Téléchargez
Contents
1. Un d calage entre les r sultats de recherche et les normes Le long cheminement entre la publication de r sultats de la recherche et leur prise en compte au niveau r glementaire mais aussi le fait que la radioprotection int gre des consid rations non seulement techniques mais aussi thiques et soci tales peut conduire des d calages voire des normes mal comprises Ainsi le risque de maladie cardio vasculaire au del d une certaine dose r v l par des tudes n est pas encore ments sur les faibles doses un r seau europ en a t mis en place en janvier 2010 sur les recommandations d un groupe d experts pr cise t il D nomm Doremi ce r seau rassemble 22 orga nismes europ ens qui vont travailler ensemble jusqu la fin 2015 Il va mener des tudes pilotes et organiser des s minaires pour identifier les d ficits de connaissances et les moyens d y rem dier Parall lement l association Melodi a t cr e pour mutualiser les ressources des principaux acteurs de la radioprotection en Europe Comprenant 15 membres fon dateurs et pr sid e par l IRSN elle d finira un agenda strat gique de recherche pour les prochaines d cennies et BIBLIOGRAPHIE Directive 96 29 Euratom du Conseil du 13 mai 1996 fixant les normes de base relatives la protection sanitaire de la popula tion et des travailleurs contre les dangers r sultant des rayonne ments ionisants IRSN europa eu2. Toulon Var Pour en savoir plus www irsn fr rubrique La Recherche gt Principes et organisation gt Programmes de recherche gt Projet Extrema TEMPS FORTS mm Gr goire Maisonneuve IRSN Po E Au cours de l analyse des dossiers les experts de l IRSN ont effectu des visites dans les installations Ici la centrale de Cruas R f rentiel incendie Un mode d emploi de l valuation du risque En juillet dernier l Institut a publi un rapport sur la d marche d analyse des risques d incendie dans les installations nucl aires Ce document de r f rence pr sente aux exploitants les principes qui doivent tre appliqu s pour r aliser cette analyse et les l ments de d monstration attendus du point de vue de la s ret Ce r f rentiel r dig par des sp cialistes de l Institut d fend une vision commune de la s ret La culture du risque a chang On est pass de l obligation de moyens l obligation de r sultat note Jocelyne Lacoue ing nieure sp cialiste des risques d incendie qui a coordonn le document Aujourd hui les exploitants doivent pouvoir justifier qu ils ont bien envisag un ensemble suffisant de sc narios de cumuls d v nements et que dans ces situations la ma trise d un incendie pourrait tre assur e dans des conditions de s ret satisfaisantes Pour en savoir plus www irsn fr rubrique Avis et rapports d expertise gt Rapports d expertise
3. LA BR od NI 1 novembre 2011 TLES O nu gt ptd r ol Que des importations fi 4 U japonaises es SYNOPTIQUE Les risques per us par les Fran ais Nouveau bilan de la surveillance des travailleurs Position de l IRSN sur la conception des r acteurs de recherche Un nouveau m moire d habilitation diriger des recherches Rep res N 11 novembre 2011 La radioprotection des travailleurs Espaitie IR 5H IRSH 2011 Barom tre IRSN LA parapen Si hiisi Ee da la iama pa Lars Henga ni GTGA duc ronn ania Prise en compte des accidents de type BORAX pour les r acteurs de recherche CPC EST Hermes Shakl tap mers b da gar dry mp ler tu varier des dsl Sampii i dei mme den reimes iiai cles bei ds ard kasra PERECILOT H gt Les pr occupations des Fran ais sur leur avenir conomique pren nent le pas sur leurs inqui tudes li es la d gradation de l environ nement et l effet de serre C est ce que r v le la derni re dition du Barom tre IRSN parue en juin consacr e la perception des risques et de la s curit Il a t r alis partir d un sondage aupr s de Fran ais fin 2010 puis enrichi par l opinion de 400 leaders politiques conomiques et m diatiques la suite de Fukushima Interrog s chaud notamment sur cet accident ces derniers souhaitent une valuation pluraliste de la s curit des installations
4. RENSEIGNEMENTS www irsn fr rubrique Base de connaissances gt Librairie gt Publications institutionnelles gt Le bilan 2010 de la surveillance des travailleurs expos s aux rayon nements ionisants est disponible sur le site de l IRSN C est le r sul tat de l exposition professionnelle en France mise jour comme chaque ann e Cette dition innove en pr sentant les r sultats par domaines d activit m dical et v t rinaire nucl aire civil et d fense industries utilisant des sources radioactives activit s exposant la radioactivit naturelle renforc e Les m decins du travail et les per sonnes comp tentes en radioprotection pourront situer les profes sionnels qu ils suivent par rapport l exposition dans leur secteur RENSEIGNEMENTS www irsn fr rubrique Avis et rapports d expertise gt Rapports d expertise gt Radioprotection de l homme gt L ouvrage Prise en compte des accidents de type Borax pour les r acteurs de recherche est disponible sur irsn fr en versions fran aise et anglaise Il est dit dans la collection Documents de r f rence de l IRSN Il retrace l accident du r acteur am ricain SL 1 survenu en 1961 les enseignements tir s et l approche qu il para t souhaitable d adopter pour l IRSN dans la prise en compte de ce type d accident pour la conception de r acteurs de recherche RENSEIGNEMENTS www irsn fr rubrique La Recherche gt Publications et documentation
5. Un norme travail pr paratoire avait d j sollicit plus d une trentaine d in g nieurs de tous les services ajoute Martial Jorel directeur de la s ret des r acteurs et charg du pilotage strat gique de ce dossier Nous avons eu besoin de construire une grille d analyse ainsi que de l expertise des sismologues et des sp cia listes de l inondation pour porter un avis sur les al as plausibles Les sp cialistes des syst mes et des accidents graves ont t sollicit s pour examiner la r sistance des lignes de d fense de l installation Certains points ont t v rifi s sur les sites par exemple l existence et l tat des protections contre les inondations Quatre experts de IRSN ont accom pagn les inspecteurs de l Autorit de s ret nucl aire durant les 2 6 jours de visite de chaque centrale Leur r le tait de rep rer en amont les points sensibles et de les observer in situ E Programme de recherche Extrema 5 ba R LEE 7 meg en i x e F sha SR Fim les transferts de polluants en conditions climatiques extr mes permettront de pr dire les cons quences de sc narios catastrophes li s au changement climatique explique Fr d rique Eyrolle coordinatrice du programme de recherche Extrema l IRSN Pilot par l Institut et cofinanc par l Agence nationale de la recherche ANR ce projet reposait sur l analyse des c
6. par l expertise du conseiller nucl aire de l ambassade issu du CEA m ont guid dans une prise de d cision assez difficile Ces sp cialistes ont notamment r dig un bulletin d information quoti dien destination de la communaut fran aise Tokyo publi sur le site Inter net de l ambassade Nous tions la seule ambassade donner une information aussi pr cise et compl te C est gale ment avec Olivier Isnard et le conseiller nucl aire que je tenais deux fois par jour des points presse et des r unions avec la communaut fran aise l am bassade En cette p riode d urgence il s av rait imp ratif de communiquer Les prises de parole se sont succ d pour Olivier Isnard commencer deux fois par jour par des r unions d information avec le personnel de l ambassade Mais le cercle des auditeurs s est agrandi progressivement avec de nom breux ressortissants De plus en plus de personnes ont m me apport des cam scopes Cela entrainait un risque de mauvaise utilisa tion des images diffus es sur Internet En m me temps l avantage tait verture de l tablissement une pre mi re r union avec les enseignants et le personnel a t tenue puis une seconde avec les parents d l ves qui ont particip une vid oconf rence en direct avec deux experts du centre technique de crise de l Institut situ Fontenay aux Roses Hauts de Seine Olivier Isnard
7. rubrique L gislation et trait s gt Syn th ses de la l gislation de l UE gt Emploi et politique sociale gt San t hygi ne et s curit au travail Recommandations 2007 de la Commission internationale de pro tection radiologique Publica tion 103 www irsn fr rubrique La recherche gt Publications et docu mentation gt Coll des ouvrages IRSN gt Coll Lignes directrices Unscear 2008 Report Sources and Effects of lonizing Radiation vol et Il www unscear org rubrique Publications International Basic Safety Standards for Protection Against lonizing Radiations and for the Safety of Radiation Sources Safety Series para tre l heu en identifiera les financements re o nous bouclons ce num ro possibles E compris dans le syst me de protection Inversement la recommandation de la CIPR de baisser d un facteur 7 5 la limite actuelle de la dose au cristallin pour les travailleurs repose sur des preuves scientifiques que beaucoup jugent trop t nues et pose le probl me de sa mise en uvre 1 Commission internationale de protection radiologique 2 Agence internationale de l nergie atomique 3 Organisation mondiale de la sant 4 Autorit de s ret nucl aire 5 Direction g n rale du travail 13 Rep res N 11 novembre 2011 Le drame de Fukushima perturbe les sch mas de pens e habituels L ar RETENI
8. t moigne Alain Savary responsable d un groupe d in tervention en radioprotection op ra tionnelle de IRSN Autre demande celle du comit hygi ne et s curit d Erca Formseal fabricant de machines conditionner des yaourts pour une pr sentation au personnel des contr les r alis s par les autorit s fran aises De quoi rassurer les salari s quant aux mesures en place E v rifient le certificat Les denr es alimentaires japonaises surveill es Les produits alimentaires import s du Japon sont surveill s par les douanes leur arriv e en France dans les ports et a roports Cette v rification diff re en fonction de la nature du produit ou de sa provenance Dans tous les cas si un produit n est pas conforme aux niveaux maxima tablis il est limin ou r exp di au Japon Les douanes fran aises de provenance des produits alimentaires En fonction de leur nature et de leur origine g ographique 2 types de contr le sont possibles DOUANES CONTR LE AL ATOIRE SELON LA PROVENANCE a 12 heures eu Concerne tous les v g taux en avion except ceux contr l s 100 Pour les produits de la ZONE 1 3 semaines en bateau le Japon met un certificat de provenance et un certificat de radioactivit apr s avoir mesur le degr de contamination de ces produits En France un contr le du taux de radioactivit est r alis sur 10 des produits Pour les produits de la ZONE
9. devrait terme compter 7 10 per sonnes dont quelques th sards et post doctorants pr cise t il Un premier noyau devrait se mettre en place d but 2012 l occasion d une r organisation pr vue de l Institut E GOUVERNANCE sm Maitrise des risques nucl aires et radiologiques Lexpertise au c ur du dialogue de s ret En France durant toute la vie d une installation nucl aire de sa conception jusqu son d mant lement il existe un dialogue entre l autorit de s ret l IRSN et l exploitant sur les risques nucl aires et radiologiques L Institut assure l instruction technique des dossiers de s ret Il participe aussi l information de la soci t civile au cas par cas sur les risques et leur ma trise Herv Bouilly Source IRSN Remise d un dossier de s ret lors d une demande de cr ation mise en service ou arr t d une installation ou d une d claration de modifications O B ASN NUCLEAIRE Prise de position sur le dossier de s ret EXPLOITANT EDF CEA AREVA ANDRA sm of AUTORIT DE S RET Saisine de l expert technique sur les questions issues du dossier de s ret Relations techniques Avis technique rendu directement l ASN ou pr sent un groupe permanent d experts comp tents sollicit par l ASN selon l importance du dossier O amp Se unmmmr 2 pour l tude des dossiers Zoom sur
10. gt S ret nucl aire IT lex En tant qu organisme de recherche dans le domaine de la dosim trie l Institut participe au projet Diadomi pilot par le CEA et financ par l ANR Il consiste d ve lopper un dosim tre miniature pour mesurer la dose d livr e au patient par les minifais ceaux utilis s en radioth rapie La pr cision attendue pour un tel dosim tre est de l ordre du pourcent Ce nouveau d tecteur devrait voir le jour courant 2014 Rep res N 11 novembre 2011 CTIVES FAITS amp PERSPE D Les douanes fran aises inspectent les cargaisonside produits nippons AFP Photo S bastien Bozon Radioprotection aux fronti res Depuis Fukushima la surveillan Importations japonaises est ren Afin d viter toute Importation en France de produits nippons contamin s alimentaires ou non des mesures de surveillance ont t prises d s les premiers jours de l accident L expertise de l IRSN a t sollicit e Champignons th algues sont parmi les ee i denr es import es en DU France tr s surveill es Tu A g depuis le drame de N Fukushima Pour con VE d tr ler l entr e sur le territoire de produits contamin s un dispositif de protec tion a t mis en place par la cellule interminist rielle de crise CIC Celle ci est dirig e par le secr tariat g n ral de la D fense et de la S curit nationa le un service du Premier ministre Du 18 au 30 mars une tr
11. occasion de donner une vision concr te des activit s et sp citi cit s des diff rents r seaux Par exemple si Etson ne regroupe que des TSO organismes techniques de s ret la plupart rassemblent diff rents types d entit s autorit s de s ret instituts de recherche TSO et parfois exploi tants Une autre diff rence r side dans la langue de travail l anglais est utilis dans tous les r seaux l exception de Foro qui s appuie sur l espagnol Des diff rences telles que les r seaux jugent difficile pour le moment de se regrou per dans une structure commune N anmoins afin de progresser ensem ble qu il s agisse d am liorer la s ret de partager leurs retours d exp rience ou d harmoniser les m thodes pratiques d valuation de s ret les repr sentants des r seaux ont d cid de se rappro asiatique Asian Nuclear K Network R seau arabe Arab Network of Nuclear Regulators ANNUR Arabie saoudite Bahre n gypte Irak Jordanie Kowe t Liban Libye Palestine Soudan Syrie Tunisie Y men ETSON Allemagne Belgique Finlande France Lituanie R p tch que Slovaquie et 2 membres associ s Japon Ukraine ANSN Chine Cor e du Sud Indon sie Japon Malaisie Philippines Tha lande Vi tnam 16 Herv Bouilly Source IRSN Les organismes techniques de s ret f d r s C est galement l occasion de
12. 10000 heures de travail pour environ une ann e d expertise 19 IRSN EXPERT PUBLIC DES RISQUES NUCL AIRES ET RADIOLOGIQUES GROUPE Commission pluridisciplinaire g u E E E PERMANENT qui rassemble une quarantaine g de sp cialistes nomm s par l ASN O D EXPERTS A Sa composition est fonction des installations r acteurs usines 9 ou d chets of Quelle est la place de la soci t civile Suite aux volutions l gislatives r centes l implication de la soci t civile est pr vue toutes les tapes du processus de d cision de l amont l aval Elle est consult e en particulier travers les enqu tes publiques et d bats publics Depuis la loi TSN l avis de la CLI concern e est requis dans le processus r glementaire d s qu il y a enqu te publique sur un dossier de s ret Les travaux engag s par l Anccli et l IRSN soulignent l importance de l acc s l expertise de la soci t pour lui permettre de s impliquer C est dans ce but que l IRSN exp rimente un dialogue avec les CLI autour de dossiers de s ret en cours et d veloppe la publication de ses avis 1 Loi relative la transparence et la s ret en mati re nucl aire 2 Commission locale d infor mation 3 Association nationale des comit s et commissions locales d information Rep res N 11 novembre 2011 Des experts en dosim trie votre service Besoin d un conseil en dosim trie D un
13. 2 le Japon met seulement un certificat de provenance pour l exportation En France un contr le du taux de radioactivit est renforc r alis sur 20 des produits Le cas des feuilles de th Juin 2011 les laboratoires de la Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes identifient sur un lot de th vert pr lev son arriv e l a roport de Roissy Charles de Gaulle une contamination en c sium de 1038 Bq kg plus du double du niveau admissible Saisi par la cellule interminist rielle de crise pour des mesures compl mentaires l IRSN d p che Roissy une quipe de sp cialistes en radioprotection op rationnelle afin de pr lever les chantillons les plus contamin s remis au service d tude et de surveillance de la radioactivit dans l environnement Ce service a pr par des chantillons de feuilles s ches et un th obtenu par infusion de 50 g de feuilles par litre Il s agit l d un th plus fort que la normale puisqu il est habituellement pr par avec 10 40 g de feuilles et par cons quent d un risque major explique Romain Vidal ing nieur du laboratoire de mesure nucl aire LMN de l IRSN Les mesures ont confirm une contamination des feuilles de th FRAN AISES CONTR LE 100 TOUTE PROVENANCE d origine animale et une cat gorie de v g taux th pousses de bambou champignons et abricots ja
14. Jean Fran ois Lecomte expert en radioprotection l IRSN et membre du comit d application des recommanda tions la CIPR Sp cificit s nationales Cette organisation de la radioprotec tion permet que les grands concepts soient partag s par tous Rep res N 11 novembre 2011 eee Dans les r glementations de tous les pays on retrouve les m mes prin cipes fondamentaux Justification de l exposition optimisation de la protec tion et imitation des doses les m mes cat gories d exposition profession nelles m dicales du public les m mes limites de dose poursuit Jean Fran ois Lecomte Cela n emp che pas quelques sp cificit s nationales lors qu un pays se veut plus contraignant Pour la protection des travailleurs la France a opt pour une limite de dose 20 millisieverts mSv par an quand la norme internationale fixait 100 mSv sur cinq ans avec un maximum annuel de 50 mSv En revanche lorsque les normes internationales demeurent floues pour le radon par exemple des disparit s plus fortes existent d un pays l autre Une perp tuelle mise jour Au fur et mesure de l avanc e des connaissances et de l volution des concepts les normes sont r vis es Les recommandations de 2007 de la CIPR qui remplacent celles de 1991 ont conduit la r vision en cascade des normes de base de l AIEA achev e en 2011 et de celles de la directive Euratom dont le
15. d un certificat de mesu re de la radioactivit Ils sont soumis en France un contr le al atoire sur 10 des lots Les denr es produites sur le reste du territoire doivent tre accom pagn es d un certificat de provenan Des laboratoires de l IRSN peuvent tre sollicit s pour des mesures compl mentaires Magali Delporte IRSN ce des forc e ce et sont soumises un contr le sur 20 des lots Un syst me qui res tera en place au moins jusqu la fin 2011 l Europe ayant reconduit mi septembre cette proc dure de contr le En parall le la France garde aussi un il attentif sur les denr es identi fi es comme les plus risque par l IRSN telles les pousses de bambou et les abricots japonais Fin juillet 77 lots de produits alimentaires avaient t contr l s en France et un seul s est r v l positif Il s agit du cas des feuilles de th voir encadr Du coup la pr fecture de Shizuoka d o provenait cette denr e a t ajout e la liste de celles pour lesquelles un certificat de mesure de la radioactivit est exig Les importations du Japon ne se limi tent pas aux produits alimentaires Pour aider les entreprises comme L Or al valider la non contamination de leurs ingr dients nippons IRSN a t solli cit Nous avons aid deux de leurs usines tablir un protocole de contr le des marchandises et form leur per sonnel son utilisation
16. de Eu rope savoir un contr le total des produits de consommation humaine Le fret a rien a fait l objet des premi res mesures si les denr es mettent trois Selon la provenance des conteneurs des mesures de controlespecitiguessontappliqu es christian42 fotolia com semaines pour venir en bateau du Japon il ne leur faut qu une douzaine d heures par avion Tl a t demand aux compagnies comme Air France ou Japan Airlines de proc der au contr le radiologique de tout leur fret se sou vient Jean Christophe Gariel expert IRSN qui a particip la CIC Puis devant le nombre de r sultats n gatifs elles ont t autoris es se limiter au contr le d un seul vol par jour la construction d une r gle La phase d urgence pass e les r gles se sont affin es l IRSN appuyant les pouvoirs publics Nous avons propo s la CIC un maillage du Japon par pr fectures reposant sur les cartogra phies de contamination tablies par l IRSN sur la base de donn es japo naises illustre Jean Christophe Gariel Ces donn es ont permis d adapter les contr les en France Elles ont en outre soutenu les positions du Quai d Orsay lors de discussions tendues avec l Eu rope afin d harmoniser les contr les aux fronti res Au final deux zones ont t d finies comme le r sume Julien Collet Les produits issus d une zone proche de Fukushima doivent tre accompagn s
17. les normes en radioprotection d expertise IRSN se distingue par une vision transversale de la radiopro tection de la connaissance de base jusqu l op rationnel pr cise d embl e Alain Ran nou expert en radioprotec tion de l homme l IRSN et membre de nombreuses commissions Par exemple en recherche et notam ment en pid miologie les travaux de Margot Tirmarche sur les mineurs d uranium ont contribu fixer les nou velles r gles de radioprotection sur le radon En expertise la nomenclature des m tiers de Siseri a particuli rement int ress l Unscear Cela explique que l Institut soit impliqu tous les che lons dans la r daction des normes de la compilation des r sultats scienti fiques l criture des textes de loi nstitut de recherche et Vingt ans de travaux La transversalit de l Institut lui permet d tre pr sent dans toutes les grandes instances o s crivent les normes de radioprotection de demain Trois de ses experts si gent l Unscear quatre la CIPR certains sont r guli rement d tach s l AIEA et un participe au groupe d experts Article 31 d Euratom Une position d autant plus importante qu il faut g n ralement vingt ans pour aller de la bonne id e du chercheur une norme dans la l gisla La CIPR Porto en novembre 2009 Et Stockholm en 1928 tion nationale rappelle Fran ois Paquet
18. loptimisation des programmes de sur veillance de la contamination interne par l tude des incertitudes li es l va luation dosim trique Cette chercheuse du laboratoire d valuation de la dose interne l IRSN a con u un logiciel aff nant les prescriptions d examen pour les travailleurs du nucl aire Avec l ap pui de deux membres de l Institut ric Blanchardon expert en dosim trie interne et ric Chojnacki statisticien L innovation de cette th se est de per Pour en savoir plus www irsn fr rubrique La Recherche gt Publications et documentation gt Aktis gt archives Aktis n 3 Th se disponible sur www irsn fr rubrique La Recherche gt Formation par la recherche gt Th ses gt Th ses soutenues gt DRPH Radioth rapie Des pistes pour am liorer la s curit des traitements 11 enjeu est de comprendre ce que les nouvelles mesures r glementaires en tra nent comme changements pour les professionnels de sant explique Sylvie Thellier expert en facteurs humains l Institut Elle est l auteur du rapport Les professionnels de la radioth rapie face l obligation d am liorer la s curit des traitements l aide d entretiens men s dans cinq services de radio th rapie l Institut a examin la capacit du personnel se conformer ces nou velles exigences Pour le Dr Pierre Richaud coordonnateur du d partement de radioth rapie de
19. ne compte pas moins de 5 Comit 1 effets interpr tation des connais sances sur les effets dans une perspective de gestion e Comit 2 dosim trie labore des mod les et fixe des coefficients de dose e Comi t 3 m dical patients et travailleurs e Co mit 4 application des recommandations Comit s le dernier n environnement ports sur les sources de rayonnements et leurs effets sur l homme L tat de l art des connaissances scientifiques sur le sujet r sume Alain Rannou expert en radioprotection de l homme l IRSN et membre de la d l gation fran aise l Unscear La CIPR est le deuxi me maillon Au del des synth ses des donn es scien tifiques qu elle produit elle propose des principes et des modalit s pour la ges tion du risque radiologique Ce n est qu au troisi me maillon de la cha ne celui des agences sp cialis es dont l Agence internationale de l ner gie atomique AIEA et au niveau euro p en Euratom que des standards apparaissent les normes de base Avec une diff rence de taille car si les stan dards de AIEA ne sont que des recom mandations pour la France les direc tives d Euratom doivent obligatoire ment tre transpos es dans le droit national de chaque tat membre Au final la r glementation fran aise d coule des rapports de l Unscear des recommandations de la CIPR et enfin des directives d Euratom conclut
20. projet vient juste d tre approuv par la Commission europ enne Depuis 2007 la CIPR dis tingue trois types de situations d expo sition planifi es existantes comme le radon dans une maison ou d ur gence explique Augustin Janssens chef de l unit de radioprotection de la Commission europ enne Cela conduit restructurer toute la r gle mentation et d velopper le nouveau champ des situations existantes VAIEA et Euratom ont port une attention beaucoup plus grande aux sources naturelles comme le rayonnement cos mique le radon ou autres en particu lier sur les lieux de travail Parall lement de nouveaux domaines mergent notamment la protection de l environnement laquelle un comit a t d di au sein de la CIPR De nou velles pr occupations apparaissent galement l ouverture la soci t ou la volont de transparence Ainsi la CIPR met d sormais en ligne tout projet de publication pendant trois mois sur son site Internet et traite les commentaires re us pas moins de 700 pages pour ses recommandations de 2007 Euratom ouvre ses s mi naires aux experts de la soci t civile I Comment s laborent les r gles de radioprotection M D partir des tudes faites dans les diff rents pays AEN IRPA FAO OIT PAHO OMS ICRU ISO CEI STANDARDS PREREGLEMENTAIRES Les agences internationales gouvernementales AIEA Euratom laborent des standards
21. suivi dans l interpr tation de r sultats d analyse de dose D un accompagnement personnalis Le laboratoire de dosim trie de l IRSN r pond vos questions techniques ou r glementaires Il met votre disposition une quipe d experts que vous pouvez contacter par t l phone ou par e mail Avec 40 ann es d exp rience en dosim trie passive le leader fran ais uvre au quotidien pour satisfaire ses clients qui lui sont fid les Le laboratoire assure le suivi de 165 000 travailleurs expos s aux rayonnements ionisants dans plus de 23 000 tablisse ments dans des domaines vari s industrie nucl aire et non nucl aire secteur m dical laboratoires de recherche Avec ce suivi de proximit unique et sa gamme de dosim tres ambiance environnement poitrine poignet et m me doigt avec la nouvelle bague la pointe de la technologie et de l innovation le laboratoire est le partenaire radioprotection incontournable de votre tablissement Yuri Areurs Fotolia com Renseignez vo d s maintenar T l 01 30 15 52 E mail dosimetre irs Site dosimetre irsn fr INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE S RET NUCL AIRE Enhancing Nuclear Safety Faire avancer la s ret nucl aire
22. R Il existe deux approches pour valuer l al a sismique d terministe pour la conception et la v rification de la tenue des ouvrages et des quipements probabiliste mise en uvre dans le cadre des valuations probabilistes de s ret par exemple pour les r acteurs EPR En France les centrales sont con ues pour r sister un s isme sup rieur au plus gros s isme historiquement connu dans la r gion Des coefficients de s curit sont utilis s pour pallier les incertitudes dans la cha ne de calcul Rep res Comment le risque sismique est il pris en compte dans les centrales nucl aires fran aises Hormoz Modaressi L valuation repose la fois sur la vuln rabilit de l installation et l al a sismique sur son lieu d implantation Les centrales font partie des installations les plus sur veill es au vu des impacts potentiels en cas d accident et sont soumises la r glementation la plus stricte D BAT LES INSTALLATIONS NUCL AIRES FRAN AISES SONT E L Risque sism anticiper lim La r cente catastrophe japonaise interpelle les Fran ais sur la s du pays face un tremblement de terre Deux sp cialistes s expri David Baumont En France elles doi vent tre con ues pour r sister un s isme sup rieur au plus fort s isme historiquement connu dans la r gion On parle d approche d terministe Comment valuer ce plus gros s isme pr sum surtout s il dat
23. ale l Institut Certains experts s impliquent dans des documents de la CIPR en pr paration par exemple celui sur une valuation plus pr cise de la dose d livr e au patient en m decine nucl aire W 11 Po homonyme d valuation du risque environnemental asso ci aux radionucl ides et des groupes de travail de AIFA dont celui d di lin tercomparaison de mod les Il contribue l tablissement d une norme de qualit envi ronnementale sur l uranium a concentration ne pas d passer pour garantir la protection de la faune de la flore et de la sant hu maine E Syst me d information de la surveillance des expositions aux rayonnements ionisants Il a t mis en place dans un but de centralisation consolidation et conservation de l ensemble des r sultats des mesures individuelles de l exposition des travailleurs 2 Comit scientifique des Nations unies pour l tude des effets des rayonnements ionisants 3 Commission internationale de protection radiologique 4 Agence internationale de l nergie atomique 5 Organisation internationale de normalisation 6 Commission lectrotechnique internationale Un oil sur les cardiologues En 2007 la CIPR n avait pas modifi la limite de dose de rayonnements fix e pour le cristallin de l il mais pointait la probable sous estimation du risque de cataracte radio induite En avril 2011 sous la pression d ex
24. aux points ni attendre l valuation parfaite de l al a sis mique sinon on n avance pas Quand de nouvelles tudes scientifiques sor tent il faut les regarder de pr s les confronter et les consolider avant que les r sultats ne fassent consensus C est ce moment l que la r glementation peut int grer ces mises jour Hormoz Modaressi Ing nieur civil de formation il rejoint le Bureau de recherches g ologiques et mini res BRGM il y a vingt cinq ans apr s des travaux en mod lisation puis propagation des ondes Il y cr e en 1999 le service des risques qu il dirige encore aujourd hui Rep res N 11 novembre 2011 CHIFFRE La centrale de Fessenheim dans la vall e du Rhin est con ue pour r sister un s isme de magnitude 6 7 en r f rence au s isme qui touch B le en 1352 et dont la magnitude estim e par EDF est de 6 2 La catastrophe de Fukushima a t elle chang votre vision des choses D B Cet v nement nous a rappel combien il fallait rester humble vis vis des ph nom nes naturels D un point de vue g ologique il perturbe les sch mas de pens e actuels car l ner gie rel ch e s est concentr e sur une faille de faible dimension au regard de sa magnitude importante H M De m me pour le tsunami Ce risque avait t valu six m tres par les experts japonais Un mur de dix m tres avait alors t construit Or les eaux sont mon
25. avoue avoir t impres sionn par le calme de ces parents d l ves Ils connaissaient d j bien la situation par les relais au sein de la communaut d expatri s Ils taient avant tout demandeurs de r ponses op rationnelles peut on boire l eau du robi net Vaut il mieux inscrire nos enfants sur des lyc es en d largir indirectement le E France Vambassadeur public se rem more t il Philippe Faure r sume Les experts de ambassadeur Les entreprises fran aises implant es au Japonse sont galement montr es avides d information notamment de projections six mois de la situation Deux ou trois r unions ont t orga nis es d s les quinze premiers jours de la crise Des soci t s comme Danone ont pu faire le point sur la conduite tenir l gard de leur per sonnel mais aussi sur les risques pour leurs productions locales en l occur rence de yaourts et d eau Une expertise au lyc e fran ais de Tokyo Quinze jours apr s le d but de la crise Olivier Isnard et une vingtaine de sau veteurs de la S curit civile ont men une expertise au lyc e fran ais de Tokyo tat des b timents apr s le s isme risque radiologique identifi cation de lieux de mise l abri des enfants en cas de nouvel incident sis mique ou radiologique etc la r ou 17 de France au Japon lors de Fukushima l IRSN ont donn aux gens des cl s pour compre
26. babilit de contamination d un travailleur en tenant compte des situations r elles et des conditions d ex position explique le Dr Casanova qui a fourni les l ments cliniques donn es de terrain dosim trie calcul de dose et qui teste en situation r elle le logiciel Gr ce la rapidit des calculs on peut v rifier plusieurs hypoth ses effectuer le calcul sur diff rents radio l ments faire varier les param tres On d termine pr cis ment le type et la fr quence d examens prescrire Pour les travailleurs de La Hague expos s au plutonium le b n fice est double des examens moins nombreux et une sur veillance affin e Ce nouvel outil est d j utilis par VIRSN et Areva La Hague Bient t exploit sur le site d Areva Marcoule Gard il a vocation se g n raliser l ensemble des m decins du travail des installations nucl aires E La surveillance des travailleurs I expos s au plutonium Areva La ETTE est affin e gr ce c D i f D ei te rai le ET 00 0 ae de ME 0 0 o EE Price pmi 00 08 OTEO Areva 11 oil un exemple remarquable collaboration entre un ser vice de sant du travail et un organisme de recherche d clare le Dr Philippe Casanova m decin du tra vail du centre Areva de La Hague Manche Il s est associ la th se de physique d Estelle Davesne portant sur
27. des demandes de la soci t Ces normes sont le fruit d un long travail de recherche et d changes entre experts internationaux au rang desquels les sp cialistes de l IRSN Jacques Boyer Roger Viollet Couverture cr dit illustration Olivier Girault KOT Illustration De la science Internationale a la l gislation nationale De la recherche mondiale d coulent les recommandations et standards internationaux les normes europ ennes et enfin leur transposition en droit fran ais h ritage est historique d s les premi res utilisations de la radioactivit la prise de cons cience de ses effets nocifs s est op r e dans le monde entier En 1928 un comit devenu depuis lors la Commission internationale de pro tection radiologique CIPR a fix les premi res mesures de pr vention pour l utilisation des rayons X et du radium Aujourd hui une cha ne d organisa tions se partage les r les entre synth se des connaissances scientifiques labo ration des recommandations et tablis sement des normes De l Unscear Euratom Le point de d part de la cha ne est l Unscear comit scientifique des Nations unies pour l tude des effets des rayonnements ionisants Fort de 21 d l gations scientifiques dont une pour la France il synth tise les publi cations scientifiques et r dige des rap E La Commission internationale de pro tection radiologique CIPR
28. destin s aux Etats plus ou moins contraignants d un point de vue juridique Rep res N 11 novembre 2011 TUDES SCIENTIFIQUES INTERNATIONALES Un consensus scientifique est PRINCIPES GENERAUX DOCTRINE partir de consid rations scientifiques conomiques et sociales la Commission internationale de protection radiologique CIPR propose Jun mode de gestion du risque radiologique LEGISLATION NATIONALE La r glementation nationale vise prot ger les travailleurs les personnes du public et les patients expos s 7y rayonnements ionisants 10 Herv Bouilly Source IRSN DOSSIER DE L INTERNATIONAL LA FRANCE LABORATION Organisations compl mentaires Au del de la t trade Unscear CIPR AIEA Euratom de nombreuses autres organisations mettent des textes de r f rence et contribuent l mergence de consensus sur la radioprotection Certaines facilitent les changes techniques comme l AEN Agence pour l nergie nucl aire de l OCDE o 30 pays membres collaborent pour approfondir les bases techniques et juridiques en mati re de nucl aire ou l IRPA f d ration internationale des soci t s de radioprotection qui organise r guli rement des congr s D autres interviennent dans leur domaine de comp tence e FAO Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture e OIT Organisation internationale du travail e OMS Organisation mondiale de la
29. di au recyclage des r sidus provenant de ces industries comme l utilisation des cendres volantes issues de la combustion de charbon dans la fabrication de ciment Une mesure d in dice de la radioactivit naturelle sera demand e et le mat riau pourra faire l objet de restrictions d usage voire d interdictions pr cise Jean Luc Godet On peut donc s attendre la parution d une mise jour de l arr t 2005 et d un d cret r glementant les mat riaux de construction E REM DIER AU D FICIT DE SAVOIR SUR LES EFFETS DES FAIBLES DOSES L es cons quences sur la sant de l exposition des rayonnements ionisants peuvent tre de deux natures d terministe ou stochastique explique Jean Ren Jourdain expert en radioprotection de l homme l IRSN Les effets d terministes telles les cata ractes ou les br lures radio logiques sont dits seuil c est dire qu ils n apparais sent qu au del d un certain niveau d exposition loi du tout ou rien Les effets sto chastiques cancers radio induits essentiellement sont susceptibles d appara tre m me de faibles doses Leur probabilit augmente propor tionnellement la dose loi du lin aire sans seuil Si cette relation lin aire entre dose et effets s appuie sur des tudes pid miologiques elle n est pas confirm e en de de 100 mSv environ Pour tenter de r pondre ces questionne
30. e base vient d tre approuv en radioprotection de l homme et c est dire un ensemble de r gles par la Commission europ enne conseiller scientifique l IRSN et de proc dures fond es sur et qu un travail de transposition des connaissances scientifiques va maintenant commencer Comment et techniques bien tablies ce dossier montre comment s el abo re nt sur le retour d exp rience et aussi s laborent ces normes et quel sur des jugements de valeur est le r le jou par l IRSN dans les normes partag s par diff rentes parties ce processus Directeur de la publication Jacques Repussard Directrice de la r daction Marie Pierre Bigot R dactrice en chef Catherine Roulleau Assistante de r daction Isabelle Cussinet Comit de lecture Michel Bri re Assistance ditoriale r daction secr tariat de r daction direction artistique r alisation Emapress Iconographie Nadia Bouda Infographies Herv Bouilly Impression Galaxy 72 Imprim sur Cyclus print ISSN 2103 3811 novembre 2011 R S Rep res diteur Institut de radioprotection et de s ret nucl aire 31 avenue de la Division Leclerc 92260 Fontenay aux Roses T l 01 58 35 88 88 Site Internet www irsn fr Courriel reperes irsn fr 3 Rep res N 11 novembre 2011 TEMPS FORTS I Agenda gt 15 et 16 octobre 2011 L IRSN a particip la F te de la science sur le site de Saclay Essonne et au vi
31. e de plusieurs si cles D B Nous tudions les mesures rele v es par les r seaux sismologiques et les donn es historiques Ces derni res sont issues des t moignages crits plus ou moins nombreux selon les r gions et la persistance de la tradition orale En compl ment nous tudions les traces laiss es par les failles dans les s diments ce qui peut nous r v ler l existence de s ismes pass s de plus forte magnitude H M Chacune de ces tapes deman de un important travail d expertise Et les experts ne sont pas toujours d accord Cette faille peut elle induire des s ismes Ce tremblement de terre survenu au xVIN si cle tait il de magnitude 6 ou 7 Les avis sont parfois divergents d autant plus quand il manque des donn es fiables et qu il faut mettre des hypoth ses D B Pour compenser ces incertitudes des coefficients de s curit ont t mis en place Pour tablir l al a sismique David Baumont De formation universitaire en sismologie il fait d abord de la recherche dans ce domaine Il int gre l IRSN en 2002 au sein du bureau d valuation des risques sismiques pour la s ret des installations dont il a la responsabilit depuis 2008 14 auquel doit pouvoir r sister une cen trale le plus fort s isme survenu dans la r gion est d plac virtuellement au plus pr s de la centrale puis major d un demi point de magnitude H M Ce coefficient de s curit es
32. entaine de personnes s y sont retrouv es chaque matin avant que les r unions ne s es pacent repr sentants de l lys e et de Matignon minist res impliqu s e Le service de traitement des chantillons et de mesure de l environnement STEME est d si gn comme laboratoire national de r f rence radionucl ides LNR RN II r alise aussi de nombreuses intercomparaisons de laboratoires et des formations Rep res N 11 novembre 2011 Affaires trang res conomie et Finances Transports Sant Agricul ture acteurs et op rateurs EDF Areva CEA Institut et Autorit de s ret nucl aire La cellule avait trois pr occupations initiales l aide au Japon les ressortissants fran ais et les cons quences en France court terme dont la question des importations se rappelle Francis Delon secr taire g n ral qui a pilot la cellule De la phase d urgence Comme l explique Julien Collet direc teur de cabinet de la Direction g n ra le de la concurrence de la consomma tion et de la r pression des fraudes dans le cas de Fukushima le vecteur de risque tait surtout alimentaire Fran cis Delon poursuit tant que l tendue de la contamination n a pas t connue avec certitude et tant que nous n tions pas s rs que les Japonais taient orga nis s pour garantir l origine de leurs exportations nous avons appliqu des normes plus strictes que le reste
33. entr dans la zone de tir et a t irradi Nous cherchons mettre en vidence toutes les caract ristiques du tra vail qui peuvent remettre en cause l efficacit des dispositifs de s curit Dans ce cas il s agissait de la cinqui me nuit cons cu tive de travail il tait 5 heures du matin et cet ultime clich devait malgr tout tre refait explique Fran ois Jeffroy chef du service d tude des fac teurs humains IRSN Pour soutenir les experts de l unit facteurs humains dans leurs analyses l Institut a d cid la mise en place Fran ois Jeffroy chef du service d tude des facteurs humains l IRSN d une unit de recherche consacr e au domaine De l expertise Jusqu aujourd hui l IRSN comptait une unit d expertise sur les facteurs humains Son r le est d analyser les dossiers des exploitants nucl aires lors des examens de s ret des installations la suite d un z incident ou en support une demande de modifica tion Pourquoi cet op ra z teur chevronn qui devait condamner une vanne ferm e l arouverteen z apposant son panneau de condamnation L analyse montrera notamment que cette vanne tait perpendi culaire celles adjacentes et devait de mani re illo gique tre ferm e la verticale quand toutes les autres taient ferm es l ho rizontale Comment assurer la p ren L influence de l acciden
34. expert en radioprotection VIRSN et membre de la CIPR Les experts participent galement aux tra vaux de normalisation qui trouvent leur implication sur le terrain dans des ins tances comme l ISO et la CET L IRSN ne se limite pas l laboration des normes ajoute Fran ois Paquet Coordonnateur au sein de Melodi le r seau europ en de recherche sur les faibles doses l IRSN oriente les travaux vers des programmes d avenir comme la question des pathologies non canc reuses cataracte maladies cardio vas culaires cons cutives une exposition aux rayonnements ionisants Demain l implication de tous devrait tre encore plus grande Y compris sur le volet environnemental pour lequel il n existe pas encore de syst me de radioprotection comme le souligne CIPR 105 traduire pour diffuser RADIOLOGICAL PROTECTION IN MEDICINE est la publication de la CIPR qui fait r f rence en radioprotection m dicale Pour favoriser sa diffusion en France et son appropriation par les radiologues radioth rapeutes m decins nucl aires physiciens m dicaux et institutionnels l IRSN a entrepris de la traduire Ce travail a t d licat du fait des nuances de la langue et de l adaptation du texte aux r gles de l Hexagone La CIPR voquait le consentement crit du patient avant toute radioth rapie ce qui n est pas la pratique en France illustre Bernard Aubert expert en radioprotection m dic
35. gt Collection des ouvrages IRSN gt Le m moire d habilitation diriger des recherches Variabilit des d p ts atmosph riques et des transferts des radio l ments arti ficiels dans les sols vient de para tre dans la Collection HDR de l Institut Les travaux de son auteur Laurent Pourcelot chercheur au laboratoire d tudes radio cologiques en milieu continental et marin l IRSN se sont port s sur les d p ts de contaminants radioactifs de l atmosph re et leurs migrations dans les sols L ouvrage est disponible sur le site de l IRSN en t l chargement ou sur commande en format papier RENSEIGNEMENTS www irsn fr rubrique La Recherche gt Publications et documentation gt Collection des ouvrages IRSN Noak Le bar Flor al IRSN FAITS amp PERSPECTIVES D BAT wa g Noak Le bar Flor al IRSN Noak Le bar Flor al IRSN 06 La France contr le aux fronti res le taux 1 4 L tude des traces laiss es dans le sol par les s ismes 18 Une unit de recherche va tre d di e l tude des facteurs g de radioactivit des produits import s du Japon pass s contribue l valuation du risque sismique humains dans la gen se des accidents notamment en radioth rapie mm TEMPS FORTS mm ENJEUX amp STRATEGIE Un logiciel pour mieux surveiller les travailleurs Facteurs humains et organisationnels x du nucl aire Des pistes pour am liorer la s curit F des traitements en radio
36. ividuelle de ces travailleurs centralis e par l IRSN Pour le moment il revient l industriel de choisir une protection adapt e notamment celle des voies respira toires Sachant que en raison de l em poussi rement le port du masque est d j courant Mais la mise jour de la directive Euratom pourrait fixer un seuil si la mati re radioactive pr sente sur le site y compris les filtres contient moins de 1 becquerel par gramme l in dustrie serait exempt e Sinon les r gles de radioprotection inspir es du domaine nucl aire seront impos es La nouvelle directive Euratom en DOSSIER mmm Professions sous contr le Un arr t du 25 mai 2005 dresse la liste des dix activit s mettant en uvre des mati res premi res contenant naturellement des radionucl ides combustion de charbon en centrale thermique production de c ramique r fractaire d engrais phosphat s d acide Un groupe de travail conjoint IRSN ASN DGT a travaill l volution de cette liste Il envisage de supprimer certaines cat gories comme l utilisation de c ramique r fractaire ou d en ajouter d autres comme la papeterie du fait de la pr sence de filtres eau ou l extraction de gaz et de p trole o l on note des accumulations de tartre dans les tuyauteries explique Gwena lle Loriot charg e d valuation des risques radiologiques l Institut cours d examen introduit galement un chapitre d
37. l Institut Bergoni l tude offre une analyse de l volution des services depuis 2007 et montre que nous partageons tous la m me exigence de s curit du patient et des professionnels qui l entourent Elle souligne la n cessit d une meilleure coordination entre les acteurs W Pour en savoir plus www irsn fr rubrique Actualit s et presse gt Communiqu s et dossiers de presse 1 Deux sites publics AP HP La Piti Salp tri re Paris GHI Montfermeil Seine Saint Denis trois acteurs priv s le Centre de lutte contre le cancer CLCC Bergoni Bordeaux Gironde le centre de radioth rapie de Ris Orangjis Val de Marne et le centre Saint Michel La Rochelle Charente Maritime 4 lt t erg pean T E LT AR LUE or ee 2 Ti a a r r En Extrema tudie l impact d pisodes m t o rologiques tels que la crue du Rh ne en 2003 a valuations compl mentaires de s ret IRSN analyse la robustesse des installations nucl aires omment r agirait une centrale nucl aire en cas de s isme majeur d inondation extr me de panne lectrique totale de perte totale de source froide d une conju gaison de l ensemble Autant de ques tions auxquelles les exploitants ont d r pondre pour le 15 septembre en r a lisant des valuations de r sistance de leurs installations Et autant de dossiers analyser pour les experts de l IRSN
38. l IRSN dans le dialogue de s ret Son r le Analyser les risques li s l installation perte de confinement des mati res radioactives exposition aux rayonnements ionisants criticit vacuation de la puissance et les agressions qui peuvent l affecter s isme inondation explosion incendie Son fonctionnement e Un pilote d expertise est nomm au sein du service g n raliste dont rel ve l installation s ret des r acteurs des usines expertise nucl aire de d fense e Le pilote identifie les sujets traiter et les comp tences n cessaires pour l instruction du dossier il constitue une quipe de sp cialistes incendie g nie civil radioprotection confinement accidents e Le pilote et l exploitant changent questions r ponses fourniture d l ments compl mentaires des visites et des r unions se d roulent chez l exploitant e l issue de ces changes techniques chaque service sp cialiste remet un avis au service g n raliste le pilote pr pare l avis de l IRSN sur le dossier de s ret e L avis est adress l ASN par la direction de l IRSN Pour les dossiers les plus importants l Institut pr sente son avis et ses recommandations au groupe permanent d experts EN CHIFFRE 10 20 experts de l IRSN sont mobilis s en moyenne pour un r examen de s ret d installation toutes comp tences concern es Cela repr sente de 6000
39. la 55 conf rence g n rale de l AIEA qu aura t port sur les fonds baptismaux celui qui s appelle d sormais le TSOF ou Forum des TSO Autrement dit la f d ration des organismes techniques de s ret TSO l chelle mondiale Cette naissance n est pas une surprise la conf rence internationale des TSO qui s tait tenue Tokyo Japon en octobre 2010 avait conclu que l AIEA devait favoriser la cr ation d un tel forum Les termes de r f rence du TSOF ont t d finis en juillet 2011 et une page Internet lui est d j d di e sur le site de l AIEA qui assure son secr tariat Reste mettre en place un comit directeur et un plan de travail d taill cher afin de partager le meilleur de leurs exp riences r sume douard Scott de Martinville directeur d l gu aux rela tions internationales de l IRSN Des entretiens bilat raux Les participants la conf rence en ont aussi profit pour organiser des entre tiens bilat raux Ces rencontres priv es entre repr sentants de deux pays ou organismes visaient rencontrer un nouveau responsable maintenir les liens tiss s ou faire avancer les affaires en cours Un marathon pour l Institut qui a rencontr une quinzaine de d l gations en trois jours Jacques Repussard a men ces entre tiens avec une double casquette celle de directeur g n ral de l IRSN pour rencontrer le nouveau directeur g n ral de l autorit vietnamie
40. llage des sciences de Marseille Bouches du Rh ne Les experts ont pr sent les activit s de l Institut o la chimie tient une place importante gt 5 d cembre 2011 La prochaine r union de la commis sion de d ontologie de l IRSN se tiendra la Maison de la recherche Paris 75007 gt 13 d cembre 2011 La Soci t fran aise de radioprotec tion organise une journ e sur le th me de la Radioprotection des patients en imagerie m dicale Paris 75015 Plusieurs experts IRSN y contribuent gt 14 et 15 d cembre 2011 La boucle Viktoria fruit du partena riat entre la soci t Vuez Slovaquie et l IRSN sera inaugur e Levice Slovaquie Ce dispositif exp ri mental permettra de mener des recherches sur des sujets encore peu explor s au niveau mondial la cr a tion d effets chimiques qui pourraient entraver le refroidissement du c ur d un r acteur lI En chiffre 1 des Fran ais interrog s pour le Barom tre IRSN 2011 sur la perception des risques et de la s curit sont favorables au d veloppement de structures de concertation pluralistes associant experts scientifiques d cideurs politiques associations et citoyens afin de g rer des situations risque Rep res N 11 novembre 2011 u ka aesa Zeto Contamination interne Un logiciel pour mieux surveiller les travailleurs du nucl aire mettre aux m decins du travail de d ter miner la pro
41. lusieurs minutes ses d buts on peut aujour d hui r aliser 500 coupes en quelques secondes poursuit le Dr Herv Brisse La facilit avec laquelle la dose peut tre d livr e s est donc largement accrue En imagerie num rique la surexposi tion peut tre m connue car elle four nit une image identique voire plus belle alors qu en argentique on obtiendrait un clich noir Pour prot ger les patients la l gisla tion fran aise a contraint les construc teurs quiper leurs appareils de radiologie d un indicateur de la dose d livr e Des guides de prescription et de bonnes pratiques ont t r dig s pour les prescripteurs et les utilisa teurs Les radiologues doivent suivre une formation initiale et continue en radioprotection les machines sont r guli rement contr l es des niveaux de r f rence diagnostiques NRD r glementaires permettent chaque tablissement de s auto valuer par tir de l analyse r alis e en 2010 par l IRSN une mise jour de ces NRD est attendue pour fin 2011 avec des chiffres souvent revus la baisse et enfin des NRD pour le scanner chez l enfant qui n existaient pas dans le pre mier arr t de 2004 se f licite Herv Brisse Demain la l gislation devrait se renforcer la suite des recomman dations en cours de publication dans les commissions internationales E Les niveaux de r f rence diagnostiques ou NRD sont tablis pou
42. n fusil d paule pour les b timents hors Rep res N 11 novembre 2011 D BAT sms Reportage photos Ga l Kerbaol IRSN ique ou comment pr visible LES BIEN PROT G ES FACE L AL A SISMIQUE 5 Sgi L tude ret des centrales nucl aires Fipa ment sur l valuation du risque laiss es par les failles dans les nucl aires dits normaux habitations s diments map Ei r v le bureaux et sp ciaux h pitaux l existence casernes de pompiers dont l al a de s ismes sismique est dor navant calcul selon pass s une approche probabiliste D B cet gard je pense qu il est important de ne pas opposer ces deux approches mais plut t de voir leur compl mentarit D ailleurs l AIEA recommande dor navant de comparer les r sultats des deux approches Lors de la conception des r acteurs EPR le dimensionnement des ouvrages a t fait en s appuyant sur les r sultats d une valuation d terministe de l al a sismique Toutefois des tudes repo sant sur des approches probabilistes sont men es pour compl ter l valua tion de la s ret de l installation La r glementation volue t elle aussi vite que l avanc e des connaissances D B Il existe un retard de phase in luctable H M Certains reprochent la r gle mentation d tre en retard par rapport aux avanc es scientifiques Mais on ne peut pas tout changer d s qu une tude soul ve de nouve
43. ndre et prendre des d cisions responsables Aujourd hui cette collaboration entre l IRSN et l ambassade se poursuit Oli vier Isnard faisant toujours des allers retours au Japon comme l explique l ambassadeur Des experts conti nuent de nous apporter un clairage technique n cessaire Avant d ajou ter Les communiqu s publi s r gu li rement sur le site de l IRSN sont ga lement tr s r put s E CHIFFRE 70 000 connexions sur le site de l ambas sade de France au Japon actualis quasi ment en temps r el avec l aide d Olivier Isnard ont t enregistr es pour la seule journ e du 14 mars trois jours apr s la catastrophe En parall le le centre d appel de l ambassade r pondait plus de mille appels quotidiens Rep res N 11 novembre 2011 mm ENJEUX amp STRAT GIE Facteurs humains et organisationnels Un p le de recherche se met sur pied Hier seule une unit d expertise leur tait d di e Demain toute une unit de recherche tudiera le r le des facteurs humains et organisationnels dans la gen se des accidents Objectif devenir un p le r f rent pour cette sp cialit en s ret nucl aire et en radioprotection omprendre les facteurs humains c est par exemple comprendre comment malgr les multiples syst mes de s curit et d alarme un op rateur de gammagraphie en refai sant un des clich s de v rification de soudure est
44. nne Varans et aborder ses besoins en formation et en expertise ou celle de pr sident d Etson pour tudier la candidature du Russe SEC NRS en tant que membre associ E Fukushima OUVERTURE LA SOCI T mmm Aux c tes des expatri s et des entreprises fran aises Au lendemain du drame japonais l IRSN d p chait un sp cialiste des situations de crise l ambassade de France Tokyo Il a su informer et rassurer les Fran ais install s au Japon les individus et les soci t s j h Lyc e fran ais de Tokyo Une expertise mis d valuer les risques auxquels sia eee mn JA i taient expos s les occupants N Tn me e 1 LFJTokyo 11 aire appel lui a t l une des meilleures d cisions que j ai prises durant cette crise C est en ces termes que Philippe Faure alors ambassadeur de France au Japon parle de la venue au pied lev d Olivier Isnard expert des situations d urgence et d organisation de crise de IRSN la demande de son directeur g n ral Jacques Repussard Cinq semaines pass es sur le terrain aux c t s de l ambassadeur des expatri s et des entreprises fran aises pour Olivier Isnard relay durant une semaine par son coll gue Olivier Chabanis L aide concr te apport e par ces experts a consist traduire de mani re compr hensible les v nements auxquels nous avons eu faire face poursuit l ambas sadeur Leur avis technique compl t
45. ons quences d pisodes m t o climatiques extr mes Avec nos par tenaires nous avons valu l impact des crues et des temp tes sur les sys t mes des bassins versants de la T t et es connaissances acquises sur O Comprendre le devenir des rejets dans l environnement du Rh ne ainsi que sur celui du golfe du Lion pr cise t elle Ces travaux ont permis de mieux com prendre le devenir des rejets radioac tifs dans la g osph re dans les 20 30 prochaines ann es Pour m moire ces rejets proviennent des centrales nucl aires et d v nements du pass tel Tchernobyl Un des int r ts d Extrema est de r unir les r sultats exp rimentaux et de la mod lisation note Michel Vauclin en charge du programme Vuln rabilit milieu et climat ANR Il se f licite aussi de la bonne coordination des quipes et d une vingtaine de publica tions scientifiques W 1 Centre de formation et de recherche sur l environnement marin Cefrem Centre europ en de recherche et d enseignement des g osciences de l environnement Cerege Institut fran ais de recherche pour l exploitation de la mer Ifremer p le d oc anographie c ti re de l Observatoire Midi Pyr n es 2 Principale rivi re des Pyr n es Orientales 3 Le bassin du Rh ne part de Suisse pour se jeter dans la mer M diterran e principalement par le Rh ne 4 Une zone qui s tend des Pyr n es
46. perts souhaitant profiter de la r vision des normes de l AIEA et d Euratom la Commission a revu ses recommandations 20 mSv par an au lieu des 150 mSv de 2007 Sont notamment concern s les cardiologues interventionnels lors des proc dures qu ils r alisent en utilisant des rayons X Les premiers r sultats de notre tude nationale O cloc montrent qu ils ont un risque de cataracte sous capsulaire post rieure 3 8 fois plus lev qu une population non expos e confirme Sophie Jacob pid miologiste l IRSN et responsable de l tude Reste estimer les doses re ues par les cardiologues au regard des donn es collect es dans les questionnaires examiner si certains d entre eux d passent le seuil de 20 mSv par an et tenter d valuer le risque en fonction de la dose Rep res N 11 novembre 2011 DOSSIER DE L INTERNATIONAL LA FRANCE LABORATION Aupr s des patients et des traval En pratique La radioprotection volue pour mieux prot ger les patients lors d examens radiologiques les travailleurs expos s la radioactivit naturelle et l ensemble des citoyens Quels sont les sujets de demain en radioprotection L attention port e l exposition m dicale et l augmentation de la dose d livr e au patient en moyenne et par traitement notamment en raison d actes de scanner pas toujours justifi s r pond Augustin Janssens chef de l unit de radioprotection de la Commi
47. ponais Le Japon met un certificat de prove nance et un certificat de radioactivit pour l exportation En France un contr le du taux de radioactivit est r alis sur 100 des produits OC AN 0 PACIFIQUE 200 km identifi comme contamin par le laboratoire DGCCRF douane de Lille le lot de th a t analys par l IRSN _ e r E plus de 80 des radionucl ides taient pass s dans l infusion Si le risque doit tre relativis m me en buvant un litre de ce th chaque jour pendant un an la dose absorb e serait minime au plus de 220 microsieverts le lot a n anmoins t retourn l envoyeur Rep res N 11 novembre 2011 Concerne les produits DGCCRF Service commun des laboratoires Z N x OU nu an l 5 fa ou Z D T Commission Euratom Mnstitut tous W AE Er aupr s des patients OMS rn r ATOS E Ce les chelons 11 p et des travailleurs p Melodi Recherche i a T 3 Saint Nicolas d Aliermont Seine Maritime L entreprise Hiisi s 1 sel de i X De l international Ce Di Derri re chaque loi ou d cret T relatif la radioprotection se cache un long processus l chelle mondiale Les normes pour la protection des travailleurs des patients et du public dans l Hexagone sont fix es travers diverses instances au fil des avanc es scientifiques et
48. r des examens standardis s et des patients types sur la base des pratiques relev es en France Ce ne sont pas des limites mais des indicateurs de dose qui ne devraient pas tre d pass s sans justification pour des proc dures courantes leurs Certains employ s de fonderie sont expos s D a TRAVAILLEURS EXPOS S LA RADIOACTIVITE NATURELLE u ont en commun les travailleurs Que fabrique d engrais d une verrerie et d une installation de traite ment d eau Ils peuvent tre expos s des doses de rayonnements signifi catives par l utilisation d une mati re premi re radioactive phosphates four c ramique ou filtre eau Longtemps ignor le sujet a t trait en France par un arr t interminist riel de 2005 qui a list dix secteurs potentiellement Ga l Kerbaol DES NORMES DE RADIOPROTECTION risque explique Jean Luc Godet directeur des rayonnements ionisants et sant l ASN et membre du groupe d experts Article 31 d Euratom Il s agissait d exiger de la part des chefs d entreprise que soient r alis es des tudes pour estimer les doses re ues par les travailleurs LIRSN a d fini une m thodologie et a expertis les 80 dos siers re us poursuit l expert R sultat pour 16 des postes de travail la dose d passerait le millisievert annuel Des inspections de ASN ont t d clen ch es ainsi que la surveillance dosim trique ind
49. re d examens a t mul tipli par 7 3 et la dose par personne par 5 7 pr cise le Pr Eliseo Vano de la facult de m decine de Madrid membre de la CIPR et du groupe d ex perts Article 31 d Euratom Aux tats Unis le scanner est responsable Recommandations para tre Pr Eliseo Vano pr sident du comit 3 m dical de la CIPR et du groupe d experts Article 31 d Euratom La CIPR devrait publier en 2012 trois documents sur la radioprotection en cardiologie en p diatrie et en fluoroscopie Dans la directive para tre sur les normes de base en radioprotection la Commission europ enne a int gr plusieurs Res recommandations de protection du patient Des cours de A radioprotection deviennent obligatoires dans les coles de m decine et dentaires Pour des personnes non malades les actes de diagnostic doivent tre justifi s L exposition des travailleurs et des patients est prise en compte dans la justification et l optimisation des actes radiologiques Le patient doit tre inform par son g n raliste des risques encourus pour tout scanner W Rep res N 11 novembre 2011 12 de 49 de la dose m dicale re ue le reste tant d livr par la m decine nucl aire 26 la fluoroscopie inter ventionnelle 14 et la radiographie et la fluoroscopie conventionnelles 11 Technologiquement le scan ner a beaucoup volu alors que chaque coupe n cessitait p
50. sant e PAHO Organisation panam ricaine de la sant e ICRU Commission internationale des unit s de mesure des rayonnements e ISO Organisation internationale de normalisation e CEI Commission lectrotechnique internationale Toutes ces organisations se concertent au sein de l IACRS Ce comit interagences cr en 1990 facilite l harmonisation en radioprotection Enfin Herca association cr e en 2007 l initiative de l Autorit de s ret nucl aire ASN fran aise rassemble les responsables des autorit s europ ennes comp tentes en radioprotection Autant de structures qui apportent leur pierre l difice dans le respect de leur r le respectif Www Pour l arr t du 25 mai 2005 www legifrance gouv fr rubrique Les autres textes l gislatifs et r glementaires CIPR www icrp org Unscear www unscear org AIEA www iaea org Communaut europ enne http llec europa eulenergyl nuclearlradiation_protection radiation_protection_en htm AEN www oecd nea org IRPA www irpa net DES NORMES DE RADIOPROTECTION DOSSIER mmm L Institut tous les chelons Jacqueline Garnier Laplace sp cialiste de l environnement IRSN Tout reste donc crire et l IRSN y collabore d j Il participe au projet europ en Erica qui a men la conception d un outil Implication De la recherche la r daction de la norme les experts de l IRSN sont de toutes les commissions o s laborent
51. ssion europ enne Avant d ajouter que depuis la recommandation publi e en 2007 par la CIPR TAIEA et Euratom s int ressent galement de pr s aux sources naturelles et notamment aux travailleurs expos s la radioactivit naturelle Zoom sur ces th matiques Les scanners ont d sormais l obligation d indiquer la dose d livr e au patient Phototh que APHP EXPOSITION DES PATIENTS LORS D EXAMENS RADIOLOGIQUES omme tout acte m dical la radio logie pr sente la fois des risques et des b n fices explique le Dr Maria del Rosario P rez sp cialiste sant l OMS Un usage inappropri des rayonnements en sant peut faire cou rir un risque inutile La r gle d or en mati re de radioprotection m dicale est la justification de l acte un autre syst me d imagerie ou une valuation clinique permettrait il de r duire ou viter la dose et son optimisation choisir la dose la plus faible permet tant d assurer une qualit d image radiologique suffisante Malgr tout la part de l exposition m dicale a for tement augment depuis les ann es 1980 au point de devenir presque aussi importante que l exposition naturelle met en garde le Dr Herv Brisse radio p diatre l Institut Curie et membre du groupe permanent d experts en radioprotection m dicale de l ASN Un rapport sur l exposition des citoyens am ricains a montr qu en 25 ans le nomb
52. t es jusqu 14 m tres et le Japon s est en m me temps affaiss d un m tre Les ph nom nes en pr sence sont tels qu on atteint les limites des connaissances Il ne faut 15 pas se d courager face la complexit des processus et continuer d tudier encore et encore D B La question se pose forc ment en France que se passerait il en cas de s isme sup rieur l al a estim Un travail de grande ampleur est en train d tre r alis pour r pondre cette question et valuer jusqu quel niveau de sollicitation les ouvrages et les qui pements pourraient r sister D Pour en savoir plus sur la prise en compte du risque sismique pour les sites des installations nucl aires www irsn fr rubrique Base de connaissances gt Installations nucl aires gt La s ret nucl aire gt Risques sismiques et installations nucl aires e NTERNATIONAL R seaux nucl aires Une r flexion multilat rale sur l urgence postaccidentelle l occasion de la 55 conf rence de l AIEA les r seaux de s ret et s curit nucl aires se sont r unis pour tirer des enseignements de Fukushima Etson y participait activement n marge de la 55 conf rence g n m rale de l Agence internationale de l nergie atomique AIEA fin sep tembre Vienne Autriche s est tenue une table ronde d di e aux le ons de Fukushima Parmi les r seaux de s ret et s c
53. t remis en question On lui reproche de ne pas tre assez lev D B C est un sujet sur lequel nous tra vaillons D une mani re g n rale nous d veloppons des outils pour estimer les incertitudes chaque tape de la cha ne de calcul afin d valuer la robustesse de l valuation de l al a sis mique propos e par les exploitants H M Le travail n est pas fini il faut ensuite valuer la r ponse du milieu al a sismique estim Certaines carac t ristiques locales peuvent amplifier le mouvement du sol Des lois empiriques existent mais elles sont empreintes d impr cisions qu il nous faut essayer de cerner Quant aux lois d att nuation d velopp es un peu partout dans le monde elles sont entach es d incerti tudes qu il faut savoir ma triser Une autre approche consid re tous les v nements sismiques possibles et les associe une probabilit d occurrence De nombreux pays ont choisi cette approche probabiliste Pourquoi pas la France D B En France le choix a t op r en 2001 au moment d tablir la r gle fondamentale de s ret Plusieurs arguments ont amen trancher en faveur de l approche d terministe au premier rang desquels le manque de recul en France sur ces d marches et la difficult d estimer la probabilit de r currence des s ismes dans un pays peu sismique comme le n tre H M Mais le d bat n est pas clos La France vient de changer so
54. t de Fukushima Pour Fran ois Jeffroy chef du service d tude des facteurs humains l IRSN l accident de Fukushima rend n cessaire un largissement du p rim tre des facteurs humains Les facteurs humains se limitent trop aux installations conception conduite maintenance Fukushima a soulev des questions qui d passent l enceinte de la centrale pourquoi l avoir construite dans un lieu aussi expos Un clairage des sciences humaines et sociales SHS me semble indispensable pour comprendre les processus d laboration des d cisions relatives la s ret Cet accident confirme que le public et les parties prenantes doivent tre mieux impliqu s dans les processus de d cision Les modalit s de cette implication sont loin d tre triviales et devraient galement faire l objet d tudes et de recherches en SHS Une probl matique qui peut tre ramen e des situations rencontr es en France par exemple lorsque le dragage de la Gironde suspendu pour des raisons de pr servation de l environnement avait conduit un envasement de la source froide de la centrale du Blayais Gironde Rep res N 11 novembre 2011 18 Noak Le bar Flor al IRSN En radioth rapie une erreur humaine peut conduire un accident touchant le patient nit des comp tences quand 50 des op rateurs d une installation partiront la retraite d ici cinq ans Cette expertise bute parfois sur le manque de r sul
55. tats de recherche notamment l absence de notions th o riques Lorsque nous r alisons nos valuations nous sommes confront s des questions qui d passent la simple expertise et n cessitent de nouvelles connaissances afin d aller plus loin que la simple description du ph nom ne confirme Fran ois Jeffroy la recherche Un besoin entendu en septembre 2010 par le comit d orientation de la recherche en s ret nucl aire et radioprotection qui exprime les attentes de la soci t Celui ci a en effet recommand IRSN de mettre sur pied au sein de l tablissement une unit de recherche enti rement consacr e aux facteurs humains Il n existe pas d unit de recherche publique d di e ce sujet dans le nucl aire en raison d une faible repr sentation des sciences sociales dans ce domaine et d un relatif isolement des quelques rares personnes qui tu dient le sujet entre l cole des mines de Nantes le CNAM Conservatoire national des arts et m tiers justifie Fran ois Jeffroy Cette unit a voca tion devenir un p le r f rent un catalyseur qui permettra de construire des collaborations Le domaine est vaste de l ergonomie du poste de tra vail la sociologie des organisations en passant par l anthropologie qui per met d tudier les dimensions cultu relles de la s ret Dans la pratique si ses contours ne sont pas encore d finis le laboratoire
56. th rapie LIRSN un p le de recherche se met sur pied 18 analyse la robustesse des installations nucl aires Extrema comprendre le devenir des rejets dans l environnement Le r f rentiel incendie en GOUVERNANCE un mode d emploi de l valuation du risque O4 L expertise au c ur du dialogue de s ret 19 em FAITS amp PERSPECTIVES Depuis Fukushima la surveillance des importations japonaises renforc e 06 DOSSIER ee au D BAT Risque sismique ou comment anticiper l impr visible 14 sm INTERNATIONAL Une r flexion multilat rale sur l urgence postaccidentelle 16 mu OUVERTURE LA SOCI T Jacques Boyer Roger Viollet Fukushima aux c t s des expatri s LABORATION DES NORMES et des entreprises fran aises 17 DE RADIOPROTEC TION Pour vous abonner au magazine connectez vous sur irsn fr rubrique Publications Ed itorial i l US i l a radioprotection a pour objectif prenantes Ces normes ont de tout premier d assurer un niveau temps t labor es l international appropri de protection puis reprises en droit fran ais pour l homme et l environnement apr s tout un travail de transposition E susceptibles d tre expos s pour les adapter au contexte national aux rayonnements ionisants Au moment o le projet r visant Pour cela elle doit s appuyer la directive 96 29 Euratom normes Ain Rennes expert SUr des normes de protection d
57. urit nucl aires elle r unissait europ en Etson l asiatique ANSN hispanophone Foro l arabe Annur et africain FNRBA Les 151 tats mem bres de AIEA ont profit d tre rassembl s pour organiser une s rie de rencontres techniques en parall le de la d finition des orientations g n rales et de l adoption du prochain budget de AIEA Plusieurs propositions ont t mises lors de cette demi journ e mettre en place un r seau des centres techniques d urgence afin de mieux coordonner la gestion des accidents et am liorer la collaboration dans la gestion postacci dentelle Comme l explique Isabelle Les r seaux de s rete et s curit nucleaires existants R seau hispanophone Foro iberoamericano de organismos reguladores radiol gicos y nucleares FORO Argenti Chili Cuba Espagne Mexique P rou R seau europ en European TSO Network Cr OI R seau africain Forum of Nuclear Regulatory Bodies in Africa FNRBA Alg rie Angola Botswana R p d m du Congo gypte thiopie Gabon Ghana Kenya Libye Madagascar Malawi Mali Maroc Namibie Niger Nig ria S n gal Seychelles Afrique du Sud Soudan ne Br sil Uruguay Rep res N 11 novembre 2011 Burkina Faso Cameroun C te d Ivoire Tanzanie Tunisie Ouganda Zimbabwe Devol Brown coordinatrice des rela tions multilat rales l IRSN cette table ronde a t l
Download Pdf Manuals
Related Search
T teams tiktok translate target twitch telegram twitter turbotax temu torzon darknet teams login ticketmaster t-mobile tradingview teamviewer typing test taco bell menu 2025 timer traductor toyota tubi tv translate google tour championship 2025 tour championship leaderboard tiktok login