analyse du cycle de vie de structures routières
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1. CENTRE D INFORMATION SUR LE CIMENT ET SES APPLICATIONS 7 Place de la D fense 92974 Paris la D fense cedex T l 0155 23 01 00 Fax 0155230110 Email centrinfo cimbeton net Site Internet www infociments fr2. VIEIRN LA oeptembre 2007 E L application des principes du d veloppement durable a tendance se g n raliser dans les diff rents secteurs conomiques et en particulier dans la construction routi re En effet des acteurs industriels importants mettent en uvre des syst mes de management environnemental conform ment la s rie de normes ISO 14 000 e Les d cideurs expriment une demande croissante en mati re de qualit environnementale des produits e un processus d information sur la qualit environnementale des produits de construction est propos par Ll AFNOR dans la norme NF P01 010 Qualit environnementale des produits de construction D claration environnementale et sanitaire des produits de construction d veloppement Sa construction n cessite beaucoup de mat riaux e des mat riaux non li s comme la grave non trait e GNT e des mat riaux trait s avec un liant qui peut tre soit du bitume pour faire des graves bitume soit du ciment pour faire des graves ciment ou du b ton a route est un moyen de communication n cessaire au Aussi construire une route suppose de mobiliser sur des kilom tres et sur une paisseur pouvant atteindre un m tre un volume consid rable de granulats Ainsi en France pour entretenir et tendre le r seau routier 200 millions de tonnes de granulats sont puis es annuellement dans les ressources naturelles soit un volume de 100 millions de m
3. chets 104 t eq D chets radioactifs Ressources 10 9 GWP100 Gaz effet de serre 106 kg CO Eau 107 kg nergie Ti Acidification 104 kg SO Eutrophisation Odeurs 103 kg PO s 7 7 LA Zone repr sentant les e e Moyenne des valeurs indicateurs de la phase a des structures b ton 1 4 construction entretien Ecotoxicit e Structure 5 et fin de vie 10 m BBTM BAC GB3 e e Structure bitumineuse 6 Oekoinventare e Structure bitumineuse 6 Eurobitume O3 Smog Toxicit 10 kg humaine 10 4 kg Figure 4 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux de diff rentes structures routi res cycle de vie complet Conclusion n 6 Les s parateurs en b ton tous les avantages en mati re d ACV Dans le domaine des dispositifs de s curit le s parateur b ton pr sente pour tous les indicateurs environnementaux un avantage sur la glissi re m tal sauf pour l indicateur D chets voir la figure 5 D chets t eq D chet radbactifs dm Ressources 19 GWP100 Gaz efet de s 16 kg CQ Eau 10 kg Acidificat n 14 kg S gt nergie Tj Eutrophisation od 16 kg P eurs 108 m cotoxicit 197 r i Toxici humane 104 kg O3 Smog 10 kg e e S paratur B t e Glissi reAcie Figure 5 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux de deux disposi
4. tres cubes par an Ceci se traduit par des impacts importants sur le milieu AI eeose NW naturel perturbation ou disparition des cosyst mes des rivi res dans lesquelles sont dragu s les mat riaux ballasti res extension des carri res ciel ouvert etc Qui plus est beaucoup de ma tres d uvre et d entreprises sont confront s des p nuries de granulats cons cutives la surexploitation des ressources En outre extraire et fabriquer les constituants l mentaires granulats et liants transporter ces constituants l mentaires jusqu au lieu de fabrication fabriquer les mat riaux labor s ou les m langes et les transporter de la centrale de fabrication au chantier et enfin mettre en uvre ces mat riaux pour la construction de la route sont des op rations qui engendrent des impacts non n gligeables sur l environnement Il en est de m me pour les op rations d entretien et de r habilitation des chauss es en fin de vie Enfin dans sa phase d utilisation la route qui traverse des paysages exerce une pression norme sur la faune et la flore de par la barri re parfois infranchissable qu elle constitue mais aussi par des rejets de m taux lourds des d bris en tout genre pneus plastique etc et autres polluants engendr s par le trafic des automobiles et des poids lourds sans parler de l norme quantit d nergie consomm e par les v hicules L Industrie cimenti re et ses partenaires co
5. une consommation lectrique limit e et l absence d missions directes de gaz effet de serre ou de tout autre compos portant potentiellement atteinte la sant et l environnement Ce tableau serait incomplet si l on omettait de souligner l excellente couverture du territoire fran ais par les centrales b ton Gr ce la densit de ce maillage l impact du transport est limit Le ciment est achemin en priorit par voie fluviale ou ferroviaire et le b ton pr t l emploi est disponible en tout point moins d une heure de route Cette pr sence au plus pr s des besoins se double d un recours privil gi une main d uvre locale et constitue l une des composantes de la contribution sociale de l industrie du b ton MI eeose O e D Le b ton peut aussi tre formul partir du sable pr sent localement comme sur cette route exp rimentale en b ton de sable la dune du Pyla Landes Le b ton pour r pondre aux exigences de la loi sur leau Gr ce aux ouvrages hydrauliques en b ton les concepteurs peuvent prot ger l environnement en canalisant les eaux de ruissellement pollu es caniveaux cunettes tuyau puis en les filtrant bassins de d cantation avant de les rejeter dans la nature en accord avec les exigences de la loi sur l eau F i z e n 1 re sm 2 5 Paar a si Ja pan at ne r Lan LL eaa ou ne lt Les ouvrages hydrauliques en b ton permettent de
6. 1994 28 p 15 RIALHE A et NIBEL S Quatre outils fran ais d analyse de la qualit environnementale des b timents Ed Plan Urbanisme Construction et Architecture 1999 16 Bruno Peuportier Niklaus Kohler and Chiel Boonstra European project REGENER life cycle analysis of buildings 2nd International Conference Buildings and the environment Paris june 1997 pp 33 40 17 Amory et Hunter Lovins Ernst Von Weizacker Facteur 4 Ed Terre Vivante 1997 18 tude am ricaine Vehicle operating costs fuel consumption and pavement type and condition factors Final Report Texas Research and Development Foundation Austin TX Jun 82 19 tude canadienne Effect of pavement structure on truck fuel consumption phase 1 and 2 Conseil national de recherches Canada Rapport technique control CSTT HWv CTR 041 ao t 2000 Project team Gordon Taylor P Eng M Eng Philip Marsh P Eng Eric Oxelgren 20 tude indienne Fuel savings on cement concrete pavement by DR L R Kadiyali amp Associates in collaboration with Central Road Research Institute 2000 21 tude su doise Benefit of reduced fuel consumption from economic and environmental perspectives A novel approach Robert Larsson et Ronny Andersson Expos au Symposium Cembureau Istanbul avril 2004 22 T89 B ton et D veloppement Durable Analyse du Cycle de Vie de structures routi res Collection Technique CIMBETON f vrier 2005 CIMb er
7. ales conclusions sont expos es dans les pages qui suivent Conclusion n 1 Les armatures en acier handicapent l ACV des b tons routiers e Comparaison des structures routi res en b ton sur les phases de construction d entretien et de fin de vie La structure 1 dalle goujonn e et la structure 4 dalle paisse sont visiblement plus favorables que les structures 2 et 3 en b ton arm continu pour les indicateurs nergie Eau Ressources D chets radioactifs Eutrophisation et Toxicit humaine Elles sont l g rement moins favorables pour les indicateurs D chets cotoxicit Smog et Odeurs voir la figure 1 D chets 104 t eq D chets radioactifs Ressources 10 GWP100 Gaz effet de serre 106 kg CO Eau 107 kg Acidification nergie Tj 104 kg SO Eutrophisation 103 kg PO 10 8 m3 e Structure 1 BC5g Bm cotoxicit 10 7 m O3 Smog 10 3 kg e e Structure 2 BAC Bm Toxicit humaine 10 4 kg e e Structure 3 BAC BBSG e e Structure 4 BC5 g otextile Figure 1 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux des quatre structures routi res en b ton phase de construction d entretien et de fin de vie NW Conclusion n 2 Des structures optimis es par l association des materiaux beton bitume acier e Comparaison des structures routi res en b ton et de la structure composite sur les p
8. ar cette tude L tude compl te brochure T 89 Cette documentation technique est une synth se de l tude compl te de 50 pages publi e par Cimb ton sous la r f rence T 89 Ce document est disponible gratuitement aupr s de Cimb ton soit par fax au 01 55 23 01 10 soit par email centrinfo cimbeton net LES CONCLUSIONS DE L TUDE Pr sentation comparative des r sultats Un bilan par analyse de cycle de vie a t effectu sur une portion de route d un kilom tre de longueur repr sentative d une route grande circulation en France La m thodologie employ e consiste quantifier les mat riaux et composants puis les substances puis es et mises dans l environnement en consid rant des inventaires issus d une base de donn es suisse Oekoinventare cole polytechnique f d rale de Z rich et enfin des indicateurs environnementaux parmi ceux les plus couramment employ s en analyse de cycle de vie Les r sultats de ce bilan sont pr sent s sous forme d un diagramme constitu de douze axes correspondant aux douze indicateurs environnementaux s lectionn s pour cette tude Chaque axe porte une unit de mesure sp cifique l indicateur tudi permettant ainsi de comparer visuellement les carts relatifs entre les diff rentes techniques Ainsi plus le point visualisant l indicateur tudi est proche de 0 plus l impact environnemental de la structure est faible Les princip
9. deurs eLa route impacte l environnement dans sa phase de construction mais aussi dans sa phase d utilisation Conna tre les contributions relatives des phases de construction d entretien de fin de vie et d utilisation permet de mieux cibler les actions destin es diminuer les impacts environnementaux Les tudes am ricaines canadiennes indiennes et su doises tablies partir d essais en vraie grandeur concluent toutes que la consommation en carburant des v hicules est moindre sur une chauss e b ton que sur une chauss e bitumineuse l cart variant entre 8 et 15 selon les cas Sachant que la consommation d nergie engendr e par l utilisation de la route est consid rablement sup rieure celles des phases de construction et d entretien une r duction de la consommation des v hicules peut se traduire par une r duction importante des impacts sur l environnement en particulier une r duction de la consommation d nergie et une diminution de l mission des gaz effet de serre Pourquoi le Centre d Energ tique de l Ecole des Mines de Paris Par souci d objectivit l analyse du cycle de vie d un kilom tre de route a t confi e au Centre d Energ tique de l Ecole des Mines de Paris Ce choix offre un bon nombre d avantages e c est un centre sp cialis disposant d une m thodologie de calcul EQUER prouv e e IL utilise une base de donn es suisse DEKOINVENTARE Ecole Polytechnique F d ra
10. ement les impacts engendr s lors de la phase de construction entretien et fin de vie Pour l ensemble des indicateurs pr sent s dans ce document une hypoth se de r duction de la consommation des v hicules circulant sur une chauss e en b ton d environ 3 aurait suffit compenser les impacts g n r s durant la phase construction entretien et fin de vie Compte tenu de cet avantage il serait judicieux qu une campagne d essais soit r alis e en France pour confirmer les conclusions des tudes internationales e Dans le domaine des dispositifs de s curit le s parateur b ton pr sente un avantage sur la glissi re m tal pour tous les indicateurs environnementaux 1 1m e cj a d l 1 Projet europ en EASE Education of architects on solar energy and environment rapport final du projet ALTENER n 4 1030 Z 98 340 Commission europ enne DG TREN ao t 2000 2 Club B tiville Construire quelques enjeux de demain Cahiers du CSTB n 3179 d cembre 1999 3 AFNOR norme X30 300 Management environnemental Analyse du cycle de vie Principe et cadre mars 1994 19 p 4 Bernd Polster Contribution l tude de l impact environnemental des b timents par analyse du cycle de vie th se de doctorat cole des Mines de Paris 1995 268 p 5 Bruno Peuportier et Isabelle Blanc Sommereux Simulation tool with its expert interface for the thermal design of multizone buildings International Journal of Solar Ene
11. es routiers pargne les ressources en granulats et supprime les nuisances dues leur transport propre de la route L aussi la technique du retraitement au ciment et aux liants hydrauliques routiers est parfaitement adapt e G n ralement le seul mat riau apport est le liant d o un impact bien moindre sur l environnement Des centrales b ton au diapason Moins tendues que les cimenteries les centrales de B ton Pr t l Emploi n en sont pas moins soumises aux m mes contraintes Ces installations sont de plus en plus souvent install es dans des b timents de type industriel afin de limiter les nuisances sonores pour le voisinage et am liorer l insertion dans le paysage objectif qui motive parfois la plantation d arbres ET Insonorisation traitement paysager ma trise des rejets et recyclage des mat riaux sont une r alit pour les centrales de B ton Pr t l Emploi Sur le plan de la ma trise des rejets les centrales de b ton s inscrivent pleinement dans une logique z ro d chet Les exc dents de b ton frais sont r cup r s pour en extraire les granulats qui apr s lavage pourront resservir ult rieurement de m me que les eaux charg es en laitance recueillies et r inject es dans le circuit de fabrication comme apport de fines Sur le plan nerg tique l atout du b ton est son mode de fabrication froid par simple m lange des constituants de base Cela se traduit par
12. hases de construction d entretien et de fin de vie La structure 5 structure composite est plus favorable que les structures en b ton 1 4 pour les indicateurs Eau D chets Gaz effet de serre cotoxicit et Odeurs Elle est moins favorable pour les indicateurs Ressources Eutrophisation et Smog voir la figure 2 D chets 104 t eq 4 D chets radioactifs Ressources 109 GWP100 Gaz effet de serre 106 kg CO Eau 107 kg Acidification lt nergie Tj 104 kg SO TORS Odeurs Eutrophisation 10 8 m3 108 kg PO e Structure 1 BC5g Bm dore e e Structure 2 BAC Bm Toxicit humaine 10 4 kg 10 3 kg e e Structure 3 BAC BBSG e e Structure 4 BC5 g otextile e e Structure 5 BBTM BAC GB3 Figure 2 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux des quatre structures routi res en b ton et de la structure composite phase de construction d entretien et de fin de vie Conclusions n 3 et 4 Oekoinventare ou eurobitume les structures en b ton sont globalement plus favorables e Comparaison des structures b ton et de la structure bitumineuse source Oekoinventare sur les phases de construction d entretien et de fin de vie La structure bitumineuse Oekoinventare est plus favorable que les structures b ton 1 4 pour les indicateurs D chets solides Gaz effet de serre Eutrophisation et Toxicit humaine En re
13. le de Zurich et Allemande A rss OR NW N Universit de Karlsruhe OEKOINSTITUT de WEIMAR qui assurent une coh rence globale quant la mani re de d finir et de quantifier les donn es des inventaires En outre cette base de donn es va au del de la norme NF P01 010 quant la mani re d agr ger les flux l mentaires e la m thodologie EQUER permet d valuer d une fa on assez compl te les impacts d un ouvrage sous forme de douze indicateurs environnementaux Le contenu de l tude Apr s un rappel des transformations op r es par l industrie cimenti re et ses partenaires sur les outils industriels et la mise au point de produits respectueux des principes du d veloppement durable l tude d crit et compare douze impacts environnementaux de six structures routi res quivalentes quatre structures en b ton une structure composite BBTM BAC GB3 et une structure totalement bitumineuse BB GB3 GB3 et de deux types de dispositifs de s curit s parateur en b ton et glissi re en m tal Ces indicateurs sont valu s pour les diff rentes phases du cycle de vie d une route construction entretien fin de vie et utilisation Les structures de chauss es r alis es par traitement des sols ou mat riaux en place aux ciments ou aux liants hydrauliques routiers connues et reconnues comme tant et de loin les meilleures structures en mati re d impact sur l environnement ne sont pas concern es p
14. mparaison aux quatre structures b ton la structure 1 dalle goujonn e pr sente le meilleur bilan en mati re d analyse de cycle de vie Sur le cycle de vie complet incluant la phase d utilisation les impacts li s la circulation des v hicules sont tres importants et les hypoth ses en mati re de consommation de carburant pour les v hicules peuvent influencer les r sultats Si une consommation gale est consid r e pour les v hicules quel que soit le rev tement les solutions bitumineuses sont un peu plus favorables par rapport aux D chets solides inertes la quantit de mat riau utilis e est moindre et le recyclage est possible en fin de vie les Gaz effet de serre et les variantes b ton sont mieux plac s sur les indicateurs nergie primaire consommation d Eau puisement des Ressources Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs Si une r duction de 10 de la consommation des v hicules est consid r e pour les rev tements b ton sur les 10 premi res ann es et de 5 les ann es suivantes les impacts sont r duits pour les variantes b ton La r duction est encore plus lev e si la r duction de 10 est appliqu e sur les 30 ans de dur e de vie de l ouvrage La prise en compte d une r duction de la consommation des v hicules quand ils roulent sur un rev tement en b ton se traduit par une r duction tr s importante des impacts NW N 2 environnementaux compensant ainsi larg
15. nscients de l enjeu strat gique et universel du d veloppement durable veulent contribuer leur niveau et avec leur comp tence cet effort collectif bien qu un nombre lev de mesures ait t d j prises au cours des deux derni res d cennies Cimenterie des impacts minimis s Produit industriellement partir de ressources naturelles abondantes l argile 20 et le calcaire 80 cuits dans un four tr s haute temp rature 1 450 C Le ciment n cessite beaucoup d nergie pour sa fabrication Pour minimiser les missions de gaz effet de serre l industrie cimenti re a t parmi les premi res mettre en uvre au niveau national un engagement volontaire de r duction des missions et poursuit son action travers l AERES Association d Entreprises pour la R duction de l Effet de Serre fond e en octobre 2002 Pour la p riode 1990 2000 l industrie cimenti re s est engag e r duire de 10 les missions de CO la tonne de ciment et de 25 les missions totales de CO li es la consommation de combustibles fossiles Cet objectif a t largement d pass plus de 20 pour le premier objectif et environ 40 pour le second Pour y parvenir les gestionnaires de sites recourent de plus en plus massivement des combustibles de substitution d chets d autres industries qui auraient t limin s de toute fa on sans tre valoris s pneus huiles usag es solvants mati re
16. on des structures sur le cycle de vie complet Les impacts li s la circulation des v hicules sont tr s importants par rapport aux impacts li s la construction l entretien et fin de vie de la chauss e voir la figure 4 De ce fait toute conomie durant la phase d utilisation prend toute sa signification La prise en compte de l influence du rev tement routier sur la consommation des v hicules se trouve donc pleinement justifi e dans cette analyse Si une consommation gale est consid r e pour les v hicules quel que soit le rev tement les solutions bitumineuses sont un peu plus favorables par rapport aux d chets solides inertes la quantit de mat riau utilis e est moindre et Le recyclage est possible en fin de vie et Les variantes b ton sont mieux plac es sur les indicateurs nergie primaire consommation d Eau puisement des Ressources Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs Si une r duction de 10 de la consommation des v hicules est consid r e pour les rev tements b ton sur les 10 premi res ann es et de 5 les ann es suivantes les impacts sont r duits pour les variantes b ton A sm E NW La r duction est encore plus lev e si la r duction de 10 est appliqu e sur les 30 ans de dur e de vie de l ouvrage Dans ce dernier cas tous les indicateurs environnementaux l exception de l indicateur D chets deviennent favorables aux structures b ton voir la figure 4 D
17. respecter la loi sur l eau et son obligation de recueillir puis de filtrer les eaux de ruissellement avant de les rejeter dans l environnement Ce rapide tour d horizon des enjeux du d veloppement durable des contributions de l industrie cimenti re et de ses partenaires sa mise en uvre ne saurait tre exhaustif Mais beaucoup de choses restent encore accomplir et le travail est loin d tre achev eja JINI CS Septembre 200 7 Dans ce contexte CIMB TON et le SNBPE Syndicat National du B ton Pr t l Emploi dans le but de mettre la disposition des d cideurs des l ments d aide au choix des structures routi res respectueuses des principes du d veloppement durable ont confi au Centre d nerg tique de l cole des Mines de Paris une tude d analyse du cycle de vie d un kilom tre de route Ces analyses men es conform ment la m thode EQUER ont valu les impacts environnementaux de plusieurs structures routi res en b ton et en bitume les plus couramment utilis s sur le r seau routier fran ais Pourquoi cette tude Cette tude a t motiv e par un certain nombre d l ments e Les donn es environnementales constitueront dans un proche avenir un outil d aide au choix des structures routi res l instar des crit res techniques et conomiques Les r sultats de l analyse de cycle de vie d un kilom tre de route constitueront une base de donn es au service des d ci
18. rgy 1990 vol 8 pp 109 120 6 Bo Christer Bj rk et Jeff Wix An introduction to STEP VTT Technical research centre of Finland and Wix McLelland Ltd 1991 47 p 7 Patrice Poyet et Jean Luc Monceyron Les classes d objets IFCs finalit s et mode d emploi Les Cahiers du CSTB n 2986 octobre 1997 Paris 19 p 8 Bruno Peuportier Bernd Polster and Isabelle Blanc Sommereux Development of an object oriented model for the assessment of the environmental quality of buildings First International Conference Buildings and the environment CIB Watford may 1994 8 p eja JINI CS Septembre 200 7 9 R Frischknecht et al koinventare f r Energie systeme Eidgen ssische Technische Hochschule Z rich 1995 1817 p 10 EPFL LESO IFIB Universit de Karlsruhe Energie und SofffluB bilanzen von Geb uden w hrend ihrer Lebensdauer Ifib Karslruhe juin 1994 221 p 11 R Heijungs Environmental life cycle assessment of products Centre of environmental science CML Leiden 1992 96 p 12 S Ahbe A Braunschweig et R M ller Wenk Methodik f r Oekobilanzen auf der Basis kologischer Optimierung BUWAL Bern 1990 13 Mark Goedkoop Weighting method for environmental effects that damage ecosystems or human health on a European scale NOVEM Utrecht 1995 14 Scientific assessment working group of IPCC Radiative forcing of climate change World meteorological organization and United nations environment programme
19. s plastiques cartons boues d puration farines D i N JINI CS Septembre 200 7 animales Moyennant des adaptations tr s co teuses comme les filtres dispos s sur les chemin es retenant les poussi res et les polluants r siduels qui n auraient pas t limin s par la chaleur du four L efficacit nerg tique des installations a galement t am lior e dispositif d injection des combustibles plus performants syst mes de r gulation am liorant le rendement de la cuisson pr chauffage des mati res premi res avec les gaz de combustion Une autre contribution un d veloppement durable et en particulier son volet social est la mise en place au niveau des cimenteries de commissions de concertation avec les riverains les lus les associations pour r pondre aux interrogations recueillir les requ tes et trouver des solutions pour y rem dier Ces structures de concertation sont devenues indispensables pour accompagner le mieux possible et dans la transparence vis vis des populations les projets d extension ainsi que de r habilitation paysag re d anciennes carri res Ces dossiers gagnent en pertinence avec l intervention d associations sp cialistes de la faune et de la flore L information du public et la concertation avec les riverains sur les choix industriels illustrent la politique de transparence de l industrie cimenti re Les soci t s cimenti res mettent tout en uvre pour limiter les nui
20. sances li es l extraction des mati res premi res 2 et aussi lors de la fabrication du ciment et des liants hydrauliques routiers NW Mettre profit les mat riaux en place pour construire ou entretenir des routes Au lieu d exploiter des mat riaux au prix de nombreux impacts environnementaux et des nuisances g n r es par leur transport pollutions bruit risque d accidents d gradation du r seau routier etc l approche propos e est d exploiter le gisement constitu par les mat riaux pr sents naturellement sur le site Gr ce la technique du traitement des sols aux liants hydrauliques routiers ou au ciment il est possible de stabiliser argiles limons sables marnes chailles Cette technique est de plus en plus utilis e pour les terrassements routiers mais aussi pour la r alisation des assises de chauss es dont l tanch it est assur e par une couche de surface en b ton bitumineux k Wii La technique du traitement des sols la chaux au ciment et aux liants hydrauliques routiers est de plus en plus utilis e pour les terrassements mais aussi pour la r alisation des couches d assises de chauss es L approche du d veloppement durable peut aussi s appliquer l entretien de chauss es existantes Plut t que de fraiser et d vacuer les mat riaux en d charge pour introduire des mat riaux neufs mieux vaut mettre profit le gisement aux liants hydrauliqu
21. tifs de s curit phase de construction d entretien et fin de vie CE QUIL FAUT RETENIR Un bilan par analyse de cycle de vie a t effectu sur une portion de route d un km de longueur repr sentative d une route grande circulation en France La m thodologie employ e consiste quantifier les mat riaux et composants puis les substances puis es et mises dans l environnement en consid rant des inventaires issus d une base de donn es suisse Oekoinventare cole polytechnique f d rale de Z rich et enfin des indicateurs environnementaux parmi ceux les plus couramment employ s en analyse de cycle de vie e Pour tous les indicateurs except l indicateur D chets la contribution de la phase de construction est faible par rapport l utilisation de la route circulation des camions et des voitures Tous les efforts consentir pour r duire les impacts doivent tre port s sur la phase d utilisation de la route la phase de construction n ayant qu un impact minime de l ordre de 1 7 Sur les phases de construction d entretien et de fin de vie la structure bitumineuse g n re l g rement moins de d chets solides et d mission de gaz effet de serre que les structures b ton En revanche les structures b ton sont plus favorables sur les indicateurs nergie primaire consommation d Eau puisement des Ressources Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs En outre si l on restreint la co
22. vanche les structures b ton sont plus favorables sur les indicateurs nergie Eau Ressources D chets radioactifs Acidification cotoxicit Smog et Odeurs voir la figure 3 e Comparaison des structures b ton et de la structure bitumineuse source Eurobitume sur les phases de construction d entretien et de fin de vie eja JINI CS Septembre 200 7 La structure bitumineuse Eurobitume est plus favorable que les structures b ton 1 4 et la structure composite pour les indicateurs D chets Gaz effet de serre et Toxicit humaine En revanche les structures b ton sont plus favorables sur les indicateurs Eau Ressources Acidification Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs voir la figure 3 D chets fot eq D chets radbactifs dm Ressources 1p GWP100 Eau 10 kg Acidificaten 16 kg S0 nergie Tj Eutrophisation od 19 kg P eurs 10 m e e Moyenne des valeurs des structures b tol e Structure 5 BBTM BAC GB e e Structure bitumineu Oeko inventare e e Structure bitumineu Eurob ume cotoxicit 107 r Pr o Toxicit g humaine 104 kg Figure 3 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux des structures en b ton et de la structure bitumineuse phase de construction d entretien et de fin de vie Conclusion n 5 Les rev tements en b ton source d conomie durant la phase d utilisation e Comparais
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