L`Habiter relation a l`environnement aux usages
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1. l atchit tut lnael2006 E habiter relation l environnementetusages CONCLUSION Face aux enjeux environnementaux la d marche HQE ou la notion de d veloppement durable nous conduit au del de l objet architectural du b timent Elle nous interroge sur notre mode de vie sur nos Valeurs sur notre relation avec l environnement Quel r le tient l architecte dans une d marche largie l architecture haute qualit environnementale L architecte a toujours introduit l volution des techniques dans la conception lui permettant de cr er de nouvelles approches formelles de l espace arc b ton acier L architecture hqe ne veut donc rien dire en soi si elle est restreinte une r ponse uniquement technique ou technologique aux exigences environnementales Au del du style l architecture est troitement li e l urbanisme Chaque construction g n re des espaces et cr e un rapport avec l espace environnant paysage espace public espace priv Si l architecture et l urbanisme ne peuvent imposer un mode de vie ils peuvent limiter nos d sirs nos attentes en terme d Habiter ou g n rer des non lieux Si la population dans une grande majorit r ve d un maison individuelle pacequ elle r pond leurs attentes d sir d espace vert d automie de cadre pour l ducation des enfants et par rejet de la ville traditionnelle ou des grands ensembles la n cessit de r duire nos2. oL HABITER RELATION A L ENVIRONNEMENT ET USAGES S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation longue l architecture hqe 2006 L bauter relation l environnementetusages SOMMAIRE INTRODUCTION ce p2 LES ATTENTES DES MENAGES p5 LA QUESTION DE LA DENSITE p9 LES ESPACES DE TRANSITION p17 LA GESTION DE L EAU PLUVIALE p27 CONCLUSION a aaaaasissrsrsisrrrerrsisrrr reren p33 BIBLIOGRAPHIE ceci p34 S bastien Lepoire architecte dplg M moirelformaton longue l atchit eturelhael2008 1 ke Il batter Il WW DW INTRODUCTION HABITAT ET ENVIRONNEMENT L espace de l architecte n est pas non plus un espace qu on va saisir quon va calculer cest un espace qu on va habiter Il ne faut pas oublier ce moment expansif de l habitat qui est li en somme cette fonction premi re de l homme la respiration Henri Maldiney S bastien Lhpoire architecte dplg M moirelformatoh gg atchite tUrelhgel2006 L bauter relation l environnementetbusages Dans le document HQE mode d emploi l association HQE d fini un b timent HQE comme tant avant tout un b timent qui r pond une attente un logement o les habitants sont heureux et en bonne sant paient des charges mod r es une cole o les l ves et les enseignants trouvent de bonnes ambiances de travail Cette d finition nous int
3. autres sources Intervention de Isabelle Hurpy L eau ressource locale et le projet d am nagement Intervention de Hans Otto Wack L usage de l eau de pluie DI S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation Jonpus 8 l atchitectutelhuel2006 34
4. pour autant aux exigences des m nages sur leur cadre de vie La relation entre l espace du logement et l espace public prend ici toute son importance S bastien Lepoire architecte dplg M moire lformatiohlidnguel l atchitecturelhuel2006 8 LA QUESTION DE LA DENSITE VERS UNE NOUVELLE UTOPIE La notion d empreinte cologique nous pose ici la question de la densit et des d placements particuli rement en zone p riurbaine Nous savons que la maison individuelle est gourmande d espace qu elle entraine le mitage du paysage un surco t pour la collectivit en infrastructure voirie r seaux et qu elle ne favorise pas le lien social 25000 geC m an 20000 15000 10000 s000 M Autres ZS D placements R novation 0 Chauffage Paris Grand ensemble Pavillonnaire Impact sur les missions de CO2 S bastien Lepoire architecte dplg M moire iormatioh languei atchit lurelhael2006 9 LL batter relation l environnementetusagesr Li KR i EL E l 4 T T E A A ap A a 2r DW ve WT Kul Ai ER E E AEN NET Il II WWW Or la densification renvoie la question de forme urbaine ou de mod le urbain Cette prise de conscience crois e avec celle de la s gr gation sociale que cette forme d urbanisme entra ne augmentation du prix du foncier paup risation de certaine commune a d j conduit de nouvelles pratiques en terme d urbanisme Cette
5. d placements ils sont peu appropriables et parfois pas lisibles en tant qu espace public ou priv L cole allemande travers ses exp riences nous montre combien introduire l eau dans ces lieux leur conf re qualit de traitement et d usage coulement des eaux infiltration La topographie et la conception spatiale sont travaill comme outils de gestion de l eau Elle introduit le mouvement et sa mise en sc ne permet de cr er des lieux de jeux pour les enfants Notre relation l environnement devient galement plus forte Le v g tal ici n est plus uniquement d coratif m me si il peut tre paysager C est une ambiance de nature et non pas d espace vert que l on peut introduire Finalement l inverse de la ville la campagne c est l opportunit de laisser l eau et le v g tal infiltrer le tissu urbain Isabelle Hurpy S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation longuel l atchitectutelhuel2006 27 ST Je ter relation l environnen LA GESTION DE L EAU AUJOURD HUI Evacuer l eau vers les r seaux CONSEQUENCES Appauvrit les nappes Fissure le sol Consomme de l nergie des produits chimiques Emp che le bon traitement des eaux us es P se lourd sur la facture des collectivit s et de l eau potable MESURE PRISE FACE AU DEBORDEMENT __Instauration d un d bit de fuite mais l eau est toujours vacu e dans les r seaux RESTAURER LE CYCLE NATU
6. modestement au d veloppement des villes c est dire non seulement d tendre les territoires urbanis s et d accroitre le nombre de b timents mais de contribuer proposer aux habitants un cadre susceptible de s adapter aux changements de modes de vie et aux modifications conomiques A la mani re des utopistes d hier les architectes et les urbanistes devront imaginer de nouveaux espaces capables de r unir les voisins d un m me immeuble ou d un m me quartier autour de services communs tels que des salles de jeux pour les enfants des lieux d di s au bricolage la lecture mais aussi des places urbaines o il fait bon se c toyer Bref des lieux de transition entre l intimit du dedans et l anonymat du dehors Afin de recentrer la question autour de la relation l environnement de l habitant il est int ressant de regarder l volution de l urbanisme travers la notion de transition du rapport entre espace public et priv S bastien Lepoire architecte dplg M moire formaton longue l architecture ingal2o06 16 L Il ha d ts LES en p OC i G k Ce Bee S ATS Bi Deeg K A me z Vereen SE E annan E A A EAE LES ESPACES DE TRANSITION LIEU DU RAPPORT A L AUTRE S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation anguka l atchit elurelnael2nn L bauter relation l environnementetusages Les espaces interm diaires ou de transition sont les lieux des rela
7. ne r pond pas aux enjeux environnementaux La maison individuelle si elle r pond aux attentes des m nages g n re le mitage des espaces agricoles des co ts pour S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation longuel l architecturelhgqel2006 L bauter relation l environnementetbusages la collectivit r seaux et une d pendance la voiture La ville dense traditionnelle si elle peut r pondre par la densit aux enjeux ne r pond pas aux exigences des m nages dans la relation qu elle offre entre le logement et l ext rieur avec la nature Comme le pr cise Chris Younes Les gens se plaisent vivre en ville mais aspirent des contacts plus troits avec les l ments que sont l eau l air la terre ou le soleil l alternance des saisons De fa on imm moriale l homme est rattach la nature et aspire retrouver les rythmes cosmiques qui sont en lui Il est en qu te de sensations et d motions capables de compenser le stress du mode de vie urbain Il veut tre r veill le matin par le chant des oiseaux tre en contact avec la pluie le vent le soleil et la neige contempler la mer le ciel les montagnes Enfin nous savons que 80 du nombre de logement existant en 2030 existe d j Le plus grand chantier est donc sans aucun doute celui de la r habilitation Mais si nous savons que techniquement il est possible de rendre un logement peu consommateur d nergie il ne r pond pas
8. Hauts de formes SAT Christian de Portzamparc AGE Il AGE III Th orie de l Age Ill S bastien Lhpoire architecte dplg M moirelformatoh gg atchit tUrelhgel2006 12 L bauter relation l environnementetbusages Bien que s duisante cette th orie a ses limites propres toute th orie son universalit Elle ignore l urbanisme du lieu qui caract rise les avanc s depuis la fin des ann es 90 Comme le souligne Rolland Castro il ne faudrait pas qu il arrive lot ouvert comme d autres th ories urbaines la vertu d tre la mani re unique nouvelle la mode De plus cette th orie occulte un mouvement philosophique social et politique emprunt d une grande modernit et qui a produit au XX me si cle un urbanisme remarquable les cit s jardins les r formateurs CITE JASTIN ne SURESNES OLAN encre ATIQUE y aNTIRO TE eg 2 KM Ee e SE DATE Lu e b z AE Gees Ms e Ee SE E E GC Ah Ka Var OP peme Oy Lei 3 SA LT ms 8 jj DA TS KE AE S d ts GH Ai SR DU e LS S bastien L poire architecte dplg M moire formation langue l atchit tur lhae 2006 13 Dans les communes p ri urbaines la notion de greffe sur les centres bourgs anciens permet de mettre en vidence la qualit des relations entre espaces publics et espaces priv s le bon sens d un urbanisme et d une architecture vernaculaire qui r pondaient des logiques partag es par tous qua
9. REL DE L EAU DANS LES SITES AMENAGES OBSERVER L EAU EN MILIEU NATUREL des formes propres une dynamique propre qui sculpte le paysage S bastien Lepoire architecte dplg M moireliormation longue Tochter ng 208 L habjter relation l environnementetusages l eau se purifie au contact des autres ressources naturelles contact de l air oxyg ne qui la d barrasse des mati res biologiques Le v g tal la d pollue des m taux hydrocarbures nitrates Le sol la filtre le sous sol la stocke dans l obscurit totale LES ALTERNATIVES POUR MAINTENIR ET RESTAURER LE CYCLE NATUREL DE L EAU DANS LES AMENAGEMENTS RENCONTRE DES OBJECTIFS ECOLOGIQUES ECONOMIQUES ET DE L HABITER NE PAS REJETER LES EAUX EN DEHORS DU SITE REUTILISER LES EAUX PROPRES RENATURALISER LES EAUX DE SURFACES PARCOURS AU SOL ET BERGES VEGETALES ZONES HUMIDES TEMPORAIRES S bastien ege architecte dig M mo Ho A MEHEUIRINEEANNE 29 FAIRE UNE PLACE AUX EAUX PLUVIALES PARCOURS AU SOL CONTACT AVEC L AIR MISE EN MOUVEMENT RETENTION DANS DES ZONES EXCEPTIONNELLEMENT INONDABLES INFILTRATION DANS LE SOL LE MEILLEUR FILTRE S bastien Lepoire architecte dplg M moireliormation longue atchit tur ihael2006 7 NE PAS PERTURBER L COULEMENT DES EAUX SOUTERRAINES LAISSER L EAU ET LE VEGETAL INFILTRER LE TISSU URBAIN L exemple de gestion des eaux de pluie Kronsberg Hanovre Allemagne sourc
10. a d marche HQE permet cette ouverture les r ponses aux crit res ne sont pas forc ment techniques et font souvent appel au bon sens Cependant dans notre communication de la QE aupr s des usagers des ma tres d ouvrages ou des lus il semble important de montrer qu elle est compl mentaire au d veloppement durable qu elle peut apporter une nouvelle fa on de regarder la ville notre mode de vie Une d marche qui doit apporter des r ponses aux d sirs de mieux vivre en relation avec notre environnement S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation longuel l architecturelhgqel2006 Ce m moire pose donc la question de l habiter en abordant la question de la relation l environnement travers les usages Cette relation est souvent induite par la forme urbaine et le rapport entre espace public et espace priv qu elle g n re Nous savons que le d veloppement durable pose la question de la densit Cette densit et le renoncement la maison individuelle isol e ne pourra tre accept e quand apportant des r ponses alternatives aux attentes des m nages I me semble qu une des r ponses se situe dans le traitement des espaces ext rieurs et en particulier des espaces interm diaires Enfin comme exemple ce m moire tente de montrer en quoi la gestion de l eau pluviale comme l ment de traitement et d usage de ces espaces interm diaires apporte une relation avec l environnement forte et v hicule des va
11. appropriation et l usage de ces lieux apparaissent donc des l ments important de notre relation l environnement et l autre Ils v hiculent des valeurs Boja WE HE WE WE WE WE WE WE ai A t e kk d ss PARC re 3 A wi 4 SS k 4 s i k Me Zac de LABUIRE Lyon 3 Des c urs d ilots ouverts mais interdit d acc s au public et aux r sidents S bastien Lepoire architecte dplg M moire formaton iongukla Tochter oe 2008 23 LE habiter relation l environnementetbusages A une autre chelle celle des centres villages p ri urbain la m me analyse peut tre faite Le b ti et les murs assurent la lisibilit et la continuit de l espace public L espace priv est clos mais les cours les porches ou les venelles offrent des espaces de transition sans notion de semi priv ou semi public L chelle de ces communes leur conf re un lien vident avec l environnement En r action l urbanisme des grands ensembles ces centres bourgs ont vu fleurir des lotissements qui finalement comme ces derniers nient la rue et le rapport avec l espace public Ils sont dessin s autour de rues souvent priv es d connect s Ils constituent des quartiers uniquement r sidentiels clos et ferm s sur eux m me L espace priv est donc fortement coup des lieux de vie communs Le T d eg gt Zeg a i d D eg n E ET n S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation lang
12. consommations d nergie non renouvelables remet en cause l urbanisme pavillonnaire L enjeu est donc de concevoir des espaces non pas selon des mod les ou visions utopistes mais des espaces capables Des espaces qui permettent la mixit qui soit appropriables qui poussent la r verie et qui cr e un rapport avec la nature C est dans cette logique que les crit res plus techniques doivent prendre leurs places L eau si essentielle dans notre quotidien doit retrouver sa place Une bonne gestion de l eau est l oppotunit de r pondre aux enjeux environnementaux mais aussi de cr er des lieux de vie une relation diff rente avec notre environnement S bastien Lepoire architecte dplg M moirelformation longu l l atchitecturelhgel2006 33 L bauter relation l environnementetbusages BIBLIOGRAPHIE Derniers domiviles connus Jean Michel L ger Editions Creaphis 1990 Projet Urbain David Mangin et Philippe panerai Editions Parenth ses 1999 25 maisons cologiques Dominique Gauzin M ller AMC Le Moniteur 2005 Sites internet Passerelleeco info Univ paris12 fr Les espaces interm diaires un tat des lieux raisonn Am lie Flamand centreimmo com quel habitat pour demain Chris Younes site de l association HQE assohqe org urbanisme equipement gouv fr quelques hypoyheses prospective sur l usage de l habitat a l epreuve de la r alit des pratiques Yvonne Bernard
13. e Quartiers Durables guide d exp riences europ ennes ARENE lle de France Un syst me de drainage semi naturel est mis en place afin de limiter l impact sur l quilibre des ressources en eaux cens reproduire fid lement l coulement naturel des eaux Un r seau de foss s et de trous d infiltration est creus de chaque c t de la chauss e Il limite les risques de pollution en drainant les eaux pluviales des voiries vers des bassins de r tention afin de les filtrer et de les remettre dans le circuit il permet ainsi l alimentation des chasses d eau de la maison de quartier et de l cole maternelle Ce syst me de gestion d centralis co te environ 17 moins cher qu un syst me de drainage classique L objectif tant d augmenter les surfaces perm ables certaines toitures sont galement v g talis es Un premier bilan de la destination des eaux pluviales au niveau du quartier montre que 45 s infiltre dans le sol 53 s vapore et seulement 2 est rejet dans les r seaux P e Sa ss Me E E LI Le sa i J H Em ang pe s DH k H e S bastien Lepoire architecte dplg M moire formation languei atchit lurelhael2006 31 UN l habiter J Den S l gt 8 Gwed WI ru d A gi p g d en 4 vg 7 ToN JM WA SR CRE i PR es ln m d SEI dy E eet s e Ca i S bastien L poire architecte dpig M moirelirmation longue
14. erroge directement sur le lien entre architecture et bien tre Elle nous interroge sur notre mode de vie sur notre habitat les mod les urbains et les valeurs qu ils v hiculent A l re du tout digital de la multiplication et superposition des d placements et des communications de la sur consommation dans un espace sans centre nous n en sommes pas moins la recherche d un chez soi La maison est alors plus que jamais ancrage la terre Selon Bachelard elle signifie l int riorit lieu de l intimit du priv elle abrite la r verie et nos valeurs Nous avons besoin dans cet espace en mouvement de retrouver ces liens avec l environnement avec la nature l chelle de l individu retrouver la magie du lieu En 2005 l ordre national des architectes se retire de l association HQE sous pr texte qu elle est trop technicienne S appuyer sur des valeurs et des bonnes pratiques plut t que sur des crit res techniques est ce qui nous singularise et nous l gitime en tant qu architectes du d veloppement durable C est le sens de notre retrait de l association HQE En quoi faire r f rence des crit res qui face l urgence ont le m rite d exister et de formuler un langage commun nous emp cherait de nous appuyer sur des valeurs et des bonnes pratiques tout en int grant la d marche HQE Au contraire les notions de valeurs de pratiques ou d usage sont multiples suivant les cultures les r gions ou les pays l
15. l hebdomadaire p riode de ch mage e G n ralisation du travail f minin La nouvelle distribution des r les au sein d un couple renforce la d pendance l gard des services collectifs et de proximit e D veloppement du travail domicile D veloppement des t l communications e Vieillissement de la population Face ces attentes et aux modifications de notre mode de vie n cessaires une meilleure relation avec l environnement quel r le tiennent l architecture et l am nagement urbain sur notre fa on d habiter L habitant doit retrouver sa place dans le processus d volution du logement Il a pris l habitude avec l introduction de la production immobili re dans le march se contenter de ce qu on lui propose Influenc par le poids des traditions et des mod les par manque de r f rences il r clame ce qu il voit et ce qu il conna t Faut il une architecture forte ou provocatrice A ce propos Jean Michel L ger dans dernier domicile connu nous met en garde certains sociologues revendiquent le besoin d une architecture forte affirmant clairement son parti dont la provocation activerait une meilleure appropriation par les habitants Ce point de vue qui rejoint la m thode forte des p dagogues de l habitat quand ils mesurent l intensit de la r action la puissance de la provocation oublie que l architecture forte chasse les classes populaires Or nous savons que la maison individuelle
16. leurs S bastien Lhpoire architecte dplg M moirelfermaton og AfeRIt IUTelhae SE 4 offer relation l environ E LA NI eet J w L 0 A f LES ATTENTES DES MENAGES QUEL HABITAT POUR DEMAIN Zac les Hauts de Feuilly Saint Priest Architecte Atelier Thierry Roche et Associ s Image Alban Perret Face aux enjeux environnementaux l am nagement urbain et l architecture doivent prendre en compte les attentes ou les exigences des m nages si l on souhaite qu ils soient durables et capables de s adapter aux modes de vie changeants L exigence sur le cadre de vie concerne principalement les familles Ces exigences sont souvent li es la recherche d un cadre sp cifique pour l ducation et panouissement des enfants avec le rejet des contraintes collectives impos es de l ext rieur Le choix se porte alors sur l accession la maison individuelle 80 de la population r ve d une maison individuelle d apr s un sondage publi dans le journal le Monde en 2005 Or nous savons que ce choix n est pas sans contraintes loignement du lieu de travail transport S bastien Lepoire architecte dplg M moire fiormatioh languei atchit lurelhael2006 habiter relation l environnementetusages Les aspirations des familles peuvent se d finir selon ces quelques crit res D sir d espaces vert C est dire retrouver un sentiment d tre e
17. n relation avec notre environnement vers une certaine cologie de notre mode de vie Ce d sir est li aux besoins de calme et de lumi re Sentiment d autonomie d intimit et de s curit Ces souhaits voquent les notions de mitoyennet mais aussi des prestations comme l volutivit du logement la pr sence d espaces annexes la qualit des mat riaux Valorisation sociale Le logement est dans l esprit des habitants le signe d une valorisation sociale L aspect s gr gatif des lotissements ne favorise pas ce sentiment au m me titre que l architecture et la qualit des mat riaux ou des espaces communs Devenir propri taire C est le d sir de se constituer un patrimoine transmissible Ce souhait est coupl du d sir de resserrer les liens familiaux La maison est ce titre ins parable de la notion de famille S bastien L poire architecte dplg M moirelformatioh languel atohit lur lhdel2006 6 L bauter relation l environnementetbusages D autre part nous devons prendre en compte l volution de notre soci t et les facteurs qui ont un impact sur notre mode de vie e Modification du groupe domestique Diminution du nombre de familles nombreuses augmentation du nombre de personnes vivant seules composition variable divorce mariage une plus grande autonomie des adolescents e Diminution du temps de travail Etudes sup rieures plus longues temps partiel diminution du temps de travai
18. orts du lien et donc galement de la rupture du lien de la scission La nature de ces espaces d pend du mod le urbain souvent li un mod le social D autre part l espace public se d cline plusieurs chelles la place l avenue le boulevard la rue la ruelle chemin pi ton Chacun de ces espaces tant finalement un espace de transition vers l espace priv La qualit de la relation l environnement de l habitation tant donc fortement li la qualit et la lisibilit des limites et des usages de l espace public S bastien Lepoire architecte dplg M moirelformation longu l l atchitecturelhgel2006 18 Ainsi dans la ville classique la fa ade assure la lisibilit des limites de l espace public par un rapport plein vide Le statut de l espace public est li l chelle de ce rapport La transition se r sume la porte d entr e puis au hall d entr e C est l espace de la repr sentation qui affiche le statut social au m me titre que la fa ade L espace public est ici tr s min ral usage presque exclusif des d placements Les parcs squares places sont les espaces de rencontres de jeux mais le v g tal se traduit souvent uniquement par des alignement d arbres et des pelouses interdites L espace public assure le lien par sa continuit et sa lisibilit entre l habitant et son environnement mais l espace priv est clos cach Les c ur d ilote offrant galement rarement des espace
19. prise de conscience rejoint donc la r flexion qui a d j conduit une recherche visant en centre ville une chappatoire l ilot ferm ou l ilot moderne S bastien Lepoire architecte dpla M moireliormation longue atchit lur ihdel2006 10 E habiter relation l environnement i en p riph rie une chappattoire au lotissement traditionnel 7 mr 7 fN Lt d 7 TT E An y D h aia Pr Le gt vs Arte o amp e Ab a De gel Ier DH d ee ees ab TE D x T dm e lt ON gt ei bg e LE POS AP Z Gen i A ege lt Ze we e El Aie s m eg 4 e d D La SA ai Se Le r s 2 LE dans les banlieues une r appropriation de l espace interstitiel e w wb eene Ex S bastien Lepoire architecte dplg M moirelformatioh gie l atchit turelhael200 11 LL better relation l environnementetusages En France cette r flexion a fait l objet d un d bat autour du th me de flot ouvert initi entre autres par la th orie de l Age IIl de Christian de Portzmparc Selon ce dernier nous serions aujourd hui au troisi me stade de la ville apr s la ville traditionnelle m di vale et classique puis la ville moderne la ville de l age Il op rerait en quelque sorte un retour une structure urbaine plus traditionnelle tout en int grant les acquis du mouvement moderne I SE pprtepaepeietueng ES E Gs ech Zac des
20. s de vie appropriables RW KKK ENS Wf S bastien Lepoire architecte dpla M moirelformation longue Tochter og 2008 19 relation al environnementetusages L wl Ed bes wunnt Se SSC EU WR e UA Im IM ili Dans le cas des grands ensembles issu de l urbanisme progressiste la rue corridor est bannie les fonctions sont s par es logement travail commerces Le b ti n assure donc plus la lisibilit des limites et des usages de l espace public Les vastes espaces verts et les espaces du vide n ont pas de statuts vidents et la pauvret de leur traitement en font des espaces de d laiss s urbains caract ris s par le b tonnage et les nappes de parkings Les espaces de transitions sont inexistants S bastien Lepoire architecte dplg M moirelfarmatoh longue la l atchit turelhael2006 20 nabjter relation l environnementetusages X j 8 a A rr pr a K D d D e y E re j el NV i D 1 Lon g z RIRE S E Lie Re H e CH S 4 Les nouvelles r ponses urbaines qui prennent souvent la forme d ilots ouverts offrent une plus grande richesse de relation entre les espaces ext rieurs et les espaces interm diaires en c ur d ilot ne oo Nk Re Lyon Confluence S bastien Lepoire architecte dplg M moire formaton langue atchit elurelhaelenn Mais la forme ne suffit pas en elle m me si l on
21. se cantonne cr er un espace vert sans usage l occasion du travail de l atelier de composition urbaine Lyon sur lot ouvert Thierry Roche essai de d finir le Jardin le jardin peut tre le prolongement de l espace public l int rieur de l ilot accentuant l effet de porosit Malgr tout cela ne doit jamais tre un alibi con u en temps qu espace vert mais en l ment part enti re de la morphologie de l ilot Ce peut tre un mail une succession de petits squares un bosquet ou le m lange de tout cela Je jardin est f d rateur d espace Et de conclure Cependant l ilot ouvert ne veut rien dire en lui m me Seule la composition d un ilot travaill par rapport aux l ments du lieu dans lequel il s ins re peut amener cette complexit tre cr atrice de lieu Notre r flexion sur l habitat jardin qui n est qu une forme labor e d un ilot dit ouvert ne doit pas tre th oris elle annonce cependant une r flexion coh rente sur une d marche visant a concilier le lieu l objet l usage gt i Ho E GA il Tr M TT WNN Z K T H H LAS i KM A Py A ME i s Bn a zz f R FH Ezer HD 8 Le gn 7 f EL 8 3 mei poe in h A LIIT INS W TM Zac Mozart architecte Atelier Thierry Roche et Ass image Alban Perret S bastien Lepoire architecte dpla M moireliormation longue atchit lur ihael2006 22 L
22. si naturel en lien avec le territoire le relief le climat et les usages S bastien Lepoire architecte dplg M moirelformatoh geg Tochter toen 14 L bauter relation l environnementetbusages Ces r flexions ont conduit des mesures de densification et de renouvellement de l offre en terme de typologies l habitat interm diaire issue parfois des inventions typologiques des ann es 70 maisons superpos s maisons patio en bandes particuli rement adapt es ce tissu urbain Ce type de logement assurent une certaine autonomie et intimit du logement tout en permettant de recr er un lien social travers les lieux communs Strat gie de d veloppement PLU de MILLERY Atelier Thierry Roche et Associ s 15 L bauter relation l environnementetbusages Peut tre avons nous ici des l ments de r ponse la question pos e par David Mangin et Philippe Panerai dans Projet Urbain 1999 Si dans le pass il semble que l laboration de formes susceptibles d accueillir voire de favoriser le d veloppement de la vie urbaine ait t de soi tellement tait partag e par les techniciens et les habitants une id e de la ville la question aujourd hui ne peut tre r solue d une mani re quasi naturelle Trop de ruptures sont intervenues dans les th ories et les pratiques de l urbanisme et la r flexion doit tre reprise la base L enjeu est clair sommes nous encore capables de contribuer
23. tions de proximit de voisinage Comme le pr cise Am lie Flamant dans sa th se Les espaces interm diaires un tat des lieux raisonn s int resser ces espaces est de saisir en quoi ils mettent en sc ne et nous informent sur la fa on dont la soci t envisage le rapport entre sph re publique et priv e entre individu et soci t entre rue et logement dans la mesure o ils introduisent l chelle d un collectif lieu de l Autre de l Autre Voisin Et d ajouter Ces espaces apparaissent donc comme des lieux de l habiter plut t que de l habitat et n cessitent d tre appr hend s nous semble t il comme des objets particuliers ce qui ne sous entend nullement qu on puisse les consid rer comme des objets autonomes et ind pendants Bien au contraire nous avan ons que la sp cificit des espaces interm diaires tient dans cette conjonction singuli re qui permet de penser ensemble des sph res des chelles et des logiques spatiales et sociales souvent et priori s par es S int resser aux espaces interm diaires c est en effet poser la question du lien non pas du pourquoi le lien mais bien plut t du comment se fait le lien Ainsi nous int ressent ici le lien entre individus la question du rapport l autre des liens sociaux du mod le urbain et soci tal mis en oeuvre du lien qui constitue le collectif du lien contraint impos du lien choisi lectif des lieux qui font lien des supp
24. uei atchit lurelhael2006 24 Dans les nouvelles approches urbaines dans certaines ZAC ou lotissement la notion de couture urbaine a permis une meilleure greffe avec les centres bourgs Le rapport entre public et priv enrichit le traitement des limites des entr es des espaces de transition La diversit des typologies apporte galement une certaine mixit S bastien Lepoire architecte dplg M moireltarmatoh Ianguelal atchite turelhaelann BEE Ae Sc D Sech te KG NM ES als s iter relation l environnem SR E LEANN i i Malgr tout le cadre de vie qu offre ces communes par leur lien encore fort avec le paysage le relief est fragile pollution drainage et fragilisation des sols bio diversit S bastieniLbpoire architecte dr moi fo RS INc pEliunN E 26 LE habiter relation l environnementetusages LA GESTION DE L EAU PLUVIALE RENCONTRE DES OBJECTIFS COLOGIQUES ECONOMIQUES ET DE L HABITER Si l urbanisme a renou avec la notion d ilot ouvert ou non dans les nouveaux quartiers comme dans les sites anciens la question se pose donc du statut et de l usage des espaces ext rieurs et en particulier des espaces collectifs des parcours pi tons Ces espaces apparaissent trop souvent comme simple espace vert ou parcours pi tons vou s uniquement aux d placements S ils apportent un plus en termes de confort visuel de
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