Home

repères - Institut Confucius (Paris 7)

1. lien suivre des vari t s et du jazz Le Centre de ressources lien suivre des arts de la rue et des arts de la piste Le Centre national des arts lien suivre du cirque Le Centre national du lien suivre th tre FICHE PRATIQUE 6 Ressources en ligne Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 6 Le Centre national de la danse CL TT ECC TEE TL LE 27 LE lien suivre L Institut international de la marionnette lien suivre educ theatre contemporain net Site de ressources sur le th tre des XX et XXI si cles lien suivre L Association nationale de recherche et d action th trale lien suivre Les crivains associ s au th tre D veloppement territorial Le site de r f rence de l intercommunalit lien suivre lien suivre Centre de ressources r gional sur le d veloppement territorial lien suivre Centre ressources sur l Europe et la culture lien suivre FICHE PRATIQUE 6 Ressources en ligne Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Les m tiers et fili res de formation Conservatoire national de M mn 7 lien suivre r gion de Bordeaux Bi s Ecole du cirque de Bordeaux mm Ecole des beaux arts o Obser
2. Les com diens Les techniques choisies Nombre hommes ou femmes leurs r les leur jeu d acteur Plusieurs possibles leurs voix L Un jeu d acteur r aliste les com diens parlent et agissent comme dans la r alit Le th tre gestuel un jeu d acteur ss physique avec tr s peu de paroles La marionnette La manipulation d objet s Le clown Le th tre noir Le noir sur sc ne permet de cacher certaines choses Titre du spectacle Le son Types de musique bruitages bruits de jeu pr sence ou non de musiciens sur sc ne et avec quels instruments Les clairages Les couleurs leur r le dans le spectacle Mes motions de spectateur S il ne fallait retenir qu une seule chose le plus important Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti 11 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Liste des motions que tu peux ressentir pendant un spectacle La peur l angoisse des frissons le rire la joie la bonne humeur l indiff rence la g ne la tristesse le chagrin la peine la col re la r volte L ennui L impatience l tonnement l merveillement la d ception le d go t Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti 12 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 5 Q Institutions et partenaires ressources en Gironde L ducat
3. la fin des ann es 1990 illustre simplement des processus complexes Elle interroge nos soci t s et particuli rement notre mod le occidental qui construit le progr s social partir des volutions technologiques Action culturelle ensemble des moyens mis en uvre pour mettre en relation la cr ation avec l ensemble des populations d un territoire dans un objectif de r duction des in galit s d acc s la culture cf d mocratisation culturelle Animation socioculturelle favoriser les pratiques amateurs organiser l expression active des individus et des groupes g n rer la participation et encourager la d mocratie cf d mocratie culturelle D mocratisation culturelle La d mocratisation de la culture est une action de pros lytisme impliquant la conversion de l ensemble d une soci t l appr ciation des uvres consacr es ou en voie de l tre D mocratie culturelle La d mocratie culturelle milite pour l inversion des divisions hi rarchisantes sur lesquelles est fond le prestige social de la culture l gitime Elle c l bre la cr ativit la mise en valeur des savoirs et des savoirs faire la capacit individuelle d invention r habilite les cultures minoritaires et les pratiques culturelles d finies en leurs sens anthropologiques D veloppement culturel acc s l offre artistique une population qui en est loign e par la transmission de la culture l gitime et la reconnaissance
4. la sph re du priv la sph re philosophique de la condition humaine celle de l Histoire du social et celle du th tre qui s interroge sur lui m me sorte de m ta th tre 4 2 3 Des particularit s nationales On a tendance signaler la singularit fran aise sur le plan de la cr ation th trale Le th tre de texte semble trouver en France en effet une place plus significative qu ailleurs Le texte dramatique est plus que jamais le point de d part du texte spectaculaire l oppos et de Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons mani re sans doute sch matique on trouve un th tre d image un th tre qui minimalise la parole et privil gie l image le tableau qu il soit point de d part comme chez Kantor ou d arriv e comme chez Wilson C est un th tre qui accorde une place plus grande l objet th tre d objet la musique au corps dansant En Allemagne Pina Bausch et son Tanz teater en Espagne Rodrigo Garcia ou en ltalie Pippo Delbono le Polonais Wladyslaw Znorko illustrent le mieux cette autre forme th trale moins pr sente en France 3 L acteur entre personnage et performance 5 Le renouvellement des critures dramatiques se traduit par une mise en cause du personnage Robert Abirached a largement explor cette nouvelle donne dans son ouvrage La crise du personnage dans le th tre moderne Jean Pierre Sarrazac part du co
5. son d veloppement b L expression identit culturelle est comprise comme l ensemble des r f rences culturelles par lesquelles une personne seule ou en commun se d finit se constitue communique et entend tre reconnue dans sa dignit c Par communaut culturelle on entend un groupe de personnes qui partagent des r f rences constitutives d une identit culturelle commune qu elles entendent pr server et d velopper construit en terme d opposition ce qui n est pas culture populaire et d veloppant trois concepts culture populaire culture d lite culture de masse Fiche pratique 7 Lexique 3 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons
6. ss 1 Concevoir le projet P 2 laborer un budget da s le cadr jine action d ducation artistique 3 D couvrir un lieu de spe tacle OO 4 Devenir un spectateur averti Q Fai J Oo 0000 5 Institutions et parter jres res Te O 7 Lexique O O O Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 1 Concevoir le projet LS G n ralement un projet artistique comporte une dimension culturelle rencontre avec les uvres de cr ation ou patrimoniales une dimension artistique rencontre avec des artistes en d marche de cr ation et accompagnement ou non par une pratique artistique et une dimension p dagogique acquisition progressive de r f rences et comp tences La dimension territoriale dimension fondamentale de la politique d ducation artistique et culturelle du projet doit galement tre prise en compte cf fiche rep re l ducation artistique S il concerne un quartier une circonscription une ou plusieurs communes ou encore s il comporte un volet int grant le hors temps scolaire le projet n en prendra que plus de sens localement Concevoir un projet c est tout d abord vous informer afin de prendre en compte les r alit s locales d finir les objectifs qui motivent votre action prendre les premiers contacts pour mettre en place le partenariat Vous devrez identifier les personnes les comp tences et les r seaux capables de vous app
7. FICHE PRATIQUE 3 D couvrir un lieu de spectacle 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 3 Pour en savoir plus Bibliographie Surgers A 2007 Scenographies du the tre occidental Paris A Colin 1 vol XII 227 p ill plans Collection Lettres sup S rie th tre ISBN 978 2 200 34663 8 e Jean C S d La sueur de l ombre La machinerie du th tre au XVIIe si cle Paris SCILLY DVD 20 mn e CNDP 2003 Th tres et enfance l mergence d un r pertoire CHASSENEUIL DU POITOU 152 p Collection Th tre Aujourd hui ISBN 978 2 240 00730 8 1240 15440 disponible au centre de ressources de l iddac http www sceren com cyber librairie cndp aspx l theatres et enfance amp prod 17436 amp cat 137614 e CNDP 2003 Figures de cirque CHASSENEUIL DU POITOU DVD 148 mn Livret Collection Th tre Aujourd hui Video ISBN 2 240 01021 5 1638 1890 e Th tre jeune public de Strasbourg Le petit spectateur manuel illustr l usage des enfants qui aimeraient bien aller au th tre un dimanche apr s midi CDN d Alsace 64 p ill coll Enjeux disponible au centre de ressources de l iddac ONISEP 2009 Les m tiers du spectacle Coll Parcours 104 p ISBN 9782273008020 e Minist re de la Culture et de la Communication 2008 Accessibilit et spectacle vivant Guide pratique 140 p disponible au centre de resso
8. une classe projet artistique et culturel Une production finale peut amener galement les l ves produire des documents relatant leur exp rience de spectateur carnets de bord forums sur le net r daction de critiques exposition L objectif de ce manuel est de vous fournir des pistes pour concevoir et mettre en uvre votre parcours la d couverte de Quelle d marche et quels objectifs sont en jeu dans un parcours Ces questions sont fondamentales lorsqu un enseignant ou l quipe ducative promeut la fr quentation du spectacle vivant en proposant l accompagnement de ses l ves des spectacles S agit il d initier des l ves une pratique culturelle ou faire acqu rir le go t de la sortie culturelle S agit il d illustrer un cours La sortie au spectacle est elle pens e comme un prolongement de l objet d tude en classe S agit il d approfondir la connaissance d une forme artistique la musique le th tre la danse le cirque S agit il de travailler autrement de faire de l ducation artistique et culturelle une d marche d apprentissage de la connaissance une autre voie d acc s au savoir qui ne privil gie pas priori les capacit s d abstraction des l ves L enseignant doit aussi avant tout se questionner sur sa propre pratique culturelle Il vaut mieux que la fr quentation des lieux de spectacle ait quelque r sonance dans ses propres habitudes de vie Il n en saura que mieux transm
9. 1906 1989 Beckett tout comme Artaud se situe dans cette marge des mpossibles th tres Nathalie Fournier dans Dispositifs nonciatifs mono logue et dialogue dans La derni re bande de Beckett rappelle que Beckett mine toutes les formes discursives propres au th tre bien s r le dialogue et notamment le monologue Et s il ne malm ne pas la trinit des unit s de temps lieu et action puisque aussi bien il ne se passe rien chez Beckett il met mal l unit encore plus fondamentale de la situation nonciative qui fait que les person nages en sc ne ancr s dans la m me situation parlent d un m me lieu et peuvent se parler 2 Cette d construction ce d fi la sp cificit de l criture dramatique la situation nonciative place Beckett dans la posture des grands r inventeurs des formes dramatiques du XX si cle Il a accompli au th tre ce que son compatriote James Joyce avait r alis dans le domaine narratif 2 Les critures contemporaines et le retour de l auteur 2 1 crire pour le th tre aujourd hui Le th tre des ann es 80 nos jours conna t une p riode tr s f conde en production textuelle En France ce dynamisme est parti culi rement marqu L uvre de nombreux auteurs dramatiques contemporains est re ue avec enthousiasme l tranger traduite en plusieurs langues Michel Vinaver Jean Claude Grumberg Val re Novarina Jean Marie Kolt s Didier Geor
10. FICHE PRATIQUE 2 laborer un budget dans le cadre d un projet d ducation artistique 2 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 2 4 Estimer les recettes N Faites ensuite un tat r aliste des recettes escompt es Il s agit de pr voir les montants demander chaque partenaire financier potentiel II est tr s difficile de financer l intervention de personnes ext rieures l tablissement n appartenant pas un organisme culturel ou n ayant pas un statut juridique propre De plus un tablissement scolaire ne peut verser un financement qu une association 4 1 Le Rectorat et les Inspections acad miques Depuis la mise en place de la LOLF en septembre 2004 les coll ges et lyc es publics re oivent des cr dits globalis s dont une partie peut tre affect e au volet culturel Cette r partition doit tre vot e en conseil d administration de l tablissement Le Rectorat propose des programmes acad miques con us en partenariat avec des op rateurs culturels dans lesquels les tablissements peuvent s inscrire Ces programmes tant co financ s en amont par les partenaires la participation demand e l tablissement est de ce fait all g e 4 2 La DRAC Aquitaine Direction r gionale des affaires culturelles est susceptible de participer au financement des actions par l attribution d une subvention Dans ce cas elle verse un financement couvrant tout ou partie de
11. FNCC 18 novembre 2010 p 32 37 e MENGIN Jacqueline LEPAGE Jacques Le r le culturel du d partement Paris La Documentation fran aise 1987 e MESNARD Andr le point sur la d centralisation culturelle contr le tatique ou transfert de comp tences in Culture et Collectivit s Locales Les Cahiers du CNFPT N 36 septembre 1992 p 5 13 e MOULINIER Pierre D centralisation culturelle in Dictionnaire des Politiques culturelles sous la direction d Emmanuel de Waresquiel Larrousse Paris Larrousse 2001 e NEGRIER Emmanuel TEILLET Philippe ntercommunalit s le temps de la culture ditions de l OPC Grenoble 2008 POIRRIER Philippe DUBOIS Vincent Politiques locales et enjeux culturels les clochers d une querelle XIX XX si cle Paris La Documentation fran aise 2003 e PONTIER Jean Marie La culture champ de comp tence variable in Culture et Collectivit s Locales Les Cahiers du CNFPT N 36 septembre 1992 pp 14 21 RIZZARDO Ren La d centralisation culturelle rapport au ministre de la Culture et de la Communication Paris La Documentation fran aise 1990 e SAEZ Guy Communes in WARESQUIEL Emmanuel de dir Dictionnaire des Politiques culturelles Paris Larrousse 2001 e SAEZ Jean Pierre dir Identit s cultures et territoires Paris Descl e de Brouwer 1995 e SOBOTA Helga La R forme territoriale une mise en danger des politiques culturelles Culture et D partements 15 o
12. acc s la culture dans les politiques culturelles fran aises 20 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Puisant son inspiration dans le Colloque d Amiens en 1968 Pour une cole nouvelle dont l ducation aux arts et par l art est au centre des d bats sur une nouvelle p dagogie le Fonds d intervention Culturelle F 1 C lib re d s 1971 un espace d exp rimentation qui s panouira au gr des dispositifs tiers temps p dagogique 1969 10 p dagogique 1973 Pacte 1979 et les c l bres P A E Projets d Action ducative de 1981 En int grant le projet initial d acc s puis de d mocratisation et les tenants de la d mocratie culturelle dans la notion floue de d veloppement culturel en r conciliant ducation et action culturelle en largissant le champ d action artistique les ann es 80 ont fond un projet culturel plus ambitieux mais plus composite de transformation de la soci t par l acc s l art et la culture Rendu possible par un formidable lan tant financier que politique ce dernier a acc l r le mille feuilles fran ais par un processus d empilement de dispositifs et de missions qui n a que peu g n r de transversalit et na que peu d pass le stade de l exp rimentation notamment dans le cadre de l ducation artistique en milieu scolaire Ainsi l essor de la pratique amateur n a pas eu les effets escompt s en terme de spectateurs
13. fond par la com dienne et Alexis Gruss Dans le sillage de Mai 1968 on assiste un clatement la fois des modes de transmission et des champs disciplinaires Ariane Mnouchkine et le Th tre du Soleil montent Les Clowns Aubervilliers en 1969 dans une baraque foraine J r me Savary et sa troupe s appellent le Grand Magic Circus Des com diens des musiciens d couvrent un art qui permet de modifier le rapport au public d branler les r gles de la repr sentation en mettant l accent sur le travail du corps le collectif le d cloisonnement des arts Ces pratiques nourrissent en retour les nouveaux circassiens issus pour beaucoup des compagnies de th tre de rue ils sont danseurs musiciens com diens et S initient en autodidactes aux arts de la piste qu ils veulent marier au th atre d avant garde celui d un Peter Brook des Bread and Puppets du living Theater Ils utilisent la musique contemporaine le jazz le rock ainsi que la danse Ils ont choisi le cirque parce que d clare en 1998 Bernard Kudlak du cirque Plume il tait vierge de quelque chose de nouveau iddac Regard sur le nouveau cirque 2 Les temps h ro ques Les grandes compagnies du nouveau cirque mergent durant les ann es 80 en France en Belgique et au Qu bec Trois des plus embl matiques le Cirque Plume Zingaro et le Cirque du Soleil sont cr s en 1984 Archaos en 1986 Les d buts sont piques Nous achet
14. gitime et relativiste entre d mocratie et d mocratisation entre int gration r publicaine et valorisation des cultures n a pas t sans subvertir l action culturelle et artistique l action sociale Philippe CHAUDOIR Jacques DE MAILLARD Ce qui devait tre facteur d int gration n a donc pas t ni sans brouiller les enjeux ni sans tentations de populisme et de d magogie Jean Fran ois CHAINTRAU D autant que le d veloppement des conditions de production et de distribution des biens artistiques t l vision disque hier internet aujourd hui souvent encourag par les politiques publiques au titre de la d mocratisation a favoris de nouvelles formes de r ception et d appropriation de l art et de la culture Le progr s de la d mocratisation et de la d centralisation est en train de se r aliser avec beaucoup plus d ampleur par les produits industriels accessibles sur le march qu avec les produits subventionn s par la puissance publique Augustin GIRARD Tout ceci s inscrivant dans un contexte g n ral marqu par la territorialisation de l tat qui a entra n une mont e en puissance des collectivit s locales dans une logique de d centralisation voire une inversion des responsabilit s Ren RIZZARDO qui a structur des strat gies prospectives si ce n est antinomiques tout au moins h t rog nes Si cette apparition progressive de la notion de territoire a permis la reconnaissa
15. in Institutions et vies culturelles sous la direction de Guy Saez La Documentation fran aise Paris 2004 BOURDIEU Pierre La distinction critique sociale du jugement ditions de Minuit Paris 1979 CAILLET Elisabeth Accompagner les publics la m diation culturelle L Harmattan Paris 2007 LAMIZET Bernard La m diation culturelle L Harmattan Paris 2000 CAUNE Jean Pour une thique de la m diation le sens des pratiques culturelles PUG Grenoble 1999 CAUNE Jean La d mocratisation culturelle Une m diation bout de souffle PUG Grenoble 2006 CHAINTREAU Jean Fran ois JAMET Domique ducation artistique et culturelle in Dictionnaire des Politiques culturelles sous le direction d Emmanuel de Waresquiel Larrousse Paris 2001 CHAUDOIR Philippe DE MAILLARD Jacques Culture et Politique de la Ville Paris 2005 e DONNAIT Olivier TOLILA Pierre le s public s de la culture Presses de Sciences Po Paris 2003 e DONNAT Olivier La question de la d mocratisation dans la politique culturelle fran aise Revue Modern amp Contemporary Volume 11 number 1 2003 e FLEURY Laurent Sociologie de la culture et des pratiques culturelles Coll 128 Armand Colin Paris 2006 e GIRARD Augustin les politiques culturelles d Andr Malraux Jack Lang histoire d une modernisation notice 2 in Institutions et vies culturelles sous la direction de Guy Saez La Documentation fran aise Paris 2004 e
16. le costume les accessoires le masque les d placements la lumi re l accompagnement sonore Rejouer une situation tir e du spectacle Reprendre des l ments du texte si texte il y a pour faire de nouvelles propositions de jeu jeu choral d tournement d intention Travailler sur l analyse textuelle de critiques journalistiques Organiser un atelier d criture critique Mettre en ligne des productions d l ves quand cela est possible 2 Aborder un spectacle de th tre L tude d un spectacle th tral r pond deux objectifs se familiariser avec les tendances de la cr ation th trale contemporaine apprendre ensuite voir un spectacle comme un objet esth tique La particularit du spectacle th tral est de se situer dans deux temps un premier temps un texte dramatique et un deuxi me temps une performance sc nique ph m re la repr sentation Les rapports entre ces deux faces sont extr mement variables et rel vent d une pratique la mise en sc ne englobant la sc nographie les lumi res la musique et bien s r le jeu des com diens et d une th orie la dramaturgie Dans la conception classique de la production th trale la repr sentation n est que l image du texte La conception contemporaine consid re la repr sentation comme une des lectures sc niques possible Une vision plus radicale de type artaldien dans la lign e d Antonin Artaud am ne consid rer le
17. me mani re soutenir l offre artistique par la construction ou l quipement de lieux par l aide apport e aux cr ateurs par des politiques tarifaires mod r es ne suffit pas produire l envie ni la demande Agir sur l une n engendre pas syst miquement de r sultat sur l autre Enfin la fr quentation des quipements et la fid lisation des publics ne sont pas forc ment compatibles avec la conqu te de nouveaux publics Ces trois piliers de la d mocratisation ne sont pas des objectifs quivalents ou compl mentaires mais diff rents Olivier DONNAT Ils demandent tre distingu s et r clament la mise en uvre de strat gies sp cifiques Vers une refondation des politiques d acc s la culture Fond e sur un principe d galit inscrite dans la Constitution la question de l acc s la culture demeure un des pivots essentiels des REP RES politiques publiques qu elles soient municipales d partementales r gionales et plus forte raison d tat Force est de constater que leurs effets dans ces trente derni res ann es n ont pas permis d atteindre les objectifs affich s On peut s interroger l gitimement sur les moyens budg taires d volus l ambition d acc s tous l art et la culture Le doublement des cr dits culturels d tat en 1982 lessor consid rable des moyens financiers accord s par les Collectivit s Locales n ont certes pas engendr de lame de fond Toutefois c
18. mentaire et ou un enrichissement de la co d cision voire de la coop ration y regarder de plus pr s 2 l ments semblaient dominer L absence de mesures incitatives de l tat d abord qui diff rencie cette vague de d centralisation culturelle tant de la premi re que plus encore de la d centralisation artistique L touffement du budget de l tat ensuite qui g n re une v ritable inversion des responsabilit s Ren RIZZARDO La seule expertise de l tat ne suffit plus d autant que les personnels politiques comme techniques des collectivit s se sont toff s en nombre et en expertise Une perspective qui dans une d centralisation culturelle ayant refus le partage des comp tences ouvre chacune une marge d implication nouvelle condition qu elles en aient les moyens ce qui n est pas sans poser le risque si ce n est de l unit tout du moins de l quit nationale 1 4 Vers une r forme des collectivit s territoriales 2014 La Loi du 16 d cembre 2010 dont l application s chelonne jusqu aux lections locales de 2014 est le premier aboutissement des chantiers de r flexion initi s en 2008 et rythm s par un certain de nombre de rapports Balladur 2009 Bouet 2011 21 r formes culturelles pour relancer le partenariat entre l tat et les Collectivit s De Peretti 2011 La Loi vise la simplification des structures territoriales et la r duction du nombre d chelons territoriaux En
19. ne Dans quel espace les com diens vont ils jouer Par exemple si une sc ne de th tre se passe dans une cuisine le sc nographe peut reproduire sur la sc ne une fausse cuisine pour que les spectateurs aient l impression que la pi ce se joue dans une vraie maison Mais il peut aussi choisir de laisser la sc ne compl tement vide avec juste une table et quelques chaises avec lesquelles jouent les com diens On comprend alors que la sc ne se passe dans une cuisine gr ce aux dialogues Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti 5 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 4 En g n ral le sc nographe commence par chercher en dessinant plusieurs croquis Croquis d un sc nographe Quand il a choisi le croquis qui lui plaisait il peut construire la maquette de ce croquis pour voir si a lui plait vraiment en relief Il peut aussi utiliser l ordinateur pour mod liser en 3D l espace qu il a imagin Maquette Mod lisation en 3D l aide d un ordinateur Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti 6 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 4 7 Trois exercices pratiques 7 1 Mon carnet de sc nographie 7 2 Les M tiers du spectacles 7 3 Grille d analyses Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons MON CARNET
20. s de d placement par les chocs p troliers probl me d espace de repr sentation par l urbanisation des centres villes concurrence de la t l vision et probablement une lassitude du public Le cirque n otraditionnel Certains artistes tentent de d poussi rer un cirque scl ros Jean Baptiste Thierr e Achille Zavatta Alexis Gruss Annie Fratellini Arts de la rue Autour de la mouvance de libert d expression et d innovations culturelles de mai 68 de nombreuses formes artistiques ont pris place dans les lieux publics afin de rencontrer directement les spectateurs Une g n ration presque spontan e d artistes ouvre des pistes et l cole de la rue deviendra une alternative la transmission familiale du cirque et l acad misme des formations th trales Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Nouveau cirque face la faillite des cirques l tat intervient 1979 passage du Minist re de l Agriculture au Minist re de la Culture et Communication Cr ations de formations 1985 CNAC Acad mie Fratellini apport des artistes de rue Des troupes innovent Le puit aux images le cirque Bidon Archaos Plume 2000 Chartes d accueil des Cirques 2001 Ann e du Cirque 1995 Spectacle fondateur du Nouveau Cirque La 7 me promotion du CNAC cr e Le cri du Cam l on en collaboration avec Josepf Nadj chor graphe En r gle g n rale le nouv
21. volution fran aise le D partement devient collectivit locale autonome avec un ex cutif lu par la loi du 10 ao t 1871 Par son mode de scrutin cantonal par son ancrage dans les mentalit s citoyennes par son implication dans la ruralit le d partement s affiche dans la proximit avec une dimension plus sociale que sp cifiquement culturelle Longtemps cantonn notamment par l tat dans un r le de compl ment tant en prolongeant les initiatives du Minist re de la Culture plan Landowski cr dits au patrimoine qu en disposant d une fonction re distributive destin e soutenir les initiatives des Communes le D partement a t le grand b n ficiaire de la d centralisation culturelle de 1982 en h ritant des Biblioth ques Centrales de Pr t et des Archives Annonc comme une collectivit caduque au tournant du mill naire l Acte Il de la d centralisation confirme pourtant ses pr rogatives notamment en mati re sociale et d infrastructures mais aussi en mati re culturelle dans le domaine des enseignements artistiques et du petit patrimoine Il est vrai que cette collectivit s inscrit dans une tradition de gestion notamment patrimoniale forte archives mus es monuments repr sentent 50 en moyenne de son budget culturel La fonction de redistribution de cr dits de cassette Pierre MOULINIER demeure galement dans le domaine de l animation des pratiques amateurs la vie associative e
22. Classes Horaires Am nag es sont ainsi cr es En 1975 des postes de Conseillers P dagogiques en ducation musicale sont ouverts 1 2 La cr ation du Fonds d intervention Cultu relle F 1 C en 1970 par Jacques Duhamel alors ministre de la Culture a pour objectif de r duire les in galit s d acc s la culture par une politique concert e entre les deux minist res Le F I C permet jusqu en 1984 de financer des actions novatrices en milieu scolaire et d exp rimenter la plupart des dispositifs qui seront d velopp s dans les ann es 80 1 3 Apr s 1968 le minist re de l ducation commence accepter la pr sence de la culture l cole Sur le th me d une cole nouvelle le colloque d Amiens en mars 1968 marque un temps fort vers des r formes dans les m thodes d enseignement En 1969 le tiers temps p dagogique en primaire instaure un temps consacr aux disciplines d veil et sportives En 1973 les 10 p dagogique en coll ge permettent aux enseignants de choisir librement des activit s ducatives 1 4 La loi Haby de 1975 sur l ducation postule un quilibre dans la formation des l ves entre les disciplines intellectuelles artistiques manuelles et sportives Aussi la Mission d action culturelle en milieu scolaire dirig e par Jean Claude Luc en 1977 au sein de l ducation nationale prend le relais du F C et assure la liaison avec les partenaires concern s Elle finance de nouv
23. GROSS Eric ALBANEL Christine Construire une ducation artistique et culturelle pour tous les l ves Culture Communication n 156 f vrier 2008 e GUILLEMONT Beno t Construire une nouvelle page de l action culturelle in BORDEAUX Marie Christine PIGNOT Lisa Revue de l Observatoire des Politiques Culturelles N 33 septembre 2007 e HUET Armel SAEZ Guy Le r gne des loisirs La Tour d Aigues 2002 e JAMET Yves M diation culturelle et politique de la ville un lexique Paris 2003 LEFEBVRE Alain La culture entre territoire et territorialit in Nouveaux Territoires de la culture nouveaux partenariats Actes du colloque national 2003 Culture et D partements Marseille 2004 POIRRIER Philippe DUBOIS Vincent Politiques locales et enjeux culturels les clochers d une querelle XIX XX La Documentation fran aise Paris 1998 e PROST Antoine L galit par la discrimination l origine des ZEP Le Monde de l ducation mars 2005 e ROMEAS Nicolas Un peuple d artistes in BORDEAUX Marie Christine PIGNOT Lisa Revue de l Observatoire des Politiques Culturelles N 33 septembre 2007 Lorsque l art volue dans un cercle restreint de sp cialistes nourris de r f rences coup es de leurs sources contemporaines l art se st rilise II cesse d tre un langage utilis par la collectivit pour se dire elle m me ce que les mots seuls sont impuissants dire Il devient objet de consommation et de dist
24. L espace de la repr sentation n est pas toujours limit la sc ne d un th tre Il peut comprendre le public englober le b timent la rue FICHE PRATIQUE 3 D couvrir un lieu de spectacle 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 3 Les coulisses d signent toutes les parties de la sc ne que les spectateurs ne peuvent pas voir l espace invisible aux spectateurs o sont rang s les l ments de d cor qui coulissaient autrefois d o son nom Les loges sont les pi ces o les acteurs danseurs se changent se maquillent et se concentrent avant l entr e en sc ne 3 Les m tiers du spectacle On distingue l quipe attach e au lieu du spectacle et l quipe artistique r unie lors de la cr ation d un spectacle Les professionnels du spectacle vivant b n ficient pour la plupart d un r gime salarial particulier celui d intermittent du spectacle 3 1 L quipe d une salle de spectacle Toute une quipe en coulisses donne vie au spectacle 3 1 1 La technique Le directeur technique est responsable de l quipement de la salle de la s curit du b timent et de l encadrement du personnel technique Les r gisseurs Ce sont les techniciens du spectacle Ils g rent les moyens humains mat riels d une repr sentation en veillant aux normes de s curit Le travail s exerce en quipe Les r gisseurs interviennent galement aupr s de compagnies d
25. Vitez un laboratoire des conduites humaines Pour B atrice Picon Vallin le th tre est un des rares lieux o mettre le spectateur et l acteur face aux multiples images repr sentations qui les environnent dans la vie quotidienne 1 Aller au th tre c est partager dans un espace vou au collectif une exp rience unique et intime La repr sentation est toujours singuli re l horizon d attente du spectateur est chaque fois diff rent La repr sentation th trale est li e l ph m re il n en reste jamais qu un souvenir clat dont les fragments s dimentent notre m moire sensible Spectacle vivant rien n est plus juste pour dire ce temps partag entre acteurs et spectateurs qui assembl s dans le lieu th tral donnent vie la repr sentation Au commencement tait le verbe ce serait peut tre par l qu il faudrait d buter l histoire de la repr sentation th trale Le th tre quel que soit le degr de m tissage qu il entreprend avec les autres arts est marqu par la parole qu elle soit logorrhe que affol e abondante rare dans l absence Bien que Bob Wilson avec Le regard du sourd ait explor un th tre du silence c est encore le territoire de la parole quelles que soient les proc dures qu elle emprunte pour tre dite prof r e qui signale l exp rience th trale 1 Brecht Artaud Beckett le th tre r invent Ces trois hommes de th tre qu ils aient
26. ait lui m me en t te des rep res sur le nouveau cirque voir dans le fascicule les Savoir que le cirque contemporain est aujourd hui un spectacle otal qui peut faire appel aux arts plastiques au th tre la vid o ou des chor graphies On peut ainsi faire rep rer aux l ves quels arts sont mis en avant Il arrive qu un des arts du Cirque fasse spectacle lui tout seul par exemple les Arts Sauts avec les techniques a riennes Le spectacle de cirque contemporain raconte de plus en plus une histoire faire rep rer aux l ves que les artistes sont des personnages avec une vraie identit Faire rep rer la construction de la dramaturgie qui remplace les num ros dans le cirque traditionnel Au del de l opposition entre cirque traditionnel nouveau cirque ou cirque contemporain le territoire du cirque est d limit par une forme de mise en jeu du corps particuli re o ce dernier est toujours en d fi par rapport l espace qu il habite temporairement La richesse de l univers circassien tient sans doute cette alchimie magnifique qui m le en permanence prouesse avec simplicit ou m me pudeur Le spectacle de cirque est fondamentalement du c t de la fonction po tique il ne communique pas de message Comme le po te l artiste de cirque ou l artiste au cirque comme dirait Johann le Guillerm fait des choses que les hommes habituellement ne font pas Le spectacle de cirque peut aujourd hui se d rou
27. aussi au financement de projets culturels Ces structures peuvent occasionnellement intervenir et co financer directement une action culturelle d s lors que celle ci s inscrit dans leur programme d activit mais la priorit est donn e aux projets relevant des parcours et dispositifs accompagn s par leur collectivit de tutelle Les communes participent aux financements des projets culturels des tablissements scolaires du 1er degr Les intercommunalit s CDC ainsi que les structures de proximit f d rations de parents d l ves peuvent galement tre sollicit es pour un financement 4 4 L tablissement scolaire doit mobiliser des cr dits sur ses fonds propres et sur les cr dits LOLF FICHE PRATIQUE 2 laborer un budget dans le cadre d un projet d ducation artistique 3 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 2 5 Et ensuite L valuation Une fois le projet termin n oubliez pas d tablir un bilan qualitatif et financier des actions r alis es Ce bilan pourra servir de base une ventuelle reconduction du projet au regard des objectifs que vous vous tiez fix s N h sitez pas d finir en amont du projet quelques indicateurs qu il sera int ressant de suivre au fil du temps volume horaire des ateliers nombre d l ves concern s Pensez communiquer ce bilan vos partenaires Mod le de pr sentation budg taire Cette pr
28. cristallisant opposition entre enseignement artistique formation aux arts dans une relation didactique et ducation artistique sensibili sation et veil de l esprit critique 3 2 Empilage et confusion Bien que tr s largement remise en question la culture cultiv e Nicolas ROMEAS est demeur e fort pr sente Il suffit pour s en convaincre de recenser th tres et centres culturels b tis dans un rapport sc ne salle une relation au public et une programmation artistique fortement influenc e par la vision l gitimiste Malgr des programmes volontaristes d action culturelle une offre artistique d multipli e une accessibilit spatiale et mat rielle am lior e Philippe POIRRIER maillage et politique tarifaire incitative force est de constater que la fr quentation des quipements notamment de l art vivant et des publics y acc dant a t marqu e par une relative impuissance l inverse l approche relativiste pr nant une large ouverture du champ culturel ne s est que peu inscrite dans un socle culturel commun un h ritage et un patrimoine partag s D autant que l ducation artistique en milieu scolaire a parfois t appel e la rescousse de situations scolaires pr occupantes en d veloppant d autres formes d apprentissage et ou en cherchant valoriser REP RES l l ve Le volet culture de la politique de la ville s il a contribu d passer les oppositions entre culture l
29. d uvres ou de pratiques relativistes Droit culturel Les droits culturels sont constitutifs des droits de l homme et du citoyen Unesco Agenda 21 de la culture de Barcelone D claration de Fribourg 7 mai 2007 article 5 gt http www aidh org ONU GE Comite_Drtcult decla fribourg htm Ils se d clinent sur plusieurs niveaux individuel et ou collectif droit la culture acc s du citoyen la vie culturelle et ses pratiques construction et mancipation personnelles droits culturels et diversit reconnaissance des minorit s et du pluralisme droit s de la culture en tant que cadre juridique de protection et de r gulation en particulier des artistes et des auteurs ducation artistique sensibilisation et veil aux domaines artistiques en temps scolaire p ri et extra scolaire Constituer de trois p les voir contact avec les uvres et les lieux faire pratique personnelle interpr ter lecture critique interpr tation ducation culturelle culture g n rale et l ments de civilisations constitutifs des identit s culturelles Fiche pratique 7 Lexique 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons aa FICHE PRATIQUE 7 ducation populaire transmission de savoirs et d apprentissages mutuels en compl ment de l enseignement scolaire Enseignement artistique formation aux arts dans une relation didactique voir pr professionnelle conservatoire Extension aux co
30. dans sa totalit et de mettre en coh rence tous les temps scolaire et hors scolaire l chelle de la commune Leur conception et leur mise en uvre reposent principalement sur l initiative des acteurs locaux avec des priorit s d s 2000 vers des activit s culturelles REP RES 4 2000 2005 plan Lang et plan de relance lan de g n ralisation 4 1 Le Plan de cinq ans pour les Arts et la Culture l cole est lanc en 2000 par Jack Lang ministre de l ducation Nationale et Catherine Tasca ministre de la Culture Il entend g n raliser ce qui a d j fait ses preuves titre exp rimental avec notamment la classe projet artistique et culturel P A C inspir e des parcours d initiation artistique et culturelle qui concernerait terme tous les l ves au moins quatre fois dans leur scolarit l ducation Nationale une Mission pour l ducation artistique et l action culturelle est cr e En liaison avec le r seau du Centre National de Documentation P dagogique elle instaure des P les Nationaux de Ressources charg s de mettre en uvre des formations et des ressources L importance des engagements financiers de l ducation Nationale et la forte m diatisation de ce Plan se concr tisent par un fort impact dans nombre d tablissements scolaires et de structures culturelles et artistiques Impact qui sera frein suite au changement de gouvernement en 2002 4 2 En 2003 un rapport d va
31. du metteur en sc ne la fin du XIX si cle Jusqu aux ann es iddac Regard sur le th tre aujourd hui REP RES 1880 Jacques Roubine retient la date de 1887 la fondation du Th tre Libre d Antoine La repr sentation s organise autour du r gisseur du com dien vedette voire de l auteur lui m me donnant des indications Par la suite comme le dit Beatrice Picon Vallin L quation th trale se complique d un nouveau terme bref le metteur en sc ne le meneur de jeu tait n Entre lui et le r gisseur il y avait autant de distance qu entre un contrema tre et un inventeur 7 Mettre en sc ne cela ne signifie pas seulement s occuper de la gestion mat rielle de la direction d acteurs c est donner une interpr tation une vision du texte mettre en jeu c est manifester son rapport personnel l oeuvre crite La mont e en puissance du metteur en sc ne est mettre en parall le avec la cr ation des th tres d Art en France en Russie part la d finition de la mise en sc ne que peut en donner un dictionnaire les approches propos es par les int ress s eux m mes sont extr mement vari es Louis Jouvet parle de l ing nieur de l imagination du m decin des sentiments Il envisage son action de metteur en sc ne comme celui d un d miurge Antoine Vitez au contraire affirme que la mise en sc ne est n cessairement critique de l auteur La citation de Vitez permet facilem
32. et culturel contemporaines pour le th tre parcours la M diation artistique et culturelle d couverte de l estuaire 05 56 17 36 00 Responsable m diation rubrique pro services de Christine Treille 05 56 17 36 13 l iddac m diation P le Ev sion AMBAR S ET LAGRAVE MAIRIE DE AMBARES ET LAGRAVE POLE CULTURE LOISIRS ANIMATION EVASION PROGRAMMATION CLAP Tel 05 56 77 36 26 Tel 05 57 45 10 16 MAIRIE DE FLOIRAC CREAC DE BEGLES Tel 05 57 80 87 43 Tel 05 56 49 95 95 MAIRIE DE GRADIGNAN THEATRE DES 4 SAISONS MAIRIE DE MARCHEPRIME LA Tel 05 56 89 03 23 CARAVELLE Tel 05 57 71 16 35 MAIRIE DE PESSAC SERVICE PESSAC EN SCENES Tel 05 57 93 65 40 MAIRIE D ARCACHON Tel 05 56 22 01 17 MAIRIE DE LA TESTE Tel 05 57 73 69 25 ESPACE CULTUREL DU BOIS FLEURI MAIRIE DE LORMONT Tel 05 57 77 07 30 Courriel MAIRIE DE LIBOURNE Tel 05 57 74 13 14 Fiche pratique 5 Institutions et partenaires ressources en Gironde Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons MAIRIE DE EYSINES Tel 05 56 16 18 10 CENTRE DE DEVELOPPEMENT CHOREGRAPHIQUE D AQUITAINE ARTIGUES PR S BORDEAUX Tel 05 57 54 10 40 OFFICE CULTUREL ET D ANIMATION DE CENON OCAC Tel 05 56 86 38 43 EPCC LE CARRE LES COLONNES Tel 05 56 95 49 02 COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VALLON D ARTOLIE LESTIAC SUR GARONNE Tel 05 56 72 56 50 COMMUNAUTE DE COMMUNES DE MONTESQUIEU MARTILLAC
33. et de l accumulation Dominique Bagouet Le saut de l Ange les petites histoires les s quences se succ dent sans qu un principe de construction soit mis en avant 7 La danse des ann es 80 retour du sens et de la repr sentation Il semble qu aussi bien aux tats Unis qu en Europe les jeunes chor graphes marquent cette poque un int r t renouvel pour la m canique du r cit l utilisation du langage la multiplication des supports de communication les ruses de la repr sentation R gine Chopinot Pina Bausch Susan Buirge Dominique Bagouet Jean Claude Gallotta Maguy Marin Karine Saporta Bouvier Obadia On parle alors de danses d auteurs catalysant diff rentes expressions artistiques musique arts plastiques vid o po sie C est le temps de la r conciliation du corps social avec les pratiques chor graphiques gr ce une accalmie conceptuelle Non plus rejet du mod le mais relativisation des mod les Une grande libert formelle mais un certain appauvrissement de l criture chor graphique diront certains au b n fice du spectaculaire virtuosit musique costumes d cors et de la lisibilit du sens 8 Aujourd hui Trouver des forces contre le chaos et dire le r el sans crainte de sortir du chor graphi quement correct En 1993 Laurence Louppe dans Po tique de la danse contemporaine crit L esth tique du d sencha nement semble avoir trouv un ter
34. interpr tes la place de l improvisation Pina Bausch s inspire des improvisations r alis es par ses danseurs mais surtout de ce qu ils voquent de leur histoire personnelle Elle travaille sur l intimit de la m moire Elle recherche l av nement d un moment authentique La pi ce r sulte alors de collage de ces mat riaux puis s et s lectionn s chez le danseur Place accord e au public Il est question ici de la nature de l espace de r ception que la forme produit sur le destinataire Un objet artistique n a pas de signification en soi Le sens merge d une relation dialectique entre l horizon d attente impliqu par l uvre et l horizon d attente social caract ristique du destinataire sa disposition d esprit ou le code esth tique qui conditionne sa r ception Est ce une uvre qui bouscule ou qui rassure Le propos de l uvre Le sens Le spectacle n appartient pas l ordre de l vidence du sens Il donne ressentir tout un univers sensible et conceptuel propre au concepteur que son uvre ne fait que r fracter Interpr tation et discussion Faire que s expriment enfin les r sonances que la r ception de l uvre fait na tre L important tant d aller au del de jugements de valeurs qui rel vent du mode binaire et subjectif de j aime ou j aime pas La r ception sensible est porteuse d un savoir sp cifique qui se construit dans l imm diatet de l instant v cu et trouve dans les mots
35. l intervention l op rateur culturel compagnie associations qui aura d pos la demande en ligne Dans le cas o plusieurs organismes culturels participent un projet il revient l quipe porteuse du projet de d signer celui qui recevra la subvention Elle intervient uniquement pour la prise en charge d une partie des co ts li s la r mun ration des artistes et professionnels 4 3 Les collectivit s territoriales Le Conseil r gional d Aquitaine peut aider au financement des projets dans les lyc es et dans les centres de formation pour apprentis Pour toute demande consulter le site http jeunes aquitaine fr Il est galement possible de contacter la Direction Sports Jeunesse Solidarit service jeunesse au 05 57 57 84 47 Les partenaires culturels peuvent par ailleurs consulter la Direction de la Culture service DAC au 05 57 57 83 80 Le Conseil g n ral de la Gironde attribue g n ralement des subventions pour les projets culturels en coll ges Lors de la remont e de la ventilation des cr dits LOLF au Rectorat vers la fin juin il convient d indiquer les co financements demand s au Conseil g n ral Par ailleurs celui ci met en place des dispositifs d accompagnement aux sorties culturelles consulter sur le portail jeunesse http jeunesse gironde fr Les agences culturelles d partementales IDDAC et r gionale OARA par leur engagement dans les programmes acad miques participent
36. l organisation des l ments sonores l organisation de l espace sc nique le choix des diff rents supports techniques clairage sonorisation le ressenti collectif et individuel 4 3 En fonction de la programmation choisie l enseignant aura le souci d adapter son travail pr paratoire selon des crit res musicaux particuliers En voici quelques exemples Les musiques du monde et leur sp cificit ethnique mode de transmission originalit de l instrumentarium richesse des timbres couleur sonore modes de jeu r le social Les musiques amplifi es courant sp cifique et m tissages musicaux caract ristiques instrumentales rythmiques m lodiques harmoniques le style refl tant une poque La chanson ad quation texte musique la chanson engag e la structure l interpr tation Le jazz les racines africaines du negro spiritual au rythm n blues le jazz musique ouverte le r le de l improvisation les diff rentes tendances La cr ation contemporaine l exploitation du mat riau sonore instruments acoustiques objets sonores bruitages les nouvelles technologies les recherches sur les diff rentes composantes du son le timbre la hauteur la dur e l intensit la dynamique les techniques de jeu la relation spatio temporelle l ouverture sur les autres formes d expression artistique L enseignant peut aussi amener ses l ves r fl chir sur l uvre et son public quelle est la por
37. la d marche artistique ou culturelle se retrouvent dans le travail final En effet le projet demande une troite collaboration entre un tablissement scolaire et une structure culturelle permettant la fr quentation du spectacle vivant Vous l aurez compris monter un parcours la d couverte de est avant tout un travail d quipe entre enseignants et professionnels de la culture une collaboration o chacun apporte sa sp cificit dans le respect mutuel des comp tences de chacun sans qu il y ait substitution des r les R sumons la d marche L origine du projet peut venir indiff remment des quipes culturelles comme des enseignants ou des l ves Quelques questions sont se poser avant de d marrer l action l tablissement scolaire a t il d j tabli des liens avec une institution culturelle locale Les quipes enseignantes sont elles assez stables et dynamiques pour s engager dans un travail en quipe Quelles sont les personnes ressources action culturelle l Inspection Acad mique au Rectorat dans les tablissements culturels de proximit cf fiche pratique Institutions et partenaires ressources Re cf fiche pratique Les lieux du spectacle vivant en Gironde Il est essentiel de pr senter le projet au chef d tablissement et la communaut ducative afin de l int grer au projet d tablissement Fiche pratique 1 Concevoir le projet 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contra
38. la piste n 28 Kahn Fr d ric 01 05 2003 p 45 47 Le d veloppement des actions artistiques autour du cirque contemporain ne cesse de se d velopper en r gion PACA Cela passe par une implication des collectivit s locales mais aussi par la pr sence d artistes inscrite sur la dur e D autre part l action volontariste des op rateurs de terrain celle l implantation artistique sur ce territoire N anmoins les compagnies ont des difficult s trouver des producteurs Aussi un travail est men en terme d accompagnement des diffuseurs qui ne ma trisent pas encore les sp cificit s la fois artistiques et logistiques li es cet art Bibliographie r guli rement mis jour sur leur site iddac Regard sur le nouveau cirque Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons 3 Jalons chronologiques tendances et influences autour du cirque Cirque antique des fresques gyptiennes datant de 2000 avant JC repr sentent des femmes en train de jongler c est la plus ancienne trace de cet art Cirque romain Le cirque est le lieu o se d roulent les combats de dgladiateurs et d animaux Mais dans l expression latine panem et circensses les jeux voqu s regroupent les jeux du cirque et ceux de l amphith tre Troubadours jongleurs du moyen ge Jusqu au XIl si cle les jongleurs sont des artistes itin rants qui chantent r citent de la po sie compos e par
39. les troubadours et les trouv res dans les palais les cours seigneuriales sur les places publiques dans les rues les foires et march s Le jongleur se livre galement des manipulations d objets des acrobaties et montre des animaux savants Associ e la sorcellerie par la chr tient cette tradition s affaiblit pendant la Renaissance alors que les montreurs d ours sont encourag s afin de d sacraliser la force mythique de fascination du roi des animaux L ours Michel Pastoureau Ce pass itin rant ouvre les voies de migrations aux roms des balkans aux gitans d Espagne qui donneront de grandes familles de cirques traditionnels Cirque moderne d s 1768 Philippe ASTLEY cavalier en Angleterre induit le Cirque Moderne en d finissant le cercle de 13 50m de diam tre comme espace d volution naturel du dresseur avec son cheval Il agr mente rapidement ses spectacles questres d interm des clownesques et acrobatiques Cirque classique se d veloppe au XIX si cle autour de la tradition questre dans des man ges en dur qui fleurissent Paris comme en province cirque d t cirque d hiver cirque M drano cirque piscine Cirque m nagerie la fin du XIX si cle c est l exotisme qui renouvelle les spectacles et l l phant les fauves concurrencent le cheval Comme l a initi Barnum aux tats Unis l utilisation du rail permet ces m nageries parfois gigantesques de renouveler galemen
40. mode d emploi de Philippe Noisette Edition Flamarion TDC L Art Chor graphique n 50 CNDP Des sites http numeridanse tv http www histoiredesarts culture fr iddac Regard sur la danse contemporaine 13 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Regard sur le nouveau cirque REP RES Les ann es 70 une deuxi me naissance L histoire du nouveau cirque est celle d une deuxi me naissance berc e par les belles utopies politiques et artistiques de mai 1968 1 Dans l effervescence des ann es 70 Des spectateurs de moins en moins nombreux des co ts fixes de plus en plus difficiles amortir la faillite de grandes entreprises familiales les chapiteaux qu il faut monter toujours plus loin des centres villes la concurrence du cin ma et de la t l vision au d but des ann es 70 le cirque se porte mal L ge d or est loin Le cirque occidental n la fin du 18e si cle dans le man ge de l anglais Philip Astley codifi et enrichi tout au long du 19e si cle s est fig Il faut revenir une production artisanale avec une s lection r aliste des num ros en fonction de leur co t et limiter la m nagerie note l historien Roland Auguet en 1975 Car le cirque fascine encore et devient m me objet d enseignement On ne citera ici que l cole Nationale du Cirque Annie Fratellini fond e par Annie Fratellini et Pierre Etaix et le Carr Sylvia Montfort
41. nationale laquelle le Secr tariat d tat tait rattach avec l ducation populaire et ses logiques d apprentissage permanent en lui privil giant une action culturelle fond e sur la cr ation Augustin GIRARD Quant l ambition fondatrice rendre accessibles les uvres capitales de l humanit et d abord de la France au plus grand nombre possible de Fran ais assurer la plus vaste audience son patrimoine culturel et favoriser la cr ation des uvres de l art et de l esprit qui l enrichissent elle jette le fondement des politiques d acc s la culture des cinquante derni res ann es et un mythe celui de la d mocratisation 1 1 Rendre accessibles les uvres capitales de l humanit Il convient aujourd hui de s interroger sur l ambition mise dans les termes rendre accessibles Il semble bien que dans l esprit de Malraux il faille entendre avant tout une notion physique et concr te voire g ographique soit rendre possible l acc s mat riel ceux qui ont une envie de culture en veillant une r partition quitable sur le territoire des quipements culturels Olivier DONNAT C est le combat engag contre ce mot hideux de province et Paris et le d sert fran ais La mise en uvre des Maisons de la Culture qui devaient innerver chaque d partement seules 9 sont cr es sous Malraux poursuivie par l implantation de 60 Centres d Action Culturelle sous le minist re Duhamel dont be
42. occup les r les d auteur dramatique th oricien ou acteur ont marqu une rupture dans l histoire du th tre en remettant en question les valeurs fondatrices de la production th trale 1 1 Bertold Brecht 1898 1956 Il est sans doute de tous ceux qui ont pens le th tre au 20 me si cle celui dont la r flexion th orique a le plus radicalement marqu l histoire du Th tre Brecht propose de renoncer la conception aristot licienne du th tre qui a nourri la cr ation dramatique depuis ses origines Brecht la fin des ann es 20 avec Homme pour Homme 1926 ou L op ra de quatsous 1928 assigne l art th tral une fonction critique et engag e La forme iddac Regard sur le th tre aujourd hui th trale doit permettre au spectateur de prendre conscience de la r alit soci tale dans laquelle il est immerg Le th tre ne doit plus tre dramatique mais pique et didactique Brecht propose d en finir avec la mimesis aristot licienne avec la catharsis l identification qu elle sugg re par la radicalisation de l illusion qui produit un effet de distanciation critique chez le spectateur ce corpus th orique qui a t si d terminant dans l laboration de la modernit au th tre au cin ma il faut ajouter l ensemble de l uvre dramatique qui alimente encore la sc ne inter nationale Dans la France des ann es 50 l exploration de l uvre de Brecht soutenue par les grands critiqu
43. on assiste au 197 la cr ation d une figure id ale de la femme 1834 Giselle 1884 version de Marius Petipa Sursaut du romantisme et retour de la sacralisation du corps On en vient peu peu rechercher l expressivit la po sie du corps la fluidit dans les gestes Les pointes ou demi pointes font leur apparition vers 1820 et notamment dans Le Ballet des Nonnes o Marie Taglioni interpr te une abbesse effleurant le sol et produisant un effet miraculeux Le sens de la danse est chang La virtuosit c de le pas l expression 3 Le N o classicisme 3 1 Les Ballets russes l aube d un monde nouveau dans le Paris de la Belle poque Diaguilev et les danseurs du Grand Th tre de Moscou d ferlent avec leurs id es neuves en r volte contre le vieux style de Petipa L apr s midi d un faune 1912 et l interpr tation de Niinsky font scandale nous avons vu un faune inconvenant avec de vils mouvements de bestialit rotique G Calmette dans Le Figaro lls furent des inventeurs de pas et surtout d un esprit nouveau o tout le corps participait la danse Dada fauvisme cubisme constructivisme art n gre vont influencer la danse et ces nouveaux cr ateurs 3 2 Balanchine Il d finit la danse comme le besoin que nous avons d exprimer ce que nous ressentons en entendant de la musique Son uvre est un commentaire chor graphique de la musique Stravinsky Tcha kovsky Bizet Bach Lifa
44. ou DVD La trace d autres spectacles capt s peut en effet donner l envie du spectacle elle permettra d aiguiser le regard de spectateur Rencontrer l quipe artistique qui r alise le spectacle La rencontre avec un com dien un metteur en sc ne a comme premi re vertu de tisser une relation humaine et d entendre noncer le r cit de l laboration d une cr ation artistique Ce contact est essentiel car il permet de prendre toute la dimension du travail artistique difficilement valuable autrement par des l ves qui ont peu ou pas du tout de pratique Regarder ailleurs le go t du spectacle peut subvenir par contagion Aller au mus e voir des Degas des Matisse des Chagall c est une mani re de pr parer un spectacle de danse R aliser sous forme d atelier d arts plastiques des objets des accessoires sur tel th me de danse de th tre ou de cirque c est aussi pr parer la r ception du spectacle venir Visiter le lieu de spectacle qu il ait une valeur patrimoniale ou non un th tre classique l italienne une ancienne manufacture transform e en lieu culturel Les d monstrations de la machinerie tr s complexe des lieux de spectacle fascinent les l ves Quelques manipulations de poursuite de douche de changement de g latine pour la question de l clairage en feront comprendre plus aux l ves que des discours savants Voir quand cela est possible des maquettes de plateau C est une bonne introd
45. s locales en France La perspective change Communes D partements puis R gions s affranchissent des tutelles administratives et financi res par le principe de libre administration se voient transf rer comp tences et responsabilit s se dotent d un pouvoir ex cutif et dune adminis tration la Fonction Publique Territoriale Bien que le cadre constitutionnel demeure inchang les collectivit s territoriales pour celles qui en ont la volont et les moyens peuvent intervenir dans la vie artistique et culturelle tant que l tat ne vient pas l gif rer r glementer contr ler iddac Rep res La d centralisation artistique et culturelle 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Cette capacit des collectivit s locales s investir dans l action culturelle et artistique n a obtenu il faut bien l avouer qu un accueil r ticent du Minist re de la Culture Crainte du client lisme expertise des personnels et des lus consid r e comme insuffisante impulsion forte du Minist re Lang autant de raisons qui ont incit l tat ne proposer d une part que des transferts limit s seules les Archives d partementales et les Biblioth ques Centrales de Pr t passent sous l administration des D partements et d autre part accentuer la d concentration minist rielle en renfor ant les Directions R gionales des Affaires Culturelles cr dits d concentr s personnels croiss
46. s territoriales Le Conseil g n ral de la Gironde Direction de la culture et de la citoyennet 05 56 99 33 33 Dominique Biondini chef du bureau de l action culturelle en faveur des publics prioritaires actionculturelles cg33 fr Espace internet pour informations www gironde fr rubrique jeunesse http jeunesse gironde fr rubrique parcours arts de la sc ne pour inscription aux projets http jeunesse gironde fr Les p les jeunesse territoriaux PJT bassin 05 57 71 24 24 PJT gironde centre bordeaux 05 56 40 23 23 PJT haute gironde libournais 05 57 25 78 30 PJT m doc 05 56 16 80 30 PJT sud gironde 05 56 76 76 40 Le Conseil r gional d Aquitaine Direction de la culture et du patrimoine Coordonnatrice ducation artistique et culturelle Gladys Delande 05 57 57 83 80 wwWw interventions aquitaine fr Fiche pratique 5 Institutions et partenaires ressources en Gironde Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons L OARA Office artistique de la r gion Aquitaine Dominique Lesperon 05 56 17 36 17 Charg de mission Vincent Bouillier 05 56 01 69 92 parcours la d couverte des arts de la sc ne Sylvie Marmande 05 56 17 36 12 L IDDAC parcours la d couverte des arts de la piste Agence culturelle du conseil g n ral Christine Camatta 05 56 17 36 00 de la Gironde Institut d partemental de d veloppement parcours la d couverte des critures artistique
47. sensibles un s diment fertile Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 4 4 Aborder un spectacle de musique Dans le domaine musical contrairement la danse ou au th tre les l ves ont souvent des r f rences Mais le formatage m diatique ciblant les jeunes les conditionne ou les enferme dans une esth tique musicale tr s restreinte Permettre l acc s aux multiples langages qu offre le paysage musical actuel est au c ur m me de la mission de l enseignant La d marche qui consiste conduire les l ves au concert au spectacle musical constitue un premier jalon dans cette ouverture culturelle indispensable la formation du jeune 4 1 Aller la rencontre de l uvre Diff rentes pistes sont possibles Replacer l uvre dans son contexte historique g ographique et artistique liens avec les autres arts Sensibiliser le jeune par l coute d extraits d uvres r pondant un m me univers sonore D gager les caract ristiques fondamentales de l uvre mat riaux utilis s organisation modes de jeu S approprier ces fondamentaux par des exercices de pratique individuelle et collective Il est galement important d aller la rencontre du lieu de concert et d approcher son histoire son identit sa sp cificit et sa vocation 4 2 L analyse du concert peut porter sur les l ments suivants
48. spectacle comme son propre r f rent Les tendances actuelles tendent minimiser l intervention d miurgique du metteur en sc ne au profit du r le de l acteur m dium et de celui du spectateur dans l laboration du sens du spectacle Identifier le spectacle Le m tissage des genres les emprunts aux diff rents langages artistiques ou aux nouvelles technologies font du th tre aujourd hui un territoire tr s incertain Que voit on quand on est aujourd hui dans un lieu de spectacle O commence et o s arr te le territoire du th tre Il y a du th tre de texte voire du th tre d id e du th tre d images du th tre danse du th tre d objet Interroger l historique du spectacle Est ce une cr ation D un auteur vivant Que sait on des rapports entre le metteur en sc ne et l auteur La repr sentation s inscrit elle dans une longue tradition de r pertoire Quels sont les grandes r f rences jou es de l uvre repr sent e Questionner le lieu th tral Dans quelle configuration se trouve le lieu th tral c est dire comment l espace sc nique et l espace du public sont ils agenc s Quel type d espace sc nique est propos Frontal l italienne bi frontal Cette s miotique de l espace participe de l esth tique du spectacle Analyser le spectacle D excellents ouvrages donnent des grilles d analyse Pavis bersfeld Elles ont le m rite de rappeler toutes les strate
49. tention d tre total un peu la mani re de l op ra Avant garde cirque les arts de la piste en r volution 2001 dirig par Jean Michel Guy Editon Autrement Hors s rie L avant sc ne th tre Jeux de piste des entr es de clowns au livret de piste 2002 Le cirque au risque de l art dirig par Emmanuel Wallon Acte Sud 2002 Dictionnaire de la langue du cirque des mots dans la sciure Agn s Pierron Stock 2003 De la femme barbe l homme canon ph nom nes de cirque et de baraque foraine St phane Pajot Editions d Orbestier 2003 Le cirque entre culture du corps et culture du risque Sylvain Fagot L Harmattan 2008 Le cirque entre l lan et la chute Philippe Goudard ditions espaces 34 2010 iddac Regard sur le nouveau cirque Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons 4 Le cirque et l interdisciplinarit Dans le domaine des arts vivants les relations influences et interfaces entre les arts du cirque et la danse le th tre et la musique sont videntes tel point que la classification m me des spectacles hybrides devient souvent caduque et veine Pour autant vous pourrez trouver des uvres s inspirant de lunivers du cirque dans toutes les disciplines artistiques et techniques Quoique souvent consid r tort comme un art sans r pertoire le cirque se saisit parfois d uvres pour nourrir ses d marches cr atives Les exemples cit s ici ne so
50. termes d tapes elle confie aux Pr fets la d finition d un Sch ma d partemental de Coop ration intercommunale act fin 2011 qui red finit la taille et le p rim tre des inter iddac Rep res La d centralisation artistique et culturelle 25 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons communalit s et fait na tre pour certains d partements des m tropoles et le rempla cement des Conseillers g n raux et r gionaux en 2014 par un seul et unique Conseiller territorial lu dans un canton remembr plus en ad quation avec les r alit s d mographiques que le d coupage r volutionnaire La fusion des deux assembl es peut galement s envisager sous certaines r serves Mais la Loi de d cembre 2010 a souhait galement une plus grande clarification des financements et des comp tences avec notamment la suppression de la clause de comp tence g n rale pour les D partements et les R gions Longtemps en d bat car susceptible de remettre en cause un demi si cle de construction de d centralisation culturelle et de porter atteinte une conception des politiques culturelles en tant que strat gie coordonn e de d veloppement sur un territoire donn Helga SOBOTA la comp tence culturelle comme le sport et le tourisme est rest e une comp tence non exclusive et partag e La tentation originelle d une segmentation et d une sectorisation culturelle ne manquait pas en effet d
51. 000 habts les Communaut s d agglom ration et les Communaut s urbaines 500 000 habts La Loi Chev nement s est galement adoss e la Loi d Orientation d Am nagement et de D veloppement Durable du Territoire LOADT et aux Lois Voynet g n rant de nouveaux territoires de projets les Pays Si le concept existait depuis les ann es 70 o le pays tait le symbole d une autre mani re de vivre et travailler les Pays Voynet se d finissent comme un espace de projet et de concertation dont le p rim tre d action se doit d tre celui du projet territorial avant d tre celui de la d limitation adminis trative et dont la gouvernance s appuie sur la mobilisation et la participation des citoyens par le biais d un conseil de d veloppement La Loi de R forme des Collectivit s Territoriales de 2010 ent rine cette mutation historique Si elle ne pose pas comme pr alable la disparition d un chelon politico administratif la Commune en l occurrence elle cr e de nouvelles cat gories d tablissements Publics de Coop ration Intercommunale comp tences propres et territoires croisant bassins de vie territoires institu s et v cus l horizon de 2013 la carte de l intercommunalit devrait tre ainsi achev e d une part par le rattachement des derni res communes isol es par la suppression des multiples syndicats p rim tres composites et par la constitution d entit s territo
52. A de n SCENOGRAPHE dy 14 LACS re 7 Pr nom 5e denses ia tait Quand on monte une pi ce de th tre il faut savoir dans quel espace c est dire dans quel d cor vont jouer les com diens C est le sc nographe qui r fl chit l organisation de cet espace On appelle a la sc nographie Souvent le sc nographe commence par faire des croquis pour dessiner ses diff rentes id es Parfois il construit aussi des maquettes de sa sc nographie pour savoir si son id e lui plait vraiment Le sc nographe c est comme un architecte qui au lieu de construire des maisons pour vivre construirait des d cors de th tre pour jouer Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti 8 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons 1 Mes souvenirs des sc nographies des spectacles vus Dans les pages de ce carnet tu vas pouvoir garder la m moire des d cors et des sc nographies des spectacles que tu auras eu la chance de voir avec ta classe ou en dehors de l cole Pour cela prends l habitude de dessiner des croquis des d cors et des environnements de chaque spectacle vu Tu peux aussi coller une photo prise par ton enseignant ou donn e par la Compagnie ou d coup e dans la plaquette du th tre qui a accueilli cette repr sentation 2 Mes sc nographies invent es pour spectacles non vus Tu pourras aussi y dessiner des sc nographies invent es pour des
53. Bonhomme Direct iddac Manuel la d couverte des arts de la sc ne 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Sur les chemins de la culture Plan D partemental d Education Artistique et Culturelle en Gironde 2011 2013 l Un Plan D partemental d Education Artistique et Culturelle pourquoi Le 3 juin 2010 a t sign e une convention d partementale d ducation artistique et culturelle Cette convention r unit le Conseil g n ral de la Gironde l Inspection Acad mique de la Gironde et la Direction des Affaires Culturelles d Aquitaine II s agit de mettre en place un politique commune d ducation artistique et culturelle pour tous les jeunes scolaris s du d partement Le plan veille non seulement favoriser les espaces de rencontres entre les jeunes et la cr ation artistique mais galement d velopper les coop rations entre territoires et habitants C est pourquoi est privil gi e une coh rence entre projets en temps et hors temps scolaire tout en accompagnant les acteurs de l ducation artistique et culturelle Il Par qui pour qui et comment L initiative d un projet d ducation artistique et culturelle revient tout membre de la communaut ducative L action peut b n ficier tant aux groupes d l ves qu aux membres de la communaut ducative au sens large La construction d un projet diff re entre coll ge et cole primaire Concernant le c
54. Lo e Fuller sculpte la lumi re sur ses costumes de voiles Ruth Saint Denis et Ted Schawn donneront une dimension spirituelle la danse et seront fondateurs de la c l bre Denischawnschoo d o sortiront Doris Humphrey Martha Graham Ces deux danseuses tenteront de retrouver un geste primitif Leurs deux mots clefs sont fall et recovery chez l une et tension release chez l autre Le geste fondamental se situe au niveau du torse si ge de la respiration des motions 5 La rupture Cunninghamienne Une danse objective revendiquant son existence comme v nement du monde et non sa simulation Merce Cunningham s abandonne la vie des signes tout en vitant la formation de signifiants despotiques Events La danse ne raconte rien elle montre le mouvement pour le mouvement Le corps est ainsi lib r du pathos de la Modern Dance Refus de la th tralit du figuratif de la hi rarchisation de l espace et du temps de l expression psychique de la relation d corative avec la musique Il compose avec le hasard pour lib rer la danse des st r otypes associatifs et ouvrir le champ des possibles au del de limaginaire Il ne reste que le mouvement donn comme expressif au del de toute intention signant ainsi la faillite du r cit comme mode de mensuration du r el Un jour ou deux en 1973 l Op ra de Paris re oit un accueil tr s mitig 6 Les avant gardes am ricaines ou la post modern dance Aboliti
55. Manuel Parcours la d couverte des arts de la sc ne Livret propos e a dito 4 OO Sur les chemins de la culture Plan D partemental d ducation Artistique et Culturelle en Gironde 2011 2013 O Le parcours la d couverte d s arts de la sc ne O Remerciements les Auteurs P LL p3 LL ages RES O Regard sur le th tre d aujourd hui O Regard sur la danse contemporaine O Regard sur les arts du cirque O L acc s la culture dans les politiques c lturelles fran aises Fa O Dela d centralisation artistique la d centralisation culturelle O L ducation artistique en milieu scolaire depuis les ann es soixante Fiches Pratiques 1 Concevoir le projet 2 laborer un budget dans le cadfe d une action d ducation artistique 3 D couvrir un lieu de spectacle 4 Devenir un spectateur averti 5 Institutions et partenaires ressour es enGironde O 6 Ressources en ligne 7 Lexique r 7 ER O LE iad rs x e ac DY Gironde fenan ai EE OR La rl Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons e PROPOS ie Manuel Parcours la d couverte des arts de la sc ne En d cidant de concevoir un manuel p dagogique le Rectorat l Inspection Acad mique le Centre D partemental de Documentation P dagogique la Direction R gionale des Affaires Culturelles d Aquitaine le Conseil g n ral de la Gironde et son agence cu
56. Tel 05 57 96 01 20 GLOB THEATRE BORDEAUX Tel 05 56 69 06 66 Fiche pratique 5 Institutions et partenaires ressources en Gironde Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 6 Ressources en ligne A ducation artistique Le portail interminist riel pour l ducation artistique et culturelle lien suivre OVATOS b urune H educagri fr lien suivre Le site d information et de promotion des tablissements publics d enseignement agricole R seau SCEREN CNDP Centre national de documentation p dagogique lien suivre La carte des ressources culturelles locales lien suivre Le site du CDDP de la Gironde lien suivre Les p les de ressources e lien suivre en Aquitaine ee Le PREAC d Angers Le p le de ressources pour l ducation artistique et culturelle 7 lien suivre FICHE PRATIQUE 6 Ressources en ligne Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 6 A Arts vivants Le Minist re de la culture ire _ lien suivre art Un Cent o Pompidou mobile Le EA La Cit de la musique Re m lien suivre Des ressources pour les lien suivre musiques actuelles Le Centre de lien suivre documentation des musiques contemporaines Le Centre de la chanson et
57. a danse de la tribu victorieuse celle des guerriers autour du totem Au Moyen ge les places du village servaient de cadre aux caroles et estampies dans es pour les f tes des fous Ces danses profanes remontent des traditions pa ennes dont l glise s tait charg e de gommer le caract re dionysiaque 1 2 Le ballet de cour Import d Italie du Nord la Renaissance C est le moment o la danse se produit pour un public et fait l objet d une criture chor graphique Elle se donne voir en tant que symbole absolu au service de la splendeur du r gne 1581 le ballet comique de la reine 1 3 Op ra ballet On continue de d velopper la th matique mythologique mais chelle humaine Quand Louis XVI d cide de ne plus danser le ballet est hauss sur la sc ne l italienne et suppos tre vu comme un tableau par des spectateurs soumis aux lois de la perspective et de la frontalit 1669 Raoul Feuillet note les pas Le syst me classique est en place 2 Du divertissement au langage Toute la danse occidentale est parcourue du duo duel entre virtuosit et expressivit Les encyclop distes remettent en cause l esth tique classique 1760 Lettres sur la danse de Georges Noverre Ce chor graphe fran ais d nonce le vide d une danse r duite iddac Regard sur la danse contemporaine des prouesses m caniques Il estime que la danse peut toucher l me des spectateurs Naissance du ballet classique
58. ace le spectateur dans une nouvelle dimension de r ception celui ci n a plus en effet faire qu des marionnettes technologiques Il ny a plus qu un artifice de projection de figures num riques qui remplacent les com diens Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Le personnage subsiste alors que l acteur a disparu Plus ph nom nal encore la proposition de Jean Lambert Wild avec Orgia de Pier Paolo Pasolini au Th tre National de la Colline en 2002 des capteurs sensoriels quipent les com diens qui traduisent leur r alit motionnelle par des variations thermiques ou du rythme cardiaque Ces donn es apparentes aussi bien pour l acteur que pour le spectateur bouleversent radicalement les strat gies de jeu REP RES L environnement num rique questionne la topologie de la sc ne th trale et les sch mas de r ception habituelle Cet appareillage technologique permet d entrevoir le profil d un super acteur qui saurait utiliser ces outils comme de nouveaux instruments de travail Ils le dotent de qualit s suppl mentaires qui 1 B atrice Picon Vallin tudes th trales n 26 mars 2003 2 Nathalie Fournier Impossibles Th tres 19 3 Brigitte R mer Fragments d un discours Edition l Harmattan Septembre 2002 4 cf supra 6 tudes th trales n 26 7 Gaston Baty pr face B Picon Valin Actes sud Papiers juin 2004 8 Gaston Baty pr
59. ants En n effectuant aucun partage de responsabilit s culturelles entre Communes D partements et R gions la d centralisation culturelle de 1982 a stimul l essor de collectivit s entreprenantes Elle a galement contribu par le renforcement de la d concentration fonder le primat de la coop ration publique Preuve en est la Dotation Culturelle Sp ciale qui devait tre vers e aux Collectivit s par l tat tr s vite encadr e par des contrats puis par les Conventions de D veloppement Culturel elle dispara t en 1986 La mise en place de fonds g r s conjointement et sous l expertise de l tat a t il faut bien le reconna tre un transfert pour le moins limit Fondatrice du processus de dialogue et de concertation entre tat et collectivit s territoriales la d centralisation culturelle de 1982 si elle a t le moteur du d veloppement culturel a donc engendr diff renciation territoriale lourdeur et opacit incitation l action sans les moyens durables de l assumer et concurrence entre pouvoirs publics l o il devait avoir mulation 1 3 La d centralisation culturelle Acte Il 2003 La deuxi me grande vague de d centralisation se caract rise par une r vision constitutionnelle fondamentale relative l organisation de la R publique Adoss e trois lois organiques exp rimentation responsabilit et autonomie financi re elle conf re la R gion le statut de collecti
60. as paradoxalement la r alit de l esprit de d centralisation D abord parce que le non pr vu est aussi le non limit Jean Marie PONTIER Et pour accompagner leurs politiques les Collectivit s Territoriales n ont pas m nag leurs efforts budg taires Aujourd hui les d penses culturelles des Collectivit s sont trois fois plus lev es que celles du Minist re de la Culture Si les villes demeurent le principal financeur de la culture l intervention des R gions et des D partements est tout fait significative et a progress jusqu en 2009 de mani re cons quente 55 pour les R gions entre 2002 et 2006 14 pour les D partements Ensuite parce que la Collectivit que l on croyait caduque le D partement est celle qui aura t la plus renforc e en disposant d une part de comp tences culturelles obligatoires d s 1982 d autre part en conservant le d coupage de la REP RES circonscription lective en 2014 Enfin car la subsidiarit est essentielle et reconnue Ce principe permet aux collectivit s d assurer de mani re exp rimentale une comp tence en lieu et place de l tat lorsqu elles ont vocation prendre les d cisions qui peuvent tre mise en uvre leur chelle D aucuns ont qualifi de d centralisation rampante Ren RIZZARDO ces larges responsabilit s culturelles et nombreux ont t ceux s opposer la suppression de la clause de comp tence g n rale dans le domain
61. au Front Populaire nombre de viles cr ent et financent biblioth ques mus es th tres conservatoires et soutiennent soci t s savantes ou orph ons r publicains Pierre MOULINIER Au del du mythe d un tat seul d positaire des politiques culturelles c est dans les communes et notamment dans les villes que se sont forg es les premiers grands mod les d action culturelle On distingue traditionnellement voir carica turalement deux grandes logiques d action culturelle municipale La premi re puise dans le tissu associatif et le local pour construire une dynamique et un projet d animation con us comme l ment de construction de la sociabilit Bas sur la participation et l implication des habitants l action s inscrit dans une coh rence d animation socioculturelle et dans le courant de l ducation populaire et de la d mocratie culturelle Par opposition la seconde s inspire plus des politiques de d mo cratisation culturelle de l tat et repose sur une professionnalisation de la gestion et de la m diation culturelle Moins qu une population iddac Rep res La d centralisation artistique et culturelle 26 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons les habitants sont des publics ou des usagers auxquels des services sont offerts m diath que cole de musique centre culturel En devenant actrice voire parfois moteur de politiques transversales et territoriales politiqu
62. au d avant sc ne rideau g n ralement en velours rouge qui s ouvre et se ferme avant la repr sentation aux entractes et la fin du spectacle devant le public Le cadre de sc ne la partie fixe ou mobile qui entoure l ouverture de la sc ne Les cintres la partie a rienne de la cage de sc ne invisible au public o sont actionn s les fils les perches et les porteuses qui supportent les l ments de d cor et du mat riel d clairage Appuyer faire monter un d cor dans le cintre Charger descendre un d cor Frise l ments de d cor destin cacher le cintre la vue des spectateurs Le jeu d orgue ordinateur de commande des projecteurs qui permet de r aliser les effets de lumi re Les pendrillons rideaux en velours ou en toile noirs ou rouges Ils servent obscurcir la cage de sc ne et aussi de coulisses aux acteurs FICHE PRATIQUE 3 D couvrir un lieu de spectacle 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 3 4 3 L accessibilit La loi du 11 f vrier 2005 relative l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es celle ci a instaur une nouvelle dynamique autour de l accessibilit traduite par cette intention l acc s tout pour tous Les nouvelles r gles d accessibilit des locaux aux personnes handicap es concernent les tablissements recevant du public ERP
63. aucoup deviendront quelque 30 ans plus tard des Sc nes nationales s inscrivent dans cette vision d am nagement spatial du territoire En maillant le territoire il devient alors possible de cr er les conditions de la rencontre entre le citoyen ayant mis ce d sir et l uvre d art il ne s agit pas de contraindre l art les masses qui lui sont indiff rentes il s agit d ouvrir le domaine de la culture tous ceux qui veulent l atteindre Autrement dit le droit la culture c est purement et simplement la volont d y acc der Andr Malraux Car le projet d mocratique d Andr Malraux s appuie non sur une transmission didactique apanage de l ducation nationale ni sur une transmission par les pratiques d fendues par l ducation populaire mais sur la rencontre avec les uvres leur force communicationnelle et leur impact esth tique Marie Christine BORDEAUX C est le temps de l ducation des sens de la construction du jugement esth tique de l laboration du go t par le seul fait de placer l individu face l uvre Jean Fran ois CHAINTREAU Une d marche ax e sur l galit fondement r publicain majeur que l on retrouve en cho dans le mot d Antoine Vitez litisme pour tous 1 2 Acc s ou d mocratisation l ambigu t originelle Beaucoup voient dans l ambition de Malraux l essence des politiques dites de d mocratisation culturelle Pour autant le terme n est pas inscrit
64. cle et de d couvrir le fonctionnement d un quipement culturel de proximit Il s articule autour de plusieurs temps forts la visite et la fr quentation d un lieu de spectacle avec la d couverte de son fonctionnement g n ral des rencontres avec des artistes et la venue au spectacle trois fois dans l ann e parcours pluridisciplinaire l analyse des spectacles travers des ateliers d initiation la pratique artistique sc nographie danse th tre un module d couverte pr sentation d une maquette th tre repr sentation d un plateau des coulisses et plus largement d une production artistique spectaculaire Ce parcours se d cline galement dans les domaines des arts de la piste des critures contemporaines pour le th tre et des musiques actuelles Plus d infos iddac Manuel la d couverte des arts de la sc ne 2 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Le parcours la d couverte des arts de la sc ne Un parcours la d couverte de ne saurait se r duire la venue au spectacle ou la simple sortie d un groupe d l ves dans un lieu culturel C est un parcours de sensibilisation aux arts de la sc ne qui suppose de concevoir pr parer et exploiter le moment culturel et la rencontre artistique Ce parcours de base peut s enrichir d un module de pratique deux heures en amont du parcours et ou d un module plus long au format d
65. contraignent du fait des charges obligatoires de d centralisation r duire une voilure culturelle d j bien d risoire C est donc dans de nouvelles coop rations entre collectivit s locales et tat que les politiques culturelles devront se construire D autant que s il est g n ralement admis qu il n y a de bonne d centralisation sans une d concentration parall le des services de l tat l Acte Il n a pas renforc loin s en faut et la diff rence de 1982 ni les Directions R gionales des Affaires Culturelles ni les services culturels des Rectorats Quant la R forme G n rale des Politiques Publiques elle impacte aujourd hui fortement les moyens humains remplacement d un retrait sur deux et administratifs fusion des Directions Jeunesse et Sports en une Direction Jeunesse Sports et Coh sion sociale pour exemple Est ce donc encore le m me marteau qui frappe bien qu on en ait raccourci le manche ou doit on consid rer que le marteau a chang de main tout en perdant son poids 2 1 La Commune Les municipalit s Cellule de base de la vie politique fran aise h riti re pour la plupart des paroisses la commune occupe une place de choix dans l imaginaire politique et culturel fran ais Guy SAEZ Lieu de l v nement elle est aussi bien avant la d centralisation artistique la premi re avoir apport son soutien aux initiatives culturelles Durant tout le XIX si cle et jusqu
66. ctobre 2009 e TEILLET Philippe LANDEL Pierre Antoine La politique culturelle des Pays Grenoble Observatoire des Politiques Culturelles 2002 e THURIOT Fabrice Culture et Territoires Les voies de la coop ration Paris L Harmattan 1998 e WALLON Emmanuel L action culturelle et la coop ration intercommunale union libre et concubinage in Culture et Collectivit s Locales Les Cahiers du CNFPT N 36 septembre 1992 p 14 21 iddac Rep res La d centralisation artistique et culturelle 30 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons REP RES A L ducation artistique en milieu scolaire depuis les ann es 60 La l gitimit d une ducation artistique dans la formation g n rale de l enfant n est pas toujours all e de soi Depuis les ann es 60 l ouverture de l cole et le partenariat entre les minist res de l Education nationale et de la Culture ont permis d asseoir peu peu cette l gitimit au gr des protocoles des r formes des changements politiques mais toujours gr ce la conviction et au militantisme d enseignants et de professionnels de la Culture 1 1965 1979 d but de la collaboration ducation Nationale Culture la p riode des exp rimentations 1 1 Maurice Landowski compositeur et premier directeur de la Musique nomm par Andr Malraux en 1966 ouvre les Conservatoires de R gion un public d l ves de l cole l universit Les
67. cturel et profond dialogue partenariat et construction mutuelle sont devenus n cessaire une nouvelle tape de la d centralisation culturelle dont l enjeu pourrait bien tre de penser les diff rents champs et fonctions culturelles les uns par rapport aux autres et les rendre perm ables leur environnement et actifs dans leur participation au mieux vivre ensemble iddac Rep res La d centralisation artistique et culturelle 29 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons REP RES Pa R f rences bibliographiques BONNARD Maryvonne Les collectivit s territoriales en France Paris La Documentation fran aise 2005 CAHIERS FRAN AIS Les D centralisation tat et territoires N 318 janv fev 2004 sous la direction de Philippe Tronquoy Paris La Documentation fran aise 2004 e DJIAN Jean Pierre Politique culturelle la fin d un mythe Paris Gallimard 2005 e FAURE Alain NEGRIER Emmanuel dir La politique culturelle des agglom rations en France vers une nouvelle donne communautaire ABBDP 2005 e FRIEDBERG Erhard URFALINO Philippe La d centralisation culturelle au service de la culture nationale in MOULIN Raymonde Sociologie de l Art Paris La Documentation Fran aise 1986 p 11 21 e LEFEBVRE Alain SIBERTIN BLANC Mariette Guide des politiques culturelles des petites villes Paris Dexia ditions 2006 e LUCAS Jean Michel Paroles et Fragments
68. dans le texte et n a probablement jamais t prononc par Malraux lui m me L ambition semble r sider sur une galit d acc s pens e en terme g ographique plus que social Une dimension qui lui tait suspecte nous ne pr tendons pas comme en Union Sovi tique donner leur chance tous et nous le regrettons mais nous pr tendons formellement donner sa chance chacun Andr Malraux C est donc chez les militants de l action culturelle des ann es 60 dont certains proches de Malraux qu il convient de rechercher la naissance du mot de d mocratisation un terme suffisamment polys mique pour s appliquer tout autant aux pratiques iddac Rep res La question de l acc s la culture dans les politiques culturelles fran aises 19 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons la fid lisation qu l acc s des populations loign es socialement de l art un terme entre tenant la confusion entre offre artistique et culturelle en terme spatial et logique des publics Malgr son ambigu t et ses paradoxes malgr la confusion entre acc s et d mocratisation le concept s impose dans le discours culturel fran ais Pour autant d s sa naissance nombreux seront ceux le d noncer le d noncer pour l utopie qu il entretient d une culture susceptible elle seule d araser les in galit s sociales et conomiques le d noncer pour l illusion d mocratique et gali
69. e brechtienne L h ritage du dramaturge s est transmis en 70 Peter Stein et aujourd hui Thomas Ostermeier Tadeusz Kantor Jerzy Grotowski ont fascin dans les ann es 80 tous les hommes de th tre Wladyslaw Znorko est aujourd hui celui qui s inscrit le plus directement dans cette filiation du th tre visuel En France dans l apr s guerre commencent les ann es Vilar qui insufflent une nouvelle vie au th tre Antoine Vitez est incontestablement dans les ann es 70 celui dont la d marche po tique a le plus marqu et fait cole pour toute une g n ration II y a enfin ces metteurs en sc ne d origine trang re qui comme Peter Brook ou Robert Wilson se sont s dentaris s en France et y ont panoui leur art Aujourd hui aux c t s d Ariane Mnouchkine de Patrice Ch reau ils traduisent le mieux la notion de la mise en sc ne comme un art part enti re 4 3 Une cr ation sans metteur en sc ne L histoire des derni res d cennies du th tre a montr que le renouveau le plus profond et le plus durable du th tre son fonctionnement son r pertoire son esth tique sa relation au public est le plus souvent venu des troupes Le Soleil L Aquarium Le Th tre clat Le Living Theater La Mama Le Wooster Group Le Za Branou La Shaub hne L Odin Teatret Au XX si cle la troupe a t le lieu d exp rimentation de formes nouvelles un foyer de contestation artistique et politique la d
70. e culturel Pour autant tous revendiquent des comp tences plus clairement partag es et leur caract re obligatoire Car si le mille feuilles culturel de financements crois s est n cessaire et a aliment la d centralisation culturelle depuis 30 ans il est soumis avant tout aux moyens que peuvent d gager les Collectivit s Territoriales Il est galement g n rateur de complexit administrative voire de cahiers des charges antagonistes et parfois vecteurs de saupoudrages discutables L enjeu culturel de la R forme des Collectivit s Territoriales pourrait donc bien tre ni de segmenter et consigner l action publique de la culture ni de rester dans le flou l empilage voire la concurrence mais bien au contraire d intensifier les coop rations avec les autres cat gories de l intervention publique et les relations entre les Collectivit s et entre les Collectivit s et l tat condition que ce dernier soit en capacit de retrouver souffle pique et efficience financi re Aujourd hui encore l empilement des structures et des responsabilit s n a que peu chang Il est de coutume dans le d bat politique et juridique de se demander si la multiplication des niveaux d administration et la prolif ration des financements proc dent d une abondance et d une libert enviable ou si elles engendrent confusion et gaspillage Emmanuel WALLON En un temps o les finances publiques connaissent un tarissement stru
71. e de la ville jeunesse tout en conservant son pouvoir symbolique l action culturelle municipale a transcend cette typologie d sormais dat e bien que ses principaux domaines d intervention que sont la gestion d quipements la conser vation l ducation artistique et le soutien aux initiatives locales naient que peu volu Reste que le nombre de communes en France demeure le plus lev d Europe Si l attachement du citoyen y est fort beaucoup de nos communes ne disposent pas de moyens financiers et humains suffisants notamment dans les zones les plus rurales D o l mergence r cente et timide de la coop ration intercommunale seul recours pour une mise en uvre d une action culturelle structur e et coh rente mais l chelle d un territoire la perception encore floue 2 2 Les intercommunalit s une nouvelle territorialisation de l action publique La coop ration intercommunale a longtemps t limit e en France Si l on excepte la loi sur les fusions de communes 1884 l impact anecdotique seuls les Syndicats Vocation Unique 1890 disposaient d une existence juridique Cr s pour permettre aux communes de se f d rer afin de g rer une activit d int r t communautaire les SIVU s ils ont connu un succ s r el ont avant tout r pondu des questions d ordre technique et financier sans cesser de cro tre quitte offrir un paysage parapublic complexe et illisible assainis
72. e de partenariat s applique aux financements ce qui suppose une quit de financement entre les diff rents partenaires et le respect du cahier des charges selon les dispositifs Lire la fiche d aide au montage d un budget pr visionnel sur le site de l acad mie de Bordeaux http www ac bordeaux fr pedagogie action culturelle dispositifs et mise en oeuvre financements html 2 4 Comment pr senter votre budget Votre budget doit tre pr sent en d penses et en recettes l quilibre en deux colonnes droite l origine des ressources ou produits recettes gauche l emploi des ressources ou charges d penses Soyez r alistes ne sous valuez pas vos d penses ne sur valuez pas vos recettes http www education gouv fr cid31 la lolf qu est ce que c est html FICHE PRATIQUE 2 laborer un budget dans le cadre d un projet d ducation artistique 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 2 2 5 L impact de la TVA Les tablissements scolaires n tant pas assujettis la TVA pensez demander chaque structure prestataire si elle est ou non assujettie la TVA Dans l affirmative c est le montant TTC de la prestation qu il faudra int grer en d penses dans votre budget 2 6 Les prestations en nature N h sitez pas valoriser dans votre budget les moyens mis gracieusement votre disposition par une collectivit mise disposition de personnel de
73. e festivals Le r gisseur g n ral est le chef d orchestre du spectacle puis viennent le r gisseur son le r gisseur lumi re le r gisseur plateau 3 1 2 L administration Le directeur il choisit les spectacles et met en place une programmation Il g re l quipe du lieu il est gestionnaire n gociateur directeur artistique L administrateur il est charg de la gestion administrative et financi re Le responsable de la billetterie il assure la vente des billets et est charg de l accueil Le responsable de la communication il con oit la strat gie de communication de la structure Le m diateur il est charg de la mise en place des programmes de sensibilisation des publics Le charg des relations publiques il est charg d entretenir les relations entre la structure et ses publics et de la prospection des publics 3 2 L quipe artistique Le monde du spectacle vivant tend de plus en plus tisser des croisements entre la musique la danse le th tre les arts de la rue de la piste les arts plastiques arts visuels On distingue des niveaux d intervention dans ces disciplines 3 2 1 Les artistes L auteur du texte pour le th tre le compositeur sont les cr ateurs qui con oivent l oeuvre sur sc ne sur la piste dans l espace urbain Le metteur en sc ne le chor graphe ils dirigent des interpr tes ce sont les chefs d orchestre du spectacle La mise en sc ne r unit deux composantes pri
74. e r introduire des cloisonnements alors que la r alit est la porosit et une connexion des enjeux culturels aux enjeux sociaux conomiques et territoriaux C est donc un d veloppement plus horizontal et donc une coop ration publique r affirm e que la Loi de 2010 pose en creux recoupant par d faut des textes internationaux D clarations de l ONU et de l Unesco Agenda 21 de la Culture susceptibles de renouveler en profondeur les logiques d actions et d acteurs qui pr valent aujourd hui dont les limites et les contradictions sont pour certains patentes Jean Michel LUCAS Reste disposer pour les collectivit s et l tat des moyens tant politiques que financiers l o les r formes fiscales et administratives amenuisent leurs capacit s d intervention 2 Les logiques d acteurs de la d centralisation La France poss de une organisation territoriale complexe et unique L attente de la Loi de 2004 pour clarifier et simplifier notre mille feuilles a t d ue Celle de 2014 pourrait bien rebattre les cartes ne serait ce que par la r duction du nombre d lus et l affirmation du tandem intercommunalit s communes D partements R gions Toutefois la r forme de la fiscalit op rationnelle depuis janvier 2010 et celle des Politiques Publiques RGPP se concr tisent aujourd hui par un tarissement des moyens REP RES humains et financiers de l tat comme des Collectivit s qui les
75. eau cirque se distingue par la modification de la place des animaux l clatement des focus la place de l objet qui devient partenaire un jeu d acteur qui subordonne l aspect technique Cirque contemporain certains critiques et analystes font une diff rence entre les propositions innovantes du nouveau cirque dans les ann es 80 et les cr ations dans un climat de reconnaissance d s la fin du XIX si cle o une forme de respectabilit permet la stabilisation d un style Jean Michel Guy utilise la m taphore du passage de l tat de mac doine celui de mayonnaise pour exprimer les mutations du cirque de la superposition vers la fusion de nouvelles inspirations Bibliographie pour en savoir plus REP RES Ce style de cirque est un fleuron fran ais les formations constituent une r f rence attractive pour les jeunes artistes trangers Les artistes exportent facilement leurs cr ations dans les autres grandes nations de cirque Etats Unis Russie Chine Br sil L outre cirque expression de Jean Michel Guy L outre cirque repr sente plut t le fruit d alliances artistiques et de m tissages vari s Les cr ations puisent indistinctement dans les arts visuels et sonores les nouvelles technologies le num rique ou encore les marionnettes C est l artiste et le chor graphe qui proposent la forme spectaculaire sans se soucier des d coupages disciplinaires Le spectacle a la pr
76. elles formes d actions privil giant le r le actif de l l ve ou les projets en zones d favoris es La cr ation en 1979 des Projets d Actions ducatives et Culturelles PA C T E remplac s en 1981 par les Projets d Actions ducatives P A E va permettre le d veloppement de la collaboration de l cole avec des structures culturelles et des professionnels de la culture Des quipes enseignantes volontaires et bien souvent militantes exp rimentent ainsi non sans difficult s des m thodes p dagogiques diff rentes avec le concours d artistes intervenants 2 1983 1990 intensification des partenariats la p riode des r glementations 2 1 La Direction du D veloppement Culturel D D C structure transversale cr e en 1982 par le minist re Lang est l origine du premier protocole d accord Minist re de la Culture Minist re de l ducation nationale en 1983 Ce protocole met en avant le terme d ducation artistique et reconna t les disciplines artistiques au del de la musique et des arts plastiques Un cadre r glementaire est donn pour les classes culturelles les classes patrimoine les ateliers artistiques les options Cin ma et th tre Des Centres de Formation des Musiciens Intervenants C F M I sont cr s Cependant en 1984 le nouveau ministre de l ducation Jean Pierre Chev nement pr ne le retour aux fondamentaux lecture et calcul 2 2 En 1988 avec Fran ois L otard min
77. ent de rapprocher le travail de la mise en sc ne de celui de la traduction La naissance de la mise en sc ne am ne notamment en France o la tradition texto centriste est puissante un repositionnement L article de Gaston Baty de 1923 intitul Sire le Mot a valeur de manifeste Depuis trois si cles le Mot r gne et r duit en esclavage ses anciens pairs Comme si le geste la couleur la musique n taient pas au m me titre que lui moyens d expression de la pens e 8 D sormais le spectacle est sous la co responsabilit la co cr ation de l auteur et du metteur en sc ne La prise en compte de la mise en sc ne se traduira aussi par le renforcement des notations didascaliques 4 2 L re de la mise en sc ne On retient de la vie th trale au XX si cle autant de noms d auteurs dramatiques que de noms de metteurs en sc ne Ces derniers ont jou un r le consid rable dans l histoire du th tre par des spectacles qui ont fait v nement ou par des crits th oriques L italien Giorgio Strelher fondateur du Piccolo Teatro de Milan r novateur du th tre en Italie s est r appropri les le ons de la Comedia dell Arte Son Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons successeur et contemporain Dario Fo a puis dans le cirque les farces m di vales la com die napolitaine l nergie dont il nourrit ses spectacles La Schaub hne reste la premi re sc n
78. es Bernard Dort et Roland Barthes transforme le paysage th tral et marque toute une g n ration de metteurs en sc nes Antoine Vitez et de com diens L h ritage de Brecht est toujours pr sent dans la cr ation contemporaine 1 2 Antonin Artaud 1896 1948 Le travail de d molition des formes th trales traditionnelles est radicalis chez Artaud la fois acteur et th oricien Artaud d finit des conceptions comme celle du Th tre de la cruaut qui auront beaucoup de mal se concr tiser dans l espace sc nique Son principal ouvrage Le th tre et son double expose de mani re th orique ce qui ne peut s exprimer sur sc ne Artaud reste aujourd hui un point de r f rence de la modernit th trale Ses propositions d un langage sc nique total d sacralisent le texte dramatique voire le mettent l cart Tous ces postulats le recours l nergie corporelle le th tre pens comme une c r monie reliant le spectateur et l acteur aux forces du cosmos la remise en question du rapport spectateur acteur donc de l espace sc nique et de l espace du regard sont la source d inspiration du travail artistique de groupes de th tre aussi c l bres que le Living theater am ricain dans les ann es 70 le Bread and Pupet Theater ou plus pr s de nous les catalans de la Fura del Baus dans les ann es 80 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons 1 3 Samuel Beckett
79. es cr dits demeurent encore aujourd hui bien modestes au regard de l enjeu de soci t D autant que dans le m me temps les industries culturelles ont consacr d importants moyens pour accro tre un march qu elles jugeaient porteurs Il convient donc aujourd hui de r interroger remettre en cause les mythes fondateurs des politiques d acc s la culture les choix artistiques culturels et les modes de mise en public Le syst me d action culturelle a continu avec des moyens renforc s faire ce qu il tait accoutum faire produire et diffuser la cr ation un public indiff renci mais de fait pr form et conforme au type id al de bon public Jacques BONNIEL Il faut alors une bonne dose de volontarisme pour faire droit de cit aux revendications de pr sence et de d veloppement d actions artistiques et culturelles centr es et nourris d habitants et de territoires loign s de la culture Cela s est fait tout d abord morceau par morceau segment par segment personnes g es personnes en insertion handicap puis de mani re plus r cente par de nouvelles fen tres de dialogue avec les champs du social de l am nagement du territoire de l ducatif de l insertion Car Le milieu culturel ne peut pas tre le seul se mobiliser pour favoriser la ma trise du lien essentiel entre individu et environnement soci tal qui permet chacun de trouver des rep res pour se construire s o
80. et installations ouvertes au public lors de leur construction de leur cr ation par changement de destination et lors de travaux Le sch ma d partemental du handicap du Conseil g n ral de la Gironde adopt par les lus le 19 d cembre 2006 se veut la traduction concr te des engagements pris par celui ci II s articule autour de trois axes de d veloppement e affirmer la place de la personne handicap e dans la cit aider la vie autonome et favoriser l insertion professionnelle e adapter et d velopper le dispositif pour favoriser un accompagnement garant de qualit de vie aides domicile acc s aux soins alternatives l h bergement permanent r ponse aux besoins sp cifiques du vieillissement e favoriser la coordination des actions et des intervenants autour de la personne handicap e et am liorer la connaissance des personnes et des besoins Le volet culturel est inclu dans ce sch ma et s appuie sur l axe 1 Il reconna t l accessibilit aux loisirs et l ensemble du cadre de vie comme un droit des personnes handicap es Dans ce cadre le volet culturel vise faire merger une conscience collective et une responsabilit partag e de la question de la participation des personnes handicap es la vie culturelle et inscrire cette participation comme un principe dans tous les champs culturels au del des exp riences qui sont le fait de volont s locales ou personnelles Audio description Ce sont les
81. ettre l exp rience et en d jouer les cueils Le Parcours la d couverte des arts de la sc ne fait partie d un projet global d ducation artistique On a trop eu tendance opposer sensibilisation la pratique artistique et fr quentation du spectacle vivant Qui oserait penser que la pratique artistique ne se nourrit pas de cette m moire sensible h rit e de quelques grands moments v cus de th tre de danse de cirque C est d abord pour alimenter un imaginaire une sensibilit artistique que s impose la n cessit de la fr quentation des lieux de culture Bien s r il y sera aussi question d ducation au sens le plus trivial du terme un l ve qui ne sait pas les usages des lieux de spectacle il faudra bien d une fa on ou d une autre lui confectionner un Petit trait de savoir vivre l usage du jeune spectateur Mais qui oublierait l objectif premier celui d veiller et de d velopper la sensibilit artistique des l ves s exposerait sans doute cette cinglante remarque Si l enseignant accompagne ses l ves au spectacle cest parce qu il a con u un projet p dagogique au centre duquel on trouve le spectacle comme objet d tude L analyse de spectacle devient une activit install e et permet ainsi d chapper la confusion r ductrice avec l analyse textuelle Mais l analyse de spectacle si elle veut garder toute la sp cificit du projet artistique qui en est l origine d
82. exte spectaculaire 2 2 Sp cificit s des critures contemporaines L effervescence et la diversit des formes de l criture dramatique contemporaine est assez extraordinaire Quelques l ments r currents l effacement de la fable qui n est pas s parable de la crise du personnage le personnage n est plus qu un num ro un nom une fonction la vogue du monologue ou pour le moins les variations autour du dialogue le retour du th tre r cit le r cit clat th tre du quotidien fait de langue orale th tre po tique Dans le texte dramatique contemporain c est la trag die du langage selon l expression d Eug ne lonesco qui se manifeste Il faut noter la grande vari t de l usage didascalique parfois r duit au minimum parfois surabondant Le Temps et l Espace subissent les m mes distorsions dans le texte que la fable ou les personnages Les textes drama tiques contemporains sont r put s sombres voire d primants L criture pour le jeune public n chappe pas la r gle Des sujets graves reflets d une nouvelle consid ration pour la jeunesse sont abord s On observe une forme de th tre gotiste le th tre du grand d ballage personnel du moi moi moi moi comme dit Claude Yersin directeur artistique du NTA Nouveau Th tre d Angers quoi s int resse le th tre contem porain Brigitte R mer a tir de son enqu te aupr s des hommes de th tre vivants six grandes directions
83. face B Picon Valin Actes sud Papiers juin 2004 9 Jean Pierre L onardini Bon Dieu o passe la Fronti re in Pour la danse n 85 1982 5 tudes th trales n 26 iddac Regard sur le th tre aujourd hui l augmentent comme on parle de r alit augment e dans le domaine de l image num rique me 20 si cles ditions Comp act Janvier 2005 9 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons REP RES Regard sur la danse contemporaine L homme dansant signe et t moigne de sa pr sence au monde depuis la nuit des temps La danse comme toute activit humaine porte en elle l histoire de l homme de ses questionnements fondamentaux sur le sens de la vie la nature du lien qui relie chacun l autre et lunivers De la danse vivre la danse voir le mouvement traduit d abord la n cessit de resserrer un lien social et marquer une appartenance au groupe rondes paysannes danses ethniques hip hop puis la n cessit de communiquer son point de vue sur le monde 1 D une danse vivre une danse voir 1 1 Les origines La danse aristocratique concerne surtout les f tes princi res du XVIe au XVIlle si cle On parle de ballet de cour inspir des formes m di vales de l art courtois bals et masca rades alternance continuelle entre c l bration et condamnation du corps de la femme La danse populaire remonte la nuit des temps c est l
84. fonde le collectif des Ballets C de la B Sirdi Larbi Cherkaoui Peeping tom Jan Fabre En Allemagne Sasha Waltz et Constanza Pour aller plus loin REP RES En Italie Caterina Sagna Les m tissages culturels le croisement des champs artistiques l exploration des nouvelles technologies la pluralit des individus et la question du handicap la violence et la vuln ra bilit de l tre humain sont au c ur des uvres contemporaines de cette jeune g n ration Le Hip Hop entre dans le th tre et est reconnu comme une culture part enti re Histoire de la Danse en Occident Paul Boursier Paris Seuil 1994 2 me dition La Danse Naissance d un mouvement de pens e Ed Armand Colin Construire la danse Doris Humphrey Arles Coutaz 1990 Trad J Robinson Ed L Harmattan Nouvelle de Danse La composition N 36 37 Danse contemporaine et Th tralit Michel Febvre Ed Art Nomade Librairie de la Danse On danse Revue Autrement Junior Panorama de la danse contemporaine de Rosita BOISSEAU r dition Po tique de la danse contemporaine tome 1 et 2 de Laurence LOUPPE La Danse au XXe si cle d Isabelle GINOT et Marcelle MICHEL La signature de la danse contemporaine de Sylvie CEMEZI Danse contemporaine et th tralit de Mich le FEBVRE Terpsichore en baskets post modern dance de Sally BANES Les danses du temps de Geisha FONTAINE Revue Hyper EPS n 228 et 229 Philippe GUISGAND La danse
85. ges Gabily Olivier Py sont connus internationalement Ce dynamisme est une r alit pour les auteurs de langue anglaise qui ont souvent d abord trouv en France une reconnaissance de leur art Edward Bond Howard Barker Martin Grimp Sarah Kane Daniel Keene L extraordinaire floraison de textes dramatiques marque d une certaine mani re le retour de l auteur apr s le creux des ann es 50 70 o beaucoup de spectacles s appuyaient sur le r pertoire L criture dramatique en France comme le rappelle Brigitte R mer dans Fragments d un discours th tral T est une forme marginale sa lecture concerne une petite lite hautement sp cialis e circulant de comit de lecture en commission souvent sans lien ni avec les programmateurs ni avec le public 3 Le tirage ditorial d un texte de th tre reste juste un peu plus encourageant qu un texte de po sie 1000 exemplaires s il est iddac Regard sur le th tre aujourd hui REP RES jou Plusieurs institutions dont la Soci t des auteurs et compositeurs dramatiques SACD soutiennent la cr ation des critures contemporaines Le militantisme pour le texte contemporain est toujours d actualit Jean Pierre Ryngaert auteur de Lire le th tre contemporain s l ve contre l id e re ue que le texte de th tre contemporain ne se lit pas il n aurait qu se r aliser sur la sc ne il n est comme le dirait Anne Ubersfeld qu un l ment du t
86. hait maintenir jusqu un temps r cent son r le fondamental d incitation et d impulsion tout en maintenant ses pr rogatives en terme d expertise et d orientations g n rales et ses missions fondamentales cr ation protection formation et rayonnement international 1 De la d centralisation artistique la d centralisation culturelle 1 1 La d centralisation artistique Avant d tre politique l gislative puis constitu tionnelle la premi re d centralisation artistique consid r e comme celle des pionniers a t l uvre de femmes et d hommes issus des mouvements associatifs de l entre deux guerres et notamment du Front Populaire Nourrie de l action culturelle des villes aiguisant leur sens du combat et des valeurs dans les ann es noires au sein de la R sistance cette g n ration fonde d s la lib ration les premi res Biblioth ques Centrales de Pr t avec l ambition d apporter livre et lecture au plus pr s du citoyen dans de petites et moyennes communes et en zone rurale Mais la figure qui merge est celle de Jeanne Laurent pionni re de la d centralisation th trale en France au d but des ann es 50 Pierre MOULINIER C est cette g n ration galement qui accom pagne Andr Malraux dans la fondation du premier Minist re de la culture et du grand lan culturel Rendu possible par les deux ressorts qui animent alors l action de l tat la planification et l am nagement du territo
87. hui le moyen de retrouver son autonomie en m me temps que de communiquer avec autrui elle est ins parable d une tentative pour ma triser le destin individuel et collectif et pour panouir en chacun ses capacit s de cr ativit et de bonheur Commission affaires culturelles du VIS Plan L acc s la culture tous devient REP RES 3 L mergence du d veloppement culturel brouillages et limites 3 1 D veloppement culturel et naissance de l ducation artistique Si l arriv e de la Gauche au pouvoir en mai 1981 impulse un lan nouveau ne serait ce que par le doublement des cr dits affect s elle ne marque pas pour autant de rupture explicite par rapport l ambition de Malraux Olivier DONNAT Sans remettre en cause d mocratisation et d mocratie culturelle th mes par ailleurs peu voqu s par Jack Lang son Minist re impose une s mantique nouvelle charg e d en faire la synth se c est le recours la notion de d veloppement culturel Rendre accessibles s estompe pour laisser place permettre tous les Fran ais de cultiver leur capacit d inventer et de cr er d exprimer librement leurs talents et de recevoir la formation artistique de leur choix D cret relatif l organisation du Minist re de la Culture 10 mai 1982 La r f rence aux uvres capitales dispara t signifiant la distance que l tat souhaite instaurer avec la Culture des Beaux Arts au profi
88. iff rence de ce qu elle tait au XIX un garant des traditions et des savoir faire Ce phalanst risme qui caract rise la vie des troupes s est parado xalement accompagn d un renforcement de la fonction de metteur en sc ne Il r alise un travail de synth se sur un mat riau qui est certes labor collectivement mais qui au final d pend de ses choix personnels C est lui qui est responsable de la gestion id ologique esth tique et administrative de l ensemble Il occupe donc une place centrale Cependant il y a aujourd hui des exp riences de vie de compagnie o la fonction du metteur en sc ne est rejet e C est le cas par exemple du groupe anversois tg STAN dans lequel l absence de metteur en sc ne implique de nouvelles formes de travail et permet une radicalisation de la distance entre le person nage et l acteur Les pratiques artistiques iddac Regard sur le th tre aujourd hui REP RES transversales red finissent la fonction de metteur en sc ne celui ci n est pas toujours un homme venu du th tre c est le cas par exemple du plasticien Jan Fabre Contestation modification viction l ge d or du metteur en sc ne est elle en voie d ach vement 4 4 Le retour de l auteur La figure du metteur en sc ne appara t aujourd hui moins tyrannique ou totalitaire qu au milieu du XX si cle On constate un r quili brage entre auteur et metteur en sc ne Beaucoup d auteurs sont d ail
89. inction e WALLACH Jean Claude La culture pour qui Essai sur les limites de la d mocratisation culturelle Ed l attribut Toulouse 2006 iddac Rep res La question de l acc s la culture dans les politiques culturelles fran aises 23 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons REP RES Pai La d centralisation artistique et culturelle La France est une R publique une et indivisible Son organisation est d centralis e art 72 de la Constitution r vis e en mars 2003 Faire acte de d centralisation correspond au transfert du pouvoir central de l tat vers des autorit s locales lues charg es d assurer la libre administration de leur territoire sans relation hi rarchique entre elles ni entre elles et l tat Inutile de rappeler ici la tardive d centralisation fran aise issue d une tradition centralisatrice fondatrice de l imaginaire national de notre pays Sur ce principe force est de constater que le terme de d centralisation qualifi e tant d artistique que de culturelle est utilis e de mani re impropre Depuis la lib ration jusqu en ce d but de mill naire l appellation a en effet plus d sign une d concentration g ographique assortie d une politique d am nagement du territoire ax e sur la contractualisation et la concertation entre collectivit s qu une d centralisation politique proprement dite Andr MESNARD L tat a sou
90. ine culturel La constitution d une identit pour un territoire mal per u par le citoyen leur souci d attractivit dans le concert europ en sont autant de vecteurs d une politique culturelle volontariste susceptibles de les diff rencier avec le risque inh rent de d rive communicationnelle D autant que la R gion est encore peu institutionnalis e sans pour la plupart la contrainte de la gestion d quipements et des charges aff rentes Il est donc naturel de les voir s inscrire majoritairement dans le soutien la cr ation et la diffusion de l art vivant et du cin ma 55 de leur budget y est consacr loin devant l ducatif et les pratiques amateurs La d centralisation Acte Il signe pour elles des mutations annonc es directement par le transfert des services de l inventaire en accentuant leur r le dans le domaine patrimonial et indirectement par l accent mis sur leurs comp tences de formation et d am nagement territorial deux secteurs de renouveau pour les politiques culturelles Pour autant la Loi de R forme des Collectivit s territoriales pourrait bien aller l antith se des attentes r gionales et des transferts de comp tences d partementales d abord par la cr ation du Conseiller territorial lu au suffrage universel dans une circonscription infra d parte mentale ensuite par le ph nom ne de m tropolisation qui pourrait ter aux deux Collectivit s leurs moyens d acti
91. informations sur les d cors les costumes les lumi res les mouvements des acteurs didascalies Ces descriptions sont faites entre les dialogues de mani re ne pas g ner la compr hension d un spectacle ou d un film Elles sont transmises partir d une r gie et diffus es via le casque infrarouge sans fil qui a t remis au spectateur Cet outil est destin aux personnes malvoyantes et non voyantes Boucles magn tiques Il existe des boucles magn tiques fixes ou portatives La boucle magn tique est un syst me d aide l coute pour les personnes malentendantes qui ont un appareil auditif Elle capte le son mis par la source sonore un orateur par exemple et le transmet directement l appareil auditif L appareil auditif doit tre r gl sur la position T ou position programm e Ainsi seul l orateur est per u et les bruits environnants sont supprim s Si l appareil est r gl sur MT alors le microphone de l appareil auditif se met en fonction et les bruits environnants sont nouveau per us au m me niveau que la source sonore provenant de la boucle magn tique La boucle magn tique c est un c ble lectrique qui entoure un espace int rieur salles pi ces Le malentendant avec son appareil auditif doit se trouver l int rieur ou dans le faible rayon d action ext rieur de la boucle pour que le syst me fonctionne Certains lieux publics en sont munies cin ma lieux de culte th tre etc N
92. ion nationale Rectorat D l gation acad mique l action culturelle 05 57 57 35 90 ce action culturelle ac bordeaux fr Conseillers Acad miques Nathalie Bernard conseill re danse nathalie bernardi ac bordeaux fr Didier Cast ran conseiller th tre didier casteran ac bordeaux fr Cl ment Dumeste conseiller arts du cirque clement dumeste ac bordeaux fr Eric Boisumeau conseiller musique eric boisumeau ac bordeaux fr Inspection acad mique Action culturelle 05 56 56 36 28 V ronique Baris charg e de mission action culturelle veronique baris ac bordeaux fr Florent Vigui charg de mission action culturelle florent viguie ac bordeaux fr Culture La DRAC Direction R gionale des Affaires Culturelles P le ducation artistique et culturelle 05 57 95 01 55 eac drac aquitaine culture gouv fr Conseill re pour l ducation artistique et culturelle cin ma audiovisuel Marie H l ne Rouaux marie helene rouaux culture gouv fr Ressources P dagogiques et documentation Le CRDP d Aquitaine Centre r gional de documentation p dagogique d Aquitaine Charg e de projet Kathleen Soyes 05 56 01 56 70 crdp arts culture ac bordeaux fr Le CDDP de la Gironde Centre d partemental de documentation p dagogique de la Gironde antennes Arcachon et Libourne Directrice Marie Christine Cl ment Bonhomme 05 56 47 05 81 cddp33 ac bordeaux fr Les services culturels des collectivit
93. ions un mat riel faire cauchemarder une commission de s curit crivent les Plume sur leur site internet dix huit ans apr s les faits Mais le succ s vient assez vite En France le Minist re de la Culture soutient activement les arts du cirque soutien financier aux compagnies aides aux frais de cr ation d investissement de fonctionnement et au Centre National des Arts du Cirque cr en 1984 Ch lons en Champagne Partout les spectateurs retrouvent le chemin des cirques des nouveaux et des anciens Au Qu bec le Cirque du Soleil dispose d un chapiteau de 1500 places d s 1986 En France c est la cons cration pour le Cirque Plume avec No animo mas anima jou en 1991 Paris au Parc de la Villette La presse nationale y voit un manifeste celui d un cirque rajeuni et renouvel Les Plume confirment dans leurs interviews en insistant sur la rupture qu ils souhaitent op rer Bartabas Zingaro refuse m me la d nomination cirque sa compagnie fait du th tre questre Aujourd hui dix ans apr s les coles de cirque et les compagnies se sont multipli es Celles ci forment amateurs et futurs professionnels celles l sont au nombre de 350 Le nouveau cirque est d sormais adulte Et dans les coll ges ou en primaire les professeurs voient dans les arts de la piste de merveilleux outils pour une p dagogie active Les Zingaro Plume et Archaos ont fait cole en France et ailleurs En Guin e Pie
94. ire ce grand lan repose sur l ambition fondatrice de rendre accessibles les uvres capitales de l humanit et d abord de la France au plus grand nombre possible de Fran ais et d assurer la plus vaste audience son patrimoine culturel Cette politique de d concentration et d am nagement g ogra phique du territoire appel e d centralisation artistique est rythm e par diverses r alisations historiques cr ation des premi res maisons de la Culture 9 en 1968 des Centres d Action Culturelles 60 la fin des ann es 70 mise en uvre d un plan d cennal pour la Musique par Marcel Landowski l origine des premi res Associations D partementales Danse et Musique ADDM au milieu des ann es 70 naissance de l Office National de la Diffusion Artistique en 1975 cr ation enfin des Directions R gionales des Affaires Culturelles qui relayent l action de l tat en r gions La d centralisation artistique demeure l apanage d un tat moteur initiateur am nageur et prescripteur mais inaugure galement les politiques partenariales avec les collectivit s locales les ADDM font l objet d une contribution financi re des d partements les Centres d Action Culturelle des villes dans lesquelles ils sont implant s 1 2 La d centralisation culturelle Acte 1982 L acte de la d centralisation constitu des lois Defferre de 1982 et 1983 marque une v ritable reconnaissance des collectivit
95. istiques et culturelles http www syndeac org Il est souvent moins co teux de n gocier d s l origine avec les artistes une prise en charge directe par votre tablissement des repas restauration scolaire ou restaurant proximit et le cas ch ant de l h bergement Afin d viter toute mauvaise surprise pensez vous mettre galement d accord avec les intervenants sur le mode de prise en charge de leurs frais de transport indemnit s kilom triques factur es par la structure ayant salari les intervenants tickets bus tram ou billets SNCF 3 2 Billetterie l achat des billets pour les spectacles est int gr votre projet Les tarifs pour les moins de 18 ans s chelonnent de 5 10 selon les lieux culturels 3 3 Transport des l ves Le Conseil g n ral de la Gironde a mis en place des dispositifs qui facilitent l acc s aux spectacles en prenant en compte une partie des frais de transports et de billetterie parcours la d couverte de Itin raires culturels classes citadines Retrouvez le d tail de ces dispositifs sur l espace jeunesses http jeunesse gironde fr En savoir plus gt Les itin raires culturels http jeunesse gironde fr jieunesse jcms c 29129 appel a projets itineraires culturels hors colleges gt Les classes citadines http crdp ac bordeaux fr cdd 33 ccc index html 3 4 Mat riel et frais divers il s agit d achats de mat riels fongibles P
96. istre de la Culture et Lionel Jospin ministre de l ducation la loi sur les enseignements artistiques est vot e Elle affirme le caract re obligatoire des enseignements artistiques dans les tablissements scolaires Cependant elle n est pas suivie d une programmation budg taire ni de textes d application sauf pour les intervenants ext rieurs l cole 3 1993 2000 la p riode de la territorialisation 3 1 Lionel Jospin l ducation et Jack Lang la Culture intensifient les partenariats entre les deux minist res de 1988 1993 La D l gation au d veloppement et aux formations D D F rempla ant depuis 1986 la D D C met en place Iddac L ducation artistique en milieu scolaire depuis les ann es 60 31 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons en 1992 deux concepts territoriaux repr sentatifs de l aboutissement d une r flexion sur le d veloppement culturel les jumelages convention de partenariat entre une structure culturelle de proximit et des tablissements scolaires et les Plans locaux d ducation artistique r unissant quatre signataires ducation Nationale Culture Jeunesse et Sports et la commune ou le d partement Cette p riode est galement marqu e par un mouvement de d concentration au b n fice des Directions R gionales des Affaires Culturelles D R A C par le lancement d op rations telles que Coll ge au Cin ma ou Danse l cole et pa
97. le Les lieux L organisation technique Ceux qui font le spectacle auteur acteur metteur en sc ne chor graphe danseur musicien Mise en sc ne l ments de sc nographie Style et technicien son lumi re Sc nographe costumier Costumes intentions Son et lumi re Travail sur les attitudes et les comportements Le silence Le plaisir Le respect Les motions L coute Les acteurs Caract ristiques physiques gestuelles et vocales p Interpr tation e Analyse des relations L attention Emotions L observation SPECTACLE Proc d s ou parti pris D Effets de sens de mise en sc ne Des recherches pour favoriser l approche e Dossiers ou articles de presse Fiches techniques Affiches Histoire du domaine artistique th tre danse musique cirque Genres du domaine artistique Rencontres avec les artistes l issue du spectacle e Echanges questionnement induit par les enseignants ou pr par en classe Initiation ou formation culturelle e Recherches compl mentaires biographiques Mise en perspective esth tique historique Des miss en Station e R f rences bibliographiques e Visite technique d un lieu de spectacle e Activit s de pratiques th trales musicales chor graphiques circassiennes Rencontre avec des professionnels ou des artistes Confrontation l exp rimentation pratique du jeu th tral musical chor graphique circassien e R alisation collective autour des f
98. ler en position frontale et non sous un chapiteau avec ou sans piste Dans un espace circulaire comment le regard fonctionne Y a t il galit de regard entre les spectateurs Cela am ne t il une certaine convivialit Comment les artistes jouent avec leur dos dans un espace de jeu central Les animaux ont ils compl tement disparu du spectacle Si non quels r les jouent ils 5 4 Le temps de l exploitation Venir avec un objet et faire quelque chose avec l amoncellement d objet Venir avec un l ment vestimentaire qui va cr er un personnage Travailler sur le nom de la compagnie pour voir quelle filiation elle appartient Faire des improvisations autour d une sc ne qui a marqu les l ves Travailler sur la fiche de pr sentation du spectacle ou sur l affiche on peut construire des objets qui font signe dans le spectacle ou sur le dossier de presse comment la critique se diversifie Utiliser des extraits de captations audiovisuelles de spectacle de nombreux DVD sont accessibles catalogue ADAV pour faciliter l exploitation en classe Montrer des extraits de films sur la repr sentation de lunivers du cirque par exemple Les clowns de F Fellini Ne pas oublier que le cirque traditionnel existe encore il peut tre int ressant d y amener des l ves dans le cadre d un parcours autour des arts du cirque 6 La Sc nographie La sc nographie c est l organisation de l espace de la sc
99. leurs leur propre metteur en sc ne Didier Georges Gabily Olivier Py Val re Novarina D sormais on ne va plus uniquement voir la mise en sc ne de Ch reau on va aussi entendre Kolt s Renaude 5 O passe la fronti re 9 la crise d identit du Th tre Le spectateur d aujourd hui est bien souvent d concert par les propositions qui lui sont faites sur sc ne Il a du mal identifier la forme artistique qui se pr sente lui Le th tre de parole et plus encore le th tre d images actuel appellent des formes hybrides des esth tiques nouvelles au croisement des arts Quels sont aujourd hui l identit et le territoire du th tre O passe la fronti re avec les autres territoires artistiques Ce sont bien s r des cr ateurs d avant garde qui jusqu aux ann es 80 ont ouvert les pistes nouvelles en rupture avec la tradition du th tre Beaucoup de metteurs en sc ne croisent d autant plus facilement les codes artistiques qu ils viennent d univers non th traux C est le cas de Christophe Marthaler musique de Jan Fabre arts plastiques ou Romeo Castellucci arts plastiques Le th tre en fait se revivifie de cette contamination des autres arts Et puis le th tre n est il pas par essence hybride puisqu il a toujours m l langage et image 6 Cr ation th trale et environnement Lorsque Denis Marleau monte Les Aveugles de M Maeterlinck ou Dors mon petit enfant Il pl
100. locaux de mat riel ou un fournisseur supports de promotion espaces publicitaires La valeur de ces contributions en nature doit tre inscrite dans votre budget en produits recettes immat rielles et en charges co t immat riel des prestations fournies Attention bien distinguer ce poste des r els flux d argent Vous risqueriez sinon d illusionner vos partenaires sur le volume budg taire r el de votre projet 3 valuer les d penses Votre budget comportera la plupart du temps quatre grandes masses de d penses 3 1 Domaine artistique Vous int grerez ici les prestations que factureront les professionnels pour leurs interventions en milieu scolaire taux horaire factur x nombre d heures Le taux horaire de 60 TTC en moyenne de l heure par intervenant int gre outre la r mun ration de l artiste les charges salariales et patronales Il peut galement comprendre une contribution aux frais g n raux de la structure qui emploie Sachez que le montant net touch par un artiste repr sentera globalement 50 du co t total pour son employeur charges sociales incluses Les d fraiements et frais de transports des intervenants viennent en sus de la prestation il existe des bar mes conventionnels r valu s chaque ann e titre indicatif compter 17 10 pour un repas et 95 40 pour un forfait journ e int grant l h bergement source bar me Syndeac avril 2011 convention collective entreprises art
101. lturelle d partementale liddac institut de d veloppement artistique et culturel de la Gironde ont voulu t moigner de la n cessaire compl mentarit de leurs actions et de leur engagement pour l ducation artistique et culturelle En Gironde le Manuel Parcours arts de la sc ne figure dans le plan d ducation artistique et culturelle en Gironde 2011 2013 Sur les chemins de la culture Le parcours culturel m le exigence r flexion plaisir et contribue un acc s partag la culture Il doit aider les enseignants qui veulent s engager avec leurs l ves dans cette exp rience En quoi sortir au spectacle est il ducatif Le contact avec le th tre la danse le cirque la musique favorise t il les apprentissages Comment faciliter l inscription d un tablissement scolaire dans son environnement culturel Autant de questions auxquelles ce manuel s efforce d apporter une r ponse en clarifiant les enjeux et leurs modalit s pratiques tre au plus pr s de la cr ation contemporaine et resserrer davantage encore les liens entre les quipes enseignantes les jeunes et les sc nes culturelles girondines voil ce qui est en jeu dans l outil que nous mettons votre disposition Philippe Madrelle S nateur Pr sident du Andr Mercier Inspecteur d Acad mie Dire de l Jean Paul Godderidge Directeur de la DRAC AQUITAINE Jean Jacques Beno t Pr sident de l iddac Maire de Pessac Marie Christine Cl ment
102. luations crois es ducation Culture sur l ducation aux arts et la culture rapport Chiffert Jupp Leblond analyse les avanc es les strat gies et les probl ma tiques Une note d orientation est ensuite sign e par Luc Ferry graduant 3 niveaux d actions les enseignements obligatoires les dispositifs trans versaux et les activit s 4 3 En 2005 le plan de relance pour une politique conjointe de l ducation artistique pr sent par Fran ois Fillon et Renaud Donnedieu de Vabres rappelle que l ducation artistique et culturelle est une composante essentielle de la formation des enfants d ge scolaire et elle participe pleinement de la culture humaniste inscrite dans le socle des fondamentaux Si les mesures financi res ne sont plus l ordre du jour la nouvelle circulaire n e de ce Plan rappelle des points importants li s au partenariat et r affirme que tous les dispositifs cr s jusqu aujourd hui continuent d exister classes PAC options ateliers jumelages Pour en savoir plus CHAINTREAU Jean Fran ois JAMET Domique in Dictionnaire des Politiques culturelles sous la direction d Emmanuel de Waresquiel Larrousse Paris 2001 Pai lddac L ducation artistique en milieu scolaire depuis les ann es 60 32 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Parcours la d couverte des arts de la sc ne t J O Fiches Pratiques
103. me une certaine volont de construire se fait jour de retrouver les trames articul es d une globalit organique entre corps et propos On observe aujourd hui la force des iddac Regard sur la danse contemporaine REP RES interrogations diverses et multiples sur les probl mes du monde li s la mondialisation la violence plan taire aux questions de vivre ensemble les diff rences de la place du religieux et du sacr dans une soci t malade de consommation et de bruits questions li es la m moire aux traditions Les critures chor graphiques explorent m tho diquement la complexit des m tissages voire pour certains des torsions culturelles La notion m me de spectacle de repr sentation est souvent malmen e par le non respect du lieu de la repr sentation et les nombreux outrages la danse Caterina Sagna Le public de danse dont l horizon d attente v hicule toujours quelque chose du prestige du corps et qui tend r pudier tous les attentats faits contre son droit est r guli rement pris en otage Tous se confrontent l urgence de dire le r el et de sortir des codes sociaux et du chor graphi quement correct Les m tissages de culture les croisements des champs artistiques l exploration des nouvelles technologies Emio Greco la pluralit des individus la question du handicap Sidi Larbi Cherkaoui Ninke Reehorst de l incarnation de la violence Wim Vandekeybus la
104. n passant par les quipements les D partements demeurent avec des carts budg taires de 1 pour 10 un des financeurs premiers des Communes Si l mergence des villes puis des intercommunalit s a pu dans un premier temps laiss penser une baisse de leur influence les D partements ont fait de la culture REP RES un des leviers de leurs politiques d am nagement du territoire et de d veloppement local 2 4 La r gion Les Conseils r gionaux Si la Loi du 5 juillet 1972 cr e les R gions sous forme d tablissement Public il faut attendre la d centralisation Defferre pour voir son r le amplifi et son fonctionnement modifi en 1982 le pouvoir du Pr fet est transf r au Pr sident du Conseil r gional en 1986 la R gion devient collectivit territoriale dont les membres sont lus au suffrage universel en 2004 elle acc de au rang de collectivit de plein exercice Bien que la loi de 1982 ait cr une dotation culturelle sp ciale bien vite abandonn e la R gion n a t que peu b n ficiaire de la d centralisation culturelle Son action est demeur e fortement influenc e par le Minist re de la Culture Pierre MOULINIER avec les proc dures de Convention de D veloppement culturel prolong es par les Contrats de Plan FRAC FRAM Avec un budget d un rapport de 1 8 les R gions disposent toutefois de traits communs et sont consid r es comme une collectivit d avenir dans le doma
105. n de handicap aux pratiques culturelles se doit d tre aujourd hui au c ur de la construction des projets 1 Qu est ce qu un lieu de spectacle On appelle lieu de spectacle tout lieu permettant une rencontre un change entre un public et un objet artistique culturel et social Le spectacle se joue dans un lieu quip ou dans un espace de rencontre entre un artiste et un public la rue l appartement L espace sc nique oriente la forme de la salle La taille de la salle et la jauge le nombre de spectateurs pouvant entrer dans la salle lient troitement la nature de l quipement et la programmation culturelle Il existe plusieurs types de lieux correspondants des utilisations diff rentes le th tre l auditorium le centre culturel le caf th tre la salle polyvalente la salle des f tes Le lieu de spectacle est compos principalement de deux volumes la salle permettant d accueillir un public et la sc ne permettant d accueillir un spectacle La visite d une salle cot coulisses dans les parcours la d couverte de a pour objectif de comprendre ce qui se passe avant louverture du rideau de placer les visiteurs dans la situation des personnes oeuvrant dans l ombre Le but est galement de montrer que la technique est part enti re un l ment de la cr ation artistique qu elle contribue construire C est aussi donner aux jeunes la possibilit d acc der aux codes r gis pa
106. nce de la diff rence et d un local non plus stock mais ressource Alain LEFEBVRE elle se trouve dans la double contrainte de reconna tre la diversit tout en cherchant maintenir la coh sion difficile parfois d viter des actions miett es agr g es plus qu int gr es le nombre d acteurs malgr la plus value apport e par leur proximit et leur compl mentarit ne favorisant gu re la d finition d objectifs communs et op rationnels 3 3 Les limites des politiques fran aises d acc s la culture Art et culture sont historiquement codifi s D coder d sacraliser transmettre l histoire de ces normes au plus grand nombre pourrait permettre de les d passer et d tre en capacit de les interroger Ce para t tre l enjeu aux c t s des enseignements artistiques et de l ducation artistique d une ducation culturelle Suite au rapport d ric Gross les Minist res de l ducation nationale et de la Culture ont ainsi annonc le 30 janvier 2008 la mise en uvre d un enseignement d histoire des arts introduit dans des disciplines existantes histoire musique arts plastiques iddac Rep res La question de l acc s la culture dans les politiques culturelles fran aises 21 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons avec une preuve obligatoire au Brevet avec un curseur qui penche davantage vers la fr quentation des uvres et des quipements culturels
107. ncipales la mise en jeu et la mise en espace Les interpr tes com diens danseurs marionnettistes ils mettent seuls ou en groupe leurs comp tences techniques et artistiques au service de l uvre FICHE PRATIQUE 3 D couvrir un lieu de spectacle 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons D FICHE PRATIQUE 3 3 2 2 Les cr ateurs techniques Cr ateurs part enti re ils travaillent en troite collaboration avec le metteur en sc ne et participent pleinement la conception et la production d un spectacle Le d corateur sc nographe il con oit la sc nographie d un spectacle Il signe la mise en espace d un spectacle th tral ou chor graphique pour la sc ne le chapiteau l espace urbain Son travail consiste permettre la mise en espace et la mise en jeu penser la g om trie des circulations La lumi re et le son contribuent galement fabriquer l espace Son travail est comparable au travail de traduction d un texte L clairagiste cr ateur des lumi res d un spectacle Il fabrique des ambiances lumineuses restituant les motions les couleurs les tonalit s que le metteur en sc ne veut obtenir ambiances chaudes froides du matin de la nuit Le cr ateur son le compositeur il cr e l ambiance sonore du spectacle Le costumier la maquilleuse Enfin au sein d une compagnie le charg de production et de diffusion a
108. notamment parisiens Louvre Orsay Quai Branly Centre Pompidou que vers la pratique des arts au sein des tablissements pour laquelle il n est pas dit avec quels moyens elle sera renforc e Ainsi au sein des coll ges les pratiques instrumentales et plastiques vont tre r duites comme peau de chagrin qu en est il de l engagement des l ves dans de v ritables projets artistiques et culturels du travail de groupe d une ducation la cr ativit DESCHAMPS Mais il est clair que l envie de culture est troitement li e des m canismes sociaux En fonction de leur degr d instruction de leur environnement social et familial de leurs contraintes socio conomiques les citoyens ne sont pas tous gaux devant l art Questionner la d mocratisation culturelle pourrait ainsi revenir interroger son fondement essentiel le principe d galit C est ce que certaines politiques transversales politique de la ville Yves JAMET zonages europ ens Zones d ducation Prioritaire ont souhait effectuer Promouvoir une cole in galitaire pour cr er les conditions d une v ritable galit Une cole formellement galitaire profite aux favoris s Il s agit au contraire de donner plus ceux qui actuellement sont exclus de l cole en apportant en priorit des moyens suppl mentaires aux zones et aux cat gories scolairement d favoris es Plan pour l ducation nationale 1978 De la m
109. nstat que le personnage du th tre contem porain est souvent en trop et consid r comme un filtre importun 6 C est plus largement la question du rapport de l acteur au r le la question de l incarnation si importante dans la tradition du th tre occidental L identification de l acteur son personnage allait de soi dans un th tre d imitation qui plus est quand celui ci inclinait vers l esth tique naturaliste Cette conception traditionnelle renforc e par la th orisation et la pratique stanislavskienne de la formation de l acteur a fait exister pour l acteur encore aujourd hui de fa on sans doute r siduelle un travail de construction du personnage devenu classique par le succ s de l Actor s Studio aux Etats Unis Sans num rer toutes les remises en question de cette approche de l acteur Meyerhold Brecht aujourd hui on assiste une forme revendiqu e de d sincarnation Cette situation r sulte la fois de l influence de forme d expression dramatique non occidentale orientale notamment et sans doute aussi de la transversalit artistique de plus en plus marqu e au th tre Le groupe belge du tg STAN consid re que leur personnage doit tre montr autant que jou influence brechtienne incontestable 4 le XX si cle est il encore le si cle du metteur en sc ne 4 1 L av nement du metteur en sc ne L esth tique du th tre moderne est indissocia blement li e l av nement
110. nt l que pour illustrer la crois e des arts et techniques sans aucune pr tention d exhaustivit ni pour constituer une quelconque r f rence Cin ma Charlie Chaplin Le cirque 1928 Limelight 1952 Tod Browning Freaks 1932 Bergman La nuit des forains 1953 Fellini La Strada 1954 Les clowns 1970 Jacques Tati Parade 1974 Wim Wenders Les ailes du d sir 1987 Peinture Edgar Degas Mlle Lala au cirque Fernando 1879 Toulouse Lautrec Le trap ze volant Le pas de deux 1 Danseuse de corde 1899 Georges Seurat Cirque 1891 Pablo Picasso Les saltimbanques 1905 L acrobate 1930 Paul Klee Les acrobates 1914 Les funambules 1923 Cindy Sherman 2003 Cirque Plume L atelier du peintre 2009 Bibliographie pour en savoir plus REP RES Sculpture Le cirque miniature de Alexander Calder 1943 Louise Bourgeois L arc d hyst rie 1993 Litt rature Jean Genet Le funambule Th tre du Centaure Les bonnes d apr s Jean Genet 1998 Baudelaire Le vieux saltimbanque Henri Miller Le sourire au pied de l chelle Cirque Baroque Candide d apr s Voltaire 1986 Compagnie Tout fou tout Fly d Orph e 2003 Architecture Buren Cirque compagnie cr e en 2002 Nord Sud 2010 Musique Erik Satie musique du ballet Parade 1981 Joseph Kosma Musiques de pantomimes pour Marcel Marceau 1952 Andr Minvielle Cirque 2010 Sciences et Technologie Cirq
111. ntation Dater l uvre la replacer dans le contexte historique social conomique et politique Pr senter le cr ateur situer l uvre dans le parcours artistique de l artiste Pointer les liens de l uvre avec les autres champs artistiques Les objets travers lesquels l uvre est re ue Il est question de la nature des documents vid o film Rep rer les partis pris id ologiques esth tiques S agit il d uvres part enti re ou d un t moignage sur l uvre Le genre la forme Le genre pr sent est il r pertori ou non Exemple le Stuck invent par Pina Bausch La dur e de So Schnell de Dominique Bagouet 50mn correspond ce qu il fallait faire dans les ann es 80 Le principe de construction Rep rer la structure qui sous tend l organisation spatiale et temporelle du spectacle On parle d criture chor graphique ou composition en danse Le ballet classique par exemple se structure en trois ou quatre actes le ballet romantique en deux So Schnell est s quentiel Changing Steps de Cunningham s appuie sur la technique du collage de Marcel Duchamp Le processus de composition renvoie aux partis pris de travail de l artiste et se rapproche de principes de construction Dans de nombreux ballets contemporains la construction elle m me s attache mettre en avant la question du processus Cela concerne galement le type de relation que le chor graphe ou le metteur en sc ne entretient avec les
112. oit videmment viter le pi ge de l exercice scolaire on ne va pas au spectacle pour pouvoir remplir une grille d analyse aussi savante soit elle iddac Manuel la d couverte des arts de la sc ne 3 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Auteurs Didier Cast ran conseiller acad mique th tre et arts du cirque V ronique Baris charg e de mission action culturelle Cl ment Dumeste conseiller acad mique arts de la piste Isabelle Depaire conseill re p dagogique d partementale en arts visuels et charg e du th tre Marie H l ne Rouaux conseill re la Direction R gionale des Affaires Culturelles ducation artistique culturelle et cin ma Sylvie Minvielle conseill re la Direction R gionale des Affaires Culturelles Et l quipe de l iddac Fr d rique Andrivet Cathy Bienfait Myriam Brun Cavani Sylvie Marmande Fran ois Pouthier Alexandra Saint Yrieix Christine Treille Coordination ditoriale l iddac iddac Manuel la d couverte des arts de la sc ne 4 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Regard sur le th tre aujourd hui REP RES 29 Qu en est il aujourd hui de la forme th trale sur nos sc nes occidentales Du si cle dernier peine achev quel bilan peut on dresser pour l activit th trale Comment peut on imaginer l avenir du th tre Le th tre tait pour Antoine
113. oll ge les co porteurs enseignant et structure culturelle ou artistique se rapprochent de l quipe enseignante tout en veillant la transdisciplinarit du projet Apr s v rification de la faisabilit et de la coh rence avec le chef d tablissement le projet est soumis la validation du Conseil d administration sous l autorit du chef d tablissement La proc dure concernant les coles se base sur les partenariats entre quipes p dagogiques des coles et dispositifs d partementaux Ill la d couverte des arts de la sc ne un parcours la d couverte des arts de la sc ne est un parcours de sensibilisation au spectacle vivant destin aux l ves des coll ges et lyc es Il a t labor par les services d action culturelle du Rectorat la Direction des Affaires Culturelles d Aquitaine de l Inspection acad mique de la Gironde et par l Institut d partemental de d veloppement artistique et culturel de la Gironde agence culturelle du Conseil g n ral de la Gironde Il est accompagn dans sa mise en place par un r seau m diation de sc nes culturelles chaque tablissement scolaire tant rattach un lieu culturel de proximit Le m diateur de la sc ne accompagne tout au long de l ann e scolaire la classe dans la r alisation du projet Ce programme souhaite favoriser l accompagnement au spectacle en proposant une classe de comprendre d analyser et de lire les diff rentes dimensions d un specta
114. on des mod les et expression du rien Ne livrer aucun signe r cup rable sur la place financi re du symbolique ne produire aucun objet consommable du regard Laurence Louppe La po tique du mouvement C est l poque de la mort formelle de toutes les pratiques artistiques Marcel Duchamp Tous les ressorts de l uvre d art sont peu peu vacu s pop art minimalisme body art performance art conceptuel Cette radicalit s inscrit dans la r volte g n rale des arts d non ant le consum risme et l imp rialisme de la soci t am ricaine Le Judson Church Theatre et Grand Union vont tre les hauts lieux d une contestation de tout objet artistique lls vont se saisir de toutes les nouvelles strat gies 11 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons emprunt es aux diff rents arts sortir des lieux conventionnels s adonner toute sorte de bricolage exploratoire Revendiquer l ordinarit des corps vider la danse de toutes les cat gories artistiques encore en usage dans son maigre appareil signifiant Citons quelques figures embl matiques de cet h ritage qui ont d velopp une forme de minimalisme et un travail analytique quasi obsessionnel dans le but de d voiler la danse et afficher les processus qui la font na tre Lucinda Child Radial Courses 1970 d velop pement d une seule direction dans l espace Trisha Brown 1983 Set and Rese une esth tique de la s rie
115. ondamentaux dans une d marche r flexive et critique Tableau r alis par Maryse Cruzel conseill re p dagogique Arts Visuels Inspection Acad mique de la Gironde Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 2 laborer un budget dans le cadre d une action d ducation artistique Vous avez clarifi vos objectifs et formul votre projet vous l avez d fini dans ses principaux aspects Le temps est venu de le traduire en chiffres Cette tape est essentielle dans le montage du projet une fois tabli votre budget sera un outil pr cieux pour le suivi financier des actions bien s r mais aussi dans vos relations avec les partenaires Un budget est d abord un outil de travail au service d une action Il ne faut pas confondre un partenaire culturel organisme avec lequel on construit et r alise le projet et un partenaire financier qui va financer une partie des actions 1 Quelques pr cautions de d part Avant toute chose laissez au placard vos priori sur la difficult du travail budg taire et votre capacit le mener bien Ils sont souvent le principal obstacle la r alisation d un budget Votre bon sens votre connaissance des tenants et des aboutissants de chaque tape du projet et votre implication dans son montage sont autant d atouts indispensables au chiffrage d un budget Sans ces pr cieux l ments le financier le plus averti ne pourrai
116. ons cono miques et sociales et leurs logiques d am na iddac Rep res La d centralisation artistique et culturelle 28 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons gement spatial du territoire enfin par un cadre l gal encore flou et qui demande tre co construit r gion par r gion peut tre autour des Sch mas d Organisation des comp tences et des services que devront mettre en uvre chaque D partement Un dialogue devrait donc s instaurer sans pr juger d une volution potentielle de la loi afin que coop ration mise en r seau et mutualisation deviennent des axes incontournables pour mobiliser toutes les nergies en des temps difficiles pour les finances publiques et crivent une nouvelle page de la d centralisation culturelle 3 Une d centralisation culturelle paradoxale En 1982 le transfert des Biblioth ques Centrales de Pr t et des Archives aux D partements a constitu le seul acte de d centralisation culturelle En 2003 seul le transfert de l inventaire aux R gions et de certains l ments du patrimoine parmi les plus modestes diront certains ont fait l objet de textes peu d velopp s En 2014 la clause de comp tence culturelle a t maintenue pour l ensemble des Collectivit s sans en d finir les contours sans en fixer les responsabilit s et sans y consacrer de r els moyens financiers Pour autant cette faiblesse l gislative n ob re p
117. orter une coop ration de quelle que nature qu elle soit Votre projet doit s ancrer dans la r alit locale Il vous appartient d identifier les initiatives existantes au sein de votre tablissement scolaire et l ext rieur et de vous appuyer sur une structure culturelle de proximit cf fiche pratique Les lieux du spectacle vivant en Gironde Des op rateurs ressources peuvent vous accompagner dans ce rep rage cf plan d partemental d ducation artistique et culturelle 2011 2013 sur les chemins de la culture sur www iddac net Comme vous le savez l autonomie des tablissements est renforc e par la mise en uvre de la LOLF loi organique relative aux lois de finances Chaque tablissement public local d enseignement se voit donc allou un budget global circulaire de 3 janvier 2005 Pour le 2 financement du projet reportez vous la fiche pratique Elaborer un budget dans le cadre d une action d ducation artistique afin d valuer les tapes pr alables incontournables pour le inancement de votre projet Un parcours la d couverte de suppose un travail pluridisciplinaire et doit vous conduire former une quipe ducative professeurs de diff rentes disciplines CPE documentaliste r unie autour du projet Parall lement nous vous conseillons d associer les diff rents partenaires au projet le plus en amont possible de mani re ce que les deux logiques celle de l ducation nationale et celle de
118. ouvre une nouvelle approche du mouvement la rythmique Rudolph Von Laban met au point en 1926 la labanotation Mary Wigman dont l panouis sement de l uvre est contemporaine de la mont e du nazisme les deux p les de son art sont le d sespoir et la r volte caract ris s par un expressionnisme violent Alwin Nikola s propose les clefs d une esth tique de la composition reposant sur les donn es internes de la mati re et une manipulation extr mement concr te des mat riaux temps espace motion poids et flux L improvisation y est capitale comme dialectique entre les ressources profondes du danseur l v nement suscit par l exp rience et le regard qui fait retour pour de nouveaux rep res Carolyn Carlson labore une danse pur e en perp tuelle recherche motionnelle par une exceptionnelle fluidit du geste 4 2 La lign e am ricaine 1867 Fran ois Delsarte 1867 il pose les principes essentiels de la modern dance Les mouvements du corps sont dict s par ceux de l me L expression est obtenue par la contraction et le rel chement contraction release de M Graham Il influencera la danse aux tats Unis et en Allemagne C est lui qui entre autre met en iddac Regard sur la danse contemporaine REP RES lumi re le poids du corps comme agent qualitatif d une nouvelle po sie Isadora Duncan prend ses th mes dans la nature et le n o h ll nisme danse sa vie avec des gestes naturels
119. pour mission la promotion de l artiste et de sa compagnie recherche les r seaux de diffusion 4 Petit lexique du spectacle vivant termes techniques quelques rep res 4 1 Avant la repr sentation Les r p titions p riode au cours de laquelle l quipe artistique r p te en vue de la cr ation du spectacle Le filage r p tition g n rale lors de laquelle l ensemble du spectacle est jou en continu dans l ordre des sc nes et presque dans les conditions d une repr sentation La g n rale derni re r p tition avant la premi re repr sentation La premi re premi re repr sentation devant un public 4 2 Dans la salle de spectacle Cour et Jardin appellation traditionnelle au th tre impos e par l inversion de la droite et de la gauche selon qu on est acteur ou spectateur La cour est droite de la sc ne et le jardin gauche quand on est dans la salle La r gie du verbe r gir diriger La r gie existe dans les divers domaines du th tre il y a la r gie plateau pour les accessoires la r gie son pour la musique et les micros la r gie lumi re pour les clairages Le mot d signe aussi bien les hommes ceux qui r gissent que des lieux l o se trouvent les r gisseurs la r gie c est aussi la cabine le poste de commande o se tiennent les r gisseurs son et lumi re Elle est situ e g n ralement dans le fond de la salle derri re le public Le ride
120. r qui on attribue la r novation du r pertoire acad mique Salade 1935 pr figure une ouverture vers d autres horizons Il faudra attendre l apr s guerre pour rendre possible ces explorations 10 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons 4 La modern Dance Danse signifiante et path tique C est sur le champ de d perdition du geste et de mutilation des corps par l industrialisation galopante que vont merger les nombreux courants r formateurs de la modern Dance On va voir progressivement appara tre un nouveau corps dansant inscrivant la danse dans un univers expressionniste mytho po tique vou l expression d une int riorit voire d un pathos Les danses sont le plus souvent m taphoriques dans des compositions tr s structur es Les chor graphes ont pos un regard neuf sur le corps dansant classique verticalis align et harmonieux pour en construire un autre Ils ont d plac les lieux g n rateurs du mouvement de la p riph rie bras jambes t te vers le centre du corps thorax et pelvis et par le jeu de d tente et tension ils ont rotis toute la profondeur corporelle Ils ont fait na tre un corps d ploy spiral compress corps de la circulation du flux et du reflux Cette nouvelle approche de la danse a permis aux femmes de sortir de l ternelle joliesse o les confinait leur r le social 4 1 L cole germanique Jacques Dalcroze d c
121. r le d veloppement de services ducatifs dans d autres structures que les mus es ou les archives et le principe d enseignant mis disposition dans ces services Un nouveau protocole est sign en 1993 par les minist res de la Culture Jacques Toubon de l ducation Nationale Fran ois Bayrou et par Jeunesse et Sports Une Mission est charg e de cr er des sites exp rimentaux dans douze d partements dont la Dordogne et les Pyr n es Atlantiques afin que les enfants aient l occasion de rencontrer et de s initier diff rents champs artistiques et culturels au cours de leur scolarit gr ce des parcours d initiation artistique et culturelle Ces parcours s inscrivent pendant et hors du temps scolaire et dans une logique territoriale Men s en partenariat avec des structures culturelles de proximit ils s appuient sur l id e de rencontres entre enfants et uvres enfants et artistes enfants et lieux enfants et m tiers 3 2 Malgr le succ s de cette politique d am nagement territorial et la multiplication des sites le nouveau ministre de l ducation Nationale Claude All gre interrompt cet lan en 1997 en dissolvant la Mission Le minist re de la Culture ne prend pas le relais Il restera n anmoins une dynamique dans certains d partements gr ce la politique des sites 3 3 En 1998 les Contrats ducatifs Locaux C E L apparaissent avec la volont d appr hender l ducation des jeunes
122. r le spectacle vivant 2 L quipement culturel On distingue deux types d espaces ceux destin s au public et ceux r serv s aux artistes et l quipe technique 2 1 La salle et le hall Pour le public l entr e se fait par le hall d accueil l ment central pour acc der la salle La salle est l espace destin au public en situation de spectateur debout ou assis espace variable suivant la jauge et le mobilier chaises plat fauteuils plat ou en gradins 2 2 La sc ne et les coulisses L espace sc nique comprend la sc ne proprement dite et les locaux associ s magasins de stockage loges ateliers La sc ne est l espace de jeu visible par le public mais aussi du plateau int grant les coulisses et les d gagements espaces compris entre les murs Selon les cas la sc ne est modulable ou non Il existe diff rents types de dispositifs sc niques Chacun d entre eux induit pour l acteur un jeu et un contact sp cifiques avec le public En effet la vision du spectateur varie selon sa place Le dispositif frontal tablit un rapport traditionnel o le spectateur est face la sc ne ce qui peut souligner une rupture sc ne salle Dans les autres dispositifs bi frontal quadri frontal th tre en rond une proximit s tablit L interpr te doit tenir compte des spectateurs assis derri re lui Pour le public l illusion n est plus possible en regardant la sc ne il distingue les autres spectateurs
123. r les m dias Il est bien entendu compos du th tre du cirque du mime des marionnettes du spectacle chor graphique de rue du chant Fiche pratique 7 Lexique 2 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 7 Territorialisation L objectif des dispositifs jeunesse et social est de permettre la d couverte d une offre culturelle de proximit et de favoriser une ouverture sur d autres territoires souscrivant l une finalit de mobilit la fois spatiale et sociale des populations Au del de consid rations pratiques le rapport privil gi avec une sc ne de proximit pr sente l avantage consid rable de cr er les conditions d une relation durable entre un lieu et des personnes Ce rapprochement s apparente un lent processus d appropriation dont les tapes incluraient l identification la familiarisation l exp rimentation et la re connaissance Philippe Coulangeon Quel est le r le de l cole dans la d mocratisation de l acc s aux quipements cutlurels in Donnat 2003 pp 245 262 Culture Article 2 de la D claration de Fribourg droits de l homme droits culturels 2007 a Le terme culture recouvre les valeurs les croyances les convictions les langues les savoirs et les arts les traditions institutions et modes de vie par lesquels une personne ou un groupe exprime son humanit et les significations qu il donne son existence et
124. riales spatialement rationnelles 15 000 habitants d autre part par la cr ation de m tropoles ou p les m tropolitains et de communes nouvelles avatar XXI si cle des fusions XIX susceptibles d assumer directement fonctions et comp tences des Collectivit s r gionales et d partementales Beaucoup de ces territoires intercommunaux ont mis un int r t culturel limit Il est vrai que la comp tence n en est qu optionnelle que sa repr sentation n est pas toujours admise ou qu l inverse l attachement des lus des quipements et des actions communales d j iddac Rep res La d centralisation artistique et culturelle 27 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons existants demeure fort TEILLET Pour autant ces nouveaux territoires de coop ration repr sentent de nouveaux territoires de projet pour l art et la culture Deux vecteurs semblent animer les actions culturelles des intercom munalit s la construction identitaire parfois instrumentalis e en des pures politiques d image J P SAEZ et les politiques transversales qui privil gient une approche horizontale et non plus sectorielle NEGRIER La culture devient l ment du projet de territoire en interaction avec l ducatif le social voir conomique ce qui n est pas sans renouveler ses formes et ses m thodes 2 3 Le D partement Les Conseils g n raux Collectivit ancienne cr e sous la R
125. rrot Bidon fondateur d Archaos travaille avec des chor graphes et cr e le premier cirque acrobatique a rien d Afrique Circus Baobab en Asie les Arts Sauts initient les jeunes gymnastes au trap ze volant Annie Burger Professeur d Histoire g ographie et professeur relais au Parc de la Villette Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Pour aller plus loin Cahiers de Cirque Parc de la Villette avec le soutien du PNR Arts du cirque de l Acad mie de Cr teil du SCEREN CRDP de l Acad mie de Cr teil et de la DAAC du Rectorat de Cr teil Contact pour les enseignants c simoni villette com La fr quentation et l image du cirque Minist re de la culture et de la communication Direction de l administration g n rale et de l environnement culturel D partement des tudes et de la prospective Paris Ed La documentation Fran aise 30 09 1993 8 p Ce document pr sente les r sultats d une tude men e la demande de l Association Nationale pour le D veloppement des Arts du Cirque et de la Direction du Th tre et des Spectacles du minist re de la Culture et de la Communication sur la fr quentation du cirque Pour en savoir plus www rueetcirque fr REP RES Elle ne se contente pas de donner des chiffres mais d analyser les raisons de cette pratique et l image que les spectateurs ont du cirque PACA en p le position Cirque en r gion Arts de
126. s signifiantes qui constituent une superposition de signes exprimant la th tralit lumi res sc nographie gestuelle costumes diction Analyser un spectacle th tral c est essayer de mettre en vidence les articulations de diff rents codes utilis s et au final pouvoir rep rer l esth tique du spectacle esth tique baroque naturaliste antique du happening Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 4 tudier la r ception du spectacle Le spectacle de r pertoire notamment s il est r f renc dans la culture scolaire donne la possibilit de s appuyer sur des donn es documentaires cons quentes Elles permettent la mise en lumi re des conditions de r ception du spectacle telle ou telle poque Si chaque spectateur cr e son spectacle en fonction de son histoire singuli re la r ception en est aussi d termin e par les conditions historiques morales esth tiques de l poque S il s agit d une cr ation l tude comparative des productions critiques qu elles soient savantes ou de type journalistique am ne montrer les sp cificit s du jugement esth tique Pour aller plus loin Ubersfeld Anne lire le th tre II l cole du spectateur Belin 1996 quipe de recherche et de r flexion ERR de Limoges Devenir spectateur CRDP du Limousin 2002 3 Aborder un spectacle de danse La pr se
127. sement scolaire traitement des eaux Il est ainsi frappant de constater que l intercom munalit est d autant plus ais e qu elle porte sur des domaines symboliquement peu valoris s Les volutions l gislatives inscrites dans la vague d am nagement des Trente Glorieuses n ont gu re modifi la donne Syndicat mixte 1955 SIVOM Syndicat Vocation Multiple puis Communaut Urbaine 1966 ont permis aux communes de s associer ou de s associer avec d autres collectivit s R gion D partement pour g rer des domaines de comp tence plus tendus mais o la culture demeure absente Seuls les Parcs Naturels R gionaux rig s en syndicats mixtes se sont investis dans le champ culturel par l action conjugu e du patrimoine et de l identit preuve s il en est de la charge symbolique de la REP RES culture dans la construction de l identit territoriale Il faut attendre la relance l gislative de 1999 pour voir se dessiner une mutation forte avec un argument puissant une dotation d tat bonifi e Si les Communaut s de communes et de villes existaient depuis 1992 Loi Pasqua la Loi de 1999 dite Loi Chev nement propose une nouvelle architecture communautaire dans l objectif d laborer un projet partag d am nagement de l espace et de d veloppement conomique Elle distingue sous une forme d tablissements Public de Coop ration trois types de regroupement les Communaut s de communes 50
128. sentation budg taire est adaptable tout type de projet BUDGET PROJET ANNEE DEPENSES Montant RECETTES Montant Domaine artistique intervention des artistes nombre d heures forfait journ e _ d fraiements transports des artistes Billetterie Transport des l ves Mat riel divers achat petites fournitures reprographie mailings tablissement 1 cr dits propres 2 cr dits LOLF Conseil g n ral Conseil r gional DRAC Autres lister Recettes d activit s ventes diverses TOTAL DEPENSES A TOTAL RECETTES B Pour en savoir plus Fiche pratique Les ressources en ligne FICHE PRATIQUE 2 laborer un budget dans le cadre d un projet d ducation artistique Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 3 D couvrir un lieu de spectacle 7 Le spectacle vivant est actuellement confront une mutation profonde de son environnement mergence de nouvelles formes artistiques construction d quipements culturels investissement de nouveaux espaces sociaux Le monde du spectacle vivant fait appel une grande diversit de m tiers et se nourrit de tous les domaines des arts vivants Il est soumis des r gles techniques administratives l gales qui lui sont propres De plus depuis la loi du 11 f vrier 2005 la question de l accessibilit des personnes en situatio
129. spectacles que tu n as pas vus mais que tu aurais aim voir Cherche dans les plaquettes de programmation des diff rents th tres et structures culturelles de ta commune de ton secteur 3 Mes cr ations de sc nographe l c est moi qui fais tout Tu pourras encore y cr er des sc nographies pour des spectacles que tu aimerais cr er partir d un texte qui ta plu d un album d un conte que tu aimerais transposer au th tre ou tout simplement d une id e qu il te plairait de mettre en sc ne Petits conseils N oublie jamais d indiquer sous tes croquis le titre du spectacle et le nom de la compagnie qui l a mis en sc ne avec le nom du metteur en sc ne et bien s r du sc nographe quand tu le connais Tu n es pas oblig de tout dessiner dans les espaces que tu veux repr senter Tu peux aussi te servir du collage coller des morceaux de papier de couleurs et textures diff rentes pour mat rialiser les murs les s parations mais aussi d couper dans des catalogues des objets existants et les coller pour figurer les accessoires le mobilier la d coration Tu peux aussi pr ciser tes sc nographies en faisant des listes d accessoires de mat riaux en marge de tes croquis Document propos par Isabelle DEPAIRE CPD Arts visuels et th tre LA 33 et Pascale DONN1O Professeure des coles Cenon Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti Cette cr ation est mise di
130. sposition sous un contrat Creative Commons DESSES LES METIERS du THE TRE C est le chef d orchestre du spectacle il d cide de la mani re de raconter l histoire sur sc ne et il dirige les com diens Il joue un personnage ou plusieurs dans le spectacle Il doit conna tre son texte par c ur et nous faire croire ce qu il raconte C est l homme de l espace c est lui qui organise la sc ne Il d cide des d cors de la lumi re et du son Il fabrique les costumes des com diens Il dirige les lumi res avec leurs couleurs et leurs intensit s Il est assis la r gie au fond de la salle pendant le spectacle Il dirige le son musiques bruitages effets sonores Il est aussi assis la r gie au fond de la salle pendant le spectacle Cach en coulisses il s occupe des changements de d cor des trucages et des machines effet sp ciaux durant le spectacle D coupe et colle au bon endroit chaque m tier de th tre Le costumier Le sc nographe L clairagiste Le technicien Le com dien Le metteur en du son sc ne Le machiniste L auteur Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti 10 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Les d cors R alistes ou non Quels lieux sont repr sent s Et comment Les accessoires De quels objets se servent les com diens Est ce qu ils sont utilis s comme dans la vie de tous les jours
131. t e de l uvre Quelle est la r sonance du public Quel moment unique a cr le concert 5 Aborder un spectacle de cirque 5 1 Le lieu pour en parler Il est important de rompre la situation frontale l ves enseignant Dans ce domaine du sensible o chacun va livrer des motions ressenties le lieu pour en parler ne doit pas ressembler une salle de classe Pourquoi ne pas faire asseoir les l ves en cercle comme dans un cirque 5 2 Le temps de rem moration Avant tout travail d analyse un temps de rem moration doit tre pr vu que les l ves fassent revenir eux les motions qu ils ont eues en vrac et les souvenirs qu ils gardent du spectacle C est l addition de ces motions et de ces souvenirs et de leur subjectivit qui reconstruit la m moire du spectacle Pour cela des jeux d criture je me souviens sont faciles mettre en place On peut demander aux l ves de retenir une image et de la pr senter aux autres en la faisant vivre Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 4 5 3 Le temps du d codage L objectif est que les l ves rep rent les signes qui sont dans le spectacle vu qu ils rep rent les esth tiques travers le type de lieu le d roul narratif ou pas les e an nourrissent G spectacle accessoires costumes lumi res espaces musique Po ortant q l enseignant
132. t le public Dans la m me volont de pr senter la iddac Regard sur le nouveau cirque REP RES diversit animale les montreurs de ph no m nes rassemblent les particularit s humaines du nain au g ant des siamois l homme tronc et ceci autant pour flatter le voyeurisme que pour duquer la tol rance Arts forains la fin du XIX si cle de plus petites formes de spectacles itin rants sont rentables et attractives gr ce des techniques de marketing efficaces mais aussi parce qu ils utilisent et donc colportent les grandes inno vations technologiques comme la bicyclette la photographie le cin ma les patins roulettes Music hall et Th tre de vari t Ces formes jou es en salle sont tr s pris es la Belle poque et dans l insouciance des ann es folles mais ne r sistent pas au crack de 1929 et la g n ralisation de la radio La m canique spectaculaire se rapproche en bien des points des proc d s du cirque intentions comiques allusions rotiques cr ation perp tuelle sans tradition transgression de ce qui est s rieux et sacr d cor color et scintillant sollicitation et prise partie du public Cirque traditionnel Dans les ann es 50 l ge d Or du Cirque Traditionnel est port par des lign es familiales Pinder Zavatta Bouglione Gr ss Le d clin du Cirque Canonique intervient partir des ann es 70 par une accumulation de facteurs difficult
133. t Creative Commons FICHE PRATIQUE 1 3 La d termination par les enseignants et les partenaires culturels d objectifs cf fiche pratique D couvrir un lieu de spectacle le contenu d actions pr cises cf fiche pratique Devenir_un spectateur averti d un calendrier d taill et d un budget quilibr cf fiche pratique Elaborer un budget dans le cadre d une action d ducation artistique Qui fait quoi comment cf plan d partemental sur les chemins de la culture sur iddac net 4 L laboration de proc dures d valuation et ventuellement d actions de formation stage d quipe ou stage acad mique 5 La pr sentation du dossier ainsi constitu lors du conseil d administration de l tablissement et communication apr s validation du CA validation du contenu et du budget allou au projet par l tablissement la structure culturelle partenaire 6 La mise en place d un parcours la d couverte de n cessite un travail d anticipation de plusieurs mois avant que le projet ne commence Fiche pratique 1 Concevoir le projet 2 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons LE JEUNE SPECTATEUR Avant le spectacle Apr s le spectacle Travail sur les repr sentations mentales des l ves Analyse du spectacle vu Analyse descriptive de ce qui a t vu et entendu Trame narrative le r cit l histoire Les personnages p Letexte Les lieux La nature du spectac
134. t des cultures jusque l qualifi es de mineures auxquelles on pr f rera vite l adjectif d mergentes musiques amplifi es bande dessin e design mode Enfin si les publics ne vont pas la culture ce sont les arts et la culture qui iront la rencontre des populations La volont de r concilier culture et festif s inscrit alors durablement non sans arri re pens es m diatico conomiques Facteur de rencontres uvre de sensibilisation outil p dagogique la f te devient m diatrice des arts et de la culture source d change entre les publics Armel HUET Guy SAEZ Si la F te de la Musique exprime le mieux cette orientation c est encore la comm moration r volutionnaire de 1989 qui en sera le point d orgue Bien qu elle ne soit mentionn e en tant que telle qu partir de 1986 l ducation artistique est v ritablement issue du Protocole national du 25 avril 1983 qui re fonde le partenariat entre ducation nationale et Minist re de la Culture entre enseignants et artistes Pierre BORDEAUX C est le temps de la naissance des ateliers de pratique artistique et des classes culture c est surtout le premier acte d une g n ralisation attendue Le Protocole est largement inspir des diff rentes exp rimentations et mesures en ainsi une arme pour changer la vie faveur de l action culturelle en milieu scolaire transformer la soci t par l art des ann es 70 iddac Rep res La question de l
135. t rien Une r gle d or anticiper Il n y a rien de plus n faste la bonne mise en uvre des actions que de devoir valider en urgence les l ments financiers d une action d j engag e A vous de vous organiser pour v rifier d s l origine la faisabilit financi re globale de votre projet dans ses grandes masses puis planifier l tablissement d taill de votre budget Veillez associer d s le d part le gestionnaire de l tablissement l laboration du budget Pour viter toute mauvaise surprise reportez vous page 2 de ce document afin de conna tre aupr s des partenaires potentiels les modalit s d intervention de chacun des proc dures de d p t de dossier et des temps moyens de r ponse 2 tablir votre budget 2 2 A quoi sert un budget Un budget permet d valuer l avance les d penses envisag es et les ressources n cessaires pour la p riode couverte par le projet Dans le cadre de la LOL loi organique relative aux lois de finances le projet doit tre valid lors du conseil d administration de l tablissement au cours duquel est vot e la r partition des cr dits pour l ann e venir 2 3 A chacun son r le Le chef d tablissement doit engager des d marches de financement l enseignant cibler les postes de d penses Enfin l quipe de l action culturelle du Rectorat et de l Inspection acad mique est votre disposition pour vous aider dans le montage du projet Le princip
136. taire d une envie partag e de culture sans pr juger de difficult s d acc s plus symboliques que physiques Ce seront l apparition en mai 68 de la notion marxiste de culture de classes et simultan ment du c l bre culture cultiv e du sociologue Pierre Bourdieu 2 La d mocratie culturelle enrichissement ou affrontement De ces diff rents d bats qui agitent les milieux culturels des ann es 70 na t le concept de d mocratie culturelle Elle pose comme principe que l uvre d art sa complexit sa compr hension ne peut tre abord e que par lacte cr ateur de chacun C est cette meilleure connaissance du processus de cr ation par la pratique qui doit rendre accessible les uvres dart d autrui Inspir e par l ducation populaire relay e par l animation socio culturelle partageant par ailleurs avec la d mocratisation l adresse l individu dans l ambition de le rendre autonome et de participer la construction de sa personnalit la d mocratie culturelle cherche transformer le citoyen spectateur en citoyen acteur la n cessit tient aujourd hui la situation du l individu menac par un monde contraignant le travail rationalis et impersonnel l habitat gr gaire Le d ferlement des informations les sollicitations d une consommation toujours accrue tendent faire de lui un spectateur ou un objet manipul par des forces qui lui chappent Acqu rir une culture est pour l homme d aujourd
137. uction aux questions de sc nographie La liste des strat gies n est pas exhaustive elle rel ve bien entendu de l acte p dagogique par excellence c est dire de la capacit de l enseignant inventer En tout tat de cause le spectacle doit tre v cu comme une f te une vraie sortie une c r monie sociale laquelle on participe avec les autres composantes du public II faut en tout tat de cause donner une vraie posture de spectateur l l ve que l on accompagne au spectacle Il faut viter les d rives que pourrait sugg rer le terme analyse Il existe dans beaucoup d ouvrages savants des grilles d analyse de spectacle Elles ont leur n cessit parce qu elles sont comme un pense b te pour ne pas oublier les l ments qui composent le spectacle la lumi re l univers sonore les costumes Mais il serait regrettable de syst matiser un travail d exploitation de spectacle partir d une grille compl ter Fiche pratique 4 Devenir un spectateur averti Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 4 Quelques pistes Privil gier les changes oraux dans un contexte qui s y pr te salle de classe am nag e ou un lieu qui facilite la circulation de la parole Passer par une tape de rem moration qu est ce qui s est vu Qu est ce qui s est compris Interpr t Trouver une entr e pour travailler sur la conception du spectacle
138. ue Ici de Johann Le Guillerm Monstration La Motte Le Site Wap Mod le math matique d criture algorithmique des figures de jonglage Le mythe Compagnie Adrien M Cin matique 2010 Cl ment Dumeste Catalogue de l exposition La grande parade Portrait de l artiste en clown dition Gallimard 2004 Le grand r pertoire des machines de spectacles Acte Sud 2009 Revue TDC n 819 Le cirque CNDP 2001 Textes et Documents pour la Classe iddac Regard sur le nouveau cirque Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons a REP RES Pai La question de l acc s la culture dans les politiques culturelles fran aises La Nation garantit l gal acc s de l enfant et de l adulte l instruction la formation professionnelle et la culture Pr ambule de la Constitution 1 Les Mythes fondateurs d mocratie et d mocratisation culturelle La naissance du Minist re de la Culture sous l gide d Andr Malraux en 1959 en lieu et place d un Secr tariat d tat aux Beaux Arts fonde la premi re politique fran aise durable et sp cifique pour la culture En utilisant les proc dures du Plan soit la d finition d objectifs sur cinq ans extraits de l annualit budg taire cette politique d action culturelle s inscrit dans une triple rupture avec l esth tisme acad mique octroyant une large part la cr ation contemporaine avec l ducation
139. ues dont il est capable de Certeau 1994 In tude sur la m diation culturelle du r seau des sc nes IDDAC MSHA Mars 2011 M diation culturelle mode de conception et de mise en uvre dans le cadre d un projet culturel d op rations conf rence op ration de partenariat exposition valuation afin de mettre en relation l uvre et les publics in groupe de travail thesaurus vie culturelle du Minist re de la culture et de la communication Pratique culturelle comportements des individus face l art et la culture int grant tout autant la pratique d activit s la fr quentation des quipements la consommation de biens Spectacle vivant le spectacle vivant correspond l art de divertir lors d une repr sentation en public L expression vivant servant qualifier le mot spectacle en cela que ce sont des tres vivants qui le cr ent en opposition aux spectacles cr s partir d images par exemple Le spectacle vivant est d fini par la pr sence physique d au moins un artiste du spectacle percevant une r mun ration lors de la repr sentation en public d une uvre de l esprit Pour qu il y ait spectacle vivant ou th tre il faut un temps un lieu un acte et un public Le spectacle vivant est un spectacle o le contact avec le public est imm diat o existe un rapport charnel entre le public et les acteurs Il constitue la base du spectacle il est tr s ant rieur aux spectacles v hicul s pa
140. urces de l iddac Sites internet http www professions culture fr www cultureaccessible gironde fr http www culture qouv fr handicap quide intro html FICHE PRATIQUE 3 D couvrir un lieu de spectacle 1 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 4 Devenir un spectateur averti Quelques l ments de m thodologie La question qui se pose ici comme propos de tout objet artistique comment tenir un discours sur lart Interrogation qui am ne au bout du compte se poser une autre question celle du regard lui m me que nous portons sur les choses En premier lieu des l ments d analyse transversaux l ensemble des spectacles vivants vous sont propos s Dans un second temps il s agit d affiner ces l ments dans le domaine du th tre du cirque et de la danse puis de la musique 1 De la n cessit de cr er un horizon d attente On sait aujourd hui que les conditions de r ception du spectacle d terminent radicalement le jugement critique qu on peut en faire Hans Robert Jauss 1 ou Monique Mervan Leroux 2 ont parfaitement mis en avant dans leurs travaux cette esth tique de la r ception Il ne peut y avoir de bonne r ception pour les l ves que si l enseignant sait cr er un horizon d attente c est dire susciter le d sir de spectacle Il existe pour cela quantit de strat gies Pr senter de courts extraits de spectacles en vid o
141. urs obligatoires du secondaire Intermittent du spectacle Est intermittent du spectacle l artiste ou le technicien de plateau ou de studio qui exerce son activit principalement soit pour le compte d une entreprise de spectacle soit dans le cadre d une production notamment cin matographique audiovisuelle th trale ou musicale et qui offre ses services moyennant salaire honoraires ou cachet sur base d un contrat de travail dur e d termin e ou d un contrat d entreprise Loi du 30 Juillet1999 Premi re partie chapitre statut de l intermittent du spectacle in http www secu legis divL19990730 htm M diateur culturel Les m diateurs en particulier dans le spectacle vivant tendent percevoir leur intervention comme une simple mise en relation qui renverrait un positionnement passif et distanci au profit d un rapport direct avec l artiste Il faut l inverse lutter contre la neutralit axiolog ique du m diateur Il est un partenaire actif de la relation dans laquelle il s engage totalement et de fa on sensible parce que le lien entre l art et les personnes n cessite la pr sence d un tiers qui donne sens et go t pour les objets Cette relation suppose galement que le m diateur fasse du lieu culturel un espace de parole et de dialogue qui ne soit plus celui de l ordre tabli mais un lieu d tourn et appropri par l homme ordinaire et dans lequel il exprime les tactiques et les coups artistiq
142. uvrir et mieux vivre avec les autres Beno t GUILLEMONT et pour reprendre les mots de Marie Christine Bordeaux non en s adressant des publics sp cifiques mais en s adressant de mani re sp cifique des habitants Cette adresse si bien entendu elle pose un n cessaire dialogue voire une coop ration active tant entre artistes et acteurs de terrain qu entre politiques et institutions publiques n est pas sans n cessaire reconnaissance et d veloppement d une m diation Elisabeth CAILLET Si cet accompagnement tiers vite la confrontation directe sans pr paration et la d magogie il permet galement de lutter contre iddac Rep res La question de l acc s la culture dans les politiques culturelles fran aises 22 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons les repr sentations de l art et de la culture par les habitants Car art et culture illustrent un processus de production historique qui fait que nous sommes ce que nous sommes un tissu de repr sentations historiquement et socialement d termin qui cr e la confusion entre d terminants et d terminisme Laurent FLEURY R interroger la question de l acc s la culture pourrait donc se nourri de la D claration Universelle de l Unesco de 2001 sur la diversit culturelle qui r affirme le s droit s la culture de et pour tous la diversit culturelle est reconnue comme h ritage commun de l humanit et sa sau
143. vatoire de la fonction publique territoriale rubrique r pertoire des m tiers lien suivre Minist re de l ducation Ee lien suivre nationale de l enseignement i sup rieur et de la recherche rubrique concours recrutement carri res Centre de formation SAT RE rs professionnelle aux techniques We DU RER du spectacle 3 TE lien suivre cole nationale sup rieure des arts et techniques du spectacle lien suivre Le r gime d assurance ch mage e a aeeie lien suivre des intermittents du spectacle sum Fiche pratique IRMA FICHE PRATIQUE 6 Ressources en ligne Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons FICHE PRATIQUE 7 Lexique Agenda 21 de la culture Document de convergence entre diversit culturelle et d veloppement durable visant promouvoir la diversit et les droits culturels consid rer les arts comme une activit essentielle de l humanit pratiquer la transversalit des activit s culturelles dans les politiques locales co construire les politiques culturelles avec la soci t civile l chelle d un territoire D veloppement durable Le d veloppement durable vise satisfaire les besoins de d veloppement des g n rations pr sentes sans compromettre la capacit des g n rations futures r pondre aux leurs Cette d finition du rapport Brundtland qui s est impos e
144. vegarde est consid r e comme tant un imp ratif concret et thique ins parable du respect de la dignit humaine En renouvelant l enjeu culturel celui de repo sitionner la culture de mani re centrale et la d marche avec la volont d inverser la tendance R f rences bibliographiques REP RES sectorielle de notre soci t la D claration de l Unesco laquelle on pourrait adjoindre celle de Fribourg en 2007 proclamant la n cessaire reconnaissance des droits culturels de chacun est en mesure de produire un r f rentiel autre favorisant la transversalit d affirmer le besoin d une m diation artistique et culturelle partag e prenant en compte tous les temps et parcours de vie des habitants et de reconna tre et s approprier les patrimoines mat riels imma t riels et m moriels de chacun C est avec ces l ments les exp rimentations r alis es depuis bon nombre d ann es et les g n ralisations assumer que les politiques d accessibilit l art et la culture seront de nature se refonder Tout en tant conscientes du chemin parcouru elles demeurent aujourd hui une cl essentielle du mieux vivre ensemble de mani re galitaire dans la diversit e BONNIEL Jacques largir le cercle des connaisseurs in BORDEAUX Marie Christine PIGNOT Lisa Revue de l Observatoire des Politiques Culturelles N 33 septembre 2007 BORDEAUX Marie Christine L ducation artistique et culturelle notice 11
145. vit de plein droit l gale des autres collectivit s territoriales La loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales accorde des moyens financiers nouveaux et red finit les responsabilit s de chaque niveau d administration aux R gions les comp tences d orientation et de programmation aux D partements les politiques de solidarit et de gestion des infrastructures aux Communes les politiques de proximit Dans le domaine culturel une fois encore les transferts sont REP RES limit s les services de l inventaire sont d volus aux R gions la gestion de certains monuments nationaux est propos e l chelon le plus pertinent ou au plus offrant les travaux sur les monuments historiques sont assouplis les enseignements artistiques sont r partis entre Collectivit s aux Communes l ducation et l veil artistique aux D partements l assurance d une couverture homog ne des enseigne ments et des pratiques en amateur au travers d un sch ma aux R gions la formation artistique professionnelle Quant lid e de clarification des responsabilit s pr sente l origine dans la notion de chef de file elle s est limit e au seul domaine des enseignements artistiques Si l on ajoute cela les lois Chev nement et Voynet fondatrices de nouvelles collectivit s Communaut s de communes et d agglom ration et d entit s de projets Pays il convient d y voir un empilage suppl
146. vuln rabilit de l tre humain Jan Fabre Constanza Macras sont au c ur des uvres contemporaines de la jeune g n ration qui joue de ces mises en tension de dynamiques multiples La danse ne craint plus de faire usage de virtuosit ou de logique compositionnelle mais c est moins des fins normalisantes ou reproductibles mais plut t comme le dit la danseuse Odile Selz pour trouver des forces contre le chaos Les ann es 1990 2000 Vers le XXI si cle le retour du politique Alors que les chor graphes de la d cennie pr c dente sont la t te des centres chor graphiques ceux des ann es 1990 2000 se r unissent en collectifs cr ent de nouveaux lieux La m nagerie de verre Paris pour une nouvelle politique En r action une esth tique et une conomie dominante des chor graphes tels que Boris Charmatz J r me Bel Xavier Leroy Christian Rizzo remettent en question les codes du spectacle vivant C est l mergence d une non danse il s agit de repenser le corps hors de sa mat rialit et en tant que m dium unique de la danse jusqu l absence 12 Cette cr ation est mise disposition sous un contrat Creative Commons Au m me moment les nouvelles technologies informatiques et num riques viennent bouleverser la perception du corps Ces questionnements se diffusent en Europe mais aussi partout dans le monde En Belgique le chor graphe et metteur en sc ne Alain Platel

repères - Institut Confucius (Paris 7)

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

rep&egrave;res - Institut Confucius (Paris 7)

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

repères - Institut Confucius (Paris 7)