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1. 314 Theme 2 Session 1 sheet roofs which today are by far the most common building materials found in the southern part of llha Walls and roofs are changed often one wall at a time or you change the roof without changing the walls This results in a hybrid between the traditional macuti house and the current ubiquitous Mozambican housing style seen from Maputo to Lichinga the house of three slopes or what Luis Lage calls the windmill house where different parts of the roof slopes in different directions Lage 2004 Bruschi et al 2005 Often the so important front facade of the macuti and pau a pique house has been constructed in a more solid manner and better whitewashed than the side walls and thus the side walls collapse and are replaced by sandcrete Illustration 4 Different pau a pique walls Ilha de Mo ambique Aarhus 1985 Another version has one layer of the continuous vertical mangrove sticks and stones on both sides blocks while the pau a pique facade is preserved A house is a continuous object of transformation and improvement never quite finishing some parts more permanent but always having some parts undergoing transformation The neighbourhoods in the southern
2. Je fais en sorte qu une quipe suive un chantier dans sa globalit C est plus valorisant J ai la chance d avoir un m tier ou l on peut s panouir je me dois de transmettre ce que l on ma appris nous dit Andr Cottenceau artisan tailleur de pierre dans le Maine et Loire Certaines carri res de pierre ou gisements de sable ne sont plus accessibles 248 Theme 2 Session 1 Nous devons choisir des mat riaux aux caract ristiques les plus proches possible des mat riaux initiaux et les compl ter avec d autres en privil giant toujours les ressources locales nous dit Andr Cottenceau artisan tailleur de pierre Maine et Loire Nous r alisons des hourdis en plancher base de quenouilles de ch taignier sur les planchers anciens du XVe au XIXe si cle avec chape de terre et enduit de terre en sous face Afin d am liorer l isolation ther mique nous pouvons appliquer des enduits de terre plus pais qu l origine sur les parois nord et est Nous envisageons ainsi un b ti de l avenir prolongement du b ti ancien Les particuliers recherchent des maisons ou il fait bon vivre avec des mat riaux qui ne soient pas polluants et qui consomment peu d nergie pr cise Denis Malejac ma on tailleur de pierre en Ile et Vilaine Pour la restauration des ferronneries du XVIII me fers doux ou pour la r alisation de clous de menuiserie pour les ouvertures des XV XVI et XVI mes si cles il nest pas
3. Floating market Seafood on boat breeds have been improved for quality yields In 2007 558 326 visitors came to Amphawa 132 307 of whom stayed overnight and 426 019 were day trip pers Most of them were Thai and it was estimated that they spent almost 600 million baht in 2009 Of fice of Education Council 2010 Their expenditure went to products and souvenirs food and beverages transportation and accommodation within the pro vince Figure 3 As for accommodation after the development of the Amphawa community many types of them are avai lable Since the revival of the floating market in 2004 the accommodation had increased from 18 places with 218 rooms to 150 places with 1 620 rooms in 2009 due to the boat trip to watch fireflies in the eve ning Department of Tourism 2011 Furthermore in 2003 the average income per head in Samut Songkhram Province was 10 219 baht a year which was quite low but in 2009 it rose to 14 363 baht a year an increase by about 7 per year After Fruits on boat Theme 2 Session 1 the implementation of the TCEP project the Gross Province Product has increased mostly because of the following sectors financial services agriculture industrial products and construction which corres pond to the increasing number of tourists the Na tional Socio economic Development Board 2011 In 2003 127 120 tourists visited the King Rama II Park during which the project was not launched
4. patio le plus r pandu reste celui de la maison en L au point qu en 1971 le National Building Agency publiant un guide pour la conception des logements un seul tage consacrait pr s d un tiers de celui ci l examen d taill d un large ventail de variantes formelles et dimensionnelles de courtyard houses en fait de mod les de maisons en L Il est vrai qu une certaine ignorance des potentialit s de ce mod le avait conduit les architectes r inventer maintes fois des solutions similaires et que certaines conceptions taient parfois m me moins judicieuses que celle d exemples allemands d Avant Guerre Le Danemark Les maisons de J rn Utzon Helsingfors et Fredensborg construites en 1956 avec leurs toits en pente vers le patio auraient probablement in fluenc le projet de Neylan Bishopsfield C est Al bertslund pres de Copenhague qua t r alis vers 1963 l un des plus importants ensembles de maisons a patio puisqu il comprend pres d un millier d unit s Les maisons a patio sont populaires au Danemark et certains organismes de logements col lectifs les construisent avec des structures modul es en bois permettant de d placer les cloisons int rieures en fonction des souhaits des utilisateurs Ces 295 structures sont indiff remment employ es dans les maisons a patio ou a jardin contigu Le Portugal Alvaro Siza labore a partir de 1977 avec la participat
5. 9 Charpentiers Greffe dune piece neuve de charpente en restauration du patrimoine Bac professionnel intervention sur le patrimoine b ti Arsenal Citadelle Vauban Besancon France Theme 2 Session 1 Photo N 10 Tailleur de Pierre Assisage de pierres en corniche Citadelle Vauban Besan on France Photo G David References Lentreprise artisanale un systeme ouvert dans un monde complexe Sennett Richard Ce que sait la main La culture de l artisanat Albin Michel Edit 2008 Tallis Raymond The Hand A philosophical Inquiry In Human Being Edinburgh University Press 2003 Boutillier S_ David M_ Fournier C Trait de l artisanat et de la petite entreprise SEMA APCM CAPEB Educaweb Edit M l se J_Approches syst miques des organisations Vers l entreprise complexit humaine Les classiques EO Les ditions d organisation Voyage migration compagnonnage Gr goire de Tours Historiarum libri decem d B Krusch et W Levison Monumenta Germaniae historica Scriptores rerum merovingicarum t r 1 1937 1951 r d 1962 Histoire des Francs trad R Latouche Paris 1963 1965 2 vol Guen e B et Lehoux F d et trad Les Entr es royales francaises de 1328 a 1515 Paris 1968 Le Guide du pelerin de Saint Jacques de Compostelle d et trad J Vielliard Paris 1re dition 1938 Verdon Jean Voyager au Moyen Age Tempus 1998 2007 ANDRE J M et BASLEZ M F Voyager dans l Antiquit Paris 199
6. Figure 1 Scenery of the Amphawa Community a Figure 2 sa The Restoration of Traditional a Architecture After restoration 307 communities nation wide especially those in the Cen tral Region Conservation Process of Traditional Architecture To carry out the Thailand Cultural Environment Pro ject TCEP 2003 2004 the project operators orga nized various activities including monthly meetings with representatives from the Amphawa Municipali ty the related government agencies and the locals to identify problems possibilities and needs of solving the problems In addition we have jointly mapped out the development vision of Amphawa Municipality as follows Amphawa is a municipality of history culture arts and eco tourism which retains its unique water based community and its cultural heritage based on King Bhumibol Adulyadej s Sufficiency Economy Develop ment concept The TCEP comprises such subprojects as awareness raising project survey of cultural heritage project and demonstration project for architectural conservation whose principle of 50 matching funds between the DANIDA and the building owners is applied Most of the 350 buildings lining the Amphawa Canal are wooden row houses vernacular houses tradi tional Thai houses and concrete row houses 17 of which were received 50 financially support for res toration by the TCEP during 2003 2004 In 2008 the project was granted the UNESCO Asia
7. Les diff rentes organisations des m tiers artisanat corporations colleges jurandes confr ries charit s fraternit s compagnonnage syndicats vont tour a tour porter les valeurs du m tier ind pendant et de la transmission des savoir savoir faire et pratiques La maitrise du m tier permet d entreprendre la culture du metier permet de transmettre le savoir faire et le tour de main Lib r de sa condition d esclave chez les h breux les grecs ou les romains l artisan ou le compagnon Theme 2 Session 1 t moigne de son ind pendance et de son itin rance la boucle d oreille appel aussi joint Le rapport aux valeurs du travail va voluer Le tra vail na pas une valeur morale en soi mais l amour du travail bien fait au service de la vie sont au c ur des valeurs morales de l artisanat Andr Comte Sponville Et au coeur du souci de transmission au sein du com pagnonnage et des corporations Cette transmission du savoir et des apprentissages se fera dans le temps par voie orale puis par le biais des crits et autres trait s et dans l espace par le voyage et la migration Voyez le Panth on Voyez les Tuileries Le Louvre et l Od on Le Palais de I Industrie De tous ces monu ments La France est orgueilleuse Elle doit ces orne ments Aux ma ons de la Creuse extrait de La chanson des ma ons de la Creuse Les ma ons limousinant en diff rentes r gions de France venaient d
8. d crivait avant son d c s Jean Louis Roger artisan formateur en restauration des menuiseries anciennes _ Maine et Loire Maintenant apres cette formation la restauration des menuiseries du XV e siecle quand je marche dans la rue je vois les menuiseries anciennes diff remment j ai affin mon regard et je prends davantage conscience du travail qui a t fait autrefois nous confie Patrice Alzon menuisier d Indre et Loire stagiaire de Jean Louis Roger Mon int r t pour le patrimoine ne se limite pas une d marche nostalgique de retour vers le pass Il faut sonder les secrets de ce pass la poursuite des techniques oubli es ou n glig es en vue de leur redonner le r le de premier plan qu elles avaient acquis parce qu elles taient les mieux adapt es au climat et la vie de la r gion En plus du travail bien fait il y a l une accroche avec notre poque qui recherche un contact perdu avec la nature nous explique Robert Fierret artisan ma on formateur la construction ou restauration des murs de pierre s che dans l H rault Le rapport au mat riau fascine les tailleurs de pierre en formation et le travail respectueux des caract ris tiques techniques et esth tiques des chantiers n emp che pas le recours ma tris plus de m canisation fai sant ainsi appel autant la r flexion qu la main nous pr cise Denis Le Gall responsable de la maison des Compagnons du Devoir de Saumur 49
9. patio Nous avons vu que dans les solutions en U par contre il arrive qu un couloir soit tangent au patio A la limite un m me plan de maison peut fonctionner que la cl ture s parant le patio de l ex t rieur soit haute basse ou inexistante donc que la maison dispose r ellement d un patio ou d un simple jardin privatif lat ral C est l une des ambigu t s de ces mod les o le patio n a plus qu un r le secondaire Lun des traits principaux des maisons tra ditionnelles tait en effet que l espace du patio se trouvait totalement impliqu dans le fonctionne ment g n ral de la maison en particulier en ce qui concerne les circulations principales Les mod les contemporains voient au contraire diminuer le r le fonctionnel du patio et accro tre son aspect d espace d coratif Le patio devient un espace autonome pas v ritablement int gr a la maison qui s organise ind pendamment de lui Ainsi dans la plupart des cas les maisons patio contemporaines sont elles seulement des mai sons avec un patio ou parfois plus pr cis ment des maisons avec un jardin clos Rappelons que dans les maisons cour traditionnelles occidentales l organi sation de l habitation demeure tout fait ind pen dante de la cour m me si elle s effectue en r f rence a elle Rapports avec l ext rieur Les maisons patio pr sentent g n rale ment la volum trie simple des constructions un seul tage sou
10. Les suspicions dont font l objet les techniques anciennes peuvent toutefois tre compens es par une recon naissance officielle qui participe leur revalorisation comme ce fut le cas avec I homologation des murs en pierre s che du sud de la France Des formations et des dipl mes reconnus sont galement n cessaires pour faire voluer les mentalit s En effet bien maitris es les savoir faire anciens s av rent tre un atout pr cieux pour l architecture contem poraine en permettant le renouvellement de sites vernaculaires Il faut toutefois se m fier d une utilisation abusive et non appropri e des techniques et mat riaux locaux qui peuvent contribuer la banalisation d une architecture porteuse d identit Il est donc primordial de sensibiliser tous les acteurs concern s l importance de la pr servation des m thodes et mat riaux du pass qui sont la garantie d un futur durable pour les populations de la plan te et leurs territoires 322 Theme 2 Session 1 REPORT ASSESSING THE ART OF BUILDING Seniorrapporteur Kyle Normandin Secretary general of the ICOMOS International Scientific Comittee on Twentieth Heritage ICOMOS US Junior rapporteurs Kleber Rocha Queiroz Masters student Conservation of Monuments and Sites RLICC UC Leuven Belgium Jia Wang Bauhaus University Weimar Germany Tongji University Shanghai Chine The art of building and traditional techniques are an essential element
11. are accessed The generous hipped roof canopy held up by two main posts of ca 2 5 m height allows ven tilation and covers the walls against the burning sun and heavy rains Many houses have old electrical installations and elaborately carved furniture The stucco and painted facade facing the street often includes a bench or veranda which become part of the street space an important meeting place a living room moving out into the street The house reflects the mix of cultures and traditions in Ilha combining Arab and African building techniques and at times Indian craftsmanship with European linear street organization and decorative elements inspired by the houses in the northern part of the island The Aarhus report calls the house type semi urban reflecting the building traditions on the mainland but with spe cial decorative features modern installations and often a more spacious layout in the city of Ilha de Mo ambique Aarhus 1985 147 The main frame of the houses has traditionally been built with mangrove poles siki and bamboo the walls of the more solid houses filled in by a curtain of verti cal mangrove sticks laca laca tightly bound together at the centre of the wall This particular more solid wall is found on Ilha not in the rural areas around The construction is filled with stones earth and sand in a pau a pique construction the more solid version with large amounts of stone and lime approaching a coral ston
12. f rences r gionales apparaissent sur la scene architecturale Les programmes comportant des mai sons a patio se rar fient et ne se poursuivent plus que dans certains contextes exceptionnels Jean Watel a pr vu par exemple dans la ville nouvelle de Villeneuve d Ascg 65 logements a Cha teau en R 1 couverts d une toiture deux pentes et recevant un parement ext rieur de briques dans un certain esprit flamand Les murs de cl ture p riph riques ont par contre disparu ne laissant ainsi sub sister que de simples maisons en L sur les pelouses A Cergy Pontoise les architectes J et E Karczewski Ski nazi et Czerwinski avaient pr vu pour Filot des Jouan n s un m lange de maisons de style postmoderne avec jardins avant et arriere Certaines d entre elles bien qu assez allong es en plan taient a patio et en L avec un premier tage le long de la rue l assem blage des maisons se distinguait par la souplesse et la diversit des orientations des batiments et des murs de cl ture Signalons enfin le projet de Hubert Godet proposant un habitat m diterran en soleil favo risant l int gration des immigr e Celui ci fut retenu au PAN 4 du Plan Construction en mai 1975 Depuis le d but des ann es 1980 les projets deviennent de plus en plus rares Parmi ceux qui ont t publi s relevons celui de Pierre Fran ois Moguet et de son quipe destin promouvoir une nouvelle forme de lotissement dans un con
13. of indigena incredible architectural unity resulting from uninterrupted use of the same building techniques with the same materials and the same decorative principles was also part of the justification of the 312 nature of the heritage as well as pointing out the va lue of an architecture still generally associated with colonial oppression and currently with poverty and environmental problems This paper is based on pre liminary findings from the initial phase of PhD field research focusing on conservation of the macuti house It questions how attempts to preserve the tra ditional way of building in this part of Ilha de Mo am bique also defined as a postcolonial slum may reflect a return to the art of building Implied in this question is that preservation of traditional architecture and as sociated building techniques has a value in the form of strengthening a cultural identity as well as possible environmental and social qualities Illustration 1 Map of Ilha de Mozambique from 1982 showing the two urban systems and the densely populated island Aarhus 1985 Theme 2 Session 1 2 The Macuti House The macuti house has a Swahili type plan related to other Indian Ocean cultures and include building techniques originally brought by Arab traders from the north Carrilho 2005 Bruschi et al 2005 The square or rectangular house has a central space that ensures cross ventilation from which four bedrooms
14. of new aspects of local Indian Ocean culture based on Muslim social organization of the area and generally related to a cultural mix resulting from more than 1000 years of long distance trade along the East Afri can coast To balance the conventional way of focussing on the colonial monuments when talking about heritage in Ilha in the first criteria for the World Heritage listing has been specified the traditional architecture of the Macuti as well as the unique blend of architectural styles due to its situation in the middle of the trading route from India to Europe as stated in the original listing document ICOMOS 1991 GACIM 2010 At the same time emphasis is placed on the divided In 1878 a line was drawn north of which construc tion of plant material roofs was prohibited The area is also known as Ponta da Ilha the tip of Ilha The co lonial population was divided into indigenas natives and colonial citizens of two classes A different set of laws applied to the citizens and the natives From the end of the 1930s the indigena could become an assimilated citizen of 3rd class by abandoning native customs and adopting European ways like eating at a table and sleeping in a bed It was difficult for indige nas to build in permanent materials as a complicated process of applications and paying of taxes had to be completed in practice making it impossible The ma cuti house is thus strongly associated with the status
15. se retournant par un local ferm et bas Apres avoir gagne le concours en 1928 il perfectionne ce plan pour en faire celui d une vraie maison en L En raison de la pente du terrain l entr e tait cependant situ e 294 au niveau sup rieur a celui de la cour Un tudiant du Bauhaus Ernest Gohl con oit en 1929 pour Dessau T rten des maisons en L un tage dont toutes les pieces ouvrent sur un patio avec cependant le d faut de privil gier les rela tions d une salle de bain et d une blanchisserie avec lui au d triment du s jour qui doit alors paradoxale ment ouvrir sur la rue Un plan de Hilberseimer datant de la m me ann e situe par contre l entr e les sanitaires et la cui sine dans l angle mort du L afin de mieux d gager les ouvertures du s jour et des chambres sur le patio En 1931 sa maison en L de type E com porte la nette s paration d une aile de jour et d une aile de nuit Ce plan permet m me une r alisation par phases successives C est donc Hilberseimer que re vient le m rite d avoir fort rapidement mis au point les traits essentiels du modele le plus r pandu celui de la maison en L Son enseignement au Bauhaus et ses nombreux articles ont par ailleurs largement contribue a diffuser ce modele Hilberseimer avait t aussi le premier a d montrer que des maisons patio pouvaient ne pas tre plus cheres construire que des habitations courantes de plus d un tage et que si elle
16. ts et provoqu la mort lors des inon dations exceptionnelles respectives d octobre1989 et de septembre1992 Elle souligne que les ma onneries en pierre s che nivellent les collines freine l eau et lui permet de s infiltrer dans le sol En f vrier 2003 apr s plusieurs ann es de s cheresse de violentes pluies affectent les les Cyclades en Gr ce L ga lement l eau ruisselante s est engouffr e dans les nombreuses breches des terrasses abandonn es a d truit ce qu il restait de murs et ira jusqu racler le sol mettant la roche m re presque nue dans certains endroits Pour que la terre ne tombe plus la mer et que les paysages soient conserv s dans l ann e le gouvernement grec mis en place des subventions aux propri taires pour le maintien des ma onneries en pierre s che Theme 2 Session 1 Terrasses sout nement soubassements enclos cl tures rampes d acc s chemins routes seuils de torrent berges de rivi res ce syst me constructif an cestral ne rel ve plus seulement du pittoresque Car pour autant qu elles soient correctement b ties ces ma onneries r unissent plusieurs qualit s Elles sont fiables souples r sistantes parfaitement drainantes comme aucun autre syst me de ma onnerie D une part ces caract ristiques sont essentielles pour jouer un r le de pr vention des risques naturels la raret de l eau ou l exc s en pluies ruisselantes et d vasta trices sont
17. volution dans le m tier la position par rapport au volume va tre compl tement diff rente C est dur au d but souvent tu as ton ciseau devant et tu pousses comme a et puis la position va changer avec l apprentissage Paul Kalck En 1485 avec traduction fran aise en 1553 parait De re aedificatoria d Alberti Puis en 1554 l Arcit tetura de Catano En 1562 les R gles des cinq ordres d architecture de Vignole En 1564 les r gles g n rales d architecture de Bullant En 1570 les quatre livres de l architecture de Palladio En 1554 les Regole generali di archittetura Serlio traduit en fran ais en 1545 En 1509 Divine proportione de Luca 246 Les tailleurs de pierre pouvaient aussi rep rer les di mensions les relever sur une ardoise une plaque de bois sec au charbon de bois coud e empan paume pouce etc Ces mesures se retrouvaient sur la canne du compagnon maitre d uvre En 1452 des loges de m tiers par cit s sont organi s es a Strasbourg puis en Angleterre A origine de la franc ma onnerie tres t t les loges de m tiers et les loges franc ma onnes n ont plus rien a voir entre elles m me si elles revendiquent les m mes sources d inspiration fondatrice Seuls les rites de r ception peuvent encore garder des simili tudes tout en rev tant des sens diff rents Des artisans enfreignent la r partition m di vale des savoirs Philibert de Orme et Jean Bulla
18. Ilha even if people have to sleep outside due to the heat accu mulating in the houses 6 Return to the art of building Return to the art of building in the macuti area may be seen in different contexts The most important one is strengthening the local community through heritage projects raising awareness and pride in his tory and culture with the added potential of earning an income from cultural tourism The preservation of certain selected houses and urban spaces in the macuti area should be encouraged as fragments in telling the history of the area The built environment and the intangible heritage in Ilha still keep being part of different projects and different documenta tion and heritage valorisation projects In order to achieve a more coherent conservation programme in the macuti area of Ilha de Mo ambique this must change and the houses to be preserved to represent the heritage of the area carry stories and traditions which make them heritage not just based on being a Ka Illustration 8 The two areas left with macuti houses still dominating a significant part of the street Theme 2 Session 1 certain architectural type but on the role they play in the collective memory and identity of the commu nity This may also solve some of the problems of how to select only certain houses for support and not others There are currently NGO and private intentions to develop bed and breakfast projects in Ponta da Ilha alon
19. La construction de la cit Ibn Khaldoun en p riph rie de Tunis d cid e en 1968 69 repr sente Fun des plus importants projets d habitation apres Find pendance Dune capacit de 5000 logements ce quartier tait destin au relogement des popula tions des gourbivilles Con u par la SCET Tunisie et r alis e par la SNIT Soci t Nationale Immobiliere de Tunisie il tait structur en unit s et centres de voisinage d coup s par de larges avenues La r f rence a la tradition arabo islamique devait s y concr tiser par des rues pi tonnes et des patios ou tout au moins des espaces privatifs d couverts atte nants aux logements Un autre projet celui de la r novation du quartier de la Hafsia dans la M dina de Tunis fut entre 1970 et 1973 pr c d d tudes pluridiscipli naires avec notamment la participation d Arno Heinz alors expert de UNESCO et de Jellal Abdelkafi alors directeur de A SM La premi re tranche de ce projet ex cut e entre 1973 et 1977 par l architecte Wassim Ben Mahmoud comportait notamment 95 logements et un souk d une centaine de boutiques Pour la pre miere fois dans le monde arabe une r novation ur baine tentait de redonner a la ville traditionnelle sa coh rence perdue en essayant de s inspirer de cer tains traits des maisons urbaines traditionnelles et de reconstituer la continuit d anciens axes de circula tion Seules les plus grandes unit s d habitation dis
20. Pacific Heri tage Awards The committee praised that The restoration of the traditional Amphawa Canal Community has successfully achieved public private cooperation in the safeguarding of heritage struc tures in Thailand With co funding from the local government and Denmark the project has benefited from the active support of the local residents and homeowners and the guidance of Chulalongkorn Uni versity The project has conserved numerous historic buildings of local significance and retained the tradi tional canal side urban morphology which is under threat around the country The project demonstrates a recognition of the cultural significance of Amphawa and an appreciation of both the architectural and living heritage of the historic canal community From 2008 to 2010 more than 80 buildings were renovated by their owners and have been used as shops selling souvenirs and food and beverages as well as home stays According to the 2010 survey out of 39 buildings in the Amphawa Municipality area Theme 2 Session 1 which are used as accommodation for tourists 27 are home stays and 12 are resorts and most of them are in fruit orchards Wilawan Phamornsuwan 2010 Before 2003 there was only one place for tourists to stay in this province The religious institutes such as Amphawanjetiyaram Temple Phrayayat Temple and Phumarin Kudithong Temple are renovated and King Rama Il Memorial Park is also restored to serve tou rism
21. S Lipgart Moscow region 2011 279 Theme 2 Session 1 References Ludwig Berndl Soren Harms Jost Kaiser Bruno Pischel Cord Riechelmann 2011 Holy Wood ENTEGA Internet Available from http www ecovast ru novosti htm Czajkowski J 1991 100 years of the open air museums On the way to the museum of the XXI century Culture preserves Moscow 1991 pp 10 27 Sevan Olga 2011 Museum of the Wooden Architecture Malye Korely The history methods of projecting actual state Progress Tradition Moscow Historische Culturlanshafnen 1993 ICOMOS Deutschland Main editor Machat C Historical towns and villages in the process of urbanization Papers of international Conference 1994 Russian Institute for Culture Research Ministry of Culture of RF Moscow Internet Available from http www ricur ru page php r 141 Pryce Will 2005 Building in wood Rizzoli International Publication Inc New York Internet Available from http www archiwood ru Internet Available from http www ecovast ru zodchestvo htm Malinin N 2010 Modern Russian wooden architecture main tendencies and trends In collected articles Culture of wood Wood in culture Russian Institute for Culture Research Russian ECOVAST and others Moscow pp 4 7 Malinin N Ibid Malinin N 2010 Country house HoBoe AepeBaHHoe New wooden architecture 1999 2009 Moscow Malinin N Ibid Sevan Olga 2008 Open Air Museums as Safe
22. Theme 2 Session 1 elles m mes plus souvent nordiques que m diterra n ennes Architecture des modeles europ ens et fran ais A quelques exceptions pres la plupart des modeles europ ens et fran ais pr sent s ne com prennent qu un seul patio Dans ces exceptions relevons le modele J de Roland Rainer Gardens tadt Puchenau Il ou une sorte d avant cour est li e l entr e et la chambre principale tandis que le s jour ouvre sur le patio proprement parler Les maisons de Bures Orsay dues Jean Pierre Watel comprennent galement une sorte de jardin de de vant clos sur lequel ouvrent largement le s jour et une chambre salon Les surfaces construites de la maison peuvent en principe se r partir autour du patio le long d un deux trois ou quatre c t s selon des dis positions dites en I en L en U ou en O Cette derni re n est guere usuelle en Europe En effet avec la taille de la plupart des logements contemporains plus le patio est entour de c t s couverts plus iltend tre de dimensions r duites C est pourquoi quand plu sieurs modeles de maisons dus au m me architecte coexistent dans un m me ensemble le choix d une disposition du bati autour du patio d pend surtout des dimensions des habitations Chacun des c t s du patio re oit normale ment une ou plusieurs pieces a quelques exceptions pres comme les maisons de type B d Hannes Meyer ou le s jour tait r parti sur deux c
23. Universit des Nations Unies Ce village con u pour 1500 habitants s inspire de l ar chitecture traditionnelle nubienne sinon arabe la maniere de Hassan Fathy Tous ses besoins ner g tiques devaient en principe tre couverts gr ce l nergie solaire et d autres nergies renouvelables Les principes d adaptation bioclimatiques au chaud et au froid seraient combin s au moyen de capteurs eau et de panneaux photovolta ques dispos s sur la toiture inclin e vers le Sud ainsi que de capteurs vent eux m mes orient s au Nord Plus r cemment l mirat d Abou Dhabi avait pr vu la construction de Masdar une co ville de 90 000 habitants dans laquelle de grands espaces int rieurs rappelant les patios taient pr vus au sein des ensembles d habitation alors que des sortes d encorbellements entre immeubles parall les per mettaient de garder les pi tons l ombre comme les rues d autrefois L adaptation de techniques bioclimatiques et solaires l habitat a patio n a pas entra n de bouleversements dans l organisation et la distribu tion internes des mod les architecturaux Par contre les r alisations se caract risent souvent par un plus grand herm tisme vis a vis de l ext rieur et une enve loppe g n rale plus compacte Le patio a par contre bien davantage l occasion d tre effectivement utilis comme un lieu de vie comme une pi ce suppl men taire L adaptation sur le p
24. au nord de la M di terran e et sans que l on sache par quelles filiations se sont d velopp s de nouveaux mod les a l est au sud et m me l ouest La continuit historique de beaucoup de villes arabes ne rend pas la reconstitu tion des maillons manquants facile La ville de Fustat au 8e et 9e si cles est un jalon singulier qui t moigne d influences persanes Theme 2 Session 1 Comme nous le verrons les modeles de mai sons traditionnelles arabes sont tres diff rents d une r gion l autre La langue arabe na d ailleurs pas de mot unique pour d signer le patio wast el dar ard el diar hoch fanaa etc Ceci laisserait donc penser des modeles s tant d velopp s par ment sur une base locale L Espagne a non seulement longtemps conserv la tradition des maisons a patio en Andalou sie elle l a m me export au Nouveau Monde Il en est ainsi des villes nouvelles de La Paz en Bolivie de Lima au P rou de Tunja en Colombie ou de Quito en Ecuador 2 Les particularit s climatiques du patio Le patio caract rise un type d habitat plut t urbain que rural Il serait possible de diff rencier le patio de la cour par une position plus centrale par un r le fonctionnel plus complexe et surtout socialement comme un lieu d habitation et de vie familiale La cour est surtout un lieu de passage Il arrive qu en anglais on distingue ainsi Courtyard House de House with a courtyard Le patio
25. built during the past 10 centuries in different countries of the world and in parallels we could see the modern constructions Theme 2 Session 1 of the last 10 years There were buildings of Russian architects unfamiliar to the world for the time being The point of this project was a comparison and confrontation of the ancient and modern wooden architecture traditional innovative restored or neglected The very fact of search of the analogues proves the necessity of understanding why the ques tion of such association and comparison rose today for instance in Russian architecture and the world culture in whole The monuments chosen for the book are the pa laces of emperors nobility and merchants that kept the cities down and others As for the present day buildings the architecture of the last decade is far more democratic and stylistically young The very destination of objects as well as its functions and dwellers are different In our country the modern wooden architecture began to develop starting from 2000 years unfortunately coming to a stop in the beginning of the XX century It s in search of new pat terns and constructions and technologies by the time Figure 4 Wooden houses of the XVII XVIII c and indoor stairways in the street of the old part of a town UNESCO World Heritage list Norway Bryggen at Bergen Figure 5 Dwelling house Telescope and indoor stairways Russia M
26. but in 2009 there were 272 828 visitors The figure proved that after the implementation of the TCEP project the figure was doubled The King Rama Il Memorial Foundation under the Royal Patronage 2010 Figure 4 Cultural revitalization Puppet show Social and Cultural Impacts The project witnessed the revival of local age old traditions and the conservation of indigenous culture such as the floating of a string of tiny baskets made of banana stalk the giving of alms to monks traveling by boats the revival of traditional cookery the performance of traditional Thai music the show of Khon masked dance puppet show and the development of local handicraft 309 Model of community conservation The success of TCEP conservation project in Am phawa became a model that can attract many groups of communities all over the country coming to visit and learn this experience on site After the study trip a number of them adapted this model to their communities All in all it can be said that the Amphawa market sets Theme 2 Session 1 from other areas offer the landlords more incentives and some of them decided to sell their houses or rent them at higher fees The current renters therefore have to move out since they cannot afford higher ren tal fees On the contrary those who are allowed to rent row houses owned by the Chaipattana Founda tion still pay reasonable rental fees Figure 5 Floating markets and canalside
27. carolingien biblioth que de l abbaye de St Gall en Suisse dessin de l organisation d une abbaye en se diffusant au sein du r seau des moines accompagne l organisation des travaux r ali s s tant par les religieux que par les ma ons et char pentiers locaux qui se forment cette occasion Les migrations de travailleurs appel s se s den tariser gr ce au d veloppement des villes et de la cr ation de leurs foyers familiaux selon les p riodes d essor ou de repli conomique ont contribu la propagation de techniques et de vocabulaire nou veaux Par exemple la lave est une pierre utilis e en couverture en Champagne Bourgogne Franche Comt Auvergne de calcaire son nom vient plus de l italien laisser glisser l eau que des noms de car ri re d extraction non m tamorphiques La moise est d abord un lien dans les chafaudages avant de devenir plus tard une mesure dans les march s Le savoir faire des hommes de m tiers issu de l ex p rience et d un long apprentissage Les grecs ont caract ris l intelligence et le savoir de l homme de m tier par la notion de M tis Une forme d intelligence et de pens e un mode de collecte et un mode de connaitre elle implique un ensemble complexe mais tres coh rent d attitude mentale de comportement intellectuel qui combine le flair la sagacit la prevision la souplesse d esprit la feinte la d brouillardise la tension vigilante le sens
28. celui des invit s et celui des services Les grandes demeures des 17e et 18e si cles ont t plus rapidement et davantage tudi es mais le passage des maisons ais es aux maisons modestes commence tre abord et peut correspondre des r gles typo logiques similaires ou non Nous n essaierons pas ici de reprendre les analyses architecturales existantes La ma trise du climat au niveau de l en semble de la maison peut mobiliser de concert plusieurs dispositifs d adaptation climatique pr c demment d crits Elle peut correspondre des logiques g n rales comme la circulation horizontale et verticale de l air Ainsi m me quand il ny a pas de vent un courant dair peut se cr er dans des pi ces situ es entre un patio et la rue ou entre des patios de tailles diff rentes Cet enchainement peut donc associer l ensemble des espaces ouverts int rieurs et ext rieurs d une maison y compris les toitures La pr sence de plusieurs tages peut ame ner les habitants profiter de leurs particularit s res pectives Ainsi les sous sols servent la sieste et les terrasses aux soir es Alep et Bagdad A Damas les rez de chauss e sont construits en ma onnerie avec des fen tres r duites alors que les tages sont ossa ture bois avec remplissage de briques dont I inertie est plus faible avec de grandes fen tres Les premiers AUER 287 Theme 2 Session 1 sont utilis s plut t l t et les seconds
29. changes et de l ex p rimentation de nouvelles solutions techniques Celles ci ont conduit d velopper des savoir faire ou des dimensions de savoir faire de type comprendre l architecte ou l ing nieur travailler en quipe dialo guer avec le client utiliser de nouveaux produits et de nouveaux mat riels bon escient Au fil du temps les b timents ont t d truits r u tilis s agrandis des ouvrages ont t d pos s des mat riaux r utilis s D construire est formateur pour les ouvriers et compagnons L homme de m tier a pris le soin d apprendre se Marcel Detienne et Jean Pierre Vernant Les ruses de l intelligence La m tis des Grecs Paris Flamma rion coll Champs Essai 2009 La m tis des Grecs ou intelligence de la ruse s exer ait sur des plans tr s divers mais toujours des fins pratiques savoir faire de l artisan le savoir conjectural et la connais sance oblique des habiles et des prudents furent rejet s du c t du non savoir Mon m tier de couvreur en ardoises c est mon patrimoine Daniel Esnault Couvreur Compagnon Loire Atlantique France 2009 245 reapproprier un savoir traditionnel une technique tra ditionnelle en allant consulter des ouvrages en allant voir des gens de m tier en discutant avec eux pour savoir comment est ce qu ils font en les regardant faire et puis ensuite en sessayant faire et en jugeant son r sultat
30. comes fine tuned as in the restoration of our own school site part of the 18th century fortified walls of Intramuros A training partner is key to the Escuela Taller model In the Philippines the TESDA NC II certificate is based on industry standard competencies for dif ferent trades TESDA our key government partner offers a range of decentralised programmes school enterprise and community based The premise is that NC II certification in masonry electrical plum bing etc prepares our students for actual jobs But certification is only partly relevant to the practice of heritage preservation To meet heritage needs trai ning has to combine a competency framework reco gnised for local industrial development with a new set of specialist skills devised according to heritage requirements We are fortunate to have a partner who shares our concern and is strongly motivated to work with the School to formulate training modules relevant to traditional building technology Negotia ting these is a priority for the coming year Not only skills but mechanisms for objective assessment and relevant standards of accomplishment will have to be devised and strenuously advocated from the top down My view isthat traditional craft skills should be seen as an adjunct to conventional trades welding concrete work sheet metal work carpentry We cannot risk artisans being marginalised by virtue of practising niche skills Escuel
31. e voquera ce projet l impact qu il a eu sur les processus de restauration et le paysage et l int r t que cette op ration patrimoniale suscita pour la r gion References Eric PALLOT Restauration de la ferme des Planons Saint Cyr sur Menthon Ain Monumental 10 11 1995 p 172 183 281 Theme 2 Session 1 LES MAISONS A PATIO Continuit s historiques adaptations bioclimatiques et morphologies urbaines Samir Abdulac Vice pr sident d ICOMOS France abdulac wanadoo fr Abstract l est difficile de ne retenir qu un seul fil conducteur quand on aborde le theme des maisons a patio tant il y a d interaction entre la g ographie le climat l histoire la culture l architecture et l urbanisme Cet expos prendra en compte l ensemble g ographique constitu par les espaces m diterran en et europ en sans ignorer l existence de bien d autres exemples en Asie et en Am rique tant du nord que du sud Des d veloppements claireront les qualit s climatiques et bioclimatiques des maisons du sud de la M diterran e qui ont l avantage d tre encore visitables l vocation de l habitat dit bioclimatique contemporain viendra en contrepoint a la fin Les dispositifs architecturaux et l organisation spatiale des maison a patio traditionnelles seront voqu e sans s attarder sur les particularit s de chaque r gion La taudification des quartiers historiques met a mal le mod le traditionnel La tradition survit en
32. eux m mes patrimoine immat riel Pr ambule Les chercheurs travaillent donc partir des archives des coles essais de m treurs ing nieurs ou arti sans archives du CNAM conservatoire nationale des arts et m tiers des Compagnons trois mouvances L art de b tir et la transmission des savoir et savoir faire sont du ressort essentiellement oral sur une grande dur e Les sources crites concernant l acte de b tir sont de par l histoire de l crit puis de l im primerie rares dans les temps anciens pour devenir plus nombreux partir du XVII e si cle puis syst matiques compter du XIX e si cle tout comme les trait s qui apparaissent rares au XVII e si cles et les cours de technologie nombreux compter du XIX e puis du XX e si cle des ports des archives militaires de la SNCF de la Chambre des batiments du Conseil des batiments civils des Acad mies pieces de march dans les agences d architecte bureaux d tude services des villes entreprises archives de l institut de la proprie t industrielle catalogues de fabricants La transmission des savoirs et savoir faire restent au coeur de la tradition de l artisanat et des m tiers de 242 batisseurs ou de restaurateurs Uartisan homme de m tier Lartisan est tres t t assimil au m tier L histoire de l artisanat se confond avec celle du tra vail Art et artisanat ont avanc de pair L homme en transmettant la fabrication des l
33. in the competition and was presented during the Interna tional fair of decorative arts in Paris 1925 2 floored glazed building of timber framework is diagonally cut by wide wooden steps upstairs The stairway is span ned by two rows of inclined and crossing plates Red exhibition hall is an anti palace according to the architect which was performed in the spirit of a revo lutionary ideology of the time Le Corbusier used to say that it was the only hall of exhibition to see Figure 1 Project of USSR s exhibition hall a symbol of the wooden constructivism in architecture Architect I Melnikov 1924 Theme 2 Session 1 New settlement Sokol with wooden dwelling houses started to build near the Moscow during the period 1923 today it is a part of the city There are famous Russian architects A Shusev brothers of Vesniny N Markovnikov etc took part in this project and presented different new and modern variants of vernacular architecture for artists and intellectual people using the patterns and models of local buil dings from different regions of the country Sokol was included to the Federal List of the monuments of city planning in 1979 Looking at such unique objects we have one ques tion of combination and incorporation of new objects into historical context of towns and villages This question was once covered by the international pro ject Cultural development in Europe and regional architectur
34. la suppression de ses patios lors de leur r alisation en 1967 Quant Georges Candilis et a Alexis Josic c est essentiellement des approches th oriques destin es au Midi que l Archi tecture d Aujourd hui leur publie en 1967 et 1968 Ce qui frappe alors c est l originalit de leurs assem blages de maisons bas es sur des imbrications g o m triques susceptibles d tre multipli es Les classiques du d but des ann es 1970 Le d but des ann es 1970 conna t un net Theme 2 Session 1 m rissement des solutions architecturales prati qu es C est alors la p riode classique des maisons patio contemporaines en France A cette p riode appartient l ensemble des Chardons Bures Orsay J P Watel architecte dont les travaux s achevent en 1974 Emile Aillaud r alise plus de 200 maisons la Grande Borne Grigny tout pres de ses immeubles courbes bien davantage connus II produira en 1979 encore un projet Chanteloup comportant le m me mod le de maisons en L Tout en r alisant peu pr s en m me temps un habitat de loisirs avec patios dans le Languedoc Roussillon Georges Candilis ach ve vers 1973 89 logements dans le quartier des M riers de la ZUP du Mirail Toulouse Le post modernisme et le r gionalisme aujourd hui Avec la seconde partie des ann es 1970 les sensibilit s voluent et des probl matiques nou velles comme I urbanit le post modernisme ou les r
35. la temp rature ambiante Sur un silsabil l eau coule verticalement en faible paisseur Dans certains pa lais comme Grenade l eau effectue un circuit re liant les pi ces entourant le patio un bassin central Le simple geste d asperger le sol dans un cli mat chaud et sec et dans la plus simple des maisons apporte un effet de confort bioclimatique L aussi de simples tonnelles avec des plantes grimpantes sont susceptibles d apporter de l ombre et de la fraicheur Elles peuvent tre parfois dispos es aussi en toiture tels des jardins suspendus La pr sence d espaces interm diaires entre le patio et les pieces arriere est fr quente surtout dans les grandes demeures Ceux ci ont l avantage de pro t ger du rayonnement direct du soleil Un iwan par exemple est une sorte de piece couverte ouverte par un c t sur le patio Orient s au Nord les iwans restent toute la journ e l ombre Les talars d Irak t moignent galement de l influence iranienne Les dispositifs d velopp s au Caire sont diff rents puisque l on trouve un takhtabosh ouvert au niveau du sol et un maqaad sorte de loggia l tage Au palais Azem de Damas une galerie orient e au sud semble jouer un r le de brise soleil Quant aux maisons des pays du Maghreb en raison d un climat davantage pluvieux elles sont souvent pourvues de galeries permettant une circulation lat rale abri t e le long du patio Les grandes demeures en pos s
36. m caniques pour bien b tir notamment Avec la R volution appara t la conscience du patri moine comme m moire d une Nation et p dagogie d un peuple qui doit assumer une premi re rupture avec la noblesse puis une seconde avec le clerg Des pr curseurs de la prise en compte du patrimoine qu il faille ou non le restaurer qu il faille l interpr ter ou le restituer le plus fid lement possible vont Puisqu il en est ainsi au nom des trois fondateurs du compagnonnage Salomon Jacques et Soubise sous les auspices du conseil sup rieur de l Union Compagnonnique et par les pouvoirs qui m ont t conf r s je les les myst rieux travaux d clare ouverts Etienne Martin Saint L on Le compagnonnage et la Franc ma on nerie Edit Maison de vie Le c l bre devis de Philibert de l Orme pour la galerie de Chenonceaux 27 juillet 1557 le montre h ritier d une grande tradition des ma tres fran ais attentifs aux probl mes techniques toutes les pierres seront appliqu es en botisse et les autres toujours en lieson comme il faut taill s vives arrestes de longueur de trois piedz et la moindre d un pied et demy conduict par assiette bien niveau et avec petits commissures bien fichez de mortier et abrev es comme il faut conduites applomb comme telle uvre le requiert par Jean Ma rie P ROUSE DE MONTCLOS La charpente la Philibert de l Orme R flexions sur les fortunes des techniques en arch
37. municipal by laws from the same year resulting from an international capacity buil ding programme for the municipality state that a The status of ind gena was officially abolished in 1961 316 conservation programme for the macuti town must be made according to reality and that the municipa lity and the conservation office should develop such a plan Important to remember here is a local admi nistration with a very limited budget and low institu tional capacity and possibly also lack of political will to carry out the plans 4 Social Flux Leading Mozambican architectural experts agree that it is difficult to deny that conventional construction meaning cement and corrugated iron sheets is the construction method best adapted to the possibilities of the poorer parts of the population even if it may not be the habitat of highest quality Interfering in their natural process of struggling improve their own lives is seen as unethical Forjaz 2010 Carrilho 2005 Carrilho uses more the ecological argument in rela tion to Ibo which is part of a national park Forjaz em phasizes economics the durability and constructive superiority of industrial products as well as cultural aspect of breaking with the colonial stereotype The cement block and corrugated iron house is now cheaper than the macuti and pau a pique house and requires less maintenance In this context asking a person to preserve his own house if not p
38. nisation les pays p troliers de la p ninsule arabique ont massivement mis aussi l honneur les mod les occidentaux d habitat tourn s vers l ext rieur L uti lisation grande chelle de la climatisation et le prix modique de l nergie n incite gu re l conomie Une partie importante des logements urbains r alis s y est d ailleurs destin e une population trang re La cit du personnel du Minist re des Af faires Etrang res a t r alis e au tout d but des ann es 1980 dans le nouveau quartier diplomatique de la capitale saoudienne Riyadh Con u pour 3 600 habitants par Speerplan cet ensemble est constitu 293 de groupements de densit s variables dont certains les plus denses comportent des maisons a plusieurs cours de tailles variables situ es en rez de chauss e ou l tage 10 Les patios dans l habitat moderne du nord Un int r t pour les maisons patio r ap para t en Europe au tout d but du XXe si cle Tony Garnier en pr sente une dans sa Cit industrielle qui est en fait une grande villa compos e autour d un atrium de type toscan sans colonnes comportant un impluvium au centre et une galerie couverte sans points d appui en p riph rie Mise part une chambre coucher principale six autres chambres sont super pos es sur les deux tages d une aile de la maison n ayant aucun rapport ni visuel ni fonctionnel avec l atrium Con ue entre 1914 et 1917
39. of the heritage realm These intangible relics of the past still hold meaning nowadays as part of an integrated approach of sustainable development as they bring relevant answers to the social economic environmental and identity issues of the world s re gions and their inhabitants Ancient knowledge and know how find their origins in a centuries old lineage and the fact that these skills still exist today account for an intangible heritage of its own Their role as driver of social integration through training and capacity building has been pointed out as well as the economic and tourism potential they help release Furthermore traditional techniques are also a local answer to specific landscape natural or bioclimatic condi tions and they often account for the most suitable solution against environmental issues However in every part of the world building traditions are facing a series of challenges that question their sustainability Because they are confronted with seemingly user friendly industrial materials on the one hand and because they have to deal with a discrediting image on the other hand many heritage sites are being trivialized and are losing their character which is somehow an integral part of their identity and of the spirit of the place On the Ilha de Mo ambique island for instance the traditional Macuti house pattern is under threat as the habitat however sustainable and adapted to the local conditions is not appealing
40. part of Ilha were generally laid out in rows according to building lines and regulated heights of roofs and of doors reflecting the new colonial desire for order and urban planning The houses were left with small alleys between them on two sides and the small backyard fenced in The pattern is in places very tight but due to the open ness of the houses and the use of the street space as living room many areas appear well planned with good public spaces Around old water points and big trees more space is kept Many of these public spaces have been destroyed after independence by uncon Berti identified the murrapa plant with its scientific trolled building closing off alleys and streets and na e Cissus Integrifola Bak Berti 2009 105 taking up space earlier left for water to be drained Less than 25 of houses have mangrove based naturally Also badly designed drainage projects take construction today ca 35 have macuti or other up large parts of the roads leaves as roof 315 Theme 2 Session 1 Illustration 5 Current house style with three slopes transformation to house with three slopes 3 Conservation and the Macuti House in Ilha Initiatives for systematic heritage conservation and tourism development in Ilha de Mo ambique were ini tiated in the 1940s resulting in a large scale urban rehabilitation programme implemented in 1969 This first coordinated conservation effort mentions a campaign among the
41. plut t l hiver Ainsi quand les particularit s microclimatiques d une maison sont accentu es les d placement des habi tants entre elles suivant des rythmes journaliers ou saisonniers contribue leur confort Nous sommes bien la dans une forme d adaptation bioclimatique 6 Lurbanisme traditionnel des maisons a patio La r flexion sur les maisons a patio indi viduelles peut s largir a la maniere dont elles s as semblent pour passer ensuite l chelle urbaine Les maisons sont accol es de maniere a ce que le bati des ilots forme une masse compacte pour limiter Fensoleillement p riph rique de chacune et donc le r chauffement de l ensemble alors que les cours sont tourn es vers un ext rieur int rieur Grace aux impasses la profondeur des ilots peut augmen ter Grace aux impasses la profondeur des ilots peut augmenter La proportion des patios peut y atteindre de 20 a 30 environ de la superficie Les maisons grandes ou petites riches ou pauvres cohabitent dans les ilots les premieres trouvant une place plus facilement en position centrale Lors de l tablisse ment de son plan directeur en 1968 Michel Ecochard notait une densit de 300 a 700 habitants a hectare dans le vieux Damas A Dubai par contre qui n est pas moins chaude mais bien plus humide les maisons sont toutes d tach es les unes des autres probablement pour faciliter la ventilation des murs externes Les quipements collect
42. pour le plus grand nombre qui se d ve lopperent dans l Allemagne de l Entre Deux Guerres la solution d un habitat a forte densit mais de faible hauteur partageait l int r t des milieux architectu raux avec celle d un habitat de grande hauteur ce que Fon a un peu tendance oublier aujourd hui Ludwig Hilberseimer avait notamment prouv que les grou pements de maisons a patio taient susceptibles d atteindre d importantes densit s surtout s ils pou vaient tre distribu s par des acces pi tonniers II devait lui m me atteindre 324 personnes par hectare avec ses logements de type E Hilberseimer pensait que des logements bas avec jardins convenaient par ticulierement aux familles avec enfants alors que les immeubles s adaptaient davantage aux couples sans enfants et aux personnes seules C est pourquoi il d fendait le principe de m nager des choix d habitat dans ses articles et il essayait d inclure des m langes de batiments hauts et bas dans ses propres projets Les premiers projets de groupements de maisons a patio en Allemagne sont compos s vers 1928 29 de bandes lin aires droites mais tres vite Hannes Meyer propose une disposition plus originale en zigzag avec ses maisons de type B a Dessau T r ten Pour le concours des maisons des enseignants de l cole des syndicats Bernau Hannes Meyer propose tout d abord en 1927 une solution d habita tions en bande chacune comportant un bati allong
43. pro jets et r alisations de maisons individuelles isol es comprenant en leur centre un patio surmont d une couverture transparente fixe ou mobile Les maisons patio bioclimatiques et solaires grou p es en France Parmi les projets laur ats d s la premi re phase 1980 du concours des 5000 maisons solaires en France relevons notamment trois mod les agr s comportant des maisons patio group es Le projet Aubea Architectes et thermiciens la SCPA Claux Pesso et Raoust Le mod le Aubea Evolution agr en 1ere phase est celui d une mai son d aspect relativement traditionnel de 100 m2 de surface habitable organis e autour d un volume central largement vitr regroupant l entr e et les d gagements Les apports solaires pour le chauffage se raient de 380 KWh et couvriraient 34 des besoins Le mod le Aubea Extension constitue une variante patio central couvert par une verri re Le projet Palombe Solaire Architecte M Robert thermicien BETOM Ce mod le est bas sur le principe d un plan carr comportant un patio central couvert par une verri re La serre patio est utilis e pour le pr chauffage de l air neuf en serre sur une venti lation m canique contr l e double flux avec r cu p rateur Les apports solaires sont valu s 5900 KWh et reviendraient 42 des besoins de ce loge ment de 101m2 de surface habitable En raison de la conception architecturale tout
44. purposes Since visitors would like to stay overnight here after watching fireflies at night the house owners have adapted their houses to home stays accounting for 70 of the accommodation for visitors available in Amphawa Furthermore the local administra tions and the residents help promote this kind of accommodation Heritage and Tourism Development The management of the tourism in Amphawa stems from the TCEP meetings The residents agreed that the Amphawa Floating Market should be revived since it used to be the biggest market of the Mae Klong River and the Amphawa community abounds with fruit trees such as pomelo lychee and coconut and also aquatic and marine animals such as Mae Klong mackerel It can be concluded that this com munity is equipped with raw and fresh materials to be sold at lower prices Moreover the residents are good at cooking Thus it is ideal to hold a floating market selling food and fruit during weekends and holidays The residents paddle their boats laden with food fruits or flowers from their garden and sell them to visitors They carry only small amount of what they are going to sell This is a small business and the residents are happy to do so This is in line with the Sufficiency Economy concept This concept is fundamental to empower and building resilience for communities introduced by King Bhumibol Adulyadej Chaipattana Foundation 2011 The Amphawa Municipality together with the resi dent
45. solutions anglaises ont galement permis des super positions de maisons ne comportant chacune qu un seul niveau comme Brentwood ou des solutions de superpositions complexes comme Harlow Les surfaces de patio varient facilement de 16 120 m2 alors que les surfaces construites restent de dimensions comparables F 3 ou F 4 sur tout Les patios des modeles en L peuvent en particu lier atteindre de grandes dimensions quand la surface construite au sol est bien inf rieure a celle de la par celle Dans ce cas la forme du patio cesse d avoir une g om trie simple C est le cas de l lot des Joann s ou la cour a l air de d border par rapport au b ti dispos en L Suivant les architectes les traditions locales et les go ts particuliers des occupants ult rieurs les patios sont trait s avec des surfaces min rales v g tales ou mixtes Les bassins d eau ne sont plus pr vus ce qui n est gu re surprenant sous les climats souvent humides et froids d Europe A part quelques exceptions maladroites ou archa ques les s jours et les chambres sont ax s sur le patio Il y a pourtant d sormais rarement superposition entre ces axes et les axes de sym trie du patio lui m me Les espaces interm diaires couverts mais non clos repr sentent d sormais un luxe dans les maisons patio group es tant donn la prise en compte des co ts de construction au metre carr II s en trouve cependant ponctuellement dans le qu
46. translasione corporis sancti Dionysii Recueil des historiens de la France XIV 313 Luchaire Les Communes fran aises l poque des Cap tiens directs pr face sur l affranchissement des communes Andrea Palladio 1 Quattro libri dell architectura Venise 1570 Sebastiano Serlio Tutte l opere d architectura Venise 1619 John McAndrew Venetian Architecture of the early Renaissance Cambridge Mass et Londres 1980 L abb Grandidier Essais historique et topographique sur l glise cath drale de Strasbourg Strasbourg 1752 COLDSTREAM INL Les artisans du Moyen Age Les ma ons et sculpteurs Edit fran aise Br pols s l 1992 dit originale Medieval Craftsmen Masons and Sculptors Londres 1991 Fran ois Cointeraux La bonne et unique m thode de faire les toits des bastimens Paris 1806 Diderot Alembert 1751 1780 DIDEROT D et ALEMBERT J Le Rond D Encyclop die ou Dictionnaire raisonn des Sciences des Arts et des M tiers Paris Briasson 1751 1780 21 vol d articles et 12 vol de planches L Art de la charpenterie Recueil de planches sur les Sciences les Arts Lib raux et les Arts M chaniques avec leur explication Inter Livres Grimbergen s d Emy 1869 EMY A R Trait de l art de la charpenterie Deuxi me dit suivie d l ments de charpenterie m tallique et pr c d e d une notice sur l Exposition Universelle de 1867 Section des bois par L A Barre Paris Dunod Edit 18
47. 009 All of which poses a difficult challenge while striving to preserve and safeguard traditional crafts in the de veloping world as ends in themselves we must work equally hard or harder to expand the means avai lable to craftworkers to operate profitably as specia list suppliers operatives and entrepreneurs We must help governments and industry embrace vocational skills on the job learning and enterprise within our sector even as we advocate stronger legal protection for cultural heritage This means confronting the realities that create imba lanced outcomes in terms of social equality target workers with a generally weak overall level of general education production units small businesses with a tendency to informalisation traditional appren ticeships with inadequate social protection and high income insecurity high levels of youth unemploy ment and inadequate business training that hamper growth in the crafts sector and a still poor record in access to work for women and the poorest Escuelas Taller The Escuelas Taller Workshop Schools were crea ted in Spain in the 1980s as an initiative of the Institu to Nacional de Empleo INEM Their goal was to help the young into work by training them in skills relevant to construction and heritage preservation sectors acutely short of manpower at that time Their success led to an exporting of the concept as a program of the Agencia Espanola de Coopera
48. 3 Assistance et assist s Actes du 97e Congr s national des soci t s savantes Nantes 1972 Paris 1979 BAUTIER R H La route fran aise et son volution au cours du Moyen Age dans Acad mie royale de Belgique Bulletin de la Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques 73 1 2 1987 p 70 104 Martin Saint L on E Le compagnonnage et la franc ma onnerie _ Maison de Vie Edit 2010 Bernard Jean Le Compagnonnage rencontre de la jeunesse et de la tradition PUF 1972 252 Theme 2 Session 1 Etienne Martin Saint L on Le Compagnonnage son histoire ses coutumes ses reglements et ses rites Imprimerie du Com pagnonnage 1977 Bastard Laurent Images des Compagnons du tour de France _ Jean Cyrille Godefroy Edit France Roche Daniel Les circulations dans l Europe moderne XVII _XVllle si cles Pluriel Editions France LOuvriers du temps pass par M Hauser Paris Alcan 1898 MORNET E Le voyage d tude des jeunes nobles danois du XIV lt siecle la R forme dans Journal des savants 1983 p 298 318 VERGER J La mobilit tudiante au Moyen Age dans Educations m di vales L enfance l cole l Eglise en Occident VI e_ XVe si cles dir J Verger n sp cial de la revue Histoire de l Education 50 1991 p 65 90 George Sand Le Compagnon du Tour de France Briquet Jean Agricol Perdiguier Compagnon du Tour de France et Repr sentant du Peuple 1955 Arch ologie
49. 69 1870 Philibert de FOrme les neuf livres du Premier tome de l architecture 1567 Potier Philippe Philibert de l Orme Figures de la pens e constructive Edit Parentheses 1996 France Grosjean J P Le nombre d or 1 618 _ Mode d emploi en design et esth tique industrielle Edit H Vial France MORTET V Recueils de textes relatifs l histoire de l architecture et la condition des architectes en France au Moyen Age Xle Xlle si cles Paris 1911 ADAM J M La description PUF coll Que sais je Paris 1993 KAHN J CI Les Moines messagers La religion le pouvoir et la science saisis par les rouleaux des morts Xle_Xlle si cles Paris 1987 MAZAHERI A La Vie quotidienne des musulmans au Moyen Age Xe au Xllle si cle Paris 1951 Carvais R_ Guillerme A N gre V Sacarovitch J_ Edifices et Artifices Histoires constructives Edit Picard 2010 Bernardi Philippe B tir au Moyen Age_ CRS Editions 2011 Cassagnes Brouquet Sophie Les m tiers au Moyen Age _ Histoire Ouest France DARA _LEchafaudage dans le chantier m di val Alpara Lyon Documents d Arch ologie en Rh ne Alpes1996 254 Theme 2 Session 1 Chastel A _ Guillaume J Les chantiers de la Renaissance De Architectura Tours Picard Edit KRAFT J CH Plans coupes et l vations de diverses productions de l art de la charpente ex cut es tant en France que dans les pays trangers Paris Levrault Scoell et Cie Strasbourg Levrault et Cie An X
50. III 1805 La maison paysanne en Bretagne _2500 ans d habitat rural Tonnerre No l Yves Coop breiz Edit 2008 Cesare Brand Th orie de la restauration INP Editions du patrimoine 1977 2007 Gauthier JL Ster otomie_ Etude des Arcs vo tes et escaliers Ecole nationale sup rieure des beaux arts J M P rouse de Montclos Larchitecture a la fran aise Paris 1982 Henri Focillon Les pierres de France Paris H Laurens 1919 Architetture di terra in Italia Bertagnin Mauro Culture costruttive Edicom I Correia Mariana Taipa no Alentejo_Argumentum Edi P Arquitectura popular em Portugal 3 tomes Associacio Architectos portugeses P Klein Alain Echanges transdisciplinaires sur les constructions en terre crue 2003 Klein Alain Les constructions en terre massive pis et bauge Edit de Pesp rou 2007 No l 1968 NOEL P Technologie de la pierre de taille Dictionnaire des termes couramment employ s dans l extraction l emploi et la conservation de la pierre de taille Paris Soci t de Diffusion des Techniques du B timent et des Travaux Publics 2 vol 1968 FABRE Y Th orie des charpentes donnant des regles pratiques pour la construction des fermes et autres appareils en bois ou en fonte Paris Eug Lacroix Edit 1872 Henri Deneux L volution des charpentes du XI au XVIII si cle BOUDON P sous la dir de De l architecture a l pist mologie La question de l chelle PUF Paris 1991 BARBEROT E Trait P
51. P Kalck du Cereq En cela pour les m tiers de la construction et de la restauration l artisan ou le compagnon mobilise douze dimensions du savoir faire tel que l a cat goris Paul Kalck La sensibilit varie selon les corps d tat Paul Kalck Tout homme cr e sans le savoir comme il respire Mais l artiste se sent cr er Son acte engage tout son tre Sa peine bien aim e le fortifie Paul Val ry Se rapprocher des autres corps d tat des ing nieurs des architectes Theme 2 Session 1 Par ailleurs pourtant des trait s d architecture et des relev s de chantier de partie d ouvrage d as semblage d engins de levage circulent a partir de 1537 Sebastiano Serlio Andrea Palladio John Nash sont successivement traduits en francais flamand espagnol allemand et anglais Du fait de la langue et des patois pouvaient persis ter des rivalit s entre les compagnons du sud de la France langue d Oc et ceux du Nord langue d oil L apprentissage d un art m canique se fait le plus souvent de fa on orale sur les chantiers et a l atelier avec la langue r gionale Il convient alors de communiquer sur chantier par gestuelle Les oeuvriers malgr le bruit du chan tier pour ce comprendre montraient leur coude leur pied leur paume leur pouce en indiquant le nombre de fois ou la hauteur la longueur ou la profondeur Percevoir sentir une intelligence du geste un savoir du co
52. RSES EE ris eeneg dis acte A duel amp d HES credere Gu E Det ele ST zk Sinaia vedle whiney E ae On de habitar gus pbc pe bs chm lrques la Be tar los st los em EF neu Tak Ques pepe 43 Ke den kechwees e ie 1 PE 4 n A ZA ta a Arles dch e efa mec Je aal agt EU da lain SCH Surfaces exposes Le Sore des Libres perene d it maison patio se rapproche beaucoup des grands types architecturaux modernes Ce n est peut tre pas un hasard si apr s des si cles d abandon en occident ce type d habitat est inopin ment r ap paru l poque contemporaine Les densit s sus ceptibles d tre atteintes par cet habitat horizontal lui conf rent un caract re durable C est aussi le type de maison individuelle qui concilie au mieux une volont de groupement collectif tout en garan tissant une ind pendance pouss e de la cellule Par contre les contigu t s ainsi r alis es n impliquent au cune urbanit v ritable peu mise en sc ne urbaine et n gligent la complexit des interactions propres aux rues occidentales traditionnelles 12 L habitat bioclimatique et solaire r cent Des exemples encore plus r cents de mai sons ou m me de quartiers durables bioclima tiques ou solaires a travers le monde viennent confirmer l actualit et l int r t port ce mod le ar chitectural Rappelons qu il existe de nombreux
53. Theme 2 Session I INTRODUCTION ore Vice presidente ASSESSING THE ART OF BUILDING Vice Chair Florence Babics Architecte du Patrimoine Professeur l Ecole de Chaillot Paris ICOMOS France Conservation Architect Professor at the Ecole de Chaillot Paris ICOMOS France flobabics yahoo fr Bonjour Mesdames et bonjour Messieurs Merci d tre la avec nous ce matin si nombreux pour cette premi re matin e de la Session Le d veloppe ment ou le retour l Art de b tir Lobjectif g n ral de ce colloque scientifique est d identifier en quoi le Patrimoine peut apporter le cadre et les outils pour dessiner orienter et construire le d veloppement des soci t s de demain le mot d velop pement tant entendu ici moins en terme de croissance conomique que de moyen d acc der une existence intellectuelle affective morale et spirituelle satisfaisante selon la d claration de l UNESCO 2001 Alors qu allons chercher et qu allons nous trouver dans cet Art de batir Au travers des expos s qui nous seront faits ce matin plusieurs s ries de questions seront abord es autour de ce sujet L tude du patrimoine b ti nous r v le en effet comment avec des mat riaux durables d origine r gionale avec une conception et une implantation dict es par les conditions locales en utilisant des savoir faire tablis et transmis par la tradition les batisseurs anciens ont invent des solutions ori
54. a cisaille C est aussi important pour d tecter l humidit parfois on ne peut pas voir et on est oblig de passer la main pour sentir si c est humide Louie est utile pour informer sur la qualit des tuiles que l on sonne ou pour juger si le fer souder est assez chaud Le corps transmet des informations qui aident se d placer sans casser les tuiles ou avertissent de la d faillance d un appui Pl triers Notre finalit c est d avoir un produit propre et fini C est une question d appr ciation Ce n est pas une question de temps C est une question de faire son travail comme il faut et c est le sens de l autocri tique Nous on a le sens de l harmonie et du coup d il Qu on fasse un ouvrage en plaques de pl tre en pl tre traditionnel en staff on doit contenter l il A la limite ce ne serait pas tr s grave que ce soit tordu mais partir du moment o a para t droit c est ce qui compte Il faut savoir doser Quand on fabrique du pl tre pret l emploi a ne se fait pas au dosage calcul on le fait l il C est une des premi res difficult s d un jeune apprenti savoir bien doser son pl tre Ensuite le deuxi me savoir c est ma triser la mati re Parce qu on a une mati re qui a un temps d utilisation restreint Tailleurs de pierre Les vibrations sont assimil es par le corps et donnent norm ment d informations Mais c est vrai que cela devient vite inconscient puisque c est une habitude Selon l
55. a d non cer le privilege des m tiers Sous louis XVI apres le renvoi de Turgot les corpo rations sont r tablies En 1791 est institu un droit d exercer le m tier sous forme de patente Lacquisition et la transmission des savoirs devient un enjeu de p rennit du m tier et d acc s aux march s 244 de construction Avec les voyages des concepteurs et des ouvriers itin rants a travers Europe et notam ment en Italie avec le d veloppement de impri merie les th ories la connaissance se diffusent en m me temps que se structure l organisation des grands chantiers Un nouveau rapport a la production et a innovation technique notamment en mati re d chafaudage et de machinerie s instaure Le voyage comme source d apprentissage de mai trise et d enrichissement du m tier Le voyage longtemps obligatoire pour devenir Com pagnon permet d acqu rir une connaissance des technologies et m thodes mobilis es selon les r gions les styles les mat riaux disponibles Il permet galement de diffuser les nouveaux styles Il n est pas rare qu la m me poque au m me endroit deux constructions de styles diff rents roman et gothique par exemple du fait de la maitrise diff rente tech nique et conomique des b tisseurs locaux D autres r seaux permettent aux innovations constructives et stylistiques de voyager le r seau des abbayes cisterciennes et celui des abbayes b n dictines Le plan id al
56. a pr histoire du bi face relie l activit manuelle a l activit intellec tuelle L homme de N enderthal perfectionne I habi tat en construisant des huttes Lib r de sa condition d esclave chez les h breux les grecs ou les romains l artisan ou le compagnon t moigne de son ind pendance et de son itin rance la boucle d oreille appel aussi joint En latin l artisan vient de ars artis et les r gles de l art relevent du m tier En grec l artisan vient de tecne le technicien L homme est intelligent avec ses mains d clarait Aristote Lartisan fabrique faber produit quelque chose qui n existait pas Cela partir d une mati re et cette fonction de d miurge cf Platon sur l exemple du lit dans Le ban quet lui vient du fait qu il sait l avance ce qu il va fabriquer C est une diff rence avec l artiste qui cr e en avan ant ou qui se contente de reproduire un ob jet existant Si le technicien est plus savant intellectuel l arti san incarne l essence la pratique sur un territoire II y aura continuit et acc l ration a travers le temps en matiere de patrimoine tradition et de modernit innovation Le sacr fait le plus souvent partie de la culture ou vriere C est l homme lui m me qui se construit en unifiant la main et la pens e La main est la fen tre ouverte sur l esprit a Kant Les m tiers de la construction et de la restauration dans la soci t
57. accola sur Fart des machines difier et construire sera publi puis diffus En 1485 avec traduction francaise en 1553 parait De re aedificatoria a d Alberti Puis en 1554 lAr cittetura de Catano En 1562 les Regles des cing ordres d architecture de Vignole En 1564 les regles g n rales d architecture de Bullant En 1570 les quatre livres de l architecture de Palladio En 1554 les Regole generali di archittetura Serlio tra duit en fran ais en 1545 En 1509 Divine propor tione de Luca Pacioli En 1640 brouillon project pour une methode universelle pour la coupe des pierres de Desargues g ometre En 1684 Vitruve traduit par Claude Perrault Prot ger les m tiers Si Fran ois er publie en 1539 une ordonnance inter disant la contrainte de gens de m tiers Fran ois Il r tablira les lettres de ma trise permettant d entrer dans un corps de m tier Au milieu du XVI siecle les jurandes et les corporations veulent pr server leurs pr rogatives alors que le pouvoir va bient t tre don n aux concepteurs plut t qu aux appareilleurs ou aux ex cutants de chantier Louis XIII accordera la ma trise aux ouvriers ayant travaill 6 ans dans les colonies Sous Louis XIV le nombre de corporations va quasiment doubler sur Paris Colbert est le pr curseur de normes comme systeme institutionnalis de fabrication et de construction Sous Louis XV le courant des conomistes v
58. accoutrement qu au cadre construit Il nest dans ce contexte gu re surprenant que la maison cour soit l objet d un certain os tracisme dans les constructions r alis es en milieu urbain m me en Egypte patrie de Hassan Fathy Rappelons que celui ci n a eu qu exceptionnellement l occasion de r aliser des habitations en nombre im portant comme dans le village du nouveau Gourna a la fin de ann es 1940 Hassan Fathy et son l ve Ab del Wahid el Wakil ont surtout eu ensuite l occasion de r aliser des villas individuelles pour des familles fortun es La presse architecturale ne permet qu assez rarement de relever certains projets comme celui de Kisho Kurokawa pour la ville nouvelle d As Sarir en Libye ou de John Warren en 1982 pour la r no vation du quartier d Al Kadhimieh Bagdad Ce der nier exemple tente d adapter la vie contemporaine le mod le des maisons qui pr existaient autrefois au m me endroit Le probl me du stationnement auto mobile est notamment r solu en leur r servant un niveau de parking en sous sol Par contre As Sarir les garages sont individuellement int gr s en rez de chauss e dans l enveloppe des maisons Malgr l im portance de ses circulations p riph riques le patio semble un peu marginalis Des jeux de terrasse four nissent un compl ment d espace en plein air Malgr un rythme de construction fr n tique et un d veloppement sans pr c dent de l urba
59. air l int rieur quelle que soit la direc tion des vents La hauteur du captage permet de r duire la poussiere Le c t oppos de la tour peut PATIOS ET ESPALES INTERNEDIARES p tio Sans dereen 1 E Ee q a d GRAF a Ler ies galeri Theme 2 Session 1 aspirer l air chaud de la piece en profitant d un effet de chemin e Lutilisation de fen tres vitr es parfois tres rappro ch es permet enfin avec une bonne orientation au sud d utiliser l effet de serre en hiver quand air est froid mais que les journ es sont ensoleill es Comme a Damas ces pieces sont plut t situ es a l tage et donnent sur le patio ou l ext rieur Les terrasses com portent m me traditionnellement parfois un dicule nomm tayyara avion et vitr de tous les c t s ou s isolait le ma tre de maison Au sud de la M diterran e la fraicheur du sol en courage une position assise basse en tailleur Celle ci limite les meubles fixes et d termine meme BAGDAD VENT EM PROVENANCE D UNE SEULE THRECTLOM 285 Theme 2 Session 1 a s HF o 2 z 3 z za taa Ree go maty ula BAHREIN FH PROVENANCE DE PLUSIEURS TIRECTIONS VENTS 286 la hauteur des fen tres et parfois la conception des perspectives Au nord la recherche d un loignement du sol favorise au contraire l utilisation des meubles et la sp cialisation des pieces C est un important fac teur d adaptation bioclimati
60. and improve upon the living conditions they had in the village demolishing the remains of the old macuti house which has no value to them The old owners may move to the continent where land is still avai lable at low cost even if people are generally reluc tant to do this Another option is constructing a new simple hut in the old ruin There is a certain status of living in the city even if currently markets and eco nomic activity is moving to the mainland where the bridge to Ilha lands an area currently with rapidly expanding settlements The population of llha is a population in flux and constantly changing A very large proportion of the population came with the destruction of the war in the late 1980s when population doubled and thus have a different tradition from the people living in the city for several generations The population is also divided along political lines Ilha being one of the strongholds of the opposition to the government party not a strongly rooted and united community A creative approach to local heritage could be a re source in overcoming these differences and creating economic opportunities 5 Materials The most important materials for traditional building in the southern part of Ilha de Mo ambique are coco nut palm leaves and mangrove wood plus the earth lime and stone mixture for the walls The trade in mangrove along the East African coast with the Arab countries has long been an important ch
61. ansmission des savoir faire dits traditionnels ne s op re avant la derni re partie du XX me si cle Dans certains pays de l Europe centrale c est la chute du mur de Berlin qui date le d but d une perte trop rapide de la transmission de savoir faire traditionnels En Asie les grands sites embl matiques ont t construits avec un savoir faire qui continue d tre honor s par les m tiers Aujourd hui l accessibilit la performance nerg tique et parasismique du b ti sont recherch es notamment dans le b ti ancien Les d cideurs locaux r inventent les circuits courts associant des producteurs locaux de mat riaux bio sourc s et des artisans ou entreprises du patrimoine qui doivent apprendre travailler en symbiose entre corps d tat et en respect des exigences du b ti Les dipl mes et titres de formation initiale ou continue sont r vis s pour int grer ces nouvelles exigences et attentes Des initiatives en France associant associations et architectes du patrimoine F d rations du b timent et minist res visent sensibiliser le grand public et les entreprises Des initiatives sont prises au niveau europ en pour la transmission des comp tences et la reconnaissance des formateurs Les m tiers de la construction et de la restauration du patrimoine retrouvent une image et une attractivit nouvelle pour les jeunes aspir s par le souci du d veloppement durable et de I habitat sain Le savoir et sa transmission sont
62. anymore to the inhabitants The transforming landscape is also detrimental to the habitat as the necessary resources are getting scarcer Political engagement and community participation are therefore essential in order to face these challenges A favourable political context is for example what allowed the Thai city of Amphawa to revitalize its floating market leading to an economic social and cultural regeneration of the place through rediscovering its tra ditional qualities However if not monitored the tourist appeal created by the revitalization process could negate the effects of the initiative It is somehow possible to compensate the negative prejudice about ancient techniques through official proofs of acknowledgement as exemplified by the certification of the dry stone wall in Southern France This kind of recognition helps reasserting the value of traditional skills among the population It is also necessary to be able to count on recognised diplomas and training programs in order to change people s minds Traditional know how when properly managed can be a precious asset for contemporary architecture as it can allow for the rejuvenation of vernacular sites as proven with wooden architecture in Russia One should somehow avoid using local material or techniques in a way that is abusive or not appropriate to the setting as it can lead to the trivialization of an architecture that holds significance This is why it is fundamental to rais
63. ar tier de Bishopsfield Harlow une sorte de poche d entr e lat ral ainsi que dans les mod les J et N de Gartenstadt Puchenau II coins repas en plein air Il faut bien constater qu en comparaison les maisons patio contemporaines subissent un cer tain appauvrissement dans leurs relations spatiales internes surtout celles disposant de plans en L ou a fortiori en I Patio et circulation Le r le distributif du patio tend devenir nul Il est parfois directement li l entr e de la maison comme nous l avons vu Bordeaux ou Villeneuve d Ascq Mais il lui arrive aussi de n tre accessible que par le s jour les chambres qui la bordent n tant souvent munies que de fen tres de son c t Tout au plus peut il alors ne commander aussi que l acc s d ventuelles r serves de jardinage Etant donn les intemp ries et les conditions modernes de confort l acc s aux chambres s effectue dans les solutions en L par un couloir loign du patio pour ne pas faire cran et parfois assez compliqu Theme 2 Session 1 comme c est le cas P lussin Saint Etienne mais le mod le devient tout fait b tard quand un couloir central plus court certes distribue le c t d une mai son en L situ entre le patio et la rue ce qui am ne l une des deux rang es de pi ces distribu es ne pouvoir s ouvrir que sur la rue comme a Marseille Reims ou Valenciennes ce qui est paradoxal pour une maison
64. aracteristic of Indian Ocean culture Sheriff 2010 32 33 Howe ver in many areas the mangroves have been ove rexploited with the resulting destruction of complex ecosystems Carrilho presents data from the island of Ibo where legislation to restrict exploitation to sus tainable levels was introduced already in 1902 due to Restoration efforts in the old colonial town were continued in the first years of the 21st century A big effort was made to reintroduce traditional buil ding techniques through collaboration with an expe rienced architect from Lamu in Kenya resulting in improved and increased production of lime on the mainland near Ilha and an increased interest in tra ditional building techniques The large coral stone fortress has been through an extensive rehabilitation programme training 100 workers on the job Interview 6 10 2011 Many of these tenants are fishermen or work in the construction business until they have saved enough money to acquire a plot for themselves 317 explosive growth of mangrove exploitation Car rilho 2005 38 In the immediate areas around Ilha mangrove wood of construction size is not possible to find but people who remember claim that it still was available in the 1960s and 70s Mangrove used in construction today comes from Lunga or Mati bane by boat ca 30 km south and north from Ilha Architect Yorick Houdayer who has worked in Ilha for many years suggests that a wood called
65. architectes sont encore consid r s comme des fai seurs de dessins L importance accord e par Saint Benoit au travail manuel continue d impr gner les esprits En fait est apparu avec les grands chantiers le besoin de rationalit conomique et d une organisation hi rarchis e des t ches Le pouvoir donn peu peu au concepteur sur l ex cu tant au milieu du XVI e si cle d tonne face aux corpo rations et jurandes qui d fendent leurs pr rogatives Les fr res de l Orme rencontreront m me de fa on sanglante les rivalit s avec un brodeur un peintre et un troisi me compagnon Avec l influence des Lumi res et apr s le d sir monar chique de rationaliser les connaissances scientifiques des princes vint le souci d duquer un ensemble de corps interm diaires puis le plus grand nombre Les Nations europ ennes ne manqu rent pas de copier entre elles les Acad mies des sciences des beaux arts des arts m caniques Des manufactures royales sont cr es visant la formation et le d veloppement de savoir faire de haute technicit Des coles prestigieuses se cr ent pour se doter d in g nieurs aux c t s des architectes voyers et autres ma tres d uvre Ponts et chauss e les Mines l Ecole de M zi res Des ouvrages trait s et encyclop dies sont publi s Destin s projeter les grands chantiers ils visent aussi diffuser l innovation et faire le point sur l tat de l art des arts
66. art of a support programme with incentives to earn money or subsidised materials is very difficult The nicely decorated more solid macuti and pau a pique houses in Ilha are not being constructed any more and are now part of the historical repository of the island rather than a living vernacular tradition Some families value these houses as the heritage of the family and a reminder of a time when there was employment abundant mangrove and lime supply Due to deteriorating economic conditions many of the houses are in a state of advanced decay slowly collapsing around the owners When people don t have the means to maintain their houses they get by by whatever means they can manage in order to keep a roof over their heads Thus you see houses which are patchworks of materials in attempts to halt decay The fact that the old system of maintenance is not achievable any more due to lack of supply of na tural materials and money to buy these means that people opt for an alternative solution in this case the conventional construction which currently is promi sing development and a better future Many of the old houses are rented out one room each to different families which stay for limited periods in llha These tenants generally do not carry out maintenance work to the houses If there is no way to maintain the house it may be sold to people who Theme 2 Session 1 come to Ilha to build a modern house in the city
67. as its cultural presentation While Hollywood is trying to take on the world the peace prevails in Holy wood Berndl et al 2011 And besides an alive installation in Berlin s park Holy Wood offered some virtual excursions across various countries The trees are ecological building material and 274 traditional element of culture in many countries including Russia where fires are raging while unique monuments of the wooden architecture are disap pearing for all to see This is why it s a proper time to consider wood as an object of culture its symbo lism and role in historical and actual development of different countries A large number of monuments are preserved all around the world in Open air museums scansens or in situ In Europe they number over 2090 Czaj kowski 1991 in Russia nearly 40 One of the most famous and largest is a museum Malye Korely near Arkhangelsk Sevan 2011 Such museums were considered institutes destined to prepare specialists in the field of vernacular architecture preservation and search of new models and specimen of regional architecture It is also concerns the milieu of histori cal settlements correlated with the construction of modern wooden architecture As early as the beginning of the XX century in young Russia during the period of the constructivism they began to project and build modern wooden construc tions A project by architect Melnikov won
68. as Taller try to compress both conventional and traditional construction training into one programme An improved model might have youths subsidised to attend a conventional trade school for primary skills A stronger convergence at this level between sustainable building and building rehabilitation given the synergies between appro priate technology and traditional technology might be beneficial Wider business interests could be bet ter served by such a strategy and our sector might benefit in turn from Philippine government pledges to stimulate the education and skills sector construc tion sector and green economy through public invest ment Subsequent higher level certification in craft practice and or sustainable construction could be developed as a voluntary sector initiative with NGO involvement For some trades workshops and busi nesses with an established record in producing tra ditional craftwork of the highest standard could be Theme 2 Session 1 the nucleus of such a scheme with youngsters ap prenticed on completing their primary vocational training Our programme has developed productive relationships with leading makers like award winning woodcarver Willy Layug More efforts will be needed to identify orientate and recompense the workshops and studios capable of fulfilling this role Building craft traditions could be more visibly celebrated na tionally with support from the tourism construction and crea
69. ashov Photot I lvanov 2004 cal capabilities of the wood It seems like their houses are flying above the lands and waters walls and roofs are bending and growing round distinguished by unusual red color or familiar shingles That is why every such construction has its own name skate house boat house or telescope house Dining hall windows open a view of the nearby landscapes and a spacious glazed terrace reminds of the ship s deck Malinin 2010 Poticizing the trivial Alexander Brodsky is in charge of this trend although the wood is not a crucial or constitutive for him as every his project is deeper and wider than any stylistic direction His works stand apart and he s calling himself an artist architect Any of his buildings looks unserious but after all is 278 Along with the above mentioned trends the expert can note the presence of a European minimalist line in modern Russian wooden building Which is a group of architects Evgeniy Asse and his followers bureau Panacom Group DNA and others Their works ascetic restrained houses as a rule devoid of any decorations and meant to teach the Russian house builders to appreciate the simplicity and rationality There are examples of new approaches to the car pentry education of modern architects with the wood treatment as a unique building material These are lectures survey trips and sketching of the monu ments and t
70. ative solutions to a range of modern challenges techni cal commercial environmental How are the skills acquired retained or expanded What are the wider impacts on community development and income What are the risks and how worthwhile the invest ment Escuela Taller Intramuros has encouraged more able students to obtain TESDA certification in two trades such as masonry and plumbing Under the present mandate resources don t extend to follow up actions to help graduates improve and diversify Bright young craftworkers would benefit from training pathways that offer real scope to become more motivated and accomplished members of the workforce heritage restoration requires skilled handworkers but also site foremen trainers entrepreneurs Why not even think in terms of integrating what we think of as gra duate level competencies into their apprenticeship building economics preventive conservation disas ter preparedness Demand and supply Demand for cultural heritage is a difficult thing to measure We have often been called on to provide skills for renovation projects already up and running where demand is present but expertise lacking Some of the strongest demand has come from the Catho lic church But demand is not uniform and increasing supply through training alone is not sufficient Unless we want to ghetto ise traditional building crafts in historic cities or world heritage centres we should have a bett
71. autochthone population to improve their houses which had as objective creation of elements of touristic interest as well as conservation of the old traditional houses and in addition giving these populations better living conditions Comiss o dos Monu mentos 1970 By this time there was widespread poverty in Ilha as the capital had moved south in 1896 and Illustration 6 Air photo from Ponta da Ilha by Google showing the density and different roofs some already changed since the photo was taken two years ago by 1951 the port had moved to Nacala leaving little economic activity and employment opportunities in Ilha and tourism seen as the only future option Various plans have been made for Ilha since inde pendence mentioning integrated sustainable deve lopment and human development as objectives included in a conservation project along with popula rising traditional building techniques Aarhus 1985 UNESCO UNDP 1998 Ceso ci 2009 A UNESCO commissioned report from 2010 on the state of conservation in Ilha de Mo ambique was written by Forjaz Arquitectos in Maputo stating that what is most important however is to agree that the so called Macuti town is a slum and that any dis cussion of heritage in the area remains of academic interest while the real problem is the lack of water and sanitation facilities requiring a slum upgrading programme in the macuti neighbourhoods Forjaz 2010 56 The new
72. auvage t moigne galement d une inspiration bas e sur des sources populaires locales Elle est probablement due a Lathuilliere La cit de recasement situ e a Alger au Climat de France et due l architecte Socard en 1951 correspond bien aux caract ristiques de ce type de r alisations des logements minuscules avec point d eau et WC ext rieurs Jusqu au d but des ann es 1950 les loge ments collectifs et en particulier ceux destin s a la population alg rienne rest rent rares et r duits Les grand projets de construction pr c dant l Ind pendance permirent notamment la r alisation de quelques immeubles patio suspendus pareils ceux de l ATBAT au Maroc comme dans les environs de Blida Dans le cadre de la reconstruction d Or l ansville renomm e El Asnam puis Ech Cheliff au jourd hui Jean Bossu situait des logements patio desservis par des rues en plein air dans la partie sup rieure de son quartier Reparatus une sorte de m gastructure sur pilotis r alis e de 1955 1962 Au cours des ann es 1960 Andr Ravereau tentait d int grer a la texture urbaine de la petite ville de Sidi Abbas au M zab une vingtaine de logements en les organisant autour d espaces pi tonniers pav s Theme 2 Session 1 Une approche rappelant celles de I ATBAT s est fait jour plus r cemment ann es travers de r cents projets de deux fr res gyptiens tabli en Alg rie Abderrahma
73. avec la chambre des grands parents tandis qu apr s leur d c s c est un bit noum ou chambre coucher celle des parents qui peut d sormais prendre le r le de pi ce principale Contrairement ce que l on trouvait au cours des ann es 1960 dans certains bidonvilles de la r gion parisienne les pi ces sont dispos es sur une seule profondeur autour de la cour Les espaces interm diaires autour du patio se limitent d sormais surtout des auvents des cour sives ou des pergolas Avec l utilisation de b ton arm dans les dalles des poteaux et des colonnes sont Theme 2 Session 1 moins n cessaires La pression fonci re peut amener les constructions s lever en hauteur autour d un vide central Afin toutefois de pr server l intimit de l tage inf rieur vis a vis des familles habitant les ni veaux sup rieurs diff rentes solutions ont t prati qu es En Egypte le patio ne devient plus qu un puits de lumi re sur lequel n ouvrent que des pieces de service Au Maroc le patio disparait physiquement mais son r le d clairage est conserv par l insertion de pav s de verre dans les planchers superpos s La communication entre le patio et l ext rieur s effectue g n ralement par un couloir droit couvert ou non souvent bord par le WC plac tout contre le mur ext rieur et parfois par la cuisine Les diff rentes pi ces ouvrent directement sur la cour qui a ainsi un r le distributif di
74. bar Indian Ocean Institute UNESCO UNDP 1998 Ilha de Mo ambique World Heritage Site A programme for Sustainable Human Deve lopment and Integral Conservation 321 Theme 2 Session 1 RAPPORT L ART DE BATIR Rapporteur senior Kyle Normandin Secr taire g n ral au Comit scientifique international de l ICOMOS pour le patrimoine du XXe si cle ICOMOS US Rapporteurs juniors Kleber Rocha Queiroz Master student Conservation of Monuments and Sites RLICC UC Louvain Belgique Jia Wang Universit Bauhaus Weimar Allemagne Universit de Tongji Shanghai Chine L art de b tir et les techniques traditionnelles constituent un l ment essentiel du prisme patrimonial Cette survivance immat rielle du pass trouve aujourd hui une application et un sens dans une approche int gr e du d veloppement durable en apportant des r ponses aux pr occupations sociales conomiques identi taires et cologiques des territoires et de leurs habitants Les savoirs et savoir faire anciens dont l existence jusque nos jours repr sente un patrimoine intangible part enti re sont le fruit d une longue histoire Leur r le comme vecteur mati re d insertion sociale travers la formation a t d montr de m me que le potentiel conomique et touristique qu ils permettent de lib rer De plus les techniques traditionnelles repr sentent dans chaque cas une r ponse locale aux conditions bio climatiques paysag res ou naturelles
75. bitat a patio L habitat a patio du XXe si cle deviendra bient t un sujet d tude Dans les deux cas des recherches pluridisciplinaires m ritent d tre men es ou approfondies En tant que professionnels du patrimoine et dans le cadre de ce symposium sur le patrimoine en tant que moteur de d veloppement il conviendrait d tre particuli rement attentifs O Trouver des solutions de r habilitation so ciales fonctionnelles architecturales et climatiques mieux adapt es aux conditions pr valant actuelle ment dans l habitat historique patio O S inspirer des mod les architecturaux et cli matiques traditionnels dans des r novations ponc tuelles de quartiers historiques a patios ou encore lors de la r alisation d ensembles nouveaux proximit O Sinspirer des qualit s de l habitat a patio dans le d veloppement d une architecture et d un ur banisme durables a l heure ou la ma trise de l nergie prend une place croissante Remerciements Notre contribution est dans une large mesure bas e sur un pr c dent travail de recherche architecturale CORDA Le rapport final portait les r f rences sui vantes S ABDULAC A BORIE C CHAULIAGUET M HER ROU P PINON G E F A U Maisons a patio Ministere de l environnement et du cadre de vie contrat n 78 72 007 00 202 75 01 novembre 1979 M me s il n a pas t publi un certain effort person nel de mise a jour des informations recueillies s es
76. c encadr s Les colleges obtiennent le monopole de la profession La tradition compagnonnique ouvriere marquera plus tard son d sir d ind pendance par rapport ce monopole Au Moyen age se d veloppent corporations guildes et autres hanses Des le XII e siecle sorganisait la corporation du batiment avec les charpentiers et les ma ons Les organisations sont structur es en maitres patron apprentis et valets ouvriers Lame ouvriere est consciente du travail de la ne cessit de perp tuer l histoire et les volutions des metiers de la reconnaissance des pairs de la trans mission des valeurs de la realisation de soi par la qualit du travail La pr occupation de l ouvrage bien fait releve d une conception artisanale du travail Une conviction demeure le travail bien fait assurera toujours une sup riorit a toute technique aussi mo derne soit elle Une foi pressante porte le plus souvent les b tis seurs Cet enthousiasme sacr qui transporte des populations entieres qui conduit a travers les cam pagnes de longues th ories de pelerins constructeurs et les plie pendant dix ans vingt ans toute leur vie a leur rude tache de charpentiers de macons de tailleurs de pierre t che a peine r mun r e cet en thousiasme nous est attest par l histoire Etienne Martin Saint L on Charles VII en 1351 renforcera les corporations en reconnaissant leur statut et en instituant les corps de metiers Parall
77. casual workforce with severe income insecurity weak labor controls strains on ru ral employment and a depressed market for entre preneurship and self employment present ominous signs Even before the recession the United Nations World Youth Report claimed that young people were increasingly forced into the informal sector out of economic necessity UN DESA 2003 Population growth in megacities like Manila Jakarta Kolkata and Mumbai at more than 2 per annum continues to draw mainly young unskilled or semi skilled workers into a hostile job market For most people what we call human development expanding choices and building human capabi lities Alkire 2010 means jobs education hou sing security Culture on the other hand has been called not a means to material progress but the end aim of development seen as the flourishing of human existence in all its forms World Commission on Culture and Development 1995 Without disa vowing the importance of crafts as significant forms of cultural expression are we ready and able to envi sage a bigger role for craftworkers as producers in the developing economy Are we hampered by a fear that commodification and exploitation of heritage resources in a globalised world dominated by tou rism and its capacity to take over and organise much contemporary social and cultural experience Urry 1995 debases cultural integrity and impairs the virtue o
78. ch in Ilha de Mo ambique may be in shortest supply of all Anew Foundation for the Development of Ilha de Mo ambique currently setting up offices which may possibly fill some gaps here Their programme is ambitious but it remains to be seen whether their plan of acquiring large sections of the built heritage of the island will result in profit which can be put back into community development will be accepted by different parts of the community and thus result in better mana gement systems and the possibility of various groups in Ilha working towards the same goals 320 Theme 2 Session 1 References Aarhus Arkitektskolen Danmark and Secreatria de Estado da Culutra Mozambique 1985 Ilha de Mocam bique Relat rio1982 85 Aarhus Arnfred Signe 2004 Tufo Dancing Muslim Women s Culture in Northern Mozambique in Lusotopie 39 65 Berti Maurizio 2009 Conservazione del patrimonio architettonico di pietra corallina Conoscenza restauro e fuzione Doctoral thesis Universita di Roma Sapienza Roma Bonate Liazzat J K 2007 Roots of Diversity in Mozambican Isalm in Lusotopie XIV 1 p 129 149 Leiden Bruschi Carrilho and Lage 2005 Era uma Vez uma Palhota Hist ria da Casa Mo ambicana Edi es FAPF Maputo Carrilho J lio 2005 Ibo A casa e o tempo Edi es FAPF Maputo CESO SI Consultores Internacionais SA 2009 Plano Desenvolvimento Integrado da Ilha de Mo ambique Lisboa Comiss o dos Monumentos Naciona
79. ci n Internacional por el Desarollo AECID which opened the first school in Latin America in 1991 Leon Nicaragua Twenty years on there are now approximately 40 Escuelas Taller including in Tetu n Morocco 2008 Manila Philippines 2009 Hebron Palestinian Territories 2010 and across Central and South America Theme 2 Session 1 The Escuela Taller Intramuros in Manila was esta blished in 2009 as a partnership program of AECID the Philippine National Commission for Culture and the Arts NCCA Department for Social Welfare and Development DSWD and Technical Education amp Skil Is Development Authority TESDA with the City of Manila and Intramuros Administration local govern ment offices The School follows the objectives and principles established by the AECID Cultural Heritage Program worldwide gt 1 Contributing to heritage preservation as an aspect of social memory gt 2 Encouraging the use and exploitation of heritage places as dynamic agents of economic development gt 3 Building specialist technical capacity in all areas of heritage conservation and management gt 4 Strengthening local heritage institutions gt 5 Mutual enrichment through joint work involving cultural and technical exchange These objectives provide the framework of action for all Escuelas Taller gt 1 training focused on traditional and heritage building crafts masonry carpentry and metalworks are the most wid
80. core dans certains quartiers informels dus a l exode rural Des architectures savantes li es au foisonnement de la cr ation architecturale du 20e siecle sont apparues en Europe d abord puis rapidement ensuite au Maghreb grace a quelques architectes europ ens La morphologie urbaine explique de nombreux aspects architecturaux et climatiques de I habitat tant traditionnel que contemporain Elle contribue a l quilibre et l cologie du modele Les ensembles contemporains n ont toutefois pas su assurer la meme complexit ni les m mes avantages climatiques que les quartiers anciens Le modele de la maison a patio est en effet l un des deux grands mod les d habitat urbain connus dans l histoire Il s est maintenu au fil du temps Il s est affin sophistiqu et continue m me tre d actualit Il s agit d un modele d habitat universel r pandu dans une diversit de r gions g ographiques de climats de soci t s et de cultures et dont les aspects de continuit historique restent tonnants Ce patrimoine aux aspects tangibles et intangibles continue de vivre et d tre une source d inspiration pour contribuer dans un esprit de d veloppement durable a notre adaptation au monde d aujourd hui et de demain Ainsi une bonne comprehension du modele des maisons a patio pourrait am liorer la r habilitation des villes historiques et m me servir de r f rence appropri e pour l adaptation bioclimatique de l habita
81. ctly relevant to heritage assets When the last small brickworks in Pasig City closed down after Ty phoon Ondoy in 2010 Manila all but lost a centuries old tradition and sourcing special sized handmade bricks for repair work is now a problem Conclusion The Escuela Taller concept is not just a training initia tive it combines a trade complementary education job experience and a wage for students who may not otherwise attain the levels of education needed to work even in semi skilled industry or services In ur ban communities like BASECO where the schoolroom 261 Theme 2 Session 1 is a poor preparation for reality it provides economic relief For local government and institutions it delivers tangible benefits to heritage places that would otherwise languish in disrepair Our experience shows that workshop schools can be significant institutional players for heritage in development But it also underlines the wider challenges faced in valorising traditional crafts as industries and fashioning a viable heritage sec tor within economies struggling with their MDG development targets References Adams Arvil V 2011 The Role of Skills Development in Overcoming Social Disadvantage Background Paper commissioned for the Education for All Global Monitoring Report 3 UNESCO Available at http www unesco org new HQ gmr2012 ED EFA MRT PI 04 pdf Accessed 28 October 2011 Alkire Sabina 2010 Human Development Definitio
82. d Michel ECOCHARD Casablanca Le roman d une ville Ed de Paris 1955 S ABDULAC et F DEBBI op cit p8 Deux exp riences d habitat minimum volutif au Maroc A U N 2 1964 pp13 16 S ABDULAC et F DEBBI op cit p 38 Architecture and Community Architecture in the Islamic World today Aperture NewYork 1983 pp 89 96 Trois cit s nouvelles autour d Agadir Les Cahiers de IAURIF N 73 Septembre 1984 pp 88 106 CANDILIS JOSIC WOODS Une d cennie d architecture et d urbanisme Ed Eyrolles Paris 1968 pp 24 33 J J DELUZ Lurbanisme et l architecture d Alger Aper u critique Ed Mardaga Li ge 1988 p40 J J DELUZ op cit J J DELUZ op cit La Construction Moderne N 5 1962 pp 30 39 Techniques et Architecture N 329 F vrier Mars 1980 p 77 Techniques et Architecture op cit pp 88 98 S ABDULAC The use of prefabrication in the reconstruction of Ech Cheliff Al Asnam Algeria in Large Hou sing Projects The Aga Khan Program for Islamic Architecture at Harvard and MIT Cambridge Mass 1985 Marc BREITMAN Rationalisme tradition Tunisie 1943 1947 Jacques Marmey Ed Mardaga Paris 1986 Lotfi BELHADJ Utilisation de mod les urbains traditionnels dans une ville nouvelle in L habitat arabe 304 Theme 2 Session 1 contemporain dans les cultures islamiques The Aga Khan program for Islamic Architecture at Harvard and MIT Cambridge Mass 1987 pp 129 134 Jella
83. d 1957 FOUCAULT M Les mots et les choses Gallimard Paris 1966 BAUDRILLARD J Le syst me des objets Gallimard coll TEL Paris 1968 LEFEBVRE H La production de l espace Anthropos Paris 1 re d 1974 1986 VIOLLET LE DUC E Dictionnaire raisonn de l architecture fran aise du XIe au XVIe s Paris B Bance et A Morel 1854 1868 10 vol PANOFSKY E La perpective comme forme symbolique Et autres essais Minuit trad 1927 pour la Fr 1975 LA RONCIERE Ch M de CONTAMINE ph DELORT R ROUCHE M L Europe au Moyen Age Paris 1969 1977 3 vol Minorit s et r gulations sociales en M diterran e m di vale Histoire Bosseler S Cl ment E TolanJ PUR Icher Fran ois La soci t m di vale Codes rituels et symboles _ points Histoire 253 Theme 2 Session 1 L Europe des Anjou Aventure des princes angevins du XII au XVe siecle_Samogy Editions d Art 2001 Favier Jean La France M di vale Fayard Edit Heitz Carol La France pr romane Arch ologie et architecture religieuse du haut Moyen Age du IV l an mil Errances Edit Duby Georges L art et la soci t Moyen Age XX s Quarto Gallimard Edit Le Goff Jacques Un autre Moyen Age _ Quarto Gallimard Edit Guen e Bernard Histoire et culture historique dans Foccident m di val Coll Historique Aubier Edit Trait s manuels CHOISY A Lart de batir chez les Romains Paris B ranger 1872 Suger Libellus de consecratione ecclesiae et
84. de l opportunit des habilit diverses une exp rience Theme 2 Session 1 longuement acquise Elle s applique des r alit s fu gaces mouvantes d concertantes et ambigu s qui ne se pr tent ni la mesure pr cise ni au calcul exacte ni au raisonnement rigoureux selon D tienne et Vernant Cette intelligence de la ruse se double d une passion pour son m tier Pour l artisan ou le compagnon le savoir faire est la saveur du m tier Pour tout homme de chantier dans le cadre du com pagnonnage comme dans celui du travail au pied du mur il est fortement important de s inscrire dans la communaut de travail garant de l acquisition des savoir Ainsi appartenir une communaut n est pas seulement garant d acc s au travail et a sa juste r mun ration S il arrive quelque compagnon en ville d sirant tra vailler s adressant la premi re boutique o il y aura des compagnons signez sur ledit rolle l un d eux sera oblig de le conduire au r leur et le r leur sera tenu de le mener au capitaine pour l interro ger avant de l embaucher et faute de cela faire payer la somme de dix sols cit par Etienne Martin Saint L on Au fil du temps on assiste la r gression partielle du percevoir senti l intelligence de la main La ma trise du geste la sollicitation des sens sont une dimension de savoir faire moins sollicit e au profit d triment d une importance croissante des
85. de la complexit Cognition et formation L Harmattan Edit France Knowsle Malcom Lapprenant adulte _ Vers un nouvel art de la Formation Les ditions d organisation Trocm Fabre H lene_J apprends donc je suis Les ditions d organisation Deforge Yves De l ducation technologique a la culture technique Collection p dagogie ESF Edit Godelier M _Lid el et le mat riel Livre de poche Biblio Essai Lerbet Georges Bio cognition Formation et Alternance _ Alternances D veloppements L Harmattan Edit SAUVAGEOT A Voir et savoirs Esquisse d une sociologie du regard PUF Paris 1994 SIMONDON G Du mode d existence des objets techniques Aubier Montaigne Paris 1969 256 ESCUELA TALLER Theme 2 Session 1 A trainer s perspective David Mason Associate Instructor and Programme Consultant Escuela Taller Intramuros Manila Philippines david mason mac com Abstract Cultural heritage preservation while embracing many advances in technology has fundamentally depended on the continuity of ancient crafts and workshop industries Worldwide these are being eroded declining investment in vocational training social fragmentation and urbanisation producing an ever more fragile uprooted workforce community based manual production reduced to souvenirs for tourists Carpentry masonry and other building crafts embody systems of learning that inculcate both skills and values essential to the vital future of cultural heritage p
86. devenues une pr occupation majeure D autre part l paisseur de ces ma onneries les an fractuosit s le maintien de l humidit et l inertie de la pierre cr ent un cosyst me Lequel est la fois une v ritable niche propice une biodiversit favo rable la culture biologique et vecteur de maintien de corridors cologiques mais encore cette chaleur du soleil capt e durant le jour sur l adret des versants est restitu e durant la nuit Ce microclimat favorise la qualit gustative des productions agricoles La pierre s che un patrimoine paysager L UNESCO a gratifi les paysages de terrasses viticoles des Cinque Terre en Italie du Haut Douro au Portu gal et du Lavaux dans le Canton de Vaud en Suisse Quoique plus modestes bien d autres paysages fa onn s par la pierre s che participent l identit d un territoire De multiples initiatives locales en Eu rope se manifestent en faveur de la conservation de ce patrimoine Ses atouts sont prouv s et pl biscit s par nombre de r gions et pays qui reconnaissent of ficiellement et transversalement ses valeurs paysa g res environnementales indispensables la qualit de nos productions agricoles et de notre cadre de vie En France construire en pierre s che c est tre conforme e 1 la Charte de l environnement de 2005 qui l ve au rang des principes fondamentaux le droit un environnement quilibr et favorable une cologie humanist
87. e The project enlisted European as well as Russian experts The topics included the principles of preservation and development of the environment of historical settlements as well as the ways of for mation of such environment All the materials of dis cussions seminars Machat 1993 and conferences Sevan 1994 were published However the question how to build in historical centers of the cities and how to preserve the genius loci and how should modern wooden architecture be introduced in the environment context was and still is open ended And am not sure that we could offer any concrete examples and methods of such architecture But we can trace a way to follow pur suing the assigned task In any case the potential of modern wooden architecture is worth analyzing as an important factor of social cultural and economical development of the country But the idea of preservation and development of the wooden towns so widespread throughout the Nor thern Europe 30 years ago has not won the support in our country There are few examples of such cities Tomsk Irkutsk some small towns like Yelabuga and Gorodets where such approach struggles through Even here we can see a distinctive game and repro duction of details of historical wooden patterns and images Analysis and various approaches towards modern wooden architecture deserve a closer examination Today its shapes are quite diverse reproductions of the wooden buildin
88. e jusqu au milieu du XIX e si cle Malgr les diff rentes scissions successives au sein des compagnons entre devoirants et gavots entre devoir et libert malgr une p riode de clandestinit les valets ouvriers et apprentis de leur m tier recherchent autonomie et solidarit perfec tion de l exercice d un art m canique Ils perp tuent toujours la tradition de la formation un Un ouvrier flamboyant est pret risquer de perdre le contr le de son travail Abandonner le contr le au moins temporairement donne Ruskin la recette du bon artisanat et la maniere dont il doit tre enseign Richard Sennett Ce que sait la main La culture de l artisanat Albin Michel Je me suis toujours int ress l ancien ce qui surprenait souvent mes coll gues au risque de passer pour un arri r Pendant dix huit ans j ai r uni des informations que j ai r pertori es dessin es et photographi es J ai compl t mes recherches avec des livres sur l architecture et sur l Histoire de l Art Je suis devenu consultant pour les architectes et formateur pour les artisans D tailler les styles de menuiseries et les poques en insistant sur la n cessit de les respecter Je veux communiquer aux artisans des informations sur l histoire de la menuiserie et ma seule chance c est que je suis un artisan comme eux Je parle de ce que je connais bien et je suis capable de mettre en pratique ce que je dis
89. e moult b tonni res La pierre s che un bon ciment pour lier les hommes Jean Claude MOREL C est ainsi que certains ont r agit isol ment bravant les railleries des inconditionnels du parpaing ils ont perdur la tradition et ont b ti la pierre sec lais sant leurs empreintes par chez eux Il a suffit de les rep rer d obtenir leur confiance et de les f d rer en animer une passerelle entre Provence et C vennes Au depart de l action aucun ne se connaissait Le Parc National des C vennes en proposant un voyage d tude Majorque iles Bal ares Espagne a enclen ch une premi re rencontre entre professionnels Ils y ont d couvert le fantastique travail accompli par FODESMA et le Consell Insular de Mallorca depuis 1968 formations en chantiers cole et d veloppe ment local d un tourisme thno culturel en opposi tion avec celui g n r par l h liotropisme La r action 263 Theme 2 Session 1 Chemin Caylus Tarn amp Garonne France Chemin Moustier Sainte Marie Var France 264 des fran ais fut imm diate D autres rencontres ont suivies l espace d un week end en Vaucluse ou en C vennes confirmant le partage d une m me id ologie La seule id e du bonheur qu ils auraient contempler ces murs toujours debout lorsqu ils n auraient plus l ge de manipuler des pierres a stimul fortement leur d termination d agir Ind niablement il s agit la d
90. e awareness among involved stakeholders of the importance of preserving the materials and techniques from the past as they are the key to a sustainable future for the populations and regions of the world 323
91. e double wall construction with aca laca in the middle A plant extract called murrapa was earlier added for extra strength and waterproofing a technique that has been attempted reintroduced in some restoration projects in the previous decade Since the 1950s and especially since the end of teh 1970s houses have increasingly been constructed in cement blocks and fibrocement or corrugated iron universal value of Ilha from 1991 would argue that the original formulation covered the macuti house perfectly and this particular change unneccessary as there is a continuum between the architectures of the two parts of Ilha The PhD project runs from 2011 until the end of 2013 is a collaboration between the Royal Acade my School of Architecture in Copenhagen Eduardo Mondlane University in Maputo and the Gabinete da Conserva o da Ilha de Mo ambique funded by the 313 Theme 2 Session 1 Illustration 2 Macuti houses in Ilha de Mo ambique some with cement walls and macarasse leaves instead of macuti roof cover Illustration 3 Macuti house plan and front elevation
92. e from http www nso go th accessed 12 March 2011 Office of Education Council Sectoral Innovative System for Learning based and Creative Economy Case Stu dies in Creative Tourism Bangkok 2010 Riganti P and Nikamp P Valuing Cultural Heritage Benefits to Urban and Regional Development Available from http ideas respec org accessed 15 August 2011 Siriwan Silapacharanan and Wannasilpa Peerapun Amphawa Community based Tourism Management Paper presented in the AAHM 2009 Conference December 1 3 2009 Institute of Tourism and Hospitality Macao The King Rama Il Memorial Foundation under the Royal Patronage Visitor Statistics 2011 The National Socio economic Development Board Gross Provincial Product of Samut Songkhram Province Available from http www nesdb go th accessed 4 May 2011 Wilawan Phamornsuwan Guidelines for Communities based Tourism Management A Case Study of Traditio nal Water based Communities in Amphawa Municipality and Surrounding Areas Samut Songkhram Province 2010 311 Theme 2 Session 1 THE MACUTI HOUSE TRADITIONAL BUILDING TECHNIQUES AND SUSTAINABLE DEVELOPMENT IN ILHA DE MOCAMBIQUE Silje Eroy Sollien Royal Danish Academy of Fine Arts School of Architecture Copenhagen Denmark silje sollien kadk dk http macuti wordpress com Abstract This paper is part of the initial phase of PhD research focusing on conservation of the macuti archi tecture in the World Heritage City o
93. e qui noppose pas l homme la nature e 2 aux Directives paysageres de la loi paysage de 1993 qui ancrent les projets territoriaux et leur gestion sur les l ments concrets qui caract risent les paysages La pierre s che un savoir faire qui valorise l homme Pour les m tiers du b timent et du jardin cette tech nique accompagne le b ti sublime la v g tation est porteuse de sens et valorise le savoir faire Dans les territoires ayant une tradition lithique pour les 265 Pour la gestion de l eau un b al Murs Vaucluse France agriculteurs les forestiers les agents d entretien de l espace des collectivit s locales et territoriales re nouer avec ces pratiques c est contribuer une autre gestion du terroir entretenir un paysage quilibr en r sonance avec le Grenelle de l Environnement dans un esprit de marketing territorial Il suffit que ces paysages de pierre s che soient culti v s et bien entretenus l ann e pour qu ils expriment l image de la qualit totale celle du pays celle des hommes celle des productions C est pourquoi pro gressivement l agriculture tend utiliser leur image pour attirer le consommateur friand de produits sains et authentiques faisant appel la main de l homme H las cette r cup ration se contente encore trop souvent d ouvrages de d cor le ciment est cach derri re les pierres ou un double mur est b ti la pierre s che n e
94. ects at numerous sites in the old city under the Adminis tration s jurisdiction They include parts of the Casa Manila a reconstructed traditional townhouse in the Barrio San Luis complex and a stretch of the city wall inside Fort Santiago In 2011 students began a project to restore the semi ruined Sala de Armas or Almacenes Reales which will be the Fort Santiago Visitor Center TESDA supplied assistance in formula ting and accrediting the level 1 craft modules for the 6 workshop programs Carpentry Masonry Electrical Plumbing Woodworks Painting amp Finishing There are as yet no systems for establishing standards for craft practice in heritage preservation and the refi nement and the curriculum content and compliance with the basic principles of conservation practice has been the responsibility of the School s director facul ty staff and consultant The Escuela Taller Intramuros congratulated its first batch of 55 graduates in August 2010 Of these only 42 have to date provided information on their status Of these 28 51 are currently known to be working in jobs directly relevant to their workshop speciali sations Note this provisional figure compares well with other AECID Escuelas Taller after two cycles or less See Ministerio de Asuntes Exteriores 2003 12 8 have been hired by private contractors 31 are employed on restoration schemes enabled by Es cuela Taller Intramuros and local partners including a
95. edent sur les quatre c t s et m me l tage Ces galeries deviennent un l ment fort de composition architecturale De tr s grandes maisons marocaines peuvent dispo ser la fois d un wast al dar central et min ral et d un riyadh plus grand lat ral et plut t v g tal Les pi ces bordant le patio sont souvent hautes ce qui am ne air chaud de monter pendant que air frais du patio continue de rentrer Des lucarnes dispo s es en partie sup rieure lui permettent de s vacuer Des pans de bois clair voie en lattis ou bois tourn assurent en abondante ventilation entre pi ces ou en contact avec l ext rieur tout en att nuant la lumi re et en pr servant l intimit Les mashrabiyeh et les mashrafiyeh ont des r les et des dimensions diffe rentes Des jarres de terre cuite peuvent y tre dis pos es la fois pour refroidir l eau contenue et l air 284 entrant Des capteurs d air peuvent tre disposes en relation avec les pieces principales Le malqaf du Caire est tourn vers le nord la direction de la mer Le batinj d Alep est plus petit et il est g n ralement orient selon la direction des vents dominants Lair circule ensuite a l int rieur du mur qui se rafraichit et res sort a chaque tage traversant alors des jarres d eau qui le rafraichissent davantage Dans les pays du Golfe ces capteurs prennent la forme d une haute tour a vent travers e de murs obliques qui permet de ramener l
96. element la franc maconnerie s orga nise en 1459 empruntant les signes et symboles de l histoire des m tiers aux compagnons Salomon Hiram Louis XI organisera les m tiers jur s et les m tiers r gl s Une hi rarchie des m tiers de batisseurs de d gage Les charpentiers avaient r gn sans partage jusqu au XI e si cle Ils doivent peu a peu laisser place aux ma ons qui vont dissimuler les charpentes par des vo tes de pierre Sinstaurent alors une hi rarchie des m tiers les ma ons et platriers ont des privileges refus s aux tail leurs de pierre et mortelliers qui fabriquent le mortier des ma ons et tailleurs de pierre Chez les Theme 2 Session 1 compagnons les charpentiers et les ma ons sont les m tiers premiers Des pr mices d organisation des chantiers existent avec Vilard de Honnecourt en 1230 qui publia le Carnet de son chantier de la cath drale de Reims II y crit Vous trouverez conseils de construction de la ma onnerie des engins de charpenterie Atten tif a l volution technologique jamais il ne se d clare architecte Ses reproductions sont parfois erron es mais ce travail est un v ritable m moire de chan tier pour des ouvrages qui prendront 50 ans tre construits Fin XIVe Conrad Kyeser ing nieur du roi Sigismond publie De bellifortis sur les machines difier sophistiqu es En 1449 De machini libri de Mariano T
97. ely represented workshop disciplines gt 2 encouraging access for students age 16 24 from underprivileged communities especially those who have not completed full secondary education gt 3 Encouraging equal women students gt 4 Cooperative partnership co financing with local institutions participation of In Manila the students chiefly come from a squat ter community in a compound known as BASECO a shanty town on the shore of Manila Bay comprising some 5 500 families Many are migrants from Visayas or incomers settled here as a result of Manila slum clearance Around 70 of youths in BASECO do not finish high school and over 60 of families survive on 5000 Pesos 116 a month or less Work is limited market porters deep sea metal retrievers garbage collectors tricycle drivers A total of 75 youngsters were chosen for the first batch of students at Escuela Taller Intramuros se lected from interviews and an aptitude test Aged 258 between 17 and 24 77 were male and 23 female Only 35 47 had completed High School At the end of the 2 year cycle 27 had dropped out or been expelled from the program One feature of the Escuela Taller system is the allo wance paid to students approx 1 day AECID in vested 300 000 Euros in the Escuela in the first year of which roughly 35 is spent on student maintenance The Intramuros Administration has provided a site for the school and input into restoration proj
98. ent des s ries de rues paralleles d une largeur de 6m dont les intersec tions sont perpendiculaires ou non 11 Les patios dans l habitat moderne francais Les pr curseurs des ann es 1960 Les premieres r alisations francaises com prennent le programme Atrium du quartier des Chatillons a Reims Fays architecte dont une partie aurait commenc tre difi e en 1962 Il est ga lement possible de citer les 23 maisons de P lussin pres de Saint Etienne Blaire Combaz et Pison archi tectes avec la collaboration de Robert Joly concues en 1961 62 et r alis es en 1964 65 Dans un certain climat d engouement nombre de groupements de maisons a patio sont concus et construits au cours de la seconde moiti des ann es 1960 Citons notamment les quelques exemplaires de la maison europ enne de Jean Pierre Watel difi es a Villagexpo en 1966 Celles ci faisaient suite plusieurs tudes et constructions entreprises dans le nord par le m me architecte Evoquons encore la R sidence des Cigognes Gogois Ghislain et Le Van Kim architectes Valenciennes con ue en 1964 65 et achev e en 1967 par Auguste Arsac Leur retour en France ayant t relativement tardif les architectes ayant eu l exp rience d autres pays m diterran ens commencent par prouver des difficult s concr tiser leurs id es Roland Simounet verra ses propositions initiales Bois d Arcy profon d ment modifi es par
99. entes raisons tant historiques que sociologiques ou climatiques l influence d archi tectes trangers a paradoxalement un r le majeur dans la production savante En raison de la profonde rupture avec la tradition due aussi bien des raisons culturelles qu des contraintes de r alisation les maisons cour ont perdu leur position autrefois 290 dominante en milieu urbain La production populaire d habitat a cour depasse quantitativement tres largement la produc tion savante Les quartiers spontan s r unissent en effet des dizaines de milliers d habitations autour des grandes villes La r alisation de maisons a cour reste cependant comparativement plus fr quente au Ma ghreb que dans les autres parties du monde arabe bien qu elle y soit d sormais en d clin aussi Le cas du Maroc La r alisation contemporaine d ensembles de mai sons a cour group es y est a la fois plus ancienne et plus souvent pratiqu e que dans d autres pays arabes Peut tre faut il y voir l un des effets de la politique de Lyautey de respect des traditions natio nales et de d veloppement s par des villes musul manes et europ ennes Albert Laprade avait avec les architectes Biron et Cadet t charg d s 1917 de r aliser la cit des Habous Casablanca en tant que nouvelle ville indig ne pour les populations pauvres Au bout d une quinzaine d ann es la cit comportera 257 maisons Ce prog
100. er idea of what jobs our trainees will do Theme 2 Session 1 after graduation We need a sound grasp of what part the heritage sector might eventually play in a local economy what other sectors of the industrial or crea tive economies are relevant to the skills learned and what other strategies we can devise to embed the manual arts more sustainably within the future socio economic fabric of developing cities and regions A basic premise of the Escuela Taller system is that supply labour is created through a partnership mo del in which local partners provide access to sites or projects where expertise can be honed and tested with direct preservation benefits To some degree the physical presence of a school rather than a pro ject centred scheme has added value Press cove rage exhibitions interpretation panels and site work in historic areas can have positive knock on effects on the demand side A school is an entity around which a fragmented and incoherent demand begins to coa lesce as we have observed in Manila But sustainable solutions require a strategic ap proach to skills training Philippine experience has shown that education targeting those outside the formal public schools system led by local govern ment community organisations and NGOs with their diverse spectrum of objectives and beneficiaries has lacked coordination Di Grapello Tan and Tandon 2010 Our experience bears this out Research input natio
101. eroamerica Madrid AECID Collated figures are published by AECID periodically http www aecid es UN DESA United Nations Dept of Economic and Social Affairs 2003 World Youth Report 68 New York United Nations UN DESA United Nations Dept of Economic and Social Affairs 2004 World Population to 2300 New York United Nations Urry John 1995 Consuming Places 148 London Routledge World Commission on Culture and Development 1995 World Commission on Culture and Development Our creative diversity Available at http unesdoc unesco org images 0010 001055 105586e pdf Accessed 2 No vember 2011 WHC World Heritage Committee 2010 Progress Report on the Global Training Strategy including category 2 Centers Paris World Heritage Committee WHC 10 34 COM 9C 262 Theme 2 Session 1 MAINTIEN DES PAYSAGES DE PIERRE SECHE PRATIQUE DURABLE POUR NOS TERRITOIRES Claire Cornu Chambre de M tiers et de l Artisanat de Vaucluse CMA 84 Avignon FRANCE c cornuQcma84 fr Resume Patrimoine paysager patrimoine culturel immat riel C est bien parce qu aujourd hui nous prenons conscience de la fragilit de notre planete que nous sommes interpell s par ces ma onneries de pierre seche D sormais l objectif de performance donne de l intelligence au local pour une r ponse globale En France un noyau de professionnel s est soud pour prouver combien la pierre seche ancestrale est aussi innovante pour les g n rations fut
102. es Sup rieures de la Renaissance Collection De architectura Picard 1991 LUCOTTE L Art de la ma onnerie description des Arts et M tiers 1783 Slaskine Reprints Gen ve 1984 Patrimoine immat riel apprentissages qualification Le patrimoine culturel immat riel _ Premi res exp riences France Internationale de l imaginaire _ Babel Ed 2011 255 Theme 2 Session 1 Barth l my J _ Mouilleseaux JP Les jeunes et le patrimoine architectural_ Une r flexion internationale sur l ducation et la formation initiale UNESCO 1989_ Edit Mardaga Kalck Paul Pollard Julie _Emploi et formation dans la restauration du patrimoine architectural la couverture C req Edit Marseille 2005 Kalck Paul Pillemont Jacques Pollard Julie La restauration du patrimoine architectural Activit s des entreprises et offre de formation _ Ma onnerie _ Menuiserie _ Plomberie chauffage Vitrail_ C req Marseille Kalck Paul _ Pillemont J_La contribution des architectes a la structuration dun champ professionnel de conservation du patrimoine architectural C req_ Marseille Corps et Machines a l ge industriel Histoire Guignard L raggiP Th veninE PU Rennes France Ladulte apprenant Endreewski E Lemogne JL et coll Syst mique et cognition Alfcet Systemes Dunod Edit Hampden Turner Charles _ Atlas de notre cerveau_ Les grandes voies du psychisme et de la cognition Les ditions d Orga nisation_ France Morin Edgar Lemogne Jean Louis L intelligence
103. es les possibilit s d orientation de l entr e existent Les groupements s effectuent en bandes continues Theme 2 Session 1 Le projet Patio Architectes J P Cazals et Massip thermicien Soci t TETA C est un mod le de maison de plain pied organis e sur un plan carr autour d un patio couvert par une verri re quatre pentes Le patio serre occultable par un velum in t rieur permet une r cup ration de l nergie solaire et un pr chauffage de l air neuf Les apports solaires sont valu s 4800 KWh et correspondraient 47 des besoins Un ensemble de variantes permet des regroupements denses de maisons de ce mod le avec des acc s diversement orient s Relevons par ailleurs parmi les projets de la seconde phase du m me concours des 5000 maisons solaires celui de Lipa et Serge Goldstein Le projet Sol Solaire Architectes Lipa et Serge Goldstein thermicien Cabinet Ren Cuilh II s agit d un mod le de maisons construites en rez de chauss e Celles ci ont un plan en L ou en U autour d un grand patio de pr s de 100 m2 comportant des diff rences de niveau Le s jour orient au sud est lui m me pr c d d une serre d peu pr s 50 m2 Celle ci est occultable la nuit par un volet roulant Le chauffage de l eau chaude sanitaire est facilit par 4 m2 de capteurs inclin s a 45 et plac s en toiture Les apports solaires r alis s gr ce la serre sont valu s a 3160 KWh e
104. espaces publics avec des cours et des galeries p riph riques Pourtant des villes planifi es antiques telles Olynthe et Pomp i et m me plus tard des villes d Am rique du sud sont bas es sur un am nagement en damier et comportent un am nagement bien for malis des places Les quipements urbains sont tour n s vers l ext rieur La probl matique des fondateurs de viles tait de rechercher les orientations les plus favorables vis vis du soleil et des vents dominants 7 De nouveaux usages d naturent les anciennes maisons patio Depuis le milieu du 20e si cle de nombreuses fa milles ais es ont quitt les m dinas pour s installer dans les nouveaux quartiers con us d une mani re occidentale Les rares personnes qui sont rest es sont aujourd hui g es Une immigration rurale mas sive a densifi les quartiers historiques La ou vivait une famille bourgeoise largie s entassent plusieurs familles En effet celles o r sidait une seule famille bourgeoise tendue sont partag es aujourd hui entre plusieurs m nages d favoris s mais aux nombreux enfants Les maisons sont divis es horizontalement et parfois verticalement M me les caves prennent preneurs et des tissus sinon des murets peuvent cou per les patios Plus la demeure est grande plus les subdi visions sont nombreuses Les b timents restent g n ralement en indivision et sont lou s pour des prix modiques et les propri taires cessen
105. est une sorte de microcosme qui met la maison en relation avec la nature le ciel le soleil l air frais la terre et parfois l eau et la v g ta tion La configuration spatiale du patio en forme de cuvette g nere une sorte de microclimat Lair frais qui sy rassemble la nuit repousse l air chaud vers le haut autrement dit vers l ext rieur Le rayonnement du sol vers le z nith renforce alors le la baisse de temp rature Ainsi l t une temp rature agr able est conserv e pendant un long moment d autant plus que la cour est prot g e de l ensoleillement une bonne partie de la journ e grace aux ombres port es des murs p riph riques Enfin l effet cuvette as sure une protection des vents Les anciennes maisons de Matmata creus es dans le sol en repr sentent l arch type le plus simple Des vues de patios situ s par exemple Rabat Alger ou Mahdia t moignent au dela de certaines ressem blances de traitements stylistiques et d coratifs par ticuliers chaque r gion Les proportion en hauteur en longueur et en largeur du patio peuvent renforcer ses particula rit s climatiques permanentes en assurant davantage d ombre ou de d ensoleillement selon un rythme 283 journalier ou saisonnier Il arrive que les tages sup rieurs disposent de plus larges fen tres que le rez de chauss e Le sol m me du patio peut comporter suivant les cas des proportions variables de min ral de v g tal et d eau dont
106. esthetics ideally fits in the aspirations of the growing creative class the beauty can be born out of simple poor even recy clable materials The same ideology is embodied not only in the objects of art but also within the realm of dwelling house Thus for example House in Tarusa 2005 looks like a stack of boxes covered with tem porary shed hovel three floored wooden capacity is placed under semitransparent plastic roof with self supporting piles Malinin 2010 Figure 9 Supporting structure put up with crib grillage XIX c windmill from Mezen region in Malye Korely museum Russia Arkhangelsk Photo O Sevan 2005 Figure 11 Scate house Moscow region Pirogovo resort Architects T Kuzembayev D Kondrashov Photo l lvanov 2004 T KA p EX F m Ki A K Pri Ti oa St ep d A gill Figure 10 Supporting structure put up with grillage of the passage from the bath house to the summerhouse Russia Kuznetsovo Moscow region Architect N Belousov 2005 P SA EE vi SNS Wa ae ZAW E s rah KEN M gek Lyric expressionism is associated with the names of architects Totan Kuzembayev Svetlana Golovina and Figure 12 Dwelling house Telescope Russia Moscow others On the one hand they are guided by Russian region Pirogovo resort Architects T Kuzembayev D avant garde Fig 1 on the other by new technologi Kondr
107. ethnologie histoire th ories ARISTOTE Po tique Le livre de poche trad pour la trad fr 1990 DESCARTES R Discours de la m thode 1637 dans Oeuvres et lettres Gallimard coll Biblioth que de la Pl iade Paris 1953 Ruskin John La Couronne d Olivier Sauvage Les sept lampes de l architecture Trad G Elwall_H Laurens Edit Paris 1930 ERLANDE BRANDENBURG A Quand les cath drales taient peintes Collection D couvertes Gallimard Paris 1993 VILLARD DE HONNECOURT Carnet de Xllle s Introduction et commentaires de ERLAN DE BRANDENBURG A PER NOUD R GIMPEL J et BECHMANN R Stock 1986 BECHMANN R Villard de Honnecourt la pens e technique au Xllle s et sa communication Picard 1991 RICHE P La Vie quotidienne dans l Empire carolingien Paris 1973 Pierre Abelard l aube des universit s Jolivet J Habrias H _ Actes conf rence internationale Univ Nantes octobre 2001 France Esquieu Y _Pesez JM Cent maisons m di vales en France du XI au XVle si cle Un corpus et une esquisse Monographie du CRA 20_CNRS Edit France 1998 Jacq Ch Le message initiatique des cath drales _ La maison de vie Edit HEIDEGGER M Acheminement vers la parole Gallimard coll TEL trad 1959 pour la fr 1976 CHOAY Fran oise L urbanisme utopies et r alit s Une anthologie Points Essais France CHOAY F La r gle et le mod le Seuil Paris 1980 BACHELARD G Po tique de l espace Paris 1re
108. eu pr s gales de 8m x 8m Ecochard aura le temps de lancer la r alisation de milliers de logements de ce mod le avant d tre renvoy en 1954 suite une Theme 2 Session 1 cabale men e par des sp culateurs du Protectorat Les quartiers qu il aura r alis s connaitront des sorts tr s diff rents la densit et les conditions de salu brit demeurant nettement plus satisfaisantes dans ceux dont l Etat avait conserv la propri t dissua dant ainsi les sur l vations ainsi que la couverture des cours Dans le quartier de Takadoum la p ri ph rie de Rabat l habitation est dans le meilleur des cas reconstruite au premier tage au dessus d une boutique Au moment de l Ind pendance les nouvelles g n rations marocaines ont par contre le sentiment que ce type d habitat est d mod inappropri et meme couteux Elles sen d tournent donc Celui ci ne tarde cependant pas a refaire surface des le d but des ann es 1960 avec la r alisation de milliers d habi tations sur trames sanitaires am lior es TSA en diff rentes parties du pays Les TSA ont l avantage d tre adapt es aux ressources initiales de leurs habi tants et de permettre des extensions successives en fonction de l am lioration de leurs moyens Les pro portions de parcelles allong es ne facilitent cepen dant pas le maintien des cours pr vues comme on le verra dans habitat embryonnaire de Jebel Raissi pres de Rabat La reco
109. f Ilha de Mo ambique It questions how initiatives to preserve traditional ways of building in this area of which parts could be described as an urban slum may reflect a sustainable return to the art of building Implied is that preservation of this way of building may have a value in the form of strengthening cultural identity and possible environmental and socio economic advantages However in order to overcome negative associations with colonial subordination poverty and low social status such ini tiatives need to be part of a wider programme of strengthening cultural and social capital among the popu lation avoiding division into tangible and intangible heritage management and include broad ecological and socio economic considerations 1 Introduction lina de Mocambique is a small UNESCO World Heri tage island city on the African Indian Ocean Coast The city is divided into the colonial settlement foun ded after the landing of Vasco da Gama on his way to India and the southern part first settled in the second half of the 19th century as a bairro indigena or native quarters for freed slaves and other local people The two parts are known by the most characteristic buil ding materials in the areas the stone and lime wash town and the macuti town referring to the coco nut palm leaf material originally covering the roofs Recently the listing criteria for the island have been proposed revised to reflect an increasing awareness
110. f the hand made What upstream efforts are needed to unlock development potential in areas where traditional skills are in short supply or inade quately harnessed What skills are we talking about and what products Skills as means not ends It has been suggested that poor development of skills is one of a number of constraints to growth Adams 2011 By skills development mean a com prehensive approach to integrate young women and men in the labour market including relevant and quality skills training labour market information career guidance and employment services recogni tion of prior learning incorporating entrepreneurship 257 with training and effective skills forecasting ILO n d Technical and vocational education are more effective when focused on skills closely linked to market demand and for the socially disadvantaged training and other sources of skills are more effec tive where they build on a foundation of good quality basic education Adams 2011 In Colombia in 2003 59 9 of working youth lacked full primary education in the Philippines 35 ILO 2010 Where job growth has been limited as it has been in many developing countries in spite of GDP the demand for technical and vocational education has been weak with young people pressed into low paid low skilled work in the non organised labour sector The high cost of formal education is a contributory factor Canlas 8 Pardalis 2
111. g with a programme of cultural tourism to gene rate income A heritage fund to subsidise poor people who want to keep their macuti houses and to encou rage better management of coconut palm plantations through a local nursery and technical assistance mangrove protection and support for other wood types to replace mangrove is on the wish list of the management plan These ideas are however ad hoc and not coordinated with each other There has been work on valorising the intangible heritage of the island focusing on dances traditional ways of dressing and handicrafts in the macuti area where most of the people live Historians have done research on history of Islam in northern Mozam bique resulting in a new understanding of the value of the culture of the general population of Ilha among some community leaders Bonate 2007 This streng thening of local identity in Ilha is however in contra diction with the national policy of unity in the form of one African identity based on the independence struggle The international coastal mix you find in Ilha doesn t fit this image The heritage of the coast is neither a colonial nor a postcolonial heritage but has f se sa s q x eg JST ET ME RA CSA There are houses used by dance groups and football teams houses which have been madrasas or homes of an important religious leader a person fuelling a local myth of magic powers etc We have started a process of mapping some of t
112. ged an International year of wood This date as well as the 21st of March as the Day of Wood was fixed by UNO in 1971 Today the forests occupy about one third of the Earth s territory and play a significant part in the forming of the people s life the atmosphere and the planet s cli mate yet it s still a place of habitat for many animals But its surface is steadily declining due to the cause of fires pests adverse weather conditions and many other causes related with human activity This year such a topic was discussed during the Berli nale Germany where among others the book called Holy Wood was presented The authors formulate its message as We do not protect the trees the trees protect us Yet its very name is not accidental Apart from the direct connection with the film industry in respect to this event such a name implies polemics with American Hollywood which most of the time is very far from the ideas of nature protection Wasteful extravagance excess superabundance wealth stars and plastic artificiality falsity This mo dern symbol of horn of plenty sucks in all the myths However it uses the image of tree as a basis of life a giver of energy and provides the foundation for nothing less than one of the most successful films of all times James Cameron Avatar Holy Wood project is a new trend and standard setting attempt of a real practice of industrial use of wood as well
113. ginales et produit des batiments r pondant a leurs besoins parfaite ment int gr s dans leur contexte urbain et paysager et capables d assurer leur fonction souvent pour plusieurs siecles Quels enseignements peut on en tirer pour d finir et concevoir un art d am nager de batir et d habiter mo derne respectueux de l environnement et conforme aux exigences actuelles de d veloppement durable Autrement dit Comment les acquis du pass peuvent ils devenir un atout pour le futur Dans ce cadre l les premiers orateurs ce matin nous parleront de l indispensable transmission des savoirs et des savoir faire en Europe et dans le Monde par des syst mes d apprentissage qui permettent d inculquer la fois les techniques et les valeurs li es au patrimoine D monstration sera faite ensuite que les techniques mill naires des murets en pierre s che qui ont fa onn tant de paysages sur la plan te apportent une r ponse extr mement riche des besoins totalement actuels et des pr occupations futures Il sera expos galement comment l architecture la plus vernaculaire peut ouvrir des portes vers des re cherches structurelles et architecturales contemporaines permettant en m me temps de renouer avec une image identitaire Et comment une restauration bien men e au del de la seule conservation d un patrimoine rare et fra gile peut permettre de recr er de l activit conomique localement et d avoir un
114. gs cathedrals and chapels touris tic villages a la ruses The same can be said about big commercial and touristic complexes set in the cities in the nearby dwelling houses totally oriented towards the sales There are some unique examples of private buildings built at the dawn of perestroi ka that did not stand the test of time Fig 2 New wooden buildings put in place by Russian architects are hard to see because they are usually built for 275 Figure 2 13 floored wooden house with no lift the symbol of modern Russian architecture by today disassembled Arkhangelsk N Sutyagin Photo A Lozhkin 1998 private persons and hidden from views behind high fences These issues gotten obvious today in the field of work with wood were partly dealt with during the interna tional exhibition held in Moscow in 2011 Will Pryce Parallels Wooden architecture yesterday today and everywhere The experience of research and travels of the English architect was illustrated in the book Figure 3 Commercial and artisanal complex is in the town of Gorodets imitation of traditional forms of Russian architecture Photo A Ivanov 2008 Architecture in woode Pryce 2005 and the very book became the basis of the presented exposition Many of the monuments mentioned in it are pres erved in open air museums or became in the List of World heritage UNESCO sites Among the items fea tured were wooden monuments
115. guarding and Transmitting the Spirit of Place Spirit of the Place Between the Intangible and the Tangible ICOMOS Quebec City Canada 2008 10 p 280 NE We Bm IC M OS PARIS 2011 Theme 2 Session 1 LA FERME DES PLANONS DANS LAIN Etudes et restauration d un patrimoine vernaculaire fragile Eric Pallot eric pallot acmh wanadoo fr R alis e dans les ann es 1995 la restauration de la ferme des Planons class e Monument Historique en 1938 et sise a St Cyr sur Menthon dans le d partement de l Ain f t l occasion d intervenir sur un patrimoine vernaculaire rare et fragile celui d un ensemble de b timents difi s des XVI me et XIX me si cles en pan de bois torchis de terre et briques Cette op ration par une tude pr alable minutieuse et l observation d ouvrages similaires permit de red couvrir des techniques de construction traditionnelles mais aussi par une intervention minimaliste de privil gier la conservation maximale des ouvrages en place et l emploi de mat riaux anciens Elle permit galement d intervenir sur le paysage environnant afin de r tablir les dispositions bocag res originelles Int gr e dans une op ration plus vaste de cr ation d un mus e des pays de l Ain cette op ration a limit dans les b timents de la ferme les impacts pr visibles d un mus e ouvert au public par la construction en parall le et proximit d un mus e de site dissimul L intervention propos
116. gust 2004 the Amphawa community gradually establishes itself as a tourist attraction The conserved houses along the canal have been used as shops homestays Amphawa canal apa acena a Elevation 2 During restoration Before restoration Theme 2 Session 1 case study for architecture students and informa tion center to accommodate visitors In addition Ms Prayong Nakhawarang an Amphawa resident dona ted her row houses and her orchard on the Amphawa Canal to the Chaipattana Foundation Consequently Princess Maha Chakri Sirindhorn President of the foundation supported to renovate the houses and put them on tourism display in order to participate the revitalization process of Amphawa therefore the Amphawa community is more widely known Another factor that helps promote this community is a movie called Hom Rong which features the life of Luang Pradit Pairoh the Thai musician who was born in Amphawa and the media coverage also helps promote this community As a result it is one of the most popular cultural tourist destinations in Thailand since then It is evidenced by more and more tou rists visiting this community Since 2008 there were more than 1 million visitors per year coming to this community National Statistical Office 2011 gene rating more income for Samut Songkhram Province Eventually the success of this community is a model for conservation and revival of other water based
117. handful retained as graduate assistants to help run the second 2 year cycle and 7 2 are working as journeyman woodworkers and finishers The figures show that such a programme can train capable craftworkers but that without mechanisms to facilitate their entry into the labour market the craftworkers face challenges converting their skills into relevant jobs Escuela Taller Intramuros is wor king to set up a foundation as a platform for future development and looking into cooperatives and other schemes that could assist individuals to capi talise on their knowledge confidence and skills Our current student batch includes a number of students from the provinces sponsored by local governments Theme 2 Session 1 hoping to strengthen capacity for maintaining and re pairing some of their historic built assets The school will soon leave behind the Spanish model and aims to become a leading institution for training and also for advocacy advice and strategic development of the built heritage sector nationally will conclude by setting out some thematic areas that see as specially relevant to the school s future course and to the spectrum of skills and aptitudes that schools like ours while closely focused on buil ding human resources for the management and Escuela Taller Intramuros maintenance of heritage places should see as rele vant and indeed essential to development on a broa der social level Disadvantage a
118. he les murs de certains batiments historiques les ponts barrages en enrochements avec perr tous les ouvrages d art faiblement ma onn s Il est pilot par le LTDS l Ecole Centrale de Lyon e 2 Une candidature au label Patrimoine culturel immaterial de UNESCO pour laquelle la Chambre de M tiers et de l Artisanat de Vaucluse fait appel au rassemblement et la coh sion de tous les acteurs Au del des professionnels fran ais toutes les volont s sont bienvenues Il s agit de donner du corps cette candidature que nous souhaitons internationale La Soci t scientifique internationale pluridisciplinaire pour l tude de la pierre s che SPS coordinatrice des Congr s internationaux de la pierre s che depuis plus de 20 ans a t sollicit e Partenariat troit e Laboratoires scientifiques Jean Claude MOREL enseignant chercheur au Laboratoire G omat riaux LGM de l Ecole Nationale des Travaux Publics de l Etat de Lyon ENTPE Eric VINCENS enseignant chercheur 269 e q L kk a D I UTA DANONE E mm Fes De D ch 7 GZ ar d Creation de terrasses pour accompagner un vieux mas dans le Gard France 2007 au Laboratoire Tribologie et Dynamique des Systemes LTDS de l Ecole Centrale de Lyon ECL Associations de professionnels Muraillers de Provence Pr sident Paul ARNAULT Artisans Batisseurs en Pierres Seches ABPS des C vennes Pr sident Marc DOMBRE Confr rie des batis
119. hese historical houses as part of my research project 319 roots going back much longer Tourism developments have embraced a new form of improved traditional architecture based on the buil ding techniques of the macuti house This is howe ver a different sphere from the life of the old widow in the collapsing house already down to only two rooms and struggling to keep those dry Her solution is not a more expensive house even if the quality is improved There could however be a form of gentri fication of architecture based on traditional building targeting more affluent groups moving to Ilha The thatched roofs are already associated with tourism and leisure for the Mozambican elites as first seen in South Africa but not with housing and everyday life This development shows a return to the art of building but it is uncertain whether it will have an effect among the people living in the macuti areas and influence their building practices It may also be important here to remember that the main structure of the macuti house is still the standard construction method on the mainland around Ilha The houses are not as spacious strong or well ventilated have different decoration from the more urban houses in Ilha and also are generally covered with different types of grasses Thus there are many builders in the region trained in the general system of pau a pique construction while some of the special techniques used previously only
120. i For building in a cyclone risk area like Ilha roofs with thatch or macuti are safer than corrugated iron sheets which can cause havoc in a cyclone the ma cuti being flexible and thus moving with the wind and not leaving the whole roof destroyed The popular Illustration 7 Improved macuti roof construction using double tiles Some of the first families that settled in the southern part of Ilha came in the 19th century and were a new urban working class of freed slaves local fishermen and traders very quickly overcoming their differences in a social organization based on the new Muslim brotherhoods from Zanzibar and the Comoro islands and especially women s dance groups which remain the basis of society in Ilha until today Arnfred 2004 There is a national law for protecting mangroves and coastal zones in general in the whole of Mozambique which is adopted in the municipal by laws in Ilha stating you must declare activities exploiting mangroves Interview 3 6 2011 318 conception in Ilha is however the opposite accor ding to my interviews There thermal properties of the macuti and pau a pique houses are better than the ideally air conditioned conventional construc tion especially the roof being important here Most people still prefer the cement blocks and corrugated iron even if they know this and the indoor climate does not seem to be a convincing argument for the use of natural materials in construction in
121. ifs tels les mos qu es les madrasas les h pitaux les caravans rails ou wakalas disposent eux m mes de cours internes et s inscrivent pareillement dans la texture urbaine Une texture de maison a patio n est pas in compatible avec une topographie vari e comme on peut le voir a la casbah d Alger ou la m dina de F s Les vues partir des terrasses y ont m me beaucoup de charme Mais la tradition en fait un monde plut t f minin La configuration des rues est souvent irr guli re avec des impasses ce qui les met l abri des vents Leur troitesse et l ombre g n r e par les b timents adjacents contribuent ce que air frais y demeure une bonne partie de la journ e Les rues natteignent souvent que 10 15 de la superficie des villes traditionnelles du sud Dans plusieurs villes les plantes grimpantes mises en terre et entretenues par les riverains ornent les murs cr ent une sorte de voute v g tale Quand il n y en a pas des v lums peuvent tre tendus au dessus de rues commerciales Des pi ces sont m me parfois construites en encorbellement ou m me au dessus d une vo te enjambant la rue Il arrive m me que des rues soient largement recouvertes et que 288 l air et la lumi re n y p n trent que par d troites chemin es comme a Jorf Draa au Maroc Touggourt en Alg rie ou Ghadames en Libye Il est rares que les villes islamiques tradi tionnelles regoivent comportent des am nagements d
122. impact social fort sur les habitants 240 Theme 2 Session 1 Car Lart de batir ne peut pas se r sumer a des questions de savoir faire de mat riaux et de mise en uvre traditionnels comporte des dimensions multiples qui touchent notamment l organisation du ter ritoire au contexte conomique ambiant et a sa composante minemment sociale ces caract ristiques d terminent un Art d habiter riche et complexe Comprendre et prendre en compte ces diff rentes dimensions c est disposer de plusieurs leviers pour agir sur la revitalisation du patrimoine et augmenter ses chances de p rennisation par le d veloppement qu il peut g n rer localement Alors comment appr hender la pluralit de ces dimensions et les int grer dans les projets de sauvegarde du patrimoine Un expos sur les maisons a patio du pourtour de la M diterran e analysera l imbrication des diff rentes chelles et composantes urbaines architecturales et techniques de ce patrimoine et montrera l actualit des probl matiques qu il soul ve Ces th mes seront galement soulev s lors de l expos d une exp rience majeure men e grande chelle et avec succ s en Tha lande gr ce notamment un contexte social et politique local favorable Et a contrario nous verrons combien une chelle plus locale au Mozambique le patrimoine est menac d s lors qu il est per u comme socialement d valorisant et que le tissu social o
123. in de nombreux systemes constructifs sont utilis s allant des proc d s dits traditionnels a la prefabrication l gere ou lourde Les sp cificit s fran aises Les noms de quelques architectes comme Candilis Josic Fays ou Watel reviennent souvent quand on passe en revue les r alisations fran aises de maisons patio Les deux premiers ont tent d la borer des d marches de composition qui se sont ensuite concr ti s es notamment dans les assemblages de maisons par des solutions intellectuellement s duisantes al liant la rigueur de la g om trie l l gance des imbri cations C est peut tre chez eux qu il faut chercher les solutions fran aises les plus originales bien que celles ci n aient malheureusement pas t l objet de processus d optimisation continues methodiques et pluridisciplinaires comme dans d autres pays dot s d un secteur public de l architecture L originalit l intimit la s curit et le contact direct avec la nature semblent tre des mo tifs de satisfaction pour les habitants M me si elles ont plut t satisfait leurs rares utilisateurs il y a lieu de penser que les maisons patio ne correspondent toujours pas en France une demande sp cifique du public Ce courant insuffisamment pens et pra tiqu n aurait il eu a un moment donn que l attrait de la nouveaut pour des architectes s inspirant indi viduellement a l origine de r alisations trang res
124. in au d veloppement de la pierre s che les collectivit s fonctionnent par services dans lesquels le principe de transversalit n est pas encore appliqu Quoique sous l angle de l analyse du cycle de vie des mat riaux et du co t global la pierre s che pr sente une r elle 266 Theme 2 Session I B SG n F K ak A ee Tu We E ats Reet RZEC e 1 ne A ra Enclos moutons Angleterre Vignoble en terrasses Haut Douro Portugal 267 Theme 2 Session 1 Accompagnement du Prieur de Ganagobie Alpes de Haute Provence France pertinence conomique D velopper le march de la pierre s che c est offrir de l emploi non industriali sable et non d localisable redonner sa noblesse au savoir faire et agir durablement pour les territoires Il est souhaitable d sormais de repositionner l homme et son territoire au coeur du dispositif de l acte de restaurer de construire et d am nager L homme et les mat riaux extraits ou produits localement constituent les ressources les plus coh rentes pour demain Cette logique s appliquait autrefois Elle a quelque peu t boulevers e par la Standardisation des materiaux et des techniques Cependant aujourd hui la notion de circuits courts rencontre un cho favorable La pierre s che naissance d une fili re professionnelle C est sur ces convictions qu est n e notre d marche de fili re nationale
125. in the city are not being prac ticed any more Theme 2 Session 1 7 Conclusion The macuti urban landscape calls for a type of conser vation which tells the story of the other half of the island the history of an emerging local urban moder nity of the 19th and 20th century an urban Muslim social organization and a new economy of a working class plantations and the big changes of the period Ilha must be an ideal example to show how intangible and tangible heritage management is impossible to separate but part and parcel of the same story The fact that culture is not a scarce resource and creati vity potentially unlimited must be part of the same management concept as the preservation of the built heritage as a scarce resource if economic deve lopment is desired The general return to traditional building across the macuti neighbourhoods seems like a remote idea even if increased and improved production of natural building materials should be encouraged Smaller projects to conserve a number of houses in order to keep the memory of the buil ding techniques alive and showing how the houses in Ilha are unique blend as part of an urban history and a special Indian Ocean culture would be a goal to aim for and focus the efforts in a place where official management resources are minimal Illustration 9 Houses on the mainland in the neighbouring districts to Ilha This requires organisation and funding the resources whi
126. inale Le ph nom ne des riyadh acquis par une clien tele trang re s est r pandu particuli rement a Marrakech Celui des restaurants s est multipli particuli rement Damas Dans les deux cas les transformations apport es contribuent g n rale ment d naturer l authenticit des difices concer n s et affectent la vie des riverains Enfin la construction dans le voisinage de nouveaux b timents plus lev s emp che le fonc tionnement traditionnel du tissu ancien tant du point de vue climatique ventilation que social les vues plongeantes sur les cours r duisent l intimit des habitants 8 Le maintien des patios dans la construction popu laire du sud Une production populaire de maisons cour int rieure ou qui en sont plus ou moins d ri v es se poursuit dans beaucoup de pays de tradition islamique de l aire m diterran enne Leurs habitants sont constitu s de familles aux ressources plut t modestes rigeant un habitat vernaculaire contem porain ind pendant des interventions de tout ma tre d ouvrage priv ou institutionnel et m me de celles de ma tres d uvre savants ayant re u une forma tion de type universitaire Cette population g n ralement compos e d immigrants ruraux est install e dans des zones p riurbaines appel es suivant les contextes et les circonstances habitat spontan informel ill gal bidonville etc M mes les maisons faite
127. ion active d une centaine de familles un projet de 1 200 habitations uni familiales dont la plu part sont a patio dans le quartier de Malagueira a Evora Les ma tres d ouvrages des logements sont une coop rative 407 une association d habitants ma Theme 2 Session I 100 le Fundo Fomento 393 habitations en pro motion directe 300 l initiative priv e Des 1982 100 habitations taient achev es et 596 en cours de r alisation L l ment morphologique de base est consti tu e par un mur rectiligne qui supporte de nombreux r seaux eau gaz lectricit t l phone et t l vision auquel sadossent les maisons de 12 m de profondeur Deux mod les d habitations sont utilis s le type A patio sur rue et le type B patio en fond de E ER eee tri zak BEE AAA pal AE r MJ vai A 296 parcelle Chacun d eux dispose d une capacit d vo lution et peut comprendre des tages Une seule de ces pieces la cuisine ou une chambre pour les deux pieces ouvre sur la rue les autres sont ouvertes sur les terrasses et le patio L architecte assure que ces logements ne sont pas issus d un modele particu lier et qu ils sont une synthese des modes de vie traditionnels portugais urbains et p riurbains La composition du quartier comprend un patchwork de trames urbaines comportant plu sieurs dizaines d unit s chacune Ces ensembles aux d orientations diff rentes comport
128. is de Mo ambique 1970 Actividades da Comiss o dos Monumentos Na cionais Durante o ano de 1969 in Monumenta no 6 Forjaz Arquitectos 2010 Report og the study of vernacular architecture with Draft manual with useful ins tructions and a set of recommendations related to the rehabilitation of the island s buildings in stone town and macuti town based on the results of the studies Island of Mozambique Architectural survey and study on local vernacular architecture Ref 513Moz4001 GACIM Gabinete de Conserva o da Ilha de Mo ambique 2010 Plano de Gest o e Conserva o 2010 2014 Ilha de Mo ambique Minist rio da Cultura Rep blica de Mo ambique ICOMOS 1991 WHC Nomination Documentation no 599 Paris Lage Lu s 2004 Production of informal housing The case of Maputo in Carrilho Bruschi Menezes and Lage Traditional Informal Settlements in Mozambique From Lichinga to Maputo Edi es FAPF Maputo Myers Garth 1995 The Early History of the Other Side of Zanzibar Town in Sheriff ed The History amp Conservation of Zanzibar Stone Town The Department of Archives Museums amp Antiquities Zanzibar Raposo Am ndio de Miranda 1974 Inspec o dos Servi os Administrativos Relatorio da Inspec o Ordin ria Administra o do Conselho de Mo ambique Direc o dos Servi os Administrativos Louren o Marques Sheriff Abdul 2010 Dhow Cultures of the Indian Ocean Cosmopolitanism Commerce and Islam Zanzi
129. itecture 247 opposer quelques th oriciens comme Ruskin Boito ou Viollet Le Duc Mais tous clameront importance de recourir aux artisans aux m tiers darts et aux artistes et la n cessit de cr er un corpus de connais sance afin de bien conserver et restaurer et de garan Theme 2 Session 1 de la promotion sociale notamment par les cours du soir et du samedi apres le travail Ces valeurs on les retrouve aussi aujourd hui chez les apprenants du Conservatoire des Arts et M tiers Lapprentissage aux m tiers et valeurs du batiment tir la transmission des savoir et savoir faire issus de leurs anciens on les retrouve galement chez les milliers d artisans Ma tres d apprentissage et chez les salari s Ma tres dApprentissage Confirm s et chez les seniors tuteurs Nous n admirons pas les prodiges qui se font chaque jour sous nos yeux non pas qu ils soient moins admi rables mais parce que l habitude leur te leur prix crivait a propos de la chaux Saint Augustin chap 4 livre XXI propos de Ruskin La ma onnerie gothique est une grammaire flamboyante une forme en engen drant une autre tant t par la volont du ma on tan tot par le pur effet du hasard Il y a une relation intime sur le fait de r soudre des probl mes et d en d couvrir La tradition de transmettre perdure Les rixes existeront encore nombreuses et violentes entre diff rentes mouvances du compagnonnag
130. l ABDELKAFI La M dina de Tunis Presses du CNRS Paris 1989 pp 190 196 Architecture and Continuity Bulding in the Islamic World today Aperture New York 1985 Mimar N 17 1985 pp 63 65 J M Richards I Serageldin et D Rastofer Hassan Fathy Concept Media Architectual Press Singapour 1985 Mimar N 1 1981 pp 48 55 Techniques et Architecture N 345 D cembre 1982 Janvier 1983 pp 123 125 J WARREN et R WORSKETT Conservation and Redevelopment of the Kadhimiyeh Area in Baghdad in Adap tive Reuse The Aga Khan Program for Islamic Architecture at Harvard and MIT Cambridge Mass 1982 pp 32 46 Mimar N 11 1984 pp 64 69 Tony GARNIER Une Cit Industrielle tude pour la construction des villes Paris 1917 pp 130 131 Pierre PINON Monuments Historiques et cat Tony Garnier a paraitre J Badovici La maison d aujourd hui Paris 1925 pl 29 Orchards 1897 1899 Overstrand Hall 1899 Deanery Garden 1901 Cf P Inskip Edwin Lutyens London 1979 Duncan MACINTOSH The Modern Courtyard House Lund Humphries Londres 1973 pp 21 23 Duncan MACINTOSH op cit pp 22 25 Duncan MACINTOSH op cit Duncan MACINTOSH op cit pp 30 32 Der Baumeister Ao t 1932 pp 292 293 Walter SEGAL Home and Environment Leonard Hill Londres 1948 Duncan MACINTOSH op cit pp 38 39 Architectural Design N 9 Sept 1966 par exemple ibid p 412 Cahiers de IAURP vol 36 37 s d fiche N 54 Single St
131. l landscape of water based communi ties that attract international tourists in this region This article presents another case namely Am phawa a water based community 80 kilometer west of Bangkok Thailand a small municipality of about 5 000 population and the area of 2 5 km2 The Faculty of Architecture has been working for 10 years with various organizations on conservation and revi talization of the cultural heritage 306 Amphawa used to be an important floating mar ket of the Mae Klong River since the late Ayuthaya Period 18th century and the Rattanakosin Period 19th century Since Amphawa was the birth place of King Rama II 1809 1824 and King Rama V 1868 1910 made two incognito visits to Amphawa it is important in terms of history culture architecture and arts Figure 1 In the late 20th century the road network was undertaken in that area consequently its importance as a market was lessened resulting in more out migration and more deteriorating houses In 2003 the Thailand Cultural Environment Project TCEP was launched by the Office of the Natural Re sources and Environmental Policy and Planning the Office of the Danish Academic Assistance DANIDA the Faculty of Architecture Chulalongkorn University and the Amphawa Municipality to conserve wooden houses along the canal Figure 2 With the introduc tion of this project and the operation of the Amphawa Floating Market from Friday to Sunday since Au
132. laces They must be safeguarded but also steered towards genuine economic development and social opportunity In the built heritage sector training courses for conservation professionals far outweigh the number of accredited programmes for building craftworkers This paper will use a case study the Escuela Taller Intramuros craft school in Manila as a means of examining the broader picture of human development and heritage preservation through craft training Culture and human development Some of the strongest economic arguments in favour of heritage preservation point to the interdependen cy of workshop crafts growth and preservation the impact of labour intensive manual practices on job creation manual arts helping diversify rural produc tion and provide or upgrade housing or infrastruc ture authentic crafts seen as cultural and material assets for heritage tourism But there are systemic threats For many developing countries recent economic growth has not or only modestly translated into poverty reduction Fosu 2010 while social fragmentation and urbanisation produce an ever more precarious labour market The looming population explosion threatens to under mine what progress has been made UN DESA 2004 Between 1995 and 2005 job prospects for youth de clined everywhere and rising youth unemployment is an acute concern ILO 2010 The informal labour sector has been booming for example in India Jha 2009 where a massive
133. lan technique de couver tures mobiles est d sormais susceptible d affecter cet espace essentiel qu est le patio des propri t s variables suivant les saisons sur le plan de l architec ture du climat et du v cu 13 Quelques conclusions L habitat des maisons patio est en quelque sorte issu d une rencontre entre besoins humains so ciaux et culturels avec des solutions architecturales urbaines climatiques et environnementales est neanmoins possible de se pencher sur aspect patrimonial de ce type d habitat non seule ment pour ses valeurs tangibles mais aussi pour la valeur de patrimoine intangible que rev t son modele architectural et urbain Le modele de la maison a patio est en effet l un des deux grands mod les d habitat urbain connus dans l histoire Il s est maintenu au fil du temps II s est affin sophistiqu et continue m me tre d actualit Il s agit d un type d habitat universel r pan du dans une diversit de r gions g ographiques de climats de soci t s et de cultures et dont les aspects de continuit historique restent tonnants Theme 2 Session 1 Ce patrimoine tangible et intangible conti nue de vivre et d tre une source d inspiration pour contribuer dans un esprit de d veloppement du rable notre adaptation au monde d aujourd hui et de demain On ne peut manquer de conclure qu il y a encore beaucoup apprendre des formes tradition nelles de l ha
134. les contributions en termes d humidit d vaporation et d ombre ne sont pas n gligeables Linstallation de velums correspond une tradition qui a travers les siecles et permet de mo duler l ensoleillement avec souplesse Si le patio est haut et troit la pr sence d un grillage en partie su p rieur permet d viter un garde corps qui limiterait Fensoleillement Au besoin des tissus peuvent tre dispos s dessus 3 Le climat m diterran en et les facteurs de confort Nous avons choisi de nous limiter en un premier temps au bassin m diterran en dont les conditions climatiques pourraient sembler a priori homogenes pour les cuvettes que nous consid rons En fait les donn es climatiques y restent relativement contrast es Ainsi les jours d ensoleil lement annuels sont de l ordre de 70 jours a Alger Boursa et Rome contre pres de 140 Athenes Fes ou Tunis et de 200 Damas et Marrakech Les maxi mums de temp rature sont lev s Alep et au Caire Les amplitudes thermiques sont relativement faibles a Alger et prononc es Damas ou elles imposent une adaptation a la fois aux conditions d hiver et d t Les pluies sont beaucoup plus abondantes a Athenes Rome et m me Alger qu au Caire ou Ghardaia par exemple Il va de soi enfin que l humidit est bien plus lev e en bordure de mer comme Alger ou Mahdia que dans les villes de l int rieur comme Alen ou Damas Enfin rappelons que le confort thermi
135. locales et incarnent souvent la meilleure solution possible face aux enjeux environnementaux Pourtant les traditions du b ti font face aujourd hui une s rie de d fis qui mettent en cause leur p rennit dans toutes les parties du monde Confront s a la profusion et l apparente simplicit d utilisation des mat riaux industrialis s d une part et la devalorisation des mat riaux et techniques traditionnelles d autre part de nombreux sites patrimoniaux vernaculaires se banalisent et perdent leur caract re l ment constitutif de leur identit et de l esprit du lieu Ainsi sur l Iha de Mo ambique le mod le de la maison traditionnelle Macuti est menac de disparition en raison de la perte d attrait pour ce mod le d habitat pourtant durable et adapt aux conditions locales Les transformations du paysage contribuent galement la diminution des ressources naturelles indispensables cet habitat vernaculaire Une impulsion politique et une mobilisation citoyenne sont donc n cessaires pour rem dier ce danger Un contexte politique local favorable est notamment ce qui a permis la ville tha landaise dAmphawa de revi taliser son march flottant contribuant une r g n ration conomique sociale et patrimoniale du lieu par la red couverte des ses qualit s traditionnelles Cependant l appel touristique qu a g n r cette r habilitation non ma tris pourrait r duire n ant les efforts accomplis
136. lton Theme 2 Session 1 Keynes Les revues d architecture des ann es 1960 et 1970 en ont abondamment rendu compte Les r alisations comportent de quelques dizaines quelques centaines de logements mais il arrive fr quemment ou au sein de l une d entre elles des maisons patio soient m lang es des maisons ordinaires ou des immeubles collectifs Ainsi celle de R H Harper pour Blakelaw Newcastle Upon Tyne comprend 362 logements dont 40 de maisons patio avec un plan masse o alternent des bandes d habitat bas et lev L ensemble contemporain de maisons a pa tio le plus remarquable par la qualit de sa compo sition g n rale reste certainement celui r alis par l architecte Micha l Neylan Bishopsfield vers 1960 dans le cadre de la ville nouvelle de Harlow Dans ce cas le site d une colline est mis en valeur et accen tu par l implantation d immeubles collectifs a trois niveaux dispos s en arc de cercle autour du sommet de celle ci alors que les maisons un tage et les cheminements convergent vers la place qui y a t am nag e Dans ces ensembles britanniques la densit est de l ordre de 100 200 personnes par hectare et les maisons patio correspondent des mod les relativement uniformes comportant tout au plus de l g res variations Leurs assemblages sont assez r guliers et peuvent comporter des regroupements par deux ou quatre unit s Le mod le de maisons
137. market revitalization Bang Noi market the trend for community conservation and regenera tion especially old markets and old floating markets on the riverside or canalside as well as new private floating markets or designed old markets in other provinces nationwide According to the preliminary survey after the revival of the Amphawa Floating Market in August 2004 20 markets old markets on the river banks old floating markets and new floating markets have been developed until now They are Bann Mai Market Chachoengsao Province Khlong Lad Plee Market Ratchaburi Province Bang Plee Floating Market Samut Prakarn Province Bang Khla Floating Market Chachoengsao Province Khlong Hae Market Songkhla Province Bang Noi Floating Market and Bang Nok Khwag Market Samut Songkhram Pro vince and Nakorn Neung Khet Market Chachoengsao Province etc The introduction of the TCEP project and related pro ject can produce more jobs and number of those who moved out has come to resettle down in the community Many family members who still work in Bangkok or other big cities also return home during weekend to help their family to run their small scale business As for properties the tourism development affects those who rent houses on the canal because investors Ayothaya floating market Rangsit floating market Conclusion The conservation and revitalization of the Amphawa Community was an ongoing process implemented by the Faculty
138. my best to keep them linked with the surrounding landscape so that the skies will be seen from the indoors that s why I often use big glassy surfaces translucent roo fing Malinin 2010 Figure 7 Timber framing of dwelling house Chateau Thierry Champagne France Architect Eric Pace Architects Photo Eric Pace 2004 of countrywide disappearance of unique monuments of the wooden architecture The naturally risen ques Figure 8 Dwelling house and bath house tion is if the monuments of XVII beginning of the i Russia Moscow region XX centuries will disappear what will remain as mo Architects N Belousov dels and creative patterns of search and projects In V Belousov 2009 what way not only historical but also modern Russian identity will manifest Here are the names of the well known Russian masters of these days Alexander Brodsky Nikolay Belousov and Totan Kuzembayev Evgeny Asse Yuri Grigoryan and others One can also recall the world famous Thomas Herzog Hermann Kaufmann Sami Rintala Imre Makovecz and others featured in the mentioned exposition But we suggest the analysis of the Russian wooden architecture to be carried out in following directions Malinin 2010 Tradition as an example of grotesque can be ob served in works of Nikolay Belousov and others architects This line originates in national carpentry 277 Theme 2 Session 1 invariably metaphoric Brodsky a
139. nally and regionally aimed at auditing relevant skills identifying competency gaps assessing mar kets improving training strategy and coverage and incorporating appropriate training into national local cultural and environmental policies is needed On a broader level structural failures in coordination between overlapping cultural agencies in govern ment each with their own values and approaches are a serious constraint No one can operate in an environment where there is no effective consultation on standards and policies between different actors working in the heritage sector Heritage in construction The conditions needed to integrate graduates like those of Escuela Taller into local labour markets are also poor A major challenge is to incentivise spe cialist training in the construction sector which has embraced the economics of scale and low skilled casual labour like no other While industrialisation is still at a fairly low level there are opportunities for governments to build capacity within the SMEs who should be the mainstay of historic building repair and maintenance We have experimented with using local contractors to improve work flow on project sites 260 But it is not easy to measure the amount or quality of knowledge transfer and supervision and site mana gement become complicated for our small staff The student trainee model works best when programmes and packages can be more flexibly handled and out
140. nd empowerment Atraining programme that aims to improve livelihoods for marginalised poor and under resourced commu nities cannot succeed unless it develops tools and resources that can help learners especially youth in formal or informal learning environments overcome their educational disadvantage At the Escuela Taller Intramuros this means improving literacy numeracy and various soft skills learning environments and 259 outcomes that bring positive changes to people satti tudes as well as strengthening their knowledge and skills WHC 2010 Vocational training should be a foundation for op portunity and fulfilment in the workplace a vehicle for the human potential and ingenuity that artisans and craftworkers as well as designers and engineers might profitably impart to the overall goals of eco nomic and social growth A feature of conservation practice is its basis in an open system of knowledge where observation reflexion trial and adaptation work in synthesis to correct imperfections and fai lures in a material or structure This system draws on the dialogue between designer and constructor that is the essence of making We often hear about how restoration initiatives help to train local craftsmen in traditional arts ergo how such interventions impact materially on the preservation of traditional cultural practices and places We know less about where this training leads them in terms of unlocking cre
141. ne et Hani El Miniawy pour M sila 50 unit s en 1974 1977 El Oued 400 unit s en 1977 78 ou encore Biskra ou Ouled Jellal avec toutefois un souci plus marqu d enracinement dans la r alit du pays ses mat riaux et ses traditions ur baines et architecturales En 1979 Emile Aillaud tablissait un grand projet de 1400 logements Skikda en r adaptant le mod le de maison en L avec lequel il avait d j eu l occasion de se familiariser en France Les quelques projets de r novation ou de r habilita tion de maisons traditionnelles r alis s Alger par l Atelier de la Casbah vers 1983 1984 restent encore pour le moment relativement ponctuels Ces diverses tentatives sont malheureusement res t es marginales du fait de l industrialisation massive des logements collectifs europ enne et parfois par la pr fabrication grande chelle de maisons indivi duelles import es comme Ech Cheliff Le cas de la Tunisie Au lendemain des hostilit s de la seconde guerre mondiale la Tunisie tait sinistr e Le probl me de l immigration rurale en milieu urbain venait sajou ter celui de la reconstruction Une nouvelle admi nistration inspir e du mod le marocain de Lyautey nommait Bernard Zehrfuss architecte en chef du gouvernement tunisien Zehrfuss fut pendant 4 ans assist d une quipe d architectes recrut s sur place ou venus d Alg rie du Maroc ou de France Citons parmi eux Jean Drieux La Rochelle Pa
142. ns Critiques and Related Concepts Human Develop ment Research Paper 2010 01 UNDP Available at http hdr undp org en reports global hdr2010 papers HDRP 2010 01 pdf Accessed October 28 2011 Canlas Mark E L and Pardalis Maria Cristina R 2009 Youth Employment in the Philippines ILO Asia Pacific Working Paper Series 2 3 Manila ILO December 2009 Di Grapello E Tan H and Tandon P Skills for the Labor Market in the Philippines Directions in Development Series 184 86 World Bank Washington DC Fosu Augustin K 2010 Growth Inequality and Poverty Reduction in Developing Countries recent global evi dence Background Paper for the Global Development Outlook Shifting Wealth implications for Develop ment Paris OECD Development Centre Available at www oecd org dataoecd 30 0 44773119 pdf Accessed October 28 2011 ILO n d From the ILO website http www ilo org skills areas skills for youth employment lang en index htm Accessed November 2 2011 ILO International Labour Organisation 2010 Global Employment trends for youth Special Issue on the Im pact of the Global Economic Crisis on Youth Geneva International Labour Office August 2010 Jha Praveen 2009 The wellbeing of labour in the contemporary Indian economy what s active labour mar ket policy got to do with it ILO Employment Sector Employment Working Paper n 9 Geneva International Labour Office Ministerio de Asuntes Exteriores 2003 Escuelas Taller in Ib
143. nstruction d Agadir dans les ann es soixante constitue une autre occasion d utiliser des modeles de maisons a cour group es aussi bien dans le cadre d une cit ouvriere de 500 logements confi e a J P Ichter que dans celui d un groupe de 17 villas cours jardins d inspiration certainement plus nordique dues a J F Zevaco Ces dernieres re cevront d ailleurs le Prix Aga Khan d Architecture en 1980 Entre 1977 et 1980 Gerald Hanning devait tablir pour l IAURIF le plan d am nagement de trois cit s nouvelles situ es en p riph rie d Agadir et des tin es recevoir au total plus de 200 000 habitants Celle d Agadir Sud Est comprend ainsi pres de 2 000 lots pour habitations conomiques unifamiliales sur un total de 5 000 La structuration et la compo sition des lotissements urbains s inspire des textures traditionnelles et devrait engendrer une v ritable ville Les simulations d occupations des lots font res sortir la possibilit d ins rer des patios Les premiers r sultats ne semblent cependant pas correspondre aux attentes initiales Des modeles d habitat verticaux compor tant des patios en tage avaient par ailleurs t con us par l quipe de l ATBAT W Bodiansky G Can dilis et Sh Woods peu avant l ind pendance Leurs immeubles de type S miramis ou a nids d abeille ont apparemment eu peu de post rit sur place Si au Maroc Laprade et dans une moindre mesure Ecochard avaie
144. nt encore des r f rences 291 traditionnelles a l esprit ce n tait d ja plus le cas de Zevaco probablement davantage inspir par des mod les nord europ ens ni de l quipe de FATBAT certainement motiv e par des d marches plus mo dernistes Les dernieres propositions de Hanning marquent enfin la tentative d un nouveau retour aux r f rences traditionnelles mais cette fois bas sur une appr ciation plus approfondie la fois des formes et des activit s urbaines ainsi que des proces sus de r alisation Le cas de l Alg rie LAlg rie a connu plus t t une forme de colonisation plus s vere que dans les pays voisins C est peut tre pourquoi les projets d ensembles de maisons patio y sont plus limit s et plus tardifs La Cit indigene de Sainte Corinne ins tall e sur la colline d Ouchaya a Alger et due aux ar chitectes Gu rineau et Bastelica date de 1937 240 logements y furent construits sur les 816 qu elle de vait grouper sur 8 hectares Un logement l tage sy superposait a deux logements au rez de chauss e Les pieces taient relativement petites 10 a 12 m2 par rapport au patio 20 m2 dont un tiers couvert Les sanitaires et une fontaine taient situ s dans la cour Une certaine ambiance traditionnelle tait res titu e Une seconde tranche fut encore r alis e sur place vingt ans plus tard par le m me Bastelica La Cit Scala r alis e en 1935 pres du ravin de la Femme S
145. nt ont boulevers les comportements en d laissant les terrasses en concassant les enclos et en supprimant les haies champ tres au profit de la plaine mono cultiv e Il s est de fait op r une bru tale modification de la connaissance dans toutes les fili res celles du b timent de l agronomie et de l agriculture Le constat est redoutable disparition des savoirs m connaissance des valeurs m fiance de la technique pertes irr m diables des ouvrages voire discr dibilit des praticiens r sistant Toutefois chaque fois qu un paysage se referme que le long des routes des murs s croulent et sont remplac s par du b ton de l enrochement ou du gabion cette volution est ressentie avec un m lange de nostalgie et d absurdit Car en effet d cr ter qu un mur en pierre s che n est pas solide est absurde Le b ton n est pas ternel non plus Sa long vit depend de sa surveillance et de la qualit de sa maintenance Recaler une pierre de couronnement ou r parer une br che dans un mur en pierre s che n est il pas plus simple que d tre constraint de d molir compl te ment un mur en b ton affect par l ge transporter ses gravats en d charge avec toutes les interroga tions quant leur devenir Heliporter seulement des hommes sur un site d altitude pour b tir un mur anti boulis ou restaurer un sentier de randonn e n est il pas moins co teux que d h liporter en plus toute la journ
146. nt qui ont fait le voyage en Italie et dit des trait s La multiplication des trait s et manuels destina tion des hommes de l art L acc s a la lecture et l criture longtemps avait n cessit de conna tre le latin Avec De l Orme la diffusion du c l bre syst me de charpente conduisit une normalisation un proces sus r gl de l activit du projet Elle permit de faire travailler nombre de ma tres de toutes corporations sur la base de march s plans et ex cutions d tails de mod nature Des compl mentarit s sinstaurent entre ma tres artisans et th oriciens arts lib raux et arts m ca niques th orie et pratique De I Orme cherche a montrer la maniere de cou per le bois tailler les pierres pour la maconnerie et ordonner une infinit de choses qui gisent en grandes exp riences et sapprennent avec longueur de temps des techniques auxquelles si l homme nest bien nait et apte a les comprendre comme aussi a adroite ment accommoder jamais in nen verra l honneur Ainsi donc les trait s sont bien au service de l ap prentissage et de l innovation Mais aussi au service de la reconnaissance du statut social de l artisan Celui qui sait dextrement com mander et promptement ordonner ce qui est requis Theme 2 Session 1 montrer certain et vident signe qu il entend tres bien son tat P De LOrme La st r otomie va se diffuser au XVII siecle Mais les
147. of Architecture Chulalongkorn University the Amphawa Municipality and other related agen cies The project results in dramatic changes in the community Once a small secluded community the Amphawa community is an important cultural tourist attraction Not only the community itself but also its region experiences physical economic social and cultural changes In short it can be said that this is a successful process even though some problems arise and its success is considered a model for the conservation of old com munities in Thailand The authors strongly confirm that the value added cultural heritage resulting from its conservation process causes changes in not only the physical and socio economic aspects at the com munity level but also the development at the regional level 310 Theme 2 Session 1 References Chaipattana Foundation Self sufficiency Available from http www chaipat or th accessed 12 March 2011 Department of Tourism Available from http www tourismthailand org accessed 17 July 2011 Faculty of Architecture Nakhara Journal of Oriental Design and Planning volume 3 special edition on Amphawa Chulalongkorn University 2007 Gunt E Pirnir l and Yagci K Preserving Cultural Heritage and Possible Impacts on Regional Development case of Izmir Available from http regional studies assoc ac uk accessed 15 August 2011 National Statistical Office Visitor Statistics Availabl
148. ory Housing Design Guide The National Building Agency Londres 1971 Duncan MACINTOSH op cit p 26 La Modernit un projet inachev Ed du Moniteur Paris 1982 ibid Exemples de maisons a patio en milieu urbain UNIL Eyrolles Paris 1972 LArchitecture d Aujourd hui N 136 F vrier Mars 1968 pp XLV XLVIII Ibid p 29 Ibid p 18 LArchitecture d Aujourd hui N 130 F vrier Mars 1967 LArchitecture d Aujourd hui N 136 F vrier Mars 1968 Cahiers de l IAURP Vol 36 37 Paris s d Ibid Ibid LArchitecture d Aujourd hui N 203 Juin 1979 Techniques et Architecture N 316 Nov D c 1977 Architecture Actualit N 28 Sept Octob 1988 Europan 3 Chez soi en ville urbaniser les quartiers d habitat Europan France Paris La D fense F vrier 1993 p23 Exemples de maisons a patio en milieu urbains op cit Ibid Cahiers de I IAURP Vol 36 37 op cit Techniques et Architecture N 302 D c 1974 Janv 1975 J P Franca et J P Baillon 5000 maisons solaires Ed du Moniteur Paris 1983 Techniques et Architecture N 341 avril mai 1982 pp 92 94 Al IIm wal Teknologia N 0 1980 305 Theme 2 Session 1 THE IMPACTS OF THE ENHANCING VALUE OF TRADITIONAL ARCHITECTURE ON REGIONAL DEVELOPMENT Siriwan Silapacharanan Faculty of Architecture Chulalongkorn University Bangkok Thailand siriwan s chula ac th Jean Jacques Dupuy General Secretary Association de
149. oscow region resort Pirogovo Architects T Kuzembayev D Kondrashov Photo I Ivanov 2004 276 Theme 2 Session 1 traditions but develops theirs at times with gro tesque Architect is studies and analyses traditional log houses bath houses and different constructions but changing it in his projects He adds the outgo of the logs sometimes over two meters or underlines them in contrast to modern polycarbonate Thus wooden surfaces are protected from the dampness and there goes a comfortable loggia before the fa ade These facades are realized in an utterly com pact way with only strict window crosses or openings between the logs in a bath house Thus it is not just a log cabin as it is but its artistic idea its image In our country says Belousov the culture of the wooden architecture formed over the centuries yet AE TIMBE N POING OP Z its social environment is completely lost so it s hard house Amiens France 15th c Photo 7 Will Pryce to talk about the succession wouldn t refer what do to or label it as the revival of the Russian woo den architecture traditions it is rather a technologic and modern approach to the material that I consider uncommon and interesting Working with the wood literally means a handicraft through the lenses of to day What weighs with me is that the houses I built would be personal and possess some picturesque and evoking emotions am also trying to do
150. ourvus d avantages climatiques Ils sont adapt s aux nou veaux types de logements extravertis ainsi qu aux tis sus urbains inspir s par l occident Quand elles ne disposent que de moyens r duits les familles habitent des constructions spon tan es se contentant au mieux chacune d une seule cour La forme de la cour d pend de la configuration et de la taille de la parcelle de m me que de l tat d avancement de la construction Les cours contem poraines restent en fait le plus souvent rectangulaires Linachevement des travaux ou une moins grande ri gueur conceptuelle peut m me donner aux patios des formes en Lou des contours a la g om trie incertaine Ceci tranche fortement avec la tradition maghr bine des patios carr s Etant donn les dimensions limit es des maisons il arrive que les cours bordent directe ment des murs mitoyens ou ext rieurs le long d un ou de deux c t s Lhabitat spontan t moigne g n ralement dune r alisation par tapes successives au cours desquelles les pi ces s ajoutent progressivement aux autres d abord en rez de chauss e et ult rieurement en tage L utilisation des pi ces n est pas non plus exempte d une certaine flexibilit Ainsi Tunis la kugina peut tre au d part une simple pi ce peu diff renci e des autres avant son am nagement ult rieur en cuisine moderne plus fonctionnelle avec vier et carrelage Le bit qaad ou pi ce de s jour peut se confondre
151. owns and villages environment joint workshops of restorers scientists and modern wood Figure 13 Country house in Tarusa Kaluga region Russia Architects A Brodsky N Korbut Photo Y Palmin 2006 Theme 2 Session 1 designers Without that it is impossible to introduce the young architects into the context of the histori cal environment to understand and to fill deeply the spirit of the place just as above mentioned during the ICOMOS in Canada Sevan 2008 In addition this means getting acquainted with modern works of architects in their workshops This is not only a designing but also a manual work with the material on Land art projects in towns and rural areas of the country Exhibition we mentioned in the beginning as well as modern projects make us think hard and raise important questions Can we imagine not just any particular modernity features on their own but try to place them in the cultural environment some specific contexts Is there a place for intersections in wooden architecture not just parallels but the intersection into the wooden architecture of yesterday today and tomorrow Can we talk about the particularly concerning not only historical monuments but also today s buildings and what will be chosen among them to get onto UNESCO world heritage list later Figure 14 Lifeguards tower City festival Archfarm Group of architects Children of lofan Architect
152. posaient cependant d un patio central En raison de son int r t la r alisation de ce quartier a re u le Prix Aga Khan d Architecture en 1983 La seconde tranche du projet de la Hafsia galement du a l A S M de Tunis fait preuve d une volont encore plus affirmee d int gration dans le tissu urbain et social environnant Les maisons a patio y recoivent en particulier des dispositions contempo raines en I Let U et sinserent dans des ilots conte nant galement des boutiques en p riph rie et de petits quipements collectifs au centre Ces diff rents projets restent quand m me apparemment exceptionnels en Tunisie qui en tout tat de cause dispose de moyens bien plus r duits que les deux tats du Maghreb pr c demment d crits Theme 2 Session 1 Le cas du Proche Orient On aurait pu croire que moins directement et moins longtemps soumis au contact direct avec l occident le Proche Orient saurait mieux pr server l ensemble de ses l ments d authenticit Il s av re que la rupture architecturale y parait paradoxalement davantage consomm e encore avec la tradition des maisons patio qu en Tunisie ou au Maroc C est peut tre qu une l empreinte culturelle trang re para t d autant moins mena ante dans l habitat qu elle n a pas t associ e une colonisa tion de peuplement Quant la religion elle semble m me pour les fondamentalistes davantage asso ci e au mode de vie et l
153. probablement cette maison atrium servira de r f rence aux vil las que Garnier construira l Ile Barbe Saint Rambert 1909 pour lui m me et Saint Didier 1923 En France m me on rencontre quelques projets de villas patio comme celle de P Bailly dans laquelle un couloir entoure un atrium dot d un impluvium Avec des styles architecturaux tr s diff rents les architectes britanniques Edwin Lutyens James Forbes et John Tate Baillie Scott et Charles Voysey r alis rent galement vers la m me poque de grandes maisons patio Signalons encore titre d exemple la maison d Oiva Kallio et celle d Alvar Aalto r alis es respectivement en 1925 et en 1953 en Finlande En 1923 l artiste Georg Muche con oit en association avec Walter Gropius une maison a espace centrale pour l exposition du Bauhaus a Weimar toutes les pieces sauf la salle de bain et les sanitaires y entourent un large s jour couvert sur plan carr clair lat ralement par une ouverture en fa ade L id e de maisons a patio contemporaines group es emerge justement dans l Allemagne de Weimar comme l une des solutions architecturales possibles et sp cifiques du probleme de I habitat du plus grand nombre Mais ce n est qu a partir des ann es 1950 et 1960 que ces solutions furent utilis es dans les logements collectifs d autres pays d Europe du Nord comme l Angleterre ou le Danemark Chacune des realisation
154. professionnelle engag e depuis 2000 pour le m tier de b tisseur en pierre s che ou murailler La Chambre de M tiers et de l Artisanat de Vaucluse a rebondi sur les r sultats techniques de tests d un sout nement routier issu du programme europ en REPPIS a Bonnieux Vaucluse saisis sant tout l int r t de cette niche de march pour l artisanat et dune cause d fendre pour l avenir Pour autant tout restait faire concevoir une stra t gie et construire un r seau sur lequel l appuyer La technique de pierre s che n avait alors aucun crit elle relevait d une transmission orale Sans crit aucune certification donc aucune garantie A for tiori aucune possibilit d assurance professionnelle pour la maitrise d ouvrage comme pour la maitrise d oeuvre et donc aucune ouverture du march D s lors elle a activement contribu l mergence d une fili re par la mobilisation des d tenteurs de ce savoir avec l tablissement d un r seau d artisans avec les scientifiques du Laboratoire G omat riaux de l ENTPE de Lyon Ensembles ils ont produit les l ments essentiels son essor e 1 2008 Les r gles de l art avec abaques de calculs de dimensionnement pour minimiser volume de pierres et temps de travail afin d en r duire les co ts tout en garantissant la stabilit Guide de bonnes pratiques de construction de murs de sout nement en pierre s che Travail suivi par le Laboratoi
155. que 5 Lorganisation g n rale de la maison traditionnelle Il va de soi que l organisation g n rale des maisons traditionnelles correspond a un mode de vie centr sur une famille largie elle m me vivant dune ma ni re peu visible de l ext rieur D autres distinctions peuvent entrer en jeu comme la distinction entre la partie r serv e aux visiteurs hommes et le reste de la maison Selamlik et Haramlik dans l orient arabe An darouni et Birouni dans l aire iranienne Ces parties tendent a s organiser autour de patios diff rents La circulation interne entre elles peut devenir complexe et saccompagner de couloirs coud s d espaces tampon de seuils et de portes La distinction peut galement concerner certains espaces de service ou r serv s la domesticit surtout dans les grandes demeures D un point de vue typologique le vocabu laire des espaces comme les le patio les pi ces dites en T d autres pi ces plus simples des espaces galeries ou Iwan etc s organisent en fonction d une syntaxe Il n est pas trop difficile den d chiffrer les r gles pour chaque ville Le hasard des successions historiques donne souvent aux parcelles urbaines dot pn ALGE Theme 2 Session 1 un contour irr gulier Le patio agit n anmoins dans une certaine mesure comme un p le d organisation g om trique de la maison Les grandes maisons peuvent poss der plusieurs patios celui de la famille plus grand
156. que d un endroit est d fini par la temp rature et l humi dit relative Des abaques pr cisent m me scientifi quement des zones de confort Cette zone peut tre largie par des interventions sur la masse thermique la ventilation l vaporation ou leur combinaison II va de soi qu un accroissement ou une r duction de Fensoleillement direct va galement jouer 4 Les dispositifs d am lioration du confort climatique Nous avons d ja vu que les caract ristiques d un patio peuvent tre tres diverses Sa conception architectu rale traditionnelle des patios t moigne g n ralement d une sorte de sagesse d un savoir faire accumul au fil des siecles par la soci t et les constructeurs d une ville ou d une r gion donn e Ils s expriment d ailleurs non seulement au niveau du patio lui m me mais aussi dans ses rapports avec les espaces adjacents auxquels il est li Theme 2 Session 1 Un premier dispositif architectural sp ci fique est celui du bassin l ment essentiel de la com position du patio que l on retrouve aussi parfois l int rieur de la maison Le bassin d une maison du Caire ou de Damas comporte une paisseur d eau r duite Trois raisons peuvent l expliquer le souhait de mettre en valeur la mosaique d corative bien s r mais aussi la possibilit de r duire la consommation d eau et surtout la circulation de l eau favorise son evaporation et ainsi entra ne le rafra chissement de
157. question d utiliser des mat riaux et proc d s modernes nous devons r aliser les assemblages comme autrefois la forge au martinet et avec un outillage ancien parce qu adapt nous explique Florent Belon ferronnier dans le Maine et Loire Photo n 1 Le plan de St Gall _ Repr sentation monast re carolingien_ vers 825 Reichenaue pour St Gall_ Biblioth Abbaye St Gall Suisse Photo n 2 La construction de la tente de r union Miniature psautier dor vers 900 Biblioth Abbaye St Gall Suisse e p be KW i pe ft Sab Le ER Y A Z 4 2 e Photo n 3 Extraction manutention pierres en carriere_ France Carte postale ancienne Editeur inconnu 249 Theme 2 Session 1 Photo N 4 Couvreur France Carte postale ancienne L vy et Neurdein Editeur Photo N 5 Ma ons Echafaudage XIXe France Carte postale ancienne Editeur inconnu jo COMMISSION DES ARDOISI RES D ANGERS Anct Cn amp G LARIVI RE i Le travail du couvreur R paration w D R g D Gi R Se A Sa E eh A MI KI 7 CJE mm ai E i A PEA Va t u DZA A V eh KK Photo N 6 Peintres et peintre restaurateurs _ Cit interdite P kin Chine Photo G David 250 251 Theme 2 Session 1 Photo N 7 Implantation guide construction BA et bambou Sri Lanka Photo G David Photo N 8 Paveurs caladeurs Alcoutim_ Baixo Guadiana_ Algarve_ Portugal_ Photo G David Photo N
158. rREG Mandataire Consell de Mallorca Departament de Medi Ambient i Natura 273 Theme 2 Session 1 CULTURE OF WOOD YESTERDAY amp TODAY Olga Sevan Russian Institute for Culture Research Moscow Russia E mail osevan47 gmail com Abstract 2011 year is declared an International year of Wood The report culture of wood touches upon the issues of a large context worldwide wood symbolic its protection forest fires rational use the woo den building etc Various solutions and diametrically opposite attitudes of architects towards the wooden architecture monuments are presented from its restoration in case of open air museums or in situ as in case of accurate copying of historical monuments in new sites and to the kitsch like use of the image and details of famous monuments a la russe The refusal to resort to traditions and at the same time the new non trivial and modern approaches to the wooden buildings construction its structures design and d cor are also subjects of interest and research However the approaches of those architects involved both in traditional and modern building technologies deserve a special attention Such examples become essential for the experts in the course of discussion and finding solutions of use of wood in a modern archi tecture and methods of conservation and development of urban and rural wooden build up areas in Russia and other countries The year 2011 is acknowled
159. ramme d j impor tant sera de surcro t quilibr par la pr sence de nombreux quipements La conception du quartier comporte nombre d aspects positifs par la vari t de ses activit s et le traitement diversifi de ses espaces publics Imitant Pastichant les formes traditionnelles jusqu au niveau des d tails son architecture a n anmoins t assez co teuse Le maintien du statut public du quartier Habous a certainement contribu en pr server l as pect original Toujours Casablanca les quartiers de Ko r a et de Ain Chok ont ensuite t r alis s par Etat en combinant des principes traditionnels et contem porains d architecture mais a un co t bien moindre qu au quartier Habous La nouvelle m dina lanc e l origine par H Prost A Laprade et leurs contempo rains se transforma par contre rapidement du fait de la multiplication d adjonctions en hauteur difi es en Fabsence de contr le de la part des pouvoirs publics C est en 1946 que Michel Ecochard arriva au Maroc Il y cr a peu apr s le Service de l Urbanisme et de Architecture avec notamment l ambitieux ob jectif de r sorber les bidonvilles qui commen aient a prolif rer autour de Casablanca Les nouveaux quar tiers pr conis s par Ecochard taient con us chacun pour une population de 6 a 9000 habitants Leur tissu cellulaire devait assurer un habitat volutif Une trame horizontale d finissait des parcelles p
160. ratique de charpente 1 e dit 1911 2 e dit augm par L Griveaud 1395 dessins Paris Liege Librai rie Polytechnique Ch B ranger 1952 BARRAL ALTET X Artistes artisans et production artistique au Moyen Age Vol 1 Les hommes 1983 vol Il Commande et travail 1987 vol IIl Fabrication et consommation de l uvre 1990 Actes du colloque international C N R S Universit de Rennes II 2 6 Mai 1983 Picard Paris 1983 1987 1990 A Ch Quatremere de Quincy Histoire de la vie et des ouvrages des plus c l bres architectes du XI e a la fin du XVIII e si cle Paris 1830 LE Blondel Discours sur la n cessit de l tude de l architecture Paris 1754 M moires pour servir l histoire des maisons royales et bastimens de France 1681 Andr F libien des Avaux Encyclop die des Compagnons du Devoir 1983 Encyclop die des M tiers Lart du couvreur Paris Librairie du Compagnonnage 1983 Encyclop die des Compagnons du Devoir Encyclop die des Metiers Echafaudages et les taiements Paris Librairie du Compagnonnage Evolution des fen tres du XV au XX e siecle Compagnons menuisiers du Devoir Patrimoine et Tour de France Librairie du compagnonnage1989 Paris Taille de pierre Technologie Aladenise appareilleur Librairie du compagnonnage 1982 re dit 1988 Paris GUILLAUME J Bernardi Ph Les chantiers de la Renaissance Actes des Colloques tenus a Tours en 1983 1984 Universit de Tours Centres d Etud
161. re G omat riaux de l Ecole Nationale des Travaux Publics de l Etat ENTPE de Lyon depuis 1997 268 Theme 2 Session 1 Oignons doux des C vennes France Appelation d origine control e AOC e 2 2009 Un argumentaire qui d montre la pertinence de la pierre seche sur les autres systemes constructifs b ton gabion Murs de soutenements comparaison environnementale etfinanciere de diff rentes technologies par le Laboratoire Tribologie et Dynamique des Syst mes de l Ecole Centrale de Lyon engag depuis 2007 e 3 4 mars 2010 Un r f rentiel de formation pour les praticiens et une grille d valuation pour un dipl me national Certificat de Qualification Professionnelle COP Ouvrier professionnel en pierre seche homologu par la Commission Paritaire Nationale de l Emploi du B timent et Travaux Public CPNE BTP d tenu par l association Artisans B tisseurs en Pierres Seches des C vennes ABPS e 4 2011 Unr f rentiel de formation pour les concepteurs ing nieurs architectes paysagistes disposition Ensemble ils prolongent l aventure humaine avec e 1 PEDRA un programme de recherche pour r pondre la question de la maintenance du patrimoine en ma onnerie seche ou faiblement li e Cet ensemble recoupe les digues la mer dont la tenue a t fortement sollicit e par la temp te Xynthia sur la c te Atlantique fran aise en 2010 les murs de soutenement en pierre sec
162. rect Quand il y a un tage c est sa galerie qui joue ce r le distributif La tendance dans la composition des fa ades ext rieures est d imiter le style des villas ais es que ce soit pour les l ments d coratifs ou fonctionnels fen tres plus grandes par exemple Comme dans la tradition toutefois les ouvertures en rez de chaus s e restent r duites ou masqu es 9 Le maintien des patios dans les ensembles mo dernes au sud La production savante est par contre li e l existence dune ma trise d ouvrage publique ou para publique fournissant la petite bourgeoisie des logements locatifs ou accessibles la propri t Cette production reste assez marginale car elle est moins le r sultat d une demande que d une offre occasion nelle dans l laboration de laquelle quelques archi tectes jouent un r le d cisif Les am nagements de type habitat em bryonnaire ou trame sanitaire am lior e compor tant la construction d un premier noyau de la maison se situent dans une position interm diaire puisqu ils combinent un premier am nagement savant avec une poursuite de r alisation spontan e La promotion priv e semble par contre se d sint resser dans son ensemble de ce type d habitat qui n est gu re recherch par la bourgeoisie moyenne ou grande celle ci ayant adopt le mode de vie en appartement ou mieux encore en villa Bien que le recours l habitat a cour se justifie par d vid
163. rps une agilit reposant sur la mobilisation des sens Composer avec le mat riau et la situation conna tre la mati re ses qualit s ses faiblesses assurer une utilisation optimale des matieres naturelles h t rogenes Ajuster corriger intervenir au cours du processus de fabrication maitriser les al as grace a une formalisation de la pratique Cr er am nager ses outils appr hender les d tails qui font la performance d un instrument concevoir des am liorations Faire un travail soign avoir une d marche esth tique tendre vers la perfection un sens esth tique Coop rer travailler en quipe coproduire se coordonner spontan ment avec d autres en favorisant les travaux de chacun Appr hender la situation avoir une vue d ensemble de l ouvrage Apprehender l objet et son contexte de facon a conformer son action et ne pas le d naturer Se repr senter le d roulement de l op ration anticiper le d roulement de l action pour ajuster au mieux son intervention Dialoguer avec le client comprendre les attentes du client lui apporter les informations utiles Dialoguer avec les autres professionnels comprendre les pr occupations des m tiers connexes changer exprimer son point de vue Perfectionner innover voluer tre en recherche de progr s apprendre en permanence Paul Kalck Couvreurs Le toucher c est important Notre main est habitu e reconna tre le manche de marteau l
164. s taient group es leurs co ts pouvaient m me tre r duits par une limitation des p n trations de la voirie auto mobile Par contre d s cette poque la revue Der Baumeister avait pr dit que les frais de chauffage de ces maisons seraient plus lev s en raison de la plus grande importance de leurs surfaces ext rieures L Angleterre des ann es 1950 1960 Les groupements de maisons a patio se sont r pandus dans l Europe du Nord apr s la se conde guerre mondiale et particuli rement en Alle magne en Scandinavie et en Grande Bretagne Dans ce dernier pays les publications de Walter Segal du rant les ann es 1940 et en particulier son livre Home and Environnement suscit rent un grand int r t pour cette forme d habitat et contribuerent au trans fert de nombre de conceptions allemandes d avant la Derniere Guerre Ce n est pourtant que dans les ann es 1950 que les premieres r alisations commencerent a se r pandre c est a ce moment qu ont t construits les logements de Frank Perry a Leith Fort Edimbourg 1956 De nombreuses municipalit s britanniques entreprennent alors la r alisation d ensembles de maisons a patio dans le cadre de leurs programmes d habitat social Limplantation de ces projets fut vari e puisqu elle se situe pres de Londres comme a Brentwood Crawley ou Croydon dans des villes de province comme a Newcastle Upon Tyne ou encore dans des villes nouvelles comme a Harlow ou Mi
165. s Amis d Angkor Paris France jeanjacques dupuy free fr Abstract The conservation and enhancement project of traditional architecture in Amphawa and the regeneration plan for its floating market could serve as model for at least 20 communities in Thailand Amphawa used to have once a very large floating market surrounded by orchards and coconut plantations Since 1970 the development of the road network has changed the modes of transport and caused the gradual disappearance of this floating market related to regional food production With this phenomenon market gardening areas were abandoned while many inhabitants left Many houses were abandoned Despite this depression Amphawa managed to retain its strong cultural identity thanks to the architecture of its pile dwellings attached or isolated mostly made from teak and set on the river which created a remarkable urban landscape The residents with the support of NGOs have undertaken a project for the conservation of traditional houses and the regeneration of the floating market which resulted in a newfound interest from the tourist for Amphawa tourism figures rose to 1 million per year at present The tangible and intangible heritage performing arts culinary arts and traditional confectionery has helped revive crafts and enhanced the inhabited environment while generating an extra source of income for locals thus bringing expatriates back to the area The example of Amphawa therefore consti
166. s de mat riaux de r cup ration s y durcifient plus ou moins vite Dans cette production la vari t des l ments constitutifs de la maison se r duit de m me que s appauvrissent les regles typologiques qui ca ract risaient l habitat traditionnel D ailleurs l appa rition de r glementaires l accroissement rapide des co ts fonciers et I importance de la pression d mo graphique poussent fortement l abandon de la cour La construction d un petit immeuble d appartements superpos s n est elle pas en effet plus rentable que celle d une simple maison qu elle soit cour ou non Ainsi la dimension qualitative des cours r siste difficilement aux nouvelles servitudes de la vie 289 contemporaine Du Machrek au Maghreb un avatar du patio traditionnel survit dans de nombreux appartements contemporains con us sans architectes Il sagit de pieces centrales n ayant aucun contact direct avec l ext rieur Ainsi le sofa des petits immeubles r si dentiels de Damas a t il pris la suite des ard ed diar Au Maroc le m rah remplace galement le oust ed dar comme lieu de vie Il arrive alors que des douaias ouvertures carr es remplies de pav s de verre dis posees au centre de chaque plancher permettent d clairer le m rah de chaque tage appartement Des halls allong s deviennent m me des m rah apres quelques transformations Ces espaces familiaux architecturalement centr s ne sont pas d p
167. s ny compte pourtant que tres exception nellement plus d une centaine de logements a la fois Contrairement toute attente Europe du Sud l Italie l Espagne le Portugal la Gr ce et m me la France comme nous le verrons plus loin reste comparativement encore plus r ticente vis a vis de ce type d habitat dont auraient du le rapprocher de communes racines latines Ceci confirme bien la Theme 2 Session 1 coupure existant entre les types europ ens contem porains et les types m diterran ens antiques m di vaux ou vernaculaires Tous les exemples connus en Europe relevent de l intervention dune ma trise d uvre savante Aucun int r t r el ne semble se manifester dans les secteurs du logement chappant a l intervention des architectes Nous n voquerons pas la probl matique de l acc s et du stationnement automobile dans les projets contemporains Ce n est pas que la question ne soit pas importante bien au contraire mais elle n cessiterait trop de digressions L Allemagne de Weimar La gen se de l laboration des mod les les plus fr quents de maisons a patio contemporaines group es commence tre reconstitu e notam ment gr ce au remarquable travail de Duncan Macin tosh qui a tabli que la conception de ces modeles tait enti rement moderne et ou elle ne tentait ni de prolonger des traditions plus anciennes ni de s en inspirer Dans le cadre des r flexions sur la r alisation de logements
168. s organizes the Amphawa Floating Market an af ternoon market while the Damneon Saduak Floating Market in Ratchaburi Province is a morning market which is internationally known The afternoon mar ket provides some benefits that the vendors can have time in the morning to prepare what they are going to sell in the afternoon Since there are many rivers and canals meet in the Amphawa areas visitors can take a boat trip to go sightseeing pay respect to the Lord Buddha image at many temples along the water network visit orchards and watch fireflies which can be seen from the rainy season to winter 308 Economic Impacts The conservation of the buildings and the revival of the floating market have resulted in a better living condition for locals Some can pay off their debts while some earn more income by taking tourists for sightseeing others by selling food and sweets and handicraft such as the Benjarong five colored cerami cs products from coconut shell These are small sca led businesses which the residents learn to perform Because of such activities more local products have been developed and there is more employment The tourism also brings about more consumption of agri cultural goods and marine and other aquatic animals in Amphawa Such agricultural goods are coconut pomelo lychee mango rose apple sapodilla and lon gan As a result they can fetch higher prices and their Figure 3 Socio economic Revitalization in Amphawa
169. seurs en pierre seche CCBPS du Gard Pr sident Maurice ROUSTAN Institutionnels Didier LECUYER Charg de mission au Parc National des C vennes Claire CORNU Charg e de d veloppement conomique a la Chambre de M tiers et de l Artisanat de Vaucluse 1998 Ruissellement amp risques majeurs de Martine GUITON Laboratoire du Conseil g n ral des ponts amp chausses LCPC 2004 Etude des murs de soutenement en ma onnerie de pierre seche these de Doctorat de Boris VILLEMUS ENTPE de lyon 2009 M canique des murs de sout nement en pierre seche mod lisation par le calcul la rupture et exp rimentation chelle 1 these de Doctorat de Anne Sophie COLAS ENTPE de Lyon et Ecole Centrale de Lyon 1997 1999 REPPIS r seau europ en des pays LP u LT E d a 4 u em Pm el L 9 DLT em Te Fu de la pierre seche programme europ en FEDER Mandataire Parc Naturel R gional du Luberon avec l appui technique de l APARE et de l Agence Paysages 2004 2006 TERRISC terrasses et risques naturels programme europ en InterREG Mandataire Consell de Mallorca Departament de Medi Ambient Natura 270 Teza dur qui dete redor Gu GOES Gs mury Ge Soule t reg CH peeer naci OC TEE y bone CS CZy bias cale are meen Les mala ant en JA Clg dur Wa dunes gt gt a Zeg cauers Flic Zeg ope de treny Jee r 3 etz te nem randf s CR genro Grice au calsq
170. st qu un parement Une fois de plus la rupture des savoir faire en est la cause Au del de l offense faite au paysage partout o la suppression des terrasses s est op r e au profit de talus o le concassage des maillages lithiques dont la fonction est similaire aux haies champ tres a t syst matis ces transformations menacent la biodiversit Partout o les catastrophes naturelles ns I Kal we Er ra l d w u m al d Gr FE i ont s vi l analyse des d g ts a diagnostiqu l abandon de ce syst me constructif et mis a jour notre faiblesse face l intelligence des anciens qui savaient inventer des am nagements simples et efficaces avec des mat riaux de proximit naturels et recyclables pour combattre l rosion des sols et optimiser la gestion de l eau La pierre s che une technique traditionnelle fiable Le recours une technique conventionnelle n est ni utile pour la fiabilit de l ouvrage ni souhaitable pour une d marche environnementale Pourtant les d tracteurs de la pierre s che persistent doutent de sa durabilit et surestiment son co t pour justifier leur confort de fonctionnement La force de I habi tude p se lourd Le corps des cantonniers qui hier b tissaient et entretenaient nos routes de collines et de montagne a t supprim Les budgets rou tiers colossaux fonctionnent cout d investissement mais n gligent le co t de maintenance Autre fre
171. t bien poursuivi depuis Le travail entrepris avec mes collegues avait t pour moi intellectuellement tres enrichissant Bien que nos axes d int r t aient volu depuis les contributions d Alain Borie et de Pierre Pinon auraient certaine ment pu re quilibrer en termes d analyses architec turales et historiques de nombreux manques de la presente contribution 303 Theme 2 Session 1 References Brian EDWARDS Magda SIBLEY Mohamad HAKMI and Peter LAND editors Courtyard Housing Past Present and Future Taylor and Francis Abigdon Oxon UK 2006 Groupe de recherches et d tudes sur le Proche Orient L habitat traditionnel dans les pays musulmans autour de la M diterran e tomes et Il Institut fran ais d arch ologie orientale IFAO Le Caire 1988 Duncan MACINTOSH The Modern Courtyard House Lund Humphries Londres UK 1973 Nasser RABBAT editor The Courtyard House From Cultural Reference to Universal Relevance Ashgate Publishing Ltd Farnham Surrey UK 2009 Friedrich RAGETTE Traditional Domestic Architecture of the Arab Region Editions Axel Menges Shargah E A U 2006 Andr RAVEREAU Latelier du d sert Editions Parentheses Marseille France 2003 John S REYNOLDS Courtyards Aesthetic Social and Thermal Delight John Wiley 8 sons inc New York USA 2002 S ABDULAC et F DEBBI De Doum a Jebel Raissi L exp rience du premier projet de d veloppement urbain a Rabat Har
172. t s a la fois Cette disposition permettant d individualiser un coin repas sp cifique se retrouve encore a Brentwood avec Colin St John Collins Ses r sultats paraissent toute fois moins heureux Toulouse le Mirail avec Can dilis pour ce qu est des rapports int rieur ext rieur comme pour la diff renciation des espaces int rieurs Dans la plupart des modeles en L chacune des fonctions jour et nuit trouve logiquement place dans l une des deux ailes de la maison en r ser vant l angle mort des locaux de service C est la la forme optimum d sormais classique de ce modele Seuls des cas assez particuliers ou m me archaiques placent le s jour dans cet angle ou bien encore dis posent des chambres de part et d autre du s jour Dans beaucoup de maisons en U un couloir bord du c t ext rieur de locaux secondaires cui sines sanitaires rangements escalier etc longe le patio suivant la direction de l axe longitudinale de la maison A Villeneuve dAscq l entr e se fait excep tionnellement directement dans un hall occupant tout un c t du patio La plupart des r alisations ne comportent qu un rez de chauss e Il existe cependant des exceptions comme les logements de type B de 298 Hannes Meyer a Cergy Pontoise ilot Joann s ou a Villeneuve d Asq le Triolo le chateau le ha meau 6 G n ralement l escalier est li un cou loir et beaucoup plus rarement au s jour Certaines
173. t a l heure des conomies d nergie et du d veloppement durable Introduction hell nistique avec deux mod les dits a pastas et a prostas Aristote parlera de leur ensoleillement On en trouve Olynthe et plus tardivement D los Bien qu elle n aient peut tre pas constitu le modele dominant dans la capitale Rome l empire romain adoptera ces maisons avec deux sortes d espaces d couverts I atrium et le p ristyle Elles sont men tionn es dans l uvre de Vitruve De telles maisons sont bien conserv es Pomp i mais il en existe Vo lubilis au sud a Palmyre l est et m me dans le nord de l Angleterre En France leur presence est consta t e a Glanum a Vaison la Romaine et a Vienne par 1 Les origines de la maison a patio Des vestiges d espaces centraux ouverts ont t re lev ily a deja pres de 6 000 ans en M sopotamie On en trouvera galement dans l Egypte pharaonique comme dans la vall e de l Indus et jusqu en Chine On peut raisonnablement penser une polyg n se c est dire des inventions s par es ind pendantes les unes des autres Les maisons grecques assez simples de viendront plus amples et sophistiqu es l poque exemple Notre connaissance des maisons antiques 282 reste n anmoins fragmentaire pour des raisons inh rentes a l arch ologie Il semble toutefois que l effon drement de l empire romain ait t n faste pour la continuit des maisons a patio
174. t correspondraient 25 des besoins de chauffage Quant aux capteurs ils fourniraient 54 de l eau chaude sanitaire La densit urbaine pourrait atteindre une trentaine de maisons l hectare Les terrasses deve nant jardin privatif et les fa ades tant bord es de talus pouvant tre model s arros s taill s ton dus les architectes se proposaient d offrir au soleil une cit jardin un sol solaire un paysage A l tranger L ensemble de Gartenstadt Puchenau II en Autriche r alis entre 1978 et 1982 par l Atelier de Roland Rainer comprend plusieurs centaines de loge ments y compris de nombreuses maisons patio dont l ensoleillement et l orientation vis vis des vents ont re u une attention particuli re Une s rie de ces maisons a t quip e de capteurs solaires ins tall s en terrasses Ceux ci ne sont pas uniquement utilis s pour l eau chaude sanitaire mais aussi en ap point avec diff rents autres syst mes de chauffage Cette exp rience permettra de mieux valuer l im portance de certains facteurs comme orientations et l occultation de grandes surfaces vitr es ainsi que la compl mentarit de divers syst mes de chauffage par le sol par convecteur ou par air puls avec le captage solaire Un village solaire devant tre r alis Ain Henach pr s de M Sila en Alg rie a t labor a la fin des ann es 70 par le CNRS alg rien avec la 302 collaboration de l
175. t d entreprendre des travaux Les occupants prennent en charge les r parations indispensables y compris celles de l tanch it de la toiture Les installations sanitaires et de cuisine sont leur charge Pourtant certains des occupants de la Casbah pr f rent acc l rer la ruine des maisons qu ils occupent afin de b n ficier d un relogement ailleurs de la part de l Etat Dans cette si tuation les habitants ne peuvent b n ficier des avan tages des maisons patio et celles ci se d gradent progressivement Les cours de plusieurs demeures tradition nelles de la Casbah d Alger ont t recouverts de ver ri res l avantage est d offrir une protection contre la pluie sans pour autant r duire l ensoleillement Les inconv nients sont d ordre acoustique r verb ration des sons et m me occasionnellement thermique lors des grandes chaleurs De telles dispositions existent galement ailleurs comme Sidi Bou Sa d Certaines maisons anciennes ont t Theme 2 Session 1 sauv es par une transformation en mus es mais ceux ci restent proportionnellement rares D autres font l objet d interminables restaurations Quelques unes ont t transform es en quipement collectifs tels des dispensaires ou des centres sociaux Les ta blissements scolaires qui y ont t install s n ont pas fait preuve d un grand respect pour le patrimoine dans lequel ils taient h berg s La gentrification demeure marg
176. texte m ridional Un projet Europan du belge Lucas Swinnen doit pro chainement tre construit Plaisir Ses 32 maisons individuelles seront r unies par les espaces interm diaires et communautaires de patios communs Quant aux r alisations le fait en serait devenu assez confidentiel 297 L importance des programmes Les programmes r alis s sont d impor tances assez vari es Au Havre trois maisons de 4 ou 5 pieces ont t r alis es sur un terrain troit en forte pente par l architecte J Lamy De nombreux en sembles comprennent plut t une vingtaine comme Angers Saint Etienne Valenciennes etc ou encore une cinquantaine d unit s comme ceux de Pouillac Hauteville et de Bouliac Bordeaux des Chardons a Bures Orsay etc Quelques uns seulement d passent une centaine d unit s C est ainsi que nous en trouvons 116 Goussainville 126 Arles Les Flamants 178 Pessac Madran 206 Grigny La Grande Borne Quand le programme d un ensemble donn comporte un nombre lev de logements les maisons patio tendent tre associ es avec d autres types d habitat comme les immeubles d appartements m me si ce n est pas toujours le m me architecte qui est charg des diff rents projets Les projets compor tant des m langes spatialement coh rents comme celui de la ZAC de La Rousse Rives de l Etang de Berre sont cependant rares Comme dans d autres pays enf
177. tive industries and regionally in the man ner of the UNESCO crafts prize or ASEAN Awards for Young Artisans Realising business potential Many Escuela Taller schools have introduced enter prise training As well as craft history technology technical and freehand drawing and restoration trai ning programmes for young artisans must be some how connected to small business counselling and entrepreneurship for the more aspiring graduates as well as micro credit and related services Escue las Taller are not resourced to provide integrated business services But AECID and the governments of Central America have developed mechanisms to assist aspiring young workers to become integrated into the local labour market through business trai ning orientation and micro finance such as the Pro grama de Formaci n Ocupacional e Inserci n Laboral FOIL an initiative of the Central American Integra tion Partnership NGOs in the crafts sector are increasingly involved in strategic support for micro enterprise market rea diness advice and resources in the creative sectors Aid for Artisans ArtisanConnect Craftlink Trade fairs networks and improved links between heritage craft and appropriate technology organisations could enhance business prospects and facilitate access to dynamic markets This could help us map future skills shortages and threats to small producers and open up marketing and product development opportuni ties dire
178. tutes par excellence a lesson learned example of great relevance the success of which can serve as an operational reference regarding regional development Introduction Floating market means the meeting place or central place in the junction of water network where boats Cultural heritage is a term usually used to refer to a city s resources to be used for tourism develop ment and as economic driving force at the regional level leading to the improvement of the socio eco nomic conditions of its neighboring towns or cities Thus the conservation and development of cultu ral heritage results in the restoration of such built environment as public buildings housing and public areas and the socio economic improvement of cities such as the case of and Izmir in Tunisia GUntU E et el 2011 Moreover the conservation of cultural heri tage helps add value to the culture and many indica tors have been devised to assess various aspects of the cultural heritage such as social cost benefit ana lysis planning balance sheet analysis community im pact assessment and others Riganti P and Nijkamp P 2011 carrying goods to be exchanged or sold There are floating markets in river channels downstream and lakes in the South east Asia for example Ywama in Inle Lake Myanma Cai Rang Phung Hiep and Cai Be in Vietnam Don Manora Thaka Damneon Saduak Wat Sai in Thailand The floating market is a special type of cultura
179. u les fili res locales d approvision nement de mat riaux sont d sorganis s Je laisse donc la place aux orateurs 241 Theme 2 Session 1 ARTISANAT METIERS ET COMPAGNONNAGE La transmission des savoirs de l oralit l crit Le role des marches trait s et encyclop dies Gabriel Fran ois David Architecte charg de mission formation professionnelle CAPEB Artisanat du b timent France R sum L artisanat du b timent en Europe est issu d une grande filiation ayant a c ur de transmettre leurs savoirs et savoir faire en m me temps qu une culture du m tier Avec l apparition des Acad mies et des Encyclop dies au XVIII me si cle en Europe la question de la transmission des techniques et des arts s est pos e afin de passer d une tradition orale de la transmission des comp tences une transmission formelle La fin des corporations et l clatement successif du compagnonnage n ont toutefois pas emp ch de perp tuer ce souci de transmettre l art de bien b tir Une rupture brutale survenue avec les deux guerres mondiales a fait perdre le fil de la transmission des connaissances des g n rations de professionnels L apparition des grands courants de pens e en Europe notamment au XIX me si cle en faveur de la restauration du patrimoine b ti garant de l ducation des citoyens milite le plus souvent pour l ducation aux arts et m tiers Dans le bassin m diterran en peu de rupture dans la tr
180. u limousin au centre de la France et le lambardus italien le ma on a migr vers le dauphinois et l ensemble des provinces d Italie Le roi d Anjou deja faisait venir Naples des artisans de France et en Sicile des musulmans et des artisans de Trieste Artisan ou ouvrier compagnon les valeurs portent sur l uvre mat rielle l uvre professionnelle l uvre culturelle Ainsi le patrimoine artisanal s il peut s exprimer dans ses outils ses ateliers ses chefs d uvre de r cep tion compagnonnique s exprime surtout dans ses constructions et dans la valeur immat rielle de la connaissance et de la culture du m tier transmises de g n ration en g n ration l appartenance un corps de m tier fait l objet de f tes et de c r monies qui lui sont propres S organiser en corporations de m tiers Les m tiers se sont tr s t t organis s ou ont t pro t g s gr ce deux grands pouvoirs les pouvoirs pu blics et le pouvoir eccl siastique voire aristocratique Des le Vlle si cle avant JC le roi Numa organise les m tiers et attribue les honneurs L organisation en en coll ges fera toutefois plus tard 243 Fobjet de nombreuses remises en question partout en Europe Rendre obligatoire le respect des statuts des colleges de m tiers permettait la reconnaissance pour acc der aux commandes notamment avec la mise en place hi rarchis e des jurandes Des le Bas Empire les m tiers sont don
181. ue se SE wata rts bonare le a Hermes de wa w urw description divido CR Ar are a ena a Mise au point de la grille d valuation du CQP entre les trois associations de professionnels 2 1 b a 7 ea SJ um a 1 r m p e 7 e y E ee z a E a e Pi r r a b ee WS E a 2 s k z 3 3 Se see ae ge rs RS A _ Zb Zaj ee S L E E a 4 E z SC ER PEDRA Reconstruction du pont de Chaldecoste Loz re France ABPS et SETRA 2011 Photo ABPS 272 Theme 2 Session I Le L en gi Fi H Le E enge j t ES i d we ti i Soutenement du talus de la ligne TGV M diterrann e Tavel Gard France 1998 References e 1998 Ruissellement amp risques majeurs de Martine GUITON Laboratoire du Conseil g n ral des ponts 8 chausses LCPC e 2004 Etude des murs de soutenement en ma onnerie de pierre s che these de Doctorat de Boris VILLE MUS ENTPE de lyon e 2009 M canique des murs de soutenement en pierre s che mod lisation par le calcul a la rupture et exp rimentation chelle 1 these de Doctorat de Anne Sophie COLAS ENTPE de Lyon et Ecole Centrale de Lyon e 1997 1999 REPPIS r seau europ en des pays de la pierre seche programme europ en FEDER Mandataire Parc Naturel R gional du Luberon avec l appui technique de I APARE et de l Agence Paysages e 2004 2006 TERRISC terrasses et risques naturels programme europ en Inte
182. ul Herb Jason Kyriacopoulos Jean Le Couteur Jacques Marmey et Lu Van Nhieu Leur production architecturale oscillait entre deux tendances celle du mouvement moderne et celle du retour aux traditions du pays Cette der ni re s est surtout illustr e dans des projets dits transitoires recasement de population tunisienne et petits quipements publics Zehrfuss et Kyriapoulos mirent au point le mod le de la maison minima qui servira de r f rence d autres r alisations Autour d une cour cen trale carr e ou rectangulaire taient dispos es des pi ces longues et troites Leur distribution s effec tuait soit centralement par le patio soit la p riph rie par les pi ces adjacentes Comme autrefois les services taient situ s pr s de l entr e La possibilit d ajouter successivement de nouvelles pi ces a une cellule de base donnait un caract re volutif Parmi les r alisations d une certaine importance il convient de mentionner La cit des musulmans Tunis 100 maisons et 292 quipements collectifs de l architecte Glorieux La cit des Andalous Bizerte 33 logements de l architecte Le Couteur un groupe de 7 maisons a Tebourba de l architecte Dianoux Plusieurs r sidences individuelles cour int rieure auxquelles collabora d une maniere ou d une autre Jacques Marmey furent par ailleurs r alis es entre 1945 et les ann es 1950 Sidi Bou Said
183. un patrimoine de valeurs et de cultures transmettre Compos e d une poi gn e de praticiens militants artisans responsables de chantiers d insertion associations de sauvegarde du patrimoine cette mobilisation a mutualis pas sions comp tences nergies et en quelques ann es a construit la reconnaissance de la pierre seche en prouvant scientifiquement combien et comment elle s av re pertinente pour les g n rations futures La notion de d veloppement durable apparue fin 2003 a soutenu leurs convictions La confronta tion des pratiques des uns et des autres valid e par l exp rimentation scientifique de deux th ses de doctorat d ing nieurs a apport la cr dibilit qui manquait Depuis petit petit a force d une campagne de sensibilisation syst matique la pierre s che interpelle voire devient une vidence Car si la r volution industrielle a boulevers nos modes de vie et de consommer nous vivons aujourd hui une nouvelle r volution qui nous contraint r viser en profondeur l ensemble de nos comportements faces aux ressources naturelles de notre plan te et l en jeu des bouleversements de son climat Les ouvrages en pierre s che une fonction environnementale C est en 1998 que Martine GUITON ing nieur co logue fait le constat que l abandon des enclos dans les hauteurs de N mes dans le Gard et des terrasses en amont de Vaison la Romaine en Vaucluse ont d multipli les d g
184. ures La pierre tout venant batie a sec un mat riau recyclable et de proximit En ayant recours a des mat riaux de cueillette l homme a su faire preuve d ing niosit et d adapta bilit pour r pondre ses besoins Ainsi partout o la pierre est pr sente travers le monde cette dext rit de l il et de la main pour assembler en calant sans liant des pierres tout venant s est diffus oralement a travers les siecles Ce savoir faire bien particulier s est forg entre hommes de m tier de la ma onnerie comme entre paysans Quelque soit le type de pierre calcaire granit schiste ces ma onneries sont b ties sur les m mes principes de base et les mod les dif ferent davantage par la forme de la pierre disposi tion que par l ouvrage construire La technique s est affin e par empirisme L homme a pierr ses champs pour pouvoir les travailler a collect les pierres puis les a rassembl en clapiers les r employant ensuite pour installer et accompagner abri ou habitat niveler les collines pour produire des banquettes cultivables cl turer ses parcelles pour les prot ger et canaliser aussi bien l eau que les troupeaux Cependant en France les guerres ont emport es les hommes et l industrie a r pondu aux besoins de re constructions si pr gnants alors par l apport d autres syst mes constructifs Lexode rural a vid les col lines et les montagnes les machines agricoles et de terrasseme
185. vard University Graduate School of Design Cambridge D cembre 1990 Rapport Typologie de l habitat populaire et modes d habiter a Tunis Bulletin d informatios Architecturales Suppl ment N 75 mars 1983 S ABDULAC et P PINON Maisons En Pays Islamiques Mod les d architecture climatique l Architecture d Au jourd hui N 167 Mai Juin 1973 pp 14 15 S SANTELLI et B TOURNET Evolution et ambiguit de la maison arabe contemporaine au maghreb Etude de cas a Rabat et Tunis Les Cahiers de la Recherche Architecturale N 20 21 1987 pp48 45 D PINSON et M ZAKRANI Maroc l espace centr et le passage de la maison m dinale a l immeuble urbain Les Cahiers de la Recherche Architecturale N 20 21 1987 pp104 111 S ABDULAC et P PINON op cit Typologie de l habitat populaire et modes d habiter op cit HERPIN et S SANTELLI Bidonvilles Nanterre UP8 IERAU Paris 1973 S SANTELLI et B TOURNET Evolution et ambig it de la maison arabe contemporaine au Maghreb tude de cas Rabat et Tunis in Espace centr Les Cahiers de la Recherche Architecturale N 20 21 Ed Parentheses Marseille 1987 pp48 55 S ABDULAC ert DEBBI op cit Brian TAYLOR Discontinuit planifi e Villes coloniales modernes au Maroc Les Cahiers de la Recherche Architecturale N 9 1982 Alfred WELLS Low cost housing in Casablanca Architectural Association Quarterly Vol 1 N 1 Octobre 1969 pp 44 53 Alfred WELLS ibi
186. vent r alis es avec une terrasse Certaines d entre elles correspondant a des mod les en L sont cependant parfois pourvues de toits en pente inclin s vers le patio comme lot des Jouann s de Cergy Pon toise et le Hameau 6 de Villeneuve d Ascq D autres solutions combinent des toits double pente sur l une des ailes avec des toits a une seule pente ou en terrasse sur les autres comme Angers Bordeaux Pessac Madiran Marseille Reims Saint Etienne Pelussin etc Il semble que ces solutions de toitures pente soient particuli res l hexagone et per mettent de surmonter les preventions des maitres d ouvrage et des habitants grace des volum tries plus familieres Il s agirait en sorte dune francisa tion du modele De telles pr cautions n ont pas paru indispensables dans d autres pays occidentaux plus 299 Theme 2 Session 1 pluvieux autarcique et indiff rent a l espace public urbain la On pourrait dire que par son aspect ZEE de wO ee F gepak Theis tt devs de Tunis Guta yent a de CZY A EF LES FACACED LIBRES a coa TANS LES TEXTURES we eS Tia La Grands Borne any JRE im oom oO ja x farta ARLES ees Arca M File Geng fg cahkiarz de LIALMEFP wol S St ah par delh a eed graja que e lee Aarti owiane Lt Fiver le w iter surf as libres Surfaces habit e 300 a Ra da Thie o raf ISCH A PATIO weet ET M DE
187. wanikalia and other types which grows inland could be used instead of mangrove showing even better resistance to rot being the main problem with a wood construc tion standing directly in the ground Avoiding the use of mangrove for ecological reasons may not have to mean changing construction principles and there are many other types of wood available The supply of macuti for the roofs is generally the fo cus when discussing traditional building techniques in the southern part of Ilha Since colonial times there have been claims that macuti is expensive and that supply is declining Raposo 1974 138 There is also Theme 2 Session 1 now possible that the new tourism resorts employing macuti roofs buy up the macuti in the market and make the prices increase The coconut plantations in the region are in many cases not well managed and produce less than a generation ago Systematic replanting of the palm trees is not taking place and there are difficulties of finding reliable labour Many plantations are rented to caretakers who want quick profit instead of investing in improving the future of the plantation Increased coco production could give additional economic benefits such as production of coconut oil In the mean time the macarasse leaf has taken over from macuti being the preferred roof co ver material since it is easier to find The material is placed in the same way as on straw thatched roofs and not as durable as macut

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