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SUPPRESSION ÉLECTRONIQUE DES VENTES: UNE

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2. OCDE ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES L OCDE est un forum unique en son genre o les gouvernements de 34 d mocraties ceuvrent ensemble pour relever les d fis conomiques sociaux et environnementaux que pose la mondialisation L OCDE est aussi l avant garde des efforts entrepris pour comprendre les volutions du monde actuel et les pr occupations qu elles font na tre Elle aide les gouvernements faire face des situations nouvelles en examinant des th mes tels que le gouvernement d entreprise l conomie de l information et les d fis pos s par le vieillissement de la population L Organisation offre aux gouvernements un cadre leur permettant de comparer leurs exp riences en mati re de politiques de chercher des r ponses des probl mes communs d identifier les bonnes pratiques et de travailler la coordination des politiques nationales et internationales Les pays membres de l OCDE sont l Allemagne l Australie l Autriche la Belgique le Canada le Chili la Cor e le Danemark l Espagne l Estonie les tats Unis la Finlande la France la Gr ce la Hongrie l Irlande l Islande Isra l l Italie le Japon le Luxembourg le Mexique la Norv ge la Nouvelle Z lande les Pays Bas la Pologne le Portugal la R publique slovaque la R publique tch que le Royaume Uni la Slov nie la Su de la Suisse et la Turquie La Commission des Communaut s europ
3. conomie souterraine Pour laborer une r ponse strat gique la suppression lectronique des ventes une administration fiscale doit identifier la nature des risques auxquels elle peut tre expos e pour ce faire elle peut s appuyer sur les informations contenues dans ce rapport ou se procurer des renseignements utiles aupr s d interlocuteurs exp riment s dans d autres administrations fiscales qui sont plus avanc es dans la lutte contre la suppression des ventes Les risques peuvent tre valu s en menant des contr les ciblant un ventail d entreprises la fois celles qui pr sentent un facteur de risque connu et les autres Cette approche a t suivie dans un certain nombre de pays et a permis de d tecter des pratiques de suppression lectronique des ventes dans les deux types de cas La g n ralisation de ces contr les peut contribuer rep rer les segments les secteurs de la distribution et des services qui pr sentent le plus de risques Dans de nombreux pays l accent est mis sur les SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 28 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS restaurants mais des risques lev s sont galement apparus dans les cha nes de sup rettes les pharmacies les salons de coiffure et d autres prestataires de services Il est galement utile de comprendre la nature du march des terminaux point de vente qui sont leurs fournisseurs
4. MODULE DE CONTR LE Source Informations communiqu es par la Belgique Cette approche privil gie les aspects techniques mais pr voit galement la certification int grale de chaque composant du syst me de caisse enregistreuse certifi e de sorte que chacune des parties prenantes fabricant distributeur utilisateur administration fiscale est pleinement inform e de ses responsabilit s Comme en Su de et au Qu bec l mission du re u fiscal est obligatoire et les syst mes certifi s seront publi s sur le site Internet de l administration fiscale x Diff rentes variantes de ces deux concepts sont l tude par d autres tats membres de l UE avec notamment l introduction d une fonction semi d mat rialis e du module de contr le Signature des donn es du re u stockage des donn es pertinentes dans l appareil de contr le et s curisation du transfert de donn es en ligne aux pouvoirs publics La signature des donn es du re u leur stockage dans un appareil de contr le et leur mise disposition pour acc s distance par l administration fiscale en utilisant le GRPS par exemple peuvent tre une solution adapt e et conomique pour certains tats L acc s distance peut tre automatique auquel cas une copie int grale est envoy e a une heure pr d termin e un serveur central de l administration fiscale ou la demande lorsqu un contr le est en cours Un t l cha
5. lectronique d une caisse ECR est pleine En g n ral la l gislation exige des entreprises qu elles conservent pendant une certaine p riode des livres et tats comptables ad quats y compris les supports de donn es sur lesquels ils sont enregistr s Aux termes de certaines lois les livres et tats comptables doivent tre organis s de mani re permettre aux contr leurs des imp ts de les examiner dans un d lai raisonnable Les fichiers externes comprennent aussi parfois les fichiers transf r s quotidiennement du syst me PDV au service administratif sur un ordinateur s par Ils peuvent inclure galement les fichiers de sauvegarde du systeme PDV qui peuvent tre conserv s soit sur un support externe soit sur le disque dur du syst me lui m me mais dans un dossier diff rent Les fichiers de sauvegarde contiennent parfois des informations essentielles pour d tecter l utilisation d un logiciel de suppression lectronique des ventes dans un syst me de caisses enregistreuses tats comptables Il existe un lien troit entre ce domaine de risque et le deuxi me mentionn plus haut celui du logiciel car celui ci r git l tablissement des tats financiers ouvrant des possibilit s de manipulation au niveau de la conception et de la production de ces tats Les tats comptables sont importants pour la gestion de l entreprise et servent transmettre des informations la comptabilit g n rale tablir l
6. organisme responsable d finit les normes auxquelles un syst me fiable doit satisfaire et v rifie que les fabricants respectent ces normes et utilisent correctement le label de qualit Graphique 3 Label de qualit mis en place aux Pays Bas KEURMERK AFREKENSYSTEEM Source www keurmerkafrekensystemen nl Dans le cadre de son syst me de gestion des risques l administration fiscale n erlandaise tiendra compte du fait que les syst mes b n ficiant du label de qualit pr sentent un moindre risque de fraude Am liorer la sensibilisation Sensibiliser davantage l impact de la suppression lectronique des ventes en suivant une d marche planifi e et progressive peut procurer des avantages Parfois les efforts de sensibilisation peuvent tre facilit s voire m me initi s par les m dias et par des journalistes d investigation comme cela s est produit au Canada aux Pays Bas et en Norv ge Les administrations fiscales peuvent envisager d engager un dialogue avec les principales parties prenantes comme les fabricants fournisseurs et repr sentants des entreprises Par ce dialogue elles peuvent s assurer que les parties prenantes comprennent e comment la l gislation s applique au mat riel et au logiciel qu elles utilisent e le comportement que les pouvoirs publics attendent d elles en la mati re e comment elles peuvent se conformer aux obligations juridiques et e les cons quences possi
7. AAH 101714682 0202200007484 OL ONEPATOP 1 ONPI MAUR MEL DP jen RO x x PA ji EnOY Ex ns 0202200005059 hi 1 oh E MTL i FFI Pole Ki ya 60 5 1 071 00 arenae Di MAT 06e i mamm 7 0202200005059 wean OU LIO PAL 1 905 omami nur i Be oe ee OE PARID 003 uy PPL BOG wa La ho 0202200007713 REPARTO CK o POM CR M 470 9 STABADIDS REPARTO OOS 00 4 46 14 620 00 Th f f i t il B SPOR 4 40 IN IM CONT 18 696 00 LE TOAL it oy T 4 8 04 12 05 CONTANT 0 4 PEETA 0 00 0201 BOO 15 56 PESTO 0 4357 NOKYNKH 5 ETETE BLOKK EZ A A RUGALMAS CSERE TALOGA KaSZSNJOK 4P 641900105 00000 09 03 07 21249 277 HWM z2 lam me Wars OUCKAMEH BOH i DT 061726 02817974 LL EN Source Informations communiqu es par l Italie la Bulgarie la Gr ce et la Hongrie En fonction du pays la certification qui atteste la conformit du syst me avec la loi est effectu e par l administration fiscale ou par des organismes priv s Diff rents pays ont adopt des caisses enregistreuses s curis es dont l Argentine le Br sil la Bulgarie la Gr ce la Hongrie la Lettonie la Lituanie Malte la Pologne la Russie la Turquie et le Venezuela Ces syst mes restent adapt s dans certaines circonstances Dans certains pays en d veloppement leur mise en place s accompagne d un t l chargement automatique des transactions vers le syst me informatique de l administration fiscale Syst mes PDV certifi s Plus r cemment de no
8. L utilisation de techniques de suppression lectronique des ventes dans les syst mes de terminaux point de vente repr sente un d veloppement inqui tant du point de vue de la fraude fiscale Ce type de pratiques s accro t depuis plus d une d cennie Pendant cette p riode des efforts localis s ont t engag s pour y r pondre tout particuli rement au Canada en Allemagne aux Pays Bas et en Su de Depuis que le Groupe d action de l OCDE sur les d lits caract re fiscal et autres d lits a commenc son travail d tude et de sensibilisation ce sujet plusieurs autres pays notamment la France l Irlande la Norv ge et le Royaume Uni ont pris des mesures vigoureuses pour lutter contre ce ph nom ne Le pr sent document vise pr senter la question un public plus large en montrant que pour s attaquer ce probl me diverses formes d intervention techniques et op rationnelles mais aussi politiques et strat giques sont n cessaires et en formulant des recommandations d action l intention des administrations fiscales et des pouvoirs publics en g n ral Dans le secteur de la vente au d tail les caisses enregistreuses modernes fonctionnent comme des syst mes complets de vente et de comptabilit en s appuyant fr quemment sur des logiciels commerciaux standards et constituent des outils de comptabilit commerciale efficaces pour la gestion de l entreprise On attend d elles par cons
9. avec celles constat es au moment de la visite du contr leur par exemple S agissant en outre de la d tection des possibilit s de fraude fiscale et de l information des responsables des enqu tes criminelles au sein de administration fiscale ou de l autorit r pressive concern e le contr leur doit galement tre attentif une utilisation ventuelle d un logiciel de suppression des ventes et prendre les dispositions n cessaires pour permettre au contr leur num rique sp cialis d examiner le syst me PDV proprement dit Si une approche fond e sur des r gles plut t que sur des principes est suivie le contr leur joue un r le plus important Dans cette optique les pouvoirs publics demandent aux utilisateurs d employer certains mat riels et logiciels homologu s et de conserver certains registres Parall lement aux indices traditionnels mentionn s pr c demment le contr leur peut tre amen surveiller troitement les caisses enregistreuses lectroniques et les syst mes PDV en vue de d tecter d ventuelles SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 34 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS alt rations et a v rifier les registres g n r s Dans certains pays il peut partager cette fonction avec le contr leur num rique sp cialis Les contr leurs des imp ts transmettent tous les cas probables de fraude fiscale la section d
10. cifiques d coulant de la configuration des syst mes PDV Dans chacun de ces domaines de risque la possibilit existe de supprimer ou de modifier des donn es sur les ventes ou encore de ne pas enregistrer des transactions ayant bien eu lieu Le diagramme ci dessous montre quels sont les cinq domaines de risque SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 12 SYST MES DE TERMINAUX POINT DE VENTE Graphique 1 Typologie des risques li s aux syst mes de terminaux point de vente PDV Domaine de risque 2 Logiciel Domaine de risque 1 Dossaine de Int grit des risque 5 transactions comptables Domaine de risque 3 Fichiers de m moire interne Domaine de risque 4 Fichiers externes Source Informations fournies par les Pays Bas Int grit des transactions Pour garantir l int grit des transactions la caisse enregistreuse doit contenir un dispositif assurant que les donn es de chaque transaction sont compl tes exactes et saisies en temps voulu d faut le syst me g n re une information commerciale qui n est pas fiable avec tous les risques que cela peut entra ner du point de vue de l aptitude prendre des d cisions de gestion judicieuses et produire des d clarations fiscales exactes Logiciel Le logiciel utilis par l entreprise doit tre con u de mani re assurer l int grit la confidentialit et l access
11. contr leur num rique sp cialis sp cialiste de l expertise l gale num rique et enqu teur criminel pour mettre en uvre la strat gie Elles devront d gager les ressources et d velopper les comp tences requises pour les fonctions d crites ci dessous Le contr leur des imp ts Si la lutte contre la suppression lectronique des ventes suit l approche fond e sur des principes les administrations fiscales comptent sur les contribuables pour respecter leurs obligations fiscales tenir des livres et des registres comptables exacts et complets et remettre des rapports fiables Le contr leur doit alors rechercher un certain nombre d indices au cours de sa v rification en effectuant une visite dans les locaux du contribuable afin de relever des informations sur la pr sence de terminaux point de vente nom du fabricant pr sence d anciens syst mes PDV d sormais hors service par exemple r aliser des entretiens interroger le contribuable et le personnel sur les diff rentes fonctions et utilisations du terminal PDV d terminer les r les et responsabilit s du contribuable et du personnel concernant les processus et contr les internes de l entreprise par exemple proc der une v rification indirecte du chiffre d affaires test de l origine et de l usage des fonds analyse de la valeur nette par exemple et examiner les relev s produits par le syst me PDV comparaison des ventes d clar es dans le pass
12. le qui h berge galement de nombreux compteurs mis jour chaque fois qu un re u est mis Une proc dure simple de copie permet au contr leur d obtenir une copie int grale de la base de donn es ce qui lui permet de mener ais ment des v rifications au moyen d un logiciel sp cial La Belgique mettra en place un syst me analogue en 2013 Dans un premier temps il concernera uniquement les restaurants Il ciblera les tablissements dont au moins 10 du chiffre d affaires annuel r sulte de la vente de repas consomm s sur place La principale diff rence tient au fait que le dispositif de surveillance se compose de deux parties le module de contr le comparable au dispositif su dois et une carte personnalis e VSC Le certificat comportant la cl priv e remis par l administration fiscale sera ins r dans la carte VSC qui sera personnalis e en associant le num ro de TVA la carte en produisant la paire de cl s et en stockant la cl publique dans la base de donn es de l administration fiscale Les fabricants du module de contr le ne seront pas inform s de la cl SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES SECURISEES ET SYST MES PDV CERTIFI S 47 Graphique 10 Le syst me belge de caisse enregistreuse certifi e Caisse enregistreuse CONTR LEUR DES CARTE lectronique ou PDV DONN ES DE PERSONNALIS E VENTES
13. qu ils soient capitaux nationaux ou trangers ainsi que leurs parts de march respectives Un certain nombre d administrations fiscales ont clairement manifest leur intention de s attaquer aux logiciels de suppression lectronique des ventes par des moyens l gislatifs Les procureurs doivent pouvoir s appuyer sur une l gislation qui incrimine la fourniture la possession ou l utilisation de tels logiciels car elle peut acc l rer le processus souvent fastidieux de mise en cause des fournisseurs malhonn tes et adresser un signal puissant aux fabricants L Irlande a r cemment introduit une telle l gislation et certains Etats am ricains font de m me dont la Floride le Maine et New York Renforcer la discipline fiscale Dans son rapport sur le suivi de la discipline fiscale le Forum sur l administration fiscale indique que dans un monde id al l ensemble des citoyens et des entreprises honorent leurs obligations fiscales savoir s enregistrer l o cette formalit est pr vue d clarer spontan ment leurs b n fices et payer leur imp t en temps voulu ceux ci tant calcul s en parfaite conformit avec la l gislation Le respect de ces obligations fondamentales par les contribuables peut aussi tre appr ci sous l angle de son caract re volontaire discipline volontaire ou contraint par des mesures de v rification d ex cution prises par l administration fiscale discipline impos
14. apr s utilisation et ne peuvent pas tre analys s partir du mat riel auquel on a normalement acc s dans une expertise l gale num rique Pour pouvoir analyser un Zapper il faut le trouver et le plus souvent l autorit juridique de saisir des objets personnels est n cessaire a cette fin Une expertise l gale num rique s appuie sur la collecte contr l e et l analyse de donn es La collecte de donn es implique la saisie de copies v rifiables de sources de donn es se rapportant a une entreprise L analyse de donn es englobe les m thodes et mesures d enqu te utilis es pour interpr ter l information num rique saisie Saisie des sources num riques La saisie de donn es doit viser avant tout le syst me PDV mais d autres sources d information num rique d une entreprise peuvent tre pertinentes aux fins d une enqu te Outre le syst me PDV certains ordinateurs des syst mes de gestion et certains supports de stockage externes peuvent tre impliqu s dans l utilisation de Zappers et de Phantomware Si la saisie et l examen de ce type de sources sont l galement autoris s le d fi est d acc der l information afin de pouvoir la copier En effet le risque existe d endommager ou de supprimer des donn es ce qui peut avoir des cons quences graves pour l entreprise vis e par une enqu te et r duire les chances d tablir son chiffre d affaires r el Ce risque peut tre vit par la pru
15. aussi connaissance aujourd hui de pratiques de suppression des transactions r gl es par carte de cr dit et de d bit e suppression des ventes s lectionn es et des donn es d inventaire correspondantes e remplacement des ventes s lectionn es par des transactions de moindre valeur s lection automatique des transactions supprimer hauteur d un montant fix l avance pour dissimuler par exemple des retraits non d clar s de 1 000 EUR par jour de la caisse de l entreprise en laissant le logiciel d cider des ventes supprimer SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 TECHNIQUES DE SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES 19 e suppression du journal et d autres traces des transactions et e archivage des donn es originelles en un autre lieu On n a pas encore tabli ce jour que des entreprises utilisent des techniques similaires pour gonfler leurs chiffres de ventes par exemple pour blanchir des produits du crime N anmoins ce risque existe et les administrations fiscales doivent en tre conscientes SUPPRESSION ELECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 M THODES DE DETECTION 21 M thodes de d tection Audit financier Les bonnes pratiques g n ralement reconnues en mati re de v rification offrent des m thodes utiles pour d terminer si une entreprise pratique la suppression lectronique
16. des imp ts un contr leur num rique sp cialis ou un sp cialiste de l expertise l gale num rique a t tablie et est conserv e de fa on confidentielle par l OCDE Techniques d enqu te criminelle Dans les affaires de suppression lectronique des ventes le r le de l enqu teur criminel comme dans toute autre forme de fraude fiscale est de r aliser une investigation criminelle de la situation financi re des soci t s et ou individus soup onn s de fraude fiscale dans un but de poursuites p nales Dans ce type d affaires l enqu teur criminel s appuie galement sur les techniques d enqu te traditionnelles pour recueillir des l ments de preuve au moyen notamment de mandats de perquisition d livr s par l autorit judiciaire pour la saisie des syst mes PDV des donn es de sauvegarde PDV de la correspondance lectronique ou d autres types de donn es lectroniques d ordonnances de communication ou d autres proc dures administratives visant obtenir l acc s des informations financi res et aussi de l interrogatoire de t moins potentiels dans les locaux de l entreprise sous enqu te ou de tierces parties comme par exemple les fabricants de syst mes PDV L enqu teur criminel peut aussi recourir des op rations d infiltration ou r aliser conjointement avec d autres organismesr pressifs des op rations visant les fabricants de syst mes PDV Les op rations d infiltr
17. e Le contr le des quantit s est utilis pour analyser les flux de marchandises Il peut indiquer si une entreprise vend plus de marchandises qu elle n en a achet es et n en conserve en stock et par cons quent que certaines ventes ne sont pas enregistr es Cette m thode de contr le est g n ralement appliqu e en m me temps que l analyse des b n fices bruts e Flux de tr sorerie ventes nettes il s agit du pourcentage des flux nets de tr sorerie d une entreprise par rapport ses ventes nettes ou ses recettes d apr s son compte de r sultats Plus le pourcentage est lev mieux cela vaut pour les entreprises o une grande part des transactions sont r gl es en esp ces un taux inf rieur celui que l on pourrait attendre dans un secteur commercial particulier peut tre un signe de minoration On notera cependant que ce taux varie fortement selon les secteurs et aussi d une entreprise l autre Dans une affaire concernant le secteur de la restauration le ratio de liquidit s d clar tait conforme la moyenne statistique nationale alors qu en r alit lorsque les ventes supprim es ont t d couvertes le ratio r el s est r v l tre beaucoup plus lev d passant m me le niveau m dian sup rieur des statistiques publiques e Les administrations fiscales peuvent aussi recourir des op rations d infiltration pour observer le fonctionnement d une entreprise De telles op
18. fondement juridique du recueil d informations rel ve de la l gislation nationale Il existe de nombreux syst mes qui reposent sur les traditions juridiques et sur la compr hension des droits du public La plupart des pays de l OCDE tablissent une division entre la l gislation r pressive et la l gislation fiscale Le flux d informations entre l administration fiscale et l autorit r pressive est g n ralement tr s r glement De plus en plus des informations sont recueillies et partag es lorsqu il y a une forte pr somption qu un d lit est ou a t commis Dans les affaires de malversation et de fraude faisant intervenir des syst mes num riques de type PDV il est indispensable que les autorit s publiques et r pressives disposent d une base juridique suffisante pour collecter et analyser l information C est cette condition qu il est possible d laborer la meilleure parade et d identifier les syst mes dont il est fait un usage abusif Les informations pertinentes r unies par les administrations fiscales peuvent tre partag es avec d autres administrations fiscales en utilisant toute la palette des dispositifs d change de renseignements fiscaux disponibles Le recours l change spontan de renseignements sur les fabricants exer ant des activit s internationales s est av r particuli rement utile L application de la Convention concernant l assistance administrative mutuelle en mati r
19. la cible de l cr mage cause des pistesque laissaient ces types de transactions pour la v rification N anmoins on observe depuis peu aussi des signes de SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 16 TECHNIQUES DE SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES suppression des ventes r alis es par cartes de cr dit ou de d bit Plusieurs pays ont lanc des enqu tes ce sujet pour d terminer s il s agit d une nouvelle tendance et trouver des parades Ce travail n est pas suffisamment avanc pour qu il soit possible d en faire tat ici En ce qui concerne le co t des logiciels Phantomware et Zappers certaines informations provenant du Canada et des tats Unis montrent qu il peut soit tre inclus dans le co t du syst me PDV en particulier dans le cas de Phantomware soit atteindre environ 1 500 CAD en sus du co t du syst me PDV comme dans le cas d un logiciel Zapper D tournement de fonctions des logiciels ECR ou PDV Les syst mes PDV modernes comprennent de nombreuses options de programmation dont certaines peuvent tre utilis es des fins de suppression des ventes Un terminal PDV peut par exemple tre programm pour e emp cher certains l ments comme les remboursements les annulations de vente ou d autres transactions n gatives d appara tre sur le journal ou le relev e emp cher certains l ments comme les remboursements les
20. le principal l ment dissuasif que la plupart des administrations fiscales peuvent employer l encontre des contribuables qui commettent des fraudes fiscales graves y compris celles qui impliquent l utilisation de techniques de suppression des ventes Comme pour d autres autorit s r pressives il faut r unir des l ments qui corroborent l existence d une intention d lictueuse et le calcul des recettes non d clar es SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS 35 Les enqu teurs ont recours des techniques traditionnelles recueil de preuves au moyen de mandats de perquisition octroy s par le juge ordonnances de communication et entretiens avec les principaux collaborateurs au sein de l tablissement du contribuable de l tablissement du fabricant du logiciel de suppression des ventes etc en vue de r unir des preuves Toutefois d autres techniques peuvent tre appropri es comme l organisation d op rations d infiltration d crites pr c demment ou d op rations conjointes avec d autres autorit s r pressives et organismes de r glementation visant obtenir des preuves essentielles pour d montrer l utilisation de techniques de suppression des ventes en vue de minorer des recettes Le deuxi me objectif est d ordre dissuasif en sensibilisant le public la menace croissante que fait peser la suppression lect
21. logiciel avec cl publique permet de v rifier tr s simplement l authenticit de la signature Une signature non valide signifie forc ment que le contenu du re u a t falsifi En outre le module d enregistrement des ventes peut produire un sommaire p riodique galement sous la forme d un code barres en 2D Ce sommaire peut tre transmis l administration fiscale du Qu bec par courrier normal ou par voie lectronique en le copiant sur une cl USB ou en le t l chargeant sur le site lectronique s curis de l administration SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES SECURISEES ET SYST MES PDV CERTIFI S 45 Graphique 8 Exemple de rapport des ventes sous forme de code a barres g n r par le module d enregistrement des ventes qu b cois SOMMAIRE P RIODIQUE DES VENTES Demandeur Resto001 Resto Le MRQ Bao rus Marly Queb ATA 1A1 No MEV 123456 Produit le 2009 01 21 11 22 33 Periods 2008 10 07 2008 12 31 Nombre ss 999 999 Total avant taxes 99 99 TVQ 5389 39383 9991939 Contient aussi _ les donn es de la p riode 2008 07 01 au 2008 09 30 N B Veuillez transmettre ce SPV au MRQ Source Informations communiqu es par le Canada Ce dispositif a t introduit uniquement dans le secteur de la restauration Des informations compl mentaires peuvent tre obtenues sur le site Interne
22. ont re u la formation n cessaire pour analyser de mani re approfondie les s ries de donn es EPOS volumineuses et complexes et rechercher les indices de suppression lectronique des ventes ou d autres signes de non respect de la r glementation Les SVCE peuvent aussi changer leurs r sultats avec les autres membres de l quipe d audit et les comparer d autres informations recueillies par le contr leur des imp ts Expertise l gale num rique Les sp cialistes de l expertise l gale num rique utilisent nombre des outils d expertise dont se servent galement les contr leurs num riques sp cialis s Pour qu une expertise l gale soit valide il est n cessaire que le syst me PDV ait t saisi pour analyse dans un laboratoire d expertise l gale autrement dit de m me que pour toute autre enqu te criminelle il est essentiel de s curiser les preuves de l infraction y compris les instruments utilis s Une fois qu un syst me a t saisi g n ralement sur la base d un mandat de perquisition il est reproduit l aide d une proc dure fr quemment d crite comme le clonage du disque dur d origine les v rifications de l expertise l gale peuvent alors commencer SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 M THODES DE DETECTION 23 D tection d indices Une liste d taill e des indices pouvant tre identifi s par un contr leur
23. quent qu elles contiennent des donn es primaires accessibles aux contr leurs des imp ts en particulier aux fins du contr le de la taxe sur la valeur ajout e TVA ou de la taxe sur les ventes Cependant il est clair aujourd hui que ces syst mes peuvent tre manipul s pour permettre l cr mage des recettes en esp ces tout comme les syst mes manuels tiroir caisse ou double caisse mais aussi qu quip s d un logiciel de suppression lectronique des ventes ils rendent possibles des m thodes de fraude beaucoup plus complexes du fait de leur aptitude modifier les donn es enregistr es afin de dissimuler les pratiques d cr mage Les termes de caisse enregistreuse lectronique ECR et de terminaux point de vente TPV sont g n ralement utilis s pour d signer les caisses enregistreuses modernes mais dans ce document le terme g n rique de syst mes PDV est employ pour d signer ces deux types de machines et les syst mes hybrides Des experts l gistes des sp cialistes du contr le num rique des enqu teurs criminels sp cialis s dans la fraude fiscale ainsi que des responsables de l action publique ont contribu r unir les informations n cessaires la r daction de ce rapport Ce groupe d experts a aussi produit un ensemble d outils notamment des kits de formation des directives et une biblioth que d informations techniques l intention des contr leurs et e
24. un programme adapt de nombreux syst mes de stockage diff rents et permettant l analyse g n rale des donn es num riques collect es www guidancesoftware com e Forensic Toolkit d Access Data un programme adapt aux syst mes de stockage les plus courants qui simplifie la proc dure de recherche gr ce l indexation du contenu de l information num rique recueillie www accessdata com e IDA de Hex Rays un programme s adaptant de nombreux syst mes pour d compiler les fichiers d application www hex rays com idapro e Forensics WinHex de X Ways Software Technology un diteur hexad cimal dot de nombreuses fonctions d expertise l gale www x ways com Lorsque l analyse num rique vise principalement d tecter la pr sence d un logiciel de suppression lectronique des ventes elle doit se focaliser sur les fichiers programme et les entr es du syst me d exploitation Les modalit s de ce type d analyse sont variables et peuvent n cessiter diverses comp tences Une approche fr quemment utilis e et qui donne de bons r sultats consiste isoler et examiner les logiciels d application des mat riels saisis cette fin on peut faire fonctionner le programme sur un autre ordinateur ou sur une machine virtuelle Cette m thode a permis dans plusieurs cas de d couvrir une fonctionnalit cach e C est aussi un bon moyen de d tecter la capacit d un programme minorer le chiffre
25. alis s sont galement appel s sp cialistes de la v rification du commerce lectronique SVCE Les syst mes PDV contiennent souvent des milliers de transactions qu il est impossible de contr ler sans des outils et techniques de v rification assist e par ordinateur OTV AO comme IDEA Ce type d outils permet au contr leur d importer des donn es partir de pratiquement n importe quel format ou fichier et de les soumettre de nombreux types d analyses ainsi que d tablir des rapports et des graphiques dont certains sont pr sent s plus loin Il peut tre utilis l appui des audits internes normaux ou des analyses financi res et pour identifier les transactions inhabituelles pouvant tre signe de fraude ou de blanchiment d argent Les SVCE sont des v rificateurs qui re oivent une formation sp cialis e l utilisation des OTVAO tant donn le d veloppement des syst mes PDV num riques dans nombre d entreprises o les r glements se font en esp ces l intervention des SVCE est n cessaire pour analyser et comprendre les syst mes complexes et recueillir les informations cl s pertinentes examiner l aide de logiciels d audit tels que IDEA ACL ou SESAM La s lection des fichiers de donn es n est pas une proc dure simple en particulier lorsqu une entreprise utilise un syst me ECR ou un syst me hybride par opposition aux syst mes PDV bas s sur un ordinateur De plus les SVCE
26. annulations de vente ou d autres transactions n gatives d tre inclus dans les totaux g n raux e appliquer le mode formation l ensemble du syst me ou une seule caisse afin que les transactions correspondantes ne soient pas enregistr es dans les relev s normaux e remettre les totaux g n raux et d autres compteurs z ro ou parfois les faire repartir d un chiffre s lectionn et e sp cifier que certains produits ne doivent pas appara tre sur le journal ou le relev Les options de programmation permettant ces choix ne sont pas dissimul es dans le menu du programme contrairement Phantomware mais sont d crites dans le manuel de programmation ou le manuel des fournisseurs ces manuels cependant ne sont pas normalement fournis aux acheteurs et sont g n ralement accessibles uniquement aux revendeurs agr s Dans la majorit des caisses enregistreuses la programmation s effectue l aide de codes ce qui n cessite certaines connaissances techniques de la part du programmeur La plupart des syst mes PDV informatiques contiennent des options similaires mais le propri taire de l entreprise n a pas besoin d autant de connaissances techniques pour les utiliser Phantomware Phantomware est un programme logiciel d j install ou int gr au logiciel d application comptable d une caisse ECR ou d un syst me PDV informatis Invisible pour les usagers non inform s on peut y acc
27. ation exigent un tr s haut degr de comp tence et de planification Elles sont parfois le moyen pour l enqu teur de r unir les preuves directes d un d lit et des motifs raisonnables de requ rir un mandat de perquisition Les chances d obtenir un aveu sont aussi plus grandes lorsque des preuves obtenues par des moyens discrets sont pr sent es l accus Dans une op ration visant un concepteur de logiciels men e au Canada les agents infiltr s se sont pr sent s comme de riches propri taires de restaurants trangers souhaitant ouvrir des restaurants Vancouver Dans cette op ration les agents ont n goci avec un concepteur de logiciels l achat d un Zapper et les l ments de preuve ainsi recueillis ont permis la d livrance d un mandat pour la perquisition des locaux du concepteur Lorsque les l ments recueillis sont suffisants pour tablir la culpabilit hors de tout doute raisonnable l affaire est transmise au procureur en vue d une inculpation pour infraction fiscale et ou d autres d lits Le but des poursuites p nales outre sanctionner les auteurs de l infraction est de dissuader d autres personnes de commettre un d lit similaire et de renforcer le respect de la l gislation en vigueur en faisant savoir que la fraude fiscale est un d lit p nal donnant lieu des poursuites publiques Recherche des traces d utilisation des logiciels fautifs Dans les cas d utilisation de logiciels de sup
28. aux cuisines tandis que la prise en charge du client est confi e un serveur en particulier Du point de vue de l int gration g n rale des op rations de l entreprise le syst me PDV ne constitue qu un sous syst me parmi beaucoup d autres mais c est lui qui initie la transaction commerciale et qui transmet l information d autres processus et les caisses enregistreuses communiquent avec les syst mes logistiques les syst mes comptables et d autres syst mes de l entreprise Les syst mes PDV ont des fonctionnalit s plus ou moins complexes parfois tr s simples ou extr mement sophistiqu es Toutes les fonctions offertes par le fournisseur ne sont pas toujours activ es dans le syst me qui est livr et install chez un usager en particulier Les syst mes milieu ou haut de gamme comportent souvent des tablettes ou des crans tactiles et peuvent tre reli s en r seau des ordinateurs et connect s des syst mes de lecture optique La sophistication et la diversit de ces syst mes peuvent constituer un d fi pour les contr leurs fiscaux qui doivent apprendre mener des v rifications efficaces SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 10 SYST MES DE TERMINAUX POINT DE VENTE Contr le des syst mes PDV le cadre juridique Il est essentiel que le cadre juridique dans lequel s exercent les contr les tienne compte de la n cessit de proc d
29. bles en cas d infraction Si les efforts de sensibilisation visent avant tout l utilisateur final le dialogue peut porter sur les points suivants e les obligations comptables et juridiques en mati re de tenue de livres et de registres SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS 31 e utilisation de syst mes de caisse enregistreuse et son respect de la l gislation et e les avantages de la conformit pour les deux parties situation gagnant gagnant les entrepreneurs re oivent des informations jour sur les questions fiscales et les autorit s fiscales connaissent les syst mes utilis s et savent que le contribuable est moindre risque elles peuvent ainsi axer leurs contr les en priorit sur les contribuables pr sentant des risques plus lev s Les outils de communication utilis s dans cette approche peuvent tre des brochures expliquant l utilisation des syst mes de caisse enregistreuse des pages sp cifiques sur le site Internet officiel de l administration fiscale et des campagnes de sensibilisation plus cibl es Si l accent est mis sur les fournisseurs la communication peut privil gier les aspects suivants e les dispositions juridiques et comptables applicables au d veloppement l installation et l utilisation de syst mes de caisse enregistreuse e les obligations particuli res auxquelles le s
30. cations relatives la conformit fiscale des logiciels comptables et commerciaux formule des recommandations l intention des administrations fiscales et des concepteurs de logiciels Ces recommandations s appliquent tous les logiciels comptables et commerciaux et englobent donc les caisses enregistreuses et les terminaux point de vente Comme l indique la note chaque administration fiscale est confront e un environnement diff rent s agissant de facteurs tels que le contexte politique la SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS 29 l gislation les pratiques administratives ou la culture et ces facteurs doivent tre pris en compte dans l laboration des r ponses De nombreuses administrations fiscales cherchent tablir des relations privil gi es bas es sur la coop ration avec les grandes entreprises Ces relations supposent confiance mutuelle transparence et compr hension La connaissance des r alit s de l entreprise Vimpartialit la proportionnalit louverture et la r activit de la part des administrations fiscales ainsi que la diffusion d informations et la transparence de la part des contribuables sous tendent ces relations Obtenir des r ponses s res et en temps voulu sur des questions fiscales est l un des avantages pour les entreprises qui acceptent de s engager dans ces relations Lorsqu elle noue u
31. ckets des totaux des remboursements et d autres fonctions SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 42 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES S CURIS ES ET SYST MES PDV CERTIFI S A Vorigine la m moire prot g e ROM tait scell e et s curis e dans l quipement proprement dit par sa fixation au ch ssis l aide d une colle ou d une r sine poxy Avec la sophistication croissante des caisses enregistreuses et leur int gration dans des syst mes informatiques l insertion de la m moire prot g e l int rieur du ch ssis du terminal est devenue facultative et elle pouvait tre log e dans l imprimante s par e du syst me alors appel e imprimante s curis e Le re u d livr indique sp cifiquement s il s agit d un re u fiscal authentique repr sentatif d une vente enregistr e ou s il est mis des fins de formation en tant que facture pro forma ou encore d une copie de ticket Les re us fiscaux arborent galement une marque dans la partie inf rieure contenant un logo fiscal qui doit r pondre certaines exigences concernant la police de caract re et la disposition typographique Graphique 5 Exemples de gauche droite Italie Bulgarie Gr ce et Hongrie ARANYPK RT KANMCTPHH C E 0OA ge an PEST BAHCKO HB BASOE 12 we tian toe MPAHUTEMHA CTOKH TEL 221 3858 SAHCKO Y UPUH 4 5 AICSZ 10764716242 3AAC N BG101714682
32. cueil d informations incluent les dispositifs d coute ou d interception des communications la g olocalisation de v hicules la surveillance de locaux et d autres op rations techniques passives passives en ce sens qu elles ne supposent pas une infiltration ou une action similaire Ces techniques permettent d obtenir des informations et peuvent inclure des mesures telles que l installation de mouchards sur des ordinateurs le piratage informatique et d autres mesures plus agressives encore e Utilisation de sources confidentielles et d informateurs Biblioth que d informations Plusieurs pays mettent en place une biblioth que d informations pertinentes pour faciliter le travail de contr le et d enqu te concernant les syst mes PDV un niveau national la biblioth que peut contenir non seulement des informations disponibles publiquement sur les fabricants les fournisseurs et les syst mes PDV vendus mais galement des donn es techniques obtenues lors des contr les et des enqu tes Cela conduit s interroger sur la possibilit de cr er une telle biblioth que un chelon international et de la mettre la disposition des administrations fiscales Cela pourrait poser des probl mes de protection des donn es et d change d informations Une autre solution serait de concevoir un mod le pour l change de renseignements sur l utilisation de syst mes PDV des fins de suppression des vent
33. d affaires ventes via l utilisation d autres fonctions non cach es Il existe aussi une m thode plus complexe s appuyant sur divers modes de d compilation des fichiers programme Le contenu des fichiers programme qui se compose principalement d instructions l ordinateur est alors traduit en un code de programmation lisible par l enqu teur Cette mani re de proc der qui demande beaucoup de temps donne des r sultats al atoires Une autre m thode parfois efficace consiste extraire les bo tes de dialogue et les graphiques des fichiers programme Ces l ments peuvent r v ler une fonctionnalit cach e ou garder la trace de fonctions associ es la suppression des donn es de ventes Note 1 La m moire morte Read Only Memory ROM est la m moire de l ordinateur o sont stock es en permanence les donn es et les applications 2 L horodatage indique la date et l heure effectives d un v nement par exemple une transaction de vente enregistr e par un ordinateur SUPPRESSION ELECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS 27 R ponses des pouvoirs publics Les logiciels de suppression lectronique des ventes install s sur les terminaux PDV se d veloppent depuis plusieurs ann es et les pouvoirs publics comme les administrations fiscales prennent de plus en plus conscience du probl me Les travaux men s par le Groupe d action s
34. dence et l utilisation judicieuse des outils et techniques d crits ci dessous SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 M THODES DE DETECTION 25 Il existe en effet divers outils mat riels et logiciels permettant de recueillir les donn es Il s agit essentiellement d outils visant assurer que l information num rique de l entreprise n est pas modifi e et que la copie est fid le l original Dans les cas o il faut s curiser le contenu de syst mes propri taires comme les caisses enregistreuses fonctionnant sur la base d une m moire ROM il peut tre n cessaire de r aliser des essais pr liminaires sur un type de mat riel identique avant de recueillir effectivement les donn es Cela exige d tre bien renseign sur les technologies utilis es par l entreprise avant l enqu te fiscale Parmi les programmes permettant de recueillir l information num rique on peut citer les syst mes suivants e EnCase de Guidance Software qui peut collecter des donn es partir de divers supports de stockage et est fr quemment utilis en conjonction avec un syst me hardware de protection d criture afin de prot ger l int grit des donn es originelles e Forensic Toolkit Imager d Access Data qui peut aussi tre utilis avec un syst me hardware de protection d criture et recueillir des donn es sur un syst me op rationnel I
35. der en actionnant sur l cran un bouton dissimul en effectuant une s rie de commandes ou en pressant plusieurs touches la fois Cela active un menu d options permettant de supprimer s lectivement des transactions de vente et ou d imprimer des tats des ventes o certaines lignes n apparaissent pas En cas de suppression de ventes le dispositif adapte automatiquement les donn es d inventaire pour viter tout d calage apparent avec l option d effacement de lignes seul l tat des ventes est modifi Lorsque des changements comptables sont effectu s le logiciel peut aussi imprimer un journal des transactions supprim es afin que SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 TECHNIQUES DE SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES 17 le propri taire de l entreprise puisse g rer et suivre les modifications Ce mode op ratoire est illustr par un programme utilis dans le secteur de la restauration en Su de afin de recueillir les donn es du syst me PDV informatis et les sauvegarder dans un journal lectronique L cran du syst me reproduit ci dessous montre combien il est facile de d placer des transactions nomm ment partir des rubriques List of tickets paid in cash Liste des ventes r gl es en esp ces et Replacement tickets Tickets de remplacement Graphique 2 Exemple de Phantomware lt Elektronisk journal amp Change passw
36. des informations qui permettent aux contr leurs des imp ts et aux enqu teurs de d tecter d analyser et de r primer cette fraude fiscale Il incombe chaque administration fiscale d valuer les risques et de concevoir la strat gie la plus appropri e et efficace pour s attaquer ce probl me Cette strat gie doit comporter une s rie de recommandations d action pr sent es ci apr s Les travaux du groupe d experts qui se sont r unis pour tablir ce rapport ont eu de nombreuses retomb es au cours du processus La confrontation des exp riences a mis en lumi re de nouveaux domaines de recherche et dans certains cas a favoris une coop ration internationale dans la lutte contre la d linquance financi re allant jusqu aux descentes dans les locaux et la question des mandats d arr t internationaux Ces initiatives commencent avoir un impact sur les fournisseurs de logiciels Phantomware et Zapper qui op rent une chelle internationale et qui exploitent leur profit le manque de communication entre pays Recommandations Les administrations fiscales devraient tablir une strat gie de lutte contre la suppression lectronique des ventes dans le cadre de leur approche g n rale de la discipline fiscale afin que celle ci tienne effectivement compte des risques pos s par les syst mes de suppression lectronique des ventes et encourage la conformit volontaire et elles devraient renforcer les mesur
37. des ventes Encadr 1 M thodes de v rification e Le calcul des d penses de consommation priv e permet de d terminer la quantit d argent dont dispose un contribuable des fins d usage priv sur la base de ses revenus de ses d penses en esp ces et de l volution de ses actifs Si la consommation priv e appara t tr s faible ou m me n gative cela veut dire que la personne soup onn e d pense plus d argent que ce dont elle d clare disposer Cela indique qu elle per oit sans doute de revenus non d clar s provenant de recettes supprim es La m thode de l avoir net et celle des esp ces d pos es sont galement pertinentes cet gard e Un solde d esp ces n gatif signifie qu un contribuable soup onn a d pens plus d esp ces tir es de la caisse enregistreuse qu elle n est cens e en contenir Il ne peut y avoir cela qu une explication une source d esp ces dissimul e et non d clar e e La m thode des b n fices bruts est utilis e pour analyser les ventes Celles ci sont d abord valu es en calculant les b n fices th oriques sur la base des prix de vente affich s et des achats du contribuable Les b n fices bruts sont ensuite calcul s partir des chiffres achats et ventes enregistr s dans la comptabilit Si les b n fices bruts d clar s sont inf rieurs aux b n fices bruts th oriques cela indique que toutes les ventes n ont pas t enregistr es
38. e Dans le contexte d une administration fiscale cette distinction est tr s pertinente car la discipline impos e a un co t souvent significatif Discipline volontaire La note d orientation de l OCDE sur la tenue de registres d crit les avantages de la discipline volontaire en ces termes Imposer le respect de la l gislation par le biais de contr les fr quents de tests de corroboration et de poursuites constitue un moyen on reux d assurer le niveau de conformit voulu aussi la plupart des administrations fiscales s efforcent de promouvoir la discipline volontaire par laquelle le contribuable est incit coop rer et se conformer activement la r glementation fiscale Cette strat gie r duit le co t d administration du syst me fiscal mais suppose que les exigences de ce syst me soient bien comprises relativement simples respecter et g n ralement accept es par les entreprises La discipline volontaire est favoris e lorsque les obligations fiscales s int grent aux syst mes comptables et de tenue de registres de l entreprise condition que ces syst mes soient fiables les co ts de la conformit pour les entreprises et les administrations fiscales peuvent probablement tre r duits au minimum Dans un effort pour am liorer la discipline fond e sur la coop ration la note d orientation du Forum sur l administration fiscale intitul e Indications et sp cifi
39. e CS EN re re Rene tt 9 Contr le des syst mes PDV le cadre juridique eels eee eesecsseceseceseceecesecseeeesneeeaeesaeeenaeenaeenaes 10 Obligations respecter en vue des contr les fiscaux 0 eee essecssecsseceseceseceseceseeeseeeeneeeaeeeaeeenaes 10 Risques lies aux systemes PDV 5 5han tei a ee Rss iii eect 11 Techniques de suppression lectronique des Ventes see sensserenneerceneesesseosconses 15 D tournement de fonctions des logiciels ECR ou PDV 000 eee cesceseceseceseceseeeeeeeseeesaeeeaeeeneeenaes 16 PHantOmw are arte mine Pr charset saute dulce nies eet dee eave eels eee 16 LOA PPOLS 555 ewes cise fast pees Oia tendre tn tr SAE ek eee tates tots Babel es hese eel ane paste eee 17 R sum des techniques util sees 2 nn meme rte nn nt ed on Re Te RE eu 18 M thodes d d tection essai nent destins enaos 21 A dit nanciera saa nn ir nn Re re nn nn Tnt 21 Controle num rique Specialise seniti lee nn Et net ee 22 Expertise l gale num rique him EE inner minou 22 D tection d indices so eri Re MU Se M UT eee 23 Techniques d enqu te criminelle ss 23 Recherche des traces d utilisation des logiciels fautifs 0 eee ceeceeeceseceeeceeeeeeeeesseeeneeeneeeneeenaes 23 Saisie dS SOULCES NUMETIQUES ve oceh Maven fen in en dental st nn oledeoen gel devenedsbesSeteleets 24 Analyse de l information num rique ss 25 R ponses des pouvoirs publics ssssessesseeseseeeeneeseeeneseneenenensenennesesenenensnseneenses 27 Ap
40. e fiscale pour permettre l change de renseignements SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 36 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS entre plusieurs pays simultan ment a montr son efficacit dans de r centes affaires Cette Convention n est pas encore sign e par tous les Etats membres mais le nombre de signataires ne cesse de cro tre Collecte de renseignements La collecte de renseignements offre l enqu teur le moyen de d limiter le champ de son travail Ces renseignements ne servent pas de preuve lors de poursuites mais aident l enqu teur se procurer des l ments probants utiles Il sait ce qu il doit rechercher et sous quelle forme ces l ments se pr sentent Les syst mes de suppression lectronique des ventes poss dent de nombreux attributs qui en font de bons candidats la collecte de renseignements Les m thodes utiles sont les suivantes e Op rations d infiltration cette m thode est employ e par diverses quipes d enqu te criminelle en mati re fiscale pour mener des enqu tes secr tes Elle suppose une planification juridique technique et op rationnelle soign e Les r sultats obtenus peuvent tre partag s mais les obstacles juridiques tels que les questions de confidentialit peuvent emp cher la production et l utilisation de ces informations lors de proc dures p nales dans certains pays e Les m thodes techniques de re
41. el de suppression lectronique des ventes mais le fabricant tait lui aussi inform des r sultats de ces enqu tes Lors d enqu tes ult rieures il est apparu que le programme avait t modifi de mani re ne plus laisser de traces Les versions les plus r centes du programme effacent la plupart des traces des ventes d origine et sont dot es de fonctions visiblement destin es emp cher la d tection en cas d examen num rique du syst me comme la modification de l horodatage des fichiers de donn es La comp tence juridique et la capacit technique d acc der au contenu des caisses enregistreuses et des ordinateurs sont d cisives pour d tecter l utilisation de Phantomware ou d un logiciel de suppression lectronique des ventes M me si un logiciel de suppression des ventes est capable de cr er des preuves cr dibles d une baisse du chiffre d affaires et de faire dispara tre toute trace du chiffre d affaires r el il faut partir du principe que certaines traces lectroniques subsistent des niveaux sous jacents par exemple dans les syst mes d exploitation et les syst mes de fichiers Ces niveaux ne peuvent dans bien des cas tre examin s qu au moyen d une expertise l gale num rique L utilisation de Zappers peut aussi laisser des traces dans les donn es des syst mes d exploitation et des syst mes de fichiers Contrairement Phantomware ces programmes sont retir s du syst me
42. ennes participe aux travaux de l OCDE Vous tes autoris s copier t l charger ou imprimer du contenu OCDE pour votre utilisation personnelle Vous pouvez inclure des extraits des publications des bases de donn es et produits multim dia de l OCDE dans vos documents pr sentations blogs sites Internet et mat riel d enseignement sous r serve de faire mention de la source OCDE et du copyright Les demandes pour usage public ou commercial ou de traduction devront tre adress es rights oecd org Les demandes d autorisation de photocopier une partie de ce contenu des fins publiques ou commerciales peuvent tre obtenues aupr s du Copyright Clearance Center CCC in fo copyright com ou du Centre fran ais d exploitation du droit de copie CFC Photo cr dits cou verture Patryk Kosmider Fotolia com SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 2 TABLE DES MATI RES Table des mati res R SUM annee nn nan nt teint antennes 3 PRE OGM CLIO co in ie nana ientientslaad naine eee 5 Contexte mu ins Pt Mi Me Net Mn lon le PM NM ir stags 5 AUtres traVaUx pertinENts 25e sched le SE aloes E ee Se Re Es teeth 6 Estimations des pertes dues la fraude fiscale et autres formes de fraude 0 0 eee eeeeeseceteeeteees 6 Syst mes de terminaux point de VENte ccccccscsscsscccsssscssccssscescsscsessesssscssssesssecsssssessecsssssesseses 9 Syst mes PDV rieten aea er ne
43. er la v rification des syst mes num riques des entreprises et en particulier des terminaux PDV La plupart des pays ont adopt une l gislation exigeant des entreprises qu elles mettent en place des syst mes d information et de comptabilit ad quats Les chefs d entreprises cependant sont libres de choisir en toute ind pendance les syst mes conformes ces principes Voici quelques l ments communs ce type de l gislation ou de r glementation e obligation de conserver pendant une certaine dur e les donn es g n r es par les syst mes d information et les syst mes comptables de l entreprise qui sont pertinentes d un point de vue fiscal e la responsabilit du propri taire de l entreprise d assurer que la comptabilit est tenue sous une forme qui en permet la v rification dans un d lai raisonnable e autorisation de convertir sur papier les donn es trait es lectroniquement condition que cette conversion ne nuise pas la r alisation d une v rification Un certain nombre de pays ont adopt une r glementation sp cifique sur les normes comptables applicables aux entreprises qui effectuent des transactions en esp ces et cette r glementation prend en compte l utilisation des syst mes PDV Elle pr cise dans certains cas les rapports tablir leur format leur langue et leur dur e de conservation C est l approche suivie par la Norv ge Dans un autre groupe de pays l u
44. es enregistr es dans les syst mes informatiques taient trois fois sup rieures celles d clar es les autres jours L administration su doise a tudi ce probl me dans le cadre d une valuation du manque gagner fiscal au niveau national Elle estime 100 milliards EUR le chiffre d affaires correspondant la totalit des transactions en esp ces en Su de Le manque gagner en relation avec ces transactions atteindrait 2 milliards EUR par an soit environ un sixi me du total du manque gagner pour l administration fiscale en Su de De 2006 2010 la Su de a r alis environ 2 000 contr les fiscaux de restaurants de salons de coiffure de boutiques d habillement et de magasins d alimentation etc Le montant des sommes non vers es par les entreprises contr l es notamment au titre de l imp t sur les b n fices de la TVA et des charges sociales avoisinait 150 millions EUR Ces contr les ont montr que ces entreprises minoraient 20 40 de leur chiffre d affaires Les ventes non d clar es alimentent l conomie clandestine ou souterraine et profitent dans certains cas la criminalit organis e Divers l ments indiquent que l utilisation de Zappers et de Phantomware se r pand dans le monde par cons quent la menace pour les recettes fiscales ne cesse de grandir Certains fournisseurs par exemple ceux des logiciels PDV pour restaurants commercialisent au niveau international leurs s
45. es d clarations fiscales etc En cas de perte de donn es il est tr s important pour le propri taire de l entreprise de pouvoir s appuyer sur des copies papier des tats qui recensent l ensemble des donn es de transaction saisies et conserv es dans les caisses enregistreuses Notes 1 Aux Pays Bas les fournisseurs de syst mes PDV ont tabli conjointement avec l administration des imp ts une typologie des risques li s aux syst mes PDV afin d am liorer la discipline fiscale Ce travail faisait partie du projet n erlandais d un Label de qualit pour la fiabilit des syst mes PDV qui est d crit dans le chapitre R ponses des pouvoirs publics Le groupe d experts de l OCDE sur la suppression lectronique des ventes a adapt la typologie n erlandaise de fa on tablir une typologie g n rale pour l analyse des risques li s aux syst mes PDV SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 TECHNIQUES DE SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES 15 Techniques de suppression lectronique des ventes Le probl me que posent les techniques de suppression lectronique des ventes est l ampleur de la fraude fiscale qu elles rendent possible en minorant les ventes et les b n fices Ce chapitre d crit comment certaines m thodes simples de fraude qui sont toujours d actualit ont t automatis es et int gr es aux systemes PDV La suppressio
46. es de d tection et de r pression en ce domaine Dans l id al il convient d acqu rir une connaissance pr alable des syst mes des clients avant d engager une action afin de cerner les domaines de risque potentiels et de d gager des ressources Il faudrait mettre en place un programme de communication en vue de sensibiliser l ensemble des parties prenantes au caract re criminel de l utilisation de m thodes de suppression lectronique des ventes et aux graves cons quences qui peuvent en r sulter en cas d enqu te et de poursuites Les administrations fiscales devraient s assurer que la l gislation leur accorde des pouvoirs ad quats aux fins du contr le et de l expertise l gale des syst mes PDV SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 40 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS Les administrations fiscales devraient investir en vue d acqu rir les comp tences et les outils n cessaires pour mener des contr les et des enqu tes concernant les syst mes PDV y compris en cr ant les fonctions de contr leur num rique sp cialis et en recrutant le cas ch ant des sp cialistes de l expertise l gale num rique Elles doivent mettre en place les m canismes garantissant une coop ration efficace entre diff rents experts dans la lutte contre la suppression lectronique des ventes Les administrations fiscales devraient envisager de recommander que la l gislation
47. es enqu tes criminelles ou l autorit r pressive concern e y compris ceux li s l utilisation d un logiciel de suppression des ventes Les contr leurs num riques sp cialis s et sp cialistes de l expertise l gale num rique Les contr leurs num riques sp cialis s jouent un important r le d appui aux contr leurs des imp ts d s lors que des contribuables utilisent des syst mes PDV Ce sont eux qui poss dent les comp tences techniques n cessaires pour acc der aux syst mes des contribuables et remettre au contr leur des imp ts un listing des registres lectroniques des syst mes PDV Toutefois depuis la d couverte du premier logiciel de suppression des ventes dans les ann es 90 le r le du contr leur num rique sp cialis a volu passant d un soutien passif une fonction active de contr le Dans les pays o cette fonction existe elle a acquis les comp tences permettant d effectuer un tra age informatique sophistiqu d cryptage de mots de passe mise en vidence de l utilisation faite des touches de fonction r serv es aux responsables d tection des modifications de codes par exemple Le contr leur s entretient galement avec les propri taires des entreprises et leurs collaborateurs concernant l utilisation des syst mes PDV Ses conclusions sont g n ralement transmises aux contr leurs des imp ts qui en tiennent compte dans leurs v rifications Dans les cas de fraude g
48. es qui ferait partie de l ventail normal des instruments d change de renseignements entre pays qui ont g r leur propre biblioth que Caisses enregistreuses s curis es et syst mes PDV certifi s Les pouvoirs publics poursuivent diff rentes approches pour lutter contre l utilisation abusive des syst mes PDV par les contribuables des fins de fraude fiscale La gamme des solutions s est tendue passant de la caisse enregistreuse s curis e italienne les donn es sur les ventes sont sauvegard es dans un dispositif SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS 37 d enregistrement la fin de la journ e de travail au logiciel PDV certifi portugais le syst me doit g n rer des donn es crypt es sur les ventes accompagn es de signatures num riques qui authentifient la transaction L une des principales avanc es techniques est que les donn es sont d sormais s curis es leur cr ation et non plus comme dans les anciens syst mes la fin de la journ e de travail L annexe contient une description d taill e des caract ristiques des caisses enregistreuses s curis es et des syst mes PDV certifi s Ce rapport ne pr conise pas de solution technique en particulier Il s efforce de r unir des informations sur l ventail des solutions mises en uvre On semble s acheminer vers un syst me qui enregistre les donn e
49. eulement d influencer le comportement des contribuables mais aussi celui des concepteurs de logiciels et de leurs fournisseurs cette approche est probablement plus efficace si elle est collective et proactive et non pas fond e sur des contr les individuels Il est important de d finir des normes concernant les caisses enregistreuses lectroniques et d obtenir l engagement des concepteurs et des distributeurs de les respecter L administration fiscale irlandaise a donn un bon exemple de cette approche Elle a lanc une campagne en faveur de la discipline volontaire concernant l utilisation des syst mes de caisse enregistreuse ax e sur trois principales parties prenantes les propri taires des entreprises utilisateurs finals les fournisseurs du mat riel et ou du logiciel et leurs organisations repr sentatives Toutes ont re u une lettre accompagn e d une nouvelle brochure sur le sujet publi e par les autorit s fiscales irlandaises Cette brochure explique clairement ce qui est attendu de la part de chacune des parties prenantes afin de respecter la r glementation sur la TVA de 2008 et notamment en quoi l obligation de tenue de registres s applique l utilisation de caisses enregistreuses Ces informations figurent galement sur le site Internet de l administration fiscale irlandaise l adresse www revenue ie en tax vat leaflets cash registers html Label de qualit Dans le cadre d une approche no
50. fabricants de mat riels et logiciels de caisses enregistreuses e recueillir changer et am liorer les connaissances et pratiques relatives aux caract ristiques techniques des caisses enregistreuses et des syst mes PDV e mettre au point diff rents concepts et confronter les exp riences en vue d am liorer l utilisation des donn es sur les transactions commerciales dans les contr les fiscaux et e recueillir des informations sur les formes d utilisation abusive dont peuvent faire l objet diff rents syst mes 3 Cash Register Good Practice Guide EU Fiscalis Project Group 12 2006 non accessible au public 4 Guidance and Specifications for Tax Compliance of Business and Accounting Software Forum sur administration de l imp t OCDE avril 2010 J Circulaire 15 2020 du Parlement f d ral p 197 198 24 novembre 2003 SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 SYST MES DE TERMINAUX POINT DE VENTE 9 Syst mes de terminaux point de vente Syst mes PDV Lorsque James Ritty a invent la premi re caisse enregistreuse en 1879 son but tait de cr er un syst me d enregistrement des transactions en esp ces pour emp cher les employ s de son saloon de d rober une partie de ses b n fices L un de ses premiers mod les tait pr sent dans la publicit comme un caissier incorruptible La caisse enregistreuse est rapidement devenue un out
51. ibilit des donn es trait es par le syst me de caisses enregistreuses Si le syst me ne peut garantir l int grit la confidentialit et l accessibilit de ces donn es il risque encore une fois de produire une information commerciale non fiable avec toutes les cons quences n gatives qui en r sultent sur les d cisions de gestion et le calcul de l imp t Il faut faire en sorte que le logiciel conserve en m moire toutes les op rations effectu es sur la caisse enregistreuse en cr ant des pistes claires pour la v rification C est une condition n cessaire l efficacit de la gestion et du contr le de l ensemble du processus M moire interne Les donn es de transaction archiv es en m moire et dans les fichiers internes constituent la base de tous les rapports tablis par l entreprise et entrent dans le champ des examens men s en cas de contr le ou d enqu te C est ce niveau qu existe le risque le plus aigu d utilisation de logiciels de suppression lectronique des ventes ou d autres m thodes de manipulation des fichiers pour falsifier les donn es relatives aux transactions SUPPRESSION ELECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 SYST MES DE TERMINAUX POINT DE VENTE 13 Fichiers externes Le risque concerne le transfert et le stockage des donn es de transaction dans des fichiers hors ligne qui sont n cessaires par exemple lorsque la m moire du journal
52. ignaux alertant l administration fiscale peuvent SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS 33 conduire la d couverte de logiciels et de techniques de suppression lectronique des ventes et permettre de d masquer leurs fournisseurs En menant des contr les et des enqu tes visant les fournisseurs de syst mes suspect s d utiliser des techniques de suppression lectronique des ventes il est possible de se procurer des listes de clients et d identifier les utilisateurs du logiciel Ces informations peuvent servir laborer des programmes de contr le portant sur des types sp cifiques de caisses enregistreuses lectroniques Elles peuvent galement permettre de mieux comprendre les modifications apport es aux syst mes contr l s Les cas les plus graves doivent entra ner des poursuites auxquelles il convient de donner une large publicit afin d inciter d autres fraudeurs s amender De nombreuses administrations fiscales se sont dot es de programmes de divulgation volontaire destin s encourager les contribuables se faire conna tre et corriger leur d claration d imp t Toutes les administrations fiscales qui tentent de r primer les pratiques de suppression lectronique des ventes doivent pouvoir s appuyer sur les comp tences des agents de terrain responsables du contr le de la conformit contr leur des imp ts
53. il essentiel de gestion des fonds d une entreprise L enregistrement exact des op rations de vente et la pr servation des pi ces a l appui de chaque transaction demeurent une fonction essentielle des caisses enregistreuses pour les entreprises Ces caisses produisent des re us qui attestent la r alit de la vente de l entreprise ses clients Le ticket de caisse est le premier document ou relev qui montre le contenu d une transaction Avec le temps les caisses enregistreuses ont volu et elles ne se limitent plus documenter des ventes mais englobent des fonctions comptables et d audit Cette volution s est poursuivie et aujourd hui les entreprises emploient des syst mes PDV modernes pour diverses raisons Ceux ci leur assurent s curit et contr le des esp ces sont rapides r duisent les erreurs de transaction facilitent la conservation des documents et les d clarations permettent le contr le des stocks et la surveillance du personnel produisent des re us et donnent d une mani re g n rale une image de professionnalisme aux entreprises Dans le secteur de la vente au d tail et dans l h tellerie les caisses enregistreuses jouent un r le important dans la gestion de l entreprise La saisie d une commande ou d une transaction avec un client d clenche automatiquement d autres actions par exemple dans un restaurant o la commande d un repas par un client est communiqu e automatiquement
54. il pr sent dans ce rapport Estimations des pertes dues la fraude fiscale etautres formes de fraude L Association canadienne des restaurateurs et des services alimentaires a estim que le total des ventes supprim es dans le secteur de la restauration atteignait environ 2 4 milliards CAD pour l ann e 2009 Les pertes fiscales du Qu bec ont t estim es 417 millions CAD pour 2007 2008 La Su de a recouvr 150 millions EUR au moyen de 2 000 contr les r alis s sur une p riode de quatre ans En Afrique du Sud dans une seule affaire de fraude des fonds totalisant 22 millions EUR avaient t transf r s l tranger En Norv ge le montant des ventes minor es a atteint 7 millions EUR dans une seule affaire SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 INTRODUCTION 7 Des estimations des pertes dues l utilisation de techniques de suppression lectronique des ventes ont t r alis es dans certains secteurs et certaines r gions g ographiques en particulier Ces donn es donnent une indication des pertes possibles dans d autres r gions On dispose a cet gard de statistiques utiles du Canada qui reposent sur des donn es solides bas es sur les cas de fraude d tect s Revenu Qu bec l autorit charg e de l administration et de la collecte de l imp t sur le revenu et des taxes a la consommation dans la province canadienne d
55. incrimine l offre la possession et l utilisation d un logiciel de suppression lectronique des ventes SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES SECURISEES ET SYST MES PDV CERTIFI S 41 Annexe caisses enregistreuses s curis es et syst mes PDV certifi s Caisses enregistreuses s curis es Les caisses enregistreuses s curis es ont t introduites par acte l gislatif dans un certain nombre de pays il y a plus de 25 ans et elles suscitent derni rement un regain d int r t Fondamentalement il s agit de caisses enregistreuses tenues de r pondre certaines prescriptions techniques en vue de s curiser le stockage de donn es et de suivre les v nements dans le syst me Elles ont t introduites pour la premi re fois en Italie en 1983 lorsque le gouvernement d alors a instaur l obligation pour certaines entreprises d mettre un re u fiscal au moyen d une caisse enregistreuse lectronique afin de r duire la taille de l conomie souterraine Cette approche a galement t adopt e par la Gr ce et par un certain nombre d autres pays Ce sont les autorit s de chaque pays qui ont d termin les informations que le syst me doit enregistrer les modalit s de stockage des donn es ainsi que le type de document rapports fichiers et re us que le syst me doit tre en mesure de produire et dans quel format afin de
56. ine d emprisonnement ne d passant pas 12 mois ou les deux et en cas de condamnation apr s mise en examen par une amende d un montant maximum de 126 970 EUR ou la discr tion du tribunal par une peine d emprisonnement ne d passant pas 5 ans ou les deux 2 OCDE 2008 www oecd org dataoecd 51 13 40947920 pdf 3 Note d orientation sur la tenue de registres www oecd org dataoecd 29 25 3 1663 144 pdf 4 La brochure sur l utilisation des labels de qualit galement disponible en anglais peut tre consult e la page www belastingdienst nl download 1419 html SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 CONCLUSIONS 39 Conclusions Depuis que le Groupe d action de l OCDE sur les d lits caract re fiscal et autres d lits a commenc sensibiliser les administrations fiscales la question de la suppression lectronique des ventes celles ci ont multipli les initiatives visant identifier les menaces que ces pratiques font peser sur les recettes fiscales et y rem dier N anmoins ces efforts se sont accompagn s d une sophistication croissante des techniques employ es par les fournisseurs de syst mes PDV afin de dissimuler le recours cette forme de fraude fiscale Ce rapport formule des conseils l intention des administrations fiscales en vue d laborer des strat gies pour combattre la suppression lectronique des ventes et r unit
57. l s agit l seulement d exemples actuels de ce type d outils car les produits changent mais leurs principes restent identiques Dans certains cas les outils susmentionn s ne sont pas en tant que tels suffisants et les comp tences requises pour mener bien la proc dure d expertise l gale sont alors d cisives Le succ s d pend donc en grande partie de la documentation existante Les proc dures doivent tre appliqu es en gardant l esprit le fait que chaque t che doit pouvoir tre v rifi e et ensuite r pliqu e Analyse de l information num rique Les proc dures d analyse de l information recueillie peuvent varier en fonction des besoins de l affaire de l acc s l expertise des ressources disponibles et de la l gislation r gissant ce type de travail Il est donc difficile de donner une description g n rale de l analyse effectuer mais un bon point de d part consiste sans doute rechercher et lire des saisies informatiques relatives aux ventes L expertise l gale doit commencer par passer en revue et valuer la totalit des informations pertinentes aux fins du contr le fiscal Il peut s agir d informations archiv es ou contenues dans le syst me d exploitation les logiciels ou divers autres fichiers L analyse doit chercher tablir les preuves de l utilisation d un logiciel de suppression lectronique des ventes et identifier le logiciel effectivement utilis Pha
58. mbreux pays se sont efforc s d am liorer la discipline fiscale des contribuables en imposant l utilisation de caisses enregistreuses certifi es SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES SECURISEES ET SYST MES PDV CERTIFI S 43 pour toutes les transactions en esp ces ou pour toutes les entreprises de certains secteurs d activit comme les restaurants Cette approche se caract rise par l utilisation d un quipement suppl mentaire qui ajoute une signature num rique tout ou partie des donn es figurant sur un re u au moyen d une technologie de cryptage Il peut s agir d un module de contr le pour le stockage des donn es des re us et des signatures et la mise jour des totaux g n raux en m moire s curis e Signature des donn es sur les re us et stockage des donn es pertinentes dans le module de contr le Non seulement les solutions techniques de ce type ajoutent une signature num rique certaines donn es figurant sur les re us de transaction mais elles conservent en outre la trace des donn es fiscales pertinentes de ces re us Parmi les administrations fiscales qui mettent en uvre ou ont adopt ce type d approche figurent la Belgique la Gr ce la province canadienne de Qu bec et la Su de Gr ce Le minist re grec des Finances a t le premier instaurer la signature num rique des don
59. mp ts de v rifier dans un d lai raisonnable que les chiffres pr sent s sont le reflet exact et complet des ventes Les donn es doivent donner une image v rifiable compl te et juste des ventes SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 SYST MES DE TERMINAUX POINT DE VENTE 11 Ces exigences sont conformes aux besoins g n raux de toute entreprise au regard des technologies utilis es l appui de ses syst mes commerciaux d s l enregistrement d une transaction une entreprise doit avoir la garantie que l information correspondante est correctement conserv e Il faut galement que ces transactions soient r percut es de fa on fiable et compl te dans les tats comptables pouvant tre g n r s tout moment au moins jusqu au rapprochement des comptes Les grandes entreprises prennent des mesures ad quates pour conserver en toute s curit les donn es essentielles aux activit s commerciales Leurs dirigeants doivent en effet garder une parfaite ma trise de l activit Ils ont besoin de ces donn es pour appuyer leurs d cisions de rentabilit long terme mais aussi pour remettre des tats financiers et des bilans comptables fiables leurs actionnaires et aux autorit s de tutelle Risques li s aux syst mes PDV Examinons maintenant les vuln rabilit s li es aux techniques de suppression lectronique des ventes dans certains domaines de risque sp
60. n es figurant sur les re us et les factures Lorsque cette signature est imprim e sur le re u ou la facture et enregistr e dans les donn es d origine elle constitue un auxiliaire pr cieux permettant de v rifier l int grit des donn es du syst me PDV Graphique 6 Le dispositif grec de signature lectronique fiscale D5A63F82962AB37886F975820883A76415DB614E 0459 00083592 0410030925 EZI03013095 Source Informations communiqu es par la Gr ce SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 44 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES S CURIS ES ET SYST MES PDV CERTIFI S Qu bec Le gouvernement de la province de Qu bec a con u un appareil de contr le le module d enregistrement des ventes qui enregistre les donn es pertinentes des re us et g n re une signature lectronique La signature est galement imprim e sur le re u du client dans un code barres en 2D La cl publique est conserv e par l administration fiscale le fournisseur du module d enregistrement des ventes Graphique 7 Le module d enregistrement des ventes au Qu bec Syst me de EPET as point de vente K a Module i lt d enregistrement Imprimante PP des ventes de re us 3 Caisse enregistreuse Source Informations communiqu es par l administration fiscale du Qu bec La lecture de ce code barres au moyen d un lecteur manuel comportant un
61. n des ventes que l on appelle aussi cr mage a toujours exist sous une forme ou une autre notamment des fins de fraude fiscale Il existe plusieurs m thodes simples d cr mage par exemple e ne pas enregistrer certaines ventes en esp ces dans la caisse enregistreuse le propri taire de l entreprise conservant le produit de ces transactions ou e d tourner certaines ventes vers une seconde caisse enregistreuse occulte Ces pratiques sont particuli rement fr quentes dans les entreprises petites et moyennes o les contr les internes sont g n ralement moins nombreux et qui comptent souvent un nombre restreint d actionnaires Dans certains cas l entreprise qui pratique l cr mage tient deux s ries de livres et d tats comptables la premi re pour l administration fiscale et la seconde pour le propri taire de l entreprise afin qu il puisse faire tat du chiffre d affaires r el en cas de revente de l entreprise Ainsi l cr mage pratiqu en fermant les caisses enregistreuses une certaine heure de la soir e dans une affaire de fraude grande chelle concernant un restaurant en Australie s est sold par un rappel d imp ts de 8 4 millions AUD taxes impay es et p nalit s incluses la charge des propri taires de l entreprise Les technologies commerciales modernes ont permis d automatiser ce type de fraude l aide de logiciels de suppression lectronique des ve
62. n r alit ces syst mes ne permettent pas seulement l cr mage des recettes en esp ces tout comme les syst mes manuels du type tiroir caisse mais quip s d un logiciel de suppression lectronique des ventes ils rendent possibles des m thodes de fraude plus complexes du fait de leur aptitude modifier les donn es enregistr es afin de dissimuler les pratiques d cr mage Les administrations fiscales perdent des milliards de dollars ou d euros cause des ventes non d clar es et de la dissimulation de recettes l aide de ces techniques Une association canadienne du secteur de la restauration estime le total des ventes ainsi supprim es dans les restaurants canadiens environ 2 4 milliards CAD par an Depuis que le Groupe d action de l OCDE sur les d lits caract re fiscal et autres d lits a commenc son travail d enqu te et de sensibilisation ce ph nom ne plusieurs pays notamment la France l Irlande la Norv ge et le Royaume Uni ont men des enqu tes dans le secteur de la vente au d tail et d couvert des probl mes significatifs Parmi ces pays l Irlande est intervenue rapidement pour mettre en place une l gislation r primant ces pratiques D autre part un certain nombre de pays consid rent que s attaquer vigoureusement ce probl me doit constituer un l ment important de leur strat gie pour r duire le manque gagner fiscal Le pr sent document examine les fonctions de
63. ne relation privil gi e avec une grande entreprise l administration fiscale examine le cadre de contr le interne qu elle a mise en place Le logiciel comptable ce qui inclut les caisses enregistreuses lectroniques et les terminaux point de vente fait partie de ce cadre de contr le interne S agissant des petites et moyennes entreprises l administration fiscale cherchera souvent impliquer les secteurs d activit concern s et leurs organisations repr sentatives dans les discussions sur la discipline volontaire et s efforcera de fournir des r ponses s res et en temps voulu sur des questions fiscales On peut citer en exemples le Canada et les Pays Bas dont les administrations fiscales ont associ le secteur de la restauration aux discussions sur la discipline fiscale Les concepteurs de logiciels et fournisseurs de caisses enregistreuses lectroniques constituent une cat gorie tr s importante de parties prenantes Diverses administrations fiscales examinent la possibilit de renforcer leurs relations avec les concepteurs et fournisseurs de terminaux PDV L objectif est de cr er un environnement dans lequel la grande majorit des caisses seraient exemptes de toute utilisation de technique de suppression des ventes Les administrations fiscales s efforcent de nouer des relations de coop ration avec ces parties prenantes pour les inciter renoncer aux logiciels de suppression des ventes Par cons quent il importe non s
64. nqu teurs fiscaux Les participants au groupe ont mis profit cette exp rience pour faire voluer leur propre travail et les outils qu ils ont con us seront tr s utiles d autres administrations fiscales SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 6 INTRODUCTION Ce document d crit les fonctions des caisses enregistreuses modernes ainsi que le r le des fabricants fournisseurs et autres acteurs impliqu s dans leur utilisation Il passe en revue les divers moyens et techniques de suppression des ventes qui ont t d couverts et les indices susceptibles d en permettre la d tection Il examine aussi les estimations actuelles quant l ampleur de l utilisation des techniques de suppression des ventes et des pertes fiscales qui en r sultent Enfin il pr sente les diff rentes strat gies que peuvent adopter les pays des fins de contr le et d enqu te et formule des recommandations sur les mesures prendre Autres travaux pertinents Cette tude porte sp cifiquement sur les conduites criminelles qu impliquent les pratiques de suppression lectronique des ventes ainsi que sur le travail des enqu teurs criminels pour d tecter faire cesser et poursuivre de telles conduites D autres travaux davantage ax s sur le respect de la l gislation et les probl mes que rencontrent les contr leurs des imp ts ont t r alis s dans le cadre du Forum de l OCDE su
65. ntes comme Phantomware logiciel install l int rieur du syst me PDV ou Zappers programmes externes souvent transport s au moyen d une cl USB Ces logiciels donnent d sormais la possibilit de pratiquer l cr mage dans un environnement enti rement informatis en permettant au propri taire de l entreprise d op rer d une mani re en apparence parfaitement normale toutes les ventes tant enregistr es par le personnel dans une caisse enregistreuse en tant que transactions de vente Gr ce aux nouvelles technologies le propri taire de l entreprise peut r aliser la suppression lectronique des ventes un moment ad quat g n ralement apr s les heures d ouverture en optant pour une valeur mon taire pr tablie chaque jour ou un simple pourcentage des ventes en esp ces Il n est plus n cessaire de tenir une deuxi me caisse tout le processus est informatis et le propri taire de l entreprise a acc s au logiciel de suppression l aide de m thodes assez simples par exemple une carte magn tique ou un bouton cach sur l cran permettant d activer un menu sp cial Selon certains enqu teurs l acc s au menu sp cial peut aussi se faire en pressant plusieurs touches la fois L existence de nombreuses transactions en esp ces tait autrefois une condition essentielle des diff rentes formes d cr mage Les ventes par cartes de cr dit ou de d bit taient rarement
66. ntomware ou Zapper Les fichiers d enregistrement des ventes doivent tre confront s aux donn es d horodatage figurant dans le syst me de stockage et ou de fichiers Si les ventes ont t modifi es une date ou une heure o normalement aucune nouvelle criture n aurait d tre ajout e cela peut indiquer l utilisation d un logiciel de suppression lectronique des ventes Les fichiers journaux peuvent contenir des donn es suppl mentaires confirmant les traces de suppression indiqu es L information fournie par le syst me de fichiers est g n ralement une source fiable pour tablir quel moment un fichier a t cr modifi ou utilis pour la derni re fois Il existe cependant d autres sources comme le journal des logiciels de s curit par exemple les programmes anti virus qui peuvent garder trace du nom et de la taille des fichiers La diff rence de taille entre les fichiers r pertori s dans SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 26 M THODES DE DETECTION le programme antivirus et les fichiers du syst me saisi peut tre la preuve que leur contenu a t modifi L analyse de ces fichiers vise principalement 4 d terminer si un logiciel de suppression lectronique des ventes a t utilis Les outils g n ralement utilis s pour l analyse de l information num rique comprennent notamment e EnCase de Guidance Software
67. ord Change Restaurant Waiters Date roost 2005 0371 A au 2001 fis coos J BU Total Recipt time Unselect Upper to 0 Entre 00 00 och 23 59 List of tickets paid in cash Replacement tickets Articles exclure 0 Article List Price Level Normal Erase Ticket 7 Total 45 00 kr Ticket with r List of replacement tickets commission 334 FLASK L SOCL 45 00 kr 45 00 kr MOMS 254 9 00 kr PEER A ER SRR ERE E EERE EEE REESE EE De ee ee He de E RARER EEE REE R ERE E ESE TotalSales 40 836 31 kr Amount to remove Threshold amount 100 Total P Totar MORE EA 9 sida f r ndring i jo Source Informations fournies par la Su de Dans cet exemple de Phantomware les ventes ne sont en fait pas supprim es mais modifi es en rempla ant des plats plus chers par des plats moins chers Cette m thode de suppression lectronique des ventes est plus sophistiqu e parce qu elle permet d viter les carts qui r sultent des suppressions dans la num rotation s quentielle des transactions de ventes Les contr leurs doivent savoir qu avec d autres versions de Phantomware il est possible de supprimer des ventes en renum rotant les transactions conserv es sans rompre l ordre s quentiel des num ros de transaction Par cons quent l existence d une num rotation s quentielle n exclut pas l utilisation de techniques de suppression des ventes Zappers Les Zappers camoufleurs de ventes son
68. portants qui doivent contenir des donn es fiables En r alit ces syst mes ne permettent pas seulement l cr mage des recettes en esp ces comme un tiroir caisse manuel mais quip s d un logiciel de suppression lectronique des ventes ils rendent possibles des m thodes de fraude plus complexes Les administrations fiscales perdent des milliards de dollars cause des ventes non d clar es et de la dissimulation de recettes l aide de ces techniques Le pr sent document examine les fonctions des syst mes PDV ainsi que les domaines de risque sp cifiques Il d crit en d tail les techniques de suppression lectronique des ventes qui ont t d couvertes par des sp cialistes en particulier Phantomware et Zappers et montre de quelle fa on ces m thodes de fraude peuvent tre d tect es par les contr leurs et enqu teurs fiscaux Le rapport aborde galement un nombre de strat gies adopt es dans diff rents pays afin de lutter contre la fraude li e la suppression lectronique des ventes et signale certaines pratiques exemplaires Tout particuli rement il formule des recommandations destin es aux pays qui souhaitent traiter ce domaine de risque important Table des mati res R sum Introduction Syst mes de terminaux point de vente Techniques de suppression lectronique des ventes M thodes de d tection R ponses des pouvoirs publics Conclusions www oecd org ctp taxcrimes
69. pproche g n rale de discipline fiscale afin que celle ci tienne effectivement compte des risques pos s par les syst mes de suppression lectronique des ventes et encourage la discipline volontaire l imp t et elles devraient renforcer les mesures de d tection et de r pression en ce domaine e Il faudrait mettre en place un programme de communication en vue de sensibiliser l ensemble des parties prenantes au caract re criminel de l utilisation de m thodes de suppression lectronique des ventes et aux graves cons quences d enqu tes et de poursuites qui peuvent en r sulter e Les administrations fiscales devraient s assurer que la l gislation leur accorde des pouvoirs ad quats aux fins du contr le et de l expertise l gale des syst mes PDV e Les administrations fiscales devraient investir en vue d acqu rir les comp tences et les outils n cessaires pour mener des contr les et des enqu tes concernant les syst mes PDV y compris en cr ant les fonctions de contr leur num rique sp cialis et en recrutant le cas ch ant des sp cialistes de l expertise l gale num rique e Les administrations fiscales devraient envisager de recommander que la l gislation incrimine l offre la possession et l utilisation d un logiciel de suppression lectronique des ventes SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 INTRODUCTION 5 Introduction Contexte
70. pression lectronique des ventes on peut supposer que les mesures prises pour r duire les rentr es en esp ces vont aussi rendre difficile ou impossible d tablir les recettes v ritables de l entreprise au moyen d une v rification des livres et registres comptables C est ce qui ressort clairement des enqu tes r centes sur le logiciel Phantomware la conclusion tant que les enqu teurs sont en grande partie tributaires d une expertise l gale num rique pour tablir les faits N anmoins m me en l absence de moyens d expertise l gale num rique ce qui est souvent le cas les comp tences num riques sp cialis es des contr leurs peuvent leur SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 24 M THODES DE DETECTION permettre de trouver et de copier les fichiers de sauvegarde ainsi que d autres fichiers utiles Certaines affaires ayant eu lieu en Su de et en Norv ge illustrent les modifications apport es au mode de fonctionnement des logiciels de suppression lectronique des ventes afin de rendre la d tection plus difficile Les premi res versions du programme Phantomware laissaient dans le syst me de gestion de l entreprise de nombreuses traces des changements effectu s et des fichiers contenant les donn es originelles sur les ventes restaient pr sents dans le syst me Les administrations fiscales parvenaient ainsi d tecter l utilisation d un logici
71. proche strate qUe reisene eden cede dre sfr tie EE E en ot dE ee de 27 Renforcer la discipline fiscale css sit nent shine if EERE EE RES 28 Am liorer la S nsibilisati n 38s tenus minis enorme en 30 Contr le eteniqu t rss tisse nn nt debit nn tale PNEU en tte tt ST E 32 Sources d rensSel n Ments ressent re Men E ne ren ed en re li en 35 Caisses enregistreuses s curis es et syst mes PDV certifi s 36 141 1 Le ES CARPE A AE TE EEA 39 R ecommandations sisi ca aaen eana oea e eee en a renin ald Gace Re ir 39 Annexe caisses enregistreuses s curis es et syst mes PDV certifi s ss 41 Caisses enregistreuses S cunIS es 220 ne Mr ne en a bre ein re ire 41 Syst mes PDV certifi s senc ves Mae Minnie a Ra E lente den ete sin ne tte 42 SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 R SUM 3 R sum Les techniques de suppression lectronique des ventes facilitent la fraude fiscale et sont la cause de pertes fiscales tr s importantes au niveau mondial Les syst mes de terminaux point de vente PDV utilis s dans le secteur de la vente au d tail sont un l ment essentiel des dispositifs g n raux de vente et de comptabilit et constituent des outils comptables efficaces de gestion des entreprises On attend d eux par cons quent qu ils contiennent des donn es primaires accessibles aux contr leurs des imp ts E
72. r l administration de l imp t et du programme Fiscalis de l UE Le Groupe de projet sur les caisses enregistreuses du programme Fiscalis de l Union europ enne a produit en 2006 un Guide de bonnes pratiques sur les caisses enregistreuses en anglais qui inclut une pr sentation d taill e de la l gislation de tous les tats membres de l UE la liste des mat riels et logiciels de caisses enregistreuses existants un catalogue des risques sp cifiques et des recommandations sur les bonnes pratiques de contr le des caisses enregistreuses et des syst mes PDV Le Forum sur l administration de l imp t a produit en avril 2010 une note d information qui comprend des recommandations sur les proc dures suivre pour assurer la fiabilit des donn es informatiques Au cours du second semestre de 2010 l quipe ZAPAT Activity Team on Zappers and Phantomware a t cr e dans le cadre du Project Group on E Audit de l UE S appuyant sur les nouvelles modalit s et m thodes de contr le adopt es par les administrations fiscales des tats membres de PUE la ZAPAT f d rera les bonnes pratiques et contribuera ainsi am liorer encore le contr le num rique des syst mes PDV Elle produira ensuite sur la base des r sultats obtenus une note d orientation sur le contr le num rique des syst mes PDV qui sera mise la disposition des contr leurs fiscaux des tats membres de l UE et compl tera le trava
73. rations peuvent tre source pour les contr leurs des imp ts d informations utiles sur l utilisation concr te d un syst me PDV Des agents d une administration fiscale peuvent aussi se faire passer pour des utilisateurs potentiels afin d acqu rir des copies des logiciels pertinents des fins d analyse SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 22 M THODES DE DETECTION e Les autres syst mes financiers et de gestion d une entreprise comme le contr le des stocks et la facturation sont souvent troitement li s au syst me de caisses enregistreuses Lors d une v rification l information obtenue partir de ces syst mes peut tre importante pour valuer la fiabilit des donn es conserv es dans les caisses enregistreuses Les contr leurs des imp ts peuvent apprendre extraire des informations utiles d un syst me PDV Ils peuvent aussi apprendre reprogrammer une caisse ECR afin de r v ler les ventes et transactions supprim es et d imprimer des tats les faisant appara tre en d tail Cette approche a t adopt e au Royaume Uni o les contr leurs des imp ts doivent suivre une formation de trois jours Lors d une intervention locale 68 des entreprises contr l es ont fait l objet de rappels d imp ts Contr le num rique sp cialis Les contr leurs du commerce lectronique ou contr leurs num riques sp ci
74. rave le dossier peut donner lieu une enqu te criminelle et le r le du sp cialiste de l expertise l gale num rique passe au premier plan Ces sp cialistes l instar des contr leurs num riques sp cialis s ont acquis des comp tences scientifiques pour la saisie et l analyse de donn es lectroniques Ils ont acc s aux syst mes PDV et aux ordinateurs du contribuable et utilisent diff rents l ments scientifiques analyse des horodateurs des totaux de contr le et des comptages clonage des syst mes des fins de test recherche de courriels suspects et r cup ration de courriels fichiers et donn es effac s etc pour aider les enqu teurs criminels tablir l intention d lictueuse ou l l ment intentionnel g n ralement requis pour entamer des poursuites p nales L encore leurs conclusions sont habituellement transmises l enqu teur criminel qui en tiendra compte dans son enqu te Quelle que soit l approche adopt e par les administrations fiscales les contr leurs num riques sp cialis s et les sp cialistes de l expertise l gale num rique jouent un r le essentiel pour remporter la lutte contre les utilisateurs de logiciel de suppression lectronique des ventes Il est galement important que les contr leurs et sp cialistes coop rent efficacement la fois entre eux et avec l administration fiscale Enqu te criminelle La menace d une enqu te et de poursuites p nales constitue
75. rendu compte de cette affaire SUPPRESSION ELECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 32 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS Graphique 4 Camoufleurs de ventes Couverture m diaque Liberal leader Tough times ready to fight for horses Michael Ignatieff warns Rescue groups fear for coalition deal still stands abandoned animals NEWS A6 IN THE VALLEY A8 FINAL EDITION WEATHER Vartably ch A44 e r OV l n ce towers 1 00 THURSDAY DECEMBER 11 2008 BREAKING NEWS THEPROVINCE COM VANCOUVER BRITISH COLUMBIA TAX CHEATING SOFTWARE BUST SOMETHING S Honjin Sus JAVANESE RESTACRANT RESTAURANTS and it s not the sushi wews as The Province 2008 Source The Province Tax Cheating software bust Something s fishy at these restaurants and it s not the sushi page de couverture The Province 11 d cembre 2008 Contr le et enqu te Les administrations fiscales ne se contentent pas de mener des v rifications individuelles elles lancent galement des campagnes visant d celer les cas de suppression lectronique des ventes Diff rents facteurs interviennent pour s lectionner les cas examiner Les logiciels d analyse des risques comme le logiciel IDEA d crit plus avant jouent un r le important tout comme la connaissance des entreprises et des secteurs caract ris s par une circulation importante d esp ces Divers s
76. rgement automatique peut tre consid r comme une d claration d imp t officielle Signature des donn es du re u au moyen d un logiciel PDV certifi Le syst me mis en place au Portugal est l exemple le plus r cent de l ajout d une signature num rique au moyen d un logiciel PDV certifi Cette approche qui ne fait pas intervenir d appareil de contr le s appuie sur un processus de cryptage qui signe les documents en utilisant une paire asym trique de cl s et un algorithme RSA Le concepteur du logiciel remet la cl publique l administration fiscale et il est le seul conna tre la cl priv e L administration fiscale v rifie si le logiciel r pond aux exigences et si c est le cas le certifie et rend cette certification publique Depuis 2008 les syst mes PDV au Portugal doivent obligatoirement utiliser un fichier d audit standard des fins fiscales SAF T Cela implique la signature des SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 48 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES SECURISEES ET SYST MES PDV CERTIFI S champs suivants sur chaque document date du re u date d entr e syst me num ro de recu total brut et signature du document pr c dent de la m me s rie Par cons quent e il est facile de d terminer sur le re u si un logiciel certifi est ou non utilis e les chiffres de la signature imprim e doivent correspondre la
77. ronique des ventes et l avantage indu qu elle conf re leurs utilisateurs La publicit ainsi g n r e fait savoir ceux qui s engagent dans cette forme de fraude ou d vasion fiscale que l administration fiscale est inform e de ce comportement et ne le tol rera pas Les fraudeurs s exposent de lourdes amendes et sanctions voire m me des peines d emprisonnement Sources de renseignements Outre les agents de terrain qui sont en premi re ligne du combat contre les techniques de suppression des ventes d autres agents uvrent dans l ombre afin d appuyer leurs efforts Il s agit des agents de renseignements qui partir d informations publiques non prot g es et g n r es en interne r unies par les contr leurs et les enqu teurs listing des clients des fournisseurs par exemple sur le terrain tablissent des rapports d information pour clairer les d cisions des dirigeants et des formateurs qui poss dent les comp tences n cessaires pour dispenser aux quatre cat gories d agents de terrain la formation requise pour mener bien leurs t ches Une connaissance d taill e du fonctionnement des syst mes PDV est n cessaire pour appuyer le travail de d tection et d enqu te Les informations sur les diff rents syst mes peuvent tre e r unies et collect es partir de sources libres ou e r unies de fa on clandestine par l achat anonyme de manuels techniques Le
78. s curiser les donn es en vue de contr les fiscaux Les caisses enregistreuses s curis es doivent r pondre un certain nombre d exigences techniques notamment e la conservation lectronique des donn es d taill es des transactions dans le format prescrit crypt es selon des modalit s sp cifiques et sur des dispositifs de stockage pr d finis e des documents d taill s que seul le contr leur des imp ts peut consulter sa demande e la conservation de pistes compl tes pour la v rification et dans certains cas le suivi des v nements e le syst me doit tre dot d un module de contr le sous une forme ou sous une autre et e d autres mesures techniques destin es se pr munir contre des alt rations ult rieures de mani re garantir l int grit des donn es Dans leurs versions initiales les caisses enregistreuses s curis es enregistraient les donn es sur les ventes la fin de la journ e de travail alors que la logique actuelle consiste plut t les enregistrer au moment de leur cr ation La mode op ratoire est le suivant la fin de chaque journ e de travail l entrepreneur doit g n rer un rapport financier journalier Le total des ventes indiqu dans ce rapport est alors inscrit en m moire prot g e avec actualisation des compteurs en fonction des chiffres de ventes du jour Dans certains pays les compteurs ont t par la suite compl t s par des compteurs de ti
79. s au moment de leur cr ation et qui int gre de nouvelles techniques telles que le cryptage de donn es et les signatures num riques Notes 1 La l gislation adopt e en 2011 ajoute la loi les infractions suivantes ba poss de ou utilise sciemment ou volontairement en vue d chapper l imp t un programme informatique ou un composant lectronique qui modifie corrige supprime annule dissimule ou alt re de toute autre mani re un enregistrement stock ou conserv au moyen d un dispositif lectronique sans pr server les donn es originales ainsi que leur modification correction annulation dissimulation ou alt ration ult rieure bb procure ou met disposition en vue d chapper l imp t un programme informatique ou un composant lectronique qui modifie corrige supprime annule dissimule ou alt re de toute autre mani re un enregistrement stock ou conserv au moyen d un dispositif lectronique sans pr server les donn es originales ainsi que leur modification correction annulation dissimulation ou alt ration ult rieure En cas de condamnation l issue d une proc dure simplifi e pour une infraction commise le 14 mars 2008 ou apr s ces infractions sont sanctionn es par une amende ne d passant pas 5 000 EUR 3 000 EUR pour les infractions commises avant cette date et qui peut tre ramen e un quart de ce montant au minimum ou la discr tion du tribunal par une pe
80. s syst mes PDV ainsi que les domaines de risque sp cifiques Il d crit en d tail les techniques de suppression lectronique des ventes qui ont t d couvertes par des sp cialistes en particulier Phantomware et Zappers et montre de quelle fa on ces m thodes de fraude peuvent tre d tect es par les contr leurs et enqu teurs fiscaux Il note l volution constante des techniques de suppression lectronique des ventes et la n cessit d tre vigilants face ces changements Ce document recense et analyse les diverses m thodes employ es par les pouvoirs publics pour lutter contre la fraude li e la suppression lectronique des ventes en signalant certaines pratiques exemplaires notamment le renforcement du respect des normes en mettant l accent sur la discipline volontaire sous la responsabilit des organismes sectoriels la sensibilisation de l ensemble des parties prenantes y compris le public l am lioration des comp tences en mati re de contr le et d enqu te l acquisition et l change de renseignements et l utilisation de moyens techniques comme les syst mes PDV certifi s Le document formule les recommandations suivantes SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 4 R SUM e Les administrations fiscales devraient tablir une strat gie de lutte contre la suppression lectronique des ventes dans le cadre de leur a
81. signature condens e figurant dans le SAF T si le contr leur le demande et e surla base de l examen de la cl publique des donn es du re u et de la signature sur le re u le contr leur du SAF T peut d terminer sile re u a t falsifi sila signature a t g n r e avec la cl priv e correcte et si la s quence du re u a t rompue On trouvera des informations compl mentaires et une analyse de signature sur le site Internet de l administration fiscale portugaise http info portaldasfinancas gov pt pt apoio_contribuinte news_saf t_pt htm Y figure galement une traduction en anglais de la loi sur la certification des logiciels Notes L algorithme utilis est un SHA 1 de source libre Il utilise une infrastructure de cl publique et un algorithme RSA http www revenuquebec ca fr a propos evasion_ fiscale restauration secteur aspx Pi D Algorithme RSA infrastructure de cl publique cl priv e sur certificat dans le module de contr le SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES Les techniques de suppression lectronique des ventes facilitent la fraude fiscale et sont la cause de pertes fiscales tr s importantes au niveau mondial Dans le secteur de la vente au d tail les syst mes de terminaux point de vente repr sentent des outils im
82. t de Revenu Qu bec Su de et Belgique La nouvelle l gislation su doise entr e pleinement en vigueur en 2010 a introduit l utilisation obligatoire de caisses enregistreuses dans les entreprises caract ris es par une circulation importante d esp ces avec certaines exemptions comme les tr s petites entreprises les march s en plein air les grandes entreprises dot es de contr les internes rigoureux Aux termes de la l gislation les syst mes PDV doivent satisfaire des exigences techniques strictes qui incluent des fonctions obligatoires et des fonctions prohib es Le fabricant de la caisse enregistreuse doit la d clarer l administration fiscale SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 46 ANNEXE CAISSES ENREGISTREUSES S CURIS ES ET SYST MES PDV CERTIFI S Graphique 9 Le dispositif de contr le su dois Donn es du re u Code de contr le Re u avec Code de contr le Autorit fiscale Skatteverket Source Informations communiqu es par la Su de En outre un module de contr le doit tre reli au syst me Il g n re une signature num rique bas e sur le contenu du re u Cette signature imprim e sur le re u simplifie le contr le de l int grit des donn es figurant sur le re u Les donn es importantes du re u sont conserv es dans une base de donn es s curis es contenue dans le module de contr
83. t des programmes logiciels externes utilis s pour supprimer des ventes Ils sont log s sur divers supports lectroniques tels que SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 18 TECHNIQUES DE SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES cl s USB ou CD amovibles ou peuvent tre activ s en ligne via un lien Internet Les Zappers sont con us vendus et g r s par des concepteurs de syst mes PDV destin s diff rents secteurs d activit mais certains acteurs ind pendants ont aussi d velopp des techniques de ce genre Leur fonctionnement est similaire celui des logiciels Phantomware mais ils sont plus difficiles d tecter du fait d une conception plus complexe et aussi parce que le logiciel fautif n est pas pr sent dans la machine pendant l utilisation normale Divers types de Zappers ont t d tect s au Canada en particulier dans un grand nombre de restaurants chaque fois une cl USB est utilis e pour activer le Zapper en affichant sur le syst me PDV un cran sp cial qui permet au propri taire de l entreprise de commencer supprimer et ou modifier les ventes R sum des techniques utilis es Quel que soit le type de programme utilis les l ments recueillis ce jour semblent indiquer que dans la plupart des cas le fournisseur du syst me PDV la programm de fa on permettre un usage frauduleux Il peut aussi organiser une formation correspondan
84. te ou fournir un mode d emploi crit Ces services sont parfois rendus sans entra ner de frais suppl mentaires pour le client Dans le cas des logiciels Phantomware et Zappers l interface utilisateur est g n ralement de qualit professionnelle et simple d emploi Elle est souvent con ue par un technicien associ la mise au point du logiciel d exploitation du syst me PDV et son format est souvent similaire par cons quent l aspect et le mode de fonctionnement du logiciel de suppression sont les m mes que ceux du logiciel commercial l gal La s lection des transactions modifier est g n ralement simple effectuer le plus souvent en cliquant sur les ventes supprimer ou remplacer par une transaction de valeur moindre ou en indiquant le montant ou le pourcentage des ventes supprimer Il existe aussi des filtres permettant l utilisateur de camoufler certaines cat gories de ventes un propri taire d entreprise qui emploie un personne non d clar e peut ainsi supprimer toutes les ventes de cet employ ou en cas de vente de produits de contrebande par exemple des cigarettes le propri taire peut faire dispara tre les transactions correspondantes et effacer ainsi toute trace de participation un trafic Les fonctions des syst mes de suppression lectronique des ventes peuvent tre r sum es comme suit e acc s au logiciel cach e affichage du d tail des transactions en esp ces mais on a
85. tilisation de syst mes PDV certifi s sp cifiques est impos e l ensemble des entreprises ou seulement certains secteurs de services ou de la vente au d tail Ces syst mes appel s caisses enregistreuses s curis es sont d crits plus loin dans le chapitre R ponses des pouvoirs publics Obligations respecter en vue des contr les fiscaux Les exigences relatives aux contr les fiscaux sont parfaitement compatibles avec les besoins normaux d une entreprise en termes de gestion de l information commerciale Outre les l ments mentionn s ci dessus les exigences sp cifiques aux fins des contr les fiscaux comprennent e la conservation lectronique de donn es d taill es sur les transactions e la tenue de registres comptables d taill s pouvant tre mis sur demande la disposition des contr leurs des imp ts e la conservation de pistes compl tes pour la v rification et e adoption de mesures ad quates pour emp cher toute alt ration ult rieure des donn es et garantir leur int grit Des donn es d taill es sur les transactions commerciales sont n cessaires pour v rifier que la totalit des ventes ont bien t d clar es Du point de vue des contr les les exigences auxquelles les informations commerciales doivent r pondre sont assez simples les donn es archiv es doivent donner une image exacte et compl te des ventes Ces registres doivent permettre aux contr leurs des i
86. u Qu bec a estim que les pertes fiscales imputables a ces techniques s levaient a 417 millions CAD en 2007 2008 En 2008 l Agence du revenu du Canada a accus les propri taires de quatre restaurants de fraude fiscale impliquant le camouflage d environ 200 000 transactions en esp ces pour un total de 4 6 millions CAD L Association canadienne des restaurateurs et des services alimentaires cite l estimation selon laquelle les ventes fant mes en esp ces pourraient atteindre 2 4 milliards CAD en 2009 En Allemagne la Bundesrechnungshof Cour des comptes f d rale s inqui te dans son Rapport annuel 2003 sur la gestion financi re f d rale des pertes dues l utilisation de techniques de suppression lectronique des ventes et d clare en conclusion que le montant des transactions en esp ces atteignant des dizaines de milliards d euros le risque de fraude fiscale ne doit pas tre sous estim Les donn es suivantes valent galement d tre mentionn es e dans une affaire ayant donn lieu une enqu te en Norv ge le montant des transactions non d clar es s levait 7 millions EUR e dans une affaire en Afrique du Sud des grossistes avaient transf r l tranger une somme quivalente 22 millions EUR e dans une enqu te men e en Slov nie les inspections effectu es chez des d taillants apr s les heures d ouverture ont permis d tablir que les vent
87. ur les d lits caract re fiscal et autres d lits contribuent mieux sensibiliser les pays et incitent certains d entre eux agir Une pr sentation effectu e lors du premier Forum sur la fiscalit et la criminalit Oslo en mars 2011 a permis de porter les risques de nature fiscale l attention d un large public issu d administrations fiscales et d autorit s r pressives Le Groupe d action a recens les r ponses apport es par les pouvoirs publics dans un certain nombre de pays o les informations taient disponibles On a ainsi pu analyser l efficacit de l ventail des mesures prises afin de rem dier au probl me de la suppression lectronique des ventes et aux risques engendr s par cette pratique Ces mesures rel vent des cat gories suivantes e renforcer la discipline fiscale e am liorer la sensibilisation e d tection contr le et enqu te e renseignements et e caisses enregistreuses s curis es et syst mes PDV certifi s La question de la suppression lectronique des ventes est complexe et appelle une r ponse qui englobe tout ou partie de ces cat gories C est la raison pour laquelle il faut suivre une approche strat gique afin d laborer un ensemble appropri de solutions Approche strat gique Certaines administrations fiscales inscrivent leurs travaux dans ce domaine dans le cadre d une strat gie plus large visant s attaquer au manque gagner fiscal ou l
88. vatrice de la discipline volontaire men e par l administration fiscale n erlandaise un organisme sectoriel a t mis en place avec pour mission de certifier la qualit des terminaux point de vente commercialis s aux Pays Bas Ce syst me de label de qualit unique en son genre pourrait toutefois tre adapt SUPPRESSION ELECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 30 R PONSES DES POUVOIRS PUBLICS d autres pays Une fois le processus enti rement op rationnel il serait utile d examiner les possibilit s de lui conf rer une port e internationale Il faudrait laborer des normes sp cifiques aux terminaux PDV qui soient applicables l chelle internationale ce qui pourrait procurer des avantages substantiels r duction consid rable du march des logiciels de suppression lectronique des ventes certitude des administrations fiscales des concepteurs de logiciels et de leurs utilisateurs quant la conformit des syst mes PDV et r duction des co ts de conformit pour tous L administration fiscale n erlandaise et les fabricants participent ce projet sur une base volontaire Le projet est d sormais op rationnel et b n ficie du soutien de nombreux fabricants l entit charg e de d cerner le label de qualit fonctionne en toute ind pendance L id e est que les syst mes de caisses enregistreuses conformes la norme obtiennent un label de qualit L
89. yst me de caisse enregistreuse doit se conformer et e les avantages de la conformit pour toutes les parties concern es situation gagnant gagnant par exemple les d veloppeurs fournisseurs peuvent se livrer concurrence sur un pied d galit tandis que leur comportement vertueux procure l administration fiscale une certaine assurance r duction des risques affectation des moyens de contr le aux contribuables pr sentant des risques plus lev s Les principaux outils de communication sont les r unions avec les organes repr sentatifs et les rencontres individuelles avec les fournisseurs Il est aussi possible d axer les efforts de sensibilisation sur les contribuables en g n ral en utilisant les m dias pour faire connaitre les condamnations prononc es a l encontre de fraudeurs favorisant ainsi la discipline volontaire Au Canada la publication dans les m dias de poursuites ayant abouti est la base du succ s du Programme d enqu tes criminelles Dans certains cas notamment ceux impliquant un camoufleur de ventes l intervention des m dias peut tre sollicit e au moment de l ex cution du mandat de perquisition et pendant les enqu tes p nales La divulgation des poursuites et des condamnations fait partie int grante du syst me d auto valuation et dissuade les fraudeurs potentiels Le graphique 4 illustre la couverture m diatique dans une affaire de fraude Le journal t l vis de fin de soir e a
90. yst mes quip s de fonctions de suppression lectronique des ventes Quant aux perspectives d avenir les contr leurs et enqu teurs qui travaillent dans ce domaine font tat d un d veloppement constant et d une sophistication croissante des techniques utilis es pour chapper la d tection SUPPRESSION LECTRONIQUE DES VENTES UNE MENACE POUR LES RECETTES FISCALES OCDE 2013 8 INTRODUCTION On n a pas encore pu tablir que des entreprises utilisent des techniques similaires pour gonfler leurs chiffres de ventes par exemple dans le but de blanchir des produits du crime N anmoins ce risque existe et les administrations fiscales doivent en tre conscientes Notes 1 Le groupe d experts tait coordonn par la Norv ge et comprenait des participants des pays suivants Allemagne Belgique Canada Etats Unis France Gr ce Irlande Norv ge Pays Bas Portugal Royaume Uni Su de et Turquie 2 Le Groupe de projet tait charg d identifier les risques li s aux caisses enregistreuses et aux syst mes PDV et de faire des propositions sur les moyens de pr venir ces risques Ses objectifs d taill s taient les suivants e recueillir des informations sur les diff rentes r gles et normes requises par les autorit s fiscales des Etats membres de IUE au sujet des caisses enregistreuses et des syst mes PDV ainsi que sur leur application en pratique et inventorier les r gles et conditions impos es aux

SUPPRESSION ÉLECTRONIQUE DES VENTES: UNE

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