons lui donc d atteindre une deuxi me dition qui permettra de reprendre ce travail dans une perspective plus pratique P L RENOU six volumes Six Dieu du Ciel Comme tous les vices impunis ou non celui de la lecture peut se d velopper au premier contact C est ainsi que guid e par un
60. plaisir de la d couverte et de l ap prentissage leurs yeux leurs oreilles sont grand ouverts r ceptifs et sensibles Le nom de notre catalogue de films Tout un programme en dit long sur la philosophie du projet il refl te une condi P i IK E OD c o vu D un S Lu 3 1 Image tir e du film Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki 2001 EUG NE ANDR ANSZKY Transmettre l amour du cin ma Les Enfants de cin ma DOSSIER 2 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EM E LUCE TT 42 q Image tir e du film Sidewalk stories de Charles Lane 1989 tion pr alable le choix de la qualit de l uvre r alisation sc nario acteurs Diversit des genres progression dans la constitution d un programme diversit dans les approches du cin ma couleur noir et blanc fiction documentaire court m trage animation patrimoine films anciens ou contempo rains version francaise ou version originale sous titr e tant d l ments entrent en ligne de compte pour constituer un catalogue quilibr entre le cin ma d aujourd hui et le patri moine faire d couvrir aux enfants Tout un programme traverse je dirai m me construit une histoire du cin ma de ses origines au cin ma contemporain Comment s est il b ti sur quels axes D abord et avant tout un choix d oeuvres de chefs d u vre du cin ma Comme nous aimons le d
61. publics Trois nouvelles coordinations r gionales lui permettront de poursuivre le maillage du territoire pour offrir un public toujours plus curieux des programmations riches et ambitieuses t moignant ainsi de l engagement des acteurs de la diffusion culturelle cin matographique bi s amp Estelle CARON Images en Biblioth ques Pr sidente d Images IB 21 rue Curial en biblioth ques 75019 Paris IMAGES EN MBIOTMEQUES T l 01 43 38 19 92 Fax 01 43 38 07 97 ib imagenbib com 1 www moisdudoc com DOSSIER ESTELLE CARON gt Le Mois du film documentaire 10 ans d j 33 34 PATRICK VOLPILHAC Directeur d Ecla Aquitaine du livre en Aquitaine ses missions au secteur du cin ma en fusionnant Convergence naturelle l Arpel souvent pionniere dans ses initiatives pour MISSIONS TENDUES i aii l organisation etla En r gion Aquitaine depuis juin d fense de la fili re dernier une seule agence regroupe tend le p rim tre de le livre et le cin ma Pouvez vous nous expliquer les raisons de cette fusion Patrick Volpilhac La politi avec son homologue que culturelle du conseil r gional d Aquitaine privil gie les indus tries culturelles le livre le cin ma Signe des temps et l audiovisuel et d sire renforcer la coh rence de ses interventions dans ces diff rentes fili res Depuis un certain nombre d ann es la politique du livre tend d une part
62. qu il y a moins de biblioth caires il n en reste que 5 sur 9 auparavant Cette r duction du personnel a entra n celle des horaires d ouverture de 7 h 20h avant et maintenant de 9h 16h seulement Nous essayons de r soudre cette situation partir de la coop ration avec des fondations la Banque arabe la fondation Qattan ou la fondation Schuman Amman p ex de sorte que chacune d entre elles finance un biblioth caire afin de parvenir rouvrir jusqu 20h le soir Nous avons en outre quelques b n voles car normalement chaque tudiant qui finit l universit doit donner 120h quelques uns arrivent faire 5oh la biblioth que Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EOM CE LL US PDT Ghassan ZIADEH Propos recueillis par Philippe Levreaud Merci Manar Badr son interpr te Le billet des nvpriaes ME Twitter Twitter a beaucoup fait parler de lui ces derni res semaines mais de quoi s agit il exactement et en quoi cet outil peut il trouver sa place en biblioth que mais aussi dans nos usages What t d now Fu pii Fe does Tate i a service fee Frans l ami ana co workers io communale ans stay Cru tel ERA ma ax rangs el quick Fpp answers to cna ampia coatbon Whal ane you zu lors Aur doing izel bee een Twitter vient de l anglais et se traduit par gazouillis c est une plateforme de micro blogging to blog publier des messag
63. r fugi s o vit 32 de la population et leur gestion par les organismes BIBLIOTH CAIRE RAMALLAH des Nations unies dont il faut tenir compte dans le cadre de tout effort de mutualisation et de centralisation de services Espoirs et difficult s doivent cepen dant nous conforter dans notre volont de partenariat Et parce que les biblio th caires sont des professionnels de l change et de la diffusion de la connaissance n est ce pas dans les contextes les plus difficiles et les plus douloureux que doit s exercer la solidarit internationale de la commu naut des biblioth caires Francoise DANSET Cobiac Plaquette pour le 50 anniversaire de la biblioth que de Ramallah Ghassan Ziadeh invit au 55 Congr s de l ABF a bien voulu nous clairer sur les princi pales difficult s auxquelles il est en butte La direction de la biblioth que municipale de Ramallah S il n y a pas vraiment de difficult s de maintenance nous avons maintenant un probl me d espace pour accueillir de nouveaux livres Nous sommes tr s l troit Le b timent a t con u pour la biblioth que c est important ce n est pas un b timent r utilis La municipalit a acquis de l espace c t pour une extension mais elle n a pas eu les moyens de la construire Elle a aussi essay de construire un tout nouveau b timent pour une biblioth que et des archi ves nationales Des contrats avec des pay
64. riodiques depuis 1980 amp 19 000 nouveaux articles par an amp 53 000 articles en texte int gral disponibles en ligne Et un acc s distance offert gratuitement Offrez Rep re vos utilisateurs Joignez les rangs de la BPI des biblioth ques municipales de Lyon Nancy et autres Demandez votre essai gratuit de 30 jours www sdm qc ca repere G nocide Rwanda Guerre froide Histoire Hockey Holocauste Homoparentalit Homophobie Homosexualit H vite riyDersexuaiisaton Image corporelle Immigration Inceste Internet aspect social Intimidation ltin rance Jeu pathologique Kosovo 101 Malbouffe Martin Luther King M tacognition Monde diplomatique Mondialisation Nombre d or Ob sit OGM Pauvret P dophili ine de mort Peste noire Pollution Pornographie Prostitution Psychologie Publicit Racisme Recyclage R forme scolaire R ussite scolai volution tranquille Ritalin Sables bitumineux Sant mentale Schizophr nie Sida Sommeil Stress Suicide assist Surconsommation TA lage laxage T l r alit Tibet Tourisme sexuel Toxicomanie Irafic humain Trouble de stress post traumatique Troubles alimentaires Viol DOSSIER St us A LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE 10 ANS DEJA Depuis sa premi re dition en 2000 le nombre de participants au Mois du film documentaire a tripl Cette manifestation f d re plus de 1000 biblioth ques salles de cin ma centres culturels francais et trangers et tablissements scolaires Pour tout
65. rite d tre modernis e Une quatri me session de formation professionnelle porte sur les fonds jeunesse En d cembre un premier bilan d tape permet de mesurer les r sultats positifs de m me que les obstacles rencontr s e l organisation du partage du savoir et de l acc s de tous l information est une notion qui semble alors nouvelle et qu il faut faire partager les difficult s de circulation des per sonnes sont un grave obstacle aux Un petit budget d acquisition de livres Jeunesse est mis disposition de la biblioth que du Centre Ghirass ONG particuli rement dynamique situ e au c ur de Bethl em qui poursuit des actions socioculturelles et socio ducatives pour la jeunesse avec une aide internationale Un correspondant local a t d sign pour assurer le suivi des biblioth ques et en particulier pour assurer un d placement mensuel des biblioth caires dans une librairie de Ramallah afin d y choisir ouvrages et jeux ducatifs Des s ances de cata logage et d quipement r alis s en commun la biblioth que de Beit Jalla contribuent fixer les r gles du circuit du livre Le processus d acquisition reste d licat il n y a pas de librairie Bethl em Apr s une tentative de travail par commandes avec deux librairies de J rusalem Est o les biblioth caires ne peuvent se rendre puis avec une librairie de H bron les acquisitions se font d sormais avec un d placement mensuel des bibliot
66. s lection en ligne par exemple Festival pocket film www festivalpocket films fr Seoul international film festival www senef net De plus en plus d institutions utilisent une interface web pour rendre accessible leur col lection et valoriser leurs actions marquant une tape dans la diffusion des ceuvres nous de rentrer dans un syst me de veille efficace les outils du web 2 0 3 0 sont l pour ca pour jouer notre tour le r le de passeur du cin ma et promouvoir une certaine id e de la cr ation r sistant la machine commerciale No mie BENAYOUN Espace Histoire Image M diath que de Pessac DOSSIER Appr hender le Cin ma Quelques outils de r f rences 55 Yves Alix quitte le BBF dont il tait le r dacteur en chef depuis 2006 pour diriger le d partement de l Information bibliographique et num rique la BnF partir du 1 septembre Il sera remplac par Yves Desrichard Christel Coquilleau a quitt la direction de la m diatheque Correspondances de Divonne les Bains 01 pour s attacher la cr ation du portail num rique du r seau des biblioth ques de la Communaut d agglom ration de Clermont Ferrand partir du 1 ao t Yves Desrichard quitte le D partement des tudes et de la recherche de l Enssib pour devenir le nouveau r dacteur en chef du BBF rapatri Villeurbanne partir du 1 septembre Il dirigera galement le service des
67. s r n cessaire Il doit prendre en compte les droits essentiels des personnes concern es tout en pr voyant des exceptions raisonnables pour permettre aux biblioth ques d assurer leurs missions Trad Annick Guinery et Pascal Wagner Lobbying for Libraries I rtages Le temps des cigales Rencontres nationales des biblioth caires musicaux Acim 23 au 25 mars BnF et Cit de la musique Paris Co organis es par l Association pour la coop ration des professionnels de l information musicale Acim et l ABF ces journ es ont rassembl pres de 300 personnes autour d un th me inspir par Bernard Maris le partage et la mutualisation Toujours tout droit L information semble tre un bien une dimension de l humanit in pui sable non polluante et susceptible de cro tre l infini Elle peut tre fournie par les uns sans qu ils s appauvrissent chose qui est inadmissible pour l conomie de march fon d e sur la raret et l exclusion Elle rec le l abondance et la pro pri t collective Apr s l ouverture de s ance par Isabelle Giannattasio BnF D partement de l audiovisuel et plusieurs allocutions de bienvenue une premi re table ronde Le num rique et les biblioth ques aborde le cadre juridique actuel des biblioth ques musicales Pour Fabien Plazenet DLL chef du d partement des politiques documentaires et patrimonia les l volution du num ri
68. s ses d buts le cin ma a su tirer parti des v nements politiques pour conqu rir les spectateurs au rebours les pouvoirs au sens large appareils d tat glises partis syndicats l ont tr s vite instru mentalis des fins de propagande Ainsi des op rateurs qui couvraient la guerre de Cuba n h sitaient pas lorsqu ils rencontraient des difficult s r aliser de faux reportages pour r pondre la demande du public le bidonnage n a pas t invent par PPDA En parall le Teddy Roosevelt galopant avec ses Rough Riders diffusait sur les crans du monde entier son image d homme de la Fronti re qui allait si bien lui servir pour se faire lire Pr sident Bref d s 1898 le cin ma inaugure un si cle de propagande dans lequel il va jouer un r le central jusqu l av nement de la t l vision Cet ouvrage volumineux propose un parcours tr s complet dans le temps de 1898 la fin des ann es 1960 et dans l espace m me si l Europe et les USA sont videmment privil gi s en raison de leur importance et de l origine des auteurs Sp cialiste du cin ma de l Occupation Jean Pierre Bertin Maghit a fait appel 30 enseignants chercheurs de diff rentes nationalit s une dizaine d trangers et le reste de Francais dont quelques r f rences incontournables dans le champ scientifique comme B atrice Fleury Vislatte Sylvie Lindeberg ou Laurent V ray pour r diger 33 contributions pr sent es dans u
69. toujours centrales au sein de leur institution elles sont pourtant devenues des fonds de r f rences dans leur domaine comme dans certains minist res Cin math que du minist re de l Agriculture http cinematheque agriculture gouv fr ECPA de la D fense www ecpad fr Dans le domaine des sciences Cerimes www cerimes education fr Archives nationales audiovisuelles du travail des entreprises et des collectivit s www ana tec fr Fonds audiovisuel du PCF www cinearchi ves org 6 suivre European Film Gateway un portail euro p en d di aux archives cin matographiques www europeanfilmgateway eu et Europa Film Treasure site de films d archives europ ennes accessibles en ligne www europafilmtreasures fr 3 BIBLIOTH QUES ASSOCIATIONS ET SITES WEB Associ es aux biblioth ques sp cialis es incon tournables Bnf Bifi Bpi Biblioth que Francois Truffaut certaines biblioth ques municipales et centre de documentation d coles de cin ma les librairies sp cialis es7 et la presse sont des sources primordiales Trois bases de donn es de d pouillement de p riodiques de cin ma et d audiovisuel en plus des sites propres des revues sont utiles la base de la FIAF accessible en consultation sur place dans certains lieux Bifi Cin math que de Toulouse espace Histoire Image de Pessac Calindex un site des index de 16 revues labor par des passionn s www calindex eu C
70. vari t d approches du patrimoine cin matographique est le meilleur garant du pluralisme des collections et des actions de m diation En effet si ces dif f rentes fa ons de parler du cin ma sont diversement moti v es il arrive aussi que leurs objets diff rent un film qui ne pr sente qu un faible int r t dans l histoire des formes cin matographiques peut en revanche r v ler un traitement pertinent d une question de soci t pr senter par exem ple une r flexion singuli re sur la nature des relations entre hommes et femmes dans le monde contemporain 14 C est cette sensibilit multiple qu il s agit de faire na tre et de transmettre Les ind niables enjeux formels d une mise en scene ne doivent pas occulter le fait que l art son plus haut degr parle aussi du monde qui nous entoure l heure de l accessibilit totale permanente et instantan e il est indispensable d offrir des lieux qui produisent du sens L offre des biblioth ques au travers des collections et d une politique d animation engag e ne s inscrit pas dans l imm dia tet Elle se construit dans le temps long autour de missions de services publics de d couverte et d apprentissage MI 11 Nous renvoyons ce sujet l ouvrage de No l Burch De la beaut des latri nes Pour r habiliter le sens au cin ma et ailleurs L Harmattan 2008 titres parus La Blaxploitation 70 s Soul Fever 192 p 978 2 917339 02 2 19 5 E Tol rance
71. ve Boulbet Danielle Chantereau Bernard D may Jean Mallet Philippe Raccah Caroline Rives Responsable de rubrique Les biblioth ques exposent Nicole Picot Publicit Christine Guyot T l phone 06 26 64 9168 christine guyot gmail com Josiane Stern T l phone 01 47 88 19 99 josiane sternQwanadoo fr Diffusion ABIS Danielle Chantereau T l phone 01 55 33 10 33 T l copie 01 55 33 10 31 dchantereau abf asso fr Maquette M C Carini et Pictorus Mise en pages ditions de l Analogie Abonnements 2008 Individuel 50 Collectivit s 90 France 90 tranger 95 Commission paritaire n 1109682347 ISSN 1632 9201 D pot l gal juillet 2009 Impression Jouve Paris Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE est analys e dans la base Pascal produite par l Inist et dans la base Lisa Couverture Photo tir e du film L Homme la cam ra de Dziga Vertov O Columbia Pictures w pum TD LL d Vie cde Il associatio m e maire la m diath que et les tarifs Serait ce le titre d un nouveau film de Rohmer Non juste un pisode de la vie paisible d une commune proche de celle pour laquelle je travaille Le conseil municipal se propose de faire passer le tarif annuel d inscription pour les non r sidents de 51 90 45 pour les jeunes Une famille avec deux enfants devra donc acquitter par an la s
72. z ro la justice exp ditive au cin ma 168 p 978 2 917339 04 6 195E Lucio Fulci le po te du macabre 180 p 978 2 917339 12 1 19 5 E Ub Iwerks Et l Homme cr a la Souris 196 p 978 2 917339 05 3 19 5 E La Nuit du chasseur un esth tique cin matographique 160 p 978 2 917339 01 5 19 5 E tait une fois le western europ en 1901 2008 590 p 978 2 917339 06 0 75 E Category Ill sexe sang et politique Hong Kong 336 p 978 2 917339 03 9 55 E titres para tre www bazaaretcompagnie com L horizon BASTILLES ET BASTIONS Aujourd hui la question du passage sur ce nouveau support ne se pose plus qu en termes de calendrier En effet l aban don du support analogique est d j largement engag dans la production avec notamment la g n ralisation du montage num rique et la multiplication des tournages l aide de cam ras num riques Dans la diffusion galement le num rique prend le des sus D s 1988 le chiffre d affaire de la vente de la vid o ana logique avait d j d pass celui des entr es en salles Avec le DVD l cart s est encore creus En 2008 la vente des sup ports physiques s l ve en France 1382 millions d euros mais commence marquer le pas 7 5 96 par rapport 2007 car depuis 2006 la vid o la demande VoD la derni re tape en date avec la d mat rialisation commence son essor et risque fort terme de rendre compl tement obsol te vente
73. 0 de la Cisjordanie et 40 de Gaza zones d habitat de faible densit p riph ries des villes et des bourgs de zones industrielle NB la partie Est de la ville de J rusalem qui n avait fait l objet d aucun accord est pass e en 1980 sous gestion municipale isra lienne Depuis la multiplication des interdictions diverses des privations de services publics la construction d axes de circulation r serv s ainsi que les actes de pr emptions et d expropriation ont rendu la population palestinienne largement minoritaire 26 agents des universit s de Gaza et de H bron ainsi que des centres de Al Quds Open universit s libres non sou tenues par une institution religieuse ni par l tat dont l une est Bethl em Il indique enfin que les biblioth ques scolaires peu nombreuses dans le secteur public sont plus r pandues dans le secteur priv et dans les 640 coles g r es par UNRWA organisme de l ONU en charge de la scolarisation des enfants dans les camps et zones de populations r fugi es cf encadr Il est difficile de recenser les biblio th ques sp cialis es le plus souvent de tr s petites unit s confessionnelles ou th matiques sur la condition de la femme les droits de l homme l envi ronnement le probl me des r fugi s etc le plus souvent associatives soutenues par des ONG trang res Difficile aussi de d nombrer toutes les biblioth ques patrimoniales qui
74. Dans un second temps un largissement concert des formes du partenariat est tabli dont voici quel ques exemples d application e l universit invite l espace Histoire Image tre repr sent l UFR Arts lors des r unions pr paratoires de rentr e et des r unions de pr rentr e pour les tudiants et lui com munique le syllabus des cours en rapport avec ses axes d ac quisitions documentaires e les enseignants utilisent les fonds pour laborer filmo graphies et bibliographies et affermir la culture historique et filmique des tudiants e les tudiants de master sont familiaris s aux techniques et pratiques de la recherche dans les locaux m me de l espace Histoire Image Un programme de recherche f d rateur est tudi pour inviter les tudiants s inscrire dans un projet collectif plus valide du point de vue scientifique que les sujets librement imagin s par eux au d part e enseignants et tudiants participent la constitution de fonds d archives au travers d ateliers de r alisation d inter t w bn Les S Lo e mu Em ab 9 en 2 Lil Espace Histoire Image DOSSIER Deux beaux mariages L universit et le cin ma 49 DOSSIER Collectif ss La dir de Jean Pierre Bertin Maghit Une histoire mondiale des cin mas de propagande Nouveau Monde d 2008 816 p 24x16 cm DVD 4h ISBN 978 2 84736 260 2 ow HISTOIRE MONDIALE ws CINEMAS a PROPAGANDE D
75. Delicious Netvibes illustr e par leur mise en ceuvre dans les m diath ques de lec ture publique m diath que d Agneaux Myspace Youtube Cyberlab de la m diath que de l Astrolabe Melun Facebook r seau de lecture publique CherMedia La journ e du mercredi fut r serv e aux visites Si beaucoup de participants ont d se sentir loin de leurs pr occupations de terrain et des probl mes qu ils y ren contrent chute des pr ts par ex la richesse de l information d livr e per mettait toutefois de mesurer le niveau de r flexion d innovation et d engage ment des instances sup rieures Cet tat des lieux du num rique passant en revue ce qui est d j le pr sent de cer taines de nos m diath ques donnait aussi une vision de ce que sera demain le paysage d ensemble Edith ANASTASIOU M diath que de Martigues 13 L ensemble des interventions est consul table sur www acim asso fr spip php article274 6 www cite musique fr francais Default aspx www musiquesdumonde fr www musiquecontem poraine fr www famdt com doc objectifs php 65 Abud An Habs Shih e S n j An Nabi Salihi p Umm Sata D United Nations Olfice lor tha Coordination of Humanitarian Affairs West Bank Access and Closure ru Fs ul c RS ER RUE mni Emu September 2008 Shan Jamrnala S E R s i Ba Ze a Dos Arenie Aba Shehhekdim Te
76. Fab 2 z AI Mazraa aah Shonya a Ai bijeda Nur man Juhdum Viladi ai Arayis Buma s Fus E kigeruaa as Leer Dara Hindnza Beil Tami y Ash Shave amp Tito l2 a a M Masks Cu E j Fumem or iim alu g Asakira nw AP Trata Ahy Mujerm Hotaki A Furl bbel adh Dis LM i Kali Mala Serra c Der Ars Ramen ndi At Tayba E Ui 4 dd T i a Marat A stay Biblio monde m Les biblioth ques en Palestine Depuis plusieurs ann es des programmes de coop ration d centralis e se sont multipli s avec la Palestine villes conseils g n raux universit s pour aider au d ploiement d un r seau de biblioth ques dans un territoire sans cesse menac En cho ces initiatives multiples impliquant nombre de biblioth caires fran ais Fran oise Danset nous propose un bilan provisoire d un exemple loquent de solidarit professionnelle internationale i MI jil ll m t EL 7j AcWERS 2 Francoise Danset Le Cobiac en route vers J rusalem Le contexte g n ral Impossible de parler des biblioth ques en Palestine sans tenter de comprendre et de se repr senter ce qu est la Palestine aujourd hui ni pays ni r gion la Palestine est un territoire ou plus exac tement trois territoires la Cisjordanie la bande de Gaza et J rusalem Est isol s les uns des autres puisque ceints de hauts mu
77. LL I ET En ce moment nous d veloppons des projets sur cette pro bl matique de la repr sentation dans lesquels nous intervien drons avec de l animation plut t que de la reconstitution base de com diens et de figurants L animation de marionnettes est l une de nos sp cialit s avec des films comme L Homme aux bras ballants5 ou Le Jour de gloire faisant le lien entre mon int r t pour l histoire et l animation que nous produisons M DIATH QUES TREMPLINS e Depuis quand travaillez vous la diffusion de votre catalo gue en m diath que et pour quelles raisons J avais un mauvais souvenir du temps de Lazennec Bretagne de la diffusion de nos documentaires en vid o et j ai mis 5 ou 6 ans au sein de Vivement lundi m int res ser ce type de diffusion C tait un march qui me semblait marginal et chronophage Ce qui m a fait changer d avis c est l volution du Mois du film documentaire en Bretagne qui est devenu un l ment tr s important de la diffusion de nos films et le travail men conjointement par Daoulagad Breizh et la COBBS afin de faciliter les liens entre producteurs et m dia th caires Ces deux structures ont beaucoup ceuvr harmo niser et pacifier les points de vue J ai vu arriver des comman des de Dvd importantes et centralis es d un apport financier non n gligeable pour des petites soci t s comme la n tre J ai donc demand Aur lie Angebault qui travaille avec moi de
78. M Vamos a la playa Photographies de S bastien Loubati 23 06 05 09 Strasbourg M diath que Andr Malraux Le colis rouge de Clotilde Perrin d apres l album aux ditions Rue du Monde 24 06 29 08 BNU Lika Dorette Hella Femmes affichistes en Alsace 1900 1980 30 06 20 09 68 Mulhouse Biblioth que Grand Rue Jouer avec les mots 25 06 29 08 69 Lyon Biblioth que de La Part Dieu Archives de l infamie Michel Foucault une collection imaginaire 14 05 28 08 Biblioth que du 7 Jean Mac Les animaux en ville Photographies d Isa belle Marty 21 07 29 08 Biblioth que du 9e La Duch re Ces jardins secrets 01 07 26 09 72 Le Mans M diath que Louis Aragon Mode en Sarthe Cr ation et savoir faire 07 07 26 09 74 Annecy Biblioth que Bonlieu Montagne intime chez les bergers Photographies de Nicolas Guyot 15 07 22 08 75 Bilipo Bo tes judi ciaires Crime boxes de Michel Amelin 05 06 19 09 La Galerie des biblioth A ques CLAMP Les reines du manga Paris 03 07 27 09 78 Saint Quentin en Yvelines M diath que Jean Rousselet France Mali 06 06 30 08 80 Amiens BM Louis Aragon Matteo un soldat tranger dans la Grande Guerre 19 05 22 08 81 Albi M diath que Pierre Amalric Anim exposi tion d animaux musicaux 14 09 10 10 86 Poitiers
79. MIE BENAYOUN du cin ma en train de se faire et fen tres de d couverte affirmant des choix de cin ma N s de projets politiques conomiques artis tiques les festivals jouent un r le majeur dans la dynamique de la rencontre d un public des films et de ceux qui les font Festivals inter nationaux r v lateurs de cin matographies lointaines festivals nationaux de fictions et de documentaires indicateurs de la cr ation contemporaine festivals locaux th matiques chacun son niveau contribue des r seaux sur lesquels s appuient d autres pratiques au long terme programmation ambitieuse des salles partenariat l ann e avec les acteurs culturels et d ducation locaux march du film d faut de participer tous suivre l actualit des comp titions des prix et se ser vir des entr es th matiques constituent des outils de r f rences importants d identification des films e R f rencement des festivals Deux sites recensent avec rigueur la masse consid rable des festivals 8 www filmfestivals com le site qui recense le plus grand nombre de Festivals de films 3 500 dans le monde s est aussi d velopp en pro posant un site pour professionnels et un site blog communautaire http festivalscine typepad com autour des festivals francais e l avenir des outils sur la toile L acc s aux films via Internet est en plein essor et on voit se multiplier des festivals qui propo sent leur
80. MRM se met table 21 Accueil de Bruno Racine la BnF 22 Le stand ABF 23 Soir e la BnF 24 Pascal Wagner en guest star avec le Hall de la chanson pour Johnny fais moi mal 25 Un finale autour des Globes Remercions le photographe Reportages i Une politique des biblioth ques pour l Europe Assembl e g n rale et journ e d tude d Eblida 7 9 mai 2009 Vienne Autriche Organis e par Eblida Naple et deux associations de biblioth caires autrichiennes BV et V B1 la conf rence de Vienne s est efforc e de poser des jalons pour penser les biblioth ques en Europe et dans l Europe gt Politique de la biblioth que et l gislation Le th me du s minaire entam le 8 mai Une politique des biblioth ques pour l Europe tait entendre dans toutes ses dimensions quelles poli tiques men es au sein des biblioth ques europ ennes mais aussi quelles politiques men es en Europe pour les biblioth ques au niveau des institu tions politiques et des l gislations Et bien entendu dans l interaction entre ces deux dimensions Claudia Lux Ifla a ouvert la premi re session en soulignant pourquoi nous devons plaider en faveur des biblioth ques Leur nombre a continu aug menter fortement ainsi que le volume des collections Le XXIe s est l ge de la soci t du savoir Les biblioth ques ont tendance devenir les salles de s jour des villes pourtant
81. Nombre de cin phages se souviennent encore de Dreamland Avec 9o titres en neuf ans d activit 1994 2003 ce petit diteur ind pendant avait su imposer un catalogue clectique d abord anim par la passion de son fondateur pour le dessin anim puis rapidement ouvert tous les genres du cin ma populaire la cin philie aigu Victime en 2003 d une faillite de distributeur Thierry Steff ne se rendit pas au verdict de l ANPE le dispensant gentiment de chercher du travail en attendant la retraite Avec une passion intacte il a donc fait surgir Bazaar amp C des cendres de Dreamland et depuis mai 2008 sert avec la m me gourmandise les textes qu il aime sous cette nouvelle enseigne un clin d il Harper s bazaar Sa politique n a pas chang elle repose sur une confiance totale envers des auteurs hant s par leur sujet universitaires collectionneurs ou monomaniaques avertis tels Julien S v on auteur de livres sur le cin ma asiatique Category Ill Shaw Bros Le cin ma enrag japonais et responsable de la collection Cinexploitation Jean Fran ois Gir monteur et r alisateur fou de western Il tait une fois le western europ en repris de Dreamland mais grossi d une centaine de pages apr s mise jour ou encore Damien Ziegler juriste de formation qui signe une remarquable analyse photogram mes l appui de La nuit du chasseur Une esth tique cin matographique et dont La repr sentation du paysage au cin m
82. ON SIMONE DE BEAUVOIR Aquitaine rel ve le d fi convaincue de l importance pour les populations d avoir acc s des animations EMATE a a aa a a a LE An X LI DIL lI lu a mod on sem i culturelles de proximit L ACPA s appuie sur un r seau extensible d une quarantaine de salles et d une dizaine de m diath ques et sur un vivier de producteurs et de r alisateurs volontaires Cin quadoc c est e un catalogue r gional d une vingtaine de films des ressources locales et des animations de proximit r seaux associatifs universitaires etc e des th mes forts outre le patrimoine r gional le vin le rugby le ch teau de Jos phine Baker le catalogue d veloppe diverses th matiques comme l environnement la ruralit les faits de soci t etc flirte avec la litt rature Ren Maran Simone de Beauvoir ou encore dresse le portrait de personnages singuliers Comme un poisson dans l eau d Anthony Martin e un pont entre producteurs auteurs et diffuseurs locaux dans le respect des droits d auteurs En signant des mandats de distribution avec les producteurs pour une exploitation commerciale visa d exploitation et des projections publiques non commerciales ACPA permet ces films de faire une carri re en salle et en m diath que tout en assurant les remont es de recettes aux ayants droit e un pont entre cin mas et m diath ques notamment gr ce aux programmations communes Le Mois du film documentaire o
83. OU La salle du Jean Eustache Pessac 33 8 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LLC ET entre autre des images anim es ne cesse de cro tre Face ce foisonnement d offres Jean Marie Tixier et moi m me avons souhait investir le champ du cin ma Il ne s agissait pas bien s r d en d fendre la d finition la plus stricte un film sur une pellicule 35 mm destination d une salle de cin ma Dans son article Jean Marie Tixier t moigne de la difficult qu a le cin ma que nous aimons et d fendons trouver sa place dans le secteur de la diffusion commerciale Simplement nous savions qu avec le mot cin ma nous partions d un concept sur lequel nous nous entendions une mani re de regarder le monde un geste de cin ma Patrick Leboutte enseignant l Institut sup rieur des Arts du spectacle de Bruxelles d fend ainsi ce point de vue Filmer le monde c est devenu facile Ce qui est int ressant c est de filmer le rapport singulier que nous avons avec le monde et c est ce que j attends d un cin aste3 Dans la m me intervention il dit aussi qu il ne peut donner une d fini tion du cin ma beaucoup d autres l ont tent avant lui mais qu il peut simplement nous livrer la sienne Ma propre id e du cin ma a voir avec mon motion de spectatrice qui peut surgir tout moment devant n importe quel film quel qu en soit le mode de diffusion l
84. Rencontres nationales des biblioth caires musicaux par Edith Anastasiou Bibliomonde Les biblioth ques en Palestine par Fran oise Danset Le billet des hybrides Twitter par Sophie Corni re Les biblioth q ues exposent Notes de lecture crits sur le cin ma et la photographie T 1 Les laboratoires du temps T 2 L empreinte et le tremblement Les classiques du cin ma bis Net recherche 2009 Le guide pratique pour mieux trouver l information utile et surveiller le web Anthologie du hard rock De bruit de fureur et de larmes La Reine des lectrices Le journal d un lecteur 20 100 ANS d exp rience au service des DOCUMENTALISTES e Produits de haute qualit e Produits sp cialis s e Garantie satisfaction Pour une demande de devis Tel 0800 908 382 Email commandes demco fr En ligne www demcocatalogue fr j 5 de remise en citant BIB0003 Votre partenaire sp cialiste des biblioth ques Publication paraissant depuis 1907 dit e par l Association des biblioth caires de France 31 rue de Chabrol 75010 Paris T l phone 0155 33 10 30 T l copie 0155 33 10 31 abf abf asso fr www abf asso fr Directeur de la publication Dominique Arot R dacteur en chef Philippe Levreaud redaction abf asso fr Secr tariat de r daction Michel Delacroix m delacroix abf asso fr Ont collabor ce num ro Estelle Caron Jean Marie Tixier Comit de r daction Dominique Arot Genevi
85. SA dite coast to coast qui s effectue avec 3000 copies revient rien qu en frais d ditions 3 M lourd faire venir un film de Paris engendre des frais de transport pour une salle de province encombrant fra gile il demande de surcro t un travail minutieux de montage et de d montage pour tre transport mais il offre l immense avantage de ne pas pouvoir tre dupliqu et par cons quent permet un v ritable contr le Contr le de la juste r partition de la recette entre les diff rents ayants droit depuis l instauration du partage de la recette au pourcentage mais ga lement contr le du march Ainsi par un proc d astucieux d exclu sivit s et de reprises les major companies am ricaines r ussis saient jusqu au d mant lement du syst me dans les ann es 1950 r aliser 7596 des recettes avec seulement 15 des salles D s Le raz de mar e des techniques num riques n pargne pas le cin ma Dans un secteur o les enjeux culturels id ologiques et financiers sont troitement m l s quelles seront les cons quences de cette r volution qui affecte l ensemble de la filiere de la r alisation la diffusion Ca 19 p o Nouveaux usages 4 En dixi me semaine d exploitation et malheureusement souvent bien avant le spectateur en salle ne b n ficie pas forc ment de la belle image argentique tant la pellicule peut tre d grad e En rev
86. Sionnels doivent prendre en compte pr judicielle question pour leurs acquisitions de films Comment se d finissent la coh du sens qui commande rence et la vari t des collections plus que jamais Comment s y conjuguent la rencon toutes les autres t d un large public et la valorisation du patrimoine cin matographique CONSTITUER UN FONDS Pour r pondre ces questions il est bon de rappeler l origine et l volution des fonds cin ma Bien s r les biblioth ques ne furent pas les seuls acteurs de l histoire de ces fonds il revint Alban Pichon a coordonn la journ e professionnelle du 9 avril dernier Cin ma en biblioth ques quelles politiques documentaires pour quels publics orga nis e par le P le des M tiers du livre de l IUT Michel de Montaigne Bordeaux 3 l Arpel Aquitaine et la M diath que de M rignac Cet article s appuie sur les propos chang s par les diff rents intervenants pour ouvrir quelques pistes de r flexion 1 Programme complet http arpel aquitaine fr spip php article100002124 amp var 16 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LCS ETT aux cin math ques nationales cr es dans les ann es 1930 de constituer les premi res collections de films Ces structures nou velles r pondaient une exigence de sauvegarde apr s l av nement du cin ma parlant le patrimoine cin matographique muet tait menac de des
87. Vailland Gravures pour demain 16 06 29 08 03 Vichy M diath que Valery Larbaud Jardins secrets Histoire et petites histoi res des parcs et jardins de Vichy 05 06 17 10 Valery Larbaud et les jardins 05 06 17 10 06 Aix en Provence Cit du livre Vauvenargues un ch teau pour de grandes figures 04 07 05 09 Nice Biblioth que Louis Nuc ra Nice ville verte 14e concours photo ldrac Orbicom 18 06 05 09 Anthony Browne le jeu des images 04 07 29 08 10 Troyes M diath que Kan est ce kon se voit Julien Billaudeau 07 07 12 10 17 La Rochelle Biblioth que Mireuil Bernard Rocher n ur Jardins geaen ques 01 06 29 08 Biblioth que Laleu Emmanuel Phelut voyage d hiver Istanbul 01 06 29 08 18 Bourges Biblioth que du Val d Auron Travaux d le ves 30 06 29 08 M diath que Jacques Rivi re L homme de barre de La Nouvelle revue francaise 1909 1925 18 06 29 08 21 Dijon BM En 2009 la BM f te 3 anniversaires 100 300 900 ans Les 100 ans de la salle de lecture les 300 ans de la naissance de Charles de Brosses les 9oo ans de la Bible de Saint tienne Harding 22 07 29 08 Ludoth que Raconte moi un jeu 05 08 29 08 Biblioth que Fontaine d Ouche Je m me 08 09 14 10 29 Brest BM Henry de Monfreid photographe Abyssinie Mer rouge 05 06 29 08
88. a para tra l automne Des livres rudits sur des sujets populaires voisinent avec des ouvrages toujours accessibles sur des sujets savants Ub Iwerks sur le g nial inventeur des studios Disney Conscient de travailler dans un march de niche l diteur destine avant tout sa production des fous furieux capables de d nicher tr s vite sur internet l existence des livres qui les int ressent et de faire aussit t passer le message mais il tient ce que ses ouvrages tr s illustr s restent poten tiellement grand public et que leur lecture ne n cessite Julien S v on Category III Sexe sang et politi 5 recours syst matique au dictionnaire que Hong Kong Bazaar amp C 2008 336 p ill 22x28 cm ISBN 978 2 917339 03 9 Apr s avoir vendu des titres plusieurs dizaines de milliers d exemplaires et r alis de jolis coups dans sa 40 Cr e en 1989 juste apr s le massacre de Tien Anmen et maintenue jusqu en 1997 date de l int gration de Z LI Hong Kong la Chine la Category III quivaut notre i interdiction aux moins ans Paradoxe l gard de la censure qui r gnait en ma tre elle fut synonyme de lib ration Ce fut alors un d ferlement de sexe et de violence outr jusqu l extravagance o la peur de l avenir la r tro cession de l ile le d sespoir d une soci t urbaine et confin e une fantasmatique d brid e se trouvaient enc
89. a reconnaissance d une partie de la production cin matographique est non seulement av r mais en voie de l gitimation Jean Francois Le Corre producteur de Vivement Lundi t moigne de sa conversion aupr s d Estelle Caron qu on avait suffisamment parl d esclavage en 1998 avec la comm moration du d cret d abolition de 1948 Finalement on se retrouve avec un film qui n a pratiquement pas d quiva lent dans les catalogues de documentaires et qui sort tous les ans au mois de mai pour cette m me comm moration Nous sommes tr s attach s d velopper un catalogue de documen taires ayant une valeur patrimoniale avec des sujets atempo rels au point de vue scientifique fort qui d passe la m moire compassionnelle Si la forme de ce film est classique nous nous sommes refus s une reconstitution pauvre voire ambi gu consistant utiliser des figurants mis dans la situation de la traite n gri re Travailler avec Fran ois Bourgeon a t une plus value pour le point de vue et la possibilit d voquer visuellement la r alit d une campagne de traite 3 L Or noir de Patrice Roturier 2001 4 Sc nariste et auteur de BD francais Les Passagers du vent Les Compagnons du cr puscule Le Cycle de Cyann JEAN FRANCOIS LE CORRE Les m diatheques r seau alternatif de diffusion 51 DOSSIER 52 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EE
90. a pr sence d Arte Strasbourg et aux aides conjugu es de la R gion et de la Communaut Urbaine de Strasbourg De nom breuses maisons de production sont install es dans la r gion Gr ce au travail de l association Vid o Les Beaux Jours cette production est donc r pertori e conserv e communiqu e et m diatis e cf supra p 28 L une et l autre des biblioth ques publiques et universitaires alsaciennes ont une collection de films produits en Alsace mais ilest apparu important de mieux faire conna tre aux biblioth cai res de tous horizons cette production audiovisuelle En novem bre 2008 une journ e d tude de l ABF Alsace sur le cin ma en biblioth que a t consacr e en grande partie au cin ma r gional Y a t voqu le r le primordial que peuvent jouer 1 Production r gionale ne signifie pas alsatique elle est constitu e de films de fiction et documentaires produits en Alsace et tourn s des deux rives du Rhin Voyage dans l entre deux de Robin Hunzinger au Vietnam La remont e des larmes de Joseph Tran en passant par les rives du Niger Mata Gaham de Nad ge Buhler etc les m diath ques dans la diffusion de ces films leur offrant une autre vie en dehors des pr sentations ponctuelles lors de festi vals ou autres v nements ph m res ACQU RIR ET PR SENTER Comment acqu rir ces films dans le contexte des march s publics En les faisant conna tre nos fournisseurs
91. a salle de cin ma restant un lieu privil gi pour en r v ler l intensit Cette motion merge quand le point de vue singulier du r ali sateur croise mes interrogations et mes incertitudes ou encore quand des liens s tablissent avec d autres films qui m ont touch e Chaque discussion autour d un film est l occasion de partager cet enthousiasme de spectateur pour le geste d un auteur avec un usager ou un public La r ception d un film est indissociable de l envie d en parler de le passer d autres Aborder la question du cin ma en biblioth que n cessite de revenir sur l histoire des collections images Il ne s agit pas d en faire une ni me chronologie mais de s attacher leur principe 3 Assembl e g n rale d Images en Biblioth ques le 11 juin 2001 www imagenbib com telechargement Ressource stransmetcine pdf Cin math que de Toulouse lancement du plein air en juillet 2009 fondateur montrer ce qui n est pas visible Aujourd hui alors que la question de l acc s aux films ne se pose plus dans les m mes termes cette probl matique initiale glisse vers le travail d animation culturelle des biblioth ques Un premier niveau d analyse nous renvoie l importance consid rable qu a prise l action culturelle dans les tablissements Mais ce glissement r v le d autres enjeux troitement li s la place de l image dans notre soci t et la n cessit de maintenir hors du flux quelques objets rares
92. ac c der tout un panel de textes r glementaires bilans conomiques actualit s Les Archives du film www cnc aff fr Au sein du CNC les Archives francaises collec tent sauvegardent cataloguent et facilitent la circulation et la consultation des films qu elles conservent Elles donnent aujourd hui acc s sa base documentaire de films proposent des parcours dans les collections et une actualit li s au patrimoine BNF Biblioth que nationale de France www bnf fr et son D partement de l Audiovisuel voir supra p 25 Ina www ina fr L Institut national de l audiovisuel sauvegarde num rise et communique les archives de la radio et de la t l vision francaise Un gigan tesque travail de visibilit et de mise en valeur 1 Acc s au RPCA registre public de la cin ma tographie et de l audiovisuel et la base de la Commission de Classification des collections a t entrepris avec notamment l acc s en ligne une partie de ses collections num ris es Le Forum des Images www forumdesimages net Voir supra p 27 5 Le c3 ab Ne Nb a I dem Z 2 CIN MATH QUES ET ARCHIVES Les cin math ques restent les lieux privil gi s de la conservation du patrimoine cin matogra phique Exer ant le plus souvent sous le statut d association elles archivent restaurent et com muniquent autour de collections uniques des films tr sors Leurs fonds sont i
93. aciliter le travail des acteurs de terrain L ducation des publics au cin ma et l audiovisuel s en trouvera renforc e acc s aux uvres du patrimoine cin matographique Elle contribue ainsi sa diffusion de mani re essentielle quand il n existe pas de salle de cin ma proximit ou que celle ci ne diffuse pas d uvres du patrimoine Quand la salle de cin ma m ne ce travail des actions compl mentaires notamment de valorisation de collections peuvent tre men es autour d un genre cin matographique d un auteur Enfin pour la mise disposition d outils p dagogiques il est possible aujourd hui d en acqu rir un certain nombre aupr s de nos fournisseurs de films comme par ex la collec tion Eden Cin ma du Sc ren CNDP Pour les professionnels des biblioth ques les dossiers p dagogiques accompagnant les films des dispositifs nationaux peuvent tre des outils de formation Certains s acqui rent assez facilement Il est aussi possible tout simplement de se rapprocher du cin ma qui accueille les dispositifs sur sa commune et de r server un ESTELLE CARON La route des P les 37 DOSSIER 38 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LCS ET LES DISPOSITIFS DU CNC cole et cin ma Depuis 1994 ce dispositif propose aux l ves de la grande section de maternelle au CM2 de d couvrir des uvres cin matographiques en salles de cin ma lors de s ances
94. ahiers de cin ma non pas la revue c l bre mais un cahier dans lequel les l ves notent leurs impressions leurs analyses aussi quelquefois des morceaux de sc narios des th matiques le conte cin ma et litt rature l histoire du cin ma les techniques les m tiers l conomie du cin ma les salles de cin ma Tr s souvent malgr la modestie du travail men en classe le cin ma devient l l ment m diateur de la classe Environn d images et d crans l enfant sans rep res doit trouver son chemin et le 7 art peut tre une formidable porte sur le monde Car il a cette formidable facult d aider l enfant sortir de la solitude dire son angoisse sa joie son enthou siasme ou sa peur entrer dans le cercle de l humain Il int gre sans violence donne confiance Il permet de se risquer prendre la parole et rencontrer les autres aide sortir de sa coquille se d ployer dans le monde et y trouver place Le cin ma comme tous les arts a cette immense vertu et le pro jet cole et cin ma existe vit se d veloppe gr ce cela lil DEMANDEZ LE PROGRAMME CHARLES LANE MALE ALTER Quelques exemples de films patrimoniaux du catalogue qui traversent les poques les pays et Les genres 1920 1930 du documentaire fiction du Grand Nord glacial de Nanouk l esquimau Flaherty E 1926 la br lante jungle philippine de Chang Cooper et Schoedsack 1927 du burlesque po
95. aine 1 Cf infra pp 32 33 2 Fautrier Pascale dir Re d couvrir l uvre de Simone de Beauvoir Du Deuxi me Sexe La c r monie des adieux Le Bord de l eau 2008 3 L ACPA coordonne galement Cin m moire consacr aux films de patrimoine qui sont programm s dans une trentaine de salles de la r gion Les programmateurs profitent de journ es de formation ouvertes aux biblioth caires qui peuvent ainsi travailler la valorisation de leurs collections en synergie avec la salle de cin ma Les premi res journ es ont eu lieu les 8 et 9 juin dernier Cette premi re exp rience servira de tremplin pour pour La Maison de l image Beaucoup de m diath ques de la suivre cet objectif qui a d montr cette occasion toute sa r gion taient pr sentes On a pu y offrir des r ponses aux pertinence besoins de connaitre les ceuvres disponibles d identifier les sources et d tablir les contacts en vue de leur acquisition Georges HECK GEORGES HECK et JANOU NEVEUX Passerelles en r gion Biblioth ques et production r gionale 29 DOSSIER NOTRE ALPIN QUOTIDIEN 30 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Li GELI M diath que Andr Malraux la m diath que Andr Malraux Strasbourg LA DEUXI ME VIE DES FILMS R GIONAUX EN ALSACE La production cin matographique est importante en Alsace li e la proximit de l Allemagne et de ses chaines t l vis es l
96. al de catalogage Constatons au passage une volu tion lexicale on TEE par e ne parle plus de es vedette mati re mais de point d ac c s N anmoins bien que les catalogues soient en ligne les moteurs de recherche ne les ont pas encore int gr s 5 FA Cette journ e puisante tant elle exigeait d normes pr requis s est achev e p niblement sur la pr senta tion des portails Gallica Europeana de l OAI PMH Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting et de la FAMDT F d ration des associations de musiques et de danses traditionnel les par V ronique Ginouv s CNRS Suivie d un expos par Gilles Pierret M diath que musicale de Paris sur 5 Cf http acim asso fr IMG pdf rencontres 20 2009 Francoise 620Leresche RDA 23 03 2009 pdf Reportages m l acheminement vers un catalogue col lectif des 78 tours allez les consulter c est plus parlant gt Ouf Le mardi la journ e d buta avec la visite de la Cit de la musique de son portail tr s int ressant suivie de ceux des Orchestres francais de Spectacles et musiques du monde et de la Musique contemporaine L encore une visite en ligne s impose que l on poursuivra avec la d couverte de la base de don n es Irma links qui renseigne utilement les professionnels de la musique sur les musiques actuelles On se livre ensuite une revue des outils du web 2 0 Twitter Myspace Last FM
97. alem Est il cite la biblioth que de la famille Al Ansari 40 000 volumes ouverte au public et celle de la Maison de l Orient qui avec son fonds histo rique faisait quasiment fonction de biblioth que nationale Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE DCE LULU ET Erling Bergan recense aussi les biblioth ques de l universit de Bir Zeit Ramallah 110000 volumes 26 agents de An Najah Naplouse 130000 volumes 22 agents de Bethlehem University 100 000 volu mes universit fond e en 1973 par le pape Paul VI ouverte tous chr tiens et musulmans et celles des diff rents campus de l Universit Al Quds autour de J rusalem 75 ooo volumes LE D COUPAGE ADMINISTRATIF Les accords int rimaires d Oslo d cembre 1995 ont d coup les territoires de la Cisjordanie et de la bande de Gaza en 3 zones adminis tratives e Zone A pleine souverainet de l Autorit palestinienne 3 de la Cisjordanie 8 villes principales Ramallah Naplouse J nine J richo Tulkarem Qualgilya Bethl em et H bron sauf la partie occup de la vieille ville et 6096 de la Bande de Gaza e Zone B administration civile de l Autorit palestinienne mais contr le du territoire r serv l ar m e isra lienne 27 de la Cisjordanie zones rura les e Zone C devenues zones de colo nisation et d expansion du r seau routier r serv aux Isra liens 7
98. alogage probl mes sp cifiques X Galaup A Ott E Anastasiou Tables rondes d bats rencontres et projection du film Jo lle L andre basse continue en pr sence de l artiste Progr complet www festival meteo fr Tarifs ABF Acim conf concerts 50 conf pass global 100 Rens ABF xgalaup gmail com T l 03 89 22 90 10 o Acim nicole reinbold mulhouse fr T l 03 89 36 28 17 56 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EOM ES LULU ET Inscr M t o info festival meteo fr T l 03 89 45 36 67 E BOURGOGNE 15 10 journ e gratuite de pr sentation de logiciels de gestion de biblioth ques pour les tablissements de la r gion l IUT information et communication Dijon 21 D monstrations par les fournisseurs Agate Aloes Opsys Koha Novalis Microbib Orph e Paprika Pergame AFI et PMB Rens e binet cg71 fr 03 85 20 55 71 lil LORRAINE Randonn e culturelle sur le circuit du Vent des For ts le 27 09 Grande marche le matin suivie l apr s midi d un petit circuit de visite comment e d ceuvres d artistes contemporains install es en for t pr s de Saint Mihiel Le 12 10 voyage d tude Strasbourg en coop ration avec M dial et en compagnie de biblioth caires luxembourgeois et sarrois visite des m diath ques Andr Malraux et Ouest Lingolsheim Rens en septembre www abf asso
99. anche le num rique est en principe inalt ra ble Pour autant dans la mesure o les logiciels de traitement voluent tr s rapide ment les conservateurs d archives INA ou CNO transf rent syst matiquement les films restaur s en num rique sur une copie de sauvegarde en argentique JEAN MARIE TIXIER L horizon num rique 19 DOSSIER 20 c ao Q a P Dana Nouvelle vision 1933 un rapport gouvernemental notait aux USA C est seulement dans les affaires de cin ma qu on trouve des par ticuliers disposant d un large cr dit et de grandes possibi lit s d investissement et ne pouvant acheter sur le march libre les produits qu ils d sirent et dont ils ont besoin pour la conduite de leurs affaires Aujourd hui l acc s au film continue d tre le site d cisif qui permet de tenir les march s cin matographiques En 2008 en France les multiplexes qui repr sentent 7 9 des tablissements et 33 9 96 des crans font plus de la moiti des entr es pour plus de 60 96 des recettes le prix moyen pratiqu y est sensiblement plus lev que dans les salles ind pendantes VICTIMES COLLAT RALES La remise en cause d un syst me qui fonctionne la satis faction g n rale des dominants videmment ne peut Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ML ES LL I PTT maner que d acteurs ext rieurs C est effectivement le cas les principa
100. ans le cadre de cours de conf rences ou de d bats le document audiovisuel indispensable compl ment la diversit documen taire de la BDIC permet de nombreuses formules pour une valo 1 Base de documents en caract re latin et documents audiovisuels www bdic fr DOSSIER Bidonville de Nanterre LES ARCHIVES FILMIQUES DE LEUR CR ATION LEURS USAGES Cet atelier a t cr en 2004 l issue d un accord pass entre le d partement des Arts du spectacle de l Universit de Paris X Nanterre et la BDIC L objectif est d amener des tudiants r fl chir la probl matique des images d archives dans les r alisations audiovisuelles Cela commence au pre ow mier semestre par un enseignement li l histoire des cin math ques aux techniques d archivage et de restauration aux politiques patrimoniales Mais il est surtout question travers l tude de nombreux exemples pris dans l histoire du cin ma de l utilisation des images et des documents i n nim LES SOURCES DOCUMENTAIRES d archives dans les critures filmiques de leur recyclage dans les fictions et les documentaires ainsi que dans d autres formes artistiques Au second semestre s ajoute une partie pratique Il s agit alors de faire travailler les tudiants sur un th me dans le cadre de la r alisation d un projet audiovisuel int grant la probl matique de l usage des archives sous diff rentes formes extraits de films p
101. antereau pour ce chiffre 5 Yves Desrichard dir op cit p 319 6 Cf infra G Heck et J Neveux Passerelles en r gion Biblioth que et production r gionale pp 28 30 DOSSIER tion qui ne se voit pas n existe pas la politique d animation de l tablissement servant montrer l invisible et surtout accompagner les usagers dans leurs d couvertes Montrer un film c est en parler c est lui donner du sens7 MONTRER Nombre de biblioth ques valorisent leurs collections tra vers la mise en place d une programmation r guli re Parfois m me les logiques tendent s inverser de l animation pen s e comme un instrument de valorisation de collection on passe l animation comme vecteur de constitution des collec tions L offre ditoriale est immense et elle est de plus en plus accessible hors de la biblioth que la valeur ajout e du travail en biblioth ques passe donc par la m diation Il est int ressant de noter que cette question de la m dia tion se pose aussi aux fournisseurs Dans le cadre des march s dno i ad DOD Nombre de vid ogrammes en biblioth ques municipales Nombre de fonds vid o en bibliotheques municipales 8 7 Dominique Rousselet vid oth caire la m diath que de Villepinte 93 8 Chiffres publi s par le D partement des tudes de la prospective et des statistiques Deps du minist re de la Culture et de la Communication La baisse du n
102. ants mondiaux de projec teurs Barco Christie et NEC qui ont acquis la licence Texas instruments proposent un projecteur 2K lorsque Sony leur principal concurrent fait la promotion de son projecteur 4K tout en promettant terme un projecteur encore plus puis sant Sans n gliger les possibilit s de lier la diffusion d un film l adoption d un standard particulier ayant rachet Columbia Sony vend des films et tente d imposer ses appa reils Enfin encombrement du projecteur num rique qui valant celui d un appareil 35mm ne permet pas la mise en place d un double poste dans la plupart des cabines en raison de leur exiguit Il faudra donc g rer un basculement dans le num rique apr s s tre assur de la p rennit de l approvisionnement en film sur le nouveau support La diffusion du cin ma Art amp Essai pourrait gravement en souffrir ll Le site de Dire Distributeurs ind pendants r unis euro p ens propose une fiche utile r sumant le Rapport Goudineau sur le num rique www distributeurs independants org documents syn these rapportgoudineau pdf Concepteur de Solutions gt Fabricant de Mobilier ZE EU isla Baie see m Parc d Activit de Te 821062 ES BP54 81BoulevarddeThouars gt 105 49 8210 58 pe TE lt aa er UL be d s f Nx D e mail brm rE mobilier fr ro s gt inter net www brm bibliotheques c ups is P
103. ation d note une prise de conscience tr s forte des professionnels de la lecture publique sur l enjeu de l image dans leur structure devenue espace de diffusion Lors de journ es professionnelles les quelques fois o nous avons pu r unir et faire dialoguer les producteurs ou r alisateurs et professionnels du livre les changes se sont av r s passionnants Il y a des dialogues prolonger sur la conception d un projet culturel sur l laboration d une d mar che intellectuelle 1 Cf supra p 29 et infra pp 48 50 2 N Cannes en 1987 le Festival international de programmes audiovisuels Fipa se tient Biarritz depuis 1996 PATRICK VOLPILHAC DOSSIER Coup d Ecla Pour renouveler l action publique 35 DOSSIER 36 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EE LL I ET I faudrait r fl chir la facon dont on peut int grer les biblioth caires en charge de l image plus en amont dans la production peut tre en renforcant la place de la lecture publique dans nos groupes d experts En mati re de lecture de l image les biblioth ques constituent un vrai gisement de comp tences aujourd hui largement sous exploit sous exploit parfois dans leur propre structure J ai plusieurs exemples en t te Dans une ville le maire n autorise pas la responsable du secteur image de la m diath que suivre nos coordinations Ca n est possible que lorsque les r u nions
104. butions sur le travail d un groupe de professionnels de haut niveau issus de biblioth ques d sign es par la Commission 2 Centre de ressources Nous demandons par ailleurs la Commission europ enne d ceuvrer la cr ation d un centre de ressources europ en pour les biblioth ques publiques qui permettrait de fournir aux services des biblioth ques publiques des diff rents tats membres des informations de base fiables et r guli rement mises jour Le si ge serait Eblida 3 Projets financ s par l Europe Dans l octroi de subventions l Europe devrait favoriser les projets qui contribuent promouvoir le d veloppe ment des biblioth ques de fa on significative et durable Ces projets devraient viser le d veloppement d une infrastructure europ enne pour les biblioth ques qui viendrait compl ter les projets existants avec une grande visibilit politique Pour compl ter ces projets de d veloppement de biblioth ques num riques clairement identifi s une infras tructure commune aux biblioth ques publiques doit tre mise en place afin d acc l rer l lan issu de la cr ation des nouveaux services en ligne et de promouvoir ainsi une citoyennet europ enne dynamique et un acc s plus large la connaissance 4 Droits d auteur Il faut abolir dans l Union europ enne tout ce qui pourrait faire obstacle au d veloppement d une soci t de la connaissance Un droit d auteur quitable est bien
105. ce et jeunesse Caf des images Fanny HUBERT Coordinatrice petite enfance Biblioth que d H rouville Saint Clair DOSSIER JEAN FRAN OIS CAZEAUX M LANIE TELLINI et FANNY HUBERT gt Ensemble pour r inventer le cin club 45 a6 ROSA OLMOS Responsable du Service audiovisuel de la BDIC FR D RIQUE BERTHET UFR Arts Bordeaux lll Deux beaux mar ages L universit et le cin ma 1 De l offre la cr ation Le circuit complet de la BDIC Biblioth que associ e l enseignement de plusieurs d partements de l universit Paris X Nanterre la BDIC a su instaurer un va et vient innovant entre collections et cr ation qui l integre pleinement dans l offre p dagogique et renouvelle son statut de lieu ressource SOURCES DOCUMENTAIRES CIN MA ET FORMATION AUDIOVISUELLE l introduction du cin ma documentaire dans les collections de la Biblioth que de documentation internationale contem poraine BDIC remonte v ritablement 1993 cette poque l enseignement sup rieur s en est d ores et d j empar comme Collection du service Audiovisuel de la BDIC Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ML ES LL IC PTT support d accompagnement p dagogique tandis que les liens entre producteurs et distributeurs institutionnels privil gient la circulation et l acquisition de films documentaires De toute vidence une biblioth que mus e comme la n tr
106. cepter son projet Le r le des biblioth ques dans la transmission de l h ritage oral Celui ci sera r alis entre janvier et octobre 2008 en par tenariat avec l association Alrowwad Cultural and Theater Training Center situ e dans le camp de Aida Bethl em Il comportait quatre volets e un s minaire sur le th me Le conte un h ritage pour demain le r le des biblioth ques qui s est tenu Bethlehem University le 5 avril avec la participation de trois intervenants francais Praline Gay Para Muriel Bloch et Liliane Rebillard tandis qu un repr sentant de l association Le Petit Lecteur d Oran partenaire du projet n avait pu effectuer le d placement e deux ateliers de formation consa cr s la collecte de contes anim par Praline Gay Para et l art du conte anim par Muriel Bloch e une campagne de collecte qui s est d roul e de mai ao t avec cinq quipes de deux personnes sous la responsabilit d un jeune universitaire Moayyed Al Adj assistant du profes seur Sharif Kanaana de l universit de Bir Zeit collecte qui donnera lieu la parution d un recueil aux ditions de l Institut Tamer de Ramallah para tre en mai 2009 e un festival de contes qui entre le 13 et le 16 octobre avec 17 s ances de contes dans 14 lieux diff rents et la s ance de cl ture tenue dans le camp de Aida au pied du mur de s paration aura r uni environ 600 personnes l issue de ce
107. cese sont pressentis pour la prochaine saison Concr tement la mise en ceuvre de ce travail passe par trois lieux qui correspondent l implication des trois partenaires D abord la salle de cin ma avec une exigence premi re sur la qualit des projections bonnes copies formats et vitesses respect s V O qualit garantie par le professionnalisme sourcilleux de l exploitant Christian Varden pour Artec qui participe aussi l laboration de la programmation et assure toute la logistique relations avec les distributeurs traitement de la copie et gestion financi re Pr sent par les l ves de l Atelier le film est suivi par une lecture propos e par un invit puis par un dialogue avec les specta teurs moment essentiel d change et de partage de connaissances Ensuite l Atelier cin ma du lyc e et la m diath que Au lyc e le professeur et les l ves de l Atelier laborent les programmes apr s concertation avec les enseignants int ress s ce qui permet de proposer des films susceptibles d tre pris en compte par de nombreux lyc ens et d impliquer les coll gues La vingtaine d l ves de l Atelier choisissent un film chacun qu ils pr parent sur DVD avec leur professeur afin de le pr senter avant la projection la prise de parole dans la grande salle devant un public constitue assur ment un excellent exercice L implication des lyc ens est grande tant en amont qu en aval Et chaque cin aste fait ainsi l objet d un travai
108. chronologique fait apparaitre la succession des modes p plum fantastique rotique western spaghetti cin ma asiatique l volution des cin matographies dominantes Au gr des pages on apprend que l histoire est faite de petites arnaques et de grandes r v lations Que l art c toie les gouffres et qu en y plongeant il s en rel ve parfois Qui ne voudra voir Michel Simon dans La femme nue et Satan couter les dialogues d Antonioni dans un p plum o tr ne Anita Ekberg Sous le signe de Rome d couvrir le premier Satyricon celui de Polidoro qui le ruina fr mir un film de guerre belge tourn balles r elles Laissons la conclusion Jean Jacques Rousseau Avec mes moyens jamais Spielberg n aurait r alis un film mais si j avais eu les moyens de Spielberg j aurais fait de meilleurs films que lui Telle est la morale de cette histoire Elle est vertigineuse Philippe LEVREAUD Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE DCE LULU ET V ronique Mesguich et Armelle Thomas Net recherche 2009 Le guide pratique pour mieux trouver l information utile et surveiller le web ADBS Editions coll Sciences et techniques de l information 2009 320 p ISBN 978 2 84365 117 5 Het recherche 2007 E Les deux auteurs sont connus dans le milieu professionnel pour leurs activit s de conseil en management des services d information V ronique Mesguich est directrice de
109. citent des diff rences CHACUN LA SIENNE dans l offre qui ne sont pas seulement li es aux projets ini Constamment choy s et surveill s ces publics sont tr s tiaux Les pratiques en effet sont tr s diverses comme on l a vari s en ge comme en origine sociale on trouve des toujours fait on y va pour se mettre l abri chiner draguer LA BIBLIOTH QUE DU FILM BIFI Au sein de la Cin math que francaise la Biblioth que du film met disposition de tous les publics un fonds documentaire unique sur le cin ma ouvrages revues affiches dessins photographies archives et vid ogrammes La consultation de tous les docu ments se fait sur place uniquement pour pr server l int grit du fonds Selon les collections l acc s est libre ou restreint Collections en acc s libre salles de lecture et vid oth que e 21000 ouvrages 420 titres de revues sp cialis es professionnelles cin philes ou grand public e plus de 70oo titres de films consultables en VHS ou en DVD majoritairement de fiction e de nombreux documents num ris s affiches de films dessins de d cors et de costumes revues de presse photographies et en exclusivit une cinquantaine de films des collections de la Cin math que fran aise num ris s en 2007 e des ressources lectroniques sur le cin ma Collections en acc s restreint sur rendez vous e L iconoth que 500000 photographies originales sur les films les personnal
110. comme lieu de diffusion de cin ma mais a sur tout permis des professionnels de se rencontrer Exploitants et biblioth caires montent des programmations communes et construisent de nouvelles circulations l oeuvre toute l ann e Producteurs et r alisateurs entament des d marches pour permettre leurs films d int grer les collections On imagine m me les biblioth ques situ es plus en amont dans la cha ne de production des films D une place de second march on se prend alors r ver qu elles pourraient soutenir des projets qui ont de plus en plus de mal trouver leur place en salle de cin ma ou la t l vision lil Un article de Corinne Sonnier sera consacr l action des BDP dans le secteur du cin ma dans un prochain num ro de Biblioth que s ESTELLE CARON La volont de tout voir DOSSIER JEAN MARIE TIXIER Universit Montesquieu Bordeaux 4 Pr sident du cin ma Jean Eustache Pessac 33 Faire ses n uman ites au cin ma Septi me art et divertissement populaire industrie culturelle le cin ma au statut ontologique ambigu sert plusieurs ma tres et la v rit comme l illusion Technique d exploration du monde instrument d objectivation outil p dagogique mais aussi arme de manipulation massive qu a t on fait que faut il faire du cin ma VOIR ET SAVOIR Si le livre ou la musique ont t int gr s aux industries culturelles au cours du XXe s l
111. conservent le plus souvent des col lections de manuscrits en quantit variable parmi lesquelles on notera la biblioth que de la Mosqu e Al Aqsa de J rusalem qui abrite de tr s beaux manuscrits arabes En 1994 l Association des biblioth cai res Palestiniens voit le jour mais sou mise aux restrictions de r union et de d placement impos es par l occupant il lui est difficile de jouer un grand r le dans le d veloppement des biblioth ques Par ailleurs en raison du manque de formation professionnelle au plan local la plupart des biblioth caires palestiniens ont d se former l tran ger d o une disparit des formations et des pratiques gt Au pr sent Suite au rapport de 1996 et en raison des difficult s mettre en place un v ritable r seau de lecture publique le minist re de la Culture de l Autorit palestinienne d cidait de concentrer ses efforts sur la lecture jeunesse avec un programme portant sur la cr ation et le d veloppement de 60 biblioth ques pour la jeunesse aid pendant 3 ans par la Suisse et la Su de Ce plan pr voyait am nagement et l quipe ment des biblioth ques une dotation de 1000 ouvrages et de jeux ducatifs et la formation de deux enseignants par site en collaboration avec le minis t re de l ducation nationale Commenc en 1998 le programme a t financ jusqu en 2001 Il a pu se poursuivre jusqu en 2003 avec la cr a tion de 12 nouveaux
112. d sir dont les effets de transferts se r percutent en cascade entra nant leur tour une r flexion sur la lumi re le projecteur l cran le casting le corps l criture Ainsi des approches de cin astes Renoir Resnais Malle Godard Snow Straub et Huillet de peintres Klossowski d crivains Barthes mais aussi de disciplines ou de th mes aussi divers que l architecture le mus e la danse le burlesque le train b n ficient ils d un clairage r ciproque Dans cette somme de pr s de 70 textes plus la reprise de Faire le noir Marval 1995 chacun peut certes s orienter selon ses int r ts mais la lecture continue de l ensemble s impose n anmoins pour tirer parti des rapprochements th matiques orchestr s par l auteur et que l diteur a superbement mis en sc ne par des cartons du temps du muet Mais tout aussi remarquable que la fabrication d un outillage conceptuel fort op ratoire le respect des uvres analys es ainsi clair es elles conservent toute leur fraicheur Ces scrupules se traduisent par une criture patiente m ticuleuse parfois didactique toujours simple et claire jamais emp tr e dans une pose savante Une criture mieux qu attentive attentionn e et port e l vidence par l amour du sujet Remercions enfin Emmanuelle Collas et ses ditions Galaade pour avoir eu l id e de cette folle entreprise Philippe LEVREAUD mondiale facon bison fut Le classement
113. d un fonds de documentation comprenant au moins le catalogue Regard sur le cin ma du fonds Images de la culture du CNC un acc s aux uvres notamment du patrimoine et les outils p dagogi ques d ducation au cin ma Ces ressources sont aujourd hui pr sentes dans les biblioth ques faisant des responsables de ces fonds des acteurs du principal objectif des actions d du cation au cin ma la d couverte des ceuvres Par leur maillage du territoire ces tablissements sont des relais essentiels de la diffusion culturelle cin matographique 1 Voir la charte de missions des p les r gionaux en ligne www cnc fr Concr tement elles ont la pos sibilit d acqu rir les titres du cata logue Images de la culture pour la consultation et ou le pr t et la pro jection publique non commerciale Elles peuvent donc accompagner le travail de la salle de cin ma de proximit impliqu e dans ces dif f rents dispositifs nationaux En l absence de salle de cin ma la biblioth que peut offrir un acc s des ressources de r f rence en histoire du cin ma Ensuite il va de soi que la biblioth que lorsqu elle propose une collection de films permet un Les missions des bibliotheques lieux de ressources mais aussi d action culturelle et de formation rejoignent naturellement celles des p les r gionaux pour l ducation artistique Les biblioth caires de l image doivent s inscrire dans la synergie cr e pour f
114. d une description d taill e r sum g n rique artistique et technique et sont accessibles depuis un catalogue interrogeable de facon simple comme avec n importe quel moteur de recherche Parce qu il est parfois difficile de savoir quelle question poser tout un ensemble de filmographies et de parcours th matiques peuvent encore aider choisir un ou plusieurs films Les enfants et adolescents ne sont pas oubli s Des s lections sp cifiques d couvrir en famille ou avec sa classe sont propos es et compl t es par des jeux ludo ducatifs jeux de montage exercices sur la bande son puzzles constituant autant de portes d entr es dans ces collections et permettant de se familiariser avec le cin ma Enrichie r guli rement par de nouveaux titres la Salle des collections accueillera bient t aussi de nouveaux partenaires comme Documentaires sur grand cran afin que davantage de films puissent tre vus appr ci s tudi s par tous les publics Forum des images 2 rue du Cin ma Forum des Halles Porte Saint Eustache 75001 Paris T l 01 44 76 63 oo www forumdesimages fr MICH LE LAGNY gt Promenade parisienne dans quelques biblioth ques de cin ma 27 GEORGES HECK Vid o Les Beaux Jours Maison de l image Strasbourg JANOU NEVEUX Strasbourg M diath que Andr Malraux Passerel lese r gion Biblioth ques et production Le temps est pass d une production r gionale d volue aux
115. de Retour de flamme anim par LobsterFilm ou de la projection parisienne des films de certains festivals par exem ple celui d Annecy pour le secteur animation qui est aussi une sp cialit de la Bpi Chacun a videmment ses activit s p dagogiques qu il s agisse de la formation des enfants dans des ateliers il y en a trop pour tenter d en citer ou de plus savants Cours de cin ma anim s par le Forum Histoire permanente du Cin ma la Cin math que ou Regards critiques qui vont s exercer depuis la Bpi Sans compter les s minaires universi taires tenus la Bnf la Bifi au Forum L accompagnement culturel peut rev tir les formes les plus vari es et engendrer des changes entre institutions ainsi le Forum exp rimen te t il une participation des lecteurs l indexation des ateliers pour crire sur le film une production de documen taires sur Paris et s associe l IRI Institut de recherche et d innovation du Centre Pompidou pour utiliser et faire voluer le logiciel d analyse filmique Lignes de temps En somme une activit multiforme dont je ne donne qu un bref apercu W 2 C est pourquoi je voudrais terminer en remerciant tous ceux qui m ont longue ment et aimablement re ue Arlette Alligui Bpi Alain Carou Bnf Jean Yves de L pinay Forum des Images V ronique Rossignol Bifi et Annick Verron Fran ois Truffaut Ils m ont appris norm ment de cho
116. de de Gaza 365 km e Population totale palestinienne 3 8 M Cisjordanie et J rusalem Est 2 4 M Bande de Gaza 1 4 M e Population des colonies juives 470000 hab dont 190000 J rusalem e Croissance d mographique 3 Capitale J rusalem Est revendiqu e pour le futur tat palestinien e Villes principales J rusalem Est 180000 hab J richo 64000 hab Gaza ville 57000 hab Naplouse 52000 hab Tulkarem 47000 hab Ramallah 40000 hab J nine 35 ooo hab H bron 17 ooo hab e Langue officielle arabe e Chef de l tat Pr sident de l Autorit palestinienne Mahmoud Abbas dit Abou Mazen e Monnaie shekel e PIB 6M PIB par habitant 1552 67 M LE GOUVERNORAT DE BETHL EM e Surface 608 km zone A 7 896 zone B 5 596 soit 47 64 km zone C 69 7 96 e Municipalit s importantes Bethl em Beit Jalla Beit Sahour environ 15 ooo hab e Municipalit s de taille moyenne 66 villages 3 camps de r fugi s Deheisheh Aida et Beit Jibrin environ 20000 hab 20 colonies isra liennes d pendance de l tat d Isra l le 14 mai 1948 est elle pour le peuple palesti nien celle de la catastrophe la Nakba qui marque le d but d un double exil l ext rieur et l int rieur de leur pro pre pays Le dernier d coupage administratif issu des accords d Oslo du 28 septem bre 1995 attribue aux territoires pales tiniens 2296 des terres les
117. des fins de propagande pendant la guerre a choqu bien des amoureux du cin ma au profit du d veloppement de la cin philie voire d un messianisme cin philique Les cin clubs d fendent le cin ma en tant qu art et ceuvrent ainsi la l gitima tion sociale du cin ma principalement en accompagnant l la boration de la notion d auteur Pendant les Trente glorieuses ils vont former des g n rations de cin philes Plus les stages de visionnement que les f d rations organisent chaque rentr e scolaire pour pr senter leurs nouveaut s jouent le r le d cole des cadres Ces cin philes investiront ensuite le cin ma au sens large la premi re g n ration des universitaires9 mais aussi bon nombre des professionnels de la profession n ont connu d autre cole de cin ma 6 Cf videmment Andr Bazin et ses articles aussi bien sur Pourquoi nous com battons que sur Le mythe de Staline dans le cin ma sovi tique in Qu est ce que le cin ma d du Cerf t Ontologie et langage 1969 7 Toujours Andr Bazin et ses jeunes turcs des Cahiers du Cin ma revue qu il a fond e en 1951 avec Jacques Doniol Valcroze 8 En 1956 Jean Delannoy professeur de lettres au lyc e de Biarritz soutient la Sorbonne la premi re th se sur le cin ma elle porte sur les cin clubs dont il est un des promoteurs de la premi re heure En terminale j ai occup la fonction de secr taire dans ce cin club s
118. dialoguent se confrontent c est d j une premi re r ussite l Ecla de proposer ces lieux de rencontre qui doivent garantir la discussion En ce qui concerne le livre la relation diteur libraire est avant tout conomique et ce n est naturellement pas simple Pour la relation libraire biblioth caire on sort peut tre de l re de la concurrence sur un territoire pour entrer dans celle du quotidien des appels d offres et des march s publics Ce sont videmment des pr occupations qu il n est pas ais quelquefois de faire cohabiter Jouer la carte de l interprofession incombe aux personnels de la nouvelle agence et cela m me sur les sujets qui peu vent f cher Car une agence n est pas un syndicat corpo ratiste mais un outil qui doit aider r fl chir et construire les politiques publiques au service de ces m mes m tiers En Aquitaine les agences du conseil r gional du livre et du cin ma ont ce caract re unique elles ne partagent leurs missions avec personne Ce n est pas forc ment le cas dans d autres r gions Nous avons donc un devoir d exem plarit parce que nous sommes conventionn s avec nos tutelles pour remplir ces missions Cela rend le travail facile et difficile facile car nous n avons pas de concurrent dif ficile car nous sommes au premier plan pour tre jug Je trouve ce type de structure passionnante car elle renouvelle l action publique B Propos recueillis par Estelle CARON
119. e Ils int grent en principe non seulement une partie des images enregistr es par les tudiants mais aussi d autres documents retrouv s lors de la pr paration du projet Cet exercice pr sente donc l avantage d une part de faire connaitre aux tudiants les fonds d archives dans lesquels ils sont forc ment conduits travailler et d autre part de contribuer les enrichir et les valoriser par leurs propres r alisations Les films ainsi obtenus et les rushes sont en effet int gr s aux collections de la BDIC o ils pourront tre consult s ult rieurement par d autres tudiants et des chercheurs Laurent V RAY D partement des Arts du spectacle Universit de Paris X Nanterre risation associ e comme la possibilit de traiter un th me sous divers angles gr ce une documentation tr s vari e de par ses sources son support et son traitement Ainsi l ensemble r uni permet au lecteur de se confronter une lecture multiple qui vient compl ter et largir son champ de vision Dans cette hypo th se documentation audiovisuelle et film restent toujours li s une offre globale de documents qui leur tour invitent la cr ation de nouvelles uvres audiovisuelles LES ATELIERS CR ATION PRATIQUE ET VALORISATION Si la projection reste le moment le plus important pour la valo risation cin matographique les r flexions qu inspire un film ROSA OLMOS et FR D RIQUE BERTHET par sa gen se son conten
120. e dont la mission aupr s de chercheurs et d tudiants consiste la mise disposition de ses collections sur tout support afin d tudier et de comprendre l Histoire se doit d acqu rir des ceuvres audiovisuelles portant un regard sur les th mes trait s la BDIC terme elle devait aussi s entou rer d auteurs et de r alisateurs pouvant cr er des documents susceptibles d tre analys s tudi s et sauvegard s Cependant bien des choses ont chang depuis l arriv e ponctuelle des premiers documents audiovisuels dans les ann es 1950 au mus e Aujourd hui le secteur audiovisuel occupe une place reconnue et indispensable pour la biblio th que Petit petit s est constitu d une part un fonds d ac quisition selon des lignes directrices th matiques et d autre part un r seau aussi bien scientifique qu audiovisuel qui contribue avec son savoir faire nos activit s p dagogiques Notre catalogue audiovisuel est constitu aujourd hui de 4000 films documentaires ou de fiction Par ailleurs nous d veloppons une politique de d p t et de sauvegarde des rushes pour certains films sans oublier la conservation des archives sonores et d autres documents consultables dans notre catalogue La mise en valeur de cette richesse audiovi suelle s impose car nous avons la mission de la faire connai tre l int rieur comme l ext rieur de la biblioth que De la consultation individuelle la projection collective d
121. e Moonfleet Fritz Lang 1955 1960 1970 de l univers f erique et musical de Jacques Demy dans Les Demoiselles de Rochefort 1966 ou Peau d ne 1970 l univers libre et po tique de Vera Simkova et Jan Kucera dans Katia et le crocodile 1966 Si nous poursuivons un peu plus loin sautant quelques d cennies plus proches de nous 1990 2000 du r ve magique d Alice Jan Svankmajer 1988 au r ve anglais du fi vreux Cheval venu de la mer Mike Newell 1993 du cin ma d animation japonais onirique et pro che de la perfection de Hayao Miyazaki Mon voisin Totoro 1988 et Le voyage de Chihiro 2001 l animation po tique de Michel Ocelot Princes et Princesses 2000 et Kirikou et la sorci re 1998 la merveilleuse animation iranienne de Contes de la m re poule 2000 et l animation fantastique de L trange No l de Monsieur Jack Tim Burton et Henry Selick 1993 du fantastique d Edward aux mains d argent Tim Burton 1990 au fantastique po ti que n o z landais de Pai Niki Caro 2002 Et bien entendu enfin un cin ma plus imm diatement contemporain inscrit dans la r alit quotidienne e un documentaire La vie est immense et pleine de danger Denis Gheerbrant ou le parcours dans la maladie de C dric un enfant de 8 ans 8 e des programmes de courts m trages un programme Gari Bardine un programme de courts m trages pour les plus jeunes Petites z escapades et 2 programm
122. e capacit de stockage d un million de giga octets 12 milliards de fichiers repr sentant 136 t raoctets ont ainsi t trait s depuis 1996 Un autre sys t me Spar est utilis pour l archivage p renne et la pr servation Dans le domaine musical la collecte cibl e concerne l actualit la documen tation l dition en ligne et la culture musicale au sens large Exemples de sites collect s Blogoth que Mondomix Vitaminic musiquelibre org Des difficult s techniques persis tent cependant pour la collecte audio et vid o mais on s oriente toutefois vers une extension aux contenus payants3 On d couvre alors le magasin num rique de la BnF pr sent par J r me Dupont d partement des Syst mes d information et S bastien Peyrard d partement de l Information biblio graphique et num rique Pour archiver la production documentaire unique ment sous forme num rique d ma t rialiser les supports analogiques num riser les sauvegar des et traiter de nom breux formats il faut pr server les donn es et leur p rennit par un mod le normatif OAIS Un OAIS est une archive constitu e de personnes et de syst mes qui il incombe de conserver des infor mations et de les rendre accessibles une communaut d utilisateurs cibles Le syst me Spar a t choisi par la BnF pour mettre en ceuvre cette pr serva tion des donn es num riques Reste adapter les catalogues l en
123. e cin ma n a jamais connu d autre statut N de la rencontre entre la machine et le marchand le cin ma muet se joue des fronti res linguistiques Diffus dans tous les pays il acquiert d am bl e un statut d activit commerciale vocation internationale Path Gaumont M li s ouvrent des suc cursales aux tats Unis pour vendre leurs films et assumer eux m mes la protection de leurs droits sur le premier march du monde mais galement pour tourner sur le territoire am ricain des films adapt s la demande locale Raoul Walsh d bute devant une cam ra Path Par ailleurs le cin ma a v cu une br ve p riode artisanale avant d adopter un mode d organisation industrielle avec le passage au long m trage qui a galement consacr la victoire totale des producteurs de programmes sur les fabricants d appareils Mondialis d s son invention et fond sur la cr a tion intellectuelle le cin ma est s rement la plus ancienne industrie de la nouvelle conomie Enfin le film se trouve de ce fait li la salle de cin ma elle exerce un quasi monopole sur la diffusion des images anim es jusqu l arriv e de la t l vi sion et devient le site d cisif de l conomie du film Ce caractere ontologiquement industriel et commercial a engendr un lourd 1 Cf J M Tixier La Machine amp le Marchand in J P Call de M tamorphoses de la culture Pratiques et politiques en
124. e culturel de l ac croissement des connaissances du d veloppement de la citoyennet de l ouverture sur le monde et s adressant tous sans obstacle ni discrimination Ainsi que la mise en place de r seaux professionnels locaux et de partage des ressources et la cr ation de liens avec des r seaux professionnels inter nationaux et interculturels Le projet est mis en ceuvre d s 2006 des travaux et am nagements sont r alis s dans les deux biblioth ques de Dar Salah et de Doha trois sessions de formation professionnelle mises en place et 2000 documents en langue arabe acquis dans chaque biblioth que dont dans un premier temps 7096 de livres pour la jeunesse la demande du gouverneur de Bethl em une premi re extension du projet est r alis e avec l achat de livres et de mobilier pour le jardin d en fants du village de Za ttara En janvier 2007 inauguration et ouverture au public des biblioth ques de Dar Salah et de Doha et en octobre seconde extension du programme la BM de Beit Jala sur la demande du maire La biblioth que riche de 40000 volu mes a t cr e apr s le d m nage ment de la biblioth que pontificale de aB n en Sn e Un RT LL Jardin d enfants Za ttara J rusalem Est Le fonds est tr s riche mais partiellement obsol te Sans renouvellement de collections ni ges tion professionnelle depuis plusieurs ann es la biblioth que m
125. e des ONG avec l Ifla F d ration interna tionale des biblioth caires avec l As sociation des biblioth caires palesti L INSTITUT TAMER Cr en 1989 apr s la premi re Intifada pour la promotion du droit l ducation et de l acc s la connaissance du droit de la libre expression la promotion de la lecture et de l criture chez les jeunes le d veloppement de la litt rature jeunesse et le soutien la cr ativit et aux initiatives locales il est situ Ramallah avec une antenne Gaza L Institut Tamer une dizaine de personnes et environ 4o collaborateurs de terrain a d velopp un important centre de ressources avec le soutien de la Swedish International Development Cooperation Agency utilis par ensemble de la communaut ducative et culturelle ainsi qu une biblioth que pour la jeu nesse qui sont au centre de nombreuses activit s autour de la lecture jeunesse Sa maison d dition cr e en 1993 travaille avec un comit de lecture et a publi plus de 130 ouvrages Il a recu plusieurs distinctions internationales et tr s r cemment la Foire de Bologne www tamerinst org Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MCI LUCE TT niens ventuellement avec d autres ONG sera d terminant gt Le programme sur le conte En 2007 le Cobiac r pond un appel proposition de la D l gation de la Commission europ enne de J rusalem et voit ac
126. e des p les 09 automne hiver 2008 p 8 22e Dewey int grale en langue fran aise Dix ans de mises jour 4 d MO NJ Pour EN SAORA editionsducercledelalibrairie Bon de Commande retourner Electre Service clients 35 rue Gr goire de Tours 75006 Paris T l 01 44 41 28 33 Fax 01 44 41 28 65 Soci t Code postal Votre N de TVA D sire recevoir J Libraire Li Biblioth caire J Autre FAIRE AGE a E E Mode d exp dition Li poste M disposition coursier N L1 Prisme R glement sur facture r ception L1 r glement carte Visa N expire fin Notez les 3 derniers chiffres du n au verso de votre carte bancaire D D CN 0 N mum e ON s NO NO LA M O ON Signature ESTELLE CARON Espace Histoire Image M diath que de Pessac ALBAN PICHON Centre de recherche Lilipant IUT Michel de Montaigne Bordeaux 3 Cin mas en biblioth ques Quelles pol Iti ques documentaires bibliotheque La question n est d sormais plus du P A l heure de la d mat rialisation H pourquoi et c est des supports la question des poli heureux mais du tiques documentaires est centrale I comment Pour autant Comment se constitue un fonds m Quelles sont les contraintes et les celui ci ne d pend il marges de man uvre au regard pas de la r ponse de l offre ditoriale que les profes donn e l interrogation
127. e donc de M Gerald Leitner pr sident BV Autriche r lu Jill Martin vice pr sidente Cilip Royaume Uni r lue mais nouvellement nomm e ce poste Klaus Peter B ttger tr sorier BID Allemagne Lene Byrialsen DLA Danemark nouvelle ment lue Saara Iham ki FLA Finlande r lu Aldo Pirola AIB Italie r lu Erna Winters VOB Pays Bas nouvellement lue Ant nio Pina Falc o BAD Portugal r lu Gloria Perez Salmer n FESABID Espagne r lue Berndt Fredriksson Association su doise des archivistes Su de nouvellement lu Les membres sortants qui ont atteint la limite de dur e de leur mandat ont recu de chaleureux remerciements pour leur travail Barbara Lison vice pr sidente sortante Karin Astrom Iko Toby Bainton Pernille Drost et Bas Savenije tr sorier sortant Bas Barbara et Toby resteront pr sidents de leurs groupes d experts Le rapport d activit de l ann e coul e a t pr sent par Andrew Cranfield direc teur sortant Ont t particuli rement voqu s l importante activit d ploy e par Eblida en ce qui concerne les questions de droits d auteurs l organisation de la rencontre d Helsinki pourquoi et comment changer les directives europ ennes la coop ration avec l Ifla une campagne d adh sion Gerald Leitner se f licite du succ s de cette campagne d adh sions au terme de laquelle tous les pays d Europe son
128. e la lecture publique et des biblioth ques Elle d nombre au total 295 biblioth ques non scolaires dont 119 biblio th ques publiques avec seulement 25 sections jeunesse 44 BU et 117 biblioth ques sp cialis es ou priv es Tr s peu r pondent des normes de niveau international souffrant le plus souvent de manque de b timents d di s d quipements de comp ten ces professionnelles et surtout de financement Il faut noter encore que de nombreu ses biblioth ques recens es comme biblioth ques publiques sont en r alit des biblioth ques priv es confession nelles ou familiales il y a donc un v ri table vide dans le secteur de la lecture publique En ao t 2000 lors de la r union J rusalem de la Conf rence annuelle de l Ifla un biblioth caire norv gien Erling Bergan fait une communication remar qu e Libraries in the West Bank and Gaza obstacles and possibilities qui reprend les r sultats de l tude de 1996 enrichie des visites qu il a pu r aliser Il donne une description actualis e des principales biblioth ques de lecture publique Naplouse 70000 volumes 27 agents Ramallah 40000 volumes 5 agents et El Bireh 15 000 volumes 6 agents Il mentionne aussi les biblio th ques publiques de Tulkarem J nine H bron et J richo en Cisjordanie de Gaza ville et Rafah dans la Bande de Gaza et remarque qu il n y a pas de biblioth que publique Bethl em J rus
129. e les occasionnels s assurent de ne pas tre d cus en choisissant le film promu par les chaines de t l vision les habi tu s peuvent courir le risque d aller voir les films qui prennent des libert s avec les imp ratifs la fois commerciaux id olo giques et formels impos s par les industries culturelles Sans public les politiques de soutien la cr ation perdent leur l gi timit les deux axes des politiques publiques sont videm ment compl mentaires Par ailleurs de nombreuses tudes ont montr d une part que le public global du cin ma vieillissait et qu en outre le public sp cifique des salles Art amp Essai tait d j plus g que celui des multiplexes Or ce sont les salles Art et Essai qui r alisent majoritairement ou tr s majoritairement les carri res des films recommand s Art et Essai y compris de diffusion large c est dire avec plus de 300 copies 9 Il existe donc bien terme un probl me de survie de la diffusion de la culture par le film Les dispositifs mis en place par le CNC et plus largement la politique d ducation au cin ma s appuient essentiellement sur le r seau des salles de proximit ne serait ce parce que ce sont elles qui irriguent en profondeur l ensemble du territoire Par ailleurs souvent seul lieu de diffusion de culture choisie hors des grands centres urbains ces salles maintiennent dans leur ville une petite lumi re allum e l heure du couvre feu m diati
130. e pour une application du fair use l usage serait permis tant qu il ne porterait pas atteinte aux int r ts commerciaux suivre donc Et tout au fond Patrimoine et coop ration consti tuait l axe de l apr s midi collecter conserver traiter valoriser le patrimoine musical Peu de d bat mais beaucoup d informations autour des ressources num riques d p t l gal de l Internet archivage du num rique catalogage des environnements num ri ques RDA musique et A son dans Gallica Pour Gildas llien chef du service du d p t l gal num rique l archivage du web est d abord constitu du d p t l gal web 1 0 web 2 0 web s mantique Qu en sera t il apr s nul ne le sait Ce d p t l gal concerne essentiellement les sites en fr ainsi que des sites produits sur le territoire francais La r alisation du d p t l gal Internet repose sur une strat gie conomique et documentaire mise en place par collectes larges annuelles ou cibl es paniers th matiques et d p t num riques Ces collectes sont r alis es par des robots logiciels aspirateurs de sites Eritrix par exemple Ceux ci sont stock s dans des serveurs de collecte au format Warc web archive file format Dans certains cas et en accord avec les diteurs des sites on recueillera le web profond bases de donn es Ces collections de d p t l gal sont stock es sur les Ptabox d un
131. e ses humanit s au cin ma par JEAN MARIE TIXIER 16 Cin mas en biblioth ques Quelles politiques documentaires par ALBAN PICHON et ESTELLE CARON 19 L horizon num rique par JEAN MARIE TIXIER 23 Promenade parisienne dans quelques biblioth ques de cin ma par MICH LE LAGNY 28 Passerelles en r gion Biblioth ques et production r gionale par GEORGES HECK et JANOU NEVEUX 32 Le Mois du film documentaire 10 ans d j par ESTELLE CARON 34 Coupd Ecla Pour renouveler l action publique entretien avec PATRICK VOLPILHAC 37 La route des P les par ESTELLE CARON 40 Bazaar vous avez dit Bazaar amp C par PHILIPPE LEVREAUD 41 Transmettre l amour du cin ma Les Enfants de cin ma par EUG NE ANDR ANSZKY 44 Ensemble pour r inventer le cin club par JEAN FRAN OIS CAZEAUX et M LANIE TELLINI 46 Deux beaux mariages l universit et le cin ma par ROSA OLMOS et FR D RIQUE BERTHET 51 Les m diath ques r seau alternatif de diffusion entretien avec JEAN FRANCOIS LE CORRE Liste des annonceurs e Demco 2 de couverture e Onisep 3 de couverture e Borgeaud Biblioth ques 4 de couverture e Electre p 15 e Bazaar amp C p 18 e BRM poo e SDM poo th que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KT TT 1 2 54 56 58 61 64 66 5 77 78 79 80 Appr hender le Cin ma Quelques outils de r f rences par NO MIE BENAYOUN Actualit s de IZ BF
132. enc par cette promenade pour des raisons touristiques on comprend en effet que la situation g ographique des deux blocs entra ne certaines cons quences Pourquoi ai je t facilement accept Les publics ne sont pas Cahiers dix huit ans Parce que parfait rat de biblioth que CONi a AILES MEMES j tais le cin phile le mieux dans les bibliofh ques ascmsent de Paris des Halles Beaubourg et Luc Moullet Piges choisies celles de Bercy Tolbiac malgr un jeu d changes et de compl mentarit s sensible dans les mouvements qui affectent l ampleur de la fr quentation des unes en fonction des jours de fermeture des autres D autres MICH LE LAGNY gt Promenade parisienne dans quelques biblioth ques de cin ma DOSSIER facteurs peuvent expliquer les choix des publics ainsi parmi les biblioth ques les unes co tent BnF Bifi Forum des images et d autres pas Bpi Francois Truffaut les unes pr tent Francois seniors et des jeunes d s le coll ge et le lyc e par exemple la Bpi depuis trois ans et selon les cas une place plus ou moins large est occup e par les tudiants malgr l offre Truffaut et d autres non ce qui engendre d autres clivages universitaire insuffisante et les chercheurs nationaux ou internationaux davantage la BnF et la Bifi qu aux Halles Par les usages qu ils font de la biblioth que et des moyens qu elle leur offre les lecteurs sus
133. enzo Mattotti 07 09 31 10 51 Ch lons en Champagne BM Typo sies Exposition de cartes typo graphi es 17 06 29 08 Red couvrez Maurice Renard 1875 amiti s turques photos de familles tur 3 A ARCHIVES DE L INFAMIE 1939 30 06 29 08 Reims Biblioth que Saint R mi D couvrir couter prendre son temps 12 06 29 08 Expositions de mobiliers concus par les tudiants de l cole sup rieure d Art et de Design de Reims 01 07 29 08 54 Nancy M diath que Julius Baltazar un Barbare au paradis 06 09 20 09 56 Lorient M diath que Marie France Missir livres d artistes estampes 03 07 29 08 57 Metz M diath que de Hi Pontiffroy Les BMM se mettent au vert F lins l un pour vert l autre photographies de Jo l Brunet Mammif res de irr Lorraine Lorraine terre d oiseaux photographies de Fr d ric F ve 01 07 29 08 M diath que du Sablon Habitat et cologie 01 07 29 08 58 Nevers M diath que 100000 km bicyclette autour de la terre Photographies de Chantal Moreau 02 06 29 08 59 Tourcoing M diath que Andr Malraux L t des 20 ans ou 20 ans d expositions patrimo niales 24 07 30 09 61 Flers M diath que Bois et architecture en Basse Normandie 02 06 29 08 Exposition 2Angles Les structures de Magali Poutoux 15 05 29 08 67 S lestat B
134. erches d information sur ses collections et sur Internet cet ouvrage est indispensable toute personne ayant accueillir et renseigner du public compl ter avec les outils de recherche web sur le site de l ADBS et r alis par les m mes auteurs Jo lle MULLER 2 www adbs fr outils de recherche web 828 htm RH 1214314880901 l mission des Sculpteurs de menhirs Wango Tango sur Rtl 1980 1990 conclut ainsi sa pr sentation du pr sent ouvrage si votre jugement reste le m me sur la plan te Metal le hard rocker vous emmerde Ceci valant pour avertissement aux biblioth caires glabres athl tiques et atteints d anhydrose dont la conscience professionnelle flancherait au point de ne pas rechercher l aventure en terrain inconnu nous leur avons servi d claireur en d broussaillant la lecture de ces cinq cents pages sympathiques mais touffues La prose mi empathique mi critique est celle d un passionn qui s efforce l objectivit sans trahir ses amours de jeunesse et tout en prenant acte 79 E otes de lecture qu elles tiennent d sormais dans la griffe du pass Sa th se apr s une d cennie d apog e le hard rock est mort en 1990 il se survit depuis l tat de trace Apr s avoir rapidement abord la question de ses origines seventies une poign e de chapitres s attache d m ler la r alit des l gendes qui entourent musiciens et fans satanisme violence etc Sans la luc
135. ers de l agriculture Des titres de r f rence pour faire le point sur les grandes fili res d tudes les m tiers R adaptation et les formations La revue mensuelle sur les handicaps et les personnes handicap es Apr s le bac 2009 Le Dico des M tiers caia mE E on he Ecole en milieu ordinaire et tablissements sp cialis s SM pis mes eme he l accompagnement de la personne handicap e el a mentale Bs NN m Le GIHP Groupement pour l insertion des personnes amp BN cae 4 handicap es physiques Fiches M tiers Le principe de base 1 fiche 1 m tier Les 23 titres se pr sentent sous forme de fascicules class s par secteurs avec les m tiers correspondants Lettres Sciences humaines Information communication Lettres sciences humaines Multim dia audiovisuel Internet image et son Commandez sur notre librairie en ligne onisep fr lalibrairie R glement par ch que ou carte bancaire catalogue general sur simple demande T Er air a a T ML 3 obilier accessoires intormatique IIl BORGEAUD BIBLIOTH QUES n i iege social 1 3 All e du Parc de Garlande 92220 Bagneux Tel 33 01 41 17 49 DO 1 Fax 33 01 41 17 49 29 Site www borbib com E mail info borgeaudbibliotheques com
136. es dont les collections sont par essence bas es sur la collecte de ressources locales souvent films amateurs ouvrent leurs portes au grand public Les Archives priv es De c l bres collections priv es marquent aussi le patrimoine cin matographique et si leurs fonds sont moins directement accessi bles ils se retrouvent dans les collaborations avec les institutions publiques et dans des programmes de diffusion comme les ditions de Lobster films Archive Gaumont Path www gaumontpathearchives com Lobster films www lobsterfilms com Cr e en 1985 par Serge Bromberg cette col lection compte pr s de 50000 films e l tranger Gr ce au d veloppement de l acc s en ligne les tablissements situ s l tranger devien nent accessibles Une majorit des tablisse ments en Europe sont recens s sur Filmarchives online www filmarchives online eu dont le British Film Institute BFI www bfi org uk et La Cin math que Royale de Belgique www cinematek be L Office national du film du Canada ONF wwwW onf ca prestigieuse institution cana dienne berceau de la production engag e dans un cin ma cr atif notamment documen taire d veloppe fortement l acc s en ligne ses collections e Les collections th matiques D autres lieux regroupent des ressources autour d un th me avec des collections de films sp cifiques et rares constitu es au gr des volutions Si elles ne sont pas
137. es veill es travaill es par le d mon de l analogie Marker met jour le mythe qui informe l histoire et joue avec virtuosit des images sans se jouer d elles confiant en l image comme trace il se d fie des images comme signes Marker ne se tient pas mi chemin entre l art de la distance et l empathie face au cri il joint les deux bouts par une torsion dont il a le secret tranger au c ur du monde il y circule comme sur une bande de Moebius D o une formidable ubiquit bient t quatre vingt dix ans cet homme sans nom Chris Marker est un pseudonyme et presque sans visage engrange une m moire universelle a voyag d Europe en Asie du livre au CD Rom il voyage dans les images comme en un espace temps v cu r el Avec amour et lucidit Arnaud Lambert a su rendre un juste hommage cet homme rare trop libertaire pour tre id ologue simplement une conscience Philippe Levreaud les 2000 tablissements 8 existants la moiti rel ve de l inter un premier temps l mergence de nouveaux acteurs dans la vention publique un titre ou un autre financement de l in profession puis la prise de pouvoir par les t l visions Le sec vestissement gestion directe ou confi e une association etc teur t l visuel est de facto devenu maitre bord d un ensemble L enthousiasme des d buts de la d cennie ne dure pas industriel recompos autour de la primaut de la logique des
138. es ces structures ce n est plus l unique moment de programmation du cin ma documentaire Pr s de la moiti des programmateurs d clarent mener des actions pour cet autre cin ma tout au long de l ann e Le Mois du film documentaire devient l v nement Il facilite la mise en place d actions d envergure et de moyens de communication Trois raisons principales expliquent le d ploiement et le succ s de cette mani festation depuis 10 ans la reconnaissance du public la diversit des lieux de programmation et le r seau professionnel qu elle a permis de tisser IN Gn A ege uade 5 e Une manifestation rep r e par le public L dition 2008 a rassembl pr s de 120000 spectateurs WwWw rnalsdudoc corn en France et l tranger Les programmateurs s entendent pour dire que leurs publics d habitu s sont fideles D ailleurs les biblioth ques constatent une hausse des pr ts des films documentaires la suite des projections montrant ainsi l importance de la manifestation pour la valorisation des collections Parall lement pr s de 9096 des programmateurs d clarent avoir organis un v nement autour des projections drainant ainsi de nouveaux publics e Des lieux de programmation multiples Promouvoir le cin ma documentaire c est d abord d fendre la singularit du regard qu il porte sur le monde Les rencontres avec les r alisateurs les d bats autour des probl matiques en sc ne dans les uvres ne trompent pas Les p
139. es courts micro en 140 caract res depuis son ordinateur son t l phone ou n importe quel terminal connect Internet Twitter est consid r juste titre comme le SMS du web Le site fut cr par Jack Dorsey et Biz Stone il s agissait l origine d un pro jet de recherche Le service vit le jour en 2006 et fut d velopp en deux semai nes mais c est en 2007 que Twitter s est r ellement d ploy Le principe de d part est de r pondre la question Que faites vous Ce choix s est impos pour expliquer qu il ne s agis sait pas v ritablement d un service de conversation mais de partage on peut partager ses tats d me mais aussi et surtout ses ressources En deux ans Twitter est devenu un r seau social part enti re le troisi me en impor tance apr s Facebook et MySpace avec 6 millions d utilisateurs et 3 millions de messages par jour S il s agit au d part d un usage de tech nophiles l usage de Twitter a permis de cr er une masse d informations et d utilisateurs suffisante pour se muer en r seau de communication part enti re ainsi qu une immense base dont les donn es sont accessibles en temps r el et r utilisables pour d autres applications M me s il n est que logi ciel ce r seau de communication a sa propre infrastructure il utilise celle des op rateurs mais reste ind pendant pour l instant Car il fait fr mir les plus grands En effet il contient de l i
140. es de 71 BE Q m 0 Tam amp up 2 Ur x LL O Francoise Danset E m IRE IN MERE NE Bi md ls Lt 4 Y nn p7pIIJ Pi Biblioth caires au travail Beit Jal Doha et Dar Salah d passent les 3 000 volumes Poursuite aussi des quipe ments 7 postes multim dia sont ins tall s la biblioth que de Dar Salah Une nouvelle extension du programme introduit la BM du village de Battir vil lage presque totalement enclav dont la biblioth que situ e dans la mairie et d j quip e gr ce des dons fonc tionne avec des b n voles Un projet d extension au village de Husan dont une biblioth caire tente de suivre les formations est un moment voqu le maire offrant de mettre disposition des locaux Les premiers livres achet s sont confi s l cole maternelle Pour 2009 on pr voit la poursuite du programme d quipement des biblio th ques le d veloppe ment des collections et des comp tences l ex tension aux villages les plus enclav s comme Wadi Nees village situ au Sud Mais revenons au recen sement des biblioth ques existantes par tir des visites que nous avons pu effectuer 3 BU dont Bethlehem University Al Quds Open en cours d ins tallation dans ses nou veaux locaux et la nou velle Universit priv e Falastin El Ahleyyah 5 biblioth ques publi ques Dar Salah Doha Beit jalla Battir et la
141. es internationaux gt e des films de Fran ois Truffaut Luigi Comencini Paul Grimault ou Gaston Kabor LES CONCES DE LA MERE POULE e du cin ma exp rimental baroque Le Monde vivant d Eug ne Green Manu CI marae LE PORAN RAE CNCC LA MN M cuc TM CMS e du cin ma am ricain presque underground Sidewalk stories de Charles Lane EUG NE ANDR ANSZKY Transmettre l amour du cin ma Les Enfants de cin ma 43 DOSSIER ENSEMBLE POUR R INVENTER LE CIN CLUB Les cin clubs ont disparu Pourtant quelques irr ductibles contre courant tentent de faire vivre ces moments indispensa bles d changes et d apprentissages du cin ma tout ge Pour ce faire il faut s appuyer sur des militants et sur une collabo ration entre toutes les parties impliqu es dans l action culturelle ducation nationale cin ma mairie m diath que Deux exp riences exemplaires Cin club Les S ances de l Atelier Saint M dard en Jalles Jeudi 8 d cembre 2005 19 h Dans l obscurit d une salle du cin ma de Saint M dard en Jalles 33 la p riph rie de Bordeaux r sonnent les premi res notes de la musique de Nino Rota sur le g n rique d Amarcord 250 spectateurs majoritai rement des lyc ens assistent avec cette projection du film de Fellini la premi re s ance du cin club Depuis raison d un film par mois les s ances de l Atelier continuent de r unir une moyenne de 150 lyc ens et cin
142. et Jean Marie TIXIER ESTELLE CARON Pr sidente d Images en biblioth ques La routeaes Poles Les m diath ques lieux ressources Depuis 1999 le Centre national de la cin matographie CNC soutient et accompagne la mise en place de p les dans diff ren tes r gions francaises afin de renforcer des logiques de mise en coh rence et des actions de sensibilisation et d ducation artistique au cin ma et l audiovisuel en r gion Ceux ci s ar ticulent aux dispositifs existants cf encadr p 38 pendant le temps scolaire cole et Cin ma Coll ge au cin ma Lyc ens et apprentis au cin ma et les enseignements obligatoires Cin ma et Audiovisuel baccalaur at et hors temps scolaire toutes les actions mises en ceuvre dans le cadre du dispositif Passeurs d images Les objectifs de ces actions sont la d couverte des ceuvres la rencontre avec les artistes et les professionnels de l image la fr quentation de lieux sp cifiques la diversit d approches et de lectures des ceuvres et l utilisation d outils p dagogiques Le travail de coordination des p les r gionaux se d veloppe autour de trois missions animation du r seau r gional centre de ressources et formation La seconde de ces missions m int resse tout particuli re ment ici Car au del des ressources inh rentes au p le telles que les annuaires professionnels mis en place dans certaines r gions les p les r gionaux doivent disposer
143. eur rencon avec un commentaire de Chris Marker Devenu souffle en tre qui se prolonge tout au long de l ann e filmant le vent il a mis pour finir le r el au diapason de la notamment dans le cadre de journ es pro o sie Une ceuvre sans gale qe 2s P 5 fessionnelles sp cifiquement d di es Sa femme Marceline Loridan rencontr e en 1962 a accom p i e Une coordination nationale l association pagn son uvre depuis cette date Mais les deux tiers de biblioth IB d son livre crit en collaboration avec Elisabeth D Inandiak Bo nome AIS CCS EGnne T cette manifestation en mettant la dispo sont consacr s sa vie d avant la d portation enfant d disi ME sition des programmateurs du mat riel de tin Dirkenau et le t moignage de l impossible retour d Aus 0 ui Tue communication qu il est possible de d cli chwitz Alors comme folle et sauvage sa rencontre ner et qui assure une coh rence visuelle avec lvens sera celle d un Hollandais volant et d June Juive d A LA l v nement sur l ensemble du territoire errante Jet e dans le monde la poursuite de l histoire Gr ce au soutien de la Scam IB participe elle conclura pourtant avec lui je m tais gel e de l int M D aux frais de d placement et d h berge rieur A pr s de quatre vingts ans ce poignant exercice de lucidit force Re ment des r alisateurs
144. ffre une belle illustration de ces partenariats En 2008 la manifestation s est ouverte la m diath que de Bill re 64 avec le film de Pascale Fautrier Je veux tout de la vie La libert selon Simone de Beauvoir L auteure marraine de cette dition tait invit e faire une tourn e r gionale avec le film et un livre L ACPA a galement organis les tourn es de deux autres r alisa teurs Richard Hamon avec Le Petit Blanc la cam ra rouge 8 villes et de Pamela Varela avec Las sasons 6 villes l accompagnement des films r gionaux jusque dans les fonds images des biblioth ques ce jour et pour le premier semestre 2009 quatre documentaires du dispositif Cin quadoc ne disposant pas d une dition commerciale ont aujourd hui la certitude d int grer les collections des biblioth ques de la r gion Neuf autres ont rejoint le catalogue d un fournisseur national l int r t de Cin quadoc est attest par le succ s de ses animations avec une moyenne de 55 spectateurs par s ance sans pour autant se soumettre au diktat des chiffres menace qui plane sur l action culturelle Force de proposition l ACPA favorise la diversit de programmation des salles et en miroir la r flexion sur l identit respective des salles et des lieux de diffusion qui ont un r le majeur jouer dans la transmission du cin ma au public3 Catalogue en ligne sur www acpaquitaine com Esther CU NOT Association des cin mas de proximit en Aquit
145. fr ou www univ nancy2 fr m dial index html E LANGUEDOC ROUSSILLON Un voyage d tudes Barcelone 22 25 10 est en cours de finalisation Rens pascal wagner orange fr T l 04 99 51 22 40 ll NORD PAS DE CALAIS Journ e d tude Du beurre dans les pinards des pistes pour l aide au financement le Retraite JEAN FRANCOIS JACQUES TOUT PROCHE Jean Francois Jacques part la retraite un titre qui sonne bien litt rature Jeunesse article du Monde diplo manga mais une nouvelle qui pourrait attrister ABF Attrister parce que chacun sait combien JF a apport notre association tout au long de sa carri re et personnellement je voudrais dire que sa pr sence au bureau aux c t s de G rard Briand 2000 2003 puis lors de ma pr sidence 2003 2007 fut essentielle non seulement dans la gouvernance de l ABF mais dans sa vie quotidienne aussi au si ge parisien comme dans toute la communaut professionnelle On peut voquer les dossiers sur lesquels ses avis et son action ont t d cisifs droit de pr t loi Dadvsi code de d ontologie nouveaux statuts La liste serait trop longue et il est clair que toutes les th matiques de fond ont pu b n ficier de sa sagacit de sa pugnacit toujours de sa mod ration quand il le fallait bref de son professionnalisme et surtout de son attachement profond notre vie associative Tr s fin technicien ouvert toutes les
146. h caires accompagn es par notre correspondant local vers la librairie Al Shorouk de Ramallah qui malgr les difficult s d approvisionnement via la Jordanie offre un bon choix de documents Biblio mond e m changes et en particulier aux d pla cements en librairies e Le morcellement institutionnel et la m connaissance des ressources loca les sont des r alit s surmonter de m me que le partenariat appara t dif ficile tablir entre le monde institu tionnel et le monde associatif entre le politique et la soci t civile La mise en place d un comit de suivi et l extension des relations entre biblio th ques pour un futur travail de r seau sont alors envisag es Un annuaire des biblioth ques est en pr paration Le consulat de France offre d organiser des cours de francais l Alliance fran caise de Bethl em pour les biblioth caires 200 h de cours pr vues pour 7 personnes en 2008 qui devront en fait se poursuivre en 2009 en raison des obstacles rencontr s avec l ob jectif de favoriser les changes profes sionnels et la construction de partena riats avec des biblioth ques de villes des Bouches du Rh ne Gardanne Martigues ventuellement Vitrolles et Aubagne et la BDP des Bouches du Rh ne Le programme se poursuit en 2008 avec une cinqui me session de formation professionnelle portant sur l animation jeunesse et la poursuite des acquisi tions les fonds des biblioth qu
147. h que et celle de l image au cin ma l accueil sp cifique du Caf des images permettra aux enfants de vivre leurs premi res exp riences cin matographiques dans les meilleures conditions possible Le cin ma propose une initiation l image et l univers de l exploitation du film en expliquant les bases la salle obscure le partage collectif d un m amp me film la projection de l image e Comprendre ce qu est une salle de cin ma par des mots expliquer comment apparait l image sur l cran et des symboles le ticket de cin ma e Vivre ses premi res exp riences en salle obscure et mettre des mots dessus e Regarder un film comprendre une histoire savoir en parler et partager les avis diff rents D but en 2009 le cin conte a eu lieu 4 fois de janvier mai la suite de l heure du conte l quipe accompagne les enfants jusqu au Caf des images mitoyen L accueil des enfants au cin ma est le point essentiel Au del de la d couverte de l objet filmique en tant que tel c est le moment qui entoure la projection qui importe Apr s un bref retour sur l histoire entendue un lien est fait entre les supports l histoire est crite dans un livre mais quoi ressemble un film Le projectionniste explique donc son m tier et montre la bobine de film une occasion bient t rare quand le num rique arrive grand pas Des pr cisions sont donn es sur le fonctionnement de la salle les lumi res vont s teindre douceme
148. hoto M diath que de Vertou Es ES D P rx DOSSIER LE CIN MA DANS LES COLLECTIONS DE LA BIBLIOTH QUE NATIONALE DE FRANCE La Biblioth que nationale de France BnF membre associ de la F d ration internationale des archives du film FIAF met disposition des chercheurs l un des plus vastes ensembles documentaires au monde sur le cin ma mais n oublie pas pour autant le grand public Au niveau recherche du site Fran ois Mitterrand Rez de jardin en salle P l usager accr dit a acc s l ensemble des collections imprim es et audiovisuelles Du c t de l imprim gr ce au d p t l gal l essentiel des monographies et p riodiques de cin ma parus en France depuis les origines sont conserv s et compl t s en libre acc s par plusieurs milliers de titres de r f rence en langue trang re Du c t des documents audiovisuels la BnF David Paul Carr BAR collecte depuis pr s de trente ans le d p t l gal de tous les vid ogrammes mis dispo EE sition d un public Elle conserve donc en particulier une tr s grande partie des uvres cin matographiques sorties en vid o VHS DVD soit environ 70000 titres Les ditions vid o repr sentent une source commode pour l tude des films Leur num risa tion syst matique facilite encore la consultation et garantit qu l avenir il restera possible de consulter des titres puis s depuis longtemps dans le commerce L diti
149. hotographies coupures de presse tracts affiches Le th me retenu change chaque ann e Ont t ainsi trait s le bidonville de Nanterre le militantisme et l engagement associatif ainsi que l immigration au sens large Les regards port s sur ces questions visent mettre en vidence la diversit et la com plexit des approches Il importe aussi dans certains cas de s appuyer sur la parole de t moins et autant que possible de prendre en compte les aspects historiques et sociologiques dans lesquels ces sujets s enracinent Depuis 2007 pour tre en phase avec les projets organis s par le groupe de recherche du d partement des Arts du spectacle obtention d une ANR sur Les mises en sc ne de la guerre au XXe s th tre et cin ma les tudiants ont travaill sur les conflits arm s C est au moment de ce travail de r alisation que la collaboration avec la BDIC se concr tise puisque les tudiants sont invit s puiser dans ses collections Dirig s par moi m me encadr s techniquement par Jean Claude Mouton 2004 2007 puis Othello Vilgard depuis 2008 aid s par Rosa Olmos service audiovisuel de la BDIC ils sont ainsi amen s r cup rer des images de diverses provenances filmer des documents des t moignages de personnes ayant v cu des v nements en lien avec le th me retenu afin de r aliser ensuite de petits montages Les films obtenus 5 10 maximum peuvent tre de nature historique ou autr
150. ialis s Les deux chapitres suivants sont consacr s aux annuaires et portails sp cialis s avec des exemples concrets puis l apport du web social la recherche d information Les principes du web 2 0 tout internaute peut tre cr ateur de contenu ont d multipli la masse d information disponible et rendu plus difficile encore le rep rage de l information utile valide jour Mais c est galement une richesse tags flux RSS partage de liens et blogs sont des sources pr cieuses quand on sait les s lectionner Des moteurs int gr s aux r seaux sociaux permettent d effectuer des recherches partir de plusieurs crit res nom de soci t fonction secteur localisation langue etc Les auteurs proposent une m thodologie propre la recherche web 2 o l appel la communaut la recherche partir d individus pivots ou d outils collaboratifs On en vient alors l automatisation de la veille Le cinqui me chapitre passe en revue les outils tels que les alerts Google et Copernic les agr gateurs de flux RSS et les logiciels de veille l ouvrage se termine par une s rie de vingt questions r ponses forts utiles tout professionnels de l information Les r ponses sont claires compl tes et concr tes Cette partie repr sente un quart de l ouvrage 80 p En annexe tout sur Google en 13 pages vous aidera mieux utiliser cet outil l heure o toute biblioth que doit faire en parall le des rech
151. iblioth ques publiques ple Il faut mettre en perspectives les diff rentes l gislations nationales pour progresser Malgr tout une loi sur les biblioth ques n est jamais suffisante en Soi Barbro Wigell Ryn nen minist re de l ducation Finlande a mis l accent sur les objectifs de culture de promo tion de la litt rature de d veloppement personnel continu de d veloppement des comp tences civiques Pour Jens Thorhange Agence danoise pour les biblioth ques une directive euro p enne sur les biblioth ques serait encore pr matur e Nous venons de vivre trois vagues de grands change ments informatisation arriv e d In ternet avec son cort ge de technolo gies associ es en volution rapide de nouveaux comportements et de nou veaux besoins de la population Trois d fis se pr sentent nous e nt grer les biblioth ques dans la vie courante des citoyens rendre par exemple le t l chargement possible proposer des services d ducation et formation tout au long de la vie e D velopper de nouveaux services qui tiennent r ellement compte des moti vations des usagers e Atteindre l ensemble de la population avec des services pertinents penser en termes de service public travailler avec de nouveaux partenariats contac ter les gens l o ils se trouvent gt Le r le des biblioth ques dans une perspective europ enne Cette deuxi me session a commenc avec un regard
152. idit all gre et benjaminienne d un Greil Marcus le platestun peu indigeste L anthologie proprement dite 143 disques longuement comment s sur pr s de 300 p de facon juteuse mais brouillonne est coup e en deux par un chapitre sur Iron Maiden Alberola est fan et prolong e par 100 titres suppl mentaires qui Alan Bennett a Reine des lectrices trad P M nard Deno l coll Deno l amp d ailleurs 2009 176 p 12 5 x17 5 cm ISBN 978 2 20726012 8 Des Anglais un grand chroniqueur montagnard crivait en 1954 Debout sur les pattes de derri re ils contribuent avec le kangourou faire de notre brumeuse plan te un astre trange et merveilleux peupl d tres inexplicables Et Bennett le prouve Le bibliobus de la commune de Westminster aussi imposant qu un camion de d m nagement et gar pr s des poubelles fait tape au Palais Entra n e par son chien la Reine s y aventure Votre Majest peut emprunter jusqu Jean Pierre Br thes Le journal d un lecteur Geste ditions 2009 232 p 13 5 X21 5 cm ISBN 2 84561 507 6 Avril 2007 le lecteur assiste en ces pages la naissance du cyclo lecteur sur les routes ensoleill es du Poitou Charentes et d Aquitaine Vingt neuf chapitres avec incipit r current et mise en exergue de quelques mots d auteurs ayant marqu jamais notre h ros une sorte de don Quichotte comme il se nomme lui m me lorsqu il parle la troisi me
153. illants et au go t litt raire s r recueillerait en des pages d criture fragile o se m lent humeur primesauti re et forme de retenue qu on imagine issue de la culture protestante Le Journal d un lecteur est en fait un journal de recherche recherche d une assise d un souffle d oxyg ne pour dire le mieux possible haute voix les motions g ographiques et mentales que provoquent la rencontre des tres et des textes De quoi laisser des traces Philippe PINEAU Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP TE LUCE TT onisep fr lalibrairie tudes m tiers emploi Des th mes essentiels qui int ressent les jeunes et leurs familles Pour r pondre leurs attentes et leur permettre de faire les bons choix d orientation proposez les collections de l Onisep Une collection pour d couvrir les fili res La collection indispensable d tudes sup rieures pour d couvrir les m tiers leur environnement professionnel et les E gt Apr s le Bacs formations qui y sciences Apr s le Bac ES conduisent humaines Apr s le Bac STG Apr s un BTS ou un DUT E Mebi Les m tiers des arm es p et de la gendarmerie Les etae de sciences QUIS emne doi Apr s les Bacs STI sp cialit s Rae et STL kometer d internet Les tudes de physique et de chimie et des jeux vid o Les m tiers du social Les m tiers du spectacle Les m ti
154. ima ges est ainsi ais ment rep r parce que familier par ces usagers en transit si je puis dire En revanche un autre axe est moins connu l histoire du cin ma pour l Aquitaine dans le cadre du p le r gional d ducation artistique et de forma tion au cin ma et l audiovisuel et plus largement toutes les actions de formation pour faire de l image en mouvement un document d histoire Vue de l universit de Bordeaux la sin gularit de l espace Histoire Image se joue pourtant bien dans cette double articulation entre le niveau nationalet local entre les registres pist mologique l histoire ses repr sentations filmiques et crites et pratique une institution associ e aux professionnels de cin ma de la r gion Pour les composantes de l universit de Bordeaux concer n es par l tude des formes cin matographiques de l histoire du pass et du temps pr sent l ouverture d un tel lieu au terme d une dizaine d ann es d offre de formation est venue point nomm L espace Histoire Image s accorde en effet avec la volont r formatrice d ouvrir l Universit sur l ext rieur en coop rant avec des institutions dont le champ de comp tence peut croiser des projets p dagogiques De mani re pragmati que le lieu comble par ailleurs un manque que l UFR Arts par tage faut il y voir quelque absurdit avec un grand nombre de ses cons urs fran aises l absence d outils qui puissent sur le ca
155. in math que fran aise a mis r cemment en ligne le fonds d ouvrages rares de la collection Will Day dont l tat et le caract re pr cieux rendent difficile la diffusion l espace chercheurs de la biblioth que Le contenu de ces ouvrages porte sur l optique la perspective la physiologie les sciences physiques ou la photographie Chaque ouvrage est consultable au format PDF int grant un sommaire dynamique terme ils seront r f renc s sur Gallica puis sur le portail europ en des ressources num riques en cin ma European Film Gateway en cours de d veloppement et dont la Cin math que est partenaire www bibliotheque numerique cinema fr 24 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LCS ETT DOSSIER BIBLIOTH QUE DU CIN MA FRAN OIS TRUFFAUT La BM au service des cin philes Ce nouvel quipement install au c ur de Paris dans le Forum des Halles s inscrit dans le projet de la Ville de Paris la rue du Cin ma cet ensemble constitu du Forum des images de la biblioth que du cin ma Francois Truffaut et de l UGC Cin cit un passage oblig pour tous les amateurs passionn s chercheurs et professionnels du 7 art La biblioth que du cin ma Francois Truffaut occupe une place part tant dans le r seau municipal des biblioth ques sp cialis es que dans celui des biblioth ques parisiennes en g n ral H riti re d un fonds constitu partir des a
156. ine Index site du M diacentre de la Biblioth que cantonale et universitaire de Fribourg qui recense 22 revues www fr ch bcu cineindex introfr asp Quelques sites internet The Internet Movie Data Base www imdb com Des sites associatifs Cin club de Caen www cineclubdecaen com Cin ma s Le France www abc lefrance com Lux Valence et son site image www lux valence com Des sites d associations professionnelles Association francaise du cin ma d animation AFCA www afca asso fr l Agence du court m trage www le court com Des sites de groupes de recherche accessibles via les Universit s et les actes de colloques titre d exemple l Association francaise des enseignants et chercheurs en cin ma et audio visuel Afeccav http imagines u bordeaux3 fr afeccav index html AFRHC www afrhc fr et les coles de cin ma et d audiovisuel offrent des perspectives diff rentes sur des r flexions et un cin ma en cr ation 5 X Eo ES 4 lt LL 9 4 VOIR LES FILMS Toutes les structures d j cit es sont aussi des lieux de diffusion et de mise disposition de l objet film lui m me mais on doit y associer les festivals la fois lieux de programmation 7 Paris Librairie Contacts et Cin Reflet par exem ple 8 L Atlas hors s rie des Cahiers du Cin ma mai 2008 donne informations sur les Festivals et l tat de la production mondiale NO
157. ire une s lection de films que l on peut montrer aux enfants plut t que de films concus sp cialement pour eux On en revient videmment la pens e d Alain Bergala fid le accompagnateur constructeur de notre projet l ap proche du cin ma comme bon objet pour l cole c est dire comme art d o l importance de choisir des films d une qualit artistique indiscutable pour essayer de constituer peu peu un go t et veiller un regard critique chez chaque enfant titre d exemple on pourrait citer un programme de cing courts m trages burlesques am ricains 2 films du grand Charles Bowers Pour pater les poules et Non tu exag res 1925 1926 2 films de Charlie Chaplin Charlot fait une cure et Charlot s vade et un film de Buster Keaton Malec forgeron Un programme muet en noir et blanc compos d une heure de films courts que l on montre depuis de longues ann es des enfants partir de 4 5 ans C est une rencontre magnifi que vivre d motions de sensations et de plaisir aussi Ce catalogue vivant prot iforme est construit film apr s film pour favoriser la rencontre La d marche p dagogique bien adapt e au dispositif cole et cin ma repose sur les 1 Critique essayiste et r alisateur ancien r dacteur en chef des Cahiers du cin ma Il enseigne le cin ma Paris lll principes suivants organiser la rencontre de l enfant avec le film avec l uvre d signer se faire passeur es
158. it s ou des th matiques e l espace chercheurs plus de 23000 dossiers d archives r partis dans 140 fonds provenant de personnes physiques ou morales 5 ooo ouvrages pr cieux 85 titres de p riodiques fragiles L acc s aux documents Les r f rences de tous les documents sont accessibles sur le catalogue en ligne de la biblioth que www cineressources net est compl t par des informations documentaires sur le cin ma telles que les fiches films et personnes Il permet d acc der dans l enceinte de la biblioth que uniquement l ensemble des documents num ris s F Atlan La Cin math que francaise La valorisation des collections M diation autour des collections pour faciliter l acc s du public aux documents et aux outils de recherche la biblioth que propose des visites et des formations des groupes constitu s en parti culier les groupes d tudiants accompagn s et aux individuels fr quentant la biblioth que Valorisation des collections des produits documentaires sont concus et propos s en biblioth que mini expositions de documents extraits des collections de la biblioth que r pertoires th matiques des guides de recherche dans les collections bibliographies comment es Certains sont disponibles aB a Un E 5 E E o OU l c LES p lt LL sur le site internet de la biblioth que www bifi fr La biblioth que num rique du cin ma La C
159. jet par Paul Sturges sur les points communs entre les biblioth ques et les caf s hier et aujourd hui Il a insist sur l image d mod e des biblioth ques qui pr vaut en g n ral chez les politiciens Les biblioth ques doivent devenir de plus en plus lectroniques et figurer un troi si me lieu Concept sociologique qui commence tre utilis propos des biblioth ques le troisi me lieu se d finit le premier et le second tant respectivement le domicile priv et le lieu de travail comme un espace de convivialit et de bien tre public et collectif Paul Sturges note que les gens apprennent selon des proc dures extr mement diverses y compris du point de vue mat riel on peut pr f rer apprendre debout assis couch dans 61 Il portages ASSEMBL E G N RALE ORDINAIRE DU 7 MAI Rassemblant un nombre record de participants 67 personnes repr sentant 43 organisations membres de 23 pays cette r union avait essentiellement pour objet d lire le comit ex cutif et le pr sident pour 2009 2011 Gerald Leitner de l Association des biblioth ques autrichiennes BV a t r lu pr sident l una nimit Il a affirm sa d termination atteindre les objectifs ambitieux nonc s dans le programme de travail d Eblida et dit sa confiance dans le nouveau comit ex cutif Celui ci dont la premi re r union aura lieu l automne 2009 se compos
160. l filmographique historique et esth tique La m diath que met disposition son fonds et ses locaux pour que nos l ves puissent approfondir leur travail elle fait donc fonction pour eux de centre de documentation o ils empruntent des livres et visionnent des films Le lendemain de la projection l auditorium de la m diath que accueille lyc ens et cin philes pour une analyse de s quence ouverte tous propos e par l intervenant de la veille ou par un professeur de l Atelier Des supports documentaires labor s la m diath que sont propos s aux participants En compl ment celle ci co organise des s ances exceptionnelles comme des cin concerts Nosferatu de Murnau en 2007 Nanouk de Flaherty en 2008 ou un travail sur Pelechian dans le cadre du mois du documentaire en pr paration Chaque spectateur lyc en cin phile ou les deux peut ainsi b n ficier d une proposition coh rente et dense partir d un film important 44 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MC ES LL PTT Deux images pour terminer deux groupes de jeunes Le premier a quitt le lyc e depuis deux ou trois ans mais revient r guli rement fid lement au cin club Lors de nos fr quents changes leur culture cin matographique m tonne toujours ils voient norm ment de films en salles et savent en parler J ai crois l autre groupe dans un couloir du lyc e trois gar ons fredonnaient avec enthousiasme
161. l off Moi j apprends beaucoup de choses par i les copines excusez moi messieurs Bon c est vrai il y a les incontournables s ances pl ni res grand messes exaltant la profession o architectes urbanistes et biblioth caires s en donnent c ur joie les uns rivalisant d ing niosit pour d crire des b timents seni et les autres riant jaune f le lugubres salles parfois non ionnelles et des technologies ant genoux leurs lecteurs bref on a bien admir quand m me Angers ses petites s urs et les embryons na tre Quant moi au d tour de savants ateliers j ai bien rigol avec ces n ologismes anglicismes snobs tra nant partout l oligopolistique les twitters le zazie web etc j ai aussi relev l int r t pour le web 2 0 plus d usagers qui contribuent plus de contenus c est ind niablement du live mais on n a pas beaucoup parl ment de l enterrement de Biblio Jrtant certains en portaient le deuil uniquement dans les couloirs bien s r Un peu oubli e aussi cette proposition de v voyage en absurdie par les Rencontres d Aubrac en ao t prochain d velopper cette offre a a m aurait plu Bref le champagne de nos fournisseurs a coul flots et lors du diner pr AG et ceci pour le plaisir de tous et en particulier pour celui des b n voles dont je fus Les d jeuners encartonn s tr s d velop
162. la r forme du cin ma tudes et Travaux du GRICC Groupe de Recherche Inter Universitaire Culture Communication de Toulouse 1990 n 1 DOSSIER Arnaud Lambert Also known as Chris Marker Le point du jour coll Le champ photographique 2008 296 p ill 15x22 cm ISBN 978 2 912132 45 1 N en 1921 Chris Marker est l auteur d une ceuvre intimidante en recherche continue de clairvoyance qui se poursuit obstin ment dans une grande discr tion depuis la fin des ann es 1940 Arnaud Lambert jeune titulaire d un master d histoire de l art membre du collectif Simple appareil qui r unit crivains artistes et vid astes a su trouver une forme qui ne fasse pas violence la puissance de diss mination d un travail en perp tuelle m tamorphose Pour cet ouvrage marquer d une pierre blanche Lambert a substitu un plan traditionnel qui e t par trop Pa t spatialis une pens e toujours en mouvement qui se d ploie de pr f rence dans un labyrinthe temporel le j Ds c MM proc d libertaire d une liste de 22 mots cl s formant autant de chapitres La citer esquisse les contours d une physionomie intellectuelle Visages intranquillit Analogie Engagement Enfouissement Essai M moire montage Communisme Fiction Document Collectif Tr ve tranquillit Signes T moignage Image voyage Ouverture Amn sie Brisures Spirale Image tragique Histoire M lancolie L gende
163. lle tait la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit isra lo arabe de 1948 La d finition de r fugi de PUNRWA couvre gale ment les descendants des Palestiniens qui sont devenus des r fugi s en 1948 En cons quence le nombre de r fugi s palestiniens enregistr s est pass de 914000 en 1950 plus de 4 4 millions en 2005 et continue augmenter du fait de l accroissement naturel de la population Cette d finition extr mement large du r fugi qui permet d englober ainsi les descendants est utilis e uniquement dans le cadre des Palestiniens 69 M 70 ae 45 qun 9 On e se Les LL Francoise Danset modifier ou de r nover les b timents de la confiscation partielle ou totale de leurs fonds de la censure sur les publications et les importations de documents en particulier de p rio LA FONDATION QATTAN Fond e en 1994 Londres par Abdel Mohsin Qattan et son pouse origi naires de Jaffa cette fondation vise a soutenir le d veloppement cultu rel ducatif et scientifique ainsi que l h ritage culturel du peuple arabe en g n ral et du peuple palestinien en particulier Elle apporte son aide tant aux individus qu aux associa tions et aux institutions Avec un budget annuel de 2 2 mil lions elle est l institution de r f rence du monde arabe pour la culture et pour l ducation
164. marmiton rouquin homosexuel et maigrichon d tourn des cuisines pour son conseil personnel la Reine y succombe avec curiosit puis gourmandise Lucide elle constate avec surprise les effets puissants et paradoxaux qu entra ne l exercice de ce nouveau muscle Les cons quences sont tonnantes Elles sont irr m diables Pi g d s la premi re page un certain pr sident francais interrog sur Jean Genet fait les frais de cette gangr ne dont les progr s sont suivis jusqu au terme par le c l bre humoriste d Outre Manche l l gance tr s tongue in cheek Un r gal Philippe LEVREAUD tr s tudi de beaux textes class s en quatre grands th mes Enfances lire c est retrouver l enfance et ses sortil ges Nourritures lire c est se nourrir et nourrir les autres Au jour le jour lire c est aller la rencontre des hommes dans leurs joies et leurs peines P r grinations lire c est voyager au milieu des mots Le Journal d un lecteur n est pas un cahier de lectures Vous n y d couvrirez pas de notes de commentaires d analyses des textes choisis Le livre fait cho aux s ances de lectures ponctu es de plages de silence moment doux et solennel instant presque sacr cr par le maniement savant et serein du b ton de pluie une id e de Claire sa femme biblioth caire elle aussi Un cho qui se fragmenterait et lib rerait des mots que le cyclo lecteur aux mollets sa
165. mentaire ch re notre profession telle que la d finit Narvict Je veille tu veilles il veille nous partageons Vous trouve rez une liste de twitters institutionnels sur www vagabondages org Twitter sert encore e rester en contact avec des coll gues plus facilement qu avec l utilisation d une messagerie e lire les informations r centes des sources d informations comme CNN ou la BBC qui ont des comptes Twitter 1 Guillaume Narvic journaliste de presse devenu blogueur l origine du site Nov vision Mim uii de Biel muss e avoir des informations sur les conf ren ces auxquelles vous n avez pu assister certains twitters font des comptes rendus en temps r el de conf rences auxquels ils participent comme le congr s de l ABF http twitter com bibliolab e proposer un service de r f rence en ligne pourquoi ne pas utiliser Twitter pour r colter des suggestions ou des retours sur votre site web votre politi que documentaire etc e s en servir comme d un carnet de notes pour ne plus laisser vos id es innovantes s envoler juste parce que vous ne savez pas o les consigner e annoncer les v nements de la biblio th que comme le fait la m diath que d partementale du Haut Rhin en annoncant le passage de ses bibliobus sur Twitter e avertir les usagers de l arriv e des nouveaut s la biblioth que e pr venir de la disponibilit d ouvrages r serv s
166. motion de nos films et j y accorde beaucoup de temps et de soins Beaucoup de col l gues se plaignent du manque de visibilit de leurs films Je pense que c est surtout d un manque de connaissance des usages de la promotion d un film Pour chaque projet d s le travail d criture nous identi fions des publics ce qui nous permet de trouver plus facile ment des relais de diffusion ou des journalistes int ress s Car ce n est pas uniquement la t l vision qui permet de m diati ser un film Des projections tr s localis es men es par des 13 La M moire d Alan de C line Dr an 2007 Li m D D E gt associations donnent du sens la diffusion l chelle d une r gion Nous touchons de l argent public pour ces films C est important de ne pas se contenter de la diffusion t l visuelle e Comment les biblioth ques s inscrivent elles dans le r seau de diffusion des ceuvres et que peuvent elles leur apporter Le Mois du film documentaire les festivals le travail en m diath que doivent porter une attention particuli re des films de qualit mais qui par leur sujet et leur criture sont moins format s et ont plus de mal aller vers les t l visions que d autres films Les m diath ques ne devraient elles pas tre un r seau alternatif de diffusion Soyons sinc re la dif fusion du documentaire en salle comporte plus de chim res que de r els succ s Pour une Marche de l empereu
167. mpus servir de support au travail des tudiants et la formation la recherche en tude de l image cette anomalie g n ralis e se ressentant ici d autant plus qu il n existe pas d quipement sp cialis type biblioth que du film ou cin ma th que l chelle d partementale ou r gionale l quipe de l espace Histoire Image se pr sente d embl e comme un partenaire elle devient par exemple la cheville ouvri re des relations avec les associations et les profession nels en Aquitaine relations indispensables la cr ation du ROSA OLMOS et FR D RIQUE BERTHET nouveau master professionnel de R alisation de documen taire et de valorisation des archives qui ouvre en 2006 LE DIALOGUE AVEC UNE INSTITUTION Dans un premier temps et d s l ouverture du lieu l espace Histoire Image et l Universit coop rent de mani re ponctuelle Par exemple en suivant l mergence au fil de l eau de projets et d initiatives personnelles d enseignants programmation du Mois du film documentaire tenue des s minaires des Ateliers de recherche transdisciplinaire esth tique et soci t Artes accompagnement p dagogique et filmique d un groupe d tu diants au Festival international de programme audiovisuel de Biarritz Fipa etc Un croisement plus large des comp tences est galement pos par participation r ciproque de membres de l espace Histoire Image et de l UFR Arts au conseil scientifique des deux institutions
168. n ordre chronologique Un glossaire un index des personnalit s un index des films une bibliographie de 36 pages compl tent ce travail rigoureux qui permet au surplus de faire le point sur l tat des recherches et des probl matiques dans le champ de l historiographie du cin ma Le livre est accompagn d un DVD de 4 heures d archives qui couvre toute la p riode en illustrant opportun ment un certain nombre d articles Il s ouvre sur les vrais et faux documentaires sur la guerre de Cuba de 1898 1899 pour se clore par un retour sur l le avec Muerte Al Invasor 1961 r alis par deux grands cin astes cubains Santiago Alvarez et Tom s Guti rrez Alea Entre les deux on peut d couvrir aussi bien des extraits de films cl s comme Trois chants sur L nine de Dziga Vertov ou la bande annonce du Cuirass Potemkine que des raret s comme ces deux dessins anim s r alis s en France en 1942 1943 et destin s au plus large public Callisto la petite Nymphe d Andr Edouard Marty illustration soign e des grands th mes de la R volution Nationale et Cigalon chez les fourmis de Pierre Bourgeon version p tainiste de la fable de La Fontaine Un vrai r gal Jean Marie Tixier 50 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LCS ET views notamment pendant le Festival international du film d histoire de Pessac e des animations et en particulier des pr sentations et analyses de films sont construites pou
169. ne approche plut t individuelle des tr sors du fonds documen taire de notre biblioth que mus e l atelier Programmation des v nements culturels reste une d marche collective Ces travaux dirig s galement destin s aux tudiants de troisi me ann e en licence d Arts du spectacle et encadr s par deux enseignants Marguerite Chabrol 2007 et Alexis Blanchet 2008 permettent aux tudiants d exploiter notre catalogue audiovisuel sur un th me donn voire de l largir par de nouveaux titres disponibles chez des producteurs fran cais et trangers L exp rience volue gr ce aux visionnages jusqu une s lection quilibr e de films programmer la recherche d intervenants et de sp cialistes pour un d bat le choix de lieux de projection la n gociation des droits pour les projections la conception et la r alisation du mat riel de com munication et la diffusion de l v nement Autant d tapes franchir que de responsabilit s assumer dans le domaine de l action culturelle li e la valorisation de la production audiovisuelle Dans l ensemble la diffusion des travaux de ces ateliers attire un public plut t acad mique associant de plus en plus l image de notre biblioth que celle d un lieu la fois de recherche de cr ation et de formation Souvent nos activit s conjointes deviennent le pont d actions communes avec les institutions et les habitants de Nanterre tendant peu peu r duire le fos
170. ne font que passer la biblioth que propose un cadre terme cin matographique espace d accueil de r ception fen tre par laquelle se r vele leur sens Un espace o s journer hors du temps qui les emporte le lieu d une attention La volont de toutvoir nos qu un tiers des biblioth ques proposent un fonds image avec un taux de rotation des docu ments satisfaisant l image anim e repr sente 2 96 des collections des biblioth ques et 8 96 des pr ts on constate une volution des usa ges La consultation sur place ne fait plus recette hormis celle des fonds sp cialis s ce qui n exclut pas la consultation d images en m diath ques celles que l on apporte ou celles auxquelles on acc de par la Wifi On s inqui te aussi du sort de ces collections au regard des difficult s actuelles des collections musique R cemment le minist re de l ducation nationale rappelait dans un guide l attention des parents que leurs enfants passent deux trois heures par jour devant la t l vision Internet et la t l phonie mobile modifient sans cesse ces donn es et le temps pass devant un cran pour consulter 1 Christophe Evans BPI lors de la journ e d tudes M rignac 9 04 2009 Cin ma en biblioth ques quelles politiques documentaires pour quels publics 2 T l vision mode d emploi C C EL a MALI LU DU D
171. nfor mation en temps r el que le moteur de recherche de Google n exploite pas La personne qui a contribu rendre Twitter c l bre est Barack Obama Twitter a t l une de ses armes de cam pagnes pour la communication Comment ca marche C est tr s simple Une fois inscrit son compte valid il n y a plus qu envoyer des micro messages et cr er son r seau social C est l l tape la plus difficile trouver les personnes qui tweetent dans les domaines qui vous int ressent quelques noms suivre pour d buter silvae jean lucr epnwallonie Gbibliofrance novovision Trois fonctions essentielles sur la page de votre compte e La page des followers personnes qui vous suivent vos contacts e La page des following personnes que l on suit personnes ressources e La page des reply r ponses qui vous ont t envoy es Twitter est avant tout une facon de com muniquer avec ses codes son langage et sa syntaxe m me si les abr viations SMS ne sont que tr s peu utilis es e L arobase suivi du nom d un uti lisateur permet d envoyer un message celui ci Votre message sera alors publi sur votre compte mais la men tion G pseudo signifie qu il est adress en particulier cette personne m me S il est visible de tous e Les DM Direct Message messages priv s visibles uniquement par le des tinataire e Le moteur de recherche Twitte
172. ngue fondamentalement du mouvement des Offices dont la vocation premi re est la diffusion du film Ainsi si les premiers se contentent pour leurs activit s du format 9 5 mm les seconds d fendent le format standard susceptible de riva liser en qualit d image et en programmation avec les salles de cin ma commercial travers l opposition sur les formats on retrouve dans les ann es 1920 une question qui divisera le mouvement des cin clubs jusqu leur disparition et qui perdure travers le d bat sur l utilisation du film sur ses nou 3 Auteur de La Naissance d un sixi me art Essai sur le cin matographe 1911 repris en Manifeste des sept arts 1923 S guier 1995 o il impose la d no mination 7 art 4 Cf Raymond Borde amp Charles Perrin Le cin ma des Offices et la survivance du muet P U L 1992 5 En format r duit le film est souvent amput et subit donc une double muti lation esth tique et narrative Au cin ma Jean Eustache Pessac 33 veaux supports le cin ma simple outil p dagogique ou vec teur d uvres artistiques LE CIN PHILE ET LE BOUTIQUIER Apr s la Seconde Guerre mondiale la loi du 25 octobre 1946 cr e le Centre national de la cin matographie CNC et d finit les cadres l gaux de l exploitation du film en distinguant un sec teur commercial et un non commercial les cin clubs Cette loi exprime toutes les ambiguit s du statut du cin ma l expression
173. nn es 1960 lorsque la critique cin matographique et la litt rature sur le cin ma prennent leur essor puis int gr la biblioth que Andr Malraux au d but des ann es 1980 la biblioth que du cin ma acquiert au fil des ans une collection riche et repr sentative de l histoire et de la critique de cin ma Ce qui explique son int r t et son succ s aussi bien aupr s des tudiants et chercheurs qu aupr s des simples amateurs Le fonds s est galement accru au fil des ann es de dons particuliers importants Une riche documentation sous forme de dossiers de presse OJean Marc Moser constitu s par les biblioth caires est galement devenue un point fort des collections La biblioth que du cin ma Francois Truffaut Des activit s culturelles diverses La biblioth que dispose d un espace d animation de 25 places dot d un quipement de projection haut de gamme Une programmation r guli re permet de mettre en valeur la collection de DVD consultables dans l enceinte de l tablissement Cet espace est aussi disponible pour le travail en groupe La biblioth que du cin ma Francois Truffaut travaille en partenariat avec le Forum des images pour l organisation de rencontres ou conf rences Elle participe aux v nements tels que La f te du cin ma Le printemps du cin ma et autres festivals afin de faire vivre la rue du cin ma Quelques chiffres 1200 m dont 580 m accessibles au public 20000 livres 72
174. ns la dur e des films qui nous ont demand plusieurs ann es de travail Finalement c est tout un secteur de la micro dition qui existe gr ce et par les fonds des m diath ques dition qui 9 Sur les r centes volutions de la politique de soutien au cin ma de la r gion Aquitaine voir supra Patrick Volpilhac Coup d Ecla Pour renouveler l action publique pp 34 36 10 Le Petit Blanc la cam ra rouge de Richard Hamon 2007 11 Cf supra Esther Cu not encadr Cin quadoc p 29 12 Autorisation administrative d livr par le CNC n cessaire pour l exploitation de tout film en salle Image tir e du film Jour de gloire de Bruno Collet 2007 nous permet a minima d avoir un quilibre financier voire de gagner un peu d argent nous permettant symboliquement de faire remonter des droits aux auteurs ce titre La M moire d Alan est tr s int ressant Chaque projection de ce film entra ne des retours sinc res et forts sen sibles et argument s C est une r alisatrice laquelle je crois et je pense que le film a t rat par les festivals C est avec L Or noir l un de nos succ s en biblioth ques Quand je le dis C line Dr an ca lui apporte un suppl ment de motivation LES M DIATH QUES ASSOCI ES Comment cette activit s inscrit elle dans le quotidien de votre soci t Avant d arriver dans la production je travaillais en festival Je suis donc tr s attach la pro
175. ns plus tard en 2007 2122 tablissements pour 5 398 crans et 1077 736 fauteuils soit une moyenne d un peu moins de 200 fauteuils par salle co ts relatifs l investissement immobilier acquisition et r no vation restent lev s Les entreprises pas assez solvables ou install es sur un march trop troit ne trouvent videmment pas de pr t et sont condamn es dispara tre En jouant sur la capacit variable de leurs salles les complexes tiennent plus longtemps les films l affiche et tarissent l approvisionnement des petites salles V tustes et condamn es la sous program mation les petites exploitations perdent leurs derniers clients la fin des ann es 1970 ces bouleversements dans le parc de salles aboutissent une concentration de l exploitation au cen tre des grosses agglom rations Pr s d un francais sur deux est priv de spectacle cin matographique faute de salle proche de son lieu d habitation 4896 des Francais habitent dans des communes non quip es de salle de cin ma Concentration extr me en Aquitaine sur 7 millions de spectateurs par an plus de 2 5 se rendent dans un des 3 cin mas de la place Gambetta Bordeaux La fin du cin ma porte un coup la vie du quartier ou de la commune qui perd avec lui un lieu d animation et de rencontre C est bien pourquoi dans les zones r put es non rentables par le priv la r action viendra du politique ET CELUI DES ANN ES 1980
176. nsera ce d faut de visibilit que l on l esp re provisoire Un coup d oeil sur le site convaincra les biblioth cai res qu un tel catalogue approchant avec intelligence des th matiques populaires Tolerance z ro La justice N i exp ditive au cin ma John McTiernan le ma tre du cin ma d action des sujets inattendus et d autres plus acad miques a toute sa place dans leurs col lections Philippe LEVREAUD info bazaaretcompagnie com T l 09 52 75 72 68 www bazaaretcompagnie com c Transmettre r amo du cin ma EUG NE ANDR ANSZKY D l gu g n ral des Enfants de cin ma Les Enfants de cin ma Mk en 1994 l association nationale les Enfants de cin ma d veloppe son activit autour d une formule qui pourrait r su mer son activit former l enfant spectateur l art cin mato graphique Elle se d cline en deux axes principaux l origine du projet cole et cin ma qu elle porte depuis 14 ans l association le d veloppe le suit et l value sur l ensem ble du territoire Elle en assume la responsabilit artistique et p dagogique ainsi que la politique ditoriale puisqu elle publie des Cahiers de note sur et des cartes postales en accompagnement de chaque film Le second axe de notre travail est une r flexion perma nente sur les rapports du jeune public au cin ma mais aussi sur la place des adultes des enseignants et des parents dans cette rencontre avec le 7 art
177. nt L obscurit ne sera pas totale et nous resterons tous ensemble le collectif est l aussi pour rassurer l enfant La cabine de projection est visible de la salle l installation du film sur le projecteur se fait donc sous les yeux des enfants On demande alors aux enfants o nous pourrons regarder le film Surprise car la mani re des salles d antan un rideau dissimule l cran Par un tour de magie dont seul le Caf des images d tient le secret le rideau s ouvre lentement sur un claquement de doigts de l animatrice laissant apparaitre l cran sous leurs yeux bahis Les r actions sont toujours vives et enthousiastes Ouah Reste leur faire prendre conscience que cet cran n est pas une grande t l Important mais difficile cet ge cela reste abs trait L image est projet e sur l cran elle vient de derri re On s appuie donc sur une description du projecteur avec ses loupes et son faisceau lumineux la fin de la projection un temps d change permet aux enfants de s exprimer sur ce qu ils viennent de voir Une plaquette sur le film leur est distribu e la sortie de la salle et l enfant repart avec son ticket Moment privil gi o parents et enfants expriment leur satisfaction Apr s le bilan tr s positif de cette ann e pilote on envisage de reconduire cette action qui t soutenue par le service Petite Enfance de la Ville la rentr e prochaine M lanie TELLINI Secteur enfan
178. nt reconnues comme des organisations qui peuvent contribuer de mani re significative la r alisation des objectifs strat giques europ ens communs En tant que coordinateurs ou partenaires elles sont impliqu es dans une s rie de projets dans le domaine de la Recherche et du d ve loppement de l apprentissage tout au Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE DCE LL UG PTT long de la vie de la culture de l int gration sociale Un certain nombre de projets soutenus par l UE ont pr par le terrain pour la reconnaissance et la promotion du r le des biblioth ques au niveau europ en et national gt Les biblioth ques du futur cr er des acc s pour l Europe Jill Cousins EDL fondation a mon tr les nombreux articles sur Mozart dans Europeana puis a approfondi les conditions de fonctionnement et de gouvernance de EDL propri taire d Eu ropeana ainsi que les perspectives de d veloppement du site comme l ajout des contributions des utilisateurs Paul Ayris a donn un exemple d une facon dynamique de rebondir avec son travail sur l University College de Londres et sa politique d Open access Toby Bainton pr sident du Groupe d experts sur le droit de l information a montr comment la situation au niveau europ en sur le droit d auteur du point de vue des biblioth ques a r gress les dur es de protection ont tendance s allonger le probl me des uvres
179. ntimement li s l histoire de leur cr ation des collectionneurs passionn s qui se sont investis dans la sauve garde d un cin ma toujours menac La FIAF F d ration internationale des Archives du film et la F d ration des cin math ques et archives de films de France recensent les tablissements d archives les plus importants D autre part les sites des diff rents tablissements r pertorient dans leurs liens d autres lieux moins visibles notamment en r gion3 e Les cin matheques et Archives en r gions La cin matheque francaise www cinematheque fr Cr e en 1936 ses missions sont conserver et restaurer programmer les films exposer ses col lections non films appareils objets affiches transmettre par l action culturelle conf rences rencontres et ditions et le service p dagogique activit s ducatives et culturelles destin es au jeune La cin math que de Toulouse wwwW lacinemathequedetoulouse com Deuxi me cin math que de France cr e par Raymond Borde elle poss de une des plus bel les collections de films muets sovi tiques et un 2 FIAF www fiafnet org fr 3 Voir les Ressources de la Bifi de la Cin math que de Bretagne et des Pays de Savoie 54 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE PLE LL PTT ensemble tr s riche de films am ricains des ann es 1930 D tentrice d un fonds non films important elle offre aussi une biblioth
180. ombre de fonds constat e entre 2001 et 2002 est li e un changement des modalit s du comptage depuis 2002 le Deps consid re que seules les m diath ques qui poss dent plus de 100 DVD sont dot es d un fonds vid o on 2 2 P 2 ALBAN PICHON et ESTELLE CARON Cin mas en biblioth ques quelles politiques documentaires 17 DOSSIER publics ils sont sollicit s pour leurs services et notamment mettait en place un premier catalogue de films pour les biblio th ques sur support VHS ce catalogue r f ren ait 250 titres Aujourd hui les principaux fournisseurs des biblioth ques pro posent en moyenne 60000 r f rences du plus visible au moins visible Du coup la n cessit de communiquer sur les contenus s impose aussi aux fournisseurs leur permettant ainsi de d fen dre leur image celle de catalogues de films pour la culture 9 TRANSMETTRE La m diath que doit faire en sorte qu une relation d intimit puisse s instaurer entre les usagers et les films qu ils d cou vrent mais elle doit aussi inviter chacun prendre le recul qui est n cessaire l analyse Les projections pr sent es et comment es sont l occasion de susciter cette double mani re d appr hender les ceuvres Le principal enjeu de la programmation est la formation du regard Ce qui donne du sens ce travail c est le jeu de circulation entre les ceuvres montr es ce sont les commen taires qui accompagnent les projections et qui
181. omme de 270 Cette situation risque fort de se reproduire avec ce qu elle suppose d in galit s multipli es La pr paration du budget 2010 pour les collectivit s territoriales comme pour les universit s s av re particuli rement difficile Le ma tre mot est le m me pour tous conomie s On peut dire que Biblioth ques avec ses deux num ros r cents sur les biblioth ques et l argent colle l actualit voire la pr c de Le probl me demeure inchang les biblioth ques ne peuvent se consid rer comme indiff rentes et ext rieures aux n cessit s conomiques mais dans le m me temps elles ne peuvent tre jug es la seule aune de la rentabilit Et leurs missions devraient justifier enti rement l engagement de leurs financeurs D veloppement de la lecture formation initiale et tout au long de la vie convi vialit et lien social action culturelle conservation et valorisation du patrimoine acc s aux outils et aux services de la soci t de l information sont autant de services indispensables aux citoyens Pour les pouvoirs publics l existence d un r seau d velopp et performant de biblioth ques largement accessible constitue l unique moyen de passer de la parole des discours officiels aux actes arrive que je croise des coll gues qui persiflent propos de notre volont collec tive de faire avancer l id e d une loi sur les biblioth ques La d cision de hausse tarifaire que j voquais au
182. on 11000 Palestiniens sont actuellement d te nus en Isra l des biblioth ques pour aveugles la c cit est la deuxi me invalidit en Palestine des biblio th ques publiques et de la situation particuli re des biblioth ques et des institutions culturelles arabes de J rusalem ferm es pour la plupart en raison des multiples interdictions de Office de secours et de travaux des Nations unies pour les r fugi s de Palestine dans le Proche Orient United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East en anglais UNRWA Ce programme de l ONU cr suite la premi re guerre isra lo arabe de 1948 et reconduit depuis a t concu pour l aide aux r fugi s palestiniens dans la Bande de Gaza en Cisjordanie en Jordanie au Liban et en Syrie Son but est de r pondre aux besoins essentiels des r fugi s palestiniens en mati re de sant d ducation d aide humanitaire et de services sociaux les r fugi s palestiniens sont les seuls r fugi s au monde ne pas d pendre du Haut Commissariat aux r fugi s HCR L UNRWA dispense ses services dans 59 camps Il est de loin la plus grande agence des Nations unies avec un personnel de plus de 25 000 personnes dont 99 sont des r fugi s palestiniens recrut s localement uvrant comme ensei gnants m decins ou travailleurs sociaux Selon la d finition de UNRWA un r fugi de Palestine est une personne dont le lieu de r sidence habitue
183. on vid o consti tue aussi une d clinaison m diatique particuli re de l uvre de cin ma elle t moigne d une forme sous laquelle elle a t livr e au public un moment donn Les diff rences ne consistent pas seulement dans les informations additionnelles fournies les bonus des DVD les r ditions d un film travers le temps offrent aussi bien souvent une mati re tr s LL en aa TT N aB T Q un o em TD E D aa accessible aux recherches sur la pluralit des versions Salle B Haut de jardin La pr sence de l Inath que d p t l gal TV et d une antenne de consultation des films num ris s des Archives fran aises du film du CNC dans la m me salle font de celle ci un p le de ressources incomparable pour la recherche de films des fins de consultation individuelle Il est noter que l accr ditation pour le niveau recherche n est pas r serv e aux chercheurs au sens universitaire du terme les professionnels de l audiovi suel les programmateurs les cr ateurs les recherchistes sont les bienvenus et de fait certains ont pris l habitude d y recourir IL est possible de pr parer le rep rage des documents de facon autonome partir du catalogue en ligne mais galement d tre accompagn en recourant au service de recherche distance du d partement de l Audiovisuel Les sources iconographiques et archivistiques sur le cin ma se trouvent principalement au d par
184. onsultation qui permet de fournir le public la fois en ouvrages et en images Livres ou p riodiques sp cialis s la plupart du temps en francais mais parfois aussi en langues trang res accessibles en fait surtout l anglais Images d origines tr s vari es selon les collections En provenance de fonds propres BnF ou bien achet es aupr s d organismes sp cialis s soit apr s n go ciation directe des droits d exploitation aupr s des produc teurs soit par acquisition de droits num riques Forum des images La plupart du temps au grand dam de Marc Vernet qui a mis en ceuvre le projet de la Bifi les sources uti lis es ne sont pas exclusivement cin matographiques mais audiovisuelles Ainsi malgr une s paration de principe la BnF accueille dans la salle P c t de ses collections pro pres des antennes sp cialis es PINA Institut national de l audiovisuel pour la t l vision et les AFF Archives fran caises du film pour le cin ma Il faut souligner le glissement qui s est op r entre lac tivit d une biblioth que et celle d un d p t d archives Le cas le plus flagrant est celui de la Bifi qui a en garde de nombreux fonds d archives papier provenant soit de la Cin math que soit de dons r cents Elle a donc organis un service de consultation d archives d acc s r serv M me une BM peut en d tenir fonds Jean Gruault Francois Truffaut D autres conservent des sources sp
185. ontres d Aubrac proposent films conf rences spectacles Saint Ch ly d Aubrac 12 du 20 au 23 08 La saison culturelle de la Turquie en France et la comm moration du 50 de la mort de Boris Vian seront au c ur de la manifestation Sans oublier le b uf d Aubrac grill Association la rencontre d crivains Contact rencontresaubrac free fr 05 65 48 07 52 Bi BIBLIO FR EST MORT VIVE BIBLIO FR Sara Aubry et Herv Le Crosnier qui ont cr et mod r la fameuse liste de diffusion pendant 15 ans ont rendu leur tablier le 3 juin jugeant que ses17 ooo utilisateurs l avaient avec le temps d tourn e de son objectif initial Bien qu une bonne part du d bat professionnel se tienne d sormais dans la blogosph re son aspect dispers fait ressentir le besoin d un espace commun l archivage de Biblio fr est pr vu mais on discute d sormais de l opportunit de prendre la rel ve L ABF m ne une r flexion ce sujet M LE BBF S EN RETOURNE Le champagne a coul une derni re fois dans les locaux parisiens du BBF le 25 juin Il ne s agissait pas de f ter la Sainte El onore mais le rapatriement de notre confr re dans le giron de l Enssib Villeurbanne La quasi totalit de l quipe ne suivra pas et son renouvellement se fera sous la houlette du nouveau r dacteur en chef Yves Desrichard cf Les Gens p 56 E L ADBDP Les journ es d tude de l ADBDP se tiendront
186. otices bibliographiques 71000 biblioth ques 112 pays sera bient t pourvu de 13 millions suppl mentaires suite au partenariat avec la BnF sign le 12 06 dernier De cet accord gagnant gagnant Bruno Racine escompte une valorisation du catalogue bibliographique www worldcat org M PERIODICAL PRICE SURVEY Aux USA la r cession a entrain des coupes drastiques jamais vues depuis trois g n rations dans les budgets d achats de p riodiques des biblioth ques y compris dans les plus grandes Regimber ou faire le gros dos les strat gies des diteurs divergent Le rapport du Library Journal tablit d utiles pr visions pour l ann e venir www libraryjournal com DOSSIER 6 th que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE OP TE LLL US PDT Cin ma Attraction foraine divertissement populaire uvre de cr ation le cin ma a t tout cela en pousant la marche d un si cle dont il a refl t les tensions et les contradictions Produit industriel uvre de l esprit et par une ruse de l histoire souvent les deux ensemble il a relay les fictions h rit es de la plume et du pinceau et tir un prestige neuf des puissances du simulacre por t es un degr de perfectionnement in dit dans l histoire Cette invention ing nieuse parce que c est une soci t et non une technique qui a fait le cin ma ainsi a pu reconduire appuyer s
187. ourag s par le succ s com mercial du cin ma d exploitation Exutoire d angoisses mill na ristes marge ouverte un retour sur l histoire jusque l fermement r prim de monstrueux crimes de guerre licence accord e toute l imagerie rotique et gore la Category IIl apparait l auteur comme la quintessence m me du cin ma local Synth se habilement tiss e d interviews Billy Tang T F Mou de portraits d actrices du Kama Sutra chinois de filmographies th matiques tr s fouill es et truff de centaines d images excessives ce livre rudit donne tout son sens la d mesure d une cin matographie unique Ce formidable travail qui s imposera aux amateurs m rite aussi surtout toute l atten tion des contempteurs de cette grosse machine saignante et de m chancet pure PL Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LUC ET vie pr c dente Mille et une pattes le red marrage est modeste et prudent Seul aux commandes sans distri buteur ni diffuseur Thierry Steff a r duit les tirages 1000 ex par titre stockage oblige avec une allure de 5 10 nouveaut s par an m me s il reste difficile dans ces conditions d atteindre la province leur puisement rapide prouve que le public est l Il y a donc lieu de fulminer contre des libraires passifs et peu curieux Une politique de r dition des titres manquants compe
188. ous la responsabilit de ce grand amoureux du cin ma De m me Claude Aziza me racontait qu il avait t form par le cin club d Alger anim par Barth lemy Amengual o il croisait Jean Louis Comolli Jean Narboni ou Claude Belly qui faisait son service militaire JEAN MARIE TIXIER Faire ses humanit s au cin ma DOSSIER 11 DOSSIER 12 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EE CC ET LE TOURNANT DES ANN ES 1960 Un vaste mouvement de restructuration affecte l conomie du cin ma partir des ann es 1960 La crise de la fr quentation v ritable h morragie de spectateurs amorc e d s le retour de la paix en Grande Bretagne comme aux USA touche l Europe continentale la fin des ann es 1950 La profession r agit en augmentant le prix des places le cin ma francais perd plus de la moiti de ses spectateurs mais son chiffre d affaire demeure constant Pour rompre avec l offre t l visuelle la production g n ralise la couleur les formats larges Cin mascope puis Panoramique et prend en compte la transformation du public en se lib rant de la censure et en financant des films pour lites L av nement de l industrialisation du cin ma et le parlant ont fait du cin ma essentiellement une langue de prose narrative Actuellement le cin ma de po sie rena t signe que l industrie peut trouver une deuxi me cha ne de distribution pour
189. outenir l imitation insens e d une vie insens e Mais il est aussi certains l ont montr cet instrument que des esprits plus aiguis s ont promen sur le monde pour le mieux voir d busquer les res sorts des sortil ges dont il abuse et s en d prendre Si donc les images existantes ne prouvent que les mensonges existants sans doute le cin ma peut il encore susciter des images qui n existaient pas et indiquer les voies d une autre facon de voir Encore faut il d gager dans notre espace commun largement occup par les mercenaires du temps libre un lieu o ces uvres critiques ce regard mancipateur pourront clore se construire un destin qui ferait du cin ma autre chose que la dupe du pr sent et le faux t moin de l avenir Ce dossier montre sans trop de mal croyons nous que la m diath que en toute fid lit ses missions conserver donner acc s valoriser ses col lections et leur donner sens incarne tout fait ce lieu qui nous apparait chaque jour plus n cessaire o en pleine compl mentarit avec les lieux traditionnels de l exploitation cin matographique peut se constituer et se transmettre une m moire vivante du cin ma qui donne aux ceuvres actuelles leur plein horizon d intelligibilit Les citations sont de Guy Debord In girum imus nocte et consumimur igni Gallimard 1999 ESTELLE CARON Pr sidente d Images en biblioth ques Au flux continu des images qui
190. oux Monique Monnier 31 avenue Jean Jaur s 19100 Brive T l 05 55 74 20 51 contact lesyeuxverts com www lesyeuxverts com PACA Cin ma l Alhambra Jean Pierre Daniel Am lie Lefoulon 2 rue du Cin ma 13016 Marseille T l 04 91 46 26 87 alhambra13 wanadoo fr www alhambracine com Mission cin ma de l espace Magnan Marianne Khalili Rom o Estelle Mac 31 rue Louis de Coppet 06000 Nice T l 04 97 11 41 33 36 marianne k romeo espacemagnan com WWW espacemagnan com Institut de l image milie Allais Sabine Putorti Cit du Livre 8 10 rue des Allumettes 13098 Aix en Provence Cedex 2 T l 04 42 26 81 82 pole instimag wanadoo fr www institut image org PICARDIE Acap P le image Picardie Pauline Chasserieau 19 rue des Augustins BP 322 80003 Amiens Cedex T l 03 22 72 68 30 paulinechasserieau acap cinema com WWwW acap cinema com POITOU CHARENTES Poitou Charentes cin ma Jean Claude Rullier Solenn Rousseau R gion Poitou Charentes 15 rue de l Ancienne Com die BP 575 86021 Poitiers Cedex T l 05 45 94 37 84 85 j rullier amp cr poitou charentes fr s rousseauGcr poitou charentes fr RH NE ALPES Lux Sc ne nationale Catherine Bat t Maud Ducarre 36 Bd du G n ral de Gaulle 26000 Valence T l 04 75 82 44 10 catherine batot lux valence com www lux valence com ESTELLE CARON La route des P les 39 DOSSIER BAZAAR VOUS AVEZ DIT BAZAAR amp C
191. pement durable ont amus les congressistes qui en ont cependant appr ci les contenus savoureux Sans oublier la BnF la soir e Boris Vian et ses charmants chanteurs acteurs d guis s en ann es soixante le tout accompagn de raffin s petits fours et o l on apprit que le talentueux ets de photos d anciennes biblioth ques europ ennes dans la galerie Richelieu tait un Turc stambouliote Ahmet Ertug Les Grands Moulins de 3i sans la farine mais avec les tamis e b ton et son ferraillag ap meata r utilis Enfin last but not least une motion de l ABF vot e pour interdire d interdire l ignoble CD du rappeur Orelsan appelant la violence contre les femmes avec sa tr s douce chanson Sale pute nous a toutes interdites Ceci au nom 2 Texte de la motion www abf asso fr cr dit photos Philippe Savouret de la libert d expression On en a bien parl en voix off E 25 Francoise Alptuna Retrait e b n vole l occasion du 55 congr s de l ABF Web TV Culture a fait un tat des lieux des biblioth ques de France et du m tier de biblioth caire en 5 parties histoire de l ABF le m tier tous les savoirs pour tous la biblioth que de demain la biblioth c voir sur www webtvcultur L gendes 18 Le Bibliolab soutient Biblioth g e s 19 Assembl e g n rale ont vot 20
192. permettent de nourrir la r flexion du spectateur Certains verront dans ces projections l quivalent du travail men hier par les cin clubs 9 une diff rence pr s essentielle il ne s agit plus de 9 Les modules de recherche propos s par nos fournisseurs sont de plus en plus performants Mais on regrette le manque d informations techniques sur l dition DVD propos e notamment pour les films du patrimoine la qualit du mat riel de tirage restaur ou non les compl ments simple d coration ou v ritable valeur ajout e 10 Cf supra p 14 et infra pp 44 45 Ensemble pour r inventer le cin club Inscription mailing list amp commandes fax 01 73 72 92 00 info bazaaretcompagnie com bazaar amp C le village saint pierre 7 ter rue christiani 75018 paris F 06 35 59 66 80 09 52 75 72 68 bazaar amp C 2009 18 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EE CLIC ET l gitimer le cin ma comme art ni de l gitimer le cin ma dans la biblioth que Presque toujours les films sont montr s et d fendus comme objets de compr hension et de critique de notre soci t la facon des tudes anglo saxonnes De nombreux types d analyse cohabitent dans le champ cin matographique Les tudes culturelles ou cultural studies se distinguent nettement des th ories esth ti que formaliste ou historique voire psychanalytique tre conscient de cette
193. philes des alentours L id e est n e d un constat les l ves du lyc e pouvaient travailler l laboration d un court m trage voir de nombreux films r cents gr ce la programmation tr s correcte du Cin Jalles mais ils n avaient pas acc s aux grands films classiques Leur manquait la n cessaire connaissance de l Histoire du cin ma et celle du L Atelier cin ma Michel Mompontet de Mon il au centre j u deux enseignants et les l ves du lyc e plaisir partag de voir ces films en salle sur grand cran dans les conditions de leur cr ation Autour de l atelier artistique cin ma audiovisuel du lyc e Sud M doc La Bo tie un partenariat a regroup la soci t Aretec exploi tant du Cin Jalles la M diath que et le Carr des Jalles le centre culturel qui abrite le cin ma pour la ville de Saint M dard Les objectifs p dagogiques artistiques et culturels taient clairs donner voir de grands films susciter un d sir de cin ma approfondir connaissances et r flexions par un travail d change et d analyse avant et apr s les projections La programmation privil gie les films du patrimoine pour pr senter un jeune public des ceuvres majeures de l Histoire du cin ma Amarcord Fellini Citizen Kane Welles M le maudit Lang Mon oncle Tati Les Sentiers de la gloire Kubrick La Prisonni re du d sert Ford ont ainsi t projet s et Eastwood Tarkovski Carn Pelechian Capra Scor
194. projet et malgr les gran des difficult s rencontr es pour sa r a lisation on constate avec une certaine satisfaction que l on a pu f d rer des nergies au niveau local et internatio nal que l on a pu susciter ou conforter des vocations de conteurs r sultats des ateliers de formation et donner aux biblioth caires ainsi qu des animateurs et des enseignants la fois des pratiques et des par tenaires d animation Un bilan Il faut maintenant tenter apr s un constat lucide des difficult s rencon tr es et qui risquent en raison du contexte actuel d entrer court terme dans une phase d aggra vation d exprimer les espoirs et des attentes que suscitent ces trois ann es de partenariat avec le gouvernorat de Bethl em pour le d ve loppement de la lecture et des biblioth ques Les difficult s sont tout d abord li es la priva tion de libert de circu lation et d activit des populations concern es privation totale et abso lue en ce qui concerne les habitants de la bande de Gaza Le ch mage les cessations d activit en raison de la fer meture des d bouch s ou de la confis Francoise Danset 5 un 19 en aB rn e Un 1 LL Festival du conte jardin d enfants Bibliomonde E Festival pr paration de la s ance cation des terres des outils de pro duction ou des ressources naturelles comme l eau les retards de
195. que au Max Linder Cr on 33 l Eldorado Saint Pierre d Ol ron 17 La Br che Sainte Foy la Grande 33 au M li s Montreuil 93 et pas uniquement Paris ou au centre de Toulouse ou de Bordeaux Toutes proposent de partager des instants fugitifs de plaisir collectif d organi ser des rencontres autour des films d instaurer des d bats Avec modestie mais r solument ces cin mas construisent un espace o par la r ception socialis e un recul critique peut s laborer par rapport l inflation des propositions sur les nou veaux supports v ritable raz de mar e d images Et in fine ils bricolent un peu de sens et de pens e dans une soci t qui en a bien besoin Sans doute est ce pour cela aussi que les thurif raires du march s acharnent actuellement contre les salles municipales car comme le rappelle Jean Louis Comolli le march global n a pas besoin de gens qui pensent Il a besoin de gens qui pensent tous la m me chose c est dire exactement le contraire de la pens e 20 l heure du t l chargement et de l acc s internet haut d bit g n ralis la raison d tre et l avenir m me des m dia th ques se situent pr cis ment sur le m me terrain en lien troit avec les salles qui effectuent d j ce travail Nous ne sommes pas assez nombreux pour nous diviser I 19 Cf l tude clairante r alis e par Jean Michel G vaudan pour l ADRC en 2003 20 Entretien in La lettr
196. que entraine des r formes et remet en cause des comp tences institutionnelles et cultu relles la logique de collection se voit supplant e par une logique de droits Alors que la place de l imprim diminue au sein du minist re de la Culture la DLL devenant Direction des m dias et industries culturelles quatre dispositifs sont mis en place les concours particu liers le d p t l gal le plan national de num risation aide num rique du CNL Enfin le Conseil du livre cr e un groupe de travail dans lequel public et priv se rencontrent favorisant le dialogue entre biblioth ques et partenaires priv s Catherine Dh rent BnF adjointe char g e des questions scientifiques et techniques aupr s du directeur des Services et des r seaux pr sente 1 Bernard Maris Antimanuel d conomie d Br al 2003 ensuite le sch ma num rique des biblioth ques en voquant la mis sion Livre 2010 la cr ation de la BNUF Biblioth que num rique de France Gallica la carte documentaire num ri que les acquisitions num riques et les archives num riques p rennes Le 12 05 2008 le T UEM Conseil du livre r pondit la pro position 25 du rap port de Sophie Barluet D finir un sch ma d orien tation du num rique en biblioth que par la constitution de quatre groupes de travail programme de num risation recensement et concertation acquisi tions lectroniques conservation du
197. qui s inscrivent dans un temps long d accompagne ment du spectateur loin des blockbusters qui regrouperont l essentiel de la fr quentation cin matographique Les biblio th ques participent cette dynamique Par la richesse de leurs collections elles donnent voir le moins visible et jouent un r le essentiel de d fense de la pluralit des uvres cin ma tographiques Les p les r gionaux quant eux cf encadr peuvent permettre la rencontre de ces acteurs de terrain pour qu ils puissent travailler en compl mentarit D 4 Cf supra pp 34 36 LES P LES R GIONAUX D DUCATION ARTISTIQUE ET DE FORMATION AU CIN MA ET L AUDIOVISUEL ALSACE Vid o les Beaux Jours Georges Heck Charlotte B fort Maison de l image 31 rue Kageneck BP 40077 67067 Strasbourg Cedex T l 03 88 23 86 51 infoGvideolesbeauxjours org www videolesbeauxjours org AQUITAINE L cole du regard Cin ma Jean Eustache Myriam Zemour 7 rue des Poilus 33600 Pessac T l 05 56 45 19 14 17 ecoleduregard wanadoo fr passeursdimages wanadoo fr www polecinemaquitaine org AUVERGNE Sauve qui peut le court m trage Christian Denier Georges Bollon S bastien Duclocher J r me Ters La Jet e 6 place St Michel de l Hospital 63000 Clermont Ferrand T l 04 73 9165 73 info clermont filmfest com www clermont filmfest com BASSE NORMANDIE Maison de l image en Basse Normandie Guillaume Deslandes Jean Marie Vinclair Citis
198. r tre propos es un auditoire mixte tudiants et public de la m diath que En 2008 ce socle de travail se r v le suffisamment solide pour que l universit et l espace Histoire Image s associent pour concevoir et organiser trois manifestations de grande envergure une journ e tudes et m tiers ouverte l ensemble des tudiants de la filiere LMD int gr s dans le dispositif d espace europ en et au del toutes personnes int ress es par le sujet les rencontres annuelles en fait tous les deux ans de l Association francaise des enseignants et chercheurs en cin ma et audiovisuel Afeccav un colloque international Lorsque Clio s empare du documentaire Afin d enrichir les objectifs qu elle se fixent s par ment et conjointement l universit de Bordeaux lll et la ville de Pessac formalisent alors la d marche partenariale de l espace Histoire Image et des composantes cin ma de l UFR Arts par la signature d une convention in dite Outil accueillant et performant proximit du campus d cor d un tr s beau film de Jean Eustache l espace Histoire Image s est donc pos d s le d but de notre histoire comme le cadre de travail d une quipe avec qui penser des projets en histoire et en cin ma C est la raison pour laquelle je souhaite que l on m accorde que pour une enseignante chercheur la cr ation de ce lieu ressource est apparue comme provi dentielle dans le paysage pessacais pr sen
199. r propose son propre moteur de recher che Twittersearch non index par Google e Les alertes mails avec des services d abonnement comme Twilert vous pouvez recevoir une alerte mail quand un mot cl est tweett cela vous permet de suivre un sujet qui vous int resse e Les hashtags sortes de mots cl s mis en avant dans un tweet en pla cant un di se avant ce mot Lors d une 75 E billet des hybrides ifie bibliolab Fr vtrx CR r union congr s sur biblio fr et proposition ABF http tinyurl com Ti 74Sc pour la r union du 11 juillet remi er new post sur Diog AGF 2009 recherche ils permettent de filtrer les sujets plus facilement et de retrouver sur une m me page tous les tweets en rapport avec ce hashtag Hashtags org ou twemes com permettent de les exploiter Mais vous pouvez aussi suivre le twitter du site hashtags changer veiller partager On peut d finir Twitter comme une sorte de flux RSS personnel La notion la plus importante de Twitter est le suivi fol low vous suivez les actualit s de vos proches de collectivit s d institutions ou de personnes sp cialistes d un domaine et ils suivent r ciproquement la v tre Twitter est galement un incroyable outil de veille qui permet par diff rents moyens de trouver de l information ou d en recevoir Le partage est une fonc tion essentielle de cet outil car il donne sens la notion de veille docu
200. r ou un Cauchemar de Darwin une norme quantit de films docu mentaires ne d passent pas les 5 ooo entr es malgr l norme travail d exploitation qui peut tre fait Je ne serais pas surpris qu terme quand les r seaux de diffusion seront davantage structur s les biblioth ques soient sollicit es en amont de la production des uvres comme peut l tre un diffuseur t l visuel ou un diteur MM Propos recueillis par Estelle CARON Vivement lundi 11 rue Denis Papin 35000 Rennes www vivement lundi com JEAN FRAN OIS LE CORRE D Les m diath ques r seau alternatif de diffusion DOSSIER 53 DOSSIER Appr hender le Cin ma Quelques outils de r f rences 1 INSTITUTIONS ET LIEUX SP CIALIS S De nombreuses institutions d di es au cin ma couplent des missions de conservation patri moniale et des actions de mises disposition et de valorisation de leurs collections par des programmations expositions publications et journ es de formation Ces lieux sont de mieux en mieux organis s pour rendre visibles leurs collections les fr quenter permet d embras ser toute la diversit du cin ma fictions docu mentaires films amateurs scientifiques pour assouvir toutes les curiosit s Le CNC Wwww cnc fr tablissement public francais dont les missions principales sont de r glementer soutenir et promouvoir l conomie du cin ma en France et l tranger Son site permet aujourd hui d
201. rie imagin pour faire comprendre aux lyc ens la chaine conomique du livre et permettre la rencontre avec le libraire De 4 pro jets annuels nous sommes pass s 25 gr ce avant tout une prise de conscience des libraires sur la n cessit de se rendre disponible pour ce type d op ration ce jour pas encore assez de projets se mettent en place localement avec la biblioth que Les ponts sont jet s 3 Cf supra J M Tixier Faire ses humanit s au cin ma pp 10 14 Si on en revient la mission nouvelle de l ducation l image demain nous proposerons des programmes coh rents o tous les acteurs conomiques et culturels trouve ront leur place salle de cin ma et biblioth que VERS LE DIALOGUE INTERPROFESSIONNEL e Professeur de lettres en charge de l action culturelle et artistique au rectorat de Bordeaux militant du cin ma Bernard Landier disait des professeurs de lettres d sar m s Apprenez lire Montaigne et ca suffit Quand on sait lire Montaigne on sait tout lire y compris les ima ges Les professionnels des bibliotheques n ont ils pas tendance se sous estimer et s emp cher d aller vers l ducation au cin ma Pour revenir l agence je pense que ce type de struc ture est naturellement interprofessionnel et que le propre du dialogue interprofessionnel c est de lever les non dits les m connaissances r ciproques sur les univers profes sionnels Des m tiers qui
202. rogrammations fonctionnent lorsqu elles croisent les interrogations des publics lorsqu elles permettent l change La projection a autant d importance que le lien social qu elle permet de tisser Multiplier les lieux de programmation C est multiplier les espaces de parole et de r flexion citoyenne C est aussi permettre le croisement des publics De plus en plus de biblioth ques d clarent se rapprocher de la salle de cin ma de leur ville pour largir la diffusion des ceuvres e Des r seaux naissants La r ussite la plus importante du Mois du film documentaire est sans aucun doute d avoir su f d rer un r seau de professionnels de l image En effet depuis plusieurs ann es des coordinations se sont mises spontan ment en f place dans de nombreuses r gions francai Joris Ivens Cin aste du monde 1946 1988 coffret de 3 Dvd ses Elles ont une influence b n fique sur rF WM pArte ditions Marceline Loridan lvens Ma vie balagan Robert Laffont 2008 270 p ISBN 978 2 221 10568 7 le d ploiement de la manifestation dans leur r gion Elles permettent aux diff rents acteurs de r aliser un programme commun Ce deuxi me coffret anthologique pouse la marche du si X inscrivant ainsi leur travail dans une d mar cle Ivens 1898 1989 a film l Asie ses conflits et secous Re ee ne Mais suitoui ses mais aussi la Seine et Pr vert Rotterdam Valparaiso ces coordinations ont favoris l
203. rs et de barri res infran chissables difficiles imaginer pour les Europ ens que nous sommes ayant depuis de nombreuses ann es oubli la mat rialisation des fronti res terres tres occup s militairement et soumis un processus de colonisation galopante r gis par une Autorit dont le si ge est Ramallah Il faut rappeler bri vement qu en 1920 apr s la Premi re Guerre mondiale et la chute de l Empire ottoman la Palestine avait t plac e sous un mandat britan nique qui r alisant la promesse faite par Lord Balfour en 1917 de la cr ation d un foyer national du peuple juif en Palestine favorisa de facon r guli re l immigration juive Dans les ann es 1930 la mont e de l antis mitisme en Europe et le drame du g nocide per p tr par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale provoquent un flot continu d migration En novembre 1947 les Nations unies adoptent un plan de partage pr voyant un tat juif et un tat arabe et attribuant 42 9 96 du territoire ce dernier Le refus des Arabes et les luttes arm es qui s ensui vent annulent la possibilit de cr ation de deux tats et inaugurent la longue histoire des conflits et d une occupa tion qui n en finit pas de s tendre Aussi la date de la proclamation d in LES TERRITOIRES PALESTINIENS e Appellation dans l attente de la cr ation de l tat palestinien Territoires pales tiniens e Superficie Cisjordanie 5 842 km Ban
204. s qui s pare la ville de l universit cr er de v ritables rencontres entre publics universitaire et urbain qui ne font qu largir le champ de nos initiatives venir Comme si l univers biblioth que cin ma universit ville cherchait se doter d un sens nouveau et de nombreux objectifs en perspective Rosa OLMOS 2 L espace Histoire Image vu de l Universit de Bordeaux Pessac 33 partir de l t 2001 une toute jeune institution et un d partement d tudes cin matographiques et audiovisuelles en d veloppement se sont progressivement accompagn s l un l autre pour consolider leur mission respective tout en b tissant un espace de travail commun qui leur est devenu bien vite indispensable Revenons sur cette histoire vue de l Universit UN ESPACE POUR L UNIVERSIT l espace Histoire Image est un lieu ressource consacr aux rela tions qu entretiennent histoire cin ma et audiovisuel Espace de documentation crite image et multim dia il m ne une politique d animation valorisant ses fonds l chelle natio nale les universitaires en tudes cin matographiques iden tifient aujourd hui le lieu et ses missions ou continuent de le d couvrir d ann e en ann e en novembre par ce qui reste un vecteur du voyage Pessac la tenue du Festival international d histoire et le Mois du film documentaire L axe d acquisition et de valorisation des changes entre histoire m moire et
205. s en place depuis la fin des ann es 1980 cf encadr p 38 Coll ge au Cin ma en 1989 puis Lyc ens amp Cin ma en 1993 et cole au cin ma en 1994 Ces dispositifs ont la mis sion officielle de faire d couvrir des cin matographies m con nues ou des ceuvres du patrimoine aux l ves pendant le temps scolaire en pr sentant les films dans une salle de cin ma accompagn s d un travail en amont et en aval effectu dans la classe par une quipe pluridisciplinaire d enseignants Le souci du CNC qui n oublie jamais sa vocation industrielle et commer ciale est d abord d aider la reproduction du public des habi tu s enjeu conomique est clair sans eux plus d entr es dans les salles Mais l enjeu politique et culturel ne l est pas moins les habi tu s18 constituent la cl de l exception culturelle au cin ma 16 Jean Marc Siro n op cit p 104 17 Les habitu s sont ces spectateurs qui vont plus d une fois par mois au cin ma ils repr sentent un gros 1 3 des spectateurs et r alisent plus de 7096 des entr es 18 Et parmi les habitu s surtout les assidus qui vont au moins 1 fois par semaine au cin ma Ils repr sentent selon les ann es quelques pour cent 3 896 en 2007 soit environ 700000 individus sur les 23 millions de Francais de plus de six ans qui vont au cin ma au moins un fois par an mais r alisent entre un quart et un cinqui me des entr es 2196 en 2008 Alors qu
206. s europ ens ont t pass s pour cela l espace est l mais il faut en financer la construction Une premi re difficult c est que les 6000 inscrits des l ves ou des tudiants de premier cycle pour la plupart ne viennent pas de Ramallah m me mais des alentours et lorsqu ils viennent emprunter ou rendre des livres il leur faut passer les checkpoints Mais ils s efforcent tout de m me de les rendre m me si c est tr s souvent en retard Des accords ont t pass s entre la biblioth que et des universit s lorsqu il quitte l universit un tudiant ne peut obtenir ses dipl mes ou ses affaires que s il a rendu tous les livres emprunt s Par ailleurs il faut remplacer les anciens ordinateurs et nous n en avons pas les moyens Il n y a plus qu un poste de travail pour les utilisateurs mais j esp re que je pourrai monter une salle informatique pour que les usagers puissent faire des recherches internet et dans le catalogue de la biblioth que qui est maintenant disponible sous forme lectronique Ghassan Ziadeh au congr s de l ABF En ce qui concerne les acquisitions normalement j ach te plut t sur le march local mais il m arrive aussi d aller sur les foires du livre au Caire p ex mais c est tr s cher et pour 7000 d achat de livres au Caire j ai d payer 13000 en plus pour les faire rentrer en Palestine Il faut absolument lib rer les livres de ces co ts en douane Enfin l autre probl me c est
207. s jours et sont ouvertes aux biblioth caires une journ e de formation leur est sp cifique 2 Liste disponible sur le site Image du Lux Valence www site image eu 3 Le p le r gional d ducation artistique et de formation au cin ma et l audiovi suel de la r gion PACA a r f renc sur son site les fonds images des biblioth ques r gionales Ce travail a t men par Emilie Allais responsable des actions p dago giques de l Institut de l Image install dans la Cit du Livre d Aix en Provence ment d di e organis e avec l Arpel l Ecla depuis juin 4 Cette initiative permet aujourd hui de croiser ces professionnels lors de formations plus cibl es Ainsi dans le cadre d une pro grammation de films de patrimoine organis e dans 30 cin mas de la r gion le p le r gional propose t il des journ es de formation en histoire du cin ma pour les animateurs de salles accueillant ces films Ces journ es sont maintenant ouvertes aux biblioth caires leur permettant ainsi de compl ter leur culture cin matographique Faire partie de ce r seau c est galement rencontrer les animateurs qui organisent des ateliers de pratique audiovi suelle notamment dans le cadre de Passeurs d images Les biblioth ques peuvent accueillir ces ateliers et les accompa gner en mettant disposition du mat riel p dagogique des films en consultation sur place D fendre le cin ma aujourd hui c est d fendre les profes sionnels
208. s lieux Progr Les romans pour adolescents en proc s J Turin Les livres qui nous d rangent d rangent ils autant les adolescents table ronde avec J M Talpin S Le Bail J Turin mod F Ballanger Inscr av le 18 09 maryse paget cg13 fr Fax 04 91 08 62 03 Journ e d tude nationale cf supra Journ e d tude Num riser pour quels services aux publics 19 10 m diath que de Martigues Table ronde Qu est ce qu un livre aujourd hui avecT Guichard P M nard S Michalon et un responsable de BnF Gallica L exp rience innovante Gilles EBOLI de services au public Lyon et Le chantier de num risation avec Google P Bazin Quels enjeux pour les services aux publics de demain en biblioth que num riser pour qui pour quoi D Lahary Progr inscr www abf asso fr IMG doc 32 paca je octobre doc T l o4 42 80 27 97 Retrouvez les interventions de F Bon A Brigant l Antonutti et D Bourrion JE Le livre num rique quelles offres et quels usages en podcast sur www abf asso fr pages r g E PARIS Atelier Bibliolab 9 ou 12 10 une demi journ e de pr sentation du Bibliolab et du nouveau site de l ABF a5 M e 2 19 Uu 5 Q e Ac A Usages espaces architectures apr s deux ann es de r flexion sur les publics il est apparu clairement q
209. s pour leur circulation dans les r seaux culturels et ducatifs Ces droits concernent le pr t et ou la consultation sur place pour les projections publiques ces droits sont n goci s au cas par cas Pour ce qui est des producteurs en r gion la possibilit d tre s lectionn dans un tel catalogue est primordiale mais Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE IMP ES LCS ETT ne peut concerner qu une petite minorit de ces films c t de ces relais nationaux il est donc essentiel d organiser des possibilit s d acquisition hors march pour tous les autres films beaucoup de m diath ques ayant pr vu une petite part de leur budget d acquisition pour ce type de films UNE DIFFICULT Reste faire connaitre ces films ce qui est assur ment la question la plus d licate C est partir de tels constats et analyses que nous avons pris l initiative dans un premier temps de mettre au point un annuaire de la production r gio nale en Alsace six tomes ce jour couvrant les ann es 1995 2008 Nous disposons ainsi d un inventaire qui forme une m moire de cette production La Maison de l image invite producteurs et ou auteurs lui confier une copie DVD Il fallait un outil de r f rence il existe d sormais Reste sim plement le mettre en ligne ce sera la prochaine tape pr vue cet automne Ces annuaires sont mis disposition des m diath ques de la r gion Mais il
210. salaire les manques et privations de toute sorte la peur des incursions incessantes et 73 EHE en tous lieux de l arm e isra lienne peuvent rendre totalement d risoire un projet de d veloppement des biblioth ques Cependant la soif de savoir la soif de communication et d ouverture l ex cellent niveau de l ducation primaire et secondaire le grand nombre d tu diants dans les universit s l excellente maitrise des NTIC font de ce d veloppe ment un outil n cessaire et incontour nable de l accession l ind pendance et au d veloppement D autres difficult s plus d licates appr hender sont inh rentes l his toire chaotique de la soci t palesti nienne histoire qui renforce le poids des structures traditionnelles des cli vages politiques et ne favorise ni les habitudes et l laboration de struc tures d changes ni le partenariat quoi s ajoute la multitude d influences ext rieures exerc es par des ONG et les accords de coop ration bilat raux avec des tats ou collectivit s territo riales trangers dont juste titre cha que b n ficiaire cherche conserver les bienfaits et qui ne sont pas a priori porteurs de coh sion et de coordina tion Ces accords ou ces programmes ne sont pas toujours assur s d un suivi et ne pr sentent que rarement la pro jection d un projet long terme Sans oublier le ph nom ne particulier que constitue la pr sence des camps de
211. se rapprocher de l Adav qui nous avait d j sollicit s sans que je donne suite Conjoncturellement je produisais ce moment l une s rie sur la BD et l histoire qui pouvait trouver sa place dans les m diath ques Non seulement comme objet S Im m DU E D 2 gt Ren Vautier 5 L Homme aux bras ballants de Laurent Gorgiard 1997 6 Jour de Gloire de Bruno Collet 2007 7 Association r gionale qui a pour missions la promotion et la diffusion du cin ma et de l audiovisuel en Bretagne 8 Agence de coop ration des biblioth ques et centres de documentation en Bretagne de pr t mais aussi de diffusion publique de plus en plus de m diath ques tant quip es d auditoriums Mais surtout je suis persuad que des pans entiers du documentaire vont disparaitre de la t l vision plus ou moins long terme les m diath ques joueront un vrai r le de diffusion Rennes aujourd hui la m diath que Les Champs Libres accueille jusqu 400 personnes pour la diffusion de films documentaires notamment des publics que nous ne voyons jamais dans les projections plus confidentielles et r serv es la promotion Ce qui compte c est une v ritable forme d exploitation au del de notre r gion de r f rence Les r seaux de diffusion les lus et les r alisateurs pour raient se satisfaire du succ s du Mois du film documentaire en Bretagne Le danger serait de dire le travail est fait Il faut e
212. secteur cultu rel partenariat dans le domaine de la lecture publique Le conseil g n ral retient alors la proposition du Cobiac Collectif de biblioth caires et d inter venants culturels qui avait r alis un inventaire des besoins au cours d une mission sur place la m me ann e et en assure pour une large partie le finance ment Le projet pr voit e l am nagement d une biblioth que publique dans le centre socioculturel Salah al Din de la commune de Dar Salah Il int gre l am nagement en mobilier l quipement multim dia l acquisition de documents et la for mation professionnelle du personnel Un effort tout particulier est pr vu pour la jeunesse e l am nagement dans les m mes conditions d une biblioth que publique situ e dans l h tel de ville de Doha e L acquisition de documents au b n fice de la biblioth que de l universit Al Quds Open Les locaux et les frais de fonction nement sont la charge des munici palit s concern es le gouvernorat assure la logistique des missions et le suivi du projet L accord nonce en outre les principes de fonctionnement des biblioth ques en r f rence au Manifeste pour la lecture publique de l Unesco 1994 qui devront tre res pect s Les objectifs annonc s sont le d veloppement de la lecture publique dans le p rim tre du Gouvernorat de Bethl em dans une perspective de long terme comme facteur de trans mission de l h ritag
213. ses sur leurs difficult s et leurs projets dont je n ai pu parler ici faute de place Je voudrais en revanche exiger le copyright le plus strict pour les sottises que j ai pu crire en tentant cette trop br ve synth se DOSSIER LES COLLECTIONS CIN MA DU FORUM DES IMAGES Des vues des fr res Lumi re aux courts m trages de jeunes r alisateurs de la F mis les collections du Forum des images proposent plus de 3 000 films de cin ma num ris s d couvrir gratuitement sur petit cran dans les diff rents espaces de la Salle des collections permettant des visionna ges solitaires ou en petits groupes aussi confortables que studieux Depuis vingt cinq ans l une des missions de la Salle des collections est de constituer la m moire audiovisuelle d une des villes les plus film es au monde Paris en regroupant courts et longs m trages fictions et docu mentaires retracant une histoire de la capitale qui est aussi une histoire Laurent Edelin du 7 art De la grande poque des studios H tel du Nord aux recons titutions fastueuses et fantasques des ann es 2000 Marie Antoinette en passant par des classiques de la Nouvelle Vague bout de souffle koram des images salte des cotlecHons et m me des longs m trages d animation Renaissance l ventail est extr mement large Aux c t s de cette collection parisienne de nouveaux fonds ont ga lement t num ris s et sont d sormais propos s en acc s
214. ssaimer bien au del de notre r gion ce titre nous avons une belle histoire avec la r gion Aquitaine9 Le Petit Blanc la cam ra rouge a b n fici d une exploitation normale en salle et en m diath que gr ce une proposition de ACPA qui nous a dit Demandez un visa d exploitation pour le film et on vous accompagnera pour sa diffusion Pour nous c est un cas d tude e Vos propositions pour les biblioth ques sont elles cibl es sur quelques titres qui vous paraissent pertinents ou propo sez vous l int gralit de votre catalogue I s agit plut t d une proposition cibl e Il y a des films que nous trouvons l gitimes en biblioth ques Nous avons appris travailler ensemble notamment gr ce un rendez vous r gulier avec la biblioth que de Rennes La probl matique s est m me invers e puisque j ai choisi un film pour la collection L Histoire par la bande du fait d une opportunit de travail avec cette biblioth que Il y a des films que nous d fendons comme Le Jour de gloire un court m trage A priori trop court pour les biblioth ques nous proposons dans cette dition des com pl ments d ducation l image justifiant pleinement sa place dans les fonds Ce film a t diffus dans 70 festivals et la t l vision Mais c est important d aller vers les nouveaux relais de diffusion que sont les m diath ques ou les enseignants pour atteindre de nouveaux publics et faire vivre da
215. st imm diate et non p renne il est inu tile apr s plusieurs jours d absence de tenter de remonter le fil des pages de son compte l information y est devenue obsol te et cette activit devient alors chronophage et sans int r t L absence de revenus pose question sur la long vit du site et terme les fondateurs devront trouver une solu tion pour que le site devienne rentable et perdure Cependant m me si Twitter venait dispara tre il serait imm diate ment remplac car au del du site c est l usage qui est devenu essentiel la fonction de veille et de partage revient Twitter la fonction de publication l ana lyse l opinion etc la blogosph re ou autres sites institutionnels Sophie CORNI RE Biblioth que de Rouen Envie d essayer Retrouver le billet des hybrides sur le blog http abfblog wordpress com le billet des hybrides Les biblioth ques exposent I LES BIBLIOTH QUES EXPOSENT Cette rubrique signale r guli rement les expositions propos es en biblioth ques prochaines et en cours sur tous sujets et tous types de documents Merci d envoyer vos informations 3 mois au moins avant leur inauguration Nicole Picot npicot abf asso fr N oubliez pas non plus d envoyer vos catalogues et publications associ es ces expositions la r daction pour notre rubrique Les biblioth ques ditent dans Notes de lecture 01 Bourg en Bresse M diath que E et R
216. structurer l intervention publique sur les diff rents maillons de la chaine conomique libraires di teurs diffuseurs distributeurs et porte d autre part sur la lecture publique domaine dans lequel nous avons montr qu il tait possible d innover En parall le Aquitaine Images Cin ma AIC a d velopp deux missions principales l accueil de tournage et la gestion du fond de soutien La dynamique cr e par l Arpel peut tre tendue au cin ma et l audiovisuel en mettant en place des synergies au sein d une m me structure qui tout en maintenant prio ritairement leurs diff rentes missions cr eraient des ponts entre ces deux univers e Cette nouvelle agence verra t elle ses missions se d ployer Il faut concevoir le projet en deux tapes La premi re assurer les fondamentaux L Arpel et l AIC ont des missions assumer elles doivent le faire correctement Il n est pas question que les structures perdent les pr rogatives qui sont les leurs aujourd hui C est important Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LCS ETT Coup d E cla La structure r gionale Pour renouveler l action publique Deuxi mement oui il est clair qu un plan de d veloppe ment de la structure est pr vu travers de nouveaux sec teurs sur lesquels nous allons travailler Si on fait un tour d horizon des agences du cin ma en France on s aper oit que certaines remplissent d au
217. t j ai poursuivi le travail avec les auteurs que j avais accompagn s En ce qui concerne le documentaire depuis 2004 tout en restant dans une probl matique de production qui ne n glige pas le travail avec les auteurs au niveau r gio nal nous avons le d sir d aller vers l international Le film Brennilis la centrale qui ne voulait pas s teindre est ce titre embl matique Nous l avons port pendant quatre ans et sa r sonance d passe la Bretagne dans le contexte actuel de la question nucl aire Mouton noir t moigne du travail que nous menons avec de jeunes auteurs Thomas Mauceri malgr sa jeunesse cin matographique a un point de vue Il a tourn en Bretagne Paris aux tats Unis et en Afrique Son film vient d tre achet par la t l vision finlan 1 Brennelis la centrale qui ne voulait pas s teindre de Brigitte Chevet 2008 2 Mouton noir de Thomas Mauceri 2008 daise C est l arch type du projet que je cherche produire Peut on parler de ligne ditoriale autour de l Histoire En effet depuis deux ou trois ans je souhaite revenir ce que j avais fait au d but de Vivement lundi travailler sur des sujets historiques forts comme la traite n gri re avec L Or noir3 C est un film tr s classique que nous n avons pas r ussi faire avec une chaine nationale Les diffuseurs estimaient reseau alternatif Discut voire contest le r le des m diatheques dans l
218. t si l espace Histoire Image et l universit dans ses composantes en tu des cin matographiques et audiovisuelles taient amen s connaitre s par ment une inflexion dans leur propre histoire gageons que ces premi res ann es d installation pourront tre mises profit pour s accompagner les uns les autres dans un tournant qui soit commun Fr d rique BERTHET Espace Histoire Image M diath que de Pessac 21rue de Camponac 33600 Pessac T l 05 56 15 84 00 www cinema histoire fr JEAN FRAN OIS LE CORRE Producteur Vivement Lundi Les m diatheques de diffusion AU DEL DE LA BRETAGNE e Pouvez vous d abord nous pr senter en quelques mots votre soci t de production Jean Francois Le Corre Vivement lundi a t cr e en 1998 la suite de la disparition de Lazennec Bretagne soci t rennaise importante dans laquelle j avais fait mes classes d apprenti producteur Vivement lundi est install dans une r gion qui a une forte identit dans laquelle sont historique ment pr sents de nombreux acteurs dans les domaines de la diffusion et de la t l vision locale et r gionale o enfin un fonds d aide permet d accompagner toute la chaine de fabrica tion d un film de l criture jusqu la production Surtout j ai un attachement personnel pour la ville de Rennes dynamique et ouverte sur le monde Produisant des films documentaires et des films d animation dans l ancienne soci
219. t sur la censure par exemple 5 10 Proville 59 La gestion de projet table ronde sur les dispositifs r gionaux CUCS PRE ANRU appels projet M c nat culturel La coop ration et le partenariat changes de bons proc d s exemples concrets L valuation pour une p rennisation des partenariats et des actions Visite de la nouvelle m diath que Gratuite pour les adh rents non adh rents 50 E NORMANDIE Journ e d tude Musiques actuelles le 21 09 Alen on 61 Le matin visite de la sc ne de musiques actuelles La Luciole objectifs politique et missions conf rence de C Brault ancien disquaire auteur du Guide des albums de 1964 2004 Inscr av le 10 09 isabelle vagnarelli laposte net ll PACA Le titre officiel d auxiliaire de biblioth que sera remis aux 16 laur ats de la nouvelle promotion d but octobre Nice lors de l ouverture de la nouvelle session Apr s une ann e dans les Bouches du Rh ne la formation est reconduite partir d octobre dans les Alpes Maritimes Nice et La Trinit sur Mer Inscr ouvertes jusqu au 21 08 Rens inscr www abf asso fr pages r g cecile ghioldi univ provence fr T l 04 91 10 67 40 ou coignetb mairie aixenprovence fr T l 04 42 91 98 79 Journ e d tude Qui a peur de la litt rature ado 24 09 en partenariat avec la BDP13 et dans se
220. t le travail de l enseignant du parent de l adulte apprendre fr quenter les films en tant que spectateur actif sensible qui accepte de ne pas tout comprendre tisser des liens entre les films un film en appelle un autre et il faut faire en sorte que l enfant ne se limite pas j aime j aime pas ni un rapport de consommation mais de lui faire accepter de se faire bousculer par une ceuvre jusqu y trouver du plaisir Cela peut tre un long cheminement FORMER LES MA TRES ACCOMPAGNER LES ENFANTS Depuis que le projet cole et cin ma existe nous suivons le travail des enseignants sur les uvres cin matographiques avec de tr s jeunes l ves Ce travail qui s appuie sur les documents d accompagnement les Cahiers de notes sur est relativement modeste car les enseignants eux m mes ne sont pas form s au cin ma dans les IUFM C est aujourd hui encore une des difficult s majeures d cole et cin ma Nous essayons donc d initier dans chaque r gion des formations m me courtes Elles sont encore insuffisantes De fait les enseignants la plupart du temps s autofor ment peu peu avec les outils leur disposition DVD livres sites utiles et bien entendu les documents cole et cin ma Les travaux d velopp s en classe avec les jeunes l ves sont essentiellement des travaux plastiques et pratiques dessins maquettes et ce que l on trouve dans presque toutes les classes des c
221. t repr sent s sauf 2 Le programme de travail de l ann e venir a t pr sent par la nouvelle directrice d Eblida Joanne Yeomans un environnement calme ou bien agit etc Les caf s du XVIIe s n taient ils pas l quivalent de nos biblioth ques publi ques Il termine son propos avec quel ques exemples o de v ritables caf s sont int gr s au sein de biblioth ques Speaker la Commission euro p enne Yvo Volman a montr comment des projets de l UE voluent suscitant d bats et discussions entre les diff rents acteurs europ ens Il estime par ailleurs que l int r t port aux initiatives europ ennes relatives aux biblioth ques par les politiciens la presse et le public a augment par exemple l occasion du lancement d Europeana En la mati re nous sommes face plusieurs d fis accroitre le volume d Europeana y ins rer des documents prot g s am liorer les outils de recherche am liorer les mod les de financement et de gestion Breda Karun a conclu sur un historique des projets li s aux biblioth ques de PUE Depuis vingt cinq ans le Parlement europ en a attir l attention des poli tiques sur l importance des biblioth ques dans la Communaut Au d but les programmes ont t ax s sur les biblioth ques et le d veloppement de syst mes de biblioth ques Par la prise de conscience de l largissement de leur r le dans la soci t les biblio th ques so
222. te fr quentation Les hasards de l urbanisme ont regroup en deux p les les plus importantes d entre elles Ainsi se font presque face le d partement de l Audiovisuel de la BnF et la Bifi biblioth que de la Cin math que de part et d autre de la passerelle Simone de Beauvoir qui relie le nouveau XIIIe Tolbiac et le nouveau XIIe Bercy Dans l ancien ventre de Paris un autre p le dont la caract ristique est d tre au noeud d un r seau de communica tions qui dessert aussi la banlieue RER C t Beaubourg la Bpi dis pose d une importante collection de films documentaires et d ani mation et se trouve en relations serr es avec le Centre Pompidou qui l h berge C t Cour carr e du Forum des Halles la biblioth que Francois Truffaut est install e tout Il fut un temps o la cin philie francaise se partageait entre mac mahoniens ou nickel od oniens et hitchcocko hawksiens des salles des r alisateurs tels taient leurs topoi Et si prenant le relai les biblioth ques du cin ma donnaient bient t naissance aux sectes du futur bifistes forumiens ou autres b p istes pr s du Forum des images r nov Rue du cin ma L une qui bien que sp cialis e fait partie du r seau des biblioth ques municipales et l autre dont la mission initiale depuis 1988 fut de constituer une cin math que locale consacr e Paris d pendent de la Mairie de Paris Je n ai pas comm
223. tement des Arts du spectacle de la BnF sur le site Richelieu archives de cin astes sc narios photographies affiches Un poste y permet l acc s aux films dans les m mes conditions qu en salle P Au niveau tous publics du site Francois Mitterrand Haut de jardin les postes audiovisuels donnent acc s plus de 3000 titres de films s lectionn s pour leur valeur de r f rence comme uvre cin matographique ou pour leur qualit informative sur la litt rature les arts l histoire contemporaine les questions de soci t L histoire du cin ma documentaire est particu li rement bien repr sent e avec plus de 1500 films de toutes poques tr s peu accessibles au public car in dits en vid o Chaque ann e le Mois du film documentaire marque un moment important dans l activit de valorisation de ce cin ma avec la mise en consultation d un corpus sur un th me donn Les ann es 68 en 2007 Ethnologie et cin ma en 2008 Mur de Berlin et apr s en 2009 La salle consacr e l audiovisuel offre aussi une riche collection de livres et de p riodiques en libre acc s Alain CAROU D partement de l Audiovisuel BnF Horaires Rez de jardin 9h 20 h mar sam 14h 20 h lun Haut de jardin 10h 20h mar sam 13h 19h dim Catalogue et r servations http catalogue bnf fr La totalit des collections est consultable sur poste individuel Les s minaires et visites d tudiants comme de professionnels pe
224. tique de La Jeune Fille au carton chapeau Boris Barnet 1927 au burlesque am ricain du Cirque Chaplin 1928 ou au souffle pique de Buster Keaton dans Le M cano de la G n ral 1926 de l appel r volte francais de Z ro de conduite Jean Vigo 1933 l univers social et drolatique nippon de Gosses de Tokyo Yasujiro Ozu 1932 1930 1940 du suspens d un des premiers films anglais d Alfred Hitchcock Jeune et Innocent 1937 l tranget de L Homme invisible James Whale 1933 ou l nergie communicative des Aventures de Robin des Bois Michael Curtiz 1938 du fantastique chantant du Magicien d Oz Victor Fleming 1939 au fantastique oriental du Voleur de Bagdad Michael Powell 1940 du clochard anarchiste de Boudu sauv des eaux Jean Renoir 1932 la mis re sociale italienne d apr s guerre du Voleur de bicyclette Vittorio de Sica 1948 1950 1960 de l humanisme comique de Jacques Tati dans Jour de f te 1949 puis dans Les Vacances de Monsieur Hulot 1953 l univers violent et raciste de l Ouest am ricain de La Prisonni re du d sert John Ford 1956 du film de pirate parodique hollywoodien Le Corsaire rouge Robert Siodmak 1951 52 l uvre d exception impressionnante qu est La Nuit du chasseur de Charles Laughton 1955 de la com die musicale fabuleuse qu est Chantons sous la pluie Gene Kelly et Stanley Donen 1951 au magnifique parcours initiatique que sont Les Contrebandiers d
225. titres de revues 6200 revues de presse 35 ooo titres de film 8200 DVD en pr t 2200 DVD en consultation sur place 1600 CD de musique de film 3 abonnements des bases de donn es 70 places assises dont 14 postes de consultation de film 5 postes Internet 5 postes OPAC 36 places de travail Personnel 15 titulaires 8 tudiants le dimanche par quipe de 4 1 dim sur 2 Lorsque l acc s libre Internet est autoris Bpi Francois Truffaut on y fait aussi son courrier mail on y regarde You Tube ou Face Book si longtemps parfois qu il a fallu installer des postes d di s et limiter le temps d acc s Pourtant le plus souvent on vient pour consulter des livres bien s r mais surtout des films en particulier de fiction sous forme de DVD ou de fichiers num ris s en jouant des compl men tarit s possibles qu on peut ais ment rep rer gr ce aux sites internet et aux bases de donn es L externalisation de la consultation via Internet amorc e gr ce la VoD en asso ciation avec Arte pour la Bpi par exemple est un des points de r flexion les plus actuels La BnF est un cas particulier d une part elle appuie ses col lections sur le d p t l gal des vid ogrammes documentaires de l autre elle accueille mais s pare deux types de publics les chercheurs accr dit s au Rez de jardin dans la salle P o l aust rit l emporte et une ouverture grand public en Haut de jardin qui a
226. tres missions en particulier l ducation l image Ce champ s int gre parfaitement notre politique dans la mesure o c est le secteur que l Arpel a le plus d velopp ces cinq derni res ann es Une r flexion et des actions autour de l ducation l image pourront tr s certainement se mettre en place c est une sorte d vidence Ensuite cette nouvelle politique se concoit avec des partenaires Sur le territoire aquitain il existe aujourd hui de nombreuses structures d j impliqu es dans ce type d action Ce sera l agence de trouver sa place videmment en collaboration avec le cin ma Jean Eustache de Pessac qui a une ant riorit majeure en la mati re Et puis il y a d autres terrains je pense par exemple au travail avec les auteurs L Arpel a d velopp des services pour professionnaliser un certain nombre d entre eux dans leur travail d criture bien s r mais aussi dans leurs rela tions avec les diteurs L dessus nous pouvons servir de conseil dans les domaines du juridique ou de la gestion Une agence de service public constitue un outil d aide au d ve loppement pour des op rateurs priv s C est ainsi que nous r fl chissons au futur de la structure qui s appelle d sormais l Ecla Ecrit cin ma livre audiovisuel en Aquitaine CULTURE CONOMIE BUDGETS Avec quels moyens Est il envisageable que la nouvelle structure voie son budget abonder dans le contexte actuel des financements publics
227. truction totale N es dans ce contexte de risque imminent les cin math ques gardent tout naturel lement vocation conserver au sens de restaurer assurer la p rennit des supports le patrimoine cin matographique Ilen est tout autrement pour la majorit des m diath ques La constitution de leurs collections ne d pend ni du d p t du l gal ni de legs ni d une politique de sauvegarde pas de collecte en m diath que mais une politique d acquisition fortement d pendante de l dition vid o N anmoins m dia th ques et cin math ques partagent un m me questionne ment relatif au p rim tre de leurs collections qu est ce qui fait patrimoine au sens culturel du terme Les m diath ques ont vocation constituer des collections pluralistes qui r unissent le patrimoine cin matographique et le cin ma contemporain qui refl tent les diff rentes ten dances de la production cin matographique Mais au del de ce cadre g n ral les fonds doivent aussi satisfaire dif f rents crit res quantitatifs Le nombre de documents doit en particulier s accorder la population desservie Dans son Programme cadre des nouvelles m diath ques de proximit la Direction du livre et de la lecture DLL pr conise ainsi le chiffre de 1000 DVD pour une m diath que de 500 m desser vant 5 ooo habitants3 D ailleurs d un point de vue purement 1 Yves Desrichard dir Cin ma en biblioth que ditions d
228. u sa forme sont essentielles C est sur ce principe que repose l organisation de nos activi t s p dagogiques qui rythment l ann e universitaire tout en cr ant une dynamique de recherche et de r flexion Situ e sur le campus de Nanterre la BDIC d veloppe en grande partie ses activit s de valorisation en accord avec les d partements de Sociologie d tudes ib riques de Sciences politiques et d Histoire Enseignants chercheurs ou tudiants font r guli rement appel nos fonds dans le cadre de collo ques de journ es d tudes ou simplement dans le cadre des enseignements dispens s sur le campus 2 Le service audiovisuel participe aussi au s minaire critures du pass organis par le secteur p dagogique de la BDIC et le d partement Arts du spec tacle Voir num ro sp cial de Mat riaux pour l histoire de notre temps n 89 90 2008 sur les critures filmiques du pass dirig par Odette Martinez et Laurent V ray Deux beaux mariages L universit et le cin ma 47 DOSSIER 48 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EE LL I ET T m m LI DICTI 4 nu LE MM g Ter m En 2004 en r ponse la demande de l historien Laurent V ray du d partement Arts du spectacle d bute une collabo ration p renne avec l atelier Archives audiovisuelles destin la troisi me ann e de licence voir encadr p 47 Nous y accueillons les tudiants
229. u cercle de la librai rie 2004 p 29 2 Selon leur contexte les d partements pr conisent des budgets d acquisition tr s variables 0 45 par habitant et par an pour l Ari ge 1 28 pour les Yvelines cf www cgo9 fr et www lecturepublique yvelines fr 3 www culture gouv fr culture dll programmeruches2007 pdf statistique on peut noter que dans ses chiffres cl s annuels la DLL comptabilise seulement les fonds vid o de plus de 100 documents Si la g n alogie des fonds cin ma en m diath que m ne aux cin math ques leur plus proche parent reste la BPI En 1977 la Biblioth que publique d information en pr curseur mettait en place un premier mod le de fonds audiovisuel 1300 documen taires sur support U Matic en consultation sur place Ce fonds se composait de films documentaires interclass s avec les livres dans le souci de mettre disposition une offre documen taire d information et d autoformation multim dia l image s im posait comme support de connaissance R trospectivement il apparait que cette collection a t d embl e compl mentaire de la programmation des salles de cin ma Proposer ce qui n est pas visible ailleurs est de facon g n rale une id e fondatrice de l existence des collections image en biblioth que DES COLLECTIONS ACCESSIBLES AU PR T Les supports VHS puis DVD ont ensuite permis aux images en mouvement de s installer progressivement dans des biblioth ques q
230. ue nos biblioth ques doivent r pondre de nouvelles attentes et que de nouveaux services sont d velopper il tait donc n cessaire de chercher comment accueillir au mieux ces exigences et ces usages ELEC TH ECC ETAT dans quels b timents Architectes urbanistes designers lus sociologues EI biblioth caires tous sont concern s tous ont r pondu 5 pr sent pour se pencher en bonnes f es sur ce nouvel agora en compagnie d un public nombreux attentif et concentr Quelques r actions chaud glan es au fil des rencontres 55 Congr s de l ABF gt Un Congr s inspirant Je voudrais remercier l ABF pour m avoir offert de participer son Congr s et permis de visiter Paris dont les sites et les b timents m ont grandement surpris J esp re pouvoir revenir Le congr s tait tr s impressionnant notamment le rendez vous international et la pr sentation de biblioth ques tr s high tech et je souhaite que tout cela puisse arriver dans nos tablissements palestiniens programmes d quipements informatiques mobilier et changes d exp riences Ghassan Ziadeh Biblioth ques de Ramallah Palestine gt Sur le chemin du lien vivant Premi re invitation bienvenue j ai E re u cette bourse comme telle et veux remercier les personnes qui m ont efficacement inform facilit la t che et qui ont accept ma candidature C est un t moignage de confiance
231. ui ont pu proposer leurs usagers le pr t de films Avec le DVD l dition audiovisuelle connait un d velop pement consid rable en grande partie autour de la fiction Des films rares jusqu pr sent inaccessibles font l objet de tr s belles ditions agr ment es de suppl ments offrant une v ritable valeur ajout e au document Le film de fiction a trouv sa place aux c t s des documentaires Les fonds vid o des tablissements de lecture publique se sont multipli s et continuent se d velopper se comptant par dizaines au d but des ann es 1980 ils sont d sormais pr s de 1000 environ un tiers des biblioth ques municipales r pondant aux normes de la DLL proposent un fonds DVD leurs usagers Souvent mont de facon encyclop dique le fonds cin ma offre une repr sentation des genres cin matographiques de l histoire du cin ma des documentaires et des produits t l visuels De mani re g n rale la collection type d une biblio th que publique est compos e aux deux tiers de fiction dont 10 2096 d animation et d un tiers de documentaires 5 il peut aussi offrir la sp cificit d un fonds r gional Des ima ges famili res succ s du box office s rie TV qui ne sont plus taboues et dont on ne peut n gliger l int r t comme objet d tude c toient des ceuvres moins visibles Le souhait offrir un peu de tout sur tout dans un espace consacr Une collec 4 Nous remercions Danielle Ch
232. us de 80000 documents des espaces multim dia des espaces de jeux ducatifs ainsi qu un centre d information et de documentation sur la jeunesse Elle b n ficie de personnel comp tent et de moyens r guliers de fonctionnement enti rement financ s par la fondation Qattan dont le si ge est Londres En ce qui concerne les BU on peut citer entre autres la coop ration entre Paris 8 et la facult de droit de Bir Zeit l universit de Cergy Pontoise et celle de Rafah Toulouse et Al Quds Open Mentionnons aussi les biblioth ques d importance variable des cen tres culturels trangers celles des Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ET LUCE TT British Council J rusalem Naplouse Ramallah H bron Gaza ville et Khan Yunis des centres culturels fran cais J rusalem Naplouse Gaza et Ramallah le Centre de Ramallah est un centre franco allemand jumel avec le Goethe Institut qui rassem blent entre 4000 et 5 ooo documents et sont au c ur d une offre tr s riche d activit s culturelles Le projet lecture publique de Bethl em Le 9 juin 2005 est sign un accord ca dre de coop ration entre le pr sident du conseil g n ral des Bouches du Rh ne et le gouverneur de Bethl em Il indique que dans le domaine de la culture priorit sera donn e au sec teur du livre et de la lecture publique ce que pr cisera un avenant intitul Coop ration dans le
233. uvent galement tre accueillis sur rendez vous Informations recherche distance audiovisuel bnf fr Sur les richesses inattendues de la BnF concernant le cin ma Revue de la BnF n 27 2008 22 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MP ES LCS ET Promenade ariSrenneaans MICH LE LAGNY Universit de Paris 3 quelques biblioth ques de cin ma VOL D OISEAU Paris reste probablement la ville du monde o l on peut voir chaque jour le plus grand nombre de films anciens et nouveaux c l bres ou inconnus fictions documentaires animation En dehors du Mois du cin ma de la F te du cin ma et autres Nuit du cin ma les festivals sont tr s nombreux dedans Paris Cin ma dehors l t Cin ma en plein air La Villette dans des lieux sp cialement d di s salles commerciales Cin math que fran caise mus es comme le Centre Pompidou ou Orsay cela s ajoute l importance des formations aux m tiers du cin ma ou aux tudes cin matographiques Femis d partements univer sitaires sans compter les coles priv es Bref tout un peuple de spectateurs potentiels qui permet de supposer qu il y a une forte demande culturelle autour du film on ne se contente pas toujours de la sortie rituelle on a souvent envie de revoir les films et m me de lire leur propos Sans doute est ce ce qui explique l importance des biblioth ques de cin ma Paris et leur for
234. ux op rateurs l origine de la promotion du num rique en salles sont des new comers des nouveaux entrants dans une activit qui se caract rise par la long vit de ses principaux op rateurs conomiques D autre part l exploitation s est lourdement endett e pour se moderniser En p riode d amortissement sa marge b n ficiaire est n gative en Europe depuis 2000 D s lors envisager un nouvel investissement para t difficile Les nou veaux quipements co tent tr s cher sans que l on puisse escompter de consid rables conomies d chelle en raison du nombre r duit de salles quiper Les pouvoirs publics le CNC via le fonds de soutien et les collectivit s locales sont d j sollicit s par l exploitation Des n gociations sont par ailleurs conduites avec les distributeurs pour qu ils prennent en charge une part de ces co ts dans la mesure o leurs frais d dition seront consid rablement diminu s en r duisant leur pourcentage dans la r partition de la recette L informatique nous ayant habitu un rythme extr me ment rapide d obsolescence il faut pr voir un renouvelle ment des mat riels br ve ch ance avec en cons quence une dur e d amortissement r duite et un foss pr visible entre les salles qui pourront suivre l volution technique et les autres D j les principaux op rateurs se livrent une concurrence des standards partir des puissances de pro jection propos es les trois fabric

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