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Rapport Mondia 2006 - Institut Francais de la Vigne et du Vin

1. Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Perception de la typicite de vins rouges par les consommateurs en France et en Allemagne R sultats du programme europ en de recherche TYPIC Perception consommateur et caract risation instrumentale des produits alimentaires typiques en Europe 2003 2005 QLK1 CT 2002 02225 www typic org P Georges GIRAUD ENITA de CLERMONT FERRAND giraud enitac fr D Ulrich FISCHER Centre de recherche cenologie PFALZ Allemagne D Annick LEBECQUE ENITA de CLERMONT FERRAND D V ronique CHEYNIER INRA UMR SPO MONTPELLIER PARTENAIRES SCIENTIFIQUES ENITA de Clermont coord Fr IFR Norwich UK DLR Pfalz Neustadt Ge CSIC Sevilla Sp INRA UMR SPO Montpellier Fr INRA UMR Sensom trie Nantes Fr CITA Saragosse Sp Univ Technologique de Munich Ge CRAW Gembloux Be Fac v t rinaire Saragosse Sp PARTENAIRES PROFESSIONNELS POUR LE VIN SICAREX Beaujolais Supermarch s CHAMPION Chambre d Agriculture de Pfalz Ge EcoZept Munich Ge OBJECTIF L objectif scientifique principal du projet a t de croiser la caract risation instrumentale et la perception consommateur des produits alimentaires typiques de mani re d velopper promouvoir et contr ler la typicit La typicit est un trait de caract re unique distinctif du produit elle est tr s souvent un lien au lieu conditions p do climatiques savoir faire particulier des produc
2. Crop Protection PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Le Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins R sum Les ca rotenoides dans les vins un nouveau potentiel Cas des vins de Porto Paula GUEDES de PINHO REQUIMTE Facult de Pharmacie Universit de Porto Rua Anibal Cunha 164 4050 047 PORTO Portugal Les carot noides et les compos s d riv s de la chlorophylle ont t tudi s dans les vins de Porto par analyse HPLC DAD et HPLC DAD SM ESP Dans les vins de Porto 19 compos s pr sentant des structures apparent es aux carot no des ou la chlorophylle ont t mis en vidence dont 8 restent encore non identifi s Les vins jeunes pr sentent une teneur totale en ces compos s plus lev e que les vieux vins La lut ine et le B carot ne sont les carot no des majeurs Une tude de vieillissement forc a montr que la lut ine tait plus sensible la temp rature que le B carot ne De plus les vins vieux pr sentent des rapports B carot ne lut ine plus hauts que ceux de Porto jeunes Les taux de d gradation des d riv s de la chlorophylle se sont av r s plus importants que ceux du carot ne et de la lut ine INTRODUCTION Dans les raisins la pr sence de carot no des est bien connue Le B carot ne et quelques xanthophylles n oxanthine flavoxanthine et lut ine sont abondants avant v raison et leur teneur dimin
3. T Conservation horizontale mois Figure 4 Cin tique de diffusion de l oxyg ne travers diff rentes capsules vis Les bouteilles ont t stock es en position horizontale durant 12 mois La figure 4 repr sente la cin tique de diffusion de l oxyg ne travers diff rentes capsules vis pendant 12 mois de conservation horizontale Les r sultats montrent que la diffusion d oxyg ne est tr s lev e lors de la mise en bouteille 1 2 mL d oxyg ne N anmoins 0 7 mL d oxyg ne ont diffus lors de la mise en bouteille car les bouteilles de carmin indigo r duites sont expos es pendant quelques instants l oxyg ne atmosph rique avant l insertion de la capsule Apr s cette premi re p riode l oxyg ne diffuse travers la majorit des capsules des taux de 0 2 0 7 uL par jour tableau 1 Obturateurs Colorim trie 1 mois horizontale verticale AWRI 1 Fabricants Capsules vis lt 500 a 0 2 0 7 0 2 0 8 Li ge technique 15 40 0 1 0 4 0 1 0 9 0 6 1 3 Li ge naturel 25 45 1 7 6 1 b 0 5 4 4 b 0 1 2 3 c 0 1 2 7 c 0 1 122 7 Nomacorc 30 40 6 8 9 5 Supremecorq 35 45 11 15 11 12 11 Tableau 1 Taux de diffusion de l oxyg ne travers diff rents obturateurs en fonction du temps de conservation Comparaison avec les r sultats obtenus dans d autres tudes Les r sultats obtenus expliquent les r sultats des tudes r alis es s
4. Schroder J U Fischer Typicality of the varieties Dornfelder and Gamay Identification of sensory relevant flavour compounds by GC Olfactometry In Vino Analytica Scientia 7 9 of July 2005 Montpellier France 2 Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Principe de la m thode et talonnage Des reponses packaging Evaluation de diff rents modes d obturation Perm abilit gazeuse Paulo LOPES Professeur la Facult d cenologie de Bordeaux Universit Victor Segalen Bordeaux 2 UMR 1219 INRA 351 Cours de la Lib ration 33405 Talence Cedex INTRODUCTION Le vieillissement en bouteille correspond une volution du vin vers une qualit organoleptique sup rieure celle qu il poss dait au d part La couleur des vins rouges diminue d intensit et la teinte vire vers un rouge tuil En m me temps les vins tendent s assouplir et le bouquet appara t r sultat de r actions complexes correspondant l harmonisation des ar mes de raisin de fermentations et d levage Lors de cette phase le vin est susceptible d tre plus ou moins enrichi en oxyg ne en fonction de l tanch it du dispositif d obturation de leur perm abilit l oxyg ne d pend l volution du vin Pasteur 1873 avan ait que l oxyg ne est le pire ennemi du vin mais aussi c est l oxyg ne qui fait le vin c est par son influence qu il vieillit Aujourd hui
5. 0 Total par an 2908 2188 2692 Total par ha 145 110 135 Les effets d un d sherbage m canique sur la ligne des souches sont li s la pr sence ou non de radicelles en surface et leur possible destruction par les fa ons culturales Ils peuvent galement tre li s la modification des changes du sol avec l atmosph re puisqu il y a un tat de surface diff rent Pour conna tre tous les impacts il faut plusieurs ann es d observation et de suivi mais voici les premiers r sultats issus de nos exp rimentations Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Le d sherbage thermique Poids par souche en kg r colte 2006 En dehors d un cas sur Duras une chute de rendement est observ e sur les rangs travaill s m caniquement par rapport aux rangs d sherb s chimiquement L hypoth se la plus probable est que les radicelles de surface ont t sectionn es privant la plante d une partie de son alimentation Les ann es d observations suivantes nous dirons si le r seau racinaire se reconstitue plus en profondeur avec pour cons quence un retour des niveaux de rendement comparables ou si cette tendance se poursuit IPT r colte 2006 En ce qui concerne les r sultats analytiques les r sultats les plus int ressants sont observ s sur les polyph nols ou le niveau d anthocyanes Ils sont prendre avec pr caution et se
6. CONCLUSION L identification en France de Botryosphaeria lutea a la surface et l int rieur de l sions provenant de la suppression d entre c urs en juillet est un l ment nouveau en soi mais qui laisse surtout pr sager de s rieuses possibilit s de contamination estivale par ce parasite ou les Botryosphaeria en g n ral Cette voie de contamination n a toutefois pas t scientifiquement d montr e les sympt mes n ayant pas encore t artificiellement reproduits Ce n est donc plus la simple protection des seules plaies de taille qu il convient d envisager mais bel et bien celle galement des blessures li es aux op rations en vert en g n ral Le champ d investigation se complexifie donc s rieusement et l int r t des m thodes prophy lactiques pour la ma trise des maladies du bois en l absence de m thode pr ventive ou curative n en devient que plus vident Dans le cas particulier du BDA il semble bien que l enl vement des sarments atteints soit une mesure suppl mentaire a adopter ce qui dans les conditions de la pratique revient a conseiller l enl vement pur et simple des bois de taille sauf d montrer que broyage ou compostage neutralisent l inoculum pr sent FORMULATION HYPER DISPERSIBLE VOUS AVEZ BEAUCOUP SOUFFERT DE L OIDIUM QSINGULIER MICROTHIOL SPECIAL L ISPERSS Bien anticiper est aujourd hui un facteur de succ s pour vos r coltes Cela passe
7. conference Montpellier July 2005 Fischer U Schr der J Schormann A Speyer D 2004 Typicality of Dornfelder red wine analytical and sensory clues for consumer preferences 1 European Sensory Symposium A sense of Identity Firenze 26 29 September Fischer U J Schr der A Samson H G Schmarr V Cheynier Elucidation of markers for typicality in Beaujolais and Dornfelder red wines based on flavour and sensory analysis Pacifichem Conference of the American Chemical Society 19 12 2005 Honolulu Haiwaii USA Fischer U Schr der J 2004 Typicality of Dornfelder Ideal and reality 57 Annual Viticulture Convention Pfalz 16 01 2004 in Neustadt Germany Fischer U Schr der J Speyer D 2004 Typicality of Dornfelder red wine analytical and sensory clues for consumer preferences 7 Internal Symposium Innovation in Enology Intervitis 11 May Stuttgart Germany Fischer U V Cheynier et al 2005 Sensory markers for typicality in Beaujolais and Dornfelder red wines and their impact on consumer preference in In Vino Analytica Scientia 7 9 of July Montpellier France Giraud G 2004 Le go t se modifie tout au long de la vie d un individu interview par M Ivaldi R ussir Vignes d cembre n 103 p 18 Giraud G et al 2005 Typical Food Products in Europe Consumer Preference and Objective Assessment Proceedings of the final public conference December 15 16 Deliverable n 16 Europe
8. 3 Mercaptohexanol Fruit de la passion 60 ng l 150 plusieurs milliers Zeste de pamplemousse 4 Mercapto 4 m thyl Zeste d agrumes 55 ng l 15 150 pentan 2 ol Tableau 1 Incidence organoleptique des thiols volatils identifi s dans les vins de Sauvignon en solution mod le hydroalcoolique Des analyses des thiols volatils dans diff rents vins de Sauvignon du Monde ont t r alis es en collaboration avec l Universit Auckland Nicolau et al 2006 pour interpr ter le type particulier des Sauvignons n oz landais Les dosages effectu s sur ces vins ont port sur l isobutylm thoxypyrazine IBMP le 3MH et le 3MHA Les vins analys s proviennent de trois r gions de la Nouvelle Z lande ainsi que d Australie Afrique du Sud France USA Certains Sauvignons de la Nouvelle Z lande notamment de la r gion de Marlborough ont des concentrations en 3MH et 3MHA particuli rement lev es jusqu 12 000 ng L pour le 3MH et 1 000 ng L de l A3MH Les vins n oz landais de Marlborough et plus encore ceux de Wairarapa ont galement des teneurs en IBMP relativement plus lev es que les autres Sauvignons du Monde analys s Ces particularit s analytiques expliquent le profil aromatique typique des Sauvignons blancs n oz landais dont les ar mes intenses combinent les notes v g tales poivron vert imputables l isobutylm thoxypyrazine IBMP et fruit es pample mousse fruit de la passion dues l abondance du
9. Dangereux pour l environnement Marque d pos e Bayer Dangereux Respecter strictement les pr cautions d emploi Pour les usages autoris s modes d emploi doses restrictions et contre indications lire attentivement l tiquette et la notice d emploi avant toute utilisation MP L1 C O M Bayer CropScience France Classement toxicologique FLINT Sa vocation PREVENIR et GUERIR 14 jours de protection non stop m Efficacit pr ventive de tr s haut niveau contre l o dium 50 trifloxystrobine AMM n 2010288 D tenteur de l homologation Curativit remarquable en d but d attaque prouv e en 2004 2005 et 2006 FLINT Excellent galement contre Black rot rougeot parasitaire et excoriose BAYER Bayer CropScience Chaque jour utile a votre avenir Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Introduction Jean Luc BERGER Directeur Technique ITV France 210 boulevard Vermorel BP 320 69661 VILLEFRANCHE SUR SAONE CEDEX Le mod le fran ais des appellations d origines contr l es remarquable de nombreux gards ne s applique v ritablement que sur une partie limit e de la production valu e environ 25 Pour la majorit des volumes de vin commercialis s dans le monde c est le marketing de la demande qui pr vaut Ainsi le consommateur se retrouve au centre des pr occupations de tous les op rateurs de la fili re La di
10. IAVITI MATION ET DE LA COMMUNICATION VITI VINICOLE BORDEAUX 29 et 30 novembre 2006 Compte rendu technique ITV France Centre Technique Interprofessionnel de la Vigne et du Vin 12 rue Sainte Anne 75001 Paris T l 33 0 1 44 69 97 97 Fax 33 0 1 44 69 97 99 Organisateur Thierry Coulon ITV France 39 rue Michel Montaigne 33290 Blanquefort T l 33 0 5 56 35 58 80 Fax 33 0 5 56 35 58 88 IAVITI MATION ET DE LA COMMUNICATION VITI VINICOLE BORDEAUX 29 ef 30 novembre 2006 est organis par ITV France Centre Technique Interprofessionnel de la Vigne et du Vin et Vinitech Salon Mondial des Equipements et Techniques de la Vigne du Vin et des Spiritueux dans le cadre de Vinitech 2006 Ses organisateurs remercient tous les Organismes et Soci t s qui ont bien voulu apporter leur soutien et leur concours e Communaut Urbaine de Bordeaux e Conseil G n ral de la Gironde e Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux e Conseil R gional d Aquitaine Les firmes phytosanitaires e BASF e BAYER CROPSCIENCE FRANCE e BELCHIM e CEREXAGRI e DOW AGROSCIENCE e DU PONT DE NEMOURS e SYNGENTA AGRO I Actualit s phytosanitaires gt Bilan de la campagne phytosanitaire 2006 Jacques GROSMAN ccccceecceeteeseessseeseeeseeseesteeneeeses 7 FLASH INFO gt Black Dead Arm contaminations estivales d montr es Bernard MOLOT c ccccceeeetettreees 15 g
11. Les cenologues ont longtemps consid r que les compos s soufr s volatils poss dant une fonction SH c est dire les thiols ou mercaptans rencontr s dans les vins sont tous naus abonds Effectivement le m thanethiol l thanethiol ou le mercapto thanol responsables des d fauts olfactifs de r duction illustrent bien la r putation f tide de cette famille de mol cules Cependant on sait aujourd hui que certains thiols volatils pr sents dans les vins l tat de traces participent aux ar mes v g taux fruit s min raux ou fum s des vins de certains c pages et notamment du sauvignon blanc Leur dosage permet d interpr ter une part du profil aromatique et de la typicit des vins La premi re mol cule d couverte comme composant caract ristique de l ar me des vins de sauvignon tableau est la 4 mercapto 4 m thyl pentan 2 one a 4 MMP Darriet et al 1995 Cette mercaptoc tone qui poss de une odeur marqu e de buis et de gen t est extr mement odorante son seuil de perception est de 0 8 ng l en solution mod le Son r le organoleptique est ind niable puisque sa teneur dans les vins de Sauvignon typ s peut atteindre 40 ng l dk SH a 4 mercapto 4 m thyl pentan 2 one OH S TT T Ale A Pt 7 ie SH SH b Ac tate de mercaptohexyle c 4 mercapto 4 m thylpentan 2 ol d 3 mercaptohexan 1 ol Plusieurs autres thiols volatils odorants ont ensuite t identifi s dans l
12. faites sur des appareils mesurant l volution de la masse volumique l aide de capteurs de pression l indice r fractom trique le suivi de la population de levures par bioluminescence ou n ph lom trie le d gagement de gaz carbonique Quelques installations sont fonctionnelles Une autre perspective est le d veloppement d outils permettant de conna tre en temps r el l volution des compos s d int r ts qualitatifs majeurs lors de la fermentation Les m thodes spectroscopiques moyen et proche infrarouge pourraient peut tre l avenir r pondre ces besoins Grenier 2003 INFORMATIONS POUR LE CONTR LE ET LE PILOTAGE DE LA STABILISATION DES TRAITEMENTS ET DE L ELEVAGE DES VINS Peu d outils ont t d velopp s pour contr ler ou piloter en ligne ces tapes importantes capteurs de conductivit lectrique pour le pilotage des op rations de stabilisation tartrique turbidim tres pour le contr le des op rations de clarification Il existe en effet plusieurs freins au d veloppement de mesures en ligne Les volutions mesurer ont souvent une dynamique lente et peuvent tre contr l es par des d terminations r alis es en laboratoire Certaines propri t s restent non mesurables souvent en l absence de connaissances scientifiques suffisantes comment mesurer l volution de la rondeur du fondu des tannins Enfin de nombreux capteurs sp cifiques fiables et d un co t adapt restent in
13. son bon fonctionnement ne permettent pas d imaginer un transfert direct de la m thode en laboratoire de terrain et limitent le nombre d chantillons analysables dans un temps raisonnable Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins M thode du Glycosyl glucose M thode ITV INRA M thodes rapides Depuis quelques ann es des recherches se sont donc orient es vers la mise au point de m thodes rapides d analyse du potentiel aromatique des raisins La rapidit des analyses si elle rend les r sultats souvent moins pr cis plus globaux permet en revanche d envisager leur utilisation plus grande chelle Cette m thode a t d velopp e et est appliqu e par l Australian Wine Research Institute d Ad la de en Australie Williams et al 1995 Iland et al 1996 Francis et al 1998 Elle s appuie sur la structure des glycosides du raisin qui comprennent tous une unit glucose et une seule Leur hydrolyse permet donc de lib rer en quantit quimol culaire le compos d ar me et le glucose Ce dernier est dos dans les hydrolysats soit par r action enzymatique soit par Infra Rouge a Transform e de Fourier IRTF La mesure du glucose donne par correspondance la teneur en glycosides totaux Sur raisin la pr sence de glucosides de polyph nols fausse cependant le r sultat si bien que pour les c pages rouges il a t propos de retrancher du G G total la mesure des ant
14. tat sanitaire de la vendange par quantification des baies ou grappes pourries La vision num rique peut galement avoir des applications la parcelle Un capteur optique pi ton est en cours d exp rimentation pour l estimation pr coce des rendements parcellaires Le syst me exp rimental portable permet d estimer le volume des grappes partir d une simple photo num rique Un logiciel sp cifiquement d velopp d tecte la grappe sur l image et estime son volume partir d une simple projection bidimensionnelle INFORMATIONS POUR LE PILOTAGE DU PRESSURAGE ET DES FERMENTATIONS Le pressurage est une tape cl de l laboration des vins L incidence des conditions de pressurage est en effet d terminante sur la qualit des mo ts et des vins Cette op ration constitue galement un goulot d tranglement notamment en cas d utilisation de pressoirs discontinus comme les pressoirs membrane Le pressurage peut tre optimis par l asservissement du fonctionnement au d bit d coulement des jus l aide de d bitm tres Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs lectromagn tiques de capteurs de niveau ou de jauges de contraintes Cet asservissement autorise des gains en productivit limite les risques de mauvaises utilisations et permet une premi re optimisation qualitative notamment sur le crit re turbidit des jus De v ritables syst mes experts ont t mis au p
15. v nements pluvieux survenus 10 15 jours auparavant conform ment aux donn es connues sur la dur e des cycles infectieux du champignon A Bordeaux ces sympt mes pr coces sont observ s sur plusieurs c pages dont le Cabernet Sauvignon mais plus abondamment sur le c page Merlot plus pr coce La d tection de ces taches discr tes n cessite la manipulation des feuilles et est plus ou moins difficile selon les caract ristiques botaniques des c pages sensibilit pilosit Ce type de sympt me a galement pu tre observ en 2006 fin avril sur c pages Chardonnay et Mauzac dans le vignoble languedocien de Limoux Aude Cartolaro pers Dans l tat actuel des connaissances il est impossible de diff rencier les pid mies d oidium selon l origine des contaminations primaires dans les vignobles concern s par les deux modes de conservation hivernale du champignon Dans le cas de parcelles pr sentant des foyers de type drapeaux et d apr s les exp rimentations conduites dans le Sud Est par les diff rents services techniques SRPV Chambres d agriculture il semble difficile d tablir une relation directe entre la densit de drapeaux l importance de l pid mie sur le feuillage et la gravit des d g ts sur grappes Speich comm pers Toutefois les tudes entreprises l INRA depuis 1997 ont permis de d crire et de caract riser le d veloppement des pid mies d oidium partir d un foyer
16. 8 10 d cembre 2004 Maigre D 2002 Enherbement permanent et fumure azot e sur cv Gamay dans le Valais central 4 Comportement physiologique Revue suisse de Viticulture Arboriculture Horticulture 34 2 119 123 Maigre D Murisier F 1992 Essai d entretien d un sol viticole dans une r gion faible pluviosit Un bilan apr s 16 ans d exp rimentation en Valais Revue suisse de Viticulture Arboriculture Horticulture 24 5 271 278 Rabatel G 2004 Prototype de d sherbage non polluant http www cemagref fr informations Dossiers Thematiques AgriculturePropreRaisonnee Recherche01 htm Renaud A Chantelot E 2004 Impact de quatre pratiques d entretien des sols sur les microarthropodes et la d composition de la mati re organique dans un vignoble m diterran en Coord AFPP 19e conf rence du COLUMA Journ es internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes Dijon 8 10 d cembre 2004 Schultz H R L hnertz O 2002 L utilisation de l enherbement en Allemagne et ses effets possibles sur la qualit du vin Coord ITV France Mondiaviti Bordeaux 4 et 5 d cembre 2002 57 63 Soyer J P Delas J Molot C Andral P Casteran P 1984 Techniques d entretien du sol en vignoble bordelais Cons quences sur la vigne production vigueur enracinement nutrition et sur le sol apr s 20 ans d exp rimentation Le Progr s agricole et viticole 101 12 315 320 Speich P 2005 Probl matique des transferts des
17. Desseigne ITV France 2003 Technologies de pr cision en cave vinicole Editions Cemagref Crachereau J Ch Chambre d Agriculture de la Gironde 2003 Qualit sanitaire de la vendange Actes du colloque Euroviti 2003 ITV France Desseigne J M ITV France 2006 Nouvelles technologies de mesure et caract risation de la vendange Acte des conf rences Lien de la Vigne mars 2006 Desseigne J M ITV France J L Favarel ITV France Ch Lafon Le Mat riel P ra 1998 Aide a la conduite des pressoirs membrane par capteurs qualitatifs XXIII Congr s mondial de la vigne et du vin de l OIV Desseigne J M ITV France J C Payan ITV France M Crochon Cemagref J F Ballester Inra J Mazolier CTIFL 2003 Spectrom trie proche infrarouge et appr ciation de la qualit de la vendange Actes du colloque Euroviti 2003 ITV France Dubernet M Laboratoire cenologique 2000 Analyse objective de la qualit des vendanges par spectrom trie infrarouge transform e de Fourier IRTF et r seaux de neurones Revue fran aise d cenologie n 185 Ducourneau P nodev O Z bic Sferis 2006 Pilotage automatique de la micro oxyg nation par mesure de l oxyg ne dissous en continu communication personnelle Montounet M ENSAM INRA J C Vidal Inra 2005 La mesure de l oxyg ne dissous au chai nouveau crit re de l assurance qualit Acte du colloque L innovation en viticulture o nologie ITV Fr
18. HEN ee BOA MER E Bese Se mien LE sosAjeue sayoosul p siquou N Son 99JJ9 SNJ JOSQO S YIS JE H op SJUSWIDAQI9Id SJUSISHIP Sep S999EUEP OS s p 1nq 0 S 9 1ed uorneulue uoa ap xneL Figure 6 DuPont DuPont Steward Explicit LES VERS VONT DES FEUILLES NN mo ed ce hu Les LAS 7 Es Cu dap Lit A Lh ER PUMA da LE CPL aes Le ATUM LT E Pegi BAF RE Le M PER D ey a TUE pe AE Whe mioca af ihe PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Actualit s phytosanitaires Initiation et d veloppement _ des pid mies d oidium les bases biologiques pour optimiser la protection Philippe CARTOLARO Laurent DELIERE Agn s CALONNEC INRA Bordeaux Aquitaine UMR INRA ENITAB en Sant V g tale ISVV IFR103 BP 81 33883 VILLENAVE D ORNON CEDEX Malgr l volution des techniques l o dium demeure une r elle menace pour la vigne Au del des zones m diterran ennes dans lesquelles il est tr s souvent observ il s est montr particuli rement agressif ces derni res ann es dans les vignobles septentrionaux o il est habituellement consid r comme secondaire L ann e 2004 est encore fortement marqu e dans nos m moires par les s v res attaques subies en Champagne Bourgogne Beaujolais ainsi que dans le Bordelais et dans quelques vignobles du Sud Ouest Bourgoin Herlemenont 2005 Pass e la tr ve de 2005 l o dium refait parler de lui en 2006 e
19. J Agric Food Chem 1998c 46 5215 5219 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Avant propos Gestion des diff rents potentiels aromatiques dans une optique de segmentation de produits Cas des vins de Manseng en Cotes de Gascogne Laurent DAGAN ITV France d tach I INRA UMR SPO Equipe Technologie int grative 2 place Viala 34060 MONTPELLIER CEDEX 1 T l 0499612508 Fax 0499612857 E mail dagan ensam inra fr Ces r sultats s int grent dans un travail de th se sur l tude du potentiel aromatique du Petit et du Gros Manseng 2003 2005 men en collaboration avec ITV France l UMR SPO de l INRA de Montpellier le Syndicat des producteurs de vins de pays des C tes de Gascogne et l ENSA de Montpellier INTRODUCTION La composante aromatique est un l ment fondamental de la qualit du vin et sa maitrise reste un enjeu d une part pour la production de vins de qualit et d autre part pour la fabrication de produits r pondant a des crit res d finis Depuis les premiers travaux sur l ar me du vin plus de mille compos s volatils ont t identifi s parmi lesquels quelques dizaines seulement sont susceptibles de contribuer directement a l ar me du vin Par ailleurs pour certains c pages la d couverte de compos s clefs de l ar me a stimul les recherches sur leur propri t sensorielle et sur leur origine Pour certains d entre eux la mise en videnc
20. Tominaga et al 1998 La mesure du pr curseur cyst inyl du 3 mercaptohexan 1 ol P3MH dans les jus de raisins montre que ces teneurs varient consid rablement et de fa on al atoire au cours de la maturation du raisin Hormis les diff rences vari tales entre les 2 c pages en faveur du Petit Manseng aucun des param tres tudi s mill simes maturit et site n apporte une variabilit significative sur ce potentiel Dans les vins de Manseng les teneurs en thiols toujours sup rieures aux seuils de perception montrent leur int r t pour ces vins Cependant nos r sultats ne permettent pas d tablir de relation entre le P3MH du raisin et les teneurs en thiols correspondants 3MH et ac3MH dans les vins Figure 1 Il est connu que la lib ration de thiols partir de S conjugu s la cyst ine est variable selon la souche de levure et les conditions de fermentation pH concentration en substrat temp rature Murat et al 2001 Huyng Ba et al 2003 Dans nos conditions les rendements de transformation sont faibles 4 en moyenne et leur variabilit n est associ e aucun des param tres tudi s Figure 1 Relation entre les teneurs en ac3MH et 3MH des vins en fonction des teneurs en P3MH des raisins correspondant Le sulfure de dim thyle libre DMS et potentiel PDMS Avec un seuil de perception compris entre de 25 ug L et 160 ug L dans les vins le DMS peut pleinement participer l ar me de
21. e d exp rimentation sur le bois noir de la vigne semblent montrer que des relations tr s troites entre le vecteur de la maladie le phytoplasme et ses plantes h tes sont l origine d une situation parfois pr ocuppante de la maladie dans le vignoble Alsacien Les analyses de typage r alis es sur vigne qui concernent plus de 300 chantillons ce jour vont dans le m me sens avec une situation de monopole pour le type du phytoplasme Les suivis et travaux relat s ici vont tre poursuivis mais nous sommes d ores et d j engag s dans la recherche de m thodes de lutte contre le vecteur et aussi contre l expression de la maladie car le premier point ne sera certainement pas dot d une efficacit suffisante et il s agit aussi de r duire l expression des sympt mes et de maintenir la productivit et la qualit de production des parcelles d j touch es Enfin si ces r sultats permettent un d but d explication pour la situation que conna t l Alsace nul doute que des travaux de cette nature m riteraient d tre entrepris dans les diff rents vignobles de l hexagone Ce travail a b n fici du soutien financier e de VINIFLHOR dans le cadre du CPER ann e 2006 e du CIVA Conseil Interprofessionnel des Vins d Alsace Ce travail a t r alis gr ce la collaboration de e Eric THILL stagiaire tudiant en M1ProGQPV vigne et vin UFR Sciences Exactes et Sciences de la Nature Universit d Avigno
22. fongicides peuvent tre utilis s ce stade ceux actifs sur oidium install apportant toutefois plus de souplesse d emploi En pr sence de moins de un drapeau par souche une intervention l g rement plus tardive moiti des pousses au stade 5 6 feuilles tal es est possible mais le myc lium ayant d j commenc coloniser les bourgeons le fongicide devra n cessairement tre actif sur o dium install et de pr f rence p n trant un produit de type IBS ou Qol tant alors un bon compromis Dans ces 2 cas de figure le choix du fongicide pourra utilement int grer la probl matique excoriose R CEPTIVIT DE LA VIGNE La sensibilit des c pages m ridionaux est tr s majoritairement conforme celle d crite par Ph Cartolaro avec seulement deux exceptions clairement identifi es et concernant le Muscat petits grains et le Piquepoul Ces deux c pages restent en effet sensibles jusqu en d but v raison et il est parfaitement possible d y voir une situation saine la fermeture des grappes se d grader fortement durant la v raison Dans une moindre mesure le Chardonnay situ dans un contexte forte pression parcelles limitrophes tr s touch es peut lui aussi n cessiter une protection jusqu mi v raison Pour tous les autres c pages ne pas oublier que e cette r elle absence de sensibilit partir de la fermeture des grappes concerne les contaminations e le myc lium pr sent ce stade
23. galement participer leur transformation structurale comme cela est connu pour la trans formation du g raniol libre en citronellol Dugelay et al 1992 Enfin les quelques tudes effectu es concernant l influence de la fermentation malo lactique sur la lib ration de compos s volatils partir des glycosides de raisin sont r centes et n ont d montr jusqu pr sent qu une contribution modeste cette gen se Sarry et al 2004 Grimaldi et al 2005 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins CAROTENOIDES Les carot no des de raisin maturit poss dent tous les structures bicycliques correspondant aux carot no des associ s aux photosyst mes PSI et PSII complexes multiprot iniques des membranes des chloroplastes des v g taux Britton G 1982 Demmig Adams B et al 1996 Goodwin T W 1980 Moneger R 1968 Le B carot ne et la lut ine sont largement majoritaires repr sentant pr s de 85 du total mais d autres carot no des mineurs les accompagnent tels que la n oxanthine la violaxanthine la lut ine 5 6 poxyde la z axanthine le n ochrome la flavoxanthine le lut oxanthine et d autres non encore identifi s Bureau S 1998 Marais J et al 1989 Razungles A et al 1987 Razungles A et al 1996 Mendes Pinto et al 2004 Le B carot ne est le seul hydrocarbure carot noidique carot nes de cette liste tous les autres tant des carot no des o
24. go ts et textures que tel ou tel groupe de consommateurs pr f re sur un march sp cifique 2 g rent la viticulture l nologie le packaging et la distribution afin d tre en mesure de fournir le vin avec le profil sensoriel vis aux bons consommateurs et un co t adapt Tout cela peut sembler simple et pourtant cela repr sente un d fi norme de faire fonctionner tous ces leviers de fa on efficace Les points suivants r sument les fa ons dont on peut s y prendre COMPRENDRE LES PROFILS SENSORIELS PL BISCIT S De nombreuses techniques peuvent tre utilis es pour d terminer les styles pl biscit s sur des march s sp cifiques e D guster les vins leaders sur les march s et d terminer leurs caract ristiques cl s en utilisant des m thodes d analyses sensorielles standardis es e Travailler avec des collaborateurs connaissant bien le march tel que des acheteurs ou des courtiers afin de concevoir un produit qui sera bien per u par les clients Ces collaborateurs peuvent tre consid r s comme des porte parole des consommateurs ou des gardes barri res c est dire des personnes dont l approbation est n cessaire pour p n trer le march e Mener des tudes de march formelles sur les aspects sensoriels Cet exercice peut tre on reux n anmoins il peut donner une v ritable id e sur les pr f rences des consommateurs Plusieurs entreprises am ricaines de la fili re emploient des sp cialistes
25. la pellicule mais les deux classes de compos s les plus tudi es l heure actuelle sont constitu es d une part des pr curseurs cyst inyl s et ou glutathion s Tominaga et al 1998 Peyrot des Gachons et al 2002 qui donnent naissance au cours de la fermentation alcoolique des thiols fortement odorants responsables des notes de buis et d agrumes de nombreux vins et notamment des vins de Sauvignon Blanc et d autre part des pr curseurs glycosidiques qui peuvent g n rer des compos s odorants tr s vari s INT R T DES PRECURSEURS GLYCOSIDIQUES DANS L AROME DES VINS Les glycosides de compos s d ar me inodores et non volatils sont form s d une partie osidique li e par une liaison amp glucosidique un compos volatil appel aglycone Les glycosides pr sents dans le raisin et le vin peuvent tre hydrolys s par voie enzymatique G nata et al 1985a 1988 ou par voie chimique Williams et al 1982 Le premier m canisme est limit dans le mo t et les VDN du fait de l inhibition des R glycosidases par le glucose L hydrolyse chimique intervient dans le mo t et le vin du fait de leur pH acide Elle se produit au cours de la vinification et du vieillissement du vin et est acc l r e par des temp ratures plus lev es Winterhalter 1992 Kots ridis 1999 Cependant la vitesse d hydrolyse de ces compos s est lente sauf dans le cas des glycosides de linalol pour lesquels pr s de 50 des teneurs son
26. la tra abilit de la vigne au consommateur Outre la d termination de la teneur en sucre par r fractom trie les premiers instruments de d termination de la qualit sanitaire des raisins ont t propos s d s le d but des ann es 1990 Ils sont bas s sur des principes soit polarographiques soit colorim triques Leurs performances respectives sont bien connues Crachereau 2001 Mais c est surtout ces derni res ann es qu un saut technologique a t franchi avec l utilisation des nouvelles technologies de mesures comme la spectroscopie infrarouge et la vision multispectrale Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs La spectroscopie infra rouge est d j tr s largement d velopp e dans d autres fili res agricoles viande c r ales produits laitiers pour la caract risation des produits En cenologie les premi res applications en France sont apparues au d but des ann es 2000 avec des spectrom tres Transform e de Fourrier La technologie est potentiellement capable de fournir rapidement quelques secondes les concentrations des principaux solut s int ressants pour l nologue Elle peut renseigner sur des param tres jusqu ce jour inaccessibles aux caves de production tels que ceux n cessitant des analyses fines de laboratoires ou de nouveaux indicateurs qualitatifs Le principe repose sur une mesure spectrale et un talonnage pr alable En phase d talonnage les
27. le rapport BM C est significativement plus faible sur les modalit s ayant re u 60 ou 90 unit s d azote Des r sultats similaires ont t observ s sur une parcelle sableuse d sherb e de pH 6 recevant 50 unit s d azote par hectare et par an o la diff rence de BM avec le t moin non fertilis est de 23 apr s 10 ans d apport Malgr l effet positif de la fertilisation azot e sur les teneurs en carbone du sol dans les 2 essais l acidification r sultant des apports semble avoir une influence pr pond rante Les diff rences de pH observ es entre modalit s trait es avec au moins 50 unit s d azote par hectare et par an et le t moin sont ainsi de l ordre d une demi unit pr s d une unit pH e D sinfection des sols Dans les sols infect s par le court nou hormis le repos du sol il n existe pas actuellement d alternatives la lutte chimique Une exp rimentation concernant le 1 3 dichloroprop ne et prenant en compte l impact sur la vie du sol a d but en gironde fin 2005 Les premiers r sultats obtenus indiquent l absence d effet n gatif sur la taille de la BM 7 mois apr s fumigation Attention Si l on peut supposer que l augmentation de la vie des sols va dans le sens d une am lioration du fonctionnement du sol elle ne pr sume nullement de l am lioration de la qualit des vins A contrario une augmentation significative de la min ralisation li e au d veloppement microbien peut tre pr judicia
28. officielle de d but de protection est remise bruyamment en question par les viticulteurs au cours de la campagne 2004 Mettre en cause le d but de la lutte anti o dium conseill par les techniciens pour expliquer des d faillances de qualit de protection est classique et facile comprendre N anmoins le stade du premier traitement n est pas le principal responsable de l tat sanitaire des parcelles constat en fin de campagne 2004 voir figure 1 100 90 aah amp gt 50 de grappes touch es 70 jp 10 50 de grappes touch es 60 lt 10 de grappes touch es 50 0 de grappes touch es 40 30 20 10 0 stade 12 stade 15 stade 17 parcelle Echelle Eichorn amp Lorenz Figure 1 Stade de d but de protection et classe d attaque sur grappes en fin de campagne r seau Magister campagne 2004 80 parcelles renseign es effectifs par classe quilibr s Par contre l effet qualit de pulv risation saute aux yeux Les notations de d g ts d oidium dans un m me secteur sur la commune de Broyes pour deux types de pulv risation fin 2004 en fournissent l illustration figure 2 50 45 40 vert protection au sol 7 bleu protection par h licopt re 35 30 25 20 Intensit d attaque en Figure 2 Intensit d o dium compar e selon le mode de protection sol h licopt re commune de Broyes campagne 2004 Un m me nomb
29. re organique libre Elle est en revanche corr l e n gativement avec le C N de la mati re organique li e et les teneurs en cuivre et mangan se changeables Une Analyse en Composantes Principales ACP a galement t effectu e a partir des variables quantitatives mesur es sur le sol en 2006 Le premier axe factoriel explique 43 de la variabilit totale Cet axe repr sente principalement la valeur de BM croissante vers la droite de l axe et corr l e comme nous l avons constat sur le tableau n 2 des param tres tels que le potentiel de min ralisation en azote et le C N de la fraction sableuse A l oppos vers la gauche ce sont les teneurs en cuivre et le C N de la mati re organique li e qui contribuent le plus la formation de l axe Le second axe factoriel n explique que 19 de la variabilit totale Les placettes situ es vers le haut de l axe pr sentent des teneurs plus lev es en azote dans la fraction li e de la mati re organique ainsi que des teneurs plus lev es en magn sie et en mangan se A l oppos on retrouve des teneurs plus lev es de cuivre de pH et de teneurs en azote dans la fraction sableuse Cette ACP permet une bonne distinction des 4 modalit s suivies On remarque notamment la forte opposition sur l axe 1 entre les placettes ayant re u une fertilisation min rale et celles ayant re u une fertilisation organique La modalit organo min rale est interm diaire L axe 2 permet de
30. telles que les Muscats ou quelques c pages alsaciens comme le Gew rztraminer qu ils sont les plus abondants Ce sont essentiellement le linalol le n rol et le g raniol qui sont responsables des notes olfactives florales des mo ts de ces c pages qui se retrouvent ensuite dans leurs vins Une autre famille de compos s odorants a galement suscit de nombreuses recherches les 2 alkyl 3 m thoxypyrazines La plus odorante le d riv isobutyle a t identifi e pour la premi re fois dans le Cabernet Sauvignon mais elle atteint galement des teneurs qui peuvent d passer son seuil de perception olfactive quelques ng L dans le Sauvignon le Cabernet franc et le Merlot et elle a t d tect e des teneurs inf rieures dans d autres c pages Contrairement aux monoterp nols les notes olfactives v g tales qu elles communiquent aux vins correspondants sont g n ralement jug es d favorablement Cependant leurs teneurs dans les baies de raisin tr s sensibles divers facteurs viticoles et au degr de maturit permettent une s lection de la vendange minimisant leur contribution A l exception de ces deux familles de constituants les autres compos s volatils de la baie de raisin ne pr sentent pas un grand int r t sur le plan olfactif Ainsi les constituants odorants des raisins des vari t s non florales n ayant que tr s peu d influence sur l ar me de leurs vins les notes caract ristiques relativement sp cifiques
31. viter d tre trop simpliste et simplificateur au risque d uniformiser l offre et donc de niveler le march par le bas Il est important pour le professionnel de consid rer que le nouveau consommateur type n est pas unique dans ses attentes mais que celles ci sont multiples Il peut rechercher pour une occasion bien pr cise un blanc moelleux pour un ap ritif source tude qualitative Alliance des crus bourgeois Vinidea 2006 moins que ce ne soit un blanc sec des C tes de Gascogne comme le d montre le succ s commercial de certains Ugni blanc Colombard du Gers Ce m me consommateur pour un repas romantique deux sera pr t d penser plus de 20 pour une belle bouteille de rouge qu il choisira dans une AOC forte notori t ll pourra ainsi casser les codes classiques de consommation du vin ou au contraire en avoir une approche tr s traditionnelle m me si c est un nouveau consommateur En fait la mani re des consommateurs anglais il recherchera un vin diff rent pour chaque occasion a wine at any occasion Dans l industrie en g n ral agro alimentaire en particulier lors du d veloppement d un nouveau produit des tests consommateurs sont r alis s selon deux axes Des tests dits de validation quantitative permettent sur un panel relativement important correspondant au march cibl de valider les diff rents l ments du mix du produit le produit par lui m me son futur positionnement son packaging
32. 2002 7 1 7 0 4 0 6 2003 19 3 8 4 2 7 3 5 2004 2 3 1 2 0 9 0 4 2005 5 25 5 02 4 47 0 8 Moy 2002 2005 8 5 4 1 21 1 4 En moyenne les quantit s de MES mesur es sont comprises entre 1 4 et 8 5 T hectare suivant les modalit s Les valeurs faibles obtenues pour l ann e 2004 sont en accord avec les caract ristiques pluviom triques de cette ann e 2004 est en effet caract ris e par des pluies moins nombreuses et surtout moins intenses et donc a priori moins rosives Les r sultats obtenus en pertes en MES entre juin 2002 et d cembre 2005 sont les suivants e la modalit D est la plus rosive 33 9 T ha en MES cumul es e les modalit s E et ENM TA sont les moins rosives respectivement 5 4 et 8 5 T ha soit 16 et 25 des pertes de D A noter que pour 2005 ann e pluvieuse pour laquelle l engazon nement est bien install l rosion sur la parcelle E est pr s de 5 fois plus faible que sur la parcelle ENM Travail Pour la modalit ENM G 16 5 T ha soit trois fois plus que E et 50 de D L int r t de ces r sultats est qu ils correspondent des mesures en grandeur r elle plusieurs rangs de vigne avec une longueur de versant gt 100 m ce qui est rarement le cas et que l on dispose actuellement de 4 ann es compl tes de suivi qui couvrent une bonne variabilit climatique inter annuelle et permettent de rendre compte de l volution de l efficacit des pratiques dans le temps ll faut noter q
33. 3MH et de son ac tate Les thiols volatils identifi s dans les vins de Sauvignon participent aussi l ar me des vins de nombreux autres c pages blancs et rouges En voici quelques exemples La 4MMP peut jouer un r le important dans l ar me des Muscats d Alsace tandis que le 3 MH participe grandement l ar me des vins de Gewurztraminer Pinot Gris et Riesling figure 1 Ainsi l ar me des vins des vari t s alsaciennes n est pas seulement d leur composition en monoterp nols les thiols identifi s dans les vins de Sauvignon interviennent aussi pour renforcer certaines nuances v g tales ou fruit es qui s ajoutent aux registres fleuris des terp nols Dans les vins de Colombard l A3MH et le 3MH sont pr sents en quantit s sup rieures leurs seuils de perception Mais la 4MMP le 4MMPOH et le 3MMB ne sont pas d tectables L ar me caract ristique du vin jeune qui ressemble celui du Sauvignon blanc est tr s vraisemblablement d l A3MH L instabilit de cet ester dont la majorit est hydrolys e dans les vins quelques mois apr s l ach vement de la fermentation alcoolique explique que les vins de Colombard perdant plus vite que ceux de Sauvignon leur ar me vari tal doivent tre consomm s tr s jeunes Les vins des c pages Mansengs Petit et Gros contiennent du 3MH et de l A3MH et peu de 4MMP et 4MMPOH Leur ar me voque le pamplemousse et le fruit de la passion Dans les vins liquoreux de vendanges
34. Chatonnet etal 1995 Ainsi en l absence de contamination seuls les d riv s vinyliques peuvent avoir une influence sur l ar me et seulement dans le cas des vins blancs ou ros s Cependant le 4 vinylph nol d rivant de l acide coumarique est per u n gativement m me aux concentrations proches de son seuil de perception Chatonnet et al 1993 Ce d faut aromatique de go t ph nol est particuli rement marqu fortes concentrations dans le cas de l utilisation en vinification de pr parations enzymatiques contenant des est rases qui augmentent les teneurs des formes acides libres des pr curseurs cinnamiques et de souches de levures Saccharomyces Cerevisiae forte activit cinnamate d carboxylase de ces formes libres Chatonnet et al 1992c Dugelay et al 1992 Dugelay et al 1993 Le cas du 4 vinylga acol d rivant de l acide f rulique appara t un peu plus complexe Son odeur n est pas d sagr able ceillet clou de girofle et il a t d crit comme compos d ar me participant l ar me vari tal de Gew rztraminer du nord de l Italie Versini 1985 Cependant dans des vins blancs bordelais la marge entre son seuil de perception olfactive et son seuil limite de pr f rence est tr s troite Chatonnet et al 1993 Par ailleurs tant toujours accompagn du 4 vinylph nol c est seulement dans les c pages Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins pour lesquels le po
35. Godden P Lattey K Francis L Gishen M Cowey G Holdstock M Robinson E Waters E Skouroumounis G Sefton M Capone D Kwiatkowski M Field J Coulter A D Costa N Bramley B Towards offering wine to the consumer in optimal condition the wine the closures and other packaging variables A review of AWRI research examining the changes that occur in wine after bottling Wine Industry Journal 2005 20 4 20 30 Pasteur Etudes sur le vin ses maladies causes qui les provoquent proc d s nouveaux pour les conserver et pour les vieillir Imprimerie Royale eds Paris France 1873 264 pp Rib reau Gayon P Pontallier P Glories Y Some interpretations of color changes in young red wines during their conservation J Sci Food Agric 1983 34 505 516 Singleton V L Trousdale E Zaya J Oxidation of wines Young white wines periodically exposed to air Am J Enol Vitic 1979 30 49 53 5 Rib reau Gayon J Dissolution d oxyg ne dans les vins In contribution l tude des oxidations et r ductions dans les vins Application l tude de vieillissement et des casses 2 ed Delmas Bordeaux France 1933 35 pp Godden P Francis L Field J Gishen M Coulter A Valente P Hoj P Robinson E Wine bottle closures physical characteristics and effect on composition and sensory properties of a Semillion wine Performance up to 20 months post bottling Aust J
36. Grape and Wine Res 2001 7 62 105 7 Mas Puig J Llado N Zamora F Sealing and storage position effects on wine evolution J Food Sci 2002 67 1374 1378 8 Chatonnet P Labadie D Caract ristiques physiques et comportement vis vis de l oxydation du vin de diff rents types de bouchons chevilles Rev des Enologues 2003 106 13 20 Skouroumounis G K Kwiatkowski M J Francis I L Oakey H Capone D Duncan B Sefton M A Waters E J The impact of closure type and storage conditions on the composition colour and flavour properties of a Riesling and a wooded Chardonnay wine during five years storage Aust J Grape and Wine Res 2005 11 369 384 Lopes P Saucier C Glories Y Nondestructive colorimetric method to determine the oxygen diffusion rate through closures used in winemaking J Agric Food Chem 2005 53 6967 6973 Inergie Communication www inergie com Tout volu Et vous vous utili l e m me cuivre Gamme Kocide la bonne option cuivre TocAy Optimized Copper Activity Activit Cuivre Optimis e Du Pont de Nemours France S A S D partement Protection des Cultures D fense Plaza 23 25 rue Delarivi re Lefoullon D fense 9 92064 La D fense Cedex T l 01 41 97 44 00 LA LA A en te aux informations contenues sur l tiquette jointe l emballage The m iracles of science PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CO
37. J Enol Vitic 2005 56 407 410 Nicolau L Benkwitz F Tominaga T Characterizing the aroma of New Zealand Sauvignon wines Australian amp Newzealand Grapegrower and Winemaker 2006 509 46 49 Peyrot des Gachons C Tominaga T Dubourdieu D Localizaztion in the berry of S cysteine conjugates aroma precursors of Vitis vinifera L cv Sauvignon blanc grapes The effect of skin contact ont the aromatic potential of the musts Am J Enol Vitic 2002 50 4076 4079 Peyrot des Gachons C Tominaga T Dubourdieu D Measuring the aromatic potential of Vitis vinifera L cv Sauvignon blanc grapes by assaying S cysteine conjugates Precursors of the volatile thiols responsible for their varietal aroma J Agric Food Chem 2000 48 3387 3391 Peyrot des Gachons C van Leeuwen C Tominaga T Soyer J P Gaudill re J P Dubourdieu D Influence of water end nitrogen deficit on fruit ripening and aroma potential of Vitis vinifera L cv Sauvignon blanc in field conditions J Sc Food Agric 2005 85 73 85 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Tominaga T et Dubourdieu D 2006 A novel method for quantification of 2 methyl 3 furanthiol and 2 furanmethanethiol in wines made from Vitis vinifera grape varieties J Agric Food Chem 54 29 33 Tominaga T Baltenweck Guyot R Peyrot des Gachons C Dubourdieu D Contribution of volatile thiols to the aromas of white wines made fr
38. L hypoth se selon laquelle ces compos s proviendraient de la d gradation in situ des carot noides en norisopr no des est confort e par le comportement apr s r colte des carot no des dans d autres aliments Un grand nombre de m canismes r actionnels de d gradation dans les aliments des carot no des en norisopr no des 9 ou 13 atomes de carbone sont rapport s dans la litt rature Ceux ci incluent des processus enzymatiques d auto oxydation et de d composition thermique Dans notre tude quelques carot no des et d riv s de la chlorophylle ont pu tre identifi s par HPLC DAD SM ESP dans les vins de Porto Ces compos s tant donc pr sents dans les vins de Porto l on peut s attendre leur d gradation au cours du vieillissement C est pourquoi les profils en carot no des et d riv s de la chlorophylle ont t d termin s dans les vins de diff rentes vendanges et un protocole de vieillissement acc l r impliquant temp rature et oxyg ne a t mis au point afin d valuer les taux de d gradation des carot no des et d riv s de la chlorophylle majeurs des vins v oz A a g h Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Echantillons pour Videntification Echantillons pour la quantification Conditions analytiques Protocole de vieillissement acc l r Identificaton by comparison with UV spectrum of the parent compound Identif
39. conditions climatiques sont favorables sous l effet des pluies partir de 2 mm environ avec une temp rature minimale voisine de 10 C Gadoury et al 1988 1990 Dans le vignoble bordelais l jection des ascospores peut s taler dans le temps sur une p riode de plusieurs mois entre mars et juin Clerjeau 1995 Jailloux et al 1999 Le potentiel infectieux des cl istoth ces semble moindre dans les conditions m diterran ennes Molot 1995 Les ascospores infectent les tissus des organes atteints lorsqu ils sont sensibles et produisent alors un r seau de myc lium Dans tous les cas le myc lium form se d veloppe en colonies sur lesquelles apparaissent de petits appendices porteurs des spores asexu es conidies du champignon superpos es les unes aux autres en cha nettes D aspect translucide le myc lium et les conidies deviennent visibles l il nu lorsqu ils sont abondants ils constituent les sympt mes de la maladie sous forme de taches gris beige blanc d aspect plus ou moins diffus selon l exposition la lumi re Actualit s phytosanitaires Ces spores constituent l inoculum secondaire qui assurera l infection des jeunes feuilles puis des jeunes baies au cours de la saison Les conidies se d tachent des chainettes sous l effet de vibrations ou de tout autre choc et sont diss min es principalement par le vent et les pluies Au contact du v g tal elles germent en quelques heu
40. cours du vieillissement des vins Quatre vingt dix chantillons de raisins de Chardonnay issus de Champagne Bourgogne et Languedoc Roussillon ainsi que 25 chantillons de Riesling et de Gewurztraminer d Alsace ont t r colt s sur diff rentes parcelles des zones de production a diff rents stades de maturit et au cours de 2 mill simes cons cutifs 2004 et 2005 afin de constituer une banque de donn es qui soit la plus repr sentative possible des diverses situations rencontr es Les fractions glycosidiques obtenues apr s traitement au PVPP des jus issus du broyage des chantillons de raisins et extraction de ces jus sur r sine C18 ont t analys es a la fois par Infra Rouge a Transform e de Fourier et par la m thode classique hydrolyse enzymatique puis CPG SM FID qui constitue notre m thode de r f rence L acquisition des spectres IR a t r alis e dans le moyen infra rouge nombre d ondes de 2200 1000 cm en transmission en utilisant une cellule en CaF de 20 um de trajet optique r gul e 25 C par effet Peltier Des corr lations statistiques entre les donn es quantitatives issues de la m thode de r f rence et les spectres Infrarouge ont t labor es en utilisant la m thode PLS Partial Least Squares m thode statistique particuli rement adapt e ce type de donn es Les mod les de pr diction ainsi construits permettent de d terminer les pr curseurs glycosidiques par grande class
41. dans le sens de la pente Les 4 modalit s sont les suivantes e un d sherbage chimique total D e un enherbement naturel ma tris par le glyphosate G e un enherbement naturel ma tris par un travail du sol superficiel avec un cultivateur a dents de type ACTISOL TA e un engazonnement semis de tous les inter rangs E Le m lange de gramin es sem 40 de ray grass et 60 de f tuque rouge a t choisi par la CA34 pour minimiser les risques de comp tition pour l eau avec la vigne Tous les rangs de vigne sont d sherb s chimiquement On peut distinguer en termes d tat de surface d une part les modalit s D et E qui pr sentent des tats de surface constants tout au long du cycle cultural et d autre part les modalit s G et TA dont les tats de surface vont voluer plus ou moins rapidement tout au long du cycle cultural suivant les op rations culturales et les v nements pluviom triques Ruissellement Le tableau 1 pr cise certaines caract ristiques des crues pour les quatre modalit s tudi es Tableau 1 Valeurs annuelles des hauteurs de pluie v nements gt 2 mm et valeurs moyennes de ruissellement lame ruissel e R et coefficient de ruissellement CR D sherbage ENM Glyphosate ENM Travail sol Engazonnement R mm C7 R mm CR R mm CR R mm C9 Pluie 2002 2005 2357 962 40 8 735 6 31 2 581 4 24 7 512 3 21 7 e La modalit D est cel
42. de lutte contre les adventices Les alternatives l emploi des herbicides se r v lent dans tous les cas plus difficiles mettre en uvre que le d sherbage chimique et souvent d un co t sup rieur a celui ci Il est vident que les crit res de durabilit agronomique actuellement fix s aux exploitations ont pour corollaire une baisse de leur comp titivit conomique Certaines peuvent l absorber sans probl me d autres pourront le g rer avec un peu plus de difficult s mais pour une troisi me cat gorie il convient de s interroger sur les cons quences Comment laborer des vins r pondant aux attentes des consommateurs gt Introduction Jean Luc BERGER gt Le march ses modes de consommation et les attentes des consommateurs Richard SPURR gt Perception de la typicit par le consommateur principaux r sultats du projet europ en TYPIC Georges GIRAUD gt Des r ponses packaging valuation de diff rents modes d obturation Paulo LOPES gt Quels types de vins pour quel consommateur Richard GIBSON gt Validation d itin raire technologique par le consommateur le chainon manquant Exp rience Chateau Dillon Laurent DULAU gt Des outils pr dictifs au vignoble et la cave pour mieux piloter les itin raires d laboration des vins Jean Michel DESSEIGNE gt Conclusion lien au march Bruno KESSLER ANTI OIDIUM Xi Irritant Classement environnement N
43. de Margaux M doc 33 Campagne 2006 mi VENISE Pes mm d Se Lee u poden 1 Temp tura i Plu s or T alate EEL LL Fig 2 Le mildiou en Aquitaine une ann e a forte pression Dans le vignoble du Nord Est de la France la virulence du mildiou fut tr s contrast e selon les secteurs Le d marrage de l pid mie a t fulgurant en Alsace dans l Aube pour la Champagne et en C te de Beaune et Chalonnais pour la Bourgogne D but juin la situation tait d grad e dans certaines parcelles avec une forte pr sence de la maladie sur feuilles Un fait particulier m rite d tre relev Localement dans l Aube des pr cipitations importantes 50 100 mm ont engendr d intenses contaminations primaires l origine de foyers parcellaires majeurs 5 plus de 50 taches par cep Ce ph nom ne a d j t observ en Champagne il interpelle sur le positionnement du premier traitement mais comment anticiper et pr voir ce type d v nement qui est tr s ponctuel L arriv e d un temps sec partir de d but juin aida r tablir une situation parfois critique Les orages locaux de juillet et les pluies r p t es d ao t r activ rent le mildiou Sa pr sence sur jeunes feuilles tait fr quente d but septembre et des attaques plus g n ralis es du feuillage avec chutes de feuilles taient constat es notamment en C te d Or et Sa ne et Loire Reste voquer rapidement les vignobles d
44. de Touraine La lutte contre ce ravageur est associ e avec celles qui sont pratiqu es contre les Tordeuses ou la cicadelle vectrice de la flavescence dor e METCALFA PROGRESSE VERS LE NORD Le flatide pruineux est en extension dans les vignobles de Rh ne Alpes de Midi Pyr n es dans le Tarn et Garonne Brulhois Moissac et sur le Fronton En Aquitaine il progresse le long de la Dordogne et de la Garonne En Provence ou il avance vers le nord et l ouest quelques d g ts sur des productions de raisins de table sont signal s Les traitements sp cifiques contre ce ravageur ne sont g n ralement pas justifi s seules quelques rares parcelles sont trait es en 2006 LES ACARIENS PHYTOPHAGES SONT DISCRETS SAUF L ERINOSE Les Typhlodromes sont en action on ne parle pratiquement plus des acariens rouges On trouve quelques acariens jaunes dans les vignobles de Cahors de Die de Moissac o quelques rares interventions sp cifiques sont pratiqu es Quant l Acariose elle est pr sente de fa on sporadique dans la plupart des vignobles sur les jeunes vignes quelques traitements sont parfois n cessaires Au contraire l Erinose est augmentation En Anjou dans quelques parcelles des attaques importantes sur feuilles et sur grappes provoquent des d fauts de floraison en juin En Charentes au cours du mois de juillet une importante sortie s est produite sur les jeunes feuilles des entrecoeurs En Aquitaine en Bourgogne ou e
45. de ces c pages proviennent de certains de leurs pr curseurs d ar me figure 1 LES PRECURSEURS D AROME DU RAISIN Au sens large de substances inodores susceptibles de lib rer des compos s d ardme il est logique de classer parmi les pr curseurs d ar me les substrats principaux de la levure sucres lipides sources d azote et de soufre conduisant aux produits volatils secondaires de la fermentation alcoolique et constituant l ar me fermentaire Cependant ces substrats ne distinguent pas les vari t s de raisin entre elles et ne peuvent donc pas tre responsables de leurs notes olfactives sp cifiques Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins ACIDES GRAS INSATURES ll en est de m me des lipides acides gras insatur s dont les teneurs totales en acides gras insatur s de l ordre de 350 mg Kg de baies pr sentent peu de diff rence intervari tale Ces compos s dont les teneurs diminuent avec la maturit sont localis s essentiellement dans la pellicule et la pulpe de la baie p pins exclus et sont pr curseurs de compos s en C6 Drawert et al 1966 Roufet et al 1987 Ferreira et al 1995 Ceux ci principalement hexanal et 2 hex nal compos s tr s odorants aux odeurs vertes et herbeuses sont form s au cours du broyage l air des baies au stade pr fermentaire par des enzymes du raisin Drawert et al 1966 Ainsi le potentiel en ces compos s en C6 d pend la f
46. de d sherbage chimique quip es pour faire du d sherbage par t ches que cela soit automatis par un d tecteur ou non Le principe de base du d sherbage m canique sous le rang est de cr er et maintenir une bande de terre meuble sur laquelle il est facile d intervenir en entretien Un outil de d sherbage m canique est compos d un porte outil adaptable sur un cadre ou entre les roues du tracteur Ce porte outil quip du syst me d effacement devant la souche peut recevoir diff rents types d outils qui ne s utilisent pas tous au m me moment ou dans les m mes conditions de sol Il existe plusieurs solutions pour contourner le cep lors du travail Le principe est de d tecter le pied de vigne et de transmettre l ordre a la machine de s effacer La d tection se fait par un capteur appel palpeur pare cep ou antenne qui transmet un signal de fa on m canique lectrique ou hydraulique et agit sur le syst me de contournement Certaines machines fonctionnent en utilisant uniquement la force d appui sur la souche amplifi e par un parall logramme d formable pour se retirer photo 1 Enfin il existe un syst me d appui sur la souche avec une cloche en caoutchouc qui prot ge le cep des pi ces en mouvement et qui permet le contournement cf photo 4 Ce principe pr sente l avantage d assurer un d sherbage au plus pr s des souches mais il limite la vitesse d avancement car plus celle ci est lev e plus
47. de pr cision plus de r activit pour une efficacit plus grande vitesse plus lev e D autres pistes sont explorer telles que le d sherbage lectrique par exemple qui doit r soudre pour tre fonctionnel les probl mes de s curit d nergie embarquer et qui doit faire la preuve de son bilan environnemental Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Typologie des ph nom nes rosits Impact des modes d entretien de la vigne sur le ruissellement l rosion et la structure des sols M canismes et r sultats exp rimentaux Yves LE BISSONNAIS et Patrick ANDRIEUX INRA Laboratoire d tude des Interactions Sol Agrosyst me Hydrosyst me UMR LISAH AgroM INRA IRD Place Viala 34060 MONTPELLIER CEDEX 1 I PROBL MATIQUE D FINITIONS ET MECANISMES L rosion des sols est de plus en plus consid r e comme un probl me environnemental important Cette prise de conscience se traduit aujourd hui par deux mesures importantes au niveau national la loi sur les risques naturels D cret du 12 f vrier 2005 impose aux pr fets de d limiter dans chaque D partement les zones d rosion des sols agricoles et d tablir un programme d actions visant r duire l rosion dont la premi re mesure concerne la couverture v g tale du sol au niveau europ en le projet de directive
48. des Gachons C Duboudieu D 1998 J Agric Food Chem 46 5215 5219 Voirin S 1990 Th se de Doctorat de l Universit Montpellier Il 195 pages Williams P Strauss C Wilson B 1982 J Agric Food Chem 30 1211 1223 Williams P Cynkar W Francis I Gray J Iland P Coombe B 1995 J Agric Food Chem 43 121 128 Winterhalter P 1992 Thermal and Enzymatic Conversions of Precursors to Flavor Compounds American Chemical Society Washington DC 98 115 confiance aa sp cialiste de arene Rapides requiiers efficaces Protil en ligne avec les exigences actuelles Sans odeur d sagr able et EP gebes DD pl airtime Fos 0D I lems ont Pos AY PORC eee MO pl pater o i ben RE large tee Sheree deigi Pait Cial age Shiri paar Died Dy Poon irma D Wey Bertie ga ges Die i piae den frei eget erly eee i gee ee pee Les pes ee cee m ey d mpi fins Beery de ee ide pi Co ek ms Faible dose 0 3 I hl St BELCHIM Crop Frotection PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Les thiols varietaux et leurs precurseurs Int r t de leur dosage pour interpr ter la typologie des vins et guider la vinification Pr Denis DUBOURDIEU Facult d cenologie Universit Victor S galen Bordeaux 2 Institut des Sciences de la Vigne et du Vin de Bordeaux ROLE DES THIOLS VOLATILS DANS L AROME DES VINS
49. des raisins produits pour limiter la production de vins non adapt s aux besoins des march s C est dans cet esprit que les chemins de vinifications de conservation et de conditionnement doivent tre mis en place Une r elle vision strat gique du gout fran ais doit tre d finie pour le c ur du march l ou nous sommes le plus concurrenc s LE BOIS ET LES BESOINS DU MARCH La r cente autorisation d utilisation des copeaux de ch ne va permettre de mieux adapter une partie des vins fran ais aux grands march s Leur utilisation trop souvent r sum e une simple aromatisation est un facteur clef de la comp titivit de nos vins Cette comp titivit s exprime a de nombreux niveaux Au niveau des raisins les copeaux de ch ne doivent vraiment tre consid r s comme des produits cenologiques qui permettent une meilleure expression de la qualit Au niveau du gout les copeaux permettent de reproduire des standards qui sont recherch s d une fa on r guli re par un grand nombre de consommateurs d butants ou non Enfin en termes de r duction des co ts les copeaux permettent de mieux valoriser nos vins et de d gager des marges n cessaires au d veloppement de nos ventes THIOVIT 2 Y Goze 8 ee 89 Une large exp rience sur le terrain 2 PRODUIT NATUREL CONSEILS DE TRAITEMENT Excoriose E Dose 1 5 kav hl en traitement pr coce d s le d bourrement
50. distinguer le t moin des modalit s trait es ides laces PE ot FE ES ey LIT ET LE amp a g a gt a Bien 3 Graphique n 3 Analyse en Composantes Principales CT TILL donn es 2006 Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol CONCLUSION Cet essai a permis la mise en vidence de l impact moyen terme du mode de fertilisation sur certains param tres physico chimiques et biologiques d un sol sableux Ainsi selon que l on opte pour une fertilisation annuelle organique min rale organo min rale ou une absence de fertilisation des cons quences notables sont mesurables au niveau du sol apr s seulement 5 10 ans Nous avons notamment observ des diff renciations de pH et des modifications des caract ristiques des diff rents compartiments de mati res organiques du sol entre les 4 modalit s suivies La vie du sol tudi e principalement par l interm diaire de la biomasse microbienne est galement influenc e de fa on directe ou indirecte par l itin raire de fertilisation La taille de la biomasse microbienne cro t avec les apports organiques qui bien que fortement compost s augmentent la fourniture en azote et s opposent l acidification du sol Les apports organiques permettent galement de limiter sensiblement la toxicit du cuivre qui s av re tr s pr
51. dormance estivale caract ris e par un blocage physiologique pendant l t m me en cas de pluie Cela se traduit par une absence de production v g tative pendant cette p riode et donc une faible pression concurrentielle sur la vigne C est le cas de certaines vari t s de Dactyle Kasbah en particulier qui allient faible consommation en t et tr s bonne p rennit Il est en cours d tude dans diff rentes situations m diterran ennes en particulier au niveau de l INRA de Montpellier Gary et Leli vre 2006 Les premiers r sultats semblent prometteurs On peut trouver galement certaines esp ces peu concurrentielles parmi les L gumineuses Luzerne Tr fle souterrain condition qu elles soient pr coces de fa on ce que leur d veloppement s arr te suffisamment t t pour ne pas concurrencer la vigne en t Les L gumi neuses ont de plus l int r t d apporter de l azote ce qui peut tre int ressant dans le cadre d un m lange L gumineuses Gramin es Il convient toutefois d tre prudent dans leur utilisation en fonction des conditions de sol si elles sont employ es seules risque de surnutrition azot e au niveau de la vigne La encore des essais sont en place Chambres d Agriculture de l Aude et des Pyr n es Orientales entre autres L enherbement naturel a l avantage par rapport un enherbement sem du moindre co t pas de semis et d utiliser la flore naturelle mieux adapt e aux conditions clim
52. du Petit Manseng est toujours plus lev que celui du Gros Manseng ce qui renforce la diff rence vari tale Figure 4 Enfin la variabilit apport e par les param tres site et mill sime est moindre mais toujours significative Figure 4 Tiar B E Figure 4 Variation du PDMS des jus de raisins en fonction du c page de la maturit du site et du mill sime Le dosage du PDMS dans les vins correspondants montre que la transmission du PDMS du raisin au vin est faible et particuli rement variable Ainsi dans le cadre de nos essais un PDMS lev dans le raisin ne garantit pas un PDMS lev dans le vin Il n y a donc pas de corr lation directe entre le PDMS du raisin et celui du vin correspondant Figure 5 oF EEERI Figure 5 Relation entre le PDMS des jus de raisins et celui des vins correspondant LE POTENTIEL AROMATIQUE GLOBAL L influence variable du mill sime de la maturit et du site de plantation sur ces trois potentiels montre une certaine ind pendance de ces variables entre elles Cette observation est confirm e lorsque l on repr sente pour une m me parcelle l volution des 3 potentiels au cours de la maturit Comme dans l exemple pr sent Figure 6 l ensemble des r sultats r v le syst matiquement des volutions compl tement ind pendantes des 3 potentiels et permet d appr cier galement les diff rences d amplitudes de variation de chacun d eux Ainsi bien qu e
53. en campagne sans constituer un r el danger pour le vignoble A contrario le mildiou fut tr s agressif dans les vignobles de la fa ade Atlantique En Aquitaine 2006 est compar e 2000 qui constitue une des r f rences hautes en mati re de mildiou fig 2 Les premi res taches apparurent aux alentours du 10 mai Les pluies r p t es en entra nant Actualit s phytosanitaires de nombreuses contaminations et en perturbant la r alisation des traitements conduisirent a une situation critique fin mai Localement les attaques de rot gris taient importantes dans le Gers sur Cabernet Franc le Gaillacois le vignoble de Juran on Apr s une br ve accalmie l pid mie fut relanc e par les pr cipitations orageuses de fin juin et la pression s est maintenue ensuite jusqu aux vendanges Quelques attaques s v res de rot brun sont signal es notamment dans le Gers En fin de saison la progression du mildiou sur jeunes feuilles voire vieilles feuilles est fr quente Localement ces attaques entra n rent des d foliaisons plus ou moins marqu es 10 des parcelles en Muscadet avec d ventuelles r percussions sur la maturit Dans les situations les plus expos es 9 10 traitements voire plus ont t appliqu s Sur l ensemble de ces vignobles les pertes imputables au mildiou sont n gligeables mais l chelle parcellaire elles sont parfois importantes M t o et situation du mildiou d apr s MILVIT Poste
54. fa ade atlantique Aquitaine Pays de la Loire et Poitou Charentes qui pr sentent les plus forts taux d attaque avec 50 60 en fr quence d attaque et environ 15 d intensit d attaque les vignobles m diterran ens restant comme souvent les moins atteints La situation botrytis est ainsi comme d habitude tr s disparate selon les r gions et cela principalement gr ce aux diff rences de pluviom trie Ainsi dans la plupart des r gions ce sont les pluies d ao t qui ont permis l installation ou la reprise des premiers foyers s rieux sur grappes Dans l ensemble nous avons en 2006 le d veloppement d un botrytis de fin de saison dans la majorit des vignobles qui a parfois m me explos la faveur des pluies de mi fin septembre En 2006 la pression du botrytis est ainsi sup rieure largement sup rieure 2005 sur la majorit des vignobles Cette d gradation parfois tr s importante et rapide en fin de saison a pu conduire avancer la date de r colte la qualit de celle ci tant compromise Dans ces conditions les mesures prophylactiques accompagn es de traitements anti botrytis correctement appliqu s ont montr leur diff rence et permis de garantir une r colte plus saine ll est noter que gr ce aux conditions climatiques de septembre particuli rement douces et accompagn es de forts cumuls de pluies sur de courtes dur es localement le d veloppement de nombreuses autres pourritures p nicil
55. fonction de la taille de la plante d truire mais de faible intensit quelques milliAmp res pour r duire la consommation nerg tique La plante est alors d truite enti rement Le plus d licat reste le rep rage des mauvaises herbes et le positionnement de l outil Pour ce faire une sorte de robot a t con ue avec rep rage par vision artificielle bras manipulateur et contr le du pointage et du positionnement de l outil Cet outil rest pour l instant l tat de prototype pourrait tre adapt la vigne partir de l an prochain partenariat ITV CEMAGREF ll restera tudier la faisabilit tant sur le plan technique que sur les plans conomique et environnemental CONCLUSION M me si des avanc es importantes ont t r alis es ces derni res ann es pour trouver des alternatives l utilisation des herbicides des efforts restent faire Speich 2005 Des tudes et exp rimentations sont d j en cours ou en pr vision pour soit am liorer l utilisation de ces techniques soit trouver des solutions dans des situations o l on aboutit l heure actuelle une impasse L aspect conomique est un crit re important prendre en compte dans ces tudes Enherbement sur le rang utilisation d esp ces peu concurrentielles enherbement naturel utilisation raisonn e du d sherbage chimique d sherbage lectrique sont des voies diversifi es qui doivent permettre de r pondre plus ou moins lon
56. grappes touch es la protection peut tre interrompue sauf sur Muscat petits grains et Piquepoul ou sauf si les parcelles limitrophes sont fortement touch es attention dans ce cas au Chardonnay e si 10 30 des grappes sont touch es il est conseill de poursuivre la protection jusqu en d but v raison mais la maladie restera visuellement pr sente et pourra m me parfois continuer voluer e si plus de 30 des grappes sont atteintes la situation est sans espoir et il sera quasi impossible d enrayer son volution qui se poursuivra jusqu la v raison Il faudra identifier clairement les causes d chec et y rem dier pour la campagne venir Actualit s phytosanitaires En compl ment des traitements sp cifiques contre oidium il est sans doute utile de rappeler qu une couverture cuprique permet de consid rablement r duire la formation de cl istoth ces en arri re saison Cet effet secondaire du cuivre n est donc pas n gliger d autant plus qu il peut tre obtenu avec des doses inf rieures celles homologu es de bons r sultats tant constat s avec des apports de 800 g de cuivre ha REMERCIEMENTS Les pr conisations pr sentes dans ce texte proviennent des nombreuses exp rimentations r alis es dans l arc m diterran en notamment dans le cadre g n ral des Contrats de Plan entre l Etat repr sent par Viniflhor et les Conseils R gionaux de Languedoc Roussillon et Provence Alp
57. informations contenues dans les spectres sont corr l es des valeurs du param tre pr dire Un mod le pr dictif est tabli par des m thodes math matiques et statistiques du type PLS et r seaux de neurones Ce mod le pr dictif permet alors de convertir un spectre en une valeur pour un param tre donn La spectroscopie Moyen Infra Rouge Transform e de Fourrier s adresse aux longueurs d onde comprises entre 2 et 25 um Cette large bande spectrale permet de caract riser un tr s grand nombre de constituants sucres acidit totale pH acides potassium anthocyanes Elle pourrait galement permettre de r partir la vendange en diff rentes classes selon l tat sanitaire voire les risques de pr sence de contaminants Le champ d investigation de l IRTF est donc tr s large Des am liorations devraient tre apport es dans les ann es venir pour am liorer la justesse et la fiabilit des mesures r alis es qui peuvent ce jour tre tr s variables selon les quipements et les bases de calibration utilis es Une des limites actuelles est galement la sensibilit des appareillages aux conditions de milieu comme les vibrations les poussi res les variations thermiques La spectroscopie Proche Infra Rouge reste encore peu utilis e en France malgr de fortes potentialit s En effet dans cette plage spectrale la lumi re traverse les produits sur des longueurs pouvant atteindre plusieurs centim tres Il
58. int ressants avec de forts contrastes inter annuels ann es avec et sans rosion Dans tous les cas l enherbement inter rang diminue l rosion d un facteur 3 6 en moyenne apr s un d lai pour l tablissement d un couvert efficace dans les parcelles engazonn es qui est galement de 2 ans alors m me que le ruissellement reste souvent du m me ordre de grandeur pour les 2 modalit s avec des r ductions limit es 10 30 En valeur absolue l rosion mesur e est plus forte que pour les tudes pr c dentes plusieurs v nements d passent les 10 T hectare sur les parcelles avec travail du sol a Carcassonne et Gigondas contre des valeurs de l ordre d une quelques T ha avec engazonnement Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol 3 Un travail de th se men dans le vignoble de la Clape H rault apporte des donn es compl mentaires qui permettent aussi d affiner l analyse en particulier en ce qui concerne le mode d implantation de l enherbement En effet un point de faiblesse de l enherbement soulign dans cette tude concerne la limite entre le rang et la bordure de la zone enherb e qui peut constituer une ligne pr f rentielle d coulement et donc d rosion d autant plus que cette zone peut tre ameublie le semis la vol e est galement indiqu comme pr f rable au semi
59. l inertie est grande et plus les chocs sont fr quents Photo 1 Syst me d effacement m canique sur D calex Souslikoff Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Les diff rents types d outils et leur impact sur Ie sol Les lames travaillent en d placant tr s peu de terre Leur action se limite au sectionnement des racines des adventices Si on les quipe d ailettes de fractionnement la bande de terre soulev e est d solidaris e des adventices et la durabilit du d sherbage est am lior e Leur efficacit est conditionn e par un ameublissement pr alable de la zone de terre concern e et par une vitesse de travail suffisante En effet l impact m canique sur la terre et sur les adventices est meilleur vitesse plus lev e jusqu 6 km h dans de bonnes conditions Le fonctionnement des lames ne n cessite pas ou peu d hydraulique Photo 2 Lame intercep Clemens syst me d effacement hydraulique Les outils rotatifs travaillent selon la forme des couteaux qui les quipent On distingue les bineuses rotatives houes et les herses rotatives Ces derni res sont efficaces en association avec une lame intercep simple pour fragmenter la bande de terre soulev e Les herses permettent aussi d entretenir une zone de terre d j meuble Les houes rotatives peuvent tre utilis es pour un premier passage comme en entretien car leur pouvoir p n tr
60. la 2 2 6 trim thylciclohexanone TCH est associ e responsable de l ar me typique de certains vins compos s qui sont galement associ s la d gradation chimique du f carot ne Un autre compos pr sentant un fort impact sensoriel la B damasc none l ar me de compote de pomme pourrait selon toute vraisemblance galement provenir de la n oxanthine Comme rappel auparavant certains carot no des sont pr sents dans les vins de Porto on peut donc s attendre ce qu ils se d gradent Durant le vieillissement Pour mettre en vidence ce m canisme un profil moyen de carot no des de vins de Portos a t d termin partir de diff rentes vendanges et un protocole de vieillissement acc l r impliquant temp rature et oxyg ne a t mis en uvre dans le but d valuer la d gradation des carot no des et d riv s de la chlorophylle majeurs du vin Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins L objectif principal de cette exp rimentation est de suivre le taux de d gradation de ces mol cules dans des conditions de laboratoire Les r sultats indiquent que la lut ine se d grade plus rapidement que le carot ne et ind pendamment de la temp rature et de la teneur en oxyg ne A t moin B 4 8 mg O2 L La figure 2 montre que la lut ine est plus sensible la temp rature qu l oxyg ne puisqu 60 C on observe une perte de 95 apr s 160 h dans les conditions A
61. la formation de cro tes de battance Entre ces deux p les de comportement on peut toutefois noter une r duction significative du ruissellement et ou des pertes en terre sous vigne en fonction de certaines techniques culturales r duction sensible des pertes en terre en milieu agricole lorsqu il y a conservation des sarments de vigne sur la parcelle et tr s forte r duction du ruissellement et des pertes en terre en milieu exp rimental d s la premi re ann e de mise en uvre des techniques de paillage et de sarclo empierrage ou mulch de pierres Nachtergaele et al 1998 Le cas de l enherbement en situation de classement interm diaire peut sembler tonnant mais ceci doit tre reli au fait que cet enherbement n a pas forc ment t compl tement ma tris durant l ann e de sa mise en place et que son implantation est probablement partielle cf le taux de fermeture de la surface mesur ce qui est d ailleurs souvent le cas dans les exp rimentations de courte dur e Par ailleurs la taille r duite des parcelles de mesure et la m thodologie simulation de pluie limitent la port e de ces r sultats 2 Des travaux en cours issus du projet europ en ProTerra com O Cluzel men s en France sur 3 sites de 2001 2005 Carcassonne Gigondas et Le Pradel avec des comparaisons travail du sol engazonnement contr l sur des dispositifs de mesure correspondants un rang d environ 100 m de long pr sentent des r sultats
62. les agents des SRPV et des FREDON Actualit s phytosanitaires Black Dead Arm de nouvelles pistes Bernard MOLOT Philippe LARIGNON et M COARER ITV France Domaine de Donadille 30230 RODILHAN ITV France Chateau de la Fr moire 44120 VERTOU INTRODUCTION De nombreux travaux sont actuellement conduits pour tenter de d terminer les poques et conditions favorables la contamination de la vigne par les champignons du genre Botryosphaeria agents associ s au Black Dead Arm BDA ainsi que les voies de p n tration autres que les plaies de taille Certains r sultats pr liminaires provenant notamment de l tude de la spor e m nent penser que la contamination ne se limite pas la seule p riode hivernale Des observations r alis es sur un chantillon transmis pour diagnostic nous ont permis de conforter cette hypoth se CARACT RISTIQUES DE L CHANTILLON Il s agit de sarments de Muscat petits grains re us en mars 2006 en provenance du vignoble de Die Dr me porteurs de l sions corticales qui ont alert le propri taire lors de la taille Ces l sions proviennent de plaies occasionn es par l enl vement au s cateur dans ce cas pr cis des entre c urs rebiochage ou pion age selon les appellations r gionales en juillet 2005 Ces l sions photos 1 et 2 sont de forme longitudinale situ es la base du moignon de l entre c ur sectionn et s tendent pr f rentiellement
63. lev e de l o dium partir de mi mai 2006 mais la canicule qui s est install e la mi juin a heureusement stabilis le parasite dans la plupart des situations Ces attaques peuvent galement dans de nombreux cas tre reli s une pulv risation approximative notamment du fait d un nombre excessif de rangs trait s en un seul passage Ces manquements vidents aux bonnes pratiques agricoles expliquent la plupart des difficult s rencontr es pour ma triser l oidium dans le Sud Est toutefois particuli rement pr coce et virulent en 2006 QUELQUES PARTICULARIT S M RIDIONALES Dans le vignoble m ridional les deux types de conservation hivernale d crits par Ph Cartolaro sont pr sents et peuvent cohabiter dans la m me parcelle C est le cas le plus r pandu en France et qui pr domine galement dans le vignoble m ridional Notons d ores et d j qu en 2006 de nombreuses vignes n ont pas re u de couverture cuprique et pr sentaient en octobre de tr s fortes quantit s de cl istoth ces sur le feuillage M me si la corr lation entre fr quence de cl istoth ces et gravit des attaques lors de l ann e suivante reste d licate quantifier pr cis ment il est toutefois plus que probable que cet inoculum compliquera la situation 2007 Sachant que les contaminations primaires provenant des cl istoth ces sont difficilement d tectables et qu elles ont lieu sur une p riode d environ 3 mois il est probable
64. ne Apr s 160 h ils ont pratiquement disparu Ces r sultats confortent ceux observ s dans les vins de Porto dans lesquels on trouve encore de faibles concentrations de B carot ne mais qui ne pr sentent plus de d riv s de la chlorophylle De mani re corr lative ces vins ont une complexit aromatique que n ont pas les vins jeunes et qui peut tre reli e un contenu en volatils plus important La d gradation des pigments chlorophylliens implique de nombreuses r actions Il a t d montr que ces pigments pouvaient tre cliv s en ph ophytine mais aussi en pyroph ophytines Un prochain travail s attachera d terminer si ces compos s peuvent tre d grad s en mol cules d int r t organoleptique dans les vins CONCLUSION Les r sultats obtenus dans cette tude ont permis l identification de nouvelles mol cules dans les vins de Portos Parmi elles 19 pr sentent des motifs structuraux apparent s aux carot no des ou des d riv s de la chlorophylle tandis que 8 restent encore non identifi s La plupart des vins jeunes pr sentent des teneurs totales en carot no des et d riv s de la chlorophylle plus forts que les vins vieux avec notamment la lut ine et le B carot ne comme compos s majeurs Le vieillissement acc l r a montr que la lut ine tait plus sensible la temp rature que le carotene et que le teneur de l oxyg ne dissous ne semble pas influencer la d gradation des carot no de
65. o le d sherbage chimique est g n ralis l heure actuelle de r duire l utilisation des herbicides Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales D sherbage chimique D sherbage lectrique D SHERBAGE M me si l utilisation des herbicides doit tre r duite il n en reste pas moins que ces produits peuvent tre utiles en compl ment des techniques d enherbement dans certaines conditions En particulier comme nous l avons vu plus haut la limitation de la pousse du couvert herbac en cas de contrainte exacerb e sur la vigne peut s av rer int ressante aussi bien sur l inter rang dans le cas d un enherbement partiel que sur le rang dans le cas d un enherbement total de la parcelle m me si la solution sans herbicide est privil gier Des exp rimentations sont d j en cours Bourdrez et Drouillard 2004 Levasseur et al 2004 et pourraient tre tendues au cas de l enherbement sur le rang ou de vari t s peu concurrentielles voir partie Ma trise de l enherbement plus haut Cette technique a t tudi e par le CEMAGREF dans les ann es 1990 Rabatel 2004 Le principe est au point Il consiste lectrocuter les adventices en pla ant simultan ment une lectrode active au contact de la plante et une lectrode de masse dans le sol Le courant lectrique utilis est sous haute tension quelques dizaines de milliers de Volts en
66. par une gestion bien aff t e des risques En mati re de lutte contre l o dium Microthiol Sp cial Disperss a fait ses preuves durant des ann es d utilisation sans g n rer de r sistances Une exp rience et une r ussite que d autres sp cialit s aimeraient bien pouvoir revendiquer Pourquoi prendre des risques Utilisez Microthiol Sp cial Disperss d s le d marrage de a votre programme anti o dium au stade trois feuilles de la vigne Microthiol Sp cial Disperss prot ge aussi vos cultures de l acariose l rinose et l excoriose 2 MICROTHIOL SPECIAL 9 SPERSS p LE TRAITEMENT PR COCE QUI FAIT DES MERVEILLES CONTRE L OiDIUM Pour plus d informations contact cerexagri cerexagri com www agriculture total fr cerexagr i Cerexagri s a Marque d pos e Cerexagri s a Homologation n 9800245 Composition 80 de soufre micronis atomis 8 Classement exempt de classement Bien lire l tiquette avant toute utilisation et respecter les pr cautions d emploi ARKEMA GROUP PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Actualit s phytosanitaires Bois noir progression inqui tante de la maladie dans certains vignobles francals L exemple de l Alsace des relations tres troites entre les populations du vecteur Hyalesthes obsoletus et ses plantes hotes permettent un d but d explication Philippe KUNTZMANN ITV France Colmar Biopole 28 rue de Herrlis
67. peut poursuivre son volution Le maximum de contamination sur grappes a tr s probablement lieu durant la phase floraison nouaison puisque les tout premiers sympt mes apparaissent classiquement en fin de nouaison soit approximativement mi juin dans le vignoble m ridional La d tection visuelle tant tr s difficile sur de tr s jeunes baies une diff rence anormale de taille entre les diff rentes baies un aspect moins brillant peuvent alerter il faudra attendre la sporulation du parasite soit encore environ 2 semaines pour d celer au champ les sympt mes caract ristiques du parasite Ce qui correspond fin juin d but juillet poque laquelle de nombreux viticulteurs alertent leurs services techniques respectifs d une attaque g n ralement cons quente d oidium Or l attaque est en fait termin e ou presque et il ne reste plus qu essayer en g n ral en vain de limiter son extension jusqu la v raison La phase floraison nouaison doit donc imp rativement faire l objet d une protection sans faille et ce n est qu la fermeture des grappes que la d cision d arr ter ou non la protection peut intervenir apr s observations attentives au vignoble Sous r serves d un contr le soign d au moins 50 grappes observ es au hasard sur un minimum de 20 souches et en ne n gligeant surtout pas les grappes les plus abrit es au c ur de la souche e si au stade fermeture la parcelle est indemne moins de 10 des
68. pourquoi tous les points ne seront pas abord s dans le d veloppement qui suit Le secteur principal d tude se situe sur la commune de Turckheim dans le Haut Rhin Il s agit d un ensemble de coteaux expos s au sud sud est a sud ouest sur sol d ar ne granitique PRESENCE DU VECTEUR ET SUIVI DE SON VOL Les observations que nous avons faites ont permis de v rifier la pr sence du vecteur Hyalesthes obsoletus au stade adulte mais surtout aussi au stade larvaire en des points r partis sur l ensemble du vignoble en Alsace Que ce soit dans les parcelles de vigne ou en bordure des vignobles sur les talus murs et foss s nous avons observ les larves et aussi les adultes exclusivement sur Urtica dioica bien qu il nous ait t possible d observer aussi des adultes sur des plantes non h tes comme Chenopodium album et Robinia pseudacacia proximit de foyers sur Urtica dioica Les figures 1 et 2 repr sentent pour la zone principale d tude autour de Turckheim les points d observation sur Urtica dioica et indiquent la pr sence de Hyalesthes obsoletus au stade larvaire au tout d but du vol ou au stade adulte vers la fin du vol Le vecteur est bien pr sent aux deux dates mais on remarque une pr sence bien plus large lors de la deuxi me observation que lors de la premi re avec des niveaux de population plus lev s pour la plupart des points Le vol de l insecte vecteur a t suivi par capture sur des pi ges jaunes engl
69. produits phytosanitaires dans les eaux des mol cules phytosanitaires a diff rentes chelles Coord ITV France Euroviti Montpellier 30 novembre et ler d cembre 2005 33 40 Voltz M Andrieux P Louchart X 2006 Quelles techniques d entretien du sol pour limiter la contamination des eaux par les pesticides Coord INRA Vigne sol et environnement Montpellier 7 f vrier 2006 sn Actua lit s phytosanitaires Logique des strategies d entretien des sols viticoles Une combinaison de pratiques Yves HEINZLE ITV France P le Technique Viticole Les Ponc tys 71960 DAVAYE En premi re approximation les techniques d entretien des sols peuvent tre class es en trois grandes cat gories les fa ons aratoires l emploi d herbicides chimiques et la mise en uvre de diff rents types d enherbement L importance respective de chacune d elles varie en fonction du vignoble et des p riodes de l histoire viticole consid r s LA SITUATION ACTUELLE Le raisonnement du choix d une technique d entretien du sol est bas sur les constats issus d exp rimentations et d observations sur sites Il convient de prendre en compte l effet de chaque pratique sur la vigne le sol et l environnement L incidence sur le comportement de la vigne concerne principalement la vigueur la qualit de la r colte et la pr servation des souches L incidence sur le sol concerne principalement sa structure et ses propri t
70. repose sur une base mise en place par la soci t Kelcode consistant utiliser les code barres comme cl d entr e dans des sites internet but marketing L avantage de cette proc dure est de s appuyer sur le principe d auto segmentation savoir qu en plus d tre sp cifique du produit le code barre indique le prix de ce produit Gr ce cela les informations suivantes sont compil es dans la base de donn es cr e au cours de l op ration de validation d itin raires technologiques e prix du produit consomm e adresse mail du consommateur e ge et code postal e habitude de consommation Ces informations permettent de qualifier la banque de donn es et d avoir ainsi une meilleure appr ciation des diff rents profils des consommateurs ayant particip l op ration de validation OP RATION 2 VINS 2 STYLES Le but de cette op ration consistait faire valider par un large public de consommateurs deux itin raires technologiques de vinification d un vin de Bordeaux provenant de la m me vendange issue de parcelles identiques Pour cela la plate forme de validation par d gustation interactive diff rentielle d velopp e par Vinidea a t utilis e Un des itin raires correspondait une vinification dite traditionnelle l autre un proc d de production plus moderne Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Vinification classique Vinification moderne C
71. retrait en raison d une trop forte densit d herbe L inverse est possible pour viter une souche que le pare cep aurait d tect trop tard souche pench e e R glages de largeur profondeur command s lectriquement ou hydrauliquement il s agit d options de confort utiles pour s adapter rapidement des parcelles diff rentes Photo 6 Cure cep mont derri re D calex Souslikoff Largeur de travail centrage sur le rang Ces deux param tres sont plus importants lorsque l on travaille avec un tracteur interligne En effet cela permet d assurer le bon croisement sur la ligne des souches de la zone de travail des outils Le travail avec un tracteur enjambeur ou un ch ssis enjambeur tract exemple Acolyte Boisselet permet d tre plus pr cis pour l utilisation des interceps Profondeur d termine le volume de terre travaill ou d plac et la r sistance l avancement Plus l outil travaille profond ment plus il lui est difficile de rentrer sous le rang et plus la vitesse d avancement sera limit e Position et sensibilit du pare cep pour une meilleure protection du cep il est pr f rable de placer l antenne le plus pr s possible du sol Ainsi on vite qu une souche pench e soit d tect e trop tard Cette position du pare cep permet aussi de limiter la zone non travaill e autour des souches et donc d am liorer le d sherbage La sensibilit de l effacement est ajuster en fonction de la vigueur d
72. rosion de vignoble peuvent se succ der ou se juxtaposer dans l espace en fonction du mode de conduite des parcelles En effet les diff rentes pratiques d entretien du sol coexistent souvent dans un m me secteur Par rapport aux risques rosifs leurs combinaisons le long d un m me versant sont plus ou moins heureuses lorsque la parcelle tass e mettrice de ruissellement est situ e en amont et la parcelle ameublie en aval les risques sont augment s inversement lorsque la parcelle ameublie est situ e en amont elle retarde l apparition du ruissellement et le sol de la parcelle tass e en aval a une bonne r sistance l incision Cette combinaison r duit les risques d apparition d coulements boueux En plus des caract ristiques des pluies l origine du ruissellement les facteurs de l rosion mentionn s ci dessus se combinent pour conduire des situations risque l occupation des sol la taille des parcelles et leur localisation dans le paysage agricole ont une grande importance de m me que les pratiques et am nagements anti rosifs lorsque les sols sont peu couverts les pentes et la sensibilit la battance interagissent risques essentiellement sur pentes fortes lorsque la sensibilit la battance des sols est faible mais risques aussi sur pentes faibles pour des sols plus battants faible stabilit structurale De mani re g n rale il est clairement d montr par de nombreux essais qu
73. ruissellement division des flux et augmente l infiltration d j am lior e par le d veloppement racinaire L ancrage du sol par le syst me racinaire augmente par ailleurs sa r sistance l arrachement par le ruissellement A plus long terme l engazonnement a aussi un effet sur l am lioration de la stabilit structurale du sol par l augmentation de la mati re organique en surface et en particulier par l effet des exudats racinaires L engazonnement peut tre total ou partiel dans les inter rangs destin s au passage du tracteur il am liore la portance du sol Il peut aussi n tre que temporaire cf ci dessus afin que la vigne ne soit pas concurrenc e pour l eau ou pour r duire les risques de gel es L obstacle principal la g n ralisation de l engazonnement est li aux ph nom nes de concurrence pour l alimentation en eau et en azote qui peuvent appara tre dans certaines conditions climatiques et ou sur des sols peu pais Cette pratique joue donc a priori un r le b n fique durable sur l ensemble des m canismes impliqu s dans l rosion hydrique et sur les deux termes de l rosion Plusieurs exp rimentations montrent cependant qu un certain d lai peut tre n cessaire pour que cette pratique montre son efficacit maximale bonne implantation du couvert v g tal et que certaines pr cautions doivent tre prises au moment de la mise en place de l engazonnement pour viter des dysfonctionnements comme par exempl
74. superposent partiellement En Charente dans les ann es 90 l activit de I Eud mis tait continue en t mais depuis 2003 les trois vols s individualisent fig 4 D autre part au moment de la floraison de I Ugni blanc en juin la fin du premier vol est devenue beaucoup plus active que le d but VOLS MOYENS D EUDEMIS EN CHARENTE m m Eud mis 1993 n Eud mis 2006 Nombre de captures Fig 4 volution des courbes de vol d Eudemis en Charente Actualit s phytosanitaires La r ussite de la lutte contre les Tordeuses quand elle est n cessaire est souvent compromise car beaucoup de viticulteurs appliquent les insecticides sur l ensemble de la v g tation interventions simultan es maladies ravageurs et souvent que sur une face de rang sur deux Dans les vignobles du sud de la France concern s par la flavescence dor e la protection contre les Tordeuses est souvent conjointe avec la lutte contre la cicadelle vectrice LES CICADELLES DES GRILLURES PLUT T DISCR TES EN 2006 Les populations de Cicadelle des grillures sont tr s h t rog nes d une parcelle l autre Globalement en 2006 les populations sont plut t faibles dans tous les vignobles peu de parcelles n cessitent des traitements sp cifiques D autre part le mois d ao t frais et pluvieux est d favorable l expression des d g ts Quelques grillures sont toutefois signal es dans les vignobles de Cahors de Sancerre ou
75. sur la protection des sols 22 09 2006 pr voit le recensement des zones expos es un risque d rosion article 6 et la mise en place de mesures destin es lutter contre l rosion article 8 L valuation r gionale de l al a rosion des sol r alis e l chelle de la France Le Bissonnais et al 2002 indique que les sols des r gions viticoles seront particuli rement concern s par ces mesures r glementaires L rosion hydrique des sols se d veloppe lorsque les eaux de pluie ne pouvant plus s infiltrer dans le sol ruissellent sur la parcelle en emportant les particules de terre Ce refus du sol d absorber les eaux en exc dent appara t soit lorsque l intensit des pluies est sup rieure l infiltrabilit de la surface du sol ruissellement Hortonien soit lorsque la pluie arrive sur une surface partiellement ou totalement satur e par une nappe ruissellement par saturation Ces deux types de ruissellement apparaissent g n ralement dans des milieux tr s diff rents bien que l on observe parfois une combinaison des deux Une fois le ruissellement d clench sur la parcelle l rosion peut prendre diff rentes formes qui se combinent dans le temps et dans l espace l rosion de versant diffuse ou en rigoles parall les et l rosion lin aire ou concentr e de talweg Les facteurs de l rosion devant tre pris en compte pour tudier les ph nom nes rosifs font maintenant l objet d un consensus et re
76. tait tenue Dans les segments haut et tr s haut de gamme du march mondial du vin les styles traditionnels et la typicit peuvent toujours tre utilis s comme des outils de poids pour attirer le consom mateur Ainsi des Bordeaux haut de gamme trouveront toujours des acheteurs pr ts d penser de grosses sommes d argent pour les acqu rir Cependant sur les segments du march mondial plus commerciaux et concurrentiels entr e et c ur de gamme les r gles du jeu ont chang Les producteurs ne peuvent plus compter sur la vente de vins traditionnels des consommateurs traditionnels En effet le nombre de ces derniers dans les pays de consommation traditionnelle r gresse en raison du changement g n rationnel qui impose de nouveaux mod les de consommation A l inverse d autres march s de consommation non traditionnelle connaissent une augmentation au fur et mesure que de nouveaux consommateurs d couvrent le vin Les consommateurs de ces march s en pleine expansion d terminent de nouvelles directions dans les pr f rences des styles de vin et ce un niveau mondial Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Le mod le conomique qui doit pr sent tre appliqu afin de r ussir dans l industrie du vin diff re du mod le traditionnel d crit plus haut Il faut pr sent que les entreprises productrices de vin 1 comprennent le profil sensoriel du vin couleur ar mes
77. tardives de Petit Manseng le 3MH peut tre tr s abondant jusqu plusieurs ug L La contribution du 3MH la nuance de pamplemousse de ces vins est donc tr s claire L A3MH peut aussi d passer son seuil de perception mais s hydrolysant dans le temps on ne le trouve que dans les vins jeunes Ces thiols volatils jouent galement un r le important dans l ar me des vins de Sauternes pourtant constitu s majoritairement de S millon Le tableau Ill rapporte les teneurs en thiols volatils des vins d un cru class de Sauternes Les indices aromatiques de la 4MMP et du 3MH y sont tr s lev s A l vidence ces thiols et particuli rement le 3MH doivent contribuer la nuance de pamplemousse de ces grands bordeaux de pourriture noble m me apr s une conservation de plusieurs ann es en bouteille Le 3MH participe aussi l ar me l ar me fruit des vins de Petite Arvine produits dans le Valais Suisse Fretz et al 2005 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins IMH ng AMMP ngA eue Tokay es eng Miss mi Figure 2 Dosage des thiols volatils dans les vins de plusieurs c pages alsaciens Tominaga et al 2000 AMMP AMMPOH A3MH 3MH ng L ng L ng L ng L Colombard Plaimont 98 0 0 21 423 Cave de Panjas 98 0 0 63 1053 Petit manseng Domaine Cauhap 96 Symphonie de Novembre 0 0 101 4468 Noblesse du Temps 0 0 10 828 Domaine Cauhap 94 Noble
78. vers la base du rameau Photos 1 et 2 Disposition et aspect des n croses sans blanchiment de I corce Elles sont toutes d limit es par un cerne p riph rique noir et la majorit d entre elles pr sentent des pycnides noires d autant plus visibles que les corces sont souvent blanchies photo 3 Photo 3 Pr sence de pycnides sur corces blanches Ces sympt mes sont proches de ceux pouvant tre caus s par l excoriose mais ils en diff rent toutefois par leur localisation exclusive la base des entre c urs l empattement des rameaux restant par ailleurs parfaitement normal et l extr mit des rameaux ne pr sentant aucun blanchiment Apr s mise en chambre humide ces pycnides ont mis des cirrhes dont la couleur noire excluait toute possibilit d excoriose Devant ce constat les cirrhes ont t mis en culture sur milieu malt agar Actualit s phytosanitaires Apr s pluchage tous les rameaux pr sentent une n crose brune partant de la base de l entre c ur et descendant sur 5 parfois 20 cm photos 4 et 5 Photos 4 et 5 Aspect des n croses apr s enl vement de l corce Apr s d sinfection superficielle l hypochlorite de calcium des fragments de bois ont t galement mis en culture sur milieu malt agar Apr s une dizaine de jours un myc lium noir photo 6 recouvre l ensemble des bo tes provenant aussi bien des pycnides que des fragments de bois Phot
79. viticole et participer la mise en place de r f rentiels viticoles r gionaux et nationaux Dans le cadre de cet article nous d velopperons plus particuli rement les r sultats obtenus sur un essai men en collaboration avec la soci t Phalippou Frayssinet qui compare des fumures d entretien organiques et min rales sur vigne COMPARAISON DE FUMURES ORGANIQUES ET MIN RALES L essai est conduit sur une parcelle plane sableuse 85 de sables reposant sur un substrat argileux vers 1 m de profondeur Le sol est pauvre en mati res organiques 9 6 g kg et pr sente une faible capacit d changes cationiques 3 Cmol kg Le pH est acide 6 3 La parcelle d une densit de 5700 pieds par hectare est int gralement travaill e avec chaussage et d chaussage 4 modalit s d apports sont tudi es depuis 1997 e TEM t moin sans fertilisation e MIN fumure min rale seule e ORG amendement organique v g thumus avec un compl ment organique P K e OMI amendement organique v g thumus avec un compl ment min ral N P K Le dispositif exp rimental choisi comprend 5 blocs donc 5 r p titions de chaque traitement Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Evolution du pH L gende A B Groupes statistiques d termin s par le test de Newman Keuls ns non significativem
80. 1998 Th se de l Universit de Montpellier Il 244 pages Di Stefano R 1991 Bull OIV 721 722 220 221 Drawert 1974 Chemistry of winemaking Webb A D Ed American Chemical Society Washington DC 1 10 Francis l Sefton M Williams P 1994 Am J Enol Vitic 45 243 251 Francis L Armstrong H Cynkar W Kwiatkowski M Iland P Williams P 1998 The Australian Grapegrower amp Winemaker Annual Technical Issue 414a 51 58 G nata Y Bayonove C Baumes R Cordonnier R 1985a J Chromatogr 331 83 90 G nata Y Bayonove C Baumes R Cordonnier R 1985b J Sci Food Agric 36 139 149 G nata Y Bitteur S Brillouet J M Bayonove C Cordonnier R 1988 Carbohydr Res 198 139 149 lland P Cynkar W Francis I Williams P Coombe B 1996 Aust J Grape Wine Research 2 3 171 178 Kots ridis Y 1999 Th se de l Universit Victor Segalen de Bordeaux 268 pages Ormi res J F Baumes R Masson G Lurton L Bayonove C et al 1997 Actes du XXII Congr s Mondial de la Vin et du Vin Buenos Aires OIV Ed 70 75 Marais J Van Wyk C Rapp A 1992 S Afr J Enol Vitic 13 23 32 Peyrot des Gachons C Tominaga T Dubourdieu D 2002 J Agric Food Chem 50 4076 4079 Schneider R 2001 Th se de Doctorat de l Universit Montpellier Il 194 pages Schneider R Charrier F Moutounet M et Baumes R 2005 Analytica Chimica Acta 513 91 96 Tominaga T Peyrot
81. 2 474 52 uv nd x x 10 unknown lutein like structure 6 2400 420 443 472 474 50 uv nd x x 11 13 13 2 lutein 6 4242 333 420 442 468 468 22 UV 551 x x 12 unknown carotenoid like structure 9 4453 423 448 476 478 52 UV 554 536 x x 13 unknown carotenoid like structure 10 202 407 427 454 456 19 uv 546 x x 14 pheophytin b 13 410 436 528 600 654 UV MS 885 x 15 pheophytin b like compound 13 723 436 528 600 654 uv 844 x 16 pheophytin a 14 845 410 506 536 666 UV MS 871 x x 17 pheophytin a like compound 15 137 410 506 536 666 UV nd x x 18 all E B carotene 16 0343 428 454 482 486 20 standard 537 x x 19 13 13 Z b carotene 16 254 338 449 478 480 7 UV 537 x x IS B apo 8 carotenal 8 9231 460 460 0 standard Tableau 1 Carot noides et d riv s de la chlorophylle identifi s en HPLC DAD MS EPS dans les vins de Porto ll est int ressant de noter que la plus grande partie du profil en compose carot no des et compos s d riv s de la chlorophylle Car Chl DC est conserv durant le proc d de vinification Figure 1 Le mutage du mo t au bout de trois jours de fermentation par addition d alcool jusqu un titre de 20 en thanol ne change par de mani re substantielle la composition qualitative en carot no des et d riv s de la chlorophylle La grande diff rence r side dans les teneurs de ces compos s
82. 2 mois de stockage et 0 1 2 3 uL d oxyg ne par jour 12 36 mois de stockage tableau 1 Ces r sultats montrent que les quantit s d oxyg ne qui diffusent travers des bouchons en li ge naturel sont beaucoup plus lev es que celles rapport es par RIBEREAU GAYON 1933 Les synth tiques se sont r v l s les plus perm ables pr sentant des taux de diffusion l oxyg ne de 11 15 uL jour pour le Supremecorq et 6 uL jour pour le Nomarcorc Les bouchons en li ge dit technique Twin Top et Neutrocork se sont r v l s tre les moins perm ables l oxyg ne en laissant p n trer de 0 1 0 4 uL d oxyg ne par jour Lorsque les bouteilles sont conserv es en position verticale sous temp rature et humidit contr l es la cin tique de diffusion de l oxyg ne est similaire celle obtenue avec la conservation horizontale pour la majorit des obturateurs du moins pendant les 24 premiers mois de conservation L augmentation de la perm abilit l oxyg ne appara t seulement pour les bouchons synth tiques Nomacorc 15 lorsque les bouteilles sont conserv es en position verticale figure 3B Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs cee h be l imh pm CSA a lors de la mise en bouteille capsules vis b 2 12 mois de conservation horizontale et verticale c 12 36 mois conservation horizontale et 12 24 mois conservation verticale
83. 2006 beaucoup plus lev que les teneurs rencontr es dans le Grenache et la Syrah maturit technologique Pour les chantillons de ces 4 c pages les seuls tudi s ce jour le PDMS est d pendant du c page du terroir et du mill sime et ses teneurs augmentent tr s fortement en surmaturit dans le cas des Manseng les seuls tudi s pour ce param tre Cependant dans certains chantillons de ces 4 c pages le PDMS des raisins peut tre beaucoup plus lev que dans les vins correspondants la simple d gradation chimique ne pouvant expliquer ces pertes parfois consid rables de transmission de PDMS Les causes de ces pertes ne sont ce jour pas connues mais plusieurs hypoth ses pourraient les expliquer Ainsi l intervention dans le mo t de SMM homocyst ine S m thyltransf rase ou de S methyl L m thionine hydrolase ou de 1 aminocyclopropane 1 carboxylate synthase ACC synthase connues dans les m tabolismes soufr s et de l thyl ne des plantes pour d grader la SMM Kiddle et al 1999 Ko et al 2004 ou certaines souches de levure et bact ries lactiques au cours des stades fermentaires Schreier et al 1976 Spinnler et al 2001 pourraient tre responsables de ces pertes de SMM L hypoth se de d gradation de la SMM par les levures est tr s plausible car une nouvelle perm ase capable de transporter sp cifiquement la SMM et permettant a Saccharomyces cerevisiae d utiliser la SMM comme source de soufr
84. D EMPLOI Actualit s phytosanitaires Evolution de la reglementation concernant la mise en ceuvre des produits phytosanitaires les moyens de s adapter Thierry COULON Directeur Technique ITV France 39 rue Michel Montaigne 33290 BLANQUEFORT Le dispositif r glementaire annex l arr t du 12 septembre 2006 relatif la mise sur le march et l utilisation des produits antiparasitaires usage agricole n tant pas compl tement mis en place la date d impression des Actes du Colloque Mondiaviti nous ne sommes pas en mesure d ins rer dans ces Actes la note nationale Pr paration des bouillies et gestion des effluents phytosanitaires dont la publication se trouve retard e Ces dispositions compl mentaires concernant en particulier des dispositifs de traitement d effluents phytosanitaires devraient intervenir d ici la fin 2006 D s que ces mesures seront connues ITV France assurera une large diffusion de la note nationale voqu e ci dessus a 8 fongicice Ouvrez le score d s le d but a Efficacit cur tous les stades du champignon a Action syst mique E Protection jusqu a 14 jours s Action imm diate d s son application En phase avec la lutte raisonn e sis mu p i syngenta 4 T id Chapitre Il 3 i t Strat gie d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales gt Int r ts et limites des solution
85. ER LES CONDITIONS D EMPLOI Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Le potentiel aromatique des raisins un parametre multiple Raymond BAUMES INRA UMR SPO 2 place Viala 34060 MONTPELLIER CEDEX 1 Le raisin de la plupart des c pages de Vitis vinifera est un fruit aux caract ristiques odorantes peu d velopp es mais qui contient d j divers constituants qui donneront plus tard l ar me du vin futur des notes caract ristiques relativement sp cifiques du c page De nombreux travaux ont permis d avancer dans la connaissance de ce potentiel aromatique vari tal Celui ci va d pendre du c page mais aussi de diff rents facteurs externes de nature climatique g o p dologique phytosanitaires et techniques Les compos s constitutifs de l ar me vari tal peuvent se rencontrer sous deux formes sous forme odorante l ar me vari tal libre ou sous forme non odorante les pr curseurs d ar me vari tal AR ME VARI TAL LIBRE Seulement 2 classes de compos s odorants permettent de distinguer les vari t s de raisins les compos s monoterp niques et les 2 alkyl 3 m thoxypyrazines voir les r f rences cit es dans Bayonove C et al 1998 La famille des compos s monoterp niques est la plus anciennement connue et a fait l objet de nombreux travaux Ces compos s principalement des monoterp nols se rencontrent dans de nombreuses vari t s de Vitis vinifera mais c est dans les vari t s florales
86. MPOS S EN C6 SUCRES FERMENTESCIBLES COMPOS S VOLATILS A SOURCES D AZOTE ET SECONDAIRES DE LA AUTRES PRECURSEURS DE SOUFRE FERMENTATION LIPIDES PRODUITS DE L D GRADATION Figure 1 Pr curseurs d ar mes du raisin LES PR CURSEURS DE L AR ME VARIETAL Les glycoconjugu s ou pr curseurs glycosidiques constituent dans le raisin un ensemble tr s vari de compos s inodores mais susceptibles de former des compos s odorants au cours de la s quence biotechnologique du vin Cordonnier et Bayonove 1974 Ce sont des glycosides c a d des mol cules constitu es d un sucre une ou deux unit s oses respectivement mono et diglycoside li par une liaison B glucosidique un compos volatil appel aglycone Le sucre peut tre constitu d une ou deux unit s oses mono et diglycoside mais l ose li a l aglycone est toujours un glucose l ose terminal tant un a arabinofuranose un B rhamnopyranose ou un B apio rythrofuranose Quant aux aglycones pr sentant n cessairement une fonction alcool ph nol ou acide pour tablir la liaison glycosidique ils sont l origine de pr s d une centaine de compos s volatils appartenant aux classes chimiques des alcools non terp niques des compos s en C6 des ph nols volatils des monoterp nols et des C13 norisopr noides Dans la baie de raisin la plupart des ph nols volatils et des C13 norisopr no des n existent que sous ces formes li es et les monoterp nols ne so
87. N Le d sherbage chimique sur le rang pr sente bien des avantages aucun syst me d vitement des souches n est n cessaire le mat riel employ pour pulv riser les herbicides est simple et g n ralement peu on reux Cependant dans un contexte o la viticulture est montr e du doigt comme une grande consommatrice de biocides il est urgent d apprendre entretenir ses vignes diff remment en utilisant moins voire plus du tout de produits chimiques Les vignes entretenues de mani re traditionnelle avec buttage d buttage n ont pas ce probl me mais cette technique n est pas applicable partout et des itin raires simplifi s de culture sont envisageables avec les mat riels d aujourd hui Pour cela diff rentes techniques existent commencer par le d sherbage m canique Nous nous int resserons au d sherbage sur la ligne des souches qui demande plus de technicit et de r glages que le simple entretien m canique de l inter rang m me si ce dernier n est pas toujours simple Il existe aussi des mat riels qui permettent d appliquer moins de produit en ne pulv risant qu en cas de d tection de mauvaise herbe APPROCHE TECHNIQUE DES MAT RIELS DE D SHERBAGE INTERCEPS QUELLES SONT LES SOLUTIONS ALTERNATIVES La suppression compl te des herbicides n est possible qu avec des outils r alisant un d sherbage m canique ou thermique La r duction de la quantit d herbicides appliqu e est r alisable avec toutes les rampes
88. NDITIONS D EMPLOI Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Quels types de vins pour quel consommateur Richard GIBSON Conseil en cenologie Australie Le march mondial du vin a indubitablement volu au cours des 20 derni res ann es Cette volution est notamment marqu e par le fait que dans les pays o la consommation de vins est en augmentation les consommateurs ont une demande croissante pour des produits pr sentant certaines caract ristiques Les caract ristiques du vin telles que percues par les consommateurs vont au dela de la couleur des ar mes du go t et de la texture du produit en bouteille D autres facteurs influent grandement sur les pr f rences des consommateurs En voici quelques uns e Packaging L attractivit du packaging peut jouer un r le important dans l acceptation du produit par le consommateur Est ce que l image g n rale du conditionnement forme de la bouteille bouchage couleur du verre design de l tiquette de la capsule caisse plait au groupe de consommateurs vis e Description du Produit Il est clair que les consommateurs de nombreux gros march s dans le monde basent pr sent leur choix sur les caract ristiques du c page plut t que sur la r gion ou m me le pays d origine La marque peut galement tre un signal fort pour l achat du vin Par exemple la marque Lindemans vendue par Fosters Wine Estates proposait autrefois uniqueme
89. Schneider et al 2003 Fretz et al 2005 C est au cours de la fermentation que la levure par l intervention d enzymes de type S B lyase lib re les thiols odorants par rupture de la liaison C S de la partie cyst ine des pr curseurs cyst in s du raisin Tominaga et al 1998b Les rendements de transformation des pr curseurs cyst in s en fin de fermentation par diverses souches de levure Saccharomyces cerevisiae sont faibles et variables quel que soit le pr curseur tudi en milieu mod le ou naturel bien que la plupart des pr curseurs initiaux soient d grad s de 0 06 0 6 pour la PAMMP Murat et al 2001a et de 0 6 10 2 pour le P3MH Quant l ac3MH qui n a dans le raisin aucun S conjugu la cyst ine c est galement la levure qui le forme par ac tylation du 3MH comme elle ac tyle les alcools sup rieurs provenant de son m tabolisme azot Ainsi la formation de ces thiols par la levure est tr s d pendante de la souche de levure du mo t et des conditions de la fermentation certaines souches sauvages de Saccharomyces bayanus var Uvarum tant Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins particuli rement actives Murat et al 2001a Masneuf et al 2002 Howell et al 2004 Dubourdieu et al 2006 Masneuf Pomarede et al 2006 Cependant il est peu probable que la levure puisse d grader d ventuels S conjugu s au glutathion puisque des tudes pr liminai
90. a ne et Loire Nachtergaele J Poesen J amp Van Wesemael B 1998 Gravel mulching in vineyards of southern Switzerland Soil amp Tillage Research 46 51 59 Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Impact des pratiques culturales sur la vie du sol Pascal GUILBAULT Chambre d Agriculture de la Gironde Service Vigne et Vin 39 rue M Montaigne BP 115 33294 BLANQUEFORT CEDEX Le sol a longtemps t consid r uniquement comme un substrat min ral dans lequel les plantes plongent leurs racines Ce n est qu la fin du XIX si cle que l on a commenc percevoir le sol comme un milieu vivant DAVET 1996 Certains organismes du sol sont consid r s favorables la culture micro organismes biod composeurs mycorhizes d autres sont per us d favorables tels que des champignons lignivores pourridi s ou des n matodes vecteurs de maladies comme le court nou de la vigne A d faut de pouvoir tudier l ensemble des populations plusieurs indicateurs de la qualit biologique des sols ont t d velopp s En viticulture la Biomasse Microbienne BM s est r v l e tre l indicateur le plus satisfaisant et le plus accessible dans l tat actuel de nos connaissances De plus il autorise un suivi annuel La BM est une mesure globale repr sentant une quantit de carbone vivant da
91. ace On peut supposer l introduction par les plants Une enqu te sur l origine des plants qui a pu tre men e gr ce une collaboration active entre les services de l Etat et les p pini ristes ont permis d orienter la prospection vers les jeunes vignes La d couverte de ces foyers dans des r gions non infect es a permis d aboutir un accord entre viticulteurs et p pini ristes pour aller vers une g n ralisation du traitement l eau chaude En 2006 la faveur de 3 machines op rationnelles une part non n gligeable des plantations de 2006 de Bourgogne a pu se faire avec des plants trait s On peut aussi rappeler les derni res volutions en France dans la lutte insecticide obligatoire contre la cicadelle de la flavescence dor e Dans les secteurs o la maladie est aujourd hui ma tris e des r sultats d exp rimentations au vignoble ont montr que des am nagements taient possibles avec le passage sous certaines conditions de 3 a 2 traitements insecticides en viticulture conventionnelle Des r sultats exp rimentaux engag s en 2005 dans des secteurs pilotes ont valu l impact des traitements sur des populations d adultes Ils ont permis une volution des pr conisations vers un seul traitement obligatoire Ces assouplissements permettent de concilier le n cessaire d veloppement d une viticulture durable respectueuse de la sant des hommes et de l environnement et la s curit phytosanitaire du vignoble Ainsi
92. adapter les pratiques culturales effeuillage gestion du stress hydrique et du rendement Elle fournit galement un param tre suppl mentaire pour une d termination plus fine de la date de r colte optimale CONCLUSION L valuation du potentiel aromatique glycosyl est un param tre qui n est pas encore disponible sur le terrain alors que sa connaissance est un outil important pour d terminer la qualit de la vendange et adapter l itin raire technique de production afin de valoriser au maximum ce potentiel La m thode d velopp e en collaboration par ITV France et l INRA fait l objet d une protection juridique Cependant un transfert partiel a d ores et d j t r alis dans le vignoble du Muscadet afin de v rifier sa faisabilit dans un laboratoire de terrain de valider les donn es d j obtenues et de permettre une extension de la banque de donn es qui devrait consolider la robustesse des mod les pr dictifs Le d veloppement de tels mod les sur de nombreux c pages fournissant une estimation rapide du potentiel aromatique glycosyl du raisin et du vin utile la fois au producteur l exp rimentateur et au n gociant devrait permettre de pallier un manque en la mati re Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins BIBLIOGRAPHIE Bayonove C 1998 nologie fondements scientifiques et technologiques Flanzy C Ed Lavoisier Tec amp Doc Paris 165 181 Bureau S
93. an project TYPIC QLK1 CT 2002 02225 December 205 p disponible sur www typic org Lebecque A Letort A Giraud G 2004 Trade off between consumer s actual purchases and hedonist preferences towards typical red wines in European Conference on Sensory Science of Food and Beverages Firenze Italy 26 29 September Lebecque A Fischer U Samson A Letort A Giraud G 2006 Explorer brand prone and connoisseur three different profiles to appreciate red wines from France and Germany in A Sense of Diversity 2 European Conference on Sensory Science of Food and Beverage the Hague NL 26 29 September Preys S 2004 Development of a rapid quantitative and qualitative method to analyse proanthocyanidins in red wines XXII International Conference on polyphenols Helsinki Finland 24 28 August 2004 Preys S Souquet J M Meudec E Morel Salmi C Cheynier V 2004 Development of a rapid quantitative and qualitative method to analyse proanthocyanidins in red wines XXII International Conference on polyphenols Helsinki Finland 24 28 August Preys S Fischer Cheynier V et al 2006 Relationship between polyphenolic composition and some sensory properties in red wines using multiway analyses Analytica Chimica Acta in press Sanju n A l Albisu L M 2004 Factors affecting the positioning of wineries based on the value added by the D O certification Acta Agriculturae Scandinavica Section C Food Economics 1 163 175
94. ance Rousseau J ICV 2003 Utilisation de l IRTF et du proche infrarouge en r ception de vendange Actes du colloque Euroviti 2003 ITV France Roussel S Ondalys Ch Guizard Cemagref J L Th raroz Cave Vignerons de Chusclan M Philippe Sodimel 2005 Estimation de la qualit de la vendange au chai Syst me de la vision Acte du colloque L innovation en viticulture o nologie ITV France Serrano E ITV France S Roussel Ondalys 2005 Capteurs aux champs estimation de rendement par le REV Rendement Estim par le Volume Acte du colloque L innovation en viticulture oenologie ITV France Trystram G ENSIA INRA F Courtois ENSIA INRA 1998 Automatique et industries alimentaires Quelques avanc es perspectives et limites Revue IAA 1998 C Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Conclusion lien au marche Bruno KESSLER Pr sident de l AFED Association Fran aise des Embouteilleurs Distributeurs LES VINS ET LES MARCHES Les vins fran ais b n ficient d une bonne image et d atouts majeurs mais ces l ments ne suffisent plus conserver nos parts de march s l export Il est indispensable et n cessaire qu une partie de nos vins soit mieux adapt e aux go ts des consommateurs du Monde entier Chaque pays certes des besoins particuliers cependant il existe des r gles et des bonnes pratiques qui permettraient de valoriser l ensemble
95. ange ces parcelles pr sentaient vraisemblablement un tat globalement sain aux vendanges Re d intensit deeded peel d attaque 1 d intensit d attaque d intensit d attaque I lt 1 55 33 1 lt I lt 5 81 49 5 lt I1 lt 10 15 9 10 lt I lt 20 10 6 I gt 20 5 3 TOTAL 166 Tableau 5 R partition des parcelles avec sympt mes sur grappes d but v raison 2006 r seau Magister Actualit s phytosanitaires Pouvoir tol rer des d g ts conf re une certaine marge de man uvre en mati re de strat gie de lutte L impact quantitatif et qualitatif sur la r colte des maladies et parasites est par ailleurs v ritablement le juge de paix en mati re de protection raisonn e PERSPECTIVES EN MATI RE DE STRAT GIE DE CONTR LE DE L O DIUM EN CHAMPAGNE L objectif de la strat gie de protection consiste d abord aujourd hui viter les d g ts d oidium sur grappes Toutefois en cas de sympt mes sur grappes les premi res exp rimentations destin es comprendre la nuisibilit de l o dium conduisent relativiser la gravit des attaques les plus fr quentes et ne l gitiment pas des pratiques de traitement intensives Les essais consacr s la nuisibilit de l o dium seront poursuivis La mise en place d essai fen tre depuis 2004 vise via des r f rences champenoises r centes sensibiliser les op rateurs sur la p riode de protection la plus critique L e
96. anique par une autre monotechnique d sherbage chimique int gral sur la majorit des surfaces en vignes Ce changement doit se raisonner la parcelle dans le contexte de chaque exploitation tout en sachant que la solution unique valable dans toutes les situations n existe pas LES PARAMETRES DE CHOIX D UNE TECHNIQUE Dans le but de d terminer la technique la mieux ou la moins mal adapt e la situation il convient de prendre en compte diff rents param tres dont la hi rarchisation peut tre variable en fonction du contexte Sans avoir la pr tention d tre exhaustif il est possible de lister les param tres permettant d examiner la compatibilit des diff rentes techniques avec la r alit des conditions d exploitation Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Les param tres de localisation g ographique Les param tres propres la parcelle Les param tres li s l exploitation Il s agit essentiellement de prendre en compte le type de climat caract ris essentiellement par l importance et la r partition de la pluviosit ainsi que l existence des risques de gel es hivernales et printani res La facilit de m canisation la topographie et les risques de ruissellement et d rosion sont d terminants dans le choix des techniques possibles Le type de sol sa profondeur exploitable ses ressources en eau en l ments min raux e
97. anitaires sont donc parfois cons quentes NUISIBILIT DE L O DIUM SUR VIN Suite 2004 des vinifications de raisins oidi s sont mises en uvres avec les objectifs suivants e valuer la d gustation l impact de l o dium sur la qualit des vins car il n existe aucune r f rence nologique sur le sujet en Champagne tr s peu dans d autres r gions viticoles Darriet et al 2002 Calonnec et al 2004 Stummer et al 2004 e mesurer l efficacit des pratiques de tri a la vigne e mesurer l efficacit des traitements cenologiques pr fermentaires le complexe bentonite PVP a t test e constituer un r f rentiel de vins tr s oidi s pour la caract risation sensorielle de ce probl me en Champagne et aider la d gustation des essais Dans ce but des vinifications en 50 kg sont r alis es par le CIVC tous les ans depuis 2004 Actualit s phytosanitaires Les d gustations de mo ts issus de raisins s v rement oidi s au moins 80 de volume touch r v lent des ar mes menthol s br lants avec une amertume plus prononc e en fin de bouche et une acidit plus dure en finale On remarque aussi parfois une grande rondeur La premi re ann e des ph nom nes d oxydation li s la vinification en bonbonne n ont pas permis d appr cier de fa on convenable les ventuelles d viations pr sentes sur les vins fortement o di s La r colte de 2005 met en vidence un manque d
98. ant est plus important La pr sence de cailloux peut g ner leur progression voire entra ner des blocages s il y a de gros l ments Ces outils entra nent des projections de terre dans l inter rang Ils sont anim s par des moteurs hydrauliques qui demandent parfois un d bit trop important pour l hydraulique du tracteur L quipement avec une centrale hydraulique est alors n cessaire La vitesse de passage de ces outils n exc de pas 3 5 km h Photo 3 Houe rotative Starmatic Boisselet Photo 4 Tournesol Pellenc Les d cavaillonneuses sont utilis es dans les fa ons culturales traditionnelles de buttage et d buttage Dans les vignobles pour lesquels la protection du bourrelet de greffage n est pas indispensable on peut les utiliser de fa on plus superficielle des fins de d sherbage Elles retournent une mince couche de terre mettant nu les racines des adventices et enfouissant leurs parties v g tatives assurant un d sherbage efficace Il faut prendre en compte le d placement de terre vers l inter rang dans la suite de l entretien et pr voir un passage sp cifique pour renvoyer la terre sous le rang l aide d un disque ou d un soc versoir par exemple Exemple chez Souslikoff D calex puis Buttalex Photo 5 D cavatic Boisselet Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Les options int ressantes R glages importants Les outils int
99. ar me du vin Ils sont en effet l origine de 4 thiols extr mement odorants absents du raisin mais responsables dans le vin de notes olfactives reconnaissables lorsque leurs teneurs sont suffisantes le 3 sulfanylhexan 1 ol 3MH l ac tate de 3 sulfanylhexyle ac3MH la 4 m thyl 4 sulfanylpentan 2 one 4MMP et le 4 m thyl 4 sulfanylpentan 2 ol 4MMPOH pr sentant des seuils de perception olfactive tr s bas respectivement de 0 8 ng L 60 ng L 4 2 ng L et 55 ng L en solution hydroalcoolique Tominaga et al 2000 Dans les vins dos s jusqu a ce jour le premier thiol toujours pr sent quel que soit le c page est de loin le plus abondant avec des teneurs au moins gales son seuil de perception et pouvant atteindre quelques ug L alors que le dernier ne d passe que tr s rarement son seuil de perception Quant aux 2 autres thiols leurs teneurs dans les vins par rapport leur seuil de perception sont tr s variables selon le c page et selon les chantillons d un m me c page et sont soit sup rieures avec des maxima de l ordre de quelques centaines de ng L pour l ac3MH et de la centaine de ng L pour la 4MMP soit inf rieures avec des minima inf rieurs aux limites de d tection analytique de ces 2 thiols Darriet et al 1993 Darriet et al 1995 G th 1997a Tominaga et al 2000 Tominaga et al 1996 Guth 1997a Bouchilloux et al 1998 Kotseridis et Baumes 2000 Lopez et al 2003 Murat et al 2003
100. artie organique Graphique n 1 volution du pH depuis le point z ro en 1997 Un fractionnement des mati res organiques a t r alis sur les 20 premiers centim tres de sol en 2000 et 2006 par le laboratoire Alma Terra Les mati res organiques ont t analys es dans 2 compartiments granulom triques CHAUSSOD 1999 SALDUCCI 2004 e Compartiment sableux granulom trie gt 50um correspondant essentiellement des r sidus v g taux facilement d gradables MO libres e Compartiment limono argileux granulom trie lt 50 um MO li es humifi es ou en voie d humification Mati res organiques granulom trie gt 50 um MO libres Cmg g sol Ctot Evol Evol Evol Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol C mg g sol Teneur en carbone dans la fraction granulom trique Ctot Pourcentage de carbone par rapport la teneur totale en carbone du sol des 2 fractions Evol Evolution entre 2000 et 2006 C N Rapport carbone sur azote Evolution de la Biomasse microbienne L gende A B Groupes statistiques d termin s par le test de Newman Keuls ns non significativement diff rent d apr s l analyse de variance risque de 1 esp ce de 5 Autres indicateurs du fonctionnement organique et biologique du sol Mat
101. artificiel ou de quelques foyers naturels issus de contaminations par ascospores sur des parcelles non prot g es contre la maladie Les principaux points retenir sont Fig 1 e La progression de l pid mie sur feuilles dans le temps peut tre repr sent e par des courbes en S qui traduisent les diff rentes tapes de l invasion d une parcelle par la maladie L explosion de la maladie g n ralement constat e sur les jeunes grappes nou es est en fait le r sultat du d veloppement discret de l o dium la face inf rieure des feuilles pendant une p riode de 40 50 jours partir des contaminations primaires pr coces Dans le cas g n ral de contaminations primaires au stade 2 4 feuilles tal es le fort accroissement de la maladie sur feuilles partir de 10 de feuilles attaqu es co ncide avec la floraison Le stock d inoculum secondaire ainsi constitu sur les feuilles assure la contamination des jeunes baies alors leur stade de plus grande r ceptivit Le d veloppement des pid mies est plus ou moins rapide et important selon diff rents crit res li s chacun des l ments du pathosyst me Pour la vigne l tat de vigueur des ceps porte greffe fumure tat hydrique densit du feuillage nature et entretien du sol intervient de fa on d terminante sur le taux d accroissement des pid mies Concernant l agent pathog ne l agressivit intrins que des souches du champignon jou
102. atiques De plus si la concurrence est excessive le viticulteur a la possibilit de d truire ce couvert ce qui s av re beaucoup plus d licat conomiquement dans le cas d un enherbement sem Des exp rimen tations sont actuellement en place men es par les diff rentes Chambres d Agriculture de Languedoc Roussillon Provence Alpes C te d Azur et Rh ne Alpes dans le cadre d un groupe inter r gional Entretien des sols Elles devraient permettre en particulier de d finir la date optimale de destruction du couvert v g tal en cas de risque de concurrence trop lev e Ceci am ne en effet voquer la notion de strat gie en terme d enherbement Des conditions extr mes en terme de s cheresse en particulier printemps sec suivi d un t sec comme en 2005 par exemple aboutissent une concurrence trop lev e par rapport la vigne quel que soit le type d enherbement choisi le niveau de s cheresse atteindre et le niveau de concur rence atteint d pendent toutefois du type de d enherbement Dans ces cas l la destruction ou tout du moins la r duction du couvert v g tal est obligatoire Restent d terminer l intensit de cette r duction et le moment auquel elle doit intervenir Dans le m me ordre de pr occupation l UMR SYSTEM de Montpellier vient de lancer une th se visant entre autres la mise au point d un mod le de d cision et d valuation du choix d itin raires techniques dans le cadre de
103. aux drapeaux ces sympt mes sont tr s discrets et peu connus ou du moins peu vus par les praticiens Or la manifestation de sympt mes pr coces est une des caract ristiques des ann es forte pression d oidium Rouzet et al 1997 On con oit ais ment d s lors que le pilotage pr cis d une protection raisonn e optimale qui puisse permettre une conomie de traitements notamment pour les situations faible risque n cessite de disposer d une information quantitative sur l importance des contaminations primaires Il est donc indispensable de rechercher des indicateurs pertinents et fiables permettant d identifier le contexte pid mique auquel on est confront et de d finir la strat gie de protection optimale appliquer date de d marrage des traitements nombre d applications Ces indicateurs peuvent tre parcellaires et pr cis mais co teux temps n cessaire la d tection formation des op rateurs Ils peuvent tre plus g n raux s appuyant sur une connaissance du risque global labor e a partir de plusieurs sources dont l utilisation de mod les en cours d laboration et ou de validation par plusieurs organismes INRA PV ITV La prise en compte des foyers primaires d oidium par les r seaux r gionaux d observation de parcelles de r f rence serait un atout majeur qui permettrait notamment d alerter la profession dans le cas d ann e pr coce et donc risque lev Actualit s phy
104. avorable sur la vie du sol durant certaines p riodes e Fertilisation azot e Chaussod Chaussod 1996 rapporte les r sultats d un essai de 27 ans conduit par Schn rer et al 1985 o l apport de 80 kg d azote par hectare augmente de 30 le niveau de biomasse microbienne par rapport aux parcelles non fertilis es Ces r sultats ont t confirm s dans nos essais sur un sol viticole enherb de texture sablo argileux argilo sableux de pH 6 5 lorsque la fertilisation azot e tait apport e en plein durant 5 ann es En revanche l effet positif a rapidement disparu lorsque la fertilisation a t Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol localis e sous le rang ne profitant plus l enherbement de l inter rang L effet de la fertilisation azot e est m me devenu significativement d pressif sur la biomasse apr s 6 ann es d apports azot s localis s Le niveau moyen de BM des modalit s ayant re u 60 ou 90 unit s d azote par hectare et par an a ainsi t diminu respectivement de 15 et 25 par rapport aux parcelles non fertilis es Parall lement nous avons pu mettre en vidence une augmentation significative des teneurs en carbone du sol sur les parcelles fertilis es par rapport au t moin Ainsi la BM tant significativement plus faible alors que la teneur en carbone est plus lev e
105. ble la qualit des baies de raisin BIBLIOGRAPHIE Barker A V Bryson G M 2002 Bioremediation of heavy metal and organic toxicants by composting The Scientific World Journal F vrier 2002 pp 407 420 Chaussod R 1996 La qualit biologique des sols Evaluation et implications Etude et Gestion des sols 3 4 pp 261 278 Chaussod R et al 1999 La fertilit des sols viticoles indicateurs microbiologiques In Euroviti 12 colloque viticole et cenologique ITV France pp 15 22 Chaussod R Nouaim R Breuil M C Nowak V Cahurel J Y 2004 Influence du type de sol et des pratiques agro viticoles sur les caract ristiques biologiques des sols tat actuel des connaissances et premiers r sultats en Beaujolais Les 13 Entretiens du Beaujolais ITV France Davet P 1996 Vie microbienne du sol et production v g tale INRA ed 383 p Duah Yentumi S Kuwatsuka S 1980 Effect of organic matter and chemical fertilizers on the degradation of benthiocarb and MCPA herbicides in soil Soil Sci Plant Nutr 26 pp 541 549 Salducci X 2004 La biomasse microbienne des sols de pr cieux petits indics PHM Revue Horticole N 454 pp 31 33 Schn rer J Clarholm M Rosswall T 1985 Microbial biomass and activity in agricultural soil with different organic matter contents Soil Biology and Biochemistry 17 pp 611 618 Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et envir
106. brenner en particulier les BMC partir de 1996 pour cause de rar faction de cette maladie avec les premi res r f rences d essai fen tre de la Protection des V g taux et l approfondissement des connaissances en mati re d pid miologie de l o dium conduisent consolider les recommandations de lutte A partir de 1999 le d but de protection est conseill partir du stade 10 feuilles suite aux nombreuses r f rences d essais fen tre Collet et al 1998 La protection est anticip e 7 8 feuilles dans les parcelles contamin es par l o dium l ann e pr c dente Le choix du fongicide pour le premier traitement est orient vers une sp cialit curative uniquement dans cette situation Speich et al 2001 Actualit s phytosanitaires 2004 ANN E CHARNI RE POUR LA PRISE EN COMPTE DE L O DIUM DANS LE COMPLEXE PARASITAIRE MAJEUR EN CHAMPAGNE L o dium est classiquement visualis sur grappes par les techniciens mi juillet partir du stade grain de pois lors de l observation des pontes de la deuxi me g n ration de cochylis En 2004 pour la premi re fois des sympt mes sur feuilles et sur inflorescences sont observ s fr quemment la veille de la floraison deux semaines apr s le d but de protection pour certains vignerons Auparavant aucune observation pr coce d di e oidium sur feuilles n tait r alis e par les r seaux de lutte raisonn e Ainsi la strat gie
107. buses permettent d augmenter la quantit de produit d pos e sur la plante Quantit de cuivre d pos sur la vigne en microgrammes ALBUZ prototype TVI donn es ITV CIVC 50 ALBUZATR Blanche ATR Blanche Prototype TVI R glage gauche R glage droite P 12 bars P 12 bars D bit gauche D bit droit Intensit d attaque en d oidium sur grappe Les buses TVI sont commercialis es depuis 2005 17 juillet 2003 L efficacit des prototypes TVI d Albuz a t 30 exp riment e au pr alable Un pendillard tait 25 quip pour moiti avec des buses TVI compar 20 des buses ATR sur 3 tages de buses aliment s avec une pression de 14 bars La m thode ITV de 15 mesure de d p t de produit a montr que le 10 d p t de produit sur la vigne avec les nouvelles 5 m buses TVI tait augment de 50 en traitement de couverture L augmentation de la quantit de 0 produit d pos e se traduit en particulier par de ATR prototype TVI moindres d g ts d oidium Figure 3 Evaluation des buses TVI ALBUZ L o dium est une maladie r cente pour la majorit du vignoble La tol rance de d g ts est proche de z ro pour les vignerons La rumeur qui veut que l o dium soit nuisible la qualit du vin de faibles niveaux d attaque justifie d ailleurs des pratiques qui visent l radication du parasite Quand la maladie est visible sur grappes mi juillet les interventions phytos
108. chat enregistr es en France par la m thode des panels indiquent une nette lasticit n gative de la demande par rapport au prix Elles signalent galement l influence du merchandising en magasin conduisant promouvoir le vin MDD avec une certaine efficacit CONCLUSION Il est int ressant d observer que le comportement d achat conduit rarement un choix unique de fid lit mais il ne conduit pas non plus une recherche de vari t tr s ouverte La production locale sert souvent pour la consommation quotidienne Dans l ensemble le comportement d achat reste sensible l influence de la marque et l effet de contexte saisonnier La fr quence d achat ordinaire de vins typiques est tr s faible mais peut tre soudainement sensible selon les occasions de consommation L effet du prix est double et oppos Pour la plupart des consommateurs le rapport qualit prix domine avec une fr quence notable d achat de vin avec MDD Pour un segment plus troit mais plus s lectif de consommateurs le prix lev est utilis comme un indicateur de qualit suppos e En conclusion il importe de rappeler que les vins rouges typiques s lectionn s ont bien support les analyses physico chimiques La diversit des produits est r ellement tablie et v rifi e de fa on instrumentale Les m thodes d authentification discriminent bien les chantillons Les r ponses des consommateurs envers la typicit des vins sont aussi d
109. cteurs sensoriels de pr f rence sont la couleur sombre le go t de cerise aigre le corps fruit une faible acidit et l astringence pour les Dornfelder pour les Beaujolais ce sont le corps fruit l astringence et la couleur l g re Ces traits sont l uvre dans les tests en aveugle mais subissent ensuite l influence de l effet du nom de marque Les mesures de typicit faites par les jurys d experts et les tests consommateurs sont convergents des go ts relativement st r otyp s pour un grand nombre et une minorit plus pr sente en France de consommateurs ouverts aux vins aux traits plus marqu s ou aux vins exotiques Ces tests ont n cessit une logistique particuli rement lourde et on reuse pour acheminer les m mes chantillons au m me moment dans dix laboratoires en Europe Les tests de pr f rence se sont d roul s dans les magasins habituels des consommateurs en pleine campagne d information et de r pression sur la conduite en tat alcoolique en France si bien que le taux final de pr sence aux tests repr sente 10 du nombre initial de pan listes R SULTATS DES MESURES DE COMPORTEMENT D ACHAT Le projet a permis de r aliser une mesure de l arbitrage entre attributs commerciaux effectu e par les consommateurs analyse conjointe et une mesure du choix final prix quantit En France les comportements d achats ont t enregistr s pendant un an gr ce au distributeur partenaire l aide de d
110. culturales et d terminer une date optimale de r colte mais galement pour adapter l itin raire technique de vinification afin de valoriser ce potentiel qualitatif M THODES D ESTIMATION DES PR CURSEURS GLYCOSIDIQUES DU RAISIN M thode classique La m thode d analyse des pr curseurs d ar me de nature glycosidique la plus couramment utilis e est longue et co teuse en mat riel Elle n cessite en effet une extraction s lective des glycosides partir de matrices souvent complexes mo ts vins Cette extraction est r alis e par adsorption sur des r sines hydrophobes puis apr s des tapes de rin age avec diff rents solvants eau solvant apolaire lution par un solvant polaire de type m thanol Williams et al 1982 G nata et al 1985a Di Stefano 1991 L luat qui constitue la fraction glycosidique subit ensuite une tape d hydrolyse le plus souvent enzymatique mais parfois chimique puis les compos s volatils g n r s sont analys s par chromatographie en phase gazeuse coupl e la spectrom trie de masse ou un d tecteur ionisation de flamme CPG SM et FID Une telle proc dure donne certes des r sultats pr cis et d taill s au niveau du compos avec un coefficient de variation de 10 15 au maximum mais il faut compter une dizaine de jours pour analyser 9 10 chantillons Ce d lai de r ponse ainsi que les sp cificit s d appareillage et les comp tences n cessaires
111. dants aux attentes des consommateurs Validation d itin raire technologique par le consommateur le chainon manquant Sophie PALLAS Lamothe Abiet Z A Actipolis Avenue Ferdinand de Lesseps 33610 CAN JAN Jean Christophe CRACHEREAU Jean Philippe GERVAIS Chambre d Agriculture de la Gironde 39 rue Michel Montaigne 33290 BLANQUEFORT Laurent DULAU Vinidea 315 route de Seysses 31110 TOULOUSE LA PROBL MATIQUE Le secteur viti vinicole europ en est au c ur d une r volution li e l volution du march du vin Nouvelles attentes des consommateurs nouveaux types de consommateurs nouveaux acteurs producteurs passage d un marketing de l offre un marketing de la demande nouvelles pratiques nologiques am lioration des connaissances L nologue voit l approche de sa fonction au sein de l entreprise voluer Il devient une sorte d int grateur qui doit tre capable de transformer un cahier des charges marketing en itin raire technologique et ce en tenant compte des diff rents niveaux de maturit s de sa mati re premi re Le probl me r side dans la d finition du cahier des charges marketing En d autres termes quel vin produire pour quel march De nombreuses tudes de march sont la disposition des professionnels et les grandes tendances sont maintenant bien connues production de vins fruit s ronds et souples Cependant s il est important de respecter les tendances du march il faut
112. de Beaune eebeeezets a _ _ ri Me Cr Sew Rit Men er re hin td dt pi Vl aii Neue PUTE JOIN Pluviosit mensuelle 2005 2006 de la station de Beaune FE LL t n ipia Le rt sb AAA au t un Ee AA au orci E pp Ve rover PN JEUEN Fig 1 Climatologie a Beaune des carts importants par rapport aux normales Si le d but de l automne 2005 a t chaud dans la plupart des r gions les pluies se sont av r es souvent insuffisantes sauf dans les r gions de l ouest Le d ficit pluviom trique a touch toutes les r gions entre novembre et f vrier 106 mm pour ces 4 mois en Champagne On peut s inqui ter de ces d ficits hydriques hivernaux d j signal s en 2005 entra nant une mauvaise reconstitution des r serves en eau dans les horizons inf rieurs Les pluies de mars ont t abon dantes dans certaines r gions 2 fois la normale en Pays de Loire 4 fois la normale Moissac mais n ont g n ralement pas permis de combler le d ficit Au niveau des temp ratures l hiver a t globalement froid les thermom tres ont chut brutalement fin novembre avec des gel es 7 5 C en Bourgogne et sont souvent rest s en de des normales jusqu en mars et m me d but avril dans l Est Cons quence directe un retard au d bourrement relativement important jusqu 9 jours signal s en Pays de Loire et Franche Comt Actualit s phytosanitaires Le mild
113. de l ar me M me si nous ne disposons pas de toutes les connaissances n cessaires cela certains r sultats permettent d j de d finir certains itin raires techniques Figure 7 Sch ma simplifi de la formation des compos s d ar me issus des pr curseurs glycosidiques du PDMS et des pr curseurs cyst inyl s au cours de la conservation du vin Le DMS et les compos s d ar mes issus des glycosides appartiennent l ar me de vieillissement ainsi c est dans une optique d laboration de vins de garde que ces deux potentiels seront optimis s contrairement aux thiols qui compte tenu de leur r activit et de leur oxydabilit disparaissent assez rapidement du vin A ce jour le potentiel en DMS du vin est une donn e que l on peut d terminer mais que l on ne peut pas totalement contr ler N anmoins la mesure du PDMS du vin nous permet d estimer de fa on correcte la quantit de DMS susceptible d tre lib r e au cours de sa conservation La ma trise de l impact de la vinification sur le PDMS permettra par la suite de pouvoir d terminer des itin raires techniques adapt es Le PDMS du raisin est tr s variable particuli rement au cours de la maturation du raisin Ainsi la recherche de concentrations en DMS lev es dans le vin impliquera une r colte tardive et inversement Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins L optimisation et la pr servation du potentiel glycosidiq
114. de la sensorialit et m nent des tudes de march pour faire correspondre tel style de vins tel segment de consommateurs e Mettre diff rents vins en march et utiliser ensuite les techniques de retour march ou contr ler tout simplement les ventes afin de d terminer quels vins r ussiront plus long terme Des techniques nouvelles sont pr sent disponibles permettant en utilisant des syst mes qui s appuient sur Internet d obtenir un retour march r el et des donn es comparatives Collaborer avec les consommateurs de cette fa on peut aider produire des vins plus en ad quation avec les pr f rences du march Toutes ces techniques requi rent la capacit d couter et d entendre r ellement ce que les consommateurs et leurs porte parole tels que les acheteurs et les courtiers ont dire CONTR LER LE PROCESSUS DANS SON ENTIER AFIN DE PRODUIRE LE PROFIL DE VIN VISE C est une chose de savoir ce que le march veut Mais c est un d fi norme de contr ler le processus complet de la production du vin viticulture cenologie levage embouteillage packaging distribution afin de produire un vin qui corresponde la demande des consommateurs cibl s Les d fis peuvent tre d ordre technique l gal ou encore li s la structure de l entreprise e Parmi les d fis techniques l on trouve des facteurs tels que la gestion du feuillage de la vigne la s lection des levures le choix des pratiques d levage a
115. des ph nom nes oxydatifs li s cette conservation Ainsi les facteurs qui pr viennent l alt ration du potentiel r ducteur du vin contact limit avec l oxyg ne dioxyde de soufre lies glutathion anthocyanes limitent ces pertes en thiols odorants Murat et al 2003 Blanchard et al 2004 PR CURSEURS DU DMS Ces pr curseurs de l ar me vari tal n ont t mis en vidence dans le raisin que tr s r cemment S gurel et al 2004 S gurel et al 2005 alors que le DMS est connu comme constituant odorant du vin depuis longtemps ainsi que sa formation au cours des diff rentes tapes du proc d de vinification et de conservation des vins Pr sentant un seuil de perception de 27 ug L dans le vin rouge Anocibar Beloqui et al 1996 le DMS est un des constituants important de l ar me de truffe une note olfactive souvent cit e pour le bouquet de r duction des grands vins rouges et des vins de vendange tardive Du Plessis et Loubster 1974 Spedding et Raut 1982 Anocibar Beloqui 1998 Cependant il serait per u plut t n gativement dans les vins blancs jeunes Goniak et Noble 1987 Au cours de la fermentation le DMS est lib r sous l action des levures partir d acides amin s soufr s de d riv s tels la cystine le glutathion la S ad nosylm thionine ou de DMSO Schreier et al 1974 De Mora et al 1986 Anocibar Beloqui 1998 mais le DMSO est soit absent soit pr sent en tr s faibles concentrat
116. ding D J 1986 The formation of dimethyl sulphide during fermentation using a wine yeast Food Microbiology 3 27 32 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Francis L Sefton M A et Williams P J 1992 Sensory descriptive analysis of the aroma of hydrolysed precursor fractions from S millon Chardonnay and Sauvignon blanc grape juices Journal of the Science of Food and Agriculture 59 511 520 Francis L Tate M E et Williams P J 1996 The effect of hydrolysis conditions on the aroma released from S millon grape glycosides Australian Journal of Grape and Wine Research 2 70 76 Fretz C Kanel S Luisier J L et Amado R 2005 Analysis of volatile components of Petite Arvine wine European Food Research and Technology 221 3 4 Guth H 1997a Identification of caracter impact odorants of different white wine varieties Journal of Agricultural and Food Chemistry 45 3022 3026 Huyng Ba T Matthey Doret W Fay L B et Rhlid R B 2003 Generation of thiols by biotransformation of cystein aldehyde conjugates with baker yeast Journal of Agricultural and Food Chemistry 51 3629 3635 Kotseridis Y 1999 Etude de l ar me des vins de Merlot et Cabernet Sauvignon de la r gion bordelaise Th se de Doctorat Universit Victor Segalen Bordeaux II 268 pages Lopez R Orti N Perez Trujillo J P Cacho J et Feirreira V 2003 Impact odorants of different young white w
117. e pid mie traduit le d veloppement d une maladie qui r sulte d une infection d un h te par un agent pathog ne dans des conditions favorables sa r alisation Ces l ments constituent ce que l on appelle le pathosyst me Dans le cas qui nous int resse la vigne Vitis vinifera et le champignon ascomyc te nomm Erysiphe necator ex Uncinula necator en sont les protagonistes indispensables Les facteurs environnementaux qui conditionnent le processus sont essentiellement climatiques Toutefois le syst me est fortement influenc par les aspects culturaux exerc s par l activit humaine dans le vignoble Parasite externe obligatoire des vitac es Erysiphe necator se d veloppe sous la forme de filaments microscopiques myc lium la surface des tissus de la vigne exclusivement Pour se nourrir il labore des su oirs qui pr l vent les l ments nutritifs dans les cellules pidermiques des organes herbac s du v g tal La conservation hivernale du parasite peut tre assur e de deux fa ons e par le myc lium maintenu entre les cailles de bourgeons infect s au cours de la saison v g tative pr c dente e par les cl istoth ces petits organes sph riques d 1 10 de mm de diam tre environ issus de la reproduction sexu e du champignon De couleur jaune orange leur formation ils prennent une coloration brun noir leur maturit A ce stade ils contiennent des spores infectieuses ascospores g
118. e chimique d aglycones Tableau 1 Parmi les classes quantifi es les monoterp nes et les C norisopr no des sont valu s avec des pr cisions satisfaisantes tr s satisfaisantes Seuls les monoterp nols glycosyl s du chardonnay restent estin s avec une certaine impr cision Les r sultats sont en revanche tr s satisfaisants pour ces deux classes dans le cas de Gewurztraminer et du Riesling Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Chardonnay Gewurztraminer Riesling Incertitude de pr diction Incertitude de pr diction Incertitude de pr diction R R R Alcools 81 23 87 27 78 28 C norisopr no des 90 18 91 9 84 12 Ph nols 76 26 82 19 88 15 Monoterp nes 87 29 86 15 87 14 Tableau 1 Param tres de qualit du mod le pr dictif Melon B Par ailleurs si le temps d extraction reste pour une telle proc dure un facteur limitant l analyse elle m me est tr s rapide Le d lai de r ponse pour 9 10 chantillons est ramen d une dizaine de jours pour la m thode de r f rence environ 1 5 2 jours Le d veloppement d une m thode d extraction automatis e est maintenant envisageable vu le temps tr s court d analyse Si elle ne permettra vraisemblablement pas de gagner beaucoup de temps elle permettra en revanche de lib rer du personnel au cours de cette tape de l analyse et de ce fait de multiplier le nombre d chant
119. e tandis que les seconde et troisi me g n rations sont rest es quivalentes celles de 2005 Les traitements sont coupl s avec la lutte contre l Eud mis et aucun d g t grave n est constat Actualit s phytosanitaires Les Cigariers se sont fait remarquer en Pays nantais 720 cigares pour 100 ceps observ s au 15 mai Gorges o ils provoquent un retard de v g tation Ailleurs il s agit d une curiosit Les thrips sont pr sents dans la plupart de vignobles des d g ts sont uniquement signal s sur des raisins de table en Midi Pyr n es Le phylloxera est toujours observ sporadiquement galles sur feuilles parfois sur parcelle greff e avec tr s rarement blocage de la croissance Pour les ravageurs signalons enfin qu en 2006 les d g ts de criquets et de sauterelles sont mod r s et moins importants qu en 2005 En conclusion la campagne 2006 est marqu e par une bonne ma trise de la situation phytosanitaire du vignoble malgr des situations locales parfois d licates On peut s rement mettre en avant le raisonnement et une am lioration de la qualit de pulv risation mais l appr ciation de la situation la parcelle reste souvent difficile notamment en ce qui concerne l o dium Mais les sujets de pr occupation concernent les maladies du bois malgr un certain ralentissement et le bois noir qui progresse de fa on inqui tante R dig l aide des donn es communiqu es par
120. e a t identifi e r cemment Rouillon et al 1999 La levure poss de en effet galement une SMM homocyst ine S m thyltransf rase transformant ces 2 compos s en m thionine Shapiro et al 1964 mais le devenir de la SMM chez la levure n a pas encore t tudi Quoi qu il en soit le DMS form serait presque totalement limin par entra nement par le gaz carbonique au cours de la fermentation alcoolique ou par simple vaporisation tant que le vin n est pas en milieu clos Ces observations ouvrent la voie un vaste champ d investigations fondamentales et appli qu es sur l origine et le devenir du PDMS du raisin au vin jeune mis en milieu clos qui permettront de ma triser ce PDMS afin soit de favoriser sa pr sence dans le vin jeune soit de liminer selon que son influence sensorielle sera souhait e ou pas CONCLUSION Le potentiel aromatique du raisin est donc un param tre multiple bien des gards diversit structurale et quantitative inter classe des pr curseurs diversit de leurs volutions et des facteurs impliqu s au cours de la maturation de la baie diversit de leurs localisations dans la baie diversit structurale et quantitative intra classe pour certains pr curseurs mais tr s limit e pour d autres diversit des notes olfactives apport es par les compos s odorants lib r s diversit chronologique de la gen se de ces compos s odorants au cours de la fili re biotechnologiq
121. e de cadeau promotionnel un kit de d gustation contenant les 2 ou 3 vins comparer puis de donner rendez vous ces m mes consommateurs sur une plate forme interactive de d gustation via internet Cette fa on de proc der pr sente l avantage de placer le consommateur dans les conditions normales de destruction du produit e Dans un premier temps l interface sert d outil p dagogique de fa on donner aux consommateurs les informations de base relatives aux vins d guster Par exemple pour la comparaison de deux itin raires technologiques mettant en uvre deux types de bois chauffe moyenne et intense ou origines diff rentes des bois la contribution de ces pratiques cenologiques sera traduite en mots simples et intelligibles de fa on guider le consommateur non connaisseur durant la d gustation Les informations collect es durant cette tape ne seront pas prises en compte pour la validation proprement dite de l itin raire e Celle ci se fera dans un second temps o apr s avoir d gust les 2 ou 3 vins il sera demand au consommateur d exprimer sa pr f rence Cette information sera li e avec un niveau de donn es marketing subtilement collect es au cours de la session de d gustation La conjonction de ces deux types de renseignements permettra de conclure sur la pr f rence de tel ou tel vin par tel ou tel profil de consommateur TYPE DE DONN ES MARKETING COLLECT ES L approche d velopp e par Vinidea
122. e de leur filiation avec des compos s inodores pr sents dans le raisin a largi le champ d investigation de l tude de l ar me du vin Aujourd hui la prise en compte du potentiel aromatique devient une n cessit pour d finir et travailler la ma trise de la qualit aromatique du vin L objectif de cette pr sentation est d tudier trois familles de pr curseurs l origine de compos s d ar me dont l int r t pour les vins de diff rents c pages a largement t d montr les pr curseurs glycosidiques les pr curseurs cyst inyl s et le potentiel en sulfure de dim thyle afin d essayer de comprendre dans quelle mesure ce potentiel global peut tre g r par le choix d itin raires viticoles et technologiques Employ s pour diff rents types de vinification en sec et en moelleux le Petit Manseng et le Gros Manseng constituent des mod les adapt s l tude de l volution de ces trois potentiels en fonction de diff rents param tres culturaux et l tude des relations entre le potentiel du raisin et les compos s d ar me du vin LE POTENTIEL AROMATIQUE DU PETIT ET DU GROS MANSENG Variation et transmission du potentiel glycosidique Les pr curseurs glycosidiques constituent un ensemble tr s vari de compos s inodores identifi s initialement dans le raisin Cordonnier et Bayonove 1974 La majeure partie de ces pr curseurs est retrouv e dans le vin et c est essentiellement au cours du vieillissement du vi
123. e ils s attendent boire un vin fruit et aromatique Mais lors de l achat d un vin plus traditionnel ils acceptent plus de complexit et l expression de terroir Cette cat gorie est souvent nomm e comme classic connaisseurs Enfin on identifie aussi les enthusiasts enthousiastes Ces enthousiastes n ont pas une grande connaissance du vin mais cherchent s duquer Ils recherchent plut t des vins europ ens et s identifient plus ais ment avec cette image traditionnelle du vin Lors de l achat ces consommateurs cherchent des informations sur la provenance du vin contre tiquette plus explicative ou support marketing et appr cient plus des vins lev s LES ATTENTES GO T R GION OU PRIX En somme en identifiant et tudiant ces diff rents comportements apparaissent plusieurs groupes de consommateurs pour chaque segment du vin Il semblerait que l effet de marque rassure norm ment son prix r guli rement en promotion et que sa simplicit c page r gion pousse le consommateur acheter La majorit des ventes des vins actuellement concerne les vins fruit s aromatiques et avec une certain sucrosit mais il reste de la place pour les vins plus individuels et complexes notamment dans le secteur premium Avec le marketing agressif mis en place par les grands groupes ces derni res ann es tout consommateur s attend voir les vins en promotion et fait tr s souvent ses choix d achat en fonction
124. e l clairement Leur d gradation en C13 norisoprenoides glycosyl s fait intervenir dans le raisin une carot no de dioxyg nase WCCD1 Vitis vinifera Carotenoide Cleavage Dioxygenase clivant les liaisons 9 10 et 9 10 des carot no des en lib rant les C s norisopr noides carbonyl s produits primaires de clivage qui peuvent tre ensuite transform s par des oxydases et r ductases et finalement glycosyl s par des glycosyl transf rases Mathieu et al 2005 La sp cificit du clivage enzymatique des carot no des dans le raisin explique ainsi la forte pr pond rance des glycosides norisopr no diques 13 atomes de carbone identifi s dans ce fruit des teneurs totales environ 10 fois inf rieures celles des carot no des Gross 1984 Razungles et al 1988 Baumes et al 2002 Cependant bien que certaines carot no des dioxyg nases d gradent le B carot ne en B ionone dans d autres plantes dans le raisin la VvCCD1 ne d graderait pas le B carot ne Mathieu et al 2005 ce qui expliquerait l absence dans ce fruit de glycosides de C13 norisopr no des monooxyg n s alors que le B carot ne est l un des carot no des les plus abondants du raisin Par ailleurs contrairement d autres C13 norisopr noides odorants du vin comme la P damasc none le 1 1 6 trim thyl 1 2 dihydronaphtal ne TDN le E 1 2 3 6 trim thylph nyl buta 1 3 di ne TPB le Riesling ac tal ou le vitispirane aucun
125. e la formation d une petite ligne d coulement la limite entre rang d sherb et zone engazonn e L apport de mat riaux en surface mulch le r le de ces apports qui constituent une couverture sur le sol est proche de celui de l engazonnement Ils favorisent en effet la dissipation de l nergie des gouttes de pluie augmentent l infiltration de l eau et limitent la vitesse du ruissellement comme le d part des particules de terre Pour rester efficaces ces apports sont renouveler r guli rement Cette technique est cependant de peu de secours pour ma triser l rosion par concentration du ruissellement en cas d orage tr s violent surtout en bas de parcelle ou de versant les mat riaux peuvent eux m mes tre emport par le ruissellement Plusieurs mat riaux sont utilisables composts d ordures m nag res pailles corces Le choix s effectue en fonction des ressources locales disponibles et d impacts tels ceux sur le r chauffement du sol le risque de gel es printani res l apport d azote lors de la min ralisation de la mati re organique le risque de d veloppement de parasites et le risque de pollution des sols par les m taux lourds Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Les r f rences disponibles sur l effet des pratiques d entretien sur l rosion des sols R sultat
126. e la grappe o di en cueillant la parcelle L estimation de l tat des marcs o di s a t effectu e sur chaque panier vers sur des clayettes le volume moyen de r colte touch des lots o di s oscille entre 30 et 40 en 2004 pour les 3 sites Parcelle Modalit s Temps pour obtenir la cuv e 85 I Tri sain 1h40 Avize oidi marc 1 1h40 oidi marc 2 1h43 Tri sain 1h35 Oger o di marc 1 1h30 o di marc 2 1h30 Tri sain 1h40 Hautvillers o di marc 1 1h50 o di marc 2 1h55 Tableau 3 Pressurage exp rimentation 2004 pressoir Bucher 160 kg membrane lat rale cuverie exp rimentale du CIVC La pr sence d oidium sur chardonnay dans les conditions de 2004 ne p nalise pas le pressurage Des diff rences sont observ es Hautvillers sur pinot noir Elles sont li es un niveau de maturit des raisins o di s moins avanc que les raisins tri s sur ce site mais galement l action enzymatique de botrytis qui d shydrate les baies de raisin L o dium tait effectivement surinfect par la pourriture grise On n observe pas de diff rences du point de vue analytique entre les mo ts issus de lots tri s et oidi s sur les r f rences 2004 et 2006 Dans les conditions de l exp rimentation de 2004 les d gustations n ont pas r v l de d viation sensorielle sur les vins des lots o di s de 160 kg Les traitements cenologiques ont engendr des vins moins
127. e les pratiques d entretien des sols qui visent maintenir une couverture du sol la plus compl te possible dans le temps et l espace mulch ou engazonnement limitent la d gradation de la structure des sols et r duisent significativement les risques de ruissellement et d rosion Litzler 1988 ll existe cependant une assez forte variabilit de l ampleur de l efficacit de ces pratiques aussi bien entre essais qu entre ann es pour un essai donn que l on peut tenter d analyser au travers de la prise en compte des m canismes en jeu d gradation de la structure et formation d une cro te de battance par la pluie conduisant une r duction de l infiltrabilit tassement par le passage des engins d tachement de particules par l impact des gouttes de pluie arrachement et incision du sol par la force du ruissellement en gardant en m moire que l rosion est le produit d un ruissellement par une charge solide et que ces deux termes peuvent tre influenc s de mani re contradictoire par un facteur donn La r ponse un param tre peut donc tre complexe non lin aire et s inverser selon le domaine consid r La pratique traditionnelle d entretien par le travail du sol pr sente l avantage de g n rer une porosit et une rugosit de la surface du sol qui favorisent d une part l infiltration et d autre part la d tention superficielle de leau et le ralentissement du ruissellement ventuel Cependant l ampleu
128. e population m me r duite du vecteur Hyalesthes obsoletus vis vis de la transmission du stolbur en juger par les taux d expression du phytoplasme sur vigne Un l ment de cette appr ciation du risque est contitu par l valuation du taux de contamination des populations de Hyalesthes obsoletus par le phytoplasme du stolbur EVALUATION DU TAUX DE CONTAMINATION DES POPULATIONS DE VECTEUR HYALESTHES OBSOLETUS PAR LE PHYTOPLASME ET TYPAGE DU PHYTOPLASME Les r sultats pour l ensemble des parcelles suivies en 2006 sont repris dans la figure 6 Les insectes analys s ont t captur s soit par aspiration cibl e sur l ortie soit d coll s des pi ges chromatiques Les analyses ont t effectu es par pools de 2 insectes exceptionnellement 1 parcelle Turckheim NW SR point 29 Pour les insectes captur s par aspiration le taux moyen de contamination est de 12 58 avec des pr l vements d passant les 20 d insectes contamin s approchant m me les 30 mais restant malgr tout conformes aux taux cit s par Maixner pour des insectes captur s sur ortie qui varient entre 0 et 30 L isolat type a t presque exclusivement retrouv mais il aurait d tre le seul de fa on exclusive et non quasi exclusive en raison du mode de pr l vement utilis Ainsi on retrouve 2 chantillons qui pr sentent le type Il hauteur respectivement de 3 et de 30 des pools positifs stolbur Pour les insectes d coll s des p
129. e raisins contamin s par Botrytis cinerea Heyworth and Walker 1962 Par ailleurs il faut bien consid rer que l utilisation de glycosidases exog nes modifie compl tement le sch ma de gen se de compos s volatils partir des glycosides puisque seule l tape d hydrolyse des glycosides est acc l r e Quant aux baies de raisin et aux levures Saccharomyces cerevisiae elles poss dent la plupart des glycosidases n cessaires l hydrolyse des glycosides de raisin mais dans des conditions optimales loign es des conditions des mo ts de raisin Darriet et al 1988 Lecas et al 1991 Delcroix et al 1994 Sarry et G nata 2004 En effet l acidit des mo ts et la faible stabilit de ces enzymes en conditions nologiques conjugu e l inhibition des glucosidases par le glucose des mo ts limitent fortement ces activit s enzymatiques au cours du proc d de vinification Delcroix et al 1994 G nata et al 1986 G nata et al 1990 Toutefois une tude r cente a montr que certaines souches de levure hydrolysaient partiellement lt 40 des glycosides de Muscat lors de la fermentation de mo ts mod les pH 3 2 et jusqu pr s de 70 pour le glucoside de linalol pourtant r put plus difficilement hydrolysable par les glycosidases de champignons filamenteux et de levures Candida Ugliano et al 2006 Dans le cas d une lib ration d aglycones au cours de la fermentation alcoolique la levure pourrait
130. e structure de la rondeur des vins presque huileux visqueux des notes champignon terreuses sur des lots o l o dium tait surinfect par des moisissures de type P nicillium Des marcs ou lots de 160 kg ont t vinifi s en 2004 et 2006 Le chardonnay et le pinot noir ont t choisis en 2004 Du fait de la difficult pour valuer l tat sanitaire de la vendange sur les c pages noirs ces derniers tant d ailleurs moins fr quemment concern s par l o dium seul le chardonnay est d sormais vinifi Les r sultats expos s concernent la campagne 2004 Volume de r colte touch Volume de r colte Commune Lieu dit C page touch wills neoe par parcelle HE des lots oidi s Avize Dhymens Chardonnay 13 20 1 tri sain 2 o di s 31 11 Oger Le Donjon Chardonnay 35 30 1 tri sain 2 o di s 37 9 Hautvillers Cave Thomas Pinot noir 35 30 1 tri sain 2 o di s 38 16 Tableau 2 Caract ristiques des lots de 160 kg r colt s en 2004 L estimation de l tat sanitaire des parcelles a t effectu e en notant 100 grappes L tat des parcelles justifiant a priori la pratique du tri la consigne pour la constitution du lot sain tait de r colter des grappes saines voire tr s peu touch es moins de 10 de volume avec des traces d o dium Concernant le lot o di la consigne tait d carter les raisins les plus touch s au moins 80 du volume d
131. e un r le important mais le facteur pr pond rant semble tre le nombre et la pr cocit des foyers primaires Les contaminations plus tardives au del du stade 7 8 feuilles tal es g n rent des dynamiques d pid mies bien plus faibles ayant un moindre impact sur l infection des grappes Parmi les facteurs climatiques la temp rature tant rarement limitante une hygrom trie lev e semble pouvoir favoriser l inflation pid mique Toutefois 10 ann es de pratique de contaminations artificielles nous ont montr que l influence du climat sur l pid mie n est pas pr pond rante toute implantation pr coce du champignon a g n r un d veloppement cons quent de la maladie sur feuilles et sur grappes Actualit s phytosanitaires Aucune relation directe n a pu tre tablie entre la quantit de cl istoth ces form s sur le feuillage l automne et l importance des contaminations primaires au printemps suivant sur la parcelle e Les d g ts les plus dommageables sur les grappes du stade Fermeture de la Grappe V raison sont observ s sur et proximit imm diate des ceps attaqu s pr cocement foyers Clerjeau 1995 Cartolaro Calonnec 2000 Deli re et al 2002 Calonnec 2005 7 F M 6 M k e Furet s oita ce Figure 1 volution de la fr quence de feuilles o di es moyenne par cep dans le temps pour 3 types th oriques de situations pid mi
132. eaux beaujolais 2 symposium internationnal sur la non culture de la vigne Montpellier Corino Lavezzi et al 2003 L entretien des sols viticoles l enherbement progr s agricole et viticole 120 n 6 134 138 Descotes et Moncomble D 2002 Les mulchs mise en pratique et impact sur la vigne Le vigneron champenois N 4 avril 2002 33 52 Gril J J Canler J P amp Carsoulle J 1989 The benefit of permanent grass and mulching for limiting runoff and erosion in vineyards Experimentations using rainfall simulation in the Beaujolais Soil technology Series 1 Schwertmann Rickson amp Auerswald eds P 157 166 Gril J J 2003 Int r t de l enherbement de la vigne pour limiter le ruissellement l rosion et la pollution par les produits phytosanitaires progr s agricole et viticole 120 n 6 130 133 Igounet O 1997 Modification des tats de surface des sols viticoles par paillages artificiels et par enherbement incidences sur le microclimat de la vigne et la conservation des sols g ographie physique Strasbourg universit Louis Pasteur Strasbourg 1 Le Bissonnais Y Thorette J Bardet C Daroussin J 2002 L rosion hydrique des sols en France http erosion orleans inra fr rapport2002 Litzler 1988 Ma trise de l rosion en vignoble de coteaux Aspects agronomiques Minist re de l Agriculture Minist re de l environnement ITV Chambre d Agriculture de S
133. ement dans les m mes conditions La principale diff rence est que l pid mie d marre g n ralement nettement plus t t et avec un inoculum primaire souvent plus important que dans le cas pr c dent Les bourgeons contamin s g n rant terme des coursons dont les bourgeons sont contamin s la localisation des ceps et m me des coursons porteurs de drapeaux dans la parcelle est parfaitement stable au fil des ans si ce n est le fait qu une protection trop approximative entra nera une apparition r guli re de nouveaux ceps porteurs de drapeaux Les bourgeons tant contamin s tr s t t un d marrage trop tardif de la protection ne pourra jamais enrayer la progression des drapeaux au fil des ans et limitera tout au plus les contaminations secondaires qu ils engendreront pour la campagne venir la fr quence des drapeaux restant dans le meilleur des cas stable d une ann e sur l autre mais pouvant facilement s aggraver cas apparemment plus fr quent Quelles cons quences pratiques et quand arr ter la protection Actualit s phytosanitaires Le myc lium tant pr sent tr s tot sur les pousses seul un positionnement pr coce d s que la moiti des pousses est au stade 2 3 feuilles tal es est susceptible de faire terme dispara tre les drapeaux en emp chant ou limitant la contamination des bourgeons Ce traitement est incontournable d s la pr sence d un drapeau ou plus par cep La plupart des
134. en 2006 les arr t s pr fectoraux ont concern une trentaine de d partements viticoles pour 2241 communes en lutte obligatoire repr sentant 94 communes 1 traitement obligatoire 338 communes 2 traitements obligatoires et 1809 3 traitements obligatoires Enfin 58 com munes sont consid r es comme assainies en 2006 L am nagement de la lutte touche pr sent 92 000 hectares soit 22 du vignoble en lutte obligatoire N anmoins dans certains secteurs la maladie progresse par manque de rigueur dans la protection En ce qui concerne le bois noir la plupart des r gions signalent la progression de cette maladie phytoplasme avec des attaques parfois s v res sur certaines parcelles Le bois noir est en passe de devenir un probl me phytosanitaire majeur pour le vignoble RAVAGEURS DE LA VIGNE UNE ANN E PLUT T CALME En 2006 l Eud mis est en augmentation dans les vignobles septentrionaux En Champagne elle ne progresse pas sur un front homog ne mais de fa on dispers e sur la Grande Montagne de Reims ou sur la Montagne Ouest En Bourgogne apr s une quasi disparition depuis une dizaine d ann es l Eud mis se d veloppe nouveau depuis deux ou trois ans Dans le Jura elle est en expansion vers le centre et le nord du vignoble Dans le Haut Rhin une activit de ponte importante est constat e lors de la seconde g n ration En Anjou l Eud mis est aussi en progression sur certains secteurs Actualit s phy
135. ent diff rent d apr s l analyse de variance risque de 1 esp ce de 5 Fractionnement des mati res organiques A B Groupes statistiques d termin s par le test de Newman Keuls ns non significativement diff rent d apr s l analyse de variance risque de 1 esp ce de 5 significatif 0 05 significatif 0 01 significatif 0 001 Compte tenu du manque de vigueur observ sur la parcelle les fumures ont t doubl es partir de 2001 soit 4 tonnes ha pour la modalit ORG 2 tonnes ha pour OMI et 1 tonne ha pour MIN Les doses des diff rents l ments min raux apport s sur toutes les modalit s trait es sont ainsi devenues 60 unit s d azote 40 unit s d acide phosphorique 120 unit s de potasse et 60 unit s de magn sie R SULTATS Comme tout sol non calcaire la modalit t moin ne recevant pas de fertilisation tend s acidifier naturellement au cours du temps A partir de 2001 lors de la cinqui me ann e d apports des diff rences deviennent statistiquement significatives entre modalit s e L apport de compost sous forme de v g thumus modalit ORG a augment le pH e L apport d une fertilisation min rale d entretien modalit MIN a diminu le pH du sol qui est pass de 6 3 moins de 5 5 en 7 ans e La modalit organo min rale tend pr senter un pH similaire au t moin L acidit apport e par les l ments min raux parait tre compens e par la p
136. entive par rapport des sympt mes ult rieurs ais ment visibles au vignoble En effet les traitements interviennent le plus souvent alors que l o dium est d j pr sent de fa on discr te sur les feuilles Certaines sp cialit s utilis es lors des premi res applications de cette strat gie permettent de s curiser l efficacit globale du programme notamment sur les grappes Speich et al 2001 Le caract re curatif par rapport au d veloppement pid mique est li non seulement aux propri t s curatives action sur le myc lium mais galement pr ventives et anti sporulantes des sp cialit s Deli re et al 2006 e Les traitements de floraison demeurent primordiaux compte tenu de la forte r ceptivit des jeunes baies et de l impact des contaminations ce stade sur les d g ts la r colte Ces applications doivent tre r alis es avec le plus grand soin e A l approche de la fermeture les grappes ne sont plus r ceptives aux contaminations d oidium mais il est possible de noter une certaine progression des foyers d j existants jusqu la v raison Les traitements appliqu s apr s ce stade sont donc inutiles lorsque la situation est saine mais peuvent apporter un gain d efficacit lorsqu une part non n gligeable des grappes pr sente de l gers sympt mes L efficacit de la strat gie de traitement est fortement li e la qualit de pulv risation notamment sur grappes ce titre la pulv
137. entre le raisin et le vin En effet les teneurs en carot no des totaux retrouv s dans les raisins sont de l ordre de 1 2 mg L alors que les quantit s retrouv es dans les vins de Porto sont beaucoup plus basses Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Analyse quantitative des carot noides et des d riv s de la chlorophylle Fe CDC POLAR FRACTION Conditions Colonne Nova Pak C18 60 A 4 um endcapped d tection 447 nm d bit 1 mL min gradient binaire d lution ac tonitrile eau 9 1 et ac tate d thyle CDC polar fraction Chlorophyll derivative compounds A A lutein B B Internal standard IS 8 apo b carotenal C chlorophyll b D D pheopythin b E E pheophytin a E EF b carotene 4 E eee e e m de a 4 Absorbance mAU a oe 1 i Minutes Figure 1 Comparaison des profils HPLC des carot no des chlorophylle et d riv s isol s de raisin et de vins de Porto Les teneurs totales en carot no des retrouv s vont de non d tect 720 ug L dans les vins jeunes et sont g n ralement plus fortes que celles des vins vieux Parmi les 70 portos analys s les plus fortes concentrations de lut ine et de B carot ne trouv es sont respectivement de 106 ug L et 358 ug L Cependant une grande variabilit dans la composition en carot no des des vins selon leur age a pu tre observ e Cela peut tre reli 4 de
138. erceps peuvent tre quip s de commandes ou d accessoires rendant leur travail plus efficace plus complet ou plus facile On peut citer les suivants e Cure cep situ en retrait de l outil il intervient apr s le travail de celui ci et vient fractionner la zone de terre non travaill e autour de la souche laiss e par le r glage du pare cep Equip d un ressort de rappel dont la duret peut tre r glable c est une bonne solution pour nettoyer le contour des souches photo 6 e Centrage automatique pour le travail avec un tracteur interligne c est un avantage non n gligeable car cela vite les erreurs de d port lat ral et soulage l attention du chauffeur cf palpeurs Pellenc Photo 4 e S curit alarme accrochage plusieurs types de s curit s existent pour viter l accrochage et le sectionnement des ceps en cours de travail Les plus basiques sur les socs de d cavaillonneuses l g res consistent en une articulation qui permet un escamotage en cas de r sistance forte l avancement sur souches de fort diam tre bien tablies D autres syst mes d tectent une r sistance anormale et d clenchent une alarme qui permet l op rateur de s arr ter e Evitement ou for age manuel ce sont des commandes destin es au d sherbage de parcelles particuli rement difficiles souches tordues enherbement important Elles permettent par exemple de forcer l outil rentrer sous le rang m me si le pare cep provoque son
139. es C te d Azur Ce partenariat a impliqu les Chambres d Agriculture du Vaucluse de l Aude et des Pyr n es Orientales les Services d partementaux de la Protection des V g taux le GRAB et ITV France La plupart de ces r sultats sont repris dans la brochure Guide des vignobles Rh ne M diterran e dit e annuellement par l AREDVI Maison des Agriculteurs 22 avenue Henri Pontier 13626 Aix en Provence Actualit s phytosanitaires O dium premier traitement un vrai dilemme Cas du vignoble champenois Marie Laure PANON S bastien DEBUISSON Denis BUNNER Laurent PANIGAI Services Techniques du CIVC UNE MONT E EN PUISSANCE DE L O DIUM L o dium est une maladie dont l importance dans le complexe parasitaire du vignoble champenois est r cente Si 2004 est une ann e de r f rence en mati re de pression o dium 1981 revient fr quemment l esprit des vignerons L o dium fut alors qualifi de maladie de l ann e Les c pages noirs particuli rement le meunier tant moins sensibles que le chardonnay ext riorisation des sympt mes sur les trois c pages et dans plusieurs r gions comme en 1981 2004 et 2006 est un indice probant pour identifier une ann e o dium Si en 1982 plusieurs foyers sont encore observ s l o dium reste relativement anecdotique pendant plusieurs ann es jusqu en 1996 En 1996 1998 et 1999 la maladie se signale fortement dans quelques r gions Depu
140. es consid rations le choix peut tre orient par la philosophie de production du viticulteur et par l image qu il souhaite donner de son exploitation A l issue de ces r flexions il est possible de b tir une grille d aide la d cision Il s agit de mesurer le degr d adaptation des diverses techniques diff rents crit res Ces principaux crit res sont le risque d rosion le risque de pollution par les herbicides le risque de concurrence hydrique le co t de r alisation et la facilit de mise en uvre En b tissant cette grille on constate que toutes les alternatives l emploi des herbicides ont pour point commun des exigences de r alisation sup rieures celles de la mise en uvre du d sherbage chimique int gral L enherbement r duit tr s fortement les risques d rosion mais il doit tre mis en uvre avec discernement en fonction de la r serve d eau du sol Le d sherbage m canique a un comportement inverse vis vis de ces deux crit res L enseignement global est que chaque technique d entretien du sol poss de des avantages mais aussi des limites De plus pour chacune les inconv nients peuvent s accroitre dans le temps l issue d une p riode d emploi en monotechnique Compte tenu de la diversit des situations il n existe pas de solution universelle applicable sur la totalit du vignoble LES STRAT GIES COMBINATOIRES Il s agit donc actuellement de proposer des itin raires permettan
141. es donn es seront exploit es par une s rie d analyses statistiques qui a donn lieu a un m moire de Master en statistiques appliqu es r alis au SRPV Alsace avec l appui de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg et l INRA de Bordeaux L tude devrait permettre de d gager d ventuels facteurs pour expliquer des diff rences de niveaux d expression constat s entre les parcelles Elle permettra de comparer notamment le niveau d expression des maladies en fonction du pass ars nite de soude Sur l volution des sympt mes en 2006 les premiers r sultats laissent entrevoir un l ger recul des maladies avec comme les ann es pr c dentes des diff rences entre r gions et c pages JAUNISSES MAINTENIR LA VIGILANCE La flavescence dor e est pr sente dans les vignobles d Aquitaine des Charentes de Midi Pyr n es du Languedoc Roussillon de Provence Alpes C te d Azur des Pays de Loire de Rh ne Alpes et de Corse Dans ces r gions la cicadelle Scaphoideus titanus vecteur de la maladie est potentiellement pr sente avec des effectifs tr s variables En Alsace Lorraine et Champagne le vecteur n a pas t d tect Par contre en Bourgogne Franche Comt et Centre le vecteur est pr sent La maladie est absente des vignobles septentrionaux En 2004 et 2008 quelques souches contamin es ont t d couvertes localement en Bourgogne et Champagne Ces souches ont t d truites et des arr t s de lutte mis en pl
142. es souches de la vigueur des adventices et de la vitesse de passage souhait e Cependant la r gle pour travailler avec des interceps m me avec une sensibilit de d clenchement lev e est soit d avoir des souches bien tablies soit de mettre en place des tuteurs solides Vitesse d avancement c est le param tre qui a le plus d incidence sur le r sultat final Les essais montrent qu au del de 3 km h pour les outils rotatifs le taux de souches bless es augmente et l efficacit de d sherbage est moins bonne En effet il faut une r activit importante vitesse sup rieure pour que l outil puisse bien rentrer sous le rang Pour les d cavaillonneuses la vitesse doit tre limit e en raison des risques d accrochage Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Les strat gies de d sherbage m canique sous le rang A quel co t Quels sont les effets de la technique sur la vigne L laboration d une strat gie de d sherbage m canique prend en compte la succession d outils possible lors de la saison et le temps disponible en fonction des contraintes m t o L objectif est d obtenir une efficacit correcte tout en limitant le nombre de passages et leur dur e Pour cela il faut bien choisir le moment du premier passage Il va tre d terminant pour obtenir une bande de terre meuble entretenir par la suite mais aussi pour g rer la flore advent
143. es vins Les vins de Chardonnay poss dent les teneurs les plus lev es Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Compos s Mol cules Descripteurs et Seuils de perception SH Be 2 Furanem thanethiol a Caf torr fi 0 4 ng L GH 2 M thyl 3 furanethiol at Grill viand 4 0 ng L et Benz nem thanethiol ia Min ral fum 0 3 ng L oe Ethyl 3 Grill 200 0 ng L mercaptopropionate A i uy Tableau 3 Thiols volatils 4 odeurs empyreumatiques identifi s dans les vins de plusieurs c pages blancs et rouges LES PRECURSEURS CYSTEINYLES DES THIOLS VOLATILS Les pr curseurs de la 4MMP du 4MMPOH et du 3MH sont des S conjugu s la cyst ine S 4 4 m thylpentan 2 one L cysteine P 4MMP S 4 4 methylpentan 2 ol L cysteine P 4MMPOH S 3 hexan 1 ol L cysteine P 3MH Tominaga et al 1998 figure 5 Une m thode de dosage de ces compos s a t mise au point dans notre laboratoire par Peyrot des Gachons et al 2000 Elle permet de mesurer la teneur des mo ts en pr curseurs de la 4MMP du 4MMPOH et du 3MH H las il s agit d une analyse longue et d licate ne permettant de traiter que quelques chantillons par jour elle ne peut donc tre utilis e en routine pour des analyses haut d bit Elle est inenvisageable pour appr cier dans la pratique le potentiel aromatique des vendanges En revanche elle a permis de pr ciser la localisation des
144. es vins de Sauvignon ac tate de 3 mercaptohexyle b Tominaga et al 1996 le 4 mercapto 4 m thylpentan 2 ol c le 3 mercaptohexan 1 ol d Tominaga et al 1998a Ces compos s ont pu tre dos s gr ce une m thode d extraction sp cifique des thiols volatils Tominaga et al 1998b Tominaga et al 2000 L ac tate de 3 mercaptohexan 1 ol ac tate de 3 MH poss de une odeur complexe de buis mais aussi de zeste de pamplemousse et de fruit de la passion Son seuil de perception est de 4 ng l et certains vins de Sauvignon peuvent en contenir plusieurs centaines de ng l L ar me du 3 mercaptohexanol rappelle aussi celui du pamplemousse et du fruit de la passion dans lesquels il a galement t identifi Son seuil de perception est de l ordre de 60 ng l il est toujours pr sent dans les vins de Sauvignon des teneurs de plusieurs centaines de ng l parfois plusieurs ug l Le r le organoleptique du 4 mercapto 4 m thylpentan 2 ol 4 MMPOH odeur de zeste d agrumes est plus limit Sa concentration dans les vins d passe rarement son seuil de perception 55 ng l mais cette valeur peut tre atteinte dans quelques vins Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Compos s identifi s Descripteurs Seuils de perception Teneurs ng l 4 Mercapto 4 m thyl pentan 2 one Buis Gen t 0 8 ng l 0 40 Ac tate de 3 mercapto hexanol Buis 4 ng l 0 1000 Fruit de la passion
145. esp re en redressement de la comp titivit de la fili re viti vinicole FORMULATION HYPER DISPERSIBLE 4 BOUILLIE BORDELAISE RSR CSISPERSS SI EFFICACE CONTRE LE MILDIOU DANS NOTRE SYST ME SOLAIRE QUE LES VIGNES DU SEIGNEUR NOUS LA RECLAMENT 6 SINGULIER PLUSIEURS MILLIONS D HECTARES PROTEGES SUR NOTRE TERRE La r ussite a ne s invente pas a se prouve sur le terrain au fil des ann es M me en cas de fortes pressions de mildiou la Bouillie Bordelaise RSR Disperss a acquis un palmar s qui vous met l abri de toutes les mauvaises surprises BB RSR 9ISPERSS LA PRO FORCE ANTIMILDIOU cerexagri Pour plus d informations contact cerexagri cerexagri com www agriculture total fr Bouillie Bordelaise RSR Disperss Homologation n 9500452 Composition 20 de cuivre se Classement Xi irritant pour les yeux Bien lire l tiquette avant toute utilisation et PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Le marche ses modes de consommation et les attentes des consommateurs Richard SPURR Winefinder Ltd Conseiller en entreprises viticoles APPROCHE GENERALE Aujourd hui le march du vin n a jamais t aussi concurrentiel avec de plus en plus de producteurs dans l ar ne afin d avoir une part de march en croissance Il est devenu indispensable pour les product
146. est donc possible de r aliser des mesures directement sur des produits entiers baies grappes en ligne ou sur des mo ts bruts non filtr s Le nombre de param tres mesurables est cependant beaucoup plus faible que dans le cas de l IRTF La qualit de r ponse des capteurs d pend troitement de la base de calibration utilis e de la robustesse des mod les pr dictifs ainsi que des conditions de r alisation des mesures La vision num rique images en couleur dans le visible ou multispectrale plusieurs bandes de longueurs d ondes pr sente galement de fortes potentialit s pour la caract risation qualitative de la vendange Un nouveau capteur est en cours de mise au point Des photographies sont prises directement sur les bennes vendange ou au niveau des conqu ts Le traitement informatique du clich par des techniques d analyse d images permet d identifier les corps trangers et les fragments herbac s rafles feuilles p tioles L intensit de la couleur des baies est valu e par analyse colorim trique de l image Ce proc d pourrait permettre de s lectionner les vendanges leur arriv e la cave en fonction de crit res tels que la propret la couleur les caract ristiques physiques taille des baies niveau d h t rog n it et ceci sans aucun contact ni prise d chantillon Une des perspectives pourrait tre galement le d veloppement d algorithmes d analyses d image pour un diagnostic de l
147. et ventuellement certains axes de la communication associ e Parmi ces tests il est possible de pr senter aux consommateurs cibl s plusieurs versions du futur produit de fa on tudier leur pr f rence pour telle ou telle version Les tests dits qualitatifs ont pour but d obtenir un jugement plus complet qualitatif du produit sur un panel de consommateur plus restreint et toujours repr sentatif de la cible vis e Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs La plate forme comporte deux sections Le probl me de ces approches marketing n cessaires est leur co t de mise en uvre qui est prohibitif pour la plupart des acteurs de la fili re viti vinicole europ enne Il est galement difficile consid rant la complexit organoleptique du vin d obtenir une information utilisable en productique moins de travailler avec des panels experts capables de qualifier un vin avec un vocabulaire compr hensible par les professionnels LA SOLUTION PROPOS E L approche imagin e par Vinidea consiste pr senter un large panel de consommateurs 2 ou 3 vins comparer correspondants des itin raires technologiques diff rents Cette comparaison relative bas e sur un langage simple j aime j aime pas ou encore je pr f re permet de s affranchir de l h t rog n it du panel L autre originalit de l approche Vinidea consiste remettre au consommateur sous form
148. et B Le B carot ne se d grade dans le temps avec un comportement similaire quelles que soient les conditions exp rimentales Il semble que des conditions acides associ es des temp ratures lev es soient plus favorables la d gradation de la lut ine qu celle du carot ne ce qui pourrait tre expliqu par la pr sence de groupements hydroxyles dans la lut ine Les r actions de d gradation suivent une cin tique d ordre z ro Ces r sultats confortent le plus fort rapport carot ne lut ine observ dans les vins vieux en comparaison aux vins jeunes vins de 2002 1 3 vins de 1999 3 8 2 WGA PO GA RSR GR si o EAD ee one GO a ee ower Oe li al et E l sae 4 i mi m I lt m e T si 7 a a itt E WE nm is E a a A in h is Tra mart Laa ma Figure 2 Lutein and P carotene degradation during the forced aged protocol using different storage temperatures 20 40 and 60 C and different dissolved oxygen levels A control B 4 8 mg L Values of lutein and P carotene are expressed in pg L of wine La m me tude a t men e avec les d riv s de la chlorophylle A cette fin la d gradation de la ph ophytine b et des d riv s de la fraction polaire ont t suivis pendant le temps 14 Les r sultats ne sont pas montr s ici mais il est int ressant de noter que ces compos s sont d grad s plus rapidement 60 C que la lut ine et le b carot
149. eurs petits et grands de comprendre les attentes des consommateurs C est dire les caract ristiques recherch es par les consommateurs dans diff rents styles de vin Depuis de nombreuses ann es il y a eu pl thore des tudes conomiques et socio conomiques sur le march du vin et son consommateur men es par des organismes instituts et soci t s priv es Apr s une premi re lecture il en ressort g n ralement que la majorit des ventes de vin 90 se regroupe dans les segments basic premium au nombre de trois alors que l on identifie plusieurs cat gories de consommateurs leur nombre varie selon la m thode de cat gorisation Ainsi travers ces r sultats on peut donc cibler ces cat gories en laborant des produits adapt s et des campagnes publicitaires Evidement la capacit d un produit correspondre aux attentes des consommateurs d terminera sa r ussite ou non Donc l identification des l ments essentiels pour une cible donn e est cruciale pour l acceptabilit du produit et donc son succ s De nombreux facteurs ont t identifi s comme d terminants lors de la d cision d achat d un vin Les notions de prix marque et origine sont incontournables ainsi que la perception de statut social lors de l achat des vins super premium icons Le french pardox joue aussi son r le lors de l achat R cemment de nouvelles clefs pour mieux comprendre le comportement et les attentes des consomma
150. f rence du COLUMA Journ es internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes Dijon 8 10 d cembre 2004 Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Crozier P Peres G Leveque J Cluzeau D Dousset S Nouaim R Sauvage D Andreux F Chaussod R 2004 Entretien des sols viticoles en Bourgogne comparaison de diff rents itin raires techniques pendant 10 ans Coord AFPP 19 Conf rence du Columa Journ es Internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes Dijon 8 9 et 10 d cembre 2004 Curmi P Chatelier M Trouche G 2006 Caract risation et mod lisation de l coulement de l eau sur le sol d un vignoble Influence du compactage et de l enherbement Coord VI Congr s International des terroirs viticoles Bordeaux 2 5 juillet 2006 Gary C Leli vre F 2006 Une strat gie de protection des sols aux effets complexes l enherbement Coord INRA Vigne sol et environnement Montpellier 7 f vrier 2006 Gril J J 2002 Int r t de l enherbement de la vigne pour limiter le ruissellement l rosion et la pollution par les produits phytosanitaires Coord ITV France Mondiaviti Bordeaux 4 et 5 d cembre 2002 24 28 Levasseur M Tombu B Zambaux C 2004 Entretien des couverts d enherbement sur vigne avec l aminotriazole Coord AFPP 19e conf rence du COLUMA Journ es internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes Dijon
151. fficult se situe au niveau de la d finition des attentes des consommateurs et de leur diversit ll convient de prendre en compte un ensemble d l ments en partant des go ts tr s diff rents selon la culture l ge les modes de consommation qui peuvent tre au restaurant en famille festif des pr occupations nouvelles en mati re de sant de s curit alimentaire et de respect de l environnement La r ponse de la production est donc complexe et n cessite une d finition des produits correspondant aux diff rents segments de march identifi s Cette r ponse peut tre analys e au niveau d un vignoble et ou d une entreprise selon l chelle consid r e C est la raison pour laquelle dans le cadre du colloque Mondiaviti nous avons choisi d innover en abordant des sujets qui essaient d explorer cette interface entre la technique et le marketing Des nouveaux outils techniques permettant de mieux g rer les itin raires de production et d laboration seront pr sent s Des donn es sur les diff rents modes d opturation permettront d aborder un des aspects du packaging La perception de la typicit par le consommateur sera d velopp e la suite d un projet europ en Et enfin nous aborderons les attentes du consommateur par diff rentes approches compl mentaires Cette volution significative des conf rences de Mondiaviti constitue la premi re pierre la progression du march mondial du vin et je l
152. g rer les sp cialit s disponibles Phytoma 535 24 27 Willocquet L D Colombet M Rougier J Fargues and M Clerjeau 1996 Effects of radiation especially ultraviolet B on conidial germination and mycelial growth of grape powdery mildew European Journal of Plant Pathology 102 5 441 449 Willocquet L F Berud L Raoux and M Clerjeau 1998 Effects of wind relative humidity leaf movement and colony age on dispersal of conidia of Uncinula necator causal agent of grape powdery mildew Plant Pathology 47 3 234 242 amp Actualit s phytosanitaires Reproduction sexu e par cl istoth ces Quelles cons quences pratiques O dium quelles strategies dans le Sud Est Bernard MOLOT ITV France Domaine de Donadille 30230 RODILHAN QUEL CONSTAT EN 2006 Si depuis 2003 les s cheresses printani res puis estivales g n ralis es entra nent une pression mildiou faible nulle avec toutefois quelques exceptions tr s localis es il en va un peu diff remment en ce qui concerne l o dium C est ainsi qu au fil des ans l on a pu constater un all gement des traitements anti mildiou progressivement tendu l o dium constat particuli rement vident en 2005 et 2006 suite notamment aux difficult s budg taires de nombreuses exploitations Un allongement excessif des cadences parfaitement possible dans le cas du mildiou a ainsi t l origine d une pr sence anormalement
153. g terme aux attentes des viticulteurs et de la soci t civile en terme environnemental La strat gie qu elle soit globale avec la modification des modes de conduite ou partielle est galement un point important prendre en compte voire primordial En effet elle permet l adaptation de ces diff rentes alternatives le plus souvent combinaison de diff rentes techniques aux conditions p do climatiques culturales et conomiques et par l m me un transfert plus facile vers le viticulteur L int gration de toute la branche Recherche amp D veloppement de la fili re organismes de recherche ITV Chambre d Agriculture Services Techniques dans la mise au point et l acquisition de r f rences de ces techniques est donc essentielle l aboutissement de ces travaux afin d arriver une limitation notable des pollutions induites par l entretien des sols viticoles BIBLIOGRAPHIE Andrieux P 2006 Effets des pratiques culturales sur le ruissellement et l rosion Coord INRA Vigne sol et environnement Montpellier 7 f vrier 2006 Bourdrez P Drouillard J B 2004 Int r t d une ma trise chimique de l engazonnement en vigne Coord AFPP 19 conf rence du COLUMA Journ es internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes Dijon 8 10 d cembre 2004 Chantelot E Celette F Wery J 2004 Concurrence pour les ressources hydriques et azot es entre vigne et enherbement en milieu m diterran en Coord AFPP 19 con
154. gglom r et composite Ceci a t attribu aux diff rences de perm abilit des obturateurs l oxyg ne MESURE DE LA DIFFUSION D OXYG NE TRAVERS DIFF RENTS OBTURATEURS PAR COLORIMETRIE Dans ses travaux Rib reau Gayon 1933 avait d velopp plusieurs techniques de dosage de l oxyg ne parmi lesquelles une m thode respectant l int grit du bouchage sans ouverture de la bouteille permettant ainsi de contr ler la diffusion d oxyg ne durant la conservation en bouteille Cette m thode met en jeu des r actions d oxydation r duction du carmin indigo sa forme oxyd e est bleue sa forme r duite jaune En additionnant du dithionite de sodium r ducteur tr s puissant une solution aqueuse de carmin indigo elle devient jaune Celle ci redevient progressivement bleue au contact de micro quantit s oxyg ne totalement consomm es par la solution de carmin d indigo r duite Pour rendre cette m thode plus pr cise ces changements de couleur sont mesur s par spectrocolorim trie L a b directement travers la bouteille Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Perm abilit des diff rents obturateurs Effet de la position de conservation Figure 1 Etalonnage de la m thode r duction et oxydation de la solution de carmin indigo en bouteille talon Le d veloppement de la m thode est r alis en deux phases Une premi re pha
155. goles et ravines c est l rosion par concentration de ruissellement Ces incisions sont encore favoris es par la destruction de la v g tation herbac e en bas de parcelle et dans les talwegs destruction li e l entra nement d herbicides utilis s pour ma triser les mauvaises herbes Les incisions ne sont pas effac es puisque le sol n est pas travaill elles facilitent ult rieurement la concentration du ruissellement La r sistance du sol au d tachement et l incision est relativement lev e du fait du tassement du sol Des coulements boueux catastrophiques peuvent alors survenir l aval de ravines qui produisent le gros de la terre transport e e Dans les parcelles dans lesquelles le contr le des adventices est r alis par entretien m canique plusieurs labours au printemps d but t on peut observer une rosion par d capage d un sol ameubli L intensit de l rosion est ici li e la forte rodibilit du sol r guli rement ameubli Le seuil d intensit de la pluie au del duquel le ruissellement se d clenche est relativement lev car l ameublissement du sol favorise le maintien d une bonne infiltrabilit Par contre sous une pluie de tr s forte intensit le ruissellement entra ne facilement le sol ameubli et provoque des coulements boueux catastrophiques plus en aval L rosion est aggrav e par la pente souvent importante dans les vignobles de coteau 15 20 e Les deux types d
156. groupent les caract ristiques du sol l occupation du sol la topographie et le climat Le Bissonnais et al 2002 Les param tres de l rosion sont les diff rentes informations qui peuvent permettre de caract riser chacun des facteurs de l rosion Par exemple la pente est un param tre pouvant caract riser le facteur topographie de m me que le d nivel l altitude moyenne etc Les processus rosifs prennent des formes diff rentes selon les facteurs sol occupation du sol topographie et climat pr dominants dans la zone g ographique concern e En rosion de vignobles on peut distinguer plusieurs types de fonctionnements rosifs qui correspondent des gestions diff rentes des inter rangs e Lorsque les parcelles sont conduites sans travail avec un entretien chimique du sol celui ci se tasse progressivement sous les passages successifs des roues et sous l influence des ph nom nes de battance ce qui provoque une imperm abilit croissante Sur ces surfaces ferm es et tass es le ruissellement se d clenche pour des pluies d assez faible intensit L eau se concentre dans chaque inter rang et acquiert ensuite une vitesse suffisante pour creuser Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Les facteurs et processus d clenchant de l rosion Le travail du sol et l rosion ri
157. hat MESURE DE LA TYPICIT La typicit des chantillons a t tablie dire d experts Un produit est dit typique lorsqu il est repr sentatif de sa cat gorie et diff rent des produits standardis s A ce titre les mesures de typicit r alis es ont pris soin de se focaliser sur plusieurs st r otypes appartenant la cat gorie Le projet s est aussi int ress des arch types aux traits distinctifs loign s du prototype id al mais appartenant sans aucun doute la cat gorie par ex des Beaujolais Crus ont fait partie des chantillons au m me titre que des Beaujolais Village le Beaujolais nouveau tant exclu Les mesures effectu es tant en profil sensoriel qu en analyse physico chimique ont permis de diff rencier les produits entre eux tout en caract risant les traits fondant cette diff renciation sans aucune r f rence une quelconque norme Les donn es ont mis en lumi re l existence d espaces sensoriels regroupant plusieurs chantillons sans chercher identifier de prototype central R SULTATS DES TESTS SENSORIELS Les profils sensoriels r alis s indiquent une bonne discrimination entre chantillons Pour les Dornfelder les profils des vins de domaines sont assez diff rents de ceux des coop ratives et des vins de n gociants manipulateurs avec une certaine diversit de positionnement dans l espace sensoriel Pour les Beaujolais les Crus se distinguent nettement des Villages et des a
158. heim 68000 COLMAR T l 03 89 22 49 61 E mail philippe kuntzmann itvfrance com La maladie du bois noir de la vigne est connue depuis plusieurs d cennies dans certains vignobles en France Alsace Bourgogne Jura et l tranger Allemagne Italie o des p riodes avec des manifestations parfois s v res de la maladie sont signal es alternant avec des p riodes plus calmes L agent responsable a t d couvert dans les ann es 1990 Il s agit d un phytoplasme le stolbur des solanac es La propagation de la maladie peut se faire par l interm diaire de mat riel v g tal contamin ou par l interm diaire d insectes vecteurs La premi re voie de diss mination cit e semble minoritaire par rapport la seconde Le cixiide Hyalesthes obsoletus est le seul vecteur identifi c est dire dont le r le de vection a t d montr de mani re exp rimentale D autres insectes vecteurs potentiels ont t cit s mais leur r le dans la vection n a pas t prouv sur vigne L insecte vecteur Hyalesthes obsoletus transmet le phytoplasme la vigne lors de piq res accidentelles sur celle ci En effet cet insecte n est pas inf od la vigne et ses plantes h tes sont des plantes de la strate herbac e Les plantes h tes classiquement admises sous notre climat sont Convolvulus arvensis liseron des champs Calystegia sepium liseron des haies Urtica dioica grande ortie ou ortie dio que Lepidium draba Ranunc
159. hocyanes glycosyl es obtenue en spectroscopie UV visible Ceci cependant reste impr cis puisque le r sultat final ne repr sente que 5 10 du G G global Par ailleurs cette technique ne permet d estimer qu un potentiel global dans lequel sont inclus des glycosides de compos s d ar mes qui n ont pas forc ment d importance dans l appr ciation qualitative du produit final ITV France dans le cadre d un partenariat avec l INRA UMR Sciences pour l nologie de Montpellier a d velopp une d marche quelque peu diff rente qui fait l objet d une protection juridique Nous avons en effet essay d une part d analyser directement les extraits glycosidiques sans passer par les tapes d hydrolyse g n ralement utilis es et d autre part d acc der un niveau de pr cision et de d tail sup rieur celui de la m thode du Glycosyl Glucose La faisabilit de la m thode a t d montr e sur Muscadet Schneider et al 2005 et elle est depuis appliqu e dans ce vignoble dans une d marche collective de caract risation de parcelles projet pilot par le CIVN Comit Interprofessionnel des Vins de Nantes et l IDAC Institut d partemental d Analyse et Contr le Nantes et depuis peu accessible aux particuliers de cette r gion Une d marche identique a t depuis initi e dans le cas des c pages Chardonnay Riesling et Gewurztraminer connus pour leur richesse en glycosides et l apport aromatique de ces derniers au
160. i ges jaunes le taux moyen de contamination de 12 33 est tr s proche de celui obtenu sur les insectes captur s par aspiration ce qui indique un profil de population identique domin par le type et donc des insectes inf od s l ortie alors que nous avons aussi un chantillon qui r v le le type Il hauteur de 14 des pools positifs stolbur Pour la parcelle FQ on remarquera l absence de d tection du type Il alors que la parcelle est infest e par le liseron des champs Le type Il d tect dans les pr l vements par aspiration pour la parcelle KMRi n est pas retrouv ici Abstraction faite des lots qui d passent 30 de contamination et qui sont des pr l vements de faible effectif les taux sont conformes aux valeurs indiqu es par Maixner pour les insectes captur s sur ortie Actualit s phytosanitaires Les diff rences de taux de contamination pouvant exister entre les deux types de capture lorsque ceux ci coexistent pour une parcelle peuvent s expliquer par la nature cibl e et ponctuelle de ces pr l vements qui ne donnent qu une image partielle de la population aspiration sur quelques taches d ortie d collements r alis s sur une partie des pi ges seulement voire sur un seul pi ge Les taux de contamination peuvent para tre faibles mais ils sont compens s dans la pratique par la taille des populations rencontr es CONCLUSION Les observations r alis es au cours de cette premi re ann
161. i res organiques granulom trie lt 50 um MO li es Cmg g sol Ctot C N TEM 4 3 18 65 5 11A 17A ORG 4 6 2 59 5 9B 27 AB OMI 4 6 15 61 1 9B 27 AB MIN 3 7 21 57 3 8B 40 B ns ns ns ns Tableau n 1 volution du fractionnement des mati res organiques 2000 2006 Le tableau n 1 pr sente les teneurs en carbone relev es dans les 2 fractions granulom triques en 2006 et le pourcentage d volution de ces teneurs entre 2000 et 2006 On remarque des diff rences de teneurs en carbone hautement significatives entre modalit s au sein de la fraction libre C est sur la modalit ORG que les teneurs sont les plus lev es puis sur OMI et MIN Les teneurs les plus basses sont relev es sur le t moin Les teneurs en carbone ont diminu sur toutes les modalit s entre 2000 et 2006 sans pr senter de diff rences significatives entre modalit s Sur la fraction fine les teneurs ne sont pas significativement diff rentes En ce qui concerne les rapports C N si les rapports obtenus sur sol non fractionn sont semblables entre modalit s le t moin pr sente des C N notablement plus faibles dans la fraction grossi re et plus forts dans la fraction fine On peut remarquer une diminution importante du C N de la fraction fine sur la modalit recevant une fertilisation min rale Les premi res analyses de biomasse ont t r alis es en 1999 soit 2 ans apr s le d but des apports Nous ne poss dons d
162. icaton by UV spectrum is consistent with Canjura F L And Schwartz S J 1991 Identificaton by comparison with UV spectrum of the parent standard obtained by acidification of the respective chlorophyll Identification by LC MS is consistent with van Breemen et al 1991 Pure standard Sigma Aldrich St Louis MO Pure Standard Fluka Switzerland 9Z lutein 9 Z lutein MATERIELS ET METHODES Deux vins de Portos de la vendange 2002 Vin 1 du c page Tinta Roriz provenant du producteur Ramos Pinto et Vin II du c page Touriga Nacional produit par Barros ont t utilis s pour l identification des compos s Ces vins ont t choisis parmi les 79 suivants pour leurs fortes teneurs en carot no des 79 Portos de 5 c pages diff rents Touriga Nacional Touriga Francesa Tinta Roriz Tinto Cao et Tinta Barroca produits dans deux sous r gions du Douro le Cima Corgo et le Douro Superior ayant entre 1 et 20 ans et issus de diff rents proc d s de vinification ont t analys s pour quantifi s les diff rents carot no des et d riv s de la chlorophylle L identification a t r alis e par HPLC DAD MS selon la m thode publi e par Mendes Pinto et al 2005 La quantification a t r alis e apr s extraction des carot no des par HPLC sur phase inverse et d tection par barrette de diodes selon la m thode propos e par Guedes de Pinho et al 2001 0 9 L de vin de Porto g de 1 an contenan
163. ice et viter d avoir faire un deuxi me passage rapproch Les crit res prendre en consid ration pour d marrer la campagne de d sherbage sont e l tat du sol l id al se situe apr s une petite pluie lorsque le sol est suffisamment ressuy mais frais Les outils rentrent facilement dans la terre et leur action n est pas g n e e l avancement de la flore adventice il s agit de ne pas intervenir trop tard car on peut tre confront des probl mes de bourrage mais pas trop t t non plus car il faut en g n ral recommencer tr s rapidement la m t o trois jours pour intervenir une p riode o les adventices retourn s sont susceptibles de se dess cher rapidement e la m t o trois jours pour intervenir une p riode o les adventices retourn s sont susceptibles de se dess cher rapidement e la nature de la flore initiale les vivaces sont diss min es avec les outils rotatifs Pour obtenir une bande de terre meuble sous le rang il faut commencer le travail par des outils ayant un impact relativement fort outils rotatifs ou d cavaillonneuses L entretien dans la saison peut tre r alis soit avec des lames interceps soit avec des outils rotatifs Les lames permettent de travailler rapidement et d obtenir une bonne efficacit mais sur adventices tr s peu d velopp s ce qui peut entra ner des passages plus nombreux Les outils rotatifs sont plus lents mais ils peuvent intervenir un peu plus
164. ier lieu de fa on discr te principalement la face inf rieure des feuilles et se d veloppe de pr f rence dans les zones ombrag es l int rieur de la v g tation Sensibilit de la vigne Les principaux c pages cultiv s dans nos vignobles sont consid r s sensibles l o dium Carignan Chardonnay Pinot Merlot Cabernet Sauvignon Ugni blanc les c pages les plus pr coces semblant plus particuli rement affect s ces derni res ann es dans les r gions concern es De fa on g n rale tous les organes herbac s de la vigne sont susceptibles d tre infect s par l o dium et plus particuli rement leur stade juv nile e Les jeunes feuilles sont tr s r ceptives d s leur apparition et durant une p riode de 8 10 jours environ e Les inflorescences peuvent tre attaqu es essentiellement proximit imm diate des foyers pr coces e Les baies sont sensibles d s leur formation c est dire d s la chute des capuchons floraux en pleine floraison Leur r ceptivit est maximale de la nouaison jusqu au stade petit pois et diminue rapidement pour tre quasiment nulle au stade fermeture de la grappe Clerjeau 1997 Gadoury et al 2003 La maladie peut se d velopper jusqu la v raison voire au del sur les baies d j infect es un stade plus pr coce INITIATION ET D VELOPPEMENT DES PID MIES L initiation des pid mies directement issue des contaminations primaires peu
165. il est acquis qu une oxydation pouss e est plut t d favorable alors qu une dissolution lente et continue d oxyg ne est susceptible de jouer un r le positif sur l volution de la couleur et de la saveur des vins rouges En revanche la qualit des vins blancs est g n ralement alt r e par une exposition l oxyg ne Rib reau Gayon 1933 a t le premier mettre en vidence le passage d oxyg ne travers les bouchons en li ge naturel durant le vieillissement en bouteille 0 10 0 38 mL d O2 diffuse pendant les 3 premi res semaines de conservation puis de 0 0 07 mL pendant les 4 mois suivants Toutefois il a consid r que ces quantit s d oxyg ne taient infiniment petites voire nulles L auteur concluait alors que l oxyg ne n est pas l agent du vieillissement normal en bouteille Depuis ses travaux toute la technique de bouchage a volu tant au niveau des bouteilles boucheuses et obturateurs Des tudes r alis es r cemment ont montr que le choix de l obturateur entra ne des cons quences majeures sur la qualit des vins pendant le vieillissement en bouteille Les vins obtur s avec des capsules vis d veloppent des caract res aromatiques de r duction caoutchouc sulfites choux tandis que ceux obtur s avec des obturateurs synth tiques conduisent une sensibilit accrue vis vis des ph nom nes oxydatifs comparativement au bouchage en li ge et surtout aux bouchons en li ge a
166. illons Les mod les pr dictifs construits permettent de r aliser directement en Infra Rouge les dosages de pr curseurs glycosidiques Cependant comme dans toute analyse quantitative en Infra Rouge bas e sur des corr lations statistiques des points de calibration devront r guli rement tre ajout s au mod le afin qu il reste le plus juste possible Par ailleurs les mod les ne sont valables que pour des raisins pr sentant des compositions en glycosides proches spectres IR des extraits analogues ceux de la banque de donn es ce qui implique une calibration c page par c page Ces limites lev es l utilisation de ce type de mesure permettra une caract risation de la qualit aromatique de la vendange afin d adapter l itin raire technique de vinification au type de produit recherch Si le produit recherch doit pr senter un potentiel aromatique de garde lev en plus du contr le des autres param tres de composition sucre acidit pH les donn es de composition en glycosides permettront de segmenter les apports et sur les lots les plus riches en pr curseurs glycosidiques de piloter la vinification vers une extraction et une valorisation maximale de ce potentiel glycosidique mac ration pelliculaire enzymage ventuel des vins levage prolong vieillissement en bouteille La mesure du potentiel glycosidique peut galement servir en amont caract riser certains terroirs sur ce param tre et mieux
167. in rale N libre N li Teneurs en azote des fractions gt et lt a50um BM Biomasse Microbienne N min ralis Potentiel de min ralisation en 28 jours Cu Mn MgO Teneurs en cuivre mangan se et magn sie C N libre C N li C N des fractions gt et lt a50um Le tableau n 2 pr sente les corr lations obtenues entre les diff rents param tres analys s en 2006 sur les 20 premiers centim tres de sol pH 1 0 53 0 48 0 71 0 64 0 77 C libre 1 0 47 0 56 0 45 0 70 0 57 C li 1 0 50 0 53 0 46 N libre 1 0 48 0 52 N li 0 47 0 50 1 0 70 0 69 C N libre 0 53 0 56 1 0 73 0 74 0 64 0 75 0 64 0 61 C N li 0 48 0 73 1 0 88 0 72 0 49 0 52 BM 0 71 0 53 0 48 0 74 0 88 1 0 91 0 53 0 53 0 54 BM C 0 58 0 52 0 57 Cmin 0 45 1 0 45 Nmin 0 64 0 52 0 64 0 72 0 91 0 45 1 0 52 0 54 MgO 0 70 0 46 0 70 0 75 0 49 0 53 0 52 1 0 86 Cu 0 57 0 69 0 64 0 53 0 54 0 86 1 Mn 0 77 0 61 0 52 0 54 1 Tableau n 2 Table de corr lation entre diff rents param tres du sol analys s en 2006 A la lecture du tableau n 2 nous pouvons observer que la biomasse microbienne est significativement corr l e par ordre d croissant avec le potentiel de min ralisation en azote le rapport C N de la fraction sableuse le pH la teneur en carbone de la mati re organique li e la teneur en magn sie le rapport BM C et la teneur en azote de la mati
168. ines from Canary Islands Journal of Agricultural and Food Chemistry 51 3419 3425 Murat M L Masneuf I Darriet P Lavigne V Tominaga T et Dubourdieu D 2001a Effect of Saccharomyces cerevisiae yeast strains on the liberation of volatile thiols in Sauvignon blanc wine American Journal of Enology and Viticulture 52 136 139 Schneider R 2001 Contribution la connaissance de l ar me et du potentiel aromatique du Melon B Vitis vinifera L et des vins de Muscadet Th se de doctorat Universit de Montpellier II 222 pages Schneider R Kotseridis Y Ray J L Augier C et Baumes R 2003 Quantitative determination of sulfur containing wine odorants at sub parts per billion levels 2 Development and application of a stable isotope dilution assay Journal of Agricultural and Food Chemistry 51 3243 3248 S gurel M Razungles A Riou C Salles M et Baumes R 2004 Contribution of dimethyl sulphide to the aroma of Syrah and Grenache noir wines and estimation of its potential in grapes of these varieties Journal of Agricultural and Food Chemistry 52 7084 7093 S gurel M Razungles A Riou C Trigueiro M G L et Baumes R 2005 Ability of possible precursors to release DMS during wine aging and in the conditions of heat alkaline treatment Journal of Agricultural and Food Chemistry 53 2637 2645 Tominaga T Baltenweck Guyot R Peyrot des Gachons C et Dubourdieu D 2000 Contribution of volatile thi
169. ion d esp ces ou de vari t s faible d veloppement pr sente un int r t certain Cette technique demande beaucoup de r activit et peut devenir terme incompatible avec l volution climatique en cours Une premi re cat gorie consiste associer sur une m me parcelle deux techniques compl mentaires La premi re strat gie de r duction des herbicides a pour principe de base de g rer s par ment l interligne et la ligne des souches Elle doit tre fortement encourag e Dans un premier temps l aspect pratique de l entretien de la ligne des souches par l application d herbicides sera conserv tout en prenant soin de diversifier les programmes Par contre l interligne sera entretenu par une autre technique qui sera prioritairement l enherbement dont le type sera choisi en fonction du contexte de la parcelle En cas d impossibilit le d sherbage m canique de l interligne sera employ Cette combinaison r duit de mani re tr s significative la quantit d herbicide appliqu l hectare cadastral Dans un second temps en fonction des possibilit s l entretien de la ligne des souches pourra voluer vers une suppression des herbicides et un entretien de cette ligne des souches par d sherbage m canique voire d sherbage thermique Une seconde strat gie de r duction des herbicides compl mentaire la pr c dente consiste entretenir par s quences le sol des interlignes de mani res diff rentes Le
170. ions dans les mo ts S gurel et al 2005 Cependant le DMS produit par les fermentations est en grande partie limin du milieu par entra nement par le CO car il est tr s volatil point d bullition 37 C 1 atm Ainsi ses teneurs dans les vins en fin de fermentation sont g n ralement tr s inf rieures son seuil de perception mais il peut tre produit en quantit s plus fortes toujours associ d autres compos s soufr s l gers naus abonds dans les vins pr sentant le d faut d odeur de r duit Park et al 1994 Cependant certains travaux ont montr que les teneurs en DMS augmentent avec le temps et la temp rature au cours du vieillissement en bouteille jusqu atteindre des teneurs de l ordre du mg L et que ce DMS serait produit partir de DMSO Marais 1979 De Mora et al 1986 De Mora et al 1993 Anocibar Beloqui 1998 S gurel et al 2004 Dagan 2006 Le DMS ainsi produit au vieillissement serait favorablement per u dans la gen se du bouquet de r duction des grands vins rouges et des vins de vendange tardive contrairement sa perception dans les vins blancs jeunes voir ci dessus Ces donn es sensorielles sont toutefois assez limit es et devront tre compl t es pour l ensemble des c pages de cuve et leurs diff rents types de vin Par ailleurs une m thode de dosage indirect des pr curseurs du DMS dans le vin a t r cemment d velopp e dans laquelle les pr curseurs du DMS s
171. iou une agressivit tr s fluctuante selon les r gions Le d but du printemps est marqu par un mois d avril plut t sec sauf le nord de la Bourgogne exc dentaire en pluies et des temp ratures fra ches Les d ficits s accentuent surtout dans les vignobles du Sud avec un record historique de d ficit en avril et mai en PACA Par contre au nord et l ouest les cumuls des pluies du mois de mai redeviennent importants parfois avec des pisodes orageux intenses 113 mm dans la C te des Bars et avec des temp ratures tr s contrast es La fin du printemps et le d but de l t se caract risent par une remont e tr s nette des temp ratures et un fort d ficit hydrique Les temp ratures du mois de Juillet sont tr s souvent sup rieures aux normales 5 C en Midi Pyr n es 6 C dans l est 7 C en PACA etc La vigne rattrape rapidement son retard dans tous les vignobles et la floraison a lieu une date correspondant la normale La vigne ne semble pas souffrir de cette situation quasi caniculaire faisant suite au manque d eau du Printemps La mortalit est cependant importante dans les plantiers En juillet des orages clatent dans toutes les r gions mais avec de fortes variations locales Des pisodes de gr le sont signal s et provoquent localement des pertes de r coltes significatives 80 en vall e de la Marne Le mois d ao t est g n ralement signal comme frais et pluvieux Les temp rat
172. iques Yves HEINZLE cuccrccccecnninnnninininisinenni naia 75 lll Comment laborer des vins r pondant aux attentes des consommateurs gt Introduction Jeon Luc BERGER nine nant a note nenate tps 81 gt Le march ses modes de consommation et les attentes des consommateurs Richard SPURR 83 gt Perception de la typicit par le consommateur principaux r sultats du projet europ en TYPIC Georges GIRAUD ccc ett ete tee e ee 85 gt Des r ponses packaging valuation de diff rents modes d obturation Paulo LOPES 00 000 89 gt Quels types de vins pour quel consommateur Richard GIBSON ccccccccceccesseceesseeeetsseeeeneeeeees 95 gt Validation d itin raire technologique par le consommateur le cha non manquant Laurent DULAU iii 99 gt Des outils pr dictifs au vignoble et la cave pour mieux piloter les itin raires d laboration des vins Jean Michel DESSEIGNE 0cccccccccccccceccccesseeescccseeeeeeccettsateceectetseeeeeeensees 103 gt Conclusion lien au march Bruno KESSLER sunscreen aioi a oai 107 IV valuation du potentiel aromatique des raisins et des vins gt Le potentiel aromatique des raisins un param tre multiple Raymond BAUMES 111 gt Evaluation rapide du potentiel glycosidique des raisins blancs aspects m thodologiques et perspectives R mi GUERIN SCHNEIDER 119 gt I
173. ira C Silva Ferreira A C Mendes Pinto M M Hogg T Alves F Guedes de Pinho P Carotenoid compounds found in grapes and their relationship to plant water status J of Agric Food Chem 2003 51 20 5967 5971 Oliveira C Silva Ferreira A C Costa P Guerra J Guedes de Pinho P Effect of some viticultural parameters on the grape carotenoid profile J of Agric Food Chem 2004 52 13 4178 84 Sefton M A Skouroumounis G K Massy Westropp R A Williams P A Norisoprenoids in Vitis vinifera White wine grapes and the identification of a precursor of damascenone in these fruit Aust J Chem 1989 42 2071 84 Kanasawud P Crouzet J C Mechanism of formation of volatile compounds by thermal degradation of carotenoids in aqueous medium 1 B carotene degradation J Agric Food Chem 1990 38 237 243 Winterhalter R Teranishi G Takeoka M Guntert Eds Flavour Precursors Thermal and Enzymatic Conversion ACS series 1993 Vol 490 P 98 Gunata Y Z Bayonove C L Baumes R L Cordonnier R E The aroma of grapes I Extraction and determination of free and glycosodically bound fraction of some grape aroma components J Chromatogr 1985 331 83 90 Skouroumounis G K Massy Westropp R A Sefton M A Williams Precursors of damascenone in fruit juices Tetrahedron Lett 1992 33 3533 3536 Freitas V Ramalho P Azevedo Z Macedo A Identification of some volatile de
174. is 2003 la fr quence de parcelles touch es est significative tous les ans 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 de parcelles avec pr sence d o dium sur grappes 5 2 ri 31 57 10 34 de parcelles avec pr sence d o dium sur plus de 10 des grappes 1 1 1 6 18 1 13 Nombre de parcelles suivies 385 600 650 581 587 560 572 Tableau 1 Fr quence de parcelles concern es par l o dium r seau Magister L intensification des observations au vignoble par les techniciens depuis le milieu de la d cennie 90 et en particulier depuis les ann es 2000 permet de mieux appr hender la manifestation de la maladie VOLUTION DES RECOMMANDATIONS POUR LE D BUT DE PROTECTION ANTI O DIUM Au d but des ann es 80 les recommandations consistent prot ger la vigne du stade 3 5 feuilles jusqu la v raison Fin des ann es 80 la rar faction des d g ts d oidium au vignoble a pour corollaire un glissement du d but de protection vers le stade 7 8 feuilles L anticipation 3 feuilles est conseill e dans les parcelles touch es l ann e pr c dente A cette poque le d but de la protection contre l o dium consid r e comme une maladie tr s secondaire est la remorque de la lutte contre le brenner Dans l argumentaire technique l ajout d un soufre au fongicide anti brenner permet la fois de lutter contre l o dium et contre l rinose L abandon des traitements sp cifiques contre le
175. isamment acides dont les pellicules peu tanniques sont riches en pr curseurs des thiols Le dosage des pr curseurs cyst inyl s des thiols vari taux dans le raisin a aussi permis de montrer qu une contrainte hydrique mod r e favorise un enrichissement des baies de Sauvignon en pr curseurs des thiols tandis qu un stress hydrique important et prolong diminue leur potentiel aromatique Peyrot des Gachons et al 2005 Il a aussi mis en vidence le r le positif de l alimentation azot e de la vigne sur le potentiel aromatique des vins de Sauvignon Chon et al 2006 BIBLIOGRAPHIE Bouchilloux P Darriet P Dubourdieu D Identification d un thiol fortement odorant le 2 m thyl 3 furanthiol dans les vins Vitis 1998 37 177 180 Chon X Lavigne Cru ge V Tominaga T Van Leeuwen C Castagn de C Saucier C Dubourdieu D Effect ofvine nitrogen status on grape aromatic potential flavor precursors S cysteine conjugates glutathione and phenolic content in Vitis vinifera L cv Sauvignon blanc grape juice J Int Sci Vigne Vin 2006 40 1 6 Darriet Ph Tominaga T Lavigne Val rie Boidron J N Dubourdieu D Identification of a powerful aromatic component of Vitis vinifera L var Sauvignon wines 4 Mercapto 4 m thylpentan 2 one Flavour and Fragrance J 1995 10 385 392 Fretz C B Luisier J L Tominaga T Amado R 3 Mercaptohexanol an aroma impact compound of Petite Arvine wine Am
176. it le d veloppement de cahiers des charges entra nent une tra abilit accrue et favorisent la mise en uvre de moyens de mesure au niveau des sites de vinification Jusqu ces derni res ann es les capteurs install s dans les caves taient principalement des capteurs classiques mesurant des pressions des d bits des niveaux des temp ratures visant assurer l automatisation la ma trise la s curit des quipements L avanc e des connaissances scientifiques et les innovations en terme d instrumentation concourent actuellement au d veloppement de nouveaux capteurs de qualit souvent bas s sur des technologies encore peu connues du secteur vinicole L objet de ce document est d effectuer un rapide tat de l art sur les capteurs de qualit install s en sites de vinification de leurs potentialit s mais galement de leurs limites travers quelques exemples d application CARACT RISATION DE LA VENDANGE La qualit d un vin d pend d un ensemble de facteurs dont la qualit du raisin est l l ment de base La caract risation de son potentiel qualitatif est donc logiquement une des priorit s du viticulteur et de l nologue d sireux produire un vin de qualit adapt au march On souhaite contr ler la maturation r colter la date optimale r mun rer en fonction de la qualit adapter et planifier les process de vinification en fonction d un style de vin pr d termin voire garantir
177. iverses que les produits eux m mes Une majorit confirme la loi de Pareto pour des attentes st r otyp es Mais un segment significatif de connaisseurs aux attentes s lectives mais curieux est bien identifi Ce segment est une opportunit tant en France qu en Allemagne pour une consommation distante de produits typiques des r gions d Europe BIBLIOGRAPHIE Albisu L M 2003 Improving the symbiosis between winemakers and consumers Editorial Eurowine 15 Casabianca F Giraud G et al 2006 Terroir et typicit propositions de d finition pour deux notions essentielles a l appr hension des indications et du d veloppement durables in Terroirs viticoles 2006 vol 2 actes du VI congr s international des terroirs viticoles 2 8 juillet Bordeaux 544 551 Cheynier V 2005 Development of a rapid quantitative and qualitative method to analyse proanthocyanidins in red wines XXII International Conference on Polyphenols 25 28 08 04 Helsinki Finlande Cheynier V S Preys G Mazerolles A Samson U Fischer J Schroder V Lempereur B Labarbe P Courcoux M Hanafi E Vigneau D Bertrand 2006 Approche chimiom trique de la typicit des vins in les 15 entretiens du Beaujolais avril 4 p Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Colquhoun I J G Le Gall and Y M Gunning Can NMR profiling be used to measure wine quality in In Vino Analytica Scientia
178. judiciable l activit biologique Chaussod et al 2004 Les r sultats obtenus dans le cadre de cet essai ne sont pas transposables tous les sols viticoles Ainsi sur une parcelle sablo argileuse de pH 8 et de teneur en mati res organiques de 13 5 g kg des apports de 10 tonnes ha an de fumier frais ou compost n ont pas permis la mise en vidence de diff rences de pH ou de taille de la BM apr s 6 ann es d tude DISCUSSION SUR CERTAINES PRATIQUES CULTURALES La pr sentation de l ensemble des observations effectu es sur la th matique de l impact des pratiques culturales sur la vie du sol n tant pas possible dans le cadre de cet article nous pr sentons bri vement quelques constatations obtenues e Mati res organiques En constituant une source d nergie pour les micro organismes l apport de mati res organique est favorable au d veloppement de la biomasse En revanche si les sols pauvres en mati res organiques moins de 1 5 sur les 20 premiers centim tres pr sentent toujours une faible biomasse ce ne sont pas les sols poss dant les taux les plus lev s qui pr sentent les valeurs de biomasse les plus fortes Une teneur lev e en mati res organiques n est en effet pas suffisante pour cr er un environnement favorable au d veloppement microbien Le pH et l a ration du sol par exemple sont galement des param tres limitants A c t de son r le biologique direct la mati re organique joue un
179. l du sol ruisselle sensiblement plus que la modalit engazonnement Les pluies sont rarement ruisselantes notamment apr s un travail du sol La valeur moyenne annuelle du coefficient de ruissellement est comprise entre 12 et 48 Plus de 50 des pluies n ont pas entra n de ruissellement sur cette modalit Les v nements ruisselants correspondent des crues ou le sol n a pas t travaill depuis plusieurs semaines ou mois et la surface du sol est cro t e e La modalit G ruisselle nettement plus que les modalit s ENM TA et E La valeur moyenne annuelle du coefficient de ruissellement est comprise entre 20 et 44 Le coefficient de ruissellement maximal est atteint le 16 1 2003 et il est gal 71 Les concentrations en MES ont t mesur es dans les eaux de ruissellement pour les quatre pratiques culturales Les pertes en terre r sultantes ont t calcul es et sont rassembl es dans le tableau ci dessous Ces valeurs ne repr sentent pas la totalit de l rosion car elles n incluent pas les s diments d pos s en fin de crue et la charge de fond entra n e lors des coulements Les MES constituent cependant la fraction de l rosion directement concern e par les pertes en produits phytosanitaires entra n s par les eaux de ruissellement Tableau 2 MES en T ha mesur es dans les eaux de ruissellement aux exutoires des quatre modalit s Desherbage ENM Glyphosate ENM Travail du sol Engazonnement
180. la floraison pour m nager aux op rateurs la possibilit de contenir l pid mie au moment o il existe encore une marge de man uvre Ainsi en cas d ann e risque l objectif est de conseiller au cas par cas des resserrements de cadences voire un traitement intercalaire fin floraison nouaison pour viter la multiplication des interventions tardives partir de la mi juillet Pour ce faire l observation pr coce de la maladie sur le feuillage est d sormais int gr e dans les r seaux de lutte raisonn e La gravit de la maladie l chelle de la parcelle est conditionn e par la pr cocit et le nombre de foyers sur feuilles d apr s l quipe sp cialiste de l o dium de l INRA de Bordeaux Ce principe est extrapol au vignoble la fr quence de parcelles concern es ainsi que la fr quence de foyers sur feuilles avant la fleur constitueraient un indicateur de risque Actualit s phytosanitaires Depuis la campagne 2006 les premi res observations portent d s le stade 5 6 feuilles sur un r seau de parcelles historique o dium le plus souvent hors r seaux de lutte raisonn e Les observations sp cifiques sont ensuite r alis es sur les parcelles des r seaux en pr floraison particuli rement si l ann e s av re sensible Identifier une ann e risque est de fait plus facile que le contraire Les r sultats sont coupl s la tendance donn e par le mod le Potentiel Syst me Ce sch ma d organisati
181. la pr sence du parasite le d bourrement est naturellement h t rog ne et le myc lium n est visible qu la loupe binoculaire Les feuilles vont progressivement par la suite se crisper et s incurver vers le haut juste avant l apparition d un feutrage gris cendr caract ristique correspondant comme dans le cas de la reproduction sexu e d crite auparavant la formation des conidiophores et conidies Ce feutrage appara t toujours partir du p tiole de la feuille par lequel arrive n cessairement le myc lium Ces pousses o di es typiques de l o dium d nomm es drapeaux sont clairement identifiables g n ralement partir du stade 4 6 feuilles tal es partir de 3 semaines apr s le d bourrement les bourgeons de la base qui seront conserv s lors de la future taille sont d j contamin s par l o dium Les inflorescences pr sentes sur le drapeau sont g n ralement enti rement d truites ou au moins atteintes d une tr s forte coulure mais il est actuellement impossible de corr ler pr cis ment nombre de drapeaux et gravit des attaques classiques durant la phase floraison nouaison probablement parce que les deux types d inoculum drapeaux et cl istoth ces peuvent parfaitement tre pr sents et cohabiter au sein d une m me parcelle Les conidies pr sentes sur les drapeaux ont les m mes exigences que celles issues des cl istoth ces et vont g n rer des contaminations secondaires ult rieures exact
182. le qui ruisselle le plus La valeur moyenne annuelle du coefficient de ruissellement est comprise entre 27 et 45 Le coefficient de ruissellement maximal 79 a t enregistr le 16 11 2003 e La modalit Engazonnement est celle qui ruisselle le moins La valeur moyenne annuelle du coefficient de ruissellement est comprise entre 5 et 28 Plus de 50 des pluies n ont pas entra n de ruissellement L ann e 2004 avec peu d v nements forte pluviom trie est marqu e par un faible ruissellement Sur les quatre ann es de l exp rimentation le ruissellement est toujours gal environ la moiti de celui de la modalit D Il est g n ralement inf rieur aussi celui de la modalit travail du sol sauf pour les deux premi res Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Mati res en suspension ann es ou le ruissellement est sup rieur Ce r sultat doit tr s certainement correspondre la p riode d installation de l engazonnement d environ 2 ann es D une fa on g n rale le ruissellement sur la modalit E lorsqu il est observ s explique par des coulements importants d eau sur la bande de terre non enherb e situ e entre le rang et la partie enherb e de l inter rang Cela semble d la largeur insuffisante de l engazonnement dans chaque inter rang e La modalit ENM Travai
183. les ont t conserv es en position horizontale pendant 12 mois une temp rature de 20 C 1 Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs e T moin a Mimih ao Thinig aha promis a E LEET da amet sd ee ee TTT Ce buses i ai Papen ques yeep ie se t A 1 fh 9 YP BKB RN enh NN Laeron tertioude iiinis Figure 3 Cin tique de diffusion de l oxyg ne travers diff rents obturateurs pendant 36 mois de conservation horizontale A et 24 mois de conservation verticale B Apr s 36 mois de conservation en position horizontale seul le bouchage en verre t moin s est av r compl tement tanche tous les autres obturateurs sont perm ables l oxyg ne figure 3A Le premier mois de conservation est la p riode o la diffusion d oxyg ne est la plus lev e variant de 15 uL jour Neutrocork 37 uL jour Supremecorq Cette diffusion repr sente dans le cas des bouchons en li ge dit technique 90 de la quantit totale d oxyg ne diffus pendant les 36 mois de conservation Dans le cas des bouchons en li ge naturel la diffusion de l oxyg ne ne repr sente que 30 50 et dans le cas des synth tiques 35 45 de l oxyg ne total diffus Les bouchons en li ge naturel pr sentent des taux de diffusion gt 1 mois variables mais restent dans des valeurs comprises entre 1 7 et 6 1 uL d oxyg ne par jour 2 1
184. les vignobles de la fa ade Atlantique except celui des Charentes o elle est qualifi e de faible Des d g ts significatifs ont t observ s dans diff rentes parcelles courant juillet A titre d exemple au nord de la zone dans les vignobles du Muscadet et des coteaux du Loir la maladie tait pr sente dans la majorit des parcelles et dans 5 d entre elles l intensit d attaque sur grappes tait comprise entre 10 et 75 Dans les autres vignobles notamment du Centre et du quart Nord Est o le champignon est signal en l tat end mique la maladie a t tr s discr te ROUGEOT PARASITAIRE ET EXCORIOSE DES MALADIES TRES SECONDAIRES En ce qui concerne le rougeot parasitaire une pr sence de sympt mes de faible intensit n est plus signal e que tr s ponctuellement en Alsace en Champagne Aube et dans le Jura En r gression en Bourgogne depuis plusieurs ann es aucune tache n a t rep r e en 2006 Quant l excoriose seul le Jura signale des difficult s de ma trise de cette maladie dues des conditions favorables pluie en p riode r ceptive UN BOTRYTIS EXPLOSIF EN FIN DE SAISON En 2006 le botrytis sur grappes est apparu en moyenne fin juillet d but ao t dans la plupart des r gions suite une reprise de pluies plus ou moins orageuses Les sympt mes les plus pr coces sont apparus en Midi Pyr n es d but juillet et les plus tardifs en Lorraine la mi septembre Ce sont les vignobles de la
185. letus et les plantes h tes sur lesquelles Hyalesthes obsoletus est captur e le type a t isol dans Vitis vinifera Urtica dioica et Hyalesthes obsoletus captur sur Urtica dioica et Calystegia sepium e le type Il a t isol dans Vitis vinifera Convolvulus arvensis Solanum nigrum Prunus spinosa et Hyalesthes obsoletus captur sur Convolvulus arvensis et Calystegia sepium e le type Ill a t isol dans Vitis vinifera Calystegia sepium et Hyalesthes obsoletus captur sur Calystegia sepium dans un vignoble de la Moselle allemande Nous allons vous pr senter quelques r sultats des travaux r alis s en Alsace pour cette premi re ann e d exp rimentation sur le sujet Les travaux bas s sur la constitution d un r seau de parcelles exp rimentales qui sera suivi a long terme ont t conduits selon diff rents axes de recherche qui comprennent e l tude de la pr sence du vecteur et de sa relation avec les plantes h tes e le suivi du vol l influence des techniques culturales sur la pr sence du vecteur et son vol l valuation du taux de contamination des populations de Hyalesthes obsoletus par le phytoplasme du stolbur l valuation de l expression de la maladie dans les parcelles suivies le typage du phytoplasme sur Vitis vinifera Hyalesthes obsoletus et plantes h tes l tude du risque de propagation par le mat riel v g tal Certaines donn es sont en cours d acquisition c est
186. lium notamment qui pourront entra ner des d rives organoleptiques go ts de type moisis terreux Mais surtout c est le d veloppement relativement important et rapide de pourriture acide qui est mentionner cette ann e sur plus de la moiti des vignobles fran ais Apr s 3 ann es de calme le mill sime 2006 se caract rise donc par le retour des pourritures sur grappe Sur le front des r sistances les r sultats 2006 des monitorings SRPV et INRA ne sont pas encore disponibles Sur 2005 part la famille des Pyridinamines fluazinam sur laquelle aucune r sistance n a t actuellement d tect e et le boscalid non encore suivi toutes les autres familles chimiques sont concern es Bien s r les niveaux de r sistance sont variables d une famille une autre et d une r gion l autre Les souches multir sistantes de type MDR progressent essentiellement en Champagne Ces r sistances obtenues au labo ne se marquent pas par une baisse d efficacit au champ mais il faut rester vigilant Actualit s phytosanitaires L Eud mis progresse au nord mais r gresse au sud LES MALADIES DU BOIS UN PEU MOINS PRESENTES EN 2006 L observatoire national des maladies du bois eutypiose esca et black dead arm initi en 2003 a t prolong pour une dur e de 3 ans afin de mieux estimer la progression des maladies et de b n ficier d un plus grand nombre de donn es sur l expression des sympt mes C
187. lle soit le plus souvent significative la variation des glycosides au cours de la maturation du raisin est beaucoup moins importante que celle du P3MH et du PDMS De plus cet exemple montre que les param tres classiques de suivi de la maturit sont peu adapt s la d termination d une date de r colte optimale pour chacun des trois potentiels aromatiques Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Parcele TP 20 a Min iih tumba Parcelle TP 2003 p Pies DOTE TL ge PEU age PMII en ul ir mul EENDE en pa de mii a ii 10 ir s bis HOT pele i Li 1 7 7 a 4 s A g s at Di lad z iLE akii A A A i io ol im aus Ha jimi ee bai jan Figure 6 volution des trois potentiels au cours de la maturation du raisin de la parcelle TP de Petit Manseng Mill simes 2003 et 2004 Ainsi deux approches sont envisageables pour g rer le potentiel aromatique La premi re qui consiste rechercher un compromis entre les diff rents potentiels appara t difficilement g rable Au vu de l origine des compos s d ar me pr sent dans le sch ma suivant Figure 7 il appara t plus judicieux de travailler ce potentiel dans une optique de segmentation produit en adaptant les op rations culturales et technologiques en fonction du type de vin et du profil aromatique que l on souhaite obtenir Ainsi on privil giera une ou deux composantes vari tales
188. mation de nouveaux compos s Certains compos s volatils sont directement ou indirectement issus des carot no des ces compos s peuvent donc se trouver dans les vins de Porto De plus les portos jeunes s av rent plus riches en carot no des et d riv s de la chlorophylle que les vieux vins dans lesquels ces compos s sont pratiquement inexistants Toutes ces observations confortent l hypoth se que durant le vieillissement les carot no des et d riv s de la chlorophylle peuvent tre transform es ou d grad es en compos s volatils qui contribuent l ar me des vins L analyse des carot no des et des d riv s de la chlorophylle dans les 79 vins g s de 1 57 vins de 2007 plus de 10 ans 22 vins montre que les vins jeunes pr sentent une teneur totale de d riv s de la chlorophylle et de carot no des comprise entre 28 et 720 ug L De mani re inverse dans les vieux portos les concentrations mesur es sont comprises entre 24 ug L et des traces Il faut galement noter que 24 5 des vins jeunes ne pr sentent ni carot ne ni lut ine mais seulement des d riv s de la chlorophylle Dans un article de revue bibliographique sur la d gradation des carot no des Winterhalter et Rouseff ont rapport la formation in vitro de norisopr no des par des r actions chimiques photochimiques ou d oxydations coupl es D autres publications montrent que la pr sence de certains norisopr noides comme la B ionone et
189. minant la glycine et de y glutamyltransf rase liminant l acide glutamique Peyrot des Gachons et al 2002b Ce compos serait galement pr sent dans le mo t de Gros Manseng alors que les analogues correspondants aux P4MMP et P4MMPOH seraient absents Du fait des difficult s analytiques peu de donn es quantitatives sur les S conjugu s a la cyst ine ont t publi es Leurs teneurs sont faibles et ne d passent pas une centaine de ug L pour le P3MH le plus abondant dans le mo t de Sauvignon Blanc et de Petit et Gros Manseng et quelques ug L pour le P4MMP et le PAMMPOH dans le mo t de Sauvignon Blanc ce dernier tant l g rement plus abondant Peyrot des Gachons et al 2000 Peyrot des Gachons et al 2002a Peyrot des Gachons et al 2005 Dagan 2006 Quant leurs volutions au cours de la maturation de la baie elles apparaissent variables selon le pr curseur et le mill sime Peyrot des Gachons et al 2000 Dans la baie de raisin la PAMMP et le AMMPOH se r partissent galement dans la pellicule et la pulpe en revanche le P3MH est majoritairement pr sent dans la pellicule Ainsi la mac ration pelliculaire affecte essentiellement le P3MH dont les quantit s r cup r es dans le jus sont plus importantes par rapport une vinification classique Murat et al 2001b Peyrot des Gachons et al 2002a Bien que peu abondants et peu nombreux ces pr curseurs apportent cependant une contribution tr s forte a l
190. mme crit re taxonomique Boursiquot et al 1986 Parmi les 3 plus abondants l acide caftarique lt 800 mg Kg l acide coutarique lt 300 mg Kg et l acide fertarique lt 60 mg Kg seuls les 2 derniers sous leur forme acide sont pr curseurs de compos s d ar me les vinyl et thyl ph nols et ga acols respectivement Les d riv s vinyliques sont form s au stade fermentaire par d carboxylation des acides ph nols cinnamiques libres par l intervention d une cinnamate d carboxylase de levures Saccharomyces Cerevisiae Albagnac 1975 Cependant les teneurs form es dans les vins rouges sont tr s faibles compar ss celles des vins blancs et ros s en raison de l inhibition de cette enzyme par des tannins cat chiques alors que les teneurs en pr curseurs dans les mo ts correspondants sont plus lev es Chatonnet et al 1993 De plus la formation en quantit significative par rapport leur seuil de perception olfactive des d riv s thyliques ne peut avoir lieu dans les vins qu en pr sence de contamination par des levures du genre Brettanomyces Dekkera donnant naissance au d faut aromatique de go t ph nol Ces levures poss dent en effet non seulement une cinnamate d carboxylase non inhib e par les tannins cat chiques mais encore une vinylph nol r ductase que ne poss dent pas les levures Saccharomyces Cerevisiae ou les bact ries lactiques nologiques Chatonnet et al 1992a Chatonnet et al 1992b
191. n apr s une deux ann es la perception des notes odorantes associ es ces thiols diminue La sensibilit l oxydation de ces compos s en est tr s probablement la principale cause Certains proc d s sont sugg r s pour favoriser la formation et la conservation des thiols mais la gestion la vigne du potentiel en thiols appara t pour l instant pr matur e En effet la fermentation constitue une tape fondamentale dans la formation des thiols o la levure ne transforme qu une infime partie du potentiel et cela avec des rendements tr s variables Cette tape constitue un levier majeur que nous ne maitrisons pas compl tement Les efforts doivent donc tre poursuivis pour tudier les m canismes mis en jeu et l influence de la nature du mo t avant de pouvoir raisonner globalement le potentiel en thiols vari taux CONCLUSION Cette tude montre qu l image des baies de Petit Manseng et de Gros Manseng le potentiel aromatique du raisin peut tre riche et vari regroupant plusieurs familles de pr curseurs d ar me se diff renciant par leur structure leur origine et les m canismes de gen se des compos s d ar mes Ainsi leur accumulation dans le raisin ne r pond pas des m mes param tres et leur volution est souvent ind pendante Leur optimisation appara t donc plus accessible dans une optique de segmentation produit o l on privil giera un potentiel en particulier Dans cette d marche l tude de ces trois c
192. n en bouteille selon un processus chimique lent qu ils vont g n rer plusieurs dizaines de compos s volatils susceptibles de contribuer l ar me du vin Francis et al 1992 Francis et al 1996 Kotseridis 1999 Schneider 2001 S gurel 2005 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Comme c est le cas pour la plupart des c pages neutres les deux classes chimiques les plus abondantes sont les C norisopr no des et les monoterp nols repr sentant plus de 80 de ce potentiel Si le potentiel total est quantitativement quivalent pour le Petit et le Gros Manseng la r partition de ces deux classes permet de les diff rencier Le mill sime est la principale source de variation suivie du site de plantation Enfin m me si la maturation n entraine pas de grandes variations l chelle de la parcelle le choix de la date de r colte permet d optimiser ce potentiel Variations et r v lation du pr curseur du 3 mercaptohexan 1 ol P3MH L int r t des thiols vari taux n est plus d montrer tant ils contribuent qualitativement l ar me des vins de nombreux c pages Tominaga et al 1996 G th 1997 Tominaga et al 1998 Tominaga et al 2000 Lopez et al 2003 Schneider et al 2003 Fretz et al 2005 Les premiers travaux ont montr qu ils existent dans la baie de raisin sous la forme de S conjugu s la cyst ine transform s en thiols par la levure au cours de la fermentation
193. n Provence des d g ts de printemps ou d t plus spectaculaires que pr judiciables sont galement signal s DES RAVAGEURS PLUS OCCASIONNELS Les mange bourgeons ne provoquent que peu de d g ts lors de cette campagne Dans les vignobles du Diois du Pays nantais d Anjou ou de Bourgogne 10 20 des parcelles pr sentent des attaques limit es ne n cessitant pas de lutte sp cifique En Champagne les bourgeons d truits sont nettement moins nombreux qu en 2005 mais 1 2 des parcelles atteignent le seuil d intervention de 10 15 de ceps avec des bourgeons rong s Les cochenilles sont pr sentes dans pratiquement tous les vignobles Elles ne font que rarement l objet de traitements sp cifiques En Charentes on assiste une progression significative de ces ravageurs depuis quelques ann es autant l int rieur qu l ext rieur du p rim tre de lutte obligatoire contre la Flavescence Pour ma triser les cochenilles les viticulteurs ajustent le choix des insecticides utilis s contre les Tordeuses ou la cicadelle de la flavescence dor e La Pyrale est surtout signal e en Bourgogne o quelques parcelles approchent le seuil d inter vention 80 des ceps occup s Elle est observ e dans d autres vignobles Pays nantais Anjou Charente o aucune intervention n est justifi e En 2006 l Eulia est toujours bien pr sente sur Midi Pyr n es Sur le vignoble de Moissac la premi re g n ration est important
194. n et des Pays de Vaucluse e Aur lie MARMONIER CDD Station R gionale d Exp rimentation Viti Vinicole d Alsace e St phanie VILLAUME CDD ITV France Colmar e Claudia RENEL ITV France Colmar Nous tenons aussi remercier le LNPV de Colmar et plus particuli rement Monsieur Jacques GILLET pour la mise disposition de mat riel et l encadrement technique ayant rendu possible la r alisation des analyses mol culaires phytosanitaires D gt OM paket danbor 18 orjaa ofc gt Wibalothes obroki Layered Figure 1 ke a Actualit s Figure 2 Actualit s phytosanitaires Turckheim vol de l insecte vecteur Hyalesthes obsoletus 2006 pi ges pos s dans les vignes PTT Figure 3 Secteur de Turckheim caract risation du pi geage chromatique pour les diff rentes parcelles 2006 pi ges jaunes plac s dans les vignes N nombre de pi ges LL TE i i i a i i Ti meee Dem pisi See ee don ms o Aer Per ee Figure 4 Influence des plantes h tes proximit du pi ge sur les captures pi ges pos s dans les vignes secteur de Turckheim 2006 N nombre de pi ge PURE E mw no Lol t wo ooo itis om Figure 5 phytosanitaires Actualit s i f si N SH Ae UUTE MT amie CETTE CN Dj spi Mi sell Fine Og Hey h iy diet ii amant PTT ML LT Le 1
195. nherbant en plein Deux probl mes se posent alors d une part la gestion de la pousse d autre part la concurrence Pour le premier point l utilisation d esp ces rases ex Paturin Plantain Ray Grass anglais pourrait permettre de limiter le nombre de tontes Ces derni res sont r alis es avec une tondeuse inter ceps Pour le deuxi me point il conviendrait d utiliser des esp ces peu concurrentielles telles que la F tuque rouge ou la F tuque ovine Des exp rimentations comprenant des m langes de ces diff rentes esp ces ont t mises en place en 2006 par ITV France sur 3 sites en Midi Pyr n es Il est galement pr vu d tudier l aspect mat riel tondeuses les mieux adapt es en particulier Cet enherbement sur le rang peut se faire galement avec des L gumineuses Des exp rimen tations sont men es actuellement par les Chambres d Agriculture de la r gion PACA pour juger de la faisabilit et de l influence de cette pratique sur la vigne Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Utilisation d esp ces peu concurrentielles Enherbement naturel Strat gie d enherbement LIMITATION DE LA CONCURRENCE DUE L ENHERBEMENT De telles solutions seraient surtout int ressantes dans les situations de sols superficiels et ou secs Deux axes d tudes peuvent tre envisag s De telles esp ces sont adapt es aux conditions s ches du fait de leur
196. nombreux facteurs comme le type et l origine des c pages le degr d clairement des grappes le stade de maturit le proc d de vinification et les conditions climatiques qui affectent le profil en carot no des des raisins et de mani re cons cutive celui des vins Le fait que des carot no des et des d riv s de la chlorophylle soient pr sents dans les vins de Porto alors qu on ne les rencontre pas dans les autres types de vins blancs ou rouges peut tre expliqu par le type de vinification Le Porto est un vin doux naturel produit par un arr t volontaire de la fermentation par ajout d alcool vinique Comme la majeure partie de la matrice d un porto est donc compos e de mo t la plus grande partie des sucres acides amin s polyph nols et pr curseurs d ar me restent intacts dans les vins Il en est de m me pour les carot no des et les d riv s de la chlorophylle Par ailleurs l addition d alcool jusqu un degr de 20 facilite la solubilisation de ces mol cules Bien que les teneurs de ces compos s dans les vins de Porto soient tr s bas il faut garder l esprit que ces vins subissent un vieillissement long souvent sup rieur 4 ans et ce la fois pour les vins vieillis en bouteilles vintage ou ceux vieillis en f ts tawny Ainsi un grand nombre de r actions chimiques peuvent se produire durant cette p riode impliquant des ph nom nes de d gradation de compos s existants et de for
197. ns le sol La m thode consiste traiter la terre pr lev e sur les 20 premiers centim tres de sol avec des vapeurs de chloroforme qui solubilisent la quasi totalit des micro organismes du sol La diff rence de carbone organique soluble entre un chantillon fumig et un t moin non fumig fournit la quantit de carbone extractible d origine microbienne CHAUSSOD 1996 La biomasse microbienne des sols cultiv s varie entre 0 et 800 mg de carbone par kg de terre et peut d passer 1200 mgC kg de terre sous prairie SALDUCCI 2004 Dans le contexte agricole la viticulture fait figure de parent pauvre en ce qui concerne la qualit biologique de ses sols en raison principalement de ses faibles teneurs en mati re organique source de nourriture indispensable aux micro organismes D autres facteurs tels que la destruction des plantes adventices les taux excessifs de cuivre ou le tassement des sols peuvent galement tre incrimin s Ainsi sur plusieurs centaines d chantillons analys s depuis 7 8 ans par le Service Vigne amp Vin de la Chambre d Agriculture de la Gironde la taille de la BM a rarement d pass 200 mgC kg de terre la valeur m diane tant voisine de 100 Dans le cadre de ses tudes sur la composante biologique des sols la Chambre d Agriculture de la Gironde a cherch d velopper ses connaissances sur l impact des pratiques culturales sur la biomasse microbienne afin d assurer un conseil appropri a la profession
198. ns r pondants aux attentes des consommateurs Bien que des changements mondiaux dans les pr f rences de style semblent se produire il existe une diversit d opinions suffisante pour permettre a des vins diff rents d tre accept s par le march Les nouveaux consommateurs pr f rent souvent des styles de vin diff rents que les consommateurs exp riment s Cette observation peut sembler soutenir le mod le conomique traditionnel de la fili re vin savoir produisez d abord votre vin et trouvez ensuite votre consommateur Cependant trouver le consommateur insaisissable une fois que les investissements ont t faits est une pratique commerciale risqu e Le nouveau mod le conomique qui consiste d abord trouver son consommateur et ensuite produire son vin est m me d apporter plus de chance de r ussite Le pouvoir exerc par le consommateur dans les march s en expansion modifie la fa on dont le vin est conditionn et identifi Les consommateurs recherchent des produits qui ont un bon rapport qualit prix La pr f rence des consommateurs continuera d avoir un impact sur les caract ristiques organoleptiques du vin ar mes go ts et texture Comprendre ces pr f rences et y r pondre avec des vins attractifs et bien plac s au niveau prix est un d fi auquel doivent faire face tous les producteurs de vin et qu ils doivent remporter s ils veulent r ussir Comment laborer des vins r pon
199. ns r pondants aux attentes des consommateurs De nouveaux outils pour mieux piloter les Itin raires d laboration des vins Jean Michel DESSEIGNE ITV France Domaine de Donatille 30230 RODILHAN La conjoncture actuelle de la fili re vitivinicole et la concurrence mondiale imposent plus que jamais de g rer de mani re optimale la production en laborant des vins adapt s aux attentes des consommateurs Les attentes des consommateurs en terme de qualit sont complexes et tr s variables Dans une strat gie de production tourn e vers la demande l enjeu est de produire un vin au style et la qualit pr d finis par la demande des march s en assurant la constance de cette production Pour atteindre cet objectif le contr le de la qualit est essentiel aux diff rentes tapes de la transformation de la vendange au vin conditionn Il est galement n cessaire de ma triser chaque tape de cette transformation afin d atteindre le r sultat attendu Ces imp ratifs de contr le et de ma trise se traduisent par un besoin d informations rapides voire en temps r el fournies par des instruments de mesure que ce soit pour caract riser les produits vendange vin contr ler r guler ou piloter les diff rentes op rations unitaires comme le pressurage les fermentations les mac rations la micro oxyg nation la mise en bouteille De plus les concepts de s curit alimentaire les d marches d Assurance Qual
200. nt r t de l valuation des pr curseurs de thiols vari taux comme outil de pilotage de la vinification et de la typologie des produits Denis DUBOURDIEU 125 gt Gestion des diff rents potentiels aromatiques dans une optique de segmentation de produits Cas des Vins de Manseng en C tes de Gascogne Laurent DAGAN 131 gt Les carot no des comme pr curseurs d ar mes un nouveau potentiel Cas des Vins de Porto Paula GUESDES de PINHO ccccccccessseessseeeeeees 139 Actualit s phytosanitaires gt Bilan de la campagne phytosanitaire 2006 Jacques GROSMAN FLASH INFO gt Black Dead Arm contaminations estivales d montr es Bernard MOLOT gt Bois noir progression inqui tante dans le vignoble frangais Philippe KUNTZMAN POINT OIDIUM gt Initiation et d veloppement des pid mies d o dium les bases biologiques pour optimiser la protection Philippe CARTOLARO gt La premi re intervention anti oidium un vrai dilemme Quand et comment raisonner le premier traitement e Vignobles m ridionaux Bernard MOLOT e Vignobles septentrionaux Marie Laure PANON VOLUTION DE LA R GLEMENTATION gt La mise en uvre des produits phytosanitaires les moyens de s adapter Thierry COULON ANTI O DIUM Prosper Traite en souplesse avant et apr s la floraison Pr ventif et curatif avant et apr s la floraison Prosper s int gre parfaitement dans vos programme
201. nt abondants sous forme libre que dans les c pages muscat s et quelques c pages alsaciens Quant aux alcools non terp niques et aux compos s en C6 la plupart sont form s aux stades pr fermentaire et fermentaire a des teneurs tr s sup rieures a celles des formes li es La concentration dans le raisin est de l ordre du mg L pour les c pages dit neutres Schneider et al 2002 S gurel 2005 mais peut atteindre plusieurs dizaines de mg L dans les Muscats pour lesquels la classe des monoterp nols est largement dominante Pour diff rents c pages rouges ou blancs la r partition dans les diff rentes parties de la baie est variable et d pend beaucoup de l aglycone mais la pellicule en contient la plus grande partie entre 60 et 75 Wilson et al 1984 G nata et al 1985a Gomez et al 1994 d o l importance des tapes pr fermentaires et de mac ration sur l extraction de ces pr curseurs Mc Mahon et al 1999 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Les glycosides apparaissent dans la baie au moment de la v raison et s accumulent au cours du processus de maturation Williams et al 1984 Wilson et al 1986 Marais 1987 Park et al 1991 Cependant en fin de maturation il n y a pas de relation simple entre les param tres classiques de suivi de la maturit du raisin sucres et acidit totale et les teneurs en glycosides Schneider 2001 d o l int r t de disposer d une m th
202. nt des vins australiens Elle offre pr sent galement des vins de c pages d Afrique du Sud du Chili de Californie et de Nouvelle Z lande e Le rapport qualit prix per u peut galement influencer le choix Alors que les facteurs d crits ne peuvent tre ignor s l impact de la couleur des ar mes du go t et de la texture du vin joue un r le cl dans la d termination des pr f rences des consommateurs Pendant de nombreuses ann es le vin tait produit de fa on correspondre aux styles traditionnels accept s dans des r gions tablies Les producteurs s effor aient de produire des vins emprunts de typicit c est dire pr sentant un ensemble de caract ristiques refl tant la r gion dans laquelle la mati re premi re poussait et refl tant galement les c pages et les pratiques cenologiques utilis es Ces styles accept s taient vendus des groupes de consom mateurs tablis localis s dans des march s stables et tr s habitu s aux produits Les vinificateurs des pays et r gions nouvellement producteurs adh raient souvent cette production de styles de vins traditionnels en l imitant de fa on servile Sur le march mondial il n y avait que peu de concurrence de la part de vins pr sentant des profils organoleptiques diff rents Les nouveaux pays producteurs vendaient m me leurs vins sous des noms de style traditionnel La menace envers les producteurs tablis de style de vins traditionnel
203. nt la gamme de vins est limit e une r gion un c page un style peuvent galement avoir une flexibilit r duite d volution et d adaptation aux tendances du march et pourront conna tre plus de difficult s r pondre aux besoins de plus d un seul et unique groupe de consommateurs Il est int ressant de souligner que le premier des quatre th mes du programme Research Development and Extension de l Australian Wine Research Institute d voil r cemment est intitul Raisin et composition du vin am liorer la d finition de la composition du vin et la contr ler afin de mieux r pondre aux cahiers des charges du produit et aux attentes du consommateur et d apporter des am liorations cibl es aux proc d s de production Ce sujet de recherche expose clairement le fait que l industrie viti vinicole australienne a l intention d en apprendre plus sur les attentes des consommateurs et sur les fa ons d am liorer les produits afin qu ils correspondent aux pr f rences du march Que savons nous des tendances des pr f rences du consommateur dans le monde du vin Mes commentaires concernent principalement les march s o la consommation est croissante tels que le Royaume Uni les Etats Unis et le Canada plut t que les march s domestiques de France ltalie et Espagne qui eux sont en d clin Pour les vins blancs je crois que la pr f rence mondiale est donn e la fra cheur aromatique et gustative actuellement Le
204. nterhalter P Rouseff R Carotenoid derived aroma compounds ACS Symposium 802 publication 2000 1 19 9 Bezman Y Bilkis Winterhalter P Fleischmann P Russel L R Baldermann S Naim M J Agric Food Chem 2005 53 9199 9206 2 Schwartz S J von Elbe J H Kinetics of chlorophyll degradation to pyropheophytin in vegetables J Food Sci 1983 48 1303 1306
205. o l ortie est pr sente cot d autres adventices parcelles BE RG DR et surtout KMRi Cependant la parcelle FQ ne pr sente aucune ortie mais est fortement infest e de liseron des champs La figure 5 montre l influence de la pr sence de plantes h tes proximit du pi ge rayon de 2 m sur la quantit d insectes captur s Les pi ges install s proximit d orties capturent environ 2 fois plus qu en l absence de plantes h tes L cart est encore plus important dans le cas du liseron pour lequel les pi ges capturent 3 fois plus qu en l absence de plantes h tes Mais il s agit dans ce cas de valeurs obtenues sur une seule parcelle et avec seulement 8 pi ges Ainsi malgr ce qui est constat pour certaines parcelles o l ortie est absente parcelle FQ voire dans lesquelles il n y a aucun enherbement parcelle RD conduite en d sherbage int gral de pr lev e postlev e on peut estimer que l radication de l ortie devrait permettre d abaisser le niveau de population de Hyalesthes obsoletus de 50 au moins dans certaines parcelles en supprimant certains foyers l int rieur de ces parcelles Cette mesure m me si elle contribue aussi supprimer des r servoirs du phytoplasme ne sera pas suffisante car il y a tr s certainement des mouvements de population en provenance de zones naturelles pr sentes dans le voisinage des parcelles et cela s ajoute la m connaissance du risque que peut constituer un
206. o 6 Aspect des colonies Ce myc lium noir confirme bien l absence d excoriose et indique la pr sence d un Botryosphaeria l esp ce n tant pas formellement identifiable ce stade du fait de l absence totale de spores Apr s plusieurs semaines de culture l absence de spores s est malheureusement maintenue et les chantillons ont donc t exp di s au laboratoire de biologie mol culaire de l unit ITV France de Nantes aux fins d identification Apr s amplification ITS et restriction enzymatique par Hinfl et Taql deux esp ces possibles subsistaient Botryosphaeria stevensii ou Botryosphaeria lutea Une deuxi me amplification avec restriction par l enzyme Ddel a permis d identifier B lutea COMMENTAIRES DISCUSSION Cette pr sence de B lutea sur vigne est la premi re signal e en France Sa localisation dans des n croses dues des plaies faites en juillet indique que des contaminations estivales par les Botryosphaeria sont vraisemblablement possibles La d monstration rigoureuse de la causalit implique toutefois conform ment au postulat de Koch de parvenir reproduire ces sympt mes par une inoculation artificielle ce qui n est pas encore le cas du fait de la difficult obtenir in vitro des fructifications de B lutea Des essais de contamination artificielle partir de myc lium sont en cours Nous ne pouvons donc avancer en toute rigueur que de tr s fortes pr somptions dont les retomb es pratiques sont a pri
207. ocessus savoir que vis vis de la pr vention du ruissellement et de l rosion l chelle parcellaire nous soulignons pour indiquer que des mesures anti rosives d autres chelles inter parcellaire et bassin versant sont associer ces pratiques d entretien la couverture du sol la plus compl te dans le temps et l espace est la mesure la plus efficace qu il s agisse de mulch de couverture pierreuse ou de couverture v g tale L efficacit relative de ces diff rentes mesures varie en fonction des caract ristiques des pluies de l anciennet de la mise en place efficacit d croissante dans le temps pour les mulchs croissante pour l enherbement et pour ce dernier des modalit s de mise en uvre type de semis adaptation des esp ces utilis es taux de recouvrement de l interrang etc Il semble que dans beaucoup d essais I enherbement ait un effet nettement plus marqu sur l rosion que sur le ruissellement lui m me ce qui signifie que la gestion du ruissellement exc dentaire qui pourrait se produire lors de fortes pluies par des mesures anti rosives aux chelles inter parcellaire et bassin versant compl mentaires des mesures intra parcellaires doit rester une pr occupation Il nous para t donc clair qu il existe aujourd hui des pratiques d entretien de la vigne et en tout premier lieu l enherbement dont l efficacit pour limiter le ruissellement et l rosion g n r s sur les parcelle
208. ode accessible aux laboratoires cenologiques permettant une estimation de ce potentiel m thode kit enzymatique GG Iland et al 1996 ou mieux de ses composantes m thode IRTF Schneider et al 2005 La formation de compos s odorants partir de ces glycosides est un processus essentiellement chimique dont la cin tique d pend de la structure des aglycones de la temp rature et du pH du vin et qui se produit le plus souvent tr s lentement donc principalement au cours du vieillissement du vin en bouteille Marais 1983 Voirin et al 1990 Winterhalter 1993 De La Presa Owens et Noble 1997 C est un ph nom ne complexe impliquant l hydrolyse des glycosides et la transformation chimique des aglycones Francis et al 1992 Francis et al 1996 Schneider 2001 S gurel 2005 Ainsi la premi re tape lib re des compos s odorants ou pas subissant selon leur stabilit dans les conditions du vieillissement du vin des transformations structurales au cours de la deuxi me tape pouvant conduire des modifications de leurs propri t s olfactives les compos s inodores pouvant donner naissance des compos s odorants et inversement Voirin 1990 Ainsi dans un premier temps du vieillissement du vin la formation partir des glycosides de compos s volatils et leurs transformations chimiques sont concommitantes Puis dans un deuxi me temps lorsque les glycosides correspondants ont t consomm s seules subsistent les t
209. of grapes Vitis vinifera and wine 2004 Plant pathology 53 434 445 Stummer B Scott E Markides A Clarke S Francis L and Wicks T 2004 Effects of powdery mildew on wine quality Fungal contaminants and their impact of wine quality final report to grape and wine research amp development corporation Australia 23 34 vers de la grappe pyrale thrips drosophile carpocapse Insecticide pour la vigne et l arboriculture SUCCESS 4 est compos de spinosad nouvelle mati re active obtenue par fermentation proc d naturel Issu de la recherche Dow AgroSciences ce nouvel insecticide est efficace contre les vers de la grappe la pyrale les thrips la drosophile et le carpocapse SUCCESS 4 respecte les auxiliaires comme les typhlodromes SUCCESS 4 480 g l de spinosad AMM n 2060098 Xn Nocif Dangereux respecter les pr cautions d emploi N dangereux pour l environnement Lire attentivement l tiquette avant utilisation DRE D lai de Rentr e dans la parcelle trait e 6 heures ZNT Zone Non Trait e par rapport aux points d eau 20 m tres s 0607017 Photo Roine Magnusson The Image Bank 1 Mati re active brevet e et fabriqu e par Dow AgroSciences Marque Dow AgroSciences G Dow AgroSciences Dow AgroSciences Distribution S A S SITE INTERNET www dowagro fr BP 1220 06254 Mougins Cedex PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS
210. oint permettant un pilotage du pressoir prenant en compte les caract ristiques de la vendange des objectifs qualitatifs et des contraintes de productivit Au niveau qualitatif en vinifications en blanc et ros les volutions des polyph nols et du potassium seraient des param tres int ressant mesurer pour piloter le pressurage Leur d termination n cessite cependant une m thodologie rigoureuse et un mat riel qui interdit actuellement une mesure sur site en continu et en milieu trouble Leur volution peut cependant tre appr hend e gr ce au suivi en ligne de la conductivit lectrique les corr lations entre conductivit polyph nols et potassium au cours du pressurage ayant t d montr es exp rimentalement Cette mesure indirecte permet d analyser qualitativement le pressurage et donc d optimiser les programmes de pressurage Pour la ma trise de la fermentation alcoolique la temp rature est un param tre essentiel intervenant aussi bien sur la vitesse de fermentation que sur la viabilit des levures et les profils qualitatifs des vins obtenus Le contr le ou la r gulation automatique des temp ratures de fermentations par l interm diaire de sondes PT100 ou de thermocouples install s sur les cuves est d sormais largement d velopp Mais la seule connaissance du facteur temp rature reste insuffisante pour pr voir le d roulement d une fermentation et r aliser un r el pilotage De nombreuses tentatives ont t
211. ois des teneurs en lipides pr curseurs mais aussi en activit s des enzymes impliqu s et ainsi d fini il a t observ quelques diff rences entre vari t s Valentin 1993 Cependant ces activit s enzymatiques d pendent fortement de la maturation de la baie qui gomment les diff rences intervari tales D autre part l hexanal et le 2 hex nal sont ensuite presque totalement r duits par la levure en hexanol beaucoup moins odorant que les ald hydes et minoritairement en 2 et 3 hex nols d j form s dans le mo t Bien que ces derniers soient beaucoup plus odorants que l hexanol leurs teneurs habituelles ainsi que celles de l hexanol ne leur permettent pas d avoir une influence sur l ar me du vin Dans les cas contraires ils sont responsables de flaveurs herbac es qui d valorisent l ar me du vin et ces d fauts aromatiques sont analogues pour toutes les vari t s de raisin Joslin et Ough 1978 ACIDES PH NOLS CINNAMIQUES Une autre classe de pr curseurs d ar me pr sente un cas similaire les acides ph nols cinnamiques pr sents dans la baie de raisin presque enti rement sous leur forme d esters d acide tartrique en configuration E Singleton et al 1978 Surtout localis s dans les parties solides leurs teneurs diminuent avec la maturation Rib reau Gayon 1965 Romeyer et al 1983 Contrairement aux lipides leurs teneurs diff rencient les c pages leurs pourcentages ayant m me t propos s co
212. ols to the aromas of white wines made from several Vitis vinifera Grape Varieties American Journal of Enology and Viticulture 51 178 181 Tominaga T Darriet P et Dubourdieu D 1996 Identification de l ac tate de 3 mercaptohexanol compos a forte odeur de buis intervenant dans l ar me des vins de Sauvignon Vitis 35 207 210 Tominaga T Furrer A Henry R et Dubourdieu D 1998 Identification of new volatile thiols in the aroma of Vitis vinifera L var Sauvignon blanc wines Flavour and Fragrance Journal 13 159 152 Schreier P Drawert F et Junker A 1974 Gaschromatographischmassen spektrometrische undersuchung fl chtiger inhaltsstoffe des weines Il Thio ther verbindungen des weinaromas Zeitschrift flir Lebensmittel Untersuchung und Forschung 154 279 284 S gurel M 2005 Contribution des pr curseurs glycosidiques et du sulfure de dim thyle des baies de Vitis vinifera L cv Grenache noir et Syrah l ar me des vins de la vall e du Rh ne Th se de Doctorat Ecole Nationale Sup rieure D Agronomie de Montpellier KATANA Herbicide vigne de PRE at Res mea ee ee Vl 1 E Tre e E La ma trise du d sherbage Le contr le durable des mauvaises herbes 5 6 mois Un produit qui s int gre facilement dans toutes les strat gies d entretien du sol Un profil toxicologique et environnemental adapt aux exigences actuelles Faible dose 200 g ha Se BELCHIM
213. om several Vitis vinifera grape varieties Am J Enol Vitic 2000 51 178 181 Tominaga T Furrer A Henry R Dubourdieu D Identification of new volatile thiols in the aroma of Vitis vinifera L var Sauvignon blanc wines Flavour and Fragr J 1998a 13 159 162 Tominaga T Guimbertau G Dubourdieu D Contribution of Benzenemethanethiol to smoky aroma of certain Vitis vinifera L wines J Agric Food Chem 2003b 51 1373 1376 Tominaga T Guimbertau G Dubourdieu D Role of certain volatile thiols in the bouquet of aged champagne wines J Agric Food Chem 2003a 51 1016 1020 Tominaga T Murat M L Dubourdieu D Development of a method for analyzing the volatile thiols involved in the characteristic aroma of wines made from Vitis vinifera L Cv Sauvignon blanc J Agric Food Chem 1998b 46 1044 1048 Tominaga T Blanchard L Darriet Ph Dubourdieu D A powerful aromatic volatile thiol 2 furanmethanethiol exhibiting roast coffee aroma in wines made from several Vitis vinifera grape varieties J Agric Food Chem 2000 46 1799 1802 Tominaga T Darriet P Dubourdieu D Identification de l ac tate de 3 mercaptohexanol compos a forte odeur de buis intervenant dans l ar me des vins de Sauvignon Vitis 1996 35 207 210 Tominaga T Peyrot des Gachons C Dubourdieu D A new type of flavor precursors in Vitis vinifera L cv Sauvignon blanc S cysteine conjugates
214. omposantes vari tales de l ar me glycosides pr curseurs cyst inyl s et PDMS montre les possibilit s dont disposent le viticulteur et le vinificateur pour orienter ce potentiel Toutefois la ma trise de la transmission et de la r v lation du potentiel n est que partielle et l accumulation des connaissances doit se poursuivre Pour cela nous disposons d j d outils analytiques capables de soutenir une recherche appliqu e qui permet d une part d affiner progressivement des itin raires techniques en ad quation avec un produit et d autre part d aborder des probl mes plus fondamentaux tels que la r v lation de thiols et la transmission du PDMS En parall le des techniques d analyse haut d bit sont d velopp es pour constituer des outils de terrain d aide la d cision BIBLIOGRAPHIE Anocibar Beloqui A Kotseridis Y et Bertrand A 1996 D termination de la teneur en sulfure de dim thyle dans quelques vins rouges Journal International des Sciences de la Vigne et du Vin 30 167 170 Cordonnier R et Bayonove C 1981 Etude de la phase pr fermentaire de la vinification extraction et formation de certains compos s de l ar me cas des terp nols des ald hydes et des alcools en C Connaissance de la Vigne et du Vin 4 268 286 De Mora S J Knowles S J Eschenbruch R et Torrey W J 1987 Dimethyl sulphide in some Australian red wines Vitis 26 79 84 De Mora S J Eschenbruch R Knowles S J et Sped
215. on doit tre cal sur plusieurs campagnes L o dium passe pour une maladie tr s difficile ma triser et le niveau d exigence des vignerons champenois est tr s lev en terme d tat sanitaire de la r colte vis vis de cette maladie en particulier L objectif de cette strat gie globale de lutte contre l o dium consiste d abord s curiser les pratiques donner le sentiment de ma trise aux viticulteurs et techniciens conseils avant d aller plus loin dans la tol rance de la maladie pr alable indispensable la limitation des intrants BIBLIOGRAPHIE Collet L Magnien C Boyer J Muckensturm N Doublet B Martinet C Gu ry B Le Gall D Retaud P Toussaint P Bertrand P Defaut K 1998 Raisonnement de la lutte contre l o dium de la vigne Quelles p riodes prot ger en priorit Phytoma 504 50 55 Speich P Bourgouin B et Blanc M Raisonner les interventions et g rer les sp cialit s disponibles 2001 Phytoma 535 24 27 Darriet P Pons M Henry R Dumont O Findeling V Cartolaro P Calonnec A and Dubourdieu D 2002 Impact odorants contributing to the fungus type aroma from grape berries contaminated by powdery mildew Uncinula necator incidence of enzymatic activities of the yeast Saccharomyces cerevisiae Journal of agricultural and food chemistry 50 3277 3282 Calonnec A Cartolaro P Poupot C Dubourdieu D and Darriet P Effects of Uncinula necator on the yield and quality
216. on leaves and the damages on grape Paper read at O LB SROP Workshop at Brescia Italie 20 22 octobre Cartolaro P Calonnec A 2000 Apparition et d veloppement des pid mies d oidium au vignoble incidences sur la gravit des d g ts sur grappes Union Girondine des Vins de Bordeaux 957 44 46 Cartolaro P et Raynal M 2001 Mieux conna tre le d veloppement des pid mies pour mieux g rer la protection du vignoble conte l o dium Union Girondine des Vins de Bordeaux 968 38 43 Cartolaro P Deli re L Herlemont B 2002 Protection de la vigne contre l o dium pr conisations tat des recherches et pr conisations Union Girondine des Vins de Bordeaux 979 38 41 Cartolaro P Deli re L Delbac L Forget D Girard G 2005 Comportement de l o dium de la vigne en Aquitaine en 2004 Union Girondine des Vins de Bordeaux 1009 40 45 Clerjeau M 1995 Donn es r centes sur la caract risation des risques d oidium chez la vigne Euroviti 105 108 Clerjeau M Blancard D et Launes S 1997 pr cocit des contaminations primaires sensibilit des grappes et gravit des attaques d oidium de la vigne Euroviti 75 80 Collet L 1995 les p riodes clefs de protection contre l oidium essais de protection de la vigne diff rents stades de d veloppement Euroviti 118 120 Collet L Magnien C Boyer J et al 1998 Raisonnement de la lutte contre l oidium de la vigne quelles p riodes
217. onc pas de v ritable point z ro Graphique n 2 volution de la biomasse microbienne en mg de C microbien kg terre En 2006 pour la premi re fois la biomasse relev e sur la modalit ORG est significativement plus lev e que sur les autres modalit s Activit s hydrolytiques Des indices d activit microbienne ont t mesur s en se basant sur les activit s hydrolytiques globales du sol enzymes en partie impliqu es dans la digestion de la mati re organique Les valeurs obtenues sont toutes tr s faibles et les diff rences ne sont pas significatives entre modalit s C et N potentiellement min ralisables en conditions contr l es de temp rature et d humidit Nous avons constat peu de variations entre modalit s Lorsque des diff rences statistiques sont relev es les niveaux restent n anmoins similaires entre modalit s Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Analyses multidimensionnelles Valeurs significatives hors diagonale au seuil alpha 0 05 test bilat ral Remarque Les teneurs en argile limon et sable ne sont pas corr l es avec les param tres de ce tableau La texture n entra ne donc pas de biais dans l tude de la biomasse sur cet essai TEM T moin sans fertilisation MIN fumure min rale ORG fumure organique OMI fumure organo m
218. onn es de panel cela n a pas t possible en Allemagne Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs La mesure d arbitrage a distingu quatre attributs origine nom de marque ou type de producteur mill sime prix avec deux ou trois modalit s distinctes pour chaque Chaque consommateur doit classer dix cartes repr sentant les diff rentes combinaisons d attributs retenues 54 possibles Chaque carte offre un visuel tr s proche de l tiquette usuelle des produits image mise part Les attributs sont par ordre d croissant pour la France le prix comme pr dicteur de qualit l origine r gionale et le nom de domaine en Allemagne ce sont l origine locale le prix interm diaire et le nom de domaine Au terme des tests sensoriels du questionnaire d attitude et de l analyse conjointe les consom mateurs encore pr sents se sont vus r compens s par la proposition d emporter avec eux un lot choisir parmi trois chaque lot ayant la m me valeur marchande trois bouteilles de vin MDD marque de distributeur deux bouteilles de vin typique de domaine une bouteille de vin tranger Le vin de domaine emporte partout la majorit des choix En France le vin tranger est tr s proche du premier choix en d pit d une seule bouteille emporter et le vin MDD est rejet malgr les trois bouteilles offertes En Allemagne le vin tranger est clairement rejet Les donn es d a
219. onnementales Perspectives d exp rimentations Jean Yves CAHUREL ITV France 210 boulevard Vermorel BP 320 69661 VILLEFRANCHE SUR SAONE CEDEX La modification des strat gies d entretien des sols viticoles op r e depuis 10 15 ans va dans le sens d une diminution de l utilisation des herbicides et du respect de l environnement Les strat gies utilis es le plus souvent des combinaisons de diff rentes techniques telles que l enherbement le d sherbage m canique ou le d sherbage chimique sur le rang doivent tre adapt es aux conditions p do climatiques culturales et conomiques de chaque situation Si dans la grande majorit des cas des solutions peuvent tre propos es il n en reste pas moins que quelques situations que l on peut qualifier de critiques persistent o l utilisation des herbicides reste n cessaire On peut citer le cas des sols superficiels de coteaux les sols superficiels en conditions limitantes en eau pourtour m diterran en ou les vignobles densit lev e o enherbement et d sherbage m canique sont difficilement concevables conomiquement parlant M me si le d sherbage chimique r alis uniquement sur le rang permet une limitation importante de l utilisation des herbicides et de fait de la pollution des eaux de surface ou souterraines il convient tout de m me de se pencher sur des solutions o toute utilisation d herbicide serait bannie Ce point est d autant plus importan
220. ont d grad s en DMS par un traitement chimique S gurel et al 2005 Le DMS ainsi lib r correspond au potentiel en DMS PDMS car des essais de vieillissement mod le montrent que cette mesure du PDMS est une estimation correcte du DMS susceptible d tre lib r dans le vin au cours du vieillissement Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins S gurel et al 2005 Par ailleurs ces travaux ont montr que le raisin poss dait galement un PDMS estim de la m me facon et que parmi les d riv s m thyl sulfonium a ce jour connus chez les plantes Howard et Russell 1997 seule la SMM pourrait tre le pr curseur du DMS et non pas comme publi dans la litt rature le DMSO De Mora et al 1993 Pr sente dans le raisin la SMM serait transmise au vin o elle lib rerait du DMS par une r action de d gradation chimique au cours de sa conservation La formation du DMS suivrait un processus chimique lent d gradation d Hoffmann d pendant de la dur e et des conditions de conservation Ainsi les diff rences de concentrations en DMS pour des vins d ges quivalents s expliquent essentiellement par les diff rences de PDMS initial la mise en bouteille Les analyses de raisins effectu es ce jour ont r v l un potentiel en DMS extr mement h t rog ne et parfois tr s lev pour certains chantillons de raisins de Petit et Gros Manseng en surmaturit jusqu 4 5 mg L Dagan
221. oraison en l absence de connaissances pr cises permettant la pr vision des contaminations primaires il est illusoire de vouloir appliquer des fongicides pr ventivement ces v nements contaminants Par ailleurs de nombreuses exp rimentations ont montr qu il tait inutile de prot ger syst matiquement la v g tation d s l initiation de la maladie En effet il est tout fait possible de tol rer un certain niveau de maladie sur le feuillage sans nuire la qualit de protection des grappes Dans l immense majorit des situations un seul traitement en pr floraison est suffisant pour permettre a la strat gie d assurer une bonne protection de la r colte N anmoins dans un contexte de pression parasitaire tr s forte nombreux foyers primaires un d marrage des traitements plus pr coce peut apporter un gain d efficacit non n gligeable Dans la pratique actuelle le seul indicateur permettant d identifier ces situations reste l historique parcellaire En effet des parcelles r guli rement attaqu es sur les grappes sont r v latrices de situations favorables l expression de la maladie t t en saison La maitrise de l o dium au vignoble suppose certains pr alables Actualit s phytosanitaires Compte tenu de la pr cocit des contaminations primaires une strat gie d marrant en pr floraison pr sente un caract re curatif par rapport au d veloppement pid mique m me si elle semble pr v
222. ori assez claires En effet parmi toutes les l sions observ es bon nombre d entre elles ont une longueur de quelque 20 cm ce qui permet celles provenant des entre c urs les plus bas de coloniser le bois qui sera laiss apr s une taille courte photo 7 possibilit encore plus vidente dans le cas d une taille longue de type Guyot Le bras taille courte ou le tronc taille Guyot pourraient ainsi tre colonis s d s l ann e suivant la contamination Actualit s phytosanitaires Photo 7 Une taille a 2 voire 1 bourgeon s n limine pas les tissus contamin s Cette possibilit de contamination estivale am ne galement a se poser la question de la r ceptivit des plaies caus es par l pamprage l bourgeonnage l effeuillage ainsi que par l claircissage manuel Les plaies dues l cimage semblent a priori moins favorables de par leur loignement de la zone de taille mais constituent au moins une source d inoculum si les sarments sont laiss s au sol Les pistes de recherche sont donc multiples et ne font que souligner le manque de connaissances sur le BDA en particulier et sur les champignons responsables des maladies du bois en g n ral e conditions m t orologiques propices e dur e de r ceptivit de ces plaies r le ventuel des fongicides anti mildiou ou anti o dium utilis s en saison incidences des bois de taille laiss s au sol incidence du broyage ou non de ces bois
223. ou en tout cas possible que le premier traitement habituellement conseill au stade boutons floraux s par s soit 10 12 feuilles tal es ou environ 10 jours avant d but floraison soit positionn sur un o dium d j pr sent mais difficilement visible car pr sent majoritairement sous forme de myc lium D o l int r t vident de syst matiquement d marrer sa protection par un fongicide actif sur o dium install et surtout pas par un produit plut t voire exclusivement pr ventif type azoxystrobine ou quinoxyfen A noter galement ce sujet que le sous dosage quasi syst matique du soufre mouillable cette p riode ne peut qu amplifier le probl me d autant plus s il reste utilis sa cadence la plus longue Enfin dans les vignes ayant subi des attaques d oidium l ann e pr c dente et ou n ayant pas re u de couverture cuprique il est fortement probable qu un stock important d inoculum soit pr sent et l on aura logiquement tout int r t intervenir plus t t stade G ou 17 de fa on Reproduction asexu e par drapeaux Pr sence de drapeaux quelles cons quences pratiques Actualit s phytosanitaires a priori pr ventive pour ma triser l attaque d s le d part L utilisation de produits actifs sur o dium d j pr sent est dans ce cas moins imp rative mais cependant nettement pr f rable au moins pour la premi re intervention Notons toutefois que dans les parcelles sans d
224. ourte mac ration pr fermentaire fermentation sans consigne de temp rature 30 C et plus avec une souche de levure neutre application de remontages classiques et extraction progressive des polyph nols en phase alcoolique Addition de tanins pro anthocyanidiques Mac ration pr fermentaire 15 C pendant 48 h en pr sence d enzyme de mac ration fermentation 28 C avec souche de levure sp cifique l objectif produit pendant le premier tiers de la fermentation application d un d lestage quotidien addition d un nouveau type de tanins densit 30 mouillage du chapeau partir de 1020 et application d une enzyme d levage sous marc pendant la dur e de la cuvaison soit 5 jours Ainsi les diff rences principales entre les deux itin raires r sident dans e le moment d extraction des polyph nols phase aqueuse versus phase alcoolique e la temp rature de fermentation lt 28 C versus gt 30 C e l utilisation de levure sp cifique versus l utilisation de levure neutre e l application d enzymes de mac ration et d levage dans le cas de la vinification moderne e l application d un nouveau type de tanins en d veloppement versus l utilisation de tanins pro anthocyanidiques classiques Cette op ration la premi re du genre a t rendue possible par la volont commune de diff rents acteurs n cessaires pour ce genre d action e D finition des proc d s de vinification dit moderne fournitu
225. pr curseur glycosidique de B ionone n a t identifi dans le raisin Ainsi la B ionone compos odorant identifi dans le mo t et le vin ne proviendrait pas de la d gradation de pr curseurs glycosidiques mais d une d gradation in vitro de B carot ne il en serait de m me de la 2 2 6 trim thylcyclohexanone et du B cyclocitral norisopr noides odorants respectivement 9 et 10 atomes de carbone Schneider 2001 Silva Ferreira et Guedes de Pinho et al 2004 Cette d gradation de carot no des en norisopr no des par des r actions chimique photochimique ou coupl e des oxydases lipoxyg nase polyph noloxydase xanthine oxydase tait connue bien avant la mise en vidence des carot no des dioxyg nases de plantes comme cela a t rapport pr c demment dans des revues Winterhalter et Rousseff 2000 Wirth 2001 mais n a jamais t clairement d montr e pour le vin De plus la formation de certains norisopr no des dans le vin pourrait intervenir par d gradation la fois de glycosides norisopr no diques et de carot no des correspondants comme par exemple la B damasc none dont plusieurs pr curseurs glycosidiques sont connus et qui pourrait tre galement form e par d gradation de la n oxanthine Silva Ferreira et Guedes de Pinho et al 2004 Cependant la gen se in vitro de norisopr no des partir des carot no des correspondants serait videmment plus importante pour des vins de mac ra
226. pr curseurs cyst inyl s des thiols vari taux dans la baie de raisin La distribution de ces compos s diff re selon le pr curseur 80 du P 4MMP est dans le jus tandis que 50 du P 3MH est dans la pellicule du raisin Peyrot des Gachons et al 2002 La pratique d une mac ration pelliculaire sur certains c pages comme le Sauvignon ou les Mansengs appara t donc parfaitement justifi e elle agit essentiellement sur l accroissement des teneurs des mo ts en P 3MH figure 6 4MMP S 4 4 m thylpentan 2 one L cyst ine S 4 4 m thylpentan 2 ol L cyst ine 3MH H C CH CH CH CH CH OH sS CH CH COOH NH S 3 hexan 1 ol L cyst ine Figure 5 Structure des S conjugu s la cyst ine pr curseurs des thiols volatils compos s clefs de l ar me vari tal des vins de sauvignon Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins LUI RL LI b ionin T a 5 O pmf a iii oo Fr al CD c y mi a hig d Le ti pini a wee 39 20000 s a al il i 5 10 14 hater mi a PMI gy PMP o PS Figure 6 Evolution de la teneur en pr curseurs cyst inyl s dans le moat au cours d une mac ration pelliculaire 18 C ll ne faut cependant pas oublier que la mac ration pelliculaire conduit une baisse d acidit des mo ts et un accroissement de leur teneur en polyph nols Elle n est donc envisageable que pour les raisins suff
227. premier objectif est de r duire au maximum le nombre d interlignes faisant appel au d sherbage chimique Un autre objectif peut tre de diluer les inconv nients de chaque technique en pratiquant par exemple en vignes larges l alternance un interligne sur deux d sherbage m canique enherbement Une seconde cat gorie de combinaisons dans l espace concerne le raisonnement des techniques l chelle de l exploitation Il s agit d adopter en fonction de la typologie de chaque parcelle la technique d entretien la plus adapt e La variabilit des pratiques sera fonction de l homog n it de l exploitation Les combinaisons de pratiques pr sentent par rapport toute monotechnique d entretien du sol des avantages techniques et agronomiques vidents Par contre en premi re approche elles ne simplifient pas la r alisation des op rations et elles demandent des investissements mat riels suppl mentaires et des temps de travaux significatifs Il convient toutefois de relativiser ce jugement car actuellement il ne faut plus comparer ces combinaisons la non culture nue par d sherbage int gral mais aux monotechniques alternatives l emploi des herbicides Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Les combinaisons dans le temps Si les combinaisons dans l espace demeurent identiques au m me endroit nous nous exposons aux probl mes des d fauts cumul s de
228. prot ger en priorit Phytoma 504 50 55 Deli re L Cartolaro P Sauris P et al 2002 Infestation artificielle de la vigne par l o dium des outils pour les exp rimentations au vignoble Phytoma 549 9 12 Deli re L Cartolaro P Sauris P 2006 Action curative des fongicides anti O dium incidence sur l laboration de strat gies nombre r duit de traitements In 6 Conf rence Internationale sur les Maladies des Plantes Tours d cembre 2006 AFPP sous presse Gadoury D M Pearson R C 1988 Initiation development dispersal and survival of cleistothecia of Uncinula necator in New York vineyard Phytopathology 78 11 1278 1293 Actualit s phytosanitaires Gadoury D M Pearson R C 1990 Ascocarp dehiscence and ascospore discharge in Uncinula necator Phytopathology 80 4 393 401 Gadoury D M Seem R C Ficke A et al 2003 Ontogenic resistance to powdery mildew in grape berries Phytopathology 93 5 547 555 Jailloux F L Willocquet L Chapuis and G Froidefond 1999 Effect of weather factors on the release of ascospores of Uncinula necator the cause of grape powdery mildew in the Bordeaux region Canadian Journal of Botany 77 7 1044 1051 Rouzet J Weber M et Collet L 1997 Mod les de pr vision des pid mies d oidium de la vigne premiers r sultats Euroviti 82 89 Speich P Bourgouin B Blanc M 2001 O dium de la vigne raisonner les interventions et
229. ques RAISONNEMENT DE LA PROTECTION Le fondement d une protection phytosanitaire raisonnable et raisonn e est d adapter la lutte et les co ts qu elle occasionne conomiques environnementaux et de sant publique aux objectifs de production vis s En d autres termes l enjeu est de limiter les d g ts que peut occasionner la maladie et non pas d viter l pid mie elle m me Il n est donc pas n cessaire de chercher atteindre le z ro sympt me tout prix mais plut t de contenir le d veloppement du parasite en de des seuils acceptables L o dium est une maladie globalement bien ma tris e par une protection encadrant la p riode de sensibilit des grappes jusqu la fermeture et les programmes de lutte pr voient habituellement un d marrage des traitements en pr floraison Collet 1995 Speich et al 2001 Le cas particulier des situations drapeaux ne sera pas abord dans cette partie La contamination des grappes tant li e au d veloppement de la maladie sur les feuilles partir de foyers initi s pr cocement l objectif des traitements r alis s avant la floraison est de freiner la propagation de la maladie sur le feuillage et de limiter ainsi le stock d inoculum susceptible de contaminer les grappes Clerjeau 1995 Les applications effectu es partir de la floraison ont pour principal objectif la protection des grappes lors de leur p riode de grande sensibilit e Protection de pr fl
230. r 2001 Parmi ces derniers la R damasc none a t dos e des teneurs sup rieures son seuil de d tection Par ailleurs des dosages sur des fractions glycosidiques de raisins ont montr qu il y avait une tr s bonne corr lation entre les teneurs en glycosides de C norisopr no des des raisins et les teneurs en compos s odorants C norisopr no diques g n r s par hydrolyse acide chaud figure 1 500 400 300 y 16 2 x 158 200 R 0 86 100 0 5 10 15 20 Hydrolyse acide Figure 1 Corr lation entre les teneurs en glycosides de C norisopr noides des raisins et les C norisopr noides odorants g n r s par hydrolyse acide chaud Les teneurs g n r es par ce type d hydrolyse tant comparables celles trouv es dans les vins apr s 5 7 ans de vieillissement en bouteille l estimation du potentiel glycosidique des raisins est un outil de choix pour valuer l aptitude au vieillissement des vins en terme aromatique Le site d implantation de la vigne la maturit des raisins et leur environnement lumineux ont une influence significative notamment sur les teneurs en glycosides de C norisopr no des et de monoterp nes et par cons quent g n rent des diff rences au niveau de l expression aromatique des vins G nata et al 1985b Marais et al 1992 Bureau 1998 Schneider 2001 L analyse de ce potentiel aromatique s av re donc importante la fois pour choisir les techniques
231. r le physique structure porosit r tention en eau et chimique action sur la fourniture et le stockage d l ments min raux compl xation des El ments Traces M talliques et r tention des micro polluants et des pesticides Des recherches ont galement montr qu en stimulant activit microbienne l addition de compost au sol augmentait la vitesse de d gradation de certains herbicides Duah Yentumi et al 1980 cit par Barker amp Bryson 2002 e A ration des sols La diminution de l a ration r duit la diffusion des gaz et la circulation de l eau ce qui limite la vie microbienne et peut asphyxier les racines Les zones compact es par le passage des roues ou au niveau des semelles de labour ne sont donc pas propices a un fonctionnement optimal du sol pH La diff rence de pH entre modalit s semble tre un facteur explicatif notable sur un site d essai pour un mill sime donn En revanche nous n avons pas constat de corr lation entre la BM et le pH sur l ensemble des sites d exp rimentation et des mill simes tudi s Cependant la BM reste faible dans les situations o le PH du sol est inf rieur 5 8 e Enherbement En augmentant les teneurs en mati res organiques du sol et en am liorant l a ration du sol l enherbement stimule sensiblement le d veloppement de la BM On peut n anmoins supposer que dans des situations o il engendre un dess chement trop important du sol son effet puisse tre d f
232. r compl ter les informations apport es par les tests triangulaires Ce test consiste a reclasser l aveugle des vins o di s parmi une s rie de vins sains Le rang de classement de chaque vin est moyenn pour l ensemble du panel de d gustateurs puis interpr t par un test statistique appropri Des profils sensoriels adapt s la description des vins issus de raisins tr s o di s permettront de mieux caract riser le profil aromatique et la structure en bouche de ce type de vin Par exemple les caract res gras et huileux d un vin o di sont des descripteurs cit s par la litt rature pour le c page chardonnay Stummer et al 2004 En 2006 l tude de l effet des traitements nologiques compar au tri la parcelle est abandonn e suite aux r sultats de 2004 Trois parcelles ayant fait l objet d essais bandes de comportement ont t choisies parce qu elles offraient la possibilit de rentrer des raisins sains compar s des raisins o di s Pour finir l exploitation des informations relatives la nuisibilit de l o dium sur vin ne consiste pas a faire r colter all grement du raisin o di mais relativiser les d g ts d oidium les plus courants si l on prend pour exemple le r seau Magister en 2006 moins de 5 du volume de r colte tait touch d but v raison sur 80 des parcelles pr sentant des sympt mes d oidium sur grappes Par ailleurs les d g ts diminuant de d but v raison la vend
233. r de cet effet est variable en fonction des outils utilis s et des conditions de travail et sa durabilit est galement variable selon les caract ristiques des pluies et la stabilit structurale des sols Ainsi un travail grossier r alis dans de bonnes conditions d humidit pour un sol argileux stable a toutes les chances de rester tr s perm able toute la saison culturale alors qu l autre extr me un travail produisant une structure tr s fine dans un Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol Le d sherbage chimique et l rosion L engazonnement et I rosion Les mulchs et l rosion sol limoneux battant pourra se d grader et devenir quasi imperm able l issue d une seule pluie de forte intensit On doit donc logiquement observer une grande diversit de comportements rosifs pour cette pratique avec une tendance de faible rosion par absence de ruissellement d autant plus qu on est dans des situations juste apr s travail pour les sols peu battants les faibles pentes et en cas de pluies d intensit mod r e mais un risque d rosion tr s fort effet de seuil dans les situations inverses du fait de l ameublissement du sol L effet du d sherbage chimique total est relativement plus simple analyser dans la mesure o les propri t s de surface r sultantes sont pl
234. ransformations chimiques de ces compos s volatils entra nant leur diminution finale Ce processus conduit de tr s nombreux compos s volatils mais seulement une dizaine sont susceptibles d atteindre dans le vin des c pages non muscat s des teneurs proches ou sup rieures leurs seuils de perception olfactive les plus connus tant le linalol le roseoxyde le 1 8 cin ole la wine lactone l eug nol le gaiacol la zing rone le salicylate de m thyle la B damasc none le 1 1 6 trim thyl 1 2 dihydronaphtal ne TDN le E 1 2 3 6 trim thylph nyl buta 1 3 di ne TPB Ce sch ma r actionnel peut tre modifi par l utilisation au stade fermentaire de pr parations enzymatiques glycosidasiques de champignons filamenteux pr sentant une bonne stabilit au pH du mo t et capables d hydrolyser beaucoup plus rapidement les glycosides de raisin lorsque les teneurs en glucose du milieu fermentaire sont faibles c est dire en fin de fermentation alcoolique et dans le cas de vins secs car ces glycosidases sont fortement inhib es par le glucose G nata et al 1988 G nata et al 1990 L utilisation de pr parations enzymatiques glycosidasiques de certaines levures non Saccharomyces moins sensibles au glucose a galement t propos e Gueguen et al 1997 Belancic et al 2003 De plus l activit des glucosidases est fortement inhib e par la glucono 6 lactone pr sente en concentrations lev es dans les mo ts d
235. rapeaux pr sentant r guli rement un oidium mal ma tris la mise en uvre d une strat gie de lutte d marrant au stade boutons floraux s par s suffit toujours r gler le probl me si e le premier fongicide appliqu est actif sur o dium install e les d lais de renouvellement et doses homologu es sont respect s e la qualit de pulv risation est optimale Ce qui revient dire que l anticipation du premier traitement dans de tels cas vise davantage contrebalancer de mauvaises pratiques qu s adapter a une pid miologie diff rente Dans tous les cas de figure l important doit tre d emp cher la constitution d un stock d inoculum primaire Ce cas n est pr sent que dans les seuls vignobles m ridionaux et ne concerne que certains c pages essentiellement Carignan et dans une moindre mesure Chardonnay Marsanne et Portan Il peut toutefois mais titre anecdotique tre observ sur d autres c pages du Sud Est Grenache ou dans d autres r gions Cabernet Sauvignon en Bordelais Riesling en Alsace La diff rence fondamentale provient du fait que l o dium se conserve en hiver non plus sous forme de cl istoth ces mais sous forme de conidies ou de myc lium dans les bourgeons laiss s la taille D s le d bourrement le myc lium colonise imm diatement la jeune pousse L invasion se traduit initialement par une vitesse de croissance diminu e ce qui ne permet toutefois pas d identifier formellement
236. rcelles difficilement m canisables et celles o les conditions d exploitation sol plante sont peu compatibles avec les alternatives Dans ce cas il convient d utiliser uniquement des doses d herbicides n cessaires et suffisantes pour maintenir la concurrence des adventices un niveau tol rable Le choix devra se porter sur les herbicides les moins mobiles mais il est indispensable d alterner les substances actives et les programmes strat gies mixtes et ENM L emploi de mulchs peut tre une solution aux probl mes de ruissellement Gestion de la concurrence des adventices par d sherbage m canique Elle pr sente quelques risques agronomiques dans certaines situations semelle de labour rosion importante lors des orages violents Le principal handicap est conomique co t temps de travaux et la r duction de portance des sols peut poser probl me Gestion de la concurrence des adventices par d sherbage thermique L emploi de cette technique est limit dans certaines r gions Le principal handicap r side dans l importance des temps de travaux et le co t de r alisation Enherbement de toute la surface Quel qu en soit le type il n est envisageable que dans les lieux et les poques o l eau n est pas un facteur limitant Les probl mes de concurrence peuvent rapidement s av rer difficiles g rer et la ma trise m canique ou chimique du couvert se r v le quelquefois d licate r aliser La s lect
237. re de parcelles prot g es par voie a rienne compar des parcelles prot g es au sol a t observ La qualit de pulv risation est diagnostiqu e comme tant le principal facteur limitant la protection contre l o dium en cas de pression parasitaire La pulv risation par h licopt re qui couvre environ 10 des surfaces et par pendillards sont limitantes par manque de d p t de produit particuli rement dans la zone des grappes Les viticulteurs ont t fortement sensibilis s sur ce point suite notamment la campagne 2004 Actualit s phytosanitaires LA PULVERISATION PRINCIPAL FACTEUR IDENTIFIE POUR AMELIORER LA QUALITE DE PROTECTION Le taux de r quipement au vignoble en mat riel de pulv risation pneumatique face par face augmente depuis 2002 Il s acc l re surtout depuis 2004 C est un des mat riels les plus performants pour la protection des grappes Les appareils pneumatiques non face par face sont en r gression Le parc de pendillards diminue lui aussi 50 des tracteurs destin s la pulv risation sont quip s en pendillard d sormais contre 75 il y a 10 ans Depuis trois ans on ne constate quasiment plus de ventes de tracteurs quip s en pendillards Parall lement on estime aujourd hui qu environ la moiti du parc de pendillards est quip avec les nouvelles buses TVI buses turbulence injection d air commercialis es depuis le printemps 2005 voir figure 3 Ces
238. re des produits encadrement du projet Soci t Lamothe Abiet e D finition de l itin raire dit traditionnel application de ces itin raires fourniture mati re premi re et vin fini analyses des vins et d gustations professionnelles Chambre d Agriculture de la Gironde e Encadrement promotionnel de l op ration Maison des Bordeaux et Bordeaux Sup rieur e Support logistique de distribution Magasins syst me U e Encadrement et support marketing de l op ration param trage de la plate forme analyse des r sultats Vinidea Les r sultats de cette premi re exp rience de validation d itin raire technologique seront pr sent s en avant premi re l occasion du Mondiaviti 2006 I cv Em dais RRR EE I LT 4 he ee ee ne es it braaa we bress joe Soe er ape a ae betg er eee eis ai fabs 4 4 PE am ee e eer S Page d accueil de la plate forme de validation consommateur par d gustation interactive diff rentielle A N T i 0O D I U M SC ELIOSA A NT 0 D U M COMPTEZ SUR 14 JOURS 0 209 pooo DE PROTECTION ANTIOIDIUM cen pese COPPA lt TC CT 5 oe D imini APEN les CR TE Eru FEA ni oF Sa a eee mee LUU y GREC SF ATTAT TOUT TEE MURAT LU LATE DU PAGALIT 4 SITE INTERNET www dowagro ti G Dow AgroSciences PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Comment laborer des vi
239. res avaient montr que la S f lyase d un broyat bact rien d Eubacterium limosum n avait pratiquement pas d activit sur le S conjugu au glutathion de AMMP Tominaga et al 1995 Il faut signaler qu une seconde voie de formation des thiols volatils au cours de la fermentation ne provenant pas de S conjugu s la cyst ine du raisin a t d montr e par ajout du Hs E 2 hex nal dans un mo t avant la fermentation et la d tection de 3MH ds dans le vin obtenu Schneider 2001 Schneider et al 2006 Cependant les compos s soufr s impliqu s dans cette transformation de l E 2 hex nal par la levure restent ind termin s Cette voie de formation a d ailleurs t d montr e dans les m mes conditions pour la 4MMP via l oxyde de m sityle mais ce compos n a jamais t identifi dans le vin Schneider 2001 contrairement son hydrate Escudero et al 2002 qui pourrait galement conduire la formation de la 4MMP Des voies analogues pourraient expliquer la formation d autres thiols odorants du vin tel que le 3 sulfanyl 3 methylbutan 1 ol pour lesquels aucun S conjugu la cyst ine n a encore t identifi Tominaga et al 2000 ainsi que certains thiols trouv s galement dans la bi re Vermeulen et al 2006 Bailly et al 2006 Quant l volution de ces thiols odorants au cours de la conservation du vin leurs teneurs diminuent g n ralement mais cette diminution apparait tr s d pendante
240. res et d veloppent des filaments myc liens qui envahissent progressivement les tissus de l h te jusqu former de nouvelles spores La dur e de ce cycle infectieux est d environ 8 12 jours au vignoble 5 6 jours au laboratoire 22 C La succession de ces cycles de fa on quasi continue dans le temps assure la dispersion de la maladie et l inflation des pid mies Facteurs favorables Facteurs climatiques e La temp rature joue un r le d terminant par son effet sur la croissance du champignon L optimum est compris entre 20 et 25 C le parasite pouvant se maintenir entre 6 et 35 C Hormis en d but de printemps la temp rature ambiante se situe g n ralement proche de optimum et constitue rarement un facteur limitant pour le d veloppement de la maladie e La pluie plut t n faste au parasite intervient sur l jection des ascospores la dispersion des spores et essentiellement sur l l vation d humidit qu elle entra ne l ment favorisant la croissance et la sporulation du champignon e Le vent favorise la diss mination des spores Willocquet et al 1998 mais peut perturber l infection et le d veloppement de la maladie par l effet dess chant qu il exerce sur l air ambiant dans le vignoble e Enfin la lumi re directe et plus particuli rement les rayonnements UV B du spectre solaire sont n fastes au parasite Willocquet et al 1996 Pour l ensemble de ces raisons la maladie se manifeste en prem
241. riables analysees Garrigue Jach re i Vigne Vigne Vigne Vigne i Enherb e Paill e Sarclo Sarcl e 25 ans D pierr e sarments Surface ferm e avant pluie 24 15 42 56 70 43 lt 10 8 7 39 cro tes et cailloux inclus apr s pluie 24 15 100 100 99 87 lt 10 92 76 74 Pluie d imbibition mm 23 2 1 42 0 0 9 3 1 8 1 0 10 3 1 9 4 2 53 2 8 20 4 8 24 5 0 48 15 7 Coefficient de 60 mn 49 12 8 0 0 0 56 10 0 55 11 0 48 6 3 34 8 1 1 0 3 31 11 4 9468 6488 ruissellement 90 mn 60 6 6 45 8 8 9 3 0 45 12 0 17 9 6 12 13 0 Pertes en terre 60 mn 0 03 0 0 89 2 42 1 11 0 67 0 1 48 0 42 0 11 T ha 90 mn 2 07 1 12 0 02 3 55 1 13 0 29 Donn es issues des simulations de pluie les moyennes sont tablies sur 3 r p titions pour chaque variable Les parcelles sous garrigue et jach re subissent des pertes en terres insignifiantes malgr l existence de ruissellement sous garrigue A l oppos des coefficients de ruissellement et des pertes en terre lev s sont relev s dans toutes les parcelles de vignes d sherb es chimiquement S1 et 2 ainsi que dans la parcelle sarclo d pierr e le maximum tant obtenu en milieu agricole dans la parcelle de vigne la plus r cemment mise en culture En parall le on observe dans ces parcelles fort ruissellement et pertes en terre une forte augmentation des surfaces ferm es durant les pluies due
242. risation face par face reste la technique permettant la meilleure qualit d application Par ailleurs et le mill sime 2004 en a t l illustration un d faut important dans l application des produits ne peut tre compens efficacement par un d marrage plus pr coce des traitements Enfin toutes les m thodes culturales limitant la vigueur de la vigne et favorisant l a ration de la zone fructif re permettent de freiner le d veloppement de la maladie et d am liorer la p n tration des fongicides au sein de la v g tation Il est capital que les produits appliqu s atteignent leur cible CONCLUSION L initiation des pid mies d oidium peut tre tr s pr coce dans le cas des situations drapeaux pour lesquelles c est vident mais galement pour les situations initi es partir de cl istoth ces qui concernent la grande majorit de nos vignobles L identification des sympt mes primaires issus des contaminations par ascospores sur les feuilles de la base des rameaux confirme ce fait Leur d tection permet de v rifier l occurrence d v nements infectieux dans le vignoble et r pond au questionnement sur la grande variabilit des situations observ es entre parcelles m me proches Clerjeauet al 1997 Rouzet et al 1997 Le crit re d terminant pour la compr hension de ce processus r side dans la viabilit des cl istoth ces pr sents ce sur quoi nous manquons de connaissances fondamentales De plus et contrairement
243. ront suivis sur plusieurs ann es avant de tirer des conclusions Il est r serv aux sols ayant une probl matique de d sherbage particuli re sols peu profonds parcelles en coteaux sensibles l rosion Efficace la technique est cependant consommatrice de gaz et demande tre bien ma tris e pour viter les ph nom nes de br lure sur les raisins Les derniers d veloppements en la mati re chez les constructeurs montrent que ce ph nom ne peut tre ma tris Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales CONCLUSION INT R T ET LIMITES PERSPECTIVES Les solutions alternatives au d sherbage chimique sur le rang se d clinent en un panel de mat riels assez large des plus basiques aux plus complexes permettant de bien ma triser la flore adventice et de s adapter beaucoup de situations Toutefois dans quelques cas ces solutions montrent leurs limites sol trop superficiel en coteau pr sence de cailloux importante plantiers et surtout temps disponible une p riode ou la charge de travail est concentr e sur les traitements Face au d sherbage chimique qui pr sente un co t encore comp titif il faut imaginer des solutions combin es permettant d appliquer moins d herbicides et permettant aussi d apprendre g rer le d sherbage m canique en fonction de ses contraintes propres Les efforts des fabricants de mat riels peuvent encore apporter plus
244. roup es dans de fines enveloppes en forme de sac asques Ils se forment d s les mois de juillet ao t sur tous les organes fortement atteints par la maladie mais plus g n ralement sur les feuilles en septembre octobre lorsque la vigne n est plus prot g e Lessiv e par les pluies d automne la majeure partie d entre eux tombe au sol o elle est d grad e par les micro organismes Seuls ceux retenus sur les corces des ceps peuvent parvenir subsister au cours de l hiver et constituent l inoculum primaire pour la saison venir Gadoury et al 1988 1990 Les contaminations primaires issues des formes de conservation hivernale peuvent galement tre de deux types Elles ont lieu au printemps partir e du myc lium hivernant dans les bourgeons infect s qui colonise le jeune rameau en croissance d s sa formation Cela se traduit par la pr sence de myc lium blanc gris abondant la base de la tige du rameau et conduit au sympt me nomm drapeau bien connu et ais ment reconnaissable par l aspect frip des jeunes feuilles fortement infest es par le champignon g n ralement sur leurs deux faces Ce faci s est fr quemment observ sur le c page Carignan D autres c pages peuvent galement l exprimer avec une moindre importance Il est rarement voqu et observ dans nos vignobles septentrionaux e des cl istoth ces viables maintenus sur les corces des ceps Ils expulsent leurs ascospores lorsque les
245. s Il R SULTATS EXPERIMENTAUX Une synth se sur la ma trise de l rosion en vignoble de coteaux a t publi e en 1988 l initiative des Minist res de l Environnement et de l agriculture Litzler 1988 En plus de la description des principales pratiques d entretien et de leurs effets cette synth se recense un certain nombre d tudes exp rimentales r gionales en particulier en Champagne et en Beaujolais Ces derni res ann es plusieurs exp rimentations dans diff rentes r gions permettent d avoir une vision plus compl te et mieux quantifi e de l influence de des pratiques mentionn es ci dessus sur le ruissellement et l rosion des sols Les r sultats de ces exp rimentations sont parfois difficilement comparables entre eux du fait de grosses diff rences m thodologiques sur la dimension des parcelles 1 m plusieurs centaines de m la nature des pluies naturelles ou simul es la dur e des exp rimentations le nombre de r p titions les types de traitements appliqu es etc Il est cependant possible de d gager les grandes lignes des tendances observ es On pr sentera en particulier ci dessous les r sultats d une exp rimentation suivi pendant 4 ans par la Chambre d Agriculture de l H rault et l INRA de Montpellier pour laquelle quatre itin raires techniques ont t mis en place Les parcelles font environ 2000 m pour une pente moyenne de 5 et chaque modalit correspond 7 rangs plant s
246. s anti oidium en permettant l alternance des modes d action P n trant et diffusant r sistant au lessivage Prosper vous procure une souplesse d utilisation et une efficacit incomparables Import Tol rance USA Japon Marque d pos e Bayer Dangereux Respecter strictement les pr cautions d emploi Pour les usages autoris s mode d emploi doses restrictions PROSPER 500 g l spiroxamine AMM n 9800420 D tenteur de l homologation Bayer CropScience France Classement toxicologique Xn Nocif et contre indications lire attentivement l tiquette et la notice d emploi avant toute utilisation 1 M P LI C O M Bayer CropScience Chaque jour utile votre avenir PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Actualit s phytosanitaires Bilan phytosanitaire 2006 Jacques GROSMAN DGAL SDQPV DRAF SRPV Rh ne Alpes Claude MAGNIEN DRAF DRPV Bourgogne Isabelle RENAUDIN DRAF SRPV Pays de Loire Patrice RETAUD DRAF SRPV Poitou Charentes Jean Michel TRESPAILLE BARRAU DRAF SRPV Languedoc Roussillon UN CLIMAT TRES CAPRICIEUX La vigne a dd affronter cette ann e encore les caprices climatiques qui se sont traduits par des changements parfois brutaux au niveau des temp ratures ou des pr cipitations fig 1 Finalement on retrouve des tendances comparables l ann e derni re avec des diff rences toutefois Temp ratures d cadaires 2005 2006 de la station
247. s bien que variable selon les techniques de mise en uvre et les conditions p do climatiques est globa lement d montr e Photo Ces techniques qui pr sentent par ailleurs souvent l avantage d une meilleure prati cabilit des parcelles et d une conomie de travail nous paraissent donc promouvoir dans une optique de protection des sols et de l environnement limitation de l utilisation et du transfert des herbicides mais galement optimiser dans le cas o les effets potentiel lement n gatifs font encore obstacle la g n ralisation de leur adoption Une parcelle enherb e dans le bassin de la Peyne H rault Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol BIBLIOGRAPHIE Ballif J L 1995 Les eaux de ruissellement et d infiltration d un sol viticole champenois r sultats de couvertures de composts urbains et d corces broy es 1985 1994 France progr s agricole et viticole 112 n 24 534 544 Blavet D G De Noni Y Le Bissonnais M L onard J Y Laurent J Asseline E Roose 2006 Early Stages of Hydric Erosion as affected by Land Use Changes on Calcosols Calcic Luvisols of the French Mediterranean Vineyard Carsoulle J Canler J P et Gril J J 1986 influence de quelques techniques culturales sur le ruissellement et l rosion en vignoble de cot
248. s alternatives au d sherbage chimique sur le rang Christophe CAVIGLIO gt Cons quences environnementales des modes d entretien du sol e Impact des modes d entretien de la vigne sur le ruissellement et l rosion des sols M canismes et r sultats exp rimentaux Yves LE BISSONAIS e Impact des pratiques culturales sur la vie des sols viticoles Pascal GUILBAULT gt Perspectives d exp rimentations Jean Yves CAHUREL gt Logique des strat gies d entretien des sols viticoles une combinaison de pratiques Yves HEINZL I y a tant d motions pr server D s le d part Cantus pr serve les qualit s originelles de votre vin _ ai de poationnement L anti botrytis The Chemical Comoa cel ity H T Sy PE ne hemical Company Fletreuves eulen mas onfermalions Gredeile pur palra miia indersed waw bas sarot PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Te wits i E Arie P Pe i Ee ima Mi m Dimi sabato amp es N NX ii 1 3 A OOS dal CRAN LE Se J La LE DECHE IT L LA DRRAL U eee Que A taare Ae Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Les solutions m caniques Les diff rents syst mes d effacement devant la souche Int r t et limites des solutions alternatives au desherbage chimique sur le rang Christophe GAVIGLIO ITV France V innop le BP 22 Brames Aigues 81310 LISLE SUR TAR
249. s dans le vin Par ailleurs Les vins vieux pr sentent des rapports B carot ne lut ine plus forts que les vins jeunes Enfin les taux de d gradation des d riv s de la chlorophylle sont sup rieurs ceux du carot ne et de la lut ine Ces donn es sugg rent que lut ine et B carot ne puissent contribuer l ar me des vins de Porto puisqu ils peuvent se d grader en plus petites mol cules comme les norisopr no des Les produits de d gradation des d riv s de la chlorophylle ne sont pas connus pour l instant et encore moins leur impact sensoriel Cependant si l on consid re leur pr sence dans les vins et leur rapide d gradation cette ventualit doit tre tudi e Les tudes futures s attacheront galement d montrer la relation l volution de carot no des et la formation des norisopr no des au cours du vieillissement des vins de Porto Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins BIBLIOGRAPHIE Razungjles A Bayonove C Cordonnier R Baumes R Etude des carot noides du raisin a maturit Vitis 987 26 183 191 Razungles A Babic Sapis J Bayonove C Particular behavior of epoxy xanthophylls during veraison and maturation of grape J Agric Food Chem 1996 44 3821 3825 Marais J van Wyk C Rapp A Carotenoid levels in maturing grapes as affected by climatic regions sunlight and shade S Afr J Enol Vitic 1991 12 N 2 64 69 Olive
250. s en ligne ce dernier contribuant maintenir des lignes d coulement nues tant que le couvert n est pas complet Les r sultats mesur s durant 2 saisons pour un enherbement en plein montrent des r ductions de ruissellement de 20 50 par rapport au sol travaill lors des fortes pluies d automne alors que les coefficients de ruissellement d passent souvent 35 sur les parcelles travaill es du point de vue de l rosion la r duction est d un facteur 7 22 en faveur de l enherbement ce dernier tant d autant plus efficace que les pluies sont agressives Igounet 1997 Dans d autres r gions de France on citera parmi d autres les travaux plus anciens de Gril et Carsoulle dans le Beaujolais Gril et al 1989 ceux de Ballif en Champagne Ballif et al 1995 qui avaient en particulier test l effet de diff rents types de mulchs avec des r sultats le plus souvent tr s significatifs r duction du ruissellement d un facteur 10 par rapport au d sherbage chimique et suppression quasi compl te de l rosion pour des pluies d intensit moyenne N anmoins la dur e de cet effet est limit e dans le temps et les apports sont donc renouveler tous les 3 5 ans CONCLUSION En conclusion il semble que la plupart des r sultats exp rimentaux disponibles dont un certain nombre correspondent des conditions exp rimentales tr s repr sentatives des conditions r elles confirment les indications de l analyse des pr
251. s physiques chimiques et biologiques Les consid rations environnementales concernent essentiellement la pr servation du patrimoine sol et la qualit des eaux Vis vis de certains param tres les effets des diff rentes techniques sont assez bien connus Par contre pour quelques uns d entre eux les r sultats exp rimentaux sont encore fragmentaires Leurs conclusions sont quelquefois contradictoires exprimant ainsi l importance de l adaptation d une technique d entretien aux conditions du vignoble Le constat le plus important que l on doit prendre en compte actuellement est la r alit de la d gradation de la qualit de l eau La viticulture est concern e par l aspect contamination de l eau par les produits phytosanitaires et notamment les herbicides Cette contamination est la r sultante de l volution d but e dans les ann es 1970 des pratiques d entretien des sols M me si la r alit des diverses situations peut tre contrast e il est indispensable de modifier nos pratiques d entretien des sols avec l objectif de limiter au maximum l emploi des herbicides chimiques Il convient donc de s orienter vers les alternatives l emploi des herbicides d sherbage m canique voire thermique et les diverses possibilit s d enherbement du sol des vignes Le changement des pratiques est n cessaire mais il convient de ne pas renouveler l erreur pr c dente qui a consist remplacer une monotechnique d sherbage m c
252. s pratiques r p titives Il convient donc d envisager de plus une alternance dans le temps des techniques Cette alternance peut s effectuer au sein d une m me technique comme il est de mise pour les programmes herbicides Dans le cas du d sherbage m canique un d but d alternance consiste varier la cat gorie d outils Dans le cas de l enherbement il est possible d envisager une alternance des types d enherbement et pour aller plus loin une rotation d esp ces du style gramin es crucif res l gumineuses Dans le cas de la s quence interligne travaill interligne enherb il para t judicieux de pr voir des cycles d alternance de l ordre du quinquennat pour viter les inconv nients d un chevelu racinaire trop dense En poussant encore le raisonnement d une mani re plus globale il appara t int ressant d envisager un syst me de rotation du type assolement au sein de l exploitation Dans la mesure o les conditions des parcelles n imposent pas une seule technique le syst me consiste constituer des lots de parcelles trois par exemple Sur le premier lot l entretien du sol est assur par des techniques relativement peu exigeantes en temps de travaux et en co t Sur le deuxi me lot l entretien du sol demande un peu plus de temps d observation et de r alisation Sur le troisi me lot les techniques seront encore plus exigeantes La d termination de la dur e du cycle de rotation est fonction des conditions Le contex
253. s vignes enherb es partir d indicateurs pertinents Ce mod le ne serait pas sp cifique du milieu m diterran en puisque le programme pr voit un largissement aux vignobles septentrionaux Cette tude est le prolongement logique des travaux d j r alis s au niveau de cette UMR en terme d valuation des itin raires techniques d enherbement Gary et Leli vre 2006 La strat gie d enherbement peut tre galement voqu e au niveau plus global des modes de conduite En effet cette technique est difficile implanter dans les r gions o la densit de plantation est lev e essentiellement du fait du co t important et des difficult s techniques qu elle engendre Ce serait pourtant une solution appropri e dans les vignobles o les risques d rosion sont importants l enherbement ayant la fois un r le protecteur du sol Voltz et al 2006 un r le d infiltration de l eau CURMI et al 2006 par augmentation de la porosit et un r le de r sistance l arrachement syst me racinaire C est pourquoi des vignobles se sont pench s Beaujolais ou veulent se pencher Champagne sur la modification des modes de conduite principalement les densit s de plantation En effet l largissement de l inter rang permet un entretien beaucoup plus ais de l engazonnement et un moindre co t Apr s v rification de l innocuit de ce changement de pratique sur la qualit des vins cela devrait permettre ces vignobles
254. s vins puisque les teneurs varient autour de quelques dizaines de ug L plus de 900 ug L De Mora et al 1987 Anocibar Beloqui et al 1996 S gurel et al 2004 Toutefois sa contribution sensorielle appara t tr s complexe car elle d pend de sa concentration et de la matrice G n ralement per u positivement avec des odeurs de truffe de foin d olive verte de fruits rouges il peut tre dans certains cas tre consid r comme un d faut Le DMS se forme au cours de diff rentes tapes du proc d de vinification et de conservation des vins Au cours de la fermentation le DMS est lib r sous l action des levures partir d acides amin s ou de d riv s d acides amin s Schreier et al 1974 De Mora et al 1986 mais il est limin du fait de sa tr s grande volatilit Ce n est que r cemment qu une nouvelle voie de formation du DMS au cours du vieillissement du vin a t d montr e Bien qu encore non identifi e dans le vin la SMM d j pr sente dans le raisin serait le pr curseur le plus probable pouvant g n rer du DMS selon une d gradation chimique lente pendant la conservation en bouteille S gurel et al 2005 Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins La mesure des pr curseurs du DMS est d finie sous le terme PDMS Potentiel en DMS L int r t de cette mesure est de permettre une estimation correcte de la quantit de DMS susceptible d tre lib r e dans le vin a
255. s vins blancs produits en conditions r ductives et tr s ax s sur le fruit tels que le Sauvignon blanc de Nouvelle Z lande se portent tr s bien sur des march s tels que le Royaume Uni Un travail consid rable a t men pour viter que ce style de vin ne ressemble aux vins d antan herbac s et ax s sur la m thoxypyrazine et les orienter plut t vers des notes de fruit de la passion et de buis Conserver la fra cheur du produit apr s la mise en bouteille en utilisant la capsule vis joue galement un r le important pour que ce style de vin frais et fruit soit conserv jusqu ce que le consommateur ouvre sa bouteille Dans le monde le vin blanc pr sentant davantage d ar mes secondaires tel que le Chardonnay tr s marqu par le bois et les styles oxydatifs neutres est en chute libre dans la plupart des march s mergents Un vin blanc qui est vent fatigu et terne avant d arriver au consommateur aura des difficult s trouver son march Vivacit et fra cheur telles sont les cl s de la r ussite Une l g re sucrosit en bouche peut aider le vin trouver son public mais les vins ne doivent pas tre trop sucr s car ils peuvent en devenir c urants et lourds en bouche La tendance pour les vins rouges se tourne vraiment vers des produits pr sentant une astringence r duite et de textures qui sont plus rondes plus pleines que la plupart des styles de vin traditionnels Sur le segment le plus vendu l le
256. scriptors of the rock rose like aroma of fortified red wines from Douro Demarcated Region J Agric Food Chem 1999 47 4327 4331 2 Guedes de Pinho P Silva Ferreira A C Mendes Pinto M Benitez J G and Hogg T A Determination of carotenoid profile in grapes must and fortified wines from Douro varieties of Vitis vinifera J Agric Food Chem 2001 49 5484 5488 Fleischmann P Watanabe N Winterhalter P Enzymatic carotenoid cleavage in star fruit Averrhoa carambola Phytochemistry 2003 63 2 131 137 Mendes Pinto M M Silva Ferreira A C Caris Veyrot C Guedes de Pinho P Carotenoid chrorophyll and chlorophyll derived compounds in grapes and port wines J Agric Food Chem 2005 53 26 10034 10041 9 Mendes Pinto M M Silva Ferreira A C Oliveira M B P P Guedes de Pinho P Evaluation of major carotenoids in grapes by liquid chromatography with reversed and normal phase a qualitative analysis J Agric Food Chem 2004 52 3182 3188 9 Britton G UV Visible spectroscopy In G Britton J Liaasen Jensen and H Pfander Eds Carotenoids Vol 1B Spectroscopy Chapter 2 13 62 Birk user Verlag Basel Switzerland 1995 ISBN 3 7643 2909 2 0 8176 2902 2 Ravichandran R Carotenoid composition distribution and degradation to flavor volatiles during black tea manufacture and the effect of carotenoid supplementation on tea quality and aroma Food chemistry 2002 78 23 28 8 Wi
257. se d talonnage ou une relation exponentielle d croissante est tablie entre la coordonn e chromatique de couleur L et les ajouts d oxyg ne la bouteille compris entre 0 25 mL et 2 5 mL d oxyg ne La deuxi me phase correspond l application de la m thode aux bouteilles commerciales obtur es avec diff rents types d obturateurs figure 2 Obturateurs cylindriques Capsules a vis Figure 2 Proc dure de r duction d une solution de carmin d indigo en bouteilles commerciales et bouchage avec des obturateurs cylindriques et capsules vis Cette technique a t appliqu e des bouteilles commerciales 375 mL bouch es avec diff rents types d obturateurs afin d tudier leur perm abilit et les cin tiques respectives de diffusion de l oxyg ne Les obturateurs test s taient deux bouchons en li ge naturel de diff rentes qualit s fleur et premi re un Twin Top agglom r 1 1 un bouchon Neutrocork et deux synth tiques Supremecorg et Nomacorc Pour la premi re fois une technique innovatrice de bouchage en verre scell feu est utilis e t moin Les bouteilles ont t stock es en position horizontale et verticale pendant 36 et 24 mois respectivement une temp rature de 20 C 1 Plus r cemment des tudes de perm abilit ont t r alis es sur quatre capsules vis Stelvin Auscap Cospak et CSA Toutes les capsules comportaient des joints en tain Les bouteil
258. sociales bar pubs ou a domicile avec ou sans amis hors et pendant les repas Leur choix se portera galement sur des vins de c page et ils auront une pr f rence pour des vins de marque ou d une r gion Ils recherchent aussi des vins faciles fruit s aromatiques et sucr s mais ne s attendent pas des vins tanniques cas des vins rouges Ces consommateurs sont souvent cat goris s comme easily pleased facilement satisfaits ou entertainers h tes LES VINS POPULAR PREMIUM PREMIUM Les vins du segment popular premium premium ne sont pas obligatoirement consomm s table Les jeunes ou consommateurs r cents choisissent parfois des vins de ces cat gories pour exp rimenter lors de l ap ritif ou lors d une discussion entre groupe d amis restreints En m me temps ces consommateurs choisiront des vins de ce segment lors de sorties au restaurant ou lorsqu ils invitent des amis diner Ils privil gient le style nouveau monde fruit droit sucr et les vins de marque Dans ces segments on rencontre aussi les consommateurs plus traditionnels qui ach tent du vin primordialement pour la table Ces consommateurs ont en g n ral une connaissance du monde vinicole et identifient les c pages et les r gions productrices De m me que les autres cat gories de consommateurs ils ont une bonne connaissance des vins de marque mais sont plus susceptibles d acheter des vins traditionnels Lors de l achat d un vin de marqu
259. sse du Temps 0 0 0 3747 S millon pourriture noble Barsac Doisy Da ne 95 40 6 0 4048 Barsac Doisy Da ne 94 15 13 0 5969 Barsac Doisy Da ne 90 8 5 0 0 5040 Tableau 2 Teneur en thiols volatils des vins de colombard petit manseng et s millon de sauternes D autres thiols volatils tr s odorants poss dant des odeurs plut t empyreumatiques participent aussi a l ar me des vins le 2 furanem thanethiol 2FM Tominaga et al 2000 le 2 m thyl 3 furanethiol 2M3F Bouchilloux et al 1998 Tominaga et Dubourdieu 2006 le benz nem thanethiol BM Tominaga et al 2003a 2003b l thyl 3 mercaptopropionate Les caract ristiques olfactives de ces mercaptans et leurs seuils de perception sont donn es au tableau V Le 2 furanem thanethiol tr s odorant a l odeur du caf torr fi Sa teneur d termine le caract re toast des vins lev s en f ts Il se forme partir du furfural issu de la chauffe des douelles par combinaison avec l H2S pendant la fermentation sous l action de la levure dans le cas des vins blancs labor s en barrique au cours de l levage en bois neuf dans le cas des vins rouges Le 2 furanem thanethiol est galement responsable de l odeur torr fi e des vieux vins de Champagne capables de d velopper un bouquet de r duction Le benz nem thanethiol aux odeurs fum es et min rales voque la pierre fusil tr s odorant il participe au caract re min ral fum d
260. structur s moins fruit s par rapport aux lots o di s non trait s sur mo t Actualit s phytosanitaires Stade Commune Comparaison R ponses aux Commentaires les plus C page tests triangulaires fr quemment cit s Tri sain oidi 7 13 NS ot orale plus femme Des notes de r duction Avize Chardonnay SAS oidi trait Lot trait plus r duit 8 Vin de base PAIE Pole RENE sur mott 3S Lot o di jug plus fruit 3 Tri sain o di 5 12 NS Lot sain plus acide plus mordant Oger Chardonnay oidi oidi trait sur mo t 8 12 S Tri sain o di 5 11 NS Lot sain plus r duit 4 Avize Chardonnay 12 mois o di o di trait sur moat 7 11 S Lot o di plus structur de tirage Tri sain o di 8 11 S Lot sain plus r duit 4 Oger Chardonnay oidi oidi trait sur mo t 4 11 NS Vin de base Lot sain plus fruit 4 m Tri sain oidi 7 13 NS plus acide 5 Lot oidi plus r duit 3 fum 2 Hautvillers Pinot noir idi it 12 mois o di o di trait sur mo t 8 13 S lot oidi plus a 3 Lot trait plus r duit 8 de tirage Tri sain o di 4 13 NS oidi oidi trait sur moat 6 13 NS Tableau 4 D gustation des vins tests triangulaires r seau parcellaire Avize Oger Hautvillers Des tests de pr f rence vont tre effectu s sur les vins champagnis s pou
261. t prendre en compte au vu de la diversit de plus en plus restreinte des mati res actives la disposition du viticulteur et donc des risques que cela pourrait engendrer concentration dans les eaux s lection de flore Des exp rimentations sont ou doivent tre mises en place pour r pondre a ces probl matiques particuli res MA TRISE DE L ENHERBEMENT L enherbement est une technique int ressante du fait des nombreux avantages qu elle procure en terme environnemental sur le plan physique rosion stabilit Andrieux 2006 Gril 2002 et biologique mati re organique fonctionnement du sol Crozier et al 2004 Renaud et Chantelot 2004 en plus des autres points positifs qu elle peut induire en particulier au niveau de la vigne elle m me Toutefois son entretien et surtout la concurrence qu elle impose la vigne peuvent tre probl matiques dans certaines conditions En effet l enherbement est en comp tition avec la vigne pour les ressources hydriques et azot es principalement les deux tant li es Chantelot et al 2004 Maigre 2002 Schultz et Lohnertz 2002 Soyer et al 1984 Si cela ne pose pas de probl me et est m me recherch dans les conditions non limitantes dans les situations difficiles cela peut engendrer des soucis de d veloppement v g tatif et de qualit des raisins au niveau de la vigne Maigre et Murisier 1992 ENHERBEMENT SUR LE RANG L objectif est l abandon des herbicides en e
262. t Bois noir progression inqui tante dans le vignoble fran ais Philippe KUNTZMAN 000000 19 POINT O DIUM gt Initiation et d veloppement des pid mies d o dium les bases biologiques pour optimiser la protection Philippe CARTOLARO ccccceeseereeeteettee 27 gt La premi re intervention anti o dium un vrai dilemme Quand et comment raisonner le premier traitement Vignobles meridionaux Bernards ONO Ts aTe a a ae dunes eee ne eerscacsecueveneteanes 35 Vignobles septentrionaux Marie Laure PANON eesis reteo ee nine 39 EVOLUTION DE LA R GLEMENTATION gt La mise en uvre des produits phytosanitaires les moyens de s adapter Thierry COULON 47 Strat gie d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales gt Int r ts et limites des solutions alternatives au d sherbage chimique sur le rang Christophe CAVIGLIO 51 gt Cons quences environnementales des modes d entretien du sol e Impact des modes d entretien de la vigne sur le ruissellement l rosion et la structure des sols Wes LE BISSONAIS 57 e Impact des pratiques culturales sur la vie des sols viticoles Pascal GUILBAULT ccceeseeees 65 gt Perspectives d exp rimentations Jean Yves CAHUREL 0 ccccccccccceeeeeeceeeeeeceeeceeeeeeetecseeteeesensseees 71 gt Logique des strat gies d entretien des sols viticoles une combinaison de prat
263. t organiques sont galement des facteurs limitant l emploi de certaines techniques La densit de plantation la vigueur de la vigne l ge et le mode de conduite des souches ainsi que l anciennet du d sherbage chimique sont des facteurs rendant plus ou moins facile la r alisation de certaines techniques d entretien du sol Les param tres pr c dents d ordre technique et agronomique permettent de d terminer la ou les technique la mieux adapt e la parcelle Toutefois la possibilit de sa mise en pratique est d pendante de la structure propre chaque exploitation viticole Ainsi les diff rents itin raires d entretien des sols n cessitent des temps de main d uvre diff rents et la possibilit de r alisation pratique se pose aussi bien en terme de pr sence que de disponibilit de celle ci A certaines poques de la campagne les interventions d entretien du sol peuvent entrer en concurrence avec d autres op rations culturales Le co t des diff rentes pratiques doit tre valu et c est un facteur de poids dans le choix Actuellement ce co t est calcul uniquement sur le plan mon taire mais il semble judicieux d envisager l avenir de s int resser de plus la consommation en nergie notamment celle d origine fossile L influence de ces aspects varie en fonction de la superficie de l exploitation mais surtout de la marge l hectare d gag e par le type de vin labor Naturellement outre ces divers
264. t 73 ug L de lut ine et 190 ug L de B carot ne a pH 3 7 est divis en deux lots Le premier est satur en oxyg ne a 4 8 mg L par agitation magn tique en contact avec l air Chaque lot est ensuite de nouveau divis en trois volumes gaux qui sont soumis diff rentes temp ratures de stockage 20 40 et 60 C l abri de la lumi re durant 160 heures Ils sont ensuite analys s Toutes les neuf heures un chantillon de vins des diff rents lots est galement pr lev pour analyse 18 chantillons de vins soumis l oxydation et 18 de vins conserv s sans ajout d oxyg ne sont ainsi analys s R SULTATS ET DISCUSSION Profils des carot no des et d riv s de la chlorophylle des vins carot no dique ont t d tect s Tableau 1 8 compos s de structure Compound Amax nm pee fa Identification m z Ne pue H e 1 unknown 1 5549 430 435 0 nd x x 2 neochrome a 1 8811 400 422 450 450 93 standard UV x 3 neoxanthin 2 0292 415 438 466 466 69 standard UV x 4 neochrome b 2 0528 400 422 450 450 92 standard UV x 5 violaxanthin 2 2032 418 441 471 471 90 standard UV x 6 unknown chlorophyll derived compound 1 6968 436 526 652 435 uv 635 x 7 pheophorbide b 2 1463 436 526 652 435 UV MSb 607 x x 8 all E lutein 5 8973 422 447 476 476 53 standard 551 x x 9 unknown lutein like structure 6 0848 421 444 47
265. t cette fois ci dans le vignoble de Cognac Dans ces situations critiques les sympt mes d oidium apparaissent nettement visibles sur le feuillage l approche ou d s la floraison fin mai d but juin selon les vignobles puis rapidement et de mani re explosive sur les jeunes baies en croissance g n ralement fin juin La maladie semble progresser inexorablement d vastant les grappes au moment de leur fermeture d but mi juillet malgr les traitements de rattrapage effectu s dans la plupart des cas Les d g ts irr m diables se traduisent par l limination des grappes s v rement atteintes de la r colte Tel est ce que l on peut constater Afin de mieux comprendre ce comportement invasif de l o dium nous rappellerons les principales caract ristiques de la biologie du parasite et d velopperons les processus qui r gissent le fonctionnement g n ral des pid mies A partir de ces l ments nous d gagerons les principes retenir pour tablir les strat gies de protection e permettant d assurer une protection efficace dans les situations risque lev sans surench re de traitements e et qui ne soient pas dispendieuses d applications fongicides pour tous les cas probablement les plus nombreux o la pression de la maladie est mod r e voire nulle Actualit s phytosanitaires L O DIUM DE LA VIGNE CARACT RISTIQUES DU PATHOSYSTHEME De fa on g n rale l expression d un
266. t de g rer l int gration des techniques alternatives l emploi des herbicides et le surco t g n r par l abandon du d sherbage chimique en plein Dans la majorit des situations cette int gration devra se faire par paliers successifs de r duction jusqu atteindre l objectif z ro herbicide lorsque cela est possible La monotechnique r p titive sur toute la surface d une parcelle est rarement recommandable Aucune technique n tant parfaite il appara t judicieux d encourager les strat gies combinant les diff rentes pratiques L objectif est d additionner les avantages sans cumuler les d fauts Dans tous les cas les strat gies d entretien de la parcelle choisies dans le but de limiter l rosion et de r duire la contamination des eaux par les herbicides doivent tre compl t es d am nagements favorisant ces objectifs Certains de ces am nagements sont d ordre individuel comme l enherbement des tourni res mais d autres sont d ordre collectif comme la gestion des acc s et du r seau de collecte des eaux pluviales Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Une technique unique sur toute la surface du sol Les combinaisons dans l espace Gestion de la concurrence des adventices par d sherbage chimique Appel e autrefois improprement non culture cette m thode est actuellement rarement recommand e Elle est toutefois la plus adapt e aux pa
267. t donc avoir deux origines Dans le cas des drapeaux et principalement sur Carignan elle est forc ment pr coce puisque concomitante au d veloppement des jeunes rameaux La source cl istoth ces ascospores plus universelle concerne l ensemble du vignoble Les conditions qui r gissent la maturation hivernale des cl istoth ces et leur capacit lib rer leurs ascospores au printemps tant mal connues il demeure tr s difficile de pr voir les v nements propices aux infections primaires De par l tendue des jections potentielles celles ci peuvent affecter aussi bien les toutes premi res feuilles form es que les jeunes baies nou es Les tudes conduites l INRA montrent que dans le vignoble bordelais les ascospores peuvent contaminer la vigne tr s pr cocement sur des bourgeons situ s au stade E 1 2 feuilles tal es Cela est v rifi chaque ann e depuis plus de 6 ans par l observation de sympt mes Actualit s phytosanitaires D veloppement des pid mies pr coces fin avril a d but mai lorsque les rameaux pr sentent 4 6 feuilles tal es Ces sympt mes tr s discrets apparaissent la face inf rieure des feuilles de la base de rameaux 1 et 2 feuilles situ es proximit des corces des ceps sous forme de petites taches diffuses de couleur gris beige et affectant parfois le point p tiolaire Cartolaro et al 2005 Leur d tection co ncide le plus souvent avec des
268. t hydrolys es apr s 6 mois Voirin 1990 Ces m canismes hydrolytiques donnent ainsi naissance de nombreux compos s odorants qui peuvent typer les vins Bayonove 1998 Ils constituent donc un r servoir d ar mes susceptibles d tre r v l s soit par action d enzymes exog nes soit lors du vieillissement naturel du vin Au cours du vieillissement on constate deux ph nom nes souvent concomitants d une part hydrolyse des pr curseurs proprement parler qui lib re d un c t la partie osidique et de l autre l aglycone et d autre part un r arrangement chimique de l aglycone favoris par le pH acide des vins Ce r arrangement chimique g n re de nombreux compos s odorants partir des aglycones qui sont pour la plupart inodores aux teneurs habituellement rencontr es dans les vins C est notamment le cas du TDN compos caract ristique du bouquet des vieux Riesling auxquels il donne des notes olfactives rappelant le k ros ne Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Des travaux de gen se de compos s odorants a partir de glycosides de raisins ont montr cette richesse en compos s d ar me apr s vieillissement mod le Francis et al 1994 Ormieres et al 1997 Kots ridis 1999 A titre d exemple dans le cas du Melon B des essais de vieillissement acc l r de glycosides en milieu mod le ont permis de former 14 terp nes et Ci norisopr no des odorants Schneide
269. t meilleure strat gie de protection Finalement les d g ts sont observ s souvent dans les secteurs historiques o le d but de la protection a t trop tardif et ou la qualit de pulv risation a t mauvaise Le non respect des rythmes de renouvellement comme en Languedoc Roussillon o la lutte anti mildiou s est rel ch e a t l origine de nombreux checs Mais c est en Charente que la situation a t la plus pr occupante et o la ma trise a t la plus difficile entra nant des d g ts importants sur certaines parcelles En effet la maladie a souvent t d cel e tr s tard les rythmes de renouvellement taient trop lents et une face sur deux tait correctement prot g e Le fait marquant de 2006 est sans nul doute l extr me diversit de pression de la maladie Dans les vignobles du pourtour m diterran en le mildiou a t le plus souvent tr s peu actif Il est rest quasiment absent jusqu fin juillet En ao t la faveur de quelques pluies il a fait une timide apparition sur les jeunes feuilles des extr mit s Dans ces diff rents secteurs une seule intervention un traitement de couverture cuprique a t conseill e dans les Avertissements Agricoles En Provence 2006 est pr sent e comme tant l ann e o la pression a t la plus faible jamais observ e Dans quelques zones Pyr n es Orientales localement Gard et Nord Vaucluse des sorties de taches se sont produites plus t t
270. tard limitant le nombre total de passages C est la combinaison de ces choix en fonction de la m t o et de la disponibilit pour observer et intervenir qui d finit la strat gie et le co t final Le co t du d sherbage m canique est tr s li au co t initial du mat riel et au nombre de passages n cessaire pendant la saison Le co t variable li aux pi ces d usure d pend beaucoup de la nature du sol Les outils rotatifs consomment naturellement plus de pi ces Le co t des intrants est nul mais il y a les consommables et il faut prendre en compte l investissement mat riel et surtout le temps pass Voici titre indicatif quelques chiffres valables uniquement pour le d sherbage du cavaillon et dans le cas de figure d crit ci dessous Exploitation 20 ha plant e 2 m x 1 m soit 5 km ha La surface d sherb e chimiquement correspond un tiers de la surface environ le cavaillon Le d sherbage est fait avec un pr et un post lev e Le mat riel est amorti sur 7 ans L investissement de d part est tr s variable de 2000 a plus de 10000 euros selon qu il y ait une centrale hydraulique ou pas par exemple Chimique M canique Prix d achat du mat riel 2000 3500 Co ts fixes par an 195 340 Nombre de passages 2 3 4 Temps pass par an 48h 88 112h Traction 10 h 480 880 1120 Main d ceuvre 11 h 528 968 1232 Produits par ha 95 75 20
271. te de l exploitation fixera le niveau d exigence de chaque lot L objectif majeur demeure bien entendu une r duction tr s significative de la quantit d herbicides employ s au niveau de l exploitation Cette strat gie entra ne des investissements li s chaque technique Par contre l chelle de l exploitation elle peut rendre en moyenne tol rables les probl mes pos s par la disponibilit de la main d uvre L avantage majeur de cette strat gie est de minimiser fortement les d fauts li s la r p titivit sur le m me espace du m me mode d entretien du sol CONCLUSION La r duction significative de l emploi des herbicides et la ma trise de l rosion sont les objectifs majeurs des strat gies d entretien des sols Toutefois la n cessaire modification des pratiques doit se faire progressivement pour tendre lorsque le contexte technico conomique le permet vers le z ro herbicide Les strat gies de combinaisons dans l espace et dans le temps des pratiques s av rent susceptibles d une part d aboutir tr s rapidement une r duction importante des quantit s d herbicides appliqu es et d autre part d viter les inconv nients de la monotechnique r p titive Compte tenu de la variabilit des conditions du vignoble il n existe pas de solution universelle Le choix est raisonner en fonction des situations Le concept global d entretien du sol devient bien plus difficile g rer que le simple aspect
272. teur l enjeu majeur est videmment d laborer des vins ayant les qualit s attendues et recherch es par le consommateur Parall lement ou plut t en synergie avec les approches marketing les solutions sont rechercher sur le plan technique Optimiser la qualit garantir la r gularit produire des vins au style et aux caract ristiques pr d finis imposent notamment un contr le qualit rigoureux et une ma trise technique des diff rentes tapes d laboration L instrumentation notamment par des capteurs de qualit outils d aide la d cision et de pilotage constitue une des solutions pour atteindre ces objectifs Les capteurs et les syst mes de mesure de la qualit font actuellement l objet de nombreuses recherches que ce soit dans le secteur vinicole et plus g n ralement en industries agroalimentaires Ces recherches se sont traduites r cemment par de nombreuses innovations La pr sentation r alis e ci dessus qui ne pr tend pas l exhaustivit montre les nouvelles potentialit s offertes pour la production Ces nouveaux outils sources d informations constituent galement une opportunit pour la recherche et l exp rimentation BIBLIOGRAPHIE Blouin J Chambre d Agriculture de la Gironde 1991 Int r ts et limites de l automatisation en cenologie Actes des assises nationales de la vinification assist e par ordinateur ITV France Chabas J Cemagref P Grenier Cemagref C Sinfort Ensam J M
273. teurs le projet porte sur deux familles de produits le vin type beaujolais et Dornfelder le jambon sec type Auvergne Bayonne Teruel et Iberico PROTOCOLE A S lectionner dire d experts des produits typiques et des produits ordinaires dans les familles concern es trente vins rouges par pays France Allemagne et vingt jambons secs par pays France Espagne soit cent produits B Recruter un panel scanneris parmi les consommateurs des produits vis s et observer leurs achats chez un distributeur sur un an C Mesurer les pr f rences sensorielles des pan listes et leur perception de la typicit D Etablir les profils sensoriels des produits s lectionn s E Tester plusieurs m thodes instrumentales pour caract riser la typicit des produits s lectionn s chromatographie spectrom trie RMN lectrophor se F Identifier les m thodes optimales de caract risation de la typicit des produits G Etablir la corr lation entre donn es instrumentales et donn es consommateurs pour qualifier le caract re objectif et ou subjectif de la typicit per ue H Formuler des recommandations pour construire promouvoir et contr ler la typicit sur le march alimentaire europ en Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs 1 S agissant d achat de vin Beaujolais en Auvergne la mesure en supermarch s est av r e satisfaisante quoiqu indiquant une fr quence faible d ac
274. teurs ont vu le jour Elles permettraient l identification des groupes aux tats d esprit similaires Ces tudes sont bas es sur l assomption qu il existe diff rents segments de consommateurs qui recherchent chacun des caract ristiques pr cises tel que certaines familles d ar mes Cette segmentation s appuie sur des profils psychologiques g n raux Il est donc vraisemblable que cette nouvelle segmentation explique bien le r le des facteurs historiquement reconnus tel que la notion de marque et sa capacit satisfaire les attentes du consommateur LES VINS BASIQUES ET POPULAR PREMIUM La mode de consommation de vin a volu et le vin n est plus qu un simple produit de table Le vin se boit dans des bars pubs clubs lorsque les gens sortent Ce type de consommation est majoritairement port sur des vins basiques popular premium car comme toujours le prix est un facteur d terminant Dans ce contexte on identifie les Chardonnay Girls et les Merlot Men qui sont a priori des jeunes ou nouveaux consommateurs qui boivent du vin lors des sorties en ville bars clubs qui cherchent surtout des vins de marque ou de c page En choisissant ainsi ils s attendent boire des vins sucr s et fruit s mais toujours sans structure Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs Dans le m me contexte il y a des consommateurs plut t traditionnels qui choisiront de boire du vin lors des sorties
275. tibles dans des vieux vins doux A des concentrations plus proches de son seuil de perception il pourrait tre impliqu dans des m canismes de synergie avec d autres compos s comme cela a t d crit sur des vins de Grenache et de Syrah dans lesquels il renforce les notes de fruits rouges S gurel et al 2004 TU LLL Tii LAL AL i LL dun i an r boeseseessee C tes de Gascogne Jurangon Figure 3 Teneurs en DMS libre de vins de diff rents mill simes des appellations C tes de Gascogne et Juran on Variation et transmission du potentiel en sulfure de dim thyle PDMS La lib ration du DMS dans le vin est tr s probablement li e aux conditions de conservation et particuli rement la temp rature toutefois la marge de man uvre en la mati re est restreinte Ainsi la ma trise du DMS dans le vin implique une prise en compte globale de ce potentiel Les variations du potentiel en sulfure de dim thyle sont consid rables La maturit appara t comme le param tre essentiel puisqu entre la 1 et la 3 date de r colte 3 semaines s parent 2 dates de r colte le PDMS est multipli d un facteur 3 15 Figure 4 Cette augmentation Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins est syst matique sur toutes les parcelles tudi es pour les mill simes 2003 et 2004 Cependant l origine de l accumulation de ce potentiel reste inconnue Sur un m me site le PDMS
276. tion forte teneur en alcool contenant des carot no des comme le vin de Porto Silva Ferreira et Guedes de Pinho et al 2004 que pour les autres vins rouges pour lesquels le temps utile pour la d gradation de carot no des pr sence des parties solides des baies est limit Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins S CONJUGUES DE LA CYSTEINE Les S conjugu s de la L cyst ine ou pr curseurs cyst in s pr curseurs inodores de compos s fonction thiol tr s odorants ont t mis en vidence et identifi s directement dans le raisin beaucoup plus tardivement que les 2 classes pr c dentes de pr curseurs Darriet et al 1993 Tominaga et al 1995 Tominaga et al 1998b Ce sont des d riv s S substitu s de la L cyst ine se diff renciant donc par la nature du substituant de l atome de soufre de cet acide amin et seulement 3 de ces pr curseurs ont t identifi s formellement dans la baie de raisin la S 1 hydroxyhex 3 yl L cyst ine P3MH le S 4 m thyl 2 oxopent 4 yl L cyst ine P4MMP et le S 4 m thyl 2 hydroxypent 4 yl L cyst ine PAMMPOH Tominaga et al 1995 Tominaga et al 1998b Par ailleurs une tude ult rieure a permis d identifier dans le mo t de Sauvignon Blanc le S 1 hydroxyhex 3 yl glutathion un tripeptide S substitu qui pourrait tre un pr curseur biog n tique du P3MH et susceptible de lib rer le P3MH par l intervention de carboxypeptidase li
277. tosanitaires Par contre dans la plupart des vignobles du sud les Tordeuses ont tendance a r gresser depuis 2003 Les p riodes de canicule et de faibles hygrom tries sont souvent voqu es comme hypoth se pour expliquer la diminution des populations larvaires Signalons aussi que pour le premier vol en 2006 les conditions souvent fraiches pluvieuses et vent es du mois de mai ne sont pas favorables au bon fonctionnement des pi ges Les Tordeuses r gressent en Provence en Rh ne Alpes en Charentes En Aquitaine la situation est h t rog ne progression de la Cochylis dans le Blayais une tendance la diminution de l Eud mis bien que des d g ts plus importants soient constat s sur le secteur de Margaux ou le Sauternais En Midi Pyr n es la pression de l Eud mis est inf rieure 2005 mais sur le vignoble de Gaillac ce ravageur est bien pr sent sur trois g n rations A tel point qu en 2006 les traitements sont conseill s d s la premi re g n ration dans le secteur de Gaillac et ponctuellement sur Fronton et Cahors VOLS MOYENS D EUDEMIS EN MIDI PYR N ES Lia o Gaillac Nombre de captures Fig 3 Pi geage des tordeuses en Midi Pyr n es Parall lement ces variations g ographiques des modifications se produisent parfois au niveau des courbes de vol Les trois vols sont bien s par s dans les vignobles du sud en Anjou au contraire les premi re et seconde g n rations se
278. tosanitaires Dans l attente il convient de ne pas remettre en cause les pr conisations fondamentales de strat gie actuelles et il n est notamment pas indispensable d anticiper fortement le d clenchement de la lutte En revanche toute carence technique dans la mise en uvre de la strat gie de protection qualit de pulv risation positionnement des applications choix des produits peut mettre en d faut la qualit globale de la protection particuli rement dans le cas de situation pid mique caract re exceptionnel Un soin particulier devra tre accord aux parcelles syst matiquement tr s attaqu es et ou aux c pages fortement sensibles ce champignon Il s agit classiquement de soigner scrupuleusement la prophylaxie ma trise de la vigueur du v g tal et contr le de la croissance en v g tation et d accorder un soin attentif au choix des fongicides mis en uvre et leurs conditions d emploi tout en privil giant la pulv risation face par face L ensemble de ces conditions tant rassembl l o dium restera un parasite qui ne devrait pas poser de difficult majeure dans nos vignobles BIBLIOGRAPHIE Bourgoin B Herlemont B 2005 Comportement pid mique de l o dium et probl mes de lutte au cours de la campagne Mondiaviti 18 19 Calonnec A P Cartolaro L Deli re and J Chad uf 2005 Powdery mildew on grapevine effect of the date of primary contamination on the disease development
279. traitement aux stades d but pointes vertes B C E 7 traitement aux stades sorte des feuilles D E O dium a Traitement en pr ventif et en curatif 12 5 kg ha B En curatif 2 pulv risations 8 jours d intervalle ajouter un mouillant Acariose et Erinose E Dose 20 kg ha au d hourrement Efficacit sur mildiou brenner et black rot vowavneente egro fr Renseignements techniques COREE a A ber ee te Amu SAS i w Mret mit 2 Volet Lord troke Cohen nta me s Y i hee 4 4 a dre a i 5 A eon Jyry Dorae mame ee rh tous f gha Lee phiemivemeri taatle ene PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins gt Le potentiel aromatique des raisins un param tre multiple Raymond BAUMES valuation rapide du potentiel glycosidique des raisins blancs aspects m thodologiques et perspectives R mi GU RIN SCHNEIDER Int r t de l valuation des pr curseurs de thiols vari taux comme outil de pilotage de la vinification et de la typologie des produits Denis DUBOURDIEU Gestion des diff rents potentiels aromatiques dans une optique de segmentation de produits Cas des vins de Manseng en C tes de Gascogne Laurent DAGAN Les carot noides comme pr curseurs d ar mes un nouveau potentiel Cas des vins de Porto Paula GUESDES de PINHO Faites un carton contre loidium PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECT
280. u s pos s entre 18 et 33 cm de hauteur Pour le secteur de Turckheim ce sont ainsi 87 pi ges qui ont t suivis dont les relev s ont t effectu s une fois par semaine Le vol sur ce secteur s est tal sur 7 semaines d marrant la semaine 25 semaine du 19 juin et durant jusqu la semaine 32 semaine du 7 ao t Le pic de vol est atteint tr s rapidement au courant de la semaine 27 figure 3 La phase descendante du vol est un peu moins accentu e marqu e par des captures faibles les 3 derni res semaines du vol Cependant pour les diff rentes parcelles les captures entre pi ges ne sont pas gales et l tude de la relation entre l environnement imm diat du pi ge en terme de plantes h tes apporte des renseignements suppl mentaires Actualit s phytosanitaires INFLUENCE DES PLANTES HOTES SUR LES CAPTURES DU VECTEUR Comme le montre la figure 4 on distingue 3 groupes de parcelles e des parcelles avec plus de 50 captures en moyenne par pi ge et avec un cart important entre le pi ge ayant le moins captur et celui ayant le plus captur parcelles KMRi DR et FQ e des parcelles avec de 20 50 captures en moyenne par pi ge et un cart parfois tr s important entre le mini et le maxi parcelle BE parcelles BE RG et RD e des parcelles avec moins de 20 captures en moyenne par pi ge parcelles D C HS et KMaux Les parcelles les plus fr quent es par le vecteur sont en fait des parcelles
281. u Val de Loire du Sancerrois l Anjou auxquels peut tre ajout le Chablisien Dans ces r gions le mildiou se manifesta tr s peu uniquement sous forme de taches parses et d s la nouaison des allongements des intervalles entre traitements taient possibles Aucun d g t sur grappes ne fut d plorer et la situation tait tr s saine y compris la r colte En 2006 la surveillance de la r sistance du mildiou diff rentes mol cules a t poursuivie Elle a concern en tout premier lieu le dim thomorphe et l iprovalicarbe Les r sultats ne sont pas disponibles Les r sultats de 2005 avaient confirm l existence de populations de mildiou 9 sur les 66 tudi es r sistant simultan ment ces deux mol cules 8 ont t trouv es essentiellement dans deux vignobles le Gers et la Provence qui semblent assez fortement touch s par ce ph nom ne Cependant la d couverte d un neuvi me cas en Alsace sugg re que de telles populations pourraient exister de fa on marginale dans d autres vignobles Cette hypoth se est renforc e par le fait que des populations pouvant contenir de faibles proportions de souches r sistantes l une ou l autre des mol cules voire aux deux sont suspect es dans diff rentes autres r gions Bourgogne Aquitaine et Charentes Actualit s phytosanitaires BLACK ROT RETOUR EN FORCE DANS L OUEST La pression exerc e par le champignon est jug e moyenne a forte sur tous
282. u cours du vieillissement S gurel et al 2005 Le DMS est en premier lieu un ar me de vieillissement et il existe une relation troite entre le pourcentage de DMS lib r rapport du DMS libre DMS libre PDMS et l ge du vin Figure 2 ar 30 vins V 60 w ouaa commerciaux 2 diff rents o 40 Petit Manseng 2 20 Gros Manseng L Grenache One Syrah 12 Age des vins en ann es Figure 2 Corr lation entre le pourcentage de DMS lib r et l ge d un vin Pour un vin donn et quelque soit le c page la teneur en DMS va augmenter de facon constante avec l ge du vin ainsi la mesure du PDMS permet d estimer la teneur en DMS d un vin dans les prochaines ann es Cela permet d envisager le contr le de la concentration du DMS dans le vin et donc sa contribution l ar me Auparavant tant donn la contribution variable du DMS son influence doit tre tudi e pour chaque type de vin afin de d terminer le couple concentration note odorante Par ailleurs l int r t du DMS ne se limite pas forc ment aux vins de gardes Ces derniers pr sentent certes les teneurs les plus lev es mais des concentrations d passant les seuils de perceptions sont rencontr es apr s quelques ann es de conservation seulement Figure 3 La contribution du DMS est donc envisageable pour diff rents types de vins A forte concentration il contribue au bouquet des vins de gardes avec des odeurs de truffe percep
283. ue ces r sultats correspondent au climat m diterran en avec ses sp cificit s en particulier en terme d intensit des pluies Les fortes intensit s expliquent en particulier les coefficients de ruissellement tr s lev s mesur s ici 20 40 en moyenne selon les modalit s et jusqu 80 l chelle d une pluie pour le d sherbage chimique Strat gies d entretien des sols contraintes techniques conomiques et environnementales Cons quences environnementales des modes d entretien du sol En relatif les r sultats confirment les tendances habituellement relev es savoir un classement pour l rosion d sherbage chimique gt ENM glyphosate gt ENM travail gt engazonnement avec pratiquement une division par 2 de l rosion d une modalit l autre et un seuil de pluviom trie de d clenchement de l rosion nettement sup rieur pour ENM travail et engazonnement En valeur absolue on d passe les 5 T hectare an 3 ann es sur 4 pour le d sherbage chimique 2 ann es sur 4 pour l ENM glyphosate alors que ce seuil n est pas atteint pour les 2 autres modalit s approch une ann e pour ENM travail On peut rapprocher ces r sultats en milieu m diterran en de 3 autres tudes 1 Blavet et al 2006 ont compar diff rentes situations sous pluie simul e sur des placettes de 1 m install es dans le milieu agricole Parcelles 1 milieu agricole 2 milieu experimental Va
284. ue doivent toujours tre favoris es pour l laboration de vin de garde car il participe pleinement a la complexit et l intensit aromatique du vin S gurel et al 2004 Hormis les proc d s favorisant l extraction des glycosides cette approche est essentiellement r alisable la vigne En effet les tapes de la vinification affectent peu ce potentiel retrouv en grande partie dans le vin En revanche les diff rences observ es entre parcelles montrent que certains sites produisent des raisins de plus grand potentiel et pourront tre retenus pour ces qualit s Par ailleurs l augmentation de l clairement des grappes est parfois favorable l accumulation des glycosides montrant l int r t de l effeuillage Enfin les teneurs en glycosides augmentent le plus souvent au cours de la maturation du raisin mais l optimum est tr s variable et doit tre raisonn Pour cela des outils analytiques rapides du potentiel glycosidiques ont t d velopp s et sont en cours de validation sur certains c pages Chardonnay Gew rtztraniner Riesling Melon B et de d veloppement pour d autres Grenache Syrah afin de constituer un outil d aide la d cision pour ce param tre Le fruit des notes odorantes apport es par les thiols vari taux contribue particuli rement l ar me de vins jeunes et n ont ce jour que peu d int r t pour les vins de garde Effectivement l exp rience montre qu au fil de la conservation du vi
285. ue du vin diversit des m canismes de gen se et d volution de ces compos s odorants et des facteurs impliqu s Cette complexit explique que la typicit vari tale est minemment variable et qu elle s exprime diff remment selon les facteurs viticoles terroir mill sime conduite traitements phytosanitaires et les itin raires technologiques suivis pour aboutir au type de produit souhait Evaluation du potentiel aromatique des raisins et des vins Evaluation rapide du potentiel glycosidique des raisins blancs aspects m thodologiques et perspectives R mi GUERIN SCHNEIDER ITV France d tach l INRA UMR SPO Equipe Technologie Int grative 2 place Viala 34060 MONTPELLIER CEDEX 1 T l 04 99 61 31 11 Fax 04 99 61 28 57 E mail remi schneider ensam inra fr INTRODUCTION La composante vari tale de l ar me se compose d une part de compos s volatils libres directement odorants et donc perceptibles dans le raisin lui m me et d autre part de pr curseurs d ar mes qui se r v lent au cours des op rations techniques intervenant depuis la r colte jusqu au vieillissement des vins Drawert 1974 La plupart des vari t s de cuve sont des vari t s non aromatiques elles sont pauvres en compos s volatils libres mais contiennent comme les vari t s aromatiques de nombreux pr curseurs Ces pr curseurs sont divers lipides acides hydroxycinnamiques carot no des de
286. ue fortement ensuite Trois autres xanthophylles violaxanthine lut oxanthine et 5 6 poxylut ine apparaissent apr s v raison La vari t les conditions climatiques la r gion viticole l tat hydrique de la plante l exposition au soleil et le stade de maturit sont autant de facteurs qui influencent les concentrations en carot no des des raisins Il est g n ralement admis que les norisopr no des pourraient tre g n r s directement par d gradation de carot no des comme le f carot ne la lut ine la n oxanthine et la violaxanthine mais aussi par hydrolyse de formes glycosyl es Les carot no des et les interm diaires non aromatiques sont connus pour tre des pr curseurs de compos s d ar me norisopr noidiques comme les a et B ionone ou la B damasc none responsables de la typicit aromatique de certains c pages Une tude r cente a montr que les carot no des taient pr sents en faible quantit dans les vins de Porto Cette pr sence est importante puisque ces compos s sont susceptibles durant le vieillissement d tre d grad s en compos s d ar me les norisopr noides qui peuvent contribuer l ar me des vins Quelques norisopr no des ont d ores d j t identifi s dans les vins de Porto la 2 2 6 trim thylcyclohexanone TCH des isom res des ionones la B damasc none et le 1 1 6 trim thyl 1 2 dihydronaphtal ne TDN qui contribuent tous l ar me du vin
287. ulus spp Lavandula sp Les adultes se nourrissent de s ve labor e ou phlo me de leurs plantes h tes en les piquant sur les feuilles ou les tiges Lors de ces prises d alimentation ils peuvent inoculer le phytoplasme une plante initialement saine Le phytoplasme peut aussi tre inocul des plantes non h tes comme par exemple la vigne lors de piq res d essai L inverse peut aussi se produire c est dire que l insecte peut acqu rir le phytoplasme sur une plante h te malade Les stades larvaires de l insecte se d roulent dans le sol sur les racines de ses plantes h tes Le stade larvaire est aussi le stade auquel le vecteur passe l Hiver Depuis environ 5 6 ans des cas de parcelles parfois significativement atteintes sont signal s dans diff rents vignobles en France Alsace mais aussi Jura Bourgogne Champagne Vall e du Rh ne Languedoc Roussillon Des cas similaires sont relat s en Allemagne en Italie en Autriche Des programmes de recherche ont t mis en place afin de caract riser et d expliquer les situations que rencontrent les diff rents vignobles concern s Actualit s phytosanitaires Des travaux r cents effectu s en Allemagne et utilisant l approche mol culaire de l analyse du polymorphisme de longueur des fragments de restriction de l ADN non ribosomal ont mis en vidence trois isolats de stolbur sur vigne et une relation tr s troite entre ces isolats Hyalesthes obso
288. ur vieillissement des vins en bouteille obtur e avec diff rents types d obturateurs G n ralement les vins obtur s avec des capsules vis peu perm ables l oxyg ne d veloppent pr cocement des ar mes de r duction caoutchouc sulfites etc En outre les obturateurs synth tiques conduisent au d veloppement pr coce des ar mes d oxydation et un brunissement de la couleur Les bouchons en li ge pr sentent des performances interm diaires CONCLUSION Une m thode colorim trique respectant l int grit du bouchon a t d velopp e afin d tudier la perm abilit l oxyg ne des diff rents obturateurs lors d une conservation en bouteille entre 0 25 et 2 5 mL d oxyg ne Apr s 36 mois de conservation horizontale seul le bouchage en verre t moin s est r v l compl tement herm tique tous les autres obturateurs sont perm ables l oxyg ne Des groupes de perm abilit l oxyg ne sont ainsi form s en fonction de l obturateur e R duite lt 1 uL mois bouchons en li ge technique et capsules vis e Interm diaire 1 6 pL jour bouchons en li ge naturel e Elev e gt 6 uL jour bouchons synth tiques La position de conservation a un faible effet sur la diffusion de l oxyg ne travers la majorit des obturateurs du moins pendant les 24 premiers mois de conservation Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs BIBLIOGRAPHIE
289. urcentage entre leurs pr curseurs respectifs sera favorable que leur valuation olfactive pourra tre positive Cependant ces d riv s comme il a t dit ci dessus atteignent rarement des teneurs significatives dans le vin d autant qu ils sont d grad s rapidement dans ce milieu notamment par addition d thanol sur le groupe vinyle Dugelay et al 1992 Dugelay et al 1993 Ainsi les ph nols volatils sont surtout responsables dans les cas o leur influence sur l ar me du vin appara t de d fauts aromatiques et ces d fauts sont analogues pour toutes les vari t s de raisin Ils occupent donc une place part dans les pr curseurs de l ar me vari tal Bien entendu le technologue devra les prendre en compte mais c est surtout les ph nom nes conduisant ces d fauts qu il devra viter Seuls seront donc pris en compte et dans l ordre chronologique de leur d couverte comme pr curseurs d ar me vari tal du vin ceux dont l influence sur l ar me du vin est dans la plupart des cas positive les glycosides les carot no des les S conjugu s la cyst ine et les pr curseurs du DMS Glycoconjugu s ALCOOLS MONOTERP NOLS m GLYCOCONJUGUES NORISOPRENO DES PH NOLS VOLATILS COMPOS S EN C6 PRECURSEURS DE CAROTENOIDES NORISOPR NO DES L AROME VARIETAL CONJUGU S DE CYST INE MERCAPTANS S M THYLM THIONINE DIM THYLSULFURE ACIDES PH NOLS PH NOLS VOLATILS CINNAMIQUES ACIDES GRAS INSATUR S CO
290. ures sont inf rieures de 2 4 C par rapport aux normales ce qui a pour effet de retarder la maturit des raisins de 4 7 jours Seule la Charente garde de l avance De belles journ es en septembre laissent esp rer une vendange de qualit sauf d gradations dues aux orages UN O DIUM INSIDIEUX L o dium a volu de fa on tr s diff rente d une r gion l autre Les premiers sympt mes sur feuille ont pu appara tre d s fin avril en Aquitaine mais pas avant fin juin en Alsace et d but Juillet dans le Diois o les sympt mes sont apparus directement sur grappe Ensuite la progression de la pression de la maladie a t tr s variable en fonction des conditions climatiques Le d marrage a t brutal en PACA mais la pression est rest e faible et en Languedoc Roussillon o le contr le de la maladie a t plus difficile Dans les autres r gions et notamment dans les vignobles de l est le d marrage a t plus lent et les premiers sympt mes ont t souvent discrets La faible progression est due des temp ratures basses jusqu la floraison La maladie a pu se prolonger tard en saison dans certaines r gions et la protection maintenue apr s fermeture de la grappe L o dium a t dans l ensemble bien contenu pour des raisons diverses maintien d une protection anti mildiou Midi Pyr n es surprotection par d marrage pr coce Champagne mais aussi am lioration de la qualit de la pulv risation e
291. us homog nes et plus stables le sol reste normalement en permanence nu avec une faible rugosit compact par le passage des engins et pr sente donc une infiltrabilit et une capacit de d tention superficielle de l eau r duites ce qui augmente fortement les risques de ruissellement m me pour des pluies relativement faibles Par contre la r sistance du sol l arrachement par le ruissellement peut tre importante et limiter l rosion On peut donc avoir un effet contradictoire sur les deux termes de l rosion Cependant le ruissellement a le plus souvent un poids dominant et de plus le ruissellement g n r peut atteindre une parcelle plus sensible l arrachement et conduire une rosion catastrophique Cette modalit d entretien qui s est beaucoup d velopp e partir des ann es 60 est aujourd hui fortement remise en cause pour des raisons environnementales contaminations des eaux par les produits phytosanitaires et en particulier les herbicides et tend voluer vers des pratiques d enherbement naturel ma tris par un d sherbage chimique partiel ou un travail du sol L engazonnement des inter rangs est une pratique qui s est d velopp e ces derni res ann es en r ponse aux pr occupations environnementales Le couvert prot ge les sols faible stabilit structurale contre la battance et emp che la mise en mouvement de particules par effet splash r le d cran protecteur Il s oppose la concentration du
292. utres Beaujolais plus centraux dans l espace sensoriel Les tests de pr f rence r alis s en France avec des consommateurs na fs ont permis d identifier quatre groupes positionn s autour d un axe de curiosit avec appr ciation des vins allemands d une part et d un axe de familiarit avec des vins couramment achet s d autre part La repr sentation crois e France Allemagne des cartes de pr f rences indique une nette pr f rence pour les vins de son pays d origine On d c le galement quelques d gustateurs ouverts au go t tranger surtout en France Passer d un test en aveugle un test sur les m mes chantillons identifi s am liore les notes de pr f rence mais ne change pas leur orientation On note que la plupart des d gustateurs semblent plus s v res ou plus exigeants face aux chantillons identifi s surtout pour les Beaujolais Les consommateurs allemands semblent plus g n reux dans leurs appr ciations mais les pr f rences des d gustateurs fran ais sont deux fois plus diverses Est ce le signe d une plus forte attente ou d une meilleure aptitude discriminer Peut tre un peu des deux Les d gustateurs allemands paraissent plus sensibles l identification fournie par le nom de marque ils sont notamment plus r actifs aux mots magiques Ch teau ou Domaine Dans les deux pays un vin a tout de suite moins bon go t lorsqu on d couvre qu il est vendu par un distributeur Dans l ensemble les fa
293. vage en bouteille du vin est chose rare Les vins doivent tre con us pour une consommation rapide apr s l achat Les tanins doivent tre riches et g n reux et non pas durs et amers Encore une fois la pr f rence est la fra cheur Des vins fatigu s et dont la couleur a vir au brun ne trouveront pas acheteur Sur le march nord am ricain de nombreux vins rouges succ s contiennent une sucrosit notable en bouche Cela est en contraste direct avec les styles traditionnels Les ventes de ros sont en augmentation dans la plupart des pays o la consommation de vin en croissante Longuement consid r comme un produit volume de vente bas le ros conna t pr sent un potentiel r el de d veloppement de ses ventes pour les bons producteurs ll va sans dire que les consommateurs pr f rent les vins qui ne pr sentent pas de caract ris tiques n gatives pas de vin bouchonn pas d oxydation pas de Brettanomyces La constance est un param tre tr s important pour que les consommateurs reviennent votre produit Produire le style qu ils recherchent uniquement de temps en temps ne suffit pas Est ce que cela signifie que les consommateurs pr f rent tous le m me style de vin et que tous les vins finiront par avoir le m me go t Je ne le crois pas Il y a de nombreux groupes de consommateurs tr s diff rents et sur des march s tout aussi nombreux et tout aussi diff rents Comment laborer des vi
294. vec le bois le choix du bouchage et le contr le des conditions de transport du vin Comprendre les liens de cause effet est important afin que les facteurs cl contribuant au style de vin puissent tre g r s de mani re logique et reproduits Par exemple la pratique suivante est en train de se g n raliser en Australie g rer diff remment dans un m me vignoble des sous parcelles du m me c page pour produire des styles de vin tr s diff rents gr ce aux techniques de viticulture de pr cision assist es par GPS e Les probl matiques l gales peuvent freiner la flexibilit dont doivent faire preuve les producteurs pour produire les styles de vins recherch s L o les styles traditionnels sont retranch s derri re la l gislation il est tr s difficile de mettre en uvre des changements de c pages de techniques viticoles et de proc d s cenologiques afin de r pondre aux besoins du consommateur Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs e La structure des entreprises peut avoir un impact sur leur capacit livrer des produits avec le style recherch au bon endroit Les entreprises int gr es verticalement qui g rent la viticulture l nologie le packaging et la distribution peuvent exercer plus de contr le sur les caract ristiques du produit final que les entreprises dont la structure repose sur d autres soci t s pour des tapes cl s du processus Les entreprises do
295. venter ou mettre au point Plusieurs facteurs concourent au d veloppement actuel de la mesure en ligne de l oxyg ne dissous e l avanc e des connaissances scientifiques sur le statut de l oxyg ne dans les vins et de son incidence sur la qualit Moutounet 2005 e le d veloppement d innovations en terme d instrumentation sondes polarographiques portatives et surtout mise au point de nouveaux capteurs d oxyg ne dissous reposant sur un principe optique la luminescence capteurs compacts robustes faciles d utilisation et ne n cessitant pas d talonnage e la demande des march s pour des vins au caract re fruit dominant faibles teneurs en sulfites La mesure en ligne de l oxyg ne dissous rev t un grand int r t Elle peut tre utilis e comme un outil de diagnostic des installations pour valuer les points critiques d enrichissement en oxyg ne ou valider des itin raires techniques transferts filtration comme outil de contr le en temps r el d op rations telles que par exemple la mise en bouteille Enfin elle peut tre utilis e comme outil pour le pilotage de la micro oxyg nation Cette derni re application r elle innovation sera pr sent e lors du Vinitech 2006 Comment laborer des vins r pondants aux attentes des consommateurs CONCLUSION Comment laborer des vins r pondant aux attentes des consommateurs Question fondamentale mais complexe Pour le produc
296. xpertise de l quipe de sp cialistes de l INRA de Bordeaux et des coll gues des r gions m ridionales confort e par nos observations nous a conduits privil gier dans notre exp rimentation la p riode floraison nouaison en tant que p riode majeure dans une pid mie d o dium plut t que le d but de protection 10 feuilles d but floraison nouaison grain de pois fermeture P riodes _ _ _ J i de protection a se 100 2 g 90 2 80 5 z0 Modalit s 2 a Stroby Corail Legend Legend 60 Stroby Corail Legend i FE 50 Stroby Corail Z 40 2 gai 8 30 8 20 5 GS 10 8 0 2005 2006 Figure 4 R sultats essai a fen tre Oger notations sur grappes d but v raison Effectivement l essentiel de l volution de l pid mie se fait sur la p riode floraison grain de poids en 2005 et 2006 sur le site d essai et pas sur la p riode ant rieure au stade 10 feuilles Les recommandations de protection sont toujours bas es sur les r f rences d essais fen tre de la Protection des V g taux avec une anticipation au stade 7 8 feuilles dans les parcelles historique o dium En cas de d faut de protection s v re l accent est mis avant tout sur l am lioration de la qualit de pulv risation Enfin des outils de pr vision sont en cours de validation L objectif consiste cerner le profil de l ann e le plus t t possible c est dire avant
297. xyg n s xanthophylles Ainsi la baie de Syrah maturit poss de une distribution relative en B carot ne lut ine violaxanthine et n oxanthine 36 50 2 9 du total proche de celle de la feuille 27 51 10 11 mais leurs teneurs totales dans la baie maturit technologique de 1 3 mg kg sont plus de 100 fois inf rieures celles des feuilles Wirth J 2001 Chez le raisin les teneurs en carot no des sont d pendantes des facteurs climatiques des pratiques culturales des c pages et des diff rences cl nales Marais J et al 1989 Razungles A et al 1987 Razungles A et al 1993 Ils sont surtout localis s dans la pellicule 2 3 fois plus riche que la pulpe et le jus n en contient pas de m me que le vin Razungles et al 1988 sauf dans le cas de vin rouge mut l alcool comme le Porto contenant plus de xanthophylles que de carot ne Guedes de Pinho et al 2001 Dans la baie de raisin ils sont consid r s comme les pr curseurs biog n tiques des glycosides de C norisopr no des Winterhalter 1993 Baumes et al 2003 Mathieu et al 2005 et sont consid r s ce titre comme faisant partie du potentiel aromatique du raisin L clairement notamment au stade de croissance herbac e de la baie influence la gen se des carot no des dans les baies du c page Syrah Bureau et al 1998 qui diminuent ensuite entre la v raison et la maturit galement sous l influence d

Rapport Mondia 2006 - Institut Francais de la Vigne et du Vin

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