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1. la confidentialit la r partition des risques ou encore la propri t intellectuelle Guillaume Laffineur administrateur de l AAP quant lui craint d avoir des projets ou des services innovants mais tr s loign s des pr occupations imm diates des collectivit s 12 d rogation Xavier Bezan on d l gu g n mati re sans que cela ne remette en cause les proj le recours un contrat global du type contrat de pe exploitation ou maintenance et conception r alis Allotissement PRIN La directive promeut l allotissement les ache un march par lots doivent le justifier Elle pe l allotissement obligatoire La France a d j fait ce choix dans le Code des march s publics le march global n tant autoris qu au titre d Reste voir si elle tendra ce principe aux m LES R ACTIONS Sabine Basili vice pr sidente de la Capeb se r r compense un combat de longue date M DE fOLUTIO N EN CIPE DE ETTE NUM RIQUE MAQUETTE L utilisation d outils lectroniques tels que la maquette num rique ou Building Information Model BIM est recommand e pour les march s publics de travaux et les concours Chaque Etat membre pourra encourager ou imposer l utilisation du BIM pour les projets de construction financ s par des fonds publics En cas d obligation les acheteurs publics devront offrir aux candidats un acc s gratuit aux outils lectroniques requis Jusqu2. ce que ceux ci soient devenus commun ment disponibles EE La directive invite une plus forte utilisation de la maquette num rique se r jouit Karine Leverger d l gu g n ral de Syntec Ing nierie les ma tres d ouvrage vont de plus en plus introduire cette m thode dans leurs cahiers des charges Pour Fr d ric Lafage vice pr sident du Cinov le principe est louable mais nous nous inqui tons qu en utilisant un seul outil pour tous les domaines architecture acoustique nerg tique fluide structure et gestion les acteurs ne perdent progressivement la ma trise de leur c ur de m tier II faut laisser la main aux sp cialistes faute de quoi cela risque de surench rir les projets et d ouvrir la voie au contentieux ral d ECF teurs publics qui d cident de ne pas attribuer rmet aussi aux Etats membres de rendre e d rogations pr cis ment d finies arch s de l ordonnance du 6 juin 2005 ouit de la cons cration de l allotissement qui me effervescence du c t de Cinov Coordination ainsi que du SNSO Renaud Marqui son d l gu g n ral voyant l la reconnaissance de l allotissement comme condition indispensable l acc s des PME aux march s publics avec l obligation de motiver toute BTP pr ne une transposition a minima en la rformance nerg tique mais aussi r alisation ation exploitation ou maintenance LA NOUVEAUT ARTICLES 26 ET 30
3. oo 10 La directive pr voit que lorsqu une offre semble anormalement basse l acheteur public doit demander des explications au candidat Si les justifications apport es ne sont pas suffisantes pour d montrer le s rieux de l offre le donneur d ordre est autoris la rejeter ce que pr voit d j le droit fran ais Le texte europ en rend par ailleurs ce rejet obligatoire lorsque l acheteur public constate que ce prix anormalement bas est d des manquements aux obligations en mati re de droit social et du travail par exemple le non respect de conventions collectives nationales ou de droit environnemental Ce texte a le m rite de poser les principes et de responsabiliser l acheteur public souligne Fran ois Asselin pr sident de la commission des march s de la FFB Mais la directive ne donne pas de m thode de d tection des CAB regrette Fr d ric Lafage vice pr sident de Cinov M me son de cloche du c t du SNSO C est une occasion manqu e de clarifier les choses en la mati re Sabine Basili vice pr sidente de la Capeb regrette que le texte s en tienne au rejet syst matique des OAB non justifi es au regard des obligations sociales et environnementales Glossaire e AAP Association des acheteurs publics Apasp Association e Cinov F d ration des syndicats des m tiers du conseil pour l achat dans de l ing nierie les services publics et du num riqu
4. Syndicat des entreprises g n rales du BTP uvre FFB F d ration Syntec Ing nlerie fran aise du b timent F d ration FNTP F d ration des professionnels nationale des travaux de l ing nierie publics LE MONITEUR _ 14 f vrier 2908 Proc dures MODERNISATION DES PROC DURES LES NOUVEAUTES ARTICLES 27 28 40 ET 41 Premi re mesure la r duction des d lais minimaux de proc dures en appels d offres ouverts 35 jours pour la r ception des offres au lieu de 52 et restreints 30 jours au lieu de 37 pour la r ception des candidatures et 30 jours au lieu de 40 pour la r ception des offres Certaines circonstances engendrent des r ductions de d lai Autre nouveaut le sourcing fait Son apparition dans le droit europ en Les acheteurs publics pourront ainsi r aliser des consultations par exemple aupr s d experts ind pendants ou d acteurs du march afin de pr parer en amont la passation du contrat Descendre 35 jours le d lai de remise des offres nous semble particuli rement court cela va l encontre de la volont de faciliter l acc s des PME la commande publique regrette Renaud Marqui d l gu g n ral du SNSO Guillaume Laffineur administrateur de l A AP y voit lui un gain de temps qui va all ger les process et faire gagneren souplesse II se r jouit que l encouragement la prise d avis aupr s des fournisseurs soit en
5. re de capacit financi re des candidats la g n ralisation du syst me de d claration sur l honneur au stade de la Candidature et le partenariat d innovation Elodie Clo tre 1 Comprenant aussi la directive march s publics Secteurs sp ciaux et la directive CONCESSIONS EN SAVOIR PLUS A lire dans Le Moniteur du 28 f vrier une analyse d taill e des dispositions de la directive et de leur impact en droit fran ais Innovation PAF IAI U INNOVATION Nouvel outil cr par la directive le partenariat d innovation L acheteur public pourra passer un contrat avec une entreprise sur un projet innovant qu elle d velopperait avec la possibilit dans un Second temps de passer un march directement avec cette entreprise sans mise en concurrence La France a d ores et d j pr vu de transposer cette disposition par d cret d ici l t 2014 Pour bon nombre des personnes interrog es l introduction de cette nouvelle proc dure constitue une avanc e int ressante Xavier Bezan on d l gu g n ral d ECF BTP allant m me jusqu la qualifier de rayon de soleil de la directive Karine Leverger d l gu g n ral de Syntec Ing nierie souligne galement l int r t de la proc dure Elle pr cise cependant que certains points seront particuli rement dans la ligne de mire de la f d ration lors de la transposition en droit fran ais tels que le secret des affaires
6. L V NEMENT DIRECTIVE EUROP ENNE March s publics cinq points qui agitent le BTP La nouvelle directive europ enne sur les march s publics vient d tre adopt e Parmi les quelque 300 pages que compte le texte certaines mesures interpellent tout particuli rement les professionnels du BTP eux ann es rythm es D par d pres n gociations auront t n cessaires l laboration de la nouvelle directive march s publics dite secteurs classiques Apr s le vote du Parlement europ en le 15 janvier ce texte ainsi que l ensemble du paquet l gislatif visant moderniser la commande publique 1 ont t d finitive ment adopt s par le Conseil le 11 f vrier Objectifs principaux de la directive simplifier l achat public favoriser l acc s des PME la commande publique et mettre en avant l achat vert social etinnovant Parmi les mesures qui interpellent les repr sentants des professionnels du BTP la cons cration de l attribution l offre conomiquement la plus avantageuse l assouplissement de l octroi des march s entre entit s publiques la d tection des offres anormalement basses ou encore la mise en avant de la n gociation et de l innovation dans les proc dures Apr s la publication prochaine de la directive les Etats membres auront deux ans pour la transposer et trente mois de plus concernant les dispositions en mati re de d mat rialisation La France a d ores et
7. La proc dure de dialogue comp titif jusque l r serv e certaines hypoth ses notamment les march s particuli rement complexes est tendue aux m mes situations que celles pr vues pour la proc dure concurrentielle avec n gociation principalement le besoin de solutions innovantes une complexit rendant n cessaire la n gociation l impossibilit de d finir ses besoins par r f rence des sp cifications techniques ou encore l infructuosit d un appel d offres Pour Denis Dessus vice pr sident du Cnoa la volont de g n raliser le dialogue comp titif pose un probl me aigu de pr servation de la propri t intellectuelle des concepteurs Cette proc dure est ainsi tr s difficile manipuler et n cessite une ma trise d ouvrage structur e De plus les ma tres d ouvrage devront indemniser l ensemble des tudes faites dans le cadre du dialogue comp titif M me sentiment de d ception du c t du SNSO son d l gu g n ral Renaud Marqui regrettant que les conditions de recours au dialogue comp titif proc dure difficile manier soient moins restrictives que dans la pr c dente directive LE MONITEUR __ 14 f vrier 2014
8. core plus explicite sans que cela puisse tre assimil du favoritisme 14 f vrier 2014 _ LE MONITEUR PROC DURE CONCURRENTIELLE AVEC N GOCIATION V ritable tournant la directive redonne de la souplesse aux acheteurs par l instauration de la proc dure concurrentielle avec n gociation Elle autorise la n gociation au del des seuils communautaires dans certaines hypoth ses telles que le besoin de solutions innovantes une complexit rendant n cessaire la n gociation l impossibilit de d finir ses besoins par r f rence des sp cifications techniques ou encore l infructuosit d un appel d offres Les n gociations ne pourront toutefois pas porter sur les exigences minimales et les crit res d attribution C est une avanc e consid rable s enthousiasme Guillaume Laffineur AAP Des pans entiers de domaines d achat vont pouvoir se pr ter la n gociation au del des seuils europ ens et notamment toute la sph re des travaux publics Gare toutefois la marge de man uvre laiss e quant aux modalit s de n gociation Jean Marc Pevrical pr sident de l Apasp attire en effet l attention sur la place importante laiss e l appr ciation de l acheteur public et aurait souhait davantage de pr cisions 3 In house EXEMPTION DE L APPLICATION DES R GLES Les r gles relatives la quasi r gie ou in house sont assouplies Un contrat attribu par une autorit contra
9. ctante une autre entit publique sur laquelle l autorit exerce un contr le analogue celui dont elle dispose sur ses propres services chappera au champ d application de la directive et donc aux proc dures concurrentielles quand notamment plus de 80 de son activit sont exerc s au profit de cette autorit contractante ou d autres personnes morales contr l es par celles ci Les entit s publiques pourront d sormais intervenir sur le march priv hauteur de 20 de leurs activit s s inqui te Emmanu le Perron pr sidente de la commission des march s de la FNTP Crainte partag e par Jean Fran ois Simon pr sident de Cinov Coordination Nous serons confront s une concurrence d organismes publics qui r aliseront eux m mes leurs prestations au moment o les carnets de commande continuent se contracter Du c t de Xavier Bezan on d l gu g n ral d ECF BTP c est le branle bas de combat Nous sommes scandalis s par ce texte qui est contraire aux principes fondamentaux du droit europ en et qui donne un mode d emploi pour chapper aux r gles de la concurrence 11 gt Directive europ enne March s publics cinq points qui agitent le BTP eee d j pr vu de transposer de fa on acc l r e certaines dispositions En effet un d cret devrait modifier le Code des march s publics au premier semestre 2014 pour y introduire un plafonnement des exigences en mati
10. e Capeb Conf d ration de Cnoa Conseil l artisanat et des petites national de l ordre entreprises du b timent des architectes Attribution des march s Le principe de l attribution l offre conomiquement la plus avantageuse est consacr Libert est laiss e aux Etats membres d interdire le recours au seul crit re du prix ou de le r server certains types d entit s publiques ou de march s Le Code fran ais n autorise pour l heure le crit re unique de prix que si l objet du march le justifie L offre conomiquement la plus avantageuse est d termin e pr cise la directive en valuant le rapport co t efficacit int grant la prise en compte du co t du cycle de vie Tout en regrettant que soit maintenue la possibi de conserver le seul crit re de prix dans certains cas Fran ois Asselin FFB salue l accent mis sur les crit res qualitatifs les consid rations environnementales et sociales le co t du cycle de vie Faire des m thodes d analyse du cycle devit un crit re de jugement des offres est une avanc e notable s enthousiasme Karine Leverger d l gu g n ral de Syntec Ing nierie Emmanu l Perron vice pr sidente de la FNTP souhaite que l attribution de principe l offre pr sentant le meilleur ratio qualit prix soit effectivement mis en uvre lors de la transposition de la directive SNSO Syndicat national du second EGF BTP
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