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Télécharger les Infos de Valbois RN – 1 er trimestre 2010

1. 23 parole d entreprises Les carri res Debras s a la conqu te de nouveaux marches L tude sur la valorisation des pierres sili ceuses projet conduit par Valbois R N et rendu public en 2009 le laissait clairement transpara tre le gr s du Condroz jouit de pr dispositions naturelles pour tre utilis dans un contexte marbrier Aujourd hui les efforts des nouveaux admi nistrateurs des carri res Debras s a ouvrent un horizon bien plus large ce mat riau Gr ce une ligne de sciage unique en son genre cette entreprise propulse le gr s du Condroz sur des march s hier encore r ser v s au petit granit Et attention cette car ri re ne va pas en rester l Les carri res Debras s a sont un l ment in dissociable du paysage profondevillois De puis 1850 l entr e du village d Arbre la soci t y exploite une carri re de gr s Un bouleversement majeur est intervenu en 2007 lorsque trois entrepreneurs fins connaisseurs du secteur ont d cid de re prendre l activit Comme nous le confie l un d eux avant ici il n y avait que de la pierre ornementale et les produits propos s taient similaires ce que tout le monde offre moel lons bruts d brutis parements quarris pierres d angles linteaux Mais nos repreneurs ont une id e en t te Nous avons investi dans la carri re car nous voulions d velopper une nouvelle technique de production apte nous diff
2. Les infos de L BO IS R N En 1ER TRIMESTRE 2010 JANVIER F VRIER MARS Valoriser la pierre el le bois f rT a _ ET OU VRIR L inventaire permanent des ressources foresti res de Wallonie IPRFW lire en page 3 Le secteur du b ton et du ciment lire en page 6 d couvrir en page 12 T Le bois cr ve les plafonds 6099 Charleroi X P401047 en se hissant toujours plus haut Aiai a 7 Nadine Godet DEEA L inventaire permanent des ressources foresti res de Wallonie IPRFW 3 5 mes Rencontres Fili re Bois le 29 mars 2010 Salon Bois amp Habitat Crise conomique crise cologique le bois une planche de salut 10 Une simple question Entre Suisse et Belgique Yves Weinand ou la passion du bois 20 d invention Juste avant de saisir mon stylo pour m adresser vous Le secteur du b ton et du ciment 6 j ai pour habitude de me plonger une derni re fois dans la newsletter para tre pour y trouver une id e ou un point saillant sur lesquels rebondir Hasard du contenu c est ce num ro des Infos de Valbois R N dans son enti ret qu il m appara t pertinent de commenter tant il me semble bien synth tiser ce qui fait le succ s ou les difficult s des entreprises des secteurs pierre et bois A l i i P p Apr s avoir essuy quinze ann es de d boires aan ea aa aN recois ele ra
3. claircies cubage et qualit des bois de ch nes sont autant de th mes abord s dans ce livre Cet ouvrage pratique offre ainsi les derniers r sultats exp rimentaux en mati re de d pressage de d signa tion des arbres d avenir de rayon de d tourage de branchaison de gourmands et autres picormiques Th matiques abondamment illustr es par des sch mas des exercices de terrain et de nombreuses photos Une brochure r sistante est offerte avec ce guide technique Elle reprend les principaux enseignements pour une utilisation ais e sur le terrain Pour commander www foretpriveefrancaise com Prix 20 Les r manents en foresterie et agriculture Les branches mat riau d avenir Pour commander www lavoisier fr Les branches mortes sont des pr curseurs mal connus mais incontournables et originaux de l humus forestier Riches en nergie et nutriments elles font depuis quelques ann es l objet d attentions particuli res de la part de l agriculture fili re bois ram al fragment et de la sylviculture fili re bois nergie Le colloque international francophone Les r manents en foreste rie et agriculture Les branches mat riau d avenir Lyon 1er et 2 f vrier 2007 a r uni plus de 230 participants agriculteurs agronomes cologues forestiers gestionnaires d espaces verts jardiniers etc de onze nationalit s diff rentes afin de faire le point sur ce sujet et de d gager des perspect
4. l volution de l envi ronnement en int grant dans ses observations de multiples crit res li s la gestion durable des cosyst mes forestiers Ainsi il int gre la d termination des zones d habitat communau taires d habitat prioritaires il prend galement en compte les caract ristiques li es aux zones Natura 2000 et un large ventail d indicateurs de biodiversit De m me il int grera gale ment prochainement de plus en plus de para m tres li s la fonction sociale de la for t L inventaire mode d emploi L inventaire forestier couvre une superficie de 554 000 ha 2008 de zones foresti res pro ductives et non productives Il est r alis sur base d un chantillonnage syst matique com pos de 11 000 points situ s en zone foresti re soit environ 1 100 points visiter annuellement par l quipe d inventaire Il s adresse unique ment aux zones foresti res par convention tout terrain pr sentant un couvert forestier de plus de 10 et une superficie sup rieure 10 ares les arbres pouvant atteindre une hauteur abattable minimale de 5 m Sont inclus les ter rains temporairement d bois s les zones en r g n ration et les terrains situ s en for ts bien que non destin s la production ligneuse voi ries foresti res gagnages coupe feu incultes La p riodicit de passage de l inventaire a t fix e 10 ans 10 des points sont donc son d s chaque ann e par une qui
5. la communica tion de la Commission La situation en France Le Pr sident SARKOZY a pris en mai dernier et de mani re remarqu e une position en fl che en faveur d un d veloppement acc l r de la fili re bois fran aise Il a qualifi le bois de gigantesque source de croissance durable et annonc un train de mesures pour doper l activit conomique du secteur for ts bois Ces d clarations sont int res santes pour la R gion wallonne deux titres au moins D abord parce que l intervention personnelle du Pr sident SARKOZY a soudai nement mis en lumi re la fili re bois et son int r t des points de vue conomique et environnemental ensuite parce qu il est rai sonnable de consid rer la for t wallonne et les for ts d Alsace Lorraine et Champagne Ardenne comme une seule et m me entit les sorts des fili res bois dans ces r gions tant d s lors troitement li s Le Pr sident SARKOZY a appuy sa d cision sur un rap port tabli par M Jean PUECH ancien ministre fran ais de l Agriculture puis de la Fonction publique Aussi est ce M PUECH lui m me que les Rencontres auront l hon neur d accueillir pour pr senter les points forts de son rapport La situation en R gion wallonne Dans la partie de la D claration de Politique R gionale DPR consacr e aux politiques sec torielles le Gouvernement wallon exprime une volont tr s troitement en phase avec le th me choisi Il convie
6. VOTRE FACILIT A FFALIEZ V U AO eur s sudorest pt pu Fi EU VOS PCR VER mangas ce NATURE THIQUE E ti ie a bo saure de A euros ark rp n ai IH gr rt WEBF SH gt La Fondation Saint Hubert asbl c est aussi Euro Nature la fomille en f te Journ es P dagogiques et Th matiques Concours Culinaires Gibier hr Diners de Gala Colloques internationaux Concours Photo Concerts de Trompes de Chasse 061 29 30 84 info f Nature Ethique est une publication de l asbl Fondation Saint Hubert ondation saint hubert be www fondation saint hubert be LES INFOS DE VALBOIS R N 1e trimestre 2010 31 WWwW portailbois org sos WWW portailpierre org D RESSOURCES NATURELLES Les portails dynamiques et interactifs des professionnels wallons des fili res pierre et bois gt Plus de 6000 entreprises r f renc es gt Descriptif cibl gt Inscription GRATUITE gt Nouvelles fonctionnalit s Le 2 L gt Strat gibois P a amen ms ane tiana te menea La News amp agen da B UP dapous FHB SDa R d a v s diie L gt Publications L Services amp partenaires i Fy R ST VA ONM www portailbois org r sulte d une collaboration entre Valbois Ressources Naturelles et le Centre de Comp tence Bois de Saint Vith Il est r alis gr ce au soutien de la R gion Wallonne de la Province de Luxembourg et des programmes europ ens Leader Il et Interreg III A J m k LE Le i ma Portalipse
7. charge et situations Les th ories existantes sont alors utilis es pour mod liser les situations d crites ci avant la suite de ces ob servations des essais sont men s en laboratoire Iivo Stotz Architecte La recherche sur le th me de la g om trie fractale et ses applications dans le domaine de la construc tion est transversale elle va de la conception ar chitecturale assist e par ordinateur jusqu l tape de la production automatis e des l ments en bois L objectif est de fournir des solutions com pl tes pour la conception et la production d une architecture g om triquement complexe mais de forme libre La combinaison g om trie fractale mat riau bois production automatis e et indus trialis e ouvre de nouveaux champs d application au mat riau bois dans la construction Cette re cherche est consid rer dans une approche glo bale et interdisciplinaire impliquant l informatique les math matiques et l architecture re Tr T 4 kia a a a u r 1 in ir AT eu i Te Le Re nd Te PE Le En Re cn ee NON es ri ee 90 8 Th Fr ri Fi F ma he i ms Ca F L J a CRE C RE m Hi rr age ve TEEN are dater FUIT L ST Les ON Li ois EEn i rs Pas Dr a 7 Pie i H r n ue oR T ag T de FT Lee f i F ml 5 Bpr Tie T Ta nr Lj Les panneaux en bois contre coll sont compos s de planches d pic a suisse 31 m de bois ont t n cessaires pour construi
8. d j sous son impulsion r solu ment engag e dans la voie du d veloppement durable Ces quatre expos s seront suivis d un d bat anim par Michel LECOMTE faisant intervenir les orateurs pr c dents De plus ce d bat se d roulera sous l il aiguis de Pierre KROLL qui croquera l v nement avec ce talent qui inspire nos responsables politiques une admiration parfois piqu e d appr hension la lumi re de ce d bat Claude JAVEAU Sociologue Professeur m rite de l ULB dont la verve est devenue proverbiale posera sur cette matin e un regard ext rieur et n an moins critique pour communiquer l assem bl e ses conclusions et d finir ainsi des contours plus pr cis l image de la fili re bois pour les ann es venir a Pour le Comit organisateur des Rencontres Fili res Bois Dr Ir E DEFAYS LUNDI 29 MARS 5 ME RENCONTRE FILI RE BOIS D VELOPPEMENT DURABLE ET PLUS VALUE SALLE DE CONF RENCE TAGE Les autorit s europ ennes comme celles de nombreux tats membres consid rent avec de plus en plus d int r t la double vidence que 1 la fili re bois dispose d un important potentiel de d veloppement et pourrait accro tre consid rablement sa contribu tion l conomie l attention accord e au bois dans la lutte contre le changement climatique est lar gement insuffisante au regard des possi bilit s qu il offre Le Rapport tabli par Jean PUECH ancien minis
9. de nombreuses tudes scientifiques et bien entendu est la disposition de la fili re bois pour des r sultats caract re conomique Nous d crirons bri vement quelques exemples d informations qu il est possible d extraire de l IPRFW sans entrer dans les d tails car les cri t res de requ tes sont tr s nombreux et les combinaisons tr s tendues L IPREW peut titre d exemples e localiser et donner une estimation qualita tive et quantitative des essences pr sentes sur des stations d finies e d terminer les zones difficiles d exploitation pour des raisons d humidit permanente ou de pente trop forte les essences pr sentes sur ces zones ainsi que leurs caract ristiques dendrom triques et permettre de justifier par exemple un investissement dans une m canisation d exploitation adapt e ce type de contraintes de terrain e d terminer la composition et les caract ris tiques des peuplements se trouvant diff rentes distances de voiries foresti res pou vant faciliter la vidange et le chargement des bois issus de l exploitation e localiser identifier et quantifier les d g ts de natures vari es caus s aux peuplements forestiers d g ts de gibier temp tes incendies tassements de sols I peut ga lement identifier et localiser les zones d ha bitats communautaires d habitats priori taires et habitats d esp ces propres la nomenclature de Natura 2000 et d terminer la compositi
10. encore difficilement imaginables il y a une dizaine d ann es des b timents de 3 4 5 niveaux en structure bois voire 9 Londres un record pour du r sidentiel Pour mieux circonscrire cette nouvelle ten dance nous avons demand leur point de vue trois entreprises wallonnes embl ma tiques en mati re de construction bois Le cr ateur de maisons et fabricant de pan neaux bois Stabilame Mariembourg et son administrateur Laurent Riche le distributeur carlsbourgeois Paliseul de composants bois Itech Wood La maison de demain repr sent par Jos P rard et Mobic s a Harz Aywaille sp cialiste de l ossature bois par l entremise de Jean Philippe Moutschen nous apportent leur clairage pour mieux comprendre le ph nom ne La fin des pr jug s la t te de Stabilame depuis 1992 Laurent Riche b n ficie d un recul appr ciable Il rel ve que le bois est d sormais entr dans les m urs au moins au niveau des architectes 26 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 p E m i Les i gt i le d TA z E Ua katt eN pen 4 Les pays scandinaves ont toujours t en avance en mati re de construction bois l image de cet immeuble de logements sociaux de cinq tages Trondheim Norv ge r alis gr ce des panneaux en bois massif Architecte Brendeland amp Kristoffersen Arkitekter AS Photo Geir Brendeland qui appr cient le caract re cologique du mat
11. et des nombreuses compo santes dont est constitu e la fili re bois depuis les propri taires forestiers jus qu aux n gociants en bois en passant par les scieurs les fabricants de produits de construction de meubles les organismes de recherche et de formation etc Les Rencontres Fili re Bois poursuivent un double objectif 1 en s adressant un public assez large elles contribuent combler un d ficit en mati re de communication dont p tit la fili re ce d ficit induisant une m connais sance propice l ancrage de pr jug s sou vent p nalisants 2 en s adressant galement d autres moments de la journ e aux professionnels de la fili re elles participent par une meilleure circulation interne de l informa tion au d cloisonnement entre sous sec teurs l harmonisation de leurs points de vue donc au d veloppement d actions mieux cibl es dans une perspective de d veloppement conomique Quoique jeunes encore les Rencontres Fili re Bois ont d j acquis de belles lettres de 10 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 noblesse elles rassemblent annuellement plus de 350 participants et ont accueilli leur tri bune des intervenants de renomm e interna tionale tels que Jean Pascal VAN YPERSELE Alain HUBERT Claude JAVEAU et de nom breux autres qui bien que moins pr sents sur la sc ne m diatique sont unanimement consi d r s comme des r f rences dans
12. isolation thermique sont devenues telles que le b ton est maintenant plus cher que le bois Second mouvement l cologie Les gens ont conscience que le bois est un mat riau natu rel et renouvelable C est devenu un argu ment positif que de l utiliser Lo m M Jos P rard se montre tout aussi optimiste prenant appui sur les dossiers en cours Nous avons des contacts pour r aliser un immeuble de bureaux avec son complexe commercial d une surface de 7500 m Ailleurs en pleine ville c est un projet r si dentiel de rehausse en R 2 qui va s arrimer un b timent existant en structure bois Enfin nous sommes sollicit s pour r aliser un h tel de 100 chambres Bruxelles en R 2 qui aura la particularit d tre sur l eau Une norme barge sur l Escaut devrait accueillir l tablissement de 115 m tres de long et 12 de large avec chambres au rez de chauss e et au 1 le restaurant tant au 2 tage Pourvu que cela se concr tise Les panneaux en bois massif sont des l ments pleins fabriqu s en usine et assembl s sur place avec tr s peu de personnel et d outillage Architecte R gis Mury Photo R gis Mury LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 29 lectures Bois syst mes constructifs Traduction fran aise de Holzbau mit System cet ouvrage de 320 pages propose un aper u global analytique et visuel de toutes les typologies architecturales de la maison indivi
13. l exemple Comme s en faisait cho l un des participants ce dossier comment peut on imaginer le d veloppement de la seconde transformation chez nous sans consolider au pr alable le secteur de la premi re transformation du bois Rendons C sar ce qui lui appartient l id e est de Fran ois Ruchenne et elle m rite que chacun y r fl chisse LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 19 r seau Entre Suisse et Belgique Yves Weinand ou la Le g Architecte et ing nieur pragmatique et cr a tif voil qui r sume bien Yves Weinand Et comment ne pas trouver plaisir travailler l Ibois quand on essaie justement d tre le lien entre la pens e de l architecte qui r fl chit l aspect visuel du projet et l ing nieur qui va devoir mettre en uvre cette vision au moyen des math matiques de la g om trie et de caract ristiques de rigidit Pour une recherche appliqu e la t te de ce qui fut la premi re chaire d Eu rope en construction bois succ dant ainsi au Peu de personnes en Wallonie connaissent Yves Weinand architecte ing nieur civil cher cheur et professeur Pourtant son parcours est particuli rement riche mais l homme reste d un temp rament discret Il partage ses semaines entre son bureau d tudes ponyme situ Li ge et sp cialis dans le calcul de structures en bois et le poste de professeur et directeur de la chaire de construction
14. le monde du feuillu sait pertinemment qu il ne s en sortira pas tout seul comment l y aider LE N UD DU PROBL ME LA DISPARITION DES D BOUCH S Avec la F d ration Nationale des Scieurs FNS et l Union Nationale des Entreprises du Bois fruit du r cent rapprochement entre la FNN F d ration Nationale des N gociants en Bois et FEDEMAR F d ration Belge des Exploitants forestiers et des Marchands de Bois nous ne pouvions r ver meilleurs interlocuteurs pour prendre la mesure de la situation Par l entremise de Fran ois Ruchenne au titre de ENS et de Fran ois De Meersman pour l Union le tableau d crit ne soul ve pas l en thousiasme surtout quand les principaux int ress s les scieurs y apportent leur v cu Les dix plaies d gypte Les scieries feuillues vivent une tr s mauvaise passe Elles disparaissent progressivement et on se pose la question de leur existence d ici vingt ans Elles meurent dans le silence car leur petite taille ne suscite pas l int r t des m dias C est pourtant toute une conomie locale et ses emplois qui bient t ne seront plus le commentaire est de Fran ois Ruchenne Le pro pos est percutant nous voil pr venus Avec son coll gue de l amont Fran ois De Meersman ils reviennent sur les quinze der ni res ann es marqu es par une succession de mauvaises nouvelles et de probl mes Tout d abord on peut citer la valorisation des bois de qualit secon
15. platines pour le pourtour de la m diath que Andr Malraux Strasbourg Notre interlocuteur ne s en meut pas vrai ment C est m me logique ses yeux car ce mat riau dispose de nombreux atouts Le gr s est un mat riau dur et antid ra pant Il trouve naturellement sa place au sol surtout l o on roule Mais ce n est pas l Be a E p Ba Pak pe le plus important car ce qui frappe avec le gr s sci c est son c t visuel extraordinaire Ce n est pas un produit qui doit tre lu mais vu Pour s en convaincre il suffit d arpenter le showroom en marge du hall de fabrication Naturel adouci meul flamm flamm bross toutes les finitions sont envisa geables mais ce qui interpelle le visiteur c est la large palette des couleurs beige jaune ocre bleu gris gris vert rouge brun Le gr s est une roche tellement vivante avec ses couleurs qu il doit tre vu sur place pour vraiment s en rendre compte rench rit l ad ministrateur avant d enfoncer le clou il change la lumi re l humidit c est d une grande beaut Les clients sont toujours ton n s de voir la diff rence entre le tas de pierres initial et le r sultat final Chacun l aura compris on est l face un produit d exception Le gr s est par essence un mat riau noble le sciage ne le rend pas pour autant accessible toutes les bourses Pour celles et ceux qui recherchent la quali
16. remplacement ou non du gypse pour modifier certaines caract ristiques physiques o chimiques du b ton comme le temps de prise la rh ologie facilit d coulement la porosit ou encore la coloration Les usages du b ton Par ses nombreuses qualit s telles sa facilit de mise en uvre sa r sistance la compression sa durabilit et sa recyclabilit le b ton se pro file comme un mat riau indispensable dans le secteur de la construction Ces m mes qualit s lui procurent une palette d utilisations extr me ment large D autant plus large que de nom breuses d couvertes n ont cess de lui conf rer toujours plus d attrait depuis plus d un si cle b ton arm XIXE si cle b ton pr contraint fin des ann es 20 b ton haute performance fin des ann es 1980 et ultra hautes perfor mances brevet en 1997 b tons auto pla ants et auto nivellants b ton d polluant autant d avanc es techniques marquantes Et le futur s annonce prometteur avec les b tons auto r parants mis au point l Universit du Michi gan B ton pr t l emploi Il est fabriqu en b tonni re sur chantier ou en centrale b ton et transport en camion m langeur En g n ral la dur e moyenne pour le transport et la mise en uvre du b ton ne peut pas d passer deux heures au del de cette dur e les centrales b ton ne garantis sent plus la qualit car le b ton a d j com menc faire prise
17. ri ES RE AR Te Fa o RA J Fili re prpfasakanalle Am nagement ext rieur Am nagement int rieur Fa gendre Lens o gt Plus de 300 entreprises r f renc es tams Vous is iz gt Inscription GRATUITE Contactez nous gt Nouvelles fonctionnalit s L gt Rubriques g n rales Bienvenue Ccairrec ha 2er ar SEF 2e PTIT EE appi code sh ba phm N amp d Aie ie aha OF cote MERE D News amp agenda HE di grii Bo ar pb L gt Publicat Ean UDIICALIONS GE APCE ON f LUTTE OL Im es mapin PEF Pinia Cu our A La da rm mes AC iganta CA i LT 8 rer doll De FETITE VAD NTZA ue vue qmr pinen am den CRE APRE Y aair I TaD h Tie i a T ipu Wir t CU US WIETE a EN A LIT h aE EH as Lot E nie ar errant dy Le Ph rares dede 7 Rue z Sa m Se poia ci d iiion woe JE erba aa PAD MSC Er riim RUE PS pane Piy du eu 5 J EE EETA PA a Te m5 3 s per M A EE l Le A se mr W Disp bk oaii gE T Dent Leii a a a Fik Li n e e de r ar d LOT ANCONS OS in apor Arras er ans RE rii pye www portailpierre org a t r alis dans le cadre du programme Leader Au fil de la pierre F aH Ttar T r ra diteur responsable Nadine Godet 44 rue de la Converserie 6870 Saint Hubert
18. riau ses qualit s d isolation thermique et la rapidit d ex cution qu il autorise Autre argument de poids d apr s lui la qua lit de vie car avec le bois on construit un b timent sec contrairement au b ton qu il va falloir laisser s cher sous peine d un incon fort certain pour les occupants Pour Laurent Riche le multi tages en bois devrait continuer progresser et se diversifier en Wallonie Des propos que ne renie pas Jos P rard au nom de la soci t Itech Wood rench rissant sur la charge d exploitation du b timent En construction bois nous sommes meilleurs en isolation cela se r alise tr s simplement et performance gale un co t inf rieur la fili re b ton L homme pointe galement un autre atout de la construction bois la l g ret du mat riau car en ville pour gagner de la place les rehausses vont devenir de plus en plus pri s es Le bois gr ce sa faible masse volu mique se pr te tr s bien ce type d exercice Il n est pas forc ment n cessaire de revoir les fondations existantes Les deux professionnels ne sont pas court d arguments et il est int ressant de les entendre converger sur un point important la probl matique du feu Les services d incen die sont maintenant tr s souples avec le bois car ils savent que c est le seul mat riau dont on peut pr voir la r action Tout est question de dimensionnement Seul le grand publi
19. s Parmi eux des ing nieurs des architectes des math maticiens et des informaticiens Il est impor tant d avoir un vivier large de talents car nous voulons que nos projets puissent d boucher sur des applications pratiques Ce d sir de sortir des laboratoires a t facilit en 2008 par la cr ation d une start up du nom de Schel Elle exporte nos recherches et promeut leur utilisation Les locaux de l Ibois Lausanne ont t imagin s et r alis s par l quipe du laboratoire Photo lbois l image de notre premier exemple la chapelle provisoire des diaconesses Pompaples L Ibois se consacre des sujets minemment techniques mais il convient de pr ciser que tous les projets sont bas s sur des bois Et cette start up ne va pas manquer de travail dans les prochains mois Les projets port s par l Ibois sont nombreux complexes certes mais si prometteurs Yves Weinand voque ainsi les recherches inspir es de l origami cet ancien art japonais du pliage du papier Il permet de r aliser des structures pliss es en panneaux de bois avec des perspectives quasiment illimit es en architecture Nous r fl chissons aussi aux applications de la g om trie fractale la construction bois et travaillons la d clinai son d outils informatiques de calcul Autre direction suivie la conception d un logiciel de calcul de coques nervur es en bois pour ne citer que les principa
20. sur cette pierre E Contacts Carri res Debras s a Route du Fond 45 5170 Arbre T l 32 0 81 43 31 12 carrieresdebras carrieres debras be Le marbre noir de Salet nouvel or noir LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 25 march s tendances Le bois cr ve les plafonds en se hissant toujours plus haut Dire que le bois a le vent en poupe est un euph misme M me la crise conomique actuelle qui pourtant impacte l ensemble des secteurs conomiques sans distinction aucune ne parvient pas endiguer ce qui semble tre une lame de fond L appel du bois est en marche depuis une dizaine d an n es en Wallonie Mais cet engouement doit tre temp r car il est le fait d une certaine cat gorie de la population le candidat b tis seur Il a t et reste encore aujourd hui le principal moteur du d veloppement de la construction bois Par contre progressive ment et de fa on de plus en plus visible des b timents de plusieurs tages construits en bois font leur apparition Promoteurs bailleurs sociaux investisseurs constituent une nouvelle frange de client le s duite par le bois dans la construction multi tages Aux atouts inn s du mat riau l innovation technologique apporte des solutions particu li rement pertinentes pour prendre avec le bois toute la hauteur n cessaire Le march de la construction bois volue donc vers des typologies constructives qui taient
21. tienne Snyers planter du feuillu maintenant est un acte de foi difficile ex cuter Mais les forestiers de la Gaume et du Condroz en basse altitude continueront planter des essences adapt es et perp tueront le feuillu Il n y a aucun risque de renversement de tendance craindre Par contre dans les Ardennes le forestier priv est plus prudent L acidit des sols et le climat font que si on peut effectivement y planter des feuillus il ne faut pas s tonner si ce peuplement finit en bois de chauffage ou en trituration vente approuv certaines soumissions mais ce n est pas nous qui leur avons ordonn c est leur droit de propri taire Cette explication ne s duit pas vraiment les autres partenaires du secteur Pour eux les prix des produits sci s sont fix s par l Allemagne et la France Ils souhaitent que le DNF qui dispose de l oreille attentive des communes soit plus en phase sur les prix du march quitte assi gner une personne cette t che ALORS QUE FAIRE LAISSER CE SECTEUR D P RIR OU INTERVENIR Ami lecteur parvenu au terme de ce dossier il faut bien se rendre la raison rien ne semble simple dans le monde du feuillu Une question fondamentale se pose n an moins est il souhaitable d intervenir Tout le monde aurait envie de r pondre oui pourtant lorsqu on agglom re les id es puis es ci et l ou que l on observe la situation sur le terrain un sc nario alterna
22. Cela a cr un trou dans les approvisionnements car il est devenu difficile de trouver du h tre de qua lit ce h tre blanc qui permet par exemple de faire des escaliers Les clients se sont tourn s vers d autres essences de bois Enfin il ne faut pas cacher l impact particuli rement pernicieux de la mondialisation sur le secteur en g n ral hormis une partie de la pre mi re transformation et ses quelques scieries feuillues encore pr sentes sur notre territoire la seconde transformation a quasiment disparu Fran ois De Meersman note qu avant il y avait des entreprises de tranchage et de d rou lage en Belgique et chez nos voisins euro Les exportations vers Asie un sujet qui questionne Pour F Ruchenne et F De Meersman le constat certes amer impose une r action des pouvoirs publics p ens Cette activit haut de gamme fabriquait les placages partir des plus belles billes Il n en reste presque plus D sormais la premi re et la seconde transformation s effectuent massive ment en Asie Le nombre de clients locaux pour le h tre et le ch ne s amenuise FREE La destination Asie est la b te noire des scieurs du point de vue des exploitants forestiers c est leur derni re solution pour valoriser la ressource Les uns y voient une mati re premi re qui leur chappe tandis que les autres affirment que ce qu il reste de transformateurs en Wallonie ne peut absorber le volume
23. Cette particularit fait du b ton pr t l emploi un mat riau local Par contre son durcissement complet mettra plu sieurs jours ou semaines voire plusieurs mois Ses usages se sont modifi s et diversifi s avec la possibilit de l injecter de le projeter de le teindre pigments voire m me d imprimer des sont fabriqu s industriellement ou sur mesure en usine et livr s finis au client Exemples d utilisation blocs de b ton appel s encore parpaings b tons architectoniques dalles et l ments d coratifs tuyaux et conduites d eau l ments lin aires bordures stations d puration individuelle etc B ton arm Alors que le b ton pr sente naturellement une excellente r sistance la compression sa r sis tance la traction ou la flexion pose pro bl me D s lors impossible d imaginer des structures ou des dalles de longue port e sans acier Le b ton arm rem die ce d faut par l incorporation de structures m talliques au sein du b ton L invention du b ton arm a v ritablement r volutionn l utilisation de celui ci en g nie civil et en architecture en per mettant au b ton de s envoler Exemples d utilisation structure de buildings poutres piliers et planchers g nie civil arcs et tablier de ponts B ton pr contraint La construction de structures toujours plus hautes gigantesques et lanc es pressa les ing nieurs d velopper des b tons aux exi gences toujo
24. DNF se d fend de retirer des lots de la vente Pour tienne G rard il est important de regar der les prix des bois feuillus depuis le d but des ann es 2000 la tendance montre que le mar ch du bois feuillu est en d cr pitude depuis 18 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 dix ans Une grume de h tre se vend autour de 55 euros le n le houppier pour le chauffage s change environ 25 euros le m Les prix sont bons pour le chauffage mais beaucoup trop bas pour les grumes En 2009 81 des lots de houppiers et des petits bois expos s la vente et 86 des lots de grumes ont trouv acqu reur On a aliment le march m me si ces taux sont parmi les plus faibles que nous ayons connus Apr s effecti vement certains propri taires n ont pas Pour tienne Snyers les coutumes et une station adapt e concourent la replantation de ch nes et de h tres Notre interlocuteur se fonde en cela sur le com portement des propri taires priv s Un pro pri taire priv part du postulat de base que sur le long terme et en station id ale une for t feuillue est quivalente une for t r sineuse Mais quand on regarde les prix des feuillus un h tre est actuellement moins cher qu un pi c a c est un choc En effet la croissance l hectare des feuillus est au moins deux fois plus faible et le temps n cessaire sa maturit est double de celui du r sineux Comme le pr cise
25. FW 2010 Site Internet http environ nement wallonie be dnf inventaire indgen htm Cr dit photo DNF Valbois R N LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 5 6 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 Du calcaire au b ton Le b ton est un mat riau composite fait de ciment de sable et de granulats ou de graviers dont l agglom ration est r alis e par hydrata tion du ciment avec de l eau Le ciment tant produit partir de calcaire et d argile c est donc un mat riau fondamentalement naturel et pierreux Le b ton n est en fait jamais qu une pierre reconstitu e La fabrication d un b ton commence en car ri re par l extraction de roches qui donneront d une part le ciment et d autre part le granulat La fabrication du ciment requiert un calcaire dont la teneur en calcite CACO est sup rieure 80 On m lange ensuite ce calcaire des argiles puis on broie et on homog n ise ce m lange avant de le cuire haute temp ra ture pour obtenir du clinker voir encadr Le clinker est ensuite broy finement avec un ajout de gypse pour obtenir du ciment Portland Le ciment est m lang des granulats et de l eau en centrale b ton L eau est n cessaire pour que le ciment durcisse par hydratation Des cendres volantes du laitier du filler cal caire des pouzzolanes cendres volcaniques ou d autres adjuvants comme des compos s orga niques peuvent tre ajout s en
26. acad mique 2002 2003 il est professeur invit la section d architecture de l cole Polytechnique F d rale de Lausanne En 2004 il est promu professeur associ et directeur de l Ibois la chaire de construction en bois de l EPFL Lausanne Parall lement et depuis 1996 Yves Weinand dirige le bureau d tudes Weinand ing nieurs conseils et architectes Li ge LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 21 _ w nn L quipe de l Ibois sous l un de ses prototypes De gauche droite Fran ois Demoures Gilles Gouaty Markus Hudert Hani Buri Johannes Natterer et Ivo Stotz Photo Herzog Quelques membres de l quipe de lPIbois et leurs sp cialit s Hani Buri Architecte Th se de doctorat Origami G om trie de structures pliss es Cette recherche propose de nouvelles m thodes pour rapidement g n rer et modifier des struc tures pliss es l objectif consistant les r aliser avec des panneaux en bois massif contre coll Gr ce leur composition et leur dimension mais aussi gr ce la possibilit de les d couper avec des machines contr le num rique les panneaux massifs contre coll s ont un grand potentiel pour des structures surfaciques La finalit de cette recherche est de relever ce potentiel pour les structures pliss es Un groupe interdisciplinaire tudie les aspects architectu raux structuraux et math matiques de ce type de structures Fran o
27. aucoup de sens si nous ne disposions pas d un potentiel en la mati re Gr ce la Di rection des ressources foresti res et plus pr ci s ment l inventaire permanent des ressources foresti res de Wallonie cf page 3 on se rend compte de la richesse de nos for ts Propri taires publics une mise sur le march garantie travers les donn es 2008 on constate que 136 500 hectares soit 58 de la for t publique sont peupl s d essences feuillues indique tienne G rard de la Direction des res sources foresti res 53 de la for t feuillue de Wallonie est d tenue par les propri taires publics 47 par les propri taires priv s Le ch ne est l essence la plus repr sent e avec 44 du total feuillu Suivent le h tre 35 le bouleau 7 le fr ne galit avec l rable sycomore 2 5 chacun et des divers 9 L C est donc toujours une for t peu diver tienne G rard tient apaiser les craintes le DNF continuera vendre et l cher de la mati re siti e m me si la diversification tend augmen ter avec le temps Le forestier met aussi l accent sur les diff rences entre r gions Dans les Ardennes on d nombre moins de feuillus peine 47 des for ts publiques alors que dans les r gions limoneuses au Nord du sillon Sambre et Meuse les feuillus sont largement majoritaires repr sentant 90 des essences Cela tient la richesse des sols et au c
28. bois qu il occupe depuis 2004 au sein de l Ibois le laboratoire de construction en bois de l cole Polytechnique F d rale de Lausanne EPFL en Suisse C est dans ses locaux helv tes qu il nous a fait l amabilit de nous recevoir Un d place ment palpitant qui nous a permis de d couvrir des travaux de recherche particuli rement pointus et aux applications concr tes Et aussi la joie de discuter avec ce professeur au credo prometteur quand il confie l Ibois nous essayons de r aliser des r ves professeur Julius Natterer Yves Weinand a rapidement imprim sa marque En 2004 lors de ma nomination toute l quipe de fl Ibois a planch sur la r alisation de nos locaux Ce fut un premier chantier asso ciant ing nieurs et architectes Nous sommes tr s fiers du r sultat avec cette id e de cr er une grande biblioth que en bois qui h berge en son centre une salle de r union Les murs ext rieurs de la biblioth que d crivent des courbes qui rappellent nos autres travaux Derri re ce qui pourrait para tre anecdotique on retrouve la philosophie d Yves Weinand Yves Weinand dans sa halle d essai des structures aux c t s d une maquette chelle r duite d une coque en bois 20 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 panacher les savoirs Pour lui la notion d quipe pluridisciplinaire est tr s impor tante Nous fonctionnons l image d une petite entreprise de 12 salari
29. c parfois mal inform a encore des craintes Avec les techniques actuelles de construction bois en cas d incendie un b timent r siste facilement 1 heure C est beaucoup Cet immeuble multir sidentiel Bruxelles r alis par Itech Wood La maison de demain met en uvre des panneaux en bois massif contre coll pour offrir un rez de chauss e et 2 tages R 2 Architecte Didier Richir Photo La maison de demain L acoustique dompt e Au del des pr jug s qui ont vol en clat le bois utilis dans la hauteur se heurtait une difficult majeure les normes acoustiques C est bien l le talon d Achille du bois Pour Jean Philippe Moutschen de Mobic s a ce probl me tait suffisamment important pour que notre entreprise d cline toutes les demandes qui lui taient adress es au del de R 1 N D L R rez de chauss e 1 tage En plus chacun savait que la r gle mentation en Belgique dit e par le CSTC Centre Scientifique et Technique de la Construction allait changer en 2009 et se durcir Le taux d att nuation des sons entre tages et entre appartements mitoyens est eftectivement devenu plus s v re depuis Jos P rard est confiant car il voit fleurir les projets en hauteur o les panneaux bois sont la meilleure solution Or en ossature bois les b timents sont sin guli rement l gers Un cas tr s particulier g rer car l isolation acoustique joue le plus souve
30. cine Le secteur du feuillu a t il encore un avenir en Wallonie 12 le fait d entreprises familiales o les m thodes de travail se transmettent de g n ration en g n ration o les pro duits voluent assez peu comme si ressource naturelle signifiait traditionalisme voire immobilisme Or feuille tez ce magazine et plongez vous dans les articles qu il renferme il d montre quel point les entreprises de la Les carri res Debras s a la conqu te de nouveaux march s 24 pierre ou du bois qui r ussissent et elles sont nom breuses sont celles qui sortent des sentiers battus Page apr s page il appara t que le d veloppement na t de l innovation J en veux pour preuve le secteur peu di Le bois cr ve les plafonds en se hissant toujours plus haut 26 versifi de la roche siliceuse o nous voquons comment une entreprise avec un nouveau proc d est en train de capter des march s qui lui taient jusqu maintenant trangers DENK ce m me secteur le b ton d montre lui Du de o go ioa a a o i y a e a ee ae GOT ANR EU a a a a i E SE Our ER CR NS MS pate aussi qu il sait voluer pour int grer de nouveaux com posants et devenir plus performant Le bois n est pas en reste Il va de plus en plus haut et se fraye un chemin prometteur dans la construction multi tages gr ce une innovation majeure les panneaux en bois massif Amusant d ailleurs de relever qu un archi tecte et ing nie
31. d tre ici Mais demain Redynamiser la fili re Autre solution possible intervenir dans ce sec teur pour le tirer vers le haut On peut faire la comparaison avec la fili re du r sineux quand une demande est l les rapports entre maillons de la cha ne sont possibles et c est tout le sec teur qui peut alors le cas ch ant en profiter L id e mise par les scieurs de contrats d appro visionnement est vraisemblablement creuser pour autant il semble difficile d en exclure les exploitants forestiers Ce serait une atteinte aux r gles de concurrence Mais si d j tous pouvaient se mettre autour d une table pour rechercher un terrain d en tente une sorte de code de bonne conduite Chim res crient certains Sinon il reste la mani re forte l image du plan d aide aux scieries mis en place par la France Dix millions d euros par an sur trois ans et uni quement pour les scieries Ici il n y a rien Beaucoup croient en un tel plan articul autour de deux axes forts la modernisation de l outil de production et la recherche de nouveaux d bouch s La modernisation permettrait de mieux valoriser les qualit s secondaires dont plus personne ne veut Elle doit effectivement s accompagner de la recherche de nouveaux march s tels que la r alisation d am nagements ou de mobiliers ex t rieurs bancs aires de repos Ce qui semble vident c est que les pouvoirs publics devront montrer
32. daire amorce le repr sentant de FNS Avant gr ce ces bois on faisait des traverses destin es au r seau ferr de la SNCB Aujourd hui le b ton a pris le pas nous sommes pass s de 450 000 unit s seu lement 30 000 par an Lors des ventes ces lots de qualit industrielle ne sont plus demand s si ce n est pour devenir du bois de chauffage Autre probl me soulev par les deux repr sen tants la disparition de nombreuses fabriques de meubles traditionnels un secteur qui tait fortement consommateur de ch ne et de h tre Le meuble massif a connu son heure de gloire et nos entreprises n ont pas su se reconvertir De nos jours les panneaux en MDF N D LR panneaux fabriqu s partir de fibres de bois et d un liant ont pris le relais On colle sur ces panneaux des photos qui imitent les bois nobles le consommateur s en satisfait Un autre drame a touch le secteur le scolyte du h tre un insecte col opt re qui se d ve loppe dans le bois mettant en p ril la survie des peuplements et la qualit des bois Le scolyte a eu une incidence norme au niveau de la perte de d bouch s Il est apparu il y a environ dix ans dans une p riode de forte demande de la part du secteur du sciage car le h tre tait tr s pris en boissellerie et en menui serie int rieure Devant l tendue des d g ts les pouvoirs publics ont d cid de mettre rapi dement sur le march ces bois scolyt s
33. de produits en b ton pour 2007 donn es FEBE Production annuelle de produits en b ton donn es FEBE Pradisct on w LOS t BPauts er Cureaua de b ton GEl mens lirime E Cevers O Elime de sirutke E Tuyaux Il r C bl e ditor ilil M Panch r FU me gai LES INFOS DE VALBOIS R N 1e trimestre 2010 7 gt gt Suite de la page 7 D fis actuels et futurs Afin d claircir les d fis qui se pr sentent au secteur nous avons pos quelques questions Lien Verfaillie Communication Manager pour la FEBE et Andr Jasienski Directeur de la FEBELCEM 2009 a t une mauvaise ann e pour le sec teur de la construction qui est le principal demandeur de produits en b ton et la Conf d ration de la Construction annonce une baisse de 6 de l activit en 2010 Com ment vos entreprises ont elles v cu 2009 et envisagent elles 2010 FEBELCEM 2009 a t une ann e tr s dure avec une diminution de la production de pr s de 10 par rapport 2008 Pour 2010 on pr voit encore une nouvelle baisse de 10 par rapport 2009 FEBE La diminution de la demande s est fait sentir avec un retard de six mois car de nom breuses commandes correspondaient de grands projets et taient tablies depuis 2008 Le premier trimestre de 2009 n a donc pas t mauvais Sur l ensemble de l ann e le recul estim est de 10 12 revenant ainsi aux volumes de 2005 2006 2010 pourrait tre une ann e diffici
34. de bois sur le march Mais derri re tous ces containers qui par tent en bateau vers la Chine l Inde le Pakistan ne faudrait il pas s interroger sur nos pratiques Depuis de nombreuses ann es l Indon sie a interdit que les grumes de meranti sortent brutes du pays Il y a obligation pour le client de faire appel une scierie locale Qu on se le dise l ac tivit bat son plein Si bien que les pouvoirs publics ont pouss le bouchon plus loin les bois doivent d sormais tre rabot s localement La demande n en p tit pas Idem au niveau des gros exportateurs de bois africains une grume non trait e sur place ne peut passer les fronti res Ces tats semblent avoir mieux compris que nous la n cessit de d velopper l conomie locale d autant plus qu une fois vendue les march s leur chappaient En ce sens ce qui choque en parlant d Europe c est que la mati re premi re quitte le continent et qu apr s transformation ce bois revient sur notre territoire car c est ici que se trouve le consommateur final Tous les acteurs rencontr s voquent spontan ment ce probl me et condamnent unanime ment le proc d Les mots sont parfois abrupts tiers mondialisation d une ressource locale d tricotage des industries primaires et secondaires Aujourd hui la demande asiatique s est affaiblie peut tre un effet de la crise Pour autant ne pourrions nous pas a minima exporter des produits sci s et exploiter
35. devenir un secteur d avenir parfaitement en phase avec le d sormais sacro saint objectif de d ve loppement durable La situation dans l Union Europ enne La Commission a r cemment pr sent au Conseil et au Parlement europ en une com munication sur une fili re bois innovatrice et durable dans l UE La strat gie de politique industrielle de l UE pr voit en effet plusieurs initiatives sectorielles et le secteur for ts bois fait partie des priorit s La communication de la Commission constitue la plus r cente tape de l application de cette strat gie Les actions qui y sont propos es ont fait l objet d un avis du Comit conomique et social europ en qui tout en soulignant la pertinence de ces actions insiste sur la n cessit de les intensi fier pour renforcer la comp titivit long terme de la fili re bois europ enne Le Comit conomique et social recommande en outre aux pouvoirs publics nationaux et territoriaux de reconna tre davantage le potentiel de la fili re bois dans les domaines conomique et ois une planche de salut environnemental et accompagne cette recommandation d une s rie de mesures pr cises qui renforcent et compl tent celles que propose la Commission La situation euro p enne sera pr sent e par Mme Maria GAFO GOMEZ ZAMALLOA Commission euro p enne Direction g n rale Entreprises et Industrie Unit G4 Textiles mode et indus trie foresti re qui a r dig
36. duelle aux programmes plus grande chelle et plusieurs tages Les diff rents types d enveloppe si importants pour la perfor mance nerg tique ainsi que les principaux syst mes de plancher et de cloisonnement int rieurs sont pr sent s avec le m me soin de pr cision l aide de plans de dessins sch matiques et de photos 800 en tout le livre refl te l tat actuel et futur des techniques de construction en bois telles qu elles sont mises en uvre dans les pays les plus en pointe dans la ma trise des syst mes constructifs en bois Sou tenu en France par le CNDB et en Suisse par Lignum et recommand tous les architectes et les ing nieurs ainsi qu aux professionnels du b timent Disponible en pr commande dans e boutique du CNDB boi syst mes constructifs Bois syst mes constructifs par Josef Kolb Presses polytechniques et universitaires romandes mars 2010 Prix 59 50 http www cndb org boutique product php id_product 123 Pour commander www cndb org Le ch ne autrement Fraduire dr c ne de qualit en maies de JOG ans er fuinie r guli re Le ch ne autrement Le sylviculteur qui d sire produire des ch nes de qualit en moins de cent ans trouvera dans livre Le ch ne autrement les outils n cessaires cette gestion dynamique ho LETERA Distinction et exigences cologiques des ch nes sessile et p doncul r g n rations sylviculture d arbre conduite des
37. es en silice la farine ou le cru utilis s res pectivement pour une fabrication par voie s che ou humide La composition des clinkers gris est repr sent e par quatre grandes phases cristallines Alite CaO S10 Belite CaO SiO Aluminate CaO A1L O3 Ferrite CaO 4 A1O Fe 033 Composition g n rale d un clinker gris Entre parenth ses les d nominations techniques des phases min rales Le clinker vert utilis pour le ciment blanc est d pourvu de ferrite et enrichi en aluminate Sa fabrication n cessite une argile exempte de fer comme la kaolinite AL Si0 OH La carri re de kaolin de Transinne qui appartient au groupe CBR HeidelbergCement four nit l usine d Harmignies pour sa pro duction de ciment blanc compose essentiellement de recettes propres et de subsides f d raux et r gionaux la re cherche Le CRIC travaille souvent en collaboration avec deux autres centres De Groote le CSTC construction et le CRR voiries Presse de compression et flexion CRIC LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 9 Feil r seau bois L mes Rencontres Fili re Bois le 29 mars 2010 Salon Bois amp Habitat PAL 39 M ARS 2010 TE si Le 29 mars 2010 auront lieu dans le cadre du salon Bois amp Habitat Namur les 5 mes Rencontres Fili re Bois Ces Rencontres ont t cr es l initiative du DNF Dr ir Marc Herman
38. h nique du poteaux poutres ou celle de l ossa ture bois restent envisageables mais plus on va essayer d aller haut plus les sections seront importantes et les calculs compliqu s Le co t risque de devenir vite prohibitif Une vision confirm e par le sp cialiste de l ossature bois Mobic s a pour qui le R 3 est une limite sup rieure Nous allons d ailleurs nous cantonner cette hauteur maximale car nous ne souhaitons pas sortir de notre c ur de m tier l ossature bois Jos P rard de Itech Wood distributeur du panneau en bois massif contre coll autri chien KLH note qu avec l arriv e des pan neaux en bois massif le bois est capable de reprendre des charges dans les 3 dimensions de mani re gale ou sup rieure au b ton C est le produit id al pour le multi tages march s tendances e r Eu E jak ph sa i u O S 1 TAS SiT 1H YA 14 14 4 140 1 Le plus haut b timent d habitation en bois du monde a t inaugur Londres en 2009 Il s l ve sur neuf tages gr ce l utilisation de panneaux en bois massif contrecoll Architecte Waugh Thistleton Architects Ltd Photo Will Pryce Un miracle qui tient dans la nature m me de ces panneaux compos s d alternances de planches horizontales et verticales contre coll es entre elles ou contre clou es comme les panneaux muraux MHM fabriqu s depuis 2008 par Stabilame Ma
39. harpentes si bien qu on pouvait couler toutes les qualit s Une page s est tourn e Mais Jacques Jans reste optimiste pour le ch ne Cette essence est toujours tr s demand e c est une valeur immuable Sa destination pre mi re reste les escaliers a n a jamais chang Au niveau des ch ssis il reprend du poil de la b te face au PVC Mais c est au sol dans les par quets et planchers que le ch ne trouve sa plus grosse utilisation Ce sec teur a donn une seconde vie cette essence Avec la pouss e colo et les labels de gestion durable comme PEFC les gens sont pr ts mettre le prix ce bois est devenu un produit de luxe conclut Jacques Jans sur un ton optimiste LES INFOS DE VALBOIS R N 1e trimestre 2010 15 16 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 LA PIERRE D ACHOPPEMENT ENTRE EXPLOITANTS FORESTIERS ET SCIEURS Qu il s agisse de la Scierie de Landin s a de la scierie P Dusausoit ou de la scierie M D N In dustries toutes trois ont d velopp une activit d exploitation foresti re comme la plupart des coll gues du secteur Pour Martial Camps ad ministrateur de M D N Industries Morville Florennes nous sommes exploitants fores tiers dans le seul but d alimenter notre scierie Lors des ventes exploitants forestiers et scieurs de feuillus sont donc en concurrence frontale Pour l exploitant de grumes arlonais Yvon Collard comme pour le responsable de la S
40. i pour toute l Europe de l Ouest le h tre n est pratiquement plus travaill De plus la demande en bois d emballage 70 de notre production a norm ment chut tant en volume qu en prix Pour ce scieur les causes tiennent trois ph nom nes d abord le h tre n est plus la mode car tr s clair Les gens lui pr f rent le bou leau certes clair mais plus structur et moins terne Second point les gens qui travaillent le h tre ne sont plus chez nous Ils sont en Asie et on leur exp die directement les bois pour transformation Enfin dernier point en Europe les derni res usines de meubles ne font plus de bois massif La plupart des produits sont base de panneaux qui imitent le bois et tuent le march Ca fait tr s mal voir Mais il est une autre r alit prendre en compte savoir l existence de mastodontes de la transformation du h tre comme la scierie Poll meier en Allemagne ou la scierie Abalon en Autriche Alors que la demande en h tre sci est faible l offre reste tr s impor tante souligne Pierre Dusausoit Ces industriels mettent d normes quantit s sur le march des prix tr s bas Ils n ont rien voir avec nous c t nous sommes des artisans Mais comment sont ils parvenus devenir si imposants et pas nous Tout d abord ils n ont pas de probl mes d approvisionnement car l ad ministration de leur pays est tenue de leur fournir la quantit et la q
41. iliser des combustibles de sub stitution stocker ou valoriser le CO produit de mani re am liorer son bilan carbone Il faut bien voir que si la production de clinker demande de grandes quantit s d nergies les utilisations principalement b timent et g nie civil du ciment et du b ton sont particuli re ment durables dans les deux sens du terme d ailleurs La long vit et le peu d entretien que demandent ces utilisations font que ce bilan a priori lev est largement compens quand on envisage la totalit du cycle de vie des produits Architecte Thomas Coucke b oi E sut en ciment et en b ton Dernier point en fin de vie le b ton est totalement recyclable en gra nulats FEBE La fabrication de produits en b ton r clame tr s peu d nergie contrairement d autres mat riaux Comme il s agit d une industrie locale les transports sont limit s Selon les produits le ciment ne repr sente que 6 15 de la composition du b ton Les autres constituants sont des mat riaux naturels tr s peu nergivores avec un bon bilan carbone granulats graviers sables etc De plus l in dustrie du b ton pr fabriqu innove constam ment dans des b tons plus haute r sistance qui permettent de produire les m mes l ments avec moins de mati re Qu en est il de la recherche et d veloppe ment dans les industries du ciment et du b ton Comment voyez vous l av nement des g
42. iques wallons de l poque Le premier inventaire r a lis par chantillonnage et procurant des infor mations chiffr es sur la for t wallonne est r a lis partir de 1980 L objectif tait de pouvoir donner une image la plus fid le possible de la situation foresti re wallonne de l poque Pour lui donner son caract re permanent plu sieurs tudes sont men es afin de fixer une m thodologie d chantillonnage permettant de contr ler sur des bases objectives l tat et l volution du patrimoine forestier wallon public comme priv L inventaire permanent des ressources fores ti res de Wallonie est instaur par le d cret du Gouvernement wallon du 16 f vrier 1995 et fait l objet des articles 8 11 du nouveau Code forestier D cret du 15 juillet 2008 L inventaire permanent d marre officiellement le 1 f vrier 1994 sous une convention FUSAGX devenue depuis Gembloux Agro Bio Tech et R gion Wallonne afin d valuer la fai sabilit de sa m thodologie L quipe charg e de sa mise en uvre est alors compos e d un ing nieur et de deux techniciens C est en 1996 que la cellule inventaire fores tier est cr e au sein de la Direction des Res sources foresti res du DNF Elle est soumise au contr le d un comit d accompagnement com pos de fonctionnaires de l administration foresti re de scientifiques de repr sentants des propri taires priv s d industriels de la fili re de transformatio
43. ire les habillages pour d finir le minimum mettre en uvre pour atteindre le r sultat Avec les guidances il ne sera plus n cessaire de travailler au cas par cas avec un acousticien et par le biais d une optimisation de l isolation le client sera assur d un confort maximum au meilleur prix se f li cite l administrateur de Mobic s a Cette pr occupation acoustique ne concerne pas les seuls constructeurs d ossature bois pour preuve Jos P rard de Itech Wood Le distributeur de panneaux en bois massif s ap pr te pr senter une innovation majeure lors du salon Bois amp Habitat 2010 Si on l en croit notre solution va permettre d acc der des performances acoustiques jamais vues m me avec le b ton et ce des prix abor dables d couvrir pe Jean Philippe Moutschen continue privil gier ossature bois pour les b timents de 4 niveaux et moins LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 27 La r volution des panneaux en bois massif Panneaux en bois massif contre coll ou contre clou originaires d Allemagne d Au triche de Suisse et m me de Wallonie on leur doit l ascension du bois vers les cieux Comme l explique parfaitement Laurent Riche dont l entreprise Stabilame ma trise l ensemble des techniques de construction bois le madrier empil est tr s difficile utiliser au dessus de R 2 eu gard la ges tion du tassement et de l acoustique La tec
44. is nergie la premi re transformation avec dans ses rangs notamment les scieurs la seconde transformation dont la menuiserie le n goce Parler du secteur feuillu c est renoncer la notion de fili re Ici les coups port s aux diff rentes activit s ont t rudes l ensemble des acteurs rencontr s en portent encore les stigmates A la diff rence de la fili re du r sineux tir e par l important d bouch que constitue la construction bois le feuillu se heurte un probl me de demande Chacun joue aujourd hui sa survie et r flexe humain la tentation est grande de se replier sur soi m me Dans ces p riodes incertaines la solidarit entre membres d une m me caste ici scieurs l exploitants forestiers est mar qu e On y partage le m me discours on entrevoit souvent les m mes solutions pour s offrir un r pit go ste Est ce bl mable Bien s r que non que ferions nous leur place Depuis de nombreux mois d j bien avant que ne s abatte sur nous la crise conomique actuelle le monde du feuillu wallon est au centre de nos pr occupations En 2010 dans un contexte g n ral morose nos contacts avec les entreprises du secteur laissent transpara tre une situation encore plus pr caire Pour Valbois R N il est urgent de s interroger sur son avenir et d agir Ce secteur est dans le brouillard de ceux qui emp chent de d finir un cap de maintenir une direction Parvenu un point de non retour
45. is Demoures Math maticien L objectif de notre recherche est de mettre en place un nouvel outil de dimensionnement pour les coques minces comportant de nombreuses ar tes des coins pointus et de grandes d for mations Ce sont des formes que l on rencontre en ing nierie civile et en particulier l Ibois Malheureusement ce sont des objets difficiles tudier et nous pensons que ce probl me peut tre r solu par l utilisation de la th orie tr s r cente des AVI Int grateurs variationnels asynchrones qui correspond une discr tisation de la th orie classique de la m canique Ces AVI sont d j utilis s dans des applications concr tes aussi diff rentes que la mod lisation de syst mes physiques le dessin d animation ou le calcul des trajectoires pour des missions spatiales 22 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 Gilles Gouaty Informaticien Th se de doctorat Mod lisation g om trique it rative sous contraintes Les mod les it ratifs sont tr s largement utilis s aujourd hui en CAO Ils permettent avec un nombre restreint de param tres de repr senter des formes relativement complexes par l inter m diaire d un algorithme qui applique un certain proc d de subdivision de mani re it rative Nous avons d fini un mod le pouvant g n rer des formes lisses ou fractales Dans le cadre de la construction en bois nous nous Int ressons la mod lisation de maillages surfaciq
46. is saisonnier L ex ploitant scieur sait qu il a six mois pour l exploi ter et le scier tandis que certains exploitants proposent des bois abattus trop t t en s ve ou trop tard chauff s Devant une telle difficult rapprocher les deux parties nous sommes retourn s voir Fran ois Ruchenne de la F d ration Nationale des Scieurs et Fran ois De Meersman de l Union Na tionale des Entreprises du Bois Pour le repr sentant des scieurs on ne veut pas tuer les exploitants mais pour un euro de diff rence ils pr f rent exporter plut t que de donner le bois au scieur d c t Ils pr tendent que les scieurs n en veulent pas et qu ils sont contraints d aller voir ailleurs C est dommage car finalement ils ne vont pas tarder avoir rai son il n y aura plus de scierie locale Fran ois De Meersman tient temp rer ce pro pos Pour lui si les exploitants forestiers ne s en tenaient qu aux chiffres toute la ressource partirait en Asie Quand un exploitant peut vendre en Belgique il le fait Il jouera toujours la proximit car en plus il prendra moins de risques pour le transport le paiement Les points de vue entre les deux parties sem blent apparemment inconciliables LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 17 dossier du tmestre UN RAYON DE SOLEIL LA FOR T FEUILLUE PERDURERA QUOI QU IL EN SOIT S interroger sur l avenir du secteur feuillu n au rait pas be
47. ives cologiques et conomiques Pourquoi les branches sont elles l origine de la fertilit des sols Quels sont les m canismes impliqu s Quels 30 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 probl mes environnementaux les branches peuvent elles aider r soudre Quelles sont les perspectives conomiques envisa geables et quels vont tre les nouveaux d fis relever Ce livre coordonn par Beno t Dodelin Richard Eynard Machet Pierre Athanaze et Jean Andr restitue l ensemble des commu nications conf rences et a fiches posters et d bats tables rondes au travers de 53 articles originaux produits par 47 auteurs pr sents au colloque Il constitue une ressource docu mentaire Indispensable et une solide base de r flexion pour qui souhaite saisir l ensemble des enjeux et des opportunit s offertes par les branches en ce d but de troisi me mill naire Prix 30 5 ajk Naturedewotre MA l URF VOUS aimez la nature TEES Nous avons Une repon nse a 3 sasoie au mietx BUR XD des E passant par les natu api et D en ne mM neue lion librement o Du ER jours est a proner un Mes permanent avec Re instances et les personnes comp tentes dans le but de favoriser E t ger l environnement in a J UN TOR 5 de EU Em Nature Ethique slt elsl bl en brairie ou sur affiliation RE H 15 Questionnaire Nemrod nous pour de Gontactez je plus amples info wmanons POUR
48. le Pour Yvon Collard les exploitants forestiers peuvent trier et fournir aux scieurs les grumes qu ils recherchent Une fin de non recevoir Le scieur Martial Camps de M D N Industries sp cialis dans le ch ne porte un regard bien diff rent sur les exploitants forestiers Ce qu il voque les autres scieurs de feuillus m me de h tre le partagent Les exploitants forestiers sont des commer ants qui revendent au plus offrant alors que le scieur avec sa casquette d exploitant forestier essaie simplement de garantir ses approvision nements Il ne faut pas mettre les exploitants forestiers au pilori mais il n en demeure pas moins qu au moment des ventes ils sont nos concurrents Martial Camps se rem more une exp rience pass e lorsque nous avons essay de travailler avec des exploitants forestiers Le probl me c est qu ils jouent avec le march Certains sont trop opportunistes de mon point de vue Pour le repr sentant de la scierie de h tre Pierre Dusausoit la relation entre exploitant et scieur a toujours t difficile et d apr s lui elle le res tera Il fonde son jugement sur la sp cificit de la grume de h tre car sa qualit est tr s variable et n est jamais affich e elle peut tre diff rente droite et gauche d un ruisseau Elle se pr te donc mal la d finition de crit res de qualit indispensables pour commercer Ensuite le h tre est un bo
49. le car la construction neuve reprend g n ralement plus tard que les autres secteurs lors d une reprise de la croissance co nomique Compte tenu des difficult s cono miques la reprise d activit habituelle l ap proche des lections communales pourrait tre plus lente et plus faible qu habituellement La fabrication du b ton et du ciment produi sent une grande quantit de CO De plus ce sont des mat riaux consid r s comme tr s nergivores Comment vos entreprises r agissent elles face aux directives euro p ennes nergie et Climat quotas CO taxe carbone etc Architecte Jan Veelaert 8 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 d tails techniques T piis k Ea 4 49 E B FEBELCEM Cela fait des ann es que les grands producteurs de ciment uvrent dimi nuer leurs missions de CO La fabrication d une tonne de clinker produit environ 850 kg de CO C est purement physico chimique et il n y a donc pas moyen de diminuer drastique ment cette quantit Par contre on peut limiter l impact dans un ciment en r duisant la part de clinker qui le compose C est le cas des CEMII dans lesquels l ajout de laitiers de haut four neau permet d importantes diminutions de clinker Rapport ensuite un m de b ton le bilan carbone est en fait tr s faible et bien inf rieur de nombreux autres produits de construction Parall lement l industrie cimen ti re cherche ut
50. le monde de la for t et du bois Pr sent es et rythm es par Michel LECOMTE figure bien connue de la RTBF puis conclues par nos lites politiques ces Rencontres sont devenues le lieu et le moment o l avenir de la fili re bois s esquisse o les tendances futures sont r v l es o les r flexions s amorcent et les strat gies s chafaudent La prochaine dition des Rencontres le 29 mars 2010 sera consacr e l examen des actions politiques engag es ou envisag es qui ont pour objectif le d veloppement conomique de la fili re bois dans la double perspective de la lutte contre la crise conomique et de la lutte contre la crise cologique l chelle de l Union europ enne aussi bien qu celle de nombreux pays membres les pou voirs publics consid rent avec de plus en plus d int r t la double vidence suivante 1 La fili re bois dispose d un important potentiel de d veloppement et pourrait accro tre consid rablement sa contribution l conomie et l quilibre de la soci t en g n ral 2 L attention accord e au bois dans les pro grammes de lutte contre le changement climatique et plus g n ralement dans les politiques environnementales est large ment insuffisante au regard des possibili t s qu il offre Cette double vidence a cr un courant dont les manifestations se multiplient depuis peu rapports communications plans d actions insistant sur un n ces
51. les sous produits chez nous Autres suggestions taxer ces mouvements de marchandises ou que l Europe exige enfin le respect de normes de qualit de conditions de travail pour les produits entrants Enfin derni re remarque laiss e votre r flexion peut on encore positionner le bois comme un mat riau cologique quand on envoie des grumes 14 000 km pour les transformer puis qu on en importe les produits finis LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 13 Un avenir pour le ch ne Administrateur d l gu de l une de plus vieilles scieries de Belgique Jean Fran ois Stiernon voque avec tendresse cette poque il y a cin quante ans o on comptait vingt scieries dans la Gaume En 2010 il en reste cing ou six Ces entreprises faisaient vivre le tissu local Fort de son exp rience l homme analyse les causes de ce funeste destin Notre scierie la Scierie de Landin s a s est sp cialis e dans le sciage du ch ne Nous avons pari sur l essence qui nous paraissait la plus technique la plus dif ficile scier celle qui demande la plus grande connaissance humaine pr cise t l avant de l cher badin on forme un scieur de r sineux en un jour un scieur de h tre en une semaine un scieur de ch ne en deux ans Ch ne et exp rience vont de pair i t T TS 71 CS F L id e des contrats d approvisionnement d fendue par F Stiernon semble s duire ce
52. leur mati re premi re plusieurs scieries belges C est un travail en bonne intelligence L homme est en cela rejoint par Thierry Dejana qui au titre de son activit grume rel ve que les exploitants forestiers traitent de gros volumes alors que les scieries sont en qu te de petites quantit s Il est dommage que les scieurs ach tent eux m mes sur pied Ils devraient passer par les exploitants forestiers En travaillant ensemble nous serions plus forts et nous pourrions mieux nous faire entendre Appel s r agir sur l id e de contrats d appro visionnement au profit des scieurs les exploi tants forestiers font bloc Ce n est pas avec l administration ou les communes qu il faudrait contractualiser c est plut t avec nous car l ex ploitant forestier porte bien son nom il a la connaissance du terrain de la for t de l abat tage du bois et point complexe la connais DEL 7 UC Eo e a MT e be sance de la r glementation En plus pourquoi serions nous exclus de ce type de proc dure Les ventes doivent rester transparentes et la libre concurrence s exprimer Pour Yvon Collard et Thierry Dejana c est l es prit de fili re qu il s agit de reconstruire On ne doit pas critiquer les scieurs car nous avons besoin d eux On ne veut pas leur voler le bif teck pour l exporter s ils nous prenaient nos bois on ne les enverrait pas en Asie Nous sou haitons pr server l conomie r giona
53. limat propice une plus grande diversit La r colte annuelle des feuillus en for t publique repr sente environ 50 de la r colte r sineuse En 2009 nous avons vendu pr s de 370 000 n de grumes feuillues et 140 000 n de houppiers et taillis Il nous reste encore une marge de man uvre d environ 10 sup pl mentaires pour atteindre notre objectif r colter l accroissement annuel Conform ment l Article 1 du Code Forestier la Direction des ressources foresti res pr ne une for t m lang e et d ges multiples mais nous pr parons l avenir en incitant la diver sification des esp ces et leur adaptation aux changements climatiques pr visibles insiste tienne G rard Pour le responsable le feuillu pourra toujours tre exploit en Wallonie NOUS garantissons le maintien des d livrances actuelles voire l g rement plus Les propri taires priv s attach s aux feuillus tienne Snyers le pr sident de NTF l associa tion des propri taires ruraux de Wallonie conna t bien ses confr res Il en vient affirmer que pour l avenir il ne semble pas que la res source feuillue soit en p ril mais elle n est pas en extension L pineux probl me des prix de Encore un sujet qui cristallise les tensions Scieurs et exploitants forestiers regrettent des prix qui ne refl tent pas de leur point de vue la r alit du march alors que le D partement Nature et For ts
54. n contraire tons lui un nouvel avenir Conception et r alisation espace m dia www espacemedia com T l 061 23 34 76 2 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 r seau bois L inventaire permanent des ressources foresti res de Wallonie Prw Un outil mult Dans le num ro pr c dent nous pr sen tions les diff rents aspects du travail de la Direction des Ressources foresti res du DNF Parmi les diff rentes t ches d crites de mani re synth tique nous citions l in ventaire permanent des ressources fores ti res de Wallonie C est sur ce travail et sur la cellule charg e de sa r alisation sous la responsabilit d Hugues Lecomte Ing nieur des Eaux et For ts que nous vous proposons de reve nir de mani re plus compl te dans ce num ro De la conception de l inventaire l appui scientifique Au fil des tudes et essais men s par la Facult de Gembloux face la n cessit de r pondre une sollicitation croissante de la for t par les transformateurs et l usage potentiel de ses r sultats par les d cideurs politiques l utilit d un inventaire forestier appara t clairement comme une vidence Ces travaux seront initi s par le professeur Jacques Rondeux et ses services de la Facult des Sciences Agronomiques de Gembloux partir de 1977 78 Une tude y est men e afin de d finir la faisabilit de la mise en place d un tel outil avec le soutien des pouvoirs polit
55. n du bois et des milieux environnementaux Elle b n ficie toujours d un appui scientifique au sein de Gembloux Agro Bio Tech ULG dans l Unit de Gestion des Res sources foresti res et des Milieux naturels afin de lui conf rer son caract re scientifique gage de rigueur et d objectivit et d assurer le carac t re volutif de sa m thodologie Un outil multi usages Parmi les multiples missions de l inventaire forestier permanent les principaux objectifs sont les suivants Rondeux 1994 orienter les d cisions au niveau de la poli tique foresti re r gionale r pondre aux besoins des industries du bois en termes d valuation d approvisionne ment d investissement et d installation d entreprises d finir les potentialit s foresti res pour une affectation optimale des sols ou contribuer l am lioration des peuplements par exemple en termes de gestion permettre et assurer le contr le et le suivi des indicateurs de gestion durable dresser en continu un tat des lieux de la diversit v g tale dans le milieu forestier usages pour une for t multi fonctions Lien direc t vers i ent w 2 dnf inventaj 2 ie be Site de L inventaire peut donc tre qualifi de multi usages dans le sens o il est capable de r pondre non seulement des questions rela tives la fonction conomique de la for t li e la production de mati re ligneuse mais aussi aux questions relatives
56. nd niable ment en notre faveur Avec des panneaux en bois une maison peut tre mont e en 2 jours Le troisi me jour l lectricien peut d j intervenir idem l ardoisier ou le ma on l ex t rieur En g rant au mieux les diff rents corps de m tiers je suis s r qu une maison unifamiliale peut tre livr e en 3 mois Un message que fait sien galement l admi nistrateur de Stabilame pour qui le client n est pas insensible cet argument Quand on sait que pour un b timent de 9 apparte ments en R 2 le gain de temps est d environ 6 mois par rapport au b ton la revente des appartements pourra se faire d autant plus vite Personne n h site longtemps Caract re cologique du mat riau perfor mances techniques d lai record co t com p titif rien ne semble pouvoir freiner la progression des panneaux en bois massif Des projets encore peu vari s Et pourtant il faut bien l avouer les projets qui mergent en Belgique sont aujourd hui essentiellement des appartements superpo s s Quid d immeubles de bureaux de b ti ments publics et ou administratifs de cli niques o h pitaux Peut tre ne s agit il l que d un d but Pour Laurent Riche cela semble vident Le march va se d velopper en Wallonie ces prochaines ann es On devrait voir plus de b timents r sidentiels multi tages mais aussi des halls industriels et d autres types de b timents En effet les exigences d
57. ndant des demandes qui peuvent tre tr s sp ci fiques et pointues Derri re cet outil se retrouve une vaste base de donn es qui est aliment e et mise jour quotidiennement alimentation pr c d e par une phase d acquisition des donn es sur le terrain qui r pond une m thodologie op rationnelle statistique strictement d finie Les r sultats de l IPRFW s adressent un large potentiel d utilisateurs notamment propri taires forestiers publics ou priv s gestionnaires forestiers publics ou priv s scientifiques tu diants grand public exploitants forestiers et industriels de la transformation du bois Ces r sultats cartes graphes tableaux de valeurs peuvent tre diffus s sous diff rentes formes articles posters mises jour de site Internet Les r sultats issus de requ tes standardis es sont fournis la demande dans les meilleurs d lais et la plupart du temps dans les quinze jours Les r sultats hors standards requ tes tr s rares sont galement disponibles la demande mais le d lai de livraison d pend du degr de com plexit de leur traitement et leur fourniture n cessite l accord de la hi rarchie du DNF H Quelques autres inventaires forestiers nationaux Allemagne www bundeswaldinventur de France www ifn fr Suisse www lfi ch Sources Rondeux J 1994 L inventaire forestier wal lon un outil de d veloppement r gional Wal lonie 34 3 8 IPR
58. nt de renforcer et d velopper la fili re bois et les nombreux emplois qu elle g n re La valorisation efficiente du bois issu des for ts wallonnes dans les entreprises de notre R gion pr sente en effet un impact positif sur l conomie foresti re tout en ayant un bilan environ nemental am lior En outre dans le plan Marshall 2 vert et notamment dans son axe 4 une strat gie d avenir les Alliances emploi environne ment le Gouvernement wallon affiche son ambition de positionner la Wallonie comme un fer de lance en mati re de d veloppement durable par l encouragement entre autres choses de la construction durable De fa on plus g n rale de nombreuses priorit s ta blies par la DPR ou le plan Marshall 2 vert sont manifestement sous tendues par l id e que la politique environnementale peut tre un moteur de d veloppement conomique Dans cette optique la fili re bois wallonne a certai nement un r le central jouer M Beno t LUT GEN Ministre des Travaux publics de l Agri culture de la Ruralit de la Nature de la For t et du Patrimoine de la R gion wallonne pr sentera les actions que le Gouvernement wal lon entend mener bien afin de mobiliser l important potentiel de d veloppement dont dispose la Fili re Bois et d ainsi accro tre sa contribution l conomie et l quilibre de la soci t en g n ral M LUTGEN montrera ensuite comment l conomie foresti re wal lonne s est
59. nt sur deux grands principes masse ou masse ressort masse qui tous deux r clament du poids Pendant longtemps le CSTC ne s est pas vraiment int ress de pr s aux interactions entre ossature bois et acoustique On en est rest des pr conisations th oriques C est en 2009 que Mobic s a en association avec le CSTC et l ECAM Institut Sup rieur Industriel cr e en ses locaux un laboratoire normalis d tude sur le confort acoustique des structures en ossature bois Nous avons r alis de nombreux essais d iso lation acoustique avec des plaques de finition et nous avons t frapp s de constater lors de notre premi re s rie de tests que nous d pas sions largement ce qui tait d sir Gr ce ce travail un document de r f rence devrait tre publi dans les prochains mois Il pr cisera ce qui doit tre mis en uvre pour obtenir la performance acoustique voulue Comme le pr cise J Ph Moutschen on ouvre de nombreuses entreprises de construction bois le march du logement multiple c est r ellement quelque chose de tr s nouveau Gr ce au CSTC nous pourrons disposer de guidances technologiques et les derni res appr hensions pour aller se posi tionner sur ce march seront lev es Enfin une seconde phase va permettre de compl ter cette tude Comme nous sommes largement au del de ce qui est pr conis en mati re d acoustique nous tra vaillons r du
60. oci t Coop rative Thierry Dejana de Sainte Marie sur Semois talle dont l activit se r partit entre grumes et trituration cette situation est regrettable Ils pro posent leurs services mais la m fiance est l Une v ritable offre de services Depuis 1984 cet ancien scieur s est reconverti l exploitation foresti re Accompagn de son commis Yvon Collard emploie des ind pen dants b cherons d bardeurs transporteurs pour travailler ses lots de ch nes et de h tres Pour ce sp cialiste de la grume le m tier d exploitant forestier est important I a vo Comme ses coll gues Martial Camps de M D N Industries aimerait s curiser ses approvisionnements lu ces derni res ann es pour mieux servir les clients Auparavant il y avait des scieries dans tous les villages et on pouvait se permettre de vendre des lots en bloc Aujourd hui il y a moins de scieries et le march de l export s est ouvert il faut donc trier chaque qualit pour chaque client L exportation est malheureuse ment devenue un mal n cessaire car le march local ne peut pas tout absorber Yvon Collard le constate par lui m me le mar ch du h tre a presque disparu en Wallonie On exporte beaucoup cette essence mais qui en ach te encore en Belgique Pour le ch ne son avis est plus mitig II reste un march de proximit pour les bois de qua lit En triant nos grumes nous fournissons
61. ols et son volution au cours du temps Les donn es r colt es de nature qualitative descriptions et quantitative mesures sont issues des relev s sur le terrain mais galement tir es de l analyse de documents cartes pho tos a riennes Elles sont enregistr es gr ce un outil d encodage informatis avant d tre transf r es dans un ordinateur central PC de bureau pour archivage contr le traitement analyse et exploitation Ces donn es sont tr s nombreuses et leur des cription compl te peut tre retrouv e sur le site de l IPRFW dont l adresse a t donn e plus haut De natures tr s vari es elles vont de l informa tion g n rale sur le point de sondage localisa tion description aux observations relatives au milieu topographie p dologie flore en pas sant par les donn es relatives au peuplement ant c dents culturaux origine fonction structure production ligneuse tat sanitaire sans oublier les mesures et observations indivi duelles mesures relatives aux arbres de la futaie notamment la hauteur bois d uvre la hauteur du premier gros d faut la qualit de la grume les d fauts les d g ts de gibier mesures Placette Rayon m Surface are l ments s lectionn s Arbres vivants de la futaie C1 5m gt 120 cm Arbres vivants 70 cm lt s C1 5m lt 119 cm Arbres vivants 20 cm lt C1 5m lt 69 cm et brins de taillis du taillis simple ou du
62. on et les caract ristiques des essences qui y sont pr sentes e fournir la r partition des surfaces en pic a par classe d ge par type de propri taires et servir de base aux simulations sur la pro duction future en pic a e d finir le mat riel sur pied dans diverses essences par cat gorie de circonf rence commerciales ou d termin es par l utilisa teur des r sultats dans un rayon d termin autour d un point central lieu d implanta tion d une industrie par exemple e calculer le volume sur pied en ch ne ou autre essence de circonf rence sup rieure x cm et de qualit A B ou C sur un territoire d termin e renseigner les donn es relatives la bio masse en for t wallonne et les quantit s de carbone stock es e estimer les accroissements annuels de la for t ventuellement ventil s selon des cri t res de peuplements de propri taires ainsi que les quantit s d livr es sur base des m mes crit res Conclusion L IPREW est donc un outil permettant de dres ser l tat des lieux des for ts wallonnes au tra vers de leurs compositions de leurs diff rentes caract ristiques qualitatives et quantitatives des conditions stationnelles des peuplements de l application des principes de la gestion durable ou encore de la diversit v g tale Des requ tes permettent de croiser de nom breux crit res de recherche et d aboutir ainsi une s rie de renseignements adapt s r po
63. opolym res ou b tons froids Ciments et b tons sont ils toujours des mat riaux d avenir FEBELCEM L industrie cimenti re montre un int r t certain dans les g opolym res car elle est ouverte l innovation et sait que son avenir peut r sider dans la diversification Un nouveau liant min ral est donc un domaine de recherche int ressant pour elle Quand on sait que la consommation mondiale de b ton est de l ordre d un m tre cube par Architecte Verdickt amp Verdickt FEBE photos Andr Nullens habitant et par an deux dans nos pays d ve lopp s Ciments et b tons doivent rester co nomiquement comp titifs pour tre p rennes L industrie cimenti re est convaincue que chaque mat riau a sa place dans le d veloppe ment durable de nos soci t s Par leurs qualit s intrins ques facilit de mise en uvre r sis tance durabilit ciments et b tons font certai nement partie des mat riaux d avenir C est pourquoi la recherche et d veloppement cherche optimiser l usage de la mati re en d veloppant des ciments et b tons plus perfor mants De m me afin d augmenter encore la durabilit des b tons on d veloppe aujour d hui de nouvelles peaux de surface plus tanches qui limitent les ph nom nes de car bonatation qui transforme le b ton en cal cite et ne prot ge plus alors l acier de la corro sion De plus la recherche tudie aussi les b tons auto nettoyants o
64. pe compos e de deux personnes soit une visite quotidienne de 4 5 placettes pour une dur e d environ une heure et demie par placette gt gt Suite en page 2 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 3 r seau bois L inventaire permanent des ressources foresti res de Wallonie aPrrw gt gt Suite de la page 2 Les points situ s en bois publics et priv s sont inventori s selon un ordre de progression logique ind pendant de la nature du propri taire Les propri taires ou gestionnaires sont pr venus du passage de l inventaire Le maillage est rectangulaire et repose sur une grille de points distants de 1 000 m sur 500 m soit l quivalent d un point par 50 ha Sur une carte IGN au 1 25 000 et dans le r f rentiel des coordonn es Lambert belges les points sont par cons quent distants de 4 cm dans l axe E O et 2 cm dans l axe N S Source IGN L unit d chantillonnage sur le terrain se com pose essentiellement de 4 placettes circulaires concentriques S y ajoutent une placette pour les relev s botaniques rayon de 12 m une placette pour les relev s relatifs aux bois morts terre rayon de 9 m et une zone d observation du peu plement d une surface de 40 ares rayon de 36 m Sur 10 des points inventori s des chantillons de sol sont pr lev s pour une analyse pH et teneurs en principaux l ments min raux et m taux lourds afin de d terminer la fertilit des s
65. r cela rend inenvisageable une production tr s grande chelle Malgr une concurrence d j active sur leur segment ces pionniers profitent de l exp rience amass e pour rester en t te Nous avons beaucoup travaill pour gagner en ra pidit et pour accro tre le volume produit Par exemple en sciant de larges bandes de gr s cliv es manuellement en fin de cycle Idem au niveau des disques de sciage la connaissance fait la diff rence Au d but Ta a he Les blocs de gr s sont taill s en larges bandes d environ 20 cm d paisseur gauche la fin de la cha ne de fabrication les l ments sont fendus manuell un disque permettait de produire entre 20 et 50 m alors qu aujourd hui on parvient 700 800 m pour le gr s jaune la moiti pour le gr s bleu ou le gris Avec nos sous traitants nous avons mis au point des disques beau coup plus performants Gr ce l innovation technique l habillage d un mur ou la r alisation d un dallage en gr s devient une r alit mais encore faut il convaincre l acheteur d aller vers ce produit hors du commun Un d fi commercial qui ne semble par trop difficile surmonter tant le r sultat est s duisant Un produit qui doit tre vu Alors que les exemples d utilisation du gr s sci commencent peine merger on peut s tonner de la stature des r f rences 3 500 m de pav s pour la gare des Guillemins Li ge 10000 m de
66. r un sys t me de gestion de base de donn es SGBD dans laquelle ces donn es brutes circonf 1 En partenariat avec Gembloux Agro Bio Tech Unit SolEcoler qui assure par voie de conven tion les analyses de laboratoire et l interpr tation des r sultats rences hauteurs sont transform es en don n es trait es nombre de tiges volumes circon f rences moyennes l exploitation de ces don n es s effectue par requ tes qui sont op r es soit de mani re pr d finie soit r aliser en fonction de la demande sp cifique de l utilisa teur L exploitation des donn es consiste pro duire des informations issues des requ tes int grant la combinaison d un nombre variable de crit res chaque variable r colt e pouvant tre utilis e comme crit re de s lection Les r sultats obtenus peuvent tre propos s sous forme de cartes de graphiques ou de tableaux type tableur Son r le strat gique Pour ne citer que quelques exemples parmi les nombreux domaines dans lesquels il intervient en tant que source d information l IPREW ali mente entre autres le tableau de bord de l en vironnement de la R gion Wallonne http etat environnement wallonie be et se veut un outil de guidance de la politique wal lonne en mati re de gestion foresti re l chelle du territoire wallon Il apporte gale ment toutes les donn es n cessaires aux rap portages internationaux fournit les r sultats de base pour
67. re cette chapelle provisoire La start up Shel vise promouvoir ce type de r alisation en bois par des conseils aux architectes et aux ing nieurs Photos Fred Hatt en haut Milo Keller ci contre Un premier exemple concret Dans le cadre de la r novation de la maison m re des diaconesses de St Loup sur la com mune de Pompaples la chapelle existante devait tre ferm e entre l t 2008 et la fin de l ann e 2009 Or la communaut devait continuer disposer d un lieu de culte et de recueillement Le caract re sacr de l endroit interdisait bien videmment une installation du type tente ou cabane de chantier La soci t Shel en association avec le grou pement d architectes Localarchitecture et Danilo Mondada proposa la construction d une chapelle en bois avec une structure pliss e fruit du travail de l Ibois L architecte Francesco Della Casa se souvient de la premi re rencontre avec l Ibois Une partie de leurs recherches portait sur les structures pliss es sans charpente ni ner vures inspir es de l origami Intuitivement on per oit qu une feuille de papier ondul e ou pliss e acquiert une rigidit structurelle sup rieure une feuille non pli e Pour Yves Weinand le projet tombe point nomm Notre modeleur informatique tait op rationnel Nous sommes all s jusqu au bout en jouant sur les pliures notamment en les concentrant aux endroits o s exercent les contrainte
68. rencier de tous nos confr res le sciage du gr s ns a A D fi technique et commercial D velopper un process novateur n est jamais un parcours facile cela demande temps ar gent patience courage Mais lorsqu il s agit la fois de mettre au point une technologie in dite et de lancer des produits jamais vus auparavant sur le march une telle audace ne peut qu tre salu e C t technique l innovation majeure repose sur une cha ne de sciage imagin e de toutes Dans un hall flambant neuf la cha ne de sciage de plusieurs dizaines de m tres est quip e de deux d biteuses 24 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 pi ces Nous avons norm ment investi en l espace de quelques ann es Tout d abord pour construire un hall de production totale ment ferm une n cessit face aux intemp ries et vis vis du bruit explique notre interlocuteur l int rieur on trouve notre cha ne de sciage du gr s unique en son genre avec ses deux d biteuses et c t une cha ne de clivage automatis e La cha ne de sciage se d ploie sur quarante m tres C est un outil tr s polyvalent qui permet de r pondre toutes les demandes alors que le petit granit et notamment la pierre bleue ne propose plus aujourd hui que des tailles standardis es Nous sommes ca pables de faire n importe quoi Par contre le bloc de gr s est par nature plus petit et moins facile travaille
69. riembourg Pour Laurent Riche la qualit de ces pan neaux tient aussi dans le fait que c est le m me travail qu avec le b ton C est quasi identique au fait de poser un cof frage sauf qu il n y a pas couler de b ton C est la raison pour laquelle beau coup de gens du b ton s y int ressent Ces panneaux sont tr s comp titifs en prix l tanch it est d j faite l isolation est en partie pos e il ne reste plus qu r aliser le parement La soci t Mobic s a s est sp cialis e dans l ossature bois avec ses l ments structurels creux o se loge l isolant thermique Architecte Emmanuel Bonfond Photo Mobic s a 28 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 if ri 7 mn s me i l C g En T W pion Confort Bois client partenaire de Stabilame ach ve la r alisation de deux immeubles voisins de 3 niveaux dont les murs sont en panneaux de bois massif contre clou Architecte Groupe CM2 B Cornet et B Marischal Photo Stabilame cette liste d avantages Jos P rard tient adjoindre Ja l g ret qui leur permet de s adapter tous les terrains et en rehausse lls peuvent tre manipul s avec de faibles moyens humains et mat riels il est possible de travailler sur le chantier m me s il fait une temp rature de 15 C et il y a surtout la rapidit de construction L exploitation du b timent est tr s rapide a joue i
70. rtaines communes 14 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 Jean Fran ois Stiernon a d velopp une strat gie de niche qui s est r v l e payante Nous travaillons du ch ne haut de gamme donc tr s cher Nous n avons d autre choix que de renta biliser ce bois De la qualit palette la marche d escalier premier choix nous observons sans cesse la grume que nous scions pour en tirer le meilleur C est le montant de porte sur quartier qui paie tout le reste Sans lui je meurs Pour le scieur de Tintigny on ne peut industria liser le sciage du ch ne car chaque trait de scie remet en cause la destination finale de la planche Nous sommes l oppos du r sineux nous attachons peu d importance au co t de production car nous travaillons un produit on reux Et pour lui le probl me r side justement dans le prix de la mati re premi re Pour qui trie et s che ses bois il existe encore des d bouch s pour le ch ne Par contre il est difficile d acheter la mati re premi re un prix soutenable Les exploitants forestiers propo sent des prix plus lev s que le scieur local car ils misent sur les march s asiatiques qui forts d une main d uvre peu co teuse peuvent se permettre d acheter les bois plus cher Pour lui il est primordial de crconscrire la fuite pour maintenir en vie le tissu local Je suis partisan de la mise en place de contrats d ap provisionnement n goci
71. s ISO AU niveau de la recherche le CRIC poursuit actuellement des projets sur la r sistance et la durabilit des b tons face divers agents agressifs est aussi impliqu dans un projet qui vise la conception de nouveaux ciments riches en filler afin d en diminuer la concen tration de clinker Comme celui ci est le composant le plus co teux et le plus ner Balance haute pr cision ug givore la fabrication ce futur ciment se profile d j comme plus en phase avec les pr ceptes du d veloppement durable D au tant plus que les fillers sont souvent des sous produits difficiles couler pour les carri res c t de ces activit s le CRIC poss de ga lement un service de m trologie calibration d appareils de mesure tr s complet pour tout ce qui touche aux laboratoires des in dustries du ciment et du b ton Cette for mule globale explique que outre les entreprises belges des soci t s presti gieuses comme Lafarge font appel ses services qui S exportent sur trois continents 250 clients pour 1500 certificats par an Le CRIC emploie 42 personnes et a r alis un chiffre d affaires de 4800000 en 2009 dont moins de 30 proviennent de subsides vers s par l industrie Le reste se Clinker Le clinker gris est un constituant du ci ment gris qui r sulte de la cuisson 1400 C d un m lange compos d environ 75 de calcaire et de 25 de silicates min raux rich
72. s de gr gr avec les communes On garantit ainsi chaque utilisa teur de bois local la ressource dont il a besoin et qu il va transformer localement avec une main d uvre locale L id e serait de garantir 20 30 des approvisionnements P Dusausoit porte un regard d sabus sur l avenir m me ses enfants ne reprendront pas la scierie familiale L homme voque cette piste comme une forme de salut pour ses confr res qui soit dit en pas sant adh rent totalement cette id e il ne pr che en effet pas pour sa chapelle ses appro visionnements se faisant hors de Wallonie Le h tre dans la tourmente talle la scierie P Dusausoit reste l une des derni res de Wallonie travailler le h tre Alors que dans les ann es quatre vingts on y sciait encore pr s de 15 000 m l ann e de nos jours ce volume s est fortement r duit pour ne plus repr senter qu environ 10 000 m Comme l voque Pierre Dusausoit responsable de la scierie nous n avions jamais connu une ann e comme 2008 Historiquement il y a tou mapa a A E b Par jours eu une demande en h tre On l utilisait beaucoup en Belgique car on avait des usines de meubles des boisselleries Ce bois tait aussi beaucoup demand l tranger essentiellement en Italie Espagne Afrique du Nord En 2008 pas un seul n n est parti vers l Italie On a tr s peu vendu vers les autres pays m diterran ens C est vra
73. s les plus impor tantes C tait la premi re fois que nous pas sions de l tude th orique la r alisation TIMBER PROJECT ne HOWYELLES FORMES D ARCHITECTURES EN BOIS ue Difficult s suppl mentaires un d lai tr s court un mois et demi et un budget res treint C est dans ce contexte que notre start up Shel a t mise sur pieds pr cise Yves Weinand L architecture du projet se caract rise par un espace unique dont la largeur r tr cit au fur et mesure que la hauteur s accro t en menant vers l autel L espace int rieur est clos l avant et l arri re par une paroi translucide polycarbonate alv ol Le responsable de l Ibois apporte quelques pr cisions techniques La structure pliss e se compose de trois parties une couche int rieure porteuse en panneaux de bois contre coll de 60 mm pour les parties horizontales de 40 mm pour les parties verticales Ces pan neaux tous de tailles diff rentes sont assem bl s par des pi ces de m tal Au dessus on trouve une couche d tanch it en papier bitumin et une couche constitu e par un bardage de panneaux de bois impr gn s d une lasure de protection Ce projet a suscit beaucoup d admiration et d enthousiasme mais pour Yves Weinand ce n est qu un d but On sent les gens et notamment les politiques suisses tr s int ress s par ces d marches nouvelles LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010
74. saire d veloppement du secteur for ts bois Lorsque les d cisions poli tiques inspir es par ce courant prendront effet le fonctionnement des fili res bois aux chelles concern es r gionale nationale europ enne risque de subir d assez profondes mutations Quelles seront ces d cisions Quelles volu Crise conomique crise cologique le b tions induiront elles pour les acteurs de la fili re d une part et pour les citoyens d autre part Concr tement que va t il se produire De quelle exp rience disposent nos voisins en cette mati re C est ces questions que tenteront de r pondre les 5 ss Rencontres Fili re Bois par le biais essentiellement des quatre pr sen tations suivantes et des d bats qu elles suscite ront Un nouveau moteur de d veloppement des entreprises Il y a 15 ans peine l cologie tait per ue comme un frein par bon nombre d entre prises Aujourd hui le march int gre ce nou veau param tre l cologie est devenue un argument de vente et m me un v ritable moteur de d veloppement ce qui in vitable ment donne un coup de fouet aux entreprises wallonnes qui valorisent le bois le mat riau environnemental Jean Pierre DELWART Pr si dent de l Union wallonne des entreprises viendra confirmer ce nouvel tat d esprit au sein de nos entreprises et s attachera ensuite pr ciser la fa on dont le secteur for ts bois peut tirer parti de cette volution pour
75. soci t a vu voluer progressivement la demande et de nouveaux quilibres s instaurer Le h tre d laiss par la client le Difficile de contredire Jacques Jans ass nant qu en Wallonie le h tre est victime de la maladie et de l attitude de gros scieurs allemands Ces derniers ont inond le march avec des aviv s bri vement tuv s la couleur un peu ros e propos s des prix extr mement bas Le client wallon aimait le h tre blanc mais le peu qu il reste est devenu bien trop cher Aujourd hui l acheteur n a plus vraiment le choix soit il choisit le h tre tuv sign Pollmeier soit solution retenue par une majorit de clients le h tre est remplac par un bois exotique Le ch ne un incontournable qui a r ussi sa mue la diff rence du h tre le ch ne est une essence qui a toujours t tr s pr sente dans la tradition ardennaise fait remarquer Jacques Jans Pour autant le n gociant constate les dommages Avant le ch ne tait pr sent dans les traverses des chemins de fer le b ton lui a t pr f r On s en servait pour les cercueils les nouveaux modes de vie et l incin ration ont eu raison de cet autre d bouch Dans les Ar dennes il tait inconcevable de se marier sans que le mari n apporte la chambre coucher et la salle manger en ch ne notre poque on ne se marie plus et pour le mobilier on va chez Ikea Enfin tous les ch ssis taient en ch ne les c
76. t le haut de gamme n en pas douter le gr s du Condroz sci est le nec plus ultra noter enfin que le sciage facilite grande ment la pose une conomie qu il convient de prendre en compte dans la facture totale EL La cha ne de clivage totalement automatis e prend en charge les bandes de gr s pr alablement sci es J m P ET Da om mi ement droite Quand le noir vaut de l or Les responsables des carri res Debras s a fon dent beaucoup d espoir dans leur second site d extraction situ sur la commune de Anh e Salet plus pr cis ment Dans cette carri re calcaire nous exploitons une pierre unique il s agit du marbre noir de Salet ne pas confondre avec le noir de Dinant car notre pierre est encore plus noire et encore plus r fl chissante Tr s pris au d but du xx si cle et jusqu la premi re moiti du xx le noir de Salet s ex portait alors dans le monde entier ornant les ouvrages les plus prestigieux Depuis cinquante ans cette carri re a t d laiss e Nous avons d cid de relancer son exploitation en associant cette pierre la technique du sciage Nous avons d j nou des partenariats pour le sciage car notre unit d di e au gr s n est pas adapt e Avec ses douze salari s les carri res Debras s a sont confiantes dans l avenir voyant dans le noir de Salet un filon d or La demande est l reste remettre la main
77. taillis sous futaie 2 9 2 5 3 4 5 0 625 4 225 0 16 4 LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 R g n ration naturelle 4 placettes de 2 25m relatives aux taillis la r g n ration natu relle etc L inventaire doit pouvoir galement permettre d estimer les disponibilit s en mati re ligneuse tant sur le plan quantitatif que qualitatif Le second passage entam depuis mai 2008 per mettra br ve ch ance et sur base de la com paraison de deux inventaires successifs l ana lyse de l volution des peuplements Les potentialit s de production des peuplements pourront ainsi tre mieux d finies et les dispo nibilit s en bois seront quantifi es de mani re plus pr cise Comme annonc plus haut la fili re informa tique suivie par ces donn es d bute par la saisie lectronique sur le terrain de la tr s grande majorit d entre elles L utilisation d un enco deur de terrain permet outre un gain de temps consid rable suppression de l tape d enco dage au bureau de minimiser la probabilit d erreurs gr ce de nombreux contr les de validit de coh rence des donn es encod es ou encore de d tection d oublis potentiels r a lis s directement en for t par le programme d aide l encodage Les donn es sont ensuite transf r es de l enco deur vers le PC qui h berge la base de donn es Les donn es brutes sont stock es dans une base de donn es relationnelle g r e pa
78. tif se profile Laisser le secteur se redessiner Du seul fait de sa superficie la for t feuillue wallonne ne pourra jamais rivaliser avec des g ants comme l Allemagne Il est illusoire de penser que l on puisse donner naissance une industrie du sciage aux volumes comparables un Pollmeier Si on y rajoute la d saffection du public vis vis du h tre et la subsistance uniquement de niches haut de gamme pour le ch ne tout ceci laisse plut t pr sager un secteur accul cher cher de nouveaux d bouch s avec la possibilit d une extinction progressive et totale Par contre il est un march qui prend de l am pleur discr tement c est celui du bois nergie On parle des particuliers mais on oublie les vo lumes colossaux engloutis par les trois centrales lectriques implant es en Belgique transform es pour utiliser des granul s de bois comme com bustible Le besoin total est d environ deux mil lions de tonnes de pellets par an tonnant mais pour l instant leurs achats se font l tranger Si ces approvisionnement devenaient locaux il s agirait pour notre pays du moyen le moins cher pour remplir ses objectifs europ ens d uti lisation des ressources renouvelables et d un nouveau cr neau aux volumes tr s cons quents pour le feuillu wallon Mais quel traumatisme que de voir un h tre centenaire partir en fum e Et notre tissu co nomique aujourd hui les emplois du secteur ont l avantage
79. ton Il occupe directement pr s de 4000 personnes Le secteur du b ton pr fabriqu compte 255 entreprises qui occupent plus de 6800 per sonnes I produit plus de 12 millions de tonnes de produits pour un chiffre d affaires avoisinant 1 3 milliard d euros motifs dessus b ton imprim C est ainsi encore la r sistance intrins que b tons fibreux Entreprises CA Emploi qu on voit aujourd hui surgir des terrasses en ultra hautes performances ou BFUHP Mais millions b ton aux motifs de pierre naturelle le b ton pr contraint convient aussi pour des Exemples d utilisation dalles en b ton petites dalles pr fabriqu es Granulats fa ades routes Exemples d utilisation poteaux pour ligne lec graviers et sables 102 1175 4000 trique g nie civil structure de buildings Ciment 3 500 1200 l ments en b ton pr fabriqu B ton pr t l emploi 160 760 4000 La facilit de mise en uvre du b ton frais B ton pr fabriqu 245 1300 6800 liquide alli e une prise rapide gr ce des adjuvants permet de mouler des objets de toute forme et taille On entre alors dans le domaine du b ton pr fabriqu Les l ments Le secteur en chiffres En Belgique le secteur du b ton est repr sent par pas moins de neuf f d rations rassembl es gt gt Suite en page 8 Production annuelle de ciment et affectation de cette production donn es FEBELCEM R partition du tonnage de la production
80. tre fran ais de l Agriculture de m me que la communication r dig e pour la Com mission europ enne par Madame Mario Gafo GOMEZ ZAMALLOA de la DG Entre prises et industrie constituent cet gard d importants jalons pour l avenir Ces deux auteurs viendront honorer ces 5 mess Ren contres de leur pr sence Monsieur le Ministre en charge des Travaux publics de l Agriculture de la Ruralit de la Nature de la For t et du Patrimoine ainsi que Jean Pierre DELWART Pr sident de l Union wal lonne des Entreprises viendront quant eux faire tat de la situation en R gion wallonne 8h30 13h00 CRISE CONOMIQUE CRISE COLOGIQUE LE BOIS UNE PLANCHE DE SALUT inscription sur www bois habitat com avant le 22 03 2010 payement l en tr e comprenant entr e salon conf rences documents et lunch adulte 20 euros tudiant 10 euros Animateur Michel LECOMTE chef de r daction RTBF Regard ext rieur Pierre KROLL caricaturiste LES INFOS DE VALBOIS R N 1 trimestre 2010 11 N 4 ET au ni i d Apr s avoir essuy quinze ann es de d boires Il est de coutume lorsque l on parle des activit s li es au bois d user du terme fili re Un mot bienvenu pour vo quer une forme de continuit et de complicit d amont en aval entre les diff rents acteurs les forestiers les exploi tants forestiers l industrie lourde papier panneaux le bo
81. u d polluants base d oxydes de titane FEBE L innovation dans le b ton pr fabriqu est continue Dans des b tons plus r sistants comme d j dit mais aussi vers des produits plus cologiques Parall lement le secteur est constamment la recherche de nouvelles solu tions pour r pondre aux d fis futurs E CRIC Centre de Recherche de l Industrie Cimenti re Le Centre de Recherche de l Industrie Ci menti re est un centre De Groote fond par l industrie cimenti re en 1959 pour fa ciliter la recherche dans ce secteur alors constitu de TPE et PME En plus de cin quante ans d existence le CRIC a bien chang se restructurant au moins autant que le secteur qui le soutient S il a conserv ses missions de base que sont la recherche au profit des utilisateurs du ci ment et du b ton et les essais sur ces mat riaux il s est diversifi en n gociant les tournants de la normalisation et de la certi fication En effet c est un centre mandat pour l attribution de la marque BENOR aux nombreux produits constitutifs d un b ton p ex ciment granulats adjuvants et aux centrales b ton Il est notifi aupr s de la Commission Europ enne pour le marquage CE des constituants du b ton Le CRIC ne d livre pas moins de 1000 certificats de conformit par an De plus il assure la ges tion de groupes techniques pour une liste impressionnante de normes belges NBN europ ennes EN et internationale
82. ualit attendues Si jamais le bois manque on leur donne m me de la qualit sup rieure Second l ment prendre en compte ces entreprises pro fitent d un mode de gestion de la ressource diff rent de celui pratiqu en Wallonie Nos bois travaill s en r g n ration sont d une excellente qualit intrins que bien que peu conformes ext rieurement et fort h t rog nes Par contre en Allemagne on privil gie la plantation et donc la haute futaie Ceci produit des bois hauts cylindriques fort conformes ext rieurement bois que les grosses unit s sont parvenues bien ma triser travailler de fa on industrielle et bien valoriser tuvage rabo tage pon age normalisation et puissante strat gie commerciale On le comprend la situation est tendue Il reste peu de march s Pour nous il subsiste une demande typiquement flamande pour de l escalier en h tre Cette client le ne peut envisager qu un escalier int rieur puisse tre r alis dans une autre essence Cela reste un petit d bouch mais qui n est pas n gliger La situation est telle qu aujourd hui tout est bon prendre Dans vingt ans sciera t on encore le feuillu en Wallonie Rien n est moins s r RAL 2 E m Le parquet et le plancher la seconde vie du ch ne Jans Bois Harz Aywaille est un n gociant en composants bois plus particuli rement en l ments de plancher Jacques Jans administrateur de la
83. ues bas s sur ce mod le Les formes mod lis es doivent satisfaire certaines propri t s afin d assurer leur constructibilit physique Markus Hudert Architecte travers ses recherches sur les structures tres s es en bois il propose une nouvelle famille de structures en bois bas e sur une logique de fa brication des tissus Il s agit d aborder les ramifications les contraintes et le potentiel d application de ces techniques l chelle du b timent Les conclusions ainsi que les donn es obtenues seront ensuite compl t es et v rifi es par la construction de maquettes grande chelle et de prototypes Enfin il s agira d aborder la conception des d tails d assemblage de la structure et les fa ons de r aliser une enveloppe dans le but de pro duire un prototype constructif fonctionnel Johannes Natterer Ing nieur Th se de doctorat Analyse non lin aire des coques g od siques multicouches joints semi rigides Dans les ann es nonante l Ibois a d velopp un nouveau type de structure en forme de coque De simples planches sont courb es et entrecrois es formant une coque spatiale De nos jours les ing nieurs ne disposent pas d outils efficaces pour d crire le comportement de ce type de structures spatiales qui sont r alis es partir de planches viss es entre elles Dans un premier temps notre tude compare une poutre six couches avec joints semi rigides dans diff rents cas de
84. ur belge aussi interview dans cette newsletter con oit en Suisse l architecture de demain avec ce type de composant C est encore l esprit d inven tion qui caract rise Jacques Rondeux et ses services de l Universit de Gembloux quand ils proposent leur pre mier inventaire forestier par chantillonnage puis qu ils modifient leur m thodologie pour passer un inventaire permanent des ressources foresti res Le 29 mai prochain les 5 s Rencontres Fili re Bois insiste ront certainement sur la n cessit qu il y a de mobiliser l es prit d invention dans la fili re pour accro tre la contribution du secteur l conomie et l quilibre de la soci t Et tout coup arrive notre dossier consacr au secteur du feuillu en Wallonie Son contenu contraste avec les autres articles Comme si le mauvais sort avait paralys les entre m prises de ce secteur les emp chant de cr er de nouveaux PROVINCE DE d bouch s Elles d pensent toute leur nergie pour garder nues la t te hors de l eau en concurrence avec des pays tr s bas co t de main d uvre proposant les m mes produits Innovation voil ce qui me para t ici faire d faut Je Toute reproduction m me partielle des textes et des documents de ce num ro pense que les pouvoirs publics ont un r le jouer pour est soumise l approbation pr alable de la r daction insuffler une dynamique nouvelle dans ce secteur Inven Photos Valbois R N sauf indicatio
85. urs plus lev es C est ainsi qu est n le b ton pr contraint suivi apr s du b ton haute performance BHP Le b ton est obtenu en cr ant une compression initiale pour aug menter la r sistance de toute la pi ce fabri qu e L addition de fibres millim triques cen tim triques et de fines fum es de silice dans le b ton a m me permis d en augmenter au sein d infobeton be Cette F d ration des f d rations repr sente plus de 500 entreprises occupant 15000 personnes et g n rant un chiffre d affaires de plus de 3 milliards d euros infobeton be rassemble bien s r les f d rations des producteurs de mat riaux bruts Belbag Fediex Imporgasa et Zeegra les producteurs de ciments FEBELCEM les producteurs de b ton FEBE Fedbeton une f d ration de pro ducteurs d adjuvants FIPAH et le Groupement Belge du B ton une asbl sp cialis e dans la for mation Si le tissu entrepreneurial des producteurs de b tons est domin par les TPE et PME 87 des entreprises comptent moins de 50 ouvriers ce n est pas le cas pour les produc teurs de ciments repr sent s par trois des cinq leaders mondiaux du secteur savoir CBR HeidelbergCement Allemagne CCB Italce menti Italie et HOLCIM Suisse Le secteur du b ton pr t l emploi BPE ras semble en Belgique quelque 270 centrales b ton pour pr s de 160 entreprises I produit annuellement environ 12 millions de m tres cubes de b
86. ux N Eupen en 1963 Yves Weinand obtient son dipl me d architecte en 1986 l Institut Sup rieur d Architecture Saint Luc Li ge De 1987 1990 il pratique en qualit d architecte en plusieurs points du monde de 1987 1988 au sein du bureau d architecture Matti Vuorio Helsinki Finlande de 1988 1989 dans le bureau d architecture Acheson Thornton Doyle New York tats Unis de 1989 1990 en architecte ind pendant Bruxelles int gre ensuite l cole Polytechnique F d rale de Lausanne o il d croche en 1994 son dipl me d ing nieur civil Nomm collaborateur scientifique la chaire des Structures de la Facult d Architecture de l cole Polytechnique de Rh nanie West locaux comme l pic a ou le sapin gauche un test de r sistance sur une structure en bois inspir e par le pliage origami Photos et sch ma Ibois droite en haut le souhait de l architecte en dessous la r ponse de l ing nieur entre les deux le g nie de l Ibois e a phalie Aachen Allemagne il participe l enseignement et la recherche dans le domaine de l ing nierie En 1998 Yves Weinand pr sente avec succ s une th se de doctorat portant sur la visualisation des contraintes Trois ans plus tard il est nomm professeur ordinaire la facult d ar chitecture et directeur de l Institut des structures de l Universit tech nique de Graz Autriche Durant l ann e

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