Téléchargez ce numéro - Centre patronal de santé et sécurité du
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1. EVUE DE vok N 2 NER VNE TE DE e OW T ES e di DE SANTE ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC 00 MUE SHEMALE OUEST BUREAU 1000 MOMITRZEAL Gy e HIA ITE E ili erran C0444145 rir la h rsiizri 4 k V CENTRE PATRONAL DE SANTE ET SECURITE DU TRAVAIL DU QUEBEC Convergence est publi e quatre fois par ann e par le Centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec Ce num ro a t tir 30 000 exemplaires Cette revue est r dig e par les conseillers du Centre patronal Elle est destin e aux entreprises membres des associations patronales ou d affaires qui adh rent au Centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec organisme sans but lucratif La reproduction des articles est autoris e la condition expresse que la source soit mentionn e et qu une copie nous soit adress e N B La forme masculine utilis e dans cette revue d signe lorsqu il y a lieu aussi bien les femmes que les hommes DISTRIBUTION Centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec 500 rue Sherbrooke Ouest Bureau 1000 Montr al Qu bec H3A 3C6 Tel 514 842 8401 T l c 514 842 9375 www centrepatronalsst gc ca PR SIDENTE DIRECTRICE G N RALE Denise Turenne DIRECTION DES COMMUNICATIONS Danielle Lachance REDACTION Th r se Bergeron Josette Boul Denyse Brodeur Andr Cardinal Francine2. appel des ressources sp cialis es Les probl mes de sant mentale doivent tre regard s de pr s et rapide ment pour les pr venir et au besoin les g rer La sant de votre entreprise en d pend CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 6 OBJECTIF sant et bien tre La sant et la s curit du travail c est indispensable Cela fait d ailleurs l objet d un large consensus au Qu bec et ailleurs On constate aussi dans de plus en plus d entreprises un objec tif largi visant la sant et le mieux tre des employ s Ici on parle de programmes d aide aux employ s l d exercices en milieu de travail de menus sant dans les caf t rias Qu est ce qui motive donc les entreprises agir ainsi Et surtout comment faire C est ce que nous avons demand madame Lise Hupp directrice adjointe sant et s curit au journal La Presse une entreprise qui vise rien de moins que la sant et le bien tre de ses employ s partir de l exp rience de La Presse nous vous proposons une d marche que nous souhaitons adaptable votre entreprise 1 Investir dans la sant pour combattre l absent isme Les Affaires 27 janvier 2001 page 39 L i le La P t Il y a longtemps que La Presse a choisi de d passer ses obligations l gales en sant et s curit du travail Madame Hupp souligne que ce choix s est inscrit dans une visio
3. les t ches qui leur sont confi es Les r gles de base concernant les mesures d hygi ne et les habitudes sanitaires Combien de fois nous sommes nous fait dire dans notre enfance de laver nos mains avant de manger Voil un conseil de sage et on n insistera jamais suffisamment sur l importance de ce geste simple souvent n glig et pour tant si efficace Comme vous le savez dans les usines o des poussi res de m taux lourds plomb b ryllium sont pr sentes les travailleurs peuvent en ing rer des quantit s significatives lorsqu ils ne respectent pas les mesures d hygi ne de base En plus d tre expos s les travailleurs peuvent mettre risque leur conjoint et leurs enfants en ramenant la maison des v tements de travail contamin s Prenons l exemple du plomb Saviez vous que de fa on g n rale les tudes d montrent un taux de plomb plus lev chez les enfants dont les parents sont profes sionnellement expos s au plomb ou dont les activit s de loisir comportent un contact avec celui ci Sans tre ex haustives voici donc quelques mesures minimales d hygi ne pr coniser afin de pr venir l absorption des substances dangereuses et de limiter le risque de contamination interdire de manger de fumer ou de boire sur les lieux de travail l excep tion des endroits identifi s cet effet se laver les mains avant de manger ou de fumer garder les ongles courts v
4. des entreprises sond es estiment que le plus grand probl me auquel elles auront faire face l avenir sera la hausse des r cla mations en raison de difficult s d ordre psychologique stress anxi t burnout etc En 2000 toujours le Bureau International du Travail BIT arriva un constat inqui tant sur l augmentation de la fr quence des troubles psychiques Dans une tude portant sur cinq pays le BIT conclut qu en moyenne un tra vailleur sur dix souffre de d pression d anxi t de stress ou de surmenage2 Une tude de Sant Qu bec d montre que la pr valence des cas de d tresse psychologique chez les travailleurs est pass e de 17 3 en 1987 25 5 en 19933 Il peut para tre difficile de d ter miner l ampleur de ce ph nom ne dans votre entreprise mais il vaut mieux s y pr parer Pour le D Serge Marquis conf rencier lors du colloque Travail Reconnaissance et Dignit Humaine organis l an dernier par la Chaire de gestion de la sant et de la s curit du travail dans les organisations de l Universit Laval il n est pas tonnant gue plus de personnes aient des pro bl mes de sant mentale Actuellement 75 des gens gagnent leur vie en se servant de leur t te Auparavant 97 des gens travaillaient davantage avec leur corps Le monde a chang _______Coupable non coupable Le stress que peuvent vivre vos employ s rel ve de multiples causes les pressions social
5. galement une voie d entr e non n gligeable surtout si les mesures l mentaires de protection ne sont pas respect es Des produits comme le benz ne et le t trachlorure de carbone traverseront facilement l piderme tandis que d autres substances comme les d tergents entraineront la s cheresse et le craquelage de la peau Par ailleurs cer taines substances pourront tre ing r es accidentellement au moyen de cigarettes de mains ou d aliments contamin s titre d exemple on n a qu imaginer les cons quences possibles pour une personne qui d balle Une gomme m cher ou mord dans un sandwich avec ses mains souill es de graisse Plus rarement et dans certains milieux de travail des substances toxiques ou des micro organismes pourront tre inject s accidentellement travers la peau piq re d aiguille coupure sur une vitre ou une pi ce de m tal Une fois p n tr es dans la circulation sanguine ces substances pourront se retrouver dans plusieurs organes du corps et causeront des atteintes importantes Comment pr venir les expositions Lorsqu on comprend bien les m ca nismes d entr e d un agresseur on peut agir ce niveau en vue de mieux contr ler le risque d exposition Le principe g n ral pour contr ler les expositions est fort simple il s agit d liminer la possibilit de contact des mati res dangereuses avec l organisme Cette limination peut s accomplir gr ce un ensemble
6. teurs qu il tait 10 h 30 et qu avant d aller en pause caf il fallait pratiquer ses exercices d tirement Tous se sont lev s y compris notre conseill re afin de prendre un petit trois minutes pour s tirer les muscles Question pi ge Monsieur Girard Avez vous d j eu des r clamations la CSST pour des l sions occasionn es par un faux mouvement lors des exer cices d chauffement ou d tirement M Sylvain Girard nous rassure ils n ont jamais eu transiger avec ce genre de r clamations D abord parce que les exercices sont s curitaires et les employ s bien form s De plus lorsqu un employ a un probl me physique le chiropraticien prend soin de fixer les restrictions n cessaires Donc on met de l avant tous les moyens de pr vention Aujourd hui CCM Sports Maska est fi re de constater que sa cotisation a diminu de 70 Bien entendu on ne peut pr tendre que ce r sultat spectaculaire soit uniquement reli l activit physique Mais disons que c est une des activit s importantes s int grant dans un programme de pr vention global de CCM Sports Maska Et une chose demeure cer taine on ne peut contester les bien faits de cette initiative Bravo CCM Sports Maska KINO QU BEC en milieu de travail une foule de bonnes id es pas ch res Kino Qu bec est un programme du Minist re de la sant et des services sociaux et des R gies r gionales de la sant et
7. CLP 135472 01C 0004 2000 07 06 Cowan et Urgence Sant CLP 127100 62C 9911 2000 05 01 Leclerc et Sanatorium B gin CALP 26908 03 9102 1994 01 18 5 Val B lair et Drolet 1994 BRP 19 18 UN VACCIN POUR SE PR MUNIR CONTRE LES LITIGES La mise en application des programmes de vaccination dans les milieux de travail ne se fait pas sans heurt Les tribunaux ont d ailleurs t appel s intervenir quelques reprises Voyons quelques rem des concoct s par les tribunaux sp cialis s en SST pour les probl mes les plus fr quents L employeur doit rendre disponible un vaccin si ce dernier est m dicalement justifi Lemployeur a l obligation d utiliser les m thodes et techniques visant contr ler et liminer les risques pouvant affecter la sant et la s curit des travailleurs ce titre un vaccin peut tre une mesure n cessaire pour prot ger la sant dans les cas o il y a pr sence d un risque important encouru par des travailleurs dans l exercice de leurs fonctions Lemployeur doit donc dans ces cas rendre le vaccin disponible ses employ s Une autre mesure de protection contre le virus compl mentaire la vaccina tion est la formation du personnel sur les mesures d hygi ne prendre Le droit de recevoir un vaccin n inclut pas celui de se faire r mun rer Rendre un vaccin disponible implique pour l employeur de l offrir gratuitement Cependant rien dan
8. DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 15 16 NA ATTENTION food all amp chants pas tonnant de voir qu on consomme plus de gras et de sucre Pas surprenant de voir les cas de diab te d hypertension d ob sit de maladies cardiaques augmenter Sauriez vous reconna tre les aliments tentations dont il faut se m fier Connaissez vous les mythes alimentaires qui influencent vos habitudes Voici quelques questions auxquelles nous nous proposons de r pondre Quels sont les aliments tentations Les aliments tentations ce sont des ali ments d licieux au go t que l on savoure et qui nous font saliver quand on y pense et que l on a faim Des ali ments dont les enfants raffolent mais qui ne sont pas bons pour la sant et que l on mange tout de m me En avez vous la maison Avec courage et d termination ouvrez votre garde manger et retirez juste pour voir ce qui va rester les aliments tenta tions comme votre sac de chips pr f r es les craquelins qui ressemblent des croustilles plus sant le pouding au chocolat les petits g teaux le caramel la sauce au chocolat et les c r ales sucr es Aliments vari s mais combien gras et sucr s sans compter tous les additifs alimentaires colorants et autres ingr dients dont on ne sait m me pas de quoi il s agit Par la suite proc dez de la m me fa on pour le r frig rateur enlevez les boissons aux fruits qui con tienn
9. Gauvin Isabelle Lessard Sylvie Mallette Marie M nard Maryline Rosan Michel Watkins CORRECTION R VISION ET COORDINATION Th r se Bergeron ILLUSTRATIONS Jacques Goldstyn CONCEPTION GRAPHIQUE Folio et Garetti IMPRESSION Impression BT D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec Biblioth que nationale du Canada ISSN 0829 1314 Sant hygi ne et bien tre DES VALEURS AJOUT ES 10 12 14 15 16 18 19 Sommaire Vol 17 n 2 avril 2001 DITORIAL Pour une gestion efficace promouvoir de saines habitudes D stressez votre entreprise Objectif sant et bien tre des employ s L entretien pr ventif du corps l activit physique adapt e aux besoins de toutes les entreprises La face cach e des agresseurs en milieu de travail Docteur Jeckyl et Mister Hyde Rock and work around the clock J vais arr ter c est promis Dieu cr a la vache et l homme le vaccin Alimentation tentation attention Un vaccin pour se pr munir contre les litiges Questions r ponses et NOUVEAU COURS DITORIAL Pour une gestion efficace promouvoir de SAINES HABITUDES Gestion du stress conditionnement physique alimentation hygi ne De plus en plus les employeurs gagneront instaurer de nouvelles pratiques en mati re de promotion de la sant dans leur entreprise s ils d sirent vaincre davantage l absent isme en hausse croissante En effet selon u
10. cent ans on en mourait l EN Ooa Avez vous t victime de l h patite A du t tanos de la marmicelle ou de la rage derni rement Pas la rage au volant mais celle transmise par la mor sure d un animal infect gt Si oui et que vous lisez ces lignes bravo Vous avez surv cu votre mala die et produit des anticorps qui vous prot geront contre une prochaine attague Vous jouissez maintenant d une immunisation naturelle Il reste esp rer que vous n ayez pas transmis la maladie quelqu un d autre alors que vous tiez contagieux gt Si non chanceux va Ou vous n avez pas encore t expos la maladie ou vous avez opt pour une immunisation provoqu e et contr l e la vaccination Gr ce au vaccin re u vous avez produit des anticorps sans avoir eu combattre ladite maladie Un bon deal La vaccination est un des outils les plus s rs de la m decine moderne Il ne faut pas sous estimer son r le dans la baisse de mortalit infantile et dans la protec tion de la population adulte Elle est une mesure pr ventive efficace contre des maladies graves fr quentes et vitables Ces maladies mortelles sont moins courantes de nos jours gr ce un taux de vaccination lev Ainsi du point de vue de la sant publique les risques d une pid mie sont contr l s Mais du point de vue de la sant per sonnelle une personne non immunis e est une victime potentielle La diph
11. d actions touchant la fois les mesures de r duction la source la modification des m thodes de travail l adoption de saines habi tudes d hygi ne ou l utilisation d un quipement de protection individuelle Voyons plus pr cis ment en quoi con siste chacune de ces mesures A Les mesures de r duction la source privil gier la substitution d un produit dangereux un autre comportant moins de risques pour la sant lorsque cela est possible pr amp voir l installation de syst mes d aspiration la source des poussi res fum es ou brouillards isoler les op rations utilisant des pro duits toxiques des autres secteurs de l tablissement afin de pr venir l ten due de la contamination B L organisation du travail e tablir des proc dures s curitaires de travail pour les postes o l on retrouve des contaminants nettoyer r guli rement les aires de tra vail et s assurer que les m thodes de nettoyage sont ad quates Par exem ple essuyer r guli rement les surfaces de travail avec un aspirateur ou si cela est impossible effectuer un balayage humide ne jamais utiliser l air com prim informer correctement les travailleurs sur les risques reli s leur poste de travail et leur assurer la formation et la supervision appropri es pour qu ils CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 puissent accomplir en toute s curit
12. de courte dur e et points importants doivent retenir votre Stress professionnel 4 ces formations ne changent en rien O attention j les causes du stress puisqu elles inter 4 importe d obtenir le soutien de la viennent uniquement au niveau de direction de l entreprise dans une telle l employ d marche puisque certaines solutions Conditions Risques de n cessiteront des changements dans de travail blessures ou Les programmes d aide aux employ s l entreprise an stressantes maladies PA offrent des services permettant Dans la mesure du possible il faut mm di ceux qui le d sirent d avoir recours gt assurer de la collaboration des des ressources professionnelles et ce employ s el de leurs representants N en vue de les aider mieux r gler leurs Vous n etes ni psychologue y expert Facteurs individuels en sant mentale Au besoin faites Votre main d oeuvre se pr sente gale ment au travail avec tous ses soucis per sonnels tels les probl mes de sant des parents ou des enfants des probl mes de couple des difficult s financi res etc Est il possible pour une entreprise d aider les employ s affronter ces probl mes difficult s personnelles et profession nelles N oubliez pas que la consulta tion par le biais d un PAE doit tre volontaire et strictement confidentielle Si votre entreprise n a pas les ressources n cessaires pour se doter d un pro gramme d aide aux employ s ou pour
13. doit d finir avec soin l horaire de travail de ses employ s C est une question de sant de s curit et de productivit Plusi A touch Lorsque l on parle d horaires de travail non traditionnels on pense tout de suite au secteur hospitalier o les services doivent tre rendus 24 heures sur 24 Mais cela touche de plus en plus d entre prises Pensons au secteur manufacturier o l on ne peut arr ter la production en claquant des doigts aci ries p tes et papiers etc Ou encore au secteur du commerce de d tail o les heures d ou verture sont de plus en plus tendues Et cela sans compter les entreprises o les employ s eux m mes demandent un horaire de travail condens laissant ainsi plus de place aux loisirs En effet la semaine de quatre jours est de plus en plus populaire Les probl mes reli s aux Un employ travaillant de jour selon un horaire traditionnel est en phase avec la soci t Les garderies les coles ont un horaire semblable au sien Les loisirs sont plus faciles organiser car l employ est en cong en m me temps que ses enfants son conjoint et ses amis Ses enfants peuvent s amuser et l aspirateur peut tre pass sans d ranger personne C est diff rent pour les personnes travail lant selon un horaire non traditionnel Ceux ci doivent composer avec ces contraintes tout en g rant au mieux leur vie familiale et sociale afin d en assurer la qualit Quoique les recherche
14. du cancer la promotion de la sant psychologique la promotion de l exercice physique des conf rences diverses sur la sant de m me que des services compl mentaires ceux offerts par le r seau public de la sant Au journal La Presse on est convaincu que le milieu de travail est l endroit privil gi pour sensibiliser les employ s de bonnes habitudes de vie Les activit s mises en place les incitent devenir davantage responsables de leur sant et de leur mieux tre des employ s Mode d emploi pour PME Est il possible de mettre sur pied des projets semblables dans votre entre prise Certainement Bien que les ressources ou les moyens retenus puis sent diff rer d une entreprise l autre une constante demeure il faut identifier les besoins se donner des objectifs et En f vrier dernier La Presse offrait son personnel l opportunit d utiliser un appareil fournissant une indication du taux de masse graisseuse de l utili sateur Une autre fa on concr te d amener les gens r fl chir sur leur tat de sant pour ventuellement prendre des mesures pour l am liorer Photo Robert Nadon Activit s sant et mieux tre La Presse lt e Pr vention des maladies cardio vasculaires gt d pistage du cholest rol gt promotion de l exercice physique aide pour arr ter de fumer conseils et aide en alimentation choix de menus sant la caf t ria gt suivi m di
15. est encore mieux Et vous qu en pensez vous CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 L ENTRETIEN PR UEQTIF DU CORPS L ACTIVIT PHYSIQUE ADAPT E AUX BESOINS DE TOUTES LES ENTREPRISES Qu arrive t il un quipement qui n a jamais re u d entretien pr ventif Il est moins productif et finit par tomber en panne C est le m me principe pour une personne inactive T t ou tard sa mau vaise forme physique affectera son niveau de productivit et la rendra plus vuln rable aux blessures Bien s r entretenir ses quipements rel ve de l entreprise Mais l entretien pr ventif du corps est une d cision qui d pend du priv ll appartient chacun de d cider de l effort et de l investissement qu il est pr t d ployer en cette mati re Mais de plus en plus d entreprises comprennent que forme physique rime avec productivit pr vention des blessures musculo squelettiques et diminution de l absent isme Voil pourquoi l entretien pr ventif du corps pourrait s int grer dans un pro gramme de gestion globale de la sant et s curit du travail 1 Voir galement l article intitul Alimentation tentation attention 2 Cette brochure est disponible sur le site Internet de Kino Qu bec l adresse suivante www kino guebec qc ca ou au bureau de Kino Qu bec de votre r gion 3 M Sylvain Girard est coordonnateur en SST ch
16. fer ce qui est excellent Le foie de veau en renferme 14 g alors que les foies de boeuf et de poulet en contiennent 9 g pour une portion de 100 g 4 Le repas du soir doit tre l ger Vrai La p riode du soir s av re souvent un moment de la journ e o l activit physique est limit e Prendre un repas trop copieux fera en sorte de se retrouver avec un surplus d nergie qui sera emmagasin sous forme de graisse De plus un repas plus l ger facilitera votre sommeil et si vous avez l habitude de sauter le petit d jeuner faute d app tit une telle fa on d agir r veillera votre app tit 5 La consommation de vitamine C aide pr venir les rhumes Faux Ce mythe s appuie sur une seule tude r alis e par Linus Pauling vers 1970 aupr s d un groupe d enfants au cours d un camp de ski ce qui n tait pas repr sentatif de la population Il est vrai que la vitamine C contribue au bon fonctionnement du syst me immu nitaire Par contre il n y a pas lieu d en consommer outre mesure puisque toute quantit qui exc de les besoins est limin e par les reins et ne fait que leur occasionner un surplus de travail En ce qui concerne les quantit s recomman d es les femmes ont besoin de 30 mg de vitamine C par jour et les hommes de 40 mg titre d exemple une orange moyenne en contient 70 mg donc suffisamment pour les besoins quotidiens Si vous ne voulez pas tre contraint de manger une orange par jour
17. investis et de se r aligner au besoin Enrichissez cette tape en faisant v tre une strat gie de madame Hupp qui proc de une tourn e de tous les services chaque semaine Elle en profite pour prendre le pouls du milieu valuation informelle du climat de travail des besoins des per sonnes avec en prime une r troaction sur les activit s pass es Et ne travaillez pas en vase clos obtenez la participation des ges tionnaires et des employ s de votre entreprise C est connu la corespon sabilit contribue et facilite m me la r alisation des projets _______ Sant et mieux tre Pourquoi investir pour am liorer la sant et le mieux tre de son personnel Tout simplement parce que c est rentable Les programmes de promotion de la sant ont un effet direct sur la diminu tion de l absent isme au travail La Presse l a constat L enjeu est d ailleurs important pour les entreprises Une tude rapport e dans Les Affaires chiffrait r cemment les co ts directs li s l absent isme 71 de la masse salariale 17 Yo en incluant les co ts indirects Et on ne parle que de l aspect financier Car selon la m me tude ces programmes engendreraient aussi des effets positifs sur la r tention du per sonnel et m me sur le climat de travail Au journal La Presse on est convaincu que la sant et la s curit du travail c est indispensable mais que la sant et le bien tre des employ s c
18. notez que les fraises framboises m res kiwis cantaloups et bleuets en renferment d appr ciables quantit s 6 Les l gumes frais sont meilleurs pour la sant que les l gumes congel s Faux Les l gumes sont maintenant congel s tr s rapidement apr s leur cueillette donc tr s frais Un proc d aussi rapide a l avantage de conserver les l ments nutritifs ce qui n est pas toujours le cas avec les l gumes frais 7 Il est difficile de bien manger au restaurant Faux Les restaurants et de plus en plus de caf t rias d entreprises offrent des menus d licieux et forts int ressants et ce sans se limiter au repas di te ou sant Ce qui est difficile c est de ne pas se laisser tenter par un beau gros hamburger double avec sauce sp ciale et fromage accompagn d une grosse boisson gazeuse et d une frite sous pr texte que ce sera plus rapide QUELQUES SITES INT RESSANTS 8 C est l hiver je peux laisser mon lunch sur le bord de la fen tre Faux Pour conserver toute la fraicheur d un met froid ou d un petit plat r chauffer au micro ondes si on ne peut le mettre au r frig rateur sur les lieux de travail il est recommand de le conserver dans une boite lunch dans laquelle vous aurez pris soin de d poser un petit bloc r frig rant Les repas chauds pour leur part pourront prendre place dans un thermos pr alablement pass l eau bouillante durant une dizaine de minutes le couv
19. souvent Une tude am ricaine effectu e en septembre 2000 par l American Society of Microbiology d montre que dans les toilettes pu bliques seulement 58 des hommes se lavent les mains avant de sortir com parativement 75 des femmes Une des cl s du succ s en mati re de pr ven tion r side dans la r gularit du lavage des mains plusieurs fois par jour avant et apr s chaque collation ou repas avant de fumer la sortie de la salle d eau apr s avoir serr la main une personne enrhum e ou malade etc CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 II 1 IRRST Effets des quarts alternatifs de 12 heures chez les op rateurs d une raffinerie 1997 www irsst qc ca 2 IRSST Ajustement des valeurs d exposition admissibles pour des horaires de travail non conventionnels document et annexe en deux volumes intitul e Fiches d ajustement des substances du R glement sur la qualit du milieu de travaih 12 ROCK AND WORK AROUND THE CLOCK Dans la plupart des milieux le travail s effectue du lundi au vendredi de 8 h 17 h Cependant dans certains secteurs le travail doit se poursuivre 24 heures par jour 7 jours par semaine l s ensuit que des employ s doivent travailler de soir ou de nuit sur une base permanente ou non sur des quarts de 8 ou 12 heures Afin de r duire l effet des horaires de travail non traditionnels l entreprise
20. 19 juin DUR E de 8 h 30 16h 30 CO T 143 78 ASSOCIATION MEMBRE DU CENTRE PATRONAL snnnnnnsnnnnnnnnnenenenennennennennennennennesenneeneseeenneeennenennenesneseeenenesnenenesnsnenesnenesnesneneneeneneenesnnee i FICHE D INSCRIPTION S CENTRE PATRONAL _ E A DE SANT ET S CURIT DU i US TRAVAIL DU QU BEC i MOM REEE EANA PE E EEE TE REENE IAIA EEE E E E EEN EEEE PR NOM ENEE EEEIEE I EEES EIE E EA EA i ENTREPRISE 2s244244044460444020443444400404444044404444404 4004244402400444 3044 0004 EA i i ADRESSE resmin s se sunsa E i i VEn aR CODE POSTAL Sirani AA i i T L PHONE EM e A e R T L COPIEUR cn i COURRIEL A
21. AL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 LA FACE CACHEE DES AGRESSEURS EN MILIEU DE TRAVAIL Docteur JELAYL et MISTER HYDE Vous apercevez une tige souder entrepos e sur une tag re premi re vue cette tige vous semble t elle dangereuse Pour le commun des mor tels la r ponse est non Pour le soudeur il en va autrement si celle ci est chauff e En effet de nombreux produits utilis s en milieu de travail pour tant inoffensifs l tat pur peuvent devenir toxiques sous forme de pous si res de fum es ou de gaz selon le proc d industriel utilis et la dur e d exposition L amiante la silice le plomb et le b ryllium ne sont que quelques exemples de min raux et de m taux d une grande utilit dans notre soci t En contrepartie ces m mes substances poss dent une autre facette celle de pr senter un risque la sant lors d expositions pro long es des concentrations importantes Alors qu est ce qui fait qu un jour on est en pr sence du Docteur Jeckyl et que tout coup celui ci se transforme en Mister Hyde 1 Alchimiste et m decin suisse 10 1493 1541 Comment certains produits deviennent ils dangereux Disons d abord que pour identifier un agresseur potentiel en milieu de travail il faut bien connaitre son identit et surtout sa face cach e Par ailleurs la seule pr sence d une substance dans le milieu de travail ne signifie pas pour autant q
22. G rer les conflits avant qu ils d g n rent Favoriser la communication dans l en treprise Adopter dans la mesure du possible une organisation du travail souple pour r pondre aux contraintes individuelles horaires variables t l travail etc R duire les conditions physiques stressantes environnement bruyant temp ratures extr mes etc CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 Enfin comme dans tout bon pro gramme il appert n cessaire d valuer les r sultats obtenus en cours d implan tation et la fin de la d marche Aider la personne Il ne faut pas oublier gue les personnes ne r agissent pas toutes de la m me fa on au stress au travail Le National Institute for Occupational Safety and Health NIOSH a d velopp un mod le de stress reli au travail que nous trou vons propos de reproduire Ce mod le illustre que les facteurs individuels peu vent moduler la r action au stress Parmi ces facteurs personnels nous retrouvons l quilibre travail famille vie personnelle le support familial ou des pairs et une attitude positive et d tendue Ces caract ristiques peuvent liminer r duire ou augmenter le risques de l sions dues au stress Lorsqu un employ est plus vuln rable en raison de sa personnalit ou de fac teurs issus de son environnement social ou familial les efforts de pr vention porteront sur les fa ons d aider cet empl
23. ail est intellectuellement ou physiquement dur plus l effet prend de l ampleur L effet n gatif serait r duit par des pauses r guli res Il semble qu il soit plus rentable de favoriser plusieurs petites pauses une seule plus longue Dans les entreprises o les employ s sont expos s des contaminants chimi ques un autre probl me s ajoute avec le quart de 12 heures l exposition aux contaminants L exposition un produit ayant un effet nocif pour la sant doit tre contr l Les lois du travail pr voient des normes d exposition pour beaucoup de produits Ces normes sont con ues pour des quarts de travail de 8 heures par jour 40 heures par semaine et non pour les horaires sp ciaux 12 heures par exemple o le temps d ex position est plus long et le temps de r cup ration plus court Les normes doivent donc tre ajust es la baisse lorsqu il s agit de quarts de travail de 12 heures afin de maintenir le protection des employ s L IRSST a publi en 1997 une m thode pour ajuster les valeurs d exposition aux contaminants chimiques afin de tenir compte des horaires de plus de 8 heures Un document pr sen tant ces ajustements a t publi Quelques trucs pour les employ s Les employ s travaillant sur des quarts de travail peuvent en r duire les effets n gatifs Voici quelques recommanda tions 1 Maintenir une bonne forme physique Cela r duit les probl mes de fatigue et de somm
24. alue conomiquement viables plusieurs autres suggestions vous sont propos es pour augmenter leur bien tre L importance d une bonne alimen tation les probl mes g n r s par les horaires de travail atypiques comment r duire l exposition et la contamination en milieu de travail voil quelques sujets port s votre attention en vue de vous soutenir dans la gestion de la sant et s curit dans votre entreprise cela s ajoutent divers exemples de r ussite dont celui de La Presse qui en implantant un programme visant cr er des conditions favorables la sant de ses employ s s est assur e leur contribution l essor de l entreprise Ce num ro nous semblait galement tout indiqu pour vous entretenir du bien fond de la vaccination titre pr ventif Pour soi comme pour les autres il importe dans certains cas de contribuer davan tage l immunit de son corps divers degr s nous sommes tous vuln rables La sagesse et la conscience sociale requi rent une certaine vigilance ce sujet et ce tant pour les employ s que pour les employeurs toutes et tous bonne lecture CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 DESTRESSEZ votre entreprise Dans son dition du 4 janvier 2001 le Nouvel Observateur consacrait un dossier sp cial au Stress Le mal du nouveau si cle Plus pr s de nous le mensuel Ch telaine de janvie
25. as les moyens Avec un peu d imagination projet ne rime pas n cessairement avec gros budget O trouver les ressources Cherchez d abord dans votre environnement imm diat des employ s sont peut tre int ress s participer des projets sant et mieux tre La Presse les membres du comit de sant et s curit sont inform s des projets et y participent diff rents niveaux pour relayer l informa tion identifier les besoins promouvoir les activit s ou les valuer l y a aussi les ressources de votre milieu ex votre quartier votre ville Il y a enfin l infor mation le conseil et l assistance technique gu offrent des organismes uvrant en sant et bien tre ex Fondation des maladies du c ur du Qu bec Kino Qu bec CLSO Si vous tes l aise pour fureter sur Internet vous pourrez r aliser des trouvailles int ressantes Et pourquoi ne pas vous pr valoir de l aide d un tudiant la recherche d un projet de d veloppement Vous tes tent par la promotion de la sant et du mieux tre dans votre entreprise Voici un aper u de la d marche que sugg re madame Hupp infirmi re et ergonome qui cumule quelque 25 ann es d exp rience en promotion de la sant Assurez vous d abord de convaincre la haute direction de votre entreprise car vous avez besoin de son appui et de sa participation La Presse le ton a t donn par le pr sident puis l id e endoss e pa
26. belle salade fraiche et choisir un fruit ou un yogourt en guise de dessert ne autre bonne fa on d augmenter son nergie consiste simplement prendre de petites collations r guli re ment et si votre travail vous am ne de nombreux efforts physiques celles ci pourront tre plus consistantes Les aliments tentations Z l rati ll n y a pas lieu de retirer tous les ali ments tentations de votre alimentation Une consommation occasionnelle dans un r gime quilibr ne nuira probable ment en rien votre bien tre Par exemple plusieurs tudes rapportent qu dose mod r e le caf peut accroitre la vigilance la vitesse de r ac tion intellectuelle et l endurance des t ches r p titives Par contre au del de six tasses par jour vous vous exposez subir des petits d sagr ments comme des maux de t te des palpitations car diaques des tremblements de l insom nie N oubliez pas que la caf ine se retrouve galement dans le th le cho colat les boissons gazeuses et certains m dicaments contre le rhume et les maux de t te De plus le fait de r duire la quantit d aliments tentations vous rapproche du contenu du guide alimentaire canadien qui nous sugg re lui aussi de manger plus de fruits et de l gumes plus de poisson moins de gras et de profiter des bienfaits et de l nergie fournis par les produits c r aliers le pain et les l gumineuses Il s agit galement de reveni
27. cal aupr s des personnes risque conf rences ex alimentation stress intoxication m dication activit physique gt information ex d pliants kiosques D pistage du cancer gt activit s de d pistage s ances et kiosques d information suivi m dical et r f rence Services compl mentaires gt prises de sang r f rence rapide du personnel au m decin traitant ou la clinique examen annuel de sant pour les cadres sup rieurs Promotion de la sant psychologique conf rences ex gestion du stress d pression m dication autod fense auto hypnose massage sur chaise politique sur le harc lement gt programme d aide aux employ s gt formation pour les aidants naturels et les gestionnaires Promotion de l exercice physique entente avec des centres de condition nement physique subvention aux employ s qui s y abonnent douches et vestiaires la disposition des personnes qui courent ou pra tiquent l a robic gt proposition d exercices d tirement musculaire selon la nature du travail effectu pauses exercice gt proposition d exercices pour la maison 3 niveaux de difficult s Conf rences diverses sur la sant gt sida m nopause migraine etc CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 un plan de r alisation assurer le suivi et valuer les r sultats Vous croyez que vous n en avez p
28. des services sociaux Depuis plus d une dizaine d ann es cet organisme intervient aupr s des entreprises en leur offrant une panoplie de services R cemment il a cr un nouveau produit l ACTIM TRE II s agit d un logiciel qui permet l utilisateur de mesurer son niveau de pratique d acti vit s physiques li es aux d placements aux loisirs et au travail Madame Andr e Brunet conseill re chez Kino Qu bec nous le pr sente comme un excellent outil visuel pouvant s int grer aux activit s de promotion de l entre prise Par exemple vous pouvez le rendre accessible lorsque vous orga nisez des v nements sp ciaux kiosque atelier etc et invitez les employ s l utiliser Vous pouvez aussi le rendre disponible au bureau de sant ou au service des ressources humaines et proposer aux employ s de se pr ter l exercice vous de choisir la meilleure fa on de s en servir L ACTIM TRE se vend 10 Aussi nous vous sugg rons fortement de commander la brochure Aug mentez vos actifs Celle ci vous procure une foule de bonnes id es peu co teuses que vous pouvez instaurer facilement dans votre entre prise Nous vous rappelons que vous pouvez obtenir cette brochure sur le site Internet de Kino Ou amp bec Pour commander ces deux produits vous pouvez communiquer avec Joanne Laverdi re Kino Qu bec 200 chemin Sainte Foy bureau 1 90 Qu bec Qu bec G1R 6B3 CENTRE PATRON
29. e R f rence du Grand Montr al est comme son nom l indique un endroit o l on peut obtenir une r f rence de tr s nom breux organismes traitant de diverses d pendances Il suffit de t l phoner au 514 527 1375 galement devant la nouvelle d pen dance qu est la cyberd pendance notons un site web int ressant source de nombreuses autres r f rences en la mati re le psynternaute Www psynternaute com Enfin le Centre patronal offre avec la collaboration de monsieur Jacques Perras un cours intitul A coo drogues et gestion du risque Communiquez avec nous pour de plus amples infor mations ce sujet Adresse Internet 450 646 3271 www aitq com 613 235 3271 www ccsa ca cclat htm 514 597 1007 www fgcrpat gc ca Alcooliques Anonymes AA Qu beo 514 376 9230 www go to aaguebec Gamblers Anonymes GA Qu beo Centre Qu b cois d excellence pour la pr vention et le traitement du jeu 514 787 6666 www gamblersanonymes org 418 656 5389 http gambling psy ulaval ca CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 DIEU CR A LA DACKE ET LHOMME LE VACCIN C est gr ce une vache infect e par la forme bovine de la variole et un m decin audacieux qu est n e la vaccination du latin vaccinus signifiant qui provient des vaches Pis apr s Eh bien aujourd hui on ne risque plus d attraper la variole alors qu il y a deux
30. eil 2 viter la caf ine dans les 5 heures pr c dant le sommeil viter de manger de fa on importante avant d aller dormir 3 Dormir l endroit le plus calme de la maison 4 Isoler la chambre des bruits ext rieurs afin de ne pas tre d rang 5 D brancher la sonnette de la porte et le t l phone Avant de choisir un horaire de travail l entreprise devrait en valuer les impacts sur les employ s sur la produc tivit et la SST Selon tous les sp cialistes dans le domaine il n y a pas de recette miracle Il faut chercher minimiser les contraintes et se laisser la possibilit de modifier l horaire afin de l am liorer Il importe de prendre en compte les par ticularit s de l entreprise le type de tra vail les attentes de employ s etc En plus des r f rences d j donn es en voici deux autres INTERNATIONAL LABOUR OFFICE Encyclop dia Of Occupational Health And Safety 4th Edition Geneva Chapter 43 1998 IMBEAU D BEAUCHAMPS Y COURTOIS PA La conception et la s lection d un horaire de travail aspects consid rer Travail et Sant vol 6 n 3 1990 pages 32 38 CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 13 JURIS ARR TER C EST PROMIS ez pas vous m ler de la vie priv e de vos employ s Apr s tout ut bien aimer boire Manon a le droit de sniffer sa ligne chez peut laisser autant de ses chemis
31. ent trop de sucre les boissons gazeuses et les autres aliments raffin s Surpris du r sultat Et pourtant savez vous qu un bon nombre de personnes parviennent perdre beaucoup de poids en r duisant la quantit de sucre et de gras dans leur alimentation Quelques effets des aliments tentations baisse d nergie somnolence fatigue En plus d influencer votre poids les ali ments tentations jouent beaucoup Sur votre niveau d nergie Avez vous certains moments de la journ e une baisse de concentration ou l impression de vous sentir fatigu Cela se produit souvent lorsque vous sautez le petit d jeuner ou lorsque vous n avez pu r sister deux belles r ties garnies de confiture de fraises maison et un beau caf bien fort C est bon mais pour vous soutenir tout l avant midi malheu reusement cela s av re peu Une baisse d nergie peut aussi se produire lorsque le repas du midi est trop riche Filet de porc baignant dans une riche sauce aux poivres accompagn d une bonne ration de pommes de terre d une tranche de pain suivi d une profiterole au chocolat petit reste du samedi soir on n est pas pour la perdre tout de m me et vous voil fin pr t pour une petite sieste Pourquoi ne pas regarder le contenu de votre assiette avec des yeux plus cri tiques Vous pourriez r duire un peu les quantit s remplacer une partie de vos pommes de terre par quelques beaux l gumes verts ou une
32. ercle bien ferm Si l uti lisation du rebord de la fen tre est une pratique r guli re pourquoi ne pas demander de mettre un r frig rateur la disposition du personnel En conclusion Notre alimentation est fortement condi tionn e par notre ducation et nos habi tudes de vie et essayer de les changer demande des efforts et de la discipline Mais la meilleure fa on de profiter des bienfaits d une saine alimentation c est d y go ter pour r aliser combien cela nous donne de l nergie et rend les petits bobos plus rares Bon app tit et surtout bonne sant Ressources sur le net en nutrition et di t tique http www bib umontreal ca SA su_nutri htm Site d taill sur la nutrition et les mythes alimentaires http www santepub mtl qc ca CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 17 INFORMATIONS JURIDIQUES 1 Commission scolaire de Sault Saint Louis et Syndicat des enseignants du Sault Saint Louis 1987 CALP 474 2 Syndicat r gional des travailleuses et travailleurs de Clair Foyer inc et Clair Foyer inc CALP 46051 08 9211 1993 02 03 3 Hepworth et Les Promotions sociales Taylor Thibodeau 1992 CALP 1614 4 Desjardins et CHUM CLP 108624 71 9812 1999 04 26 Corbin et CHRTR CLP 88192 04 9705 1998 12 03 Tino Maginaso et C A J O Ch nier CALP 52007 60 9306 1996 09 03 Lever et H pital Des Monts
33. es familiales person nelles et professionnelles s enchev trent dans une toile o il est parfois difficile d isoler le facteur stressant Mais quel que soit le facteur identifi vous pouvez tre certain que vous vous retrouverez un jour ou l autre avec des employ s en situation de stress Cela entra nera un certain nombre de probl mes pour votre entreprise absent isme retards pertes de productivit conflits d parts roulement de personnel accidents etc Pour les pr venir vous pouvez intervenir sur plusieurs aspects sur l organisation par la pr vention des conditions de travail stressantes et sur des aspects visant davantage les personnes les programmes de gestion du stress les programmes d aide aux employ s les mesures d accommodation Pr venir les conditions ____________de travail stressantes Il faut reconna tre que certaines condi tions de travail peuvent potentiellement devenir des sources de stress une sur charge de travail le peu de contr le sur celui ci une mauvaise communication organisationnelle le manque de sou tien trop de responsabilit s l ambigu t des r les la pr carit de l emploi des changements organisationnels trop rapides les transformations technolo giques trop de bruit etc Dans une approche de pr vention cer taines entreprises mettent en place des moyens et des programmes pour r duire et m me liminer le stress au travail Pour cela il faut d ab
34. es au Casino qu il le souhaite et rfer son go t sur le net son domicile puisqu il paie son abon Mais si ces employ s deviennent accros d pendants de ces ou passe temps et que cela affecte leur rendement au travail z alors vous en occuper Des signes Un employ aux prises avec un pro bl me d alcool ou de drogue incluant les m dicaments peut pr senter au tra vail certains signes et sympt mes de sa d pendance baisse de productivit agressivit manque de concentration erreurs fr quentes Il met parfois en jeu sa s curit ou celle de ses coll gues L accro du jeu pourrait pr senter des probl mes d absent isme et bien s r d argent Lorsque la direction des ressources humaines de l entreprise re oit un ordre de saisie de salaire pour cet employ il est peut tre d j trop tard Enfin la productivit de l employ cyberd pendant s en trouve affect e sans compter les co ts li s l utilisation accrue de l Internet pour l entreprise Sanctionner n est pas toujours la solution Devant de tels signes de d pendance que ne manqueront pas de reconna tre les coll gues de ces employ s l em ployeur peut choisir de sanctionner les manquements alors occasionn s baisse de production absent isme d roga tions aux r gles de sant s curit insubordination violence Par l applica tion de diverses mesures disciplinaires ou administratives respectant g n ra
35. ez CCM Sports Maska 4 Pr cit note 2 8 Bien s r que l entreprise y gagne M me si la forme physique rel ve d un choix personnel l entreprise y gagne lorsqu elle encourage ses employ s tre actifs et prendre soin de leur ali mentation En effet m me s il n y a pas d tudes scientifiques pour nous permettre d affirmer qu il existe une relation directe entre une baisse des l sions professionnelles et la pratique d activit s physiques nous savons aujourd hui que la pratique r guli re de l activit physique am ne plusieurs r percussions positives Parmi les avantages parions qu il y en a au moins un qui devrait vous sensi biliser Et parions que c est les bien faits sur le stress Le stress n est il pas une pr occupation de plus en plus grandissante chez l employeur Nous l avons d ailleurs constat par la forte participation notre s minaire m dico administratif Moi gestionnaire de sant mentale Or l activit physique a d finitivement un effet sur la r duc tion de l anxi t et du stress Mais bien s r il y a bien d autres avantages qui pourraient avoir une r percussion posi tive sur la productivit et l absent isme Le tableau ci dessous tir de la brochure Augmentez vos actifs 2 r alis par Kino Qu bec les r sume L activit physique en milieu de travail C EST RENTABLE Pour r duire Pour am liorer La qualit de vie Po
36. illeuse qui omet volontairement de se pr valoir d une mesure de pr vention offerte par l employeur ne saurait invoquer son omission pour obtenir les b n fices des dispositions de la loi N anmoins plusieurs agents biologiques peuvent tre invoqu s pour justifier un retrait pr ventif et quantit s de ces risques ne peuvent tre limin es par une vaccination inexistante Cependant en tant qu employeur demandez vous s il est probable que le danger appr hend s actualise car c est de cela dont il s agit et non de d montrer l absence totale de danger Dans un tel cas il vous faudra l liminer par des mesures d hy gi ne et autres ou proc der la r af fectation de vos employ s 1 H pital du Sacr C ur et Andr e Legault CALP 34006 62 9111 5 janvier 1993 laine Harvey commissaire Comprendre et g rer le volet m dical en SST COURS PR ALABLES RECOMMAND S Proc dures des r clamations ET Suivi des cas d accidents Dans le cadre de la gestion des r clamations l analyse de l aspect m dical peut tre ardue consid rant que les notions utilis es sont souvent herm tiques et n buleuses Cette formation pratique permettra aux gestionnaires de s initier au langage m dical de ma triser la proc dure d valuation m dicale de reconna tre et d agir face aux situations particuli res et finalement d en comprendre les r gles d acc s et de confidentialit Montr al les 3 mai 30 mai et
37. ir es de diff rentes sources 1 Il appert pr f rable de proc der une rotation des quarts de travail Ainsi personne ne travaille toujours de nuit avec un cycle circadien invers en permanence 2 Les quarts de travail devraient changer rapidement Par exemple 3 quarts de jour 3 quarts de soir et 3 quarts de nuit Le changement rapide des quarts de travail fait en sorte que chaque employ a des soir es libres et ce chaque semaine ce qui am liore la vie familiale et sociale Cela peut cependant poser d autres probl mes d organisation pour l employ avec des enfants 3 Limiter 4 le nombre de quarts de nuit cons cutifs et 7 le nombre de journ es de travail cons cutives afin d viter l accumulation de fatigue 4 Pr voir une p riode de repos assez longue entre deux quarts de travail Si l employ n a que huit heures de repos entre deux quarts il risque de manquer de sommeil 5 viter de d marrer un quart de tra vail avant 7 heures du matin Si le quart d bute plus t t le nombre CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 d heures de sommeil risque d tre r duit car les employ s devront se lever plus t t sans n cessairement se coucher plus t t Le d but des quarts devrait tre d termin en fonction entre autres du transport en commun et des caract ristiques de votre entreprise 6 Faire effectuer les t ches complexes ou p
38. iter de porter les doigts la bouche et aux yeux soigner imm diatement les blessures et les coupures retirer les surv tements de travail avant les pauses et les repas ou s assurer de les nettoyer par aspiration ne jamais utiliser l air comprim avoir des casiers s par s pour les v tements de ville et les v tements de travail ne pas rapporter la maison les v te ments de travail et les quipements de protection pour ne pas contaminer les membres de la famille D quipements de protection individuelle PI Il y a de cela plusieurs ann es nos sages a eux se prot geaient de la graisse des poussi res ou autres parti cules en rev tant le v tement de travail par excellence l over all en denim De nos jours le choix d un v tement de protection surv tement sarrau etc sera tabli en fonction de la nature des contaminants auxguels le travailleur est susceptible d tre expos Comme carac t ristiques essentielles le v tement devra tre confortable jetable ou lavable r sister l usure et constituer une barri re efficace contre les agents agresseurs pr sents Et surtout on doit changer les com portements concernant cette fausse croyance populaire les PI nous pro t ge de tous les risques telle une armure La protection personnelle doit tre consid r e comme une des mesures pr ventives qui lorsqu elles sont appliqu es conjointement et judi cieusement c
39. le ment une certaine gradation dans les sanctions l employeur peut chercher punir ou corriger les manquements Toutefois d un point de vue humain a ne r gle pas n cessairement le probl me de d pendance dont souffre l em ploy vis Aussi avant de sanctionner le comportement de l employ l em ployeur devrait peut tre tenter d aider cet employ s en sortir De toute fa on vous ne pouvez pas fermer les yeux sur les probl mes de votre employ Alors autant chercher lui offrir de l aide l aide D abord si vous devez confronter votre employ l gard de sa d pendance ne jouez surtout pas au docteur ou au psychologue chacun son m tier Si votre entreprise offre un programme d aide aux employ s PAE il con viendrait de souligner l employ qu il peut y recourir Par ailleurs d autres organismes priv s ou gouvernementaux peuvent gale ment apporter de l aide aux personnes souffrant d une d pendance Sans tre exhaustive nous vous avons pr par une liste de quelques organismes et leurs coordonn es Nom de l organisme Educ Alcool Association des intervenants en toxicomanie du Qu bec A I T Q Centre Canadien de lutte contre l alcoolisme et la toxicomanie C C S A F d ration Qu b coise des Centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes FQCRPAT T l phone 514 875 7007 www educalcool gc ca Par ailleurs le Centre d
40. n le docteur Marc Potvin du Centre chiropratique de Chambly existe depuis environ quatre ans Il a t b ti en fonction des risques de CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 chaque poste de travail Au d but c tait facultatif Et CCM Sports Maska avait rencontr tous les tra vailleurs pour leur expliquer les bien faits de ce programme Wow le taux de participation tait de 80 Mais apr s quelques mois il a chut 40 Cependant pour CCM Sports Maska pas question de baisser les bras Et pas question d accepter un taux de par ticipation inf rieur 100 Ce pro gramme est donc devenu obligatoire pour tous les employ s sans excep tion Les exercices de r chauffement et d tirement s inscrivent d sormais dans leur t che Et pour tous c est une t che normale Mais qui est le coach Nul autre que leurs sup rieurs imm diats lls ont tous re u une formation et chaque matin lors des pauses ils accomplissent leurs exercices d chauffement et d tirement en m me temps que leurs employ s Pas question de sauter une seule jour n e Lors d une formation dispens e par le Centre patronal dans un h tel l intention des coordonnateurs de CCM Sports Maska le directeur d usine demanda ses coordonnateurs la blague Avez vous entendu c est le temps de la Coucaratcha Bien s r il rappelait ses coordonna
41. n globale de la sant visant le mieux tre des personnes D une part dit elle en cr ant des con ditions favorables la sant de nos employ s et en les encourageant faire l apprentissage de modes de vie sains et quilibr s nous sommes assur s de pouvoir optimiser leur contribution l entreprise D autre part en tablissant des programmes pr ventifs pour aider les personnes tre en forme nous pouvons valuer que les investissements faits pour leur mieux tre ont des effets b n fiques pour elles et des retomb es positives sur le climat de travail Employeur et travailleurs y trouvent donc leur compte Comment a t on proc d La Presse Tout simplement comme on fait pour tout projet en production comme en sant et s curit du travail avec m thode Madame Hupp qui coordonne l ensemble des activit s s inspire des r gles de base de la gestion planifier organiser diriger et contr ler Elle favorise aussi le partenariat et le travail d quipe ce qui contribue grandement au succ s obtenu Au journal La Presse le parti pris pour la sant et le mieux tre des employ s a t initi en 1984 par la mise en place d un programme d aide aux employ s Au fil des ans d autres programmes ont t ajout s L entreprise offre aujourd hui son per sonnel plus d une vingtaine d activit s regroup es sous six volets la pr vention des maladies cardio vasculaires le d pistage
42. ne tude r alis e par Watson Wyatt l an dernier les co ts reli s ce ph nom ne repr sentent actuellement 7 1 de la masse salariale comparativement 5 6 en 1997 Si l on ajoute cela les co ts indirects comme le remplacement du personnel absent et la baisse de productivit ce pourcentage grimpe 17 Somme toute voil de bonnes raisons pour se pencher sur la sant l hygi ne et le bien tre de ses employ s Promouvoir de saines habitudes c est ce que vous propose ce num ro de Convergence Dans les ann es venir on estime que les entreprises seront de plus en plus confront es une hausse des r clamations d indemnisation en raison de difficult s d ordre psychologique tels le stress et le surmenage professionnel L article sur la sant mentale vous sugg re quelques interventions pour pr venir ces probl mes Que dire aussi de l importance de l entretien de son corps par l activit physique De nombreuses pistes vous sont donn es dans les pages qui suivent afin de vous aider encourager l adage un esprit sain dans un corps sain Pour CCM Sports Maska l activit physique en milieu de travail c est une question de culture un mod le privil gier Dans la journ e les employ s passent plus de temps au travail qu la maison En favorisant leur bien tre et leur satisfaction au travail vous contribuez leur plein panouissement et notamment leur plus v
43. nibles pendant le quart de jour Pr voir du travail plus l ger pour le quart de nuit Ainsi on peut supposer que vous r duirez le risque d erreur et d accident 7 viter qu une journ e de travail soit isol e dans l horaire 2 jours de cong suivi d un jour de travail et de 3 jours de cong Vous pourriez cr er de l absent isme 8 Opter pour un horaire qui maximise le nombre de cong s tombant la fin de semaine 9 Choisir un horaire dont le cycle est court Le cycle repr sente le nombre de semaines avant que l horaire se r p te exactement de la m me fa on 10 Transmettre l avance l horaire aux employ s Ainsi ils pourront planifier leurs activit s professionnelles et personnelles longtemps d avance L Institut de recherche Robert Sauv en sant et s curit du travail ARSST a effec tu une tude sur les quarts de travail Elle a men la r daction de 23 fiches pratiques d am nagement des horaires pour aider l entreprise dans le choix d un horaire de travail Consultez les Choisir un quart de 8 ou 12 heures Certaines entreprises vont opter parfois la demande des employ s pour des quarts de travail de 12 heures Est ce que cela affecte l entreprise Les em ploy s Les tudes tendent d montrer que l allongement du temps de travail affecte la performance et la s curit la baisse videmment Cet effet varie cependant selon le type de travail Plus le trav
44. nnelle Le droit la vaccination pour l employ sous tend une responsabilit Les tribunaux administratifs ont rappel qu il est de la responsabilit de chaque travailleur de se pr munir contre la possi bilit d une contamination Puis ils ont mis en garde les travailleurs qui n gli geraient ou refuseraient de se faire vac ciner la demande de l employeur Dans ces circonstances l employ qui d velopperait la maladie pourrait risquer de voir sa r clamation refus e par la CSST puisque le fait de ne pas s tre fait vacciner pourrait tre assimil de la n gligence grossi re et volontaire cause d exclusion aux b n fices pr vus par la loi article 27 de la LATMP Un employeur avis peut se vacciner contre ces litiges en inoculant dans son entreprise un bon programme de vaccination pr ventive tabli sur des recommandations de la direction de sant publique elle m me appuy e sur des argumentations scientifiques rigoureuses CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 QUESTIONS R PONSES QUESTIONS REPONSES VOUS AVEZ DES QUESTIONS Posez les nous Nous choisirons celles qui semblent d int r t pour l ensemble des lecteurs de Convergence et dans chaque num ro nous y r pondrons Une employ e me pr sente un certificat visant le retrait pr ventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite en invoguant un risg
45. nsabilit s en ce qui a trait aux t ches m nag res et l ducation des enfants Des recherches ont d montr que les femmes travaillant de nuit et ayant de jeunes enfants dorment signi ficativement moins que les autres Des probl mes de poids gain ou perte et de digestion sont aussi possibles long terme puisque les repas sont pris des heures anormales pour le corps toujours ce rythme circadien et que de mauvaises habitudes alimentaires peuvent tre prises par exemple beau coup de caf pour se tenir veill Des contraintes pour l entreprise Les horaires non traditionnels peuvent aussi engendrer des probl mes pour l entreprise L attention d un employ n est pas son maximum au milieu de la nuit ce qui peut occasionner des erreurs dans la production Son temps de r ac tion s av re galement plus long M me si toutes les tudes ne sont pas concluan tes dans certaines d entres elles une fr quence d accident plus lev e a t observ e durant les quarts de nuit De plus on peut penser qu un horaire de travail mal adapt augmentera l absen t isme et le taux de roulement des employ s avec les co ts que cela com porte pour l entreprise Comment faire pour am liorer les choses Dans le meilleur de monde tous les employ s devraient travailler de jour Mais puisque cela est impossible voici quelques pistes pour la conception d un horaire de travail Ces suggestions ont t t
46. ontribuent rendre le tra vail s curitaire l s agit alors de e s assurer que la protection vestimen taire convient et d velopper une poli tique pour le nettoyage des v tements e s assurer que la protection des voies respiratoires est ad quate et expliquer aux travailleurs le fonctionnement et l utilisation des appareils respiratoires se r f rer la norme CSA Z94 4 93 pour le choix l entretien et l utilisation des respirateurs tel qu il est stipul l article 9 du R glement sur la qualit du milieu de travail afficher chaque poste de travail l obligation de porter les PI l o ils sont requis fournir des lunettes protectrices et des gants appropri s En guise de conclusion N attendez pas que surgisse Mister Hyde Soyez vigilant et identifiez bien toutes les facettes des produits dan gereux Par la suite implantez un ensemble d actions touchant la fois les mesures de r duction la source les mesures d hygi ne et le port des moyens de protection individuelle L hygi ne personnelle il ne faudrait pas s en laver les mains ll y a un geste qu on pratique toute notre vie sans peut tre en r aliser toute l importance le lavage des mains Ce simple geste peut sembler trivial mais il demeure lun des moyens les plus simples les plus efficaces et les moins co teux pour am liorer le con tr le des infections et diminuer les risques de contamination Or on le n glige
47. ord com mencer par identifier les sources de stress organisationnelles Quelles sont les plaintes les plus fr quentes des employ s Quelles sont leurs perceptions du travail Quels sont les sympt mes observ s L coute et l observation de vos employ s vous aideront grande ment cette tape Par la suite il faut se donner des priorit s pour s attaquer aux sources de stress une la fois et mettre en place des strat gies organisationnelles afin de r gler les diff rents probl mes Il ne faut pas oublier d informer les employ s des d marches entreprises Parmi les solutions retenir citons celles ci e Reconna tre le travail bien fait les employ s ont besoin de reconnais sance dans leur travail que ce soit des patrons ou de leurs pairs Rencontrer r guli rement les em ploy s pour une r troaction S assurer que la charge de travail n exc de pas les capacit s et les ressources des employ s Offrir des opportunit s de d veloppe ment professionnel la formation conti nue en cours d emploi la possibilit de grandir dans l entreprise et d acc der des promotions D velopper une culture d entreprise qui valorise chaque employ Responsabiliser les employ s et les consulter sur des projets d entreprise tre coh rent entre les valeurs de l or ganisation et les actions de gestion quotidienne D finir clairement les r les et les responsabilit s de chacun pour viter les conflits
48. oy composer avec les l ments qui perturbent son quilibre psycho logique Diverses possibles strat gies s av rent alors Les programmes de gestion du stress offerts par plusieurs firmes de forma tion priv es Ceux ci comprennent g n ralement diverses formations portant sur les sources de stress et les fa ons de le r duire la gestion du temps la gestion des conflits et les techniques de relaxation Ce type d intervention peut rapidement donner des r sultats sur la r duction des sympt mes du stress et co te peu Par contre les effets sur les embaucher des formateurs externes elle peut recourir aux services disponibles dans le r seau des CLSC Il est galement possible d encourager les employ s se pr valoir des services professionnels disponibles par l assu rance collective de l entreprise e Finalement il vous est possible d aider des personnes plus vuln rables au stress surmonter certaines difficult s au travail en adoptant des mesures d accommodation g n ralement tem poraires Par exemple si une personne a des difficult s supporter la pression il serait souhaitable de la rencontrer r guli rement pour l aider tablir la priorit des t ches les plus urgentes ou pour estimer la dur e d un travail Mises en garde Avant d entreprendre un programme pour r duire les probl mes de sant mentale dans votre entreprise quelques Mod le NIOSH du sympt mes sont
49. r des mets que vous aurez pris soin de pr parer vous m me Cela vous donnera l occasion de contr ler les quantit s de sucre et de gras et d li miner tous les additifs alimentaires D mythifier certains mythes li lt Nous vous proposons ici de tester vos connaissances sur les mythes alimen taires VRAI OU FAUX 1 Les collations g chent les repas Faux De petites collations prises divers moments au cours de la journ e ou d un quart de travail vont augmenter l activit de votre m tabolisme et vous aider vous sentir plus nergique Elles peuvent m me contribuer un meilleur contr le du poids Bien entendu le choix judicieux des collations importe Favorisez les fruits crudit s yogourt muffins faibles en gras biscuits de grains entiers etc CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC CONVERGENCE avril 2001 2 Il n y a pas de calcium dans le lait au chocolat Faux Le chocolat ne limite en rien l ab sorption du calcium Ce mythe a long temps circul et circule encore proba blement pour encourager et habituer les gens consommer du lait pur sans tout le sucre contenu dans le lait au chocolat 3 Les foies plus chers repr sentent les meilleures sources de fer Faux Le prix n a pas de rapport avec la quantit de fer que le foie contient Par contre certaines sortes de foies contien nent plus de fer Une portion de 100 g de foie de porc contient pr s de 18 g de
50. r dernier publiait un article intitul Luttez contre le stress Et ce ne sont que deux exemples Toutes les semaines il se publie des articles o il est question du stress et de sant mentale au travail ll est donc certain que t t ou tard vous serez confront ces questions dans votre entreprise Vous aurez alors vivre avec les cons quences du stress de vos employ s Pourquoi ne pas prendre les devants et tenter de r duire et meme de pr venir le stress sur votre main d uvre maintenant 1 BENOIT J Absent isme et cas d invalidit c est 7 1 de la masse salariale La Presse 23 novembre 2000 2 Rapport du BIT sur la sant mentale au travail en Allemagne aux tats Unis en Finlande en Pologne et au Royaume Uni Communiqu de Presse 10 octobre 2000 www ilo org public french 3 Sant mentale au travail Chaire de gestion de la sant et de la s curit du travail dans les organisations http cgsst fsa ulaval ca 4 NIOSH Stress at Work www cdc gov niosh stresswk html 5 Minist re de la sant et des services sociaux Surmonter un probl me de sant mentale au travail guide l intention des gestionnaires Gouvernement du Qu bec 2000 www msss gouv qc ca section documentation 4 Quelques donn es percutantes Une enqu te publi e par la firme Watson Wyatt en 2000 sur l absen t isme dans les entreprises r v le que plus de la moiti
51. r tous les gestion naires avant d tre pr sent e aux employ s Prenez le temps d valuer les besoins lesquels sont en grande partie d ter min s par la population vis e Ainsi au journal La Presse l ge moyen des employ s 47 ans a d termin certains choix de programmes pr ventifs compte tenu des risques la sant con nus pour cette cat gorie d ge L analyse des co ts d assurances des causes d absent isme des causes d acci dents de travail et un regard sur le climat de travail s av rent aussi des pistes privil gier si on veut bien cerner les besoins Donnez vous des objectifs sp cifiques Cela vous aidera non seulement trou ver les meilleurs moyens pour les attein dre mais aussi d terminer vos crit res d valuation Madame Hupp conseille d opter pour la promotion de la sant et du bien tre plut t que pour du contr le Tracez vous un plan d action r aliste Pour sa part Lise Hupp multiplie les fa ons d atteindre un m me objectif Ce faisant elle augmente ses chances de r pondre l ensemble de sa client le Publicisez vos activit s en faisant con na tre vos projets et vos r alisations vous contribuez susciter l int r t de vos troupes Assurez le suivi des projets mis en place et valuez en les retomb es Un calendrier de r alisation facilitera le maintien et le progr s de votre d marche L valuation permettra de mesurer la rentabilit des efforts
52. s actuelles n aient pas tabli de relation stricte de cause effet entre le travail selon un horaire non traditionnel et certaines pathologies les experts s entendent pour dire que les horaires non traditionnels engendreraient certains probl mes chez les employ s le principal tant les troubles du sommeil Le corps est programm pour fonction ner sur une base de 24 heures C est le rythme circadien Plusieurs fonctions du corps suivent ce rythme veille sommeil temp rature corporelle tension art rielle niveau hormonal etc Ainsi la temp rature du corps fluctue au cours d une journ e Elle s abaisse en soir e en pr paration du sommeil pour remonter le matin au moment o les activit s recommencent Les employ s des quarts de nuit dorment durant le jour ils vivent en opposition leur rythme circadien ce qui affecte la quantit et la qualit de leur sommeil Le sommeil de jour est aussi d rang par la lumi re le t l phone les activit s quotidiennes de l entourage etc De plus l employ peut tre tent de r duire ses heures de sommeil pour passer plus de temps avec son conjoint et ses enfants l peut donc y avoir une accumulation de fatigue par d ficit de sommeil avec tous les effets imaginables sur la per formance la s curit l humeur et ainsi de suite Le probl me serait d ailleurs plus aigu pour les femmes car elles assument g n ralement une part plus grande de respo
53. s la loi n indique que des employ s qui b n ficient d un tel service en dehors de leurs heures de travail doivent tre r mun r s 3 Les r actions postvaccins ne sont pas des l sions professionnelles Il est arriv quelques reprises que des douleurs et des malaises voire des ten dinites se soient manifest s suite une vaccination De fa on constante les r clamations soumises pour ce motif ont t refus es pour les raisons suivantes 1 D abord la pr somption de l article 28 de la LATMP ne s applique pas le diagnostic de r action postvaccin n est pas une blessure e l injection du vaccin n est pas un v nement impr vu et soudain la r action inflammatoire plusieurs jours apr s une injection n est pas non plus un v nement impr vu et soudain Elle est plut t la cons quence de l injection Ce n est pas la douleur qui doit tre soudaine et impr vue mais l v nement qui la cause 2 La preuve m dicale a t jug e insuf fisante dans tous les cas pour conclure un lien de causalit entre l injection du vaccin et la r action celui ci ou l arr t de travail caus 3 Finalement il a aussi t d cid que les sympt mes ne pouvaient pas consti tuer une l sion professionnelle qui serait la cons quence des soins re us des suites d une l sion professionnelle tel qu il est pr vu l article 31 de la LATMP puisqu il n y a pas eu la base de l sion professio
54. s pr jug s n gatifs concernant la vaccination ou vous estimez exercer un choix per sonnel lt lt lt Choix personnel La vaccination rel ve du choix personnel et de la conscience sociale des individus Personne ne peut se faire vacciner de force Cependant il faut admettre qu il peut y avoir des cons quences ne pas tre vaccin ou refuser de l tre Des cons quences sociales le taux optimal de vaccination d une popu lation d pend de l effort collectif plus le taux est faible plus les risques d une pid mie augmentent Des cons quences personnelles il y a le risque bien r el que la maladie vous rattrape et coup s r elle ne vous laissera alors pas le choix Il y a aussi le risque d tre vous m me porteur et de contaminer vos proches ll y a ga lement le risque de ne pas r pondre aux conditions d embauche ou de maintien d un poste cause du risque encouru pour votre sant ou en raison du danger potentiel que vous repr sentez pour vos coll gues ou pour la client le Responsabilit partag e En milieu de travail quoique l valua tion des risques biologiques et la mise en place de mesures de protection dont un programme de vaccination rel vent de la responsabilit de l em ployeur prendre des mesures s res et efficaces comme la vaccination pour se prot ger de maladies vitables demeure une responsabilit personnelle CENTRE PATRONAL DE SANT ET S CURIT
55. t rie le t tanos l h patite A la rub ole la grippe notamment sont des affections toujours tr s pr sentes partout dans le monde Si vous voyagez dans certains pays tropicaux il faut allonger la liste pensons au chol ra et la fi vre jaune Finalement ajoutons les risques biologiques inh rents cer taines professions Par exemple l h patite A pour le personnel du secteur alimentaire et celui du traite ment des eaux us es l h patite B pour le personnel du secteur de la sant et de la s curit publique la rage pour le personnel en contact avec des animaux le personnel des cliniques v t rinaires des animaleries des abattoirs les travailleurs agricoles les gardes chasse etc e le t tanos sp cialement pour les horticulteurs et les travailleurs de la construction Pourquoi s exposer aux cons quences d une maladie quand on peut l viter Malgr les campagnes de promotion la disponibilit des vaccins les garanties d efficacit de ceux ci et les contr les de s curit encore trop de personnes ne sont pas prot g es Pourquoi Peut tre par n gligence tant qu on ne met pas le pied sur un clou rouill on ne pense pas au t tanos e Peut tre par manque de connais sance au fait connaissez vous l tat de votre couverture vaccinale quand remonte votre dernier rappel e Peut tre pour des raisons philosophi ques vous endossez le
56. u il y a un risque d exposition En effet Une substance pr sentera un risque pour les travailleurs en raison de ses propri t s physico chimiques ou toxicologiques et de par la fa on dont elle est utilis e en milieu de travail Et qui plus est pour qu un produit soit nocif pour la sant d une personne il doit y avoir un contact et le produit doit p n trer dans son organisme et s y trou ver en quantit suffisante L affirmation de Paracelse la dose fait le poison nous claire bien ce sujet car toute substance absorb e en quantit exces sive m me l eau peut provoquer des atteintes la sant Comment les produits peuvent ils entrer dans l organisme Afin de mieux comprendre comment et pourquoi certains produits peuvent mettre en danger la sant d une per sonne il faut parler des moyens par lesquels les produits peuvent p n trer dans notre corps Les principales voies de p n tration ou portes d entr e sont la voie respiratoire la voie digestive et la voie cutan e Dans le milieu de travail la voie respira toire repr sente sans contredit la plus importante voie d exposition aux pol luants tant pour les micro organismes que pour les substances chimiques que l on retrouve sous forme d a rosols de gaz ou de vapeurs Par exemple un travailleur pourra inhaler des fum es de soudage ou des brouillards d huile provenant des proc d s de coupe et de meulage La peau constitue
57. ue d infection par un agent biologigue pour lequel elle avait pr alablement refus la vaccination Cette vaccination est offerte et recommand e par l employeur Que puis je faire Lorsque vous lui avez offert gratuitement le vaccin contre le virus de l h patite B par exemple vous vous tes conform votre obligation qui est de prendre les mesures n cessaires pour prot ger la sant et assurer la s curit et l int grit physique du travailleur article 51 LSST En outre l article 49 de la LSST oblige le travailleur prendre lui aussi les mesures n cessaires pour prot ger sa sant sa s curit et son int grit physique Or le fait de refuser pour des raisons personnelles une vaccination pr ventive pourrait tre consid r comme de la n gligence grossi re et volontaire La question a d j t pos e la CALP la lecture de la d cision rendue quoique le retrait pr ventif n ait pas t refus au seul motif de la non vaccina tion de l employ e on peut conclure que cette raison aurait t suffisante et que la commissaire aurait probable ment refus la demande puisqu elle pr cise La Commission ne peut passer sous silence le fait que le risque de contracter le virus de l h patite B n existait pour la travailleuse qu en rai son de son omission de se pr valoir du programme de vaccination offert gratui tement par l employeur La Commission d appel est d avis qu une trava
58. ur augmenter Le bien tre psychologique Pour les employ s Le risque de mortalit Le risque de souffrir de certaines maladies notamment les maladies cardiovasculaires le diab te l hyper tension et l hypercholest rol mie La gestion du stress Pour l entreprise e L absent isme Le roulement du personnel La qualit de vie au travail L image de l entreprise Les relations de travail Le sentiment d appartenance Source U S Department of Health and Human Services Centers for Disease Control and Prevention for Chronic Disease Prevention and Health Promotion Division of Nutrition and Physical Activity A Guide for Community Action Champaign Illinois Human Kinetics 1999 Pour CCM Sports Maska _ c est une question de culture e 7 h les employ s sont tous devant leur machine mais attendent avant de l op rer Ah non Pas question de commencer son travail sans avoir pris un petit cinq minutes pour se r chauffer les muscles Un sportif ne doit il pas r chauffer ses muscles avant de pratiquer son sport La m me chose s applique pour un employ devant fournir des efforts physiques au travail 10 h 30 et 14 h une douce musique se fait entendre pour annoncer la p riode de stretch Avant d aller leur pause les employ s prennent un autre petit deux trois minutes pour tirer leurs muscles Ce programme labor par un chiro praticie
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