Lettre Juridique n°2 - Force Ouvrière Carrefour
Contents
1. collectif pour motif conomique article L 1233 57 9 nouveau du code du travail Cette recherche doit s effectuer selon une proc dure bien d termin e Article L 1233 57 9 nouveau du code du travail Lorsqu elle envisage la fermeture dun tablissement qui aurait pour cons quence un projet de licenciement collectif l entreprise mentionn e l article L 1233 71 r unit et informe le comit d entreprise au plus tard l ouverture de la proc dure d information et de consultation pr vue l article L 1233 30 Information du comit d entreprise L employeur doit r unir et informer le CE au plus tard l ouverture de la proc dure d information et de consultation des repr sentants du personnel sur le projet de licenciement conomique d au moins 10 salari s sur 30 jours article L 1233 57 9 nouveau du code du travail Il doit joindre la convocation cette r union tous renseignements utiles et notamment article L 1233 57 10 nouveau du code du travail les raisons conomiques financi res ou techniques du projet de fermeture i les actions envisag es pour trouver un repreneur les possibilit s pour les salari s de d poser une offre de reprise les diff rents mod les de reprise possibles ainsi que le droit des repr sentants du personnel de recourir un expert Dans les entreprises dot es d un comit central d entreprise CCE l employeur r unit et informe celui ci et les comit s d2. octobre 2014 Revalorisation des rentes AT MP Les rentes d AT MP sont dues lorsque le taux d incapacit permanente du salari victime est sup rieur 10 Ces rentes sont revaloris es par application d une part au salaire minimal servant de base au calcul des nouvelles rentes d autre part aux rentes d j acquises du coefficient de revalorisation applicable aux pensions d invalidit Elles augmentent donc de 0 6 au 1 avril 2014 Ainsi pour les accidents survenus ou les maladies constat es compter de cette date les rentes sont calcul es sur la base des l ments suivants le salaire annuel minimum qui est fix 18 263 54 la fraction irr ductible du salaire annuel gale 36 527 08 le salaire annuel maximum quivalent 8 fois le salaire annuel minimum fix 146 108 32 le seuil de conversion obligatoire qui s tablit 228 29 la majoration pour tierce personne gale 13 236 98 la prestation compl mentaire pour recours tierce personne fix e mensuellement 551 53 forfait 1 1 103 06 forfait 2 et 1 654 61 forfait 3 Tarification des risques AT MP En mati re de tarification des risques d accidents du travail et de maladies professionnelles l valuation du co t des accidents graves doit tre effectu e sur la base d un salaire minimum fix 18 263 54 au 1 avril 2014 Ce salaire minimum sert g
3. tablis sement int ress s d s lors que les mesures envisag es exc dent le pouvoir des chefs d tablissement ou portent sur plusieurs tablissements simultan ment Les comit s d tablissement tiennent leur r union apr s celle du CCE article L 1233 57 11 nouveau du code du travail selon un calendrier calqu sur celui applicable en cas de proc dure de licenciement conomique d au moins 10 salari s sur 30 jours Information de l administration et des collectivit s territoriales L employeur informe le maire de tout projet de fermeture d un tablissement et notifie sans d lai ce projet la DIRECCTE laquelle en informe les lus concern s articles L 1233 57 12 et L 1233 57 13 nouveaux du code du travail Article L 1233 57 13 nouveau du code du travail L employeur informe le maire de la commune du projet de fermeture de l tablissement D s que ce projet lui a t notifi l autorit administrative en informe les lus concern s L ensemble des renseignements communi qu s au CE est envoy simultan ment l autorit administrative L employeur lui adresse galement le proc s verbal de la r union du CE ainsi que tout renseignement concernant la convocation l ordre du jour et la tenue de celle ci article L 1233 57 12 nouveau du code du travail Le dispositif est l aussi calqu sur celui applicable en cas de proc dure de licenciement conomique d au moins 10 salari s sur 30 jou
4. salari prot g et autoris e par l inspecteur du travail Quelle est l autorit comp tente pour examiner le recours d un salari prot g remettant en cause la rupture convention nelle de son contrat La Cour de cassation r pond pour la premi re fois cette question Le partage de comp tences a fait d bat en jurisprudence La question du partage de comp tences entre ordres de juridictions se pose dans la mesure o l article L 1237 14 du code du travail donne comp tence au conseil de prud hommes pour tout litige concernant la convention de rupture son homologation ou le refus d homologation Or s agissant des salari s prot g s l article L 1237 15 du m me code dispose que la rupture conventionnelle est soumise l autorisation de l inspecteur du travail L article L 1237 15 d roge t il la r gle d attribution de comp tence pr vue au profit des conseils de prud hommes par l article L 1237 14 La r ponse des cours d appel cette question n a pas t uniforme Certaines se sont consid r es comme comp tentes pour appr cier la l galit de la convention de rupture CA Riom 13 septembre 2011 n 10 00964 L VII 20870 fv d autres ont renvoy les parties vers le juge administratif CA Paris 7 mars 2013 n 12 04195 L VII 28080 fv La Cour de cassation applique le principe de s paration des pouvoirs La Cour de cassation met un point final au d bat en appliquant le principe de s parat
5. en arr t maladie de se faire remplacer par leurs suppl ants dans la mesure du possible Le d faut d une action de formation ne peut constituer en soi une discrimi nation ou la violation d une libert fondamentale Parall lement l entr e en vigueur de la loi du 5 mars 2014 qui r alise une nouvelle r forme du droit de la formation profes sionnelle la Cour de cassation vient d expliciter dans 2 arr ts rendus cette m me date les incidences du manquement de l employeur l obligation de formation du ou de la salari e son retour de cong parental d ducation Ces pr cisions jurisprudentielles m ritent d tre soulign es d s lors qu ce jour le droit de la formation professionnelle ne donne pas lieu un important contentieux Rappel du droit du salari une action de formation l issue de son cong parental Pour m moire il r sulte du code du travail qu l issue d un cong parental d ducation le ou la salari e retrouve son pr c dent emploi ou un emploi similaire assorti d une r mu n ration au moins quivalente article L 1225 55 du code du travail et que dans cette perspective il ou elle b n ficie d un droit une action de formation professionnelle notam ment en cas de changement de techniques ou de m thodes de travail article L 1225 59 du code du travail Ce droit sp cifique issu d une loi du 4 janvier 1984 renvoie galement l obligation
6. plus g n rale de l employeur d adapter ses salari s l volution de leur poste de travail Cass Soc 25 f vrier 1992 Expovit consacr e par l article L 6321 1 du code du travail C est dans ce cadre et l occasion de deux affaires pour le moins rocambolesques que la Cour de cassation pr cise utilement les sanctions possibles de la m connaissance de ce droit formation du manquement cette obligation de formation Le manquement l obligation de forma tion ne constitue pas lui seul une discrimination La premi re affaire concerne une danseuse du Moulin Rouge recrut e par CDD d usage entre 1998 et 2008 N ayant pas t r engag e la suite d un cong parental d ducation compte tenu d une impossibilit physique et esth tique de se produire sur la sc ne du bal du Moulin Rouge gt et consid rant ne pas avoir b n fici d une formation permettant son retour dans l entreprise elle a saisi la juridiction prud homale afin de solliciter notamment des dommages int r ts pour discrimination La cour d appel de Paris reconna t l existence d une discrimination au motif que l employeur subordonnait la poursuite des relations professionnelles un tat physique et esth tique sans justifier d un quelcon que programme d aide et de soutien pour permette la salari e de retrouver des capacit s optimales cet gard CA Paris 13 septembre 2012 Mais ce raisonnement est c
7. s curit sociale et des articles L 2143 17 L 2315 3 et L 2325 7 du Code du travail d une part que l attribution d indemnit s journali res l assur se trouvant dans l incapacit physique de continuer ou de reprendre le travail est subordonn e l obligation pour le b n ficiaire de s abstenir de toute activit non autoris e et d autre part que les heures de d l gation sont de plein droit consid r es comme temps de travail qu il s ensuit que l exercice de son activit de repr sentation par le repr sentant du personnel ou d un syndicat dont le mandat n est pas suspendu ne peut ouvrir droit indemnisation que sil a t pr ala blement autoris par le m decin traitant Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 8 Cet arr t a t rendu propos de l usage d heures de d l gation pendant un arr t de travail Les salari es concern es r clamaient le paiement de 90 heures et de 150 heures de d l gation qu elles avaient prises durant des p riodes d arr t maladie elles sont d bout es faute d avoir produit l autorisation de leurs m decins traitants Cette r gle s applique aussi notre avis l exercice du mandat en g n ral donc au repr sentant du personnel qui se rend aux r unions convoqu es par l employeur pendant son arr t maladie Attention m me si les r gles sont plus claires il reste recommand aux repr sen tants du personnel
8. 14 la limite d exon ration est ainsi fix e 6 10 par repas lorsque le salari est contraint de se restaurer sur son lieu de travail en raison de conditions particuli res de travail travail en quipe travail post travail continu travail en horaire d cal ou travail de nuit Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 13 8 70 par repas pour les salari s en d placement hors des locaux de l entreprise ou sur un chantier 17 90 si ces salari s en d placement sont contraints de prendre leurs repas au restaurant En cas de d passement du plafond la diff rence n a pas tre r int gr e dans l assiette des cotisations si l employeur prouve par la production de justificatifs que l indemnit a t utilis e conform ment son objet Dans le cas contraire il y a lieu de cotiser sur la diff rence entre l allocation vers e et la limite d exon ration Le salari est s dentaire Lorsque le salari est s dentaire et ne subit pas de contraintes particuli res li es ses conditions de travail la prise en charge par l employeur des d penses de nourriture repr sente un avantage en nature et sa valeur doit tre r int gr e dans le salaire cotisable En 2014 cet avantage est valu forfaitairement 4 60 par repas soit 9 20 par jour Des dispositions sp cifiques s appliquent dans les h tels caf s restaurants o la valeur de l avantage nourri
9. Cabinet RIERA Flash d information Mai 23 L actualit sociale e Les derni res jurisprudences oTAl ON A EDITO La loi n 2014 384 du 29 mars 2014 la loi n 2014 288 du 5 mars 2014 relative la formation professionnelle l emploi et la d mocratie sociale ainsi que l accord national interprofessionnel sur l indemnisation du ch mage du 22 mars 2014 sont des textes fondamentaux concernant les droits des salari s pour ce premier trimestre 2014 De plus la jurisprudence de la Cour de cassation continue son uvre d explication d interpr tation et d uniformisation de la r gle de droit qu elle soit r glementaire ou l gislative dans nombre de domaines dont vous trouverez ci apr s les l ments essentiels Pour un compl ment d information les Avocats du Cabinet RIERA se tiendront votre disposition amp Ma tre Dominique RIERA cabinet riera avocatem com amp Ma tre Zahra AMRI TOUCHENT amri touchent avocatem com KS Maitre Farida ASSAM assamfarida gmail com Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 AU SOMMAIRE Revalorisation des rentes AT MP au 1 avril 2014 Page3 Les grandes entreprises tenues de rechercher un repreneur en cas de Pade 3 fermeture d un tablissement g PSE les modalit s de suivi sont fix es Page 6 Modification des horaires de travail le refus du salari peut justifier un licenciement La rupture conventi
10. aire de constitutionnalit portant sur l article L 1232 3 du Code du travail la d cision que l employeur peut prendre apr s l entretien pr alable ou les l ments dont il dispose pour la fonder ayant vocation tre discut s devant les juridictions de jugement le respect des droits de la d fense n impose pas que le salari ait acc s au dossier avant cet entretien Cass soc QPC 27 f vrier 2013 n 12 23 213 NB II 13210 La perte d un client peut entrainer des cons quences inattendues Cass Soc 29 janv 2014 pourvoi n 12 19 479 arr t n 210 FS P B En l esp ce durant les mois de juillet et ao t 2007 le Conseil de l ordre des experts comptables et celui des Commissaires aux Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 11 comptes r silient les contrats d assurance groupe les liant une soci t de courtage d assurance La r siliation des contrats d assurance ne devait prendre effet qu compter du mois de janvier 2008 D s le mois de novembre 2007 un salari de la soci t de courtage d assurance occupant le poste de charg de client le pour les professions du chiffre experts comptables commissaires aux comptes g om tres experts prend acte de la rupture de son travail au motif que son avenir professionnel n est plus assur au sein de la soci t L employeur saisit le conseil de prud hommes aux fins d obtenir la condamnation du sal
11. al la formation de tout salari ce qui est notable dans le contexte actuel de mont e en puissance des droits et libert s fondamentaux du travailleur voir encore r cemment notamment la reconnaissance de la libert fondamentale du salari de t moigner en justice Cass Soc 29 octobre 2013 Article L 1225 59 du code du travail Le salari reprenant son activit initiale b n ficie d un droit une action de formation professionnelle notamment en cas de changement de techniques ou de m thodes de travail Le salari peut galement b n ficier de ce droit avant l expiration de la p riode pendant laquelle il entendait b n ficier d un cong parental d ducation ou d une p riode d activit temps partiel Dans ce cas il est mis fin au cong parental d ducation ou l exercice d une activit temps partiel pour lever un enfant En tout tat de cause il ne peut bien videmment pas tre d duit de ces arr ts que le d faut de formation valable l issue d un cong parental ne peut tre sanctionn Les sanctions possibles du d faut de formation valable l issue d un cong parental Tout d abord il ressort du code du travail que l inobservation par l employeur de son obligation de formation au retour du cong parental d ducation peut donner lieu l attribution de dommages et int r ts au profit du b n ficiaire article L 1225 71 du code du travail Par ailleurs il r
12. alement de base au calcul des cotisations de l assurance volontaire individuelle de l assurance volontaire des b n voles d uvres et d organismes d int r t g n ral et des personnes titulaires d une convention de tutorat Revalorisation des indemnit s en capi tal et de l ATA report e au 1 octobre Le montant des indemnit s en capital dues aux victimes d accidents du travail ou de maladies professionnelles touch es par une incapacit permanente inf rieure 10 et le montant de l allocation de cessation anticip e des travailleurs de l amiante seront fix s conform ment l article 5 de la loi garantissant l avenir et la justice du syst me de retraites du 20 janvier 2014 au 1 octobre 2014 au lieu du 1 avril 2014 Les grandes entreprises tenues de rechercher un repreneur en cas de fermeture d un tablissement Loi 2014 384 du 29 3 2014 JO 1 4 p 6227 Depuis le 1 avril 2014 la loi Florange impose aux entreprises d au moins 1 000 salari s de rechercher un repreneur en cas de projet de fermeture d un tablissement devant d boucher sur un licenciement collectif La loi du 29 mars 2014 dite loi Florange impose depuis le 1 avril 2014 une obligation de recherche d un repreneur aux entreprises d au moins 1000 salari s envisageant une fermeture d tablissement ayant pour cons quence un licenciement Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014
13. ari au versement d une indemnit compensatrice de pr avis et des dommages et int r ts pour brusque rupture Le salari forme des demandes reconvention nelles et sollicite la requalification de la prise d acte en un licenciement sans cause r elle et s rieuse La Cour d appel de Versailles fait droit aux demandes du salari Elle constate que d s la fin de l t 2007 le salari avait subi un r el appauvrissement de ses missions et de ses responsabilit s au sein d un service subissant une importante baisse du chiffre d affaires li e la r siliation du contrat d assurance groupe par l Ordre des experts comptables et des Commissaires aux comptes Les juges en d duisent que le salari s est vu imposer une modification de son contrat de travail et que la prise d acte doit produire les effets d un licenciement sans cause r elle et s rieuse La soci t forme un pourvoi en cassation Elle soutient notamment que seul des manquements imputables l employeur peuvent justifier la prise d acte de la rupture et que tel n est pas le cas lorsque les faits invoqu s l appui de celle ci sont la cons quence de la d cision d un tiers telle que la r siliation d un contrat de groupe La Cour de cassation rejette ce pourvoi ayant sans modifier l objet du litige relev par une appr ciation souveraine des l ments de faits et de preuve que le salari a la fin de l t 2007 s tait vu imposer un appauvrissemen
14. at de travail n emporte pas en principe la suspension du mandat de repr sentant du personnel RP En cons quence un arr t de travail pour maladie ou accident n interdit pas au RP d exercer son mandat et l employeur doit donc continuer le convoquer aux r unions lui fournir les informations ad quates et respecter ses obligations Cette r gle pose toutefois un certain nombre de probl mes d une part la Cour de cassation a exclu le versement d indemnit s journali res en cas d exercice du mandat en arr t maladie m me si le salari a respect les heures de sorties fix es par la S curit sociale Cass 2 civ 9 d c 2010 n 09 17 449 d autre part si l employeur fixe les r unions aux heures de sortie autoris es du RP sachant qu il ne peut y tre contraint et que le repr sentant y assiste l employeur est en droit de demander une contre visite tendant faire constater que l arr t de travail n est pas justifi ce qui peut priver le salari des indemnit s journali res compl men taires La Chambre mixte de la Cour de cassation vient de rendre un arr t majeur en jugeant que l exercice de son mandat par un repr sentant du personnel lors d un arr t maladie est subordonn une autorisation pr alable de son m decin traitant Cass ch mixte 21 mars 2014 n 12 20 002 et n 12 20 003 Ainsi selon la Cour il r sulte des articles L 321 1 5 et L 323 6 du code de la
15. contrat de travail peuvent toutefois pr voir une prise en charge totale ou partielle de ces frais Le salari est en d placement professionnel ou subit des contraintes particuli res li es l emploi Si le salari a engag des frais pour se restaurer l employeur n a l obligation de les lui rembourser que si celui ci se trouve dans une situation l exposant des frais suppl mentaires d placement chantier ext rieur l entreprise en pratique lorsque ses conditions de travail lui interdisent de regagner son domicile ou son lieu de travail pour le repas Le remboursement peut se faire sur la base des d penses r elles qui doivent alors tre justifi es par une facture A d faut les sommes vers es par l employeur sont r int gr es dans le salaire et donc soumises cotisations de s curit sociale CSG et CRDS L employeur a le droit de fixer des limites raisonnables ces d penses Il peut aussi pr voir par contrat qu une partie des frais restera la charge du salari condition que le salaire de ce dernier ne soit pas de ce fait inf rieur au Smic L employeur peut galement rembourser le salari sous forme d allocations forfaitaires dont le montant est le plus souvent pr vu dans la convention collective ou le contrat de travail Des plafonds sont dans ce cas pr vus en dessous desquels ces allocations sont exon r es de cotisations et l employeur dispens de justifier de leur utilisation En 20
16. de commerce Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 PSE les modalit s de suivi sont fix es Un arr t du 3 avril 2014 paru au Journal officiel du 2 mai 2014 pr cise le contenu du bilan de la mise en uvre effective du plan de sauvegarde de l emploi cr par le d cret n 2013 554 du 27 juin 2013 suite la loi de s curisation de l emploi du 14 juin 2013 Article D 1233 14 4 du code du travail Le bilan de la mise en uvre effective du plan de sauvegarde de l emploi mentionn l article L 1233 63 dont le contenu est fix par arr t du ministre charg de l emploi est r alis la fin de la mise en uvre des mesures de reclassement pr vues aux articles L 1233 65 ou L 1233 71 Dans un d lai d 1 mois apr s cette date il est adress au directeur r gional des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi comp tent par voie d mat rialis e Une annexe de l arr t du 3 avril fixe le contenu de la fiche descriptive relative au bilan du PSE que l employeur doit remplir la fin de la mise en uvre des mesures de reclassement pr vues au plan de sauvegarde de l emploi Cette fiche doit tre adress e dans le d lai d un mois apr s cette date par l employeur l autorit administrative comp tente Modification des horaires de travail le refus du salari peut justifier un licenciement Cass soc 2 avri
17. de m thodes de travail intervenus pendant ses 11 ann es d absence La cour d appel de Versailles lui a donn gain de cause en retenant que l insuffisance professionnelle reproch e S expliqu ait par l indigence de la formation professionnelle qui a t dispens e l int ress e et que le licenciement tait intervenu en violation de l article L 1225 59 du code du travail et du droit fondamental la formation de tout salari de sorte qu il tait illicite donc nul Par cons quent l employeur a t condamn au paiement des salaires qui auraient d tre per us par la salari e entre la rupture de son contrat et la date du prononc de l arr t d appel l employeur s tant oppos la r int gration sollicit e par la salari e ainsi qu des dommages et int r ts r parant le pr judice r sultant du caract re illicite du licenciement Cela tant la Chambre sociale casse cet arr t en rappelant que e juge ne peut en l absence de disposition le pr voyant et d faut de violation d une libert fondamen tale annuler le licenciement et en pr cisant que la m connaissance par l employeur du droit du salari une action de formation professionnelle pr vu par l article L 1225 59 du code du travail ne caract rise pas la violation d une libert fondamentale Cass Soc 5 mars 2014 n 11 14426 Pour la premi re fois la Cour de cassation r fute l existence d un droit fondament
18. e comportement de harc lement sexuel dont il tait soup onn Le salari concern invoquant la violation des principes du contradictoire et des droits de la d fense contestait la validit de son licenciement devant le conseil de prud hommes La Cour de cassation approuve les juges du fond l absence de communication de l enqu te et de l avis n entraine aucune irr gularit de fond ou de forme du licenciement D une part le respect des droits de la d fense et du principe de la contradiction n impose pas que l avis du conseil de discipline saisi en vertu de dispositions conventionnelles soit communiqu au salari avant la notification de son licenciement d s lors que ces dispositions n en pr voient pas la transmission En revanche le licenciement aurait t sans cause r elle et s rieuse si la communication avait t rendue obligatoire par les dispositions conventionnelles Cass soc 29 juin 2005 n 03 44 376 NB IV 17710 D autre part l article L 1232 3 du code du travail fait obligation l employeur d indiquer au cours de l entretien pr alable au salari dont il doit recueillir les explications le motif de la sanction envisag e Mais il ne lui impose pas de communiquer ce dernier les pi ces susceptibles de justifier la sanction Cet arr t se situe dans la droite ligne d une pr c dente d cision dans laquelle la Cour de cassation a jug d pourvue de caract re s rieux une question priorit
19. ensur par la Cour de cassation qui rel ve que e manquement de l employeur l obligation de Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 formation pr vue par l article L 1225 59 du code du travail ne constitue pas lui seul une discrimination Cass Soc 5 mars 2014 n 12 27701 Ce faisant la Chambre sociale confirme que l existence d une discrimination ne peut tre invoqu e qu en cas de distinction ill gitime qui repose sur un ou des crit re s prohib s par la loi Or le seul d faut de formation l issue d un cong parental d ducation ne constitue pas en soi un cas de discrimination interdit par la loi La m connaissance du droit la formation ne caract rise pas la violation d une libert fondamentale La seconde affaire est relative une salari e assistante au service des ressources humaines licenci e pour insuffisance professionnelle et comportement inadapt au retour de son 3 cong parental d ducation apr s quelques jours de travail effectif et une absence quasi continue de plus de 11 ans durant cette p riode la salari e a cumul plusieurs arr ts maladie 1 cong sabbatique 3 cong s de maternit et 3 cong s parentaux d ducation Cette salari e a sollicit la nullit de son licenciement en faisant valoir que son employeur n avait pas rempli son obligation de formation lui permettant de faire face aux changements techniques et
20. envers l entreprise A d faut il peut tre sanctionn le cas ch ant par un licenciement Le manquement l obligation de loyaut est g n ralement constat lorsque le salari pratique une activit concurrente ou pr judiciable celle de l employeur La Cour de cassation a galement reconnu un tel manquement l encontre d un salari qui l occasion d une visite dans les locaux de l entreprise avait tenu des propos injurieux l encontre du personnel Cass soc 25 juin 2002 n 00 44 001 NB I 22890 Le m me principe est appliqu dans cette affaire Un salari cadre dans une entreprise dirig e par son beau p re s tait pr sent dans les locaux de travail pendant un arr t maladie Cherchant contraindre son beau p re le licencier et lui verser une indemnit transactionnelle de 30 000 il l avait menac de plaintes de proc dures judiciaires ou encore de soustraire ses enfants toutes relations avec leurs grands parents Son licenciement prononc pour faute grave est approuv par la Cour de cassation Les juges ont en effet consid r que la virulence des propos tenus rendant irr versible la d gradation de la relation de travail traduisait la volont du salari de se placer hors du lien de subordination Le manquement l obligation de loyaut tait donc caract ris 2 R S Exercice du mandat et arr t maladie La suspension du contr
21. eu de travail et un simple emplacement leur permettant de se restaurer dans de bonnes conditions si ce nombre est inf rieur 25 Cette obligation est le corollaire de l interdiction faite l employeur de laisser les salari s prendre leurs repas leur poste de travail Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 14 Frais de voiture et de deux roues Bar mes kilom triques pour 2013 Bar me applicable aux autos Puissance Jusqu 5 000 De 5 001 20 000 Au del de 20 000 administrative km km d x 0 285 d x 0 330 d x 0 362 d x 0 380 d x 0 399 Cyclomoteurs cylindr e inf rieure 50 cm3 Jusqu 2 000 km De 2 001 5 000 km Au del de 5 000 km d x 0 268 d x 0 063 410 d x 0 145 d repr sente la distance parcourue Autres deux roues administrative km 6 000 km 6 000 km Plus de 5 CV d x 0 515 d x 0 067 1 344 d x 0 291 d repr sente la distance parcourue Bar me des frais de carburant pour 2013 Frais de carburant en euro au kilom tre v hicules automobiles v hicules de tourisme Frais de carburant en euro au kilom tre v lomoteurs scooters et motocyclettes Puissance Frais de carburant au km lt 50 CC 0 033 de 50 CC 125 CC 0 066 3 4 et 5 CV 0 084 au del de 5 CV 0 116 Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 Pour plus d informations contactez un avocat d
22. ion des pouvoirs Sa d cision rendue au visa de l article L 1237 15 du code du travail et de la loi des 16 24 ao t 1790 fait pr valoir l intervention de l autorit administrative Dans la mesure o la rupture conventionnelle du contrat d un salari prot g est subordonn e l autorisation de l inspecteur du travail le juge judiciaire n est pas comp tent pour en appr cier la validit Ce principe doit s appliquer quel que soit le motif de la contestation validit de la convention de rupture ou vice affectant le consentement du salari Le salari prot g ou l employeur qui remet en cause la validit de la rupture conventionnelle doit donc saisir l autorit administrative comp tente par la voie d un recours gracieux ou hi rarchique ou le juge administratif en cas de recours contentieux M me pendant un arr t maladie menacer l employeur justifie un licenciement pour faute grave Cass soc 19 mars 2014 n 12 28 822 n 514 F D F c St Bati Calade Le salari manque son obligation de loyaut qui subsiste pendant un arr t maladie s il menace l employeur de fa on virulente pour le contraindre accepter ses conditions de rupture du contrat de travail Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 7 Pendant un arr t maladie le salari n est pas d li de toutes ses obligations l gard de l employeur Il doit en particulier rester loyal
23. isons notamment au regard de la capacit de son auteur garantir la p rennit de l activit et de l emploi de l tablissement Le CE met un avis sur cette offre dans un d lai suffisant article L 1233 57 19 nouveau du code du travail Avant la fin de la proc dure d information et de consultation du CE sur le projet de licenciement si aucune offre de reprise n a t re ue ou si l employeur n a souhait donner suite aucune offre il r unit cette instance et lui pr sente un rapport qui est communiqu l autorit administrative article L 1233 57 20 nouveau du code du travail Contr le et sanctions Dans un d lai de 7 jours compter de la r union vis e ci dessus le CE peut saisir d un recours le tribunal de commerce articles L 771 1 suivants nouveaux du code de commerce Celui ci statue dans un d lai de 14 jours La d cision administrative d homologation du document labor unilat ralement par l employeur et comportant le plan de sauvegarde de l emploi ne peut intervenir avant le jugement article L 773 1 nouveau du code de commerce Lorsque l entreprise n a pas respect ses obligations de recherche d un repreneur les personnes publiques comp tentes peuvent obtenir le remboursement de tout ou partie des aides p cuniaires en mati re d installation de d veloppement conomique ou d emploi attribu es l entreprise au cours des 2 ann es pr c dentes article L 773 2 nouveau du code
24. l 2014 N pourvoi 13 11 060 La modification des horaires de travail ne constitue pas une modification du contrat mais un simple changement des conditions de travail D s lors que ce changement ne fait pas obstacle l exercice de son mandat lectif un salari ne justifie d aucun motif l gitime pour refuser un changement d horaires C est ce que vient de juger la Cour de cassation En l esp ce une salari e engag e en qualit de standardiste accueil par contrat dur e ind termin e avait t licenci e la suite du refus de la modification de ses horaires de travail Elle avait alors saisi la justice pour contester le bien fond du licenciement et fait valoir l incompatibilit des nouveaux horaires d cid s par l employeur avec l exercice de son mandat de conseill re municipale Pour la Cour de cassation dans son cas le changement d horaires envisag n emp chait pas l exercice du mandat lectif d s lors que la salari e pouvait pr tendre pour l exercice de ce mandat municipal b n ficier d auto risations d absences de la part de son employeur ainsi que de cr dits d heures en fonction du nombre d habitants de sa commune La salari e ne justifiait donc d aucun motif l gitime pour refuser ce changement Le licenciement a t valid Mais attendu qu ayant exactement rappel que la modification des horaires de travail ne constitue pas une modification du contrat de travail mais un sim
25. mit d entreprise est inform des offres de reprise formalis es au plus tard 8 jours apr s leur r ception Les informations qui lui sont communiqu es ce titre sont r put es confidentielles dans les conditions pr vues l article L 2325 5 Il peut mettre un avis dans les d lais pr vus l article L 1233 30 participer la recherche d un repreneur et formuler des propositions Dans ce cas l employeur lui donne acc s sa demande aux informations destin es tous repreneurs article L 1233 57 16 nouveau du code du travail Le CE peut recourir l assistance d un expert de son choix r mun r par l entreprise L employeur en informe alors sans d lai l administration Cet expert a pour mission d analyser tout le processus de recherche d un repreneur et d apporter son concours la recherche d un repreneur par le CE et l laboration de projets de reprise L expert pr sente son rapport dans les d lais impartis au CE pour rendre ses avis sur la proc dure de licenciement article L 1233 57 17 nouveau du code du travail Dans les entreprises dot es d un CCE les comit s d tablissement exercent les attributions confi es au CE dans la limite des pouvoirs confi s aux chefs de ces tablissements article L 1233 57 18 nouveau du code du travail Cl ture de la p riode de recherche L employeur consulte le CE sur toute offre de reprise laquelle il souhaite donner suite en en donnant les ra
26. onnelle conclue avec un salari prot g doit tre soumise au juge administratif M me pendant un arr t maladie menacer l employeur justifie un licenciement pour faute grave Le d faut d une action de formation ne peut constituer en soi une discrimination ou la violation d une libert fondamentale L employeur n a pas communiquer ses pi ces au salari avant l entretien pr alable au licenciement La perte d un client peut entra ner des cons quences inattendues Frais de repas mode d emploi Frais de voiture et de deux roues bar mes kilom triques pour 2013 Bar me des frais de carburant pour 2013 Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 Revalorisation des rentes AT MP au 1 avril 2014 Circ CNAM n 7 2014 du 14 avril 2014 La Cnam a diffus le 14 avril 2014 les montants des rentes vers es aux victimes d accidents du travail et de maladies profes sionnelles applicables compter du 1 avril 2014 Ils sont revaloris s de 0 6 Les rentes d accidents du travail et maladies professionnelles AT MP sont revaloris es de 0 6 au 1 avril 2014 en fonction de la pr vision d inflation hors tabac pour 2014 corrig e indique une circulaire de la Cnam publi e le 14 avril 2014 qui d taille leurs montants Les indemnit s en capital et l allocation de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante ATA seront quant elles revaloris es au 1
27. ple changement des conditions de travail relevant du pouvoir de direction de l employeur la cour d appel qui a retenu que le changement des horaires de travail de la salari e ne faisait pas obstacle l exercice de son mandat lectif r gi par les articles L 2123 1 et suivants du code g n ral des collectivit s territoriales a pu en d duire que la salari e ne justifiait d aucun motif l gitime pour refuser le changement de ses horaires de travail que le moyen n est pas fond Attention si une modification du contrat de travail n cessite l accord du salari un simple changement des conditions de travail rel ve du pouvoir de direction de l employeur et s impose au salari Attention si la modification de l horaire est importante elle repr sente alors un l ment essentiel du contrat de travail C est le cas du Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 passage d un horaire de jour un horaire de nuit ou inversement d un horaire continu un horaire discontinu CS iii 1 lt La rupture conventionnelle conclue avec un salari prot g doit tre soumise au juge administratif VF l i na i ili Cass Soc 26 mars 2014 n 12 21 136 n 660 FP PBR M c Institut Polytechnique Lasalle Beauvais Le conseil de prud hommes n est pas comp tent pour appr cier la validit d une rupture conventionnelle conclue avec un
28. ravail la r siliation des contrats d assurance groupe par l ordre des Experts comptables et des Commissaires aux comptes ayant conduit un appauvrissement de ses missions et de ses responsabilit s Il prend acte de la rupture de son contrat aux motifs suivants force est de constater que les commissaires aux comptes et les experts comptables ont r sili les contrats Mon avenir professionnel n est donc plus assur chez vous et me contraint rompre mon contrat de travail effet imm diat CA Versailles 23 f vr 2012 n 10 04798 Le salari n invoque donc pas un appauvrissement de ses missions et de ses responsabilit s concomitant la prise d acte mais all gue en r alit une crainte quant son avenir professionnel Toutefois la Cour Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 12 de cassation a r guli rement r affirm que le n 03 42 804 Cass soc 24 janv 2007 n courrier aux termes duquel le salari prend 05 41 6 0 Cass soc 9 avr 2008 n 07 acte de la rupture de son contrat ne fixe pas 40 668 les limites du litige Cass soc 29 juin 2005 Frais de repas mode d emploi Les frais de repas constituant en principe une d pense personnelle du salari l employeur n a pas d obligation l gale cet gard sauf en cas de d placement professionnel ou de contraintes particuli res li es l emploi La convention collective ou le
29. rs Information des repreneurs potentiels L employeur doit informer par tout moyen appropri les repreneurs potentiels de son projet et r aliser cet effet un document de pr sentation de l tablissement Il doit le cas ch ant engager la r alisation d un bilan environnemental Il est tenu de donner acc s toutes informations n cessaires aux entreprises candidates la reprise except celles dont la communication serait de nature porter atteinte aux int r ts de l entreprise ou mettrait en p ril la poursuite de l ensemble de son activit Les entreprises candidates la reprise sont tenues une obligation de confidentialit L employeur doit examiner les offres de reprise re ues et y apporter une r ponse motiv e dans les d lais impartis au CE pour rendre ses avis sur le projet de licenciement article L 1233 57 14 nouveau du code du travail Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 Participation du CE la recherche d un repreneur Le CE est inform sous le sceau de la confidentialit des offres de reprise formalis es dans les 8 jours de leur r ception Il peut mettre un avis dans les d lais qui lui sont impartis pour rendre ses avis sur le projet de licenciement participer la recherche d un repreneur et formuler des propositions article L 1233 57 15 nouveau du code du travail Article L 1233 57 15 nouveau du code du travail Le co
30. sulte de la jurisprudence que lorsque l insuffisance professionnelle repro Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 10 ch e un salari licenci r sulte d un d faut de formation l issue d un cong parental d ducation et plus g n ralement d un manquement de l employeur son obligation d adaptation des salari s leur poste de travail le licenciement est sans cause r elle et s rieuse Cass Soc 29 octobre 2002 Cass Soc 29 novembre 2007 Dans ces conditions il importe bien de rester vigilant concernant l organisation des modalit s de retour d un e salari e en cong parental O p T CP J aa se sd S i A 1 TRR f ni ALAN L employeur n a pas communiquer ses pi ces au salari avant l entretien pr alable au licenciement Cass soc 18 f vrier 2014 n 12 17 557 n 409 FS PB B c CRCAM du Languedoc L employeur ne peut se voir reprocher de ne pas avoir transmis au salari les r sultats d une enqu te interne et l avis d un conseil de discipline au cours de la proc dure de licenciement En l esp ce un salari licenci apr s avis d un conseil de discipline instaur par voie conventionnelle reprochait son employeur de ne lui avoir communiqu ni l avis de ce conseil ni les pi ces recueillies dans le cadre d une enqu te interne destin e v rifier et appr cier l
31. t de ses missions et de ses responsabilit s son poste tant vid de sa substance la Cour d appel en a exactement d duit l existence d une modification du contrat de travail imputable non un tiers mais l employeur Le contrat de travail est le contrat aux termes duquel un salari s engage se mettre la disposition d un employeur afin de r aliser la prestation convenue En contrepartie l employeur est tenu de lui fournir du travail Cass soc 16 mai 2012 n 10 25 721 d faut il manque son obligation contractuelle Le salari peut alors prendre acte de la rupture de son contrat ou solliciter la r siliation judiciaire aux torts de l employeur Cass soc 3 nov 2010 n 09 65 254 Ainsi le contrat de travail constitue un contrat certes particulier mais il reste soumis la th orie g n rale du droit des obligations Par cons quent il ne peut tre modifi unilat ralement par l une des parties Cass soc 23 janv 2001 n 99 40 129 Plus particuli rement concernant le retrait de responsabilit s d un salari la Cour de cassation rappelle r guli rement que ceci ne serait tre assimil une simple modification des conditions de travail mais constitue bien une modification du contrat de travail Cass soc 25 nov 1998 n 9 6 44 164 Cass soc 30 mai 2013 n 12 16 614 En l esp ce le salari soutenait que son employeur avait unilat ralement modifi son contrat de t
32. ture est gale au minimum garanti soit 3 51 La participation des repas d affaires d ment justifi s ne constitue pas un avantage en nature sauf abus manifeste Opter pour les titres restaurant ou une cantine permet une exon ration Si l employeur veut b n ficier d une exon ration de cotisations pour ses salari s s dentaires le mieux est d opter pour la formule des titres restaurant Sa contribution l achat de ces titres est en effet exon r e de cotisations hauteur de 5 33 par titre Cependant cette contribution ne doit pas exc der 60 ni tre inf rieure 50 de la valeur des titres En cas de d passement des limites de 60 et de 5 33 seule la fraction exc dentaire est soumise cotisations sauf agissements r p t s ou mauvaise foi de l employeur L employeur peut galement opter pour une cantine Sa participation aux frais est exon r e si la contribution du salari est au moins gale 50 de l avantage nourriture forfaitaire soit 2 30 par repas A d faut les cotisations sont dues sur la diff rence entre cette valeur et le montant de la participation du salari Ces r gles s appliquent aux cantines d entreprise ou interentreprises qu elles soient g r es ou subventionn es par l entreprise ou le comit d entreprise Pr voir un local de restauration L employeur est tenu de fournir un local de restauration lorsqu au moins 25 salari s souhaitent prendre leur repas sur leur li
33. u Cabinet RIERA via l adresse Internet cabinet riera avocatem com Les dessins sont pr t s avec l aimable autorisation de Dobritz Le placard a horreur du vide Editions Bruno Leprince 2010 Cabinet RIERA 25 square Saint Charles 75012 Paris Flash d information Mai 2014 Dobritz Management Le placard a horreur du vide 16
Download Pdf Manuals
Related Search