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Observatoire de l`action économique régionale

1. activit conomique habitat comp tences D autre part le risque d une fracture entre conomie high tech hauts potentiels et conomie vivri re low tech restera un soubassement constant de l action conomique et politique au sens large de cette R gion x S MAPHORES 38 Des disparit s r gionales 22 RH NE ALPES note globale 4 6 une action large soutenue par une vision claire et quilibr e des priorit s offensives et d fensives mais trop peu d approche directe des projets d entreprises Le souci d quilibre entre e activit s anciennes d fendre et accompagner et activit s nouvelles promouvoir est au c ur des analyses et de l action de la R gion en mati re conomique Ce souci s est galement exprim dans sa politique de formation et d emploi avec un volet en direction des salari s d entreprises en restructuration et un volet sur la formation dans les entreprises Sur cette base Rh ne Alpes a souhait orienter son intervention conomique vers la promotion de tout ce qui am liore et accro t la vision strat gique des secteurs et des entreprises e de tout ce qui concourt l innovation 11 p les de comp titivit irriguent le tissu r gional en la mati re e des leviers d am lioration de l autonomie strat gique des entreprises e de l exportation et plus g n ralement de l internationalisation des entreprises La R g
2. Mais ce stade de son quipement en mati re d action conomique la R gion risque de se trouver d pourvue si ses deux fili res phares s enrhument ce qui semble pouvoir tre le cas x S MAPHORES 22 Des disparit s r gionales 6 BRETAGNE note globale 4 0 une large palette d interventions manquant de puissance de frappe toutefois et privil giant l action collective l appui direct aux entreprises Les choix de la R gion se sont exprim s en faveur d actions essentiellement collectives au profit notamment e des nombreuses fili res constitu es historiques ou mergentes e de l innovation notamment travers les cinq p les de comp titivit et autres clusters e de l exportation de l internationalisation des entreprises et de l attractivit internationale du territoire incluant la promotion de la marque Bretagne e des projets collaboratifs et autres r seaux d entreprises Une part essentielle de ces actions a t construite avec ou d l gu e Os o au risque d une moindre lisibi lit de la nature r gionale de ces aides par ailleurs faiblement market es Si la palette d actions ainsi d ploy e para t tr s compl te et m me s duisante on peut toutefois s interroger sur la puissance de frappe r ellement mobilis e Le choix de privil gier les actions collectives dans des fili res constitu es carte potentiellement l appui direct aux projets
3. e etla promotion d environnements et de services mutualis s dessinant les lignes de r sistance d une conomie solidaire dans l adversit L adoption d un dispositif sp cifique de soutien aux entreprises en difficult est donc venue naturellement compl ter cette panoplie avant m me que la crise ne se soit d clar e Pour autant les volets offensifs m me timides ne sont pas absents de la d marche r gionale avec quatre p les de comp titivit largement ouverts aux PME ou avec l initiative Jeremie peut tre trop litiste pour la R gion la pr paration de l avenir est encourag e et quip e sinon stimul e activement Mais l absence de dispositif proactif en direction des entreprises orient vers la g n ration de nouveaux projets peut s av rer un r el obstacle lenclenchement des dynamiques vertueuses que la R gion s appr te soutenir Quoi qu il en soit pour d fensive qu elle puisse para tre cette politique est m ritante et coh rente avec les possibilit s de l Auvergne x S MAPHORES 20 Des disparit s r gionales 4 BASSE NORMANDIE note globale 2 65 des outils de cr ation r cente et des pans entiers d actions encore en cours de conception ou de d ploiement L action conomique de la R gion a t express ment d finie selon des axes d fensifs lutte face la crise e d veloppement des infrastructures d accueil et de transports e action sur les te
4. mergents des entreprises m me isol es Ce choix revient d pendre de la bonne vitalit des seuls p les de comp titivit Il y aurait place pour une action beaucoup plus directe dans l approche des entreprises pour stimuler la g n ration de projets nouveaux De m me le soutien l conomie vivri re jusqu ici superflu gagnerait prendre de l importance face la dur e de la crise notamment dans une approche territoriale centr e sur les pays en plus grande souffrance x S MAPHORES 23 Des disparit s r gionales 7 CENTRE note globale 3 0 une action alternant temps forts formation attractivit et impasses laiss es en friche cr ation soutien aux territoires du Sud L action conomique de la R gion revendique quelques points forts e appui l innovation ainsi qu aux cinq p les de comp titivit et autres clusters e attraction et l accueil d entreprises innovantes par l image du territoire comme par limmobilier d entreprises e la structuration de fili res industrielles artisanales et touristiques e une forte priorit la formation et la s curisation des parcours professionnels un degr moindre un accompagnement des projets des entreprises essentiellement l export et en in vestissement immat riel a t d fini La question de son activation approche directe des entreprises r seaux relayant l action r gionale appels projets
5. at solidaire Soutien la cr ation et reprise d entrepnss Politique d emplois Aitractidt temitoriale al de comp tences Soutien l innovation Provence Alpes C te d Azur Note globale 4 1 6 Actions par rapport la crise 1 5 Le D veloppement des fili res 5 i Ermi 3 conomique f K1 t 7 Soutien la cr ation et reprise d entreprise Economie sociale at solidaire Politique d emplois Attractiut territoriale et de comp tences Soutien l innosation Poitou Charentes Note globale 3 0 Actions par rapport la crise R _ 54 D veloppement des fili res Environnement dans le d veloppement lt conomique Appui au d veloppement des entreprises Economie sociale et solidaire Soutien l cr ation et reprise d entreprise Politique d emplois Attractiit teritoriale et de comp tences Soutien l innovation Rh ne Alpes B Actiorrs par rapport la crise i i D veloppement des fili res PS le RE Appui au d veloppement i des entreprises conomique repr Economie sociale el solidaire Soutien la cr ation et prise d entrepnse Politique d emplois Altractidl lemtonale 3 et de comp lences Soutien linneation Compl tons cette photographie par un avis motiv 1 sur les modes de d veloppement conomi que adopt s par chacune des r gions 1 Le d tail de l action conomique r giona
6. le Louvre Lens le Centre Pompidou Metz le Guggenheim Bilbao e tourisme la fois une v rit d vidence et une zone de sous investissement des territoires qui laissent soit la sph re priv e soit l tat le soin de la dynamisation Les territoires gagneraient le consid rer comme un investissement syst mique essentiel par ses retom b es directes consommation emploi effets d entra nement effets d image et d attractivit et par sa contribution un cosyst me qui m le et adjoint culture tourisme artisanat voire enseignement et qualit de vie artisanat Secteur par nature priv ind pendant et parpill l action publique locale peut tre d un grand appui et sa p rennit constitue un atout pour l emploi local Parmi les initiati ves possibles accompagnement par l apprentissage et la formation soutien la moderni sation par le montage d op rations coordonn es fournisseurs artisans autour des nouveaux mat riaux et m thodes par exemple appui la promotion commerciale commande publique o et le cas particulier de l conomie sociale et solidaire Ce secteur peut il tre un l ment d attractivit du territoire La question bien que marginale m rite d tre pos e Elle peut s av rer un atout pour des territoires ruraux enclav s activit s agropastorales ou fo resti res anciennes et traditionnelles ou pour des territoires vieillissants aux probl matiques
7. ma trise d ouvrage AMO aupr s du secteur public habitat finances publiques am nagement environnement mutations et transformations des territoires ou services Audit et assistance la gestion comptable et financi re pour les collectivit s locales leurs partenaires et satellites soci t d conomie mixte r gie GIP tablissement public DSP logement social Avec pour ambitions _Initier une dynamique conomique responsable sur les territoires Accompagner le d veloppement conomique social et cologique des territoires Favoriser la s curisation des parcours et le retour l emploi Donner sa pleine efficacit la gouvernance publique S maphores est dot et g re un fonds d intervention de 20 M pour r pondre aux enjeux de d veloppement conomique Les comp tences et les savoir faire des quipes S maphores 590 collaborateurs sont aujourd hui bien reconnus Une r elle pluridisciplinarit l habitude des engagements de r sultats Une capacit parler aussi bien le langage des entreprises que celui des collectivit s locales Des quipes r parties sur tout le territoire national pour une v ritable intervention de proximit et d efficacit S maphores est une soci t du Groupe ALPHA 1 240 collaborateurs sp cialis dans les relations sociales et le d veloppement local
8. mais les risques notamment de surco t existent incitation impulsion essen tiellement sous forme d aides fiscales ou d aides conditionn es ce mode d intervention a pour d fauts principaux de susciter des effets d aubaine et de d boucher souvent sur des sous consommation des aides initiales enfin d l gation ce mode proc de de l opportunit court terme il pargne les risques d institutionnalisation et au prix d un surinvestissement ma tris de courte dur e et totalement r versible il peut atteindre des objectifs condition que ceux ci soient limit s dans le temps Il sied aux op rations coup de poing forte visibilit politique mais suppose que des services institutionnels p rennes aient capacit en prendre le relais lors du retour bonne fortune du territoire dans une logique de retour d exp rience voire de transfert de comp tences en bonne et due forme Le chantier ouvert est moins celui du choix exclusif d un mode privil gi d intervention que celui de la construction de l ventail global des outils et en son sein des conditions d une bonne articulation des outils entre eux PR SERVER LES COMP TENCES ET LES SAVOIR FAIRE Dans l analyse des territoires en difficult intervient toujours la notion d industries en d clin que celle ci rel ve de la p remption d une technologie ou d une concurrence insoutenable sur les co ts Dans tous les cas intervient alors la fr
9. rares et plus g n ralement de d veloppement durable x S MAPHORES 40 Les recommandations de S maphores Les tropismes sur lesquels ces outils et pratiques ont repos ont au mieux puis leurs effets au pire produit leurs effets pervers Ceci vaut pour les contenus pr f rences syst miques pour le capital risque pour la prospection exog ne et l attraction de nouvelles implantations par d finition extra territoriales dans leur conception strat gique et pour la high tech Ceci vaut aussi pour les modes d intervention pr f rences syst miques pour la cr ation d outils p rennes institutionnels et pour les logi ques d aides sur catalogue distribu es en guichets passifs ou d l gu es des institu tions du territoire e faible voire absence de dimension d appui conseil et de dimension collective R nover le DEL c est d abord repenser cette hi rarchie des pr f rences comme les 10 re commandations de S maphores le proposent au niveau r gional prioriser la musculation du tissu existant d entreprises d veloppement endog ne privil gier les outils financiers non intrusifs et effet de levier pr ts participatifs sans garantie subventions actionner des op rations coup de poing en compl ment de l action institutionnelle au long cours investir sur l appui conseil et l accompagnement la r alisation de projets et non plus seule
10. reste pos e ce stade la R gion souffre de quelques carences dans son action e aucun dispositif d appui territorial alors m me que plusieurs de ses territoires au Sud notamment souffrent d enclavement et de d sindustrialisation rampante e peu d l ments diff renciants sur la cr ation d entreprises e une faible puissance des outils financiers d accompagnement capital risque autres Compl ter et amplifier le dispositif r gional semblent donc tre l ordre du jour x S MAPHORES 24 Des disparit s r gionales 8 CHAMPAGNE ARDENNE note globale 2 65 un manque d affirmation dans la politique de fili res et l appui direct aux entreprises La R gion a d embl e plac son action sous le signe d un objectif de rattrapage de ses retards sociologiques et infrastructurels e reflux d mographique et raret des qualifications e d ficit en recherche publique et priv e e industries en d clin Son action est elle pour autant au rendez vous Certainement sous l angle conjoint e du seul p le de comp titivit industrie et agro ressources e de l accent mis sur le d veloppement durable et sur la formation e des solutions d accueil et des programmes d activit valorisant le TGV et l a roport de Vatry A contrario l action para t encore dans les limbes sur bien d autres points e politique de fili res mergentes ou constitu es e soutien aux entreprises en difficu
11. une action tr s typ e au risque de l litisme en faveur de certaines fili res et de l innovation au sens large La R gion a exprim des priorit s fortes en faveur e de la formation e des industries innovantes et des transferts de technologies y compris au sein du tissu des PME e et d un bon nombre de fili res prioritaires parce que jug es d avenir tandis que le soutien la cr ation d emploi a t abord sous le prisme de l emploi rural L aide la transmission reprise a tenu lieu de politique vis vis des entreprises en difficult Assise sur un tissu conomique propice et une r elle force agricole ainsi que touristique dans les moins d velopp s de ses territoires la R gion a ainsi pu e accompagner quatre p les de comp titivit et plusieurs autres clusters e d ployer une large panoplie d outils de capital risque et d intervention aupr s des entreprises e donner un volet conomique son plan climat e et insister sur l appui la formalisation strat gique des projets La pratique des appels projets a t privil gi e lorsque la R gion d sirait mettre en valeur son action de fa on directe Mais l action courante a t grandement d l gu e aux acteurs locaux CCI agences collectivit s De m me l attractivit territoriale a t trait e sous l angle touristique ou d l gu e peu d actions centr es sur les r affectations fonci res ou immobili res par exemple
12. Tout le mon de est videmment pour tout le monde veut en faire une priorit et d ailleurs tout le monde veut en faire tout court ce qui ouvre bien s r la question de l articulation des comp tences sur laquelle nous reviendrons Mais m me sur les modalit s l tude de S maphores montre clairement la grande proximit des principales options retenues C est le cas de la priorit donn e aux fili res ou aux implantations exog nes alors m me que souligne l tude les premi res peuvent aboutir des effets de concentration n fastes et que les secondes ne sont g n ralement pas les plus cr a trices d emplois long terme On aboutit ainsi un paradoxe alors que la d marche d centralisatrice est cens e permettre d adapter les solutions chaque territoire et doit donc logiquement aboutir une h t rog n it des solutions retenues on constate au contraire une grande uniformit dans les choix effectu s Ce paradoxe n est d ailleurs malheureusement pas propre au d veloppement conomique local J ai d j t amen souligner qu il trouvait aussi s appliquer s agissant des d cisions relatives aux quipements publics quelle commune n a pas ou ne voudrait pas avoir sa propre salle polyvalente Les causes n en sont pas toujours videntes Pour le d veloppement conomique local S maphores pointe l importance de la d clinaison r gionale de dispositifs nationaux tels que ceux propos s par Os o ce q
13. affim es en mati re de sant et de services la personne L appel projets coop ratifs ou associatifs peut alors tre tent en instituant une aide initiale de type mise disposition de moyens foncier immobilier et commande publique x S MAPHORES 44 Les recommandations de S maphores Pour conclure on ne pr tendra pas ici avoir nonc de facon exhaustive la totalit des enjeux et des chantiers traiter Toutefois nous vous dressons plusieurs pistes pour construire une nouvelle tape dans le domaine du d veloppement conomique que l on pourrait caract riser en une formule un DEL int grateur fond dans une logique de d veloppe ment durable et d conomie de ressources rares N a x S MAPHORES 45 N AI Q S MAPHORES UNE SOCI T DU GROUPE ALPHA S maphores est un cabinet de conseil en d veloppement conomique depuis pr s de quarante ans Charbonnages de France et sid rurgie II accompagne les acteurs publics et les entreprises sur les territoires pour les aider relever les d fis conomiques sociaux humains urbains et environnementaux auxquels ils sont confront s Nos principales missions sont Instruction et aide au financement des projets cr ateurs d emplois revitalisation de territoires essaimage et cr ation reprise d entreprise prospection d entreprises et d veloppement exog ne appui conseil aux PME Conseil et assistance
14. d fini une politique qui se distingue par son caract re complet et souvent innovant Naturellement forte sur les domaines de l attractivit territoriale l innovation les fili res touristiques et de services aux personnes cette politique a t exprim e en r ponse au d fi du ch mage aggrav par la sous qualification d une partie de la population et par son accroissement d mographique marqu Elle tente galement de concilier industries d avenir et d veloppement durable sur un territoire que ses ca ract ristiques rendent particuli rement expos au r chauffement climatique Cette int gration de la dimen sion de d veloppement durable est l une des r ussites marquantes du dispositif d aides de la R gion Toutefois l aspect emploi y compris dans sa dimension d fensive de s curisation des parcours profession nels semble avoir t prioris par rapport au volet comp tences ce qui peut s av rer nocif terme L essentiel de l innovation a t traduite dans la politique des Prides concr tisant conjointement e un soutien aux fili res e un soutien aux territoires dans une logique de solidarit e un appui direct au d veloppement des entreprises Pour poursuivre et parachever cette trajectoire un enjeu fort appara t toutefois de fa on croissante n cessitant e la localisation des possibilit s fonci res et immobili res e les dispositifs de transport e tout ce qui peut optimiser le lien entre
15. d une politique active de diffusion la capacit des r gions sortir de la simple duplication des dispositifs nationaux in fine non diff renciant puisque partout d ploy s p les de comp titivit Plie garanties Os o etc la pr sence de dimensions spontan ment n glig es eu gard l ambiance de la p riode consid r e pr sence d un volet d fensif ou adaptatif pour accompagner les restructurations d entreprises pr f rence pour une logique proactive en direction des entreprises plut t que pour une politique de guichet existence d une dimension comp tences au del des seules dimensions emploi formation politique de solidarit territoriale donc infrar gionale Souci de l conomie vivri re non technologique non fili ris e parce qu elle repr sente la majorit des emplois existence d un r el volet d appui au d veloppement des entreprises hors du seul prisme de l innovation et de la R amp D omnipr sent jusqu l effet d viction ou de sid ration vis vis des besoins r els des entreprises Appr ciation de l action conomique des r gions Ces points mena aient parfois d tre perdus de vue La crise a rappel le caract re imp rieux et permanent de leur bien fond Cela n emp che pas des difficult s presque insurmontables d appara tre Au hasard on peut sou ligner les suivantes certaines r gions ont choisi une action
16. des dispositifs existants notamment en direc tion de la fili re automobile En revanche l action environnementale bien qu en progression reste un dilemme dans une r gion d industries traditionnelles dominantes Au total la politique ainsi dessin e est l une des plus coh rentes et puissantes des r gions fran aises avec un accent peut tre renforcer dans l approche directe des entreprises avant formulation de leur projet x S MAPHORES 28 Des disparit s r gionales 12 LE DE FRANCE note globale 3 9 plusieurs dispositifs originaux d appui aux entreprises et aux fili res et un bon quilibre entre d fense de l industrie et soutien l innovation Dot e d une force de frappe initiale exceptionnelle la R gion ne s est pas laiss e aveugler par le d velop pement naturel de ses atouts de r gion capitale aux plans national et europ en La d finition d un axe d fensif centr sur l industrie mais aussi les territoires en difficult est venue com pl ter l activation des forces en pr sence quant e laR amp D et l innovation avec les sept p les de comp titivit et 14 domaines d int r ts majeurs ain si qu avec un programme de d veloppement des incubateurs ou autres lieux de diffusion technologique et de promotion du design e l attractivit essentiellement internationale en lien avec le tourisme des particuliers et d affaires e le d veloppement des fili re
17. du sens D autre part l conomie vivri re sur un territoire encore pauvre en grande partie m rite d tre encourag e x S MAPHORES 3 4 Des disparit s r gionales 18 PAYS DE LA LOIRE note globale 3 5 une dominante partenariale dans l action qui privil gie les fili res existantes au d triment de secteurs en mergence La R gion a r cemment amplifi de fa on parfois spectaculaire grand emprunt r gional une action pr alablement d finie comme devant venir en appui aux fili res constitu es S appuyant sur sept p les de comp titivit et autres clusters et sur une r elle tradition partenariale de la part des principaux acteurs conomiques son action a dans un premier temps privil gi l accompagnement la croissance aides l exportation 8 soutien au recrutement notamment sur les comp tences en tension e comp titivit au sens large Des points faibles apparaissent toutefois sur e la cr ation d entreprises accompagn e sans originalit sp cifique e les entreprises en d veloppement d s lors qu elles ne ressortent pas d une fili re ou d une action collective e les outils d appui financier notamment le capital risque e attractivit intrins que de la R gion image identification internationale immobilier ou foncier d entreprises appareil touristique actions en cours de d finition et structuration Le nombre d entreprises aid es
18. la bonne direction x S MAPHORES 31 Des disparit s r gionales 15 LORRAINE note globale 3 6 l clatement des outils et le tropisme en faveur de l innovation et de l attractivit du territoire risquent de limiter la capacit de r sistance la crise Le choix exprim par la R gion a t centr sur l appui l innovation dans l esprit d accompagner la moder nisation d un appareil industriel en mutation Sur cet axe ses efforts la positionnent tr s avantageusement au sein des r gions fran aises et ce malgr un faible nombre de p les de comp titivit deux seulement mais trois en pr paration La Lorraine a par ailleurs poursuivi son ancienne politique d attractivit vis vis des candidats l implantation industrielle action n e lors des restructurations de la sid rurgie et des mines qui en a fait l une des premi res pour l attraction effective d investissements trangers De m me elle a capitalis sur son exp rience en mati re de restructurations d entreprises pour d velopper une offre sp cifique de formation adapt e ces cas douloureux Une des particularit s de son action est sa dispersion apparente sur un tr s grand nombre d outils 3I Lorraine ILP Eurefi RLPE Lorraine Entreprendre Adielor l AME au risque d une certaine dispersion ou redondance De fait sur les axes e d appui la cr ation e d aide aux fili res 8 de soutien l export et
19. mains de l tat lequel n est pourtant pas toujours le mieux plac pour s en servir Mais au del de la question des comp tences c est videmment la question des ressources qui risque de limiter les politiques de d veloppement conomique local L tude rappelle justement que l autonomie fiscale des r gions a t supprim e en m me temps que la taxe professionnelle Ajout e au gel annonc des dotations d tat cela pr pare une re jusqu pr sent in dite dans l histoire r gionale et plus g n ralement des collectivit s celle de la r duction continue de leurs marges de man uvre coinc es entre des d penses toujours dynamiques du fait de l inflation de la d mographie du d veloppement des normes et des recettes d sormais atones C est ce nouveau contexte que les r gions doivent donc se pr parer Les recommandations de cette tude telles que l encouragement d velopper des outils mutualis s ou la r flexion sur les dispositifs d aide pour limiter les effets d aubaine d coulant des logiques de guichets pourront cer tainement les y aider Jean Pierre Balligand d put de l Aisne membre de la Commission des finances pr sident de Aisne D veloppement A S MAPHORES 5 Notre d marche l aube du premier mandat int gral de comp tence conomique des r gions il nous a sembl pertinent de dresser un tat des lieux si subjectif soit il ne serait ce que pour clai rer
20. 10 RECOMMANDATIONS DE S MAPHORES 1 Orienter une majorit de l action conomique r gionale vers l conomie endog ne et notamment l conomie dite vivri re non d localisable et porteuse de l essentiel des emplois 2 Privil gier les dimensions de g n ration de projets et d identification de besoins ce qui passe par des dispositifs actifs de diagnostic appui conseil aux PME h Incorporer aux programmes conomiques des phases d action temporaires sous forme de campagnes annuelles ou d actions coup de poing favorisant l expression de be soins ou de projets et leur formalisation pour instruction diminuant ainsi les risques d effet d aubaine 4 Privil gier la distribution directe des aides pour accro tre leur visibilit et leur effet mobili sateur s R server une part de l action conomique r gionale la conception et la proposition de services et d marches mutualis s sur parcs immobiliers pour les services mat riels nergie gestion environnementale logistique etc et plus largement pour les services immat riels gestion territoriale des RH appels d offres etc 6 D finir des programmes permanents ou temporaires d appui territorial infra r gional pour venir en aide aux portions d sh rit es du territoire Inclure le cas ch ant ces pro grammes dans des coop rations frontali res 7 Accroftre la visibilit l attractivit et in fine l efficacit des act
21. Au sein de cette d marche coh rente mais tr s typ e quelle place peut prendre le soutien une conomie qui souffre ou au d veloppement des fili res vivri res Comment rechercher des alternatives pour les territoires en recul Comment recr er un contact direct avec les entreprises m me non membres d un p le de comp titivit m me non ligibles une action collective C est certainement le nouveau d fi qui se pose l Aquitaine Le passage d une action par beau temps et vent porteur un appui plus diversifi plus individualis pour faire face au temps de crise demanderait un r ajustement des dispositifs et plus encore des modes d intervention de la R gion Cette remarque n annule pas pour autant les aspects de coh rence et de puissance relative de l action telle qu elle a t d velopp e jusqu ici x S MAPHORES 19 Des disparit s r gionales 3 AUVERGNE note globale 2 8 une action essentiellement d fensive adapt e aux caract ristiques et handicaps de l conomie r gionale Les handicaps initiaux de la R gion perte de population faible attractivit spontan e enclavement diffi cult s d emploi sur certains bassins conditionnent fortement sa politique conomique orient e sur e la transmission d entreprises e l quipement en infrastructures y compris le haut d bit e le d veloppement des capacit s d accueil notamment immobili res
22. N AA S MAPHORES UNE SOCI T DU GROUPE ALPHA Observatoire de l action conomique r gionale Pour un renouvellement des pratiques de d veloppement conomique local Sommaire Pr face Notre d marche Premi re partie Appr ciation de l action conomique des r gions Classement r gional mode d emploi Le classement S maphores Les enseignements g n riques Deuxi me partie Des disparit s r gionales Troisi me partie Les recommandations de S maphores pour un renouvellement des pratiques de d veloppement conomique local Repenser la structuration de l conomie r gionale dans sa totalit Mieux articuler d veloppement conomique et am nagement du territoire D battre des questions de gouvernance Construire l ventail des moyens d action conomique Pr server les comp tences et les savoir faire Accentuer la contribution d autres apports au d veloppement conomique que sont la culture l artisanat le tourisme et l conomie sociale et solidaire Quatri me partie D tail de l action conomique des 22 r gions m tropolitaines Disponible uniquement sur la version lectronique CD N a x S MAPHORES 3 Pr face Noter et classer l action conomique des r gions L exercice auquel s est livr S maphores est ris qu Le classement comme la notation portent en effet en eux le danger d une appr ciation trop synth tique pour tre comp
23. ales 5 BOURGOGNE note globale 1 9 un investissement encore limit l exception notable des dimensions emploi et exportation La R gion a d fini sa politique conomique en relais de ses objectifs d emploi et de r tention ou d attractivit de jeunes actifs ou de cadres Deux dispositifs mat rialisent ces priorit s e aide au recrutement avec un degr d originalit certain e appui aux cr ateurs ou repreneurs d entreprise dans un registre manquant de puissance et d originalit De m me elle a prioris l appui l exportation comme levier d aide au d veloppement des entreprises avec une gamme d intervention tr s pouss e Toutefois sur plusieurs axes l action manque de moyens ou de d termination ou souffre d une certaine banalit des outils II en est ainsi e de la politique de fili res et du soutien l innovation limit s aux deux seuls p les de comp titivit nu cl aire et agroalimentaire du capital risque e de l immobilier d entreprises e plus g n ralement des capacit s d appui aux entreprises en d veloppement en l absence la fois de dispositifs majeurs et de capacit d approche directe des entreprises e de l appui sp cifique aux territoires d favoris s et l conomie endog ne sa d charge sur de nombreux territoires elle a b n fici de nombreux dispositifs de revitalisation d tat ou issus des obligations l gales d entreprises en restructuration
24. ans les limites qui leur taient impos es e limites institutionnelles la loi Raffarin d ao t 2004 ne leur a pas donn la responsabilit pleine et enti re du d veloppement conomique mais seulement un r le de coordination dans le cadre d un SRDE 1 les autres collectivit s n tant pas dessaisies de tout r le en la mati re Certaines r gions ont contractualis leur intervention d autres ont subd l gu une partie de la distribution des aides limites financi res les r gions fran aises sont limit es financi rement dans leurs moyens d intervention comme dans leur capacit fiscale qui sera bient t r duite n ant par la loi de 2010 Qui plus est elles n ont pas la ma trise de la ressource fonci re outil essentiel d une politique d am nagement conomique limites calendaires le temps de se porter candidates cette d l gation de comp tences puis d laborer un SRDE les r gions ne se sont trouv es en mesure de reprendre et d exercer effectivement leur comp tence de coordination de l action conomique qu au cours de l ann e 2005 voire au d but de l ann e 2006 De m me il a fallu prendre le temps de cr er des outils et services aptes cet exercice Les r gions ont pour la plupart pris le temps n cessaire pour e refondre ou cr er leurs agences de d veloppement conomique e toffer leurs services conomiques e parfois harmoniser les comp tences des diff re
25. apport la crise SA D veloppement des fili res Emironmement 2 Appui au d veloppement dans le d veloppement PE des entreprises conomique r Economie sociale et solidaire Soutien 8 la cr ation et reprise d entrepn e Politique d emplois Attractiit teritoriale el de comp tences Soutien l innovation N a A S MAPHORES Champagne Ardenne Note globale 2 65 Actions par rapport la crise 7 s e ba D veloppement des fili res Environnement i I Appui au d veloppement dans le d veloppement gt pes Tas akaga conomique nr 1 7 7 Soutien la cr ation et reprise d entrep se Economie sociale et solidaire Politique d emplois Attractiut territorale di de romp tara s Soutien innovation Franche Comt Note globale 2 9 P FT Actions par rapport la crise ES D veloppement des fili res 4 z Enuronnemen i dans le d veloppement 1 dir ere Economique Economie sociale et solidaire Soutien l creation el reprse d entreprise ie Politique d emplois et de comp tences Lee Aftractiut territoriale Soutien l innovation Ile de France Note globale 3 9 Actions par rapport la crise E 5e D veloppement des fili res Enuronnement Appui au d veloppement dans le d veloppement lt hi SPP i 2 des entreprises conomique Economie sociale al solidaire S
26. aux secteurs ou entreprises en difficult e soutien aux territoires limitrophes de l le de France les moins d velopp s et les moins bien desservis en mati re logistique On notera toutefois que la R gion assise sur un appareil ducatif hors pair manque certainement de dispo sitifs plus puissants sur le renforcement ou la reconversion des comp tences voire sur la cr ation d entreprises De m me la dimension environnementale n appara t pas encore comme une dominante des programmes lanc s Sur ces deux points des renforcements sont intervenus trop tardivement fin 2009 pour pouvoir tre appr ci s L action engag e en le de France est offensive mais ne couvre pas toutes les composan tes du d veloppement conomique garantes du maintien de l emploi et du tissu d entreprises retard sur l aide la reprise d entreprises par exemple x S MAPHORES 29 Des disparit s r gionales 13 LANGUEDOC ROUSSILLON note globale 4 1 la primeur donn e l accueil d activit s nouvelles et la construction d une marque conomique r gionale Sur la base d un diagnostic de ses forces attractivit solde d mographique et faiblesses taux de ch ma ge richesse moyenne taux d investissement des entreprises la R gion s est engag e dans une politique palliative r solue Les leviers essentiels en ont t e la d finition d une v ritable politique de marque l ch
27. ctions collectives au d triment de l aide directe aux entreprises Les choix de la R gion s expriment d abord quant la fa on d intervenir la Franche Comt a choisi d agir presque exclusivement travers les r seaux existants chambres consulaires Os o agences d partemen tales voire f d rations professionnelles La R gion semble avoir accept une relative faiblesse de ses outils propres ceci tant vrai du capital risque comme de l agence de d veloppement Une explication ces choix d action indirecte peut r sider dans l existence d un tissu industriel fort et ancien d j fili ris de quatre p les de comp titivit de forte coh rence et d une capacit de R amp D innovation solide Les axes privil gi s attractivit appui l exportation innovation et comp titivit des entreprises et appui aux mutations conomiques p tissent du m me manque d originalit tout en tant eux aussi plut t bien adapt s la situation initiale de la R gion Avec la crise s est renforc un axe emploi tourn vers l apprentissage et l insertion Globalement l action conomique r gionale peut sembler manquer d ambition notamment dans l accompagnement direct aux projets d entreprises mais elle rel ve d une coh rence certaine qui peut compenser ce manque de force de frappe x S MAPHORES 27 Des disparit s r gionales 11 HAUTE NORMANDIE note globale 4 35 une logi
28. d appui au d veloppement des entreprises l action r gionale bien que pr sente reste peu visible Quant aux difficult s d entreprises elles n ont pas fait l objet d un dispositif significatif En outre sur le front des territoires en perte de vitesse la R gion a b n fici d un apport continu de fonds de revitalisation ou d actions d tat dont le relais et la coordination restent inventer Leur orientation sur l conomie vivri re significativement moins d velopp e qu en moyenne nationale constitue une piste sous exploit e Dans le m me ordre d id es l appui la g n ration de projets et l approche directe des en treprises ne font pas partie de l arsenal de l action conomique r gionale L entr e en d veloppement op rationnel de zones d activit s prioritaires viendra bient t x S MAPHORES toffer l action conomique r gionale au m me titre que l exploitation du r seau TGV et du statut m tropolitain de la conurbation Metz Nancy Mais nouveau directement touch e par la crise l conomie lorraine gagnera it r orienter ou rationaliser ses outils d intervention qui forment une batterie de qualit mais peu coordonn e 32 Des disparit s r gionales 16 MIDI PYRENEES note globale 3 7 un r el souci d quilibre des territoires et des outils puissants d aide aux PME R gion soutenue par les vents porteurs de la ronautique pour une attractivi
29. dans la mesure o certains services de ce type reposent sur une base immobili re commune de type parc d activit s avec services associ s il existe toutefois des services plus immat riels dans le domaine de la gestion des ressources humaines par exemple qui ne n cessitent pas un tel regroupement physique or ils n ont pas t pour autant d velopp s les mesures territoriales de type am nagement territorial en faveur de territoires d favoris s menac s ou fragilis s L tat s est retir de cette dimension historique de son action au milieu des ann es 2000 sans que le relais soit pris par les r gions trop occup es la m me poque d ployer une gamme d aides sur l ensemble de leur territoire Une telle gamme indiff renci e ne saurait par d finition r duire les in galit s constat es au niveau infra r gional Un risque de mim tisme Plus g n ralement les r gions gagneraient s interroger sur le caract re mim tique d une bonne part de leurs actions la caricature r sidant dans la transposition des m mes dispositifs de garantie des pr ts bancaires dispens s par Os o une gamme d ploy e de facto nationalement n apporte plus aucun facteur discriminant et s apparente d s lors une subvention inconditionnelle aux entreprises A fortiori lorsque le produit financier choisi par exemple la garantie bancaire s adresse aux banques et non aux entreprises b n ficiaires Le pari que c
30. elle r gionale Sud de France support des efforts l export et plus g n ralement soutien la comp titivit des entreprises r gionales e un programme fort sur la cr ation et la transmission d entreprises e la cr ation d une ing nierie financi re d accompagnement des entreprises en d veloppement capital risque dispositif Jeremie appui la dimension immobili re des projets d implantation ou de d veloppement Mais des axes comme e l appui aux entreprises en difficult pr serv d ploy avant la crise renforc lorsqu elle est survenue e le soutien aux fili res au del m me des six p les de comp titivit e le d veloppement des nergies renouvelables y compris par le biais de la formation des acteurs de la fili re e la diffusion des transferts de technologies innovantes n ont pas pour autant t n glig s La r ussite de cette politique coh rente et audacieuse d pendra en partie du d ploiement r el du programme Jeremie dans son appui aux entreprises en d veloppement la R gion n a t elle pas trop mis sur le seul capital risque Ses capacit s d approche directe des en treprises sont elles la hauteur de la situation et en mesure de contribuer une g n ration de projets nouveaux ou du moins leur acc l ration x S MAPHORES 30 Des disparit s r gionales 14 LIMOUSIN note globale 2 45 quelques initiatives innovantes au sein d une acti
31. emploi r side pour partie dans la liste des crit res suivants pris en compte de fa on quivalente e ARE ER Re D Aa 10 Ces D veloppement des fili res Appui au d veloppement des entreprises Soutien la cr ation et reprise transmission d entreprise Politique d emplois et de comp tences Soutien l innovation Attractivit territoriale au plan marketing et immobilier conomie sociale et solidaire Prise en compte des enjeux environnementaux Actions face la crise Note globale caract re offensif ou d fensif de l action entreprise par la r gion crit res ont t not s de un minimum six maximum et leur moyenne arithm tique ras sembl e dans la note globale 1 Mais ce mode d emploi ne s y r sume pas Nous avons donc privil gi dans nos notations multi crit res x S MAPHORES l originalit des actions mises en place titre d exemple aucune r gion n a n glig la cr ation d entreprises certaines ont su l interpr ter et la mettre en valeur mieux que d autres ou mieux que pr c demment la largeur de la panoplie d ploy e sa coh rence en regard de la situation et des besoins r gionaux l expression d un choix d une vision d une philosophie du d veloppement conomique local la force de frappe des dispositifs et le volontarisme dans leur diffusion trop de r gions se sont satisfaites d une sous consommation des aides annonc es et non accompagn es
32. ent fort sur la cr ation et reprise d entreprises y compris en difficult e un dispositif coh rent et puissant sur l accompagnement du d veloppement des entreprises notam ment actif l exportation et un appui r solu aux actions th matiques collectives e l accent judicieux sur les p les de comp titivit et autres dispositifs de fili res tourn s vers l innovation la priorit l accroissement de la valeur ajout e a t fortement affirm e d s 1994 et concr tis e no tamment dans les trois p les de comp titivit relay s par dix clusters 1 les actions en mati re de capital risque r gional et d aide l innovation m ritent aussi d tre cit es e le choix marqu et avant gardiste d une action directe plut t que d l gu e depuis 2007 l ensemble des aides a t regroup dans des parcours lisibles et ais ment appr hendables par les entreprises et par leurs conseils les entreprises accompagn es se comptent en centaines et non en dizaines com me sur bien d autres territoires quivalents A contrario et en miroir des atouts historiques de son conomie ainsi que de son action qui les accompa gne on voit poindre plusieurs points d sormais insuffisants ou contretemps dans une poque d entr e en crise marqu e par le reflux de l emploi industriel d une part de l emploi frontalier d autre part Ainsi l Alsace para t relativement d munie ou du moins sous quip e sur cinq c
33. entreprise Palltique d emplois d tiractiqt temtonale et de comp tences Soutien l innovation Auvergne Actions par rapport la crise GS D veloppement des fili res A Atopie A 3 Art ou eme conomique Economie sociale ai solidaire Soutien la cr ation et reprise d entreprise Politique d emplois Attractiut territoriale el de comp tences Soutien l innovation Bourgogne Note globale 1 9 B Actions par rapport la crise Ms D veloppement des fili res Environnement 3 ENT men 3 i A Appui au d veloppement dans le d ve Epeent des entreprises conomique Soutien la cr ation t repnse d entreprise Economie sociale et solidaire Politique d emplois Altraclivil temtonale t d comp tences Soutien l innovation QI S MAPHORES Aquitaine Note globale 3 9 Actions par rapport la crise ai Mk e D veloppement des fili res Ermaronnement au develo nt dans le d veloppement lt Mens Le conomique T j Soutien la cr ation el reprise d entreprise Economie sociale et solidaire s Politique d emploss Attractiute teritoriale et de comp tences Soutien Mnneration Basse Normandie Note globale 2 65 RE Actions par rapport la crise 5 Le D veloppement des fili res 4 2 Enuronnmement k J Appui au d veloppement Sins A Haeoppomen me x di des en
34. es monts et merveilles mais seulement une politique compl mentaire incitative et palliative Ces deux param tres d marrage tardif de l action en raison du cadre l gal et manque de moyens affect s interdisent tout raisonnement reposant sur des indicateurs chiffr s de richesse r gionale fussent ils m me appr ci s en variation Autrement dit apr s si peu de temps et si peu de moyens la pr gnance des situations de d part tr s in gales par d finition tordrait toute valuation chiffr e en faveur des r gions meilleur po tentiel conomique initial En cons quence l appr ciation de l action conomique des r gions est n cessairement qualitative et s est concentr e sur la panoplie d actions d ploy es Cette observation subjective par nature sera enrichie de l analyse des r sultats de ces actions au cours de ce mandat tablir un classement voire un observatoire de l action conomique r gionale ce stade n est qu une gageure En d pit des obstacles nonc s ci dessus et en raison de l int r t d un premier tat des lieux S maphores a pris le parti de vous livrer une lecture et une analyse de l action conomique des r gions Que le mode d emploi de ce classement en soit d embl e clairci 1 Sch ma r gional de d veloppement conomique QI S MAPHORES 6 Appr ciation de l action conomique des r gions CLASSEMENT R GIONAL MODE D EMPLOI Ce mode d
35. essentiellement palliative estimant certainement que leurs handicaps taient trop forts pour tre surmont s du moins dans un premier temps Comment appr cier ce choix qui concerne un bon tiers des r gions d autres ont tard mettre en route leurs principaux dispositifs par ailleurs fort appr ciables in fine comment juger par exemple l le de France la Basse Normandie ou les Pays de la Loire au vu de leur acc l ration intervenue seulement en 2008 2009 dans une comparaison l Alsace ou Rh ne Alpes parties bien en avance Leur notation s en est trouv e en tout tat de cause affect e enfin quelques unes d entre elles se sont concentr es sur un nombre restreint d objectifs d s lors leur classement peut en souffrir sans pour autant que la radicalit de ces choix soit injustifiable conomiquement a fortiori politiquement Quoi qu il en soit il ressort quelques enseignements de notre classement si perfectible et contestable soit il x S MAPHORES Appr ciation de l action conomique des r gions LE CLASSEMENT S MAPHORES Ce classement est r alis sur la base de la note globale qui refl te le caract re offensif ou d fensif de l action entreprise par la R gion en termes de d veloppement conomique local gt EN ce EE avr lt 25 N EE Aquitaine Midi Pyr n es Bretagne le de France Nord Pas de Calais Poitou Charente
36. ette garantie accro tra leur app tence au risque peut dans le contexte actuel pr ter sourire Quel r quilibrage r gional En poussant plus loin le raisonnement on peut se demander si l action conomique r gionale peut aller dans le sens d une r duction des in galit s territoriales Si on laisse faire la comp tition interr gionale les in galit s r gionales sont appel es s amplifier On constate en effet une prime manifeste aux r gions riches qui peuvent orienter leur action vers l amplification de leurs points forts voire la constitution de nouveaux atouts contrario les r gions moins bien plac es conomiquement ont d bon gr mal gr concentrer leurs actions sur des priorit s d fensives ou palliatrices de leurs handicaps initiaux QI S MAPHORES 13 Des disparit s r gionales Derri re un classement g n ral se cachent des r alit s distinctes d une R gion l autre Chaque R gion articule son action conomique autour de plusieurs crit res pour lesquels elle donne une intensit plus ou moins grande C est cette intensit de la d marche de d veloppement conomique que nous illustrons par le biais de radars Alsace Note globale 4 5 Be Actions par rapport la crise ES D veloppement des fili res d Sranan it Appui au d veloppement BR PRES PERTE des entreprises CONOTQUE Economie sociale Soutien la cr ation el solidaire et meprise d
37. he des entreprises en la rendant plus directe de fa on encourager ou acc l rer la g n ration de projets nouveaux r fl chir aux moyens de soutenir l conomie vivri re jusqu ici quasi absente de ses pr occupations d conomie b nie des dieux 33 Des disparit s r gionales 17 NORD PAS DE CALAIS note globale 3 6 coh rence et puissance des outils au service d une vision concert e et f d ratrice des actions conomiques et sociales Ambitieuse sur e la cr ation d entreprises y compris artisanales e les p les de comp titivit au nombre de six et autres p les d excellence au nombre de neuf e l innovation et sa diffusion e appui l exportation la R gion s appuie en outre sur des sp cificit s fortes constitu es de longue date e outils de capital risque et d accompagnement financier des entreprises Finorpa e pr sence d une conomie sociale et solidaire ancr e dans le tissu r gional e collaborations frontali res e capacit m tropolitaine de sa capitale r gionale Elle a par ailleurs d fini la philosophie de son intervention dans une vision f d ratrice regroupant l ensemble des acteurs du d veloppement conomique et social du territoire Face la crise il pourrait manquer d un dispositif d approche directe des entreprises et de soutien leurs difficult s Une action sp cifique sur les entreprises de services pourrait galement trouver
38. i ang lique et c est sans parler des risques de d localisation des centres de production ou et de d cision qui deviennent lev s comme la crise r cente l a encore montr Un autre paradigme consisterait dresser la carte des infl chissements souhaitables des lieux d implantation ou de d veloppement des activit s conomiques d une part et des populations d autre part Il s agit de jouer sur l ensemble de la palette des modes d organisation du travail et des modes de transports et de communication palette qui s est consid rablement largie avec les nouveaux moyens de communication et d change num riques Il est question aussi de mixer at tractivit des territoires et pr sence d activit s en lien avec les caract ristiques de la population pr sente ou susceptible de s implanter Les modes d action conomique sont alors divers une politique d aide l quipement en moyens modernes de communication salles de visioconf rence haut d bit services de livraison rapide salles de t l travail avec services bureautiques centralis s transports pendulaires cadenc s etc afin de susciter ou de favoriser l activit tertiaire en zone rurale ou rurbaine par exemple ou encore en vue d impulser d organiser et d accompagner des pans entiers de l conomie vivri re services la personne prise en charge de r sidences secondaires location de moyens de transport en libre service distribut
39. ion a par ailleurs choisi un principe de priorit l action collective excluant quasi inconditionnelle ment les aides directes aux entreprises La prise en charge de la premi re d pense selon six axes prioritaires repr sente un mode d action original incitatif et performant Les points faibles de cette action et de cette position de strat ge selon lesquelles la R gion d ploie son intervention ne sont pas nombreux On d nombrera tout de m me e un dispositif assez banal sur la cr ation d entreprises e une attention encore r siduelle aux questions environnementales e l oubli de la dimension de l conomie vivri re Mais principalement la forme d action peut toucher bient t ses limites e Quid des territoires ou des fili res r ticents l action collective e Quid des entreprises n appartenant pas une fili re constitu e e Quid des projets d innovation concurrentielle par nature non mutualisables e Comment justifier de l absence d approche directe des entreprises notamment au moment o la crise risque de les encourager ou de les forcer au repli sur soi x S MAPHORES 39 Les recommandations de S maphores POUR UN RENOUVELLEMENT DES PRATIQUES DE D VELOPPEMENT CONOMIQUE LOCAL Sur la base de cette lecture de l action conomique des r gions nous vous proposons dix recom mandations dans le cadre du mandat r gional qui vient de s ouvrir LES
40. ion de produits agroalimentaires en circuit court centres de services industriels co BTP etc Certaines activit s conomiques seraient alors encourag es non en tant que telles sur l ensemble d un territoire r gional par exemple mais dans certains types de territoires afin d en d sengorger d autres le littoral en R gion Paca par exemple ou les zones frontali res de Gen ve et du Luxembourg ou pour en viter le d peuplement D BATTRE DES QUESTIONS DE GOUVERNANCE Un territoire a besoin de deux gouvernances imbriqu es e une gouvernance des acteurs conomiques agr geant ult rieurement les acteurs p ri ph riques universit s autres tablissements d enseignements etc o une gouvernance politique organisant l intervention des acteurs publics territoriaux collec tivit s territoriales et services d concentr s de l Etat Si la premi re ne se d cr te pas et doit s appr cier au cas par cas selon des consid rations de leadership et d implication personnelle des socioprofessionnels concern s une question est toute fois essentielle le leadership des questions de d veloppement conomique doit il relever des ac teurs conomiques La r ponse par l affirmative n est pas toujours entendue car elle ne fait pas consensus x S MAPHORES 4 2 Les recommandations de S maphores Si la seconde se pr te toutes les pr f rences politiques jacobines ou girondines les ques
41. ions en les ins rant dans une d marche d ensemble avec des objectifs pr cis et une philosophie d action explicite objet d une forte communication en direction des populations autant que des milieux conomi ques Encourager les ph nom nes d mulation appels projets concours etc 8 Inclure un volet d veloppement et gestion des comp tences forte teneur en antici pation dans l ensemble de l action conomique r gionale 9 Retenir deux trois actions caract re de pari sur l avenir b n ficiant d un soutien parti culier surpond r par rapport leurs effets imm diats sur l emploi et le d veloppement co nomique aptes renouveler et structurer le tissu conomique 10 Participer au mouvement d adaptation environnementale de l appareil conomique par le biais de programmes de soutien la cr ation ou l adaptation d emplois et au d ve loppement de proc d s et de produits co responsables Ces dix recommandations s inscrivent dans une proposition plus large d un renouvellement des pratiques en mati re de d veloppement conomique local DEL qu il soit r gional ou infra r gional En effet les outils et pratiques actuelles du DEL ont t labor s de fa on dominante par et pour des p riodes de beau temps la p riode r cente montre qu ils ne sont adapt s ni une p rio de de crise et de d fense du tissu conomique existant ni une probl matique de ressources
42. isme en faveur des implantations exog nes cens es tre la panac e ou le point d orgue d une politique conomique aboutie 1 Sch ma r gional de d veloppement conomique x S MAPHORES 11 Appr ciation de l action conomique des r gions Au d triment dans les deux cas de l conomie install e et des formes d conomie vivri re pourtant plus porteuses d emplois et moins d localisables Ces tropismes rel vent de toute vidence d une sorte d air du temps de la p riode 2004 2008 que la crise a balay ensuite Mais ind pendamment m me de la survenue de cette bourrasque ces deux options nous paraissent clairement excessives et insuffisamment fond es En effet elles conduisent des actions trop loign es de la r alit de l emploi pr sent sur le terri toire voire franchement d connect es des comp tences disponibles dans la population active A vouloir pr parer l avenir on en oublie ainsi de fortifier le pr sent ou de le d fendre des agressions qui caract risent une conomie mondialis e et hyperconcurrentielle Dans le cas de l option pr f rentielle pour les implantations exog nes c est par ailleurs un fort risque de miroir aux alouet tes que l on encourt on sait de longue date qu elles ne concourent jamais au mieux plus de 15 de la cr ation d emplois et ce au prix d une action co teuse de long terme et grandement al atoire On sait aussi q
43. le est disponible uniquement sur la version lectronique QI S MAPHORES 17 Des disparit s r gionales 1 ALSACE note globale 4 5 une action directe affirm e et probante mais sans r ponse pour l instant au d fi du vieillissement de l appareil productif L Alsace a pour particularit d avoir pris les devants en mati re de d veloppement conomique avant les autres r gions Sa capacit d rogatoire de distribuer elle m me les fonds europ ens acquise d s le 1 jan vier 2003 atteste de cette avance Aussi se distingue t elle par une coh rence beaucoup plus marqu e que la moyenne de ses priorit s et de ses axes d intervention Ceux ci refl tent par ailleurs troitement les parti cularismes de son mod le de d veloppement conomique forte pr sence industrielle extraversion mar qu e tant frontali re que vers l tranger forte capacit d attraction de l investissement tranger notamment en provenance de l Allemagne de la Suisse mais aussi du Japon capacit sup rieure la moyenne en mati re d innovation recherche amp d veloppement faiblesse historique du taux de ch mage gr ce notam ment au ph nom ne frontalier L action conomique r gionale a essentiellement accentu prolong et am plifi les avantages d j constitu s du territoire Cette action conomique attire les louanges sur un certain nombre de points effectivement prioris s de longue date e un acc
44. les GPECT de vraient l amener des sources d innovation en mati re de dynamisation conomique ACCENTUER LA CONTRIBUTION D AUTRES APPORTS AU D VELOPPEMENT CONOMIQUE QUE SONT LA CULTURE L ARTISANAT LE TOURISME ET L CONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Le d veloppement conomique est d abord centr sur les activit s d entreprises industrielles commerciales ou de services Les activit s administratives contribuent galement et parfois for tement au d veloppement d un territoire mais selon un processus de d cision sur lequel les moyens d actions et les modes d influences sont hors de port e des acteurs usuels N anmoins il convient de souligner la contribution additionnelle d autres activit s au d veloppe ment local y compris vu sous l angle de leurs retomb es directes et effets d entra nement sur l activit conomique Quatre sph res d investissement dont l apport additionnel est d montr semblent aller croissantes e culture Le territoire peut amplifier un embryon initial cr er de toutes pi ces un v nement ou une institution en valorisant une activit ou une tradition pr sente sur le territoire voire en innovant radicalement soutenir une fili re d enseignement sp cialis e en lien avec cet in vestissement Angoul me et la BD Arles et la photographie valoriser un site naturel ou b ti sp cifique accueillir une annexe d un tablissement national ou international prestigieux
45. leur action future Les r gions n ont re u la comp tence conomique et encore r duite un improbable r le de coordination qu mi mandat du fait de la loi Raffarin d ao t 2004 et de la conditionnalit qu elle imposait quant l laboration pr alable d un SRDE 1 laquelle a g n ralement occup l ensemble de l ann e 2005 D s lors nous devons appr cier leur action sur un temps court 2006 2009 manifestement infra conomique En outre cette action d marre au moment de la plus grande crise depuis 80 ans elle m me faisant suite une p riode plut t faste peu propice aux innovations et initiatives en tous genres De ce fait l tat de pr paration des r gions ces questions tait pour le moins in gal et presque toujours lacunaire Leur action doit tre jug e cette aune avec toutes les indulgences d usage Pour certaines d entre elles la comp tence conomique est intervenue alors que leur territoire b n ficiait encore de lourds dispositifs d tat elles ont alors t tent es de surseoir certaines di mensions de leur action notamment d fensives lorsque des dispositifs souvent efficaces de revi talisation ou de reconversion existaient que l on pense la Picardie la Lorraine la Bourgogne etc Par ailleurs l incommensurable faiblesse des budgets des r gions fran aises en regard des r ali t s observables dans les pays europ ens comparables ne permet pas d attendre d ell
46. leurs politiques sont tr s dissemblables entre elles 3 Ensuite de 3 7 3 5 des r gions dont l action couvre largement les besoins mais sou vent sans trop d l ments marquants Midi Pyr n es Nord Pas de Calais Lorraine Pays de la Loire 4 En dessous de la moyenne arithm tique mais un niveau encore tr s consistant de l action conomique notes de 3 2 8 on trouve des r gions ayant tri fortement dans leurs priorit s le Poitou Charentes en est un bon exemple tout comme le Centre la Franche Comt et l Auvergne pour cette derni re la meilleure note des r gions pauvres 5 Juste derri re le peloton des r gions trop pauvres initialement pour faire beaucoup mieux que pallier les difficult s initiales not es de 2 65 2 4 Basse Normandie Champagne Ardenne Picardie Limousin Corse Le plus souvent nos commentaires soulignent le caract re judicieux de ce qui t entrepris au regard des handicaps en question 6 Dans le cas de la Bourgogne not e 1 9 la comp tence conomique a t interpr t e sur un mode mineur du moins pour ce mandat la Les dispositifs not s prenant seulement leur ampleur un tel classement ne saurait tre qu volutif Bonne lecture avec la distance n cessaire une analyse pos e x S MAPHORES 10 Appr ciation de l action conomique des r gions LES ENSEIGNEMENTS G N RIQUES Les r gions ont d inscrire leur action d
47. lt et aux fili res en recul e appui la cr ation e appui direct aux projets des entreprises e et plus g n ralement dispositifs de d veloppement conomique L aussi un approfondissement de la crise ou son installation dans la dur e r v lerait un besoin de passer la taille sup rieure en mati re d action conomique x S MAPHORES 25 Des disparit s r gionales 9 CORSE note globale 2 4 une concentration sur la cr ation d entreprises et sur leur structuration en fili res Assise sur les caract ristiques de son tissu essentiellement constitu de TPE la Collectivit Territoriale de Corse a choisi de centrer sa politique sur deux axes seulement e la cr ation d entreprises e la structuration en fili res des entreprises existantes au del du seul p le de comp titivit de l le Les leviers les plus utilis s sont ceux de l appel projets et de l encouragement aux actions collectives no tamment adapt pour les projets d innovation Un aspect emploi appara t encore mergent centr sur l aide au recrutement et la p rennisation des em plois pr caires Globalement ces l ments dessinent une politique d efforts concentr s sur un spectre limit d objectifs mais en coh rence avec la situation conomique constat e x S MAPHORES 26 Des disparit s r gionales 10 FRANCHE COMTE note globale 2 9 un choix quasi exclusif en faveur des a
48. ment sur linstruction validation de projets propices effet d aubaine et concentrant les aides sur les m mes entreprises fournir un r seau dense de services prix am nag s par mutualisation etc Une telle ambition de renouvellement de l action conomique n est ni simple ni spontan e concr tiser Au contraire nous avons identifi six chantiers de r novation mener de front REPENSER LA STRUCTURATION DE L CONOMIE R GIONALE DANS SA GLOBALIT L conomie r gionale se structure selon deux axes bien diff renci s o l axe de l conomie de masse critique il regroupe toutes les activit s ins r es dans une comp tition mondialis e ou a minima nationale n cessite pour se d velopper de lourds moyens R amp D investissement fonds propres et est porteur de risques end miques de localisation d localisation des centres de d cision et de production l axe de l conomie vivri re il regroupe toutes les activit s li es au territoire et ne se d ployant g n ralement pas au del ou alors par essaimage d autres implantations sur d autres territoires n cessite peu de moyens R amp D investissement est faiblement sujet des probl matiques de localisation mais son d veloppement suscite de forts besoins d animation de r seau d appui conseil et de mutualisation de services Alors que les deux axes existent l essentiel de l action conomique est all e aux politique
49. nir une capacit de reconversion de bassin en difficult Ch tellerault notamment e exprimer une aide cinq fili res palliant la quasi inexistence de p les de comp titivit un seul e attribuer une capacit en transferts de technologies Reste des carences importantes dans cette panoplie avec peu d actions ou de moyens e en mati re d attractivit territoriale et d image globale de la R gion e en mati re d accueil des entreprises en dispositifs de d veloppement des entreprises e a fortiori en accompagnement financier Le volet environnemental tr s complet ne compensera pas lui seul les faiblesses consta t es en mati re d action conomique classique La question de l conomie vivri re se trouve pos e de fa on directe d s lors que la crise para t devoir perdurer x S MAPHORES 27 Des disparit s r gionales 21 PROVENCE ALPES C TE D AZUR note globale 4 1 une action large et souvent innovante mais avec un point faible sur le volet comp tences Appuy e sur des atouts ind niables et souvent m connus e un tr s grand nombre de p les de comp titivit dix e une attractivit territoriale de renomm e internationale renforc e par l h liotropisme naturel aux popula tions de cadres e trois des dix plus grandes villes fran aises une puissance universitaire de premier plan e une capacit en capital risque largement suffisante la R gion a
50. nt dans le d veloppement conomique Economie sociale et solidaire Attractiut temtonale Actions par rapport la crise pm Erironnement F dans le d veloppement conomique Economie sociale et solidaire Attractiat temtornale Actions par rapport la crise Enuronnement dans le d veloppement conomique J Economie sociale et solidaire Attractiute temitoriale Limousin Note globale 2 45 6 Soutien linnowstion Midi Pyr n es Note globale 3 7 4 re 3 1 i Soutien l innovation Pays de la Loire Note globale 3 5 5 pe 2 i Ar Soutien l innovation D veloppement des fili res Appui au d veloppement des entreprises _ Soutien le cr ation et reprise d entreprise Politique d emplois et de comp tences D veloppement des fili res Appui au d veloppement 7 des entreprises Soutien la cr ation et reprise d enireprisa Paitique d emplois at de comp tences d s D veloppement des fili res A Appui au d veloppement des entreprises Soutien la cr ation et repnse d entrepnse Politique d emplois et de comp tences 16 Des disparit s r gionales Picardie Note globale 2 5 Actions par rapport la crise D veloppement des fili res Environnement j a Appu au d veloppement dans le d veloppement j des entreprises ECONOMIQUE Economie sociale
51. ntes d l gations d finies en d but de man dat et donc avant transfert m me partiel de cette comp tence e r viser leurs outils de capital risque de fonds de garantie ou autres leviers d intervention financi re cr er plus rarement un v hicule de portage foncier e d finir puis d ployer une gamme d aides aux projets d entreprises De fait on constate une mont e en r gime tr s progressive de l action conomique r giona le avec une forte acc l ration en 2009 l occasion du plan de relance Ainsi les r gions en haut du classement Alsace Haute Normandie Rh ne Alpes b n ficiant d une avance par la cr ation pr alable d outils forts ont conserv sur l ensemble du mandat un fort avantage dans la coh rence comme dans la puissance de leur action tandis que d autres dans le m me temps de vaient en passer par une phase de mise en place plus ou moins longue Ceci tant dit quels enseignements g n riques peut on tirer de l action conomique men e sur ce demi mandat et avec cette relative p nurie de moyens par les 22 r gions m tropolitaines Deux tropismes excessifs Au del de ce param tre temporel nous observons deux tropismes excessifs dans l action co nomique des r gions sur la p riode observ e nous y reviendrons plus loin e un premier tropisme en faveur de l innovation et de la high tech symbolis es par les p les de comp titivit e un second trop
52. omposantes d sormais indispen sables d une politique conomique r gionale e elle a tard d finir et d ployer elle l a fait en r alit sous l aiguillon de la crise et non en anticipa tion une politique en mati re de gestion des comp tences et de reconversion des ressources humai nes le Plan Agir pour l emploi orient vers les Jeunes date de 2009 e elle ne s est pas dot e d un outil d fensif capable d accompagner le vieillissement de son appareil in dustriel m me si le rachat r cent de la soci t de conversion Sodiv pourrait fournir le socle d une inter vention plus affirm e en la mati re e le volet environnemental des politiques pourrait tre accentu e aucune aide sp cifique n est envisag e pour soutenir l conomie vivri re d s lors qu elle ne s inscrit pas dans une priorit d exportation ou d innovation e enfin la R gion n avait jusqu ici pas jug bon de se doter d une capacit fonci re ou immobili re d accueil aux entreprises Ces l ments ne ternissent pas pour autant l un des plus beaux bilans et l une des actions conomiques les plus coh rentes observ es sur les r gions L heure para t tre la retouche et la r orientation de certaines priorit s plus qu une x S MAPHORES remise en cause ou une reconstruction 1 Grappes d entreprises 18 Des disparit s r gionales 2 AQUITAINE note globale 3 9
53. on encore l tat de projets sur plusieurs axes Le Limousin fait partie des r gions dont l action est contrainte par les handicaps initiaux de son conomie voire de ses g ographie et d mographie e enclavement et son corollaire un taux d exportation fam lique e vieillissement de la population e retard dans l conomie des services e manque d image et d attractivit Les axes retenus pour cette politique combinent les leviers primaires suivants e l appui la cr ation d entreprises e les quatre p les de comp titivit et travers eux le soutien l innovation e la volont de cr er des dynamiques collectives l encouragement exprimer des projets e la prime r gionale l emploi et l appui aux plans de formation des entreprises On note r cemment un approfondissement de ces axes e couplage de l appui la cr ation et d une politique r solue de p pini res d entreprises e proposition aux entreprises d un contrat de croissance p rennisant leur accompagnement sur deux trois ans via un dispositif de droit de tirage e r flexion sur une marque r gionale e promotion de la dimension environnementale dans les secteurs agricoles et forestiers La R gion reste sous quip e au regard des besoins de rattrapage notamment en capacit de diagnostic et d appui conseil aux entreprises puis d accompagnement financier de leur d veloppement N anmoins ses efforts vont dans
54. onti re de l action conomique la difficile notion de savoir faire et de comp tence individuelle et ou collective En effet aucune activit constitu e n est exempte de savoir faire sp cifiques qui sont comme au tant d atouts immat riels du territoire Cette v rit supporte le test d une observation empiri que dans de nombreux cas alors m me que l application premi re et principale de cet ensemble de savoir faire p riclite inexorablement une part du red veloppement s op re sur une nouvelle greffe des m mes savoir faire deux exemples marquants Matra Romorantin autour du v hicule lectrique Romans et la reconversion de la chaussure f minine vers la chaussure d escalade x S MAPHORES 43 Les recommandations de S maphores Il est de l int r t du territoire mais aussi de la bonne gouvernance conomique de maintenir par tous les moyens une sorte de greffon issu des savoir faire sp cifiques d velopp s par l activit historique d un territoire Ce qui pourrait sembler relever de la stricte nostalgie ou de l acharnement th rapeutique ressort en fait de l anticipation conomique la plus sage Ce qui se joue l en effet c est la courbe de vie ainsi que le processus d ext riorisation et de valo risation des savoir faire Des actions qui mobilisent les acteurs du territoire dans des projets finalis s d di s de gestion pr visionnelle des emplois et comp tences territoria
55. outien la cr ation el reprise d entreprise Politique d emplois Attractiut temitonale et d comp tences Soutien innovation 15 Des disparit s r gionales Languedoc Roussillon Actions par rapport la crise Envronnement dans le d veloppement conomique Economie sociale et solidaire Attractivt territonale Actions par rapport la crise Envronnement dans le d veloppement conomique Economie sociale 4 et solidaire Attractut temitonal Note globale 4 1 5 D veloppement des fili res Appui au d veloppement des entreprises Soutien la cr ation et reprise d entreprise Politique d emplois et de comp tences Soutien l innovation Lorraine Note globale 3 6 54 D veloppement des fili res Appui au d veloppement des entreprises Soutien la cr ation et repnse d entreprise Politique d empl rs et de comp tences Soutien l innovation Nord Pas de Calais Actions par rapport la crise Envuronnement dans le d veloppement conomique Economie sociale et solidaire Attractivt temtonale N a A S MAPHORES Note globale 3 6 D veloppement des fili res Appui au d veloppement des entreprises Soutien la cr ation et reprise d entrepnse Politique d emplois et de comp tences Soutien l innovation Actions par rapport la crise Environneme
56. peut s en ressentir n gativement Dans le m me ordre d id es les secteurs les plus mergents non encore constitu s en fili res ou incapables encore d actions collectives pourraient passer au travers des mailles de ces filets L conomie vivri re n est quasiment pas ligible aux dispositifs de soutien r gionaux ceci pourrait ga lement s av rer f cheux La crise a vu la R gion r agir de fa on tr s dynamique mission obligataire volet destin aux difficult s de tr sorerie des entreprises Aller plus loin supposerait une action plus directe et reposant moins sur les actions collectives x S MAPHORES 35 Des disparit s r gionales 19 PICARDIE note globale 2 5 une politique d incitation l action collective qui risque de manquer de r pondant en temps de crise Partant de ses handicaps marqu s faible niveau de formation fort taux de ch mage d ficit d image cen trage sur l industrie traditionnelle en recul la R gion a d fini une politique essentiellement palliative e encouragement l innovation et la mise en r seau des entreprises e promotion des actions collectives et des r flexions sectorielles e am lioration de l attractivit des territoires soutien aux entreprises en difficult Rattraper le retard prendra du temps en l absence d outils puissants e de capital risque et plus g n ralement de financement des entreprises e d outil
57. prise lorsqu il existe n intervenant qu apr s que celle ci ait exprim son projet ou formalis d elle m me son besoin aboutit maximiser la part d effets d aubaine dans la distribution des aides Ce biais est aggrav dans le sens de l effet d aubaine lorsque les aides sont orient es vers le renforcement des points forts du tissu conomique e dans le sens d une sous consommation lorsqu elles sont orient es d fensivement Une des explications de cette pr valence des aides passives r side dans le choix contestable de maintes r gions en faveur d une d l gation de la distribution de leurs aides des acteurs insti tutionnels install s dans une action p renne sur le territoire les agences les r seaux consulaires les f d rations professionnelles En tout tat de cause une action beaucoup plus directe et proactive semble s imposer a minima en compl ment de cette distribution indirecte sur guichet un A S MAPHORES 12 Appr ciation de l action conomique des r gions Trois lacunes fortes De fa on g n rique l action conomique des r gions s est insuffisamment port e sur l accompagnement en mati re d offre immobili re et fonci re qu est ce qui rel ve de la gouvernance entre collectivit s territoriales de divers rangs ou d un manque d initiatives et d imagination le d veloppement de services mutualis s les deux aspects tant partiellement li s
58. que de projets d entreprises plut t que de guichets cloisonn s des choix marqu s en faveur de fili res et d actions orient es vers l emploi et la R amp D L aussi les choix fondateurs s expriment d abord dans un pari sur une m thode privil gier une logique d accompagnement de projet pris dans sa globalit plut t qu une logique de guichet distribution d aides sp cifiques sur crit res analys s isol ment Sur cette base s duisante la R gion a d fini des priorit s tout aussi affirm es coop ration avec les r gions frontali res ou partenaires au plan europ en attractivit notamment en structurant les capacit s d accueil y compris fonci res et immobili res avec un fort travail sur les friches mise en r seau des entreprises appui direct la cr ation d entreprises diagnostic de projet offert aide l exportation d veloppement des fili res au del des trois p les de comp titivit aide l emploi recrutement et adaptation des comp tences d veloppement de r seaux de recherche permettant la mutualisation de moyens l encouragement des chercheurs et le d ploiement d un volet transfert de technologies Un accent particulier a t port sur la mise en coh rence des diff rentes actions par exemple int gration de la dimension fili res d excellence dans la politique fonci re d appui aux parcs d activit L arriv e de la crise a occasionn une mise en tension accrue
59. rise trop brute pour ne pas tre brutale trop univoque pour ne pas pouvoir tre instrumentalis e En proc dant ainsi S maphores fait donc le pari que tous ceux qui prendront connaissance de ces notes et de ce classement ne s y arr teront pas mais iront jusqu examiner la m thodologie retenue d abord l valuation qui a conduit ce r sultat ensuite et les enseignements qui en sont tir s enfin Il faut dire que le jeu en vaut la chandelle L valuation des politiques publiques si on la distingue bien s r de la simple mission d un jugement non tay reste encore malgr les tr s nets pro gr s d coulant de la d marche de la LOLF trop peu d velopp e dans notre pays le d veloppe ment conomique local ne fait pas exception en la mati re Cette pr sence relativement faible contraste avec une attente croissante de la part tant des citoyens que des lus d appr ciations sinon objectives du moins impartiales sur l action publique L valuation des politiques publiques appara t ainsi pour peu que l on admette qu elle comporte toujours un jugement de valeur 1 et n a donc pas de caract re absolu comme le point de d part n cessaire un d bat argument et tay C est tout l int r t et la valeur de la d marche de S maphores d autant que le d bat est peut tre ce qui manque le plus au d veloppement local Y a t il quelque chose de plus consensuel que le d veloppement conomique local
60. rritoires en difficult notamment via les friches industrielles e promotion de l emploi des jeunes d veloppement durable La d finition d une strat gie de territoire sp cifique semble en partie d pendre des territoires contigus et des projets d infrastructures qui en d coulent l ventualit du TGV l ombre du Grand Paris Aucun dispositif significatif ne vient traduire un accompagnement des projets de d veloppement d entreprises et le plan de r ponse la crise s est limit une meilleure mobilisation des outils existants Enfin l action en mati re de cr ation d entreprises est grandement d l gu e aux Chambres Consulaires et autres acteurs locaux sans r sultat probant pour l instant comparativement aux moyennes nationales de dynamisme La Basse Normandie ne pr sente donc que peu d action directe et lisible en faveur de son tissu conomique Mais la plupart des outils se r v lent de cr ation r cente et donc encore sans force de frappe av r e 2009 pour les outils de capital risque par exemple ou pour la mont e en puissance de la Miriade De m me plusieurs projets r gionaux de belle ampleur Adria Spiral Arcade IRD2 dans le domaine de la recherche et de l innovation ne verront le jour qu la fin 2010 Il est donc possible autant que souhaitable que l action conomique de la R gion passe alors la vitesse sup rieure x S MAPHORES 21 Des disparit s r gion
61. s Centre Franche Comt Auvergne Champagne Ardenne Basse Normandie Picardie Limousin Bourgogne L chelonnement des notes de 4 6 1 9 montre d abord que la cause conomique n a pas rev tu la m me importance de priorit selon les r gions soit qu elles n y taient pas gale ment pr tes soit que d autres priorit s aient t mises en provenance d autres champs on pen se aux r gions forts enjeux de transports de formation initiale ou r alit agricole pr gnante Une in galit manifeste appara t au d triment des r gions pauvres trois ans ce n est pas assez pour inverser la tendance pour mobiliser des milieux conomiques peu habitu s l action collective pour d finir des dispositifs audacieux surtout si des urgences sociales apparaissent au milieu du gu x S MAPHORES Q Appr ciation de l action conomique des r gions Ceci dit on observe clairement quelques groupes de r gions 1 En t te de classement de 4 6 4 35 un trio de r gions riches ayant pris le d veloppe ment conomique bras le corps Rh ne Alpes Alsace Haute Normandie 2 Juste derri re entre 4 1 et 3 9 un groupe de r gions plut t innovantes ayant exprim des choix marqu s quitte laisser appara tre un manque de force de frappe ou accepter quelques impasses b nignes Languedoc Roussillon Paca Bretagne le de France Aquitaine On notera que
62. s de fili res ou certaines typologies de projets et d entreprises on pense l attractivit ind niable ces derni res ann es pour les entreprises des secteurs dits high tech sans consid rer ou presque la pertinence de leur implantation Le paradigme implicite tait que ces projets trouveraient s panouir o qu ils soient par une sorte de magie intrins que Il est donc n cessaire de r valuer la notion d conomie vivri re par le biais de diagnostics pour en d duire les actions conomiques mener x S MAPHORES 41 Les recommandations de S maphores MIEUX ARTICULER D VELOPPEMENT CONOMIQUE ET AM NAGEMENT DU TERRITOIRE Ce chantier est intimement li au pr c dent et aux effets induits par la polarisation des pratiques du DEL vers les politiques de fili res Car laisser faire les dynamiques de concentration des activit s conomiques ce que sont de fait les fili res d une part et l attractivit des bassins de vie d autre part risque de conduire des concentrations f cheuses et contreproductives pour le territoire mais aussi pour ses acteurs Ces co ts ou surco ts sont d ordre cologique ou s expriment en explosion du co t de la ressource fonci re ou encore en d gradation de la qualit de vie embouteillages nuisances saturation de l espace et des moyens de transports collectifs D autant que l ajustement spontan des comp tences aux besoins conomiques rel ve du par
63. s de ma trise fonci re ou immobili re malgr la pr sence de nombreuses friches industrielles ou militaires e d agence de d veloppement de taille critique significative capable d une action directe envers les en treprises et d un rayonnement international e d appareil consistant en mati re de R amp D Un ind niable effort est en route mais cette date la R gion continue de b n ficier en priorit de programmes tatiques de revitalisation Encore ceux ci s adressent ils essentiel lement un seul d partement l Oise aspir dans l orbite d attractivit de la r gion parisienne x S MAPHORES 36 Des disparit s r gionales 20 POITOU CHARENTES note globale 3 0 une action centr e sur un nombre d axes tonnamment restreint Orient e vers des priorit s connexes au d veloppement conomique e la cr ation d une dynamique de croissance verte e un effort d cisif en mati re de formation et d ducation l action conomique r gionale s est vue adjoindre un volet spectaculaire en raison de la crise symbolis par l engagement courageux mais al atoire sur le dossier Heuliez de sauvetage d une entreprise embl mati que D j auparavant un effort r el avait galement t conduit pour e regrouper et marketer les aides r gionales les Cord es afin de leur donner une lisibilit et une maniabilit propices leur appropriation par les TPE e d fi
64. s innovantes e etl exportation Cet axe d fensif s est traduit par e l aide au sauvetage ou la restructuration pr ventive des entreprises en difficult e l appui certains territoires dont le Sud Seine amp Marne notamment avec chaque fois un volet comp tences et emploi associ aux volets strictement conomiques e et une dimension immobili re et fonci re marqu e r emploi des friches modernisation des ZAE De m me l attention regrouper rendre lisibles et faire conna tre les dispositifs d aides de mani re r ellement toucher un tissu d entreprises extraordinairement diffus est venue donner de la profondeur aux actions entreprises Depuis 2008 la R gion a surtout d fini une approche directe des projets de d veloppement des entreprises sous forme de l appel projets dans le cadre innovant du dispositif PM UP certainement le plus bel exem ple d activation directe des aides conomiques r gionales Ce dispositif inclut l appui au diagnostic et la mise en uvre des projets et repose sur une gestion d l gu e des aides Plusieurs centaines d entreprises seront ainsi accompagn es dans le but d acqu rir une taille critique sur leur s march s voire une dimension internationale plus rapidement Cette activation des aides est venue un peu tardivement concr tiser les axes majeurs de la politique conomique r gionale e soutien huit fili res d avenir appui
65. t naturelle favorable Midi Pyr n es s est explicitement dot e d un projet de territoire visant compenser les disparit s infra r gionales La partie moderne et immerg e dans l conomie mondiale de la R gion b n ficie en effet des trois puissants p les de comp titivit de l appareil r gional de R amp D de diffusion technologique et d enseignement sup rieur des outils anciens et efficaces de capital risque IRDI Aerofund notamment et de l appui de l agence de d veloppement MDE des opportunit s immobili res offertes par les quatorze zones d activit s d int r t r gional des appuis l embauche et aux reconversions de salari s du soutien l exportation C est donc en direction des PME que s oriente l effort de r quilibrage en faveur des villes moyennes et des territoires ruraux Les contrats d appui largement d ploy s mat rialisent cette priorit dans une logique de plus en plus orien t e projets Leur volet export est particuli rement mis en lumi re une dimension environnementale s y est adjointe progressivement Les proc dures d appel projet ont jusqu ici constitu le levier essentiel en direction des b n ficiaires potentiels de ces aides Aujourd hui avec l arriv e de la crise la R gion doit r fl chir en priorit x S MAPHORES doter son action conomique d un volet plus d fensif entreprises en difficult par exemple activer son approc
66. tions essentielles sont celles d une part de la capacit d laboration d un projet qui d passe le cata logue des intentions conduisant au saupoudrage et celle d autre part d animation en vitant la surd termination de tel ou tel chef de file et en favorisant la communication maximale en direction des populations et acteurs conomiques Enfin dans un syst me de gouvernance qui resterait n anmoins complexe la capacit d laboration dans un temps court d actions temporaires coup de poing Sera un enjeu primor dial d un DEL r nov CONSTRUIRE L VENTAIL DES MOYENS D ACTION CONOMIQUE Par quels moyens agir Selon quel mode La question n est pas technique comme on pourrait le croire de prime abord Elle engage des choix politiques lourds Ce faisant ce chantier est intime ment li au pr c dent Il est int ressant de passer en revue de fa on sch matique quatre modes principaux d intervention publique en mati re d conomie r gulation pour l essentiel le mode d intervention des r gions qui a l avantage d tre garant des moyens mais souffre d tre peu curatif et d avoir une visibilit r duite abondement mode d intervention de l tat particuli rement adapt aux grands projets d infrastructure par exemple il ne convient pas aux actions dans l urgence intervention directe sous forme de subventions pr ts capital ce mode a l avantage de l action imm diate et directe ment perceptible
67. treprises conomique 4 Economie sociale et solidaire m Soutien a la cr ation et repnse d entreprise 77 ee Politique d emplois PAA RATRONES et de comp tences Soutien Mnnmalion Bretagne Note globale 4 0 Actions par rapport la crise D veloppement des fili res Environnement dans le d veloppement apena Sparas conomique P Soutien la cr ation l reprise d entreprise Economie sociale et solidaire Politique d emplois Attractivit territoriale di d combin es Soutien l innovation 14 Des disparit s r gionales Centre Note globale 3 0 ES Actions par rapport la crise Po 54 in D veloppement des fili res Er ronmement mr Appui au d veloppement dans le d veloppement P des entreprises conomique s a s Economie sociale et solidaire Soutien la cr ation et reprise d entreprise Politique d emplois Attractivt teritoriale et de comp tences Soutien l innovation Corse Note globale 2 4 Actions par rapport la crise _ 5 D veloppement des fili res dd Groneman Appui au d veloppement dans le d veloppement 2 ei i r des entreprises conomique Economie sociale 7 Soutien la cr ation et solidaire at reprise d entreprise Attractiul territoriale gt FOR IqUe Lempiess a el de comp l nces Soulien l innosalion Haute Normandie Note globale 4 35 BE Actions par r
68. ue devrait d ail leurs sauf coup de th tre probablement survivre au projet de loi de r forme des collectivit s ter ritoriales m me si l tat final de celui ci d battu l Assembl e nationale alors que ces lignes sont crites n est pas encore connu Le conseiller territorial notamment n aboutira pas claircir cet enchev trement mais vraisemblablement plut t cantonaliser l action r gionale ce qui ne sera videmment pas sans cons quence sur le d veloppement conomique local Car m me s il faut prendre garde ne pas se concentrer uniquement sur ce que S maphores nomme l conomie de taille critique un v ritable d veloppement conomique local ne saurait se passer de cette di mension or celle ci aura bien des difficult s survivre une cantonalisation de l action r gionale L enchev trement des comp tences a d ailleurs un avenir d autant plus radieux qu il d pend ga lement beaucoup essentiellement diront certains de la r ticence constante de l tat aban donner m me celles de ses comp tences qu il n exerce pas correctement C est par exemple le cas en mati re de formation professionnelle qui reste clat e entre tat r gions et bien s r parte naires sociaux alors m me que le d bat sur la cr ation de P le Emploi fournissait l occasion de simplifier le dispositif au profit des r gions Des outils essentiels en mati re de d veloppement conomique local restent ainsi dans les
69. ue les projets les plus faciles attirer sont aussi pour certains les plus mobiles intrins quement donc les plus agiles repartir sous d autres cieux Une croyance naive L action conomique r gionale nous a paru trop souvent port e par une forme de croyance na ve dans un dynamisme suppos du tissu conomique I en d coule une posture par trop pas sive sous la forme de mise en place d aides g n riques cens es r pondre aux besoins exprim s par les entreprises ou aux projets port s spontan ment par leurs dirigeants Appliqu e aux PME cette vision n pouse pas du tout le cycle d un projet en d veloppement et le peu de temps et de moyens qu une quipe de direction souvent un dirigeant esseul peut avoir y consacrer Des failles g n riques dans les d marches en direction des entreprises Corr lativement tr s peu de r gions se sont investies dans des dispositifs de diagnostic appui conseil aux entreprises de fa on entretenir ou amplifier la g n ration de projets dans les entreprises ou l expression de besoins mal diagnostiqu s De fait leur action s est inscrite princi palement en accompagnement du dynamisme existant plut t qu en appui la g n ration de pro jets nouveaux Il en r sulte un dilemme les gammes install es d aides sont majoritairement sous consomm es Plus g n ralement le caract re trop peu proactif des d marches logiques de guichets l accompagnement de l entre
70. ui me para t effectivement un l ment d explication pertinent Mais quelles qu en soient les causes il n en demeure pas moins que chacun gagnerait un renforcement du d bat sur le d veloppement conomique local La n cessit d un tel renforcement ne pourra d ailleurs qu augmenter compte tenu de l volution pr visible du contexte dans lequel s inscrit l action conomique des r gions 1 L valuation comporte toujours un jugement de valeur sur des politiques ou des actions publiques mais un juge ment labor travers un processus cognitif rigoureux qui implique la mobilisation d un appareil critique coh rent et le plus pertinent possible rapport s natorial n 392 de MM Jo l Bourdin Pierre Andr et Jean Pierre Plancade 2004 A a A S MAPHORES 4 Pr face Comme le rel ve en effet l tude la comp tence conomique des r gions est en vertu de la loi relative aux libert s et aux responsabilit s locales celle d un improbable r le de coordination La r gion doit donc composer avec l action conomique d autres chelons locaux d partements mais aussi intercommunalit s et si elles ont la taille suffisante communes L action de ces che lons infra locaux est d ailleurs probablement un facteur explicatif puissant des orientations rete nues par chaque r gion en mati re de d veloppement conomique local Cet enchev trement des comp tences en mati re de d veloppement conomiq

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