La Lettre du CSK. Numéro 13
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1. DES PROGRAMMES INTERNATIONAUX L ANAES entretient des relations de travail per manentes avec ses homologues trangers dans le cadre de programmes d tude L Agence participe aussi des programmes euro p ens et internationaux dans le domaine de l valua tion technologique un projet coordonn par le Conseil de l Europe sur l assurance qualit dans les soins de sant et de nombreux partenariats internationaux dans le cadre de l accr ditation L VALUATION L ANAES EN QUELQUES CHIFFRES e Pr s de 50 Conf rences de consensus se sont d roul es avec l aide de l Agence dont la moiti environ a re u son label e Plus de 100 th mes concernent les recom mandations et r f rences m dicales e Une vingtaine de recommandations pour la pratique clinique et une trentaine d tudes d va luation technologique ont t publi es e Des programmes d valuations des pratiques professionnelles ont t d velopp s pour 14 th mes m dicaux ou infirmiers L ACCR DITATION L ANAES est la structure qui met en uvre la pro c dure d accr ditation pr vue par l ordonnance du 24 avril 1996 L accr ditation est une proc dure externe un ta blissement de sant ind pendante de celui ci et de ses organismes de tutelle L accr ditation s inscrit dans une logique d am lioration continue de la qualit d un tablissement de sant Elle a2. N 13 Janvier 2000 M DITORIAL Mais qui sont ils Surveil lant kin cadre de sant moniteur cadre kin chef Mais que font ils Th rapeute enseignant manager coordonnateur Mais d o viennent ils Apr s un D E de masseur kin sith rapeute un che minement professionnel des questions une valua tion personnelle et c est un plongeon de 9 mois dif ficiles pour l obtention d un dipl me cadre Les mains ont du mal quitter le patient pour le stylo l ordinateur L an goisse de soigner le pre mier patient se transforme en stress pour diriger la premi re r union d quipe ou d buter le cours Organiser planifier g rer valuer projeter soigner enseigner trancher d ci der au milieu du service des lits des transparents du PMSI des corrections de l accr ditation avec le m decin chef les col l gues les patients les tu diants la direction Cela donne un personna ge Tr s pr sent Jamais absent dans les grands moments de son institution Quelque peu r leur Des fois bien seul Avec en permanence le d sir de bien faire la soif des connaissances l envie de s impliquer l envie de faire bouger les choses Personnage des fois criti qu ou m me attaqu qui re oit peu ou pas de remer ciements Il sait assumer Pour les projets le rela tionnel parfois difficile la n gociation l coute les f tes
3. indexation des sites m dicaux francophones CISMeF La cr ation de CISMeF s est justifi e par l avalanche d informations potentiellement accessibles la difficult de s parer clai rement les informations pour les professionnels de celles pour les patients le manque de sp cificit des moteurs de recherche et surtout la n cessit absolue en m decine de conna tre la source et la qualit de l information CISMeF recense exclusivement les ressources en fran ais de toute provenance Le nombre de sites et de documents catalogu s dans CISMeF a d pass les 6600 en juin 1999 avec 75 nouvelles ressources en moyen ne par semaine en 1999 47 en 1998 Ceci constitue environ 10 de la production mondiale en sant Sur un chantillon repr sentatif de 400 sites et docu ments 66 7 des sites proviennent de France 20 du Canada en particulier du Qu bec 5 4 de Suisse 3 7 d Afrique et 2 7 de Belgique La m thodologie CISMeF comprend 5 tapes le recen sement des ressources le filtrage la description la classi fication et l indexation e Le recensement des sites et des documents est effec tu gr ce une veille quotidienne sur les annuaires multi disciplinaires francophones gr ce une visite mensuelle sur le site de NIC Network Information Center France qui recense les nouveaux domaines cr s et gr ce la d cla ration des sites eux m mes par formulaire e Pour le filtrage des s
4. La question cadre est Quels crit res souhaiteriez vous trouver sur la feuille d valuation annuelle des mas seurs kin sith rapeutes travaillant dans un h pital public Les cinq domaines de comp tences retenus sont les comp tences professionnelles l implication dans le service ou dans l tablissement la relation avec le patient la relation avec l quipe les qualit s personnelles Premi re tape encore appel e premi re ronde Le questionnaire sur lequel figurait la question cadre et les domaines de comp tences s lectionn s a t envoy 23 experts ayant pr alablement donn leur accord un directeur d tablissement public un directeur d tablisse ment priv un directeur d institut de formation en masso kin sith rapie deux directeurs des ressources humaines un sociologue quatre cadres sup rieurs en masso kin si th rapie et treize cadres de sant en masso kin sith rapie Le taux de r ponse est de 65 21 Pour chaque domaine de comp tence toutes les pro positions ont t recueillies et leur fr quence d apparition chiffr e comp tences professionnelles 31 crit res implication dans le service ou l ets 24 crit res relation avec le patient 25 crit res relation en quipe et qualit s personnelles 78 crit res Deuxi me tape ou deuxi me ronde Un deuxi me questionnaire a t r alis Il comprend
5. am lioration de l enseignement de ne pas avoir mis en place tr s t t des outils de mesure Cela existe dans tous les pays anglo saxons en pre mi re ann e d s les premiers T D de goniom trie tous les tudiants mesu rent trois m me sujets la fin du T D on calcule une moyenne un cart type pour relater les carts inter et intra observateurs entre les mesures et essayer de comprendre les pro bl mes L tudiant sait donc la sor tie comment utiliser l outil pour quoi l utiliser et quelles sont ses limites de mesure Actuellement en France en T D de goniom trie les tudiants vont limiter des rep res vont s emb ter m thodologiquement bien poser l outil puis seront contents d tre vite not s pour avoir leur dipl me pour faire tout fait autre chose On fait des valuations pour prou ver l efficacit des techniques ou faire des recommandations selon diff rents grades Est ce que tout peut tre prouv et est ce que tout doit tre prouv Non La r ponse est non puisque 15 20 de la pratique m dicale est bas e sur des faits scientifiques av r s et le reste ne l est pas Donc pour la kin sith rapie on est peut tre un peu en dessous mais c est exactement le m me chose Par contre d un autre c t il y a des choses scientifique ment valid es et que les profession nels ne peuvent ignorer C est surtout dans cet axe l que travaille le service
6. tre couper certaines parties de notre profession peu efficaces o m me dangereuses et tendre certaines branches qui sont s rement plus effi caces Je suis pour d velopper l acti vit du kin sith rapeute j ai voulu tre kin sith rapeute depuis l ge de 11 ans et je n ai jamais chang d opi nion J ai toujours essay de d ve lopper d acqu rir de nouvelles infor mations pour m am liorer et faire b n ficier mes patients d une meilleu re kin sith rapie Je pense que cette d marche l sera plus efficace qu une d marche corporatiste o l on cherche tout prix s accrocher aux branches sur lesquelles l on nous lais sera tranquillement accroch sans aucun regard Entretien r alis le 14 novembre 1998 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 1 5 M M MOIRES CADRES valuation du kin sith rapeute L tablissements de sant publics et priv s sont en pleine phase de mutation et cherchent des outils des moyens et du temps pour s adapter aux exigences de l Ordonnance d avril 1996 en mati re de d marche qualit Dans les priorit s d finies se situent la prise en compte de l avis des usagers et l valuation des com p tences individuelles Deux m moires r alis s par des l ves Cadres de Sant ont abord le th me de l valuation des masseurs kin sith rapeutes Ces travaux concourent
7. trologiques acceptables r aliser des mesures avec rigueur transcrire les r sultats de fa on claire et objective discuter les r sultats en rapport avec la probl ma tique retenue Des liens troits ont t mis en vidence entre la sensibilisation la recherche et la r alisation du travail de dipl me au cours duquel les tudiants sont appel s selon les directives de l cole construire analyser et discuter une probl matique en lien avec des cas cli niques rencontr s dans les stages de derni re ann e D une part la sensibilisation la recherche prend du sens dans la mesure o elle est int gr e dans un projet de l tudiant d autre part elle lui apporte des outils et une approche qui l aident la r alisation de ce projet Les deux premi res ann es d enseignement nous ont amen s faire voluer la formation en tenant compte de l exp rience acquise Nous avons notamment pris l option de dispenser le programme de sensibilisation sur quatre ans et non seulement en fin de cursus afin de favoriser l int gration des notions et d tablir des liens avec les autres cours Il est en effet apparu qu un enseignement cibl sur la quatri me ann e favorisait peu le d veloppement du processus de r flexion et appa raissait aux tudiants comme tr s loign de la pratique de la kin sith rapie ce qui tait l inverse de nos inten tions L chelonnement dans
8. valuation c est souvent un probl me dans notre profession La recherche c est une hypoth se que l on teste et on essaie d avoir une r ponse par rapport cette hypoth se qui en g n ral ne r pond pas com pl tement l hypoth se et pose alors d autres hypoth ses On peut se poser diff rentes questions on peut fixer des objectifs mais il faudra utiliser les bonnes m thodes apr s liers anti usure 30 MOD LES S CURIT D UTILISATION Double isolation commande par pression d air pas de fil lectrique dans le ch ssis STABILIT Section et conception des parall logrammes La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 1 gB L valuation est simplement une mesure qualitative ou quantitative qu on essaie d exprimer par chiffres sans interpr ter On d veloppe des outils pour pouvoir mesurer ce que l on cherche mesurer Formation et recherche sont indissociables Comment les ins tituts de formation initiale et de cadres peuvent participer cette recherche On peut segmenter les choses en deux niveaux Il y a la recherche qui peut tre effectu e dans l institut par les ensei gnants eux m mes Mais la plupart du temps elle ne d passera pas un niveau tr s important car la recherche en elle m me est une activit pluridiscipli naire qui met en relation des physi ciens des informaticiens des ing
9. velopper des recommanda tions pour la kin sith rapie Au regard de cette d marche d va luation et de la m thodologie que propose l ANAES comment se situe la kin sith rapie d apr s vous Quels seraient les efforts faire les acquis sur lesquels se reposer parce qu elle a d j mis en place de telles proc dures Je crois qu il est difficile d atta quer le probl me par ce c t l Je crois surtout qu il faut que les profession nels se rendent compte qu ils doivent acqu rir cette d marche d valuation et se tourner vers la qualit qui est une am lioration continue C est surtout un processus assimiler a prend un peu de temps pour motiver tous les professionnels dans ce sens l puisque certains se rassurent en pra tiquant des gestes identiques et ne veulent plus voluer La d marche de l ANAES est normalement un pro La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 11 cessus d valuation on essaie de mesurer son tat un niveau on apporte une information nouvelle et on regarde si on a modifi l tat de niveau en mesurant le r sultat apr s l apport de cette information nou velle Maintenant propos de la kin sith rapie pour l instant le probl me c est l aspect individuel de la pro fession il faut que les profession nels se regroupent de plus en plus de mani re travailler ensemble et
10. MK 47 Masseurs Kin sith rapeutes entr s cette ann e en formation Cadre de Sant Bois Larris 6 Bordeaux Pessac 5 Grenoble 3 Lyon 3 Montpellier 10 Nantes O0 Paris AP HP 8 Paris C RF 12 Strasbourg 0 4 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 M L A F R E K laboration d un cursus d tudes pour la formation continue la m thodologie P M P Probl me Manuel Proc dure N avons pr c demment expos la diff rence mar qu e qui peut exister entre un acte th rapeutique bas sur l observation stricte d une proc dure et un acte th rapeutique bas sur l habilet manuelle du pra ticien et la satisfaction du patient 1 L aboutissement de cette recherche de qualit consis tait d gager des crit res pour laborer un cursus de formation soit sur le mode Proc dure orient soit sur le mode R sultat orient 2 C est dans cette optique qu ont t recherch s les crit res expos s Les crit res retenus par la F M C Pour la formation m dicale continue F M C les choix d orientation sont bas s sur les 5 crit res de la m thode F G P fr quence gravit probl me ainsi d clin s 3 1 Fr quence de la maladie 2 Gravit de la maladie 3 Probl me de connaissances 4 Probl me d habilet manuelle 5 Probl me de relations humaines Si la m thode d enqu te aide l l
11. adultes est une vraie gageure Le diagnostic n tant pas pos et la douleur tant un ph nom ne una nimement qualitatif on comprend que la th rapie du mouvement rencontre quelques d ceptions Il semble qu il y ait inad quation entre la formation du M K et ce genre de t ches qui lui est confi Les personnels Les soignants J ai un peu peur que les objectifs de l Institution soient dans les faits le moteur dominant avec tous les doutes que cela comporte sur la notion de qualit notion dont on parle mais que l on n value pas et qui dispa ra t de ce fait des projets institutionnels e Cadres en Europe page 19 Les tudes de Kin sith rapie en Espagne e D couverte page 16 L Institut de Perfectionnement en Communication et Education M dicales L avenir de la Kin sith rapie tant sur le plan scien tifique th rapeutique r glementaire et depuis quelque temps des effectifs ne se joue pas dans un contexte La lecture de cette page m a laiss dubitatif Est ce fran ais mais europ en un publi reportage ou de l information Lorsque l on voyage professionnellement on se rend compte de l extraordinaire compl mentarit de com p tences des diff rents pays de l Europe La recon naissance de cette comp tence compl mentaire qui d pend des variables culturelles n est possible qu en multipliant les changes les rencontres et les contacts sous toutes les for
12. avec les coll gues ilest l Voil ce que nous vivons Et franchement entre nous qui laisserait sa place Patrick ROTGER du Comit de Publication Recevez La Lettre en braille sur simple demande crite La Lettre sur site Internet kine kKkinemedia fr SOMMAIRE ditorial Relecture du num ro 12 de La Lettre Gilles PENINOU Parcours d un cadre kin Pierre TRUDELLE D couverte l ANAES Courriers Nos Rubriques courantes Nouvelle Rubrique La question na ve COMIT DE PUBLICATION Daniel MICHON Enseignant Formateur ILF M K et I F C S de Grenoble Marie Odile PAILLET Chef de Service R ducation C R F Les Rosiers de Dijon Philippe RIGAUX Responsable Formation Continue Bois Larris Sant Formation Patrick ROTGER Coordonnateur R ducation H pital National de Saint Maurice Michel THUMERELLE Directeur C R F de Fouqui res lez Lens Fran ois ZIMMERMANN Enseignant Formateur LF M K de Strasbourg Coordination Michel GEDDA Kin sith rapeute Chef C R F Salins les Bains ISSN 1267 7728 LA LETTRE DU C S K Michel GEDDA C R F B P 101 F39110 SALINS LES BAINS La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 1 M DOCUMENTATION Une solution la recherche d informations m dicales et de sant sur le Web Le Catalogage et Indexati
13. d valuation de l ANAES diffuser des informations scientifiquement valid es que les pro fessionnels ne peuvent plus ignorer pour ne pas ralentir la gu rison du patient ou allonger le traitement kin sith rapique voire m me aggraver le patient De la m me fa on peut on et doit on tout valuer mesurer Par rapport la kin sith rapie la Joconde ou Claudia Schiffer Il y a peut tre quelque chose de comparable La kin sith rapie est videm ment double il y a un aspect tech nique bas sur des faits scientifiques mais aussi un c t relationnel la com munication avec le patient et la mani re de communiquer Cela est r parti d une mani re compl tement diff rente et para t beaucoup plus dif ficile valuer La communication le don de pouvoir passer un messa ge un patient la fa on d tablir un contact est la partie de la profession la plus difficile valuer D un autre c t les bases scien tifiques sur lesquelles repose la pro fession peuvent tre mesur es mais c est aux professionnels de trouver les moyens de le faire Il est clair que nous pratiquons un art manuel dans ce cas il y a des choses qui se pas sent au del de l acte technique et qui sont plus difficiles mesurer Il ne faut pas tre arr t par cela car en g n ral quand on ne veut pas mesu rer les choses a laisse la place au charlatanisme Pour nombre de nos confr res l
14. la temporalit permet de favoriser leur capacit de questionnement de respec ter leur processus d apprentissage et de tenir compte de leur priorit certains moments du curriculum Nous avons galement orient une partie de la sensi bilisation vers la recherche qualitative L acc s cette dimension a sembl indispensable pour favoriser l approche des probl mes psychosociaux et des changements envi ronnementaux en relation avec notre probl matique pro fessionnelle selon une m thodologie appropri e Par cons quent le programme de cours se compo se actuellement des mati res suivantes 1 re ann e 3 heures cours sur l organisation et l utilisation de la biblioth que pr paration d une pr sentation de sujet n cessitant la recherche d informa tions introduction la rigueur de la mesure 2 me ann e 5 heures introduction sur la recher che recherche bibliographique th orie et travail de mise en pratique avec explicitation de la d marche 3 me ann e 21 heures m thodologies de recher che notions de base en statistiques lecture critique d article travail pratique laboration d un protoco le prise de mesure sur dynamom tre lectronique inter pr tation des r sultats pr sentation d une recherche par un chercheur 4 me ann e 12 heures qualit s m trologiques des outils analyse m thodologique La Lettre du Cadre de Sant Kin sit
15. nieurs des bio statisticiens des kin sith rapeutes des m decins des pid miologistes donc un groupe tr s important que l on ne peut pas toujours trouver dans les coles de kin Mais si on arrivait acc der l Universit alors on pourrait atteindre des professionnels de ce type Et la recherche qui peut tre d velopp e dans l enseignement le plus t t possible pour l tudiant pour lui permettre de d velopper son esprit critique Prenez un tudiant qui a pass une ann e pr parer un concours kin avec une formation scientifique g n ralement un bac de Sciences de la Nature et de la Vie faites lui passer le concours d entr e dans l cole de kin vous pouvez alors pr sumer qu il est d un bon niveau scientifique Vous le retrouvez en fin de 1 ann e de kin sith rapie et vous vous demandez si c est le m me tudiant car il n a pas du tout pris de recul par rapport aux informations qui lui ont t d livr es Il ne fait que restituer ce qu il a appris sans aucune r flexion Si on veut vrai ment former les gens en am liorant notre technique manuelle il faut que l tudiant ait tout de suite cette d marche d interpr ter ce qu il fait de l valuer de remesurer ce qu il a fait et d avoir toujours ce processus d analyse Il l acquiert en g n ral par la suite mais c est une perte de temps norme C est aussi une perte de temps pour l
16. normes La probl matique pour un chercheur un enseignant et un p dagogue c est d avoir une id e de ce qu il y a dans une banque de donn es Les titres g n raux des grandes rubriques ne nous informent pas ou de fa on tr s vasive Il aurait t int ressant d avoir une exp rience de recherche sur un sujet Kin sith rapique et d indiquer les possibilit s et les limites de l utilisation de cette banque de donn es o L A F R E K pages 5 et 6 Groupe de travail AFREK 1999 Recommandations Les recommandations sur les lombalgies b nignes rappel es dans ce num ro restent formelles et donnent seulement des connaissances arr t es ce jour Pourtant la Conf rence de Consensus a g n r des communica tions de niveaux in gaux qui ont propos des id es vers la recherche d une meilleure connaissance et sur tout vers de nouveaux modes d investigation qui devraient amener ces recommandations voluer avec le temps N est ce pas int ressant pour une Lettre du Cadre d avoir des id es des r flexions qui permettent de dyna miser des quipes pour des axes de recherches utiles La lecture administrative des recommandations ne doit pas nous faire oublier qu il ne s agit que d une tape et que cela fait partie de nos responsabilit s de la faire voluer e Courriers pages 7 10 La rubrique Courrier est int ressante mais lorsqu il s agit de pol mique seuls les extrai
17. s de 4 000 experts professionnels de sant de tous domaines ont particip aux travaux d valuation et de recommandation de 1 ANDEM depuis 1990 puis de l ANAES partir de 1996 TRAVAUX DE L ANAES EN MASSO KIN SITH RAPIE ET R DUCATION FONCTIONNELLE e Recommandations et R f rences en Masso Kin sith rapie Suppl ment au n 38 du Concours M dical du 16 novembre 1996 Masso Kin sith rapie dans les suites pr coces de ligamentoplastie pour l sion du pivot central du genou Masso Kin sith rapie dans le cadre du syn drome f moro patellaire non op r Masso Kin sith rapie dans les suites de m nis cectomie arthrosopique Masso Kin sith rapie apr s mise en place d une proth se totale de hanche Masso Kin sith rapie en vue du maintien de l autonomie des personnes g es Masso Kin sith rapie dans la conservation de l activit ambulatoire des malades g s Masso Kin sith rapie dans le syndrome f mo ro patellaire et les suites de m niscectomies Masso Kin sith rapie dans les lombalgies communes e Place respective des diff rentes techniques non instrumentales de d sencombrement bronchique Conf rence de consensus 2 et 3 d cembre 1994 e Prise en charge kin sith rapique du lombalgique texte court et texte long Conf rence de consensus 13 novembre 1998 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 9
18. universitaire de biom canique et un D E A de bio m canique aux Arts et M tiers J ai toujours exerc mon m tier mis part le temps de l cole des cadres de Bois Larris J ai fait mon service militaire au bataillon de Joinville car je suis tr s orient vers la kin sith rapie du sport Mon objec tif est d effectuer des valuations et peut tre plus tard de travailler dans un centre d effectuer des mesures pour ventuellement laborer des stan dards pour la profession Suite une bourse d tude l tranger offerte par W PARCOURS D UN CADRE KIN P ANDEM en 1993 je travaille actuel lement une journ e par semaine P ANAES Agence Nationale d Ac cr ditation et d valuation en Sant je passe donc une partie de mon temps d velopper des outils d valuation qui pourraient tre utiles la profes sion de kin sith rapeute Vous exercez aussi dans votre cabi net de ville quel est l int r t d tre form cadre pour le lib ral Cette formation m a permis de varier mes activit s d avoir une par tie d enseignement en Universit notamment en dipl me universitaire de biom canique ou en kin sith rapie du sport Ceci est un abord int ressant puisqu il permet aussi de me confron ter avec d autres professionnels et d accro tre mon r seau de connais sances professionnelles Cette formation m a permis aussi d acqu rir une d marche stru
19. 3 colonnes avec au sein de la 1 les r ponses collig es au sein de la 2 la fr quence d apparition de celles ci et une 3 colonne vierge r serv e aux commentaires des experts Le taux de r ponse ce questionnaire est de 100 Une analyse par domaine de comp tence puis pour cha cun des crit res a t effectu e par Bernadette Wiechec Troisi me tape ou troisi me ronde Pissu de l analyse une liste consensuelle de 40 cri t res d valuation r partis en 5 domaines de comp tence a t adress e aux experts pour tre pond r e Il a gale ment t demand e une hi rarchisation pour chaque domai ne de comp tence en conservant uniquement 4 crit res Le taux de retour est de 100 En d pit de quelques biais m thodologiques mineurs une analyse des chelles de pond ration et de classement des crit res s par e puis comparative a permis de retenir les crit res composant une grille voir page suivante La grille ainsi tablie s utilise avec 2 chelles standar dis es une chelle quantitative bas e sur la fr quence jamais rarement souvent et toujours et une chelle de Likert permettant au r pondant d exprimer son opinion d saccord total partiel accord partiel ou total L auteur rappelle que la 1 hypoth se les profession nels notant les masseurs kin sith rapeutes avaient des avis divergent sur les crit res d valuation n est pas v rifi e La 2 h
20. 5 1 3 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 M FORMATION Formation en masso kin sith rapie d ficience visuelle et p dagogie ou comment inventer une vid o int rieure par Herv COCHET C S K formateur en I F M K et I F C S Paris Marjory PALUMBO M K la Fondation Rothschild Paris 6 C omment faites vous pour enseigner l anatomie vos tudiants mal et non voyants Cette question abrupte me tombe dessus quelques minutes de la fin d une r union concernant la place de l ensei gnement du rachis dans nos tudes Il faudra nous le dire pour que nous le mettions en place rapidement chez nous avec nos tudiants voyants Curiosit Recherche p dagogique Ouverture d esprit n en pas douter une volont d avancer de transf rer se mani feste ici Ce qui est utile une minorit pr sentant une difficult suppl mentaire est sans doute b n fique une majorit Mais qu est ce qui est transf rable Comment faisons nous effectivement avec nos tudiants d ficients visuels Est ce simple et imm diat Et surtout sont ce des fa ons de faire proc dures ou des fa ons de penser processus Essayons d crire quelques lignes sur une pratique p dagogique rebelle la description MAT RIEL Lorsque l on pense d ficience visuelle on pense tout d abord livres braille et cassettes audio supports conte n
21. ANAES est v cue comme un risque plut t que comme un l ment favorisateur Que pensez vous de ces craintes L ANAES conduit deux actions distinctes une mission accr ditation et une mission valuation L une va valuer les pratiques professionnelles les co ts professionnels la techno logie dans diff rents secteurs d acti vit L autre l accr ditation va per mettre aux h pitaux de r pondre des standards de qualit C est donc une remise en cause de la pratique de beaucoup de personnes qui ont vi demment peur qu on s arr te sur des pratiques peut tre p rim es ou peu efficaces Je pense qu il faut rester 1 4 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 serein puisque ce sont les profes sionnels qui vont normalement la borer leur manuel d accr ditation ils ont donc une grande libert pour pouvoir r pondre aux crit res et aux param tres par eux m mes C est comme a que les choses vont s am liorer petit petit La chance pour eux est que l ANAES est ind pendante m me si des pressions s effectuent diff rents niveaux Je pense que cette dyna mique permettra aux professionnels d voluer et de faire reconna tre des activit s professionnelles Et pour le patient c est videmment une garan tie de meilleure qualit des soins Pour les professionnels aussi d ailleurs il faut se rendre compte qu il n
22. Cet abord fait sentir le besoin de cr er un r seau de pairs La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 Analyse de deux exemples Nous avons choisi comme exemples des affections tr s diff rentes l une de l autre en attribuant des chiffres arbitraires expliqu s ici 1 Lombalgie e La proc dure n est pas importante car les confr res sont d j au fait de la mani re dont peut s aborder une lombalgie Les diff rents enseignements s accordent sur les points essentiels e Actualisation de la connaissance c est ceci le point cl puisque l enseignement pass tait fond sur une longue p riode de repos au lit ce qui contraste avec l attitude actuelle du 3 jours de repos L esprit de sys t me avec modalit unique n a plus cours La recherche d une cause pour les douleurs de la lombalgie non sp cifique a t abandonn e 4 il s agit aujourd hui de soigner le sympt me douloureux e Le sens clinique peut tre am lior tr s mod r ment car tous les professionnels savent percevoir les changements subtils qui doivent d clencher un chan gement de traitement e Relations humaines elles peuvent toujours tre perfectionn es mais un professionnel comp tent est d j rompu au contact avec les patients Cependant il y a des besoins en strat gie de conception pour une du cation du patient ce qu il faut dire et commen
23. Gestion des fonctions logistiques 4 Gestion du syst me d information Ill Qualit et pr vention 1 Gestion de la qualit et pr vention des risques 2 Vigilance sanitaire et s curit transfusionnelle 3 Surveillance pr vention et contr le du risque infectieux ETABLISSEMENTS DU DOCTEUR A U ZOU DO SOCI T ANONYME AU CAPITAL DE 280 000 F 9 RUE DE L ECOLE DE M DECINE 75006 PARIS T L 01 43 26 45 81 FAX 01 43 26 83 31 catalogue sur simple demande 1 O La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 Pierre TRUDELLE 31 ans M K Lib ral Charg de projet et d enseignement M K D E en 1988 M C M K en 1992 Quel est votre parcours profes sionnel Au d but de mes tudes de kin sith rapie j tais plut t orient vers l ost opathie puis en arrivant en troi si me ann e je me suis rendu comp te qu il me manquait des informations Exer ant l h pital mi temps j ai fait un D E U G de Sciences de la Nature et de la Vie Jussieu Paris que je n ai pas achev mais j ai vali d des unit s de valeur dans les domaines des statistiques des math matiques et de l organisation du monde animal de mani re compl ter ma formation de kin sith rapeute et m orienter vers un dipl me de bio m canique J ai ensuite fait l cole des cadres pour obtenir un pont universi taire puis un dipl me
24. aboration d une formation param dicale les crit res diff rent puisque fr quence et gravit ne pr sentent pas la m me pr oc cupation pour une profession qui soigne les patients qu on lui envoie Tout au plus la fr quence et la gra vit peuvent faire l objet d une enqu te visant d ter miner l urgence d une formation plut t qu une autre Les crit res applicables la kin sith rapie Pour le choix du contenu les crit res sugg r s sont 1 Apprentissage rigoureux d une proc dure invariable 2 Connaissance actualis e th orique et pratique 3 Perfectionnement du sens clinique tay d exemples 4 Perfectionnement des relations humaines 5 Habilet manuelle Les points 4 et 5 se combinent le patient ou client doit tre satisfait du r sultat et appr cier l attitude du th rapeute Quel est le probl me Les notes s chelonnent entre 1 et 4 selon le mod le suivant le th me est une d cision du groupe concern e Le th me lombalgie est 4 i l Tr s Mod r ment important important Pas du tout important Assez peu important e Le th me bronchiolite est l l _ Tr s Mod r ment important important Pas du tout Assez peu important important e Le th me protection articulaire du patient rhu matisant est i l Tr s Mod r ment important important Pas du tout Assez peu important important Une addi
25. anches d ge etc on attend encore leur publi cation On cherche surtout d ve lopper sa connaissance technologique on accro t ses outils th rapeutiques mais les outils diagnostiques sont sou vent peu d velopp s Il ne faut donc pas trop dire qu on ne sait comment faire je crois qu au d part il faut se former et trou ver l information Heureusement que certains confr res nous ont ouvert des portes d Universit pour que d autres puissent s y engouffrer Maintenant le dipl me de Cadre de Sant Kin si th rapeute nous a ferm quelques acc s en Universit s et laboratoires de recherche car on n a plus d quiva lence pour entrer dans des dipl mes de troisi me cycle Ce sera certaine ment un frein pour se doter de r f rents parmi les kin sith rapeutes dans les ann es venir Et on sera oblig de solliciter les gens d j en place qui ont d j d autres activit s et qui seront peut tre un peu las puisqu ils ont consacr d j beaucoup de leur temps pour obtenir ces dipl mes Peut tre que dans l avenir la kin sith rapie sera universitaire il y aurait alors plus de facilit s d acc s ces dipl mes de recherche En France c est ce qui va bloquer le plus dans les prochaines ann es Si les kin s se regroupent s ils s associent avec les professionnels d j form s s ils essaient de trouver l information s ils essaient de mener des tudes avec d
26. ant les savoirs les plus stables anatomie testing ter minologie m dicale par exemple Mais ces vieux clich s sont issus de l aveuglisation syst matique de tout le monde alors que la liste du mat riel mani par les tu diants d ficients visuels est devenue bien plus longue aujourd hui ordinateurs portables disquettes zip plages tactiles synth ses vocales scanner photocopies agran dies et en relief t l agrandisseurs et vid oagrandisseurs minidisque logiciels de conversion d criture visuelle en criture braille de grossissement de caract res de dict e vocale Une for t de possibilit s informatiques et lectroniques dans laquelle il est facile de se perdre mais o chaque d ficience visuelle trouvera de quoi am liorer ses capacit s d criture de lecture et d archiva ge Cette richesse de mat riel adapt demande r flexion conseils apprentissages temps et n exclut pas le concours humain bien voyant indispensable pour lire recher cher trier v rifier du moins au d but Ainsi l acces sibilit et le traitement ais de l information sont les pre mi res dimensions p dagogiques r fl chir avec cha cun d autant plus qu elles n cessitent un budget non n gligeable Et si la vue volue pendant les tudes Adaptation nergie difficult s Ensuite on pense squelette corch bo te d os mod le m canique maquette c est dire a
27. autres en essayant de publier effectivement alors on am liorera nos connaissances scientifiques et on d veloppera ces outils Mais c est vident on a du retard sur les pays comme le Canada l Australie la Scandinavie les tats Unis En sachant que les vieux cadres dont vous parlez seront peu en 2015 C est pour a qu il y a des choses faire actuellement Il faut aussi lais ser aux kin s le choix de trouver leurs propres outils Il y a peut tre d autres moyens de valider nos r sultats En termes de points faibles de points forts d apr s vous mon avis le fait que les kin sith rapeutes travaillent de mani re individuelle est un point faible car ils ont peu de poids dans les d cisions professionnelles ou politiques qui peu vent tre prises Cela s explique par le fait que le th rapeute s implique lui m me dans le traitement cela deman de donc un gros effort de sa part pour se remettre en question pour S eXpo ser aux autres et dire Bon moi je fais comme a qu en pensez vous Ce probl me l il faudra ventuelle ment le r soudre en montrant qu il n est pas seul avoir des soucis et qu en fait c est parfois en partageant ses pr occupations que l on peut arri ver trouver des solutions 1 2 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 Un autre probl me est la com munication interprofessionnel
28. avail remplacements des cong s formations D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total e Qualit s personnelles a Fait preuve de curiosit professionnelle D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total b Esprit constructif positif D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total c A un esprit d analyse et de synth se D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total d Fait preuve de disponibilit d Jamais Rarement Souvent Toujours WIECHEC B laboration d une grille d valuation des masseurs kin sith rapeutes hospitaliers par une m thode de consensus M moire Cadre IF Bois Larris 1999 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 1 En r sum Bernadette Wiechec met en exergue le fait que cette grille d valuation est un moyen de faciliter l entre tien d valuation m me si il persiste une part de subjecti vit L auteur rappelle que la finalit de l entretien d va luation est de permettre aux masseurs kin sith rapeutes de devenir les acteurs de leur propre volution profes sionnelle afin de r pondre aux besoins des patients e En 1998 Renaud Dudouet dans son m moire inti tul valuation du kin sith rapeute par une population de moyen s jour Croix Rouge Fran aise I F Bois Larris cherche d
29. avoir du poids dans leurs publica tions Est ce que les cadres kin s en tant qu entit peuvent jouer un r le Et lequel Oui il y a deux r ponses puisque la profession de cadre a chan g r cemment Les anciens kin si th rapeutes avaient une formation technique pour beaucoup de kin s c tait le moyen pour eux d obtenir une sorte de quatri me ann e m me si ce n tait pas tout fait le cas d essayer de s am liorer dans la tech nologie Et puis l il y a eu un vira ge on forme des kin sith rapeutes qui seraient plus gestionnaires Je pense qu il faut essayer de trouver un quilibre entre ces deux forma tions les anciens form s pourraient peut tre servir de r f rents s ils sont comp tents dans un domaine ou dans une sp cialit Pour les gestionnaires ce serait alors eux d organiser les relations entre professionnels de mani re structurer et tre des points d appui ou de convergence pour les professionnels de terrain La profession compte de nom breuses publications mais on sait que la plupart d entre elles sont peu valides soit parce qu il n y a pas de groupe contr le soit les groupes n ont pas t randomis s ou alors m me on note des N 6 N est il pas possible de diffuser des m tho dologies de recherche clinique en kin sith rapie avec crit res mini mum de validit par exemple N x une tude clinique doit tre men e av
30. c tur e pour laborer les protocoles de recherche et d avoir une vision plus scientifique de la d marche kin si th rapique Il a fallu certainement se remettre en cause puisque ces forma tions sont assez prouvantes quand on commence Il est difficile de casser des a priori que l on peut avoir dans sa pratique quotidienne o l on est confront des patients malades qui se plaignent et qu il faut essayer de gu rir ou en tout cas de soigner le mieux possible Mais cet enrichisse ment entre pratique et th ories que j ai pu acqu rir m a permis d am liorer la prise en charge de mes patients Qu est ce qu un kin sith rapeute fait l ANAES Je suis l ANAES dans la branche valuation Nous cherchons d velopper des outils et des axes d valuation et de recommandations pour les professions non m dicales L ANAES travaille avec des profes sionnels de terrain qui partagent une partie de leur temps entre l agence et leurs activit s pour rester videm ment en contact avec les profession nels et ne pas laborer des recom mandations qui viendraient de t tes pensantes ne pratiquant plus Mon r le est d encadrer des confr res pour laborer des recommandations dans le domaine de la pratique de la r du cation Dans l avenir encore d autres kin sith rapeutes seront incorpor s l agence et des charg s de projets kin sith rapeutes vont tre form s pour d
31. ccorde une place centrale au patient son parcours la coordination des soins qui lui sont appor t s sa satisfaction Elle est effectu e par des professionnels qui va luent le fonctionnement les pratiques dans leur ensemble et le cas ch ant les services et les principales activi t s de l tablissement Tous les tablissements de sant publics et priv s doivent s engager dans cette d marche L ANAES conduit la proc dure d accr ditation Elle tablit les r f rentiels voir ci dessous avec tous les acteurs du syst me de sant cr e et fournit les outils d analyse organise la d marche et la met en uvre POUR EN SAVOIR PLUS Afin de rendre les travaux de l ANAES encore plus accessibles l Agence a cr son propre site sur Internet Progressivement ce site permettra de consulter et de commander en ligne l ensemble des travaux de l Agence Les textes les plus longs pourront tre t l charg s gra tuitement Le service Diffusion de l Agence sur demande cri te permet de commander les ouvrages de l ANAES contact Francine Dor LES R F RENTIELS DU MANUEL D ACCR DITATION Le Patient et sa prise en charge 1 Droits et information du patient 2 Dossier du patient 3 Organisation de la prise en charge des patients Il Management gestion et logistique 1 Management de l tablissement et des secteurs d activit 2 Gestion des ressources humaines 3
32. cursus Elle fait partie int grante de la formation de base et ce titre doit nous stimuler tendre la d marche de question nement l ensemble du program me de formation Ceci implique une prise de conscience et un effort consid rable de formation de la part des enseignants et des moniteurs de stage responsables de g n rer le questionnement chez l tudiant La d veloppement d une large culture de recherche dans notre profession est ce prix M PROFESSIONS SANT Le dossier du patient en masso kin sith rapie pour bient t uel masseur kin sith rapeute quel tudiant quel cadre n a pas r v d un dossier du patient en masso kin sith rapie lisible par tous y compris par les autres professionnels de sant utile utilisable et utilis au quotidien Nombre de professionnels de ser vices de r ducation ont r fl chi sur ce sujet ont labor puis mis en place et utilis des dossiers locaux efficaces Mais passer du dossier local chantillon au dossier commun standardis et utilis pour tous les professionnels est une aventu re plut t ardue Quels sont les facteurs qui nous bloquent dans l criture du dossier en masso kin sith rapie Quelles sont ses particularit s Quelles difficult s pr sente t il Les diff rentes pathologies les diff rents aspects d une patho logie la conjugaison de plusieurs atteintes sont synonymes de besoins variables en r d
33. e faut plus avoir une attitude corporatiste mais une attitude d effi cacit ou en tous cas de fonction par rapport au patient par rapport son utilit professionnelle Et si les pro fessionnels restent sur une attitude corporatiste ils ne survivront pas parce que les gens qui prendront des d cisions les couteront encore moins Si on a une attitude profes sionnelle tourn e vers le patient et ses b n fices comme je le disais en introduction les r percussions poli tiques seront int ressantes aussi Car si les patients sont contents ils vote ront pour les gens qui sont en place c est bien s r un raccourci mais c est aussi dans cette optique l qu il faut le voir et les professionnels seront mieux valu s et on s int res sera plus eux Cette d marche d valuation se pr sente alors plus comme une chance pour la profession Oui c est s r que c est une chance Il faut regarder ce qui s est pass surtout l ext rieur puisqu on peut voir l autonomie qu ont pris les autres professions depuis qu elles se sont tourn es vers l valuation la fin des ann es 70 les prescriptions en r ducation pour entorse de che ville dans les pays anglo saxons c tait Appliquer de la glace pen dant 15 minutes pratiquer les ultra sons faire du renforcement muscu laire des p roniers Les prescriptions actuelles sont simplement r dig es ainsi r ducation de l e
34. e kin sith rapeute l enjeu est d obtenir un outil de travail commun tous les professionnels et tous les apprenants futurs professionnels C est aussi par l que passe la valorisation de notre profession Fran oise BIZOUARD Responsable de la Chronique 3 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 M D COUVERTE L Agence Nationale d Accr ditation et d valuation en Sant ANAES 159 Rue Nationale 75640 PARIS CEDEX 13 e http www anaes fr T l 01 42 16 72 72 Fax 01 42 16 73 73 UNE DOUBLE MISSION VALUATION ET ACCR DITATION r e par l ordonnance du 24 avril 1996 1 Agence Nationale d Accr ditation et d valuation en Sant est l h riti re de 1 ANDEM Agence Nationale pour le D veloppement de l valuation M dicale dont elle d veloppe les missions en y ajoutant principalement l accr ditation des tablissements de sant la nomen clature et l valuation des actions et programmes de sant publique Ses actions ont pour objectif l am lioration de la qualit et de la s curit des soins dans le secteur hos pitalier public ou priv et en m decine de ville L VALUATION L ANAES conduit des tudes d valuation des connaissances en mati re de strat gies diagnostiques et th rapeutiques dans le domaine de la sant Pour cela elle s appuie entre autres sur l analyse rigoure
35. ec un groupe contr le dans tel cas Ne pourrait on pas partir de m tho dologies d clar es donc reproduc tibles cr er des syst mes de recherche multicentriques qui limi teraient ces dynamiques artisanales et peu valides venant alourdir la lit t rature pour un niveau de preuve insuffisant Pour la premi re question ces outils existent d j pour les kin si th rapeutes Il faut s informer il y a des revues des livres par exemple l ouvrage de Landrivon et Delaye inti tul La recherche clinique de l id e la publication aux ditions Masson Aux kin sith rapeutes de les lire et de les adapter pour la profession En ce qui concerne les grades de preuve on les module en fonction du th me tudi C est clair que pour la lombalgie il est plus facile de faire du recrutement que si on tudie des patients souffrant de pathologies rares En m decine le probl me est le m me il existe des pathologies tr s rares de 3 ou 4 cas par si cle et il faut pourtant bien soigner ces patients on n attend pas d avoir une population plus cons quante Pour les professionnels il faut certainement d velopper des outils de mesure et les faire valider en France Cela existe des m thodes existent et ce n est pas tr s compliqu mettre en place Mais quand on demande aux coles ou centres de faire des stan dards de mobilit pour des gens qui ont mal l paule suivant des tr
36. g rer et orienter ce travail On veut bien le faire mais il faut quand m me tre un peu aid et partager les informations avec une quipe ou avoir des l ments moteurs qui puis sent lancer cette activit On n a peut tre pas encore ces leaders qui pour raient lancer le mouvement am liorer la communication faire circuler l information au niveau profession nel C est pratiquement un travail temps plein et on a pas encore les moyens au niveau professionnel d avoir ce genre d organisme Pour le moment on compte surtout sur la bonne volont et le temps extra pro fessionnel puisque les cadres ont aussi beaucoup de travail dans leur centre On est donc surtout bloqu s par a Maintenant si travers des journaux des relations ou des ren contres professionnelles r gionales et nationales les gens arrivent cr er une sorte de tissu professionnel o partager se r partir les t ches peut tre qu on construirait une entit plus consistante avec l aide des salari s Pour le moment les professionnels sont en manque de ce catalyseur des l ments moteurs qui permettraient d amplifier ce mouvement Voulez vous ajouter autre chose Au niveau professionnel je cherche personnellement faire b n ficier les patients d une meilleure kin sith rapie J ai choisi mon camp et c est celui du patient M me si j aime beaucoup mon m tier et la kin sith rapie il faut parfois peut
37. h rapeute Janvier 2000 N 13 7 Nous avons cherch mettre en uvre ce programme en utili sant des m thodes de p dagogie active dans toute la mesure du pos sible La connaissance du proces sus de recherche ne saurait en effet rester purement th orique L tu diant a besoin au travers des tra vaux pratiques et des liens avec le travail de dipl me de se confron ter aux difficult s de mise en uvre de d velopper son ques tionnement de s interroger sur son implication et selon un v cu qui lui est propre d int grer les tapes du processus de recherche Ces modalit s d enseignement sont encore appel es voluer en fonction des r sultats de l va luation du programme actuel Nous nous questionnons pr sen tement sur les mesures mettre en uvre pour d velopper les liens entre la sensibilisation la recherche et les autres cours et sur les modalit s mettre en uvre pour impliquer l ensemble de l quipe dans notre r flexion La mise en application du pro gramme de sensibilisation a appor t quelques r ponses nos ques tions et en a soulev tout autant de nouvelles Mais en d finitive ceci ne fait il pas partie de l atti tude de remise en question per manente que g n re la d marche de recherche En conclusion l introduction d une sensibilisation la recherche ne trouve son sens qu en coordi nation avec les autres composants du
38. ice ou l ta blissement protocole de soins conseils Jamais Rarement Souvent Toujours d Applique les proc dures les protocoles et les nou veaux r f rentiels mis en place dans le service Jamais Rarement Souvent Toujours e Relations avec le patient a A le droit de r serve respecte le secret professionnel Jamais Rarement Souvent Toujours b Est soucieux des demandes des attentes des besoins et des remarques du patient Jamais Rarement Souvent Toujours c Capacit p dagogique capacit d expliquer au patient ce que l on fait avec un vocabulaire adapt D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total d tablit des relations de qualit avec le patient gen tillesse patience amabilit D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total e Relation avec l quipe a Respecte les r gles de fonctionnement labor es en commun horaire organisation du travail l Jamais Rarement Souvent Toujours b Collabore avec les partenaires de la prise en charge D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total c Effectue des transmissions crites dans le cadre d un projet de soin personnalis JL Jamais Rarement Souvent Toujours d Participe la planification et la r partition de la char ge de tr
39. ion la recherche dans la for mation de base Bien entendu la confrontation avec les contraintes environnantes l apport des r flexions de l quipe et l valuation de l enseignement apr s une premi re exp rience nous ont amen s faire voluer le programme en cons quence Afin de partager cette exp rience avec vos lecteurs je me permets de vous faire part de l tat actuel de la mise en uvre du programme con u en collaboration avec mes coll gues dont principalement Claudine Marcant et Mireille Clerc directrice de l E C V P Les objectifs g n raux retenus visent favoriser la d marche de r flexion l esprit critique ainsi que l auto nomie dans l acc s et l interpr tation des travaux de recherche Notre but n est donc pas de former de futurs chercheurs mission qui ne rel ve pas de la formation de base mais plut t de favoriser chez chaque tudiant la connaissance et l int gration de la d marche de recherche Dans cette optique nous avons s lectionn les objec tifs de cours suivants r aliser une recherche bibliographique conna tre et diff rencier les diff rentes m thodo logies de recherche analyser le contenu d un article professionnel et en appr cier les implications pour la pratique construire un protocole de recherche selon la m thodologie appropri e au type de recherche choisi choisir des outils de mesure pr sentant des quali t s m
40. ites recens s CISMeF respecte le r f rentiel des crit res de qualit de l information de sant sur l Internet le Net Scoring Le Net Scoring com prend 48 crit res regroup s en 8 classes principales cr dibilit contenu hyper liens design interactivit aspects quantitatifs d ontologie et accessibilit e La description et la classification ou catalogage des sites et documents doit permettre de conna tre l avance le type d information pr sent e et d valuer ce contenu Pour cela CISMeF utilise 2 outils standards le thesaurus MeSH Medical Subject Heading de la base de donn es bibliographiques Medline et le format de m ta donn es du Dublin Core les m ta donn es sont les informations consti tuant la fiche d identit en t te de chaque document HTML Mode d emploi CISMEEF est int gr au site Web du C H U de Rouen Pour y acc der cliquer sur Sites M dicaux Francophones CISMeF dans la liste des catalogues pr sent e dans la colonne de gauche de la page d accueil du site du CHU CISMEF propose un classement th matique incluant les principales sp cialit s m dicales reconnues en France et un classement alphab tique tous deux inspir s du the saurus MeSH Il est aussi possible de rechercher par type de ressources recommandations et guides pour la bonne pratique clinique h pitaux et cliniques Universit s et coles institutions bases de donn es et bibliographies j
41. le avec le prescripteur surtout Il n y a pas de lien g n ralement entre les prescrip tions m dicales et les r ducateurs Ce qui est d abord g nant pour le patient car la plupart du temps il ne comprend pas pourquoi telle person ne pense a et telle autre pense ceci Mais aussi pour les professionnels quand le m decin qui re oit le patient fixe les objectifs dans un sens et que le kin a travaill dans une autre direc tion a ne donne pas de coh rence au traitement pour le patient et a ne donne pas une bonne image de la pro fession Ce sont des points faibles que les gens connaissent bien en kin si th rapie Il faudra les r soudre Maintenant les points forts Le premier est que l on est tr s aim des patients Il y a un aspect profession nel qui fait que les patients aiment bien leur kin sith rapeute Si vous partez en vacances et que vous dites que vous tes kin sith rapeute vous vous ferez des amis plus facilement et ils vous exposeront volontiers leurs probl mes En g n ral notre image sur les patients n est pas encore suffisamment utili s e mon avis Les syndicats n ont peut tre pas fait assez d actions vers les patients pour d fendre la profes sion Peut tre que ce n est pas vi dent non plus mais je crois en tous cas qu on fait partie des trois premi res professions pr f r es des fran ais Il y a des efforts faire dans cette voie l pour se ser
42. mes suivre donc e M moires cadres pages 17 et 18 Charge mentale du kin sith rapeute dans les soins de patients douloureux et r le du Cadre de Sant Excellent l id e de l analyse de m moires de cadre Le 1 m moire porte sur la charge mentale du kin sith rapeute la lecture je n ai pas trouv de relation pr cise entre ce que les neuro physiologistes et les phy Gilles PENINOU Formateur l E F O M 75 M LA QUESTION NA VE Devenin cadat c est M safprinlre guei Quelques professionnels scru M NOTER y La recherche de sites Internet concernant la r ducation est souvent longue pour localiser l information cherch e L uti lisation d annuaires ou de moteurs de recherche est par fois d cevante dans la pr cision des r sultats recueillis tent le net pour d tecter les sites revues et bases de don n es concernant la kin sith ra pie Ils organisent ces informa tions sur un site r actualis tous les mois plus de 100 liens Pour conomiser du temps vous pouvez enrichir vos favoris ou signets de l adresse http members aol com kinescoop M ANNONCE La soci t LPG Systems cherche un cadre M K pour son d parte ment Formation endermologie th rapeutique sport LPG SYSTEMS D partement Ressources Humaines B P 35 26902 VALENCE CEDEX 09 M RENTR E SCOLAIRE DANS LES 9 INSTITUTS DE FORMATION CADRE
43. n y a t il rien dire qui soit politiquement correct Pourtant nous sommes dans un tournant de l volution politique administrative organisationnelle financi re et sociale Pour donner des orientations vers ces mutations futures les techniques de l enseignement et de la recherche sont sollicit es par des instances publiques et priv es Je pense qu une place devrait tre nettement marqu e pour aborder ces nouveaut s tant en ce qui concerne la recherche pratique que l instauration progressive d un corps d experts juridiques et techniques qui deviennent de r els r f rents e ditorial page 1 L intention dit on travers ce terme on voit le cadre investi d une mission d un projet Il est le moteur celui qui d termine les priorit s Il b tit des projets il organise 1l volue il dirige Mais c est aussi un responsable on oublie trop sou vent qu il doit assumer entre deux niveaux de hi rarchie Il n est efficace que lorsqu il a su convaincre les personnes qu il encadre Celui qui est responsable est beaucoup plus coordinateur incitateur et certaine ment pas en tous cas pas dans notre culture directeur e Documentation page 2 Les sources d information en Sant Publique Il est tr s int ressant de savoir ce que font les ser vices de documentation de l E N S P et de la Banque de Donn es en Sant Publique Les besoins sont effec tivement
44. ntorse de la cheville et laissent le choix des techniques au kin sith rapeute Ceci parce qu la fin des ann es 70 les kin sith rapeutes se sont r unis et se sont dit On va montrer qu on est capable de faire autre chose que a ils ont envoy un compte rendu la fin de chacun de leur traitement au m decin prescripteur en expliquant Voil ce que j ai trouv voil ce que j ai fait et voil les r sultats de mon traitement Le m decin prescripteur n osait alors plus prescrire les actes th rapeutiques car il se rendait bien compte qu il ne pouvait pas tre quo tidiennement aupr s du patient et donc il ne pouvait pas prescrire des actes de r ducation journellement adapt s Dans ce qui peut et doit tre prou v les cadres ne peuvent ils pas jouer un r le important puisqu ils disposent de cohortes de patients plus importantes puisqu ils sont moteurs d activit s th rapeutiques et de recherche une des missions de la Fonction Publique donc de chacun des sites hospitaliers et parce qu ils ne sont pas seuls Existe t il une responsabilit par ticuli re du cadre de terrain dans cette recherche de preuve Pour ma part j en suis com pl tement convaincu Je pense m me que la plupart des cadres ont envie de le faire et qu ils sont motiv s qu ils ne sont pas r fractaires cette id e Leur difficult est l organisa tion et le groupe professionnel qui pourra
45. on des Sites M dicaux Francophones CISMeF du C H U de Rouen vant l apparition de l Internet l information tait difficilement accessible Internet a modifi les don n es du probl me aujourd hui le moyen d acc s l information existe mais la difficult est de s y retrou ver et de g rer cette avalanche de documents Actuellement la majorit des sites m dicaux n ont encore qu une dimension essentiellement marketing avec la pr sentation de l institution ou de la soci t seulement une minorit ont un contenu informationnel de qualit Quelle m thodologie de recherche mettre en oeuvre sur Internet pour acc der aux sources d informations exis tantes sur les sujets qui m int ressent Quel est le degr de fiabilit de l information accessible Quels sont les crit res de validation d une information sur Internet Plusieurs types de services sont distinguer niveau 1 moteur de recherche g n raliste niveau 2 catalogue de sites et index sans thesaurus niveau 3 catalogue de sites et index avec thesaurus niveau 4 catalogue de sites index avec thesaurus structur m tadonn es et description de sites ce niveau il existe seulement 3 sites www omni ac uk www hon ch et www chu rouen fr Au C H U de Rouen depuis 1995 une quipe consti tu e d un m decin informaticien et de professionnels de la documentation travaille au catalogage et l
46. ournaux lectroniques Un moteur de recherche fonc tionnant exclusivement sur l ensemble du site permet ga lement de chercher par mot cl s mode d emploi recherche avanc e Lire galement le Guide d utilisation de CISMeF accessible sur la page www chu rouen fr cismef Pour en savoir plus sur l organisation et la m thodo logie de CISMeF lire Pourquoi comment dans la colon ne gauche de la page www chu rouen fr cismef Le degr d expertise de CISMeF dans le tri et la vali dation de l information francophone disponible sur Internet ainsi que les services ajout s mode d emploi informa tions m thodologiques qu il propose permettent d acc der des donn es fiables exhaustives et actualis es trois crit res devant caract riser toute information Sylvie VOINEAU Responsable de la Chronique 2 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 M RELECTURE DU PR C DENT NUM RO Juin 1999 Num ro 12 par Gilles PENINOU l Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute semble s int resser en priorit aux cadres tant en situation de hi rarchie hospitali re Mon cursus d enseignant de cher cheur et d expert en technologie en Kin sith rapie ne ren contre que peu de propos qui me soient directement adres s s Est ce l la r forme du Dipl me de Cadre anciennement M C M K qui coupe de fait cette profession en deux ou bien
47. p 2 1 Bronchiolite 4 4 3 1 4 Choix du lecteur 6 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 M COURRIER Claude PICHONNAZ Enseignant l cole Cantonale Vau doise de Physioth rapeutes E C V P Physioth rapeute au C H U V Lausanne est avec beaucoup d int r t que j ai lu La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute de janvier 1999 N 11 et sa relecture en juin C est avec plaisir que j ai not que Aude Quesnot et Philippe Hugerot y faisaient r f rence au m moire que j ai r alis lors de ma formation de cadre de sant intitul Projet d introduction d une initiation la recherche dans la formation de base de kin sith rapie Le compte rendu qui en est fait par Aude Quesnot met tr s bien en vidence les points principaux du travail Je tiens cependant revenir sur la conclusion qui mention ne L absence de mise en place de cette initiation la recherche nous laisse dans l incertitude quant la possi bilit mat rielle de r alisation pratique de ce projet En r alit ce projet a aliment notre r flexion sur l opportunit de l introduction d un programme de sen sibilisation la recherche l E C V P d s l ann e 1997 Les l ments mis en vidence dans ce travail ont mon tr l int r t des diff rents acteurs et ont contribu d finir la place de l initiat
48. pprentis sage par le toucher la manipulation Effectivement dans nos coles ces objets existent et circulent de mains en mains Les tudiants proposent volontiers des trucs transforment leur cercueil en un th tre de marion nettes avec lastiques p te modeler et liens divers jouant le r le de ligaments et de muscles Et on palpe on rame on monte et d monte mais quand ces mod les quittent les mains que reste t il dans les t tes o en est la repr sentation Il y a bien entendu le dessin tableau noir pour craie blanche et tableau blanc pour marqueur noir affaire de contraste ou bien le dessin relief en thermoforme collage ou feuille plastique palper Mais comment choisir le degr de pr cision Et l un voit ceci l autre voit cela le troisi me ne voit rien Pour ce dernier et pour tous les autres il est encore possible de dessiner sur la surface de son dos Ainsi la diversit des modes de communication visuelle et non visuelle s tend Heureusement nous travaillons en petit groupe ce qui donne un peu de temps chacun pour ajuster ses codes de compr hension et de repr sentation Il s agit de faire de l individuel dans du global Parfois l intervenant arrive avec ses diapos ou ses bandes vid o court il l chec Va t il d clencher un conflit Que vont ils voir Peu importe Ce sont les descriptions les commentaires et changes que cela d clenche
49. pro c dure en fonction de la situation analys e Un affine ment du sens clinique guide la d marche Cette connaissance doit passer dans l explicite et carac t riser les diff rents actes th rapeutiques afin de guider le type de formation continue offert dans chacun des cas Apr s avoir caract ris la nature principale de l acte enseigner le cursus de formation peut tre labor en cons quence Cette r flexion pr liminaire est d j par elle m me un axe de r flexion qui ouvre des perspec tives vers des chemins peu fr quent s R f rences 1 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute janvier 1999 2 Donaghy M Process based model Outcome based model what are the differences Proceedings 3rd SLCP Conference Lisbon 1998 3 D Ivernois JF Un instrument pour l valuation des besoins en formation m dicale continue la m thode F G P Bull Asformed 1978 8 7383 7387 4 Brody JE Syndromes without a cause IHT 29 mars 1999 5 ANAES texte court Conf rence de Consensus prise en charge kin sith rapique du lombalgique d cembre 1998 q ric VIEL Responsable de la Chronique Tableau II chelle Probl me Manuel Proc dure exemple de besoins contrast s Nom Importance Actualisation Perfectionnement Perfectionnement Habilet de l affection de la proc dure de la connaissance du sens clinique relations humaines manuelle Lombalgie 1 4
50. qui importent Prendre le temps parler d cri re tr s compl tement l image s arr ter revenir c est une affaire de patience et la passion est souvent au ren dez vous bien plus que chez les voyants Remarquons d ailleurs que l intervenant lib re avant tout sa propre parole gr ce au support qu il propose et ce au b n fi ce de sa p dagogie Il n a pas se priver de ses images favorites du fait d un public d ficient visuel nous de Py inviter Dans ces premi res id es ces aspects mat riels nous ne restons qu l ext rieur la superficie O en est le monde int rieur de chacun Que faire lorsque les hublots sont opaques ou d polis Et si c tait finalement une vid o int rieure et en 3 D s il vous pla t qui serait inventer SUITE DANS LE PROCHAIN NUM RO B atrice CHAPIN Pascale JAILLARD Sj Responsables de la Chronique La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 1 9
51. rentrer au domi cile les s ances de r ducation tant en cela un moyen Le temps de r ducation consacr aux patients para t globalement suffisant mais il persiste une connotation n gative trop d attente trop de patients En r sum Renaud Dudouet souligne la difficult obtenir des r ponses instructives Cette difficult provient soit de l ge des patients soit d une peur de repr sailles soit tout simplement d une difficult de compr hension des questions Il insiste cependant sur l importance de l avis du patient qui peut amener la qualit des soins s am liorer condi tion d utiliser efficacement et de fa on adapt e les outils de communication e En conclusion m me si toute valuation qu elle soit instaur e par la hi rarchie administrative ou qu elle soit propos e par l interm diaire des patients peut spontan ment para tre contraignante pour le masseur kin sith ra peute les auteurs de ces m moires insistent sur le fait que l objectif principal est de permettre aux valu s de s inves tir dans leur volution professionnelle afin de mieux s adap ter aux besoins des patients Aude QUESNOT Responsable de la Chronique Avec M2 dner le sp cialiste de l valuation fonctionnelle f o A D 9 A f 5 S S o 9 102 Route de Paris F 69260 CHARBONNI RES LES BAINS Tel 04 78 34 32 48 Fax 04 78 34 69 2
52. t e Habilet manuelle tout professionnel avec un peu de recul poss de des techniques utilisables Le jury de la Conf rence de Consensus n a pas privil gi une tech nique par rapport aux autres 5 2 Bronchiolite e La proc dure est rigoureuse et doit constituer le fondement de l apprentissage e L actualisation de la connaissance est une prio rit tant en ce qui concerne la physiologie respiratoi re du nourrisson que les ph nom nes physio patholo giques de la maladie e Le sens clinique doit tre nettement am lior car un grand nombre de professionnels n a pas encore eu de contacts avec ce type de patient e Le perfectionnement des relations humaines ne concerne qu une part minime savoir rassurer et du quer les parents e L habilet manuelle est une priorit savoir abor der un thorax aussi petit Cat gorisation de la formation Au vu des d cisions du groupe sur l chelle les scores indiquent s il s agit de privil gier la qualit de contact humain l habilet manuelle du praticien ou la stricte adh sion une proc dure pr alablement labor e Nous connaissons implicitement la gradation existante plus il y a de risques pour la survie du patient moins le praticien dispose de marge de man uvre Le respect de la proc dure passe en premier plus il y a d impact sur la qualit de vie par contras te avec la survie plus le praticien doit infl chir la
53. terminer quelle opinion les personnes r duqu es hospitalis es se font du kin sith rapeute Trois hypoth ses sont prononc es Dans un service de moyen s jour les patients consi d rent les kin sith rapeutes comme ayant un r le sp ci fique par rapport aux autres soignants Les MK ont des relations privil gi es avec les patients Les patients attendent beaucoup de la kin sith rapie La m thodologie exploratoire utilise l interview per sonnalis 25 patients g s de 43 94 ans tous en mesu re de comprendre et de r pondre aux 13 questions labo r es l avance ont particip l tude Le temps de l interview volontairement non restreint s est tal entre 10 et 60 minutes Deux patients ont refus de r pondre voyant l un esprit de d lation par rapport au personnel L auteur pour chaque question a s lectionn les mots cl s et leur fr quence d apparition Malgr les nombreux biais de l tude certains cit s et discut s par l auteur l auteur met en vidence les l ments suivants Le rythme de la journ e est essentiellement li aux heures des repas et de la toilette Les crit res d insatisfaction sont principalement le manque de temps consacr par le personnel chaque patient Le kin sith rapeute est bien per u comme un th ra peute mais galement souvent comme un animateur L objectif premier des patients est de
54. tion de points rend compte de la d cision col l giale d un groupe de praticiens Tableau I Les deux mod les de formation et leurs caract ristiques FORMATION DES ACTES lt PROC DURE D PENDANTS Contenu de formation tr s d taill AVANTAGES ET LIMITES DE LA RECHERCHE D HARMONISATION Le cheminement est clairement d fini D finit les limites de chaque sp cialit Ais ment v rifi par une autorit administrative mais d marcation tr s rigide D finition de crit res d admissibilit pr d finition des crit res de r ussite l examen L abord prescriptif risque de limiter la cr ativit individuelle La certification n est d livr e que pour une p riode de temps limit e Entretient la motivation du professionnel permet la remise niveau FORMATION DES ACTES lt OP RATEUR D PENDANTS AVANTAGES ET LIMITES DE L VALUATION DU R SULTAT Les r sultats constat s permettent de modifier le cursus Flexible adaptable en fonction des r sultats sur les patients Le r sultat doit refl ter la comp tence et l habilet du praticien Chaque formation doit inclure un approfondissement technique Le raisonnement clinique s applique la recherche clinique autant qu l exercice quotidien du m tier Les crit res de succ s doivent tre identifi s et formul s l avance Le r le ducatif est fortement d velopp
55. ts devraient tre publi s et l ensemble du texte devrait pouvoir tre acces sible et envoy qui le d sire En effet le 1 5 de La Lettre y est consacr et c est beaucoup trop e Parcours d un cadre kin page 11 Nicole Alm ras La rubrique Parcours d un Cadre est sur le fond une tr s bonne rubrique Madame Alm ras est certainement une femme int ressante et enthousiaste qui nous parle de son Institution et de sa place dans celle ci J aurais aim savoir comment elle g re les difficul t s des relations humaines et hi rarchiques qui restent la partie de l iceberg immerg e et qu elle nous indique r ellement comment fonctionne son tablissement e Formation page 17 Diff rents aspects de la formation dans un service d hospitalisation Monsieur Jacques Pairault cadre sup rieur infir mier est indiscutablement un responsable qui sait bien organiser la formation mais j ai l aussi quelques inter rogations Former qui Former pourquoi Former comment La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 siologistes du travail en disent et ce qui est indiqu dans ce r sum j ai donc quelques difficult s appr cier la conclusion qui nous est faite On aurait ainsi une meilleure id e pour conna tre la chronologie de priorit s Les patients L institution Le 2 m moire sur les patients douloureux chro niques et
56. ucation aussi bien qualitativement que quantitativement Cette r alit rend complexe et difficile la r ali sation d une base unique On rencontre ainsi une grande diversit de dossiers Soit les dossiers sont techniques plus ou moins complexes utilis s par divers professionnels leur compr hension rel ve parfois d une v ritable initiation pr alable et leur utilisation des fins statis tiques est al atoire Soit les dossiers sont administratifs avec une partie technique trop grossi re ne permettant pas une utilisation fructueuse pour le professionnel Il y a une r ticence des professionnels devant l crit Tenir un dossier prend du temps souvent consid r comme perte th rapeu tique pour certains ou perte d argent pour d autres Dans les deux cas la r alisation d un dossier peut tre v cue comme un facteur de limitation Il est aussi difficile de syst matiser l criture pourtant garan te de la tra abilit de notre m tier et encore plus difficile d abou tir un outil commun que chacun ait envie d utiliser quel que soit son mode d exercice C est aux professionnels de se d terminer en travaillant avec les autres acteurs de r ducation Le travail de r flexion entam par l ANAES dans ce sens devrait permettre de guider chaque pro fessionnel dans la construction et la tenue d un dossier du patient en masso kin sith rapie r ellement pratique et vivant Pour le cadr
57. une d marche qualit interne la structure de soins et mettent en exergue l valuation des masseurs kin sith rapeutes par leur hi rarchie administrative et par les patients e En 1999 Bernadette Wiechec dans son m moire intitul laboration d une grille d valuation annuelle des masseurs kin sith rapeutes hospitaliers par une m tho de de consensus Croix Rouge Fran aise I F Bois Larris souhaite laborer une grille de crit res consen suels valuation dans diff rents domaines de comp tence pouvant servir de base pour un entretien d valuation gr ce une d marche participative et volutive Ses hypoth ses de d part sont au nombre de deux Les professionnels notant les agents ont des avis diver gents sur les crit res d valuation Les comp tences professionnelles repr sentent le domaine de comp tence pr valant de l valuation des mas seurs kin sith rapeutes par rapport aux autres domaines Compte tenu de la complexit de la tache Bernadette Wiechec a effectu une enqu te aupr s de 23 experts Cette enqu te de type Delphi s est d roul e en 4 phases L tape pr liminaire s est d roul e au cours d une r union entre les tudiants cadres de sa promotion et un cadre infirmier Une intercommunication rotative a permis de d finir la question cadre ainsi qu une liste de 5 domaines de comp tence la base du questionnaire instaur
58. use de la litt rature scientifique et sur l avis des profession nels de sant tudes d valuation technologique et co nomique laboration de recommandations et r f rences m dicales L Agence organise et ou labellise des Recomman dations pour la pratique clinique ainsi que des Conf rences de consensus sur des grands th mes cli niques diagnostiques et th rapeutiques De plus elle d veloppe des m thodologies pour va luer les pratiques professionnelles former l audit cli nique et laborer des programmes d am lioration de la qualit dans les tablissements de sant ou en secteur lib ral Pour favoriser l utilisation de ses recommandations l ANAES r alise galement un important travail de dif fusion de l information UN R SEAU DE CORRESPONDANTS PRATICIENS ET D EXPERTS Pour remplir sa mission d valuation de recom mandations et de formation l ANAES est dot e d une Direction de l valuation et de r seaux de correspon dants partenaires Dans le domaine de la m decine de ville plus de 50 correspondants r gionaux de l ANAES 2 par r gion animent au niveau local des groupes de m decins au niveau local Ils diffusent par ce biais les m thodolo gies et les recommandations que l Agence produit En m decine hospitali re 1 ANAES compte plus de 50 correspondants qui forment les professionnels d velopper des d marches qualit Pr
59. vir de cet appui qui pour rait tre fort au niveau politique Ce sont quand m me eux qui votent pour les hommes politiques Le deuxi me point fort est la jeu nesse de la profession Nous n avons pas encore de gens qui dirigent ou qui dominent la profession Il nous reste donc une certaine libert qui pourrait tre int ressante pour d velopper de nouvelles bases et faire avancer la pro fession Nous ne sommes pas paraly s s par le poids du pass d une tradi tion pass e La jeunesse de notre profession doit tre un l ment posi tif les tudiants actuels et les nou veaux dipl m s feront la kin sith ra pie du 21 si cle et c est vers eux qu il faut se tourner pour le moment Si les formateurs veulent que la kin sith rapie s am liore ils doivent surtout penser eux Je parle pour les cadres car beaucoup d entre eux lisent La Lettre Il faut qu ils mod lent la kin sith rapie de l avenir aupr s de leurs tudiants car ce sont eux qui la feront avancer De l id e la recherche n a t on pas trop souffert en kin sith rapie par complexe ou autre d une m tho de scientifique se privant de l id e initiale Dans la d marche scienti fique il y a d abord une id e qui rel ve autant de l imagination de la cr ation d envie pourquoi pas n a t on pas n glig cela qui est important dans notre profession Il ne faut pas confondre recherche et
60. ypoth se Les comp tences professionnelles repr sentent le domaine pr valant de l valuation par rap port aux autres domaines est partiellement v rifi e 1 6 La Lettre du Cadre de Sant Kin sith rapeute Janvier 2000 N 13 GRILLE D VALUATION ANNUELLE DES MASSEURS KIN SITH RAPEUTES e Comp tences professionnelles a Capacit utiliser l ensemble des techniques de kin sith rapie int grer les nouvelles techniques et s adap ter au cas volutif d un patient D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total b Capacit d organisation sait hi rarchiser les besoins en fonction des n cessit s D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total c Capacit valuer et r ajuster ses prises en charge utiliser les outils d valuation D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total d Capacit laborer des bilans pr cis et rigoureux adapt s chaque patient D saccord D saccord Accord Accord Total Partiel Partiel Total e Implication dans le service ou dans l tablissement a Respecte les r gles d hygi ne Jamais Rarement Souvent Toujours b Propose des initiatives dans l organisation et le fonc tionnement du service dans la limite de ses comp tences Jamais Rarement Souvent Toujours c Est une force de proposition pour le serv
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