lutte intégrée contre les parasites et emploi de produits
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1. i une assistance technique qui valuera et aidera laborer des plans de lutte antiparasite et des programmes de recherche dans des domaines particuliers ii des bourses de formation pour les chercheurs et les techniciens iii l am lioration des quipements de recherche iv des subventions des projets de recherche sp cifiques et au renforcement des capacit s institutionnelles La mission r sidente pourra aider recenser les experts conseils et les instituts de formation Formation et vulgarisation 16 La LIP devrait tre l axe autour duquel s organisent l enseignement et la formation en mati re de protection des cultures et ceci tous les niveaux les preneurs de d cisions au sein du gouvernement les coles et coll ges d agriculture les fournisseurs de pesticides les agents de vulgarisation les fermiers les gros acheteurs de r coltes etc L apprentissage de la LIP est particuli rement importante pour les exploitants de nombreux pays en ce sens que celle ci leur offre des sources d information et des conseils de base que ne peuvent leur apporter les repr sentants et les vendeurs de pesticides qui connaissent mal les techniques d emploi respecter et qui ont tendance simplement faire valoir les aspects positifs de leurs produits 9 DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD 17 L importance du r le que jouent les pr dateurs naturels dans le contr le des populations de parasites est un autre2. aspect essentiel Nombreux sont les fermiers qui moftrisent mal ce concept et les principes qui le sous tendent bon nombre ne font pas de distinction entre les insectes utiles et nuisibles De la m me mani re de nombreux fermiers ne peuvent diff rencier un pesticide d un autre et pensent qu un produit peut agir sur n importe quel parasite quelle que soit la culture et ne comprennent pas non plus l importance de mesurer la quantit exacte de pesticide utiliser au moment opportun Parce que les pesticides sont souvent dans les campagnes recul es des produits vendus par un tiers il arrive que les fermiers ach tent ces produits sans obtenir d indications sur la nature ou leur mode d emploi Les agents de vulgarisation devraient tre pr par s conseiller les fermiers sur la manipulation et l emploi appropri s de ces produits et sur les dangers qu ils repr sentent pour eux leur famille et leur b tail 18 Une connaissance approfondie des pesticides s av re donc un l ment essentiel de la formation leurs effets et leur limitations leur danger pour la sant et l environnement et les conditions requises assurant Un emploi et une manipulation efficaces et sans risque En plus des moyens traditionnels de vulgarisation il faudrait exploiter les moyens de communication comme la t l vision la radio le cin ma les brochures illustr es et les bandes dessin es pour faire face au probl me de l analphab tisme et diffuser
3. comme par exemple l poque des semis lors de la rotation des cultures ou de l enl vement des r sidus qui sont toutes des activit s banales de la production agricole Il n est pas n cessaire au d but de disposer de beaucoup d information sp cialis e ni de moyens de gestion tr s labor s Cependont l efficacit d un programme de LIP se trouvera am lior e si i l on comprend bien les interactions qui existent entre les divers l ments de l agro cosyst me cultures parasites organismes Utiles et milieu abiotique et les perturbations qui pourraient r sulter de l emploi excessif ou abusif de pesticides ii l on arrive d finir en associant l exploitant un programme de lutte qui a recours des m thodes pratiques de r duction des populations de parasites soit des m thodes consid rant le mode de production des r coltes dans son ensemble et des m thodes visant sp cifiquement la lutte antiparasite iii on tablit des seuils conomiques et des seuils d intervention r alistes pour les parasites les plus importants iv l on met en place des moyens pratiques pour surveiller le d veloppement des populations et l ampleur des invasions pour les exploitants dans l ensemble ou individuellement ainsi que les structures de soutien n cessaires DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD v on familiarise les exploitants avec les principes et les m thodes de la LIP vi on assure un
4. de pertes consid rables en qualit et en quantit de vivres stock s ce probl me s ajoutent les conditions climatiques et Un manque d installations de stockage ad quates Les produits stock s en vrac sont g n ralement fumig s ou trait s l aide de poussi res insecticides dilu es Le proc d de fumigation tant extr mement dangereux pour la sant il exige un quipement et une formation sp cifiques Par ailleurs des traces toxiques risquent de se retrouver dans les aliments Principes et proc dures de la BOAD 5 z m ri 2 z Les pr sentes lignes directrices ont t pr par es sur la base des documents similaires des institutions internationales notamment le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de d veloppement X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD 10 La politique op rationnelle de la BOAD en mati re de lutte antiparasitaire d crit la gestion des projets comportant les activit s de lutte antiparasitaire dans les domaines de l agriculture et de la sant publique ainsi que les crit res de s lection et d utilisation des pesticides La proc dure g n rale de la BOAD en mati re d valuation environnementale et sociale renseigne en son Annexe C les grandes lignes de l valuation environnementale et sociale des projets comportant des activit s de lutte antiparasitaire Un plan de lutte antiparasitaire est galement associ ce document De nombreux
5. le plus d information possible 19 De l information et du mat riel ducatif se rapportant la LIP et aux pesticides devraient tre distribu s et une formation devrait tre dispens e aux groupes suivants 10 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD i les commer ants vendeurs associations de fermiers et coop ratives agricoles qui assurent la vente et la distribution des pesticides pour faire en sorte que tous comprennent la nature toxique des produits offerts ii les m decins dispensaires et groupements de femmes en particulier sur les sympt mes et le traitement d empoisonnements caus s par les pesticides iii le personnel des agences de cr dit pour les aider bien comprendre les avantages conomiques qu offre la LIP et pour les convaincre de ne pas imposer des conditions de pr t qui encourageraient l emploi de pesticides chimiques ou de produits extr mement dangereux iv les enseignants l ves et parents des r gions rurales Cadre de politique g n rale 20 Si la recherche l enseignement et les m dias constituent les moyens de montrer le bien fond d une lutte contre les parasites qui soit rentable et efficace il faut aussi que les fermiers soient incit s l appliquer Il importe donc dans le contexte de l valuation de la protection des cultures d examiner galement le cadre de politique conomique ainsi que les mesures d incitation en place et si besoin est d apporter les c
6. les piscicultures ou p ches en aval les aires de reproduction d esp ces 14 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD aquatiques les parcs ou r serves naturelles avoisinants les esp ces menac es villes lois et les r glements concernant la protection des cultures l importation de pesticides et leur emploi ainsi que les conditions d application de ces lois et r glements sont prendre en consid ration les r glements r gissant l emploi de ces produits les qualifications requises pour les employer les modes d emploi des produits engrais fongicides pesticides etc et la capacit de mettre en place un syst me fiable pour valuer la toxicit des pesticides leur action sur les utilisateurs leur pr sence dans l alimentation et leur impact sur l environnement vii les assortiments techniques offerts aux fermiers pour accro tre leur production Ceux ci comprennent g n ralement des semences am lior es des engrais et des pesticides des pratiques de culture etc 15 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD ANNEXE Plan de lutte antiparasitaire Un plan de lutte antiparasitaire est un plan d ensemble labor lorsque se posent des probl mes importants de contr le des organismes nuisibles dans les cas suivants notamment i am nagement de nouvelles terres ou modification des pratiques culturales dans une zone ii expansion importante dans de nouvelles zones iii dive
7. pesticides particuli rement puissants et hautement toxiques posent des risques importants pour la sant humaine suscitent une plus forte r sistance de certains parasites et sont pr judiciables la vie des esp ces sauvages non directement vis es tels les oiseaux Pour cette raison il est important que l valuation des impacts sur l environnement et le milieu social d un projet examine de pr s le choix des pesticides employ s Parce qu il est impossible d tre cat gorique la BOAD pr f re ne pas donner une liste de pesticides interdits L quipe charg e de l valuation des impacts sur l environnement et le milieu social l Unit charg e de l environnement et du d veloppement durable et l Unit organisationnelle op rationnelle charg e de projet devraient toutefois renoncer aux pesticides large spectre et effet persistant adh rer aux principes de la LIP et recourir des pesticides plus modernes et moins dangereux Quoiqu il en soit le rapport de l valuation des impacts sur l environnement et le milieu social devrait justifier le choix de tous les pesticides Lignes directrices pour l valuation des impacts sur l environnement et le milieu social X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD 12 Le recours aux mesures de LIP ne signifie pas forc ment qu il faille obtenir de l information tr s labor e ni prendre de d cisions difficiles La LIP peut tre mise en pratique tout moment du projet agricole
8. quipement et un mat riel ad quats comprenant l installation d insectariums qui faciliteront au besoin le contr le biologique des parasites vii lon instaure des mesures socio conomiques qui encourageront l exploitant en lui permettant d abaisser les co ts phytosanitaires tout en accroissant la productivit de fa on durable 13 Les recherches sur la protection des cultures et la lutte antiparasite n ont pas tre tr s labor es Elles devraient surtout tre exhaustives En plus de la v rification de l efficacit des pesticides et des caract ristiques environnementales et toxicologiques Un programme complet de recherches devrait comprendre il une s rie d tudes de base sur l agro cosyst me et abordant entre autres les cycles biologiques des cultures des parasites et des organismes utiles ainsi que leurs interactions par exemple identifier et classer les parasites et leurs pr dateurs naturels et valuer l action de ces derniers sur ces parasites ii la cr ation et l am lioration de cultivars plus r sistants iii une tude des pratiques en usage pour lutter contre les parasites telles que l alternance des cultures les cultures intercalaires les fr quences d emblavure et d irrigation les DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD soins port s aux cultures la pr paration du sol et l espacement des semis iv une exploration syst matique des moyens possibles de lutte biolog
9. velopp e et de nouvelles esp ces parasitaires sont apparues comme les phytoptes qui n existaient pas avant l introduction des pesticides Les sp cialistes de la protection des 1 La notion de parasite s applique aussi bien aux animaux qu aux plantes et micro organismes qui affectent la production agricole 2 Le terme pesticide tant plus connu a t pr f r celui plus pr cis et plus g n rique de biocide dont l tymologie veut dire tuer chimiquement la vie Il indique en outre qu il est possible de distinguer entre parasites et non parasites et que seuls les premiers sont vis s DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD v g taux ont par la suite mis en place une m thode plus diversifi e et durable la lutte int gr e contre les parasites LIP qui repose sur trois principes fondamentaux a dans la mesure du possible il est pr f rable d avoir recours des mesures naturelles pour lutter contre les parasites par exemple faire appel des pratiques d am lioration g n tique et de culture permettant d enrayer la prolif ration des parasites tout en maintenant des r coltes de bonne qualit r sistantes et m me tol rantes aux invasions Il pourrait s agir d introduire des l ments pathog nes exog nes ou des pr dateurs naturels b il ne faut pas chercher exterminer les parasites mais les contr ler en surveillant l volution des populations d esp ces parasitaires les p
10. X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD LUTTE INT GR E CONTRE LES PARASITES ET EMPLOI DE PRODUITS CHIMIQUES AGRICOLES Les parasites v g taux et animaux des cultures font partie int grante des l ments naturels de la vie rurale Ils prolif rent sur les denr es abondantes et concentr es et malheureusement les mesures mises en place pour accro tre la production monoculture de produits hautement rentables mise en culture acc l r e des terres qui raccourcit ou limine les p riodes de jach re l utilisation d engrais etc cr ent un milieu qui leur est encore plus favorable Il est donc indispensable de pouvoir contr ler ce probl me en toute connaissance de cause 2 L introduction de pesticides dans les ann es quarante a t g n ralement consid r e comme r volutionnaire Ces produits tant relativement peu on reux et extr mement efficaces leur recours devint une mesure de pr vention courante tout au long de la saison de culture m me si aucune invasion n tait visible Depuis l exp rience a montr qu ils contribuent non seulement la d gradation de l environnement mais qu long terme ils sont galement inefficaces En effet l usage irraisonn de pesticides acc l re l apparition de r sistances chez les pr dateurs qui deviennent difficiles sinon impossibles contr ler Dans certains cas c est la r sistance de parasites vecteurs de maladies tel que le moustique du paludisme qui s est d
11. cultures La lutte contre les parasites revient elle au gouvernement une entreprise de service ou au fermier Est ce le gouvernement ou des entreprises commerciales priv es qui assurent leur approvisionnement Les pesticides sont ils subventionn s par le gouvernement La demande pour Un produit final de qualit encourage t elle l emploi de pesticides ivlle cadre institutionnel en place a t il la capacit de r pondre aux probl mes des parasites sur place leur diagnostic le suivi de leurs populations leurs impacts etc et d changer l information avec d autres pays d effectuer la recherche appliqu e au d veloppement des techniques de lutte antibarasite et leur exp rimentation sur le milieu en collaboration avec les fermiers lutte biologique cultures intercalaires pratiques agricoles am lior es et d veloppement de vari t s plus r sistantes de diffuser l information sur la lutte antiparasite et les nouvelles techniques et de former les fermiers de fournir les services et le mat riel n cessaires et de mettre en place des mesures de recouvrement des co ts pour tous les services et le mat riel que le secteur public pourvoit avec ou sans subventions v emploi de pesticides dans certains secteurs vis s par le projet peut tre dangereux pour le milieu aquatique comme pour d autres ressources naturelles d importance par exemple les nappes phr atiques pour l approvisionnement en eau potable
12. evra tenir compte de ce fait 22 Lorsqu Un programme de LIP est introduit dans une r gion o les pesticides sont largement employ s on peut en mesurer la r ussite si l on peut voir en peu d ann es une r duction dans l emploi de ces produits De plus l tablissement d un programme de suivi des colonies de parasites introduit tr s t t dans le projet et la mise en relation des r sultats obtenus et des d cisions d intervention sont tout aussi importants 23 Si les capacit s techniques ou institutionnelles locales n cessaires au suivi et la supervision du projet font d faut des dispositions devraient tre pr vues pour leur mise en place Une coop ration formelle ou informelle avec les organisations non gouvernementales ONG est conseill e La BOAD le cas ch ant offrira imm diatement ses services de supervision auxquelles participeront des experts techniques nationaux ou internationaux 12 DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD Contenu du rapport d valuation du projet 27 Le rapport d valuation d un projet doit indiquer la mani re dont les lignes directrices ont t suivies lors de l laboration du projet et la fa on dont sa r alisation sera valu e et supervis e Il doit aussi donner une description aussi d taill e que possible des probl mes de parasites pr voir et des pratiques de lutte en vigueur Si ces pratiques ne se conforment pas aux principes de la LIP le rapport d valuati
13. hangements qui s imposent Il est vident que si les subventions octroy es par le gouvernement ou par les bailleurs de fonds encouragent l emploi des pesticides ou si les conditions du march l imposent l int r t r duire l emploi de ces produits est tout aussi r el Suivi valuation et supervision 11 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD 21 Le suivi et l valuation des programmes de d veloppement et de mise en pratique de la LIP sont difficiles effectuer d abord parce que la base de connaissances scientifiques sur laquelle ils reposent se construit tr s lentement et ensuite parce qu il se peut que les fermiers tardent adopter les techniques offertes Bien souvent pour mesurer les progr s r alis s il suffit d tablir initialement les mesures ad quates qui devront avoir t prises recherche et programmes de formation appropri s disposant de personnels suffisants liens troits entre la recherche et la vulgarisation etc L am lioration des politiques et de l infrastructure la suppression des subventions pour les pesticides par exemple de la s curit de l emploi des pesticides et de l exposition des populations et du milieu naturel risque eaux superficielles et souterraines flore et faune etc sont galement des domaines examiner et valuer attentivement Puisque la concurrence du march repr sente un l ment essentiel de r ussite pour le fermier Un programme r ussi de LIP d
14. ique par exemple l introduction de pr dateurs naturels indig nes de pesticides microbiens de ph rormones ou encore de produits repoussant les parasites v l identification des pesticides et des techniques qui auront le minimum d effets nocifs sur les organismes utiles les 7 humains et l environnement villa d termination des effets r els des diff rentes esp ces de parasites et de leur population sur le rendement et sur la qualit des r coltes i Un examen des m thodes traditionnelles de contr le employ es par les fermiers locaux celles ci tant souvent bien fond es du point de vue biologique 14 Les recherches entreprises avec la participation des b n ficiaires ont plus de chances d aboutir des m thodes adapt es au milieu et aux conditions socio conomiques et sont donc plus susceptibles d tre adopt es par les int ress s Pour cette raison il est d abord essentiel que toute recherche de lutte antibarasite soutenue par la BOAD fasse participer les exploitants et les travailleurs agricoles sa planification et sa mise en uvre et mette l accent sur des essais men s sur les champs des exploitants Un service de vulgarisation agricole serait un lien utile entre les chercheurs et les fermiers pour la r alisation de ces essais X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD 15 Le soutien qu un projet peut apporter Un programme de recherche en mati re de LIP peut comprendre
15. lan de lutte antiparasitaire seulement si toutes les conditions ci apr s sont respect es i les quantit s de produits pr vues ne sont pas significatives du point de vue de la sant ou de l environnement i la lutte antiparasitaire ne pose aucun probl me environnemental ou sanitaire important iii le projet n introduira pas l utilisation de pesticides ou d autres m thodes de contr le biologique non autochtones dans une zone pas plus qu il n l vera sensiblement le degr d utilisation des pesticides et iv aucun produit dangereux8 ne sera financ 8 Les produits dangereux sont notamment les pesticides num r s dans les cat gories la et Ib des Lignes directrices pour la classification des pesticides par risque recommand e par l OMS Gen ve OMS 1994 95 les mati res num r es dans la Liste r capitulative des produits dont la consommation ou la vente ont t interdites ou rigoureusement r glement es ou qui ont t retir es du march ou n ont pas t approuv es par les gouvernements publi e par le Nations Unies New York UN 1994 et d autres mati res interdites ou rigoureusement r glement es dans le pays de l emprunteur parce qu elles pr sentent des dangers pour la sant ou l environnement cf liste nationale d homologation des pesticides s il en existe une 18
16. lus importantes et en n intervenant que si n cessaires c s il est n cessaire de recourir aux pesticides il faut les s lectionner de telle sorte qu ils aient aussi peu d effets n fastes que possible sur les organismes la sant et le milieu naturel 3 partir de ces principes de base les m thodes peuvent varier selon les types de cultures ou les esp ces de parasites rencontr es L intensit de la lutte peut elle aussi varier surtout lorsqu il est question de fruits et de l gumes o l aspect ext rieur joue un r le important dans la valeur marchande 3 Le seuil conomique et le seuil d intervention sont les deux mod les statistiques employ s Le seuil conomique repr sente l valuation des pertes de r coltes du montant des pertes supportables chaque tape de croissance sans effets importants sur le rendement et la valeur marchande et du co t de protection des v g taux Le seuil d intervention repr sente la population de parasites contre laquelle il faut lutter pour viter d atteindre le seuil conomique L utilisation appropri e de la notion de seuil d intervention r duit la fr quence des applications de pesticides 4 Sous l appellation de pesticides on entend aussi bien les insecticides que les acaricides les herbicides les arboricides les rodenticides les fungicides les miticides les molluscicides et les n maticides que les r gulateurs de croissance des v g taux tels que les hormones et les c
17. ojet Les facteurs suivants devraient susciter une attention particuli re durant les phases d laboration d valuation et de supervision i un important financement pour l emploi de pesticides ii l introduction ou la promotion de l emploi de pesticides dans des r gions o l on y recourt peu iii la cr ation ou l expansion de cultures telles que celles du coton 9 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD des l gumes et du riz faisant l emploi de grandes quantit s de pesticides iv l emploi de pesticides jug s dangereux pour la sant et l environnement v la question de savoir quelle sera vraisemblablement la rentabilit de la lutte contre les parasites Pour les projets o aucun de ces facteurs ne s applique il suffira simplement de transmettre les lignes directrices l emprunteur et de s assurer que les textes juridiques en pr voient le respect La politique g n rale de la BOAD tablit clairement que pour tout investissement agricole ou pour toute op ration d ajustement qu elle finance les conditions de s lection et d emploi de pesticides doivent tre appliqu es peu importe que la BOAD les finance directement ou non Alors qu il est ais ment admis que les pesticides repr sentent un probl me dans le cycle de production agricole on a souvent tendance les oublier quand ils servent r duire les pertes apr s r colte Un certain nombre de parasites dont les moisissures sont l origine
18. ompos s biog n tiques 5 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD Relations avec les projets financ s par la BOAD Les investissements de la BOAD doivent reposer sur les principes d une lutte contre les parasites qui soit la fois conomiquement viable et inoffensive pour l environnement L emploi de pesticides peut constituer un des aspects d un programme de LIP Si l emploi de pesticides se justifie il requiert Une connaissance tr s sp cialis e des substances de leur mode d entreposage et de leur mode d emploi Il est important de se rappeler que la plupart des pesticides sont des produits toxiques que l on diss mine dans la nature qu ils sont manipul s par Un grand nombre de personnes que leur toxicit varie norm ment et que leur usage abusif a des r percussions plus ou moins graves sur la sant humaine et l environnement L usage abusif de pesticides peut entra ner des maladies graves ou tre mortel contaminer le sol et l eau mettre en danger le b tail et les esp ces sauvages et m me nuire aux ennemis naturels des parasites Pour cette raison le contr le et la supervision de l emploi des pesticides demeureront une pr occupation importante lors de la conception des projets L Unit organisationnelle charg e de projet en collaboration avec le Minist re charg de l environnement d terminera l importance qui doit tre accord e la question des pesticides et ce d s le d but du cycle du pr
19. on doit pr voir un certain nombre de mesures pour amener le projet se conformer ces principes Les questions controvers es doivent tre examin es le paludisme et la pr sence de mar cages les eaux de drainage et l emploi de pesticides par exemple La s lection des pesticides doit tre explicit e et justifi e tout comme la formation le suivi les pr cautions et toutes les mesures de pr vention qui contribuent r sorber les effets sur l environnement et le milieu social 28 Dans le m me sens le rapport d valuation doit traiter des probl mes et des pratiques en cours et proposer des mesures qui am lioreront le choix l emploi et l limination des pesticides Les aspects suivants sont prendre en consid ration i les probl mes actuels ou futurs caus s par les parasites l information sur les cultures et les parasites vis s devrait aider d terminer les m thodes de LIP qui ont t labor es dans d autres r gions et qui pourraient s appliquer aux conditions locales L information concernant les parasites qui mettent en danger la sant des populations locales et les programmes de lutte en cours devrait de m me tre fournie puisqu elle pourrait influer sur les choix de la lutte antiparasite ii les m thodes et programmes de lutte contre les parasites 13 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD iii les r ponses donn es par le cadre institutionnel en vigueur la protection des
20. plan une reconnaissance initiale visant analyser les principaux probl mes de parasites et leur contexte cologique agricole sant publique conomique et institutionnel et d finir de grands param tres est ex cut e dans le cadre de la pr paration du projet et son bilan est dress lors de l valuation La seconde phase laboration de plans op rationnels pr cis pour traiter les probl mes d finis est souvent ex cut e en tant que composante du projet lui m me En tant que de besoin le plan de lutte antiparasitaire sp cifie les proc dures de s lection des produits de lutte antiparasitaire Exceptionnellement le plan de lutte antibparasitaire peut se limiter une s lection des produits 7 Un plan de lutte antiparasitaire n est pas obligatoire pour l achat ou l utilisation dans le cadre de la lutte antibaludisme de moustiquaires impr gn es ou d insecticides class s III par l OMS pour la pulv risation des domiciles 17 DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD S lection des produits de lutte antiparasitaire Lorsqu un projet finance des produits antibarasitaires une s lection de ces produits est obligatoire Cette s lection tablit une liste de produits antiparasitaires autoris s dont le financement est approuv ainsi qu un m canisme assurant que seuls les produits sp cifi s seront achet s avec les fonds fournis par la Banque Il convient de se limiter cette s lection sans p
21. rsification des cultures iv intensification de syst mes d exploitation faisant jusqu ici appel des techniques simples v projet d acquisition ou introduction envisag e de produits ou m thodes antiparasitaires relativement dangereux ou vi probl mes environnemental ou sanitaire particulier par ex proximit de zones prot g es ou de ressource aquatiques importantes s curit des travailleurs Notamment introduction de cultures comme le coton les l gumes les fruits et le riz qui font souvent fortement appel des pesticides 16 X DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD Un plan de lutte oantiparasitaire est galement con u lorsque le financement de produits antiparasitaires occupe une place importante dans le projet 2 Un plan de lutte antiparasitaire est la traduction concr te des principes nonc s dans la Politique op rationnelle de la Banque sur la Lutte antiparasitaire Un tel plan vise minimiser les risques d effets n gatifs sur la sant humaine et l environnement et promouvoir l adoption de m thodes de lutte phytosanitaire int gr e integrated pest management IPM respectueuses de l environnement et du milieu social Le plan se fonde sur des valuations des conditions locales effectu es sur place par des sp cialistes dot s des comp tences requises et d une exp rience en mati re de lutte phytosanitaire int gr e participative 3 La premi re phase du
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