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Lire Jacques Roubaud - Espace culture de l`université de Lille 1

1. Auteur d ouvrages en relation avec le travail la culture de la terre 1 jug re 576 demi scrupules 28800 pieds carr s Une contribution g om trique Columelle se livre un expos tr s didactique avec un nonc num rique caract re g n ral M me si les nombreuses ditions post rieures pr sentent des figures g om triques cf fig 1 nous ne pouvons assurer que l uvre originelle en contenait Il propose neuf ven tualit s selon la forme du champ mesurer savoir dans l ordre le carr le rectangle le trap ze isoc le le triangle quilat ral le triangle rectangle le cercle le demi cercle larc de cercle inf rieur au demi cercle et enfin l hexagone Parmi ces probl mes seuls trois algorithmes de calcul sont exacts pour le carr le rectangle et le triangle rectangle et Columelle expose les proc dures d j connues des scribes m sopotamiens du deuxi me mill naire avant notre re Pour les autres figures les proc dures donnent une valeur approch e de la surface mesurer voir encadr Deux de ces exemples permettent de montrer le caract re math ma tique des algorithmes expos s dans cet ouvrage agricole Le triangle quilat ral Soit un champ triangulaire ayant trois cents pieds sur chacun de ses c t s Que ce nombre soit multipli par lui m me ce sera quatre vingt dix mille pieds Que soit pris le tiers du r sultat cest dire trente mille De m
2. 3 Tg texcx exc A quetr metiri debueris hane fra auteurs latins de l Antiquit tardive comme entre autres Bo ce ca 480 524 ou encore Isidore de S ville m 636 Mais aucune r f rence explicite Columelle ne Moquomerfus tricnier i vient confirmer cette hypoth se Ils ont pu aussi nourrir les travaux des agrimen sores litt ralement les mesureurs des agri forma champs romains Charg s de mesurer o o la terre avec logique et pr cision et de jouer le r le d expert et d arbitre lors de certains litiges li s au bornage des champs ils ont naturellement besoin de recourir des proc dures g om triques pour calculer la surface de diff rents champs Ainsi le texte anonyme De iugeribus metiundis n est pas sans rappeler Columelle tant dans la for me que dans les proc dures propos es L uvre de Columelle pourrait donc tre consid r e comme une des ventuelles sources des pratiques g om triques de l Antiquit tardive N anmoins il est absent en tant que tel du corpus agrimensorum qui regroupe un ensemble h t roclite de textes entiers ou fragmentaires sur l arpentage des ter res dans l Empire romain Ce corpus nest pas sans impor tance transmis l Europe m di vale par l interm diaire de nombreux codices cf fig 2 copi s pendant des si cles dans plusieurs sciptoria europ ens ces textes vont servir de base l enseignement de la g om tr
3. Nathalie Poisson Cogez douard Pignon La Qu te de la r alit d Deno l Paris 1966 p 163 dossier LNA 52 De mani re g n rale qu ils soient tudiants professeurs ou membres du personnel de luni versit la majorit d entre eux ne pr te plus vraiment attention ces cr ations tant elles sont ancr es dans le paysage En r alit chacun s approprie sa mani re ces uvres appel es commun ment les 1 d crites comme les petits plots le triangle et l uf ou encore le bonhomme en pierre elles deviennent point de rendez vous vecteurs de messages affiches et tags les recouvrent bien souvent et se trouvent parfois investies le temps d une pause Cette appropriation peut tre interpr t e comme une r ponse la volont de faciliter l acc s de tous l art et la culture et de d mocratiser l uvre en l exposant dans un lieu moins r duc teur que le mus e Mais doit elle se faire au d triment de l uvre Autrement dit il peut y avoir appropriation sans d gradation Cette d mocratisation de l art et de la culture cet acc s au plus grand nombre passeront aussi par la mise en place d outils de conservation de diffusion et d information Par ailleurs une autre tape reste franchir la compr hension de cet art parfois sauvage donc trop insaisissable Une valorisation et une aide l interpr tatio
4. Bordeaux Form par l coute de L Quan Ninh Tati Barre Phillips John Cage Jack Dejohnette Bach Jackson Pollock Sunny Murray Jimmy Lyons Marcel Duchamp John Coltrane Prince Led Zeppelin Alain Lesti Jabo Stark Michel Doneda Miles Davis il est passionn par le d tourne ment et la conception de batteries et percussions hybrides et joue dans divers groupes et orchestres jazz et free jazz Batteur percussioniste pour l improvisation libre en diver ses formations il joue actuellement en trio avec Bertrand Gauguet sax et Jean S bastien Mariage guitare lectrique en duo avec Xabi Hayet contrebasse en trio avec Jean Luc Petit sax t nor et Hayet 595 g e n j Retrouvez le d tail des manifestations sur notre site http culture univ lille1 fr ou dans lin_edit en pages centrales L ensemble des manifestations se d roulera l Espace Culture de l Universit Lille 1 Les 3 et 4 octobre Stage Construction de la partition corporelle par le Th tre Diagonale 5 Lundi 5 octobre 18h Ouverture de saison pr sentation des ateliers de pratiques artistiques F 19h Concert duo Mohamed Derouich Christophe Hache Les 6 13 et 20 octobre 14h30 Conf rences de PUTL Mardi 13 octobre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle Cr ativit et territoires m Cr ativit conomie et territoires par Bernard Stiegler Mercredi 14 octobre 10h 17h 4 Valse des livres Jeu
5. Outrepas sant sa seule fonction r sidentielle la maison est un point de rep re rassurant Trouver une terre une maison un foyer la chaleur la protection D autres artistes contemporains se sont empar s du th me de la maison dans leurs projets La maison traverse l uvre de Louise Bourgeois des peintures et dessins sur le th me de la Femme maison de 1946 1947 aux Cellules des ann es 1990 Dans la s rie Femme maison le corps nu d une femme se dresse la t te remplac e par une maison La t te cach e dans son abri atteste du rapport identitaire de l me son habitation En 1981 Staten Island Louise Bourgeois ach te une maison qui ne sera jamais habit e la Maison vide cest une belle maison mais il ny a pas d me dedans La posture verticale de la Fem me maison souligne la dimension symbolique de la maison un lien entre la terre et le ciel L homme debout est celui qui habite quelque part Selon Gaston Bachelard La maison est imagin e comme un tre vertical Elle s l ve Elle est un des appels notre conscience de verticalit Pour Louise Bourgeois la maison renvoie au foyer mais aussi l enfance Cellule Choisy est une maquette en marbre rose de la maison dans laquelle Louise Bourgeois a v cu de un sept ans juste avant la Premi re Guerre mondiale La maison r alis e partir de photographies et de ses propres souvenirs est un simulacre sculpt
6. gt Cr ativit et territoires gt La crise En attendant le grand soir Une Mort moderne La Conf rence du Docteur Storm Spectacle vivant Duo L Quan Ninh Tony Di Napoli Trio Benoit Deschepper Huby Drums Noise Poetry Concerts Au plus pr s des toiles l histoire de l Observatoire de l Universit de Lille Exposition F te de la science 4 Valse des livres TA DosierLe Large Le diable est diable parce qu il se croit bon K Un iversit p Lille Sciences et Technologies Ramiro d eMaeztu La crise de l humanisme LNA 52 dito Nabil EL HAGGAR Vice pr sident de l Universit Lille 1 charg de la Culture de la Communication et du Patrimoine Scientifique L quipe Jacques LESCUYER Delphine POIRETTE Edith DELBARGE Julien LAPASSET Audrey BOSQUETTE Mourad SEBBAT Martine DELATTRE Dominique HACHE Angebi ALU WANGA Johanne WAQUET Jo lle FOUREZ Antoine MATRION Jacques SIGNABOU Jo lle MAVET M lanie LOS Le g nie de l Universit L universit fran aise a v cu une fin d ann e universitaire mouvement e rythm e par les gr ves et contestations des enseignants chercheurs et des tudiants Alors que certains ont parl d une crise profonde l universit d autres ont soulign le manque de s rieux de l universit fran aise soumise aux rumeurs des tudiants et des enselgnants Et tous nous avons pu remarquer quel point dans ces p ri
7. la philosophie am ricaine du pragmatisme Ce courant est multiple et c t du point de vue pragmatiste des philosophes am ricains James et Dewey il faut ajouter un point de vue scientiste dont l un des principaux repr sentants est Piaget La confrontation Piaget Chomsky nous montre que le courant progressiste est repr sent par Piaget qui s appuie sur les th ories volutionnistes issues du darwinisme alors que Chomsky repr sente un rationa lisme pur et dur M me si Nathalie Bulle explique que les d gradations am ricaines arrivent en Europe avec quelques ann es de retard il importe de savoir relativiser ce fait et rappeler que le courant progressiste ne se r duit pas lin fluence am ricaine Cette critique tant faite il faut dire l importance d un tel ouvrage qui nous apporte un autre clairage que les confrontations rituelles entre Finkielkraut et Meirieu Si ces deux courants peuvent appara tre selon Nathalie Bulle comme compl mentaires ils vont cependant conduire des conceptions p dagogiques oppos es voire contradic toires Alors que les rationalistes mettent l accent sur la transmission des connaissances pour les progressistes la transmission des connaissances traduit la survivance d un ordre fond sur l autorit soit une forme d autoritarisme politique C est ainsi que s est d velopp e l id ologie de la centralit de l l ve Il s agit moins d instruire que d adapter les
8. p 111 Ces migrants qui s ignoraient dans leur r gion d origine ont b ti avec la contribution d autres acteurs une petite soci t indienne bien ins r e dans les structures conomiques sociales et politiques locales Un beau livre lire pour qui veut se d faire des id es pr con ues sur les ph nom nes migratoi res contemporains et r fl chir au contraire la richesse des constructions sociales conomiques et culturelles auxquel les ils peuvent donner lieu E 25 A TESY2 lire 26 Nathalie Bulle L cole et son Double Essai sur l volution p dagogique en France Par Rudolf BKOUCHE Professeur m rite Universit Lille 1 Une critique des th ories p dagogistes qui loin de se r duire une diatribe se propose d tudier la gen se de ces th ories en ce sens cet ouvrage peut aider comprendre les raisons du succ s de ces th ories N athalie Bulle distingue deux grands courants qui traversent la r flexion sur l enseignement le courant rationaliste et le courant progressiste Pour le premier courant le d veloppement de la pens e humaine est li l usage des facult s rationnelles conscientes et r flexives de l homme Quant au second courant il s inscrit dans la continuit du d veloppement biologique adaptatif Si la distinction propos e par Nathalie Bulle nous semble pertinente on peut critiquer la fa on dont l auteur r duit le courant pro gressiste
9. Don Benedetto Castelli du 21 d c 1613 traduite dans P H Michel Galil e Dialogues et lettres choisies Paris d Hermann 1966 p 384 391 r sistance des mat riaux justement et le mouvement local Il y d montrera en comparant les accroissements des surfaces et ceux des volumes qu un g ant devait avoir des os disproportionn s beaucoup plus gros pour soutenir son corps qu une vo te ne peut que s effondrer si on aug mente proportionnellement sa port e et son paisseur La vo te r f rence cette uvre embl matique de Brunel leschi qui domine depuis le XV si cle la ville de Florence et y oriente tous les regards N est ce pas en tudiant et en comprenant nos erreurs que nous parvenons atteindre plus de pertinence dans nos rai sonnements Quel bel exercice est ce propos la lecture des Le ons sur l Enfer de Dante donn es par cet homme qui repose pr sent dans le Panth on des florentins illustres qu est l glise Santa Croce Son mausol e est situ face celui de son illustre pr d cesseur et ironie de l histoire masque partiellement une crucifixion du quattrocento qui laisse voir une Marie Madeleine semblant agenouill e devant Galil e m taphore de l glise p cheresse en repen tance ternelle devant son condamn triomphant Lisez ces Le ons vous prouverez une d lectation g om trique esth tique et culturelle jubilatoire EN 5 Gal
10. Par Marcel Gauchet Historien et phi losophe directeur d tudes l EHESS au Centre de recherches politiques Ray mond Aron Anim e par Nabil El Haggar Vice pr sident de l Universit Lille 1 charg de la Culture de la Communication et du Patrimoine Scientifique gt La crise chez le vivant mutation volution des esp ces Mardi 17 novembre 18h30 Par Andr Langaney Biologiste Uni versit de Gen ve et directeur du labo ratoire d anthropologie biologique du Mus e de l Homme Anim e par Taniel Danelian Profes seur Institut National des Sciences de l Univers Universit Lille 1 gt Les crises strat giques et leurs mod les math matiques Mardi 1 d cembre 18h30 Par Daniel Parrochia Philosophe Universit Jean Moulin Lyon 3 Anim e par Robert Gergondey Math maticien gt Physique statistique chaos et m canique quantique entre d ter minisme et impr visibilit Mardi 15 d cembre 18h30 Par Roger Balian Physicien membre de l Acad mie des sciences Anim e par Rudolf Bkouche Profes seur m rite Universit Lille 1 Octobre 2009 mai 2010 Cycle La crise gt La crise du capitalisme financier Mardi 12 janvier 18h30 Par Laurent Cordonnier Ma tre de conf rences en conomie CLERS Universit Lille 1 Anim e par Nicolas Postel Ma tre de conf rences en conomie CLERS Universit Lille 1 gt Comment naissent les crises dans
11. l ves au monde r el et actuel Nathalie Bulle voit dans ce courant l influence des sciences humaines elles m mes marqu es par les th ories volutionnistes issues de la biologie ce qui conduit affirmer un parall lisme entre d Hermann Paris 2009 Th ories du langage th ories de l apprentissage le d bat entre Jean Piaget et Noam Chomsky organis par Massimo Piatelli Palmarini Centre Royaumont pour une science de l homme d du Seuil Paris 1979 l volution des soci t s humaines et le d veloppement pro pre de l individu Si l auteur renvoie p le m le aux divers courants volutionnistes du XIX si cle on peut consi d rer que ce p le m le renvoie plus aux adeptes du courant progressiste qu aux auteurs qu elle cite Comte Spencer Darwin Marx le terme volutionnisme pouvant avoir des sens diff rents voire oppos s Le courant progressiste rel ve bien de consid rations id ologiques plut t que d un discours philosophique ou scientifique Nous renvoyons encore une fois la confrontation Piaget Chomsky cit e ci dessus Au biologisme de Piaget qui d finit le d veloppement de l enfant d une fa on interne sous estimant ainsi le r le de l enseignement Nathalie Bulle oppose Vigotsky qui consi d re que le d veloppement intellectuel de l enfant s appuie sur ce qu on lui enseigne Ainsi s opposent la centralit de l l ve et la transmission des connaissances
12. la concurrence des pays dits mergents De l autre un monde de la culture largement subventionn somm de valoriser sur le march les productions artistiques le patrimoine et autres produits culturels voire de les mobiliser pour revi taliser des quartiers des villes et autres territoires fragilis s par la d sindustrialisation et la mondialisation La conver gence de ces deux mondes est acc l r e par deux mutations majeures Une innovation technologique la num risation des donn es permet l industrialisation de la production culturelle mais remet en cause paradoxalement la valeur conomique attribu e la production intellectuelle et artis tique Quant l avantage comparatif des pays industrialis s en mati re d innovation il est contest par la Chine qui ne se contente plus d tre l atelier du monde La cr ativit est elle le dernier atout des pays qui ont jusqu pr sent domin le monde C est ce que semblent penser les Europ ens les Am ricains et les Japonais mais aussi les Chinois qui em bo tent tr s rapidement le pas des politiques la mode dans les pays de la Triade Du g nie de L onard de Vinci au citoyen cr atif Pr rogative traditionnellement divine la cr ativit devient le propre de l Homme quand il acquiert une plus grande Tom Peters Crazy Times Call for Crazy Organizations New York Vintage Books 1994 p 12 Par Christine LIEFOOGHE Ma tre de conf rences
13. un citoyen de Florence ville de Dante indispose Mais aussi l explo ration de la r alit concr te du monde dont fait alors r el lement partie pour tous l Enfer interroge Qui a raison Le consul de l Acad mie florentine demande Galil e de trancher C est qu 24 ans peine le jeune homme est d j c l bre comme g om tre comme m canicien comme homme de culture comme pol mique Il vient de publier sa Bilancetta qui se propose de reconstituer la balance hydrostatique d Archim de 1586 de donner des th or mes sur les centres de gravit d tudier le mouvement en s op posant alors Aristote qu il comprend mal d inventer un pulsom tre destin mesurer le temps partir du pouls Mais fils de Vincenze Galilei c l bre compositeur et musicologue Galil e a grandi dans les milieux humanistes Galil e Le ons sur l Enfer de Dante traduit par Lucette Degryse Postface de Jean Marc L vy Leblond Paris d Fayard 2008 l Lacune dans le manuscrit 2 Op cit p 37 Centre d Histoire des Sciences et pist mologie UMR Savoirs Textes Langage Il compose des po mes dont l un assez os sur le port de la toge r dige des commentaires sur le Roland Furieux de l Arioste et La J rusalem d livr e du Tasse po mes piques s inspirant d Hom re de Virgile et des romans de chevalerie qui f condent alors l imaginaire des artistes de la
14. y d nombrait 4303 Espagnols 1376 m tis 2638 cholos union indien et m tis 2111 Indiens 150 n gres En revanche ce qui est vrai c est que c est la seule ville de Bo livie o la langue espagnole s est impos e rapidement tous Au plan culturel il suffit de voir la pr gnance de la reli gion catholique dans les campagnes comme dans les villes pour saisir la profondeur du syncr tisme Il en va de m me pour ce qui concerne les techniques les modes de vie l ha billement les m urs les modes de pens e Je ne citerai qu un exemple spectaculaire et mouvant de cette hybrida tion culturelle Les J suites ont organis en Bolivie certaines de leurs c l bres missions dans les territoires de Moxos et Chiquitos dans les d partements actuels du Beni et de Santa Cruz Les Indiens regroup s dans ces r ductions qui abritaient des groupes aux origines et aux langues di verses y taient vang lis s par la musique et des ma tres de musique venus du vieux continent crivaient des parti tions destin es cette uvre Dans la r gion de Chiquitos l acculturation musicale fut relativement br ve d but e en 1730 la premi re mission y avait t fond e en 1690 elle se termina avec l ordre d expulsion des j suites pris par la couronne espagnole en 1767 Or quelle ne fut pas la surprise du savant naturaliste fran ais Alcide d Orbigny quand en juillet 1831 San Javier de
15. Cette centralit de l l ve conduit d velopper les activit s de l l ve lesquelles devraient lui permettre de construire du savoir Le r le du ma tre est alors moins de transmettre que d accompagner l l ve dans cette construction Pour expliquer cette remise en cause de l enseignement dit traditionnel au profit du courant progressiste Nathalie Bulle esquisse une histoire des th ories qui ont conduit au d veloppement de ce courant commencer par l mile de Rousseau Vivre est le m tier que je veux lui apprendre crit Rousseau Il faut donc prot ger l l ve de tout ensei gnement pour lui laisser d velopper ses propres connais sances Si on ne peut consid rer Rousseau comme un volutionniste au sens que dit Nathalie Bulle on peut ce pendant remarquer le caract re naturaliste de la pens e de Rousseau marqu e par la m fiance envers une civilisation qui aurait perverti l homme On peut voir dans ce natu ralisme quelque peu na f les pr misses de l obscurantisme moderne Autre point d velopp par le courant progressiste le carac t re id ologique de l ducation ce qui conduit mettre l accent sur la fonction politique de la culture transmise Une conception strictement utilitaire de l enseignement appara t alors comme une arme de combat contre les disci plines qui repr senteraient l autoritarisme politique Mais ici il faudrait ajouter que cette r duction utilitariste de l
16. Emprisonn e derri re un grillage elle est surmont e d une guillotine qui symbolise le pass qui est guillotin par le pr sent La Maison de Jean Pierre Raynaud est un monde clos presque un blockhaus Construite de 1969 1987 La Celle Saint Cloud cet ouvrage est en perp tuelle mutation Les surfaces 3 Gaston Bachelard Po tique de l espace Paris d PUF 1957 p 34 Louise Bourgeois entretien avec Nina Dimitrijevic 1994 cit dans Louise Bourgeois Paris Centre Georges Pompidou 5 mars 2 juin 2008 p 192 Gaston Bachelard op cit p 34 6 Voir Jean Fr mon Louise Bourgeois femme maison Paris d l choppe 2008 7 1990 1993 Fondation d art Ydessa Hendeles Toronto 8 Entretien avec Bernard Marcad repris dans Marie Laure Bernadac et Hans Ulrich Obrist Louise Bourgeois Destruction du p re Reconstruction du p re crits et entretiens 1923 2000 Paris d Daniel Lelong 2000 p 79 Jean Pierre Raynaud La maison Paris d du Regard 1998 int rieures des diff rents espaces dont la Salle sans nom sont couvertes de carreaux de fa ence blanche Pendant 24 ann es j ai construit dans le r el un espace imaginaire ce que la soci t tait incapable de moffrir Puis en 1993 pour la prot ger de l homme je la fis dispara tre Les fragments seront expos s dans mille bassines au CAPC de Bordeaux La maison n existe plus que par les films et les
17. Le SMI est d finitivement d truit et rien en r alit ne lui est substitu L expression change flottant signifie simplement que les tats d cident de laisser les diff rentes places financi res fixer selon le jeu de l offre et de la demande le cours des devises Il convient d attirer des capitaux en haussant les taux d int r t pour garantir la force de la monnaie Les diff rents pays du SMI d veloppent leurs march s financiers et diff rents outils de placement pour atti rer des capitaux trangers C est l envol du capitalisme finan ciaris de la r mun ration des actionnaires et du cours des actions Dans un contexte o la croissance n exc de pas 3 par an en moyenne on comprend vite que la part des revenus du capital cro t rapidement et se traduit par une baisse de la part des salaires dans la valeur ajout e La revitalisation du march financier s est accompagn e d un retour de la contrainte de comp titivit prix sur le march des biens et services et sur celui des mati res pre mi res Les entreprises ont alors d nonc le compromis social fordiste et obtenu par le d veloppement d un ch mage massif une flexibilisation du travail c est dire une re marchandisation du travail On assiste au m me type de ph nom ne en mati re d espace naturel non seulement les organismes internationaux Banque mondiale et FMI enjoignent les producteurs lib raliser leur conomie e
18. Michel Raji Olivia Grandville Franck Beaubois et Patricia Kuypers En 2006 il cr e avec la violoncelliste Martine Altenburger l ensemble h iatus un ensemble de musique contemporaine dont ses membres sont la fois interpr tes et improvisateurs Le Duo L Quan Ninh Tony Di Napoli Percussions Lithophones Pierres sonores Ay au programme concert MENA 52 CRE Entr e gratuite sur r servation Sculpteur et musicien Tony Di Napoli d bute ses tudes de sculpture l Acad mie des Beaux Arts de Li ge La pierre devient un de ses mat riaux de pr dilection Il compl te sa formation chez des artisans tailleurs de pierre en Belgique au N pal et en Italie En 1994 il con oit et r alise ses premiers instruments de musique en pierre des gongs suspendus de formes vari es carr es ovales pierres grav es des pierres rondes et des lames oblongues pos es sur des caisses de r sonance Il a beaucoup tudi la musique sur pierre notamment les diff rentes pierres sonores anciennes et contemporaines au Vi t Nam Il est galement form H Chi Minh Ville l art d accorder les pierres sonores ce qui lui permet de nouvelles explorations Il travaille un nouveau mat riau le contenant de la musique lair Il travaille sur le projet Un r ve de pierre compositions pour diff rentes pierres sonores projet r unissant les diff rents sculpteurs et musiciens de la
19. autre la mer et le fil tendu du ciel qui s tire dessus L homme La femme Une troisi me figure appara t au fl de la narration la maison Elle est mat rialis e par une cabine de plage que l homme porte vers la mer aid par un groupe d anonymes Notre maison est un bateau est ce que tu l as d j regard e La maison per ue habituellement comme point d ancrage devient un objet mobile flottant Elle est l ac tivateur du souvenir La mer Une fen tre Vue sur la mer Une nappe blanche Deux chaises Une table Maison natale maison familiale La demeure est le lieu o l on s journe o R gis Durand Critique d art Directeur artistique du Printemps de Cahors 1992 1996 Directeur du Centre National de la Photographie 1996 2003 et du Jeu de Paume 2003 2006 Paris Le titre de l exposition est une allusion au romancier Herman Melville 1819 1891 et Gilles Deleuze Voir ce sujet le texte de R gis Durand dans le catalo gue de l exposition Panorama 11 Un archipel d exp riences Le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains Tourcoing 13 juin 26 juillet 2009 p 5 6 Ces textes sont extraits de la bande son de l installation d tude des Arts Contemporains CEAC Lille 3 l on se fixe o l on reste o l on revient Gaston Bachelard pr cise que la maison est un corps d images qui donnent l homme des raisons ou des illusions de stabilit
20. b c d e signifie que le quintuplet 1 2 3 4 5 n est pas le bon C est vrai pour d autres sommes De m me certains produits ne peuvent tre obtenus qu une fois et doivent tre limin s apr s l tape 1 De m me encore pour C et V Un long calcul la main ou en utilisant un ordinateur montre que l limination de ces quintuplets fait passer les 252 possibilit s initiales 140 Les quatre personnages m nent ce raison nement d limination pendant l heure qui suit l nonc du probl me partir de ces 140 possibilit s pour a b c d e chaque personnage peut donc nouveau raisonner comme pr c demment Si Sylvie indique qu elle ne peut pas trouver a b c d e lors de l tape 2 cest que les S n apparaissant qu une fois dans la liste des 140 possibilit s peuvent tre li min es De m me pour les P C et V On arrive alors 100 quintuplets possibles La r duction des solutions donne petit petit des quin tuplets candidats de moins en moins nombreux on en obtient successivement 85 73 64 62 60 57 54 50 47 44 40 36 33 31 28 24 19 13 8 4 La prise en compte de l tape 23 conduit une solution unique cet instant tout le monde et en particulier vous sait que S 28 P 3360 C 178 V 195 et donc que a 2 b 5 c 6 d 7 e 8 Des tudiants en logique au nombre de N sont soumis un test On leur explique qu on va les aligner les un
21. l antagonisme d un ordre social assignant chacun sa place Le film ne traite pas de la folie Il d borde toute approche normative qui chercherait le ramener un syst me d ex plication qui produit et fait circuler des discours ayant fonc tion de v rit Moi Pierre Rivi re est une trag die de la loi et de la terre ou sourd violemment l indicible d un geste qui brouille l ordre des discours E QUELQUES R F RENCES Moi Pierre Rivi re Notes de travail critiques entretiens avec Michel Foucault Cahiers du Cin ma num ro 271 novembre 1976 Fleurs intempestives sur la fiction de gauche Jacques Ranci re Cahiers du Cin ma num ro 278 juillet 1977 Carnets Ren Allio d Lieu Commun 1991 Dits et Ecrits Michel Foucault Volume II 1976 1988 d Gallimard 2001 Moi Pierre Rivi re film de R Allio dit en DVD par l IN A 2007 Moi Pierre Rivi re ayant gorg ma m re ma s ur et mon fr re d Gallimard collection Folio poche 2007 Retour en Normandie film de N Philibert dit en DVD par GCTHV 2008 33 EYEL l art et la mani re 34 Enrique Ramirez La Maison qui traverse l Horizon Par Nathalie POISSON COGEZ Docteur en histoire de l art contemporain charg e de cours l Universit Lille 3 membre associ du Centre Le Studio National des Arts Contemporains Le Fresnoy Tourcoing pr sentait du 13 juin au 23 juill
22. orique Dans ce contexte le travail autour de Moi Pierre Rivi re r pondait la n cessit de se r approprier histoire de France en lar gissant le syst me de r f rences et en s attachant particuli rement aux personnages refoul s qui par leurs actes tentent d imposer leur discours Allio fut l un des rares cin astes qui se posait avec pertinence la question de la repr sentation des personnages populaires Tous ses films d crivent des personnages de condition modeste confront s au changement et dont le quotidien dessine leurs moments historiques De La Vielle dame indigne Transit la pr occupation du cin aste a t de ren dre au peuple son histoire en permettant des personnages populaires de retrouver un r le central les sortant ainsi du hors champ de l histoire D construire la repr sentation dominante du peuple impli que un autre regard sur la r alit Pour faire parler le peuple il faut donc parler d ailleurs D o la n cessit d une dou ble rupture la premi re avec Paris espace symbolique o s exerce le pouvoir culturel dominant Aussi pour retrouver les personnages populaires il faut aborder l histoire des r gions porteuses d une parole populaire et sy implanter en produisant et r alisant un cin ma d centralis avec Moi Pierre Rivi re Allio op re une seconde rupture celle avec le brechtisme Cette posture consistant en la prise de possession de la fon
23. que des motions passag res ne provoquent pas une v ritable prise de conscience Face l inacceptable ils ne se r vol tent pas Or la pens e doit tre dure Seule la duret permet la pens e de n tre pas model e par la pression de l v nement Seule une thique politique de rupture peut permettre de faire face aux d fis de l histoire La pens e juste est une dissi dence souvent une d sob issance Aujourd hui l urgence est de rompre avec les id ologies qui incitent au meurtre de l autre homme le justifie et l honore Le moment est venu de comprendre que la violence est le fac teur le plus puissant du d sordre du monde Les proph tes interviennent directe ment en osant une parole subversive sur la place publique pour faire face l v nement Ils entrent en r sistance Leur parole devient action Ils ne pr disent pas l avenir Ils l inaugurent Jean Marie Muller est l auteur du Dictionnaire de la non violence d Le Reli Poche 2005 En lien avec la semaine de l ducation la Paix et avec le soutien du CRDTM gt Fondements philosophiques et perspectives de la r sistance alter mondialiste en ces temps de crise Jeudi 12 novembre 18h30 Maison des tudiants Par Gustave Massiah Pr sident du Centre de Recherche et d Informa tion sur le D veloppement CRID ancien vice pr sident de Attac France membre de son Conseil scientifique Le mouv
24. risme chamanisme mysticisme tout en oblit rant ses sources Ainsi image et texte se t lescopent dans une double lecture La clart et la transparence sont d tourn es au profit d une herm neutique impossible Les panneaux demeurent nigmatiques et le spectateur est renvoy ses propres r f rences Nathalie Poisson Cogez Yvan Le Bozec Tiens Y Saint Brieuc septembre octobre 1994 n p LNA 52 dossier SNA 4 L Ii N 1 Le Cheval corch Andr ARBUS 1972 Sculpture en bronze dor Patio du b timent P1 N 2 Buste de Pasteur Paul BELMONDO 1973 Sculpture en bronze Bureau du Pr sident de l Universit b timent A3 N 3 uvre sans titre Patrick BOUGELET 1977 Relief mural en inox B timent MI 1 tage N 4 uvre sans titre Pierre BRUN Avant 1978 Sculpture en b ton peinte en blanc cole Centrale cour int rieure N 5 uvre sans titre Pierre BRUN Avant 1978 Sculpture en inox et b ton cole Centrale patio des bureaux de l administration N 6 Peintures Pierre BRUN Avant 1978 D cor mural sur panneaux de bois peint cole Centrale salle de r union Bossut Cit Scientifique l PE N 7 Urgence 69 Pierre BRUN 1972 Sculpture en r sine de poly ester ou b ton Proximit du b timent B5 face un rond point N 8 Passages Milos CVACH 1998 Relief mural bleu et jaune ENSC hall d entr e de l aile J DUMAS N 9 F
25. seignement l mentaire chec dont Nathalie Bulle explique qu il tait moins important que les statistiques du minis t re ne le disaient mais ici encore bien plus que l chec scolaire ce sont des raisons id ologiques qui ont conduit la r forme La r forme a t marqu e d une part par la priorit donn e la langue orale la langue tant r duite un moyen de communication d autre part par le d ve loppement de la linguistique et des th ses structuralistes qui se d veloppaient dans les sciences humaines On peut rappeler que ces r formes ont conduit la diminution des horaires de fran ais tant l cole qu au coll ge Si comme le rappelle Nathalie Bulle la r forme des ma th matiques modernes s est moins pos e comme une r ponse l chec scolaire que comme une volont de modernisation de l enseignement des math matiques son analyse de la r forme et de la contre r forme qui a suivi n est pas per tinente Contrairement ce que dit Nathalie Bulle les math matiques n taient pas en crise dans les ann es cin quante mais les travaux de Hilbert repris dans la seconde partie du si cle par Bourbaki les avaient profond ment re nouvel es La question se posait alors d adapter l enseigne ment cette volution Si l enseignement sup rieur s tait transform dans les ann es cinquante fallait il pour autant transformer l enseignement secondaire Les math matiques semblaient jo
26. sident Andr s de Santa Cruz qui gouverna la Bolivie quelques ann es apr s l ind pendance du pays de BTE questions de sciences sociales rubrique dirig e par Bruno Duriez et Jacques Lemi re 10 Cartes Roberto GIMENO et Atelier de cartographie de Sciences Po f vrier 2009 7 wz Guajar Mirim 4 ramena BR SIL Costa Marques Oc an Pacifique Tocopilla 158 km d ailleurs un des leitmotive de la propagande du gouverne ment autant usage interne qu externe que de se pr senter comme celui qui d colonise le pays et redonne enfin leur place aux populations originaires Cette scie occulte plus de 500 ans d histoire de m langes biologiques et culturels C est si vrai que Charles Quint inquiet de la place que prennent les m tis dans la nouvelle colonie d cr te en 1549 qu ils ne peuvent exercer de charges publiques sans une licence royale ne peuvent taxer les Indiens ou tre cacique de villages indiens et il leur interdit le port darme Au moins depuis la fin du XVI si cle il existe dans les Andes une couche sociale identifi e comme m tis localis e dans les villes et les bourgs constitu e principalement d artisans de commer ants et d employ s des deux sexes Cela ne signifie aucunement que tous les m tis biologiques s y trouvent rassembl s il y en a aussi parmi les Espagnols et les Indiens mais cela montre au moins que l on reconna t l
27. uvre qui a tout pour constituer un rep re et ouvrir des champs de continuation L uvre commence s rieusement en 1965 par un livre ex ceptionnel reconnu imm diatement comme tel le signe d appartenance Elle a bient t cinquante ans de d velop pement dans des territoires les plus vari s Elle est profuse C est d abord une uvre de po sie La po sie en constitue le noyau Dans la n cessit exprim e par Roubaud de perp tuer lac tivit de po sie comme art comme artisanat et comme passion comme jeu comme ironie comme recherche comme savoir comme violence comme activit autonome comme forme de vie quel programme l exemple des Troubadours occupe la place d un archa sme n cessaire L archa sme du trobar est le mien Il faut appr cier cette position comme une mani re de r action contre les r v rences oblig es d un po te des ann es 1960 en France le surr alisme la modernit absolue ou r solue lengage ment tous mouvements fortement tent s par la table rase Au contraire les po tes proven aux du XII si cle deviennent pour Roubaud les po tes d origine savants du vers inventifs de la forme clairs et obscurs engag s par les po mes pour la cause de l amour On ne fait pas du neuf partir d une table rase mais partir d une g n a logie qu on se choisit de fa on partiale Queneau plut t que Breton les po tes objectivistes am ricains plut t que la
28. 23 R TELY2 lire 24 de pr ciser que les taches solaires qu il d couvre sont situ es sur la surface de l toile et tournent avec elle La philoso phie est crite dans ce tr s grand livre qui se tient constamment ouvert devant tous les yeux ma s elle ne peut se saisir si on ne se saisit point de la langue et si on ignore les caract res dans lesquels elle est crite ce sont des triangles des cercles et autres figures g om triques pourra t il crire Mais curieusement et l aussi r side l int r t de la lecture des conf rences Galil e est encore trop g om tre pas assez physicien il n a pas encore compris que les objets dont les tailles sont proportionnelles ne poss dent pas une r sis tance gale Ses calculs sur la vo te de l Enfer les vo tes de ma onnerie la taille des g ants ou de Lucifer ne sont pas pertinents notamment parce qu ils ne prennent pas en compte la r sistance des mat riaux Il va s apercevoir assez vite de son erreur Ainsi Galil e se refusera t il toujours communiquer son manuscrit retrouv au XIX si cle et publi ici pour la premi re fois en fran ais Pourtant il se rappellera de ces calculs de proportions et y fera des allu sions implicites tant dans des lettres partir de 1604 que dans son uvre ultime les Discorsi publi s Leyde en 1638 dans laquelle il fonde deux sciences nouvelles la 14 Galil e Lettre
29. Beat Generation mais aussi Jane Austen plut t que Balzac Gertrude Stein plut t que Joyce Churchill celui des ann es 40 plut t que tout autre Londres plut t que Paris Ch teillon le tol rant plut t que Calvin liste non close Le po te Roubaud est en charge de toute la po sie qu il sait par c ur lit avidement et compose avec ampleur Il est celui qui n a peur de rien ni du comique ni du lyrisme de deuil ni de celui du vide ni de la logique formelle ni de la ville comme sujet Paris Londres mais pas seulement ni de la comptine pour l enfance et les premiers lecteurs Roubaud est d embl e le po te de la pr sence au monde J appartiens au doigt qui frappe le la Il est celui de l extr me formalisme qui est en m me temps l extr me subs tantialisme au nom du concept de sens formel La po sie n est pas paraphrasable elle dit ce qu elle dit en le disant La pratique s accompagne de th orie qui n est pas absconse puisque Roubaud n entretient aucun m pris pour l artisanat po tique ce sujet il faut lire absolument deux gloses fon damentales de grands po mes anciens d monstrations qui tent d finitivement toute pertinence la dichotomie tradi tionnelle du fond et de la forme la glose du po me de Rimbaud Qu est ce pour nous mon c ur que les taches de sang La vieillesse d Alexandre et la glose de La canso de lamour de loin de Jaufr Rudel La fleur inverse
30. Chiquitos il entendit chanter une grande messe italienne chaque chanteur chaque choriste ayant son papier de musique devant lui faisait sa partie avec go t accompagn de l orgue et de nombreux Francisco de Viedma Descripci n geogr fica y estad stica de la provincia de Santa Cruz de la Sierra 1793 Alcide d Orbigny en fait le constat en 1831 Voyage dans l Am rique m ridio nale Tome 2 Paris 1844 p 572 questions de sciences sociales rubrique dirig e par Bruno Duriez et Jacques Lemi re EVEZ violons fabriqu s par les indig nes J coutais cette musi que avec d autant plus de plaisir que dans toute l Am rique je n en avais pas entendu de meilleure Il relate la m me aventure Moxos On ex cuta une grand messe italienne qui me paru moins bien chant e qu Chiquitos tandis que je fus au contraire plus frapp de la musique instrumentale remplie d harmonie Et r cemment en 1991 et 1992 le musicologue et chef d orchestre argentin Gabriel Garrido constatait lors de l office religieux des f tes de San Ignacio de Moxos que d anciennes partitions taient toujours in terpr t es par un ch ur accompagn de violons de fabri cation artisanale et de fl tes traversi res trange paradoxe que celui de colonis s qui ont sauv de l oubli un patrimoine musical de colonisateurs en l incorporant leurs propres rituels 8 En d pit de ce m tissage et de ces hybridations
31. De plus ce pouvoir de cr ation qui nous institue comme ma tres et possesseurs des formes n est il pas la preuve que nous avons d renoncer tre ma tres et comme possesseurs de la nature comme le voulait Descartes En d autres termes tout semble se passer comme s il s agissait d un alibi notre impuissance changer les choses r ellement Le couple virtuel r el est il pertinent Pourtant qui pourrait nier aujourd hui que la technique du virtuel permet bien des prouesses par exemple en architecture dans l apprentissage de nouveaux comportements dans l la boration de nouveaux projets d urbanisme ou l investigation du corps humain ou encore la reconstitution de monuments disparus ou d v nements pass s ou encore d univers extra terrestres Dans tous les cas nous avons le pouvoir de nous rendre pr sents nous m mes des v nements irr els ou tom b s dans l oubli du pass Ainsi pouvons nous jouer avec cette pseudo r alit comme nous aimerions le faire avec le r el t tu qui s impose nous comment se pr senterait par exemple le b timent virtuel si l on en tait telle ou telle baie si l on changeait la couleur de la fa ade ou la forme de la terrasse etc De m me pouvons nous avoir l impression de d ambu ler ind finiment dans le b timent historique reconstitu par exemple le temple de J rusalem Pour autant le temple de J rusalem a bel et bien t
32. Le premier po me signifie l branlement politique de la Com mune de Paris par celui formel de l alexandrin le second signifie l affirmation de lamour et sa d faite par le jeu des placements relatifs des mots qui se trouvent la rime Le po te qui appartient est celui de la marche pied de la marche en ville ou le long du Mississipi qui est une marche de composition de po sie Le po te est celui des voyages de par le monde qui l accueille pour dire et vivre la po sie Churchill 40 et autres sonnets de voyage Le po te est celui de la l g ret et du jeu de langage des Fumistes et Hydropathes dont il faut reprendre la provocation co mique souvent li e la rime greff e du jeu de langage de Wittgenstein Po sie m moire de la langue amour de la langue amour de l amour l origine encore il y a la math matique th orie des cat gories l empreinte des ma tres du groupe Bourbaki et une carri re de professeur Il en restera plus que des traces dans le projet de po sie un principe fondateur qui est plus proche d une m thode scientifique que d une volont expressive Le m tier de math matique s infl chit du c t de la po sie Le projet dresse le bilan et met en programme des ann es de travail et se pr sente existentiellement comme alternative la disparition volontaire euph misme tranquille pour dire un premier drame intime le suicide d un fr re suici
33. Quan Ninh Tony Di Napoli Edith DELBARGE S po Julien LAPASSET 54 Concert Olivier Benoit Philippe Deschepper R gis Huby Impression Imprimerie Delezenne 55 Concert Trio de batterie Drums Noise Poetry ISSN 1254 9185 TEE cycle cr ativit et territoires 7 Cr ativit et innovation Ann e europ enne 2009 Cr ativit conomie et territoires L imagination humaine est la principale source de valeur de la nouvelle conomie a cr ativit est elle en passe de devenir le nouvel avatar de la mutation du capitalisme et le nouveau dogme du d veloppement des territoires C est ce que laisse penser le succ s des recherches et des politiques en termes de classe cr ative d industries cr atives et de ville cr ative depuis pr s de dix ans dans le monde qui entoure la France Dans notre pays chercheurs et institutions s taient habitu s parler d conomie de la connaissance et d conomie cultu relle La France semble avoir d couvert la cr ativit comme outil de d veloppement conomique des territoires depuis que la Commission europ enne a fait de 2009 une ann e de l innovation et de la cr ativit Deux mondes sont appel s se rapprocher D un c t le monde de la rationa lit scientifique et productive qui fait de l innovation tech nologique en particulier la cl de vo te de la r sistance des pays d velopp s la mondialisation de l conomie et
34. a dhi ge i hart jiga en hub ESS a Var hes p g ppan le i is pirar STI em ss FORT LS aii fa ue jast y LA a ms sn ii u di A T A is jeux litt raires IAV 314 Harra ro ON A TOUCH AU VERS Linguiste suprasegmental et po te l giaque HARPO ETOC comptait plus d une corde sa palette De son recueil d picaphes qui faillit para tre aux ditions LaProPo retenons cet alerte quatrain intitul Fun bres pompes amp pointure de la linguistique en cinquante sept fillerre fillette Ferdinand Saussure chaussair grand c est s r La fameuse revue culturelle et math matique TANGENTE publia en 2009 l extrait ci dessous du Trait de prosodie par le contre exemple Harro Ero y commet une faute par vers celle l m me fusrig e exercez vous la retrouver sans lire les notes en bas de page bas Flash back pour restaurer un vers n puft fran ais quand consonne finale a des pronon aient Pas de c sure pique quelque sujet qu on trait non plus que d e caduc b vue certes discr te la mode d hiatus ou autres traitres maux L interne rime est cri met o l on brimef les mots or la rime altern e accorde notre luth a la plus pr servons jamais d anacoluthe bas l alexandrin dont le d compte varic 10 vive h mistiche accol de sym trie Accentuons la rime en ch
35. ans Les mots que je veux ne sont pas dans les extensions les mots que je veux per sonne ne les poss de m me pas toi Tu te trompes moi je peux dire tous les mots Peux tu dire ce qu on sent en de dans quand un enfant boit aux fruits qui sont accroch s ici devant as tu des mots riches qui disent les id es aux yeux ferm s dans la t te de mon fils qui regarde les formes blanches qui dansent dans le vide au dessus de nous sais tu dire la musique bonne tout au fond dedans quand on pose le voir loin ou pr s et ensuite le a pour sentir sur une herbe en couleur qui s ouvre au soleil Je peux dire tout a je peux le dire Tu ne dis rien Il ne dit rien Il ne bouge plus Il ne respire plus Il faut pr venir un m decin Il est d j trop tard a a voulu sortir et a a pris une fausse route il s est touff dans ses mots Partons Suivez moi a Amalgamer de safran Marmelado gars iana Salamandre m agrafe Mars fada m langera Rafale d anagrammes NOTES ST NO ANAGRAMMES qd ALAIN CHEVRIER ou comment donner du MONDE un r sum en anagrammes dict par le D MON de l analogie Dictionnaire de distiques malicieux qui n ludent rien irr v rence ou po sie Exemples Acad mie fran aise mondanit dominante Mon chat f lid fid le Feuille sur leau tang gant ditions Reflet de Lettres collection Formules UNE COLLECTE de FR D RIC FORTE trompe l il enchante l e
36. d truit en lan 70 Le jeu doit donc bien s arr ter un moment don n lorsque les n cessit s de la construction ou tout simple ment celles de la subsistance s imposent nous La vie des corps et de leurs interrelations reste la base derni re partir de laquelle peuvent s laborer les r ves aussi fous soient ils Certes on peut toujours imaginer l utopie d un corps glo rieux mais l autre nous ram ne toujours sa r alit propre et indestructible On peut alors se demander si le couple virtuel r el est bien pertinent pour la recherche d une vie sens e quoi sert de construire des images virtuelles si finalement elles nous font oublier la dynamique r elle de la vie La virtualit n appara t ainsi que comme une fuite ou au moins comme une solu tion provisoire une question d finitivement pr sente celle de notre propre d sir C est toute notre vie qui se d finit dans une telle tension entre les deux nous croyons avec le virtuel tre dans un autre monde un monde de puissance infinie mais nous sommes finalement dans le m me monde celui de l impuissance Sur ce th me voir le livre r cent de P Caye Morale et Chaos d du Cerf Coll La puissance du potentiel Pourtant si l on cesse de se situer l chelle personnelle pour envisager le virtuel comme une r alit de plus en plus in sistante on s aper oit quel point ce virtuel repr sente un v ritable
37. de la Cit sera lav Galil e rel ve quels sont les accords entre Manetti et Vellutello et pr cise leurs d saccords sur la grandeur de l Enfer tout entier fer dans leur conception du chemin que prirent Dante et Virgile sur le calcul du nombre de ponts de Malebolges l issue d une d monstration o se m lent connaissance sur les tailles des g ants et de Luci de l uvre dantesque et virtuosit g om trique convoquant 3 Voir Vilma Fritsch Galil e ou l avenir de la science Paris d Seghers 1971 pp 137 140 Ce livre voque galement la topographie de l Enfer de Dante selon Galil e pp 141 142 Botticelli La divine Com die de Dante pr sentation par Andr Chastel Paris Le Livre club du libraire 1958 Les dossiers originaux conserv s au Cabinet des Estampes de Berlin ont t d truits en mai 1944 Opscit p 39 Op cit p 79 et 80 TERV SELSALER er sr L enfer selon Antonio Manetti 1506 Archim de la perspective D rer il peut conclure par une d fense de l ing nieux Manetti contre les calomnies perfides injustement re ues surtout parce quelles ne le bles saient pas lui seul mais bien la tr s docte Acad mie florentine tout enti re Le justicier n obtiendra pas le poste convoit de Bologne mais ses le ons impressionnent Il sera nomm en 1589 la chaire de math matiques de l Universit de Pise dont
38. effectu pour le groupe de recherche et de r flexion sur la gestion des crises au CHEAR Centre des Hautes tudes sur Armement au d but des ann es 2000 a deux buts montrer en quoi le recours aux formalismes peut clairer la notion de crise et pr senter une petite s lection de mod les parmi bien d autres susceptibles d tre utiles cet effet L ensemble de ces propos ne pr tend videmment pas que la gestion de crise pourrait relever d automatismes a priori ni quelle pourrait se passer du concours des diplo mates militaires juristes et sp cialistes des SHS en g n ral Nous aborderons successivement la notion de crise et de crise internationale tout sp cialement puis les questions d iden tification et de reconnaissance avant d en venir aux probl mes d explication et de pr vision Moment politiquement d cisif d l aggravation soudaine d une situation instable susceptible de d g n rer en conflit arm la crise est per ue comme une sorte d intensification de la dimension conflictuelle normale des relations in ternationales Plus qu un point pr cis ou un moment parti culier du temps elle est un intervalle ouvert situ sur un axe dont les extr mit s pourraient tre les deux types id aux de la coop ration pure et du conflit pur On peut appeler globalement gestion de crise l ensemble des m thodes mettre en uvre pour l Pr venir la crise autrement dit emp cher qu e
39. il partira pr cocement en 1592 pour aller enseigner les math matiques l Universit de Padoue S ouvre alors une p riode faste qui s ach vera par la publication du Sidereus Nuncius donnant les preuves observationnelles de la validit du syst me de Copernic avant son retour Florence Quel est l int r t de lire aujourd hui ce texte de jeunesse de Galil e que nous restitue Lucette Degryse dans ce livre qu elle pr sente annote et accompagne de superbes icono graphies de l Enfer tandis que Jean Marc L vy Leblond nous donne son habitude une postface critique d une grande pertinence Tout d abord l uvre nous fait com prendre le climat intellectuel de la Renaissance duquel va merger la science moderne philosophes po tes litt rateurs Op cit p 105 8 Voir aussi Jean Marc L vy Leblond La vitesse de l ombre Paris d Seuil Science Ouverte 2006 pp 77 91 lire IELE EY artistes artisans g om tres et m caniciens participent P laboration de la culture caract ristique de la cour des m c nes et en sont impr gn s Elle montre aussi l atta chement de Galil e la langue vernaculaire qu il emploiera dans ses livres pour s adresser aux destinataires qu il choisit le monde des villes et non les clercs J cris dans la langue par l e car il faut que tout le monde puisse me lire Cette lan gue il y tient surtout car elle est
40. interm diaires par l absolu tisme royal La remise en question de leur r le a caract ris l tablisse ment de la monarchie absolue au X VIF si cle Max Weber a vu dans l obsession de centralisation du pouvoir de l tat moderne l un des traits caract ristiques de son dification Partout le d veloppement de l tat moderne a pour point de d part la volont du prince d exproprier les puissances priv es ind pendantes qui c t de lui d tiennent un pouvoir administratif c est dire tous ceux qui sont pro pri taires de moyens de gestion de moyens militaires de moyens financiers et de toutes sortes de biens susceptibles Plus de chercheurs statutaires moins de publications et pardon je ne veux pas tre d sagr able budget comparable un chercheur fran ais publie de 30 50 en moins qu un chercheur britannique dans certains secteurs videmment si Lon ne veut pas voir cela je vous remercie d tre venu il y a de la lumi re c est chauff Discours de M le Pr sident de la R publique Palais de l lys e 22 janvier 2009 Faidherbe Lille d tre utilis s politiquement Labaissement des corps in term diaires ce que l on appelait auparavant les estats au sens de groupes sociaux disposant d une position de pou voir comme la noblesse le clerg ou le Tiers tat parti cipa de ce mouvement de concentration monopolistique de la puissance politiqu
41. investit dans un projet itin rant Cin ma Musique Il a jou avec nombre de musiciens des sc nes europ ennes et am ricaines Paul Rogers John Edwards Michel Portal Daunik Lazro Jean Luc Cappozzo Didier Petit Olivier Benoit Jean Luc Guionnet Marc Helias Il travaille depuis huit ans la musique indienne et fait de nombreuses tourn es en France et l tranger Batteur per au programme concert FA Entr e gratuite sur r servation cussionniste compositeur improvisateur et chercheur il revendique un parcours o tout doit tre possible Didier Lasserre Il d bute l instrument l ge de seize ans puis travaille essentiellement en autodidacte Il enseigne la batterie Centre d Improvisation Libre Bordeaux 2003 et dirige des ateliers d improvisation et des master classes Aspro Jazz Jazz en Franche Comt Il joue dans de nombreux festivals en France et l tranger Jazz Mulhouse All Improvista Pannonica Jazz Luz Bordeaux Jazz Festival Long Arms amp APosition festivals Moscou amp St Petersbourg tourne en R publique Tch que Allemagne Portugal Espagne et co fonde en 2003 le label Amor fati avec Mathieu Immer Il a jou entre autres avec Paul Rogers Daunik Lazro Jean Fran ois Pauvros Kent Carter Bertrand Denzler Bertrand Gauguet Ronnie Lynn Patterson Bobby Few Roy Campbell Matthias Pontevia fonde et dirige le Centre d improvisation Libre
42. le corps humain Mardi 26 janvier 18h30 Par Philippe Gallois Neurologue Facult Libre de M decine Lille Anim e par Jean Marie Breuvart Philosophe gt Crise enfance et psych Mardi 2 mars 18h30 Par le Professeur Pierre Delion Facult de m decine Lille 2 p dopsychiatre Cen tre Hospitalier Universitaire de Lille Anim e par Jean Fran ois Rey Profes seur de philosophie l IUFM de Lille gt Y a t il des crises politiques Mardi 16 mars 18h30 Par Jacques Ranci re Philosophe pro fesseur m rite l Universit Paris 8 Anim e par Nabil El Haggar gt L urgent et le durable le temps de la crise entre catastrophe et d veloppement Mardi 23 mars 18h30 Par Fr d ric Worms Professeur l Uni versit Lille 3 directeur du Centre inter national d tude de la philosophie fran aise contemporaine PENS Paris Anim e par Bernard Maitte Profes seur d histoire des sciences et d pis t mologie Universit Lille 1 sous r serve RENDEZ VOUS D ARCHIM DE 10 09 gt 05 2010 20 10 09 18h30 17 11 09 18h50 01 12 09 18h80 ERPACEL TO PEELEN T0 26 01 10 18h 0 02 03 10 18h30 16 03 10 18h30 AE RETT EL 23 03 10 18h30 TETE DUET 04 05 10 18h30 Sandrine Rousseau 20 10 09 t8h30 7 AERAR ETT EL EGP EE 17 11 09 18h30 ERa iA gt Crise cologique et crise cono mique Mardi 4 mai 18h30 Par Jean Gadrey conomis
43. me que soit pris le dixi me cest dire neuf mille Que soient ajout s l un et l autre des deux r sultats pr c dents ce sera trente neuf mille pieds Nous di m moires de science rubrique dirig e par R mi Franckowiak et Bernard Maitte LNA 52 sons que ce r sultat correspond aux pieds carr s qui sont conte nus dans ce triangle Autrement dit l aire A d un triangle quilat ral de c t c est obtenue par l algorithme suivant Ce C gt CXC 3 l 1 l gt z cxc r z xc A gE Cette premi re relation est aussi utilis e pour d terminer laire d un hexagone r gulier consid r comme La proc dure donnant laire d un cercle partir de son diam tre d s exprime alors de la mani re suivante d gt dxd gt dxdxl1 gt dxdx11 A L analyse math matique de cette proc dure r v le que le rapport constant entre le p rim tre d un cercle et son dia m tre savoir le c l bre nombre 7 prend la valeur 22 7 dans l ouvrage de Columelle Cette approximation est d j pr sente dans La mesure du cercle d Archim de et se re trouve largement dans les ouvrages post rieurs la somme de six triangles quilat raux Aucune hypoth se ne peut raisonnablement tre avan c e sur les sources de Columelle quant cette proc dure N anmoins quelques informations m ritent d tre relev es propos du calcul approch des surfaces du triangle quilat ral et de l hex
44. pierre travers le monde Tony Di Napoli a compos et interpr t la musique de plusieurs pi ces de th tre et a cr la musique pour un DVD de pr sentation d un travail photographique Il tra vaille actuellement la cr ation de musique pour une s rie de contes indig nes du Br sil 53 54 Entr e gratuite sur r servation Trio Benoit Desche er Hub Photos Jean Michel Monin La musique de ce trio cordes r solument lectrique est essentiellement improvis e collectivement Le traitement du son comme une mati re organique le lyrisme des m lodies compos es dans l instant sont au c ur de la d marche des trois solistes qui trouvent dans cette formation singuli re l espace id al pour partager leur imaginaire Guitariste compositeur et chef d orchestre Olivier Benoit multiplie les collaborations et recherches la crois e de diff rents domaines danse musique improvis e exp ri mentale musique contemporaine jazz lectronique pour lesquels il a parfois cr un langage Il travaille entre autres avec le danseur chor graphe David Flahaut les musiciens Jo lle L andre Sophie Agnel Jean Luc Guionnet Michel Doneda ric Echampard le collectif du Crime dont la Pieuvre et Electropus qu il dirige l aide d un code de si gnes qu il a cr le collectif Circum dont il compose en partie la musique Happy House Optronic projets avec lesquels
45. premi re est h las la plus probable Elle consiste panser les plaies de la finance imm diatement par un endettement accru des tats puis structurellement par une forte cure d aust rit publique et salariale et la recherche effr n e d un nouveau potentiel de croissance vert C est dire accen tuer encore le mouvement de la marchandisation C est la voie lib rale Celle de l OCDE de la Commission euro p enne et de la plupart des gouvernements que l on pense la marchandisation de l ducation Nationale en France Elle s accompagnera in vitablement de nouvelles crises co nomiques et avant cela de tensions politiques fortes et de r surgence ou d accentuation de formes politiques autori taires et de politique s curitaire pour combattre les diff rentes meutes sociales C est l l enseignement de Polanyi sur les cons quences de la marchandisation des piliers de la vie sociale La seconde consiste sortir de la crise conomique et sociale en sortant de ce qui l a provoqu La crise de civilisation n est finalement pas si ancienne Elle ne prend corps qu avec la re marchandisation forc e des ann es 70 Redonner de l espace la vie sociale requiert quelques mesures simples profiter de la crise actuelle pour recr er un SMI assis sur le contr le politique de la finance c est en gros la proposition chinoise de nouvelle monnaie mondiale refonder un droit du travail en Europe l
46. production ne peut fonctionner pleinement que dans une soci t de march inventant un march du travail de la terre de la monnaie Une marchandise rappelle Polanyi est un bien ou service cr en vue d tre vendu Le travail comprenez la puissance humaine la terre comprenez l environne ment naturel de l humanit et la monnaie comprenez l unit de mesure commune de ce qui vaut et que suppose tout change ne peuvent donc pas v ritablement tre des marchandises Mais la fiction de leur marchandisation lorsqu elle est sans limite est un processus destructeur pour la soci t La d monstration en est faite avec l effondrement des soci t s occidentales dans les ann es trente qui s abi ment dans le fascisme et le totalitarisme ultime mortelle et dramatique affirmation d un tout social contre la disso lution marchande Polanyi K La Grande Transformation Aux origines politiques et conomiques de notre temps 1 dition anglaise The Great Transformation 1944 1983 Le n cessaire r encastrement du capitalisme C est cette aune que l on doit lire l norme effort politique collectif des d mocraties occidentales pour b tir apr s la Seconde Guerre mondiale une monnaie commune g r e politiquement Bretton Woods en 1944 une repr senta tion collective des droits du travailleur la protection sociale collective et une forme de d marchandisation d
47. qui produisent des techniques issues de leurs re cherches Pour l Universit Lille 1 la plus grande universit scientifique au nord de Paris et l INRIA centre de recherche Lille Europe ce rendez vous avec le public est pr cieux Contrairement ce qui est g n ralement admis les scientifiques sont selon moi les meilleurs m diateurs pour expliquer discuter et d fendre leurs recherches aupr s du public Pour ce faire nos laboratoires et nos partenaires se mobilisent durant trois jours Notre ambition est de poser un regard critique et de discuter la science C est un moment privil gi un change autour de la science et des techniques si pr sentes dans notre quotidien tous Au fur et mesure que l int r t pour la science et ses applications s est d velopp les questions se sont multipli es Il est de notre responsabilit d y r pondre Interroger les scientifiques la science et ses applications rel ve d une exigence thique qui puise sa l gitimit dans les valeurs d mocratiques des soci t s conomiquement et tech niquement avanc es Pour que l intelligibilit des r alisations techniques soit possible il faudrait que les bonnes questions soient pos es Mais il faut aussi que ceux qui font la science puissent mettre de la distance entre eux et leurs propres r ali sations pour apporter les bonnes r ponses Cet v nement couvrira l ensemble de la m tropole lilloise il sera d coup
48. repr sentation politique incarn e dans la personne du roi Pour former un gouvernement mod r il faut com biner les puissances les r gler les temp rer les faire agir donner pour ainsi dire un lest l une pour la mettre en tat de r sister une autre La sagesse politique est donc de disposer les choses pour qu un pouvoir tabli ne puisse jamais se retrouver sans freins et pr tendre lui seul in corporer le peuple Car la souverainet absolue se paye toujours en servitudes consenties ou impos es Ainsi les corps interm diaires entrent non seulement dans une strat gie de l quilibre des puissances pour garantir la libert mais ils repr sentent galement les autorit s incontournables res pecter dans l exercice du pouvoir politique pour permettre aux citoyens d tre clair s partir de plusieurs sources La n cessaire m diation entre gouvernants et gouvern s Cette th orie de la m diation en politique fonde plus glo balement le r le du Tiers dans l tat Car qu est ce qui caract rise au fond la politique si ce n est cette s paration principielle entre gouvernants et gouvern s Cette division est la fois n cessaire pour viter toute d sagr gation des relations humaines dans une collectivit pour garantir la coh sion sociale mais toujours risqu e car porteuse de d rives autoritaires D s lors les corps interm diaires per mettent de juguler ce risque qui ha
49. te faite de r seaux virtuels multiples et toujours chan geants masquant les probl mes conomiques scientifiques et politiques de la plan te physique Terre au profit d une sacro sainte communication universelle C est sans doute le d veloppement m me de la toile mat rielle correspondant l Internet qui serait le meilleur exem ple de ce d placement op r par le virtuel Les deux couches de r seaux reliant respectivement les machines et les logiciels d exploitation en engendrent une troisi me celle d une com munication qui cr erait de toutes pi ces une nouvelle civilisa tion celle des blogs et des groupes de discussion C est cette couche m me qui donne alors l impression soit par des mots soit par des pseudos ou des images que l humanit avance grands pas vers la totale transparence Selon une telle perspective les corps individuels et leurs vraies passions sont mis entre parenth ses y compris les corps et les enjeux des machines pensantes et de leurs logiciels pour ne plus retenir qu un immense corps universel celui que Teilhard de Chardin aurait sans doute appel la noosph re mais seu lement d finie de nos jours par la virtualit des images et des changes lectroniques C est bien quoi semble se r duire le corps de l humanit embrassant dans sa virtualit la to talit des corps particuliers jouissant ou souffrant Vers une humanit virtuelle des droit
50. 1 8 et 15 d cembre 14h30 Conf rences de PUTL Mardi 1 d cembre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle La crise Les crises strat giques of par Daniel Parrochia Villeneuve d Ascq Jeudi 3 d cembre 19h Concert Drums Noise Poetry Trio de batterie Edward Perraud Didier Lasserre Matthias Pontevia avec le Crime Mardi 8 d cembre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle Cr ativit et territoires Nord Pas de Calais Droit cr ation et art contemporain par Bernard Edelman Les 12 et 13 d cembre Stage Technique de mime corporel par le Th tre Diagonale mis mb Mardi 15 d cembre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle La crise Physique statistique chaos et m canique quantique entre d terminisme et impr visibilit par Roger Balian Pour ce spectacle le nombre de places tant limit il est n cessaire de retirer pr alablement vos entr es libres l Espace Culture disponibles un mois avant les manifestations ministir F Espace Culture Cit Scientifique 59655 Villeneuve d Ascq T l 03 20 43 69 09 Fax 03 20 43 69 59 Du lundi au jeudi de 11h 18h et le vendredi de 10h 13h45 http culture univ lille1 fr Mail culture univ lille1 fr
51. 700 mixt ques et le met en regard d autres quartiers de la ville cr s plus tardivement en 1993 comprenant galement un nombre important de Mixt ques Valle verde et Eijido Matamoro l est de la ville On ne pourra ici qu inciter lire cette recherche tr s bien men e du r le des parent s de l cole bilingue des c l brations scolaires rituelles religieuses ou autres des leaders et des mouvements politiques dans la construction de l identit de cette communaut mixt que Une commu naut dans laquelle l usage de la vid o permet des commu nications et des communions presque instantan es entre des membres dispers s Une communaut qui sait utiliser et parfois r inventer des l ments traditionnels pour en faire un objet d changes conomiques ainsi du tressage tra ditionnel des chapeaux de palme que certains reprennent dans la migration destination des boutiques et des restau rants pour touristes ou plus novateur adaptent de tous autres mat riaux et usages en l occurrence le tressage de nattes dans les cheveux des touristes tas uniennes Ainsi se trouve t on en pr sence de la construction d une com munaut mixt que qui ne renvoie plus une tradition fig e dans le temps celle de la langue pr colombienne du v tement paysan de hi rarchies sociales interg n rationnel les mais une communaut mixt que du XXP si cle ins r e dans une soci t urbaine
52. Chacun des deux musiciens s enrichit de la musique et de la culture de l autre pour un univers m tiss qui cr e une ouverture vers d autres horizons RENDEZ VOUS D ARCHIM DE gt gt Conf rence introductive Cr ativit conomie et territoires Mardi 13 octobre 18h30 Par Bernard Stiegler Directeur du d partement du d veloppement culturel au Centre Pompidou Anim e par Christine Liefooghe Ma tre de conf rences en g ographie Universit Lille 1 gt L artiste l ing nieur et les nou velles technologies Mardi 10 novembre 18h30 Par Jean Paul Fourmentraux Socio logue ma tre de conf rences l Uni versit Lille 3 UFR Arts et Culture et laboratoire GERIICO chercheur associ au Centre de sociologie du travail et des arts EHESS Anim e par Lise Demailly Profes seur m rite de sociologie CLERS Universit Lille 1 sous r serve a programme Pile de ce LNA 52 Octobre 2009 mars 2010 a Cycle Cr ativit et territoires gt L conomie du march de la cr ativit Mardi 24 novembre 18h30 Par Yann Moulier Boutang Professeur de sciences conomiques Univer sit de Technologie de Compi gne directeur adjoint du Costech EA 22 23 de UTC professeur associ l cole Sup rieure des Arts et du Design de Saint Etienne co directeur de la Revue Multitudes Anim e par Abdelillah Hamdouch Ma tre de conf rences en sciences conomiques
53. Lu rak Eh Lis TERRITTMRER ikii i HATUT M Universiti ee cauenacruer r i Th Lil l CHMIAONMEMENT ANANIRA mm 5 ETE ii CNE Le sien LILLE Par La Vache bleue compagnie De et avec Fr d ric Legoy et Jean Christophe Viseux Cr ation 2004 dur e 26 mn Photos Fr d ric Legoy entre autres Jean Ren Darmenti res et son assistant projectionniste Jean Fr d ric vous convient une exp rience hors du commun l Hypnorama proc d r volutionnaire qui aiguise vos sens et vous transforme en manifestant le temps d une s ance Laissez vous entra ner la d couverte d un monde inconnu et de ses codes celui de la manifestation l origine du spectacle les v nements de l t 2003 lutte des intermittents convergences avec d autres luttes mani festations de rue Au del de son caract re ironique et divertissant Typologie de la manifestation est une tude l g rement obsessionnelle et franchement d cal e de la manifestation qui d cortique ses codes rites et usages drapeaux banderoles couleurs mouvements C est avant tout un hommage ce qui rassemble un mo ment donn des gens diff rents autour des m mes valeurs d un mot d ordre commun d un r ve ou d un id al Sur un ton l ger et travers une exp rience tonnante l hypnorama nous transforme en manifestants Typo logie de la manifestation aborde le caract re grave voire dr
54. OMPETITIVITE INNOVATION gt 2 CLUSTERS CREATIFS ECONOMIE CREATIVE VILLE CREATIVE VILLE DUALE NON DURABLE EQUIPEMENTS CULTURELS REGENERATION URBAINE GENTRIFICATION NOCTURNE QUARTIERS CREATIFS CLASSE CREATIVE INDUSTRIES CREATIVES Ch LIEFOOGHE TVES Universit Lille 1 2009 De l innovation la cr ativit l imagination au service de l conomie Comment faire de largent avec de l motion du d sir du besoin de reconnaissance et autres valeurs qui font l tre humain telle est la nouvelle fronti re d une conomie de la connaissance mondialis e Obsolescence organis e des produits valorisation des marques du design et de la nou veaut s duction suggestive et r ves de stars sont quelques parades des entreprises pour contrer la concurrence par les co ts Cet empire de l ph m re et de la mode cette co nomie libidinale investit galement la sph re culturelle Longtemps consid r s comme des postes d ficitaires le patrimoine et surtout la cr ation artistique deviennent des produits culturels dupliqu s gr ce aux technologies num riques la cr ativit individuelle l imagination la propri t intellectuelle sont sources de cr ation de richesse et d emplois Les tats l imitation du gouvernement travailliste britan nique des ann es 1990 reformatent les nomenclatures pour mettre en exergue les industries cr atives Du livre au Lipovet
55. Renaissance Galil e est aussi f ru de perspective qu il voit l uvre dans les tableaux et les fresques qu il peut admirer quotidiennement et dont il peut suivre l volution qu il ma trise parfaitement de Giotto Masaccio d Alberti Piero della Francesca de Botticelli auteur d illustrations de l Enfer L onard de Vinci et Michel Ange Rapha l et au Titien Enfin Galil e de temp rament vif et comba tif se passionne pour les joutes intellectuelles et y participe activement Qui serait mieux qualifi que cet homme de sciences et de culture pour trancher le d bat entre Manetti et Vellutello Galil e qui convoite la chaire de math matiques de Bologne saisit l opportunit de faire clater ses comp tences et montrer que la g om trie et la m canique apportent aux humanit s il accepte le d fi et donne deux conf rences devant l Acad mie florentine La premi re confirme la description de Ma netti la seconde explique celle de Vellutello pour conclure la sup riorit du commentateur florentin D s les premi res phrases la messe est dite l ambitieux Galil e fera appara tre combien le vertueux Manetti et avec lui la tr s noble et docte Acad mie florentine tout enti re a t injustement ca lomni e par Vellutello Son auditoire peut tre rassur les efforts fournir pour suivre la d monstration seront r com pens s par une conclusion clatante L honneur
56. S LILLE 1 Orchestre d improvisation Orchestre jazz Direction artistique Olivier Benoit Comme chaque ann e les deux orchestres dirig s par Olivier Benoit recherchent des musiciens d un niveau confirm ou tr s motiv s venus d horizons divers classique rock jazz pour sa cr ation 2009 2010 Le bagage jazz n est absolument pas une obligation Dans certains cas la lecture vue n est pas obligatoire Improvisation rythme criture travail en groupe labo ration d un r pertoire interpr tation des morceaux crits par les musiciens et par Olivier Benoit sessions d enregistrement vous explorerez toutes les facettes de la cr ation Le lundi de 17h 21h Pour plus d informations obenoitmusic gmail com http obenoitmusic free fr PHOTOGRAPHIE Direction artistique Antoine Petitprez et Philippe Timmerman L atelier de photographie est un lieu de recherche et d ex p rimentation Apprendre photographier c est apprendre observer c est aussi prendre conscience du r el qui s offre chacun C est au final choisir ce que l on donne voir L atelier est donc propice au d veloppement d une recherche personnelle afin que chacun puisse s exprimer tout en d cou vrant les potentialit s artistiques de ce m dium Les s ances seront ponctu es par des temps d change en groupe portant sur la lecture et l analyse des images ainsi que par une r flexion sur les choix technique
57. Universit Lille 1 gt Droit cr ation et art contem porain Mardi 8 d cembre 18h30 Par Bernard Edelman Avocat la Cour docteur en droit Anim e par Laurence Allard Ma tre de conf rences en sciences de la com munication Universit Lille 3 sous r serve gt gt Nouveaux territoires de l art et d veloppement urbain Mardi 19 janvier 18h30 Par Boris Gr sillon Ma tre de Conf rences en g ographie Univer sit de Provence Anim e par Christine Liefooghe gt Multim dia une chance pour le territoire Mardi 2 f vrier 18h30 Par Maxence Devoghelaere Co fon dateur de 3Dduo et Christophe Chaillou Professeur d informatique Universit Lille 1 Anim e par Pascale Lepers Institut d Administration des Entreprises Universit Lille 1 JOURN E D TUDES gt gt Cr ativit et politique un lien ambigu Mercredi 10 mars 9h30 11h La cr ativit un id al d mocratique 11h15 12h45 Culture et politique 14h30 Cr ativit et politique un lien ambigu Responsables du cycle Nabil El Haggar et Christine Liefooghe Plus d informations http culture univ lille1 fr Programme d taill disponible l Espace Culture Jx Cr ativit F 4 et innovation Ann e europ enne 2009 45 ENA 52 au programme r flexion d bat 46 RENDEZ VOUS D ARCHIM DE gt Conf rence introductive qu est ce qu une crise Mardi 20 octobre 18h30
58. aar LNA 52 dossier D es collections d objets t moignant des savoir faire pass s aux uvres artistiques qui s ex posent sur le campus l Universit Lille 1 poss de un patrimoine riche et vari En effet avec un peu d attention on remarque que la Cit Scientifique est habit e par des cr atures tranges et originales un cheval l allure un peu maigre trottine dans le patio du b timent de Physique des coqs se battent violemment sur l un des murs du b timent adminis tratif un passe muraille nous surprend devant le b timent de Math matiques Ces sculptures fresques peintures et mosa ques qui agr mentent les difices font bel et bien partie du d cor au sein duquel la communaut universitaire volue au quotidien Pourtant si l on sonde certains de ses usagers les r ponses restent souvent floues Certains n en pensent pas grand chose voire rien d autres affirment au contraire qu il en fau drait plus quelles d corent les b timents souvent trop tristes ou encore qu elles animent l espace Y A EA ELMA E Ea a A Th WDT Y al lt d A A Hae L La Recherche scientifique r et l Id e dominant en toute chose Edouard Pignon 1970 aune bleu rouge noir vert blanc Une explosion de couleurs attire le regard L il cher 7 a ie f che se rep rer dans cet imbroglio qui semble a priori abstrait Des pattes ac r es des ailes
59. agone r gulier En effet nous avons remarqu ces algorithmes dans le petit opuscule Trait de planim trie et de st r om trie attribu Diophane Ce math maticien mineur de la tradition grecque vivant au I si cle avant no tre re attribue leur d couverte Archim de 212 av J C il affirme que d apr s ce dernier 30 triangles quilat raux sont quivalents 13 carr s L utilisation du coefficient Figure 2 Trait de g om trie IX si cle C est cette m me approximation qu utilise H ron dans ses Metrica pr c demment cit es La post rit du trait de Columelle Ces deux extraits du De re rustica suffisent montrer que Columelle ne fait pas que fournir deux tudes pratiques de mesurage de champs il contribue au d veloppement d une v ritable g om trie de la mesure utilisant des proc dures g n riques En ce qui concerne la post rit de ces chapitres nous ne savons pas s ils ont ou non influenc des successeurs Ils ont pu inspirer certains 1 3 1 10 ne se trouve toutefois pas dans l un des textes les plus importants de la tradition grecque du mesurage les Metrica d H ron d Alexandrie m cani o crientem Cr fralioun cien et math maticien contemporain de Columelle Dans ce dernier ouvrage H ron pr sente un calcul exact qui requiert Dap P p Prigaria lextraction de la racine carr e d un nombre irrationnel Ce
60. alors les preuves observa tionnelles de ce qu il avance Il faut conna tre le point de d part pour comprendre l itin raire Les conf rences sont galement je l ai indiqu un bel exer cice de g om trie On y voit poindre cette ma trise qui per mettra Galil e d interpr ter les taches sombres et claires qu il voit sur la Lune comme tant des pics clair s et leurs ombres de calculer les hauteurs de ces montagnes d in duire l identit de la Terre et de la Lune de comprendre les phases de V nus d identifier les toiles qu il d c le de chaque c t de Jupiter des satellites de cette plan te de d montrer que les com tes se trouvent au del de la Lune Lire ce sujet l admirable conclusion de la premi re journ e du Dialogo o Sagredo se livre l loge enthousiaste du g nie humain dans toutes ses compo santes artistiques litt raires techniques scientifiques le tout en assemblant diversement vingt petits caract res sur une feuille de papier Galileo Galil e Dialogue sur les deux grands syst mes du Monde trad par R Fr reux avec le concours de F De Gandt Paris d Seuil Sources du savoir 1992 p 130 10 d Maz XI 327 Op p 37 2 Dante Enfer trad Jacqueline Risset Paris d Flammarion 1985 p 311 vers 75 93 13 Galileo Galil e Le Messager des toiles traduit pr sent et annot par Fernand Hallyn Paris d Seuil Sources du Savoir 1992
61. amatique de la manifestation travers les diapos qui sont projet es Une centaine d images puis es dans une collection de plu sieurs centaines de clich s r alis s depuis 10 ans par le projectionniste et photographe Fr d ric Legoy mais aussi dans une s rie de clich s plus anciens De et avec Fr d ric Legoy et Jean Christophe Viseux Cr ation 2008 dur e 35 mn Comment faire et r ussir la r volution Il existe quel ques crits ce sujet La r volution c est avant tout la prise du pouvoir Une m thode simple se devait d tre crite imagin e C est chose faite La voici bri vement expos e Une r v lation Et l on se dit ma s oui c tait tellement simple comment n y avons nous pas pens plus t t 1968 2008 Quarante ans s parent ces deux dates Soixante huit et son mois de mai qui aurait presque pu tre oubli sans l hommage appuy que lui a rendu le Pr sident Sarkozy durant sa campagne lectorale Deux mille huit comme si soixante huit n avait jamais exist Au nom des anniversaires en danger il fallait r veiller les m moires pour voquer ce que fut 68 ce qu il est aujourd hui et ce qu il sera C est aussi l occasion d interroger une nouvelle fois nos envies et notre capacit changer le monde Dans le m me esprit que le premier spectacle Soixante huit Une vieille histoire propose en images en son en texte et en gestes une tude attenti
62. ant d pass les 70 et l axe urbain La Paz El Alto Cochabamba Santa Cruz comprend lui seul 40 de la population du pays On la voit aussi comme un pays andin Sa capitale La Paz n est elle pas situ e plus de 3000 m tres d altitude Et qui ne conna t pas le lac Titicaca ou les l gendaires richesses de la montagne de Potosi Mais il suffit de regarder attentive ment une carte pour se rendre compte que la majeure partie du territoire est basse altitude et relie le bassin amazonien au bassin du Rio de la Plata au moins 70 Et si depuis l ind pendance du pays 1825 jusqu aux ann es 1950 la majeure partie de la population 55 60 tait effecti vement rassembl e sur le haut plateau altiplano du fait de l urbanisation et des migrations aujourd hui dans ce pays qui compte 10 millions d habitants pour une superfi cie quivalente deux fois celle de la France le d partement oriental de Santa Cruz a autant d habitants que celui de La Paz 2 500 000 le tiers de la population nationale habite trois d partements de plaine Santa Cruz Beni Pando tandis que les d partements d altitude Oruro Potosi La Paz n en accueillent plus qu un peu moins de 40 L importance conomique relative des d partements orien taux ne cesse de cro tre Leur d collage a sans nul doute t favoris par l exploitation des hydrocarbures Mais la majeure partie de la richesse du d partement de Santa Cruz provien
63. artisanal Cependant dans le contexte d un monde complexe et o sont r cemment apparues de nouvelles formes de crises le nombre d informations traiter tend incontestablement s accro tre La mod lisation peut donc s av rer malgr tout une aide non n gligeable E questions de sciences sociales rubrique dirig e par Bruno Duriez et Jacques Lemi re IEEE Prologue la lecture des nouvelles en provenance de Bolivie Le sociologue nord am ricain Peter L Berger pr sente la sociologie comme un art de la m fiance et il voit le sociologue comme celui qui va regarder derri re les fa ades avec une vis e d mystifiante qui le conduit l irrespect intellectuel C est avec cet tat d esprit que je vais rapidement pr senter quelques donn es sur la Bolivie permettant de prendre un peu de recul pour interpr ter ou au moins recadrer les maigres nouvelles transmises par les m dias propos des transformations politiques et des affrontements sociaux qui s y d roulent depuis l lection d Evo Morales la pr sidence la fin de l ann e 2005 C e qui est dit de la Bolivie v hicule en effet des clich s tenaces On ne verra g n ralement pas malice la consid rer comme un pays rural repr sent par la photo embl matique de la gardienne de moutons ou de lamas sur fond de cordill re enneig e Or la population urbaine qui tait de 62 au recensement de 2001 a mainten
64. assons le mot qui soir outil ou raccord d hasard la Mocky L cymologie ouit fi re di r se elle damna l ouvrier d inique sy n r se 15 L Azur l Azur Azur n est hant de plagiat ni de r p tition fadeur d auto plagiat e iUn mot anglais a pronangalent Et francais ne CIMIIONE pas du temps o ti finals sencendasent Vin pigu quelque a gat NC C SUSC CMQUE le central s y dide devant consomm _ b vue certes compte LH 6 afue voyelle e mitet comonngi _ a GAmes Git hiarus 6 Trois rimes internes ati VOTES a luth rime masculine sans e muet tombe apr s maux mots aune ime masculine _ Ga tombe sous le comprenne qui voudra _ 9 Vers de 1453 labes _ 10 Alexandrin gyment en sir syllabes i qui s mot aurii a mile d une phrase 12 Rime oppa ministe cest tomb au pi four Mocky cin aste du vingninme ich que la peu pr s ne rebutait pus _ 13 fi re vient d un radical latin monosyllabe ne saurait se diviser en N tre j QUu VriEr impronon able en 2 syllabes 15 Plagrar de Mallarm 10 R p tition du mor plagiat 21 A TESY2 lire 22 Galil e Le ons sur l Enfer de Dante Par Bernard MAITTE Professeur d histoire des sciences et d pist mologie l Universit Lille 1 S il a d j t difficile et admirable que les hommes aient pu gr ce de longues observations des veilles conti nuelle
65. aux infirmi res par leur hi rarchie voir ce sujet les tra vaux de Pascale Molinier sur le travail invisible l h pital Toute la question de la clinique c est celle du sens d tre l aupr s de la personne de moins en moins autonome On peut avoir deux types de position qui ne s affrontent pas ne sont pas exclusives mais qui nous mettent pourtant en tension La premi re position est raisonnable c est celle de 3 Cf Le regard loign Paris d Plon 1983 4 Corinne Pelluchon op cit p 19 Op cit p 167 humeurs IE LL Paul Ric ur par exemple qui sen tient distinguer les trois niveaux du jugement m dical la relation m de cin malade o le malade a une dignit et la sant publique un co t Ric ur d veloppe une r flexion la fois t l ologi que et d ontologique L avantage d une telle position c est que les professionnels peuvent se l approprier et la travailler Il est seulement regrettable que Ric ur rejette comme ex cessive l autre position contre laquelle il s est dress parfois avec agacement la position de Levinas Celle ci se r sume en un mot si radical voire si extravagant qu il expulse en quelque sorte l autonomie du sujet C est le mot substitution Au d part il y a la certitude imm diate que a me regarde je suis concern je suis requis tre l La seule chose disait Heidegger qui m appartienne en propre o je suis
66. belle et v hicule la culture Pour pr venir ses auditeurs acad miciens de ce qu il devra aussi employer dans ses d monstrations des termes techni ques ne dit il au d but de sa premi re conf rence esp rons que vos oreilles accoutum es entendre ce lieu r sonner toujours des paroles choisies et distingu es que la pure langue toscane nous offre puissent nous pardonner si elles sont parfois bless es par quelque mot ou expression propre au domaine dont nous traitons et emprunt la langue grecque ou latine puis que le sujet que nous abordons nous oblige faire ainsi Mais aussi le texte nous r v le un Galil e alors partisan avec Dante du g ocentrisme Le centre du monde co ncide encore pour lui avec le centre de la Terre avec le centre des graves voire avec le nombril de Lucifer Certes malgr la contre r forme et son interpr tation litt rale des critu res Galil e et les acad miciens florentins n accordaient pas foi la description de Dante du point de vue de la th ologie ce qui n tait pas pour eux une raison pour d laisser les as pects g om triques Ce sont eux qu il fallait comprendre Ce n est que progressivement que Galil e sera amen pr f rer l h liocentrisme Il donnera une premi re preuve de son ralliement en 1596 dans une lettre Kepler et ne prendra parti publiquement et comment qu avec son Sidereus Nuncius de 1610 fournissant
67. cembre 2008 La D me fable lin guistique aux ditions Pedibus Cum Jambis D j port e la sc ne par l auteur cette conversation encha ne troitement langue et contingence conomique Situation invraisembla ble moins que la fiction n excelle souligner l vidence oubli e sous nos yeux Parle Ji du mal parler l main tenant Que a t emp che pas de nous dire bonjour Reste pas plant l dis le Je dis quoi Bonjour le mot tu peux le dire quand m me M me le mot qui salue je peux pas le dire mais je le pense quand m me oui a je peux le faire je pense le mot qui salue vers vous tous ici Qu est ce qui t arrive ma vieille tu as pas bonne mine tu couves quoi Rien tu me prends pour cet animal plumes qui pond des ufs je couve rien Alors quoi Tu fais la gueule Tu nous en veux pour l autre fois C tait juste un jeu tu sais Rien de bien grave C est pas cause de a Alors Alors quoi Quoi Allez arr tez laissez la res pirer vous comprenez vraiment rien de rien Pas grand chose non Elle a pas assez c est tout pas assez cest clair non faut vous le dire en quelle langue Pas assez de quoi pas assez de quoi Mais c est pas possible on dirait que vous tes bouch s l meri vous alors elle a pas les mots pas les mots c est tout la forcez pas parler c est humiliant cest d j assez difficile comme a sans en rajouter une couch
68. cement peine perceptible du reflet des nuages sur le marais Au commence ment de la narration le corps de la femme flotte la surface de l eau Oph lie des temps modernes Cette all gorie renvoie aux images morbides et m diatis es des corps r cup r s sur les plages du D troit de Gibraltar La femme n est pas morte Les yeux grands ouverts elle est entour e de cabas abandonn s au fil lent du courant Ces sacs plastifi s que trimbalent les Sans Domicile Fixe les migrants Cet objet qui porte en lui le pass et les maigres souvenirs de l migr de l exclu de l exil voque la s rie Le sac de Madame Tellikdjian de Paul Rebey rolle qui d nonce par la peinture les maux de notre soci t contemporaine 1 http web archive org web 19970617021105 www havas fr html french 14 raynaud 1_1 html consult le 7 juillet 2009 1 Voir notamment le film de Michelle Porte sur la destruction de La Maison en mars 1993 2 Paul Andreu La Maison Paris d Stock 2009 15 Jacques Kerchache Parcours libre dans l Espace Paul Rebeyrolle dans Paul Rebeyrolle Espace Paul Rebeyrolle Eymoutiers 2000 p 17 Voir Paul Rebeyrolle La peinture hors normes Mus e des Beaux Arts de Valen ciennes 28 mars 12 juillet 2009 l art et la mani re IRV 1 92 Au Fresnoy le spectateur prend place au sein du dispositif Il a le choix de rester l g rement en retrait de mani re visionner les deux c
69. cile en raison de leur forme et am ne ainsi le second chapitre propos des formes va ri es des champs et de leurs mesurages exacte pour mesurer des superficies Les l ments du savoir g om trique relatif cette p riode sont chercher en parti culier dans les crits agricoles et juridiques li s l arpentage et au mesurage des champs Columelle et le De re rustica Avec son De re rustica De l agriculture Columelle I s de notre re peut appara tre comme un pionnier de cette litt rature latine Originaire de Cadix il poss dait de grandes propri t s qu il administrait lui m me Ses nombreux voyages en Espagne en Italie mais aussi en Asie ou en Afrique lui ont permis de ren contrer diff rentes m thodes de culture En s installant Rome capitale des affaires de l Empire il est devenu un des plus grands crivains g oponiques de langue latine Plusieurs manuscrits conservent le De re rustica de Columelle dont le sujet concerne l exploitation des grandes propri t s agricoles Louvrage r parti en douze livres est r dig dans un style l gant pr cis et extr mement clair ce qui contribue D Alembert Article G om trie dans Encyclop die ou dictionnaire raisonn des Sciences des Arts et des M tiers vol 7 1757 Notre dition de r f rence est l ouvrage de Varron r alis en 1533 Scriptores rei rustica Libri de re rustica disponible sur gallica bnf fr
70. ction de porte parole par l intellectuel partir d un point de vue qu il adopte en toute solidarit avec le personnage populaire qu il repr sente et en prenant finalement la parole pour lui voquant dans ses Carnets la pr paration du film le cin aste crit en ao t 1974 Il faut que Pierre Rivi re devienne le manifeste du cin ma qui se veut l tendard de la parole du peuple de son histoire vraie ces vies des pauvres de ceux qui mont pas la parole ne laissent pas de traces et ne d ploient pas moins de savoir vivre d imagination de courage d invention damour pour exister seulement continuer d exister Pour sortir de lire IRIX Ty cette confiscation de la parole du peuple en la lui restituant Allio choisit une d marche esth tique qui consiste faire prendre en charge par des paysans normands la repr sen tation du peuple travers le m moire de Rivi re Foucault disait juste titre que Mot Pierre Rivi re est le film du m moire et non celui du crime En effet le discours transcende le crime et la parole reli e au geste est elle m me r f r e l crit Allio aborde ce m moire comme l expres sion authentique d une parole qui entre en r sonance cent cinquante ans apr s avec celle de la paysannerie normande laquelle appartient son auteur Le cin aste restitue magis tralement la mise en sc ne que fait le jeune paysan d un r cit qui d voile avec rigueur
71. darit auquel nous sommes tous attach s Je suis en mesure de livrer aujourd hui les conclusions de ces travaux et je viendrai en personne vous les pr senter Je suis persuad que notre soci t est m re pour d passer blocages et conservatismes afin de faire triompher l esprit de responsabi lit et de partage Ensemble inventons demain Caspar Storm Pr sident de commission sur la phase terminale de l tre humain Inspir e d un texte su dois qui fit scandale sa parution Une mort moderne la conf rence du Docteur Storm est une parodie corrosive des rapports qu entretiennent les sph res politiques et m dicales Garantir le montant des retraites Am liorer notre syst me de sant D sendetter le pays pour assurer son avenir La Conf rence du Docteur Dre Baisser le co t du travail pour relancer la croissance Promouvoir la solidarit entre les g n rations Ce spectacle qui fait cho des questions qui nous concernent tous sera suivi d un d bat avec Richard Sobel Ma tre de conf rences en conomie l Universit Lille 1 et Vladimir Nieddu Syndicat SUD sant sociaux et Union Syndicale Solidaires L interpr te Bruno Tuchszer est dipl m de l EDHEC et a tourn dans une vingtaine de films pour le cin ma et la t l vision Il a notamment jou sous la direction de Claude Berri Philippe Lioret Christian Vincent Ariel Zeitoun et a particip une trentaine de pr
72. de Fernando Pessoa Les mercredis et samedis horaires pr ciser http w2yd free fr DS tats de corps Par Alice Lefranc Cie Carapacine w2YD la crois e de ses diff rentes pratiques Alice Lefranc pro posera chacun de d velopper une mise en condition pro pice la recherche chor graphique Chacun se familiarisera avec son propre sch ma corporel les sensations de poids du corps et le contact Aujourd hui chor graphe Alice Lefranc a t interpr te dans plusieurs projets Vivat d Armenti res Danse Lille Espace Culture Lille 1 Au cours de nombreux stages elle a abord diff rentes techniques Feldenkrais Alexander Yoga en parall le d une pratique avanc e de l A kido Elle d veloppe son langage chor graphique partir de ces diff rentes approches du mouvement Une fois par mois le samedi apr s midi horaires pr ciser bttp onlineblog fr alicelefranc php STAGES TH TRE DIAGONALE Par la Compagnie du Th tre Diagonale Esther Mollo et Nicolas Madrecki Stage 1 Construction de la partition corporelle avec Esther Mollo Les 3 et 4 octobre Le corps est le fondement du travail Exploration des prin cipes servant de base dans les cr ations mise en uvre dans un travail personnel Une pr sentation cl turera le stage en permettant aux parti cipants d aller jusqu au bout de l exp rience cr ative Stage 2 Technique de mime corpore
73. de qui aurait pu devenir un mod le malheureux l uvre en parla longtemps en n gatif finalement explicitement dans Imp ratif cat gorique Le projet est de po sie crire de th orie chafauder de lectures effectuer exhaustivement de recherches formelles sans fronti res Il est aussi et paral l lement celui d un roman Le grand incendie de Londres qui voulait tre ce que fut pour un Musil L Homme sans qualit s par exemple pas moins La prose donc en regard de la po sie sourc e elle aussi dans le Moyen ge du Graal Le Lancelot en prose fonde selon Roubaud le roman comme les cansos des Troubadours fondent la po sie Le projet est monstrueux de connaissance de composition de vie Il suppose le collectif Des revues Change Action po tique Po ste des groupes Change encore l Oulipo le cercle Polivanov le Centre de po tique compar e gigan tesque travail sur l alexandrin sur le sonnet tous les sonnets de toutes les langues dans toutes les occurrences quantitati ves dans toutes ses variations formelles des collabora tions nombreuses la th orie du rythme avec Pierre Lusson Graal Th tre avec Florence Delay d innombrables traduc tions de po sie Traduire journal et plus r cemment d un livre de la Bible Paroles de Qoh let L Eccl siaste La haute id e que Roubaud se fait de la po sie n a pas grand chose voir avec les couchers de soleil la rig
74. di 15 octobre 19h Spectacle Typologie de la manifestation Soixante huit une veille histoire J par La vache bleue Cie Du 19 octobre au 18 d cembre Exposition Au plus pr s des toiles l histoire de Observatoire de l Universit de Lille Vernissage le 19 octobre 18h30 Mardi 20 octobre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle La crise Qu est ce qu une crise par Marcel Gauchet Jeudi 22 octobre 18h30 Question de sens Cycle R sistances loge de la rupture par Jean Marie Muller Jeudi 5 novembre 19h Concert duo L Quan Ninh Tony Di Napoli avec le Crime Lundi 9 novembre 19h Spectacle Une Mort moderne La Conf rence du Docteur Storm par Bruno Tuchszer Cie La Virgule Les 10 17 et 24 novembre 14h30 Conf rences de PUTL Mardi 10 novembre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle Cr ativit et territoires Lartiste l ing nieur et les nouvelles technologies par Jean Paul Fourmentraux Mardi 17 novembre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle La crise La crise chez le vivant mutation volution des esp ces par Andr Langaney Du 19 au 21 novembre F te de la science Mardi 24 novembre 18h30 Rendez vous d Archim de Cycle Cr ativit et territoires L conomie du march de la cr ativit par Yann Moulier Boutang Mercredi 25 novembre 19h Concert trio Olivier Benoit Philippe Deschepper R gis Huby avec Circum Les
75. diale Mais au del de cette hypoth se commune les deux chercheurs ne travaillent pas la m me chelle R Florida met en valeur les corr lations statistiques entre importance de la classe cr ative et dynamique conomi que Les villes les plus attractives combineraient selon lui Talents artistes et cr atifs Tol rance diversit ethnique communaut Gay et Technologies innovations En d pit des nombreuses critiques scientifiques apport es la m tho dologie utilis e et l usage de la notion de classe les villes continuent de mesurer leur attractivit laune m diatique de ces 3 T Quant C Landry la ville cr ative est celle qui renonce son pass industriel finissant pour parier sur le d veloppement d activit s artistiques et de clusters d industries cr atives Cette conception de la revitalisation conomique et sociale d anciens quartiers industriels a t pl biscit e par nombre de villes en Europe et dans le monde 8 Menger P M 2002 Portrait de l artiste en travailleur M tamorphoses du capi talisme d du Seuil et de la R publique des Id es Florida R 2002 The rise of the creative class New York Basic Books 1 Landry C 2006 Culture et r g n ration urbaine Activit s culturelles et industries cr atives moteurs du renouvellement urbain Rapport pour le R seau URBACT CULTURE ADULM 11 Grappe d entreprises la fois concurrentes et pa
76. du Moyen ge le roi disposerait de deux corps un corps physique naturel soumis aux vicissitudes de l existence et un corps sur naturel et symbolique cens incarner le corps politique du royaume Ce deuxi me corps ou m ta corps correspondrait la s cularisation de la notion de corpus mysticum h rit e de la religion En se r appropriant cette notion la monarchie absolue pr tendait que l unit politique d un peuple ne pouvait tre accomplie qu travers la personne du sou Max Weber Le Savant et le politique 3 Montesquieu De l Esprit des lois II 4 Cf Qu est ce que l tat d Vrin coll Chemins philosophiques 5 Cf Ernst Kantorowicz Les Deux corps du roi d Gallimard verain Dans la monarchie absolue celui ci n tait m me plus consid r comme la simple t te d un corps constitu 6 mais comme par les autres organes du royaume accomplissant dans sa personne m me gr ce son m ta corps le passage de la multitude dispers e l unit d un peuple constitu enfin en corps politique Cette th se avait t th oris e par Hobbes dans le L viathan elle consistait faire croire qu un peuple ne serait un peuple qu tra vers les actes de la personne du souverain sans quoi il serait condamn demeurer une foule atomis e Or cette conception justifiant l absolutisme Montesquieu a oppos sa th orie des m dia corps afin de d construire la mystique de la
77. e La France est le seul pays au monde qui renvoie ses meilleurs bacheliers sur des tudes courtes et les moins bons sur des tudes longues l universit En m me temps la R publique demande l universit d accueillir 80 d une tranche d ge ind pendam ment de son niveau et sans fournir les moyens n cessaires pour amener les plus faibles d entre eux vers une possible r ussite Malgr un pass douloureux et une permanente secondarisation de l institution univer sitaire au profit des coles et instituts malgr une grande indiff rence pour l universit et ses r alisations malgr le peu d int r t que lui manifestent les politiques en g n ral l universit est capable de g nie Elle parvient former et int grer professionnellement des milliers d tudiants faire avancer la recherche et l industrie Luniversit est capable de progr s d adaptation et d autonomie Elle a suffisamment de ressources et de perti nence pour dessiner les contours de la modernit et pour tre une actrice incontournable du d veloppement culturel social et conomique de notre soci t Le d fi que l universit doit aujourd hui relever et dont la responsabilit revient la seule communaut universitaire c est une r forme de pens e de culture et d organisation des connaissances Il appartient la culture universitaire d incarner la somme d une culture humaniste et d une culture scientifique C est l i
78. e Voil jai pas les mots voil tout T as pas pay T as pas pu payer la D me J ai pas pu pas pu payer Tu peux dire quoi Oui alors tu peux dire quoi Quelques mots deux cents mots la plus petite partie Le minimum le pack mi nimum de langage c est a C est tout le pack le plus petit Merde a alors Je mets des sous de c t Courage bien t t tu pourras acheter une extension LANGUE http robert rapilly free fr peut tre une extension de vocabu laire J esp re oui le pack plus tout fait le plus petit Moi j ai commenc avec le minimum puis j ai travaill longtemps Un an tu as travaill Oui un an apr s j ai achet une extension technique avec des mots incroyables et inutiles enfin du superflu tu vois Tu dansais dans la rue le jour de ton ex tension Oui je dansais en criant des mots inutiles pyromane l phantiasis cochonnaille insurrection Tais toi tu me fais jalouse Pardon mais tu verras le premier jour on est hyst rique on parle sans pouvoir s arr ter Tais toi bd Insens e il ny a pas de mots au mar ch noir Trop risqu personne ne prend ce risque Moi je le prendrai pour la f te du milieu de l hiver autour de l arbre j ach terai quelques mots inter dits dire entre nous Personne ne ten vendra M me si tu avais beaucoup d argent Si tu as de l argent ach te plut t une extension il y aura des pro motions No l comme tous les
79. e Angleterre et le Maghreb L administration de l Empire disposait de quelques moyens Lorsque les proc dures ne sont pas exactes les erreurs d approximation commises pour des dimensions probablement caract ristiques des terrains usuels pour les formes consid r es sont moindres voire n gligeables 29 respectivement 2 pieds carr s pour le triangle respectivement pour le cercle En effet dans le pire des cas cette erreur est moins qu un demi scrupule pr sent par Columelle comme la plus petite mesure n cessaire l estimation des travaux effectu s au dessous de laquelle aucune r tribution ne d pend Cette derni re remarque laisse entendre que les calculs expos s par Columelle seraient ceux pratiqu s par les arpenteurs de l administration fiscale pour le paiement de l imp t sur les terres ou bien par les propri taires fermiers pour le calcul du fermage des parcelles Dans ces conditions est il vraiment utile de pr ciser qu ils majorent toujours la valeur de l arpenteur Columelle pr cise par exemple que la mesure des champs appartient plut t la g om trie qu l agriculture Suit un expos sur les principales unit s de mesure utilis es dans le sud de l Espagne et en Gaule Les pieds les pas les actes les climats les jug res les stades et les centuries sont parmi les plus importantes Enfin il regrette que le calcul de la surface des champs ne soit pas toujours fa
80. e Poisson Cogez 36 37 __ Vivre les sciences vivre le droit par Jean Marie Breuvart 38 39 Chroniques d conomie politique par Nicolas Postel Richard Sobel et Henri Philipson 27 30 _ Le 1 artistique Libres propos 40 42 Lire Jacques Roubaud par Jacques Jouet Au programme 43 44 Ouverture de saison En couverture L armes le 9 avril 2009 l Espace Culture recevait la Cie corps perdus le temps d une soir e de 5 ou 6 petites formes la crois e du th tre de la danse de la vid o et de la performance Photo Julien Lapasset LES NOUVELLES D ARCHIM DE Directeur de la publication Philippe ROLLET 45 Rendez vous d Archim de Cycle Cr ativit et territoires Directeur de la r daction Nabil EL HAGGAR AG Rendez vous d Archim de Cycle La crise Comit de r daction Rudolf BKOUCHE Youcef BOUDJEMAI 47 Question de sens Cycle R sistances E en 48____4 Valse des livres e cer S minaire Nature paysages soci t s Enjeux contemporains Jean Paul DELAHAYE l Bruno DURIEZ 49 Spectacle En attendant le grand soir R mi FRANCKOWIAK Robert GERGONDEY 50 Spectacle Une mort moderne La conf rence du Docteur Storm Jacques LEMI RE A Jacques LESCUYER 51 F te de la science Bernard MAITTE ae Robert RAPILLY 52 Exposition Au plus pr s des toiles E 2 e 3 3 e 3 L histoire de l Observatoire de l Universit de Lille E A in 53 Concert L
81. e crit res ou rep res simples m rite d tre revu la lumi re de la com plexit du monde naturel et technique C est le cas de la bio thique mais aussi plus largement de toutes les possibi lit s d agir sur les g nes et de breveter les fruits de nos ma nipulations Autrement dit comme le philosophe et juriste Bernard Edelman le montre dans son dernier livre Vi chose ni personne Le corps humain en question le partage homme animal ou personne chose est parfois brouill le corps humain n est pas encore tout fait un objet ni plus tout fait une personne Le corps constitue ainsi un gisement de valeur compos d organes et de cellules qu on peut ven dre louer breveter Il en va de m me pour nos rapports avec l animal On est revenu tr s t t sur son exclusion par 2 d Hermann 2009 Descartes Malebranche et leurs successeurs Jusqu L vi Strauss qui inscrit l esp ce humaine au c ur du vivant dont les droits sont prot ger mais qui cessent au moment pr cis o leur exercice met en p ril l existence d une autre esp ce Corinne Pelluchon en vient donc donner comme objectif sa r flexion de repenser le rapport de l homme l autre que lui en posant les bases d une responsabilit collective o l enjeu ne concerne pas seulement l individu mais l esp ce humaine la nature les g n rations venir c est dire des objets que l thique et la politique classiques n
82. e l acc s aux ressources naturelles infrastructures publiques d acc s l eau l lectricit l habitat et aussi pillage politique et non marchand des colonies des pays occidentaux La mise sous le boisseau Bretton Woods des possibilit s de sp culations financi res permis de contenir le pouvoir et les r mun rations des rentiers et des actionnaires en leur imposant une faible r mun ration Cette politique de bas taux d int r ts r els a permis aux entreprises de se financer ais ment Parall lement les pouvoirs publics ont assur aux entreprises un libre acc s aux ressources naturelles notam ment en partie via la colonisation et l exploitation des pays du sud et leur ont garanti des d bouch s directement via la politique d infrastructure publique et indirectement via les politiques de relances contra cycliques keyn siennes me n es lorsque la conjoncture s affaiblissait Les entreprises lib r es de la pression du march de la monnaie du march de la terre et m me d une certaine mani re du march des biens et services ont pu alors nouer un compromis histori que avec les salari s en suspendant peu pr s enti rement les modalit s marchandes d valuation et d achat de la force de travail En lieu et place du march les partenaires sociaux artificiellement mis galit autour de la fiction politique du paritarisme port s par une repr sentation col lective des unes le
83. e prennent pas en compte 4 largissement de la sph re de la responsabilit et donc de la sph re thique comme le recommandait d j Hans Jonas dans le Principe Respon sabilit qui aboutit se soucier de la fragilit et de la vul n rabilit de ce qui est en notre garde enfants personnes g es mais aussi tout ce qui r clame du soin care ou des soins cure malades personnes en situation de handicap esp ces animales ou v g tales en danger dans la mesure o nous nous en tenons responsables l gard de l avenir Pour toutes ces raisons et riche de son travail en milieu hos pitalier Corinne Pelluchon en vient jeter les bases d une thique de la vuln rabilit Elle part de la rencontre avec des personnes hospitalis es pour un cancer Quel peut tre le sens de sa pr sence ou de la n tre l au chevet de la per sonne qui souffre et qui vraisemblablement ne reviendra jamais chez elle en cela emp ch e dans son autonomie De quel droit Suis je justifi tre l De telles questions dit Corinne Pelluchon ne rel vent pas de l intellect ni m me de la conscience Elles sont donc de l ordre de la rencontre c est dire du face face et de la parole Pr sence un travail qu on appelle clinique selon l tymologie d riv e du lit du patient et dont les dimensions thiques sont aujourd hui broy es dans les valuations quantitatives voire reproch es
84. e qui culmina dans la notion de souve rainet absolue Mais parce qu il y voyait poindre le risque de despotisme Montesquieu se fit le chantre au XVIII si cle non seulement de la s paration des pouvoirs mais galement de la r habilitation du pouvoir des corps inter m diaires Car le droit ne peut suffire maintenir dans ses rets la logique de puissance du politique encore faut il que des autorit s autonomes et reconnues fassent pi ce au sou verain elles constituent des canaux moyens par o coule la puissance car s il ny a dans l tat que la volont momentan e et capricieuse d un seul rien ne peut tre fixe et par cons quent aucune loi fondamentale De petits esprits ont cru que Montesquieu ne cherchait qu restaurer les privil ges de la noblesse alors qu il jetait les bases d une politique moderne de la mod ration dont son poque les Anglais furent les initiateurs apr s leur glorieuse r vo lution accomplie un si cle avant les Fran ais En r alit il voulait galement montrer que l tat moderne poss dait des racines bien ant rieures la monarchie absolue et celle ci nen fut peut tre que le d voiement M dia corps ou m ta corps Comme nous l avons soulign ailleurs Montesquieu fut le th oricien original des m dia corps par opposition au culte rendu par la monarchie absolue au m ta corps ou sur corps royal Car selon une tradition remontant la fin
85. e y voir une oligarchie repr sent e notamment dans un Comit Civique regroupement large de toutes les asso ciations locales et men par les chambres consulaires qui porte la revendication r gionaliste depuis les ann es 1950 mais il est excessif d en faire une instance dominatrice On s expliquerait mal sinon pourquoi elle a t largement sui vie par les habitants depuis tant d ann es notamment lors de toutes les consultations lectorales r centes alors m me que les caract ristiques de la population locale ont compl tement chang 40 000 habitants Santa Cruz de la Sierra en 1950 1 500 000 maintenant plus de la moiti des ha bitants du d partement est issue de tous les autres d parte ments du pays principalement de celui de Cochabamba et une partie de colonies trang res japonais mennonites ce qui en fait un creuset de la population nationale On voit volontiers la Bolivie comme un pays indien ayant enfin sa t te un pr sident indien Evo Morales le pre mier dit on de Bolivie et d Am rique du Sud Et c est En fait ce terme est neutre et signifie le gouvernement du petit nombre On peut donc aussi bien fonder l existence d une oligarchie des cocaleros produc teurs de coca ou encore d une nouvelle oligarchie gouvernante 3 S il tait acceptable de d finir l Indien comme celui qui est porteur de sang indien quelle qu en soit la proportion rappelons que le pr
86. ement altermondialiste dans ses diff rentes significations est porteur d un nouvel espoir n du refus de la fatalit c est le sens de l affirmation un autre monde est possible la construction d une alternative la lo gique dominante Le mouvement altermondialiste ne cesse de s largir et de s approfondir La proposition d organiser les soci t s et le monde partir de l acc s pour tous aux droits fondamentaux donne son sens la convergence des mouvements et se traduit par une nouvelle culture de la transformation Le mouvement altermondialiste est confront la crise de la mondiali sation La crise du n olib ralisme du point de vue id ologique est for tement li e la mont e en puissance Question de sens gs Le de l altermondialisme qui a aiguis les contradictions internes au syst me Des dangers mais aussi des oppor tunit s sont ouverts par cette crise de la mondialisation Si les dangers sont connus les opportunit s le sont moins Dans le cadre de la semaine de Solidarit Interna tionale et en partenariat avec le CRDTM d bat IAWE Ty 47 o a b Nov LE LNA 52 Entr e libre w Pan M Vous achetez des livres vous les lisez puis ils vous encombrent Profitez de cette nouvelle Valse des livres pour renouveler votre biblioth que et faire des heureux D posez d s le lundi 5 octobre l Espace Culture l
87. en g ographie conomique et am nagement Universit Lille 1 ma trise de son environnement gr ce son inventivit tech nique S opposent alors deux conceptions antinomiques de la cr ativit La premi re et la plus ancienne pr sente l inventeur ou le cr ateur comme un individu d exception capable de r volutionner un domaine de connaissance de comp tence ou d action Quelle soit un don de la nature ou le fruit d un travail acharn cette cr ativit est une res source rare L histoire de l art des sciences et des techniques conforte souvent les st r otypes de l inventeur solitaire du g nie tortur ou de l excentrique qui parviennent expri mer leur inventivit en transgressant les normes sociales ou les fronti res entre des disciplines tout aussi norm es La seconde approche plus r cente consid re la cr ativit comme une aptitude propre tout tre humain Une forma tion scolaire appropri e et une ducation artistique et cultu relle permettent cette inventivit latente de s panouir Tel est le postulat de l Union europ enne qui vise promouvoir la cr ativit des citoyens pour leur propre bien tre et pour atteindre des objectifs collectifs de d veloppement Mais pourquoi certaines p riodes de l histoire et certains pays semblent ils plus propices que d autres une cr ation artistique exceptionnelle l effervescence intellectuelle et la profusion d inventions techn
88. en plusieurs lots Le c ur de l v nement se tiendra au centre du campus de l Universit Lille 1 dans les locaux de l Espace Culture et de la Maison des tudiants Nabil El Haggar L IL T D COUVERTE D monstrations interactives et ateliers ludiques Touchez c est du virtuel Le chirurgien virtuel La chimie dans tous ses tats Jeu de l oie sur la sant L IL T SAVOIRS CONF RENCES Art et technologie 18 11 15h au Fresnoy Par Christophe Chaillou Professeur d Informatique Universit Lille 1 Savine Faupin Conservatrice du Mus e d Art Moderne de Lille M tropole et Michel Menu Chef du D partement Re cherche au Centre de recherche et de restaura tion des mus es de France ence EN2A52 Conf rence de Hugues Leroux Ma tre de conf rences en physi que l Universit Lille 1 19 11 14h Conf rence de Andr Brahic Astrophysicien sous r serve 19 11 18h30 La vie dans l univers entre r ve et r alit Par Andr Brack Exobiologiste directeur de recherche honoraire au CNRS 20 11 14h Conf rence spectacle Par Didier Hober Chef de service du Laboratoire de virologie du CHRU de Lille 20 11 18h30 L histoire de Lille et ses canaux 21 11 14h L IL T EXPO Au plus pr s des toiles l Universit de Lille En parall le de cette exposition l histoire de l Observatoire de gt Ateliers d monstratifs apr s midi Co
89. enseignement ne peut qu isoler encore plus de la culture e T LE a I ne Lee 9 QUES 1 LA f Pa p z pE as FE i Le E ki EAA L i Siu 25 m i u i p ps nn l Que vive notre patrimoine artistique Le 1 Es ma tres d ouvrages publics ont pour obligation de r server 1 du co t de leurs constructions pour la commande ou l acquisition d une ou plusieurs uvres d art sp cialement con ues pour le b timent consid r Cette belle initiative est n e en 1951 lors de la cr ation du minist re de l ducation Nationale Depuis le dispositif a t largi et s impose aujourd hui la plupart des constructions publiques Parall lement cet largissement du champ d application le 1 s est ouvert l ensemble des formes d expression dans le domaine des arts visuels des disciplines les plus traditionnelles comme la peinture ou la sculpture aux nouveaux m dias la vid o le design le graphisme la cr ation sonore la cr ation paysag re etc Bien s r comme toutes les grandes initiatives celle ci suscite admiration d bat et contestation Elle comme tant d autres remet la cr ation artistique face la politique Un vieux et indispensable couple plus au moins heureux qui continue d entretenir l ambigu t inh rente sa propre existence Bien que dans le cas du 1 l ambigu t est moindre L tat garantit l existence de l uvre et devient m diateur
90. ent de Michel Foucault Robert Castel Jeanne Favret Jean Pierre Peter tudie dans le cadre d un s minaire du Coll ge de France l histoire des rapports entre psychiatrie et justice p nale cette occasion elle rencontre l affaire Rivi re et entreprend l analyse de son m moire Allio se saisit du livre sa parution Dans ses Carnets pr sent s par Arlette Farge il souligne la parent avec l objet de sa recherche savoir rendre au peuple son histoire Dans Pierre Rivi re il y voit de la politique des h ros diff rents un autre regard et un autre point de vue sur la culture les m urs les rap ports entre les hommes le poids de ce triste monde qu il nous faut parler Shakespeare En mettant distance les appareils id ologiques religieux les camisards judiciaire et psychiatrique Moi Pierre Ri vi re les films d Allio contribueront la th orisation de la critique du d but des ann es 70 qui est l uvre aux Cahiers du Cin ma Apr s sa d rive mao ste la revue renoue avec le cin ma en investissant l histoire et la culture po pulaire La t che de la fonction critique repose d sormais sur l articulation des niveaux des nonc s et le terrain o ils se d ploient Qui parle qui Dans quel contexte Et sur la mise en question du syst me de la repr sentation Michel Foucault et Jacques Ranci re seront entre autres des compagnons pr cieux de cette aventure th
91. entre l art et la soci t Il arrive que des ma tres d ouvrage tentent d chapper cette obligation dans l espoir de gagner quelques m tres carr s de construction Bien que le 1 soit l expression d une volont politique et malgr un cadre et des modalit s d applications bien d finis le 1 napas toujours t respect et parfois la rencontre entre l artiste l architecte et le public n a pas pu avoir lieu Le 1 est devenu possible suite une volont politique laquelle est l expression d une politique publique de la culture et de la cr ation artistique Sur le campus de l universit Lille 1 on compte aujourd hui 23 uvres artistiques qui ont t r alis es gr ce au 1 Ce patrimoine artistique n a pas toujours eu l attention qu il m rite Certaines uvres ont t tagu es d autres ab m es par manque d entretien et surtout par l usure du temps Pourtant les uvres artistiques sur un campus constituent un vecteur de valorisation de l espace elles apportent de l imagination de la beaut de la gaiet et incitent au questionnement Le campus de la Cit Scientifique poss de de nombreuses uvres majeures Ce dossier sp cial que nous consacrons au 1 en t moigne L universit assumera d sormais pleinement ses responsabilit s en termes de conservation et de valorisation de ses uvres Un itin raire du 1 sera mis en place prochainement Par Nabil El Haggar ien i
92. es Par Alain CAMBIER Docteur en philosophie professeur en classes pr paratoires L pisode du 22 janvier dernier o le chef de l tat s est livr une charge contre les chercheurs ne peut tre in terpr t malgr sa gravit comme une simple remise en cause de l Universit fran aise Elle participe galement d une strat gie plus large qui vise la r putation des corps interm diaires Les exemples de d sinvolture se sont multipli s propos de l cole de la justice de l h pital de comit s d thique etc Xavier Darcos a regrett lui m me le divorce avec les sachants Mais si cette m thode politique provoque des crispations elle peut s duire aussi de mani re d magogique ceux qui y voient une revanche contre toute autorit intellectuelle ou comp tence sp cifique reconnue L place accord e aux corps interm diaires est toujours une pierre de touche pour juger le fonctionnement d un tat Elle est consid r e comme un facteur d opacit lorsqu est entretenu le mythe d une expression imm diate et transparente de la volont du peuple mais elle est indispen sable dans une r publique temp r e pour faire contrepoids tant aux empressements des gouvernants qu aux r actions motionnelles des gouvern s De la monarchie absolue Napol on III l histoire de France t moigne de ce d sir r current de faire taire la voix des corps interm diaires L abaissement des corps
93. es relev du sismographe plan de l observatoire un ancien atlas du ciel ou le premier catalogue d toiles doubles de Robert Jonckheere De nombreux documents photogra phiques certains datant du d but du XX si cle et une vid o r alis e par Lille1TV t moigneront galement de l histoi re et de la richesse de l observatoire Association JCONCHHEERE B atrice Trichet a _ T PT ms L Quan Ninh commence tr s jeune l tude du piano puis d bute des tudes de percussion En 1982 il obtient le Premier Prix du Conservatoire National de R gion de Versailles Il manifeste tr s vite un int r t pour l improvisation libre Il travaille avec le compositeur Butch Morris le clarinettiste Misha Lobko les saxophonistes Daunik Lazro et Michel Doneda Il est l un des membres du Quatuor H lios ensemble de percussion qui a jou et enregistr entre autres la musique pour percussion de John Cage Depuis 1989 il participe de tr s nombreuses rencontres en Europe et sur le continent am ricain et joue r guli rement dans des groupes o se m lent musique improvis e acoustique et lectroacoustique po sie performance danse actions cin ma exp rimental photographie vid o Sa rencontre en 1993 avec George Lewis est le d part d un travail avec l outil informatique L Quan Ninh travaille r guli rement avec des danseurs Iwana Masaki Yukiko Nakamura
94. es livres que vous ne lisez plus et h venez choisir le mercredi 14 octobre d autres livres E emporter gratuitement Comme toujours cette journ e est ouverte tous y com pris ceux qui n ont pas de livres d poser C est l occasion de faire d couvrir des livres lus parfois relus d autres 4 me Valse des Livres Mercredi 14 octobre de 10h 17h Une manifestation ouverte ceux qui aiment les livres tous les livres f rus de lecture mais aussi de se rencontrer et d changer autour d une passion commune Renseignements 03 20 43 69 09 l occasion de cette 4 Valse des livres les Brigades d Intervention Po tique de la M diath que municipale de Villeneuve d Ascq nous rendront visite pour des lectures impromptues de po mes Les BIP ont t invent es en 1998 dans le cadre des Lan gagi res quinzaine autour de la langue et de son usage organis e par la Com die de Reims dirig e par Christian Schiaretti Nature paysages soci t s enjeux contemporains Changements environnementaux et nouvelles technologies Vers des territoires et des paysages mutants S minaire organis par ric Glon Jean Marc Besse et Armelle Varcin Avec le soutien de TVES Laboratoire Territoires Villes Environnement Soci t PIAUL Institut d Am nagement et d Urbanisme de Lille PENSAP Lille cole Nationale Sup rieure d Architecture et de Paysage gt Jeudi 19 novembre 18h Quel
95. es raisons qui ont conduit identifier la d mocratisation de l enseignement au courant progressiste au d triment de l enseignement des disciplines c est dire de l instruction C est peut tre la question prin cipale comme le rappelle Nathalie Bulle dans la conclusion de l ouvrage Pour conclure nous rel verons deux points essentiels de l ouvrage Le d veloppement intellectuel humain s inscrit en rupture avec le reste du vivant Si la sortie de l tat de nature a des origines biologiques et en cela s inscrit dans la th orie de l volution l homme est un tre naturellement culturel comme le dit Nathalie Bulle s inspirant de Pic de la Miran dole La naturalisation de l homme qui sous tend le courant progressiste n a aucune assise scientifique et c est un point important que de le rappeler Quant ses aspects moraux et politiques le courant progres siste n aura su que renforcer les in galit s entre ceux qui ont acc s au savoir et ceux qui l cole ferme cet acc s E 2 http www nathalie bulle com Files doss_presse 1 ecole et son double pdf 31 A TESY2 lire 32 Pierre Riviere ou l univers silencieux du malheur Par Youcef BOUDJEMAI Directeur de la Maison D partementale des Adolescents Lille En 2007 le film de Nicolas Philibert Retour en Normandie aura permis le temps d une saison de sortir de l oubli le cin aste Ren Allio auteur de Moi Pierre Riv
96. et 2009 Panorama 11 Plac e sous le commissariat de R gis Durand cette exposition montrait des uvres r alis es par les tudiants des deux derni res promotions et de plu sieurs artistes professeurs invit s de l cole Le spectateur qui s en donnait le temps avait l occasion d tre confront Un archipel d exp riences Au centre de la grande halle une salle de projection proposait un dispositif cin matographique pour la projection de films Tout autour plusieurs installations Horizon de Enrique Ramirez a retenu plus particuli rement notre attention nous propo sons d y jeter l encre pour offrir au lecteur quelques pistes de r flexions soulev es par cette uvre L artiste chilien Enrique Ramirez a r alis pour Panorama 11 une installation constitu e de deux crans qui se font face et sur lesquels sont projet es deux vid os en simultan Sur un cran un homme sur une grande tendue de plage quel que peu famili re Sur lautre une femme volue dans une for t temp r e Lhomme et la femme dont les pens es sont exprim es par deux voix off changent des paroles int rioris es Es tu de l autre c t Qu est ce qu il y a l bas de l autre c t Notre Terre Les rondins de bois nus dress s sur la plage pour briser les lames font cho aux arbres de la for t dont la cam ra filme un court moment les cimes qui narguent le ciel seul horizon visible de ce c t l De l
97. et automne encore inachev est une prose de m moire Il aurait d tre un roman dis tinct du Projet quoique s y ins rant racontant le Projet r el comme s il tait fictif donnant enfin l difice du Projet un toit qui comme ceux des demeures japonaises d bordant largement des fa ades et s incurvant presque jusqu au sol lui aurait assur l ombre n cessaire sa protection esth tique Ce roman n a pas eu lieu Vient sa place un r cit fait d in cises et de bifurcations de d p ts quotidiens de prose sans en faire jamais un journal ou des m moires une prose de m moire Celle ci est extr mement ambitieuse Elle ne serait sans doute pas hostile se laisser consid rer comme alterna tive au livre de Proust au point qu on ne rendra vraiment justice au Grand incendie de Londres que lorsqu on aura pris la mesure des diff rences Il est quant la m moire un ir nisme de Proust une confiance implicite en la v rit de la 41 42 reconstitution du temps perdu que ne partage pas Jacques Roubaud Cela est fait pour l carter significativement de fa on inqui te des retrouvailles proustiennes Le grand in cendie de Londres est r cemment abr g par Roubaud en Gril et non en Gil c est noter Gril le lieu o Roubaud se met sur les braises Pourquoi cette impossibilit du roman Pourquoi cette des truction d un projet de roman Pourquoi destructi
98. eur exis tence et que certains d entre eux occupent une place ou une position sociale dans la cit Et Santa Cruz de la Sierra la 1829 1839 avait pour m re une fille de cacique de la r gion du lac Titicaca Juana Basilia Calahumana En Am rique latine d autres peuvent aussi pr ten dre au titre tel Benito Juarez pr sident du Mexique 1858 1864 ou Alejandro Toledo pr sident du P rou 2001 2006 Rappelons enfin que Victor Hugo Cardenas un des fondateurs du mouvement indianiste bolivien fut vice pr sident de la Bolivie de 1993 1997 On ne conna t pas le degr de m tissage biologique d Evo Morales Et s en tenir ce seul crit re il y a fort parier que dans la longue liste des pr sidents boliviens on trouverait d autres Indiens 4 Voir la th se passionnante de V ronique Marchand charg e de recherche au CLERSE Organisations et protestations des commer antes en Bolivie Paris d L Harmattan 2006 Population par provence mn 500 000 15000 DA BENI D panamanis ouies principales Houtes secondaires Vos ferr es Um 1 O0 7 E 3000m 4 000 m Lacs alts ville soi disant blanche est fon d e en 1561 par une exp di tion venue d Asunci n com pos e d Espagnols d Indiens guaranis et de m tis appel s dans cette r gion monta gnards monta eses appr ci s pour leurs qualit s guerri res En 1793 un Intendant de la couronne Francisco de Viedma
99. ff rentes afin de pouvoir ensuite appliquer au m me type de situations des sch mas d analyse et de traitement qui ont fait leur preuve et se sont trouv s valid s par l exp rience Un exemple est celui des processus de Markov B Concernant l explication et la pr vision on peut distin guer trois grands types de mod lisation des crises Les Mod lisations de type d terministe e Th orie des jeux Von Neumann 1944 e Th orie des syst mes Richardson 1960 et chaos d terministe e Th orie des catastrophes Thom 1972 Les Mod lisations stochastiques Cioff Revilla 1998 Les Mod lisations et simulations issues de l informatique e R seaux de Petri CI Michel e Mod les multi agents Cardon Sallantin Notre conclusion apr s tude est qu on ne doit pas trop s illusionner pour l instant sur la possibilit de traiter les crises par des adjuvants math matico informatiques Pr vention man uvre sortie de crise rel vent surtout comme on l a dit de la diplomatie Identification et reconnaissance automatique des formes de crises restent l tat exp rimental Quant la pr visibilit elle bute sur diff rents obstacles Le rep rage des signaux faibles La multiplicit et l incertitude des sc narios m me d ter ministes La contingence des situations historiques et la relative libert des acteurs La gestion des crises gardera sans doute toujours quelque chose d
100. i bouriff es un il sanguinolent un bec peu peu les formes prennent sens Les carreaux de lave maill e tracent un damier r gulier sur lequel se d ploient deux gigantesques gallinac s En 1970 douard Pignon 1905 1993 sollicit pour le 1 artistique du b timent administratif propose La Recherche scientifique et l Id e dominant en toute chose Il s agit en r alit d un Combat de Cogs En 1958 1959 Pignon se rend deux fois par semaine Marles les Mines commune du Pas de Calais o il a grandi Il assiste aux duels des volatiles qui se d roulent traditionnellement dans les gallodromes de la r gion D s lors au bord du ring il retrouve ses souvenirs d enfant le vacarme les cris la fum e Ses carnets se gorgent de violence Pignon explique Pour moi ils les coqs avaient deux trois m tres de haut Cette monumentalit concorde avec les exi gences de la commande publique Le motif du coq est repris pour les c ramiques sculptures de Saint tienne du Rouvray 1976 et du coll ge mile Zola de Marles les Mines 1977 ainsi que B pour la c ramique murale de Lille c t de la figure plus sereine de L Homme l enfant 1977 Le combat de coqs r current dans la peinture de Pignon est une m taphore de l clatement du monde que l artiste explore simultan ment dans les s ries des Batailles 1961 1964 des T tes de Guerriers 1964 1969 et des Seigneurs de la Guerre 1967 1970
101. i re ayant gorg ma m re ma s ur et mon fr re r alis en 1975 Profitant de cette actualit l I N A restaure le film l dite en DVD et incite es films du losange le ressortir en salle Dans ce contexte v nementiel Gallimard d cide de r diter l ouvrage sur ce parricide au XIX si cle pr sent par Michel g Foucault paru en 1973 lorigine de Retour en Normandie un autre film celui de en Allio crit partir de mat riaux issus du livre Ni colas Philibert en fut le premier assistant charg du rep rage des lieux de tournage correspondant au cadre historique du fait divers et de trouver des personnes parmi les paysans nor mands pour interpr ter les personnages populaires du film Philibert restera profond ment marqu par cette exp rience qui s est nourrie dit il de rencontres coups de dialectique douce et de petits verres de calva pour convaincre les pay sans de s aventurer dans cet trange projet Trente ans apr s il revient sur les lieux d origine la rencontre de ces protagonistes singuliers en se confrontant aux multiples traces laiss es par cette exp rience unique et aux figures embl matiques marqu es par l absence celle d Allio d c d en 1995 celle de Claude Hebert interpr te de P Rivi re et dont personne n a de signes de vie et celle de son p re charg du r le de Minist re public dans une s quence de tournage non retenue au m
102. ie pendant des d cennies E Archim de uvres ed Ch Mugler Tome 1 Paris d Les Belles Lettres 1970 7 Il semblerait que ce titre soit tronqu Une hypoth se raisonnable donnerait De agris iugeribus metiundi pour tre traduit De la mesure des champs en jug res 13 14 Les paradoxes stimulent l esprit et sont l origine de nombreux progr s math matiques Notre but est de vous provo quer et de vous faire r fl chir Si vous pensez avoir une solution au paradoxe propos envoyez la moi faire parvenir le courrier l Espace Culture ou l adresse lectronique delahaye lifl fr Rappel de l nonc On choisit cinq nombres a b c d et e tels que 1 lt a lt b lt c lt d lt e lt 10 Autrement dit les cinq nombres sont compris entre l et 10 tous diff rents et class s par ordre croissant On indique leur produit P Patricia leur somme S Sylvie la somme de leurs carr s C a b c d e Chris tian et la valeur V a b c d e Vincent Ils doivent deviner quels sont les nombres a b c d et e 1 Une heure apr s qu on leur a pos le probl me les quatre personnages qu on interroge simultan ment r pondent tous ensemble je ne connais pas les nombres a b c d et e 2 Une heure apr s les quatre personnages qu on interroge nouveau r pondent encore tous ensemble je ne connais pas les nombres a b c d et e Etc 23 Une heure apr s
103. igure agenouill e Eug ne DODEIGNE 1971 Sculpture en pierre de Massangis Parking du b timent A3 N 10 uvre sans titre Bruno DUMONT 1996 Sculpture murale en bois ponc cole Centrale couloir d entr e face l accueil N 11 uvre sans titre Bruno DUMONT 1996 Relief mural en plaquage bois cole Centrale entr e du Grand amphith tre N 12 uvre sans titre Bruno DUMONT 1996 Sculpture pyramidale en verre et m tal cole Centrale patio de la biblioth que N 13 Phasis Patrick DUPRETZ 1995 Peinture l huile sur toile de lin Plafond du b timent M5 N 14 Le Passe muraille Andr GAILLARD 1971 Sculpture en acier soud ou bronze Face au b timent M1 N 15 Y du pronom au pr nom Yvan LE BOZEC 1998 Peinture murale au pochoir et plaques de verre imprim es Restaurant Universitaire Le Barrois N 16 uvre sans titre Yves LOYER 1971 Sculpture en r sine de polyester Cour de l ancien IUT A N 17 Le Cri Etienne MARTIN 1971 Sculpture en bronze Face l Espace Culture Av J Perrin L il N 18 L Athl te apr s l effort Raymond MARTIN 1974 Sculpture en bronze Derri re le b timent SH2 N 19 La Recherche scien tifique et l Id e dominant toute chose douard PIGNON 1971 ou 1970 Panneaux de c ramique Fa ade du b timent A3 N 20 L quilibre Turau SELIM 1971 Sculpture en acier Prox
104. il e Discours contenant deux sciences nouvelles trad Maurice Clavelin Paris d PUF pim th e 1970 Les Indiens mixt ques dans les Californies contemporaines Par Corine MAITTE Professeur d histoire moderne Universit Paris Est Marne la Vall e L Indiens dont il est question dans ce livre sont origi naires de la Mixt que une r gion qui s tend sur trois tats du sud du Mexique Oaxaca Puebla et Guerrero et parlent une langue du m me nom quoique avec des varia tions locales Cela leur permet d tre reconnus par l tat mexicain qui identifie par le crit re linguistique les des cendants des habitants pr colombiens des Am riques dans les recensements officiels Peuple des nuages pour les Nahuatl peuple de la pluie pour eux m mes ils se d signent aussi comme la Race un terme dont l auteure identifie tous les ressorts Les Indiens mixt ques dans les Californies contemporaines Migrations et identit s collectives Fran oise Lestage Paris d PUF Ethnologies 164 pages laboratoire ACP elle leur permet d inverser symboliquement le sens de la domination de se d barrasser des termes p joratifs qui les d signent commun ment et au choix de s identifier une communaut restreinte des gens originaires de ces lieux ou celle des Mexicains voire des Latino am ricains en g n ral quand ils se trouvent aux USA Ces r flexions montrent bien les e
105. il a cr une vingtaine d albums Dipl m des Beaux Arts Philippe Deschepper entame en parall le de son activit de plasticien une carri re de guita riste qui va se confirmer d s son arriv e Paris en 1980 Il se produit r guli rement en France et l tranger avec Henry Texier G rard Marais Louis Sclavis Michel Portal Sylvain Kassap Fran ois Corneloup Jacques Di Donato Claude Tchamitchian Sous son nom il dirige EAO L impossible Trio Quartet PHD Sextet PHD Chien m chant Unwritten partir de 1990 il reprend la sculpture et cr e la Perfor mance sculptures musique et vid o avec le vid aste Kamel Maad Philippe Deschepper s installe Marseille en 2000 Il devient membre de diverses formations Tota la Vertat Trio M canos sonores Fanfare E Manoeuvres Trio Santa Cruz Il a par ailleurs compos et interpr t des musiques pour la danse R gis Huby est violoniste improvisateur compositeur arrangeur et producteur Il multiplie des collaborations qui sont le fruit de rencontres entre des styles les plus divers du classique au post rock en passant par des hymnes traditionnels L exp rimentation est son mot d ordre dans sa qu te d une musique nouvelle Il a jou avec Joachim K hn Louis Sclavis Dominique Pifar ly Paul Rogers Marc Ducret Noel Akchot George Russel Bruno Chevillon Bernard Subert H l ne Labar ri re Gianluigi Trovesi Enrico Rava Fran oi
106. ilibriste sur sa corde ignorait qu elle le maintient en vie La nuit surveill e 2008 avec une reprise de la distinction grecque classique du faire et de l agir p 237 Le faire s empresse de substituer la faiblesse native de l homme la force proph tique de la technique L agir op re l inverse en assumant sans rel ve l impuissance de l homme 2 Cf sur Internet la pr sentation suivante d un service de cr ation virtuelle Nous vous offrons l humanit virtuelle Vous tes le cr ateur l aide de photos de dessins ou tout simplement d une description sommaire nos artistes reproduisent fid lement en trois dimensions le personnage original souhait Nous pouvons galement vous proposer le design du personnage en fonction de vos besoins de communication Nous produisons des personnages r alistes ou des clones des personnages fantaisistes des humano des ou des cr atures bizarres ou loufoques Or tout se passe comme si le d veloppement m me du virtuel masquait les r seaux durs qui lui ont donn naissance On oublie la r alit du monde qui l a rendue possible dont une part rel ve justement de ce que non sans raison on a appel le hard ce qui en son existence m me forme le sol ou la corde pour continuer l image de l quilibriste sur lequel toute cr ation devient possible Plus g n ralement le virtuel parvient ainsi se faire passer comme la v ritable nouvelle plan
107. imit de l ancien IUT A N 21 Signal Raymond SUBES 1971 Sculpture en acier inoxydable Face la Biblioth que Universitaire N 22 uvre sans titre Kim CREIGHTON Jean Marie GUIGUES David VINCENT 2003 Sculpture en inox LIFL Universit d O Parc Scientifique y Haute Borne Q a Lille Sciences et Technologies S C R 1 U S T L 2006 ceux dont les familles ne poss dent pas de capital culturel renfor ant les analyses de Bourdieu En se r clamant de Bourdieu les adeptes du courant progressiste ont fait un remarquable contresens et on peut regretter que Nathalie Bulle reprenne son compte ce contresens Elle n glige ainsi les obstacles pist mologiques ou culturels que rencontre la transmission des connaissances obstacles que les d fen seurs de l instruction doivent savoir prendre en compte Dans la seconde partie de l ouvrage Nathalie Bulle revient sur les r formes qui ont marqu l institution scolaire fran aise dans la deuxi me partie du XX si cle la r forme du fran ais mise en place par la Commission Rouchette et la r forme des math matiques modernes cette derni re pr sentant un caract re international La Commission Rouchette se proposait d adapter l ensei gnement du fran ais dans le primaire pour des l ves qui devaient prolonger leurs tudes au coll ge Pour justifier la r forme ses promoteurs se sont appuy s sur l chec de len
108. ind niables l existence d Indiens en Bolivie et ailleurs dans les Am riques s impose toujours comme une vidence Au point m me qu on en fait le d compte Depuis 2001 sur le mo d le nord am ricain et suivant les recommandations d or ganisations internationales OIT ONU CEPAL qui estiment que c est la voie vers la construction de la citoyen net sociale le d coupage est effectu par la population elle m me lors du recensement sur la base de la r ponse une question d auto affiliation un peuple ou une nation en fait ce sont des ensembles linguistiques la question quel peuple ou nation indig ne appartenez vous aymara quechua on r pond en cochant la case correspon dante de la liste et l on obtient le nombre des Indiens en totalisant les r ponses positives pour chaque peuple 62 en 2001 dont 1 510 560 quechuas et 1 243 728 aymaras Si on avait pos la question de savoir qui se consid re Blanc indig ne m tis Noir comme cela a t fait dans ce m me pays de mani re r p t e aupr s d chantillons repr sentatifs de la population on aurait obtenu entre 10 et 18 d In diens et plus de 60 de m tis l quateur qui avait choisi cette option en 2001 s tait retrouv avec 7 d Indiens 7 Alcide d Orbigny op cit 8 Pour une histoire document e de cette transmission de la musique baroque dans les Am riques voir Alain Pacquier Les chemi
109. insubstituable c est ma mort Mais devant l imminence de la mort de l autre je peux avoir cette motion insens e vouloir mourir sa place Ce que bien s r je ne ferai pas dans la vie ordinaire c est une thique sans commandement pratique d o le recul effray de Ri c ur Ce ne sont pas seulement les probl mes hospitaliers nombre des patients politique de la sant insuffisance des moyens harc lement hi rarchique qui limitent une telle position Pragmatiquement celle ci est difficile mais c est le lieu de l thique Elle est le Dire dont le code de d ontologie est le Dit Larticulation de l thique et de la d ontologie est un probl me complexe qu on ne peut traiter en si peu de place On se bornera pour l heure saluer l ampleur de vue de Corinne Pelluchon avec toutefois une insatisfac tion de philosophe ne va t on pas vers une sorte d cum nisme Ric ur Levinas L vi Strauss sont loin de penser dans la m me direction Mais l essentiel du d bat est pos l autonomie norme id ale de la personne n est pas le tout La r flexion et la recherche doivent prendre en compte ce que le discours vacue sous le nom d h t ronomie Ce n est pas vraiment dans l air du temps l abus des r f rences l thique nous inspire d autres billets d humeur venir E 6 In Le juste 2 Paris d Seuil 2001 17 BE repenser la politique 18 La guerre aux corps interm diair
110. ion informelle pour faire na tre des projets innovants non programm s Alors que lorga nisation hi rarchique des firmes est un frein l expression de la cr ativit l artiste devient l arch type de ce travailleur flexible motiv et inventif que recherchent les entreprises 7 Robinson A G Stern S 2000 L entreprise cr ative Comment les innovations surgissent vraiment Paris d d Organisation AVTEZY2 cycle cr ativit et territoires innovantes et les industries dites cr atives quand il ne de vient pas lui m me entrepreneur Situation paradoxale qui fait de l individu cr atif non conformiste le dernier rempart des entreprises et des territoires contre la mondialisation au risque de l instrumentalisation de la cr ativit individuelle Classe cr ative ville cr ative et disparit s de d veloppement La cr ativit devient elle un facteur de d veloppement conomique des territoires Tel semblent le croire les poli tiques s duits tant t par la th se de la ville cr ative du sociologue britannique Charles Landry tant t par celle de la classe cr ative de l conomiste am ricain Richard Florida L hypoth se est que l attractivit d un quartier ou d une ville vis vis des artistes et autres cr atifs condi tionne la localisation des entreprises int ress es par ce type de capital humain et donc la comp titivit d un territoire dans un contexte de forte concurrence mon
111. iques Pour M Csikszentmi halyi la cr ativit na t de l interaction entre un individu et un contexte socio culturel une poque donn e Florence au XV si cle banquiers commer ants et hommes d pglise passaient commande aux artistes pour leur prestige person nel celui de Dieu ou de la ville Mais la s lection des projets tait s v re ce qui poussait les artistes se surpasser dans l espoir d tre d livr s des soucis financiers Cette mulation et louverture d autres cultures entretenaient l attractivit artistique de Florence son d veloppement conomique et sa domination politique Serait donc cr atif ce qui acquiert une l gitimit au sein du groupe social ou pist mique auquel appartient ou veut appartenir le cr ateur Inversement recon na tre l aptitude cr ative de tout individu revient dire que toutes les cr ations se valent Cette tension entre individu et soci t est une contradiction qui sous tend tous les d bats sur le r le de la cr ativit en mati re de d veloppement cono mique social et territorial 2 Csikszentmihalyi M 2006 La cr ativit Psychologie de la d couverte et de l invention Paris d Robert Laffont Rouquette M L 1973 La cr ativit Paris d PUF Coll Que sais je di tion 2007 n 1528 cycle cr ativit et territoires IY y MONDIALISATION INEGALITES DE DEVELOPPEMENT REGIONAL LOCALISATION ATTRACTIVITE C
112. l image la maison bateau passe finalement de l autre c t de l horizon et appara t dans le marais o la femme la regagne la nage Elle devient son refuge Elle ne p n tre pas dans la maison qui reste close mais qui devient garante d un retour l intime au foyer Combien de fronti re pour arriver chez soi l horizon est ce que tu es loin E Pour en savoir plus et visualiser l uvre Catalogue de l exposition Panorama 11 Un archipel d exp riences Le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains Tourcoing 13 juin 26 juillet 2009 www lefresnoy net wWww panoramall net www enriqueramirez fr www projethorizon com Enrique Ramirez est n au Chili en 1979 Apr s avoir tudi la musique puis la communication audiovisuelle et le cin ma au Chili il s journe en France o il effectue un Master au Studio National des Arts Contemporains Le Fresnoy Tourcoing 5 www projethorizon com 1 Enrique Ramirez Notes sur l Horizon catalogue Panorama 11 op cit p 92 35 R PEESYA vivre les sciences vivre le droit 36 l humanit virtuelle Par Jean Marie BREUVART Professeur m rite de philosophie Nous vivons dans un monde virtuel c est une banalit de le dire Pourtant cette virtualit va plus loin que celle des images que l on peut cr er et modifier son gr Ne porte t elle pas atteinte notre conception quotidienne de la r alit dure
113. l avec Esther Mollo Les 12 et 13 d cembre Le mime est l art de la repr sentation travers le mou vement du corps Cette technique s adresse tous ceux qui sont confront s ou d sirent se confronter un espace sc nique en qualit d acteur de danseur chanteur metteur en sc ne etc Inscription et infos Th tre Diagonale 03 20 92 15 86 06 83 45 37 66 theatre dia ww w theati r Ouverts aux tudiants enseignants et autres personnes ex t rieures 3 ateliers seront propos s en 2010 les 30 et 31 janvier les 27 et 28 f vrier les 27 et 28 mars Pr sentation le 29 mars 19h Tarifs 30 euros par module pour les tudiants et membres de PUniversit Lille 1 80 euros pour les personnes ext rieures La rencontre entre Mohamed Derouich et Christophe Hache a donn naissance un duo original qui m le les rythmes africains et l improvisation jazz travers des th mes connus et des compositions personnelles Mohamed Derouich guitariste autodidacte d origine maro caine tr s influenc par Oum Kalthoum Nass El Ghiwane John Coltrane Miles Davis pratique les percussions tra ditionnelles du maghreb derbouka bendir chakchouka et a adapt pour la guitare les jeux de oud gembri kora percussions gnawa et quanun Christophe Hache contrebassiste de jazz membre du collectif Circum s est d j produit avec l Orchestre National de Jazz Franck Tortillier Antoine Herv etc
114. l exp rience de la vie la plus quotidienne comme l amiti ou la fraternit Il me semble n anmoins que bien du chemin reste faire sur le Net pour qu un tel id al cesse quant lui d tre virtuel Nombreux sont les r seaux qui n appliquent pas la N rhique ou ne l appliquent pas encore nombreux sont galement les in t r ts conomiques qui continuent de r gir les d veloppements technologiques sans r f rence explicite ces valeurs De plus la mise distance op r e par le Net risque de d naturer le sens profond d une motion imm diatement ressentie en une sim ple repr sentation de cette motion Or cet oubli de notre v ritable attachement la Terre com me l avait si bien analys M Heidegger conduit un autre oubli bien plus grave celui de notre r alit d animal vivant et pensant un jour appel l change sur les valeurs du quo tidien Dans le livre que nous venons d voquer R Debray consid re que l un des moments des plus importants de notre vie quotidienne actuelle serait celui de la fraternit Ce qui fait d un ghetto ethnique une communaut fraternelle ce nest pas la couleur de la peau cest d abord une association de quartier et ensuite le fait d aller l cole l glise du coin chez la grand m re partout o se contracte une dette imaginaire en vers un pass qui passe sans passer Quel lien peut il se nouer entre des gens qui ne
115. la peut fournir une ventuelle explication son absence du texte de Columelle Cette proc dure peut tre r sum e ainsi c exe gt exc x exc cxc x exc gt Le traitement du cercle Une traduction de l nonc donne Si le champ est rond de telle sorte qu il ait la forme d un cer cle calcule les pieds ainsi soit une surface ronde de diam tre soixante dix pieds Multiplie ceci par lui m me soixante dix fois soixante dix font quatre mille neuf cents Multiplie ce pro duit par onze il viendra cinquante trois mille neuf cents pieds J enl ve de ce produit le quatorzi me c est dire trois mille huit cent cinquante pieds Je dis que ceci correspond aux pieds carr s contenus dans ce cercle 4P Ver Eecke Les opuscules math matiques de Didyme Diophane et Anth mius suivis du fragment math matique de Bobbio Paris Bruges d Descl e De Brouwer 1940 J Heiberg Heronis Alexandrini opera qua supersunt omnia vol 3 Leipzig H Sch ne 1903 Ai f rribus paribus lateribus tri mam ffqueri Effo ager triangulus pedum Maure ATIT re J maltiplimto one pedeir noms grrr pi a Ho he femma partent ETAM farit id ejt rigina Tien fais parem dem idot nomemmlis Virang ammam omponit fiunt peder erigm enoucmmmmli Dimas hanc Juris pedum quadratorum of fn eo triquerro Que Een a ra ejfet Leger an C7 i i 300 Figure 1 dition du De re rustica de Columelle par Varron 1553
116. le biodiversit pour demain Biodiversit urbaine le retour L exemple du jardin intraurbain de Gilles Cl ment l ENS de Lyon par Paul Arnould B timent des th ses Universit Lille 1 gt Jeudi 26 novembre 18h OGM quels enjeux spatiaux par Yves Bertheau B timent des th ses Universit Lille 1 gt Mardi 1 d cembre 18h Biodiversit biologique et jardins publics par Yves Marie Allain cole Nationale Sup rieure d Architecture et de Paysage de Lille Villeneuve d Ascq gt Jeudi 3 d cembre 18h Biodiversit et projet de paysage par Pacale Hannetel cole Nationale Sup rieure d Architecture et de Paysage de Lille Villeneuve d Ascq gt Jeudi 10 d cembre 18h Certitudes et incertitudes du changement climatique par Claude Kergomard Espace Culture Universit Lille 1 48 gt Jeudi 17 d cembre 18h Robots et avatars Quelles implications dans notre environnement de demain par Jean Claude Heudin Espace Culture Universit Lille 1 gt Jeudi 7 janvier 18h Les sources de rayonnement lectromagn tique et leur spatialisation Radiofr quences et sant avec Bernard Demoulin et Jo l Hamelin Espace Culture Universit Lille 1 gt Jeudi 14 janvier 18h Nouvelles technologies vers un post humain par Jean Michel Besnier Espace Culture Universit Lille 1 Contact Anissa Habane Laboratoire TVES anissa habane univ lillel1 fr T l 03 20 43 45 18 j s
117. lle nad vienne pr vention 2 La pr voir si elle s av re in vitable pr vision 3 La reconna tre si elle n est pas in dite identification et la comprendre par rapport d autres interpr tation 4 La man uvrer man uvre ou gestion de crise propre ment dite Enfin 5 La clore en lui trouvant une issue favorable sor tie de crise Nous montrerons que la phase de pr vention qui impli que en r alit toute la politique d un tat est trop ind ter min e et trop peu testable pour donner lieu l laboration de mod les et que la man uvre de la crise comme sa cl ture sortie de crise sont galement des moments trop d li cats pour tre formalis s et a fortiori confi s un pilotage automatique Tout au plus peut on imaginer que des simu lations de strat gies th orie des jeux puissent tre utilis es en appui des analyses diplomatiques Il reste donc l identification et la pr vision phases pour lesquelles nous proposons quelques mod les actuellement disponibles Par Daniel PARROCHIA Universit Jean Moulin Lyon IIl En conf rence le 1er d cembre A Les m thodes utilis es pour comparer et identifier les cri ses sont g n ralement des m thodes de reconnaissance de for mes qui ont trouv leurs premi res applications en g n tique et en reconnaissance de la parole Il s agit de chercher saisir automatiquement des analogies entre des crises historiques di
118. mment construire une carte du ciel et L le myst rieuse de Jules Verne 19 11 Comment construire un cadran solaire 20 11 L orbite de Mars 21 11 gt Lectures publiques Voyages imaginaires En partenariat avec l Universit Lille 3 Lectures de po mes de La vie de Galil e de Brecht ou de textes de Jules Verne 19 11 apr s midi Par Anne Pascal Pouey Mounou professeur de lettres modernes l Universit Lille 3 et l quipe du laboratoire ALITHILA gt S ances d observation l Observatoire de Lille 19 20 et 21 11 20h30 Observatoire de Lille FA 1 impasse de l Observatoire de Lille TT on CORP on JL El mi Pour tout public partir de 10 ans R servation par t l phone l Espace Culture partir du 1 octobre Pour plus d informations le site internet sera mis jour r guli rement www lillosciences fr 51 52 exposition Au plus pr s des toiles l histoire de l Observatoire de l Universit de Lille est l occasion de d couvrir de multiples objets repr sentatifs des savoirs et pratiques de cette poque mais aussi les diff rentes techni ques d observation de lunivers L observatoire astronomique de Lille est n en 1909 de la volont du fils d un riche industriel du textile Robert Jonckheere Passionn d astronomie il en fait la demande son p re comme cadeau d anniversaire pour sa majorit D abord situ Hem l observa
119. n luctable condition pour que l univer sit puisse accomplir pleinement l ensemble de ses missions Qu elle s inscrive la fois dans l exigence de la r flexion n cessaire pour poser un regard critique sur le monde pr server la d mocratie et se projeter dans lavenir tout en faisant preuve d efficacit et d utilit exig es par l imm diatet C est une citation de Ramiro de Maeztu qui marquera la saison 2009 2010 Le diable est diable parce qu il se croit bon En ce d but de nouvelle saison Jacques Lescuyer prend ses fonctions de directeur de l Espace Culture nous lui souhaitons la bienvenue l Universit Lille 1 E sommaire LNA 52 noter pages 43 44 010A DU uD EE DT NON Cr ativit et territoires 4 6 Cr ativit conomie et territoires par Christine Liefooghe La crise 7 8 Introduction par Nabil El Haggar Qu est ce qu une crise par Marcel Gauchet Les crises strat giques et leurs mod les math matiques par Daniel Parrochia Rubriques 9 11 ___ Questions de sciences sociales par Jean Pierre Lavaud 12 13 M moires de science par Marc Moyon 14 15 Paradoxes par Jean Paul Delahaye 16 17 _ Humeurs par Jean Fran ois Rey 18 19 Repenser la politique par Alain Cambier 20 21 Jeux litt raires par Robert Rapilly 2225 lire par Bernard Maitte 26 31 __ lire par Rudolf Bkouche 32 33 lire voir par Youcef Boudjemai 34 35 Dart et la mani re par Nathali
120. n d non ant une facilit de langage qui trompe plus quelle n claire si tout est toujours d clar en crise alors plus rien ne l est en fin de compte Fausse rigueur qui soul ve cependant une vraie question Crise fait partie en effet de ces mots dont l abus est troitement li ce qui les rend indispensables La rigueur authentique devant une situation de ce genre consiste lucider les mo tifs de cette s duction en m me temps qu circonscrire la sp cificit de l objet qui rend la notion n cessaire Il n est pas moins important de saisir ce qui nous porte en abuser que d en tablir la teneur exacte Ce n est que de cette mani re qu on peut aboutir un mode d emploi raisonn C est dans cet esprit qu on s efforcera de parvenir une d finition la fois rigoureuse et compr hensive du concept de crise On retracera pour ce faire la g n alogie de la notion de la m decine l conomie en examinant quelques unes de ses utilisations les plus exemplaires On s attachera enfin la lumi re de la crise en cours d terminer aussi pr cis ment que possible ce que crise veut dire non sans t cher de cerner par la m me occasion ce qui fait de ce mot de crise l un des rep res favoris de notre exp rience du changement historique AYPEZSY2 cycle la crise Les crises strat giques et leurs mod les math matiques C et expos qui rend compte pour l essentiel d un travail
121. n de ces uvres se doivent d tre envisag es pour assurer la p rennit de cette mission de diffusion de la culture M lanie Los l Y du pronom au pr nom Yvan le Bozec du pronom au pr nom Le Y est d sormais la signature d Yvan Le Bozec Les murs du sav l a i H font la roue et forment une trame r guli re imitant le papier peint ou la tapisserie La r p tition 4 3 Z LL aa Restaurant Universitaire Le Barrois sont envahis dune multitude de lettres identiques qui i ji Me N L S ai nn Pi monochrome transforme le symbole identitaire en simple motif d coratif La lettre transf r e au 1 tn pochoir est fractur e par un vide Un interstice s pare ses deux branches deux voies possibles Le Y reprend finalement corps sur sept panneaux de verre accroch s sur le mur orn voquant les ab c daires enfantins les d clinaisons graphiques font simultan ment allusion au dessin d il lustration la gravure aux lettres orn es des enluminures m di vales et aux logotypes contem porains Homme cosmique et androgyne fr res et s urs incestueux couple soleil lune Anthro pos Des figures hybrides souvent bic phales soulignent la dualit du Y Condensateur des nergies m le et femelle en un seul et m me signe Cette approche symbolique est sugg r e par les textes imprim s mais toutefois tronqu s sur les panneaux de verre L artiste puise dans de multiples doctrines gnose sot
122. n sc ne m diatique du corps trivial il confond peuple et population en flattant les pr jug s pour mieux manipuler les affects en misant sur les peurs fantasm es plut t que sur les vertus citoyennes Il ne sagit m me plus d en appeler au symbolique commun mais de cibler l imaginaire des personnes priv es Par calcul il peut galement susciter l affrontement avec une partie de la population en dressant les ressentiments d une cat gorie sociale contre une autre selon la logique du bouc missaire Sugg rer que la figure de l adversaire puisse tre remplac e par celle d un ennemi in t rieur reviendrait mettre fin l id e m me de r publique La logique d exclusion l emporterait sur celle d inclusion qui doit caract riser l tat C est pourquoi le r le des corps interm diaires permet d viter un tel face face o chacun perdrait son statut Constituant autant de puissances arbitrales ils garantissent le ressourcement du d bat public Pr senter les corps interm diaires eux m mes comme des canaux superflus favorise au contraire le risque d arbitraire Si l tat r publicain repose n cessairement sur la recon naissance de tiers ind pendants toute politique du tiers exclu ne peut que faire r gresser la d mocratie en d magogie Ei 19 E24 jeux litt raires 20 CRISE de par Robert Rapilly Metteur en sc ne et po te complice d OuLiPo BENO T RICHTER a publi en d
123. njeux autour des questions d identit dont traite largement le livre Son terrain principal n est pas constitu par les communaut s de la r gion d origine mais au contraire par celles des migrants dispers s dans le Nord du Mexi que et la Californie tasunienne dont certains circulent constamment entre diff rentes r gions selon les opportu nit s de travail Les familles sont parfois multi r sidentielles install es aux tats Unis elles conservent n anmoins une maison dans le nord du Mexique et des possessions au vil lage selon des pratiques communes de nombreux com Les Indiens mixt ques dans les alifornies contemporaines Migrations et identit s collectives T Fran oise LREr k R i portements migratoires Ce que l auteure tudie tout parti culi rement cest donc le fonctionnement d une commu naut transnationale Elle montre en effet que les liens avec les communaut s d origine restent forts notamment parce que les migrants ou leurs descendants peuvent toujours en rester membres condition de contribuer leur gestion et leur financement Des parall les fructueux pourraient tre ici tablis avec de nombreuses tudes historiques auxquelles l auteure fait une rapide allusion mais l paisseur historique de ces migrations n est assur ment pas l objet de ses recher ches En tous cas cette caract ristique implique qu un jeune n dans la migration peut se consid rer comme mi
124. ns du baroque dans le Nouveau Monde De la Terre de feu l embouchure du Saint Laurent Paris d Fayard 1996 Cette musique retrouv e est coutable dans la collection Les chemins du baroque Label K617 La ville de Santa Cruz de la Sierra organise tous les deux ans un festival international de musique baroque o concourent des orchestres du monde entier qui se d roule la fois dans la ville et dans les ex missions et des programmes de coop ration ont permis d associer la population une renaissance musicale qui contribue la vie et Lessor local et 77 de m tis Un autre d coupage selon par exemple le crit re de la langue utilis pr c demment depuis 1950 aurait abouti un chiffre encore diff rent On comprend donc ais ment qu il n est pas innocent de comptabiliser les Indiens qu il ne peut y avoir de d comptes neutres chaque technique renvoyant des d finitions de l Indien plus sou vent implicites qu explicites et visant produire un r sultat qui l gitime des visions id ologiques et des politiques publi ques sp cifiques Apr s avoir t longtemps la cat gorie administrative de ceux que l on exploitait et qui payaient le tribut pendant toute la p riode coloniale puis celle de paysans toujours aussi exploit s apr s l Ind pendance l Indien est devenu derni rement le sujet de cultures ou d ethnies singuli res C est sur ce fond d appr hension culturelle de l Indien qu on le
125. nte le commandement politique et de temp rer la scission fondamentale au nom de laquelle il subordonne Laction de tout pouvoir politique requiert d tre contrebalanc e par des dispositifs des groupes 6 Comme dans la monarchie m di vale 7 Montesquieu De l Esprit des lois V 14 repenser la politique IMN r des organisations ou des associations reconnues qui repr sentent la soci t dans sa complexit et contribuent lui permettre de se r fl chir tel est le prix de la l gitimit Il peut s agir aussi bien d organisations socio conomiques et syndicales que de partis politiques ou de mouvements asso ciatifs des autorit s religieuses et philosophiques ou m me du quatri me pouvoir que repr sente la presse lorsqu elle poss de une r elle ind pendance Ils t moignent de la diversit pr sente au c ur m me de l unit politique Pour garantir un dialogue avec les citoyens le pouvoir ne peut rester sourd aux avis des tiers Ils permettent de structurer l opinion publique n cessairement labile en renfor ant sa puissance de jugement Les risques de la politique du tiers exclu Sans l existence de corps interm diaires le face face du pou voir avec les gouvern s ne peut que conduire l impasse voire la violence Certes au stade vesp ral de la V R publique le pouvoir pr sidentiel a perdu toute pr tention repr senter un m ta corps symbolique se contentant de la mise e
126. o le socle commun est le plus fort et le plus ancr rompre avec l id ologie d une croissance non durable en privil giant le temps libre passage aux 32 heures et les besoins en mati re de service ducation sant culture pris en charge par une collectivit publique 39 40 Cher lecteur Je voudrais en quelques lignes tenter de vous convaincre de rejoindre si ce n est d j fait les aficionados de Jacques Roubaud S i vous aimez les livres et si vous les aimez g n reux amusants graves poignants joueurs rudits savants m ditatifs et convaincus cette uvre est pour vous cet auteur est pour vous ces ouvrages sont pour vous Il ny en a pas tant que cela de cette esp ce Ces livres s appellent Jacques Roubaud puisque le nom de l auteur est l un des noms propres d un livre Le titre en est un autre Je n ai jamais rencontr ce point d intensit plus que chez Jacques Roubaud que j ai la chance de c toyer l Oulipo depuis presque trente ans l enthousiasme de la connaissance et la passion de l art des lettres Car c est l une uvre d en thousiasme lecteur qui demande lecture avide et active tout autant Je n irai pas par quatre chemins je ne ferai pas la fine bouche Je n aurai m me pas honte mais regret oui de mes limites personnelles pour mener bien cette t che d admiration ma formation scientifique et math matique est faible Pourtant je lis et relis cette
127. odes de crise l universit peut devenir un bel objet m diatique L int r t des m dias pour l universit est donc fonction de l importance de la contes tation En p riode de gr ve l universit devient m diatiquement rentable Pourtant la vie de l universit est r guli rement marqu e par des v nements scientifiques culturels soci taux Mais il est si rare que la presse y fasse cho que la majorit de nos concitoyens pense que rien d int ressant ne sy passe Quant au petit cran roi des m dias il consid re d fini tivement l universit comme objet antit l visuel Deux journ es nationales ont t organis es sur les math matiques en soci t une conf rence de presse a eu lieu en pr sence d un grand universitaire m daill Fields l quivalent d un prix Nobel mais en math matiques aucune r daction n a jug bon d tre pr sente Ce n est pas une priorit nous ont elles r pondu Et d ajouter Nous venons cet apr s midi pour l Assembl e g n rale des tudiants La communi cation n est peut tre pas ce que l universit sait faire de mieux mais il est certain que les m dias ne lui facilitent pas la t che N anmoins ne nous trompons pas ce d sint r t des m dias l gard de l universit n est qu une cons quence de son histoire Elle est aujourd hui victime d une culture politi que qui la secondarise depuis des si cles dans la R publiqu
128. oductions th trales Extraits du texte de Carl Henning Wijkmark Au fond les personnes g es comprennent fort bien quon doit d abord miser sur les classes d ge actives et assurer le niveau de vie de celles ci Mais en m me temps elles d fendent leur retraite quelles con oivent comme intangible nous constatons donc pa radoxalement que si la soci t pose le probl me en termes de choix entre l argent et la vie la r ponse que donnent avec un soupir les personnes g es c est qu elles sont pr tes renoncer la vie Tous les citoyens de ce pays doivent pouvoir tre assur s que lorsque sera atteint un certain niveau de maladie incurable de d pendance de s nilit ou mieux encore un peu plus t t que cela c est dire d s un certain ge la soci t interviendra pour administrer une mort exempte de souffrance et lib ratrice Le grand d fi venir sera de r pandre dans le public cette nouvelle thique de la vie et de la mort qui bien comprise ne s oppose pas au respect de la dignit humaine ma s contribue l accro tre au contraire v i e D as Q vw S g e Q 2 22 e ul em Q w kanl ea Photo La fete LillOsciences Du 19 au 21 es S l Espace Culture Ja a f te de la science est devenue une tradition l occasion de rencontrer ceux qui travaillent sur des objets scien tifiques et
129. omie peut rencontrer de s rieuses limites en fait Mais plus encore la position de ma trise du sujet auto nome a t contest e de longue date par les sciences humai nes Les philosophes ont donc appris regarder autrement l autonomie partir de ce qui n est pas elle C est le cas de Corinne Pelluchon dans l autonomie bris e bio thique et philosophie L auteur place son travail sous la double r f rence Emmanuel Levinas et Claude L vi Strauss mais explore un champ aussi vaste que la philosophie politique Hobbes l thique Ric ur la bio thique ou les soins palliatifs L originalit de l ouvrage est d tre nourri d une immersion de son auteur dans les services hospitaliers o elle a t l coute de personnes vieillissantes ou en fin de vie dont pr cis ment l autonomie tait emp ch e et pas seulement au sens moteur du terme Ce simple rapport la pratique professionnelle en milieu hospitalier ferait l ori ginalit et l int r t du livre ce n est pas tous les jours que des philosophes vont se soumettre l preuve de la mort 1 d PUF janvier 2009 Par Jean Fran ois REY Professeur de philosophie l IUFM de Lille d autrui de la folie ou du d sir d enfant de la souffrance ou de la douleur La philosophie ne l oublions pas se nourrit d exp riences pr philosophiques qu on peut appeler aussi naturelles C est le cas ici et il est important de souligner galement q
130. on au premier livre et dissolution au dernier Le Gril sera t il achevable chec du roman pour laisser toute la place la po sie comme la math matique l avait d j fait La fin est elle crite Autant de questions qui nourrissent un pro gramme in puisable de lecture du Gri Il n est rien de moins d gag que cette uvre rien de moins tranger un souci de civilisation et de Lumi res Lacti vit oulipienne dont Roubaud est dans la p riode actuelle l esprit central l Oulipo a une histoire qui n est pas finie et qui a eu comme esprits centraux le biface Queneau Le Lionnais puis le m t ore Perec pr sent Roubaud est fond e sur la notion de potentialit que Roubaud ne cesse d interroger et l on ne peut comprendre ce qui n est pas si courant la pens e roubaldienne oulipienne de l art litt raire que si l on admet la m taphore scientifique du travail po ti que ou l analogie projet axiome solution d monstration champs ouverts de fa on centrip te et infinie toutes cho ses qui rendent impropres toutes les opinions sceptiques sur l puisement de l objet oulipien Vous trouvez encore des choses chercher On trouve encore chez Roubaud le souci patent de la transmission de valeurs prenant leur source dans une fa mille cultiv e r sistante des Lumi res qui affirme des valeurs d obligations de l homme obligations historiques au temps de la religion des droi
131. ontage final En r introduisant dans son propre film par la s quence re trouv e l image du p re disparu Philibert inscrit sa mise en sc ne dans une conomie g n rale de la filiation et de la transmission qu il prend soin de tisser travers les rapports subtils entre images et paroles pr sentes et absentes Le film porte avec force la question complexe du lien Comment apr s tant d ann es des hommes et des femmes de diff ren tes g n rations et aux parcours divers se trouvent ensem ble partir de cette histoire commune qui lie le m moire de Rivi re et le film d Allio Le film dessine le trac d un tat de relations individuelles au temps la m moire la folie la maladie la s paration la mort l histoire so ciale que la mise en sc ne se charge de relier au collectif Chacun y compris le spectateur est invit tre voyag travers son histoire personnelle en l ins rant dans une di mension socio historique Avec pudeur le film accompagne les r sonances entre les r alit s qui entourent la trag die de Cf texte de Jean Pierre Peter et Jeanne Favret L animal le fou le mort in Moi Pierre Rivi re d Gallimard Julliard collection Archives 1973 p 249 Rivi re et celles que vivent aujourd hui les personnes ayant eu la charge de la repr senter De m me la description du monde paysan en 2007 ne trouve sens que dans la liaison qu elle op re a
132. photographies Captations vir tuelles dans lesquelles s incarne alors l difice disparu La maison qui m a contenu o j ai grandi est en moi d sor mais Pour l architecte Paul Andreu La maison est celle de sa m moire d enfant Son roman est une description minu tieuse Des abords la rue le jardin Des pi ces chambres et couloirs cave et grenier salle manger cuisine Des d tails architecturaux la porte un balcon Sons couleurs odeurs sensations tactiles ou gustatives Il graine au cours du r cit un un les souvenirs raviv s notamment dans ses r ves par la m moire du lieu Dans l installation de Enrique Ramirez la maison est un fra gile esquif flottant devant l horizon La maison bo te close est ballott e par le ressac provoqu par le passage d un Ferry de SeaFrance aper u au d but de la projection en train d avaler les v hicules autoris s traverser la Manche Cette s quence fait cho au film de Philippe Lioret Welcome mars 2009 dont le d cor est aussi le port de Calais Au m pris des lois un ma tre nageur apprend la nage un jeune kurde qui a l espoir de tra verser ainsi la Manche Dans Horizon la pr sence de l eau est manifeste D un c t la mer et sa salinit Si la mer ne tem m ne pas qui temm nera De l autre l eau verd tre des mar cages couverts de lentilles Au mouvement incessant des vagues et la trace de la mar e r pond le d pla
133. pit des primes que le gouvernement a distribu aux personnes g es et aux enfants d ge scolaire I 11 HUE m moires de science rubrique dirig e par R mi Franckowiak et Bernard Maitte 12 G om trie et mesurage des champs dans l Antiquit latine Ce mot est form de deux mots grecs g terre amp metrein mesure cette tymologie semble nous indiquer ce qui a donn naissance la G om trie imparfaite amp obscure dans son origine comme toutes les autres sciences elle a com menc par une esp ce de t tonnement par des mesures des Par Marc MOYON Historien des math matiques Centre d Histoire des Sciences et d pist mologie de Lille lui donner un caract re p dagogique Deux chapitres du Livre V sont consacr s au mesurage des champs Le premier s intitule Comment tu dois mesurer les formes donn es aux champs Il s agit dune introduction au chapitre suivant Y sont distingu es les t ches relevant de l agriculteur de celles op rations grossi res e s est lev e peu peu ce degr d exactitude e de su blimit o nous la voyons L description des connaissances g om triques disponibles en latin dans lAntiquit tardive prend appui sur l ensemble des productions d un territoire qui correspond grosso modo l Empire romain d Occident du V me si cle Cet empire est limit par la p ninsule ib rique lest du bassin m diterran en l actuell
134. pouvoir au sens premier de ce mot D j chez le Grec Aristote ce terme avait deux sens celui du possible et celui du puissant la puissance de la nature rec lant des possibles toujours nouveaux Or l ordinateur nous permet aujourd hui de mieux anticiper sur ces nou veaux possibles Certes il y a les images nouvelles et in dites que cet ordinateur permet de former mais galement la quincaillerie et les programmes qu il utilise pour ce faire La v ritable nouveaut humaine est pr cis ment l dans la capacit de produire des outils techniques et logistiques qui passent souvent inaper us mais qui par leur vertu ouvrent sur des possibles ind finiment insoup onn s L outil informatique op re ainsi sur le m me mode que la nature elle m me celle ci rec lait des potentialit s qu elle manifeste au fur et mesure de son d veloppement alors que celui l cr e de nouvelles r alit s par la mise en uvre d un langage nouveau qui se substitue celui de la nature Les nouvelles potentialit s ainsi manifest es n ont certes pas fini de nous tonner Elles vont d j jusqu la cr ation de machi nes forme et visage humains des robots voluant comme nous dans un espace de vie ressemblant trangement au n tre Mais c est bel et bien la technologie des circuits lec troniques et celle des programmes qui ouvre sur une infinit de virtualit s Loublier ce serait comme si l qu
135. rans ou de s introduire au milieu de l espace sc ni que pour faire face l une ou l autre des s quences dans un entre deux finalement impossible tenir Sur le sol entre les deux crans flottent des textes entrecrois s r cup r s sur le Web et mis jour toutes les cinq minutes BBC News Le Figaro Lib ration Los Angeles Times El Pais Der Westen de Lula r gularise 50 000 immigr s clandestins Courrier International Les immigr s premi res victimes de la crise 20 minutes fr Ainsi Enrique Ramirez pose la question de l exil et de l im migration Le migrant est celui qui abandonne tout son pays sa famille ses amis sa maison la recherche d un monde meilleur D autres de ses productions r v lent ce parti pris politique Le paysage 2007 vid os dans lesquelles des im migrants relatent leur histoire ou Brises 2008 tourn au Pa lais pr sidentiel du Chili qui voque l histoire politique de son pays natal Avec Horizon il aborde un sujet engag tout en lui conf rant une dimension minemment po tique Le visiteur est convi une exp rience plurisensorielle provoqu e par la qualit des images et de la bande son Cette derni re alterne voix off musique classique cris des mouettes m lange des langues r miniscence de la Tour de Babel et son de l accor d on comme vocation nostalgique Ignorant les barri res et les obstacles par la magie de
136. re eux de la m thode de jeu suivante l tudiant 1 le plus gauche r pondra en donnant la couleur du chapeau de l tudiant 2 qui conna tra donc de mani re certaine la couleur de son chapeau l tudiant 2 r p tera ce que l tudiant 1 aura propos et gagnera donc l tudiant 3 r pondra en donnant la couleur du chapeau de l tudiant 4 qui conna tra donc de mani re certaine la couleur de son chapeau l tudiant 4 r p tera ce que l tudiant 3 aura propos et gagnera donc etc Cette fa on de proc der assure les tudiants d avoir au moins N 2 r ponses exactes et en moyenne d en avoir 3N 4 car les tudiants de rang impair tomberont juste une fois sur deux environ C est tr s bien se disent les tudiants qui s appr tent adopter cette tactique de jeu Pourtant l un d eux Alonso les arr te et dit Non j ai une autre id e nous pouvons tre certains de gagner un ordinateur chacun sauf peut tre l un de nous Il semble impossible que les N tudiants puissent gagner de mani re certaine N 1 ordinateurs et peut tre N Pourtant Alonso est un tr s bon tudiant qui ne se trompe jamais Quelle est donc l id e d Alonso 15 B TELYA humeurs 16 Autonomie et vuln rabilit pour une thique largie C onsid r e juste titre comme une des fins de l du cation lautonomie repr sente en ou
137. rtenaires dans une m me fili re d activit s Artistes et Talents sont ainsi une ressource rare que se dis putent les villes Pour les attirer elles misent sur la qualit de vie les politiques culturelles la r g n ration urbaine et soutiennent le d veloppement des industries cr atives Mais ces villes ne risquent elles pas de favoriser une nou velle lite la classe cr ative sur laquelle repose l esp rance de d veloppement D autant que d autres travaux de recherche contestent la pr f rence des cr atifs pour le c ur des villes leur vie nocturne et leurs animations culturelles th se galement avanc e par R Florida La mutation de quartiers industriels par des collectifs d artistes n est pas non plus exempte de contradictions La vie artistique a at tir bars restaurants et boutiques proximit de nouvelles galeries d art Dans une deuxi me phase se sont parfois install es des soci t s de multim dia et autres industries cr atives L attractivit retrouv e de ces quartiers entra ne sp culation fonci re et gentrification au d triment des ar tistes Aussi C Landry a t il fait voluer son approche de la ville cr ative vers une gouvernance plus respectueuse de l environnement et de la diversit socio ethnique Quoi de commun entre une m tropole multimillionnaire et des villes plus modestes qui veulent s inscrire dans l conomie cr ative Pourtant la dynamique qu on observe New York ou Lo
138. s C est sans doute la raison pour laquelle en 2008 l associa tion Les Humains associ s notamment par les soins de Natacha Quester S m on a produit la charte N thique qui tente de d finir comment cette nouvelle sph re du virtuel peut rester celle d une authentique humanit introduisant dans les rapports humains des exigences elles m mes non virtuelles relatives aux valeurs humaines de toute personne C est ainsi que l on peut lire dans cette charte Les commentaires racistes homophobes antis mites pornogra phiques r visionnistes sexistes ou en g n ral tout sujet contraire la loi et aux valeurs humanistes ne sont pas accept s On se croirait revenu r ellement notre plan te Terre avec vivre les sciences vivre le droit IKE TS ses questions r elles ses doutes ses r voltes De nombreu ses associations certains partis politiques ont adh r une telle charte laquelle alimente l id e d une humanit virtuelle d finie comme telle par une cyberculture qui redonne de la valeur aux personnes r elles et concr tes Il est clair qu une telle tentative qui reconna t de facto la r ali t de cette humanit virtuelle devrait si elle tait suivie d effet ramener les internautes et tous les adeptes du virtuel plus de modestie sur le sens d une telle communication Celle ci ne saurait en tout cas faire l conomie de valeurs bien ter restres car li es
139. s de p rilleuses navigations mesurer et d truire les in tervalles entre les ciels leurs mouvements rapides tout comme les plus lents et les rapports entre eux les grandeurs des astres qu ils soient proches ou lointains les lieux de la terre et des mers toutes choses qui totalement ou en grande partie tom bent sous le sens alors nous devons consid rer combien plus merveilleuses l tude et la description du lieu et de la taille de l Enfer qui enseveli dans les entrailles de la Terre cach tous nos sens nest connu de personne et chappe toute exp rience ce lieu o il est si facile de descendre et dont pourtant si difficile de sortir C est par ces phases teint es de l ironie dont il ne se d partira jamais que Galileo Galilei commence la pre mi re de ses deux le ons sur l Enfer de Dante donn es fin 1587 devant les membres de l Acad mie florentine De quoi s agit il L uvre de Dante 1265 1321 est fonda trice de la culture italienne Or deux de ses commentateurs s opposent sur les points particuliers de la d termination de la g om trie des sites architecturaux infernaux et de leur im brication telles que l on peut les reconstituer partir d indices pr cis et concrets diss min s dans le po me dantesque Le florentin Antonio Manetti donne en 1506 une interpr ta tion contredite en 1544 par Alessandro Vellutello de Lucques Qu un natif de cette ville ose porter ombrage
140. s Angeles sert de mod le explicite ou implicite aux politiques de villes qui n ont pas la m me masse critique en termes de tissu conomique de march du travail et d animation culturelle Comment la cr ativit peut elle devenir une ressource pour le d veloppement territorial quand les conditions pr alables ce d veloppe ment n existent pas cycle la crise Par Marcel GAUCHET Historien et philosophe directeur d tudes l EHESS au Centre de recherches politiques Raymond Aron D e lavis g n ral nous sommes au milieu d une crise parmi les plus graves la plus profonde depuis 1929 dont on ne peut exclure qu elle se prolonge des an n es Crise financi re crise conomique crise sociale crise politique nous risquons de parcourir toute la gamme des d clinaisons de la notion Encore n est il pas s r que celles ci puisent toutes les possibilit s en la mati re Apr s tout il y a de bonnes raisons de penser que nous sommes en pr sence d une crise de fonctionnement globale du mod le sur lequel vivent nos soci t s C est dire que nous n en avons pas fini avec ce terme de crise Il promet d tre au centre de nos interrogations et du discours public pendant un long moment Raison de plus d en regarder de pr s le sens Car son omnipr sence n a d gale que son ind finition Il para t vide force d tre obs dant tel point que d aucuns en rejettent l emploi par principe e
141. s Raulin ric Echampard Paolo Damiani Lambert Wilson Christophe Maguet Claude Tchamitchian Andy Emler Patrick Veyssi re PR Drums Noise de batterie Bo N gt Pia Dans ce Drums noise poetry les peaux le cuivre et le bois sont autant de pages blanches o viennent s inscrire les plus tranges aphorismes les plus angoissantes strophes et les plus sombres paragraphes qu auraient pu signer Edgar Poe Franz Kafka ou Donatien Alphonse Fran ois de Sade Ici le fracas des tambours acc de la po sie pure Jo l Pagier Improjazz Renversant Bouleversant Ca tire vers les instruments vent cordes frott es les synth tiseurs videmment toutes les percussions possibles bombardiers Spitfire en piqu s les orages les brises les tornades les friselis les for ts les prairies les chutes du Niagara les rouleaux de l oc an l ate lier typographique lusine Le septi me jour le trio de bat terie inventa le son l nergie et l amiti Claude Chambard Journal des Allum s du Jazz 2008 Edward Perraud commence la guitare tr s jeune puis le trombone et la percussion classique au CNR de Rennes Il tudie la musique classique la musique contemporaine le jazz la musique indienne et l improvisation libre qui marquent son jeu de percussionniste On compte une quarantaine de disques son actif sur des labels du monde entier Depuis 2005 il participe un projet comme com dien et s
142. s a d abord recens s en Bolivie selon le crit re de la langue 1950 1976 et 1992 puis celui de l auto identification Selon cette vulgate des cultures ou des ethnies du pass auraient perdur qu il suffirait de d poussi rer ou de lib rer Et les mouvements indianistes revendiquent de ce fait des b n fices ou des avantages des terres ou des territoires des gouvernements autonomes et une Justice propre des pr rogatives sociales et des expressions culturelles sp cifiques Ils ont obtenu gain de cause dans la nouvelle Constitution politique approuv e lors d un r f rendum entach de fraude en janvier dernier Il reste voir comment cette nouvelle architecture natio nale va se mettre en place Comment vont s articuler ces constructions indiennes avec le reste du tissu national qualifi de blanco mestizo au sein d un territoire de plus en plus urbanis Et comment vont voluer ces entit s autonomes rivales pour certaines divis es pour d autres Pour l heure les carts de pouvoir de prestige et de richesse croissent entre des repr sentants politiques indianistes membres d une lite mondialis e ou des entrepreneurs et commer ants prosp res et les masses indiennes qu ils repr sentent selon divers rapports la pauvret s est m me accrue ces trois derni res ann es en d pit des recettes engrang es par le pays du fait de l envol e du prix des mati res premi res jusqu en 2008 et en d
143. s derri re les autres tous tourn s vers la droite On posera sur leur t te un chapeau rouge ou bleu tir au hasard L tudiant le plus gauche pourra voir tous les chapeaux sauf le sien celui plac devant lui pourra voir tous les chapeaux sauf le sien et celui de l tudiant plac derri re lui Plus g n ralement l tudiant plac en position k partir de la gauche pourra voir tous les chapeaux des tu diants k 1 k 2 etc jusqu au dernier le plus droite mais aucun autre On interrogera chaque tudiant sur la couleur du chapeau qu il a sur la t te et on leur distribuera ensuite autant d ordi nateurs portables qu ils auront donn de bonnes r ponses Ils s arrangeront pour se les r partir On pr cise encore qu avant de se mettre en rang ils peuvent discuter entre eux et convenir d un syst me de r ponses mais qu une fois align les chapeaux seront plac s au hasard et qu ils ne pourront plus avoir d changes Derni re pr cision on les interrogera voie haute et ils r pondront voie haute sur ce que chacun croit tre la couleur de son chapeau en commen ant par l tudiant le plus gauche et en terminant par celui le plus droite Analysons un instant le probl me qui est soumis aux tudiants En r pondant au hasard ils gagneront en moyenne N 2 ordinateurs car une r ponse sur deux au hasard sera juste peu pr s Les tudiants peuvent obtenir bien mieux s ils conviennent ent
144. s entreprises via les syndicats patronaux et des autres les syndicats de salari s ont invent ce qu on appelle la propri t sociale ou encore l tat Social Castel R Les m tamorphoses de la question sociale Une chronique du salariat Paris d Fayard 1995 3 Ramaux C Emploi loge de la stabilit L tat Social contre la flexicurit Paris d Milles et Une nuits 2006 chroniques d conomie politique coordonn es par Richard Sobel lE Ty La contre offensive n olib rale ou le retour du refoul La r volte des rentiers et en particulier des retrait s am ri cains titulaires de fond de pension contre la trop faible r mun ration du capital qui d coule du compromis pr c dent sonne la fin de celui ci Leur d sir de voir une revalorisa tion des actifs financiers entre en r sonance avec la volont du gouvernement am ricain de rompre avec les accords de Bretton Woods pour des raisons conjoncturelles ce syst me leur semble de nature sur valuer le dollar et entraver leur capacit demeurer comp titif au niveau international Le pr sident Nixon d cide donc en 1971 de suspendre la convertibilit or du dollar c est dire de fait de briser la logique du SMI mis en place en 1944 et qui pilote politiquement l accumula tion du capital D s lors l entr e dans un syst me de change flottant est in luctable et ent rin e lors des accords de la Jama que en 1976
145. s quant la mise en uvre des projets individuels Par l tude des diff rentes d marches artistiques des auteurs contemporains chacun sera en mesure d appr cier la puissance de ce m dium dans le champ de l art d aujourd hui La participation cet atelier implique une certaine disponibilit et surtout un engagement r el dans la mise en uvre d un projet artistique f 4 D l 2 TH TRE Direction artistique Jean Maximilien Sobocinski Le mercredi de 18h30 21h30 d chaque ann e nous n montage L atelier th tre c permettra de cr e Une pr sentation Un chantier qui com Notre ultime tape de travail Constituons ensemble ce groupe cette unit de participants pour explorer tenter proposer faire du th tre Sans crainte ni contrainte ouvrir le champ des possibles des tentatives du plaisir de jouer deux tous Je vous donne rendez vous ouve sera jamais termin Le lundi de 19h 21h30 La date de reprise de chaque atelier vous sera communiqu e le 5 octobre DANSE Danse contemporaine Par le collectif w2YD Le collectif w2YD en r sidence l Espace Culture recherche danseurs amateurs bienvenus et personnes de tous horizons artistiques plasticiens com diens chanteurs musiciens pour son projet d criture et d exp rimentation autour du Livre de l Intranquillit Autobiographie sans v nements
146. se racontent plus d histoires parce qu ils mettent tous leurs verbes au futur op cit p 350 On dira que pr cis ment le virtuel met tous les verbes au futur mais on peut nourrir l espoir qu il le fera un jour en gardant le sens du pass qui passe sans passer Il suffirait pour cela qu il garde la m moire de tout ce qui d une fa on ou d une autre signe l av nement d une humanit nouvelle Ce serait une humanit la fois cr atrice de nouveaux pr sents tout en gardant sa densit historique par le souvenir toujours maintenu de ses origines non virtuelles E 3 Cf le livre tr s suggestif que vient de publier R Debray Le Moment Fraternit d Gallimard NRF 2009 o l on peut lire p 288 La fraternit a une syntaxe modeste grammaire ancestrale qui d cline les credo et traverse les ges Elle permet de faire du noir du rouge du rose et du tricolore 37 B TEZYZ chroniques d conomie politique coordonn es par Richard Sobel 38 Penser la crise avec Karl Polanyi Par Nicolas POSTEL Richard SOBEL Ma tres de conf rences en conomie Clers Universit Lille 1 et Henri PHILIPSON Ancien ma tre de conf rences en conomie Clers Universit Lille 1 Apr s quelques mois de fr missements id ologiques durant lesquels le vieux Keynes fut sorti de son placard il semble qu on en revienne aux bonnes vieilles m thodes lib rales et r actionnaires flexibiliser la main d
147. sky G 1987 L empire de l ph m re Paris d Gallimard Stiegler B 2006 R enchanter le monde La valeur esprit contre le populisme industriel Paris d Flammarion 6 Greffe X 2006 Cr ation et diversit au miroir des industries culturelles Paris d La Documentation fran aise N a CREATIVITE COLLECTIFS D ARTISTES cin ma et la musique du jeu vid o la publicit et la mode du design larchitecture des services informatiques aux mus es et la joaillerie de l dition la presse et aux productions t l visuelles la diversit de ce secteur d acti vit s n a d gal que l espoir des institutions de trouver un nouveau moteur de croissance conomique L individu cr atif est ainsi au c ur du syst me productif alors m me que l innovation est de plus en plus le fruit d un processus d apprentissage collectif Autre paradoxe de l co nomie cr ative qui conduit deux types de strat gies La premi re consiste recruter ces talents sp cifiques dont les industries traditionnelles ou cr atives ont besoin ou du moins booster la cr ativit de ceux qui composent d j les fonctions strat giques de l entreprise l inverse pour A Robinson et S Stern la cr ativit est une capacit par tag e par le plus grand nombre et l entreprise cr ative se doit d encourager les changes entre services l exploitation de l impr vu et l exp rimentat
148. soit 23 heures apr s la formulation de l nonc les quatre personnages qu on interroge nouveau r pondent encore tous ensemble je ne connais pas les nombres a b c d et e Cependant apr s cette 23 r ponse les visages des quatre personnages s clairent d un large sourire et tous sexclament maintenant je connais a b c d et e Vous en savez assez pour deviner les 5 nombresab cde Solution Assez trangement ce probl me qui est le plus difficile de tous ceux qui ont t propos s dans cette rubrique a int ress un grand nombre de lecteurs qui ont tous d couvert la bonne solution parfois la suite d un long travail Les premi res r ponses re ues sont dans l ordre celles de Virginie Delsart Nicolas Vaneecloo Patrice Cacciani Michel Damiens Jean Fran ois Colonna Nicolas Berger Cl ment Th ry Chantal Enguehard Julien Destombes Jeff van Straeyen et Florent Cordellier Voici le raisonnement qui donne la solution que nous pr sentons sans recopier tous les d tails des calculs car cela oc cuperait quatre pages Il y a au d part 252 quintuplets 4 b c d e possibles Certains d entre eux donnent une somme S qui permettrait de retrouver a b c d e C est le cas par exemple si S 15 car 15 1 2 3 4 5 est la plus petite somme possible et oblige donc avoir a 1 b 2 c 3 d 4 e 5 Le fait que Sylvie ait indiqu au point 1 quelle ignorait a
149. sprit D apparents vers libres sont anagrammes de fragments du Manuel d ethnographie de Marcel Mauss La phrase Des greniers entiers peuvent n tre que de simples poteries devient par la gr ce de Forte presse inuit quels degr s te pr servent de mentir en po sie Une autre virtuose des anagrammes quand donc publiera t elle ses poustouflants po mes lisabeth Chamontin s merveille de cette invention de Forte L tude des boissons ferment es m ne tout droit dans la religion transmut en instant t la mise en bi re nous d os sorte d os froidement le d luge ditions du Th tre Typographique ANAGRAMMES POUR SOURIRE ET R VER de JACQUES PERRY SALKOW le recueil a t finement cern par l encyclo p diste pataphysicien Alain Zalmanski du site Fatrazie Il en souligne les qualit s po ti ques et mordantes mieux que toute analyse Extrait Hu Jintao pr sident de la R publique populaire de Chine De l abruti qui jardine et d racine un peuple philosophe Mais le titre ne ment pas on sourira et r vera en puisant au hasard Alexandre le Grand roi de Mac doine Exode de l Inde l Iran roman de gr ce Charles Baudelaire chaleur de la braise Lamiral Nelson sillonna la mer Ob lix il boxe ditions du Seuil T Fes Pana Une collecte jaghvis mr kia E Fl ss S Padi Berri
150. t jouer le jeu du libre change mais encore l int rieur m me des pays riches on assiste la mise en place par une politique d incitation fonci re et de lib ralisation du pr t d une concurrence accrue dans l accaparement de l espace immobilier qui provoque mal logement et envol e du prix des logements Crise sociale crise politique crise conomique le triple dividende de la re marchandisation du monde Au d but des ann es 2000 le processus de re marchandisation de la monnaie puis du travail et de la terre est peu pr s achev Presque simultan ment des signes de souffrance sociale graves se multiplient crise des sans logement drames de l immigration mergence de probl mes massifs de stress au travail puis de s ries de suicides et arriv e aux affaires aux tats Unis en Italie en Autriche dans les r gions fran aises d une extr me droite fascisante Cette double crise s accompagne compter de l ann e 2007 d une tr s grave crise conomique qui merge par le logement La crise des subprime est en effet directement l effet de l envol e des prix de l immobilier C est dire que cette crise se nour rit directement des effets de la marchandisation du travail baisse des salaires et des possibilit s de remboursement et de l espace naturel Lorsqu elle touche la finance en sep tembre 2008 la boucle se boucle Comment s en sortir Deux voies existent La
151. t d une agriculture et d une industrie dynamiques principa Peter L Berger Comprendre la sociologie Paris d du Centurion 1973 Par Jean Pierre LAVAUD Professeur m rite Universit Lille 1 lement une agro industrie respectivement 15 et 14 du PIB d partemental en 2007 soit 43 et 35 de la part nationale dans ces deux rubriques On mesurera le renversement de situation en sachant qu en 1970 le d parte ment de La Paz qui engendrait 33 du PIB national n en produit plus que 24 6 en 2007 tandis que la part de Santa Cruz a grimp de 16 6 28 2 dans le m me intervalle Le gouvernement actuel pr sente volontiers Santa Cruz comme le domaine priv d une oligarchie de Blancs riches et omnipotents fer de lance du mod le capitaliste n o lib ral combattre De fait le boom conomique de Santa Cruz a engendr un p le de richesse relative Mais on serait plus fond parler de moindre pauvret En 2007 le PIB par habitant de la Bolivie tait de 1360 dollars celui de Santa Cruz de 1484 dollars 58 6 des Boliviens taient pauvres et 38 des habitants du d partement de Santa Cruz selon l indice NBI n cessit s de base insatisfaites Il y a certes des grands propri taires terriens dans ce d partement comme dans tout l Orient bolivien ainsi que des familles qui concentrent des biens divers fonciers immobiliers industriels commerciaux bancaires Et l on peut sans dout
152. te pro fesseur m rite l Universit Lille 1 Anim e par Sandrine Rousseau Ma tre de conf rences en conomie CLERS Universit Lille 1 JOURN E D TUDES gt Pendant la crise les crises conti nuent Mercredi 31 mars Remerciements Rudolf Bkouche Jean Marie Breuvart Laurent Cordonnier Bruno Duriez R mi Franckowiak Robert Gergondey Jacques Lemi re Robert Locqueneux Bernard Maitte Bernard Pourprix Jean Fran ois Rey et Richard Sobel pour leur participation l laboration de ce cycle Plus d informations http culture univ lille1 fr Programme d taill disponible l Espace Culture Question de sens 2009 2010 R sistances Cycle propos par Jean Pierre Macrez et l quipe Question de sens Universit Lille 1 R sister contre tout ce qui est survaloris aux moyens qui se prennent pour des buts contre tout ce qui oublie l humain contre les formatages contre l inacceptable contre la violence l galis e contre les effets de mode Donner priorit l humain et aux chemins d humanisation afin de pro mouvoir la solidarit internationale et la fraternit CONF RENCES gt loge de la rupture Jeudi 22 octobre 18h30 Espace Culture Par Jean Marie Muller Porte parole national du Mouvement pour une al ternative non violente Le cours du monde charrie quantit d iniquit s et d injustices Elles ne suscitent chez les citoyens nes
153. toire collabore avec le Conseil G n ral du Nord et l Universit de Lille en effectuant des relev s m t orologiques en participant au service de l heure et en proposant des cours d astronomie L observatoire est officiellement d clar Observatoire de l Universit de Lille par d cret minist riel le 6 juillet 1912 Entr e libre E Visites guid es sur r servation au 03 20 43 69 09 G 5 Ea s 4 re Face aux cons quences de la Premi re Guerre mondiale sur la gestion de l observatoire Robert Jonckheere se trouve en 1929 dans l obligation de le vendre l Universit de Lille Tr s vite l quipement scientifique de l Observatoire de Hem dont la c l bre lunette de 6 m tres de longueur est r install Porte de Douai Lille L difice construit sur le mod le de l Observatoire de Hem est inaugur le 8 d cembre 1934 en pr sence du Recteur Albert Ch telet de l Assembl e de la Facult et des repr sentants de l tat L universit Lille 1 h riti re de l observatoire et de son his toire jouit aujourd hui d une collection unique d objets scientifiques sur l astronomie Le temps de cette exposition l Espace Culture se transforme en observatoire astronomique pr sentant des objets anciens parfois uniques comme le microm tre de Robert Jonckheere les th odolites en acier et en laiton le sid rostat Seront notamment expos s des documents rares et authen tiqu
154. tre la pierre de touche de la citoyennet d mocratique Au point que au si cle des Lumi res autonomie tait employ e comme synonyme de majorit L id al de Pautonomie clair e se laisse crire en une triple formule penser par soi m me agir par soi m me juger par soi m me Ni les parents ni les cur s ni les chefs de parti ne peuvent me dicter une loi que je n aurais pas labor e ou reconnue comme mienne Pour Kant par exemple l autonomie d signait la propri t qu a la volont d tre elle m me sa loi Toute suj tion la loi d un autre ou d un Autre tout respect craintif ou unilat ral d une autorit sans m me parler de servitude volontaire rel vent de l h t ronomie Pour Kant toujours tout mo bile d action morale relevant d un penchant sensible Kant disait pathologique d note autre chose que la raison autre chose que le devoir L autonomie classiquement ne peut qu tre distincte de et soustraite la sensibilit Ainsi punir une personne coupable d un d lit ou d un crime revient exercer sur elle une mesure qui agit sur sa sensibi lit privation de libert amende etc c est dire joue sur l h t ronomie Longtemps tenue pour la marque de l pa nouissement de la personne humaine l autonomie a un peu perdu de sa superbe et de son autosuffisance Car jusqu o repoussera t on l exclusion du sensible Inexpugnable en droit l auton
155. ts dans un pr sent hors l Histoire Il faut lire ce propos La derni re balle per due et Parc sauvage C est tout cela Jacques Roubaud une certaine id e de la position de po te qui est au c ur l atome et autour duquel tournent des lectrons plus ou moins libres et des plan tes la math matique la prose les lectures anglaises la poten tialit selon un syst me qui a ses lois ses exceptions ses catastrophes Il s agit typiquement d un auteur d uvre o toute chose a un sens devant laquelle on ne peut pas faire la fine bouche C est une uvre g n reuse qu il faut lire avec g n rosit en en acceptant les carts les diff rences C est une uvre encore doucement subversive en ce qu elle accomplit l obsolescence de la notion de style Plus loin qu Exercices de style ici un exercice de styles Il n y a pas de style il y a des styles voir les dix styles de l auteur japonais Chomei pas sim dans le Gril certains sont l gers certains sont graves certains sont vite crits certains demandent long travail Il ny a pas de recherche d absolu du style Vive la prose invisible de Jane Austen plut t que celle de Flaubert et ses affres Il y a l de quoi penser apprendre et ne pas s ennuyer Il y va de la r jouissance qui est au c ur de tous les arts Aujourd hui lecteur l uvre de Roubaud est l uvre qu il faut lire Lundi 5 octobre f HFE WORKSHOP
156. ue l exp rience v cue par l auteur d ploie l horizon du philosophe et donc du lecteur au plan thi que politique et m taphysique De Kant nous avons h rit outre l autonomie du partage cardinal entre personne et chose Une chose s change s value se n gocie elle a un prix Une personne est inin terchangeable unique elle a une dignit Mais on voit tr s bien l aussi que certaines personnes ont du prix nos yeux pour ce quelles expriment de charme d humour ou d intelligence Sur le march de l emploi cela peut tre un avantage recherch Autrement dit non interchangeable unique en droit ne signifie pas que toutes les personnes sont galement aimables ou estimables Au plan du droit rappe lons nous les d bats qui ont accompagn il y a vingt ans e texte de la Convention Internationale des droits de l enfant n y a t il pour l enfant que des droits de protection face l enr lement dans les guerres le travail ou l esclavage sexuel Ou bien l enfant peut il en outre disposer comme les adultes de droits de libert La r ponse la plus avis e serait de dire que les enfants sont bien des personnes mais qu ils sont port s par la Personne de leurs ducateurs Les enfants sont des personnes par procuration voir l dessus les travaux de Jean Claude Quentel Nous sommes ici l articulation de l autonomie venir et de la vuln rabilit Mais ce que les philosophes nous ont l gu s comm
157. uer un r le de plus en plus important dans la soci t et les besoins de l conomie demandaient d accrot tre le nombre de scientifiques et de techniciens mais cela devait il conduire une r forme de cette ampleur Ici encore la r forme allait rencontrer le courant progressiste lire RWE Ep avec Piaget et la confusion qu il a introduite entre les struc tures cognitives et les structures math matiques mises en avant par Nicolas Bourbaki La contre r forme allait pro voquer une remise en cause d un enseignement consid r comme trop abstrait et s inscrivait dans l anti intellectualisme caract ristique du courant progressiste mais Nathalie Bulle n a pas vu ce paradoxe apparent que les id es de la contre r forme s inscrivaient tout autant dans les conceptions piag tiennes que celles port es par la r forme des math matiques modernes et les m mes qui avaient d fendu la r forme des math matiques modernes pouvaient sans grande contradic tion d fendre la contre r forme On peut voir ici les limites de la vision am ricanocentriste du courant progressiste que propose Nathalie Bulle m me si celle ci dans sa recherche des sources du courant progressiste n oublie pas ses origines europ ennes Si ces courants le rationaliste et le progressiste sont trans verses aux positions politiques comme l explique l auteur dans un dossier de presse pr sentant son ouvrage on peut alors poser la question d
158. ueur avec les levers ni m me avec la litt rature celle ci tant largement d bord e par celle l au rebours de l opinion re ue qui fait de la litt rature l englobement du po me du roman du drame th tral ventuellement de l essai La place se trouve d gag e aussi pour la faille et pour la m lancolie pour les morts d une vie les mots des po tes sont ma vie les morts de mes morts sont ma vie jusqu ce grand livre de deuil Quelque chose noir que m me les Voir Description du Projet Mezura n 9 1979 d tracteurs en censent cette mani re exas p rante de primer le malheur Dans ce li vre qui n a be soin i J de nulle illustration la photographie est pourtant omnipr sente en tant quactivit de la personne morte mais aussi en tant qu attestation d un avoir t o le noir et le blanc vont d ployer toutes les gammes de leur m taphorisation le caf le pubis la nuit l criture sur la page Le projet tait gigantesque bien des gards utopique et chose curieuse Roubaud uvrant l accomplir partiellement lui en surajoute un second moins que ce n en soit qu une nouvelle partie mais alors la clef de vo te Si la po sie est m moire de la langue il convient d in terroger la m moire et ce sera par des moyens de prose Le grand incendie de Londres ce jour lisible en sept forts vo lumes r unis en un seul c
159. uvre casser les ervices publics r duire les prestations sociales maintenir au plus bas les imp ts des plus riches Les lites de la S bl d l tat l t lus bas ts des pl h Les lites de I technostructure m diatico tatico conomique profond ment accultur es au n olib ralisme ne risquent pas de changer de logiciel Une pens e radicalement alternative doit remobiliser Karl Polanyi dont la pens e toujours actuelle nous permet de pointer la seule question qu il faut se poser aujourd hui quelle forme de r encastrement du capitalisme est il possible de construire Les dangers de la marchandisation Karl Polanyi rappelle qu aucune soci t humaine ne peut durablement exister sans qu un syst me assure une forme d ordre dans la production la distribution et la consomma tion des ressources En r gle g n rale cet ordre conomique est toujours bien encastr dans le social lequel pour ainsi dire le structure et le contient Or au d but du XIX si cle les soci t s occidentales ont institu et d velopp pour l cono mique un mode d tre singulier le March Autor gula teur Son fonctionnement suppose qu existent des march s pour tous les l ments de l activit conomique non seulement pour les biens et services mais aussi pour le travail la terre et la monnaie Une conomie capitaliste de march qui sup pose l alimentation continue du capital accumul en moyen de
160. ve sarcastique et mordante de la R volution La r volution et ses coutumes mais aussi l avant garde clair e dont elle a besoin accessoires tactiques et gestes conspirations et conspirateurs du grand soir Les images viennent nourrir et illustrer la d monstration du conf rencier et l entra nent parfois dans un r ve veill celles des v nements de Mai 68 bien s r mais aussi des images d archives et en cho des photos plus r centes Sources photographiques collection de Fr d ric Legoy clich s du photographe Jean Claude Seine qui a suivi en 68 et dans les ann es suivantes les mouvements sociaux pour plusieurs journaux militants Phototh que du Mouvement social 49 a 50 Fa re Le lt Lundi 9 novembre 19h Entr e gratuite sur r servation Par Bruno Tuchszer D apr s La Mort Moderne de Carl Henning Wijkmark Compagnie La Virgule Centre Transfrontalier de Cr ation Th trale Mouscron Tourcoing Avec le soutien de Richard Sobel Ma tre de conf rences en conomie l Universit Lille 1 Mes chers concitoyens R forme hospitali re financement des retraites d s quilibre des comptes de la S curit Sociale qualit des soins nombreux sont les d fis qui nous attendent et qui nous pr occupent tous Le minist re des Affaires Sociales ma demand de diriger une commission sur ces questions et de formuler des recommanda tions pour pr server un mod le de soli
161. vec la r alit sociale et conomique de la Nor mandie du XIX si cle et avec celle des ann es 70 Le film analyse sans effet de lourdeur le processus de transforma tion sociale caract ris par l industrialisation la violence du march les nouvelles conditions de travail les fonds de pension travers ces multiples strates se constitue une m moire commune par laquelle s crit une histoire sociale la fois r elle et imaginaire Philibert r sumera son intention en ces termes un film sur le pass mais aussi surtout sur le pr sent qui m lera les trois poques celle du crime celle du film d Allio et celle d aujourd hui Le crime est celui d un jeune homme de vingt ans t moin de vives tensions entre un p re auquel il est attach et une m re qui il voue une profonde d testation Le 3 juin 1835 il gorge coups de serpe sa m re sa s ur et son fr re Apr s un temps d errance il est arr t et condamn une d ten tion perp tuelle D crit comme un gar on trange peu ins truit il r digera durant son incarc ration et peu avant son suicide un m moire remarquable dans lequel il expose les motifs de son geste sur fond de description pre des condi tions de vie de ses semblables Le cas Rivi re devient vite un enjeu entre les juges et les psychiatres Chacun voulant asseoir son pouvoir en marquant l acte de son savoir En 1971 une quipe de chercheurs constitu e notamm
162. xt que tout en ne connaissant pratiquement pas le village d origine de ses parents la communaut inclut donc des gens qui sont en fait n s dans des lieux tr s divers tel point que l auteure pense qu ils sont sans doute plus nombreux tre n s et vivre en dehors de la r gion qu l int rieur Sur tout Fran oise Lestage montre bien que l id e m me d une communaut mixt que est une construction sociale dy namique fruit de l interaction de nombreux acteurs qu ils soient membres de la communaut ou ext rieurs tat fonctionnaires politiques m dias autres habitants des vil les etc car la cinquantaine de communaut s qui existent dans la terre d origine ne sont en rien unies la constitution et l unit relative de La communaut d rive du ph no m ne migratoire Les migrations qui dispersent ces popula tions dans des espaces g ographiques sans cesse plus vastes lire IREE les unissent en m me temps par de nombreux liens sociaux familiaux conomiques qu tudie le livre Son terrain d enqu te principal si ce n est exclusif est constitu par la ville Tijuana qui comptait plus d un mil lion d habitants en 2000 alors qu elle tait pratiquement inexistante au d but du XX si cle Parmi cette popula tion le recensement indique 4640 mixt ques vrai dire le livre tudie tout particuli rement le quartier Obrera de la ville cr en 1975 qui compte

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