Modes d`utilisation des produits phytosanitaires
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1. fo 2 ri LRU z Tik Atea bh MS gen Zei m 4 DRE ere WA SE D d Wf Sie AE D 2 d R D ER mu E po Le S De S gt D Ci 272. Modes d utilisation des produits phytosanitaires en France Adour Garonne TOULOUSE Document r alis sous la direction des agences de l eau et du minist re de l am nagement du territoire et de l environnement Charg d tude Strat gie march s et promotion industrielle Dominique Larr et Christian Vanhoof 73 rue Fondary 75015 PARIS D cembre 1997 150 francs 600 exemplaires 1997 Agences de l eau Tous droits r serv s TABLE DES MATIERES Pratiques usuelles en agriculture 1 Production 2 Commercialisation 3 Utilisation Dispositifs r glementaires 1 L effet de la l gislation communautaire 2 Le syst me fran ais d homologation des produits 3 La strat gie fran aise Arr t s caract re local ou temporaire 4 P rim tres de protection 5 Conventions internationales 6 R glement agri environnemental Agr ment des distributeurs et pplicateurs moyens d actions utilis s l tranger 1 Agr ment des distributeurs et applicateurs D Tendances lacunes moyens d action ANNEXES 17 17 19 21 CONCLUSIONS SOMMAIRES Le pr sent document est destin tre lu par des non sp cialistes des produits phytosanitaires et de leur utilisation en agriculture Les contraintes l usage de ces produits s ins rent dans le cadre g n ral de la l gislation communautaire et de la l gislation nationale respect du principe de subsidiarit L essentiel des cont
3. snie uoneyueidu t i S UBS164 S INS 55 18 HIUBIEH S PWNY s uoz s 10 0 18 h Merit d Lo SES t l BOES CAE SE Tres Le 7 D IECH suts z nn A x 1 B A L d on AO Ce k y 1 434 2 8 3 19 H DEET puppun 21540 19 apqow nod aow lsiq s OLIGUQUAPUET 010 ojqe agow n d xno Sat SUP Hassun op sonbsit 105 505 s sin sany wi sew ap an n nea p Sino2 ne 8 89 80 EI luaweubio1g ap 19 1U8Wal255IM 180 v ysuB s nbsu Sina onouo Ua SaPI QIEU S 5 3 g MERE An E L e d r pat mra sea d WE S SR LEZ a et Te EE Ad We LT ei m ma KA Le Sch s poqsod INPI UONLEANN kv t ians GA AL d i MUST A 1 11 x l APR il g tn n Jee t t Lit Si 2 ar H SP et et i s l HAL 1H OO V SNOLLOV 4n39v 1V13 SNOLL V 544 4 ALSIHOS ANS NISSVA 0 4 4 JKIA 30 1V3 1 30 3LNYVNO V1 30 NOILVHOIIANY ANN HNOd d44H02 V1 30 SNOLVYS NOO3ud SIVA nd 45V844H5S540
4. 12 LES LISTES NATIONALES DE SUBSTANCES ACTIVES PHYTOSANITAIRES PRIORITAIRES POUR LA SURVEILLANCE DE LA QUALITE DES EAUX La recherche de phytosanitaires dans les eaux est co teuse Il y a un grand nombre de substances On recherche logiquement les substances dont la pr sence dans les eaux doit tre surveill e Au niveau national on a proc d une r flexion fond e sur l valuation de risques de transfert dans les eaux par le croisement de la pr sence d une substance dans un milieu et du danger qu elle peut pr senter Cette r flexion a conduit des listes nationales de substances actives phytosanitaires prioritaires pour la surveillance de la qualit des eaux On trouvera en annexe 2 un index simplifi r sumant les usages pour lesquels les produits contenant ces substances peuvent tre utilis s et donnant des indications sommaires sur la toxicit de ces substances Le travail de base a t fait par le Comit de Liaison Eau Produits Phytosanitaires du CORPEN en utilisant le classement SIRIS sur environ 300 substances commercialis es La m thode de r gionalisation de cette liste a fait l objet de recommandations du groupe Diagnostic Si une substance tr s significative pour une region ne figure pas parmi les 281 substances pour lesquelles les donn es sont compl tes il y a lieu de saisir le Comit de Liaison par l interm diaire du SRPV B DISPOSITIFS REGLEMENTAIRES 1 L effet de la l gislation comm
5. s par la proc dure d homologation instaur e par la Loi de 1943 Elle implique la d livrance de certificats valables pour cinq ans et renouvelables attestant la qualification de personnes en nombre suffisant au sein de l organisme pour assurer la formation et l encadrement des vendeurs ou applicateurs de produits antiparasitaires Les produits vis s sont ceux qui sont class s dans les cat gories toxique tr s toxique canc rig ne mutag ne t ratog ne et dangereux pour l environnement Cependant le symbole N dangereux pour l environnement ne s applique qu aux substances actives pas encore aux produits eux m mes Les distributeurs vis s sont ceux qui vendent ou donnent les produits directement aux utilisateurs En revanche l obligation ne s applique pas pour l application de produits lorsqu elle est effectu e par des agriculteurs au titre de l entraide Les organismes publics sont concern s au m me titre que les organismes priv s L opinion g n rale est que les proc dures de certification vont permettre de se d barrasser d un certain nombre de margoulins Une notice informative labor e avec le concours de repr sentants de la profession et de l administration a t publi e en juin 1995 par le Minist re de l Agriculture de la P che et de l Alimentation sous le sceau conjoint de la Direction G n rale de l Enseignement et de la Recherche et de la Direction G n rale de l Alimentation Des agr ments
6. able en fin d application Certains sont aptes la transformation d autres pas mat riel arboricole pour les insecticides et fongicides la pulv risation pourrait tre remplac e par les punaises ou les scarifiants 5 Informer former et convaincre les agriculteurs ainsi que les utilisateurs hors du domaine agricole domaine urbain parcs jardins cimeti res routes et chemin de fer 6 Collecte des produits phytosanitaires non utilis s ou perimes 20 Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 ANNEXES Quelques d finitions Index sommaire des substances actives phystosanitaires prioritaires pour la surveillance de la qualit des eaux listes nationales du Comit de Liaison eaux produits antiparasitaires version du 13 10 1994 Directive 91 414 CEE du 15 juillet 1991 concernant la mise sur le march des produits phytopharmaceutiques Principes de base Proc dure d homologation des produits phytosanitaires R sum de la r glementation fran aise relative aux produits phytosanitaires en vue de prot ger les eaux Comment volue la qualit des eaux de ruissellement lorsqu on change de pratiques agricoles phytosanitaires 21 ANNEXE 1 QUELQUES D FINITIONS roduit phvtopharmaceutic Substances actives et pr parations contenant une ou plusieurs substances actives qui sont pr sent es sous la forme dans laquelle elles sont livr es l utilisateur et q
7. caract re contractuel sont utilis s par certains industriels qui fabriquent des substances pouvant pr senter des dangers 18 D TENDANCES LACUNES MOYENS D ACTION 1 Etudes concernant la pollution des eaux par les phytosanitaires Elles sont en retard par rapport aux travaux concernant les nitrates Elles sont aussi beaucoup plus complexes grande diversit de substances aspects toxicologiques complexes en particulier on ne sait pratiquement rien sur la toxicit des m langes de pesticides qu on retrouve dans les milieux aquatiques complexit des ph nom nes de transfert air plante ruissellement infiltration absorption dans les sols r tention dans les bandes enherb es etc absence de m thodologies de pr l vement et de d termination analytique des niveaux de contamination pour de nouvelles substances quasi ignorance du r le de la pluie dans laquelle on trouve des quantit s appr ciables de substances phytosanitaires faut pourtant une bonne compr hension du ph nom ne pour pouvoir d velopper des outils d action r glementaire ou des incitations conomiques efficaces surveillance de la qualit des eaux il faut aller au del des syst mes de r seaux de bassin pour les eaux superficielles et clairer la question de la qualit des eaux souterraines d veloppement de m thodologies analytiques d veloppement de m thodologies de diagnostic par bassin versant ou d alimentatio
8. cuve m lange de produits incompatibles n cessitant la vidange en urgence de la cuve L agriculteur poss de actuellement un arsenal de plus en plus complexe pour lutter contre les ennemis de ses cultures ce qui lui pose d normes probl mes quant la gestion de cet arsenal gestion qui fait appel aux tapes suivantes opportunit d action reconnaissance des sympt mes choix des substances ou produits mettre en oeuvre et leur manutention pr paratifs choix du mat riel et pr paration du produit action pandage en culture finalisation nettoyage du mat riel stockage des surplus et des emballages 3 1 Opportunit d action Celle ci est d termin e par les risques que la culture en cours soit partiellement compromise par les divers ravageurs qui peuvent se pr senter conduisant l agriculteur intervenir Ce dernier est aid dans son choix d intervention par divers intervenants que sont les conseillers agricoles ou instituts techniques les divers medias radio journaux avertissements agricoles etc les revendeurs agr s de produits phytosanitaires Malgre toutes les possibilit s qui sont offertes l exploitant les risques de pollution du milieu ne sont pas n gligeables et r sultent de la non utilisation par l agriculteur de nouvelles vari t s souvent plus ch res l achat r sistantes aux maladies la non mise en oeuvre de pratiques culturales permettant d abaisse
9. l agriculteur des mesures de s curit celui ci estimant que le produit est fortement dilu du stockage d emballages entam s fermeture non herm tique stockage souvent r alis dans des endroits non appropri s du stockage d emballages vides mal rinc s ou de leur limination non contr l e Joints aux ordures m nag res br l s etc En conclusion sur la base de discussions des charg s d tude avec des responsables du milieu agricole et de r f rences bibliographiques bon nombre des accidents conduisant la pollution du milieu naturel voire l alt ration de la sant de l agriculteur semblent r sulter d une m connaissance de la gestion de ces produits Quelques mesures simples de pr vention peuvent tre facilement mises en oeuvre et ainsi limiter la pollution par les produits phytosanitaires Ce sont une meilleure information de l agriculteur une propagande plus ferme pour les produits d usage identique moins toxiques une meilleure prise de connaissance des pratiques naturelles de protection des cultures travaux agricoles associations de cultures limination des v g taux vecteurs de maladies etc un suivi des ventes des produits les plus toxiques la mise sur le march d un mat riel facile manipuler et entretenir avec tentative de normalisation entre les diverses firmes la r cup ration obligatoire des surplus des produits non utilis s ainsi que celle des emballages vides
10. l el 6 58189199 A El gl S le l 0 fbeqs us p S AHID UOU 5902 sounbal elo 6 ouBiA nbixo n d A l SOd U M H s yno seseiuided sien 5 sajeg 0SSUINO soun697 nbixo uou juewenbiesd ins sed siew s2129199 enbixo JUaWSINEH uou juewenbleid siew S l l UONEIDOSSE ug uou juowsenbyeid 000 00 nu jos ans 59 29 enbixo n i Suel anynolAy s UB A SIAMINI saique S ulneu S le i9 S A n uou 59402 wieuueug nl SIEN elo ZEUIOUIUN enbixo uou wieuenbugid 9J0 U2E Y NOSSIOd 31 ex 09 YNOd 3LI9IXOL 10 3L19IXOL SanooONOH S39VSN 29 3 1 ANNEXE 3 Directive 91 414 CEE du 15 juillet 1991 concernant la mise sur le march des produits phytopharmaceutiques JO n L230 du 9 8 91 p 1 et JO n L170 du 25 6 1992 p 40 rectificatif PRINCIPES DE BASE 1 Liste communautaire positive de substances actives accept es pour une dur e de 10 ans 2 Programme graduel en 12 ans d examen des substances actives celles qui taient sur le march le 25 7 1993 Premi re phase R glement CEE n 3600 92 du 11 12 1992 Ce programme peut conduire des retraits 3 Homologation des pr parati
11. pr cautions pour viter les pollutions lors des pandages Pr ion d n u alimentair R pression in ion au titre d ela l gislation des tablissements class s au titre de la police des eaux au titre de la police de la salubrit p rim tres de protection protection d s points d eau 6 COMMENT EVOLUE LA QUALITE DES EAUX DE RUISSELLEMENT LORSQU ON CHANGE DE PRATIQUES AGRICOLES PHYTOSANITAIRES Exemple du Bassin d Aurad Le bassin versant d Aurad est agricole sur 93 de sa surface de 328 ha On y a cherch dans les eaux les substances contenues dans les produits utilis s sur les cultures et tudi pendant plusieurs ann es les modalit s de transfert et les p riodes propices la contamination des eaux De 1991 1993 on a suivi 18 mol cules appartenant 11 familles chimiques On en a retrouv 10 assez r guli rement et on a identifi la pluie comme l ment g n rateur de la pollution diffuse des eaux dans le bassin versant Certaines mati res actives cause de leurs caract ristiques physico chimiques et de leur comportement dans le sol sont pr sentes dans les eaux longtemps apr s leur utilisation cause de cette persistance elles ont un impact plus important sur l environnement D autres ne sont retrouv es dans les eaux que pendant les p riodes de traitement Pendant la campagne 1993 1994 on a r duit le nombre de substances recherch es 13 dont deux
12. ruissellement soit par inopportunit d action entra nant une deuxi me application du traitement sur toute la ou les parcelle s alors que seule une partie n cessite une intervention d une mauvaise r partition du produit sur les terres passages r p t s en bout de champ 11 A ce stade l agriculteur toujours responsable de ses erreurs de manutention se voit confront aux conditions m t orologiques apr s son intervention difficilement pr visibles 3 4 Apr s le traitement La derni re tape de cette cha ne d intervention d pandage des produits phytosanitaires est la remise en place du mat riel vidange du fond de cuve et son nettoyage vidange des eaux de rin age le stockage des produits non utilis s et l vacuation des emballages plus ou moins vides Les risques de pollution r sultent ici d erreurs de proc dure et d ignorance de mesures de s curit prendre Les pollutions r sultent de l utilisation de vieux mat riel non pourvu de r serve d eau propre afin de rincer le mat riel aux champs du nettoyage plus facile du mat riel au si ge de l exploitation avec vacuation dans les circuits d eaux us es de la vidange des reliquats dans le milieu naturel lorsque la quantit de bouillie de produit pr par d passe les besoins du stockage de la pr paration en un site ou dans un conteneur non appropri d o risques d erreurs lors de son utilisation du non respect par
13. a mention d appartenance au tableau des poisons ou substances toxiques Exception faite de ces modes d emploi aucune restriction la vente n existe et l acheteur est libre de se procurer n importe quel produit en n importe quelle quantit Une seule exception concerne les produits figurant au tableau des poisons qui font l objet d une r glementation particuli re par une autorisation de vente une d claration de la part de l acqu reur Malheureusement cette r glementation n est pas toujours bien respect e et comme aucune r glementation n existe pour les autres produits quelle que soit leur toxicit il y a impossibilit de proc der un contr le quelconque quant la nature et la quantit des produits phytosanitaires pandus dans le domaine agricole 3 UTILISATION Bien que les agriculteurs soient conscients des dangers r sultant de l utilisation des produits phytosanitaires g n ralement de plus en plus toxiques tant pour le milieu naturel que pour leur propre sant c est ce niveau de la cha ne que le maximum de risques de pollution existe par ignorance erreur de proc dure emploi de personnel non qualifi insuffisamment sensibilis et form habitude ou manque de temps d o rel chement dans le respect des pr cautions prendre difficult s de manipulation du produit ou des engins m connaissance des risques inad quation du mat riel gestion des emballages et des fonds de
14. a substance avant l application suivante 571 en reste cela deborde t il Comment entretient on la bande Faut il un entretien m canique en n rritoire c est l id e d velopp e a la CORPEP Bretagne de r server l usage des substances a risques aux parcelles les plus loign es des cours d eau annexe 6 3 Pollutions d origine accidentelle chronique pendant les manipulations et le stockage les tudes sur ce th me sont tr s avanc es Des possibilit s d intervention existent quatre niveaux formation information voir paragraphe 3 ci dessous identification des pratiques am liorer quipement de postes de chargement pour les utilisateurs modification de la pr sentation des produits et du mat riel d application par exemple comme suit Prati liorer chargement limination des fonds de bidon Il existe des recommandations de certains organismes agricoles ngemen r sentation roduit cachets effervescents granul s dispersibles micro encapsul s sachets hydrosolubles granul s distribu s au sol punaises a application ou a scarification pour arboriculture et vigne Financement d quipemen lectifi 4 Modifications des mat riels dans un but de limitation des pertes de produits poudreuses sec les mat riels ne se rincent pas on met le sac on vide le sac mat riels de grandes cultures intercalation d une cuve de bouillie m re auto rin
15. atrazine et lindane avaient cess d tre utilis es Sur les treize le lindane l atrazine et le metolachlor ont t retrouv es m me lorqu elles n ont pas t utilis es dans l ann e Le napromide non recherch les ann es pass es tait pr sent dans l eau en hivers apr s une utilisation automnale La relation entre les pratiques phytosanitaires et les concentrations dans l eau tait r elle pour cette substance On retrouve les trois substances cit es plus haut de fa on constante leurs concentrations varient en fonction des pisodes pluvieux Des bandes enherb es f tuque dactyle plant es en 1989 ont jou un r le filtrant une exp rience sur leur r le portant sur plusieurs substances a montr de nettes baisses des concentrations apr s un pisode pluvieux entre les eaux pr lev es avant et apr s le passage sur la bande enherb e Dans les conclusions de l tude il est propos un programme de substitution de mol cules visant viter au maximum l emploi des substances tr s persistantes que l on retrouve plusieurs ann es apr s leur utilisation dans le cas de l tude flurochloridone metolachlor lindane atrazine flusilazole l n y a pas eu en 1994 d accumulation de flusilazole dans le sol de la bande enherb e Souuoy 64050 50010 092 AdkiS deM EUTG 19 VON SOPPHSOd S0 OUO XALA SOP VO 4 inod UCHSIUOUO P ANII 434405 U8S A ap 18 8 NUI89
16. de l utilisation de produits phytopharmaceutiques contribuant ainsi une diminution des risques de pollution d origine agricole Le R glement CEE no 2078 92 est le volet actuel d un tel r gime d aides d marr d s 1985 Les aides sont financ es par le Fonds europ en d orientation et de garantie agricole FEOGA Le cahier des charges type comprend l tablissement d une liste n gative des substances actives que Fagriculteur ne doit pas employer pour b n ficier de la subvention l est arriv que les cahiers des charges propos s aux agriculteurs comprennent des listes de substances interdites qui pr sentaient des recouvrements et similitudes avec les listes de surveillance du Comit de Liaison et certains y ont vu un d tournement de l objectif des listes nationales de surveillance transform es en listes noires Les responsables du minist re de l agriculture expliquent que les crit res de s lection des listes n gatives des contrats environnementaux sont tr s diff rents de ceux qui conduisent aux listes de surveillance Ce n est cependant pas par hasard qu on retrouve les m mes noms sur plusieurs listes En d pouillant les r sultats d une tude de 1994 r alis e pour la DERF par l Institut pour une Politique Europ enne de l Environnement il a t possible d identifier 27 cahiers des charges comportant des contraintes d usage de produits phytosanitaires dans des contrats agri environnementaux offerts en France dat
17. e limite de r daction mi 1993 C AGREMENT DES DISTRIBUTEURS ET APPLICATEURS EN FRANCE 1 L agr ment des distributeurs et des applicateurs antiparasitaires et assimil s Rappelons que les Directives europ ennes pour le moment laissent enti rement aux Etats membres la r glementation de la distribution L utilisation des produits antiparasitaires doit en France tre conforme aux conditions d emploi impos es par les textes qui autorisent leur mise sur le march en application de la loi du 2 novembre 1943 17 La loi 92 533 du 17 juin 1992 oblige les tablissements distributeurs des produits antiparasitaires pr sentant certaines propri t s toxicologiques ou co toxicologiques ainsi que ceux appliquant un produit antiparasitaire en prestation de services d tenir un agr ment d livr par le ministre charg de l agriculture Un d cret n 94 863 du 5 octobre 1994 pr cise les dispositions relatives cet agr ment La nouvelle loi compl te la r glementation existante obligation de l homologation obligation d tiquetage conforme r gles sp cifiques la fabrication et l emballage respect pour le distributeur de la r glementation sur les installations class es conservation et stockage des sp cialit s toxiques Art R 5162 du Code de la Sant Publique tenue du registre des produits toxiques La Loi du 17 juin 1992 est applicable depuis le ler janvier 1996 pour les produits r glement
18. e vocabulaire le lecteur se rapportera utilement aux documents suivants Norme NF U 43000 Novembre 1980 AFNOR Tour Europe C dex 7 92049 Paris La D fense Index phytosanitaire ACTA 31 me dition Paris 1995 pages 31 33 tel 1 40 04 50 50 nbixo n qd 00001 s uinb i wwod IUBI SINNI Sai l dio4 nbixo uou juewenbneidq 2 0ZE ISNI4 002 SJolinij sasque S UB A eudiouidosdus 4 enbixo n di sajeg e ozeu0901dA9 eegal 8A8J9 9q eiert Sasy ezepueqe 539 5 58 5 NOSSIOd 31 dnod 3119IXOL 24 05 10 3LIOIXOL eegen s l Inod 8 nbixo yu us neq U IA eme 5 Sien s iqie nbo xnejuaw uso Saique sinay s wnba eUBIA elen sasiy jos JU9W9 IEJ SOOUSUISS s p onbixo uoney B A sinod sine seuwunBal ous s wwod sisl ins s sqIy s uinb i ss nini nbixo n i saiqie ul zni S lE l S sn ul5e oud s sin ezlo 212 SaLUUOd nbixo Wain o sewunBe S WWOd SHEW een SNOJ 10S Weueeil Vue Soudu diont 2861 2062 NP nbi
19. ion diffuse ou accidentelle ainsi que les situations de contamination effective par les produits de protection des plantes en vue de mettre en oeuvre des programmes adapt s combinant les actions techniques et r glementaires Plusieurs pays voisins au contraire ont fond leur strat gie sur des objectifs de r duction syst matique des volumes de produits phytosanitaires appliqu s des taux variant de 50 sur une d cennie pour les Pays Bas et le Danemark 75 pour la Su de La position fran aise a t souvent en principe oppos e cette approche qui ne tenant pas compte de la diversit des substances des r gles et des doses d utilisation et des milieux r cepteurs ne peut tre optimale Cependant les mati res actives anciennes sont progressivement remplac es par des substances beaucoup plus efficaces des doses toujours moindres Ainsi le soufre utilis contre l o dium de la vigne la dose de 20 kg hectare est remplac par le nuarimol 18 grammes hectare La tendance la r duction des tonnages utilis s est donc g n rale Les l ments de strat gie visent deux objectifs la pr vention des pollutions ponctuelles dites accidentelles et la diminution des pollutions diffuses Les approches consensuelles conduisent mettre en oeuvre des pratiques agricoles raisonnees des choix de produits moindre risque des dispositifs de protection et des mesures d am nagement du territoire En principe il est plu
20. ir des produits dans le sol l eau et l air vitesse et voies de d gradation adsorption et d sorption dans l eau des produits et de leurs metabolites comprend galement des tudes sur la faune aquatique toxicit aigu pour les poissons toxicit chronique pour les poissons effets sur la reproduction et la croissance des poissons bioaccumulation tests divers sur daphnies et algues Ainsi les domaines tudi s dans le dossier toxicologique comprennent ils identification propri t s physico chimiques toxicologie pathog nicit infectiosit cotoxicologie comportement dans l environnement m tabolisme exposition des applicateurs r sidus La Commission classe les substances du point de vue de la toxicit avec obligation d tiquetage La Commission d tude de la toxicit comprend environ 70 membres dont une vingtaine de rapporteurs Elle fait rapport sous forme d un avis au Comit d homologation Le dossier biologique d efficacit regroupe les r sultats d une exp rimentation l est examin par un expert de l INRA et par un fonctionnaire de Service de la Protection des V g taux Direction G n rale de l Alimentation Minist re de l Agriculture et des For ts Les textes sp cifient les organismes susceptibles de proposer les m thodologies suivre pour les essais Le Comit peut proposer au ministre de l Agriculture et de la P che un certain nombre de d cisions mise en tude sans autorisation p
21. it g n ral de produits En d finitive les contraintes d usage en France sont peu per ues par les utilisateurs et en tout tat de cause mal appliqu es Elles constituent principalement en d finition des emplois doses et p riodes de r f rence limitations d usage en p rim tre de protection des captages d eau destin e la distribution publique Les origines des pollutions constat es rel vent plus de l information des agriculteurs et des moyens mis leur disposition que de la r glementation des usages A PRATIQUES USUELLES EN AGRICULTURE Dans le cadre des actions de pr vention de protection de l environnement et de sauvegarde de la sant publique il y a lieu d valuer les risques qu engendre l emploi de produits phytosanitaires Les apports de produits phytosanitaires l environnement aquatique sont issus principalement de rejets et missions l occasion de la production et de la commercialisation des traitements des terres agricoles des espaces verts et jardins des routes et chemins de fer des for ts des plans d eau La pr sente tude se limite au domaine agricole Elle prend en compte les risques de pollution du milieu naturel et principalement des eaux superficielles et souterraines qui peuvent advenir d un bout l autre de la cha ne d utilisation des produits phytosanitaires depuis leur production jusqu leur pandage sur terres agricoles Les usages non agrico
22. les de phytosanitaires constituent cependant une source non n gligeable de contamination dans les syst mes aquatiques et aquif res LA CONTAMINATION DES EAUX PAR LES PHYTOSANITAIRES D ORIGINE AGRICOLE LE PHENOMENE Les agriculteurs utilisent des produits phytosanitaires pour prot ger leurs cultures contre les ravageurs les champignons les mauvaises herbes et les maladies ou pour r guler leur croissance Certaines substances actives en provenance de ces produits ou leurs produits de d gradation apparaissent dans le milieu naturel aquatique eaux souterraines eaux superficielles Elles peuvent de ce fait pr senter des risques de toxicit pour des organismes vivants qui n taient pas vis s par le traitement phytosanitaire risque pour l homme si l eau contamin e est bue voire en contact cutan risque pour les poissons les autres organismes et l quilibre biologique dans le milieu aquatique Elles peuvent ainsi entra ner une d gradation de la valeur potentielle des eaux et en particulier des eaux souterraines en tant que ressource naturelle l ment du patrimoine On trouvera en annexe 1 les d finitions de certains termes produit phytopharmaceutique substance active lutte int gr e lutte raisonn e utilis s dans cette pr sentation 1 PRODUCTION A l origine toute nouvelle substance ou toute nouvelle sp cialit phytosanitaire doit faire l objet d homologation avant sa mise sur le march Cette hom
23. n de captage 2 Choix des actions pr ventives et correctives de la pollution diffuse cr e au niveau du champ Les pratiques actuellement recommand es par les services de la protection des v g taux se r sument comme suit Agriculture raisonn e c est un processus en cours irr versible Les agriculteurs s y mettent pour des raisons conomiques de proximit environnementales et de march baisse des teneurs tol r es de r sidus en particulier dans d autres pays Choix des produits suivant les conditions r gionales et locales si le produit est aussi efficace et moins polluant pas de raison de ne pas le pr f rer cependant il n y a pas d identiques parfaits L homologation conf re un droit d usage Les pratiques nouvelles protectrices de l environnement cr ent souvent des surco ts et des marges plus faibles Quant aux syst mes contractuels compensatoires des mesures agri environnementales leur efficacit n est pas encore valuable 19 Dispositif ion les bandes riveraines de protection non trait es peuvent tre am lior es en les enherbant LTTCF les travaux sur le bassin d Aurad ont montr que suivant les mol cules on obtient entre 30 et 90 de r duction de rejets dans les eaux Certains craignent cependant que le stock retenu ne constitue une bombe retardement susceptible de cr er des transferts au milieu aquatique terme Quelle est la rapidit de d gradation de l
24. ologation II donne un avis motiv sur les demandes d homologation des formulations sp cialit s commerciales sur la base d un dossier biologique prouvant leur efficacit et de leur innocufte prouv es vis vis des v g taux trait s Il statue six fois par an un dossier complet et conforme peut aboutir 10 12 mois apr s son d p t Proc dure d homologation Elle est d crite dans l Arr t du ler d cembre 1987 L annexe 4 au pr sent rapport pr sente sommairement le contenu et le processus d examen des dossiers toxicologique cotoxicologique et biologique Proc dure de retrait ou de restriction d emploi pour raison toxicologique Lorsque la Commission des toxiques d c le une anomalie toxicologique elle saisit le Comit d homologation et demande le retrait ou la restriction d emploi Harmonisation europ enne des valuations nationales des produits Elle d coule de l annexe VI de la Directive 91 414 CEE qui fixe des principes uniformes cet effet 3 Protection de l environnement contre la pollution par les produits phytosanitaires utilis s en agriculture la strat gie fran aise La strat gie fran aise est fond e sur une d marche combinant la pr vention et l action contre les contaminations en recherchant la protection des personnes et des milieux susceptibles d tre expos s l gard de l ensemble des produits phytopharmaceutiques en valuant objectivement les risques de pollut
25. ologation comprend l ensemble des contraintes r glementaires impos es pour l emploi des produits phytosanitaires Elle consiste en l homologation proprement dite une substance pure ou en compos n est utilisable que si son emploi en site naturel a t clairement d fini les crit res se fondent sur le type de v g tal l usage sp cifique herbicide fongicide insecticide les p riodes et doses d application Ces recommandations d emploi sont respecter scrupuleusement afin d viter tout accident tant au niveau du milieu naturel que de la sant publique la d finition des limites maximales de r sidus teneur maximale de substance ou de produit phytosanitaire ne pas d passer au sein du v g tal au moment de sa r colte ou de sa mise en vente ou apr s transformation la d termination des d lais de carence d lais d finissant la p riode d interdiction de traitement avant r colte ou avant un stade d fini de d veloppement du v g tal afin de respecter galement la limite maximale de r sidu autoris l application de r gles impos es ou r gles d usage r gles qui s alignent soit sur une r glementation officielle p rim tres de protection de captages d eau potable sites prot g s arr t s pr fectoraux etc ou r gles propres l utilisateur qui favorisera l usage de produits similaires mais moins nocifs pour l environnement local protection d insectes d oiseaux etc L autorisation de mi
26. ons produits commerciaux par les Etats membres selon des crit res communs les Principes Uniformes Directive 94 43 CE du 17 juillet 1994 tablissant l Annexe VI de la Directive 91 414 CEE Ces crit res comprennent en particulier la protection des eaux souterraines des eaux de surface des esp ces aquatiques 4 Reconnaissance mutuelle des d cisions d homologation prises par les Etats membres 5 Etiquetage tr s complet lien entre l homologation et les usages autoris s doses autoris es etc Les indications port es sur l tiquette s imposent l utilisateur 6 Distribution r glementation enti rement laiss e aux Etats membres 6 Utilisations la directive ne donne que des l ments de base selon lesquels les produits phytosanitaires doivent tre utilis s selon les principes de la bonne pratique et selon les conditions de l homologation sp cifi es sur l tiquette Etats membres responsables d ventuelles r gles d usage 8 R sidus en principe on ne peut homologuer un produit qui utilis selon les conditions propos es conduirait exc der les niveaux de r sidus figurant dans les diverses directives correspondantes voir tableau ci joint 26 3 2 LEGISLATION COMMUNAUTAIRE AYANT TRAIT AUX PRODUITS PHYTOSANITAIRES Principaux instruments l gislatifs et r glementaires Production y compris emballage et tiquetage Mise sur le march Homologation Interdiction Exportation
27. r la pression parasitaire d chaumage labours etc pour diminuer la pr sence d adventices ou de ravageurs le traitement pr ventif syst matique non justifi le traitement de la culture bien que son degr d attaque par le parasite ne n cessite pas d intervention la non reconnaissance exacte de l ennemi et l usage d un produit inad quat l emploi de produits nocifs pour l environnement alors que des produits aussi efficaces et moins toxiques sont disponibles le non respect des r gles d utilisation par m lange inad quat ou inutile de divers produits ou l application de produits mal dos s doses insuffisantes pouvant conduire l apparition de mutants r sistants ou surdoses la mise en oeuvre de proc d s soit disant b n fiques par emploi d adjuvants g n ralement polluants ajout d huiles au produit pour une meilleure fixation etc la non surveillance r guli re des cultures conduisant l utilisation de doses massives de produits afin de lutter contre une invasion d velopp e car tardivement d cal e l emploi syst matique d un m me produit qui peut conduire une accoutumance du parasite et n cessiter l emploi ult rieur de doses massives ou de produits plus toxiques l achat inconsid r de produits inad quat ou grande quantit et l absence de site de stockage adapt Cette liste non exhaustive montre que les risques de pollution du milieu naturel par les produits phytosanitaire
28. raintes l utilisation des sp cialit s antiparasitaires en France est fond sur le r gime de l homologation des produits dont la mise sur le march est conditionn e au respect par l utilisateur de conditions d usage Ce sont les Etats membres qui ont autorit sur le contr le du respect des conditions Les services de la Commission Europ enne tudient en ce moment les actions compl mentaires engager pour mieux r gir et contr ler l utilisation des phytosanitaires Un projet de Directive devrait tre pr par ce sujet proposant une certaine harmonisation de principes avis de sp cialistes requis avant de traiter agr ment de certains distributeurs et applicateurs d j en vigueur en France depuis le 1 1 96 promotion de la Jutte int gr e de mani re consensuelle ou plus stricte ducation formation incitations conomiques En revanche l utilisation de la r glementation pour contraindre les agriculteurs prendre des pr cautions particuli res en vue de la protection locale des eaux lorsqu ils utilisent ces substances est tout fait exceptionnelle dans notre pays La r cente recommandation aux pr fets de prendre en Bretagne des arr t s d partementaux concernant l utilisation du dinoterbe peut tre interpr t e comme une adaptation la p riode int rimaire de r examen des mati res actives existantes Les exigences environnementales n ont pas conduit en Bretagne les autorit s fran aises au retra
29. rovisoire de vente 2 ans autorisation provisoire de vente 4 ans refus d homologation avec 2 ans pour l coulement des stocks 28 retrait d homologation avec 2 ans pour l coulement des stocks demande d essais officiels de contr le De nouvelles obligations s imposent aux experts qui doivent s adapter aux nouvelles contraintes europ ennes pour la pr paration et l valuation des dossiers principes uniformes reconnaissance mutuelle des autorisations confidentialit des informations Il n y a aucun doute que la proc dure sera l avenir plus lourde et plus co teuse et qu elle demandera des adaptations institutionnelles L arr t du 1er d cembre 1987 donne en d tail la proc dure suivre pour l homologation 29 ANNEXE 5 R SUM DE LA R GLEMENTATION FRAN AISE RELATIVE AUX PRODUITS PHYTOSANITAIRES EN VUE DE PROTEGER LES EAUX Texte de base Loi modifi e n 76 663 du 19 juillet 1976 Lot du 2 novembre 1943 Arr t modifi du 25 f vrier 1975 Code de la Sant Publique Art L20 D cret n 89 3 du 3 janvier 1990 Loi du 19 07 76 et d cret modifi n 77 1133 du 21 septembre 1997 D cret n 73 218 du 23 f vrier 1973 Code de la Sant Publique art L46 et L47 30 Etablissements class s fabrication formulation stockage Produits anti itai agricole autorisation de vente pour des usages et a des conditions determines Application des produits antiparasitair usage agricole
30. s toxiques et bio accumulables De plus la D claration de la Haye demandait le retrait ou la stricte restriction d emploi de 18 mati res actives dont une seule l atrazine est encore largement employ e en France 1 Arr t minist riel du 25 2 1975 Art 4 IG Pour l atrazine l azinphos m thyle les compos s cupriques le dichlorvos l endosulfan le lindane la simazine et la trifluraline les ministres ont convenu de mettre en oeuvre une strat gie bas e sur la r duction des quantit s utilis es la restriction de la d pendance de la protection des cultures l gard de ces substances la diminution des transferts et de l impact sur l environnement L extension l Atlantique de dispositions con ues pour la Mer du Nord semble cr er des difficult s pour l Irlande l Espagne et le Portugal Des tudes r centes ont montr que sur la p riode 1985 1994 la France a r duit dans la proportion requise ses missions pour la plupart des substances vis es 6 Application en France du r glement communautaire agri environnemental Les exigences en mati re de protection de l environnement sont une composante de la politique agricole commune Il a t consid r que l instauration d un r gime d aide aux agriculteurs pourrait servir introduire ou maintenir des m thodes de production compatibles avec les exigences accrues de la protection de l environnement par exemple en encourageant une diminution sensible
31. s efficace de convaincre que de contraindre Les incitations financi res peuvent aider convaincre I5 Arr t s caract re local ou temporaire Le pr fet peut rendre obligatoire le traitement dans son d partement lors de l apparition brutale d un ravageur ou d une maladie flavescence dor e L arsenal r glementaire fran ais comporte aussi la possibilit de prendre des arr t s pr fectoraux pour interdire ou restreindre localement l usage de certains produits de protection des cultures Le recours de tels arr t s est si rare qu apr s plus de trente entretiens avec des sp cialistes et des responsables dans le cadre de l tablissement du pr sent rapport le charg d tude n avait obtenu qu une r f rence de son emploi il y a au moins vingt ans Ce type d arr t a toutefois t pris par quatre Prefets de Bretagne 22 29 35 et 56 l encontre de l utilisation du dinoterbe L annexe 3 donne les textes fran ais de base destin s prot ger les eaux contre la pollution par les phytosanitaires 4 Phytosanitaires et p rim tres de protection Le cadre r glementaire pour la protection des points de pr l vement d eau de consommation est introduit dans les articles L19 et L20 du code de la sant publique Apr s d claration d utilit publique selon la loi n 64 1245 du 16 d cembre 1964 peuvent tre cr es des servitudes et prononc es des interdictions ou r glementations destin es pr venir les nui
32. s r sultent principalement de l ignorance des agriculteurs quant aux diverses possibilit s d action qui leur sont offertes ou d une mauvaise interpr tation des conditions d intervention et rarement d une action d lib r e d action inopportune 10 3 2 Pr paratifs La d cision d intervention prise et le type de produit d fini l agriculteur est confront au choix du mat riel utiliser sil en poss de divers types ou s il doit faire appel du mat riel de location au r glage de ce dernier ainsi qu la proc dure de mise en solution du produit Les risques encourus ce moment concernent galement la sant de l agriculteur qui est mis en contact avec le produit Bien que celui ci prenne toutes les pr cautions pour viter toute contamination des erreurs ou accidents sont toujours possibles et sont le r sultat du non respect des r gles d utilisation du produit par l agriculteur pr cautions vestimentaires ordres de m lange ou autres de non protection des points d eau lors du remplissage de la cuve risques de retour dans le syst me d approvisionnement ou d bordement de cuve de la manutention incorrecte des r cipients entra nant des deversements accidentels d bordements de cuve ou pandages de produits de la mauvaise connaissance du mat riel de location ou de pr t conduisant des erreurs de remplissage de la mauvaise estimation des quantit s de produit utiliser jauge impr cise ou inexis
33. sances r duire ou en limiter les effets Ces servitudes etc s imposent aux tiers apr s publicit fonci re inscription au registre des hypoth ques Ce processus qui aboutit souvent des situations qui deplaisent est loin d tre toujours conduit son terme par les autorit s locales ce qui affaiblit l efficacit de la proc dure Certaines agences de l eau soutiennent efficacement des programmes d action visant la r duction des pollutions par les phytosanitaires dans les p rim tres prot g s exemple Lons le Saulnier 5 La France est elle soumise des obligations dans le cadre de conventions internationales En M diterran e Convention de Barcelone il existe un protocole relatif aux pollutions d origine tellurique Ce protocole a t r vis en 1996 mais la version r vis e n est pas entr e en vigueur La Convention n entra ne pas actuellement d obligations juridiques concernant l usage de produits phytosanitaires Pour la Manche et la Mer du Nord la 4 me Conf rence sur la protection de la Mer du Nord tenue Ejsberg Danemark en juin 1995 a r affirm la n cessit d accro tre les efforts de r duction des apports vers les eaux marines de 36 mati res actives parmi lesquelles 12 dont l emploi tait autoris en France L engagement moral ou politique l origine La Haye 1990 portait sur une r duction de 50 entre 1985 et 1995 des apports au milieu marin de substances persistante
34. se sur le march n est d livr e qu aux produits dont l innocuit et l efficacit ont t reconnues au niveau national au vu d un dossier toxicologique et cotoxicologique et d un dossier biologique conform ment aux r gles g n rales d finies par la Commission d tude de la toxicit et par le Comit d homologation ce processus est repris au point B du pr sent expos voir p 13 Au niveau de la production des produits phytosanitaires des risques de pollution du milieu naturel existent par accidents de fabrication peuvent conduire des incendies ou explosions avec lib ration de substances toxiques dans l atmosph re ou dans le milieu aquatique par absence de proc d s de r tention ou de confinement accidents de manutention coulements accidentels rupture de canalisation ventration de citernes de f ts de bidons par absence de fosses de confinement de produits toxiques vers le milieu ambiant ou station d puration non quip e pour traiter de tels effluents accidents routiers accidents lors du transport des produits vers les centres de stockage de commercialisation ou d utilisation Sauf tr s rares exceptions toutes les mesures sont prises pour viter de telles catastrophes et les risques de pollution du milieu naturel ce niveau de la cha ne sont tr s faibles 2 COMMERCIALISATION La commercialisation des produits phytosanitaires en milieu agricole est majoritairement le fait des coop rati
35. strie I3 Le processus d valuation est sous la responsabilit de l Etat membre rapporteur qui fait son rapport au Comit Phytosanitaire comprenant la Commission Europ enne et les Etats membres Suivant la m thodologie dite Adaptation au Progr s Technique la Commission Europ enne soumet un projet de d cision bas sur le rapport du pays rapporteur Le Comit a autorit de d cision Les premi res d cisions sur la r valuation des substances existantes devraient tre prises en 1996 Il s agit d une harmonisation et chaque pays a ses propres habitudes on suivra donc avec int r t les premi res prises de d cisions A leur suite les Etats membres devront r viser ou retirer les autorisations de mise sur le march des produits contenant les substances vis es Parmi les substances en r vision pour lesquelles la d cision doit tre prise au cours de 1996 figurent un grand nombre des substances figurant sur les listes nationales fran aises de substances actives phytosanitaires prioritaires pour la surveillance de la qualit des eaux On peut supposer que certaines mati res actives utilis es actuellement en France ne seront jamais inscrites sur la liste positive des substances actives reconnues en droit communautaire europ en et seront interdites prochainement de mise sur le march 2 Le syst me fran ais d homologation des produits La l gislation fran aise sur l homologation des produits phytosanitaires se base s
36. tante de la dilution effectuer rep res invisibles de l existence de fuites sur du mat riel ancien ou oubli de verrouillage de la cuve d o d bordements lors du transport du rin age imparfait des r cipients utilis s Dans la majorit des cas les pr paratifs s effectuent au si ge de l exploitation et les accidents encourus concernent plus la sant de l agriculteur que la pollution du circuit d alimentation en eau La pollution du milieu naturel est elle d pendante des accidents survenant lorsque l agriculteur s approvisionne dans des mares ou ruisseaux ou partir de r seaux d irrigation ou de fontaines collectives diffusion d autres consommateurs 3 3 Action L pandage proprement dit sur les terres agricoles expose le produit des entra nements qui s ajoutent aux erreurs que peut commettre l agriculteur La contamination du milieu naturel r sulte donc du non respect des annonces ou avis diversement transmis concernant les p riodes ou les opportunit s de proc der un ou des traitement s d un mauvais r glage du mat riel d pandage ou de l utilisation d un mat riel non appropri au type de produit pandre du traitement en conditions climatiques non adapt es vent entra nant les produits au loin ou pr vision d intemp ries rapproch es du traitement en bordure de milieu aquatique du non respect des p riodes d pandage conduisant la perte du produit soit par lessivage ou
37. ui sont destin es prot ger les v g taux ou les produits v g taux contre tous les organismes nuisibles ou pr venir leur action exercer une action sur les processus vitaux des v g taux pour autant qu il ne s agisse pas de substances nutritives assurer la conservation des produits v g taux pour autant que ces substances ou produits ne fassent pas l objet de dispositions particuli res d truire les v g taux ind sirables ou d truire les parties de v g taux freiner ou pr venir une croissance ind sirable des v g taux directive 91 414 CEE Substance active Substances ou microorganismes exer ant une action generale ou specifique sur les organismes nuisibles ou sur les v g taux parties de v g taux ou produits v g taux directive 91 414 CEE L int gr e Application rationnelle et combinaison de mesures biologiques biotechnologiques chimiques physiques et culturales ou int ressant la s lection des v g taux dans laquelle l emploi de produits chimiques phytopharmaceutiques est limit au strict n cessaire pour maintenir la pr sence des organismes nuisibles en dessous de seuils partir desquels apparaissent des dommages ou une perte conomiquement inacceptable directive 91 414 CEE Lutte raisonn e Emploi rationnel de produits agropharmaceutiques se d finissant notamment par le choix des produits de la dose de l poque d application et des techniques mettre en oeuvre AFNOR Pour l
38. unautaire Une Directive de 1991 a profond ment r form en Europe le r gime l gal d autorisation de mise sur le march des produits phytopharmaceutiques En vigueur depuis 1993 la Directive 91 414 CEE d finit au niveau communautaire un syst me d autorisation des mati res actives avec des conditions de base nature du dossier des donn es n cessaires y compris celles qui rel vent des objectifs de protection des eaux au niveau de chaque tat membre un syst me d autorisation des sp cialit s commerciales avec un processus de reconnaissance mutuelle entre Etats comportant des exceptions pour causes agronomiques d environnement de dangers La directive cite les types de donn es n cessaires pour le dossier et les crit res d utilisation avec des Principes Uniformes visant la protection de la sant humaine et animale et l environnement 3 donne en deux tableaux des d tails sur la l gislation communautaire Le R glement de la Commission CEE 3600 92 pr voit la r valuation de toutes les substances existantes il identifie les 90 premi res substances r valuer les pays rapporteurs identifi s les industriels qui fournissent les donn es n cessaires Il a d j t modifi cause de l entr e dans l Union Europ enne de trois nouveaux Etats qui a entra n une redistribution des t ches entre les 15 Etats membres Les donn es relatives aux sont transmises par l indu
39. ur la loi du 2 novembre 1943 relative l organisation du contr le des produits antiparasitaires usage agricole dont le champ d application a t tendu par la loi du 22 d cembre 1972 Elle est coh rente avec la directive 91 414 CEE L autorisation de vente des sp cialit s commerciales est accord e au niveau national Aucun produit phytosanitaire n est autoris la vente sans tre valu au plan de son impact sur l environnement L organisation du contr le des produits phytosanitaires Trois institutions d finies par d cret du ler ao t 1974 jouent des r les compl mentaires r sum s ci apr s Commission d tude de la toxicit Elle examine les dossiers toxicologiques et cotoxicologiques relatifs aux risques de toxicit directe ou indirecte l gard de l homme et de l environnement L examen de ces dossiers aboutit au classement toxicologique la fixation de limites maximales de r sidus LMR d sormais harmonis es au niveau europ en la d termination de d lais d emploi avant r colte fr quence de r union 10 fois par an dur e d un examen 8 a 10 mois retard actuel 18 mois Commission des produits antiparasitaires Elle propose au Minist re de l Agriculture et de la For t les mesures g n rales concernant l homologation et joue un r le important pour l tablissement de restrictions d utilisation de certaines mati res actives comme l atrazine par exemple Comit d hom
40. vers les pays tiers Distribution ili ation Aspects r glementaires incitations r duire les usages Ecolabels R sidus Dans l eau souterraine Dans les eaux de surface Dans les eaux de boisson Dans les produits agricoles Textes de base seulement Directive 91 414 CEE Directive 67 548 CEE Directive 74 464 CEE Directive 80 1107 CEE Directive 82 501 CEE Directive 90 394 CEE Directive 91 414 CEE Directive 78 638 CEE Directive 79 117 CEE R glement CEE n 2092 91 Directive 91 414 CEE R glement CEE n 2078 92 dit agro environnemental R giement CEE n 2092 91 Directive 80 68 CEE Directive 75 440 CEE Directive 80 778 CEE Six directives dont la Directive 91 414 CEE QE 27 ANNEXE 4 PROCEDURE D HOMOLOGATION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES Le dossier toxicologique reprend l ensemble des donn es montrant l innocuit du produit en se r f rant l Annexe 3 de la directive 91 474 CEE Dans le cadre de cette derni re on distingue un dossier toxicologique proprement dit qui statue sur les effets sur l homme et notamment sur la toxicit aigu visant la pr vention des accidents lors de la mise en oeuvre des produits ingestion contact inhalation la toxicit subchronique et chronique ingestion r p t e de produit la t ratog n se mutagenese Un dossier cotoxicologique pr cise le comportement et le deven
41. ves agricoles Toutefois de nombreux agriculteurs s approvisionnent aupr s des divers n gociants et accessoirement aupr s de grossistes afin de faire jouer la concurrence La distribution des produits phytosanitaires est soumise la r glementation qui pr voit le respect de la r glementation sur les installations class es loi du 19 juillet 1976 relative aux installations class es pour la protection de l environnement la conservation et le stockage des sp cialit s toxiques dans des armoires ferm es clef ou dans des locaux non accessibles aux personnes trang res l tablissement A ce niveau de la cha ne les risques de contamination du milieu naturel r sultent essentiellement d accidents ou d erreurs de manutention qui conduisent l coulement libre du produit dans la nature En effet la plupart des coop ratives ou des n gociants ne stockent pas ces produits dans des locaux sp cifiquement adapt s avec fosses de r tention en cas de fuites En ce qui concerne la distribution des produits phytosanitaires celle ci est d finie par l tiquetage qui doit se conformer aux normes europ ennes et doit comprendre le nom de la ou des mati re s active s et leurs concentrations la ou les cat gorie s et dose s d emploi le mode d emploi et la p riode d emploi les pr cautions et contre indications respecter les mentions sp ciales d finies lors de l homologation dangereux pour l
42. xo n d L jos puaw yes Sin l UB A n jos ins 9119 SIWWOd 2 NOSSIOd 31 ex os 10 S3n90O1OVOH dnod 3119IXOL JLIOIXOL S39vSN 93 598 27715 5301012 2 13 SAGIOILIISNI 7777 bGGL OL CL np UOISI8A sasie seiednuy uosilern np s euoneu 5 517 930 3111VN0 v1 30 VT HnOd S3HIVLIHOIHd SAMIVLINVSOLAHd S3ALLOV 932 8 5 930 341V N NOS AX43NNV 24 anbixo yu ul yneH 0000 enbixo n d 0081 uou y ul nbnelci 009 elos nou s l luld d los uinol 2102 2 uleul uupu ci uoyno dosl ql loulq uonELoosSE U9 10 feqi us p S ANIn uou 6902 5 nu os ins siew Son 5 59 29 egaal UOU S UOZ UOJEUINHS 9948 10055 ug 6 Jeisos 28 sasaiuidad UBlA Sief saque nu jos u3 SIEW nbixo UOHETOOSSE SIE S2189199 anbixo uou jueuwenbneid 0007 nu jos 15 nu jos ins n s wwod yuawayen SIEW A El 8 S9129199 enbixo 0081 nbixo uou y vl nbieldi ei 8 s umnb l q
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