Crack aux Antilles... Fléau du pauvre
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1. Intervenants Jocelyne CALABER ENTRAIDE F lide ETIENNE CROIX ROUGE Claude FITTE DUVAL PAAL Yves FRANCOIS ATTHRAIT Pr Louis JEHEL CHUM Roland MARIE ANNE ACEATE Animatrice Vanessa LORTO ARS Vanessa LORTO ouvre la table ronde et lance les d bats partir de trois questions 1 Peut on parler de gu rison pour les consommateurs de crack 2 Assiste t on une volution de la consommation de crack avec les m mes pratiques depuis l arriv e du crack la Martinique 3 Le crack garde t il sa position de fl au Pouvez vous nous donner trois grandes orientations pour la pr vention SYNTHESE DU COLLOQUE CRACK AUX ANTILLES FLEAU DU PAUVRE Ce colloque a t un succ s tant au regard de la qualit des interventions que de l int r t des d bats La question de la consommation de crack la Martinique interroge tous les publics Qu ils soient professionnels de la sant au travail de la Justice du sanitaire et du social ou repr sentants d associations de parents tous s accordent penser que cette consommation a boulevers la soci t martiniquaise ainsi que les pratiques professionnelles La d tresse des familles bien visible dans les propos chang s avec la salle trouve difficilement une r ponse quand les structures d aide et d accompagnement sont peu connues Souvent ces familles dysfonctionnent d veloppent de la co d pendance et pour certaines pensent au suici2. Les premi res prises sont toujours r cr atives ou dans un contexte sexuel L accessibilit du produit rend sa consommation plus facile La premi re fois c est aussi souvent avec des copains Il y en a un qui propose aux autres avec un black joint mais c est rare que cela soit l insu de la personne 10 ont juste essay par curiosit La cocaine est un stimulant qui cr e un sentiment de bien tre d euphorie de diminution du sommeil d augmentation de l nergie quel moment le consommateur bascule t il La perte de contr le de la consommation peut tre li e diff rents m canismes C est aussi la perte d une balance entre les effets positifs et n gatifs La personne va reprendre de la substance non pas pour avoir un effet positif mais pour viter les effets n gatifs C est un cercle vicieux qui saggrave progressivement Le crack provoque aussi de la parano a Cela concerne 60 des consommateurs Il y a des gens qui deviennent paranolaques d s la premi re fois qu ils fument du crack Il y un sentiment de pers cution une m fiance Cela se renforce mesure que les doses augmentent Nous rencontrons aussi la recherche compulsive du produit et la d pression les troubles anxieux Il y a galement des probl mes physiques graves D s la premi re prise un consommateur peut faire un infarctus En terme de soins ce qui existe est il suffisant On est loin du compte pour ce qui est de la prise en
3. v D am liorer les valuations portant sur les consommateurs de crack malgr les difficult s obtenir des informations de leur part REVUE DE PRESSE ARTICLE DU QUOTIDIEN FRANCE ANTILLES Samedi 24 mai 2014 Crack aux Antilles Fl au du pauvre Samedi 24 mai 2014 Un colloque sur le crack organis par le CIFAD Centre Interminist riel de Formation Anti Drogue en partenariat avec l agence r gionale de sant ARS et le r seau addiction de la Martinique RAM se tiendra ce mardi l auditorium de la Chambre de Commerce et d Industrie de la Martinique CCIM Fort de France Intitul Crack aux Antilles Fl au du pauvre il d butera 8 h30 par l intervention du pr fet De nombreux intervenants du monde m dical judiciaire associatif se succ deront par la suite jusqu 16 heures sur cette probl matique Ce mardi 27 mai 8h30 la Chambre de Commerce et d industrie de la Martinique 50 rue Ernest Desproges Fort de France ARTICLE DU QUOTIDIEN FRANCE ANTILLES Mardi 27 mai 2014 Dr Jean Marie Bolivar m decin coordonnateur du R seau addiction Martinique RAM Un consommateur de crach peut d penser 100 500 euros dans une journ e Propos recueillis par L H Mardi 27 mai 2014 ME archives France Antilles Les professionnels du monde judiciaire et m dico social se retrouvent aujourd hui pour dresser l tat des lieux d un fl au qu ils c toient
4. Intervention de l Association Culturelle Educative pour l Aide aux Toxicomanes et aux Exclus amp CEATE Monsieur Roland MARIE ANNE Table ronde sur le th me Crack comorbidite desocialisation et reduction des 1 risques Intervenants PAAL CHUM ATTRAIT ENTRAIDE CROIX ROUGE Cl ture du colloque SOMMAIRE Introduction 1 Communications de la matin e Page 2 Communications de l apr s midi e Page 3 Table ronde iii died Page 5 Synth se du colloque LL Page 6 Revue de presse Page 19 s lection documentaire sur le crack Epid miologie des usages de crack en France et en Europe Page 18 Prise en charge des consommateurs Page 20 G opolitique de la cocaine et ou des drogues Page 21 Revue de la litt rature Outils d information et de pr vention Page 22 Page 23 Le 27 mai 2014 s est tenu Fort de France le colloque Crack aux Antilles fl au du pauvre l Auditorium de la CCIM Cette journ e d information a t organis e par le CIFAD en partenariat avec l Agence R gionale de la Sant ARS et le R seau Addictions de la Martinique RAM L objectif du s minaire tait D informer l ensemble des acteurs concern s par cette probl matique De susciter des changes et des r actions sur ce theme sensible De cr er du lien entre les professionnels Le colloq
5. narios sur la drogue aux Antilles Centre r gional de ressources d information et de pr vention CRIPS lle de France 2001 Quatre courts m trages qui mettent en sc ne des personnes confront es la consommation de substances licites et illicites alcool crack dans des contextes et des probl matiques diverses Ils sont issus d un concours de sc narios men en Guadeloupe en Martinique et en lle de France en 2001 Tout je se me crack la pa ka joue Observatoire de la sant de la Martinique CIRDD Martinique 2008 Un livret d information de 8 pages et une affiche r alis s avec le concours de professionnels impliqu s dans la pr vention des addictions ll comporte des informations accessibles un large public sur le crack Quelques t moignages permettent d int grer la r alit des consommateurs et de leurs proches R daction du compte rendu du colloque m Rosine FORTUNEE Observatoire de la sant de la Martinique OSM Recherche documentaire et revue de presse Rosine FORTUNEE Observatoire de la sant de la Martinique OSM Saisie des questionnaires de satisfaction et creation des graphiques Audrey BABDOR R seau Addictions Martinique RAM Analyse des questionnaires de satisfaction Rosine FORTUNEE Observatoire de la sant de la Martinique OSM IA Cr dit photos David GRADEL Centre Interminist riel de Formation Anti drogue CIFAD Mise en page m Rosin
6. 2012 223 Afin de dresser un tat des lieux relatif la place actuelle de la cocaine en France l Observatoire francais des drogues et des toxicomanies OFDT propose cette monographie Drogues et addictions donn es essentielles Observatoire francais des drogues et des toxicomanies OFDT 2013 399 p Drogues et addictions donn es essentielles aborde l ensemble des domaines relatifs aux drogues licites et illicites le cadre l gal les consommations leurs cons quences sanitaires et sociales les aspects relatifs l conomie et au march de ces produits les r ponses publiques aux probl mes soulev s par lusage de ces substances pr vention soins et application de la loi ressources publiques et collectives mobilis es La cocaine bas e en France m tropolitaine volutions r centes GANDILHON M CADET TAIROU A LAHAIE E Revue Tendances n 90 2013 12 4 pages Ce num ro dresse un tat des lieux des usages et des march s de la cocaine bas e en France Une enqu te aupr s des consommateurs de crack en lle de France Retour d exp rience sur un outil de r duction des risques pour limiter la transmission du VIH et des h patites Une enqu te aupr s des consommateurs de crack en le de France Retour d exp rience sur un outil de r duction des risques pour limiter la transmission du VIH et des h patites JAUFFRET ROUSTIDE M RONDY M OUDAYA L GUIBERT G SEMAILLE C PEQUART C et le col
7. Dr J r me LACOSTE psychiatre chef de l unit de traitement des addictions au CHU Martinique Ce qui est fum ce qui se fume comment le fumer i La premi re exp rience de consommation Les effets recherch s Les effets recherch s et apr s de l hom ostasie l allostasie Qui sont les consommateurs La dangerosit du crack Pourquoi fumer Les complications m dicales et psychiatriques La d pendance au crack La psychose induite CIP paranoia induite par la cocaine La recherche compulsive CICF comportement compulsif de recherche induit par la cocaine La violence et l agressivit La d socialisation Apr s la pr sentation des diff rents intervenants la salle a pu participer au jeu des questions r ponses pendant une vingtaine de minutes COMMUNICATIONS DE L APRES MIDI Pr sident de s ance Dr J r me LACOSTE CHU Martinique Mod rateur Vanessa LORTO Agence R gionale de la Sant de Martinique Historique de la prise en charge des toxicomanes au crack la Martinique Lecture du texte du Pr Aim CHARLES NICOLAS par le Dr Jean Marie BOLIVARD Quelles r ponses en Martinique Dr Jean Marie BOLIVARD coordinateur du R seau Addiction Martinique RAM La pr vention La description de la prise en charge m dicale psycho sociale ducative et familiale Les structures de prise en charge Une action de pr vention du R seau Addictions Martinique Interv
8. au quotidien le crack Le caillou sera au coeur d un colloque qui permettra aussi ces acteurs parfois isoles les uns des autres de mieux se connaitre Qu est ce qui a motiv l organisation de ce colloque C est l initiative du Centre interminist riel de formation anti drogue dans la suite de ce qui avait t fait l ann e derni re autour du cannabis L objectif cest de mettre en lien les acteurs du secteur et leur porter une information 115 travaillent en m me temps sans trop se c toyer ni savoir ce que fait l autre L occasion sera donn e de connaitre les diff rentes structures les profils des usagers et les produits ll ya peu d l ments de connaissance du ph nom ne en Martinique mise part l enqu te publi e en 2008 qui valuait 2000 le nombre de consommateurs O en est on I ny a pas de donn es actuellement pour mettre jour cette enqu te Ce sont des travaux qui ne sont pas vidents mettre en place Nous pouvons avoir des estimations gr ce au rapport d activit de structures sachant que tout le monde n est pas pris en charge Il y a beaucoup d errants il y a des d tenus I faut refaire une tude de la m me envergure que l enqu te CAME L apparition de cette drogue est relativement r cente mais ses ravages sont particuli rement visibles et semblent d autant plus importants Cela date des ann es 1 980 Le probl me c est que le ph nom ne a augment mais on ne
9. charge Le co t de la sant est lev et nous sommes dans des compromis au niveau du soin Il faudrait qu on arrive qu rir les personnes addicts comme on gu rit une grippe Jai tendance dire aux patients que sils ont fum pendant 10 ans il leur en faudra 5 pour s en sortir Cela n cessite des structures de cure des centres de soins postcure et en aval des comit s th rapeutiques qui gardent les patients un deux ans Et encore apr s il faut un suivi pour une resocialisation progressive de l individu Cela ne se fait pas en six mois On ne peut pas qu rir d une addiction C est un d r glement c r bral chronique Mais on peut arriver contr ler le comportement de consommation Qu est ce que c est Le crack c est de la cocaine sous forme de cristaux ou de cailloux La cocaine en poudre est m lang e avec du bicarbonate de soude et chauff e pour donner une forme solide fumable On trouve aussi d autres substances qui servent couper le crack pour en obtenir une plus grande quantit Le crack est beaucoup plus puissant et donc plus risqu que la cocaine SELECTION DOCUMENTAIRE SUR LE CRACK L Observatoire de la sant de la Martinique a propos aux participants une s lection documentaire sur le crack afin de leur permettre de poursuivre la r flexion sur le th me et d approfondir leurs connaissances Ce document avait t int gr la pochette remise l accueil au d but du colloque 21 EPI
10. plus rien J ai aussi fait quatre ans de prison A partir du moment o on devient jumpy on plus de personnalit On ne se rend m me pas compte qu on est perdu C est la d ch ance Ces t moignages sont les m mes chez la plupart des fumeurs de crack qui deviennent obnubil s par la roche Certains peuvent d penser jusqu 300 euros par jour pour leur consommation Pour trouver l argent tous les moyens sont bons Mendicit vols dans la famille dans la rue prostitution Mais contrairement aux id es recues la marginalisation ne concerne pas la majorit des consommateurs de crack M me si ces personnes sont les plus visibles LE PHENOMENE SE DEPLACE EN COMMUNE D abord localis Fort de France et au Lamentin o se trouve le centre n vralgique la Mangrove le crack s est maintenant diffus sur toute l ile Sur le premier trimestre 2014 60 grammes ont t saisis sur la zone police et 535 grammes dans la zone gendarmerie Il y a des communes particuli rement touch es comme Sainte Marie ou Trinit Le ph nom ne ne s arr te plus Fort de France et sa p riph rie commente David Gradel formateur anti drogue au Centre interminist riel de formation anti drogue drogue Cifad l organisme l initiative de ce colloque Si les quantit s semblent d risoires c est parce que le crack est produit de mani re artisanale par des petits labos qui rach tent de la cocaine transita
11. sait pas dans quelle mesure Le crack est arriv probablement par le biais de la cocaine mais au d part il n tait pas accessible tous Les transformations chimiques ont fait chuter son prix et l ont rendu plus accessible a des gens qui arrivent associer leur activit professionnelle et leur consommation Tout d pend de la qualit du produit et de la quantit consomm e La dangerosit provient aussi des produits avec lesquels le crack est coup Mais l objectif d un fumeur c est toujours de se pr parer retrouver sa prochaine consommation est obnubil par le produit Et quand il a fum il recherche d j la prochaine dose C est ce qui entraine des troubles du comportement assez importants Justement c est souvent pr sent comme la drogue du pauvre C est d ailleurs le th me de votre colloque pourquoi C est une interrogation que nous posons Car en r alit nous avons constat que c est un ph nom ne qui touche toutes les couches de la population m me si au d part le caillou moins cher tait la port e des consommateurs les plus modestes Dans l enqu te CAME on parle de d penses de 114 euros par semaine 90 euros par jour Cela parait norme au regard de la situation sociale des consommateurs Et cela peut tre beaucoup plus J ai eu un cas qui allait jusqu 500 euros par jour Pour d autres cela va tre 10 euros Il n y a pas de limitation car c est une pr occupation de cha
12. sultats de l tude crack 2009 2012 JAUFFRET ROUSTIDE M Journ e l Institut de veille sanitaire 2013 INVS 2013 Les carri res de consommation de cocaine chez les usagers cach s REYNAUD MAURUPT C HOAREAU E Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies OFDT D cembre 2010 274 p Cette enqu te qualitative dont les donn es ont t recueillies dans 8 agglom rations francaises repose sur l analyse de 50 entretiens conduits avec des consommateurs de cocaine qui ne sont pas en contact avec les structures socio sanitaires ou les institutions r pressives d o le terme cach s Usages probl matiques de cocaine crack Quelles interventions pour quelles demandes ESCOT S SUDERIE G Observatoire francais des drogues et des toxicomanies Mars 2010 247p L OFDT a souhait renseigner la question des usages probl matiques de cocaine sous sa forme chlorhydrate poudre ou base crack ou free base et leurs r ponses sanitaires Une tude qualitative a t men e en 2007 2008 par l Observatoire r gional de la sant de Midi Pyr n es sur trois sites Paris Toulouse et la Martinique afin de mieux connaitre les profils de consommateurs les probl mes somatiques psychiatriques ou sociaux en lien avec ces usages de faire le point sur les demandes des usagers et des difficult s rencontr es Cocaine donn es essentielles POUSSET M Observatoire francais des drogues et des toxicomanies OFDT
13. sur le th me Drogues et travail de la coca la cocaine Dans ce num ro la revue reprend les principales communications de cette journ e au travers d un vaste panorama sur la cocaine histoire g opolitique volution de la consommation et du trafic neurophysiologie Il aborde aussi les liens entre consommation de cocaine et univers du travail et les enjeux thiques du d pistage en milieu du travail La France face la cocaine Dispositifs et action ext rieurs LLORCQ A l Harmattan 2011 132 pages Dictionnaire g opolitique des drogues La drogue dans 134 pays Productions trafics conflits usages LABROUSSE A Bruxelles De Boeck 2003 745 pages G opolitique de l offre internationale de cocaine LABROUSSE A Courrier des Addictions Le 2006 8 1 p 13 14 Evolutions r centes de la g opolitique de la cocaine LABROUSSE A FIGUEIRA D et CRUSE R L Espace Politique 2008 G opolitique de la cocaine LABROUSSE A COLOMBANI JM Revue Swaps 2010 58 p 9 13 G opolitique des drogues LABROUSSE A Paris PUF 2011 Que sais je N 3693 127pages G opolitique des drogues illicites LACOSTE Y CHOUVY PA LANIEL L LABROUSSE A et al HERODOTE Revue de G ographie et de G opolitique 2004 n 112 p 3 192 En ligne sur www cairn info revue herodote 2004 1 htm Derri re la cocaine les points de vue scientifique policier et g opolitique Pr fecture de Pari
14. CK aux ANTILLES D Cz lt 3 Liber Equitas R PUBLIQUE 27 mai 2014 a 6h36 Mission in inist nelie ort ae rrance Compte rendu du colloque 8h15 general de EARS recteur dau CILAD et de Christan URSULET directeur President de seance Monsieur Patrick MASSONNIE directeur du CIFAD Moderateur 9h00 9h15 9h15 9h45 9h45 10h10 1Oh00 10h20 10h20 10h40 10h40 11h00 11h00 12h30 12h30 13h30 Moderateur 13h30 13h45 13h45 14h00 Dr Jean Marie BOLIVARE coordonateur du R seau Addictions Martinique Qu est ce que le CRACK Monsieur David GRADEL formateur au CiFAD Quelle est la composition chimique du CRACK Monsieur Henri FRIGAUX directeur du laboratoire SCL Antilles Le CRACK et la loi Monsieur Olivier DABIH substitut du procureur de la R publique aupr s du Tribunal de Grande Instance de la Guadeloupe Pause Usagers et profils Quels sont les effets du CRACK Martinique Collation Pr sident de seance Or J rome LACOSTE Psyciwatre chef de l unite de traitement des addictions au CHU Martinique ARS Diffusion du reportage Le CRACK a la Martinique r ponses en Martinique 14h00 14h15 14h15 14h30 14h30 15h00 15h00 16h00 16h00 Dr Jean Marie BOLIVARD coordinateur du R seau Addiction Martinique RAM Intervention de la Permanence d Accueil et d Accompagnement du Lamentin PAAL Monsieur Claude FITTE DUVAL
15. DEMIOLOGIE DES USAGES DE CRACK EN FRANCE ET EN EUROPE Enqu te CAME Crack la Martinique tat des lieux Point de vue de la population profils et trajectoires des usagers MERLE S Observatoire de la sant de la Martinique OSM 2008 41 pages En Martinique le d veloppement de la consommation de crack a n cessit la r alisation d une tude ayant pour but d actualiser les connaissances sur la probl matique du crack dans cette r gion Elle se d compose en trois sous tudes descriptives s attachant chacune des aspects diff rents du crack La premi re s int resse au point de vue de la population vis vis des consommateurs de crack La seconde porte sur les usagers eux m mes pour d finir leur profil leurs caract ristiques et les trajectoires La derni re s attarde sur l existant en termes de prise en charge Profils et trajectoires des usagers de crack en Guadeloupe FERDINAND S THEODORE M Observatoire de la sant de la Guadeloupe ORSAG 2008 41 pages Cette tude avait pour objectifs sp cifiques de d crire les profils et trajectoires des usagers de crack et de recueillir le point de vue de la population g n rale afin d apporter les l ments de connaissance n cessaires la d clinaison r gionale du Plan national sur la pr vention et la prise en charge des addictions Elle s appuie sur la m me m thode que l enqu te CAME en Martinique Addictions risques et vuln rabilit sociale r
16. S INTERNATIONALE Mardi 27 mai 2014 Le crack aux Antilles Fleau du pauvre un colloque pour en parler Soci t MARTINIQUE 27 05 2014 Reportage de Jean Marc Pulvar Redige par Audrey Ollon Le crack aux Antilles Fl au du pauvre c est le th me du colloque organis aujourd hui mardi par le centre interminist riel de formation anti drogue en partenariat avec l ARS et le r seau d addiction de Martinique Le rendez vous est a 9h ce matin l auditorium de la chambre de commerce de Martinique EE ee Un colloque qui regroupera plusieurs intervenants des milieux associatifs ou encore du milieu repressif La soci t a le devoir d assister les usagers par rapport des comport nts risque at il compl t REPORTAGE D ANTILLES TELEVISION MARTINIOUE Mardi 27 mai 2014 Crack en Martinique l affaire de tous y y yY 0 0 Publi le 27 mai 2014 A l accasion du colloque autour de la consommation de crack en Martinique les participants ont pu d couvrir un documentaire choc sur l usage de cette drogue en Martinique Plusieurs consommateurs ont accept de t moigner comme Emmanuel qui vient pourtant d un milieu ais Prisonnier de son addiction depuis des ann es il explique que le crack est un produit facile se procurer chez nous Extrait de ce reportage r alis par Alexandra Eliz Reportage voir ou revoir sur ATV MARTINIQUE http
17. T B LACOSTE J MERLE S EVEN JD CHARLES NICOLAS A Le Courrier des addictions Octobre novembre d cembre 2001 3 3 Profil de toxicomanes au crack suivis Fort de France BALLON N SOFFER D BOUISSE F MERLE S SLAMA F CHARLES NICOLAS A Le courrier des addictions D cembre 2000 2 4 Etude sur le crack la Goutte d Or HIDALGO G LEFORT C TERNUS A Espoir Goutte d Or 1997 c PRISE EN CHARGE DES CONSOMMATEURS Intervention pr coce et r duction des risques et des dommages usage de cocaine bas e crack free base Guide de pr vention destin aux professionnels Association d Information et de Ressources sur les Drogues les D pendances et le Sida de Bretagne Groupe de Recherche sur la Vuln rabilit Sociale d cembre 2013 Ce guide pratique est destin aux professionnels sp cialis s en addictologie CAARUD dispositifs de pr vention et r duction des risques en milieu festif CJC CSAPA ELSA en lien avec les consommateurs potentiels ou av r s de cocaine bas e crack free base afin de pr venir ou r duire les risques li s la consommation de ce produit Il ouvre des pistes pour une meilleure compr hension de cet usage Recommandations de bonne pratique Prise en charge des consommateurs de cocaine HAUTE AUTORITE DE SANTE f vrier 2010 Ces recommandations visent am liorer la prise en charge sanitaire des consommateurs de cocaine en facilitant leur rep rage et en d crivant
18. Toxicomanie MILDT Jeu addiction et soci t Les familles guadeloup ennes l preuve de la d pendance au crack CASIMIR H PSYCHOTROPES Revue internationale des toxicomanies et des addictions volume 13 3 4 2007 page 275 283 La Guadeloupe pr sente des indicateurs socio conomiques qui font d elle un pays d veloppement interm diaire et qui ont favoris l explosion particuli re d une forme de toxicomanie Le crack repr sente d sormais la consommation essentielle avec l alcool et le cannabis Cocaine et crack quelle prise en charge th rapeutique en 2010 LACOSTE J PEYROU F CHARLES NICOLAS Le courrier des addictions volume 12 n 2 avril mai juin 2010 Cet article fait le point sur les donn es actuelles de la litt rature concernant la prise en charge de l intoxication du sevrage et de la d pendance 21 GEOPOLITIQUE DE LA COCAINE ET OU DES DROGUES Rapport sur la proposition de r solution n 2184 de M Alfred Marie Jeanne tendant la cr ation d une commission d enqu te relative la pr vention et la lutte contre le trafic des stup fiants dans les d partements d outre mer FORNI R Paris Assembl e nationale mars 2000 En ligne sur www assemblee nationale fr rap reso r2248 Drogue et travail de la coca a la cocaine Revue Swaps n8 1er trimestre 2010 Le Conservatoire national des arts et m tiers CNAM a consacr le 22 octobre 2009 une journ e de r flexion
19. aris XI Facult de pharmacie de Chatenay Malabry 2002 160 pages Complications somatiques de la consommation de cocaine LOWENSTEIN W KARILA L REYNAUD M Addiction la cocaine Flammarion 2009 p 64 69 Mesures du craving pour la cocaine VORSPAN F LEPINE JP KARILA I REYNAUD M Addiction la cocaine Flammarion 2009 42 48 La pierre du diable CADIGNAN HR OMDAC 1988 40 pages R cit autobiographique r alis par un ancien accro au crack Au fil du r cit le lecteur se retrouve plong dans un univers ou la r alit les visions fantasmagoriques et les hallucinations se m lent suite l absorption de cette substance Au total ce livre donne un aper u tr s vivant de l tat de d ch ance physique et mentale dans lequel se retrouvent ceux qui fument le crack Alain Vilant l homme que Dieu a dompt PAMPHILE JC Madinina Editions 2005 254 pages Roman tir de l histoire vraie d un homme confront l enfer de la drogue amp OUTILS D INFORMATION ET DE PREVENTION 4 r ponses sur la cocaine Institut national de pr vention et d ducation la sant INPES 2009 Cette brochure destin e aux 15 25 ans fait le point sur la cocaine sous forme de poudre ou de free base crack et vise mieux informer les jeunes sur les risques en confrontant connaissances valid es et id es recues Pr vention cocaine INFOMEDIANE MILLE BASES EDITION et la SEDAP 2009 f
20. atv mg infos 1081 crack en martinique laffaire de tous html REPORTAGE D ANTILLES TELIVISION MARTINIQUE Mardi 27 mai 2014 Crack comment cerner le fl au en Martinique Publi le 27 mai 2014 par Crack comment cerner le fl au en Martinique gt Dailymotion 4 Le crack au centre d un colloque en Martinique Les professionnels concern s r fl chissent aux moyens pour radiquer ce fl au Selon des chiffres de l observatoire de la sant qui datent de 2008 2000 personnes en majorit des hommes en consommeraient r guli rement Comment faire face l volution du profil des consommateurs de crack Cette drogue s vit depuis 30 ans en Martinique ce colloque permet de faire un tat des lieux sur un produit qui impacte la soci t Martiniquaise dans son ensemble Reportage Luis SABAS Reportage voir ou revoir sur ATV MARTINIQUE http atv mq infos 1078 crack comment cerner le fleau en martinique html ARTICLE DU QUOTIDIEN FRANCE ANTILLES Mercredi 28 mai 2014 Crack 0 5 gramme qui fait basculer une vie L H Mercredi 28 mai 2014 Pe POT M e e Vid be Une centaine de professionnels taient r unis hier la CCIM gendarmes m decins policiers ducateurs avocats pour dresser un tat des lieux de la consommation de crack en Martinique Ca monte tout de suite dans ta t te disent les fumeurs de crack Et ca y fait des ra
21. de Du c t des consommateurs de crack les risques sanitaires sociaux et judiciaires sont toujours pr sents Toutefois quand ils sont pris en charge et qu ils parviennent s en sortir ils rentrent en humanit ils ont un toit un t l phone portable vont sur Internet etc Au niveau du regard des personnes aid es celles ci ont plus confiance en elles car elles savent qu elles peuvent rebondir Certaines participent des programmes de r insertion avec le soutien d associations supports Ces changements ont aussi des effets b n fiques sur leurs familles gr ce la mise en place de r unions parent enfant par exemple Il y a re creation du lien et la communication entre les parents et les enfants s am liore M me si les modalit s d accueil et d accompagnement se sont diversifi es au fil des ann es on observe selon les participants un certain nombre de difficult s dans le cadre de la prise en charge des consommateurs de crack la Martinique v Un travail en pluridisciplinarit insuffisant entre le soin et le milieu p nitentiaire v Un dysfonctionnement et ou une insuffisance de la prise en charge pour les patients en situation de comorbidit psychiatrique v Un manque de communication et de coordination des actions destination du public en errance subsiste v Une m connaissance des structures de prise en charge en Martinique comme dans les r gions de l hexagone Au niveau de la pr vention des actio
22. e FORTUNEE Observatoire de la sant de la Martinique OSM R seau Addictions Martinique Immeuble Objectif 3000 Acajou sud 97232 le Lamentin T l 05 96 77 55 67 Email reseauaddictionsmq orange fr
23. e colloque et sugg rent v D ouvrir ce type de s minaire aux addictions en g n ral v D aborder la question de la consommation d alcool lors d un prochain s minaire car ce toxique est tr s facile d acc s et constitue la premi re addiction en terme de chiffres v De garder la dynamique de mise en lien qui donne du sens aux actions de pr vention de prise en charge et d insertion v D ouvrir ce type d v nement au grand public et notamment avec le public des quartiers v D informer davantage sur les th rapeutiques adapt es dans le cadre du crack et des autres addictions v mettre en place un mode de recueil de donn es uniforme afin de combler le vide statistique ne permettant pas d avoir une vue objective du ph nom ne des addictions en Martinique v D am liorer et de favoriser le maillage des partenaires pour une prise en charge plus globale et coordonn e v mettre en place un plan crack v D taler ce type de manifestation sur plusieurs jours pour permettre d approfondir la r flexion sur le th me v De travailler en particulier sur les m thodes et les outils d valuation en addictologie v D ouvrir les colloques plus de professionnels et d acteurs de terrain et plus particuli rement ceux qui ont le moins acc s la formation l information v D organiser des ateliers de travail pour favoriser la rencontre et l change entre les professionnels de diff rentes structures
24. ention de la Permanence d Accueil et d Accompagnement du Lamentin PAAL Claude FITTE DUVAL Pr sentation de l OMASS PAAL missions et objectifs aPAAL une maison dans la rue Quelques exemples de situations g r es par la PAAL Intervention de l Association Culturelle Educative pour l Aide aux Toxicomanes et aux Exclus ACEATE Roland MARIE ANNE Pr sentation de la structure objectifs missions publics et orientations Le chantier d insertion de l ACEATE mode d emploi Les changes de l apr s midi ont t anim s et soutenus Le film Le crack la Martinique d Alexandra ELIZE a retenu l attention des participants II renvoie aux r alit s de la consommation du crack aux Antilles Les autres questions r ponses avec la salle apr s la pr sentation du Dr BOLIVARD de Roland MARIE ANNE et de Claude FITTE DUVAL ont permis d voquer les ressources en addictologie pour l accompagnement des populations en souffrance avec la consommation de produits psychoactifs ainsi que les groupes supports constitu s de toxicomanes abstinents Roland MARIE ANNE a conclu les changes autour des communications en faisant remarquer que le crack est bien le fl au du riche car une personne riche sur plusieurs plans sant et autres devient pauvre en consommant r guli rement du crack Car pour consommer il faut avoir les moyens TABLE RONDE CRACK COMORBIDITE DESOCIALISATION ET REDUCTION DES RISQUES
25. ilms vid o et une application interactive pour questionner les repr sentations des jeunes sur la cocaine Ce support est destin un public d usager et de non usager 15 25 ans Les drogues et la loi Centre r gional de ressources d information et de pr vention CRIPS Ile de France 2009 Cette brochure contient des informations essentielles sur les drogues et la loi la r glementation les risques et les sanctions encourues concernant la consommation la vente et la conduite sous l effet de drogues illicites ou licites Drogues et d pendance Institut national de pr vention et d ducation la sant INPES MILDT Ce livre regroupe des informations scientifiquement valid es sur toutes les produits psychoactifs et les produits dopants On y retrouve les grandes tendances statistiques de consommation produit par produit les sanctions pr vues par la loi les lignes t l phoniques d coute et de conseil ainsi que les adresses utiles L amour contre le crack HIPPOLYTE M Association pour une Cin matographie Martiniquaise APCM 1999 Une fiction qui permet d ouvrir des portes une discussion autour du th me des addictions notamment le crack L enfer du paradis DUCLOS D et DULIO J PROMESSE DE VIE amp D D PRODUCTIONS 2002 Court m trage r alis par un toxicomane abstinent Des t moignages poignants et difiants permettent d aborder la question de la toxicomanie au crack en Martinique Sc
26. lectif inter CAARUD sur le crack BEH web N 1 17 mai 2010 Etat du ph nom ne de la drogue en Europe Rapport annuel 2012 de l Observatoire Europ en des Drogues et des Toxicomanies OEDT 2012 Virado A New Method of Crack Consumption in Brazil SOLANGE A ZILA M RAMEH R ALMEIDA The American Journal on Addictions 2012 Early cannabis use is associated with severity of Cocaine Induced Psychosis among cocaine smokers in Martinique French West Indies TRAPE S CHARLES NICOLAS A JEHEL L LACOSTE J J Addict Med 2014 jan feb 8 1 33 9 Addiction to cocaine and other stimulants LACOSTE J DELAVENNE GARCIA H CHARLES NICOLAS A DUARTE GARCIA F JEHEL L La Presse Medicale d cembre 2012 Attention deficit hyperactivity disorder is associated with a more severe pattern of cocaine consumption in cocaine users from French West Indies DELAVENNE H BALLON N CHARLES NICOLAS A GARCIA FD THIBAUT F LACOSTE J Local Research Ethics Committee J Addict Med d cembre 2011 Cocaine and alcohol a risky association LACOSTE J PEDRERA MELGIRE M CHARLES NICOLAS A BALLON La Presse Medicale mars 2010 Donn es descriptives d usagers de crack en Martinique MANGON E GRABOT D CHARLES NICOLAS Alcoologie et Addictologie 2006 4 28 327 35 Toxicomanie et comorbidit psychiatrique la Martinique une sp cificit le crack SLAMA F SLAMA R BALLON N DEHURTEVEN
27. les strat gies de prise en charge m dico psycho sociale qui permettent de faciliter l arr t et le maintien de l arr t de cette consommation Elles n ont pas pour objectif de construire des messages et des strat gies de pr vention Argumentaire Prise en charge des consommateurs de cocaine HAUTE AUTORITE DE SANTE f vrier 2010 Cet argumentaire s articule autour des questions suivantes Quelles informations apporter aux professionnels concernant la consommation de cocaine Quelles sont les strat gies de rep rage et de prise en charge m dico psycho sociale possibles en tenant compte des types de consommateurs Comment rep rer Que proposer apr s rep rage Comment sevrer Comment favoriser le maintien de l abstinence Y a t il des sp cificit s de prise en charge en fonction de certaines populations ou situations femmes enceintes adolescents et adultes jeunes conduites sexuelles risque Addiction la cocaine KARILA L LEPINE JP et REYNAUD M 2009 130 pages L ouvrage rassemble les donn es scientifiques et m dicales les plus actuelles sur cette addiction Ses causes ses effets les complications psychiatriques somatiques et sociales quelle entraine les modalit s de sevrage et de prise en charge Il r pond aux objectifs du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008 2011 labor par la Mission Interminist rielle de Lutte contre la Drogue et la
28. ns sont men es par exemple dans le milieu professionnel avec des difficult s dans l valuation et le suivi des personnes puisque l objectif n est pas de stigmatiser les salari s En milieu scolaire les actions de pr vention portent la plupart du temps sur la pr vention des conduites risque et sur la consommation d alcool et de cannabis Peu de demandes mergent pour le crack Certains ont voqu l absence de r ponse claire et construite pour la pr vention Selon eux les r ponses propos es en mati re de pr vention fonctionneraient au coup par coup en fonction de la demande ll y a lieu de s interroger sur ce qu on cherche en faisant de la pr vention sur l organisation de la pr vention selon les publics adolescents jeunes consommateurs et sur l adaptation de cette pr vention au contexte martiniquais Ce colloque a permis de faire merger des propositions pour une meilleure prise en charge et un meilleur accompagnement des publics concern s v Avoir une unit d addictologie en milieu p nitentiaire v Renforcer la communication entre les forces r pressives et les psychiatres pour tre dans un lien social plus efficace pour les errants v Orienter les parents vers les structures sp cialis es pour les familles car il faut beaucoup de savoir faire pour accompagner un toxicomane v Apporter d autres r ponses que le crack aux agressions aux douleurs insupportables v S appuyer sur des dispositifs d
29. nt vers l Europe Le crack est destin un march local assez cibl Il se produit tr s facilement avec de la cocaine et du bicarbonate Il y a tr s peu de d couvertes de dizaines de kilos C est plut t du petit deal de rue avec des stocks de quelques centaines de grammes explique Olivier Dabin substitut du procureur Pointe Pitre Selon les estimations du Cifad un bon dealer peut gagner jusqu 3 000 euros dans une journ e Si le crack repr sente un grave probl me de soci t certains le consid rent juste comme un business 4 SA Un dealer peut gagner jusqu 3000 euros dans une journ e en vendant du crack Jacques Solis chef de la police municipale de Sainte Marie Ce sont moins des d linquants que des malades Toutes les villes sont concern es en particulier celles de taille moyenne comme Sainte Marie qui compte pr s de 20 000 habitants Le crack est apparu avec quelques cas dans les ann es 1990 Aujourd hui encore cela concerne surtout des marginaux des gens d sociabilis s Mais les crackmen comme on les appelait ne sont plus les seuls consommateurs Il y a un rajeunissement avec des jeunes qui adonnent des produits stup fiants vari s dont le crack La d rive que l on observe c est que ces jeunes deviennent des malades mentaux L addiction cr e de gros troubles du comportement et des troubles l ordre public C est l que nous intervenons et que nous nous rendons c
30. ompte de leur tat Ils tiennent des propos incoh rents et peuvent tre dangereux Ce sont moins des d linquants que des malades Cela d bouche surtout sur des hospitalisations sous contrainte 2 000 fumeurs de crack ll est tr s difficile d valuer le nombre de fumeurs de crack en Martinique La derni re enqu te CAME est sortie en 2008 Depuis plus rien car ces tudes sont co teuses r aliser A l poque le chiffre avanc tait de 2000 consommateurs Entre 2012 et 2013 le R seau addiction Martinique d nombre plus de 400 fumeurs de crack pass s dans une structure de prise en charge en prison ou r pertori comme errant Fort de France En 2012 sur les 450 errants que compte la ville une centaine consomme du crack Selon les structures de soins les usagers sont peu nombreux se tourner vers elles Quand ils le font cest en moyenne apr s 10 ans de consommation En 2013 encore d apr s les rapports des structures de soin le consommateur de crack est en grande majorit un homme 92 g de 40 49 ans polyconsommateur alcool tabac cannabis avec un revenu tir d un emploi ou des minimas sociaux Il est install dans un logement durable Au centre p nitentiaire on observe un rajeunissement des fumeurs de crack qui ont en moyenne 31 ans TROIS QUESTIONS A JEROME LACOSTE psychiatre addictologue 60 deviennent parano aques Quels sont les contextes des premi res prises de crack
31. que minute pour le consommateur Un consommateur de crack peut avoir des troubles du comportement de type vol et agression pour se procurer l argent pour une prise Vous imaginez bien que quelqu un qui d pense 100 500 euros par jour pour avoir sa dose quotidienne il faut qu il trouve cet argent Mais ces probl mes ne sont pas forc ment li s L id e qui est v hicul e c est que l addiction est imm diate avec le crack En effet d s sa premi re prise le consommateur va ensuite rechercher nouveau l effet qu il a connu La prison est elle une bonne r ponse pour les personnes d pendantes au crack Non Mais si il y a un accompagnement pour aider la personne d pendante arr ter sa consommation oui La prison permet de sortir l individu de son milieu maintenant le sortir sans le prendre en charge ce n est pas la solution Car peine sorti il va retomber M E archives France Antilles D autant qu on trouve des drogues m me en prison 15 y consomment en tout cas beaucoup moins de crack que de cannabis a prise en charge est elle suffisante en Martinique n y en a jamais assez mais les structures ne sont efficaces que si les concern s se tournent vers elles lly a 5 structures qui re oivent des consommateurs de crack mais la structure de r f rence vers laquelle ils sont redirig s est Clarac L id al serait d avoir des structures bien r parties sur le territoire REPORTAGE DE RADIO CARA BE
32. remi res apparitions du crack aux Antilles et en France hexagonale Les modes de consommation Crack et free base s agit il de la m me chose march du crack et le prix de vente du crack Les saisies de crack en Martinique et en Guadeloupe partir des donn es de la Police et de la Gendarmerie nationale Le nombre d interpellations en Martinique et en Guadeloupe partir des donn es de la Police et de la Gendarmerie nationale Quelle est composition chimique du CRACK Henri FRIGAUX directeur du laboratoire SCL Antilles La production de la cocaine Historique de l apparition du crack La pr paration du crack La qualit des saisies analys es au L97 Le CRACK et la loi Olivier DABIN substitut du procureur de la R publique aupr s du Tribunal de Grande Instance de la Guadeloupe La loi du 31 d cembre 1970 Le code p nal et le code de sant publique Quelle peine pour la production la fabrication et le trafic L alternative aux poursuites Usagers et profils Colette ALPHONSINE coordinatrice du R seau Addictions Martinique RAM Le nombre d usagers probl matiques de drogues en 2005 partir de l enqu te NEMO Le profil des usagers en 2008 partir de l enqu te CAME Les usagers de crack pris en charge par les structures m dico sociales en 2013 L apparition du crack en Martinique au milieu des ann es 80 Quels sont les effets du CRACK
33. s 2011 15 pages Ce document croise les approches scientifiques polici res et g opolitiques pour rappeler les cons quences sanitaires ainsi que l envers du d cor du cycle de production de transformation de transport de vente et de consommation de la cocaine En ligne sur www prefecturedepolice interieur gouv fr Technique de blanchiment et moyens de lutte VERNIER E DUNOD 2005 287 pages 21 REVUE DE LA LITTERATURE Cocaine PSYCHOTROPES Revue internationale des toxicomanies et des addictions volume 9 n 2 2003 103 pages Crack Revue SWAPS n 70 PIALOUX G et al 1e trimestre 2013 28 pages En ligne sur www vih org documents swaps 70 Le crack selon l enqu te Coquelicot Revue SWAPS n 44 PIALOUX G et al En ligne sur www pistes fr swaps A4 62 htm Dossier crack Hevue SWAPS n 39 PIALOUX Q et al 3e trimestre 2005 En ligne sur www pistes fr swaps 39 htm Crack et cannabis dans la Cara be la roche et l herbe CHARLES NICOLAS A Editions l Harmattan 1997 322 pages Addiction la cocaine et co addictions LACOSTE J CHARLES NICOLAS A KARILA L REYNAUD M Addiction la cocaine Flammarion 2009 p 70 78 Exposition pr natale la cocaine et cons quences LEJEUNE C SIMONPOLI AM KARILA L REYNAUD M Addiction la cocaine Flammarion 2009 p 79 87 De la cocaine au crack Cas particulier des Antilles DUPIN DE MAJOUBERT F Universit P
34. u type groupes familiaux AL ANON pour accompagner les familles v Mener une r flexion sur ce qu on cherche en faisant de la pr vention sur l organisation de la pr vention selon les publics adolescents jeunes consommateurs avec une adaptation au contexte martiniquais v Donner aux professionnels en version papier et lectronique un livret sur les portes d entr e vers les structures d accueil et de prise en charge des toxicomanes v Identifier les causes qui ont pu entrainer la consommation de crack v S int resser l valuation qui est compliqu e cause de la peur de sortir de la confidentialit En conclusion le colloque Crack aux Antilles fl au du pauvre a atteint ses objectifs et r pondu en grande partie aux attentes des organisateurs et des participants ll a permis l acquisition de connaissances nouvelles sur le th me abord et a apport aux participants des l ments qui leur seront utiles sur le plan professionnel La dur e du colloque une journ e a paru id ale pour les participants qui souhaitent qu un tel v nement soit reconduit 1 fois par an Les interventions des experts ainsi que les t moignages ont t tr s appr ci s Le niveau d interactivit a t jug satisfaisant n anmoins des efforts sont faire pour permettre des changes plus cons quents entre le public et les intervenants Les participants ont t globalement tr s satisfaits de l organisation de c
35. ue a d but par les allocutions de Monsieur le repr sentant du Pr fet de la R gion Martinique de Monsieur le directeur de l Agence R gionale de la Sant Monsieur le pr sident du R seau Addictions Martinique Monsieur le Directeur du Centre Interminist riel de Formation Anti drogue Ce compte rendu pr sente 1 le sommaire des communications de la journ e 2 la synth se g n rale des travaux 3 la revue de presse 4 une s lection documentaire sur le crack Les organisateurs du colloque avaient mobilis 120 personnes compte tenu de la capacit d accueil de l Auditorium Une centaine d entre elles a r pondu l invitation Elles taient issues de structures diverses CSAPA de Fort de France Trinit Saint Esprit et du CHUM CHUM EMS CCAS ELSA PJJ Police et Gendarmerie nationale Police municipale du Lamentin de Fort de France et de Sainte Marie Associations de familles et d entraide ATTRAIT et ENTRAIDE Ville de Fort de France de Ducos et du Lamentin Centre hospitalier de Colson UCSA Croix Rouge M decine du Travail Association des visiteurs de prison SPIP IREPS ARS AIDES Territoire Martinique OSM Allo H berge moi Personnels de la Justice O O O O O O O O O O O O 0 O O 00 Q OQ COMMUNICATIONS DE LA MATIN E Pr sident de s ance Patrick MASSONNIE directeur du CIFAD Mod rateur Dr Jean Marie BOLIVARD coordonnateur du RAM Qu est ce que le CRACK P
36. vages des la premiere prise devraient ils ajouter Les professionnels en lien avec cette drogue aux effets d vastateurs taient r unis en colloque hier pour faire un etat des lieux Crakla ka f yo we diabla disait d j le refrain du groupe de ragga ABM dans les ann es 1990 Le crack tait alors en Martinique depuis presque 10 ans on commen ait voir les effets de ce d riv de la cocaine dans les rues En une trentaine d ann es le caillou s est r pandu 10 euros la dose de 0 5 gramme c est une des drogues les moins ch res mais pas les moins dangereuses Le crack est une des droques qui g n re la plus grande d pendance L euphorie des premi res prises laisse peu peu place des troubles du comportement de la paranoia des angoisses Je buvais de l alcool et je fumais de l herbe Je recherchais la hauteur Mais je continuais travailler Et puis jai connu le crack par curiosit avec des amis Je suis tr s vite devenu d pendant je narrivais plus travailler Un jour j avais 50 euros de crack dans les poches je n arrivais pas me concentrer je transpirais je ne pensais qu ca et finalement j ai quitt mon travail et je suis all la mangrove Le crack m a rendu paranolaque Ce serait mon plus grand bonheur d arr ter mais c est un combat difficile t moigne Serge 42 ans Alain Vilant lui s en est sorti apr s une longue descente aux enfers de 20 ans J avais tout vendu je n avais
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