Coopérations entre manipulateurs d`électroradiologie et radiologues
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1. tral adulte patique linistration iculi res form aux ance des 15 produits tique sont e chez les c injection pr venir portant de s cliniques rog nique contraste 67 10 ml Ographie 0012 SYSMAGE 2042 PXO245 1210 67169273 PM 0O 18783_SRH Info n 4_n4_2011_xpress4 qxd 16 01 13 10 58 Page21 M dico l gal Coop rations entre manipulateurs d lectroradiologie et radiologues o en est on et o va t on Docteur Vincent HAZEBROUCQ Radiologue des h pitaux de Paris Maitre de conf rences l Universit Paris Descartes Charg de mission pour l imagerie l Agence r gionale de sant ARS d Ile de France L num ro du premier trimestre 2008 de SRH Info avait t l occasion d aborder une premi re fois les nouvelles formes de coop rations possibles entre les manipulateurs d lectroradiologie MER et les radiologues et de faire un point sur les exp rimenta tions Berland rendues possibles par la Loi n 2004 806 de Sant publique du 9 ao t 2004 et autoris es par deux arr t s ministe riels de d cembre 2004 et 2006 Les lecteurs les plus attentifs se rappellent que ces exp rimentations avaient principalement d mon tr pour l imagerie diagnostique la possibilit de d l guer sans risque pour les patients la r alisation de l acquisition des images de certaines chographies des manipulateurs Sp cialement form s avec une qualit d examen2. au moins gale celle des chogra phies r alis es int gralement par des m decins Depuis lors la Loi 2009 979 HPST du 21 juillet 2009 est venue remplacer les disposi tions exp rimentales de 2004 par trois articles l gislatifs art L 4011 1 3 de la partie l gislative du Code de la sant publique CSP permettant aux profession nels de sant volontaires d op rer entre eux des trans ferts d activi t s ou d actes de soins pou vant l gale ment d roger aux d finitions et limites de comp tences r glementaire ment pr vues pour les pro fessions para m dicales Ces transferts d activit s et non de comp tences actes volontairement d l gu s par le m decin un e collaborateur trice galement volontaire sont en outre conditionn s au respect d une proc dure complexe comportant l envoi PARS d un dossier de demande d autorisation et la r daction d un protocole de coop ration devant tre soumis par ARS l avis de la HAS Plusieurs textes r glementaires d cret et arr t s minist riels ont compl t et pr cis ces dispositions l gales La Haute autorit de sant a ensuite publi plusieurs documents mode d emploi grilles pratiques et fiche d valuation destin s faciliter la t che des promoteurs de ces nouvelles coop rations entre professionnels de sant C est ce dispositif r glementaire qui permet trait dans ce
3. tous Ce grade conf rerait au MER mast ris des pr roga tives leur permettant de pratiquer et de r a liser une pr interpr tation de certains actes d imagerie m dicale selon des protocoles tablis par les m decins Ult rieurement l accession au Grade de doctorat pourrait permettre au titulaire 1ssu de la fili re MER et ayant gravi tous les chelons de l exp rience professionnelle per sonnelle et de la formation acad mique d exercer certains actes m dicaux en pleine autonomie professionnelle dans le domaine sp cifique de l imagerie pour lequel ils auront t form s Ces perspectives sont encore lointaines et incertaines il faut cependant constater qu l tranger se d veloppent de nombreuses pratiques avanc es de ce type le plus sou vent sans difficult s s rieuses 1 est sans doute pr f rable de le faire officiellement avec des limites claires et pr cises apr s une formation adapt e sanctionn e par un dipl me acad mique plut t que de le faire sous le manteau et ill galement nous en connais sons tous aussi Ces pratiques avanc es ont l avantage de fournir une r ponse la probl matique des volutions inverses de la d mographie m di cale en r gression dans pratiquement tous 5 Voir le site du DIU l adresse URL suivante http naxos biomedicale univ paris5 fr diue 6 Ce rapport et ses annexes sont disponibles la page URL suivante du Site inter
4. che de coop ration interdisciplinaire impliquant des transferts d activit s ou d actes de soins ou de r organisation de leurs modes d intervention aupr s de lui Art L 4011 2 CSP Les professionnels de sant soumettent l agence r gionale de sant des protocoles de coop ration L agence v rifie que les protocoles r pondent un besoin de sant constat au niveau r gional puis les soumettent la Haute Autorit de sant Ces protocoles pr cisent l objet et la nature de la coop ration notamment les disciplines ou les pathologies le lieu et le champ d intervention des professionnels de sant concern s Le directeur g n ral de l agence r gionale de sant autorise la mise en uvre de ces protocoles par arr t pris apr s avis conforme de la Haute Autorit de sant La Haute Autorit de sant peut tendre un protocole de coop ration tout le territoire national Dans ce cas le directeur g n ral de l agence r gionale de sant autorise la mise en uvre de ces protocoles par arr t Il informe la Haute Autorit de sant de sa d cision Les protocoles de coop ration tendus sont int gr s la formation initiale ou au d veloppement professionnel continu des professionnels de sant selon des modalit s d finies par voie r glementaire Art L 4011 3 CSP Les professionnels de sant qui s engagent mutuellement appliquer ces protocoles sont tenus de faire enregistrer sans frais leur dema
5. lit s d volu tions professionnelles offertes aux manipula teurs en plus des actuelles fili res d encadre ment ou de formation des MER Cette secon de solution semble plus en accord avec les pr conisations du rapport de Laurent H nart Yvon Berland et Danielle Cadet rendu en janvier 2011 au Ministre de la sant intitul Rapport relatif aux m tiers en sant de niveau interm diaire Professionnels d au jourd hui et nouveaux m tiers des pistes pour avancer D autres volutions sont d ores et d j vo qu es certaines dans le domaine de la dosi 18783_SRH Info n 4_n4_2011_xpress4 qxd 16 01 13 10 58 Page22 m trie et du contr le qualit des appa reillages des traitements d images de la ges tion des pacs et syst mes d informations radiologiques ou encore vers les activit s d ing nierie de recherche acad mique pouvant terme constituer des passerelles depuis la formation des MER vers les m tiers de l ing nierie d autres comme l chogra phie ou l aide l interpr tation des images m dicales voir ci apr s constituant des passerelles possibles d volutions vers les m tiers m dicaux de l imagerie La premi re tape dans cette voie serait l attribution du Grade de master apr s une exp rience professionnelle suffisante compl t e par une formation acad mique certains MER remarqu s pour leur excellence technique et leur dynamisme nous en connaissons
6. nde d adh sion aupr s de l agen ce r gionale de sant L agence v rifie dans des conditions fix es par arr t du ministre charg de la sant que la volont de l ensemble des parties prenantes de coop rer est av r e que le demandeur dispose d une garantie assurantielle portant sur le champ d fini par le protocole et qu il a fourni la preuve de son exp rience dans le domaine consid r et de sa formation L enregistrement de la demande vaut autorisation Les professionnels s engagent proc der pendant une dur e de douze mois au suivi de la mise en uvre du protocole selon des modalit s fix es par arr t du ministre charg de la sant et transmettre les informations relatives ce suivi l agence r gionale de sant et la Haute Autorit de sant L agence r gionale de sant peut d cider de mettre fin l application d un protocole pour des motifs et selon des modalit s d finies par arr te Elle en informe les professionnels de sant concern s et la Haute Autorit de sante 3 Arr t s des 31 d cembre 2009 et 28 mars 2012 d cret 2010 1204 4 Voir le site de la HAS l adresse URL suivante http www has sante fr portail jcms c 978700 protocole de cooperation entre professionnels de sante mode d emploi SRH in e 2012 4 Trimestre M dico l gal et que leur activit soit r alis e sous la res ponsabilit d un m decin et r guli rement valu e par des MER
7. net du Minist re de la sant http www sante gouv fr rapport relatif aux metiers en sante de niveau intermediaire professionnels d aujourd hui et nouveaux metiers des pistes pour avancer html 7 Voir sur ce sujet la r cente note du Conseil d analyse strat gique n 308 de d cembre 2012 URL http www strategie gouv fr content mobilite internationale professionnels sante na 308 ainsi que les notes n 219 sur les comp tences transversales et les comp tences transf rables avril 2011 n 254 sur les opportunit s pour l offre de soins des coop rations entre professionnels de sant d cembre 2011 et n 255 sur les opportunit pour loffre de soin de la t l sant d cembre 2011 8 Voir par exemple la communication de l irlandais Jonathan McNulty de University College of Dublin School of Medicine ESR Vienne Mars 2012 et les articles de Brealey SD et coll Radiographers and radiologists reporting plain radiograph requests from accident and emergency and general practice Clin Radiol 2005 60 6 pp 710 717 et Smith TN et Baird M Radiographers role in radiological reporting a model to support future demand Med J Australia 2007 186 12 pp 629 631 9 Le Royal College of Radiologists britannique a m me publi en 2010 des recommandations officielles sur l interpr tation des images m dicales par les MER du Royaume uni Ces recommandations sont accessibles l adresse URL www rcr ac uk les pay
8. pour s assurer du res pect de la qualit n cessaire Pour en revenir l chographie signalons que dans son avis n 2012 0007 la HAS a logiquement donn le 8 mai 2012 un avis favorable l autorisation par PARS de Lorraine pour certains manipulateurs d lec troradiologie sp cifiquement form s et affect s au moins pour 50 de leur temps de travail d effectuer l acquisition d images d chographie Cette approbation de la HAS fait suite l appr ciation positive donn e sur les exp rimentations Berland de Lorraine et de Haute Normandie et permet aux MER concern s de p renniser leurs activit s d ro gatoires Elle permet aussi d autres MER d autres r gions de leur emboiter le pas avec une proc dure simplifi e pour l ARS Pour l instant la formation ad hoc obligatoi re est constitu e par un module sp cifique du Dipl me interuniversitaire d chographie et techniques ultrasonores Si l on observe de nombreuses demandes de r plication dans diverses r gions de France du protocole lor rain la question se posera d int grer cette formation en application du d cret n 2010 1204 du 11 octobre 2010 soit dans la forma tion initiale de base des MER et alors d in t grer cette comp tence aux dispositions r glementaires qui concernent la profession dans le CSP soit dans la constitution d un master d chographie qui viendrait compl ter par l chographie les possibi
9. rtaines conditions d organisa tion des MER de d l guer en toute l gali t des infirmi res de bloc op ratoire ibodes la prise de certaines radiographies per op ratoires lorsque la pr sence d un technicien sp cialiste de l imagerie et de la radioprotection ne s impose pas Il faut alors videmment que les 1bodes concern es aient t convenablement form es et aient valid la formation en radioprotection des patients 1 Rappel les chroniques pr c dentes restent consultables sur le site internet du SRH la rubrique radiovigilance l adresse URL suivante http www srh nfo org radio asp 2 Art L 4011 1 CSP Par d rogation aux articles L 1132 1 L 4111 1 L 4161 1 L 4161 3 L 4161 5 L 4221 1 L 4311 1 L 4321 1 L 4322 1 L 4331 1 L 4332 1 L 4341 1 L 4342 1 L 4351 1 L 4361 1 L 4362 1 L 4364 1 et L 4371 1 les professionnels de sant peuvent s engager leur initiative dans une d marche de coop ration ayant pour objet d op rer entre eux des transferts d activit s ou d actes de soins ou de r organiser leurs modes d intervention aupr s du patient Ils interviennent dans les limites de leurs connaissances et de leur exp rience ainsi que dans le cadre des protocoles d finis aux articles L 4011 2 et L 4011 3 Le patient est inform par les professionnels de sant de cet engagement dans un protocole impliquant d autres professionnels de sant dans une d mar
10. s au point que UNICEF estime qu il manque au niveau mondial 4 3 millions de professionnels de sant et des d veloppe ments de l importance de l imagerie dans la prise en charge diagnostique et th rapeutique des patients En outre les progr s techniques permettent d automatiser de nombreuses proc dures et de faciliter l obtention d exa mens d imagerie complets et de qualit inci tant recentrer le temps m decin des radio logues sur les actes o leur valeur ajout e est la plus vidente En particulier la pr interpr tation par des MER de certains types d examens d image rie m dicale notamment aux urgences fait l objet de publications et communica tions internationales favorables en particu lier britanniques qui conduiront certaine ment envisager chez nous aussi de confier certains MER chevronn s et sp cialement form s niveau master une pr interpr ta tion de certains examens d imagerie sous la responsabilit d un t l radiologue selon un protocole de coop ration formalis Une relecture en pr sence des MER aurait le double int r t de contr ler la validit de leur pr mterpr tation et d assurer leur for mation continue Une telle organisation exploitant simultan ment les b n fices potentiels des coop ra tons entre professionnels de sant et ceux d une t l radiologie de qualit serait sans doute une r ponse meilleure et terme moins co te
11. use lorsqu on int gre les co ts amp cons quences de la non qualit que l inter pr tation unique d un urgentiste et sans doute bien meilleure aussi que les t l lec tures des organisations industrielles t l ra diologie low cost n gligeant la clinique et l interaction directe avec le manipulateur et le patient Soulignons pour conclure que si cette organi sation peut donc bien s envisager dans le cadre d un protocole de coop ration autoris en vertu des articles L 4011 1 3 du CSP il serait en revanche parfaitement imprudent de l instaurer la sauvette SRH in e 2012 4 Trimestre OQ C LC In
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