Préparez-vous un sérieux bagage avant d`embarquer - Saw-B
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1. Guide m thodologique Economie sociale et titre service Chapitre 3 D velopper une entreprise d conomie sociale dans le domaine des services de proximit du titre service aux perspectives futures Comme nous avons eu l occasion de le souligner le secteur de l conomie sociale est plac depuis de norrbreuses ann es face une quation d li cate e Apporter des solutions en termes de besoins de proximit av r s ou mergents solutions passant souvent par la mise en place de ser vices non existants e Assurer une accessibilit maximale de ces services alors que la client le cibl e ne peut ou ne veut pas forc ment payer lesdits ser vices Cr er de l emploi au travers de ces services en privil giant la remise l emploi de per sonnes peu ou pas qualifi es Face ces param tres les op rateurs ou candi dats op rateurs se sont chin s durant des ann es mettre en place des initiatives qui mal gr leur qualit souffraient g n ralement d un financement limit temporaire ou tout simple ment insuffisant Les travaux men s dans la cadre du Fonds Exp mental pour les Services de Proximit en 2002 et 2003 mirent notamment en vidence limpor tance du facteur financement Outre les recom mendations portant sur les besoins de reconnais sance et de coordination la plupart des avis de ce Fonds portait en effet sur le besoin de finance ment avec des modalit s diff rentes sel2. pos de demandeurs d emploi moyennement ou peu qualifi s II s agit donc bien d une d marche d insertion socioprofessionnelle Parmi les principaux probl mes pos s par le titreservice se trouvent le co t de l encadre ment celui de l accompagnen ent social et celui d un manque de productivit Ces pro bl mes trouvent solution de mani re provi soire et d gressive dans le cadre des entre prises d insertion Toutes les analyses tendent confirmer que le montant de 21 par heure prest e est limi te en termes de viabilit des entreprises Les entreprises agr es sont d ailleurs encoura g es cumuler les diff rentes formes d aide possibles et c est bien l ce que font les entreprises d insertion des entreprises d insertion cr es depuis l en Bien que l on manque encore de recul il semble tr e en vigueur du titreservice et principale que ce type d op rateurs soit particuli rement ment ax es sur les activit s ligibles dans ce efficace en termes de cr ation d emplois Ainsi troisi me cas il s agit parfois de structures en septembre 2004 les 6 entreprises du r seau cr es dans le giron d autres entreprises Age d Or Services cumulaient 145 emplois d conomie sociale dont 123 quivalents tmpsplein tandis que Sinet Charleroi atteignait les 50 emplois et La combinaison des dispositifs peut appara tre lan ait Sinet 2 D autres entreprises comme comme un ef
3. prestation gra tuite cadeau de fin d ann e aux clients pro duits d entretien gratuits etc La qualit du service Bref tout semble possible en la mati re et ce stade le message crucial destination des can didats op rateurs est qu il faut int grer ce type d volution dans un plan d entreprise Uegdio ds reures h naines Qomiee Les structures d accompagnement qui ont eu l occasion de suivre ou de conseiller des initiati ves titreservice sont unanimes sur un point la gestion en est plut t lourde Bien que le cadre global ait sousesti m son co t l encadrement se r v le aussi n cessaire que complexe e N cessaire dans la mesure o le m canisme et les secteurs retenus se pr tent bien des actions de r insertion de personnes n ayant jamais travaill ou n ayant pas travaill depuis longtemps Complexe car le nombre de clients et de pres tations est lev avec la particularit de s a dresser une client le priv e non contraduali s e D o risques de d sistement changements d avis demandes en d calage avec l offre Notons que certains op rateurs essaient de r soudre le probl me en faisant signer un bon de commande contrat leurs clients Au del de la mise au point des plannings il faut prendre en compte le suivi personnel des travailleurs et travailleuses qui plus vite qu on ne pourrait le penser se posent des questions l gitime
4. cette valeur rest floue une valuation est programm e pour 2006 Dans l intervalle une indexation sera appli qu e le 1 janvier 2005 mais pourrait ne porter que sur le montant de 6 20 char ge de l usager CS CR e Les garanties quant la p rennit du syst me fin 2003 des r ponses budg taires ont t apport es avec des montants pr vus jusque 2007 91 millions d euros en 2004 235 en 2005 322 en 2006 et 354 en 2007 Un montant metre en parall le avec les 25 000 emplois vis s pour fin 2005 Une certaine s curit est ainsi appor t e des entreprises pr occup es par leur survie teme et par le passif social qu en gendrerait une suppression du syst me Le flou relatif aux frais annexes l activit le cadre a longtemps t muet sur les possibili t s de couvrir les co ts li s au temps et aux frais de d placement au d sisement des usagers l absent isme la location ou la vente de produits et de mat riel En juin 2004 le Ministre f d ral de l Emploi et des Pensions a amen un d but de r ponse en autorisant la facturation desdits frais ou en encourageant recourir si n cessaire au ch mage conomique La question de la commission paritaire tou jours en juin 2004 le Ministre de l Emploi et des Pensions a apport quelques pr cisions En r sum et sous r serves d volution les commissions paritaires sectorielles sont d ap plicati
5. en bout de cha ne dans un r le unique et limitatif de client ou consomma teur La tendance actuelle telle qu orient e par l ex p rience des titresservices va tout fait l en contre de ce genre de dynamique Et en dehors de quelques enqu tes de satisfaction nous ne voyons gu re gemer de mouvements associant les usagers Il est vrai que l ampleur prise par cer tains projets rendent d ores et d j le d fi quasi insurmontble avec quelques centaines de clients La m me remarque vaut pour les travailleurs actuellement peu mis en avant dans la mani re dont se d veloppent les initiatives Seules les entreprises ayant adopt un statut de soci t finalit sociale essentiellement des entreprises d insertion sont l galement tenues de proposer leurs travailleurs de devenir actionnaires au plus tard un an apr s leur entr e en fonction Dans les deux cas usagers et travailleurs il faut bien reconna tre que cette pr occupation est pour l instant absente des objectifs des pouvoirs publics En cons quence les structures qui inves tiraient du tenps et donc de l argent dans ce genre de d marche seraient toutes choses tant gales p nalis es par rapport leurs coll gues et concurrents La drhilit ss dostifs nisan dae D s l instant o l on pare d activit s cono miques et d entreprises la notion m me de dura bilit devient tr s relative En 2004 que signifie ce t
6. ment n a rien d exceptionnel pour le secteur des soins de sant qui suit depuis longtemps une logique de paiement l acte il est nouveau pour nombre d acteurs du secteur public du monde associatif et de l conomie sociale Qui plus est il entre en opposition avec une certaine image de l conomie sociale o tout est possible sans que rien ne co te Entrer dans une logique d entreprise avec des objectifs pr cis en tenres de gestion de ladite entreprise induira galement des modifications dans la conception du management en cono mie sociale Lhgd nred pix weteuiqegfix Peu de candidats op rateurs titresservices s en rendent compte mais le syst me est assez parti culier du point de vue du prix un co t horaire unique et fix unilat ralement par l autorit com p tente Ce contexte am ne quelques r flexions et conseils de prudence e Le prix de vente des services outre le fait d tre fix de mani re exog ne est peu lev Sans relancer le d bat sur le montant actuel 21 par heure de prestation il faut adnet tre qu il est relativement faible par rapport celui pratiqu dans d autres secteurs Qu il s agisse des frais et temps de d pla cement des d sistements impromptus de client le des heures de battement du co t du mat riel ou des v hicules les frais annexes ne peuvent tre r percut s dans le prix horaire Depuis juin 2004 il est autori s d
7. ont d ores et d j cr un nombre d emplois tonnant Bien entendu le titreservice ne suffit pas r soudre l enserrble de la probl matique des services de proximit d autant que des ques tions subsistent sur la mani re dont ce nouveau secteur Va se d velopper A ce stade nous pou vons n anmoins tirer de pr cieux enseigne ments de la pratique et identifier quelques prin cipes m thodologiques l attention des futurs op rateurs C est l l objet et l ambition de ce guide Le caract re volutif du titre servic se confirme Ureirfanatiocbdmi eninuterefa uapetsouig t talag etehotire ls duiasrpids pafas miss du dpostif titrese Lstraax rdaifs au buc gt f ai 206 ea at ue raxdleill ratio ae l ag rettincdlapat deedlu c qi edeg 6 70 Ainmet bada letimirg tenodfie toreroset ps aornunaistot prte aureqe esra le janie 206 O D CR Guide m thodologique Economie sociale et titre service Chapitre 1 L conomie sociale et les titres services en R gion wallonne du cadre au d veloppement 1 1 Le cadre la Loi du 20 juillet 2001 A peine taitelle n e que la Loi du 20 juillet 2001 connaissait ses premi res volutions via l Arr t Royal du 12 d cembre 2001 et la Loi Programme du 22 d cembre 2003 et provo quait bien des discussions peu de choses pr s il faudra deux ans pour que le premier titre service soit utilis La Lo
8. 65 709 utilisateurs se sont inscrits dans l en semble du pays dont 15 065 en R gion wal lonne D but octobre 2004 8 941 travailleurs ont t engag s dans le cadre du titreservice dont un millier en R gion wallonne 1 4 Et le secteur de l conomie sodale Comme nous l avons soulign l conomie sociale tait loin d tre la cible unique ou m me privil gi e du dispositif Les chiffres sur lesquels nous reviendrons l ont confin de mani re assez claire selon la d finition que l on adopte pour le p rim tre de l conomie sociale L ouverture du dispositif tous types d op rateurs aura eu l avantage de n inciter personne se travestir pour l occasion Inutile en effet de se d clarer brusquement op rateur d conomie sociale puisque cette condition n est pas requise Estce la cons quence directe de ce point de d part Toujours estil qu il y eut peu de surprises au sein de l conomie sociale La plupart des op rateurs qui se sont lanc s dans le sys rre des titres services existaient d j ne seraitce que dans le cadre d une exp rimentation ou de projetspilotes Globalement on ne peut pas pr tendre que c est l conomie sociale qui a foumi l essentiel des op rateurs Ainsi en R gion wallonne les 321 op rateurs agr s au 17 septembre 2004 se d cormposaient comme suit 88 agences d int rim repr sentant les princi pales entreprises de travail int
9. Guide m thodologique Pr pa VOUS un s rieux bagage avant d embarquer Ades diles 3X Informations g n rales et l gislation relative au dispositif titre service htp n eta fgov be pc pce pcet frcet13 htm Informations g n rales sur le d veloppement d entreprises d conomie sociale en R gion wallonne Cabinet du Ministre wallon de l Economie et de l Emploi Place des C lestines 1 5000 Namur T l 081 23 41 11 X Informations relatives la proc dure d agr ment comme entreprise presataire en titre service ONEM Secr tariat de la commission d agr ment titreservice Boulevard de l Empereur 7 1000 Bruxelles T l 02 515 40 20 Www onemfgov be X Informations relatives l engagement de personnel dans le cadre d une activit titre service Service Public F d ral Emploi Travail et Concertation Sociale Rue Emest Blerot 1 1070 Bruxelles T l 02 233 40 23 http www meta fgov be NA Forem Office wallon de la formation professionnelle et de l emploi Boulevard Tirou 104 6000 Charleroi T l 071 20 61 11 www leforem be Informations relatives l achat et le remboursement de titres senices Accor Services Avenue Hemann Debroux 54 1160 Bruxelles T l 02 678 28 79 www titreservices be Guide m thodologique Economie sociale et titre service Pr face Qui n a pas entendu parler des titresservices Il y a un an ce dossier a t un des plus br lants de la Conf rence N
10. ateur dans les titres services Il s agit d un syst me ouvert presque tous les types d op rateur e Les soci t s commerciales notamment les entreprises de travail int rimaire et les soci t s finalit sociale e Les associations sans but lucratif e Les Agences Locales pour l Emploi ALE e Les institutions publiques communes CPAS e Les mutualit s e Les travailleurs ind pendants occupant un salari au mninum 2 2 Quels types de services peut on proposer et qui Le titreservice est r serv aux particuliers dans le cadre de leurs besoins priv s l exclusion donc de ce qui toucherait leur activit profes sionnelle Sept services peuvent actuellement octobre 2004 tre propos s Quatre types d activit s entrent dans le champ de l aide m nag re e Nettoyage du domicile e Lessive et repassage domicile e Petits travaux de couture occasionnels domicile e Pr paration de repas domicile Trois types d activit s se d roulent hors du domicile de l usager e Repassage hors domicile e Courses m nag res e Transport de personnes g es ey ou mobilit r duite 2 3 Comment les prestations sont elles r mun r es les prestations sont exclusivement pay es l aide de titresservices que l usager se procure aupr s de l metteur de titres actuellement le Groupe Accor Chaque titre service est acquis au prix de 6 20 et correspond 1 heure de p
11. ationale pour l Emploi mise en place dans la foul e des demi res lections l gislatives S taient alors oppos es deux visions de la politique de l emploi une position plus ad quationniste laissant faire le march et qui tait d fendue au nord du pays etune politique plus r gulatrice visant la cr ation d emplois durables et que privil giait la R gion wallonne Com il sied en pareille circonstance la solution adopt e a t m diane Il en ressort que le m ca nisme titresservices poursuit bien l objectif de cr er des activit s p rennes par la sol abilisation de besoins sociaux non rencontr s de mani re licite du moins mais qu il laisse une latitude aux entrepri ses quant aux types de contrats qu elles peuvent offrir en tout cas en d but d engagement L analyse que l on peut tirer du syst me aujourd hui est prometteuse en ce qui conceme la R gion wal lonne le quart des ch ques achet s en Belgique le sont par des m nages wallons plus de 200 entre prises marchandes et nonmarchandes publiques ou priv es se sont inscrites dans le dispositif cr ant des centaines d emplois En tant que Ministre de l Economie de l Emploi et de l Economie Sociale je ne peux que me r jouir de ce succ s rapide et du positionnement privil gi qu occupent les structures d conomie sociale dans la mise en uvre et dans la r ussite de cette mesure Mais la r ussite et la croissance n ont de sens que si ell
12. cessit de processus de foma tion ad hoc Parmi ces constats quelques uns confortent l id e s curit au sein des entreprises actives dans d une reconnaissance du secteur des services de le ttreservice et surtout au sein de leur per proximit comme interlocuteur La structuration sonnel professionnelle sera sans doute l tape suivante l inscription des services de proximit dans franchir nais une stabilisation du dispositif des d marches citoyennes reste d velop sera n cessaire avant de pouvoir y amiver per car l volution actuelle tend plut t ann e 2005 pourrait tre d terminante en la confiner le citoyen dans un r le d usager mati re passif La r daction de cette brochure a t achev e le 12 octobre 2004 Conception et r daction Jean Pierre Poll nus Febecoop Carol Van de Maele Centre coop ratif de l ducation permanente Lay out Viviane Duwaerts Centre de communication de l conomie sociale Editeur Responsable Denis Stokkink SAW B rue de MonceauFontaine 42 6 6031 MonceausurSarbre Cr dit photo Isopix Cette brochure peut tre obtenue gratuitement en adressant votre demande Febecoop t l 02 500 53 00 febecoop febecoop be SAW t l 071 53 28 30 saw skynetbe Voil des ann es que les concepts d conomie sociale et de services de proximit sont associ s dans diverses ana lyses tudes et d bats relatifs aux perspective
13. e d autres activit s elle doit s engager cr er un d partement sp cifique aux titresservices avec un responsable ad hoc e Apr s un nombre de mois variant en fonc tion du profil du travailleur l entreprise doit offrir celui ci un contrat de travail dur e ind termin e 2 5 Quels travailleurs peut on recruter et dans quel cadre Toute personne inscrite comme demandeur d emploi peut tre engag e pour une activit tit resser ices La nouvelle loi programme devrait prochainement supprimer cette condition Toute fois l articulation avec d autres mesures tou chant l insertion socioprofessionnelle peuvent augmenter le nombre de conditions pr alables l engagement Selon qu ils b n ficient ou pas d allocations sociales les travailleurs appartiennent la cat gore A ou B entra nant quelques diff rences dans la mani re de g rer les contrats L essentiel est cependant commun aux deux cat gories savoir qu un contrat de travail en bonne et due fome loi de 1978 doit leur tre propos et qu il doit devenir un contrat dur e ind termi n e au plus tard six mois apr s l entr e en fonc tion Le respect des commissions paritaires sectorielles est d application en ce qui conceme le salaire Si la commission paritaire concem e n est pas encore active le salaire horaire minimum est bas sur la CP 318 et s l ve 8 32 de l heure chiffre de septembre 2004 ES CR
14. e facturer ces montants s par ment au client mais cette d marche pose d autres probl mes apr s une campagne m diatique qui a fortement insist sur le co t usager de 6 20 de l heure d j modifi par ailleurs L volution de ce montant reste floue Une indexation est certes pr vue au 1 janvier 2005 mais si nous nous fions aux textes en notre possession ne porterait que sur la par tie usager du titreservice Dans l intervalle et comme relev dans l in troduction la part charge de l usager a t relev e 6 70 de l heure Soit une augmentation de 0 50 ou 8 Une occasion sans doute de v rifier les effets d une augmentation de prix sur les usagers mais aussi de confirmer que les prestataires n ont gu re de prise sur l volution du dispo sitif et de ses caract ristiques Ds djetifs aitie x por unn ard linit Dans un contexte que nous avons d crit par ailleurs et qui semble relativement porteur les objectifs en termes d emplois ont t fix s 25 000 errplois pour la fin de l ann e 2005 Les moyens budg taires tant allou s en cons quence tout indique que cet objectif pourrait tre atteint A la condition que l offre et la demande de prestations suivent et se stabilisent Deux ph nom nes ne doivent pas tre sous esti Mmes e Du c t de l offre de services il n est pas d montr que sur l ensemble de la Belgi que 25 000 personnes d siren
15. er inap plicable voire absurde Tout n est pas quanti fiable de cette mani re comme le d montre l activit d aide la mobilit Lsndias at e pix Essaie rends Puisque le prix est fix de mani re exog ne l entreprise le ttreservice va contraindre les op rateurs un travail approfondi et permanent sur la ma trise de leur structure de co ts Un exercice trop souvent n glig par le pass et qui pourrait amener un bond qualitatif dans la probl matique g n rale des services de proximit En effet le lancement d initiatives s est souvent heurt e une sousestimation des co ts de fonc tonnement ou au contraire la mise en place de co ts fixes trop importants engager un directeur et une secr taire avant de preser la premi re heure par exemple Les grilles d analyse r alis es sur base des lancements de projets titressenices pourraient amener une m thodologie salutaire En revanche le syst me titreservice aura dans un avenir plus ou moins proche un effet pervers renforc par les r centes campagnes m dia tiques l assimilation par le grand public du prix de 6 20 pour une heure de prestation Les usa gers ne sont que peu conscients du fait qu c t des quelques euros qu ils paient il existe une part importante de r mun ration charge de la collectivit Pour beaucoup de clients le seul revenu de l entreprise prestataire est la somme vers e sur base de 6 20 R sul
16. erme pour une entreprise et par cons quent pour les emplois g n r s par celle ci Il est vident qu une partie des op rateurs titres services ont li leur avenir celui du dispositif Grosso modo la remarque vaut pour toutes les entreprises priv es qu elles soient d int rim ou non car il s agit de structures pr existantes qui ont largi leurs champs d activit s L observation est galement vraie pour les CPAS et les com munes mais a l est d j nettement moins pour les ALE dort l avenir est sujet de nombreuses discussions En revanche elle s applique tout fait aux op rateurs associatifs et ou d conomie sociale qui ont t cr s ex nihilo Pour ceuxd toute d ci sion ou volution du dispositif aura des inciden ces sur leur devenir Une des observations les plus int ressantes en la mati re est de constater une pro adtivit certaine de ces op rateurs qui loin d attendre passive ment sont pour la plupart en phase d exp ri mentation de nouvelles fili res ou services L enjeu majeur est de pouvoir compl ter le cadre titreservice ou si n cessaire de pouvoir y sup pl er Ceci avec les r serves d usage li es comme d j soulign la difficult de prester des services un prix conomiquent juste 3 3 En guise de conclusion provisoire La mati re tant en volution rapide des consi d rations mises dans les pages qui pr c dent pourraie
17. ervices actuellement autoris s 3 2 Les perspectives de d veloppement des services de proximit au del du titre service Le asigenets di dgostif titresri e En d pit de la jeunesse et de l volution rapide du dispositif trois types d enseignements majeurs s imposent e Cr er de l activit et de l emploi dans les services de proximit est possible d s l ins tnt o la demande est solVabilis e ou sou tenue Le d veloppement rapide de ce nou veau secteur confinre et m me au del des attentes toutes les tudes en la mati re Du point de vue particulier des entreprises d conomie sociale la confirmation est apport e de la capacit cr er et profes sionnaliser des activit s e Cette m ne cr ation est complexe car elle s inscrit dans un ensemble de l gislations aux impacts consid rables Les atermoie ment relatifs aux commissions paritaires au traitement TVA la l gislation sociale sont autant d cueils que l exp rience emmaga sin e permettra d sormais d viter ES CR e La prise en compte par les autorit s subsi diantes des seules heures prest es posera syst matiquement probl me Le ph nom ne n est pas sp cifique aux titressenvices et a pu tre r solu par la combinaison de diff rents types de subventions ey ou par une organi saton sans faille Mais pour des services innovants et forte Valeur ajout e sociale ce raisonnement horaire pourrait se r v l
18. es durent que si elles concourent offrir des perspectives positives aux personnes qui en profitent que si elles permettent aux travailleurs qui y sont engag s de ne pas ou de moins avoir peur du lenderrain Le travail r alis par Febecoop et SAW B au travers de cette brochure est d autant plus utile qu il r pond de mani re pratique aux questions qui peuvent surgir propos des titresservices Ce document se veut en effet un outil la disposition des entreprises et des professionnels afin qu ils entreprennent en connaissance de cause la mise en place de ce type d initiative Afin que leur projet soit un succ s mais un succ s stable et durable qui participe effectivement au redressement conomique de la Wallonie Ils n y trouveront pas de solutions toutes faites Elles n existent pas dans un syst me aussi complexe que l est une soci t humaine Mais sa lecture ils se poseront in vitablement l ensemble des questions auxquelles il est n cessaire d avoir r fl chi pour que leur projet fonctionne L anticipation tant la vertu cardinale de la bonne gestion ce petit livret Vient ind niablement point nomm Jean Claude Marcourt Ministre de l Economie de l Emploi et de l Economie Sociale CS CR Guide m thodologique Economie sociale et titre service Economie sociale et titre service Une rencontre si longtemps attendue Nous nous souviendrons sans doute de 2004 comme tant l ann e de l
19. explosion du sys me des titressertices Cependant il convien dra de replacer ce ph nom ne au sein d un processus qui fut beaucoup plus long Trop long diront certains Autre recadrage replacer le titreservice lui n re dans son r le d outil au service de la pro bl rratique beaucoup plus vaste et seulement partiellement r solue fin 2004 des services de proximit en g n ral et des services propo s s par l conomie sociale en particulier Pour cela il faut au moins remonter jusqu 1993 et au Livre Blanc de Jacques Delors alors Pr si dent de la Commission Europ enne sur un nouveau mod le de d veloppement europ en Parmi les consid rations contenues dans ce livre se trouvait celle appelant la mobilisation de services de proximit source potentielle d em plois pour des personnes peu qualifi es Dans les ann es suivantes cette analyse a t largement reprise par le secteur de l conomie sociale en Wallonie comme partout en Europe et enrichie de nombreuses r flexions et ou exp rimentations En effet le concept de servi ces de proximit permettait d identifier un cr neau d activit s en ad quation parfaite avec la philosophie les objectifs et les contraintes du secteur de l conomie sociale la finalit de services aux menbres ou la collectivit des entreprises du secteur est le r ceptacle naturel de services de proximit les objectifs d insertion sociop
20. fet d aubaine mais outre le fait Proxemia Chapellelez Heraimont 25 emplois que rien ne s oppose cette combinaison elle ou La Lorraine Arlon 39 emplois confirment la r pond plusieurs constats objectifs cr dibilit et l efficacit du montage Et ce m me si beaucoup de questions subsistent et m ritent e La finalit des titresservices est devenue la d tre abord es Ce sera l objet du Chapitre III cr ation d emplois pour un publiccible com Guide m thodologique Economie sociale et titre service Les entreprises face au syst me du titre service les l ments retenir Gr ce une information largement diffus e par les administrations f d rales et r gionales ainsi que par le Groupe Accor les principaux l ments constitutifs du syst me serrblent relative ment bien per us tant par les candidats op ra teurs que par les candidats usagers Ceci mal gr les modifications que nous avons soulign es dans la premi re partie de cette brochure Ce sont surtout quelques modalit s et cons quences p riph riques au dispositif qui risquent d tre noins bien d tect es ou mal comprises En particulier dans le chef des nouveaux op ra teurs auxquels s adresse plus particuli rement la troisi me partie Avant d aborder celle ci reprenons synth tique mert les l ments incontoumables pour l entre prise ou l association prestataire de services 2 1 Qui peut tre op r
21. i en question est souvent qualifi e tort de Loi sur les ttresservices alors qu elle conceme en r alit Le d veloppement de services et d emplois de proximit Comme le d crit tr s pr cis ment le texte l gal le titreservice n est qu un outil Tite de paiement mis par une soci t met trice qui permet l utilisateur de r gler avec l ai de financi re de l tat rev tant la fomre d une subvention la consommation une prestation de travaux ou de services de proximit effectu e par PE PET une entreprise agr e Cette Loi tant attendue par les op rateurs a enfin permis de d terminer les r gles fondamen tales du syst me des titresservices tant pour les utilisateurs que pour les entreprises agr es d nomination g n rique pour toute personne morale ou physique prestant dans ce cadre d termin Le syst me devant tre d velopp en articulation entre les pouvoirs f d raux et r gionaux un accord de coop ration entre les R gions flaman de wallonne bruxelloise et la Communaut ger manophone est sign le 20 d cerrbre 2002 Cependant la difficult pour les partenaires s accorder sur la d finition des secteurs d activi t s concem s entra ne des retards A l origine la Loi pr voyait 3 types d activit s la garde d enfants domicile l aide m nag re l accompagnenent au domicile et hors domi cile des personnes g es handicap es
22. nt tre remises en question peine l en cre s che Il n en demeure pas moins que quelques lignes directrices de constats se sont dessin es depuis 2003 et m ritent qu on y attache une certaine valeur il est possible de d velopper des services de proximit et d y cr er de l emploi si les moyens financiers suivent l articulation de diff rents m canismes de soutien comme l insertion et les titresservi ces doit tre autoris e et encourag e car elle permet des effets d chelle comme le d mon tre la croissance de certaines entreprises d in sertion actives dans le titreservice les entreprises d conomie sociale trouvent naturellement leur place dans un syst me ouvert tous types d op rateurs et elles s y av rent aussi performantes que les autres sinon davantage un seul type de services ne peut suffire car les goulots d tranglement en termes de person nel o en temes de demande vont surgir plus vite qu on ne le pr voyait le d bat sur les types de services soutenus sur le montant du soutien financier et sur les modalit s n est pas clos car le syst me des ttresservices en lui m me est encore en phase de maturation c t de ce d bat qui doit rester permanent une stabilisation des dispositifs doit intervenir afin de permettre d installer un sentiment de l importance av r e du secteur mergent des services de proximit d montre toute la perti nence et la n
23. on le terme envisag Depuis son lancement effectif en 2003 le titre service a permis un nonbre encore limit d ac tivit s de r soudre ce probl me ou pour tre plus pr cis a confirm le bienfond du syst me Le d veloppement du nonbre d op rateurs d usagers et de travailleurs ont quant eux mon tr que le dispositif fonctionnait d faut d tre enti rement au point Fautil conclure que le titreservice constitue LA solution optimale g n raliser La r ponse pass par une s rie de nuances importantes apporter tant dans le cadre actuellement ligible que par rapport aux services qui t t ou tard pour raient b n ficier de cette ligibilit 3 1 Le titre service recommandations et points d interrogation Ua r atif Ersletiteseetureetraris Comme la loi de juillet 2001 le pr cise les op raturs titresservices sont des entreprises un teme qui renvoie au concept d unit cono mique de production biens et services et qui d un point de vue pratique implique que les op rateurs assurent leur viabilit voire leur ren tabilit sur base de la production et de la vente ES CR de services Avec cette contrainte nouvelle pour certains acteurs du secteur nonmarchand de ne percevoir une r mun ration que pour les heures prest es et dans un cadre que l on pourrait qua lifier de marchand et m me de commercial L volution est donc inportante Si ce fonctionne
24. on lorsqu il y a une activit principale ou que les activit s sont clairement s par es autre d partement de l entreprise Si les activit s sont mixtes ou exerc es dans une entreprise de travail int rimaire on applique la commission paritaire 322 01 en phase de mise en place La client le exclusivement compos e de per sonnes physiques si la limitation du nombre de titresservices utilisables par usager l origine 500 an a disparu la nature de la client le est toujours la m me A l exception des CPAS qui pourraient prochainement prester pour des communes Compte tenu des objectifs arrbitieux en termes de cr ation d emplois cette limitation aux seules person nes physiques dans le cadre priv pose et posera encore questions Toutes ces questions ajout es les unes aux autres peuvent expliquer la prudence voire la frilosit initiale de nombreuses structures 1 3 Chiffres et tendances L information statistique demeure parcellaire Il faut pr ciser qu elle est extr mement volutive et qu elle couvre des r alit s fort diff rentes selon les r gions et les types d op rateurs Quelques tendances se dessinent toutefois chif fres de l ONEM fin juin 2004 e 652 entreprises ont t agr es sur l ensem ble de la Belgique dont 410 63 en R gion flamande 207 32 en R gion wal lonne 35 5 en R gion de Bruxelles Capitale et 3 en Communaut Germano phone
25. ossibles la condition que ceux ci respectent quelques r gles de base Sans entrer dans le d tail du sys ne r sum au Chapitre Il relevons quelques particularit s du dispositif le travail sur base d un prix unique impos par les autorit s ce qui en fait une des quelques exceptions en Belgique o le syst me g n ral est celui de la libre fixation du prix de vente l obligation d engager du personnel suppl mentaire et uniquement affect aux presta tions titresservices la n cessit de demander au client de payer par avance les titresservices aupr s de la soci t mettrice Ces points sont au regard d une entreprise rela tivement contraignants et ce d autant que paral l lement certaines questions techniques sont longtemps rest es sans r ponse Par exemple e Le traitement TVA dans un premier temps rien n a t dit ce sujet Cons quence une situation hybride au sein de laquelle ont cohabit des structures non assujetties encaissant 23 56 et des structures assu jetties n encaissant r ellement que 19 47 apr s pr l vement des 21 de TVA Depuis novembre 2003 les titressenices sont offi ciellement exon r s de TVA La valeur nominale du titre service et son vo luton compte tenu des atemoiements en mati re de TVA cette valeur est pass e de 23 56 19 47 apr s confirmation de l exon ration pour atteindre les 21 en 2004 L volution de
26. ou malades La premi re des ces activit s pose le plus de pro bl mes car outre le probl me budg taire li l ampleur des besoins elle empi te sur des rati res touchant aux affaires sociales Le repli vers les travaux de type m nager trou vera son ach vement avec la nouvelle fomula ton des activit s telle que reprise dans la Loi Programme du 22 d cembre 2003 Travaux ou services de proximit les activit s marchandes ou non marchandes cr atrices d emploi qui visent rencontrer des besoins individuels personnels ou familiaux dans le cadre de la vie quotidienne et qui concement l aide domicile de nature m nag re Sans revenir plus en d tail sur cette version cor rig e de la Loi du 20 juillet 2001 soulignons cependant qu elle s inscrit dans la suite logique de la Conf rence pour l Emploi de l autonme 2003 et qu elle resitue le dispositif des titres ser vices dans une logique de cr ation d emplois avec des objectifs quantitatifs importants 1 2 Les op rateurs et leurs contraintes Dans sa gen se le syst me des titresservices a souvent t per u tort comme un dispositif diri g vers le secteur de l conomie sociale Or non seulement ce ne fut jamais annonc comme tel mais cela eut t totalement ind fendable comme postion de la part des autorit s comp tentes Il s agit donc bien d un dispositif ouvert la plu part des op rateurs p
27. restation Au terme de ladite prestation le titre service est remis l entreprise prestataire qui CS CR obtiendra un remboursement de 21 par titre montant fix pour 2004 et qui pourrait faire l objet d une indexation en 2005 Si l heure de prestation ne peut tre pay e qu au moyen du titreservice des frais annexes d placements foumiture de produits forfait pour annulation tardive peuvent faire l objet d une facturation L Usager en supportera dans ce cas la charge totale Les prestations titresservices ne sont pas sou mises la TVA mais les frais annexes le sont Ce qui cr e notamment l obligation d mettre des factures 2 4 Comment devenir une entreprise agr e l agr ment des entreprises est accord par l ONEM qui se bas sur l avis d une Commis sion consultative d agr ment L op rateur d si rant se faire agr er doit pr senter un dossier constitu des l ments suivants Identification du demandeur forme juri dique coordonn es n d entreprise Objet de la demande premi re demande ou extension des services offerts e Activit s pour lesquelles l agr ment est demand Zones couvertes sur base des codes pos taux des communes Statuts et plan financier dans le cas d une entreprise en constitution Pami les engagen ents incombant l entre prise deux sont particuli rement importants Dans le cas o l entreprise exerc
28. rimaire 68 agences locales pour l emploi essentielle ment concentr es dans la Province du Luxem bourg 28 54 CPAS 18 entreprises d insertion dont 13 dans la Province du Hainaut 93 autres types d op rateurs allant de soci t s priv es des asbl d aide sociale ou fami liale Si l on retire les ALE et CPAS on voit que l co nomie sociale ne repr sente qu une petite partie des op rateurs via 18 soci t s finalit sociale par ailleurs entreprises d insertion et environ 25 associations sans but lucratif Soit moins d un cinqui me des op rateurs hors int rim En tem s de cr ations d emplois il semble en revanche que le secteur de l conomie sociale et en parti culier les entreprises d insertion se situe parmi les bons l ves 1 5 Les entreprises d insertion et le titre service Parmi les entreprises d conomie sociale wallon nes actives dans le domaine du titreservice il en est une vingtaine le chiffre ne cesse d augmen tr qui ont d cid de travailler dans un cadre combinant l agr ment titreservice et l agr ment comme entreprise d insertion reconnue par la R gion wallonne Ces op rateurs sont de trois types des entreprises d insertion pr existantes qui ont largi leurs activit s celles couvertes par le ttreservice des entreprises d insertion pr existantes dans le cadre de projetspilotes et principalement ax es sur les activit s titresservices
29. rofessionnel le moteur essentiel des nouvelles initiatives d conomie sociale trouvent un terrain de d veloppement dans la notion d emplois pour personnes peu qualifi es la dimension de services grande intensit de main d uvre avec peu d investisse ments pr alables autorise les entreprises d conomie sociale envisager le cr neau la notion de services non rendus permet d viter la serrpiternelle accusation de concurrence d loyale mais aussi d viter la concurrence tout court et ses travers Mais cette volont affich e de cr er de l activit et de l emploi dans ces services s est heurt e au probl me de la solvabilit de la demande Sous estim dans son ampleur cet obstacle l est aussi dans ses motivations l attention s est souvent focalis e sur des usagers qui ne sont pas en mesure de payer le prix conomique des servi ces rendus alors qu il existe des usagers qui ind pendamment du prix ne veulent pas avoir recours aux dits services Cette r alit conomique a souvent frapp de plein fouet des op rateurs audacieux et a rapi derment abouti un constat unanime une n ces saire intervention financi re de la collectivit au travers des pouvoirs publics Avec en toile de fond un d bat qui n est pas encore v ritable ment tranch fautil soutenir l offre subsidier les postes de travail ou la demande subsidier le paiement des prestations Le concept des
30. s de d ve loppement de nouveaux gisements d emplois et cr neaux d activit s Parall lement de nombreuses initiatives ont eu l audace de se lancer et le plus souvent dans des cadres exp ri mentaux Le d fi rdever tant de solutionner une qua tion conjuguant services la collectivit insertion socio professionnelle et viabilit conomique Longtemps annonc comme la solution mirade cette quation le syst me des titres services est enfin entr en application en 2003 Les r sultats plus que positifs ont confirm pas mal d hypoth ses quant au potentiel d acti vit s et d emplois En revanche une s rie de questions sous jacentes concernant l avenir de ce dispositif ou celui des services aduellement non ligibles sont rest es en suspens Cette brochure tente de faire le point sur le titre service et les services de proximit de synth tiser une mati re complexe et volutive et de fournir quelques pistes de r flexion aux structures d conomie sociale d sireuses de travailler dans le secteur des services de proximit Avec le soutien du Ministre de l Economie de l Emploi et de l Economie sociale en R gion wallonne et de Cera
31. s quant leur avenir professionnel point sur lequel le syst me des titressenices n offre il faut bien en convenir aucune piste concr te Uhadeqi aul eeacredsinterogtios Dernier aspect et le moindre de la probl rra tique le syst me des titressenices pose encore des questions tr s pratiques et d un impact direct sur l avenir des structures actuellement en place En premi re ligne les questions sur le dispositif lui m me Adaptation du prix Elargissement des client les vis es Diversification des services propos s Le cadre a beaucoup volu depuis 1991 et tout porte croire qu il le fera encore Les travaux sur le budget f d ral 2005 en attes tent Les entreprises en place auront int r t instaurer une veille permanente et se pr parer adapter rapidement leur communication vis vis de l usager qui n est pas n cessairement au courant des derni res volutions en la mati re En seconde ligne les questions p riph riques au dispositif il reste des points claircir comme la probl matique des heures de d placement entre deux clients tenps de travail ou non sachant que le titresen ice ne peut les couvrir D autres points ont trouv r ponse mais sans qu un texte clair n existe l exon ration de la TVA sur base de l article 44 du Code de la TVA s es faite par assimilation aux services d aide familiale mais continuent susciter des questions pour certains volets des s
32. t travail au contact direct du dlient La s lection du personnel devient d s lors une r elle tape dans la mise en place de services de proximit et s accompagne de pro cessus de formation initiale et de formation conti nu e Malgr quelques exp riencepilotes il faut reconna tre qu il y a actuellement assez peu de solutions et que l enserrble des entreprises presa aires fait le constat de ces carences En R gion wallonne des solutions structurelles devraient venir du Forem et l on peut supposer que l mergence d une demande va amener cr er l outil La pertidpstion ds tes dstradilla rs Come c est g n ralement le cas pour les initia tives n es dans le secteur nonmarchand le dispositif des titressenices est issu d une discus sion entre les pouvoirs publics et les op rateurs potentiels Son application de terrain est le plus souvent le fait d une concertation entre un op rateur et des pouvoirs locaux Bref dans tous les cas de figure le citoyen en g n ral et l usager en particulier sont exclus des d bats Or et ce fut un th me souvent abord dans les d bats et tudes sur les services de proximit il y a certainement un terreau norme constitu par la collectivit d o pourraient maner des initia tives qui seraient format es et contr l es par la dite collectivit En quelque sorte il s agirait de remettre l usager au centre du dispositif plut t que de le laisser
33. t travailler dans les secteurs actuellement retenus essentiellement l aide m nag re dans son acception large Il est encore moins d ron tr que ces 25 000 personnes d sirent pro longer l exp rience audel d une p riode transitoire D ores et d j l automne 2004 des goulots d tranglement se dessi nent en termes de recrutement et des ques tions surgissent quant l volution de car ri re de travailleurs et travailleuses d j pr sents dans le circuit Du c t de la demande il faut galement compter avec les limites naturelles du syst me Supposons par exemple que les 25 000 emplois vis s soient des 3 4 temps et que chaque 3 4 temps 28 heures serai ne puisse se construire sur base de 7 clients fixes demandant 4 heures de prestations chaque semaine le calcul est simple ces emplois seront garantis gr ce un fichier stable et r gu lier de 175 000 dlients Un challenge rele vable si on se base sur les utilisateurs inscrits en juin 2004 65 000 Cependant la fid lisation de cette client le au syst me des ttresservices n est pas d montr e long terne Relevons toutefois que ces deux types de limites sont relativis es vu les chiffres atteints par les ALE plus de 40 000 prestataires et ceux du travail au noir 550 000 personnes concern es Uram nearwp iside Il faudra attendre fin 2004 pour voir comment l offre se pr sentera au niveau local mais on peut d j affirmer q
34. tat les op ra teurs sont souvent confront s des remarques du type comment faitesvous pour vous en sortir avec des prix si bas Pour rappel ce montant de 6 20 a t fix par comparaison aux prix du travail au noir et encore par rapport la fourchette inf rieure de celui ci II ne s agit en aucun cas d un prix co nomiquerrent cr dible tous les projets pilotes qui ont essay de simuler des prestations ce tarif peuvent en t moigner L augmentation de ce prix usager de 8 pr vue pour 2005 ne changera rien au constat Comment dans un contexte tel que celui ci demander un montant plus lev pour une pres tation de service Il tait d j difficile de cons cientiser le grand public la n cessit de payer un juste prix pour des services rendus cela risque d sormais d tre quasiment impossible AtE El idNn Eee asqdssies die La notion d aide m nag re ayant d j fait l objet d un largissement substantiel la question est de savoir quels seront les services ligibles l ave nir et ventuellement dans un syst me compara ble mais parall le Une autre piste souvent voqu e serait simple ment d largir la client le actuelle aux profes sions lib rales et au secteur associatif Et ce pour tous les op rateurs Une premi re br che a t ouvert durant l t par l amorce d une discussion visant pemettre aux communes de payer les presta
35. tions de CPAS pour l entretien de certains espaces publics D autres demandes ressurgiront comme celle des petits travaux d entretien ou des petits tra vaux de jardinage Ou encore les activit s ayant t soutenues par le Fonds Exp rimental pour les Services de Proximit En dehors des secteurs d j voqu s ou ligibles il s agissait de nettoyage et entretien des s pultures accueil d enfants picerie sociale crivain public cuisine collective lavoir social service de garde malade Letraail ar laqait lafarration La qualit des services et la formation des pres tataires est une condition sine qua non de r us site Elle est indissociable de la notion de clien t le libre dans ses choix et de concurrence II appara t d ores et d j que le saut conceptuel et qualitatif en la mati re est important et que l en semble des op rateurs a mis en place des d mar ches orient es client Le fait est si vident qu il para t anodin mais la probl matique qualit a trop longtemps t absente des d bats sur les services de proximit Aujourd hui ce n est plus le cas et la prise de conscience est r elle quant la capacit des ser vices de proximit d absorber indistinctement tous types de travailleurs Ce qui renvoie un autre d bat celui de la formation Tout le monde n est pas en mesure de devenir aidem nag re que ce soit physiquement travail lourd ou psychologiquermen
36. titres services anciennement ch quesservices a t avanc d s 1994 comme une solution pour cofinancer les prestations Sans revenir sur pr s de 10 ans de discussions rappelons que c est en 2001 qu une loi sort enfin et donne un cadre ce dispositif Il s agit de la loi du 20 juillet 2001 visant favoriser le d veloppement de services et d emplois de pro ximit parue au Moniteur Belge du 11 ao t 2001 Parall lement cette loi quelques entreprises d conomie sociale ont vu le jour au sein de projetspilotes et d exp rimentation La plus importante fut la mise sur pied en 2001 du Fonds Exp rimental des services de proximit par le Ministre f d ral de l Economie sociale Celui ci pemetira plus d une centaine d ini tiatives de tester leurs activit s et concepts Et notamment pour bon nombre d entre elles de simuler l entr e en vigueur du titreservice L exp rience permettra de valider le concept et montrera la n cessit de pouvoir agir structurel lement dans le cadre d une notion de services de proximit qui soit claire reconnue et suffi samment large pour couvrir les r alit s de besoins des usagers Bon nombre de ces projets pilotes rejoindront le dispositif des titresservices et participeront en 2003 2004 la mse en place et au d velop pement de ce dispositif Ce fut en particulier le cas en R gion wallonne au travers d une s rie d entreprises d conomie sociale qui
37. u elle subira la loi de la concurrence concurrence g ographique par la pr sence d j av r e de plusieurs op rateurs sur des territoires parfois troits en termes de popu lation concurrence entre les types d op rateurs allant de la structure communale l entre prise priv e CS CR Jusqu pr sent chacun se contente de trouver de nouveaux prestataires et des clients dans un cadre global en pleine expansion Les campa gnes de n diatisation restent homog nes puis qu elles sont d velopp es par les pouvoirs f d raux et r gionaux Va ton en rester l Si c est le cas le secteur des titresservices nourira de nombreux m moires d tudiants en marketing Car rien ne permet de dire que ce secteur fera exception la r gle du d veloppenent d une concurrence de plus en plus active voire agressive au fur et mesure de l puisement des ressources travailleurs o de la stagnation de la demande usagers Compte tenu du cadre commun qui est fix sur quels param tres pourrait jouer cette concur rence attachemert de certains clients leur pres taire pourrait favoriser le d bauchage entre entreprises Une publicit plus omnipr sent permettrait certains op rateurs de s imposer localement La possibilit de facturer des frais indirects a ouvert une br che en termes de concurrence sur les prix mais d autres modalit s pour raient tre d velopp es 13
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