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Mali et Burkina Faso

1. les herbicides d origine douteuse Nig ria Chine etc Par exemple certains bidons ne contiennent que 0 9 et l on peut douter de la qualit du produit Ces produits n ont pas re u d homologation Il faut toujours v rifier que le bidon soit bien ferm pellicule en aluminium en bon tat Il existe une formulation du glyphosate en granul s le biosec qui ne semble pas connu Mopti Son prix est moindre car en particulier son co t de transport est r duit L herbicide est parfois sous dos 4 l ha au lieu de 61 ha pour le Kalach 360 3 L ha pour du Roundup 450 au lieu de 4 1 ha En fait il est difficile de porter un tel jugement sans avoir vu l tat d enherbement de la parcelle et la r partition uniforme ou en taches des adventices La composante agricole du projet Tongorongo soutenu par FARM a permis de fournir cr dit 125 agriculteurs 6 1 d herbicide m a glyphosate chacun de quoi traiter 1 ha de rizi re infest d adventices rhizomes si la dose de 6 l ha est retenue de fournir des semences de qualit adapt es ce type de riziculture pour 14 ha 14 producteurs 1 ha chacun TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Ces m mes paysans ont pu prendre cr dit des engrais subventionn s dans le cadre de l initiati
2. Les producteurs burkinab sont souvent r ticents composter les tiges de cotonniers alors que cette biomasse est encore facilement disponible en avril difficult transporter mettre en fosse etc Tout ceci est vrai mais l on peut leur expliquer que les paysans maliens de la r gion de Koutiala le font tr s souvent D une mani re g n rale les paysans de la r gion de Koutiala mobilisent beaucoup de travail pour collecter les biomasses r sidus de c r ales mais aussi tiges de cotonnier et m me les feuilles des arbres le long des routes Leurs pratiques de production de FO sont diverses et mobilisent d abord l arrosage des fosses par les pluies et tout ou partie de leur b tail La principale am lioration envisager dans cette r gion serait l incorporation de PNT de Tilemsi Mettre au point un calendrier de production de la FO sur un cycle annuel Dans une phase de d marrage ou d accroissement de la production de FO il y a lieu de raisonner sur un pas de temps de plusieurs ann es un calendrier de production de cette fumure Pour la fosse composti re cela parait simple car la production est call e sur la saison des pluies cf Tableaux suivants C est un peu plus complexe pour les deux autres modes de production de FO Vidange Remplissage Retournement Couverture Maturation Avril Mai d but Mi Juillet Fin octobre Novembre juin avril N 1 Avril Mai Fin Aout Fosse composti r
3. Fondation pour l agriculture et la ruralit dans le monde RECONNUE D UTILITE PUBLIQUE ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Patrick Dugu Cirad UMR Innovation Coordination FARM Billy Troy Fanny Grandval Pr ambule Contexte de l tude Ce rapport pr sente une tude d valuation environnementale et du d veloppement de syst mes de production durables r alis e dans le cadre des projets de soutien la production vivri re ou projets vivriers en Afrique de l Ouest lanc s par FARM en mai 2008 Une pr sentation d taill e des projets est disponible sur le site de FARM www fondation farm org Cette initiative a pour objectif d aider les agriculteurs africains produire plus et mieux commercialiser leurs r coltes pour contribuer la s curit alimentaire locale et r gionale Dans cette perspective les projets visent faciliter l acc s aux moyens de production et la bonne utilisation des intrants dans le respect des ressources naturelles et de l environnement Ainsi FARM apporte un soutien financier aux groupements paysans qui peut tre utilis pour trois usages i Constituer un fonds de garantie plac dans une banque locale sur un compte au nom du groupement Gr ce ce fonds de garantie le groupement peut ob
4. pandue l ensemble de la surface cultiv e L valuation r alis e pour la Fm est plus difficile mener pour les herbicides car il n existe pas de statistiques pr cises de leur emploi On peut estimer que moins de 20 de la surface en riz Tongorongo est concern par l pandage de glyphosate et qu au maximum 30 35 des surface du SdC1 base de coton et c r ales re oivent un herbicide de pr lev e Dans le cas de la r gion de D dougou ce ratio est beaucoup plus faible voire nulle dans la zone nord D dougou o le coton a disparu et le ma s occupe moins de 10 de la SC A titre de comparaison dans les SdC europ ens le recours aux herbicides est quasi syst matique pour toutes les cultures avec en moyenne 2 pandages par an statistiques Agreste M me dans le cas du SdC 1 avec coton et ma s o les herbicides de pr lev e sont d j bien int gr s dans les itin raires techniques la quantit de mati re active apport e au Mali et au Burkina Faso est 6 8 fois moindre que ce que l on observe en France Par ailleurs la temp rature du sol et de l air est toujours plus lev e en Afrique subsaharienne qu en Europe les experts consid rent que les mati res actives se d gradent plus rapidement dans les situations tropicales M me si les apports d herbicides restent limit s en Afrique de l ouets Il serait int ressant d initier un travail de recherche sur les pratiques d herbicidage et leurs
5. un appui pour acqu rir d autres paires de b ufs L int r t du travail du sol motoris n a pas t discut avec les agronomes de l ORM et les agriculteurs Un tracteur quip d une charrue disque a t vu Tongorongo Il serait int ressant d explorer la faisabilit d un sous solage de surface horizon 0 20 cm pour extirper les rhizomes Faute de donn es structurelles sur les exploitations de ce village surface actifs bovins de trait et d levage il est difficile de savoir si cette demande se justifie Les cadres de PORM consid rent que la population de Tongorongo est assez ais e en partie gr ce aux activit s extra agricoles p che levage commerce transformation du riz TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Tableau 3 Contraintes la pratique du travail du sol en fin de cycle et en saison s che dans le casier de Tongorongo P riode et type de travail Etat des bovins de trait Contraintes majeures du sol avanc es par les agriculteurs Juste apr s la r colte A priori en bon tat Risque d embourbement des janvier f vrier animaux herbe bourgou paille de riz Labour en sol humide en quantit Sol couvert de pailles de riz avant ressuiement avec une paire de b ufs le brulis implique de faire un
6. 4 Evaluer gr ce ces indicateurs l impact environnemental des actions d j men es dans la phase pilote avec les 4 groupements concern s TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 5 Formuler des recommandations concernant le dispositif de suivi valuation environnemental mettre en uvre dans une perspective d extension des actions d autres agriculteurs au sein des groupements Ce rapport comprend 4 parties La Partie 1 pr sentation du contexte permet d appr cier les probl mes auxquels sont confront s les agriculteurs et les organisations paysannes OP dans les 4 situations d intervention des projets vivriers de FARM La Partie 2 aborde dans le d tail la question de la durabilit des syst mes de production vue sous l angle du maintien des capacit s productives des milieux cultiv s sol enherbement eau etc La 3 partie traite des impacts environnementaux des pratiques agricoles La 4 partie constitue une pr sentation synth tique des principales recommandations faites dans les parties 2 et 3 Une version plus d taill e de ce rapport a t r dig e pour l usage interne des instances de suivi des projets Le texte propos ci apr s reprend les points essentiels Abr viations AMID Association Malienne pour l Irri
7. de l eau Qualit de l air Risque quasi nul faible mod r fort Les impacts environnementaux des pratiques agricoles sur les sols et les ressources arbor es sont assez bien connus facilement observables et dans certains cas mesurables TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 A les Sols Concernant les sols nous avons d velopp dans la partie H les m canismes de d gradation des sols cultiv s lorsque l agriculteur n tait pas en mesure ou ne se souciait pas de l entretien du statut organique du sol Plusieurs pistes d am lioration de la gestion des syst mes de culture et de production ont t pr sent es en vue d accroitre la production et le recyclage de biomasse v g tale En effet l utilisation des engrais min raux forte dose et de fa on r p t e chaque ann e peut entrainer long terme une acidification du sol surtout avec l ur e Ce ph nom ne est encore peu d velopp du fait des faibles doses d ur e appliqu es de la pr sence de cultures non fertilis es dans la rotation et de la pr sence de parcs arbor s dans les parcelles Pour limiter ces ph nom nes d acidification du sol les recommandations sont bien connues i apport de FO afin de maintenir le taux de MO du sol
8. res disponibles G rer la mati re organique r siduelle en surface au lieu de l enfouir cf les principes de l agriculture de conservation R habiliter la pratique de la jach re dans les rares exploitations disposant de r serves fonci res A Produire plus de FO et mieux la valoriser Il existe une abondante litt rature sur les techniques de production de FO mais certaines de ces techniques s av rent difficilement applicables en particulier lorsqu il est recommand d arroser la FO en pr paration compost surtout et de la retourner On recommande la lecture des fiches techniques de M Berger 1996 r dig s partir de r sultats obtenus en zone cotonni re du Burkina Faso qui restent une r f rence bien adapt e aux moyens d intervention des agriculteurs de ces r gions On rappellera ici les grands principes de ces techniques et de leur int gration dans les exploitations On pourrait aussi voquer l intensification des pratiques agroforesti res par la densification des parcs arbor s r g n rateurs de la fertilit du sol Mais ces r gions sont caract ris es par une pr sence forte de parcs karit et secondairement n r qu il n est pas envisageable pour des raisons conomiques de transformer en parcs Faidherbia albida Les SC en couloirs alley cropping sont encore plus utopiques Un jeu de fiches a t remis chaque projet visit TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET
9. t des riziculteurs de Tongorongo pour la fumure organique est tr s limit Les contraintes d utilisation de la FO nonc es dans ce village sont les m mes qu ailleurs manque de charrettes et autres quipements de transport petite taille du cheptel bovin parfois uniquement une paire de b ufs pour 5 10 ha au mieux un bovin de trait va produire 1 tonne de fumier MS par an soit 2 T 2 5 t pour une paire Technique de production de compost partir des pailles de riz trop consommatrice de temps de travail Temps qui peut tre investi dans des activit s plus r mun ratrices L encore le proc d de compostage vulgaris dans le pass int grait un arrosage r gulier pendant 3 mois en saison s che cf 2 2 4 L encore il est difficile de se prononcer sur l int r t d un appui conseil visant l accroissement de la production de FO quelle est la taille r elle du cheptel des exploitations analyse de la variabilit du nombre d UBT par exploitation O se trouvent les animaux au village en transhumance quelles sont les disponibilit s en paille de riz par ha apr s les pr l vements op r s par les poti res les agro leveurs de Tongorongo et ceux des r gions p riph riques S var qui recherchent cette biomasse abondante dans ce village mais de faible valeur fourrag re 2 2 4 Quelques voies d am lioration Au moment de l achat de l engrais entre mai et juillet l agriculteu
10. 6000 et 5000 FCFA le sac de 50 kg le Burkina Phosphate pourrait tre mis disposition des paysans 3500 FCFA sac apr s subvention Au Mali le PNT de Tilemsi n est plus disponible une relance de sa production est aussi envisag e Avec le compostage au champ on vise d abord une production de grande quantit de FO sans trop de travail pas de transport hors champ en sachant que l on aura en fin de processus de fermentation au bout d un an un produit de qualit moyenne Sa qualit d pendra surtout des possibilit s d enrichissement en PNT cendres d jections animales etc Les producteurs sont souvent d us par la faible quantit de compost produite car ils n ont pas tass les r sidus au d part il faut faire vraiment un gros tas au dessus de la fosse D o l int r t de bien aborder cette question avec les producteurs de bien expliquer que le remplissage doit tre maximum avec tassement au fur et mesure Evidement dans ce cas si l eau est disponible un arrosage sera fort utile pour aider au tassement et au d marrage de la fermentation De m me le fractionnement des r sidus surtout les tiges de cotonnier et du sorgho va faciliter cette fermentation et donc la d composition des r sidus de r colte TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 31 32
11. Mai 2009 65 66 7 No es i 4 Dans trois projets sur les 4 il a t r alis une estimation du rendement Dans le cas de Tongorongo et Di cela a aboutis un rendement moyen ma s et riz avec intrants et sans intrants Plusieurs questions se posent Un seul carr de rendement est il suffisant pour valuer le rendement d une parcelle d un ha Si on augmente le nombre de carr s on s approche de la valeur r elle du rendement de la parcelle C est le cas D dougou o le rendement d une parcelle est obtenu partir de la r colte de 4 carr s Une bonne estimation de la production par le paysan pour une unit de surface d finie pourrait peut tre donner une meilleure estimation du rendement Il faudrait d finir avec lui la zone r colter o il fera lui m me le calcul du rendement Pour cela il faut se rendre sur le terrain avec des marqueurs que l on attache aux plantes bouts de chiffon Ensuite le paysan proc de la r colte au battage et la mise en sac L unit de mesure est celle du paysan le sac la charrette d pis de ma s etc On peut coupler les deux m thodes en premi re ann e et ensuite si la m thode valuation par le paysan est assez fiable on limite l estimation du rendement pas carr un chantillon de parcelles Dans ce cas l estimation du rendement des parcelles chantillonn es se fait avec plusieurs carr s par parcelle et d
12. ce syst me Quelles sont les modalit s de collecte et d analyse des donn es e Qui est concern par le suivi valuation tout le monde suivi ou bien un chantillon suivi valuation TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 10 e Comment proc der une meilleure valuation du rendement de la parcelle Il faut pour cela soit recourir une mesure directe au champ par la m thode des carr s ou lignes de rendement qui est assez couteuse soit impliquer les producteurs dans ces valuations ou bien coupler les 2 m thodes e La notion de t moin pour valuer l impact technico conomique d un projet il est n cessaire de proc der des comparaisons Il est donc important de prendre en compte des valuations sur des chantillons de parcelles t moin ou minima des r f rences r gionales fiables lorsqu elles existent Proposition pour un dispositif d appui conseil adapt chaque situation L tude constate que malgr l existence dans certaines zones d intervention des projets de services ou structures d appui conseil aux exploitations les conseillers relevant du syst me publics ont tr s peu de moyens pour accompagner les producteurs Les OP ont galement peu de moyens pour financer des formations leurs membres L tude recomman
13. contre saison Vu le poids conomique des rizi res en submersion contr l e nous avons discut principalement de ce type de production avec les agriculteurs rencontr s Selon le directeur de ORM l intensification des rizi res en submersion contr l e est techniquement possible mais avec une risque d avoir une crue de faible amplitude et donc de non rentabilit de l investissement sur les parties les plus hautes des casiers Pour assurer une certaine s curit de revenu aux exploitations agricoles il est toujours souhaitable d associer ce type de riziculture une activit r mun ratrice avec peu de risque comme le maraichage 2 2 2 L radication et le contr le des adventices p rennes A L engouement pour les herbicides totaux D un point de vue agronomique AMID partenaire de FARM a mis l accent sur le contr le voire l radication d Oryza longistaminata par les herbicides totaux glyphosate et la diffusion de quelques vari t s adapt es la riziculture avec submersion contr l e Les agriculteurs rencontr s connaissent bien ce type d herbicide qu ils consid rent comme la seule pratique efficace pour d truire les gramin es p rennes Pour tre efficace l pandage d herbicide doit se faire en d but ao t lorsque les pousses d Oryza longistaminata sont en plein d veloppement Selon les agriculteurs deux options sont alors possibles Option 1 Investissement en travail minimum
14. de recherche et dans certaines directions techniques des minist res services de la r pression des fraudes dans les capitales Certaines analyses complexes command es par ces services sont r alis s hors du Mali et du Burkina 50 J 3 REg P r 3 3 Fee En cologie une bioc nose ou bioc nose d signe l ensemble des tres vivants coexistant dans un espace d fini le biotope Un biotope et sa bioc nose associ e sont en interaction constante ils constituent un cosyst me l Dont certains de la famille du Gaucho ou du R gent dont l utilisation est controvers e aujourd hui en Europe TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Faso Le programme GRNSP de l INERA dispose Kamboins pr s de Ouagadougou d un laboratoire d analyses qui a d j une exp rience de mesure des r sidus d insecticides dans les sols Ce labo est ins r dans une quipe de chercheurs travaillant depuis de nombreuses ann es sur l volution de la fertilit des sols Ces tudes d impact peuvent int resser tous les acteurs du monde rural et les pouvoirs publics Les Coop ratives et groupements de producteurs ont ils quelque chose gagner en collaborant de telles tudes Oui si cela leur permet d am liorer certaines pratiques de gestion de leurs syst mes de culture et d
15. des activit s et des exploitations marge brute prix de revient pour 1 laborer des bilans et programmer la campagne agricole suivante et 11 d fendre les int r ts des producteurs de la coop rative dans le cadre des n gociations commerciales commer ants cr dit De fait ces responsables paysans sont plut t dans une logique gestionnaire voire comptable et financi re et n adh rent pas forcement une conception de conseil global combinant conseils techniques conomiques sur le court et moyen terme Dans les deux cas D dougou et Koutiala il s agit d initier des exp rimentations avec un petit nombre d agriculteurs une quinzaine dans chaque situation avec des dispositifs diff rents la responsabilisation de quelques agriculteurs de l UGCPA BM qui pourraient jouer le r le de formateurs et d animateurs paysans Ces agriculteurs conseillers animateurs seraient form s pour cela et mettraient en pratique dans leur exploitation les principes de base de la gestion Ensuite ils apporteraient un appui leurs coll gues dans le cadre de visites en bilat ral ou de s ances de groupe embauche d un conseiller salari de la CEMK avec l appui d une subvention AFDI Aveyron r gion Midi Pyr n es dont le travail consisterait former et conseiller des agriculteurs motoris s volontaires et capables de tenir un minimum de comptabilit Dans ce cas il faudra veiller ce que le conseiller ne devienne
16. des terres de savanes Bilan de trente ans de recherche et de d veloppement agricoles au sud du Sahara Paris Minist re de la Coop ration et du D veloppement CIRAD Pirot R ed 1998 La motorisation dans les cultures tropicales Montpellier CIRAD 351 p Techniques CIRAD S dogo M P 1993 Evolution des sols ferrugineux lessiv s sous culture Incidences des modes de gestion sur la fertilit Th se de doctorat en sciences Universit Nationale de C te d Ivoire 333p S dogo M P 1981 Contribution la valorisation des r sidus culturaux en sol ferrugineux et sous climat tropical semi aride Mati re organique du sol et nutrition azot e des cultures Th se de Docteur Ingenieur IPL Nancy 195p ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 97
17. du buttage Les pertes gazeuses d azote sont ainsi limit es il en est de m me pour les pertes par ruissellement B Les insecticides et fongicides L utilisation des insecticides et des fongicides dans les SdC vivriers promus dans les projets FARM est limit e aux cultures maraich res Di venant apr s le ma s de saison humide Ces cultures repr sentent environ 10 de la surface cultiv e dans ce cas Le risque de pollution est dans ce cas limit car les surfaces en jeu sont petites et les cultures maraich res ne reviennent pas toujours sur les m mes parcelles des pivots chaque ann e On est loin des situations de production mara ch re en Afrique subsaharienne en bas fond p riurbain o le recours aux pesticides est massif et quasi permanent Toutefois Di comme ailleurs les agriculteurs devraient s inqui ter de la gestion des emballages des pesticides des cultures maraich res et autres cultures du choix des produits et du respect des dates possibles d application nombre de jours avant r colte TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 77 78 C Les herbicides L emploi des herbicides totaux et de pr et post lev e rencontre un certain engouement dans les 4 situations tudi es Mais l encore il faut ramener la quantit de mati re active
18. ed Jamin Jean Yves ed Brossier Jacques ed TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Exploitations agricoles familiales en Afrique de l Ouest et du Centre enjeux caract ristiques et l ments de gestion Versailles Ed Quae p 369 402 Gigou J Traor K B Giraudy F Coulibaly H Sogoba Doumbia 2006 Am nagement paysan des terres et r duction du ruissellement dans les savanes africaines Cahiers Agricultures Vol 15 n 1 116 122 Gigou J Giraudy F Doucour C O T Healy S Traor K Guindo O 2004 L ge des champs un indicateur du passage de la culture itin rante la culture permanente dans le bassin cotonnier du Mali Cahiers Agricultures 2004 vol 13 n 6 p 467 472 Girard P Dugu P B li res J F 2007 Impact de la motorisation sur le fonctionnement des exploitations agricoles de la r gion de Koutiala Cirad AFDI CEMK Montpellier Koutiala Hoffmann G Marnotte P Demb l D 1997 Emploi d herbicides pour lutter contre Striga hermonthica Agriculture et d veloppement 1997 n 13 58 62 Pichot J S dogo M Poulain J F Arrivets J 1881 Evolution de la fertilit d un sol ferrugineux tropical sous l influence de fumures min rales et organiques In L agronomie tropicale pp122 133 Pi ri C 1989 Fertilit
19. en Afrique Soudano sah lienne Agriculture et d veloppement num ro hors s rie 1996 CIRAD CA Montpellier France 10p Benachour N S ralini G E 2009 Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical Embryonic and Placental Cells Chem Res Toxicol 2009 22 1 pp 97 105 Bertrand R Gigou J 2000 la fertilit des sols tropicaux Ed Maisonneuve et Larose Coll Le technicien d agriculture tropicale 397 p Delarue J 2007 Mise au point d une m thode d valuation syst mique d impact des projets de d veloppement agricole sur le revenu des producteurs tude de cas en r gion kp l R publique de Guin e Th se AgroParisTech Paris Dugu P Rodriguez L Ouoba B Sawadogo I 1994 Techniques d am lioration de la production agricole en zone soudano sah lienne manuel l usage des techniciens du d veloppement rural labor au Yatenga Burkina Faso Montpellier CIRAD SAR 209 p Dugu P 1999 Utilisation de la biomasse v g tale et de la fumure animale Impacts sur l volution de la fertilit des terres en zone de savanes Etude de cas au Nord Cameroun et essai de g n ralisation CIRAD TERA N 57 99 175p Faure G Dugu P Beauval V 2004 Conseil l exploitation familiale exp riences en Afrique de l Ouest et du Centre Paris GRET 127 p Faure G Dugu P Beauval V 2007 Conseil aux exploitations familiales In Gafsi Mohamed ed Dugu Patrick
20. exp rimentations si elles sont retenues devront tre men es en partenariat avec les producteurs et OP concern s par les projets Objectif 1 Accroitre la disponibilit et la qualit de la fumure organique E amp R OP Encourager la production de 3 types de FO fumier de ferme fosse X domestique et fosse composti re au champ et en am liorer la qualit Mettre au point un calendrier de production de la FO sur un cycle annuel X Valoriser les mati res organiques d origine urbaine X Encourager l apport combin de FO et d engrais min raux par une mesure X incitative g r e par les OP Objectif 2 Explorer la faisabilit de l agriculture de conservation SCV E amp R OP faire le bilan des exp riences pass es ou en cours au Burkina Faso et au X Mali exp rimenter petites chelles des SCV X limiter au maximum le brulis des r sidus de r colte X renforcer la place des l gumineuses dans les assolements X d velopper des associations c r ales l gumineuses vocation fourrag re X ou mixte Objectif 3 Limiter l infestation des parcelles de c r ales par le striga E amp R OP favoriser la couverture du sol au pied des c r ales par une association X avec des l gumineuses am liorer la fertilit du sol par des apports de fumure organique X exp rimenter l usage d un herbicide de post lev e le 2 4D qui d truit le X striga sans toxic
21. fait de l accroissement des contraintes la production et la commercialisation des produits ces agriculteurs se sont regroup s en coop rative ou en groupement afin de d velopper les services que les services publics agricoles ne peuvent plus leur fournir Ces OP ont t construites pour appuyer ces strat gies de court terme accroissement du revenu s curit alimentaire sans pr occupation de travailler sur le long terme et en particulier sur la pr servation des agro cosyst mes De plus dans ces situations les agriculteurs et leurs organisations ne peuvent pas pr tendre des subventions comme en Europe en cas d engagement dans le respect de bonnes pratiques agricoles ou pour la mise en uvre de mesures conservatoires de la biodiversit et des ressources naturelles en g n ral 5 Ceci est moduler depuis 2008 avec l engagement du gouvernement du Mali et du Burkina Faso subventionner les engrais TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 95 96 R f rences bibliographiques Berger M Belem P C Dakouo D Hien V 1987 Le maintien de la fertilit des sols dans l Ouest du Burkina Faso et la n cessit de l association agriculture levage Cot Fib Trop Vol XLI fasc 3 201 210 Berger M 1996 L am lioration de la fumure organique
22. g taux Les diff rents risques d impact de l usage des intrants agricoles sont expos s ci dessous e Les engrais les risques de pollution des eaux sont tr s peu probables vu la faible quantit de fumure min rale apport e si l on raisonne l chelle de la surface totale cultiv e Il est not galement que les agriculteurs rencontr s pour l tude connaissent bien les bonnes pratiques visant optimiser l apport de fumure min rale e Les insecticides et fongicides cela concerne peu les projets soutenus par FARM si ce n est les cultures mara ch res de contre saison Di e Les herbicides l emploi des herbicides rencontre un v ritable engouement de la part des agriculteurs des zones des projets Il faut toutefois ramener la quantit de mati re active pandue l ensemble de la surface cultiv e M me dans le cas des syst mes de culture coton c r ales cultures secondaires o les herbicides de pr lev e sont d j bien int gr s dans les itin raires techniques la quantit de mati re active apport e au Mali et au Burkina Faso est 6 8 fois moindre que ce que l on observe en France L utilisation des herbicides est encore loin d tre syst matique Cependant l tude sugg re d initier un travail de recherche sur les pratiques d herbicidage et leurs impacts sur l environnement e Les risques li s au transport et au stockage les risques de pollution sont probablement le
23. impacts sur l environnement du fait que gt ces pratiques se d veloppent r guli rement surtout avec le passage de certaines mati res actives dans le domaine public diuron glyphosate etc ce qui a r duit le prix des herbicides courants gt les herbicides acquis par les agriculteurs ne sont pas toujours homologu s gt certaines mati res actives soup onn es de nocivit pour la sant humaine en Europe ont t interdites en agriculture mais sont toujours employ es l galement en Afrique en particulier l atrazine gt le glyphosate est de plus en plus appr ci pour son efficacit et son co t abordable 4 P Marnotte Cirad communication orale TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 D Risques li s au transport et au stockage Les risques de pollution sont probablement plus lev s lors de la manipulation des pesticides gt lors du transport les bidons peuvent clater suite un accident de la route le produit va se r pandre sur et dans le sol et peut atteindre les eaux de surface gt lors du stockage Mais en fait la source majeure de pollution localis e est la mauvaise gestion des emballages des produits qui sont jet s a et l au bord des champs Les accidents les plus fr quents sont observ s suite une absence de stockage sous cl d
24. l ann e 1997 la consommation tait de 108 kg ha en Espagne syst me extensif dominant en surface de 306 kg ha en Egypte syst me intensif et irrigu et de seulement 23 kg ha pour l ensemble des terres arables du Maghreb source FAO Data Source 1999 TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Pour appr hender le risque de pollution des eaux par les nitrates et les phosphates issus de l utilisation d engrais min raux il faudrait aussi prendre en compte les flux hydriques l chelle des paysages et aussi la part respectivement occup e par les cultures et les parcours et friches Par exemple dans le bassin parisien ou en Bretagne ce type de pollution s observe dans certains bassins versants o la mise en culture est presque totale ce qui est relativement rare en Afrique sur de grands espaces Les flux hydriques sur les espaces non cultiv es sont bien plus importants en Afrique subsaharienne du fait du ruissellement intense ces flux vont se m langer ceux issus des zones cultiv es qui peuvent renfermer quelques quantit s de N et P issues de la fertilisation min rale des cultures Enfin les agriculteurs rencontr s connaissent bien les bonnes pratiques visant optimiser les apports de Fm application la ligne et recouvrement des engrais par la terre issue du sarclage ou
25. le compost L op rationnalit de cette proposition serait discuter avec les agriculteurs localisation des fosses identification des additifs la paille de riz activateur d jections animales PNT de Tilemsi transport de l eau depuis les zones basses L autre option quant la valorisation de la paille de riz serait de consid rer ce produit comme une propri t du riziculteur remise en question du droit de vaine p ture L agriculteur pourrait mettre en bottes cette paille et l changer contre des d jections animales apport es par des leveurs voir divers mod les de botteleuse l office du Niger fabriqu s par l entreprise CAFON Niono Cet apport de FO peut se faire soit en transportant la fumure animale charrette remorque camion etc soit par le parcage tournant du troupeau de l leveur directement dans la parcelle de riz entre fin janvier et fin mai 2 3 Les syst mes de culture irrigu s de la r gion de Di Vall e du Sourou La Vall e du Sourou constitue une r serve permanente d eau de bonne qualit pour irriguer les cultures La surface potentiellement irrigable est estim e 30 000 ha actuellement l AMVS recense 3 818 ha irrigu s compris dans plusieurs p rim tres dont certains ne sont pas fonctionnels L AMVS a pour mandat de g rer l ensemble du dispositif promouvoir des projets de r habilitation et d extension de p rim tres irrigu s La r habilitation a commenc en 2
26. pare feu autour de la parcelle Le compostage de toute cette paille n cessiterait trop de travail cf 2 2 3 Pleine saison s che avril mai Labour en sec profond Mauvais tat N cessite d apporter aux b ufs avec des tourteaux Mauvais tat des b ufs de trait co t lev des aliments du b tail avec deux paires souvent couts lev s faibles Formation de grosses mottes disponibilit s avec r gression du coton Fin de saison s che Mauvais tat surtout si Idem Grattage en sec en fait un labour superficiel car il ne semble pas exister d outils dents avec une paire de b ufs premi res pluies tardives N cessit de compl menter les b ufs Manque de paires de b ufs dans le village si chacun veut gratter une partie de sa SC C Des autres adventices Selon les agronomes de l ORM et les producteurs rencontr s l radication d Oryza longistaminata laisse la place un autre riz sauvage Oriza brevuguilata s go en langue locale qui se multiplie uniquement par semences Le nombre tr s lev de graines par plante de s go facilite sa diffusion La technique traditionnelle pour limiter cette prolif ration est le br lis de toute la v g tation dans les champs soit apr s la r colte du riz donc br lis des pailles de riz adventices soit sur les champs non cultiv s et laiss s en jach re au moins une ann e juste apr s le retrait des eaux t
27. r gion de Koutiala vieux bassin cotonnier malien o les producteurs ont pris conscience depuis une dizaine d ann es de l importance de ce type de fumure Cette forte mobilisation paysanne sur ce th me technique est due entre autres au travail important de formation vulgarisation de la CMDT appuy e par la recherche IER pendant une longue p riode pr s de 20 ans la grande taille des exploitations g n ralement plus de 10 ha parfois 30 ou 40 ha Ces exploitations patriarcales ont toutes constitu un troupeau de bovins d levage qui permet 6 Les possibilit s de cr dit pour cet intrant sont plus rares que pour les engrais les tats maliens et burkinab se limitent subventionner les engrais tout comme les fili res coton 7 SdC Syst me de Culture TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 de recycler un gros volume de r sidus de culture et de produire une grande quantit de FO Elles disposent aussi d une importante main d uvre familiale Au Burkina Faso au sud de D dougou on peut trouver des structures d exploitation similaires mais les pratiques de production valorisation de la FO sont moins d velopp es Ceci peut s expliquer par un nombre plus faible de bovins dans les exploitations et par un moindre quipement en charrette indispensable
28. s Exploitation quantit d intrants Quantit s re ue Quantit s d intrants re ues pr vision de r colte intrants Quantit s d intrants re ues F re ues valuation des Surface en ma s besoins c r aliers irrigu e familiaux valuation des Nombre d actit ventes enqu te FARM Commercialisat ion des c r ales Mise en relation entre Quantit d intrants cr dit et Vente de c r ale pour chaque exploitation 2 4 2 Suggestions pour un suivi valuation adapt chaque situation A Un suivi valuation pour qui pour quoi et avec quels indicateurs Avant d envisager le contenu du suivi valuation il est important de clarifier les positions des diff rents acteurs ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 63 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 64 les groupements de producteurs les coop ratives sont elles en mesure de collecter des donn es lesquelles avec quel appui financier de quelles donn es ces structures professionnelles ont elles vraiment besoin les op rateurs de d veloppement les facilitateurs sont ils int ress s par ce travail d valuation Pourquoi pilotage de leurs activit s acquisition de m thodes valorisation scientifique et technique des donn es A quel prix peuvent ils r ellement le faire la Fondation FA
29. s explique en autres par le co t lev du mat riel d analyse des r sidus de pesticides dans les eaux l air le sol et les v g taux Tableau 7 Risques de pollution et d atteinte la sant humaine suite au mauvais usage des intrants agricoles 1 2 3 Village 4 Tongorongo UGCPA BM CEMK ORM Mopti SOCADI D dougou Sourou Di Koutiala Engrais min raux Eutrophisation des eaux par les phosphates Nitrates dans les nappes Fumure organique idem engrais min raux Herbicide Insecticide z Fongicide fort moyen faible ou peu probable quasi nul A Les engrais Les risques de pollution des eaux par une utilisation massive des engrais min raux et organiques sont tr s peu probables sur l ensemble des situations vu les faibles quantit s de fumure apport es si l on raisonne l chelle de la surface totale cultiv e Pour les 4 situations tudi es la quantit moyenne d engrais l ha est sup rieure celle observ e en moyenne en Afrique sub saharienne moins de 10 kg d l ments fertilisant par ha cultiv mais bien en TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 75 76 de de ce que l on observe en Europe o des pollutions par exc
30. s d utilisation d engrais min raux sont observ s Tableau 8 Tableau 8 Evaluation des quantit s d unit s fertilisantes apport es par syst me de culture Syst me de Surface par culture Kg de NPK par Kg de NPK de terre mis en Culture ha de culture par ha du culture dans les en SC r gions consid r es SdC 1 Coton Coton 30 37 23 14 c r ales cultures Ma s 20 60 23 14 28 12 7 35 secondaires Sorgho mil 40 12 0 0 2 47 L gumineuses 10 SdC 2 Riz avec submersion contr l e Riz 50 avec Fm 12 22 20 6 11 10 60 Riz 50 sans Fm 0 2 27 SdC 3 Cultures Ma s SP 50 Fm 74 46 28 30 intensives sous pivot Maraichage SS 10 180 69 42 70 39 24 Sorgho SS 40 Fm 37 23 14 2 133 Quantit de NPK pour un ha du syst me de culture consid r par l ment fertilisant et somme 2 des 3 l ments On obtient un apport moyen d environ 47 kg d l ments fertilisants ha dans les r gions de D dougou et Koutiala pour les situations o le coton est encore pr sent ce qui n est pas le cas partout 27 Kg ha dans le casier de Tongorongo et de 133 kg ha sous le pivot Toma SOCADI o l utilisation est plus importante du fait de la double culture irrigu e En comparaison la quantit d engrais apport e en France par an est de l ordre de 300 kg ha avec une l g re baisse depuis les ann es 95 261 kg ha en 1997 contre 297 kg ha en 1980 Pour
31. si les rendements en c r ales et autres cultures augmentent notablement du fait de l intensification bas e sur les intrants l agriculteur pourrait envisager de r duire la surface cultiv e Dans ce cas il pourrait r introduire la jach re dans ses syst mes de culture Cette jach re si elle est pluriannuelle peut produire du bois gt une meilleure fertilit du sol peut accroitre la pousse des jeunes arbres dans les parcelles et faciliter la constitution d un parc arbor Il s av re que ces hypoth ses s opposent aux strat gies les plus courantes des agriculteurs une extensification du syst me technique de production v g tale qui consiste accroitre la surface cultiv e par actif en recourant la m canisation culture attel e motorisation aux herbicides et la main d uvre salari e pour les exploitations les mieux dot es en capital la constitution d un parc arbor r g n rateur de la fertilit du sol ne constitue pas une strat gie courante des agriculteurs des zones de savane Les arbres sont toujours consid r s comme g nant les travaux et les cultures Si le parc existe cas des parcs karit et n r il est maintenu dans un objectif de production secondaire de la parcelle Quelques cas de strat gie de r g n ration de parc Faidherbia alibida ont t observ s au Nord du Cameroun C Les ressources en eau Les probl mes de qualit de l eau ont t tra
32. situations le tracteur n est pas inconnu Plus du tiers des adh rents de la CEMK Koutiala en poss dent un et les autres ont le projet d en acheter un C est la raison d tre de cette coop ration depuis sa cr ation en 2003 A D dougou il nous a t pr sent une exp rience de CUMA qui fonctionne bien dans le village du secr taire ex cutif de l UGCPA BM A Di les tracteurs appartiennent tous l AMVS qui peut les louer aux producteurs 30 000 FCFA ha pour le labour Tongorongo Mopti il existe un tracteur dans le village et la grande majorit des travaux est men e en traction bovine La traction bovine et le labour en culture attel e restent dominants dans les 4 situations TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 1 2 Les risques encourus par les producteurs Le recours aux intrants et au cr dit constitue pour le producteur une prise de risque conomique Celle ci est fonction d autres formes de risque et d al as pr sent es dans le tableau 2 La culture sous pivot Di est a priori exempte de risque de d ficit hydrique si l quipement d irrigation fonctionne bien Inversement le d ficit pluviom trique affecte fortement les productions vivri res et la valorisation des engrais min raux et organiques dans les syst mes reposant sur les cultures pluviale
33. soustraire la dent du b tail Les producteurs de la SOCADI ont ils besoin de cette paille pour leurs animaux la stockent ils la vendent ils Deux autres options sont aussi envisageables l enfouissement superficiel des pailles de ma s est envisageable mais cela ne doit concerner que de faibles quantit s 2 t ha Il serait pr f rable de laisser en surface le plus de paille possible pour viter l enfouissement de grande quantit de C et donc une forte mobilisation d azote du sol par les micro organismes assurant la d composition de ces r sidus Dans tous les cas un compostage de ces pailles avec un enrichissement avec des d jections animales et si possible du Burkinaphosphate aura toujours un effet plus important sur la fertilit du sol la production d un engrais vert n est pas exclure m me si les agriculteurs sub sahariens ont toujours t r ticents la pratiquer Cet engrais vert pourrait s intercaler entre la culture de ma s juin fin septembre cycle 4 mois et les cultures de contre saison Des plantes forte densit de semis ou n cessitant peu de travail sont rechercher crotalaire par exemple La biomasse ainsi produite septembre octobre ou octobre novembre serait enfouie l tat vert apr s 2 mois 75 jours de v g tation figure 4 Cette option n est envisageable que dans les zones non inond es cette p riode par les crues du Sourou Son co t de production e
34. surface de 63 hectares et situ es sous un pivot d irrigation FARM apporte une dotation financi re qui permet le pr financement des intrants labour semences engrais irrigation de compl ment l appui technique et la formation la diss mination des r sultats de l action pilote aupr s d autres agriculteurs 3 Groupements du Village de Togorongo dans la zone de l Office du riz de Mopti Mali Le village compte 3 500 habitants Il dispose de 3 syst mes de production rizicole la submersion contr l e avec un potentiel de 3 500 ha la submersion libre pour 1 500 ha et la ma trise totale avec un p rim tre irrigu villageois de 23 ha Outre le riz d autres c r ales sont cultiv es comme le mil le sorgho et le ma s L appui de FARM pour la saison des pluies 2008 concerne L am lioration de la production de riz dans la plaine submersion avec la ma trise des adventices p rennes et l introduction de semences s lectionn es ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 L am lioration du niveau d quipement des femmes tuveuses du village avec la fourniture d une batteuse et d une d cortiqueuse et la formation sur les techniques d tuvage 4 Coop rative des Exploitations Motoris es de Koutiala Mali La CEMK cr e en 2002 regroupe 110 expl
35. zone cotonni re du Cameroun projet ESA Sodecoton TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 35 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 36 Au del de la formation des paysans ces nouvelles pratiques ils doivent aussi pouvoir acqu rir les intrants associ s aux SCV les herbicides totaux ou de post lev e et les pesticides de traitement des semences Pendant les premi res ann es de mise en culture des SCV il convient de maintenir voire de renforcer la fertilisation min rale des cultures associ es aux plantes de couverture Cela ne peut se faire sans une politique de cr dit intrant adapt e Donc ce stade ces questions doivent tre trait es par des projets de Rechercher et de R amp D dans quelques villages et pour un petit nombre d exploitations avant d envisager une large diffusion de l agriculture de conservation Que retenir de tout cela pour les projets FARM On peut engager les producteurs des deux r gions CEMK et UGCPA BM r fl chir aux am liorations suivantes en lien avec les principes de l AC limiter au maximum les br lis et laisser en surface les restes de r sidus sur les parcelles o l agriculteur opte d j pour le semis direct sans labour mil parfois sorgho D une fa on g n rale il est pr f rable d enfouir des petites quantit s de r sidus au
36. 005 La Coop rative SOCADI regroupe 130 membres qui disposent d un droit de cultiver sur 5 p rim tres 3 pivots et 2 rampes Sous pivot chaque attributaire dispose de 3 ha en saison humide destin s la culture du ma s En saison s che les surfaces cultiv es sont beaucoup plus petites parce que g n ralement les agriculteurs optent pour des cultures intensives fort besoin en main d uvre et en capital comme la tomate et l oignon Bien que les producteurs de la SOCADI ne paient pas la taxe d am nagement ni les co ts de maintenance des quipements d irrigation le co t d irrigation est assez lev car l eau doit tre pomp e et ensuite reprise au niveau du pivot pour tre mise en pression Le d placement du pivot et des rampes consomme du carburant Ce co t est estim 100 000 FCFA ha en saison s che et moins de la moiti en saison humide En saison humide un semis en pleine saison des pluies entraine une faible irrigation d appoint 13 000 FCFA ha pour le pivot Toma en 2008 mais l on verra ensuite qu un semis pr coce en fin de saison s che est pr f rable TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 52 2 3 1 Un dispositif d irrigation techniquement performant mais difficilement g rable par la SOCADI Les membres de la SOCADI exploitent des te
37. 2 1 r soudre les questions techniques L autre voie serait de travailler sur des associations c r ales l gumineuses comme cela a d j t tent en zone cotonni re Mais 30 ans ou plus de vulgarisation et de formation optant sp cifiquement pour les cultures pures ont marqu les esprits De plus la conduite d une association de cultures mais ni b sorgho ni b ma s soja etc est complexe tant pour le contr le des adventices que pour la gestion des concurrences entre cultures Des essais de culture d rob e de mucuna l gumineuse fourrag re et de ni b cycle court dans des champs de ma s avaient donn au Nord Cameroun de bons r sultats les ann es pluvieuses gt 900 mm an et bonne pluviom trie en septembre et octobre La derni re option l insertion dans l assolement d une l gumineuse fourrag re en culture pure est plus probl matique et ne peut int resser que les rares exploitations qui ont fait le choix de d velopper un atelier d levage intensif embouche bovine lait capable de bien valoriser cette production v g tale L encore la question est avant tout d ordre conomique et l effort consenti par l agro leveur pour produire du fourrage en culture pure ne sera rentable que s il dispose d un d bouch r mun rateur pour ses productions animales de qualit lait viande Actuellement un projet Cirdes Cirad UPPC Tuy exp rimente cette option dans la province du Tu
38. 26 2 1 3 D S pistes IE ONG SSSR E E Ni 28 2 2 Les Syst mes de culture rizicoles l Office Riz Mopti 39 2 2 1 Pr dominance de la riziculture sous crue Tongorongo 39 2 2 2 L radication et le contr le des adventices p rennes 40 2 2 3 La fertilisation du riz en submersion contr l e et la gestion de la fertilit du SO nn nn de 46 2 2 4 Quelques voies d am lioration 47 2 3 Les syst mes de culture irrigu s de la r gion de Di Vall e du Sourou sssessssssesseee 51 2 3 1 Un dispositif d irrigation techniquement performant mais difficilement g rabl par la SOCADIS a here 52 2 3 2 Le syst me de culture intensif de ma s promu dans la cadre du Projet 53 2 3 3 Contraintes la production et voies d am lioration 56 2 4 Les dispositifs de suivi et de suivi valuation 62 ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 2 4 1 Les donn es de suivi valuation disponibles dans chaque projet 62 2 4 2 Suggestions pour un suivi valuation adapt chaque situation 63 2 5 Proposition pour un dispositif d appui conseil adapt chaque situation 68 2 5 QUI fournit le CONSO anna sumuanadunus 68 2 5 2 Le Conseil l exploitation familiale CEF 70 PARTIE III Impacts environnementaux et indicateu
39. ARM a lanc s en 2008 au Mali et Burkina Faso en r ponse la crise alimentaire Ces projets ont apport un appui quatre organisations de producteurs avec pour objectif de les aider se donner les moyens techniques et financiers d augmenter leur productivit via l acc s au cr dit de campagne et le renforcement des capacit s des membres et responsables des organisations par le biais de formations Les objectifs de l tude sont les suivants Identifier des syst mes de culture durables bas s sur une gestion raisonn e et responsable de l intensification en intrants chimiques et ou organiques en consultation avec les groupements et les producteurs Etablir une m thode d application de ces syst mes de culture associant les producteurs appropriation par la formation S lectionner des indicateurs agro environnementaux cl la fois pertinents et r alistes qui permettent de mesurer l impact environnemental des actions d intensification men es dans le cadre des projets soutenus par FARM Evaluer gr ce ces indicateurs l impact environnemental des actions d j men es dans la phase pilote avec les 4 groupements concern s Obtenir des recommandations tr s op rationnelles pour les actions de terrain concernant le dispositif de suivi valuation environnemental mettre en uvre dans une perspective d extension des actions d autres agriculteurs au sein des groupements Partie Contexte
40. AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 79 80 La sant des animaux d levage a fait aussi l objet de discussion Quelques cas d ingestion d eau pollu e accidentellement par les pesticides entrainant la mort de bovins ont t relat s Torogonro Par ailleurs l utilisation massive des herbicides totaux pourrait affecter la sant des troupeaux en d but de saison agricole lorsque les agriculteurs pandent le glyphosate sur les parcelles d j bien enherb es Il faut 4 5 jours pour que l herbicide fane la v g tation naturelle Durant ce laps de temps les leveurs peuvent amener leurs troupeaux sur ces espaces bien enherb s et non encore sem s sans qu ils aient connaissance de l application d un herbicide syst mique Pour limiter le p turage sur ces espaces herbicid s il suffirait que les agriculteurs concern s mettent dans la parcelle un grand piquet de bois avec un chiffon ou d autres types de marque 3 1 2 L tat des agro cosyst mes Tableau 9 Risques de d gradation de certains l ments de l agro cosyst me par les pratiques agricoles 1 2 3 4 D gradation UGCPA BM CEMK Tongorongo SOCADI D dougou ORM Mopti Sourou Di Koutiala Terres agricoles apport de nutriments et MO par la crue Ressources arbor es pas d arbres pas d arbres Biodiversit animale v g tale Quantit d eau Qualit
41. CTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 La CEMK n organise pas de formation pour ses membres qui sont plut t en relation avec l encadrement de la CMDT Vu la crise de la fili re coton au Mali cet encadrement est de plus en plus diffus Avant d envisager de nouvelles formes d appui conseil il est n cessaire de faire le bilan des appuis d j re us Les agriculteurs sont ils satisfaits des conseillers qui interviennent dans leur zone Ces conseillers sont ils disponibles et suffisamment fr quents dans les villages Les conseillers leur apportent ils des l ments nouveaux des informations utiles des nouvelles fa ons de faire et de s organiser Suite ce constat deux options sont envisager pour organiser au sein de structures coop ratives ou associatives des dispositifs d appui conseil financi rement supportables Option 1 D velopper les partenariats avec les structures publiques d encadrement ou des prestataires de service Cela ne peut fonctionner qu avec des moyens financiers additionnels et l on peut difficilement demander aux agriculteurs de payer m me une partie de la formation Option 2 D velopper au sein des Structures paysannes des comp tences pour former animer conseiller Il s agira pour ces structures de trouver les financements ext rieurs ou en interne pour responsabiliser des membres sur la fonction anima
42. DRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 21 22 Tableau 2 Evaluation qualitative des risques encourus par les producteurs 1 C r ales 2 C r ales 3 Riziculture de 4 Ma s coton s same coton soja casier avec irrigation en pluvial ni b Koutiala submersion d appoint D dougou contr l e Mopti Sourou Di Risques Biophysiques D ficit d alimentation XX XX XX en eau des cultures Exc s d eau Localement Localement XX si inondation Sourou Parasitisme des striga striga Adventices cultures Oryza sp Risques conomiques Ratio C R lev X XX X XXX Charges annuelles Revenu Taux d endettement XX XXX X lev motorisation TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 PARTIE Il VERS DES SYSTEMES DE CULTURE DURABLES 2 1 Les syst mes de culture C r ales Coton Cultures secondaires D dougou Koutiala A Koutiala comme dans la r gion de la Boucle du Mouhoun les syst mes de culture base de c r ales sont conduits suivant les pratiques vulgaris es depuis 20 30 ans labour en traction animale ou plus rarement au tracteur pour les cultures de ma s sorgho et cotonnier Le mil et parfois le sorgho peuvent faire l obj
43. DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Des proc d s de production de la FO moins co teux en travail Trois types de FO peuvent tre distingu s le fumier de ferme issu de la d composition d un m lange de d jections animales bovins et petits ruminants principalement et de liti res pailles et tiges diverses La d composition de m lange peut se faire directement dans l table fumi re figure 1 ou plus classiquement dans des fosses fumi res arros es ou non la FO issue de fosse domestique elle concerne les exploitations de petite taille sans bovins Les ordures de la maison en particulier les d chets de battage sont m lang es avec les d jections des volailles et petits ruminants ainsi que les cendres La fosse a pour objectif de cr er un seul point de collecte et de favoriser la d composition du m lange gr ce un arrosage raisonn ou simplement avec les pluies La Fosse composti re au champ est pr vue pour assurer la d composition des r sidus de culture qui chappent la dent du b tail Les r sidus m lang s avec un peu de d jections animales sont mis en fosse et se d composent par l action des microorganismes stimul s par l humidit des pluies et la chaleur voire un arrosage de compl ment et un retournement pour leur apporter l oxyg ne Les producteurs sont g
44. E CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 62 2 4 Les dispositifs de suivi et de suivi valuation Suivi suivi valuation enqu te de perception tude d impact Quelques d finitions Suivi des activit s il s agit de rendre compte de ce qui a t r alis surface taux de participation kg d engrais par rapport ce qui avait t programm Suivi valuation du projet on cherche ici analyser ou valuer les r sultats obtenus Pour cela il est n cessaire de quantifier pr cis ment ces r sultats rendement production totale revenu L valuation n est possible que si les r sultats obtenus sont compar s des r f rences r gionales bien tablies ou des t moins que l on aura observ s parcelle t moin exploitation t moin Enqu te de perception il s agit de demander aux acteurs leurs sentiments leurs perceptions leurs points de vue par rapport une innovation une activit propos par un projet une situation probl matique Etude d impact s agit d valuer de fa on ind pendante ou avec la participation des acteurs l impact qu une activit un projet etc peut avoir diff rents niveaux impacts technico conomiques sur l exploitation agricole impact social dans la famille la communaut villageoise impact conomique local et national mergence d une fili re ou d une OP d veloppant de
45. EMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 91 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 tester le grattage du sol avec un outil dent en culture motoris e Etudes et Recherche 2 2 Valoriser la paille de riz Encourager le recyclage des pailles de riz et viter de la br ler en vulgarisant la r colte pr coce des pailles et son stockage afin de faciliter le travail du sol de fin de campagne agricole sur certaines parcelles infest es d Oryza longistaminata le compostage des restes de paille de riz en saison humide mai novembre en valorisant les ressources en eau des casiers Etudes et Recherche tudier avec les agro leveurs l int r t du traitement des pailles de r1z l ur e les changes paille de riz contre fumure animale entre riziculteurs et leveurs ou tout autres clients potentiels paille de riz en vrac ou bottel e 4 3 Am lioration des syst mes de culture irrigu s sous pivot SOCADI village de Di 3 1 Encourager les pratiques de production et valorisation de fumures organiques Production de fumier de fosse aux abords des habitations condition n cessaire pour l obtention d engrais min raux cr dit Acquisition par la coop rative de quelques charrettes pour faciliter le transport de la fumure organique Etudier la faisabilit d une production de compost de saison des pluies aux abords du pivot av
46. FASO Mai 2009 88 Toutefois le nombre d indicateurs est encore trop lev et leur suivi n est pas compatible avec les ressources actuellement disponibles dans les structures partenaires de FARM Il est donc propos de retenir 3 th matiques et quelques indicateurs simples facilement mesurables Tableau 11 Quelques indicateurs simples observables par les producteurs Th matique Indicateurs Gestion des emballages et qualit des eaux A court terme de bidons et emballages de pesticides r cup r s stock s et recycl s a long terme analyse de m a dans les eaux Gestion des intrants et qualit des eaux et des sols Quantit s d engrais apport es au niveau exploitation ou village en Kg ha Quantit s de produits phyto apport es en kg ha de mati re active Formation des producteurs aux bonnes pratiques gestion des sols gestion des pesticides d agriculteurs form s Sur la base des tableaux 10 et 11 il est possible d engager un dialogue avec les agriculteurs et les OP pour voir ce qu il serait possible de faire et surtout utile pour eux L activit gestion des emballages serait tr s original et tr s utile mais elle implique en aval de disposer d une fili re de recyclage des emballages de pesticides comme cela existe en Europe En particulier les emballages des produits en sachets Par contre on peut s attendre un faible taux de collecte des bidons p
47. Les ordures de la maison en particulier les d chets de battage sont m lang es avec les d jections des volailles et petits ruminants ainsi que les cendres La fosse composti re au champ est pr vue pour assurer la d composition des r sidus de culture in situ B Qualit de la fumure organique Am liorer la qualit des 3 types de fumures organiques en incorporant toutes les d jections des animaux de basse cour et petits ruminants riches en nutriments les cendres de cuisine riches en P et K TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 89 _Incorporant au compost fosse de champ du Phosphate Naturel Tricalcique PNT riche en P et aussi en Ca Retournant le compost et le fumier au moins une fois pendant le cycle de production besoin d aider les producteurs acqu rir une fourche Valorisant les eaux de pluie pour assurer l humidification des m langes r sidus d jections autres produits Si un point d eau existe cot des fosses en encourageant les agriculteurs arroser les m langes soit en d but de saison des pluies soit en fin de campagne agricole Pr voir des changes entre D dougou et Koutiala sur le th me de la production et de la valorisation des fumures organiques C Mettre au point un calendrier de production de la FO
48. RM a t elle besoin de ces donn es Envisage t elle des les valoriser Cette premi re discussion entre partenaires doit aussi d boucher sur le choix des indicateurs En prenant par exemple la fiche de collecte de donn es labor e par UGCPA BM issue du mod le propos par FARM on peut d finir les indicateurs qui ont du sens et d autres qui seront trop difficiles valuer quantification difficile question amenant a des r ponses trop vagues donc peu exploitables L id e ici est bien d estimer une production selon le niveau d utilisation d intrants et de comparer les rendements et la production obtenus sur la partie de l assolement qui a t appuy e par le projet avec celle qui n a pas b n fici de cet appui Pour cela il faudrait un minimum d informations sur l assolement de l exploitation et les doses d engrais pour chaque type de SdC La difficult ici est de caract riser la partie sans appui du projet qui peut comporter la fois des parcelles tr s peu intensifi es faute de moyens ou par choix d lib r de l agriculteur Par exemple pour le sorgho et le mil et m me le ma s le SdC peut tre plus ou moins intensifi quelles doses d engrais ou de FO sont effectivement appliqu es Si l objectif est d valuer la s curit alimentaire des m nages et leurs capacit s d gager un exc dent mettre sur le march il faut s int resser l ensemble des c r ales et pas
49. SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 53 54 Tableau 4 Prix de revient d un hectare de ma s pivot Toma projet FARM SOCADI Charges pour un ha Co t r el Subvention Co t pris en accord e charge par le par FARM producteur Travail du sol 45 000 30 000 15 000 labour pulv risage motoris s Engrais NPK 200 Kg ha 100 000 50 000 50 000 Engrais Ur e 100 Kg ha 50 000 25 000 25 000 Semences 20 kg ha 10 000 10 000 Irrigation 13 022 13 022 Total en FCFA 218 022 105 000 113 022 En quivalent ma s 80 FCFA Kg 2 725 1412 prix r colte En quivalent ma s 125 FCFA Kg 1744 904 prix remboursement intrant Socadi A noter que la dose de NPK est lev e 200 Kg ha et avait t pr vue 150 Kg ha si les producteurs avaient pu apporter de la fumure organique Les apports d engrais min raux sont bien raisonn s comme c est le cas dans les autres projets apport de NPK 15 jours sur la ligne de ma s avant le passage du triangle qui assure le sarclage et le recouvrement des engrais apport fractionn de l ur e en deux fois Les rendements obtenus ont t en de de l objectif vis 5 T ha figure 3 La moyenne des rendements sur le pivot est estim e 3 490 Kg ha de grain ce qui est acceptable vu l importance de l inondation en septembre et o
50. U DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 si des apports cons quents de FO sont r alis s sur les parcelles il est X possible que le probl me de stagnation d eau soit r solu sinon tudier la possibilit de revoir le planage des parcelles X Recommandations pour am liorer les dispositifs de suivi valuation des activit s et d appui conseil aux producteurs Objectif 1 Un syst me de suivi valuation en ad quation avec les 4 E amp R OP ressources disponibles maintenir un syst me de suivi des activit s sous la forme de bases de X donn es et tableaux de synth se renforcer avec les partenaires des projets la construction des objectifs du X suivi valuation ou des mesures d impact en comparaison avec une situation de r f rence identifi e le t moin Objectif 2 Des dispositifs d appui conseil r pondant aux attentes des E amp R OP producteurs et des OP engager une r flexion avec les producteurs et leurs OP sur le type d appui X conseil qu ils souhaitent b n ficier d finir avec les partenaires les cahiers des charges du dispositif d appui X conseil les objectifs les produits attendus etc exp rimenter petite chelle un dispositif de conseil l exploitation X familiale dans les situations o les OP ont tudi la faisabilit de cette activit E
51. UATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 19 20 Tableau 1 Caract ristiques des syst mes de production dans chaque situation 1 Union des 2 Coop rative 3 Village 4 Coop rative groupements CEMK Tongorongo ORM Mopti SOCADI UGCPA BM Koutiala Sourou Di D dougou Syst mes de C r ales coton pas C r ales coton Riz plaine Ma s oignon culture tous s same ni b amp riz pas tous inondable tomate contrat dominants soja ni b semences Ressources en Pluvial Pluvial Crue du Niger Pluvial avec eau appoint en SP Plaine seulement 2 inondable riz de la SC sont Irrigation par en irrigation aspersion en SS contr l e avec motopompe M canisation Traction animale Motoris e et Traction Motorisation par Traction animale et AMVS traction animale manuel animale manuel Place de Capitalisation Capitalisation Capitalisation Limit e l levage variable selon UP grand troupeau Variable selon ou transhumant UP La place de l levage de ruminants bovins principalement et ovins caprins reste importante dans les zones o les paysans d gagent un solde mon taire important cela reste la principale forme d pargne dans les grandes exploitations cotonni res c r ali res Dans les 4
52. UCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 RAM Ai me a ST STE a le ann e semis de c r ales Brachiaria 2e ann e semis direct de coton dans la couverture 3e ann e c r ales Brachiaria Dans les zones cotonni res du Burkina Faso et du Mali les SCV ont t exp riment s projet FAO Bonnes pratiques en mobilisant la m thode Farm Fields School Ouest Burkina Faso projet PASE 1 AFD Mali avec IER Cirad Ces exp riences sont r centes et non pas pu travailler dans la dur e Mais les contraintes l adoption de ces SCV sont d j bien identifi es les r sidus de r colte sont d j valoris s pour l alimentation du b tail des agriculteurs et des leveurs transhumants seules les tiges de cotonnier sont facilement disponibles sauf dans la r gion de Koutiala o les paysans les compostent aussi comme les pailles de c r ales de ce fait l adoption des SCV sur une partie du territoire d un village implique de revoir le droit de vaine p ture et d accro tre encore plus la production de biomasse v g tale pour la partager entre l alimentation animale et la couverture du sol le semis m canique dans un mulch implique le changement de semoir Actuellement les mod les br siliens pr vus pour le semis direct en culture attel e sont lourds et on reux 14 Une exp rience de plus longue dur e existe en
53. URKINA FASO Mai 2009 Tableau 10 Liste d indicateurs d impact environnemental envisageables Questions prioritaires Objectifs Indicateurs Maintien de la fertilit des sols Taux de MO du sol sup rieur x Bilan min ral quilibr Activit biologique des sols cons quente R duction de l rosion Teneur des sols en C NPK Ph Quantit de C d truites par br lis Quantit s de FO et Fm apport es par an et par ha dans les diff rents SdC Nombre de vers de terres et autre macro microfaune dans le sol charge des eaux de ruissellement en terre Maintien de la qualit des eaux Norme de potabilit des eaux Teneur des eaux en mati res actives ind sirables Quantit s de m a pandues dans les diff rents SdC Fourniture de bois nergie satisfaisante Bilan offre demande gt 0 pour am liorer la couverture arbor e globale Surface mise en jach re et dur e de cette jach re de la de bois Evolution consommation nergie r sident Dans un premier temps les chelles d analyse privil gier pour le suivi valuation des activit s et pour les tudes d impact environnemental sont la parcelle cultiv e et l exploitation agricole ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA
54. VIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Cette situation a certainement plusieurs origines comme La petite taille des exploitations 3 ha en irrigu ce qui n est pas rien mais la surface en cultures pluviales hors pivot est souvent tr s faible 0 5 ha en moyenne maximum 1 5 ha sondage aupr s des 10 producteurs participant notre entretien D origine tr s diverse des coop rateurs Certains sont venus du Nord d autres des villages proches du Sourou ou de la zone cotonni re Ces paysans migrants sont venus avec peu de capital quelques b tes parfois une charrue Les p riodes de non fonctionnement du pivot ne leur ont pas permis de d gager un solde financier n cessaire l achat d quipement sur les 10 paysans 5 ont une paire de b ufs 3 une charrette La r habilitation progressive par l AMVS des p rim tres irrigu s depuis 2005 va certainement permettre la coop rative de se d velopper Mais aujourd hui elle n est pas du tout autonome et d pend encore beaucoup des contrats et arrangements que l AMVS arrive trouver Mais ces arrangements sont compliqu s mettre en place et les dates de mise en culture sont loin d tre optimales cf le ma s dans le cadre du projet FARM 2 3 2 Le syst me de culture intensif de ma s promu dans la cadre du Projet La
55. a 25 000 30 000 FCFA ha location d un attelage pour un labour en condition difficile au moins 25 000 30 000 FCFA ha 57 r Eea Beaucoup moins nombreux et complexes que dans le cas de l irrigation sensu stricto ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Il n a pas t fait mention de la possibilit de r aliser ces travaux avec un tracteur de puissance moyenne Sans relev p dologique pr cis il est difficile de se prononcer sur l int r t et les risques d un tel labour Il y a probablement accumulation dans l horizon 0 5 cm d un peu de MO issue de la d composition chaque ann e des chaumes du riz Un labour profond n est certainement pas souhaitable Par contre l effet d un grattage du sol avec un outil a dent de type chisel serait int ressant exp rimenter au moment ou le sol est bien ressuy mais pas compact C Le suivi de l radication d Oryza longistaminata d finition d un mode d emploi L utilisation des herbicides totaux pour le contr le des gramin es rhizomes est encore trop r cente pour en valuer l impact r el long terme sur la flore Actuellement on se situe plut t dans une phase d accroissement des surfaces herbicid es et de r habilitation des parcelles abandonn es Certains agriculteurs herbicident c
56. a synth se en partie IV 1 Les syst mes de culture c r ales coton cultures secondaires D dougou Koutiala TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Les projets de Koutiala CEMK et de D dougou UGCPA BM sont tous deux situ s dans des zones g ographiques o le syst me de culture dominant est de type c r ales coton cultures secondaires Dans ces zones les principales contraintes la production sont e La baisse de la fertilit des sols due notamment la disparition progressive de la jach re e La m connaissance du fonctionnement des sols tropicaux de la part des producteurs et d une partie des conseillers agricoles malgr les risques av r s par la sur utilisation d engrais min raux les b n fices de l utilisation de la fumure organique sont encore mal connus m me si vulgaris s aupr s des producteurs e L rosion des sols et le ruissellement ce sont des param tres rarement abord s par les producteurs et rarement g r s peu de strat gie de gestion des eaux pluviales dans ces zones e L enherbement r solu partiellement par les herbicides la jach re ayant presque toujours disparu ne peut plus contribuer contr ler l enherbement Le recours aux herbicides augmente progressivement mais il est g n ralement difficil
57. actuellement en cours de finalisation 1 Suivi de la production intention de production surface quantit assolement r alis production r alis 2 Suivi de l utilisation de la production intention de vente juin pr vision r actualis e septembre vente effective stocks familiaux et de s curit 3 Suivi des cr dits et de l approvisionnement en intrants TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 68 On pourrait ajouter une fiche levage afin d appr cier le capital disponible la production potentielle de FO la capacit faire face des d penses impr vues Mais qui au sein des exploitations de la CEMK sera en mesure de remplir ces fiches en langue bambara Vont elles servir aux agriculteurs Pourraient elles servir certaines personnes de la coop rative probl me de confidentialit des donn es Seront elles analys es temps par le directeur de la Coop rative pour qu il puisse amorcer un conseil ou au moins une discussion de fond avec l agriculteur Ces interrogations renvoient la faisabilit d activit s de conseil de gestion pour les exploitations que l UGCPA BM et la CEMK souhaitent mettre en place en 2009 2 5 2 2 5 Proposition pour un dispositif d appui conseil adapt chaque situation 2 5 1 Qui fourni
58. attendre fin juillet d but ao t que les mauvaises herbes dont Oryza longistaminata soient bien lev es stade 2 3 feuilles pandre l herbicide en insistant sur les t ches de mauvaises herbes bien visibles 213 000 ha 1 5 ou 2 t ha de paddy 4 500 6 000 t de paddy contre 23 ha 5 t ha 115 t de paddy 7 On utilise le qualificatif de p renne dans la mesure o il s agit de gramin es rhizome qui restent en vie de fa on permanente dans le sol sans avoir besoin n cessairement de passer par le stade semence pour se reproduire Le labour et les sarclages assurent la diffusion de ces gramin es en sectionnant les rhizomes et en les transportant sur de petites distances TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 attendre 8 10 jours que le glyphosate p n tre dans les adventices et les d truisent dont les parties rhizomatiques labourer la charrue principalement en traction bovine semer le riz sarclage manuel Option 2 Couplage herbicide total et travail du sol en sec pratiquer un labour de fin de cycle janvier avril afin d exposer au soleil une partie des rhizomes ou faire un grattage en sec en fin de saison s che juin Ces pratiques culturales auraient selon les paysans l int r t de tuer une partie des rhizomes mais s
59. au transport de la FO B L intensification du SdC bas e sur les engrais min raux et les herbicides L intensification des cultures combinant engrais min raux et herbicides est surtout remarquable dans les zones les plus pluvieuses Sud D dougou Sud Koutiala pour trois raisons dans ces zones les agriculteurs privil gient la culture du ma s pluvial m me s ils continuent produire du sorgho et du mil le ma s demande un niveau d intensification plus important que les autres c r ales engrais NPK ur e FO herbicide labour etc dans les zones septentrionales Nord D dougou Nord Koutiala le cotonnier est en perte de vitesse et de ce fait l appui apport par les soci t s cotonni res et les OP fili re coton a pu dispara tre faute de production de coton plus de cr dit intrant en particulier Aucune autre organisation d envergure n a pris la place des OP coton pour apporter ce type de service De ce fait il est n cessaire que ces processus d intensification soient raisonn s par zone d intervention en fonction de la pluviom trie les types de sol inondable ou pas argilo sableux ou sableux etc et les syst mes de culture dominant pr dominance ou non des c r ales peu exigeantes comme le mil et le sorgho C Des processus de diversification des cultures en cours Dans ces deux r gions la r duction des surfaces en coton parfois l arr t de cette culture a entrain un accr
60. certaines bonnes pratiques 8 y d j propos es et discut es plus haut Des travaux anciens Hoffman et al 1996 sur le striga avaient identifi une technique simple d radication du Striga dans les champs de c r ales l pandage d un herbicide de post lev e sp cifique des c r ales ma s sorgho le 2 4 D Cette mati re active est un produit de synth se proche d un produit naturel l auxine sa nocivit est faible d autant plus que l on pourrait l utiliser faible dose et uniquement sur la ligne de c r ales et l o pousse le striga 1 2 l ha Cet pandage peut aussi juste concerner les zones infest es Plus r cemment le CIMMYT a exp riment en Afrique de l est une mati re active d enrobage ou de traitement des semences de c r ales qui limite le d veloppement du striga sur les plantes de c r ales issues de ses semences E R habiliter la pratique de la jach re Au nord de D dougou il existe encore des r serves en terre Nous avons pu visiter l exploitation de Mr Eugene Barakui 20 km de cette ville qui d clare poss der une vingtaine d ha de terre en jach re pour une SC en 2008 de 22 ha Les possibilit s offertes par la Coop rative pour acqu rir de l engrais et un int r t r cent pour les herbicides am nent Mr Eugene accroitre sa SC en 2009 1 ou 2 ha Mais il n envisage pas de mettre des terres en jach re L espace actuellement en jach re une ving
61. compostage en fosse ou en tas des pailles de riz sur un p rim tre rizicole avec de l eau disponible toute l ann e Dans le cas des p rim tres non rizicoles le mode de fabrication du compost au champ est inventer Localisation des fosses ou plate forme de compostage attention aux inondations Cela pourrait se faire en p riph rie de la zone cultiv e sous pivot Biomasse composter les cultures pratiqu es produisent peu de mati re s che sauf dans le cas du sorgho semencier de contre saison cette ann e 1 Le ma s produit une quantit de paille moyenne maximum 4 6 T ha Rapport Paille grain de 1 1 1 3 Projet FSP d appui la culture irrigu e mis en uvre par les membres du r seau ARID CNID B au Burkina Faso AMID au Mali TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 57 58 ii Les cultures de contre saison oignon tomate en produisent encore moins Le compostage des tiges de tomate n est pas recommand du fait des risques de contamination des parasites de la culture L arrosage du compost est il envisageable partir de l eau envoy au pivot A quel niveau se situe la nappe phr atique de surface La paille de ma s reste la principale biomasse recycler rendement en paille entre 4 et 6 T ha mais pour cela il faut la
62. ctivit Evaluer ensuite l impact de ce type de conseil sur la production vivri re et la s curit alimentaire Etudes et Recherche 4 5 Int grer dans le dispositif de suivi valuation des questions environnementales 5 1 Engager des tudes compl mentaires sur la base des connaissances disponibles tudier le devenir des pesticides en particulier les herbicides dans les zones de plus fortes consommation suivi des pratiques gestion des emballages volution de la flore etc Etudes et Recherche tudier l impact de la motorisation et en particulier du labour superficiel aux disques sur la fertilit qualit des sols Etudes et Recherche 5 2 Exp rimenter le suivi de quelques indicateurs d impacts environnementaux g rable par les OP d finir avec les partenaires ces indicateurs et les m thodes de suivi exp rimenter ce suivi dans un nombre limit de villages TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 tudier la faisabilit d une op ration de collecte recyclage des emballages des pesticides Etudes et Recherche En conclusion Il faut garder l esprit que les agriculteurs dans les 4 r gions visit es doivent avant tout r soudre des probl mes de court terme pour faire face aux besoins de leurs familles Face au d sengagement des Etats et du
63. ctobre Ce rendement moyen a t obtenu a partir de 13 carr s de rendement 1 par parcelle de 3 ha Un g or f rencement des 13 carr s aurait permis d valuer l impact de l inondation et calculer un rendement moyen sans inondation TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Toutefois la figure 3 met en vidence 4 carr s se situant entre 4 et 4 35 T ha que l on peut consid rer hors zone inond e a priori Figure 3 Rendement sur les parcelles valu es sous pivot 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 N de carr Kg ha grain 5000 ma s 4500 4000 12 13 De ce fait d autres facteurs limitant peuvent expliquer qu aucun producteur n a pu atteindre l objectif de 5 T Ha l mauvais contr le de l enherbement On a pu observer sous ce pivot des zones infest es de Cyperus mauvais planage cr ant des zones d engorgement affectant la lev e Quelle tait la densit de ma s la r colte mauvaise qualit des semences Quel potentiel de production d gradation des sols suite une culture continue depuis une vingtaine d ann es avec parfois deux cycles de culture par an sans apport significatif de Fumure Organique riche en C Si l objectif de rendement n a pas t atteint il s av re qu
64. d intervention 1 Les situations agricoles des projets FARM Les quatre projets appuy s par FARM ont t conduits au Mali et au Burkina Faso avec quatre organisations professionnelles TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 i Union des Groupements pour la Commercialisation des Produits Agricoles de la Boucle du Mouhoun UGCPA BM D dougou Burkina Faso regroupant 1 500 membres l Union commercialise du sorgho du ma s et du bissap biologique ii Soci t coop rative Agricole de Di SOCADI dans la zone de l autorit de mise en valeur de la vall e du Sourou Burkina Faso la SOCADI regroupe 131 membres producteurs de c r ales principalement Le projet concerne un p rim tre de 63 ha sous pivot d irrigation iii Groupements du Village de Togorongo dans la zone de l Office du riz de Mopti Mali le village compte 3 500 habitants Les agriculteurs produisent du riz par irrigation de submersion potentiel de 3500 ha et p rim tre irrigu villageois 23 ha iv Coop rative des Exploitations Motoris es de Koutiala CEMK Mali La CEMK regroupe 110 exploitations r parties dans 50 villages 60 des surfaces sont cultiv es en c r ales ma s sorgho et mil Les exploitations poss dent des tracteurs On retrouve deux types de syst mes de produc
65. de dans un premier temps de faire le bilan des appuis re us par les agriculteurs b n ficiaires des projets avant d envisager de nouvelles formes d appui conseil Les options retenues pour organiser au sein des structures coop ratives des dispositifs d appui conseil financi rement supportables sont e D velopper des partenariats avec les structures publiques d encadrement ou des prestataires de service Cela ne peut fonctionner qu avec des moyens financiers additionnels e D velopper au sein des structures paysannes des comp tences pour former animer conseiller Il s agira pour ces structures de trouver les financements ext rieurs ou en interne pour responsabiliser des membres sur la fonction animation formation ou embaucher un conseiller e Si les moyens financiers sont limit s l option envisageable est celle d j mise en uvre les s ances de formation ponctuelles sans suivi sur le terrain Le Conseil l Exploitation Familiale CEF L tude rappelle les grands principes du CEF Les OP de Koutiala et D dougou souhaitent initier des exp rimentations de CEF avec un petit nombre d agriculteurs avec des dispositifs diff rents UGCPA BM responsabiliser quelques agriculteurs membres CEMK embaucher un conseiller salari L tude met en garde concernant les d rives le plus souvent observ es dans ce type de dispositif savoir 1 une lourdeur d enregistrement des donn es ii un dispos
66. dentifier des indicateurs d impact environnemental les plus pertinents compte tenu des activit s du projet Toutefois il faut adapter les indicateurs aux moyens disponibles pour les mesurer L tude propose de prioriser quelques th matiques avec des indicateurs simples gestion des emballages et la qualit des eaux gestion des intrants et qualit des eaux et des sols formation des producteurs aux bonnes pratiques Partie IV Synth se des recommandations 1 P LS 2 Fe En cologie une bioc nose ou bioc nose d signe l ensemble des tres vivants coexistant dans un espace d fini le biotope Un biotope et sa bioc nose associ e sont en interaction constante ils constituent un cosyst me TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Cette partie pr sente sous forme de tableau et de fa on synth tique les principales recommandations ou pistes d intervention mises dans les parties 2 et 3 Elles sont r parties en 2 cat gories celles pour lesquelles on a consid r que les partenaires des projets taient en mesure de les mettre en uvre ou d en tudier la faisabilit colonne OP du tableau et celles qui s adressent plut t la recherche ou renvoient des tudes compl mentaires Etudes et Recherche E amp R dans le tableau Ces tudes et
67. du capital devra tre bien raisonn e A Couplage travail du sol x herbicides avec appui la gestion des b ufs de trait Le travail du sol de fin de cycle ou de saison s che am liore selon les agriculteurs l efficacit des herbicides base de glyphosate Pour arriver ce couplage il serait n cessaire d am liorer la gestion de l alimentation des bovins de trait stockage de la paille de riz mais surtout traitement de la paille l ur e organisation de l approvisionnement en aliments du b tail ou de l achat de Bourgou cultures fourrag res sur le PIV Ces options doivent tre valu es conomiquement avant d tre exp riment es avec les paysans s il existe des r f rences locales ou dans des situations comparables d encourager les agriculteurs qui r alisent effectivement cette association de techniques travail du sol X herbicide L association des riziculteurs de Tongorongo pourrait donner cr dit deux fois plus d herbicide aux agriculteurs qui auraient d j r alis s le labour de fin de cycle ou de saison s che ou le grattage B Le travail du sol de fin de cycle ou de saison s che Le recours unique au travail du sol de fin de cycle ou de saison s che pour radiquer ou limiter Oryza longistaminata ne rencontre pas l adh sion des agriculteurs dans la situation actuelle vu l efficacit des herbicides totaux et leur co t relativement faible pandage de glyphosate 5 ou 6 1 h
68. e au champ Remplissage juste apr s la Apr s la vidange et avant la premi re derni re pointe de travail labour semis Nombre et pluie Possibilit de rassembler la p riode biomasse en tas a cot de la discuter fosse d s le mois de d cembre Fosse fumi re L mission de d jections animales se fait durant toute l ann e proximit des fosses tant que les animaux reviennent chaque soir dans leur enclos A priori les paysans sont motiv s pour vider la fosse en avril mai afin d apporter la FO au champ et l enfouir rapidement au labour Donc partir de mai juin le remplissage peut recommencer Comme le 11 T faudrait comparer la teneur en nutriments N P K S Bo et en C des tiges de cotonniers et de celles des c r ales pour savoir s il a un int r t ou non favoriser l une de ces biomasses pour fabriquer de la FO TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 m lange est riche en f ces et pauvre en C rapport C N bas sauf en cas d apports importants de liti res sous les bovins on pourrait envisager deux options Option 1 Maturation sur un an vidange 1 fois par an Fosse fumi re proximit des bovins Vidange Remplissage en saison des Poursuite du remplissage en pluies saison s che En continue En contin
69. e d extension des actions d autres agriculteurs au sein des groupements TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 17 18 PARTIE I CONTEXTE D INTERVENTION 1 1 Les situations agricoles Les 4 projets vivriers se situent en Afrique subsaharienne s che de 500 1000 mm an au Mali et au Burkina Faso 1 Union des Groupements pour la Commercialisation des Produits Agricoles de la Boucle du Mouhoun UGCPA BM D dougou Burkina Faso Cr e en 1993 l UGPCPA est compos e de 1 500 membres dont 1 000 productrices organis s en 30 groupements de base Elle commercialise en moyenne chaque ann e 2 000 tonnes de sorgho et de ma s et 53 tonnes de bissap biologique FARM apporte une dotation financi re l Union qui permet le pr financement des engrais et des semences des exploitants pour la campagne 2008 la conception et la mise en place d un service d approvisionnement la formation et l appui administratif 2 Soci t coop rative Agricole de Di SOCADI dans la zone de l autorit de mise en valeur de la vall e du Sourou Burkina Faso La SOCADI regroupe 131 membres pour une surface de 420 ha en production de c r ales principalement En 2008 le projet a concern 22 exploitants de la SOCADI sur des parcelles cultiv es en ma s repr sentant une
70. e de les obtenir cr dit Il existe n anmoins des diff rences d usages des bonnes pratiques entre Koutiala et D dougou A Koutiala les apports de fumure organique sont beaucoup plus importants qu D dougou D autre part l intensification du syst me de culture bas e sur les engrais min raux et les herbicides diff re en fonction de la zone agro climatique diff rence entre les zones pluvieuses et les zones septentrionales o la culture du coton est en perte de vitesse Enfin dans les deux r gions tudi es il existe un processus de diversification des cultures notamment l accroissement de la part de l assolement consacr aux c r ales du fait de la r duction des surfaces emblav es en coton 2 Les syst mes de culture rizicoles l Office Riz Mopti Dans la zone de l Office Riz de Mopti la riziculture est d velopp e dans des casiers dont l alimentation en eau d pend de l intensit de la crue du Niger et de sa date d arriv e fin ao t d but septembre Une partie des casiers rizicoles est envahie par des gramin es p rennes principalement Oryza longistaminata l o la crue arrive difficilement les p riph ries et points hauts des cuvettes Les producteurs de riz de la zone de Tongorongo ont une bonne connaissance des m thodes de lutte contre Oryza longistaminata Il s agit de 1 l utilisation de l herbicide simple et 2 l utilisation de l herbicide coupl au travail du sol en
71. e gestion du statut organique des sols la faible utilisation de FO dans les exploitations de la Socadi est li e la petite taille des exploitations et leur histoire d o le faible effectif d animaux par exploitation et le faible taux d quipement en charrettes e La gestion des mauvaises herbes la prolif ration des cyp rac es sous le pivot de Toma est due au maintien d une humidit du sol pendant une longue p riode de l ann e li e la double culture e Un planage d ficient mauvais planage cr ant des zones d engorgement affectant la lev e e Le co t lev du travail du sol motoris le projet a privil gi en 2008 le travail du sol motoris Or les paysans de la Socadi maitrisent bien la traction bovine Il serait utile de comparer les 2 techniques de mani re plus approfondie 4 Les dispositifs de suivi valuation et d appui conseil Les dispositifs de suivi et de suivi valuation A partir des donn es du suivi valuation r alis dans chacun des quatre projets de FARM pour la campagne 2008 2009 l tude propose des suggestions pour apporter un suivi valuation adapt chaque situation Les suggestions sont les suivantes e Importance du cadrage des l ments collecter avant de mettre en place le suivi valuation pour qui le suivi valuation est il con u Pour collecter quels l ments quels indicateurs Quels sont les besoins A quel prix est on pr t mettre en place
72. e le projet a fait la preuve de l int r t d une irrigation d appoint 115 mm en 2008 venant en plus de la pluviom trie 532 mm au total dont seulement 373 mm apr s le 1 juillet date du d but des semis parcelle non irrigu e ma s en pluvial strict 2 3 T ha rendement moyen sous pivot Toma 3 5 T ha TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 55 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 56 Soit un gain de 1 2 T ha pour un co t d irrigation de seulement 13 000 FCFA sans prise en compte de l entretien du mat riel Toutefois cette comparaison est recevable si le ma s sans irrigation a re u la m me dose d engrais 2 3 3 Contraintes la production et voies d am lioration AJ Un planage d ficient On observe dans les parcelles du pivot des zones plus basses de surface variable o l eau a tendance s accumuler entrainant des l ments fins argile limon Ces zones selon la qualit des argiles le ratio Limon Argile le taux de MO du sol pourraient correspondre des situations d exc s d eau d engorgement et de mauvaise circulation de lair et de l eau faible porosit Ce mauvais planage ne devrait pas tre une forte contrainte dans le cas de cultures irrigu es par aspersion si le sol ne s tait pas compact et si sa battance n avait pas t favoris e Il faudrait cer
73. e taille pas trop grande La localisation des carr s peut se faire de fa on raisonner on vite les zones aberrantes ou par tirage au sort on peut l aussi viter limiter les zones aberrantes D La notion de t moin Pour valuer l impact technico conomique d un projet il est n cessaire de proc der des comparaisons Les m thodologies sont nombreuses et complexes et d pendent des objets mis en comparaison Delarue 2007 des parcelles avec ou sans intrant des exploitations b n ficiant ou non de l appui du projet 4 Un travail quivalent a t r alis l UGPCA BM pour ma s et sorgho mais les r sultats ne sont pas encore disponibles TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Mais pour le moment les projets et FARM ont opt pour une valuation de l effet des intrants sur les rendements des cultures Le rendement obtenu avec intrants devrait donc tre compar celui obtenu sur une parcelle t moin ou minima avec une r f rence r gionale si elle existe A D dougou le t moin ma s sans engrais n existe presque jamais c est logique puisque les agriculteurs savent bien que cette c r ale a besoin d une fertilisation Le t moin aurait pu tre une culture de ma s recevant moins d engrais que la dose recommand e par le Projet On pourrait qua
74. ec quelles biomasses quelle arrosage de compl ment Etudes et Recherche Etudier la possibilit d enfouir au labour de fin de saison humide une partie de la paille de ma s Etudes et Recherche Tester l insertion d un engrais verte de cycle court entre la culture de saison humide et celle de saison s che Etudes et Recherche TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 3 2 Favoriser l quipement en culture attel e des membres de la coop rative mettre en place au sein de la Coop rative un syst me de cr dit pour faciliter l achat des animaux de trait mener une analyse conomique sur l int r t d avoir recours aux quipements motoris s de 1 AMVS Etudes et Recherche 3 3 Contr le des Cyp rac es Evaluer l efficacit du glyphosate sur les cyp rac es du pivot Toma en traitement simple ou associ un travail du sol sp cifique Etudes et Recherche 3 4 Am liorer la structure du sol et le planage des parcelles si des apports cons quents de FO sont r alis s sur les parcelles il est possible que ce probl me de stagnation d eau soit r solu sinon tudier la possibilit de revoir le planage des parcelles 4 4 Am liorer les dispositifs de suivi valuation des activit s et d appui conseil aux producteurs 4 1 Un syst me de suiv
75. echnique du faucardage TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 45 46 Les producteurs soulignent aussi l utilisation tr s ponctuelle d un herbicide s lectif du riz de post lev e l Herbestra 1 l ha m a 2 4 D qui d truit les dicotyl dones pr sentes dans la culture 2 2 3 La fertilisation du riz en submersion contr l e et la gestion de la fertilit du sol A l initiative Riz et le retour de la fertilisation min rale du riz Pour les agriculteurs la priorit est le contr le des adventices rhizomes Si cet objectif est atteint l accroissement des rendements implique de fertiliser le riz L apport par la crue d l ments nutritifs pour le riz n est certainement pas suffisant La baisse de fertilit des sols est appr ci e qualitativement par ORM et les producteurs par la baisse des rendements plus de 2 5 t ha dans le pass moins de 1 5 t ha aujourd hui L initiative riz du gouvernement malien a permis aux producteurs de la zone ORM de renouer avec la pratique de fertilisation min rale La dose recommand e par ORM est de 100 kg ha de DAP au labour 100 200 kg ha d ur e selon l tat v g tatif du riz au cours du cycle 50 juste avant la mise en eau des casiers 50 l initiation paniculaire Les doses appliqu
76. ent de l agriculture dans cette r gion n est donc pas conditionn par la disponibilit de la ressource en eau mais par des questions technico conomiques de co t d irrigation et surtout de maintenance des mat riels La principale question est de savoir si les coop ratives et associations d usagers de l eau pourront tre autonomes et en mesure de g rer les p rim tres et les quipements D La biodiversit Concernant l impact des pratiques agricoles sur la biodiversit dans les agrosyst mes deux domaines seraient explorer cf propositions de projets de recherche TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 83 84 gt l impact des pesticides sur la bioc nose en particulier sur les insectes et autres parasites auxiliaires des cultures gt l impact des pratiques de gestion de la MO du sol sur la macrofaune et microfaune du sol Les pesticides peuvent tre s lectifs et limiter la prolif ration d un nombre r duit d esp ces mais ils peuvent aussi avoir un spectre large La question se pose pour l emploi d un tel type d insecticide en culture cotonni re par exemple l endosulfan qui a tendance tuer la fois les insectes nuisibles la culture mais aussi les insectes auxiliaires du cotonnier et d ventuelles autres cultures Les proje
77. erches sur l int r t de r duire les doses ou de localiser l apport au poquet en cas de tr s faibles doses mais cela entrainerait un surcroit de travail B D velopper les principes de l Agriculture de Conservation TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 33 34 Selon la FAO l Agriculture de Conservation AC repose sur 3 principes de base site FAO www fao org ag ca fr figure 2 le non travail du sol afin de limiter les pertes de MO du sol par la min ralisation favoris e par l a ration du sol la couverture permanente du sol afin de le prot ger de l rosion olienne saison s che et hydrique de la temp rature Cette couverture base de r sidus de culture et ou des plantes de service plantes de couverture constitue un apport important de Carbone en surface qui va progressivement se d composer et fournir de la MO et des nutriments au sol les rotations de cultures en particulier celles qui int grent des l gumineuses fixatrices d azote Le Cirad travaille la mise au point de Syst mes de culture selon les m mes principes sous la d nomination SCV Syst me de culture sous couvert v g tal www agroecologie cirad fr L AC peut tre pratiqu e en culture motoris e avec un semoir de semis direct adapt en culture attel e
78. es ressources naturelles associ es de r duire des probl mes de sant li s l usage de certains intrants de mieux utiliser les intrants c est dire d en r duire les doses appliqu es sans compromettre leur efficacit Il s av re que les agriculteurs sont tr s sensibles cet argument d ordre conomique Non si ils consacrent beaucoup de temps et d nergie recueillir des donn es qui seront peu ou mal exploit es ensuite 3 2 2 Privil gier quelques questions environnementales en lien avec la production agricole Le suivi des impacts environnementaux devrait dans un premier temps se limiter quelques questions importantes et s appuyer sur le suivi valuation des activit s des projets que ces acteurs souhaitent r aliser figure 5 TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 85 Figure 5 couplage du suivi valuation des activit s des projets et de l tude d impact environnemental ne de Corrections geston envisager Indicateurs de suivi valuation Indicateurs d impact technico conomique environnemental des activit s du projet des pratiques agricoles 86 ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU B
79. es par les paysans sont tr s variables en fonction surtout de l tat de leur tr sorerie De plus faute de disponibilit s en DAP en 2008 l ORM a t amen fournir cr dit un engrais Bulk m lange N P K moins efficace sur cette culture Un des agriculteurs rencontr s a apport uniquement 100 kg ha de Bulk sur une partie de sa SC en riz Une fertilisation du riz raisonn e en fonction de l tat de la culture et de la parcelle i la lev e du riz ii la mise en eau puis iii au moment de l initiation paniculaire est certainement souhaitable dans la situation de bon contr le de l enherbement Mais cette pratique d pendra certainement du contr le d Oryza longistaminata dans la dur e et de Sans diagnostic agronomique pr cis il est difficile de hi rarchiser les facteurs limitant de la riziculture stress hydrique et retard de semis enherbement de diff rentes natures faible fertilit du sol etc TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 l volution du prix des engrais taux de subvention et de sa disponibilit acc s au cr dit approvisionnement temps ainsi que du prix de vente esp r du riz paddy B Un d sint r t pour la production et valorisation de la FO Comme pour les projets FARM au Burkina Faso D dougou 2 1 Di 2 3 l int r
80. es pesticides ce qui a pu entrainer des cas de mortalit infantile et plus souvent de suicides d adultes E Utilisation des intrants sant humaine et animale Les agriculteurs rencontr s connaissent assez bien les conditions d utilisation des pesticides dosage mesures de protection Mais faute de moyens47 et du fait des fortes chaleurs les herbicides et les insecticides sont g n ralement utilis s sans que les applicateurs ne se prot gent efficacement le corps Mais ils font attention au sens du vent et op rent de fa on viter le brouillard pulv ris Dans certains cas ils appliquent un simple masque en papier qui a surtout de l effet contre les poussi res mais peu sur les mol cules de pesticides En termes de formation et d accompagnement des producteurs la priorit doit tre accord e la vulgarisation des bonnes pratiques de stockage des pesticides et de gestion des emballages vides La protection au champ des paysans applicateurs doit tre am lior e ainsi que l information des membres de la famille qui peuvent approcher les parcelles lors des pandages ou juste apr s 47 A Torogonro les personnes qui pandent l herbicide se prot geraient avec des gants et un masque de papier mais ceux qui am nent l eau au pulv risateur n ont aucune protection TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE
81. es retards de l arriv e de pluies en fin mai et juin 3 m a mati re active TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 23 24 Les agriculteurs sont donc tr s demandeurs d un appui pour l acquisition des engrais min raux pr t subvention approvisionnement avec des produits de qualit Ceci s explique par l efficacit de cet intrant et sa facilit d emploi Sauf en cas de s cheresse ou d inondation les engrais min raux ont dans la grande majorit des cas des effets tr s appr ciables sur les rendements des cultures Les pratiques d utilisation des engrais min raux sont bien connues des producteurs Ils connaissent la diff rence entre les engrais ternaires NPK et l Ur e Par contre ils ne font pas la distinction entre les diff rents types d engrais NPK et n attachent pas d importance la teneur relative de chaque l ment en fonction de la plante fertiliser importance du P pour le cotonnier d un bon quilibre NPK pour les c r ales s ches etc B Une m connaissance du fonctionnement des sols tropicaux chez les producteurs Les producteurs rencontr s ont suivi des formations sur la production de Fumure organique mais ils n ont pas pu expliciter pr cis ment l int r t de ce type de fumure au del du fait que cette fumure p
82. et d un semis direct surtout si les pluies tardent arriver semis manuel ou au semoir SuperEco ou tambour surtout au Mali application d un herbicide de pr lev e sur ma s m a atrazine sur cotonnier m a diuron et plus rarement sur sorgho m a atrazine fertilisation min rale NPK et ur e pour le ma s et cotonnier de 150 200 kg ha d engrais min ral en g n ral et de fa on tr s limit e pour le sorgho g n ralement 50 kg ha d ur e fumure organique sur quelques parcelles le plus souvent ma s parfois le cotonnier sarclage m canique et buttage avec les attelages d animaux de trait 2 1 1 Les contraintes la production A Une contrainte majeure la baisse de la fertilit du sol Dans ces deux r gions la pratique de la jach re a quasiment disparue et elle est r serv e aux quelques familles fondatrices des villages qui disposent encore de r serves fonci res assez importantes 50 voire plus de leur SC La culture continue est donc largement pratiqu e et parfois depuis longtemps 20 ou 30 ans pour certaines parcelles Gigou 2004 Les agriculteurs rencontr s consid rent que l tat de leurs sols et leurs faibles capacit s financi res pour acqu rir des engrais sont les deux facteurs limitant la production Les questions d al as pluviom triques sont aussi mentionn es mais autant du fait de l exc s d eau pluviale et de ruissellement en ao t qu cause d
83. eusement pass es de mode cordons pierreux Dugu et al 1994 travail en courbe de niveau Gigou et al 2006 Les agriculteurs valuent bien la perte en eau par ruissellement mais sont peu inform s des cons quences de l rosion hydrique en nappe en termes de perte en nutriments et en l ments fins argile humus Par ailleurs les changements climatiques en cours rendent difficiles l laboration d une strat gie de gestion des eaux pluviales dans les zones cotonni res ou de savanes subhumides situations 1 et 2 conserver et stocker l eau de ruissellement en d but de campagne agricole du fait de la fr quence des pisodes de s cheresse mai juin et en fin de campagne mi septembre mi octobre g rer les exc dents de pluie en ao t afin de limiter les effets n fastes de l engorgement des sols sur les cultures parfois 350 400 mm mois D des probl mes d enherbement r solus partiellement par les herbicides SMS mati re s che TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 25 26 La g n ralisation de la culture continue ne permet plus de contr ler les mauvaises herbes par la jach re Les producteurs de ces r gions ont mis dans un premier temps sur la m canisation des sarclages et sarclobuttages pour limiter l impact des adve
84. eut tre produite sur la ferme et avec comme seul investissement du travail manuel de des co ts de transport en traction animale ou avec un tracteur En fait ils raisonnent les apports de FO en termes de substitution partielle la fumure min rale Les techniciens du d veloppement leur tiennent aussi le m me discours du fait du rench rissement des engrais min raux vous devez faire un effort et investir du temps dans la production et la valorisation de toutes les formes de FO ainsi vous conomiserez une partie de l argent pr vu pour lachat des engrais Pourtant les agrop dologues et agronomes ont mis en vidence les dangers d une fertilisation bas e uniquement sur la fumure min rale Fm pour les syst mes de culture continue pluviaux S dogo 1981 et 1993 Pieri 1989 risque d acidification des sols baisse du Ph et au stade ultime de d gradation apparition d une toxicit aluminique pour les cultures baisse continue du taux de MO du sol MOS en de de ce qui est agronomiquement souhaitable environ moins de 0 6 pour les sols sableux moins de 0 8 pour les sols sablo argileux Cette baisse affecte l tat du complexe argilo humique qui joue un r le important dans la nutrition min rale des plantes la valorisation des engrais min raux la structure et la capacit de r tention du sol etc Il est possible de transporter un sac d engrais sur un v lo mais pas l quivalent en nutriment so
85. gation et le Drainage AMVS Autorit pour la mise en valeur de la Vall e du Sourou C Carbone CEMK Coop rative des exploitations motoris es de Koutiala CNID B Comit National des Irrigations du Drainage du Burkina Faso m a mati re active MO mati re organique MOS mati re organique du sol MS mati re s che OP Organisation paysanne ORM Office Riz Mopti SC Surface cultiv e TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 SdC Syst me de culture SP Saison des pluies saison pluvieuse SS Saison s che UP Unit de production exploitation agricole ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 3 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 SOMMAIRE Pr ambule ssis E 1 SOMMAIRE isien eue aaia eaaa EA ARELA E EAE un den SEERE EAER 4 RESUME nee A E A AAE AENEA 6 INTRODUCTION Si da dd ee 17 PARTIE I CONTEXTE D INTERVENTION ne nd naine 18 LI ESS SUTIEnSMETIOOIES nn dn 18 1 2 Les risques encourus par les D OdHCEULS dirt drsnartisse h ros t s dnenentent 21 PARTIE II VERS DES SYSTEMES DE CULTURE DURABLES sson 23 2 1 1 Les contraintes la productions nes ntiiesissitianeiten 23 2 1 2 Des variabilit s r gionales assainissement iaenn nini
86. haque ann e au moins 50 de leur SC Mais ils ne savent pas si terme ils pourront limiter en surface cette pratique ou l arr ter Pour cela il faudrait d finir un mode d emploi visant cette radication sur plusieurs ann es herbicidage en plein 6 l ha en ann e 1 en ann e 2 et selon la densit d Oryza longistaminata observ e durant la campagne agricole de l ann e 1 herbicidage en plein ou seulement sur des taches ce qui limite l apport de m a ha en ann e 3 herbicidage sur les taches rebelles Ces pandages devant tre dans la mesure du possible associ s au travail du sol de fin de cycle ou de saison s che sur toute la surface de la parcelle ou uniquement par taches ou zones ce qui implique de la part du producteur un bon rep rage Une collaboration entre la recherche IER et autres organismes et l ORM en partenariat avec des agriculteurs pourrait aboutir d finir ce mode d emploi de l usage des herbicides D Gestion des pailles de riz et de la fumure organique 28 L apport de 20 000 1 d herbicide total sur la zone ORM correspond environ 4 000 ha de rizi re 5 1 ha pour une surface totale de 25 000 ha soit 16 TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 49 50 Les recommandations relatives la valorisation des o
87. i valuation en ad quation avec les ressources disponibles maintenir un syst me de suivi des activit s reporting sous la forme de bases de donn es et tableaux de synth se renforcer avec les partenaires des projets la construction des objectifs du suivi valuation ou des mesures d impact en comparaison avec une situation de r f rence identifi e le t moin TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 93 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 94 tudier la faisabilit et l int r t d un suivi technico conomique d exploitations agricoles 4 2 Des dispositifs d appui conseil r pondant aux attentes des producteurs et des OP d velopper la r flexion avec les producteurs et leurs OP sur le type d appui conseil qu ils souhaitent b n ficier quel type de conseil formation en salle ou au champ visite de conseillers dans les villages etc Qui apporte le conseil des conseillers recrut s et g r s par les OP des agents de l Etat mis leur disposition selon une base contractuelle tablir d finir avec les partenaires les cahiers des charges du dispositif d appui conseil les objectifs les produits attendus etc exp rimenter petite chelle un dispositif de conseil l exploitation familiale dans les situations o les OP ont tudi la faisabilit de cette a
88. icoles peut se faire sur tout ou partie des b n ficiaires Si le nombre d exploitations est faible il est possible mener cette valuation aupr s de toutes les exploitations Par contre si l effectif d exploitations est important gt 50 ou 100 on peut proc der en deux temps mener une valuation plus qualitative par enqu te aupr s de tout le monde Il s agit alors de partir des tableaux de suivi voqu s ci dessus engager les mesures l valuation quantitative des performances obtenues avec un chantillon d agriculteurs Dans ce cas il faut bien raisonner le choix des exploitations en prenant en compte la diversit des situations de production zonage et la diversit des structures d exploitation De m me si l objectif du projet est d abord d valuer les rendements des parcelles ayant re u des intrants dont il a facilit l acquisition il n est pas n cessairement de le faire sur toutes les parcelles Si le nombre de parcelles est important gt 100 ou 200 il est pr f rable de mener assez finement cette valuation sur un nombre limit de situations que les animateurs du projet peuvent facilement visiter et observer en y passant plusieurs fois durant la campagne agricole C L valuation du rendement de la parcelle TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO
89. ii limitation de l usage des engrais acidifiants comme l azote ammoniacal et ur ique le KCI le phosphate super simple et si possible iii r ins rer la jach re dans les SdC Les projets promeuvent d j la culture motoris e CEMK ou envisagent de le faire via la cr ation de CUMA l UGCPA BM II serait int ressant d initier un travail de recherche sur les impacts des op rations culturales motoris es sur les caract ristiques du sol en particulier pour ce qui concerne le labour la charrue disque ou au crover crop Mais gr ce la motorisation il est possible de d velopper les pratiques de production valorisation de la FO en facilitant gt le transport en remorque des biomasses et des FO au sein de l exploitation gt le transport de d chets urbains m nagers et industriels non encore utilis s en agriculture comme cela est envisag par la CEMK gt le broyage des r sidus de r colte tiges de cotonnier B Les ressources arbor es L usage des intrants agricoles n a pas a priori d effet n gatif direct sur les ressources arbor es On pourrait m me avancer l hypoth se contraire 48 Charge 5 10 fois sup rieure celle d une charrette asine 3 4 fois plus rapide TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 82 gt
90. implement des pailles de c r ales D o les suggestions suivantes pour les 3 types de FO fosse domestique incorporer toutes les d jections des volailles et petits ruminants riches en nutriments les cendres riches en P et K mais bien les teindre l eau sinon le m lange peut se consumer En mobilisant ces produits riches en N on peut y adjoindre des l ments riches en C coques d arachide rafles de battage paille de toit etc fosse fumi re g n ralement elle contient surtout des d jections animales Il s agit alors de remonter la teneur en C en incorporant des liti res sous les animaux ou les biomasses domestiques rafles coques d arachide d j cit es fosse composti re au champ int r t majeur d un apport de Phosphate Naturel Tricalcique PNT qui assure un enrichissement cons quent du compost en P et aussi en Ca Si le paysan peut acc der des d jections animales situ es non loin de la composti re un ajout de ces d jections 10 voire 20 du m lange ne fera qu am liorer la qualit du compost obtenu On peut aussi envisager d adjoindre au compost des adventices verts en cours de saison des pluies Les services de l agriculture du Burkina Faso souhaitent relancer l usage du PNT via le compostage Le PNT ou Burkina Phosphate est disponible dans les r gions et pourrait tre subventionn par l Etat en 2009 et ventuellement par FARM Vendu actuellement entre
91. isation aux champs etc par exemple la Fumure organique Dans ce cas quelles orientations nouvelles ce th me pourrait il prendre eu gard au bilan des actions de formation conseil pr c dente Comment rendre ces s ances plus participatives visites au champ travaux pratiques etc 2 5 2 Le Conseil l exploitation familiale CEF Il existe une importante litt rature sur le sujet Faure et al 2004 p le CEF sur le site de l Inter R seaux http www inter reseaux org etc ainsi que des sp cialistes de la question en Afrique de l Ouest en particulier au B nin et au Burkina Faso cf r seau gestion anim par l AFDD et en Europe Chambres d agriculture INRA Centre de gestion Cirad Gret etc Les travaux de capitalisation men s depuis 2001 par le Cirad ont amen ces diff rents experts se mettre d accord sur le contenu et la philosophie du CEF encadr ci apr s x Le conseil l exploitation vise renforcer la capacit du producteur ma triser le fonctionnement de son exploitation am liorer ses pratiques et prendre les meilleures d cisions En ce sens cet ensemble de d marche vise aller au del de la logique de la vulgarisation classique le transfert et l adoption de techniques en dotant les producteurs de capacit s d finir leurs besoins pr ciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille ma triser leurs actions et p
92. it pour les c r ales se renseigner sur les acquis du CIMMYT Afrique de l est X Objectif 1 Optimiser l usage des herbicides totaux pour contr ler les E amp R OP gramin es p rennes faux riz _ D finir un mode d emploi des herbicides totaux pour une parcelle donn e X en fonction de la pression des mauvaises herbes ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 14 Encourager le couplage travail du sol x herbicide par e une mesure incitative e une formation sur l entretien des bovins de trait afin qu ils puissent r aliser des travaux en sec e tester le grattage du sol avec un outil dent en culture motoris e Objectif 2 Valoriser la paille de riz encourager le recyclage des pailles de riz et viter de la br ler en vulgarisant E amp R OP la r colte pr coce des pailles et son stockage afin de faciliter le travail du sol de fin de campagne agricole sur certaines parcelles infest es d Oryza longistaminata le compostage des restes de paille de riz en saison humide mai novembre en valorisant les ressources en eau des casiers tudier avec les agro leveurs l int r t du traitement des pailles de riz l ur e les changes paille de riz contre fumure animale entre rizicu
93. it s au 3 2 1 Les doses actuelles d engrais min raux et organiques et de pesticides am nent consid rer qu il y a tr s peu de risques de pollution des eaux par l utilisation d intrants Pour les syst mes de culture consid r s les risques viennent plut t d une mauvaise gestion des emballages ou d accidents de stockage manipulation des pesticides pollution tr s localis e et accidentelle donc rare Pour les syst mes de culture pluviaux les agriculteurs ont logiquement le souci de conserver un maximum d eau pluviale dans leurs parcelles en d but de saison agricole afin de semer t t de favoriser la lev e des cultures et de limiter les re semis de constituer une r serve hydrique dans le sol durant toute la saison agricole afin que les cultures si elles sont bien enracin es puissent boucler leur cycle Effectivement mise en uvre par les agriculteurs mais au d but soutenue par les projets de d veloppement TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Dans la partie II nous avons soulign la difficult de g rer la fois sur une campagne agricole un d ficit hydrique en d but et fin de cycle cultural et un exc dent d eau en milieu de cycle Les syst mes rizicoles avec submersion contr l e Dans les partie I et II nous avons rappel le caract
94. ite Selon les paysans les herbicides base de glyphosate ne viennent pas bout de cet adventice Ceci est v rifier Les principes de base pour contr ler ce type d adventice sont un travail du sol aux dents en fin de cycle ou en saison s che pour amener la surface les rhizomes et racines afin de les exposer au soleil une couverture du sol paillis pendant le cycle cultural une combinaison de ces techniques avec un apport raisonn d herbicide s lectif 38 La couverture du sol un des principes de l Agriculture de Conservation et des SCV permet de limiter la pousse des mauvaises herbes ainsi que celle du striga TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 59 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 60 D Travail du sol motoris ou en traction animale Les adh rents la SOCADI et les agronomes coordonnant le projet ont opt pour une pr paration du sol au tracteur Le co t du labour suivi d un pulv risage 2 passages avec des outils disques a t subventionn par FARM hauteur de 66 Ce choix peut se comprendre vu l arriv e tardive des subventions et intrants Sans cet appui il est probable que les agriculteurs du Pivot Toma auraient cultiv avec leur attelage et uniquement avec l eau pluviale Afin d emblaver rapidement le p rim tre 63 ha il a fallu faire appel aux
95. itif trop litiste iii un dispositif co teux qui concerne peu d agriculteurs TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Partie III Impacts environnementaux et indicateurs d valuation Dans les pays du Sud les tudes d impact environnemental EIE sont encore peu d velopp es ou alors font suite la pression des Nations Unies et des ONG environnementalistes Le co t de ces tudes est lev Des EIE sont r alis es avant la mise en place de grands projets qui peuvent prendre en compte ces recommandations mais n ont g n ralement pas les moyens de proc der au suivi des indicateurs propos es par l tude La pr sente tude s est focalis e sur les impacts environnementaux probables ou potentiels engendr s par certaines pratiques agricoles il ne s agit pas d valuer la durabilit des syst mes de culture qui impliquerait de raisonner avec au moins les indicateurs conomiques sociaux et environnementaux En Afrique subsaharienne les tudes sur les effets des intrants agricoles et en particulier des pesticides sur l environnement et la sant humaine sont peu nombreuses et souvent qualitatives Ce d ficit d analyse s explique entre autre par le co t lev du mat riel d analyse des r sidus d intrants dans les eaux l air le sol et les v
96. labour ou de les laisser en surface cas du SD que de vouloir tout prix les br ler Dans bien des cas les agriculteurs ont d j compris cela Il parait important de revenir sur l importance des rotations et des associations de culture et particuli rement de la place des l gumineuses dans les syst mes de culture et les exploitations agricoles D autant plus que la d prise du cotonnier est actuellement en train d accro tre la part consacr e aux c r ales Cela va poser de graves probl mes avec le ma s qui est tr s sensible au striga cf infra Donner plus de place aux l gumineuses arachide ni b soja et aux cultures secondaires non c r ali res s same oseille de guin e renvoie en premier lieu des questions de commercialisation et de productivit de la terre marge brute en FCFA ha Les deux coop ratives partenaires peuvent elles envisager la commercialisation de ces cultures sachant que d un point de vue agronomique ce sont les l gumineuses fixatrices d N2 qui sont 1 PEN azi P EF Mais on a pu voir que leur approvisionnement tait bien assur par les firmes priv es dans les villes secondaires TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 recherch es Si la question de la commercialisation est r solue il sera ensuite assez facile de
97. lastiques qui sont souvent utilis s par les agriculteurs et leur famille apr s lavage TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 PARTIE IV Synth se des recommandations Cette 4 partie pr sente de fa on synth tique les principales recommandations ou pistes d intervention mises dans les parties 2 et 3 Lorsque que les recommandations s adressent plut t la recherche ou renvoient des tudes compl mentaires elles sont suivies du terme Etudes et Recherche Ces tudes et exp rimentations si elles sont retenues devront tre men es en partenariat avec les producteurs et OP concern s par les projets S il n y a pas cette mention Etudes et Recherche on a consid r que les partenaires des projets taient en mesure de les mettre en uvre ou d en tudier la faisabilit 4 1 Am lioration des syst mes de culture pluviaux dans les r gions de D dougou et Koutiala 1 1 Accroitre la disponibilit et la qualit de la fumure organique A En quantit Encourager la production de 3 types de FO le fumier de ferme issu de la d composition d un m lange de d jections animales bovins et petits ruminants principalement et de liti res pailles et tiges diverses la fosse domestique permet de petites exploitations sans bovins de produire un peu de FO
98. lifier ce t moin de pratique paysanne habituelle Mais dans ce cas il faudrait une bonne estimation des doses de NPK et d Ur e appliqu es sur ce t moin Par contre il doit tre assez facile de trouver un t moin sorgho sans engrais A Di le t moin est constitu de 3 parcelles de ma s qui n ont pas re u d irrigation d appoint Mais aussi probablement moins d engrais min raux On compare alors deux SdC A Tongorongo le service suivi valuation ORM n a pas d fini de parcelle t moin sans herbicide Seul le rendement moyen en riz paddy a t calcul pour des parcelles ayant b n fici de l herbicide La d finition d un t moin n est pas simple dans ce cas sur les zones tr s fortement infest es d Oryza longistaminata V herbicide a permis de cultiver nouveau du riz et dans ce cas il n y a pas de t moin aucun paysan ne cultive sans herbicide dans de telles conditions d enherbement sur les zones moyennement infest es 1l est possible de trouver un t moin si le paysan accepte de laisser une bande ou une zone t moin ou si une parcelle proche de celle trait e ne sera pas herbicid e la sienne ou celle d un voisin E Des perspectives de suivi des exploitations agricoles La CEMK Koutiala envisage de d velopper un suivi des exploitations agricoles de la Coop rative qui vont b n ficier des services intrants et commercialisation Cela consistera renseigner 3 ou 4 fiches
99. lle pour la vaine p ture des animaux d levage les leurs mais aussi ceux des transhumants non agriculteurs La quantit r siduelle de paille apr s la vaine p ture pourrait tre compost e selon les techniques pr conis es pour la r gion de D dougou mais avec les contraintes suivantes la pluviom trie n exc de pas 500 mm an en moyenne par an Mopti s est trop peu pour entrainer une bonne d composition d une paille de riz Il est n cessaire de proc der un arrosage compl mentaire partir de l eau de la crue ou de la nappe de surface le compostage devra se faire en fosse creus e ou construite sur des zones non inondables mais non loin des champs de riz pour limiter le travail de r colte transport de paille Ces situations sont assez peu fr quentes mais facilement rep rables en saison des pluies et de crue TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 De ce fait on orienterait les agriculteurs vers une production de compost base de paille de riz r aliser entre mai et d cembre en limitant la p riode d arrosage au mois d octobre novembre ou d cembre o l eau est facilement disponible dans les casiers Il faut viter la production de compost en pleine saison s che avec un arrosage tr s contraignant et une forte vaporation d eau contenu dans
100. lteurs et leveurs ou tout autres clients potentiels paille de riz en vrac ou bottel e Recommandations pour des syst mes de culture irrigu s sous pivot SOCADI village de Di Objectif 1 Encourager les pratiques de production et valorisation de fumures organiques E amp R OP Production de fumier de fosse aux abords des habitations condition n cessaire pour l obtention d engrais min raux cr dit Acquisition par la coop rative de quelques charrettes pour faciliter le transport de la fumure organique Etudier la faisabilit d une production de compost de saison des pluies aux abords du pivot Etudier la possibilit d enfouir au labour de fin de saison humide une partie de la paille de ma s Tester l insertion d un engrais vert de cycle court entre la culture de saison humide et celle de saison s che Objectif 2 Favoriser l quipement en culture attel e des membres de la coop rative E amp R OP mettre en place au sein de la Coop rative un syst me de cr dit pour faciliter l achat des animaux de trait mener une analyse conomique sur l int r t d avoir recours aux quipements motoris s de l AMVS Objectif 3 Contr le des Cyp rac es Am liorer la structure du sol et le planage des parcelles E amp R OP Evaluer l efficacit du glyphosate sur les cyp rac es du pivot Toma TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET D
101. lus largement les processus de gestion concernant leurs unit s familiales de production Dans ce cas le conseiller n est plus consid r comme un prescripteur qui dit aux agriculteurs ce qui selon lui est bon de faire mais plut t un formateur un facilitateur Pour illustrer cet esprit commun nous proposons d utiliser le terme de conseil aux exploitations familiales CEF qui voque l id e centrale des diff rentes approches placer le producteur et sa famille au centre de la pratique de conseil en lui permettant de s approprier r ellement la ma trise de ce conseil Le terme de conseil de gestion souvent utilis est jug trop restrictif car connot comptabilit gestion et refl tant mal la diversit des exp riences observ es sur le terrain De m me l expression conseil technico conomique ne recouvre pas pour sa part les aspects comptabilit gestion TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Les principes qui caract risent ces approches ont t d finis de mani re collective avec des repr sentants paysans et des techniciens durant l atelier sur le conseil l exploitation familiale de Bohicon novembre 2001 Les principes fondateurs du conseil aux exploitations familiales CEF issus des travaux collectifs de l atelier de B
102. n ralement d us pas la quantit de FO produite en utilisant les techniques recommand es et au regard du travail investis Les besoins d une exploitation de 15 ha sont normes plus de 35 T MS de FO et le co t en travail transport fabrication est tr s dissuasif Ce constat am ne r fl chir la r duction du temps de travail dans le processus de production et valorisation de la FO pour la fabrication du compost au champ il faut limiter l arrosage et valoriser au maximum les pluies Surtout ne pas l imposer lorsqu il n existe pas de point d eau proximit de la fosse composti re L arrosage n a d int r t que pour la fabrication du compost en d but de processus mai juin pour initier la d composition Si un point d eau existe dans le champ il faut voir si on peut placer cot la composti re conseiller de construire les fosses proximit des gisements de pailles et tiges et d jections animales pour limiter les transports Cela impliquera aussi au moment des r coltes de mettre en place des strat gies de collecte conservation de ces r sidus de recommander le retournement des m langes r sidus d jections ordures mis dans la composti re voire dans les fosses fumi res si beaucoup de paille rafles etc mais pour cela le producteur doit poss der une fourche pr voir 1 2 retournements durant la saison des pluies 10 T existe en vente au Burkina Faso un activateur de c
103. n du sol TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Tableau 5 liste des indicateurs prendre en compte dans l valuation technico conomique compar e de la motorisation et de la culture attel e Motorisation associ e la culture attel e Culture attel e Co t de la pr paration du sol 45 000 FCFA ha Si non propri taire d un attelage Location 25 000 FCFA ha Si propri taire co t d entretien de l attelage valuer Co t additionnel si pas de Paire de b ufs Location de l attelage pour les sarclages 10000 FCFA ha x 2 Rapidit d ex cution Date de semis optimale gt Rat Date de semis d cal gt Rat Impact n gatif sur la fertilit du sol taux de MO tassement du sol porosit mauvais enracinement Impact n gatif sur les adventices prolif ration Les et sont consid rer comme des hypoth ses de travail Il faut aussi se poser la question sur l int r t du labour et de la possibilit de passer en no tillage cf 2 1 4 Agriculture de Conservation La plus value r alis e la vente des animaux de trait r form s couvre largement ces co ts TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS L
104. ne r serve fonci re louer ou pr ter des terres souvent les plus fatigu es et mettre en culture les derni res friches De ce fait cette 3 voie d am lioration des SdC dans ces r gions de D dougou et Koutiala restera certainement marginale 2 2 Les Syst mes de culture rizicoles l Office Riz Mopti 2 2 1 Pr dominance de la riziculture sous crue Tongorongo La fondation FARM vient en appui la population de Tongorongo village situ sur le bord du fleuve Niger en aval de Mopti environ 15 km Cette population vit de la riziculture mais a d velopp un syst me d activit s complexe associant levage commerce et transformation du riz p che et agriculture Le territoire de ce village s ins re dans la zone d intervention de l Office Riz Mopti ORM La riziculture est d velopp e dans des casiers dont l alimentation en eau d pend de l intensit de la crue du Niger et de sa date d arriv e fin aout d but septembre et donc de la pluviom trie sur l ensemble du bassin versant du fleuve en amont Une partie des casiers rizicoles est envahie par des gramin es p rennes principalement Oryza longistaminata l o la crue arrive difficilement les p riph ries et points hauts des cuvettes Le contr le des adventices gramin es p rennes et la r cup ration des surfaces envahies par Oryza longistaminata sont au c ur du programme d intervention de l ORM Ainsi depuis 5 ans l Office d bl
105. nes par exposition au soleil et l air sec durant toute la saison s che cette p riode les bovins sont en bon tat une partie de la paille de riz peut tre enfouie dans le sol avantage et inconv nient __l agriculteur s avance dans la pr paration de la campagne agricole suivante mais il devra tout de m me faire un labour de reprise en juillet pour semer son riz en d but ao t TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 43 44 Les agriculteurs comme les techniciens de ORM reconnaissent l int r t du labour de fin de cycle ou de saison s che pour contr ler Oryza longistaminata Mais en traversant le casier de Tongorongo par la route digue venant de S var nous avons observ moins d une dizaine de parcelles labour es en fin de cycle Les producteurs rencontr s ont avanc le mauvais tat des animaux de trait en saison s che Mais en fait il y a une large gamme de techniques de travail du sol en saison s che dans ces rizi res pour lesquelles les producteurs nous ont expliqu les contraintes de mise en uvre Tableau 3 Il semble donc qu un appui la conduite des bovins de trait alimentation soins etc pourrait am liorer l association herbicidage x travail du sol hors p riode de semis Les villageois sont aussi demandeurs d
106. ntices A cela ils associent aujourd hui de plus en plus un herbicide de pr lev e et plus rarement de postlev e Les exploitations qui ont pu augmenter leur surface cultiv e par actif gt 1 5 ha actif en misant sur la m canisation et l herbicidage peuvent se trouver en situation d licate s ils ne peuvent plus acheter facilement les herbicides La question de l achat de cet intrant cr dit se pose Par contre son approvisionnement pose peu de probl me avec la multiplication des points de vente Mais il peut exister chez ces revendeurs des herbicides de qualit douteuse et surtout non homologu s Les agriculteurs peuvent aussi rencontrer des probl mes de compr hension des modes d emploi et du dosage en mati re active Les herbicides totaux m a paraquat et glyphosate sont tr s peu utilis s pour la conduite du SdC en pluvial exond c r ales coton cultures de diversification dans la mesure o les agriculteurs peuvent assez facilement r aliser le labour avant semis De plus les adventices pour ce SdC sont assez peu agressifs et rarement p rennes pas ou peu de cyp rac es par exemple Ce type d herbicide est r serv la gestion des gramin es p rennes dans les bas fonds et plaines inondables cultiv s en riz comme cela est mentionn par la CEMK au nord est de Koutiala 2 1 2 Des variabilit s r gionales A Les apports de fumure organique FO Les apports de fumure organique sont importants dans la
107. ohicon novembre 2001 1 Le CEF est une d marche globale qui renforce les capacit s des paysans et de leur famille pour suivre leurs activit s analyser leur situation pr voir et faire des choix valuer leurs r sultats Il prend en compte les aspects techniques conomiques sociaux et si possible environnementaux de leurs activit s 2 Les familles rurales sont plac es au centre de la fonction de conseil le CEF a l ambition d englober leurs diff rentes activit s production agricole transformation commercialisation autres activit s g n ratrices de revenus l organisation du travail et la gestion des flux mon taires afin de faciliter l atteinte des objectifs familiaux 3 Le CEF repose sur des m thodes d apprentissage incluant formation changes d exp riences et d aide la d cision comme le suivi technico conomique des productions le calcul de la marge brute la gestion de la tr sorerie etc qui valorisent ainsi la collecte de donn es mais n cessitent une ma trise minimale du calcul et de l crit 4 Les exp riences de CEF valorisent les savoirs paysans et s ins rent dans des r alit s paysannes les producteurs engag s dans ces d marches font partie de r seaux d changes de techniques et de savoirs locaux ils sont souvent membres voire responsables d organisations paysannes 5 Les exp riences de CEF visent construire des dispositifs d appui aux producteurs avec une participation fo
108. oissement de la part de l assolement consacr aux c r ales De fa on plus marginale quelques cultures de diversification mergent pour lesquelles les Coop ratives se sont peu mobilis es sauf le bissap bio oseille de Guin e qui est commercialis e par P UGCPA BM ni b Vigna unguiculata un peu partout pour sa production de graine mais aussi de fanes haute valeur fourrag re soja au Mali surtout demande croissante des march s urbains et peut tre des huileries en manque de graines de coton et de provenderies v rifier TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 27 28 s same fort d veloppement autour de D dougou il y a 5 ou 10 ans mais probl me de m vente depuis arachide en petite quantit riz dans toutes les situations de bas fond donc en compl ment du syst me de culture pluvial largement dominant ma s sorgho mil coton l gumineuse 2 1 3 Des pistes d intervention Les voies d am lioration des syst mes de culture pluviaux envisageables pour les zones d intervention de l UGCPA BM et la CEMK sont au nombre de 3 Renforcer l usage de la fumure organique par une meilleure int gration de l levage l agriculture mais surtout par un meilleur recyclage des biomasses v g tales et ordures m nag
109. oitations r parties dans 50 villages 60 des surfaces sont cultiv es en c r ales ma s sorgho et mil Les exploitations poss dent des tracteurs En 2008 FARM et Unicor ont apport un soutien financier pour faciliter l acquisition des engrais Pour la saison des pluies la CEMK a distribu de l engrais NPK 30 coop rateurs D une part on consid rera des situations de production pluviale o dominent les syst mes de culture base de c r ales s ches sorgho ma s petit mil D dougou et Koutiala et d autre part des syst mes de production o la gestion de l eau est importante soit par maitrise totale irrigation Di soit par maitrise partielle de la crue du fleuve Niger Mopti S var Dans les 4 situations les exploitations agricoles Tableau 1 sont en relation avec le march soit pour l acquisition d intrants engrais herbicides pour 1 2 3 4 et insecticides sur cotonnier pour 1 2 soit pour la vente d un ou plusieurs produits c r ales et cultures secondaires pour 1 2 3 4 mara chage uniquement Di 4 cotonnier pour 1 et 2 Il faut noter que la place du cotonnier est en forte r gression depuis une dizaine d ann es au Nord de D dougou et plus r cemment Koutiala moins 40 de surface entre 2006 et 2008 La production en saison des pluies Di est fonction de l intensit des pluies et l irrigation d appoint permet de faire face au d ficit de pluie TUDE D EVAL
110. ompostage micro organismes en poudre 6000 FCFA le sachet la Sofitex projet PNGTV dont les effets sont diff remment appr ci s selon les experts TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 29 Figure 1 Fabrication de fumure organique am lior e 1 a Fosse composti re Aire non ciment e tout du long d un cot de la fosse l g rement creus e 5 a 10 cm Zone de consolidation avec brique et ciment 1 b Etable fumi re abri en bois et paille jj ii j l plan inclin liti re en paille Am liorer la qualit des FO produites On connait les risques utiliser une FO trop riche en Carbone en paille dont le rapport C N est lev L enfouissement de paille de c r ales a mis en vidence que la d composition du C apport au sol entrainait une mobilisation des rares quantit s de N pr sentes dans le sol par les 30 TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 micro organismes d o une faim d azote pour les cultures et m me dans certains cas un appauvrissement du sol en N De ce fait il ne fait pas esp rer faire des miracles avec les composts issus s
111. oque des fonds sur budget de l tat pour subventionner les herbicides totaux m a Glyphosate et approvisionner cr dit les producteurs Ce programme repr sente environ 6 000 d herbicide pour une consommation totale dans la zone estim e par le DG de l ORM 20 000 I L Office subventionne 50 le co t en herbicide le reste est payable apr s la r colte Ce programme de l ORM concerne les zones les plus touch es de fa on tournante pour int resser un maximum de village Tongorongo n a pas b n fici de ce programme en 2008 A ces 33 820 ha de rizi re de casier sous crue il faut ajouter 18 p rim tres irrigu s villageois PIV pour un total de 635 ha Sur ces PIV les agriculteurs pratiquent la riziculture de saison des pluies avec pompage et l irrigation gravitaire et en saison s che parfois la double culture et aussi des cultures maraich res sur une partie des p rim tres TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 39 40 A Tongorongo on retrouve les deux syst mes de culture avec une forte pr dominance de la riziculture en submersion contr l e plus de 3000 ha par rapport au PIV 23 ha La culture pluviale sur sol exond n existe quasiment pas quelques buttes sont cultiv es Lors de la mission fin f vrier 2009 le PIV n avait pas t mis en valeur pour la
112. orets sont assez pr sents dans les villages et verbalisent les contrevenants 3 1 Les questions environnementales pr gnantes Notre contribution se focalisera sur les impacts environnementaux probables ou potentiels engendr s par certaines pratiques agricoles Il ne s agit donc pas d valuer la durabilit des syst mes de culture ou de production ce qui impliquerait de raisonner avec au moins trois types d indicateurs conomiques sociaux et environnementaux 4 Par exemple l tude des impacts engendr s par la construction du pipe line entre le Tchad et le sud du Cameroun 4 r G Parfois avec des abus de pouvoir car une partie des amendes revient aux agents de ces services TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 3 1 1 Impact de l usage des intrants agricoles En Afrique sub saharienne les tudes sur les effets des intrants agricoles et en particulier des pesticides sur l environnement eau sol biodiversit et la sant humaine sont peu nombreuses et souvent qualitatives Il s agit le plus souvent d enqu tes sur l utilisation des pesticides et les perceptions qu en ont les populations Les travaux les plus aboutis concernent les zones de production maraich re urbaines et p riurbaines qualit des eaux d irrigation etc Ce d ficit d analyse
113. ou en culture manuelle Ce type de SdC n cessite aussi l emploi d intrants chimiques engrais insecticide herbicide L usage des insecticides protection renforc e des semences contre les fontes de semis et surtout des herbicides peut tre plus important qu en agriculture conventionnelle avec labour Les herbicides totaux sont pr vus pour d truire les mauvaises herbes qui perceraient le mulch juste avant le semis et m me apr s L enherbement de parcelles en SCV d s les premi res pluies puis en cours de cycle cultural est fonction de l paisseur du mulch de plantes de couverture et de r sidus de la culture de l ann e pr c dente Figure 2 Principes d un SCV en zone cotonni re Source Projet ESA Cameroun 12 Mat riel tr s lourd souvent d origine br silienne devant ouvrir le sillon de semis dans le mulch on reux et donc non accessible pour une exploitation motoris e du Mali ou du Burkina Faso L AFDI Touraine est en train de mettre au point un semoir SD adapt aux tracteurs actuellement au Sud Mali 65 CV mais le prototype est parfaire selon la CEMK 13 Au Nord du Cameroun l usage des herbicides totaux glyphosate ou paraquat a aussi t envisag dans linter rang des cultures mais cela implique que l agriculteur ou son groupement investisse dans un nouveau appareil de pulv risation pourvu d un cache efficace TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PROD
114. pas un simple ex cutant comptable des exploitations volontaires Les d rives les plus souvent observ es dans ce type de dispositif sont TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 une lourdeur d enregistrement des donn es qui ne sont pas ensuite trait es temps d o beaucoup de retard dans le processus de conseil il faut veiller rendre l agriculteur autonome un dispositif trop litiste souvent les plus grandes exploitations sont retenues et s accaparent le conseiller un dispositif co teux qui concerne peu d agriculteurs comment associer plus de producteurs Comment l OP peut elle valoriser les r f rences ainsi acquises ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 73 74 PARTIE Ill Impacts environnementaux et indicateurs d valuation Les tudes d impact environnemental EIE se sont d velopp es partir des ann es 80 dans les pays du Nord suite l accroissement de la pression des industries et du transport sur les ressources naturelles air eau sol biodiversit Elles sont devenues obligatoires dans la plupart des pays europ ens et nord am ricains lorsqu il s agit de lance
115. possibilit de piloter une irrigation de compl ment gr ce un dispositif d irrigation performant le pivot Toma a amen logiquement les agronomes du Projet promouvoir une forte intensification de la culture de ma s Le prix de revient du ma s est de 218 022 FCFA ha soit l quivalent de 1 7 2 7 T ha de ma s selon son prix de vente Tableau 4 Avec la subvention FARM qui sera difficilement reconductible en 2009 le prix de revient producteur est de 113 022 FCFA ha soit l quivalent de 0 9 1 4 T ha Ce prix de revient ne prend pas en compte le co t des herbicides de pr lev e qui a t financ directement par les agriculteurs ni la main d uvre salari e que certaines exploitations peu pourvues en actifs auraient pu mobiliser 1 Pour cette contre saison 2009 l AMVS fait produire par la SOCADI des semences de bl pour son compte Elle a confi une partie d un pivot un priv qui produit de la pomme de terre l autre partie tant mise en culture par les coop rateurs 32 A 2 i En 2008 le ma s n aurait pas pu tre sem t t car le Sourou manquait d eau en fin de saison s che du fait d une mauvaise man uvre au niveau de la vanne entre le Sourou et le Mouhoun Mais ceci tait accidentel et pas habituel comme la crue du Sourou en fin de saison des pluies Si atrazine en poudre 12 000 FCFA Ha soit un sac de ma s TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE
116. production et la commercialisation des produits ces agriculteurs se sont regroup s en coop rative ou en groupement afin de d velopper les services que les services publics agricoles ne peuvent plus leur fournir Ces OP ont t construites pour appuyer ces strat gies de court terme accroissement du revenu s curit alimentaire sans pr occupation premi re de travailler sur le long terme et en particulier sur la pr servation des agro cosyst mes De plus dans ces situations les agriculteurs et leurs organisations ne peuvent pas pr tendre des subventions comme en Europe en cas d engagement dans le respect de bonnes pratiques agricoles ou pour la mise en uvre de mesures conservatoires de la biodiversit et des ressources naturelles en g n ral TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 INTRODUCTION L tude d valuation environnementale et du d veloppement de syst mes de production durables dans le cadre des projets de soutien la production vivri re ou projets vivriers appuy s par FARM s est d roul e au mali et au Burkina Faso du 24 f vrier au 5 mars 2009 et le rapport a ensuite t r dig en France et finalis apr s le comit de pilotage des projets du 8 avril 2009 La mission de terrain du 24 f vrier au 5 mars 2009 a permis de rencontrer les p
117. quipements motoris s de l AMVS Les paysans de la SOCADI ma trisent bien la traction bovine qu ils mobilisent pour les travaux d entretien des cultures Le faible taux d quipement en attelage bovin est mis en avant pour expliquer que les agriculteurs ne peuvent pas se passer des travaux de pr paration du sol motoris s et r alis s fa on par l AMVS La comparaison et l valuation technico conomique des deux modes de culture motoris e et culture attel e m ritent d tre r alis es afin d envisager ventuellement un soutien la traction animale subvention pr t taux bonifi formation Tableau 5 Les agriculteurs rencontr s membres de la SOCADI et ayant tous cultiv s du ma s sous le pivot Toma sont convaincus de la sup riorit du labour profond avec le tracteur labour avec la charrue disque Y a t il des bases scientifiques ce constat Les paysans ne font ils pas un amalgame entre les effets attendus et constat s du labour motoris profondeur du labour rapidit d ex cution enfouissement des r sidus de culture restant etc Sans travaux de recherche comparant les effets respectifs sur le sol i d un labour pulv risage motoris s avec des outils disques 11 d un labour la charrue soc et reprise au triangle en traction bovine et ii d un labour simple la charrue bovine il est difficile de conclure sur les int r ts et dangers de ces diff rents mode de pr paratio
118. r des projets d envergure construction d une autoroute d une usine etc Elles sont habituellement assorties de mesures d att nuation de conservation ou de restauration et d accompagnement des parties prenantes Dans les pays du Sud les tudes d impact environnemental EIE sont encore peu d velopp es ou alors font suite la pression des Nations Unies et des ONG environnementalistes Le co t de ces tudes est lev Des EIE sont r alis es avant la mise en place de grands projets qui peuvent prendre en compte ces recommandations mais n ont g n ralement pas les moyens de proc der au suivi des indicateurs propos es par l tude Comme en Europe la majorit des pays du sud disposent de lois et r glements encadrant les pratiques agricoles par exemple l homologation des produits phytosanitaires mis en vente par le CILLS au Mali et Burkina Faso Mais en fait les commer ants qui vendent des produits non homologu s ne sont pas inqui t s par les pouvoirs publics l usage du feu en agriculture interdiction de br ler les r sidus de culture certaines p riodes de l ann e L encore les syst mes de contr le n existent pas la gestion des d frichements conservation d un nombre d arbres minimum par ha interdiction de d fricher moins de x m tres d un cours d eau ou d une for t galerie Pour le contr le de la gestion des ressources arbor es les Services des Eaux et F
119. r n a qu une perception de ce que pourra tre le prix du riz paddy en janvier suivant Ce prix sera fonction de l importance de la r colte locale malienne et du prix du riz blanc sur le march international et donc national 26 i Dans ce village on observe aussi des stocks de bourgou dans toutes les concessions avec animaux Cette gramin e non cultiv e des zones tr s inond es est r put e pour sa valeur fourrag re Elle fait l objet d changes commerciaux TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 47 48 Dans ces casiers il semble illusoire de modifier radicalement le Syst me de culture de riz en place L am lioration de la gestion de la crue n a pas t voqu e ni par les producteurs ni par l ORM Tant que les producteurs payent r guli rement leur redevance am nagement l ORM devrait tre en mesure d entretenir les ouvrages Les am nagements ne peuvent que r guler la crue entr e d eau dans les casiers et ensuite retenir les eaux Donc en termes d alimentation en eau des cultures l al a li l importance de la crue reste lev De ce fait le risque d obtenir une production faible m diocre voire nulle sur les zones hautes des cuvettes est toujours pr sent L intensification ce syst me de culture par accroissement
120. rdures m nag res et des d jections des animaux d levage faites pour les r gions de D dougou et Koutiala s appliquent aussi Tongorongo A la diff rence pr s que les bouses des bovins s ch es au soleil constituent dans ce village le principal combustible faute de v g tation arbor e proximit Cette fumure domestique est donc produite en faible quantit et va concerner quelques parcelles proches du village PIV ou casier avec submersion contr l e La question du maintien du taux de MO du sol se pose bien dans ces casiers qui sont exploit s de fa on continue sans jach re et en monoculture depuis de nombreuses ann es La principale source de Carbone C est la paille de riz Il faudrait s int resser plus sa gestion en distinguant la paille de riz rassembl e en tas sur les aires de battage facilit de la mettre en botte la paille restant au champ apr s r colte les chaumes de riz Certaines parcelles visit es montraient un riz paille haute et donc une coupe plus de 60 cm de hauteur avec une partie restant l tat de chaume correspondant pr s de 50 de la quantit totale de paille produite la balle de riz issue du d corticage probablement r serv e aux poti res ou aux fabricants de briques Les agriculteurs ne souhaitent pas br ler pr cocement les pailles au champ par peur des incendies qui se propageraient dans les champs voisins De plus ils r servent cette pai
121. re al atoire de l alimentation en eau des casiers rizicoles Tongorongo qui d pend de la date d arriv e de la crue et de son ampleur Les gestionnaires des ouvrages hydrauliques de l ORM ont peu de marge de man uvre Les agriculteurs se doivent de travailler rapidement en ao t afin que toutes les parcelles de riz soient bien lev es fin aout gr ce aux pluies Cette lev e et le d but de d veloppement de la culture doivent tre effectifs avant l entr e de l eau de la crue dans les casiers L intensification agricole par les intrants devient conomiquement risqu e lorsque les rizi res sont mal aliment es en eau et que le riz finit par s cher sur pied avant le remplissage des grains Les trois interventions qu ils doivent privil gier pour faire face ces al as sont gt bien caller la date des semis pour que leurs cultures de riz atteignent le stade optimal au moment de l arriv e de la crue et de la mise eau des casiers entre le 25 Ao t et le 5 septembre mais l encore c est al atoire gt limiter l enherbement dans les parcelles afin de limiter les concurrences hydriques riz adventices en cas de p nurie d eau gt choisir les vari t s les mieux adapt es aux diff rents gradients d humidit dans le casier entre milieu de cuvette et bordure Les syst mes irrigu s sous pivot et rampe Le Sourou correspond presque toute l ann e une importante r serve en eau Le d veloppem
122. rincipaux acteurs des projets producteurs cadre du d veloppement responsable d OP La mission de terrain a permis de visiter les 4 projets Les partenaires producteurs et des structures d appui se sont rendus disponibles pour m expliquer en d tails leurs activit s et m accompagner sur le terrain Je tiens plus particuli rement remercier Soumab r Dioma UGCPA BM et Rosanne Chabeau D dougou Daouda Demb l et Youssouf Demb l CEMK Koutiala B Diakit ORM S var Mopti et M Barry AMVS Di pour leur accueil et collaboration Les termes de r f rence de l tude sont r sum s ci dessous 1 Identifier des syst mes de culture durables bas s sur une gestion raisonn e et responsable de l intensification en intrants chimiques et ou organiques en consultation avec les groupements et les producteurs 2 Etablir une m thode d application de ces syst mes de culture associant les producteurs appropriation par la formation 3 S lectionner des indicateurs agro environnementaux cl qui permettront de mesurer l impact environnemental des actions d intensification men es dans le cadre des projets soutenus par FARM 4 Evaluer gr ce ces indicateurs l impact environnemental des actions d j men es dans la phase pilote avec les 4 groupements concern s 5 Formuler des recommandations concernant le dispositif de suivi valuation environnemental mettre en uvre dans une perspectiv
123. rres am nag es qui restent la propri t de l Etat qui en a confi la gestion l AMVS structure publique Les dispositifs d irrigation pivots et rampes ont t install s il y a une vingtaine d ann es par la SOMDIA dans le cadre d un projet bl puis ont t repris en gestion par la SOFITEX Les pivots et les rampes n cessitent aujourd hui un entretien r gulier vu leur ge changement des pneus du pivot Toma par exemple que les coop ratives ne sont pas en mesure de payer Pour cela l Etat et l AMVS ont demand la SOFITEX de maintenir sur place l quipe d agents sp cialis s dans la maintenance du mat riel d irrigation Les performances conomiques de la coop rative et des exploitations membres 130 vont d pendre des capacit s de AMVS maintenir en tat les quipements 3 pivots et 2 rampes et donc des possibilit s de l Etat en assurer le financement Par ailleurs les exploitants n ont pas ce jour d gager assez de revenu l ha pour payer la taxe d am nagement AMVS paiement qui faciliterait la r alisation des entretiens courants Malgr la prise en charge de l entretien des quipements d irrigation par l Etat via lAMVS la coop rative et ses membres ont bien du mal trouver la tr sorerie pour mettre en valeur les p rim tres c est dire financer le carburant des motopompes et des moteurs des pivots les engrais et les semences ainsi que le travail du sol motoris lor
124. rs d valuation seseeeeeeeeeeeereeeeee 74 3 1 Les questions environnementales pr gnantes VU 74 8 1 1 Impact de l usage des intrants agricoles 75 3 1 2 L tat des gro cosysi mes siinuesnieeiiinieneess 80 3 2 Un dispositif de suivi valuation des impacts environnementaux est il envisageable 84 3 2 1 Quelles stiuct raS nn ne i KE anaE aA K 84 3 2 2 Privil gier quelques questions environnementales en lien avec la production agricole SES 85 PARTIE IV Synth se des recommandations ss 89 4 1 Am lioration des syst mes de culture pluviaux dans les r gions de D dougou et Koutiala D E A A a 89 4 2 Am lioration du syst me de culture de riz sous crue village de Tongorongo Mopti 91 4 3 Am lioration des syst mes de culture irrigu s sous pivot SOCADI village de Di 92 4 4 Am liorer les dispositifs de suivi valuation des activit s et d appui conseil aux DOUBS a E Er a D in ads 93 4 5 Int grer dans le dispositif de suivi valuation des questions environnementales 94 En CONC SION 53e nn un ds un Ne An die ne 95 TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 RESUME Introduction La pr sente tude d valuation environnementale porte sur les projets de soutien la production vivri re ou projets vivriers que F
125. rte des organisations paysannes OP et une implication possible de nouveaux acteurs que sont les organisations non gouvernementales ONG ou les bureaux d tudes Elles cherchent renforcer l autonomie des producteurs et de leurs organisations par rapport aux autres acteurs Dans l environnement proche de l UGCPA BM et de la CEMK il existe des exp riences pass es ou en cours de CEF http www inter reseaux org POP Panis avec l appui de l AFDI qui r mun re 3 conseillers r gion de D dougou FNGN Ouahigouya dans les exploitations maraich res Conseil de gestion mis au point par l IER au Mali et mis en uvre quelques ann es par la CMDT dans les ann es 90 TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 71 12 Pour les responsables de ces deux OP UGCPA BM CEMK il est important que les agriculteurs acqui rent les bases de la gestion pour am liorer leurs performances L objectif est donc de former les membres des OP l utilisation de quelques outils de gestion facile mettre en uvre gt pr vision d assolement choix techniques et pr vision d achat d intrants gt gestion de l endettement de la tr sorerie des revenus et de l pargne gt gestion de la s curit alimentaire gt valuation de r sultats technico conomiques
126. s ou sous crue situations 1 2 amp 3 Le risque d exc s d eau apparait de plus en plus fr quemment avec les cumuls importants de pluie en ao t et aussi du fait de la pression d mographique qui oblige certains producteurs mettre en valeur des terres facilement inondables Le risque parasitaire habituel sur les cultures est assez bien maitris pour ce qui concerne les insectes cotonnier ni b mara chage et les maladies fongiques mara chage Di Par contre la prolif ration de Striga hermontica pose probl me aux producteurs de ma s sorgho et petit mil D dougou et dans une moindre mesure Koutiala o l utilisation de fumure organique FO est plus importante Enfin les riziculteurs de la plaine inondable de Tongorongo doivent faire face deux adventices majeurs biologiquement proches du riz cultiv faux riz Oryza longistaminata adventice rhizome pour laquelle l ORM vulgarise les herbicides totaux depuis 4 ou 5 ans le projet Tongorongo FARM facilite l acquisition d herbicide base de glyphosate Oriza brevuguilata s go adventice annuel forte production de semences et qui prolif re lorsque Oryza longistaminata a t maitris La technique du faucardage permet de limiter la prolif ration d Oriza brevuguilata par br lis des pailles au champ juste apr s la r colte TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CA
127. s plus lev s lors des manipulations des produits accident de la route ou lors du stockage e Perception des agriculteurs sur la nocivit des intrants pour leur sant le suivi des principes de protection des agriculteurs lors de l utilisation des produits nocifs doit tre tudi de pr s Le suivi des risques li s la contamination des animaux de la m me fa on ne doit pas tre n glig TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 11 12 L tude a galement pr sent les diff rents risques de d gradation de certains l ments de l agro cosyst me par les pratiques agricoles Il s agit des l ments suivants Les sols Pour limiter les ph nom nes d acidification du sol les recommandations sont i apport de FO afin de maintenir le taux de MO du sol ii limitation de l usage des engrais acidifiants comme l azote ammoniacal et ur ique le KCI le phosphate super simple iii et si possible r ins rer la jach re dans les SdC L tude sugg re galement d initier un travail de recherche sur les impacts des op rations culturales motoris es sur les caract ristiques du sol Les ressources arbor es l usage des intrants agricoles n a pas a priori d effet n gatif direct sur les ressources arbor es Les ressources en eau Les do
128. s services paiement d imp ts et taxes venant abonder le budget de l Etat Impact environnemental volution des ressources naturelles en qualit et quantit eau sol v g tation faune etc pollution et sant humaine et animale etc 2 4 1 Les donn es de suivi valuation disponibles dans chaque projet TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Tableau 6 Donn es du suivi valuation campagne agricole 2008 09 1 Union des 2 3 Village Tongorongo 4 Coop rative groupements Coop rative ORM Mopti SOCADI UGCPA BM SEM Sourou Di D dougou Koutiala Culture Ma s sorgho Ma s Riz Ma s Rendement 1 carr de 13 parcelles sur 125 1 13 parcelles sur des cultures rendement de 25 m Pas de carr de rendement de 100 21 un carr de recevant les par parcelle pour les mes re iais m tir al atoirement avec rendement de intrants 118 paysans z ORM 20 m par tourn e sur le parcelles terrain Les Rdts des 125 parcelles chantillonn es sont dans lerapport final AMID Rendement Carr de rendement 3 parcelles sans parcelle t moin de 25 m pour 3 _ t moi irrigation parcelles mais Penaameni temom sans d appoint sur sol Ha herbicide en faisant difficile de trouver un r f rence l ann e 2007 comparable t moin sans engrais pour le ma
129. sec Cependant le travail du sol en saison s che implique de nombreuses contraintes en fonction de la p riode pour ce travail du sol les sols sont plus ou moins r sistants les b ufs sont plus TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 ou moins en forme et cela constitue un frein cette pratique L appui la conduite des bovins de trait pourrait tre utile dans ce sens Les agriculteurs de Tongorongo priorisent le contr le des adventices rhizome avant la fertilisation des casiers de riz L tude rappelle que la fertilisation du riz doit tre raisonn e en fonction de l tat de la culture et de la parcelle 1 la lev e du riz 2 la mise en eau puis 3 au moment de l initiation paniculaire Il est galement rappel que cette pratique d pendra certainement du contr le d Oryza longistaminata dans la dur e de l volution du prix des engrais taux de subvention et de sa disponibilit acc s au cr dit approvisionnement temps ainsi que du prix de vente esp r du riz paddy 3 Cas des syst mes de culture irrigu s de la r gion de Di Vall e du Sourou Le projet appuy par FARM concerne un p rim tre de 63 ha sous le pivot de Toma exploit par la Socadi Les contraintes la production identifi es sont les suivantes e Absence d
130. ses actuelles d engrais min raux et organiques et de pesticides am nent consid rer qu il y a tr s peu de risques de pollution des eaux par l utilisation d intrants Pour les syst mes de culture consid r s les risques viennent plut t d une mauvaise gestion des emballages ou d accidents de stockage manipulation des pesticides La biodiversit outre le fait que l apport croissant de MO dans le sol favorise le d veloppement de la biodiversit ce niveau il est difficile d valuer l impact de l usage d intrants sur la biodiversit en g n ral et l tude propose d explorer deux domaines 1 l impact des pesticides sur la bioc nose en particulier sur les insectes et autres parasites auxiliaires des cultures et ii l impact des pratiques de gestion de la MO du sol sur la macrofaune et microfaune du sol L tude propose enfin des pistes pour la mise en place d un dispositif de suivi valuation simplifi Il est rappel que pour favoriser l appropriation du suivi valuation des impacts environnementaux dans une coop rative les producteurs doivent y trouver leur int r t c est pourquoi les agriculteurs sont tr s sensibles aux informations sur la r duction des doses d intrants utilis es qui ne compromettent pas la productivit Cet argument conomique associ aux arguments de sant et de gestion des syst mes de culture ont un int r t pour les producteurs Il est possible d i
131. seulement celles qui re oivent les intrants via le projet On pourrait aussi demander aux paysans de quantifier les apports de FO en fonction des cultures TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 En faisant l enqu te en janvier f vrier il faut bien pr ciser l agriculteur que l on travaille sur ses pr visions de consommation vente et stock de s curit Il faut par ailleurs que le questionnaire soit adapt chaque situation Par exemple dans certaines situations la production de bi re de sorgho est importante elle constitue un revenu et de ce fait le sorgho transform en bi re correspond pour l agriculteur une vente voir ensuite les accords entre l homme et la femme au sein du m nage B Un suivi valuation sur tout ou un chantillon d exploitations et de parcelles Le suivi des activit s doit effectivement concerner l ensemble des b n ficiaires Il s agit le plus souvent de tenir jour des tableaux de recensement des activit s r ellement mises en uvre et de comparer les indicateurs de r alisation avec ceux de pr vision nombre d agriculteurs surface emblav e avec intrants Kg d engrais apport s cr dit dose montant rembourser etc L valuation ou la mesure des impacts des activit s sur les performances des exploitations agr
132. squ il est r alis par le mat riel de l AMVS Dans le pire des cas les terres sous pivot sont exploit es uniquement en saison des pluies sans recours l irrigation de compl ment et le p rim tre n est pas mis en valeur en saison s che Pour la mise en culture du pivot Toma le bilan annuel est le suivant Saison humide 2008 mise en culture tardive du p rim tre en ma s semis courant juillet du fait de l arriv e tardive des moyens financiers appui FARM et donc des intrants carburant travail du sol par AMVS engrais semences Les rendements ont t en de des pr visions car une partie du pivot a t inond e par une crue du Sourou ph nom ne fr quent en septembre octobre La seule fa on de se pr munir de l inondation est de semer t t en mai ou juin Saison s che 2009 mise en culture tardive obtenue gr ce l appui de l AMVS et d un contrat avec la FAO pour produire des semences sorgho semis fin janvier ni b semis d but mars L AMVS a pu ainsi d bloquer des moyens pour faire fonctionner le pivot et une partie des terres irrigu es a pu tre r serv e la production de tomate voulue par les coop rateurs Cette culture install e courant f vrier arrivera en production en pleine saison chaude Elle a l avantage de fournir une marge brute ha tr s lev e La construction d une digue de protection est envisag e par 1 AMVS sur financement am ricain TUDE D EVALUATION EN
133. st valuer dans le cas d un semis pr coce 1 d cade de septembre ou tardif 1 d cade d octobre car les co ts d irrigation vont diff rer Il faudrait retenir des plantes avec un enracinement rapide en profondeur afin d exploiter les r serves en eau du sol 36 x ia p D but mars on a pu observer un labour superficiel sous le pivot Toma avec une bonne quantit de paille non totalement enfouie 7 L int r t de cette plante est qu elle n est pas consomm e par le b tail ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Figure 4 Insertion d un engrais vert dans le syst me de culture Pivot Toma Risque inondation Mai Sept Nov Engrais vert Risque inondation Mai Sept Nov Enfouissement de paille ou collecte C La gestion des mauvaises herbes La prolif ration des cyp rac es commence inqui ter les agriculteurs et agronomes de la r gion de Di Nous n avons pas appr ci l ampleur du ph nom ne faute de temps mais certaines taches sont bien visibles sous le pivot Toma Cette prolif ration est due au maintien d une humidit du sol pendant une longue p riode de l ann e li e la double culture Ce ph nom ne n existe pas en riziculture irrigu e du fait de la pr sence d une lame d eau pendant plusieurs semaines de su
134. sur un cycle annuel D valoriser les mati res organiques d origine urbaine Etudes et Recherche E Encourage l apport combin de FO et d engrais min raux par une mesure incitative g r e par les OP attribution d une quantit plus importante d engrais aux producteurs ayant augment sa production de FO 1 2 Explorer la faisabilit de l agriculture de conservation SCV faire le bilan des exp riences pass es ou en cours au Burkina Faso et au Mali Etudes et Recherche exp rimenter petites chelles des SCV si un groupe d agriculteurs se constituent autour de cette exp rimentation et s ils trouvent un moyen pour conserver les mulchs de couverture du sol en saison s che Etudes et Recherche limiter au maximum le brulis des r sidus de r colte surtout dans la cas des parcelles sem es directement sans travail du sol sorgho mil 90 TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 renforcer la place des l gumineuses dans les assolements en fonction de demandes en grain pr ciser le march vivrier l huilerie et la provenderie et de demande en fourrage Il s agit dans ce cas de culture pure de l gumineuses d velopper des associations c r ales l gumineuses vocation fourrag re ou mixte grain et fourrage 1 3 Limiter l infesta
135. t le conseil Les dispositifs d appui conseil aux exploitations peuvent tre permanents comme dans le cas de la SOCADI conseillers agricoles AMVS et SOFITEX et de Tongorongo agent de vulgarisation ORM Mais ces conseillers ont tr s peu de moyens de fonctionnement pour se d placer dans les villages L UGCPA BM ne dispose pas en son sein d un personnel technique d volu au conseil technique ou technico conomique Mais les membres de l Union peuvent tre en relation dans leur village avec des conseillers de la DRA ou de la SOFITEX L Union contribue la formation de ces membres en collaborant avec divers projets projet production de semences de sorgho avec l INERA Cirad qui a form des membres de l union les producteurs de semences de sorgho projet Mille de l IFDC qui vise en mettre en synergie diff rents acteurs des fili res Pour D dougou 3 fili res sont concern es s same ma s jaune sorgho Framida Dans ce cadre des agriculteurs de l UGCPA BM ont suivi des formations sur la production de compost et sur les techniques de post r colte Ces formations financ es par l IFDC sont r alis s par des prestataires de service bureaux d tudes consultants ind pendants fonctionnaires des services techniques etc 41 Sorgho rouge productif et faisant l objet d un contrat avec une usine de production d thanol TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODU
136. taine d ha constitue pour lui une r serve de terre mais en fait il ne la g re pas Dans ce cas de figure SAU SC 2 on pourrait voir avec le producteur comment mieux g rer cette jach re et cela dans le moyen terme Mais Mr Eug ne fils de la famille fondatrice du village est probablement un cas isol On pourrait lui proposer de mettre en jach re 1 ha de terre lorsqu il remet en culture 2 ha de jach re ancienne Des techniques d am lioration des jach res par l introduction de plantes restauratrices de fertilit existent Mais l aussi et comme pour les SCV ces espaces de jach re am lior e ou non ne sont pas cl tur s et font l objet de pr l vements par les animaux fourrages et les populations bois mort bois vert pour la construction Par ailleurs la pression sociale dans ces villages o la terre se fait rare 8 Le principal m canisme en jeu est la r duction de la temp rature du sol caus e par les associations de cultures ou le d veloppement d un important feuillage 1 C est pour cela que les agriculteurs en France appelaient le 2 4 D hormone 7 Des l gumineuses pluriannuelles herbac es stylosanthes etc et ligneuses pois d angole cassia siamea etc TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 am ne les propri taires disposant d u
137. tainement agir par une application de FO sise 004 z re F i en valuant les possibilit s de revoir le planage Il serait aussi int ressant de voir si une r vision des pratiques de travail du sol motoris es ou en culture attel e pourrait am liorer ce planage B Absence de gestion du statut organique des sols L int r t d un apport de fumure organique sur le ma s irrigu est bien connu des producteurs Sur 10 rencontr s 6 d clarent avoir apport sur une petite partie de la SC en ma s entre 3 et 12 charrettes asines de FO de la poudrette en m lange ou non avec des ordures m nag res Dans le meilleur des cas 12 charrettes asines quivalent 2 4 T MS de FO ce qui peut concerner tout juste 0 5 ha la dose de 5 T ha Cette faible utilisation de la FO dans les exploitations de la SOCADI est li e la petite taille des exploitations et leur histoire cf 2 3 1 d o 4 Entreprise couteuse si l on fait appel un engin guid par laser A l office du Niger mais sous irrigation gravitaire la CAFON a mis au point une pelle traction animale permettant de d placer la terre mise en boue des points hauts vers les points bas TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 le faible effectif d animaux quelques petits ruminants et plus rarement quelques bo
138. tenir les pr ts lui permettant acqu rir et de mettre en place les intrants engrais semences carburant pour l irrigation notamment ii Financer la formation et l appui technique aux producteurs par exemple pour la cr ation d un service d approvisionnement ou le d veloppement des capacit s de collecte et de stockage des r coltes iii Financer le suivi valuation et les mesures d impact des projets Il s agit de disposer d indicateurs permettant de suivre dans la dur e l impact des projets sur les aspects conomiques agronomiques environnementaux et sociaux A l issue de la premi re phase pilote des projets lanc s pour la saison des pluies 2008 FARM a souhait r aliser une tude d valuation environnementale dans la perspective de contribuer au d veloppement de syst mes de production durables dans le cadre des projets Les objectifs de cette tude sont 1 D identifier des syst mes de culture durables bas s sur une gestion raisonn e et responsable de l intensification en intrants chimiques et ou organiques en consultation avec les groupements et les producteurs 2 D tablir une m thode d application de ces syst mes de culture associant les producteurs appropriation par la formation 3 De s lectionner des indicateurs agro environnementaux cl qui permettront de mesurer l impact environnemental des actions d intensification men es dans le cadre des projets soutenus par FARM
139. tion 1 des situations de production pluviale o dominent les syst mes de culture base de c r ales s ches D dougou et Koutiala 11 des syst mes de production o la gestion de l eau est importante soit par maitrise totale irrigation Di soit par maitrise partielle de la crue du fleuve Niger Mopti S var Ces syst mes ont leurs particularit s syst mes de culture dominants ressource en eau m canisation place de l levage qui sont prises en compte dans la pr sente tude 2 Les risques encourus par les producteurs dans chaque situation Le recours aux intrants et au cr dit constitue pour le producteur une prise de risque conomique Celle ci est fonction d autres formes d al as tels que les risques biophysiques Les syst mes de production tudi s pr sentent des niveaux de risque diff rents selon les param tres d ficit ou exc s d eau existence de parasitisme des cultures ratio charges annuelles revenus taux d endettement Ces l ments permettent de rationaliser les modalit s du suivi agro conomique et environnemental qui peut tre mis en place suite cette tude Partie Il Vers des syst mes de culture durables Cette partie traite des contraintes la production dans les divers syst mes de production tudi s ainsi que les recommandations en termes de pistes d interventions pour promouvoir des syst mes plus durables Ces recommandations sont pr sent es dans l
140. tion des parcelles de c r ales par le striga favoriser la couverture du sol au pied des c r ales par une association avec des l gumineuses am liorer la fertilit du sol par des apports de fumure organique exp rimenter l usage d un herbicide de post lev e le 2 4D qui d truit le striga sans toxicit pour les c r ales Etudes et Recherche se renseigner sur les acquis du CIMMYT Afrique de l est en termes de traitement des semences induisant une absence de d veloppement du striga sur les plantes de c r ales issues de ses semences Etudes et Recherche 4 2 Am lioration du syst me de culture de riz sous crue village de Tongorongo Mopti 2 1 Optimiser l usage des herbicides totaux pour contr ler les gramin es p rennes faux riz D finir un mode d emploi des herbicides totaux pour une parcelle donn e en fonction de la pression des mauvaises herbes Oryza longistaminata en particulier et dans la dur e avec un programmation sur un 2 ou 3 ans selon cette pression Etudes et Recherche Encourager le couplage travail du sol x herbicide par une mesure incitative attribution d une quantit plus importante d herbicide aux producteurs ayant travaill en sec leurs parcelles infest es une formation sur l entretien des bovins de trait afin qu ils puissent r aliser des travaux en sec gestion de la paille de riz essai de cultures fourrag res sur le PIV TUDE D EVALUATION ENVIRONN
141. tion formation ou embaucher un conseiller Dans le cas de la mise en place de paysans animateurs conseiller solution en mergence l UGCPA BM il s agit pour la structure d identifier les agriculteurs membres qui ont la capacit la motivation et le temps pour r aliser les activit s G n ralement ces agriculteurs animateurs paysan sont d dommag s pour le temps qu ils investissent dans cet appui conseil Cela repr sente des sommes modestes compar un salaire mais souvent des tensions se cr ent au sein du collectif au sujet du montant et de l allocation de ces indemnit s 42 F n L 5 A plusieurs reprises les agriculteurs soulignent que les conseillers sont des anciens qui leur donnent toujours les m mes conseils Dans certains projets de d veloppement on paye les agriculteurs pour participer aux s ances de formation TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 69 70 Option 3 le statu quo Si les moyens financiers sont limit s l option envisageable est celle d j mise en uvre les s ances de formation Dans ce cas il faut que les projets et les structures se posent les questions suivantes apr s avoir d fini les th mes de ces s ances Ce th me n a t il pas d j fait l objet de formations de s ances de vulgar
142. ts visit s n ont pas mis l accent sur l usage des insecticides les cultures c r ali res dans ces r gions sont assez peu touch es par les insectes Concernant les herbicides on connait assez peu leurs effets sur la bioc nose L impact de l enrichissement des sols en FO bien d compos e riche en l ments pr curseurs de l humus sur la biodiversit macrofaune microfaune est reconnu par tous Les sols qui s appauvrissent en MO voient leur activit biologique d croitre Inversement ceux bien pourvus en vers de terre et autres faunes du sol sont mieux structur s plus drainant moins compact s et plus riches en nutriments Ces processus cologiques sont fr quemment observ s lorsque les agriculteurs apportent de grandes quantit s de FO ou lorsqu ils pratiquent l agriculture de conservation avec couverture permanente du sol SCV Toutefois ces couvertures peuvent entrainer la prolif ration d esp ces non d sir es comme les serpents les rats et des maladies fongiques entrainant des fontes de semis et le recours pr ventif des fongicides i syst miques 3 2 Un dispositif de suivi valuation des impacts environnementaux est il envisageable 3 2 1 Quelles structures Dans le cas des 4 r gions agricoles visit es il n existe pas notre connaissance une structure qualifi e ni aucun laboratoire d analyse pour r aliser ce type de suivi Des laboratoires sont plus ou moins fonctionnels dans les centres
143. ue de novembre mi avril avec ou sans arrosages Avril Mai Essayer de valoriser tous les restes de biomasses v g tales riches en C vieille paille toiture rafles On module la quantit de biomasse adjoindre aux f ces en fonction de la pr sence d arrosage ou non Option 2 deux vidanges de la fosse par an Fosse composti re au champ Vidange 1 Remplissage Vidange 2 Remplissage continue Novembre En continue de mai nov avril Avril Mai octobre avec avec ou sans les pluies arrosages Au d but on incorpore des biomasses v g tales riches en C jusqu en fin aout ombre ventuellement Apport au champ en profitant du voyage aller de la charrette mise en gros tas avec couverture de paille On module la part de la biomasse riche en C en fonction de l arrosage ou non Valorisation au champ de la FO Les agriculteurs ont une bonne pratique d utilisation de la FO Ils proc dent des apports en tas puis juste avant le labour un pandage L enfouissement par le labour est la r gle et cela demeure la meilleure pratique Les doses sont raisonn es par rapport au niveau de fertilit du sol forte dose si l agriculteur souhaite r g n rer son sol faible dose s il s agit plut t de fertiliser la culture Les doses observ es habituellement se situent entre 5 et 10 T Ha MS Il serait int ressant de faire des rech
144. urtout de favoriser une pousse rapide et massive des adventices annuelles ou rhizomes pandre l herbicide attendre 8 10 jours que le glyphosate p n tre dans les adventices et les d truisent labourer la charrue puis semis et sarclages manuels Les herbicides totaux utilis s sont tous base de glyphosate mais avec un dosage variable en mati re active 360 g l ou 450 g l marque Roundup les deux dosages existent le plus cher car le plus r put de plus Roundup contient des adjuvants qui facilitent la p n tration du produit dans les plantes Mais d autres marques recourent aussi des adjuvants Kalach moins chers mais tout aussi efficace Weed Out provenance du Ghana 41 de glyphosate etc ETUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES 41 DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Qualit et origine des herbicides totaux Les agriculteurs rencontr s Tongorongo connaissent le nom des produits mais pas celui de la mati re active et en fait ne lisent presque jamais la notice lls n ont pas connaissance du dosage r el de la mati re active On peut distinguer les herbicides s rieux c est dire homologu s par le CILSS et ou distribu s par des firmes bas es en Afrique de l ouest et associ es aux entreprises internationales de production d herbicides
145. us la forme de fumure organique TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 Les producteurs savent bien que certaines cultures valorisent mieux la FO que d autres en particulier le ma s et le cotonnier L utilisation des engrais min raux dose assez cons quente et de fa on r p t e ne pose pas priori de probl me de pollution cf 3 partie mais surtout un probl me de d gradation du statut organique des sols Bertrand et Gigou 2000 et autres auteurs d j cit s et la longue de d gradation de la fertilit du sol Pour compenser cela les agronomes ont recommand dans les ann es 80 90 d apporter 5 t MS ha de FO tous les deux ans Sedogo 1993 ou 6 t MS ha tous les 3 ans Berger 1987 amp 1996 pour les syst mes de culture continue sans jach re et sans autres pratiques d entretien de la MOS D autres techniques d entretien du statut organique des sols cultiv s existent agroforesterie intensive mulch ou paillage en surface cf les syst mes de culture SCV qui seront abord s par la suite C Peu d informations sur l rosion des sols et le ruissellement Les probl mes de d gradation des sols par rosion hydrique sont rarement abord s par les agriculteurs de ces deux r gions et les interventions relatives au contr le du ruissellement sont malheur
146. valuer ensuite l impact de ce type de conseil sur la production vivri re et la s curit alimentaire Objectif 1 Engager des tudes compl mentaires sur la base des E amp R OP connaissances disponibles tudier le devenir des pesticides en particulier les herbicides dans les X zones de plus fortes consommation suivi des pratiques gestion des emballages volution de la flore etc tudier l impact de la motorisation et en particulier du labour superficiel aux X disques sur la fertilit qualit des sols Objectif 2 Exp rimenter le suivi de quelques indicateurs d impacts h E amp R OP environnementaux g rable par les OP d finir avec les partenaires ces indicateurs et les m thodes de suivi X exp rimenter ce suivi dans un nombre limit de villages X tudier la faisabilit d une op ration de collecte recyclage des emballages X des pesticides TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 15 16 Conclusion Il faut garder l esprit que les agriculteurs rencontr s dans le cadre des 4 projets de FARM doivent avant tout r soudre des probl mes de court terme pour faire face aux besoins de leurs familles Face au d sengagement de l Etat et du fait de l accroissement des contraintes la
147. ve riz Mali 2008 mis en place par l ORM et financ par l Etat malien Malheureusement faut de disponibilit en engrais DAP les producteurs ont d utiliser du NPK comme engrais de fond Selon ORM il est possible d obtenir dans ces casiers 4 T ha de riz si les adventices sont bien maitris s et avec un apport de 100 Kg ha de DAP et 100 Kg ha d ur e L objectif initial du projet tait de faire voluer les rendements en riz de 1 5 T ha 2 T ha en am liorant la ma trise d Oryza longistaminata et des autres adventices Selon le rapport 2008 09 d AMID Le rendement moyen en riz pour les 125 producteurs a t de pr s de 1900kg ha contre un rendement moyen habituel sans traitement de 1400 kg ha soit un gain de 500 kg ha Le rapport Valeur du gain Co t de l investissement est en moyenne de 2 1 ce qui est assez faible et tout juste attractif pour les agriculteurs Les bases de calcul de ce ratio sont 6 l ha d herbicide 5 000 FCFA le litre sans prise en compte du co t du travail d pandage et de l amortissement de l appareil d pandage Un prix du riz paddy de 125 FCFA k g relativement lev Mais il faut voir l int r t plus long terme de cette innovation visant l radication d Oryza longistaminata B Les difficult s travailler le sol en saison s che Int r ts du Labour de fin de cycle janvier f vrier selon l ORM radication d une partie des rhizomes des gramin es p ren
148. vins par exploitation le faible taux d quipement en charrette 3 10 Par contre la distance entre l habitation et la parcelle est faible de 1 2 km maximun Les techniques de fabrication de fumier de ferme en fosse et de compost au champ sont connues gr ce aux efforts de communication du projet APPIA Pour ces 10 paysans seul avait suivi personnellement les formations APPIA sur ce sujet Ses deux fosses fumi res devant sa maison sont bien fonctionnelles mais il ne produit pas de compost au champ On retrouve une situation similaire celle observ e Tongorongo avec certainement Di un cheptel bovin bien plus petit Les recommandations visant accroitre la production de FO ont t d velopp es dans la partie relative aux r gions de D dougou et Koutiala 2 1 En r sum II s agirait de mieux valoriser les biomasses d jections animales et ordures la ferme en investissant du travail creusement de fosse avec si possible un appui pour cimenter le haut gt remplissage en continue gt arrosage si puits proximit et retournement de recycler in situ les r sidus de r colte des cultures sous pivot fosse composti re ou compostage en gros tas Les membres de SOCADI souhaiteraient b n ficier d un appui don subvention pour acqu rir du ciment afin d assurer la p rennit des fosses Ils pourraient se charger de tailler des blocs de lat rite En fait le projet APPIA a vulgaris le
149. y au Burkina Faso Hound Il se base sur la culture pure de Mucuna D La question sp cifique du parasitisme des c r ales par le Striga L accroissement de la part des c r ales dans les assolements va certainement entrainer une plus forte pression d une plante parasite de ces cultures le striga Striga hermontica Le ma s et le mil y sont tr s sensibles certaines vari t s de sorgho sont plus ou moins tol rantes en particulier les sorghos rouges La pression du striga va d cro tre si la fertilit du sol est bien entretenue effet de la FO surtout dans ce cas les plantes se d veloppent vite et le striga tant h liophile se d veloppera moins on privil gie des associations c r ales l gumineuses arachide ni b plut t que la culture pure idem effet d ombrage on pratique des rotations pour casser les cycles de c r ales 16 Concernant les l gumineuses il faut v rifier leur efficacit fixer l Azote ce qui n est pas automatique 17 Les associations g nent souvent le sarclage m canique par r duction de la largeur de l interligne le recours un herbicide de postlev e sp cifique d une culture ma s n est plus envisageable TUDE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DU DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE PRODUCTION DURABLES DANS LE CADRE DES PROJETS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION VIVRIERE AU MALI ET AU BURKINA FASO Mai 2009 37 38 1 2SN Z pa On retrouve ici

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