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un traitement pas si universel

1. ERs GB Fall Suisse vos droits Les prestations impos es par la loi f d rale sur l assurance maladie LAMal sont les m mes quelle que soit la caisse qui les rembourse Les primes sont calcul es chaque ann e pour l ann e venir pour chaque canton et sont relativement lev es Entre 342 et 513 CHF par mois Avec franchise et quote part un assur en Suisse paye au minimum 3 000 CHF par ann e de propre poche Un assur dans le besoin peut demander un subside partiel ou total au sens de la LAMal pour financer ses primes d assurance obligatoire des soins mais les subsides ne sont pas calcul s de la m me mani re dans tous les cantons En moyenne tiers des assur s en Suisse b n ficie d un subside partiel ou total La LAMal rend l assurance obligatoire pour toute personne domicili e en Suisse obligation impos e quel que soit le statut l gal pour autant que la personne a l intention d y r sider et qu elle y s journe effectivement Outrepassant leurs droits les caisses demandent trop souvent de fournir une preuve de r sidence l gale d autorisation de s jour ou d tablissement ces fameux permis Sans titre de s jour ou d tablissement la plupart des Cantons refusent d octroyer le subside et ce dernier ne couvre g n ralement qu une part de la prime 90 par mois pour un adulte Gen ve Et finalement il n y pas d aide sociale pour les sans papiers seulement l aide d urgence
2. CREDIT COOPERATIF C est un choix PARGNER OU PARTAGER POURQUOI CHOISIR En pla ant votre pargne sur le livret Agir du Cr dit Coop ratif vous faites nm FPARGNEZ fructifier votre argent tout en soutenant AIDES premi re association fran aise LIVA 1 ET PARTAGEZ de lutte contre le et les h patites Chaque ann e la moiti de vos int r ts AGIR EN MEME sera automatiquement revers e et lui permettra de mener bien ses actions TEMPS de soutien pr vention et d pistage des personnes concern es par le VIH 000 Cr dit Coop ratif Soci t coop rative anonyme de Banque Populaire capital variable RCS Nanterre 349 974 931 APE 6419 Z ORIAS 07 005 463 12 boulevard Pesaro CS 10002 92024 Nanterre cedex Illustrateur Adrian Johnson Pour plus d informations sur le livret Agir AIDES j ai trois possibilit s Internet www credit cooperatif coop particuliers e T l phone N Azur 810 63 44 44 prix d un appel local depuis un poste fixe ou selon op rateur Courrier je renvoie ce coupon r ponse sans l affranchir Cr dit Coop ratif MonCreditCooperatif coop Libre r ponse 93 336 92019 Nanterre cedex 001 Madame Code postal _ _ _ O
3. EEN et t Je souhaite recevoir des informations sur le livret Agir AIDES du Cr dit Coop ratif Les informations communiqu es seront enregistr es par le Cr dit Coop ratif uniquement pour le traitement de votre demande Ces informations sont obligatoires Vous disposez d un droit d acc s de rectification d opposition et de suppression dans les conditions pr vues par la loi n 78 17 du 6 janvier 1978 modifi e relative l informatique aux fichiers et aux libert s Ces droits peuvent s exercer aupr s du Cr dit Coop ratif 12 boulevard Pesaro CS 10002 92024 Nanterre Cedex
4. O N C O O trangers malades universe gt gt Sommaire 9 9 Courrier 05 Edito Les nerfs solides Par Bruno Spire pr sident de AIDES JO Dossier Conf rence de Melbourne 2014 le grand sursaut La 20 me conf rence internationale sur le sida IAS s est d roul e fin juillet Melbourne Comme chaque dition la conf rence a permis de faire le point sur les avanc es de rappeler les enjeux actuels et les conditions d un arr t de l pid mie Voici en textes et en images les points forts de cet v nement mondial 19 Ici et I En bref Biblio LS 1 fl FL F ui Es APESS m 14 Quoi de neuf doc VIH VHC co infection les infos clefs des conf rences Chaque conf rence sur le VIH les h patites virales apporte son lot d informations nouvelles La conf rence de Melbourne a pr sent outre des tudes en sciences sociales des r sultats d tudes cliniques Voici une s lection d infos pr sent es Melbourne compl t e par des actualit s dans le champ du VIH du VHC et de la co infection 20 Actus TRT 5 VIH h patites co t pour co t 22 Actus Essai IPrEX Nouvelles donn es fondamentales sur la PrEP voulu comprendre ce qui pouvait se passer pour une personne trang re d couvrant sa s ropositivit Montr al Paris et Fribou
5. Je suis venue dire que je m en vais OU UN dernier texte pour la route a y est J y suis la retraite Et ce depuis le 1er ao t Je crois que j aurais cass la gueule qui aurait os m en parler de cette retraite ne serait ce qu il dix ans Tellement je pensais dur comme fer ne jamais tre concern e par cette chose Vivre jusque l Impensable mais voil on y est force de ne jamais faire de projets sur le long terme vieille s roposivit oblige ne voit on pas le temps passer R sumons contamin e fin 1985 d pist e quelques mois plus tard j avais 33 ans et j tais jeune et belle mordant la vie pleines dents et m me un peu plus J ai tout connu le choc de l annonce tr s mal faite c est dire la mort annonc e l angoisse pour mon fils le d but sans traitement heureusement que je n en avais pas besoin selon les crit res de l poque car il n y en avait pas le changement de vie le deuil r p tition de proches et ma situation se d t riorant le premier traitement en 1991 Quelle abomination cet AZT aval pour la premi re fois Puis au fil des avanc es th rapeutiques il y eu les changements de traitements avec leurs cort ges pouvantables d effets ind sirables et leurs posologies pas du tout compatibles avec une existence dite normale dont quelques bith rapies J en porte d ailleurs les stigmates avec ma lipodystrophie mais je suis toujours vivante E
6. des taux de gu rison de l infection de l ordre 95 avec une excellente tol rance Ces bons r sultats semblent vrais m me pour les personnes au stade de cirrhose pour lesquelles ces combinaisons sont actuellement r serv es avec des sch mas de traitement courts 3 mois avec sofosbuvir sim previr et 3 6 mois pour sofosbuvir daclatasvir noter toutefois ces r sultats concernent uniquement les g notypes 1 et 4 pour le sim previr qui n est pas efficace sur les g notypes 2 et 3 du VHC Et demain D autres mol cules l dipasvir ombitasvir dasabuvir paritapr vir notamment devraient enrichir les possibilit s de combinaison d ici la fin 2015 L objectif serait d ici 2016 de pouvoir traiter le VHC en seulement 1 2 mois par la combinaison de 2 3 de ces nouvelles mol cules Cet objectif vaut quel que soit le stade de fibrose le g notype du VHC ou m me l ventuelle co infection par le VIH dans les strat gies venir ces param tres devraient plus jouer Autrement dit si tant est que les personnes soient d pist es et les traitements abordables financi rement nous pourrions aller vers une limination de l h patite C au moins dans les pays privil gi s tels que la France enfin une vraie bonne nouvelle en virologie Fabien Sordet Remerciements au Pr Jean Michel Pawlotsky du service de microbiologie et du centre national de r f rence des h patites B C et Delta
7. pid mie Plusieurs orateurs ont d taill les conditions indispensables pour atteindre cet objectif fix l horizon 2020 Pour ce faire faut selon l organisme onusien d velopper massivement les r ponses actuelles l pid mie avec 90 des personnes d pist es 90 des personnes diagnostiqu es sous traitement et 90 des personnes sous traitement ind tectables Massivement c est bien le mot car seulement 37 des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement dans le monde environ 13 millions de personnes fin 2013 29 des personnes sous traitement ont une charge virale ind tectable Acc l rer le rythme La conf rence de Melbourne entendait donc faire passer le message qu il faut acc l rer le rythme faute de quoi ne sera pas possible d en finir avec l pid mie Les militants ont d fendu l objectif d une charge virale ind tectable pour tous d ici 2020 et d un financement int gral des mesures de charge virale qui compl teraient l acc s universel au traitement Melbourne les sp cialistes ont rappel que l pid mie avait des dynamiques diff rentes selon les pays les populations et aussi en fonction des capacit s d acc s aux traitements Directeur du centre pour le programme de recherche sur le sida d Afrique du Sud le professeur Salim Abdool Karim estime qu il faut principalement mettre l accent sur les 20 pays o se trouvent 80 de toutes les infections par le VIH principal
8. Bleu 10 95 euros Fran ois Laforgerie Chaque conf rence sur le VIH les h patites virales apporte son lot d informations nouvelles La conf rence de Melbourne pr sent outre des tudes sciences sociales des r sultats d tudes cliniques Voici une s lection d infos pr sent es Melbourne compl t e par des actualit s dans le champ du VIH du VHC et de la co infection Par Marianne L H naff Franck Barbier Jean VIH VHC co infection es Infos clefs des conf rences DD 2 RTE BODENAN La co infection VIH VHC en 3D Le traitement 3D du laboratoire Abbvie pour le VHC comporte de 450 une anti prot ase de 2 me g n ration boost e par le ritonavir coformul e avec l ombitasvir inhibiteur NS5A en un comprim jour et le dasabuvir inhibiteur NS5B qui lui est pris en deux fois par jour Les trois mol cules ont chacune une cible diff rente sur le virus voir Pour y voir plus clair en page 33 Dans l tude TURQUOISE I les trois antiviraux directs et la ribavirine ont t pris pendant 3 ou 6 mois par des personnes co infect es VIH VHC de g notype 1 Avant l essai des tudes sur les interactions m dicamenteuses chez des volontaires sains ont montr que les m dicaments 3D n ont pas d interactions avec le Truvada le Reyataz et l Isentress Le ritonavir qui booste l ABT 450 agit galement pour booster le Reyataz L tude a inclus 63
9. en d cembre 2013 noter que tous les volontaires hors Etats Unis n ont d sormais plus acc s la PrEP puisque les gouvernements Equateur P rou Br sil n ont pris aucune disposition pour permettre aux volontaires de poursuivre la PrEP Pas de contaminations partir de 4 prises semaine C tait le point le plus attendu de cette tude Les auteurs de l essai ont pu mesurer le taux de concentration du m dicament selon le nombre de prises hebdomadaires partir de l ils ont pu calculer le taux d acquisition du VIH l incidence en fonction du nombre de comprim s aval s D s 3 prises par semaine l incidence tombe 0 6 donc la r duction du risque de contamination atteint plus de 90 Et pour 4 prises par Semaine et plus aucun des participants IPrEx ne s est contamin Une preuve scientifique imparable qui fait dire au responsable du protocole le docteur Grant que ces r sultats d montrent que la PrEP demeure hautement efficace m me dans des conditions r elles et avec une observance qui ne semble pas tre parfaite Une demande forte malgr les craintes Selon l quipe de chercheurs la demande de la PrEP au sein de la cohorte est particuli rement forte preuve que cet outil est bien accept dans une population lorsque celle ci est prise en charge Mieux encore ils ont constat que l observance au traitement pr ventif tait plus lev chez les hommes o femmes trans qui indiquaient avoir r guli reme
10. es grosso modo partir de 2010 il s est produit une augmentation substantielle des nouvelles infections dans certaines zones europ ennes dont la Gr ce Restait faire lien entre crise conomique et augmentation du chiffre des infections Ce sont des cher cheurs de l Universit d Ath nes dont Georgios Nikolopoulos qui ont conduit ce travail Les indicateurs conomiques dont le PIB produit int rieur brut la politique gouvernementale les choix budg taires la prestation des services l index GINI un marqueur des in galit s conomiques au sein de chaque pays les taux de consommation de drogues injectables ont t pass s au crible semble que cela soit le r sultat d un double effet d une part les cons quences de la crise elle m me avec la d t rioration des conditions sociales de l in galit de revenus et d autre part des choix gouvernementaux de ne plus financer des programmes de r duction des risques programmes d changes de seringues fermetures de structures d accueil ou de soutien etc Cet exemple montre bien la complexit de la r ponse au VIH sida tout comme la fragilit des avanc es Ce que l on sait aujourd hui de la Gr ce personne ne l imaginait il encore quelques ann es Les revendications de la D claration de Melbourne ont tout leur sens HPV et cancer anal Le cancer anal est beaucoup plus fr quent chez les personnes vivant avec le VIH que dans la population g n rale M me
11. hender l ampleur des d g ts dont il est responsable cette poque l le seul traitement est l interf ron alpha 3 fois par Semaines durant 6 mois L interf ron alpha agit comme un antiviral non sp cifique contre les virus Les r sultats sont plus que m diocres bien qu ils ouvrent pour la premi re fois la voie de la gu rison de l infection moins de 10 de gu rison chez les personnes chroniquement infect es par le VHC de g notype 1 le plus difficile traiter la fin des ann es 90 on ajoute la ribavirine un autre m dicament au mode d action encore mal connu l interf ron ce qui permet de passer 30 de gu rison de l infection toujours pour les personnes infect es par le VHC de g notype 1 Une nouvelle forme d interf ron dite est mise au point au d but des ann es 2000 Sa diffusion dans l organisme et son efficacit sont am lior es et une seule injection par semaine peut suffire Le taux de gu rison est alors de 45 2011 2012 arriv e de deux nouveaux m dicaments En 2011 arrivent en France le t laprevir Incivo et le boc previr Victrelis deux inhibiteurs de la prot ase du VHC Pour la premi re fois l arsenal th rapeutique s arme de mol cules ayant une action directe sp cifique sur le virus Le sch ma n 2 permet de mieux visualiser le mode d action de ces mol cules puissantes mais h las assez mal tol r es 2013 l re d une nouvelle prise en charge
12. multiples y compris des circonstances ext rieures la personne Nous avons donc entrepris d explorer par ce premier questionnaire ces circonstances expliquent les chercheurs Ce questionnaire destination de personnes vivant et devant faire face une plusieurs maladies chroniques est anonyme Cette enqu te est r alis e par l association pour le D veloppement des formations dipl mantes en ducation th rapeutique Le questionnaire a t con u par l universit des patients Universit Pierre et Marie Curie Paris partir de l exp rience des personnes ayant une ou plusieurs maladies chroniques Les r sultats seront disponibles sur le site de l universit des patients explique le professeur Catherine Tourette Turgis fondatrice Universit des patients UPMC Sorbonne Universit s Plus d infos Sur Wwww universitedespatients eu le questionnaire est accessible sur la page d accueil Loi de sant CDAG et Ciddist vont fusionner Le projet de loi de financement de la s curit sociale PLFSS pour 2015 pr voit dans son article 33 la fusion dans un seul dispositif financ par l assurance maladie des consultations de d pistage anonyme et gratuit du VIH et des h patites CDAG et des centres d information de d pistage et de diagnostic desinfections sexuellement transmissibles Ciddist Dans chacun des territoires de sant le directeur g n ral de l agence r gionale de sant DGARS va habiliter au moi
13. que de vouloir leur venir en aide Un jour Ernest se retrouve de nouveau rong par la peur Ce n est pas la premi re fois il repense sa femme d c d e et il s inqui te pour sa propre sant C tait l amour de sa et ils n ont pas eu le temps d avoir un enfant ensemble c est le sida qui emport e Ernest n a jamais fait le test tellement il peur de savoir Il d cide de prendre contact avec une association et de faire un test r sultat rapide Le r sultat tombera c est positif Au d but il croit mourir puis il apprend comment on vit avec le VIH aujourd hui en France et comprend qu il Va pouvoir se soigner rencontre rapidement un m decin et fait son premier bilan Cela ne pas de soi car Ernest n a encore fait aucune d marche de r gularisation et n a pas trois mois de r sidence en France pour demander l Aide M dicale d Etat AME Le m decin fera passer le bilan avec charge virale et CD4 par le centre de d pistage anonyme et gratuit afin de b n ficier de la gratuit Ernest est tout juste 350 CD4 mm3 le m decin lui explique qu il Va devoir attendre deux mois le temps que sa demande d AME soit faite pour lui proposer une trith rapie A mi voix Ernest demande au m decin trente deux ans quitt depuis quelques mois tranger malade Est ce que je prendrai des m dicaments Le m decin baisse les yeux et r pond Oui mais pas tout de suite Au vu de v
14. voisinage souligne cette tude Les personnes de plus de 75 ans ont subi de plein fouet cette mont e de la solitude depuis quatre ans une personne g e sur quatre est d sor mais seule 27 en 2014 contre 16 en 2010 33 des personnes g es r sidant dans une ville de plus de 100 000 habitants sont en situation d isolement contre 21 de celles r sidant au sein d une commune rurale Sans surprise la perte d autonomie et la maladie jouent de mani re tr s n gative sur le maintien ou le d veloppement de la vie sociale L enqu te a t r alis e par l institut d tudes TMO r gions pour l Observa toire de la Fondation de France par t l phone en janvier aupr s de 4 007 per sonnes g es de 18 ans et plus Plus d infos sur http Ammw fondationdefrance org Sri Lanka une meilleur couverture sant pour les personnes vivant avec le VIH Pour la premi re fois les principales compagnies d assurance Janashakthi Insurance PLC People s Insurance Ltd etc du Sri Lanka vont couvrir les frais m dicaux li s au VIH explique un communiqu 7 juillet de l Organisation internationale du Travail Cette initiative initi e par l OIT devrait se traduire par un acc s facilit au traitement et une meilleure qualit de vie pour les personnes vivant avec le VIH et leur famille Quatre compagnies d assurance ont pr sent supprim leurs clauses d exclusion li es au VIH et vont dor navant payer les d penses m di
15. 1 Sur page d accueil du site www seronet info clique sur Cr er mon compte Pour cr er mon compte je renseigne tous les champs avec une Y Nom d utilisateur c est votre pseudo sur le site Adresse de courriel pour recevoir le Lien de connexion Je suis un e homme femme trans intersexu e Je me d finis comme h t ro homo bi etc statut s rologique VIH Positif N gatif Ne sais pas Lire et accepter La charte La charte se trouve en bas de la page d inscription je coche lu et j accepte la charte de l utilisateur de Seronet Un peu de calcul Le captcha Le captcha permet d viter que les robots informatiques spam s inscrivent sur le site Question math matique RES Finaliser mon inscription Je clique sur CR ER UN NOUVEAU COMPTE Vous recevrez dans votre bo te mail un lien pour valider votre inscription Je clique sur ce lien pour choisir mon mot de passe et compl ter mon profil Notez bien votre pseudo et votre mot de passe qui seront n cessaires chaque connexion sur Seronet Me connecter Je me connecte en cliquant sur Connexion dans bulle rose en haut droite de l cran Je saisis mon pseudo et mon mot de passe MON PROFIL PUBLIC Nom d utilisateur Saisissez votre nom d utilisateur pour Seronet Mot de passe Saisissez le mot de passe correspondant votre nom d utilisateur
16. Appelez le 514 609 4197 pour prendre rendez vous la clinique de M decins du Monde Laissez un message avec votre nom un num ro de t l phone et une infirmi re VOUS rappellera pour fixer rendez vous Si vous habitez en r gion n existe pas de cliniques comme M decins du Monde ailleurs au Qu bec Si vous vivez en r gion prenez contact avec un travailleur social organisme communautaire organisme de lutte contre le VIH sida de votre ville qui en plus de vous soutenir pourra vous conseiller Sur la marche suivre pour essayer d obtenir de l aide Lien sur le site de la COCQ SIDA http www cocasida com qui sommes nous nos membres liste alphabetique des membres de la coca sida htmi Ernest tranger malade comme man uvre de chantier tant t la plonge dans les restaurants de la ville Apr s avoir quitt le Cameroun Ernest a transit d abord par l Afrique du Nord puis l Italie avant d arriver au pied des Alpes en passant la fronti re verte cet t Il vit o il peut parfois chez des connaissances ou partageant une chambre avec d autres migrants au statut l gal pr caire Ernest se sent en bonne sant et accepte sans trop h siter les travaux les plus lourds De toute fa on il n a pas trop le choix Il travaille sept jours sur sept et de fa on ill gale En v rit Ernest vit dans une p nombre l gale et sociale o rivalisent peur de la d nonciation et de l expulsion av
17. ce lien http public weconext eu trt5 index html 1 56 000 euros pour trois mois de traitement soit 666 euros le comprim actuellement soit environ 90 000 euros pour une cure de sofosbuvir sim pr vir 3 mois et de 90 000 150 000 euros pour une de sofosbuvir daclatasvir 6 mois selon les cas GROUPE INTERASSOCIATIF TRAITEMENTS amp RECHERCHE THERAPEUTIQUE Essai Alors que l essai IPrEX avait d j d montr l efficacit de la prophylaxie pr exposition contre l infection par le VIH les chercheurs am ricains ont profit de la conf rence mondiale de Melbourne pour publier des r sultats compl mentaires tir s de la suite de cet essai prouvant scientifiquement l utilit de la controvers e PrEP traitement de prophylaxie pr exposition comme outil de pr vention Et bien plus encore Par Mathieu Brancourt Nouvelles donn es fondamentales sur la PrEP premi re tude originale qui fit la preuve de l efficacit du traitement pr ventif sur les contaminations aupr s des gays et des femmes trans ayant des rapports sexuels avec des hommes Mardi 22 juillet 2014 ces nouveaux r sultats ont t pr sent s en late breaker c est dire en derni re minute mais jug s suffisamment importants pour pouvoir obtenir une place dans l agenda d bordant des pr sentations de Melbourne Dans le m me temps les investigateurs de l essai ont annonc la publication de
18. de nos demandes de la pertinence de nos solutions Face cette adversit aux visages multiples et changeants d cid ment nous devons avoir les nerfs solides Bruno Spire pr sident de AIDES gt gt Dossier La 20 me conf rence internationale sur le sida IAS s est d roul e fin juillet Melbourne en pr sence de plusieurs milliers de chercheurs m decins militants et activistes Comme chaque dition la conf rence a permis de faire le point Sur les avanc es de rappeler les enjeux actuels et les conditions d un arr t de l pid mie des droits pour tous et partout et des financements pour un acc s universel au traitement et une charge virale ind tectable pour tous l horizon 2020 Voici en textes et en images les points forts de cet v nement mondial Par Jean Fran ois Laforgerie Conf rence de Melbourne 2014 le grand sursaut est sur le drame terrible du crash du vol MH17 C ses 298 victimes dont plusieurs militants de la lutte contre le VIH que s est ouverte la 20 me Conf rence IAS de Melbourne fin juillet dernier Une ouverture marqu e par la tristesse l motion et la col re Tristesse et motion avec l hommage rendu aux militants et chercheurs disparus dont le professeur Joep Lange grand sp cialiste du VIH et ancien pr sident de l International AIDS Society IAS La col re c tait aussi celle des militants brandissant des pancartes o l on pouvait lire Quand finira l
19. des rapports prot g s Pour participer ou obtenir plus d infos il faut s adresser au 190 infos au 01 55 25 32 72 ou par mail recherche sexologie gmail com 2emes Rencontres parle mentairessur l h patite C place aux actes Les actes des travaux des Deuxi mes Rencontres parlementaires sur l h patite C pr sid es par Jean Pierre Door d put du Loiret pr sident du groupe d tudes Professions de sant et coordination sanitaire et Jean Louis Touraine d put du Rh ne pr sident du groupe d tudes Sida qui sont tenues en mai 2 dernier ont t publi s Ils LE comportent les interventions de Grands t moins comme Do Daniel Dhumeaux coordinateur du rapport d experts sur les LE h patites 2014 Patrick Marcelin Vs h patologue le patron de l ANRS Jean Fran ois Delfraissy etc On trouve aussi un compte rendu des 7 d bats qui se sont tenus entre public 150 abbie professionnels de sant militants et les intervenants experts des h patites politiques Les actes sont consultables sur Seronet info MDPH de Paris nouveaux horaires Salles de consosupervis e les d put s socialistes d posent une proposition de loi Les d put s socialistes ont d pos mi septembre une proposition de loi pour acc l rer l exp rimentation de salles de consommation de drogues supervis e un dispositif d j pr vu par le futur projet de lo
20. du VHC Comprendre comment se multiplie le virus de l h patite C dans une cellule du foie h patocyte c est comprendre comment fonctionnent les diff rents m dicaments dont nous disposons aujourd hui contre ce virus Le VHC est constitu de diff rentes prot ines structure externe du virus enzymes etc et d un brin d ARN c est le patrimoine g n tique du VHC destin commander sa propre multiplication Voir sch ma n 2 Dans un premier temps le VHC va se coller un h patocyte L enveloppe du virus va alors fusionner avec la membrane de la cellule et le VHC va pouvoir faire entrer son patrimoine g n tique ARN dans la cellule Cet ARN c est un bon de commande il va permettre de commander l int rieur de la cellule dont il se sert comme d une usine la fabrication de plein de nouveaux virus Cette fabrication se fait en deux temps 1 de commande du VHC va commander la fabrication de grosses prot ines qui permettront apr s des d coupages de cr er des capsides sorte de carapace et des enveloppes entourant les capsides Bref tout ce qui constitue la structure d un VHC maison en somme voir sch ma n 1 Le d coupage de ces grosses prot ines va se faire par des enzymes sorte de petits ciseaux appel s prot ases en existe plusieurs d elles s appelle la 53 4 L action de ces prot ases va permettre la fabrication de tous les l ments n ce
21. du prix Un traitement du VHC de douze semaines par sofos buvir ribavirine devrait co ter environ 1 126 dollars C est le prix n goci aujourd hui pour l Egypte pays res source interm diaire Dans d autres pays de la m me cat gorie le m me traitement de m me dur e co te de 10 30 fois plus Pour les experts il y l des freins majeurs la lutte contre le VHC C est dans un contexte particulier les d bats autour du prix du Sovaldi m dicament anti VHC que s est tenue en juin dernier la Journ e de r flexion scientifique du TRT 5 consacr e aux G n riques et autres pistes de r duction du co t de la prise en charge du VIH et du VHC Les interventions des experts invit s sont d sormais consultables en vid o VIH h patites pour COUT 5 2014 tait tr s propos D une part parce qu il a permis de traiter de l arriv e des g n riques dans le domaine du traitement du VIH et d autre part parce qu il a permis d inscrire au c ur des d bats la question du co t de la prise en charge du VIH et des h patites principalement li au prix des antiviraux La question n est pas nouvelle mais elle n a pas fini d tre pos e d o le choix du TRT 5 de rappeler les bases et de lancer des pistes Dans cette r flexion sur les pistes de r duction des co ts on trouve notamment les antir troviraux g n riques qui font leur apparition en France La journ e scientifique a comp
22. en nature En fin de compte la charge est souvent trop lev e Plut t que de risquer une d nonciation de la part de l office des poursuites pour les arri r s des primes renoncera une assurance maladie Sans la garantie de cette derni re il n aura droit qu aux soins et traitements urgents Sans un danger s rieux et imm diat pour la vie un traitement antir troviral ne sera en principe pas accessible en l absence de couverture d assurance maladie ou de ressources financi res personnelles suffisantes LE leCameroun Apr sle d c s desafemme llestpartirejoindre son fr re Apr s quelques mois pr s de Rome Ernest ne S habitue pas il se sent victime de racisme et ne trouve pas de travail d cide alors de rejoindre le sud de la France o il esp re une vie diff rente Passant de foyer d h bergement d urgence la rue et vice et versa l arriv e de l hiver rend les places rares et les hommes ne sont pas prioritaires Ernest n avait jamais connu un tel d shonneur que de devoir dormir sans un toit Se domicilie galement dans une association la Croix dor e dans le but de commencer les d marches officielles de r gularisation Nouvelles humiliations chaque semaine il Va chercher son courrier et doit pointer Subissant lui comme d autres la condescendance et autres vexations des b n voles qui semblent plus subir l accueil des migrants
23. est positif et une prise de sang le confirme Fri sant l envoie consulter un m decin et celui ci ordonne un traitement antir troviral devenu n cessaire Aujourd hui Ernest est de retour Fri sant Quel que soit le statut l gal l affiliation l assurance maladie est obligatoire lui explique une collaboratrice pour le rassurer La prime cotisation mensuelle la charge de l assur se monte 377 CHF en moyenne environ 310 euros et au vu de la situation qu Ernest annonce il a droit une allocation s levant 72 de la prime de r f rence cantonale Reste encore la franchise ordinaire de 300 CHF par an et la quote part une participation aux frais des soins de 10 de chaque montant factur mais qui est plafonn 700 CHF par an Un traitement antir troviral TAR co tant aux alentours de 1 500 2 000 CHF par mois en Suisse il atteindra ce plafond d s les premiers mois de l ann e Faisant rapidement le calcul Ernest r alise que malgr le soutien financier ildevraquandm mesed brouillerpourtrouverquelques 180 CHF par mois pour la couverture de l assurance maladie Ce n est pas tout continue la collaboratrice doit donner une adresse de contact pour la caisse maladie Avez vous de la famille ici ou un ami en qui vous pouvez avoir confiance demande t elle Pas beaucoup Ses amis il les a tous laiss s bien loin au pays lui faut aussi un compte bancaire o postal sur lequel la caiss
24. et celle contre les grandes pand mies Autrement dit sa vocation principale n est pas de combler les d ficits budg taires mais de financer ce qui a du mal l tre Tout cela est possible port e de main Pourtant malgr une coh sion des militants d fenseurs de la TTF et leur engagement fort et constant rien ne se passe comme nous l esp rons Alors que nous devrions tous soci t civile politiques Etats penser au bien commun jouer collectif certains par calculs manque de vision comme de courage d fendent les int r ts de quelques uns Dans le combat pour la mise en place de la les lobbies financiers p sent Beaucoup Trop Et cela a des cons quences brouille les cartes fait perdre Les nerfs SOIQES du temps Citons l exemple r cent de Pierre Moscovici nouveau Commissaire europ en en charge des affaires conomiques et fiscales Aujourd hui il est dans le registre ambassadeur de bonne volont de la TTF telle que Fran ois Hollande la pr ne tant mieux Lorsqu il tait son ministre il n y pas si longtemps le m me se cantonnait au r le d amplificateur du lobby financier et boursier Alors qu la t te de l Etat on affichait une volont d aller de l avant celui qui avait la charge de faire progresser la TTF passait son temps la torpiller Et ce triste exemple fran ais n est pas unique Dans d autres pays cela existe aussi Le r sultat Cette belle id e
25. gatives Mais c est aussi le premier essai th rapeutique qui est construit sur le mod le de la recherche communautaire en partenariat avec des associations de malades ndir mod le promu par AIDES au niveau de l Agence nationale de recherche sur le sida et les h patites depuis plusieurs ann es Cela s est traduit d s 2009 lors de la conception de l essai par une implication forte de AIDES et du TRT 5 Collectif interassociatif sur la recherche et la th rapeutique sur la d finition des objectifs de l essai et la meilleure mani re d implanter cette offre aupr s des personnes les plus expos es au VIH Par ailleurs nous avons cherch impliquer plus largement la communaut LGBT en largissant le cercle des personnes mobilis es sur le soutien l essai au del des militants historiques de la lutte contre le sida Un comit associatif r unissant des associations LGBT est associ la r flexion sur la meilleure fa on de conduire cet essai Pourquoi tait il important qu un acteur de sant communautaire s investisse dans une tude sur la PrEP la demande pour les gays Notre engagement pour et dans l essai est important plusieurs titres En premier lieu il t moigne de notre volont de trouver de nouveaux moyens de r duire les transmissions du VIH et de contribuer l arr t de cette pid mie Il s agit l d un des objectifs politiques de AIDES depuis 30 ans nous ne pouvions pas ne pas en tre En deuxi
26. grippe saisonni re touche des millions de personnes en France Elle peut entra ner des complications graves particuli rement chez les personnes fragiles et provoque chaque ann e des d c s La vaccination est utile gratuite simple et recommand e pour toutes les personnes vivant avec le VIH et ou une h patite Explications Par Jean Fran ois Laforgerie vaccin recommand gratuit simple La grippe saisonni re quels risques La grippe est une infection respiratoire aigu et violente Elle n est pas b nigne et ne doit pas tre confondue avec un rhume ce n est pas du tout la m me chose La grippe se manifeste par une forte fi vre sup rieure ou gale 39 des frissons des courbatures des douleurs musculaires des maux de gorge une extr me fatigue etc Son volution peut tre compliqu e en raison d une virulence particuli re du virus ou d une fragilit des personnes La vaccination est la principale mesure de pr vention de la grippe m me si elle ne peut garantir une protection individuelle 100 contre le virus Cependant m me en cas d infection les sympt mes seront alors moins violents C est la raison pour laquelle la vaccination est prise en charge 100 pour les personnes fragiles Les antibiotiques n ont absolument aucune activit sur le virus de la grippe Vaccins qui est concern L Assurance maladie prend en charge 100 les frais de vaccin pour les personnes concern
27. jamais pris d anti int grase a montr une sup riorit du dolut gravir sur le ralt gravir Isentress Il eu 21 checs dans le groupe prenant dolut gravir 360 personnes et 43 dans le groupe prenant Isentress 360 personnes pas eu d mergence de r sistance au dolut gravir compris en cas d association des antir troviraux pour lesquels il existait d j une r sistance Cependant compte tenu du faible recul tous ces r sultats restent confirmer dans la vraie vie hors essai Tivicay fait le Viking Un autre essai VIKING 3 a test le dolut gravir double dose 50 mg deux fois par jour chez 183 personnes dont le VIH tait r sistant au ralt gravir Isentress et ou l elvit gravir Vitekta Stribild Les 183 participants l tude avaient en moyenne un taux de CD4 de 140 cellules mm3 et avaient pris un traitement antir troviral pendant une dur e m diane de 13 ans En plus d avoir des mutations un ou deux anti int grase la plupart des participants pr sentaient une r sistance au moins deux des nucl osides au moins deux anti prot ase et au moins un non nucl oside six mois 126 participants l tude 69 soit les deux tiers avaient une charge virale inf rieure 50 copies mL soit ind tectable C t tol rance 6 personnes 3 ont pr sent des v nements ind sirables ayant conduit l arr t du traitement et 31 17 ont pr sent de
28. la conf rence l occasion du grand raout de Melbourne l associa tion francophone Warning met en avant des projets pilotes de traitement pr exposition PrEP destination d homo sexuels ou d h t rosexuels haut risque d infection mis en uvre dans diff rentes provinces australiennes et soutenus par les associations locales de lutte contre le sida Quatre ans apr s l autorisation du Truvada traitement de r f rence des essais de PrEP ndlr par l Agence du m dicament am ricaine et quelques jours seulement apr s les nouvelles recommandations de l OMS d fendant le recours la PrEP pour les gays risque lev d infection par le VIH tarde certains d activistes de voir le gouvernement austra lien ouvrir davantage l acc s la prophylaxie pr exposition en dehors des essais actuellement men s Alors que l Austra lie va revoir son Plan f d ral contre le sida et vient d annon cer l autorisation des autotests au VIH la question du co t de la pr vention des traitements et de la prise en charge risque de peser dans la balance Une probl matique financi re qui traverse de nombreux pays r tifs soutenir l effort mondial pour le d pistage et les antir troviraux pour tous Sans financement la lutte n est rien Inverser la tendance de l pid mie comme le plaidait le directeur ex cutif de l ONUSIDA un espoir qui ne r sistera pas la baisse des financements internationaux ni sans la promotion d
29. les usagers aux urgences hospitali res Ces chiffres nous montrent donc que les mesures de pr vention actuelles sont insuffisantes pour cette population et qu il est urgent de proposer des interventions innovantes avec ces personnes S injectent des produits Ainsi l objectif de ce projet est d valuer l efficacit et l acceptabili t d une intervention p dagogique consistant proposer des sessions d ducation d livr es par des personnes elles m mes consommatrices ou anciennes consommatrices des pairs aux consommateurs de drogues par voie intraveineuse et qui permettent de r duire significativement les pratiques risques de transmission du virus de l h patite et d autres complications En comparant deux dispositifs d accueil des per sonnes consommatrices de drogues par l injection quels avantages et quelles diff rences ont t d montr s par AERLI Les r sultats de cette tude montrent un effet majeur de l ducation par les pairs sur les pratiques risque de transmission infectieuse Pour mieux comprendre voici quelques chiffres au total 240 usagers ont t recrut s dans 17 centres d accueil et d accompagnement la r duction des risques pour les usagers de drogues CAARUD Plus pr cis ment 8 centres intervention ont recrut s 113 participants qui ont re u au moins une fois l intervention et 9 centres t moins ont recrut 127 usagers de drogue qui ont t suivis sans recev
30. leurs donn es dans la revue scientifique Lancet Infectious Diseases Une entr e fracassante dans l actualit de la conf rence alors m me que l Organisation mondiale de la Sant OMS vient de publier ses recommandations pour l acc s la PrEP de code IPrEx OLE Voici la Suite attendue de la IPrEX OLE pour Open Label extension apporte des l ments additionnels gr ce un recul d un an et demi suppl mentaire sur l int r t d une pr vention l aide de la PrEP mais aussi et surtout des indications quant la r ception et la demande de cet outil parmi les participants hauts risques d infection par le VIH plus proche de la vraie vie Cette tude observationnelle randomis e t men e sur 1 600 hommes o femmes trans dans diff rents pays d Am rique P rou Equateur Etats Unis ou Br sil en Afrique du Sud et en Tha lande pendant 72 semaines Elle a t financ e par le National Institute of Health am ricain avec le don des comprim s de Truvada par le laboratoire Gilead Tous les participants avaient d j pris part l essai IPrEx par voie orale et restaient ligibles poursuivre l tude 76 d entre eux ont accept d embl e ou de mani re diff r e la prise quotidienne tandis que le reste a choisi de participer l tude sans recevoir de traitement Entre 2011 et 2012 les participants ont t inclus progressivement jusqu la fin de la mise en uvre de l tude
31. me lieu nous apportons notre savoir faire et notre exp rience des actions de pr vention au quotidien aupr s des HSH hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes dans les lieux vie et dans les communaut s Ce savoir faire nous le partageons avec les autres partenaires de l essai notamment le monde m dical qui d couvre le champ de la pr vention Enfin et nous pensons que cela a jou dans la r ussite de l essai jusqu aujourd hui cela nous permis de faire valoir l importance d associer les participants de l essai l am lioration de l offre de pr vention dans l tude elle m me Des groupes de participants se r unissent r guli rement pour changer entre eux sur la mani re dont ils vivent leur participation sur l impact de l essai sur leur pr vention du VIH et des IST et aussi pour sugg rer des am liorations dans l organisation des services offerts Quels enseignements tirez vous des premiers r sultats pr sent s lors de la conf rence de Melbourne L enseignement essentiel c est que ces hommes qui font partie du groupe de personnes les plus expos es au VIH sont tr s int ress s se saisir d une offre de pr vention nouvelle et qui leur correspond mieux que le seul usage du pr servatif L observance de la proposition de traitement mesur e dans l essai en t moigne il ne s agit pas de personnes qui ne veulent pas de pr vention contrairement ce qui a pu tre dit ou crit par c
32. personnes co infect es 90 taient des hommes dont une majorit de personnes na ves 67 non trait es avant et des personnes en chec rechuteurs r pondeurs partiels et nuls r pondeurs Environ 90 avaient le Sous type 1 du VHC environ 25 avaient la variante du g ne IL28B CC favorable et 20 avaient une cirrhose Tous avaient une charge virale VIH ind tectable et prenaient Truvada et Reyataz ou Isentress La moiti pris le sch ma 3D et la ribavirine pendant 12 semaines et l autre moiti pendant 24 semaines Le groupe prenant le traitement sur 3 mois montr un taux de r ponse virologique soutenue 3 mois apr s la fin du traitement RVS 3 mois ou gu rison virologique de 94 Les deux tiers dans le groupe prenant le traitement sur 6 mois avaient atteint les trois mois post traitement et le taux de RVS chez eux tait de 95 Deux participants ont connu un chec virologique Ils cumulaient les facteurs les moins favorables r pondeurs nuls un pr c dent traitement atteints de cirrhose Sous type 1a du VHC etc Le sch ma 3D et la ribavirine ont t assez bien tol r s il n y a pas eu d effets ind sirables graves ni d abandon de traitement Les effets ind sirables les plus fr quents taient la fatigue l insomnie peu d an mie due la ribavirine les naus es et les maux de t te c phal es Le sch ma associ la ribavirine t efficace et bien t
33. 5 le parcours de soins des personnes vivant avec le VIH et complications du VIH et maladies associ es Qui a fait cette demande et est ce la premi re Franck Barbier Ce sont Action Traitements et AIDES en tant qu associations agr es de malades et d usagers du syst me de sant pour le TRT 5 C est la premi re fois que la Haute autorit inscrit son programme un travail sur les parcours de soins concernantune pathologie la demande expresse d associations de malades Nous avions d j fait cette demande en 2012 La HAS n avait pu retenir notre proposition du fait de choix contraints au regard de ses moyens et des priorit s qui lui Sont assign es savoirunr le d analyse m dico conomique accru Nous sommes revenus vers elle l ann e derni re consid rant que cette question des parcours de sant tait essentielle et qu il fallait que la HAS nous entende Qu attendez vous de ce travail sur la vie des personnes vivant avec le VIH Notre seconde demande celle qui a t accept e avait affin le p rim tre de ce que nous voulions voir trait notamment la question des comorbidit s qui sont des complications associ es au VIH et du vieillissement Et cela sous l angle de la gestion de la complexit du parcours de sant Les comorbidit s sida maladies cardio vasculaires hypertension cancers etc mais qui s ajoutent chez les personnes vivant avec le VIH comme autant de nouvelles 1 Action Trait
34. CHU de Cr teil COMMENT 5 MU LTIPLIE Fabrication de grosses prot ines par la UN VIRUS DE L HEPATITE C lecture de l ARN du virus bon de commande DANS UNE CELLULE DU FOIE du qui se sert de la cellule comme d une usine ARN DU VIRUS VIRUS DE L H PATITE C Multiplication de l ARN du virus gr ce l action de la polymerase NS5B et la prot ine NS5A Anti NS5A Daclatasvir Ledipasvir Ombitasvir Anti NS5B Sofosbuvir Dasabuvir Fabrication des maisons par d coupage des grosses prot ines gr ce l action de la prot ase NS3 4A M dicaments Anti NS3 4A t lapr vir boc pr vir Sim pr vir paritapr vir CELLULE DU FOIE H PATOCYTE NOYAU DE 7 LA CELLULE Traitement des h patites virales C Avis d experts n 3 de l Association Fran aise pour l Etude du Foie AFEF septembre 2014 M dicaments disponibles en 2014 l heure actuelle l utilisation des nouveaux traitements doit se faire dans le cadre de leur indication d Autorisation Temporaire d Utilisation ATU car leur prix n est pas encore fix Les indications du traitement sont donc les personnes avec maladie s v re stades de fibrose F3 F4 les personness en pr et post transplantation d organe les personnes avec manifestations extra h patiques et les personnes en dialyse Les m dicaments disponibles en 2014 et probablement en 2015 sont respectivement Inhibiteurs de prot ase sim previr Paritap
35. Grand Pr 1202 Gen ve Suisse T l 022 700 1500 Mail remaides groupesida ch Pour Remaides Qu bec Remaides Qu bec 1 rue Sherbrooke Est Montr al Qu bec H2X 3V8 Canada T l 514 844 2477 poste 29 Courriel remaides cocqsida com Pour Remaides et Gingembre Remaides Tour Essor 14 rue Scandicci 93508 Pantin cedex France T l 33 0 1 41 83 46 12 Mail remaides aides org contact raac sida org La fin des PA col res et d ceptions Je lisais Remaides uniquement pour les petites annonces Les autres conneries a m int resse pas Je ne veux plus recevoir votre journal lance P Toulouse En col re il raccroche s chement apr s avoir rappel son adresse De telles r actions nous les avions pr vues la suite de l annonce dans le pr c dent num ro de Remaides de l arr t d finitif des annonces Elles sont logiques tant ce service a t pl biscit des ann es durant M Agen a lui aussi appel pour dire sa d ception I n a pas Internet et pense qu il ne sera pas assez patient pour apprendre Ila d j d ferrailler pour enfin envoyer apr s des ann es des SMS depuis son portable compte sur de prochaines vacances pour faire des rencontres L vit une trentaine de kilom tres de Rennes dans un petit village qui ne poss de pas de cybercaf s souhaite s inscrire sur Seronet info comme cela lui a t propos mais n a pas Internet chez lui et l
36. a fatigue 47 les c phal es 32 l insomnie 18 et les ruptions cutan es 16 d intensit l g re mod r e Cette petite tude a galement montr que ces participants sous traitement de substitution avaient une tr s bonne observance au traitement du VHC ce qui est tr s important car cela cloue le bec ceux qui pr jugent d embl e de la mauvaise observance possible des usagers de drogue Sovaldi ribavirine peinent dans la co infection Le sch ma sans interf ron de sofosbuvir Sovaldi et ribavirine pendant 6 mois a fait l objet d une tude Photon 2 chez des personnes co infect es VIH VHC de g notypes 1 2 3 4 Les r sultats diff rent selon les g notypes le Sous type du g notype 1 et la pr sence ou non de cirrhose Cet essai a inclus 274 personnes co infect es en Europe et en Australie La plupart 81 taient des hommes l ge moyen tait de 47 ans avec 41 de g notype 1 dont une majorit de sous type 1a le coriace 39 de g notype 3 11 de g notype 2 et 9 de g notype 2 La plupart des participants 80 de l essai taient des na fs non trait s auparavant 20 avaient une cirrhose et la moiti avait la variante du g ne IL28B favorable CC Presque tous les participants taient sous traitement antir troviral VIH efficace Truvada Sustiva ou ISentress ou Prezista o Reyataz Le sofosbuvir n a pas d interactions avec ces antir troviraux Tous les participants ont
37. affirment que la fin du sida n est possible que si nous surmontons les barri res de la criminalisation de la Stigmatisation et de la discrimination qui demeurent les moteurs essentiels de l pid mie Des lois des droits partout pour tous De politique il en aussi t question avec Michel Sidib directeur ex cutif de l ONUSIDA Il a notamment expliqu que 10 millions de nouvelles infections et 7 6 millions de d c s avaient t vit s dans le monde depuis 2002 gr ce la r ponse apport e face l pid mie mais que les efforts devaient tre poursuivis Car il en faut encore des fonds pour que la lutte soit pleinement efficace et les objectifs d acc s universel aux traitements atteints d autant que S en ajoutent de nouveaux comme la charge virale ind tectable pour tous en 2020 Melbourne un rapport sur la crise du financement de la r duction des risques RDR a montr l insuffisance des investissements internationaux dans les programmes destin s aux personnes injectrices Les donateurs n investissent que 7 de ce qui est n cessaire dans les programmes de RDR pour les usagers de drogues par injection En 2010 160 millions de dollars ont t investis alors que qu on estime 2 5 milliards le montant minimal pour assurer une couverture ad quate de la r duction des risques 2 Par ailleurs faute de financements 71 pays n ont pas de programmes d changes de seringues et 81 pays ne d livrent pas d
38. ait d un milliard d euros pour 2015 Les prix avoisinent 90 000 euros pour une cure de Sovaldi sim pr vir et vont de 90 000 150 000 euros pour une cure de Sovaldi daclatasvir Ce n est pas soutenable financi rement Et cela alors m me que le gouvernement entend faire plus de trois milliards d conomies sur les d penses de la branche maladie de la S curit sociale en 2015 en misant en particulier sur le volet m dicament Quels montants ont t budg t s par l Etat concernant les m dicaments anti VHC Une enveloppe budg taire de 450 millions d euros a t d cid e pour 2014 700 millions d euros ont t budg t s pour 2015 Les demandes et pressions ont t nombreuses aupr s de Gilead afin qu il baisse les prix demand s pour le Sovaldi Qu a fait le labo Gilead a autoris 15 septembre dernier pour 91 pays d veloppement une version g n rique de Sovaldi L autorisation est uniquement valable pour 91 pays en d veloppement o vivent des millions de personnes contamin es par le virus de l h patite Cet accord ne concerne pas les pays dits revenus interm diaires comme la Tunisie le Maroc ni des pays comme la Chine le Br sil la Russie le Mexique l Ukraine ou encore la Tha lande Les pays revenus lev s sont bien s r exclus La licence de Gilead exclut ainsi des pays qui au total repr sentent environ 88 de l pid mie mondiale de VHC Quelles demandes les associations ont elles
39. anisation am ricaine Health GAP Melbourne en savoir plus Le site Seronet info http www seronet info a propos durant la conf rence de Melbourne des interviews in dites des articles et comptes rendus de sessions Le site VIH ORG http vih org galement fait un retour tr s complet de la Conf rence avec interviews comptes rendus de session pr sentation de posters etc Le site AIDS http wwwaidsmap com aussi suivi de pr s la Conf rence On trouve des articles quotidiens des interviews et br ves avec une grande part accord e aux informations th rapeutiques VIH h patites tuberculose etc en anglais mais aussi en fran ais http www aidsmap com fr Le CRIPS Ile de France aussi propos son compte rendu de l IAS avec ses instantan s de Melbourne Ils sont consultables sur http www lecrips idf net Enfin Sidaction a assur une couverture compl te en fran ais de cette conf rence Les articles sont consultables sur https www sidaction org puis rubrique Ev nement Alors que l Oc anie accueille la Conf rence mondiale sur le sida Melbourne braquons l objectif sur cette immensit faisant rarement l actualit de l pid mie Territoire peu peupl mais pourvu d un tissu activiste dense et mobilis l Australie doit n anmoins s adapter et r pondre aux enjeux auxquels elle fait face VIH aux ONTOOOES l Australie face aux nouveaux enjeux avec le VIH en Oc anie Un ch
40. ants de M decins du Monde o il laisse un message sur une bo te vocale L infirmi re le rappelle peu apr s et un rendez vous est rapidement fix L heure de la rencontre est enfin arriv e Apr s un bilan de sant g n ral l infirmi re l interroge sur son statut au Canada est il en attente de parrainage En p riode de carence entre deux visas Ernest l ignore mais certaines situations d immigration donnent le droit d acc der au syst me de sant Ce n est malheureusement pas son cas l infirmi re lui explique alors les diff rentes options qui s offrent lui Bien qu il ne puisse pas b n ficier d un suivi m dical la clinique celle ci n en offre pas pour le VIH il peut tre r f r des m decins de garde rattach s la clinique D abord h sitant se confier un m decin de l ext rieur se sent en confiance avec l infirmi re qui lui explique que ces m decins travaillent en troite collaboration avec eux et qu il pourra tre accompagn sa consultation par une travailleuse sociale de la clinique L id e lui pla t et le rassure En plus cette option elle lui mentionne galement que certains projets de recherche VIH en cours acceptent des candidats avec ou sans statut s ils r pondent certaines conditions r cemment diagnostiqu s ne pr sentant pas de r sistance au traitement etc Il a galement la possibilit de faire une demande compassionnelle aupr s d un m decin Si ce
41. ants de cette journ e transfrontali re et in dite journal est consultable sur Seronet info on peut galement en obtenir un exemplaire papier en appelant le 04 50 83 48 28 Biblio Id es re ues sur le un livre pour les combattre Combattre les principaux pr jug s entourant la vie avec le VIH LE JOURNAL DE LA RENCONTRE et les personnes s ropositives telle est l ambition de SUR PRISE FN CHARGE i cette synth se des connaissances accumul es en trois es Fe d cennies Avec Sida 30 ans d id es re ues Bruno AOD EN 704 Spire et Graciela Cattaneo reprennent les principaux poncifs leur compte pour mieux les contrer et d livrer un contenu clair vivant et accessible des d j 4 3 enjeux de la lutte contre le VIH sida France d ra comme dans le monde Pr vention d pistage traitements groupes les plus vuln rables les auteurs d montent en 4 chapitres et partir de 17 clich s maintes fois entendus les discours Stigmatisant sur les homos les migrants ou tout simplement les personnes vivant avec le VIH sans pour autant luder les questions qui f chent m me parmi les militants Un livre pour les connaisseurs comme pour les profanes qui donnent les moyens d expliquer avec les mots justes ceux qu on aime ou qu on ih aimerait voir mieux appr hender le VIH sida D 7 Sida 30 ans d id es re ues par Graciela Cattaneo et Bruno Spire Le Cavalier
42. arder le ciel et organiser sa journ e sasemaine faire son march cuisiner quand on a envie balader solitaire ou pas voyager peu Bref s occuper de soi et aussi des autres sans limitation que son bon vouloir les parents enfants petits enfants ami e s ne m ennuie jamais rester seule m indiff re Au contraire jen ai toujours eu besoin m me quand j avais une vie plus qu agit e J ai plein 7 de projets dont je ne ferai pas la moiti a je le sais aussi Certes je vais toucher une toute petite pension dont j ignore toujours cette heure le montant exact Mais tant pis Quand mes pauvres sous arriveront je me d brouillerai Je l ai toujours fait Sobri t heureuse simplicit volontaire C est l occasion ou jamais de r fl chir de quoi avons nous VRAIMENT besoin pour tre heureux D j un moment que j anticipe que je r duis drastiquement mon budget J ai chang mon assurance habitation pour un contrat co pour la mutuelle sant j ai pris une formule de base J attends les papiers magiques Savoir la notification officielle de ma mise la retraite avec la mirobolante somme qui va m tre allou e Alors je pourrai aller demander une allocation logement la CAF une carte de transport la mairie Toutes ces d marches vont demander du temps beaucoup Et alors J esp re simplement ne pas attendre trop longtemps car le loyer n attend pas lui et il est pr f rable d
43. avid Zucman H pital Foch Suresnes la r gulation et les aspects m dico conomiques proprement dits Thierry Demerens Caisse nationale d assurance maladie l all gement de traitement entre source d conomie et maintien d efficacit th rapeutique Christine Katlama H pital Piti Salp tri re Paris les changes ont t intenses D autant que l actualit a montr la complexit du processus de fixation des prix des m dicaments en France des rapports de force entre autorit s de sant laboratoires associations L int r t de cette journ e tait aussi de montrer que la prise en charge du VIH et des h patites tait de plus en plus mesur e l aune de ses co ts Et que m decins sp cialistes associations de malades doivent y r fl chir et tester des id es au risque sinon de se les voir imposer C est ce qu illustre le projet de mise en d interventions pour diminuer le co t des prescriptions dans un service hospitalier et v cu de ces interventions par les m decins et patients Yazdan Yazdanpanah H pital Bichat Paris Les r sultats de ce projet en cours contribueront au d bat Pour mieux saisir les enjeux de cette question strat gique et pineuse des d penses et des voies d conomies en mati re de prise en charge du VIH et des h patites nous vous conseillons de regarder en vid o l ensemble des 9 interventions et les deux tables rondes Elles sont disponibles s quence par s quence sur
44. cales de ceux qui vivent avec le VIH Ce revirement politique a boulevers la vie des nombreuses personnes qui sont touch es par le VIH dans le pays explique le communiqu de l OIT Actions Traitements le Stribild en info carte infocarte 27 Actions Traitements publi sa nouvelle Infocarte il existe une par m dicament anti ViH elle concerne le Stribild Elle est disponible en version papier ou au format PDF cette Infocarte est la derni re parue d une s rie de 27 pr sentant les INTI combinaisons d antir troviraux une ou plusieurs prises les plus utilis es INTI D velopp es avec des pharmaciens ces Infocartes synth tisent de mani re claire INHIBITEUR D INT GRASE Edito tin 2014 et accessible l essentiel des informations conna tre sur m dicament Elles COBI sont bien plus compr hensibles que les notices d information fournies dans les bo tes de m dicaments Les infocartes sont t l chargeables sur T SX pratique http www actions traitements org i nie Tinin et les commandes envoy es gratuitement Cancer du col vivement les tests urinaires L incidence du cancer du col de l ut rus reste lev e chez les femmes vivant avec le VIH Les experts fran ais Morlat 2013 recom mandent un frottis la d couverte de la s ropositivit puis chaque ann e Ce n est pas simple cela prend du temps et les consulta tions gyn cologiques s
45. cations ventuelles et ne plus S en occuper jusqu au re u d un nouveau document cinq ans apr s Quand le moment sera venu de la demander cette retraite alors tout ira bien Et si vous d cidez en plus comme moi de ne jamais vous f cher pendant toutes ces longues d marches ce sera super Toujours sourire calmement m me entend des horreurs Dominer sereinement son sujet mais sans le montrer et tre opini tre a paye De personne vivant avec le VIH je suis devenue profes sionnelle du sida donc doublement concern e aussi une mani re moi de lutter contre ce virus Peut tre certainement Mais maintenant j ai besoin de tourner la page et j ose l avouer j en ai marre du sida Quelle outrecuidance quel luxe inou d tre en tat de dire mais a fait trente ans que dure et c est quasi physique j ai besoin de regarder ailleurs Alors je vais profiter de ce moment que je ne pensais jamais vivre pour tout quitter compris cette chronique que je tiens depuis six ans Elle a t tr s importante pour moi particip au combat que je laisse maintenant aux plus jeunes Je pense aux lecteurs de Remaides qui m ont crit l quipe r dactionnelle qui m a fait confiance et je les remercie infiniment J ai crois l autre jour des petits jeunes avec leurs tee shirts rouges AIDES Ils faisaient leur boulot en alpaguantles passants pour r cup rer des sous Je n tais pour eux q
46. ceptions Vos repr sentations concernant 2 plusieurs personnes malades cultiver du cannabis des fins l avenir compte tenu de votre avanc e en ge Quels sont vos 2 i th rapeutiques pour peu qu elles justifient leur requ te au projets et choix de vie pour cette p riode venir C est sur i cas par cas Cinq personnes souffrant de douleurs chroniques ces pistes que l association vous propose de vous exprimer au ne avaient d pos recours pour contester le refus par l Institut cours d un entretien t l phonique anonyme o vous pourrez f d ral du m dicament BfArM de les autoriser cultiver aborder ce qui vous tient le plus c ur sur ce sujet ON du cannabis pour se soigner La l gislation volue dans de nombreux pays occidentaux sur l usage th rapeutique de la avec Actions Traitements au 01 43 67 20 60 ou par email P 5 marijuana qui soulage notamment les personnes souffrant de cancer de glaucome du sida de l h patite etc Plus d infos Sur www actions traitements org Lanc en 2008 Seronet est un site communautaire francophone d information de dialogue de soutien et de rencontre autour du VIH ser et des h patites IL propose de nombreux espaces d changes forums blogs chat Vous pouvez galement d poser une petite annonce
47. contre la maladie ne comportent pas des programmes de substitution aux opiac s Actuellement seulement 35 des pays confront s une pid mie de VHC chez les personnes injectrices de drogues disposent de tels programmes VHC tous les co ts sont permis Les m dias ont largement salu la d cision de Gilead d auto riser la fabrication et la diffusion de g n riques du sofosbuvir son m dicament phare contre le VHC dans certains pays Cette autorisation ne concerne cependant que les pays faibles ressources pas ceux ressources interm diaires Melbourne une repr sentante de M decins sans Fronti res MSF le docteur Isabelle Mevyer Andrieux expliqu que 70 des personnes vivant avec le VHC dans le monde vivaient justement dans ces pays l Maroc Alg rie Malaisie Tunisie etc Des pays pour lesquels les laboratoires pharma ceutiques font peu d efforts en mati re de baisse des prix Si on regarde les personnes co infect es VIH VHC m me constat la grande majorit vit dans des pays ressources tr s limit es ou interm diaires Pour MSF c est l aussi qu il faut mettre le paquet en mati re de prise en charge et d acc s aux traitements Et c est l que cela coince MSF ainsi expliqu qu enmati reded pistage dufaitd unmanqued argent le dilemme tait de tester moins de personnes mais avec des tests performants ou d en tester beaucoup avec des tests de moindre sensibilit Autre exemple celui
48. dement car 6 mois on observe d j une diminution des pratiques risque Lorsqu on observe 12 mois on s aper oit que l effet s estompe la diminution la plus significative tant observ e plut t 6 mois Ce pendant il est connu que les personnes avec le temps et avec un contexte qui volue peuvent reprendre des pratiques risques C est pourquoi en termes de pratiques risque li es au VHC il est important de pouvoir maintenir l offre de ce type de service aux usagers qui seraient en demande Le deuxi me effet de cette in tervention est visible 12 mois et concerne les compli cations au point d injection Ce crit re plus objectif a t mesur travers une observation des complications cuta n es l endroit o l usager s injecte Il est normal que les am liorations au point d injection voluent plus len tement et donc ne soient visibles qu partir de 12 mois Le maintien de ces interventions permettra d am liorer les pratiques d injection et donc de diminuer les complica tions qui peuvent tre graves au point d injection C est la raison pour laquelle il est crucial de maintenir ce type de service d di aux injecteurs De plus ce type d intervention pr sente deux autres int r ts son co t est peu lev et elle est facile mettre en place dans les structures d accueil et de soins des consommateurs de drogues par voie intraveineuse Quel sera le prix d finitif du Sovaldi Quelles sero
49. e pourra verser les remboursements Sinon la caisse le fera par ch que postal mandat de paiement mais Ernest aura des frais suppl mentaires Et vous aurez besoin d une pi ce d identit ajoute t elle La nouvelle n est pas facile recevoir Vous trouverez peu plus loin au 57 du Boulevard de P rolles le centre Empreinte Antenne sida du Canton de Fribourg Allez les voir Empreinte Ernest est re u par une collaboratrice qui Va prendre du temps pour l couter et le soutenir dans ses d marches Une aide financi re est possible via un fonds de soutien de la fondation Le Tremplin dont Empreinte d pend lui explique la collaboratrice Le montant offert de 300 CHF vous permettra de payer la franchise de la caisse maladie Une s rie de rendez vous pour un soutien psychosocial sont aussi propos s Ernest De plus selon ses besoins la collaboratrice d Empreinte pourra l aiguiller vers les partenaires du r seau social fribourgeois Par exemple la permanence juridique de l association CCSI SOS Racisme la rue des Alpes 11 qui il pourra s adresser pour les questions l gales et administratives s il pense r gulariser Sa situation et faire une demande de permis humanitaire ou d admission provisoire aucune garantie que l autorisation de s jour soit octroy e et si la proc dure se termine par un refus l autorit peut ordonner son expulsion Sascha Moore Groupe sida Gen ve as L m
50. e se constituer un petit matelas pour survivre le temps de la soudure Retard Nous sommes nombreux para t il la prendre cette retraite les effets certainement du baby boom devenu papy boom Le nombre de dossiers traiter est consid rable Les r formes se succ dent Le personnel d di est compl tement d bord travaille dans des conditions que je n envie pas Mon petit doigt me dit qu on ne traite que les dossiers des personnes qui ont demand leur retraite et pas encore ceux qui peuvent attendre mais cela n engage que moi Les vieux s ropos comme moi arrivant d sormais un ge avanc la retraite qui cru encore une fois nous concerne priori tous Aussi elle se pr pare minimum garder tout classer par ann e non seulement ses fiches de paie et tout ce qui touche aux employeurs mais aussi les indemnit s journali res de la s curit sociale m me si l employeur est subrog les attestations Assedic les cong s maternit s et ou parentaux les avis de versements d AAH de pensions d invalidit de RSA de CAF tout vraiment tout Prendre au s rieux le relev de situation individuelle et l estimation indicative globale que re oit d sormais chez soi partir d un ge qui peut sembler tendre et non concern o pas encore par ces documents Se connecter ce moment l aux services internet propos s cr er son espace ce sera fait y faire les rectifi
51. e territoire d action de AIDES est trop loin de son domicile r side r guli rement chez une de ses filles et va voir s il peut se servir de son ordinateur mais cela reste d licat du point de vue de l intimit ma fille ignore que je suis bisexuel Fort heureusement certains lecteurs et lectrices trouvent une solution en s inscrivant gratuitement sur Seronet info ce qui leur permet de publier leurs annonces dans une rubrique d di e Les nouvelles inscriptions augmentent et la publication d annonces aussi Un mode d emploi a t r alis pour faciliter cette d marche voir en page 63 de ce num ro Bien entendu il faut avoir acc s Internet Pour les lectrices et lecteurs qui ne sont pas quip s et qui n envisagent pas de l tre il a la possibilit de consulter son compte depuis un cybercaf voire sur des postes d ordinateurs en acc s libre comme cela existe dans certaines biblioth ques municipales ou mairies ne faut pas h siter prendre contact avec l quipe de Remaides afin de voir quelles solutions peuvent tre propos es voir coordonn es en page 3 Il n y a pas d assurance qu on trouve une solution dans chaque cas mais nous essaierons L quipe de Remaides faut avoir les nerfs solides tant les ind cisions le manque de volontarisme propos de la taxation sur les transactions financi res TTF ont quelque chose d reintant Il se compte d sormais en ann es le temps du bal des promes
52. e traitement de substitution 1 La D claration de Melbourne est consultable en anglais sur http www aids2014 org declaration aspx 2 http www aidsmap com compte rendu IAS Melbourne 2014 Un sursaut Comme c est souvent le cas avec ces grands rendez vous le volontarisme militant s est heurt l inertie celle des gouvernements qui jouent double jeu ou celle des gouvernants qui d fendent les int r ts commerciaux des labos contre la sant de leurs peuples Cela peut para tre caricatural mais il s agit pourtant de cela Les solutions sont connues il suffit de lire les nouvelles directives de l Organisation mondiale de la sant sur le VIH publi es le 11 juillet dernier les projections calcul es pour chaque 10 en plus de couverture en traitement il une diminution de 1 du pourcentage des nouvelles infections Reste la volont politique Retour Durban pour l IAS 2016 A peine les activistes rentr s de Melbourne les organisateurs de la Conf rence mondiale sur le sida IAS avient d j fix le prochain rendez vous de 2016 sera l Afrique du Sud Durban Un retour aux sources puisque la ville avait d j accueilli sa premi re conf rence il y 16 ans Cette conf rence de l an 2000 avait t un tournant dans la lutte mondiale contre l pid mie Un retour Durban 16 ans apr s la derni re conf rence organis e en Afrique offrira une occasion historique pour combler ce foss
53. ec l angoisse d avoir trouver un toit et manger Un jour inqui t par une ruption cutan e il se renseigne aupr s de ses connaissances O s adresser AUX urgences de l H pital cantonal Et si l h pital le d non ait aux autorit s aurait pr f r un m decin discret qui co terait pas trop cher Va Fri sant sur le Boulevard de P rolles lui a t on r pondu finalement Ils pourront t aider Et ils te conseilleront pour l assurance maladie aussi Ernest se pr sente au 30 Boulevard de P rolles au centre ville de Fribourg o il est re u par l infirmi re de la permanence Elle le rassure rapidement quant d ventuels probl mes avec les autorit s Sa confidentialit est garantie en ce lieu et les autorit s cantonales soutiennent l association et ses buts Apr s quelques formalit s elle lui pose des questions au sujet de sa sant et de son travail Ernest r pond par la n gative lorsqu elle lui demande s il a d j t d pist pour le VIH bient t deux mois Ernest travaille Fribourg tant t Seriez vous d accord de faire un test Ne serait ce que pour l exclure comme cause de votre ruption lui avait demand l infirmi re Oui d accord Ernest se rend au rendez vous que l infirmi re a pris aupr s du Planning familial pour un test VIH rapide Le test est compl tement anonyme et votre statut l gal n a pas d importance lui pr cise t elle Le test
54. ement des pays d Afrique Sub saharienne mais aussi la Chine le Br sil l Inde l Indon sie la Russie et la Tha lande faut galement que des moyens importants soient investis aupr s des populations clefs Dans son Report 2014 Rapport sur les carts l ONUSIDA cite dans les populations clefs les hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes HSH les personnes migrantes les femmes les travailleuses et travailleurs du sexe les personnes d tenues et celles qui sont consommatrices de drogues de DA 0 2 Mous Fn e AA Une pid mie de haine autant que de VIH Les d c s baissent comme l indique le dernier rapport de l ONUSIDA Le nombre de d c s a nettement recul en 2013 avec 1 5 million de morts 11 8 en un an la plus forte chute depuis le pic de l pid mie en 2005 Le monde compte actuellement 35 millions de personnes vivant avec le VIH dont 2 1 millions qui l ont contract en 2013 Comme pour chaque dition de l IAS la conf rence de Melbourne a permis de souligner les avanc es des strat gies scientifiques visant un but de gu rison celles concernant un meilleur acc s aux traitements anti VIH dans le monde et leurs impacts vertueux sur la baisse de l incidence Elle a aussi montr les limites de ces programmes d acc s dont les objectifs de sant publique sont souvent frein s par la conduite de politiques discriminatoires homoph
55. ements AIDES pour le compte du TRT 5 2 Ce r le lui a t r cemment confi par la loi maladies chroniques qui Sont en augmentation La gestion de plusieurs pathologies chroniques sur le long terme est le lot commun d un nombre toujours plus grand de personnes s ropositives La question de la prise en charge coordonn e et personnalis e des personnes vivant avec le VIH celle des comorbidit s et de leur pr valence accrue sont trait es dans le rapport d experts Morlat et font l objet de recommandations Qu apportera de plus le travail de la HAS Prenons l exemple des personnes co infect es VIH h patite Une des premi res demandes des personnes vivant avec comme elles l ont exprim e lors des rencontres nationales Mieux vivre avec le VHC Dourdan en 2010 tait une meilleure coordination entre leurs soignants VIH et leurs soignants H patites Cette n cessit de coordination est inscrite dans le rapport d experts Morlat 2013 et les rapports pr c dents Yeni Elle l est aussi dans le rapport 2014 avec les recommandations de prise en charge des h patites virales et sorti en mai dernier Il faut protocoliser davantage cette coordination pour qu elle devienne un standard de qualit gal sur le territoire Les relations m decin traitant de ville h patologue VHC et infectiologue VIH manquent g n ralement de fluidit et de communication syst matique Je ne veux pas g n ra
56. en mati re de traitement a confi l AFP Chris professeur la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health aux Etats Unis Ce dernier assurera d ailleurs la co pr sidence de l IAS dans deux ans Durban et province ont le plus haut taux mondial d infection par le VIH parmi les femmes indique encore Chris Ce qui en fera certainement un th me fort de la prochaine Conf rence mondiale Au jourd hui 70 des 35 millions de personnes vivant avec le VIH habitent en Afrique sub saharienne rapporte l ONUSIDA La taxe Robin des Bois au centre de la conf rence Alors que la communaut internationale envisage de se fixer comme objectif la fin du sida d ici 2030 les activistes du monde entier ont organis plusieurs actions coup de poing la conf rence de Melbourne pour demander aux leaders politiques de se donner les moyens de la fin de l pid mie avec la taxe Robin des Bois ou taxe sur les transactions financi res TTF Le pic de la mobilisation eu lieu lorsque les activistes ont interrompu le discours de l ex Pr sident am ricain Bill Clinton en pl ni re en lui demandant de soutenir la taxe Robin des Bois pour financer la fin du sida Avec seulement quelques milliards de dollars par an issus de la taxe Robin des Bois nous avons r ellement la possibilit de financer les programmes n cessaires pour mettre fin la pand mie de sida a expliqu Asia Russell de l org
57. en pr vention Lorsque l on a une couverture sant pas de probl me le m decin peut suivre ces nouvelles recommandations En revanche si la personne est sans papiers et qu elle n a pas encore une telle couverture comment d s lors suivre ces recommandations sans cr er un foss entre bons patients bien assur s et mauvais patients mal voire pas assur s Question de sant publique ou question de droits humains Remaides fait le r cit de ces situations au Qu bec en Suisse et en France au travers de l histoire d Ernest Personnage fictif situations bien r elles c est comme un roman mais pas pour faire de la litt rature Ernest tranger malade 11 otre test VIH est positif lui annonc l intervenant du CLSC M tro Montr al o Ernest a pass son test de d pistage Depuis le d c s de son pouse emport e par le sida au Cameroun son pays natal Ernest doutait mais n avait jamais os passer de test de d pistage Par peur du verdict mais galement en raison de son statut en situation irr guli re au Canada il craignait d attirer l attention Sur Sa situation N ayant pas acc s au syst me de sant qu b cois c est en navigant sur le web qu Ernest a trouv de l information sur le d pistage anonyme Convaincu il s est d cid sauter le pas D sorient par l annonce de sa s ropositivit et se trouvant dans une situation financi re pr caire Ernest contacte la clinique Migr
58. ertains mais de personnes qui ne trouvaient pas d offre de pr vention adapt e leurs besoins La proposition d un counselling accompagnement et soutien r gulier largi avec une pr vention elobale du risque de transmission aupr s de ce public peut elle se poursuivre en dehors de l essai nous faut d abord mesurer l efficacit de cette offre de pr vention globale en termes d effet pr ventif de l acquisition du VIH et des IST Cela ne sera connu qu la fin de l essai d but 2017 Mais cette offre de pr vention globale exp riment e t Von en avez assez d angoisse apes chaque plan sexe pens e pour pouvoir tre reproduite en dehors des conditions de l essai Nous pensons qu elle pourrait tre un bon mod le pour une offre en sant sexuelle tendre en ville en milieu associatif ou l h pital Ce mod le repose sur deux piliers une offre m dicalis e tout en sur un m me lieu et un accompagnement non m dical dans la dur e pour apprivoiser apprendre utiliser au mieux cette offre de pr vention combin e dans la r alit de vie de chacun C est presque un nouveau m tier d accompagnement en sant qui s bauche Comment AIDES compte t elle plaider pour l acc s largi la PrEP Depuis trois ans AIDES r fl chit et commence proposer une offre en sant sexuelle aux communaut s les plus expos es HSH communaut s issues de la migration sub saharienne etc qui associe notre
59. es tachycardie l Assembl e Nationale Mais cela ne signifie pas pour autant ou hypotension et sanguins ainsi que que la proposition de loi soit vid e de toute sa substance Cette des atteintes oculaires lorsque le disposition pourra revenir par amendements au S nat o le texte produit est mal utilis et qu il y a des doit tre d battu La p nalisation du client est tr s critiqu e par projections dans l il Dans mise des associations f ministes Planning Familial des associations garde l ANSM rel ve que 146 intoxications de sant AIDES Act Up Paris etc et les syndicats du travail du graves ont t observ es entre 1999 sexe Ils estiment que cette p nalisation am ne les travailleuses et 2011 dont six ont abouti des d c s du sexe prendre davantage de risques notamment en mati re dans certains cas le produit avait t bu d exposition au VIH en influant sur les n gociations tarifaires alors qu il doit uniquement tre inhal en modifiant les lieux et pratiques de l activit etc Plus d informations sur le site de l ANSM http ansm sante fr puis rubrique Actualit La solitude touche cinq millions de Fran ais Un Fran ais sur huit est seul r v le une enqu te de la Fondation de France 7 juillet der nier Les Fran ais sont un million de plus qu en 2010 ne pas avoir de relations sociales au sein des cinq r seaux de sociabilit familial professionnel amical affinitaire ou de
60. es meilleurs traitements et outils de pr vention en Australie comme ailleurs Et Alex Mindel de rappeler une phrase du pr sident de NAPWHA Robert Mitchell Nous arrivons ce moment fugace o la perspective d une fin du sida n est pas seulement rh torique mais possible Nous avons ce pouvoir avec assez d engagement l Australie peut montrer la voie Mathieu Brancourt En bref Biblio Rencontres revivez les dans un journal Le 10 avril dernier plusieurs dizaines de professionnels de sant des acteurs associatifs de la prise en charge du VIH des personnes concern es se sont rencontr s en Haute Savoie l initiative des militants de AIDES d Annemasse et avec le soutien du arc alpin m decin activistes personnes vivant avec le VIH o co infect es de France comme de Suisse ont pu d battre des nouvelles recommandations de prise en charge des personnes vivant avec le VIH rapport d expert 2013 mais aussi r fl chir l am lioration de la d mocratie sanitaire autrement dit la prise en compte de l exp rience du patient dans le processus de soins et les instances de d cision en mati re de sant publique Une journ e dense et riche d information qui a pu tre compil e en un l gant journal _ Sur plus de 30 pages illustr es interview et changes ayant eu lieu durant q les pl ni res permettent aux lecteurs de retrouver tous les enjeux abord s par les interven
61. es par les recommandations vaccinales du Haut Conseil de la sant publique Il s agit pour les recommandations g n rales des personnes g es de 65 ans et plus et pour les recommandations particuli res de toutes les femmes enceintes des personnes atteintes de diff rentes pathologies des personnes C est le cas des personnes qui ont des d ficits immunitaires dont les personnes vivant avec le VIH quels que soient leur ge leur charge virale VIH o leur nombre de CD4 C est galement le cas des personnes qui vivent avec une h patite les vaccins contre la grippe Quels sont saisonni re Chaque ann e le vaccin est diff rent et dirig contre les trois types de virus qui ont le plus circul en Asie avant d arriver dans nos pays Si on t vaccin l an dernier on ne sera peut tre pas prot g cette ann e et on doit si on est risque se faire nouveau vacciner Plusieurs vaccins sont disponibles en pharmacies de ville en France Comment a se passe en pratique En France un courrier personnalis prenant en compte l ge la situation m dicale et la notion de premi re vaccination ou non est normalement adress aux assur s concern s est accompagn d un d pliant d information et d un imprim de prise en charge pour la gratuit Deux cas se pr sentent Vous avez d j t vaccin contre la grippe les ann es pr c dentes Sur pr sentation du bon de prise e
62. fait Ces derni res ont r clam le recours au syst me des licences d office qui permettrait de r aliser une version g n rique du Sovaldi pour le march fran ais de faire baisser le prix et d viter ainsi tout rationnement des traitements Ce m canisme rendu possible dans le cadre des flexibilit s de l accord international sur les droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce ADPIC et porte alors le nom de licence obligatoire est galement pr vu dans le code de 1 Actions Traitements Act Up Paris Act Up Sud Ouest AIDES Arcat ASUD CHV CISS Comede M decins du Monde Dessine moi un Mouton Nova Dona SIS association Sol En Si SOS H patites F d ration TRT 5 SCHEMA MOLECULAIRE DU SOFO BUVIR et quelques 5 la propri t intellectuelle fran ais ont fait valoir les associations Certains pays europ ens ont d j eu recours aux licences d office pour de nombreux m dicaments permettant de faire chuter consid rablement les prix et contribuer ainsi la lutte contre les in galit s de sant Il est de la responsabilit de l Etat de permettre l acc s la sant sur la base des moyens que la loi pr voit pour le faire expliquaient en septembre dernier plusieurs associations Quelles mesures ont t prises par le gouvernement Quand le prix d finitif est fix le laboratoire doit rembourser l Etat la diff rence entre le prix de com
63. fois de plus la recherche communautaire est sans doute sur des sujets d licats comme celui ci le seul outil pour faire avancer la sant publique Patrizia Carrieri et Perrine Roux Il est crucial de maintenir ce type de service d di s aux injecteurs Quels constats initiaux vous ont conduits mener cette recherche exp rimentale unique en son genre et quels en sont les objectifs Patrizia Carrieri et Perrine Roux Plusieurs constats nous ont conduits mener cette tude aupr s des injecteurs de drogues Tout d abord l pid mie du virus de l h pa tite reste tr s active dans cette population En effet m me si l pid mie de VIH a pu tre contr l e gr ce la politique de r duction des risques de la France avec un acc s facilit aux traitements de substitution aux opia c s et aux programmes d change de seringues PES l pi d mie de VHC reste stable avec pr s de 60 des usagers de drogues par voie intraveineuse infect s Ensuite l injec tion de drogues illicites et surtout de produits qui ne sont pas vou s tre inject s comprim s de Subutex Moscontin etc ont des cons quences assez dramatiques chez ces injec teurs Par exemple s injecter de la bupr norphine traite ment de substitution en comprim s entra ne des complica tions cutan es et infectieuses s v res au point d injection abc s inflammations des cellules etc des complications qui am nent souvent
64. form es la pr vention qui r alisent l accueil et le counseling chaque visite sur site et Surtout restent en contact avec les participants en dehors des visites cliniques pour r pondre leurs questions g rer les rendez vous et tre des interlocuteurs privil gi s tout en participant aux actions de pr vention et de recrutement sur les lieux de convivialit Quel estle premier constat sur les effets ind sirables du traitement dans le bras des participants recevant Truvada Ont ils eu un impact sur l observance aux traitements ce jour aucun participant n a du interrompre participation ou son traitement en raison d un effet ind sirable du traitement Ceci t moigne de la bonne tol rance d une prise la demande du Truvada Une surveillance attentive de la tol rance du traitement est malgr tout r alis e tous les deux mois avec une valuation clinique et des prises de sang La tol rance du traitement est donc jusqu ici tout fait satisfaisante Jean Marie Le Gall Les personnes les plus expos es au VIH sont int ress es par une offre de pr vention nouvelle Quelle est la place et l apport de la dimension communautaire dans la conception et la mise en place de l essai Ipergay Jean Marie Le Gall L essai Ibergay innove dans le paysage de la recherche fran aise sur le VIH C est le premier essai fran ais portant sur une strat gie de pr vention de la contamination chez des personnes s ron
65. i sur la Sant de la ministre Marisol Touraine texte qui sera d battu d but 2015 Dans ces salles qui pourraient tre exp riment es Sur 6 ans seraient accueillis des usagers de stup fiants et d autres substances psychoactives majeurs qui apportent et consomment sur place ces produits Sous la supervision de professionnels de sant et du secteur m dico social galement charg s soutien des usagers l acc s aux soins pr cise la proposition Alors pourquoi cette initiative puisque la mesure est dans la future loi de Sant C est une mani re de mettre la pression pour faire acc l rer l examen du projet de loi Sant a expliqu l AFP la d put PS Catherine Lemorton et pr sidente de la commission des Affaires sociales l Assembl e Nationale Il s agissait d envoyer un signe aux acteurs du projet qui sont pr ts depuis un an et demi et attendent a t elle pr cis De nouveaux horaires des contacts plus faciles c est ce qu annonce la Ville de Paris 6 octobre concernant la MDPH Maison d partementale des personnes handicap es de Paris Celle ci tend ses horaires d accueil pour un service public plus efficace Afin d am liorer la qualit et l efficacit du service public aux usagers la Maison D partementale des Personnes Handicap es de Paris a mis en place depuis le 1er octobre des horaires d accueil physique et t l phonique harmonis s et largis Les accueils physique et t l
66. ie et la pr sence du m dicament des taux tr s lev s dans le sang et la salive les dosages dans le tissu rectal sont en attente dans les une deux heures apr s la prise ce qui valide aussi ce sch ma de prise la demande dans cette tude On a beaucoup parl de l offre de pr vention disponible dans l essai bien au del des la PrEP la demande Elle a permis d obtenir ce taux d observance lev Quel est ce dispositif et comment le reconduire dans la vie r elle Cette offre de pr vention est en effet un l ment essentiel de l essai et il ne nous semble pas possible de d livrer une en dehors d une approche globale de pr vention En ce sens ce qui est mis en place dans l essai Ipergay pourrait servir de mod le ce qui serait souhaitable en dehors du cadre d un essai Nous proposons gratuitement une vaccination contre les h patites et B un d pistage syst matique tous les endroits possibles gorge ur tre anus des infections sexuellement transmissibles et leur traitement y compris en cas d infections asymptomatiques un d pistage r gulier du VIH l acc s rapide au traitement post exposition une prise en charge tr s pr coce en cas d infection par le VIH la distribution gratuite de pr servatifs et de gels et surtout un accueil personnalis qui essaie de r pondre aux attentes des participants Il faut galement souligner le r le crucial jou par les accompagnateurs personnes
67. ifficult se d barrasser des l sions de haut grade L identification du type de HPV pour mieux orienter la d cision d intervenir sur ces l sions ou de les laisser se r sorber avec le temps serait donc certainement guide utile D autres tudes seront n cessaires pour pr ciser l utilit de ce marqueur dans les choix m dicaux VHC radication ou limination Melbourne un sp cialiste australien des h patites Gre gory Dore Kirby Insitute a expliqu que m me si les armes dont nous disposions aujourd hui contre le VHC s am lioraient beaucoup elles ne permettaient pas h las l radication totale c est dire que la maladie n existerait plus chez l humain Pour cela il faudrait un vaccin En revanche l limination du VHC c est dire que la maladie existe mais quasiment plus per sonne n est atteint est r aliste la condition que les traitements Soient largement accessibles et notamment dans les groupes les plus expos s personnes consommatrices de drogues par injection personnes en d tention personnes migrantes Une proposition large de traitements permettrait d avoir un impact rapide sur le risque de transmission donc sur le long terme d liminer la maladie Cela a notamment t d montr dans un groupe de personnes consommatrices de drogues Edimbourg rappel Gregory Dore Autre rappel du liste aucune chance de succ s d liminer le VHC si les plans de lutte
68. iffre peu lev compar la population g n rale 22 millions d habitants gr ce un acc s g n ralis aux traitements et gr ce de nouvelles l gislations protectrices Mais cette faible incidence ne peut cacher la dynamique de l pid mie ou les in galit s d acc s aux soins ou la pr vention parmi certaines communaut s Le nombre de personnes nouvellement diagnostiqu es continue d augmenter et l ann e 2012 vu la plus forte hausse depuis 20 ans explique Alex Mindel responsable de la communication la National Association of People With HIV Australia NAPWHA la plus grande association australienne de personnes concern es Cela r v le les limites des m thodes actuelles de pr vention et souligne le besoin d apprendre de la sagesse des v nements pass s ajoute l activiste Apprendre du pass en Australie passe notablement par la fin des discriminations des populations les plus vuln rables Les Aborig nes minorit longtemps stigmatis e sont encore loign s des structures de sant H ritage douloureux D les chiffres officiels 26 000 personnes vivent d un racisme colonial les cons quences sur l pid mie demeurent flagrantes Malgr la mise en place de r seaux de pairs ducateurs en pr vention sexuelle comme pour la consommation de drogues aupr s des communaut s Aborig nes et des Islanders Maoris la pr valence du VIH reste largement plus lev e Pire les taux de
69. igu les soins doit solliciter les fonds pour les soins urgents et vitaux de la caisse d assurance maladie de son territoire et alors il sera rembours Cela requiert un travail entre l assistante sociale de la PASS permanence d acc s aux soins de sant qui demandera une prise en charge au titre des soins urgents et le m decin infectiologue dans le cas du VIH qui devra produire un certificat m dical attestant du bien fond de ces soins Cette d marche implique galement le service de facturation de l tablissement qui devra renoncer facturer les soins et traitements au patient Selon les derni res recommandations des experts fran ais voir Remaides n 86 automne 2013 le traitement universel est recommand c est dire que le traitement antir troviral doit tre propos toute personne vivant avec le VIH quel que soit son taux de CD4 la fois pour des raisons de sant individuelle et de pr vention Pour le moment les soins urgents semblent encore rarement utilis s pour prescrire le traitement universel et suivre ainsi ces recommandations est plus souvent observ dans des services un syst me d brouille des soignants r cup rent des bo tes de m dicaments non utilis es par des patients qu ils donnent d autres patients dont les droits la S curit sociale ne sont pas encore ouverts Le 190 En septembre dernier le 190 centre de sant sexuelle Paris lan ait un cri d alar
70. ina H pital Saint Louis Paris responsable scientifique de l essai ANRS Ipergay et Jean Marie Le Gall ancien responsable de la mission Innovation recherche AIDES reviennent sur les premiers enseignements de cette tude qui pr sage de la possible arriv e d un nouvel outil de pr vention chez les gays Dossier r alis par Mathieu Brancourt d voile ses premiers r sultats Melbourne Jean Michel Molina Pas de PrEP en dehors d une approche globale de pr vention Pouvez vous faire un point d tape sur la situation de l essai qui vient d atteindre son objectif de nombre de participants Jean Michel Molina La phase pilote qui avait pour but de d montrer la faisabilit du recrutement dans cette tude de pr vention ainsi que d assurer son financement est termin e L objectif de 300 participants t d pass et nous avons obtenu le soutien financier de la Fondation Bill et Melinda Gates pour la poursuite de l essai Nous envisageons donc d ouvrir dans les prochains mois de nouveaux sites dans plusieurs pays europ ens notamment l Allemagne afin d arriver notre objectif de recrutement de 900 participants qu il faudra suivre au moins an La fin de l essai est donc attendue pour fin 2016 d but 2017 Quels sont les principaux enseignements des donn es que vous pr sentez Melbourne Nous pr sentons Melbourne les premi res donn es sur l observance fond es sur la d
71. ir ribavirine peut tre une bonne option pour les personnes co infect es avec le g notype 2 3 sans cirrhose sans chec pr alable pour les g notypes 3 et d une dur e de 6 mois pour les g notypes 3 comme d j montr par l essai Photon 1 pr sent la CROI 2014 Pour les autres g notypes et en pr sence d une cirrhose il parait n cessaire d associer un autre antiviral direct au sofosbuvir sim previr daclatasvir selon le g notype et si chec ant rieur ou une autre combinaison Abbvie etc VIH le dolut gravir Tivicay r ussit son entr e Apr s un rappel des trois grandes tudes qui ont montr auparavant l efficacit du dolut gravir chez les personnes d antir troviraux L essai SPRING 2 qui d montr la non inf riorit virologique du dolut gravir par rapport au ralt gravir Isentress chez 820 personnes 1 an puis 2 ans l essai SINGLE qui a d montr la sup riorit virologique du dolut gravir Kivexa par rapport Atripla chez 833 personnes na ves et moins d effets ind sirables pour le dolut gravir et l essai FLAMINGO qui comparait dolut gavir et darunavir r 800 100 mg une fois par jour avec Truvada ou Kivexa chez 484 personnes o la sup riorit virologique du dolut gravir a t d montr e 12 mois un essai avec des personnes pr trait es a t pr sent l tude SAILING qui inclus 720 personnes en chec de traitements ant rieurs n ayant
72. janvier 2009 et novembre 2012 257 incidents li s la prise de ces boissons ont t rapport s l Anses 95 incidents taient accompagn s de sympt mes cardiaques 74 de sympt mes d ordre psychiatrique et 57 de troubles neurologiques Les auteurs d nombrent au moins 8 cas d arr t cardiaque ou de mort subite 46 signalements concernaient des troubles du rythme cardiaque 13 une angine de poitrine etc Si vous envisagez d en consommer n h sitez pas demander l avis de votre m decin tout particuli rement Si VOUS avez des probl mes cardio vasculaires Pour consulter les avis de l Anses sur ces boissons https www anses fr Une recherche en sexologie en cours au 190 Alors que le centre de sant sexuelle 190 fait parler de lui la suite des inqui tudes pour sa p rennit Paris voir page 32 ce dernier lance une recherche concernant le v cu sexuel des gays vivant avec le VIH Le centre propose donc de recevoir les personnes acceptant de t moigner sur l impact de l annonce d une s ropositivit sur la vie intime une ventuelle prise de produits dans le cadre de leurs relations sexuelles les prises de risques lors des rapports et le v cu de l homosexualit Le tout dans les r gles du communautaire et sans jugement sur les pratiques des personnes interrog es L entretien est anonyme gratuit et men par une psychologue clinicienne du centre Recherche en sexologie Des gays s ropositifs qui n ont pas toujours
73. la fonctionne ce n est pas toujours le cas pour les maladies chroniques comme le il est possible de faire jusqu quatre demandes pour recevoir des m dicaments gratuitement Concr tement M decins du Monde ou le m decin en charge du patient peut crire aux compagnies pharmaceutiques pour obtenir certains m dicaments Ernest a cr d excellents liens avec l quipe de la clinique et est ravi d apprendre qu un suivi psychologique et social peut tre r alis M decins du Monde m me si le suivi du VIH se ferait l ext rieur Ernest comprend bien que la situation est complexe et que les possibilit s resteront limit es tan que son statut ne sera pas officialis S il r pond aux crit res pour faire une demande d asile il aura droit au PFSI Programme f d ral de sant int rimaire Le PFSI est une couverture m dicale offerte par le gouvernement f d ral qui dans le cas d Ernest originaire d Afrique serait totale Cette option lui permettrait d tre couvert pendant le d lai de traitement de sa demande environ 3 mois et d entrer dans le syst me de sant Si sa demande est accept e ses probl mes d acc s aux traitements seront derri re lui En cas de refus les recours tant puis s Ernest devra quitter le territoire S il devait rentrer au Cameroun o les traitements antir troviraux sont gratuits sous certaines conditions l intervenant pourrait le mettre en contact avec des organismes communautai
74. la mise sous antir troviraux et l obtention d une charge virale ind tectable ne prot gent pas contre cette surexposition La population la plus touch e est celle des homosexuels masculins s ropositifs Les signes potentiellement pr cur seurs du cancer se retrouvent chez 50 des personnes dans ce cas Des th rapies d intervention sur ces l sions pr cur seures lorsqu elles sont d tect es sont souvent mises en uvre mais d autres m decins font le choix d attendre tout en surveillant l volution et de n intervenir que sur les l sions les plus risques d voluer en cancer Car on pu remarquer que malgr les interventions m dicales la r currence du virus HPV et de nouvelles l sions sont fr quentes L tude appel e SPANC men e et pr sent e par Andrew Grulich visait observer des groupes d homosexuels de plus de 35 ans s ropositifs au VIH ou non et de suivre ce qu on appelle l histoire natu relle des infections papillomavirus HPV et leur volution en diff rents types de l sions ou de cancer pendant 3 ans Les conclusions interm diaires de cette tude montrent que la c est dire la disparition naturelle des l sions tait assez commune quel que soit le statut s rologique au VIH La pr sence d un virus HPV 16 persistant parmi la dizaine de types de HPV plus m me de provoquer des cancers au sein de la centaine de types de HPV tait davan tage associ e avec une d
75. les enseignements d AERLI soient retenus valoris s et mis en uvre Avec l AERLI nous avons notre disposition un nouvel outil de r duction des risques qui vient s ajouter ceux d j disponibles Cet outil a t formalis et valu gr ce la recherche il est imm diatement transf rable via une formation aux intervenants qui souhaitent s en quiper Ce qui manque encore c est reconnaissance officielle par les pouvoirs publics Nous souhaitons qu il soit inscrit par la loi comme une des missions de base dans les CAARUD Centres d Accueil et d Accompagnement la R duction de risques pour Usagers de Drogues Comment imaginer qu on continue distribuer des seringues sans maintenant apprendre aux personnes bien sans servir Des contacts sont d j en cours avec le cabinet de la ministre de la Sant Marisol Touraine et avec la MILDT Mission interminist rielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie pour cette prochaine tape Entre le lancement du projet AERLI et la fin de cette exp rimentation qu est ce qui vous a le plus surpris le plus marqu concernant cette recherche La premi re chose surprenante c est qu au milieu du tin tamarre politique et m diatique sur les salles d injection moindre risque Paris nous avons t soutenus pour faire notre travail de recherche La Direction g n rale de la sant DGS les Agences r gionales de sant ARS taient pr venues mais n on
76. liser mais c est un constat fr quent Lorsque la personne est plus vuln rable socialement ou si elle est dans une passe difficile dans vie ou au regard de son tat de sant elle n a pas toujours l nergie de faire cette coordination elle m me notamment sur les aspects moins strictement th rapeutiques ou antiviraux mais qui comptent pour am liorer son tat de sant global Le travail de la HAS va s effectuer dans un contexte conomique de plus en plus difficile De quelle fa on peut il jouer sur l laboration de ce parcours de soins L influence croissante du contexte financier sur la r flexion des autorit s de sant est vidente m me des structures comme la HAS vont de plus en plus raisonner sous l angle du rapport co t efficacit concernant les interventions ou les proc dures qu elles recommanderont On le voit avec la r flexion sur le parcours de soins des personnes g es ce sont les hospitalisations vitables qui co tent cher qui retiennent particuli rement l attention des autorit s Donc attention ce que les raisonnements conomiques convergent avec l int r t des malades La rationalisation ne doit pas tre le rationnement S il avait divergence entre ces deux int r ts c est justement notre r le de repr sentant des malades que d tre vigilants et de dire STOP Quelle part les associations prennent elles ce travail de la HAS Le travail concret commence juste mais nous compto
77. magazine Causette qui rend compte de l affaire Dans son article du 28 mai le magazine f ministe rapporte ses changes avec l ENACR et rel ve l ambigu t de la posture de la direction de l Ecole nationale du cirque qui n a aucun probl me avec tout en avan ant la crainte de contaminations lors des exercices ou de chutes Le m decin r f rent de l ENACR le docteur Rivi res n est pour part pas tr s enclin reconna tre le caract re discriminatoire de l obligation du test VIH pour les nouveaux l ves Ce dernier promet la journaliste de Causette que ce test ne sera plus impos mais seulement fortement conseill De son c t AIDES interpelle diff rents interlocuteurs int ress s au dossier tout en signalant le cas au minist re de la Jeunesse et des sports puisque l Ecole du cirque est sous tutelle Michel Bouscary signe au de l association plusieurs lettres envoy es mi juin l Ordre des m decins l inspection acad mique de Seine Saint Denis le cabinet de Najat Vallaud Belkacem alors ministre de la Jeunesse et des Sports et bien s r l ENACR et son m decin r f rent Les courriers d noncent suspicion induite l gard des candidats s ropositifs qui sous entend qu il y aurait des risques r els de contamination dans les activit s circassiennes ce qui constitue une discrimination av r e en raison de l tat de sant Les courriers invitent aussi une re
78. me voquant un risque r el de fermeture Le 29 septembre le conseil d administration du 190 s est r uni et a vot la poursuite de l activit jusqu en avril 2015 Quels probl mes quelles conditions l aventure du 190 peut elle continuer Nous avons rencontr Franck Desbordes pr sident du 190 et vice pr sident de SIS association Sida Info Service sant sexuelle en Le 190 a sept mois pour trouver des solutions A l unanimit les administrateurs du 190 ont vot la poursuite de l activit mais seulement jusqu au prochain conseil d administration le 23 avril 2015 cette date les principaux probl mes devront tre r solus Ils sont de deux ordres locatif et financier 1er octobre dernier communiqu de presse tombe Quelles solutions sont l tude pour les locaux Le nouveau propri taire des locaux n a pas souhait reconduire le bail du 190 arrivant ch ance fin 2014 finalement accept une prolongation du bail de quelques mois Dans un communiqu 23 septembre la Ville de Paris indiquait tudier en priorit ce dossier de demande de nouveaux locaux R cemment le pr sident du 190 a confirm que des propositions locatives avaient t faites par les mairies des 20 me et 11 me arrondissements de Paris Quelles sont les difficult s financi res du 190 Le 190 est en d ficit de pr s de 220 000 euros Une somme bien inf rieure ce qui peut tre consta
79. mercialisation et le prix de l ATU C est ce qui se passera avec le prix d finitif du Sovaldi Par ailleurs le projet de loi de financement de la S curit sociale PLFSS 2015 va relancer un m canisme sp cialement mis en place pour encadrer les d penses qui sont li es des m dicaments innovants et tr s co teux comme le Sovaldi Ce m canisme existe depuis 1999 Il est particuli rement complexe Il tablit un plafond de d penses maximal 450 millions d euros pour 2014 et 700 millions pour 2015 Si ce plafond est d pass l industrie du m dicament doit reverser une partie Ho N 34 de son chiffre d affaires celle r alis e au del de ce plafond la S curit sociale Prenons l exemple de l ann e 2015 Le plafond est fix 700 millions d euros pour l ensemble des d penses de traitements anciens comme nouveaux pour l h patite C Si le chiffre d affaires de l ensemble des laboratoires produisant des m dicaments contre l h patite C d passe ce montant les laboratoires seront tax s Dans ce syst me ce sont les laboratoires qui exploitent les m dicaments les plus co teux qui contribuent le plus Cette solution n a t retenue que pour 2014 et 2015 Pour 2016 rien n est d cid Le 22 juillet dernier l essai fran ais de PrEP prophylaxie pr exposition la demande a pr sent les r sultats de la phase pilote d accompagnement la Conf rence de Melbourne Le Professeur Jean Michel Mol
80. mulaire elle tique Sur un des documents obligatoires renvoyer Sous la mention d un certificat m dical l Ecole nationale du cirque exige une s rologie Elle s interroge sur la conformit de cette condition d acc s Dans le doute elle se rend document en mains une permanence de l association AIDES Ch tellerault Sur place elle demande l intervention de l association militant pr sent S bastien Coulmain s est saisi de l affaire puis m a demand de la suivre en tant qu lu local de l organisation explique Michel Bouscary pr sident de AIDES pour la r gion Poitou Charentes l histoire d une femme pugnace qui a fait plier Salves Le militant prudent pr f re demander rencontrer la juriste de l organisation pour conna tre le droit en vigueur afin d tablir une strat gie ce qui est fait le 23 mai Selon la l gislation aucun tablissement ne peut demander un postulant son statut s rologique Aucun m tier n tant interdit aux personnes vivant avec le VIH aucune formation ces derniers ne peut l tre AIDES souhaitait que la r ponse cette affaire ne soit pas strictement associative mais implique galement la direction du lyc e viennois raconte Michel Sollicit s le m decin scolaire et le directeur d tablissement refuseront de s impliquer sur ce dossier sans avancer de raisons particuli res De son c t l infirmi re prend le temps de contacter le
81. n charge qui vous t envoy et de la carte vitale le pharmacien vous remet gratuitement le vaccin Vous allez ensuite voir une infirmi re ou votre m decin traitant pour tre vaccin Deuxi me cas vous n avez jamais t vaccin contre la grippe les ann es pr c dentes Votre m decin traitant vous prescrit le vaccin s il le juge n cessaire en signant l imprim de prise en charge Sur pr sentation de cet imprim le pharmacien vous remet gratuitement le vaccin Vous allez ensuite vous faire vacciner par votre m decin traitant ou une infirmi re Sachez qu on peut aussi faire le choix d acheter soi m me le vaccin sans ce bon Il co te entre 6 et 7 euros Attention le vaccin doit se conserver au frais entre 2 et 8 C ne le laissez pas trainer longtemps apr s l avoir achet ou r cup r en pharmacie Que dit le rapport d experts 2013 sur la prise en charge du VIH Si la grippe saisonni re n est g n ralement pas plus fr quente chez les personnes vivant avec le VIH elle peut se manifester de fa on plus prolong e Et chez certaines personnes augmenter le risque de complications et de mortalit La grippe comme sa vaccination semble pouvoir entra ner une l vation transitoire et mod r e de la charge virale VIH prenez le en compte si VOUS utilisez le traitement comme moyen de pr vention En revanche elle n entra ne pas de modification significative du nombre de CD4 La vaccination est r alis e pa
82. ncontre pour faire voluer les r gles d entr e de ladite cole Elle n aura jamais lieu Le 26 juin l Ecole nationale des arts du cirque indique S bastien Coulmain le militant qui l infirmi re avait confi ses doutes qu elle retire d s pr sent cet l ment de la liste des examens fournir pour la candidature tout en affirmant regretter pas avoir pu s expliquer de vive voix sur cette pratique Michel Bouscary voque lui la concomitance avec une r action du minist re Le matin m me de la r ception du courriel de l Ecole nationale du cirque le cabinet de Najat Vallaud Belkacem nous a contact s pour prendre des informations compl mentaires Dans ce d lai il y a fort peu parier qu il ait eu une intervention minist rielle envers cet tablissement mais l ENACR a tenu ses engagements V rification faite d but septembre la demande d une s rologie VIH n appara t plus dans le dossier d inscription Ce genre de situations o l association doit mener un important plaidoyer pour faire voluer positivement une situation arrive r guli rement mais on ne peut que se Satisfaire de cette victoire souligne Michel Bouscary Une victoire contre une mesure inad quate faussement protectrice et qui s apparente une forme de s rophobie Et la fin d une discrimination qui permet de donner les m mes chances tous une des valeurs cardinales de l Ecole publique Grippe Chaque hiver la
83. neumocoque et h patites Le vaccin contre la grippe est recommand pour toute personne ayant une h patite recommandation du Haut Conseil de la sant publique de 2012 avec ou sans cirrhose L association fran aise pour l tude du foie AFEF recommande tout sp cialement cette vaccination pour les personnes transplant es du foie celles atteintes d un cancer du foie trait ou non L AFEF rappelle que le vaccin contre le est recommand par la Haute Autorit de sant recommandations 2013 chez les personnes ayant une cirrhose compens e ou d compens e La survenue d infections pulmonaires pneumocoque est sup rieure celle de la population g n rale La vaccination se fait en deux fois une premi re injection Vaccin conjugu 13 valent suivie d une seconde Vaccin polyosidique 23 valent deux mois plus tard Un rappel tous les trois ans est conseill Cette solution est extr mement co teuse et peu envisageable pour les personnes dont le statut est pr caire noter qu en cas d infections transmissibles sexuellement et par le sang ITSS ou IST comme les h patites la syphilis ou la chlamydia M decins du monde a la capacit de les traiter directement la clinique 1 Madhi S et coll Influenza vaccination of pregnant women and protection of their infants N Engl J Med 2014 371 918 dans le JIM Journal international de m decine Infos sur http www jim fr gt gt Chronique
84. nfin arriva le grand saut en 1996 avec les premi res trith rapies et la mesure de la charge virale en routine Je suis pass e juste mais c est vraiment ce qui m a sauv la vie Pendant ces quasi trente ans j ai Sans arr t sur la cr te de la Vague car toujours une solution th rapeutique a r pondu tous les al as de ma maladie comme si j tais pilepoil au rendez vous Je r agissais bien chaque fois Ce ne fut pas le cas de l immense majorit h las et je suis bien consciente de ma grande chance Ensuite b n volat puis embauche en 1997 dans l association de lutte contre le sida o je viens de terminer ma carri re Jamais je ne serais rest e aussi longtemps chez un employeur Mais quelle h catombe de proches ou non j ai v cu autour de moi Les personnes touch es d aujourd hui n aimant pas entendre parler de cette poque fi donc de ces propos d ancienne combattante les rares qui sont encore vivantes et qui ont v cu la m me chose se reconna tront Donc je suis la retraite Je suis libre J ai vivre Encore rebondir encore une nouvelle aventure Je la prends comme telle cette portion de vie suppl mentaire Ne serait ce que prendre le temps a prend tout son temps et va contre son acc l ration fr n tique et son imm diatet dictatoriale qui nous bouffent tout crus Car le temps est lastique Ah Se r veiller quand on a fini de dormir reg
85. ns prendre une part active et pouvoir faire des propositions la HAS Quand on regarde les sch mas de parcours d j r alis s par la HAS dans certaines pathologies on a l impression d un enchev trement de liaisons avec des fl ches qui vont dans tous les sens C est parce que les parcours de sant sont complexes justement Mais quelle utilisation concr te de ces recommandations peut en tre faite par les soignants les acteurs C est la question que nous devons nous poser ensemble Par Mathieu Brancourt Par hasard une infirmi re scolaire d couvre en mai dernier que l Ecole nationale des arts du cirque ENACR exige un test du VIH pour candidater intrigu e elle contacte AIDES Une mobilisation et quelques courriers de l association plus tard l Ecole nationale des arts du cirque est revenue sur cette disposition ill gale R cit d une victoire pour rayer des tablettes les reliquats de r glements discriminatoires envers les personnes s ropositives Ecole du Cirque et VIH num ro termine une institution officielle D but mai 2014 cette infirmi re scolaire d un lyc e de la Vienne re oit en visite un de ses l ves qui lui pr sente son dossier de candidature pour l Ecole nationale des arts du cirque de Rosny sous Bois ENACR en Seine Saint Denis 93 Son tablissement pr pare en effet les candidats d sireux de faire carri re dans le monde circassien En fin de for
86. ns un centre d information de d pistage et de diagnostic gratuit Ce centre doit assurer la pr vention le d pistage et le diagnostic de l infection par les virus de l immunod ficience humaine et des h patites ainsi que l accompagnement dans la recherche de soins appropri s doit galement assurer pr vention le d pistage le diagnostic et le traitement ambulatoire des infections sexuellement transmissibles et lapr ventiondesautres risques li s la sexualit notamment par la prescription d une contraception Boissons le risque cardio vasculaire d montr Les boissons dites du genre Red Bull Monster Dark Dog etc se pr sentent comme poss dant des propri t s stimulantes physique intellect G n ralement elles contiennent des ingr dients tels que la caf ine la taurine des vitamines des extraits de plantes guarana ginseng etc Depuis 2009 elles sont valu es par l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses dans le cadre d un dispositif de nutrivigilance destin rep rer les effets ind sirables suspect s d tre li s leur consommation A l occasion du congr s de la Soci t europ enne de cardiologie ESC 2014 l agence fran aise a publi les r sultats d une tude indiquant que la consommation de ces boissons augmente le risque cardio vasculaire Entre
87. nt prend son traitement tous les jours tout se passe bien et charge virale est devenue ind tectable en quelques mois seulement sait qu il ne risque plus rien et peut envisager l avenir plus sereinement La perspective de construire nouveau une famille s ouvre lui et m me si ce n est pas pour tout de suite rien que de l imaginer l aide au quotidien Nicolas Charpentier AIDES k France vos droits Les personnes sans papier en France qui ont d pos une demande d asile sont couvertes par la couverture maladie universelle CMU Celles sans papiers en France depuis plus de 3 mois et qui peuvent le prouver rel vent de l Aide m dicale d Etat AME En tant au b n fice de la CMU ou de l AME la personne peut pr tendre la prise en charge de ses d penses de sant frais de consultation des traitements etc Pour les personnes ne pouvant attester des trois mois de r sidence seuls les soins urgents sont pris en charge Ces soins urgents sont d finis comme les soins dont l absence mettrait en jeu le pronostic vital ou pourrait conduire une alt ration grave et durable de l tat de sant de la personne On retrouve notamment dans cette d finition des soins urgents les soins destin s viter la propagation d une pathologie l entourage ou la collectivit comme la tuberculose ou le VIH Pour la prise en charge des soins urgents l tablissement de sant qui a prod
88. nt des sodomies passives sans pr servatifs plus de partenaires sexuels et des ant c dents d IST Chez les participants qui ont d clin la PrEP pr s de 50 d clarent l avoir refus e par crainte des effets ind sirables L tude indique galement que m me 5 la consommation de drogues et d alcool n tait pas associ e une baisse de l observance l engagement durable dans la PrEP devra certainement tre soutenu par d autres dispositifs d accompagnement Pas plus de prises de risque chez les participants L outil de prophylaxie pr exposition a souvent essuy controverses et sp culations sur ses effets individuels Certains supposent que la PrEP contribue l augmentation des prises de risques chez les personnes Or l essai montre qu il n y a pas de signe de compensation du risque dans IPrEX OLE qui a compar les pratiques sexuelles entre les groupes avec ou sans PrEP mais aussi l incidence de la syphilis marqueur important de pratiques favorisant l infection par le VIH incidence qui est comparable dans les deux groupes Pas de preuve scientifique donc d un catalyseur de risques selon les chercheurs mettant ainsi mal l un des principaux arguments contre ce nouvel outil que sait efficace quand on le prend Les r percussions de ces conclusions risquent de faire grand bruit que ce soit parmi la communaut scientifique comme chez les activistes Devant ces nouvelles preuves il y a fort pa
89. nt les cons quences en termes d acc s Remaides passe en revue les principaux enjeux de la n gociation du prix les demandes des associations et les Solutions retenues par les pouvoirs publics Par Jean Fran ois Laforgerie Le Drix qu Quel sera le prix de remboursement retenu pour le Sovaldi sofosbuvir Le prix de remboursement n a pas encore t fix C est le comit conomique des produits de sant CEPS qui en a la charge Pour la 1 re fois le CEPS a auditionn des repr sentants associatifs TRT 5 et Collectif H patites Virales en parall le des discussions qu il m ne actuellement avec le laboratoire Gilead le fabricant du Sovaldi Le prix actuel est celui exig pour autorisation temporaire d utilisation Quels probl mes posent le co t actuel du Sovaldi Le prix est tel 56 000 euros par personne pour un traitement de trois mois 112 000 euros pour six mois qu il peut pas tre pris en charge pour l ensemble des personnes vivant avec une h patite en France 235 000 personnes ni m me pour les personnes pour lesquelles le traitement doit vraiment tre commenc celles un stade de fibrose F2 et plus soit environ 80 000 personnes D autant que Sovaldi ne s utilise pas seul avec daclatasvir de 3 6 mois avec sim pr vir pendant 3 mois et parfois Sur une dur e sup rieure trois mois Pour le seul Sovaldi le montant calcul par les autorit s de sant ser
90. obes ou s rophobes Men e en 2012 sur Internet une enqu te mondiale concernant 4 000 hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes a r v l qu un homme sur douze avait t arr t voire condamn pour homosexualit 24 des r pondants d Afrique Sub saharienne avaient t arr t s ou condamn s en raison de leur orientation sexuelle Les hommes criminalis s avaient un moins bon acc s aux services de sant D ailleurs le fait d avoir t arr t ou condamn tait associ un taux plus faible d acc s au traitement anti VIH Pour l activiste philippin Laurindo Garcia les minorit s sexuelles sont victimes d une pid mie de haine autant que de VIH La D claration de Melbourne C est pour contrer les politiques discriminatoires et s opposer aux mesures contre productives en mati re de lutte contre le VIH sida que la communaut scientifique a appel signer la D claration de Melbourne Elle a d j t sign e par nombre de figures de la lutte contre le sida comme Fran oise Barr Sinoussi Mark Dybul Fonds mondial Chris IAS Sharon Lewin co pr sidente de l IAS Melbourne 2014 mais aussi des personnalit s politiques ou militantes comme Aung San Suu Kyi l archev que Desmond Tutu Richard Branson o Bob Geldof etc Ces signataires d noncent entre autres les lois qui dans plus de 80 pays criminalisent les individus du fait de leur orientation sexuelle Les signataires
91. offre de d pistage rapide non m dicalis TROD un accompagnement vers d autres ressources en sant sexuelle proctologue sp cialiste des IST gyn cologue etc Un nouvel outil comme la PrEP mais aussi le traitement d urgence post exposition TPE trouveront leur place dans cette offre globale avec la participation de nos partenaires m dicaux et associatifs de terrain Pour rendre cela possible nous avons demand Marisol Touraine de pr voir un cadre juridique 1 pour cette offre en sant sexuelle dans la future loi de Sant et nous avons aussi demand que l ANSM Agence nationale de s curit du m dicament autorise l usage de la PrEP en prise continue en France pour les personnes qui en ont le plus besoin PERGAY DOUR AM LIORER VOTRE PR VENTION 616 gt gt Interview la demande d associations de lutte contre le sida la Haute autorit de sant HAS en France a retenu dans son programme de travail 2014 2015 le parcours de soins des personnes vivant avec le VIH et facteurs de comorbidit s et co mortalit s associ s Franck Barbier responsable Sant et maintien dans le soin AIDES explique en quoi consiste ce travail et son int r t pour les personnes vivant avec le VIH Propos recueillis par Jean Fran ois Laforgerie HAS une volont d am lioration du parcours SOINS pour le VIH La Haute autorit de sant a inscrit son programme de travail 2014 201
92. oir l intervention et les deux groupes d usagers sont comparables en termes 1 INSERM Institut national de la sant et de la recherche m dicale U912 Marseille France d ge et de sexe et d histoire d injection de drogues Tous les participants ont t interrog s au moment de leur inclusion dans le projet puis 6 et 12 mois plus tard sur leurs pratiques d injection risques pour la transmission du VHC et sur les complications au point d injection Au total 288 sessions ont t r alis es aupr s de 113 consommateurs L analyse des donn es recueillies met en vidence un b n fice significatif des sessions d ducation Ainsi il est constat dans le groupe Intervention celui qui a b n fici du programme de AERLI e une diminution des pratiques risques de transmission du VHC 44 des consommateurs d clarant au moins une pratique risques avant l intervention contre 25 six mois apr s e une diminution des complications au point d injection 66 des consommateurs d clarant des complications avant l intervention contre 39 douze mois apr s Les effets positifs de cet accompagnement renforc disparaissent ils au fil du temps Tout d abord nous n observons pas de diminution de l effet de l intervention au cours du temps au contraire Le premier effet de l intervention est l impact positif sur la diminution des pratiques risque vis vis de l h patite C Cet effet est visible assez rapi
93. ol r Ces r sultats sont comparables ceux dans la mono infection avec la m me combinaison Les experts pensent que les personnes avec le sous type 16 n ont probablement pas besoin de rajouter la ribavirine avec le sch ma 3D et que trois mois de traitement suffiront la majorit des personnes VHC les personnes en substitution en 3D Le m me sch ma avec de la ribavirine t test 3 mois sur 38 personnes mono infect es par le VHC de g notype 1 Sous traitement de substitution stable aux opiac s avec soit de la m thadone soit de la bupr norphine Subutex avec ou Sans naloxone Suboxone Parmi elles 68 avaient le sous type du VHC 1 le plus difficile traiter Un tiers avait la variante favorable CC du g ne IL28B La plupart 95 n avaient jamais t trait es pour l h patite C et avaient une fibrose de stades l ger mod r FO F2 6 mois apr s la fin du traitement 974 d entre elles ont eu r ponse virologique soutenue Aucun des participants n a eu besoin d ajustement de ses doses de m thadone de subutex ou de suboxone pendant le traitement l h patite C ce qui a confirm les r sultats des tudes d interactions m dicamenteuses qui avaient montr que les m dicaments n avaient pas d effets notables sur la concentration de la m thadone ou du subutex donc sur leur efficacit Les effets ind sirables les plus fr quents taient la naus e 50 l
94. ompagnement l injection est elle n e Jean Marie Le Gall Le point de d part de cette recherche pour AIDES et pour M decins du Monde MDM c est un constat et une pratique construits avec les personnes consommatrices de drogues par injection Malgr la mise disposition de mat riel d injection usage unique nous avons vu le virus de l h patite C continuer se transmettre De plus l observation despratiquesnousamontr quelestechniquesd injectionutilis es taient en grande partie responsables de ces transmissions Elles taient aussi responsables de l tat catastrophique des veines des personnes et d autres complications infectieuses Partant de cela nous avons voulu savoir si ce que nous faisions avec les usagers de drogues pour am liorer leurs pratiques et pour diminuer les risques tait efficace Pour nous cela semblait vident mais il nous fallait des preuves pour le d montrer aux autorit s sanitaires D o l id e de passer par la recherche pour en faire la d monstration II nous fallu ensuite trouver l quipe de chercheurs qui voulait bien mener cette recherche qui tait une premi re en France et dans le monde C est l INSERM Institut national de la sant et de la recherche m dicale de Marseille avec le soutien sans faille de l ANRS Agence nationale de recherche sur le sida et les h patites virales qui a bien voulu relever ce d fi terme quels plaidoyers devront mener les associations pour que
95. ont ch res Cons quence pas mal de femmes s ropositives ne suivent pas cette recommandation alors m me qu il leur est recommand de r aliser cet examen plus r guli rement encore que les femmes en population g n rale Le British Me dical Journal BMJ a publi mi septembre les r sultats de travaux scientifiques qui indiquent que le test urinaire de d tection du HPV papillomavirus humain qui provoque les cancers du col de l ut rus est une alternative fiable aux tests r alis s sur des pr l ve ments effectu s par frottis Cette technique plus simple d tecte l ADN viral des HPV il y a diff rentes souches dans l urine On peut ainsi savoir s il y a une infection chronique par le HPV Cette technique n est pas invasive facilement accessible et acceptable par les femmes selon le BMJ Ce serait surtout un bon plan pour les femmes qui ne peuvent pas faire r aliser r guli rement un frottis De ce point de vue une tude sur l efficacit de ces tests urinaires chez les femmes vivant avec le VIH serait particuli rement bienvenue Enqu te Vos traitements et vous Une quipe de chercheurs s int resse l exp rience du v cu des traitements et notamment celui des personnes en traitement Prendre des m dicaments est difficile pour beaucoup de gens I peut arriver que rate des prises de ses traitements On sait maintenant que la prise d un traitement n est pas un acte isol mais qu elle d pend de circonstances
96. ort deux axes principaux permettait d aborder les questions autour de la qualit et de la s curit des m dicaments g n riques en France avec un regard sur le point de vue des personnes vivant avec le VIH et de leurs m decins l autre partir du prix particuli rement lev du Sovaldi sofosbuvir d ouvrir le d bat sur l impact du co t financier dans l acc s au traitement et donc sur la qualit de la prise en charge elle m me Sur les g n riques les interventions ont vis rappeler le cadre r glementaire rassurer sur la qualit et les contr les pratiqu s Philippe Vella ANSM Elles ont aussi permis de traiter des recommandations d experts Morlat 2013 relatives la bio quivalence et la biodisponibilitt Anne Marie Taburet H pital Bic tre Paris Autrement dit de savoir que ces m dicaments anti VIH g n riques sont aussi efficaces que les m dicaments princeps L efficacit attendue est au c ur des pr occupations des personnes trait es comme des m decinsl ont d montr les r sultats d une tude sur la perceptiondes g n riques par les patients et les m decins Christine Jacomet CHU Clermont Ferrand choix du sujet de la Journ e de r flexion scientifique Les d bats sur la question de la r duction des co ts des m dicaments anti VIH et anti VHC et la place des g n riques sur ce point ont t plus anim s Que ce soit sur l encadrement de l arriv e des g n riques D
97. otre Situation vous devez d abord faire les d marches administratives avec l assistance sociale Mais alors quand est ce que je pourrai tre soign insiste Ernest Je ne Sais pas c est avec l assistante sociale qu il faut voir Au d but Ernest voit son m decin tous les 15 jours Il a mal la jambe des douleurs et des fourmillements l emp chent de dormir Le m decin lui prescrit via la PASS permanence d acc s aux soins de sant un traitement qui calmera tout de suite les cons quences de ce qui semble tre des neuropathies Depuis son d pistage Ernest participe au groupe des s ropos qui se d roule chaque mois AIDES Un sujet occupe souvent leurs discussions Ernest s tonne qu un d entre eux ait commenc un traitement avant lui alors qu il a beaucoup plus de CD4 et qu il a t d pist plus r cemment La diff rence c est videmment qu Ernest est sans statut l gal et sans AME Ernest est pr t a commencer son traitement d autant plus qu il est inform des derni res recommandations des experts fran ais qui pr conisent de commencer le traitement d s le diagnostic Ce qu il ne dit pas au m decin c est qu il a peur de mourir lui aussi de tomber malade du jour au lendemain comme femme et il comprend pas pourquoi il n a pas le traitement maintenant Ernest a maintenant d pos son dossier de demande de s jour pour soin et est pris en charge par concernant ses frais de sa
98. phonique se font d sormais en continu du lundi au vendredi de 9 heures 16 heures explique la Ville de Paris La MDPH de Paris a galement un nouveau num ro de t l phone 01 53 32 39 39 Elle est aussi joignable par mail CONTACT MDPH PARIS FR Etats Unis nouveaux chiffres du VIH sida Entre 2002 et 2011 le taux de contamination est pass de 24 1 pour 100 000 habitants 16 1 soit une baisse de 33 2 au cours de la p riode selon une tude du Centre am ricain de contr le et de pr vention des maladies CDC parue dans le Journal of The American Medical Association La proportion de personnes d pist es positives pour le VIH a globalement chut au cours de la derni re d cennie La baisse est sensible chez les femmes h t ros et les consommateurs de drogues Le taux en re vanche beaucoup augment 132 pour les homosexuels g s de 13 24 ans sur cette p riode selon l tude La hausse a t galement marqu e chez les homosexuels g s de 45 ans et plus L tude r v le par ailleurs que 493 372 personnes ont t diagnostiqu es s ropositives pour le VIH aux Etats Unis entre 2002 et 2011 Les Afro Am ricains restent affect s de fa on dispro portionn e par le VIH sida Ils repr sentent 12 de la population et comptent pour 44 des nouveaux cas de VIH aux Etats Unis Rapport Dhumeaux le Comit de suivi d marre octobre 2014 Annonc mai 2014 avec la sortie du rapport Dhumeau
99. qu est la taxe une sorte d imp t de solidarit internationale ne s impose pas du moins pas assez vite Pourtant on devrait comprendre aujourd hui tout particuli rement que les Etats doivent raisonner dans cette logique de solidarit internationale Le chacun pour soi n a pas d avenir C est une protection illusoire On devrait savoir et l exemple actuel de l pid mie d Ebola nous le d montre quel est le prix payer des cons quences du retard de l impr paration de l indiff rence et de l goisme Aujourd hui nous savons qui se passera si rien de s rieux n est fait Nous connaissons le nombre de d c s qui peuvent tre vit s en permettant gr ce une TTF efficace un acc s universel aux traitements anti VIH La situation est absurde d fie toute logique Des solutions existent et ceux qui d cident ne le font pas ou le font mal Ce n est pas le moindre des paradoxes d ailleurs que des d cisions si importantes fondamentales pour notre avenir commun ne soient jamais invit es au d bat d mocratique quel moment nous demande t on si nous trouvons plus utile de conforter les lobbies financiers que de donner des moyens financiers nouveaux pour mettre fin l pid mie de sida dans le monde Il est l notre combat militant Un combat qui montre qu une fois encore la lutte contre le sida est la pointe avanc e du combat pour la sant publique Elle est l notre volont de convaincre du bien fond
100. r un vaccin dit inactiv ne s agit pas de virus vivant Cependant certaines Vaccination Grippe les femmes enceintes s ropos aussi Jusqu en 2012 en France la vaccination antigrippe tait contre indiqu e au cours de la grossesse Elle est d sormais recommand e chez les femmes enceintes partir du 2 me trimestre de la grossesse Une tude conduite en Afrique du Sud chez des femmes vivant avec le VIH et des femmes s ron gatives montr que cette vaccination avait un int r t chez les m res s ron gatives ou s ropositives et pour leurs enfants Chez les femmes vivant avec le l efficacit vaccinale tait de 57 7 plus faible chez leurs enfants 26 7 L tude a par ailleurs confirm un risque de grippe plus lev chez les femmes s ropositives y compris sous traitement anti VIH qu en population g n rale personnes peuvent pr senter des sympt mes post vaccinaux fi vre frissons courbatures douleurs musculaires extr me fatigue etc Il est alors recommand de consulter son m decin traitant Infos pratiques www ameli sante fr permet de s informer sur la grippe saisonni re et de s orienter dans le parcours de vaccination www ameli direct fr permet d obtenir des informations pratiques sur la vaccination et de choisir son professionnel de sant ou son tablissement de soins en fonction notamment des actes et des tarifs pratiqu s Remerciements Renaud Persiaux Grippe p
101. re u le sofosbuvir 400 mg une fois par jour et la ribavirine en fonction du poids de 1000 1200 mg jour Un petit nombre de participants de g notype 2 et na fs 19 personnes ont t trait s pendant 3 mois mais tous les autres ont t trait s pendant 6 mois Les taux de r ponse virologique soutenue RVS 3 mois 3 mois apr s la fin du traitement taient de 85 pour les personnes de g notype 1 de 88 pour le g notype 2 de 89 pour le g notype 3 et de 84 pour le g notype 4 En revanche parmi les participants de g notype 1 les taux de r ponse taient plus lev s pour ceux qui n avaient pas de cirrhose 87 de Sous type 1 et 100 pour le Sous type 15 par rapport ceux atteints de cirrhose 62 pour le 1a et 75 pour le 1b La pr sence d une cirrhose un impact significatif sur la r ussite de ce sch ma Les taux de gu rison taient plus faibles pour les patients de g notype 1 et porteurs d une cirrhose Pour les autres g notypes la cirrhose avait un peu moins d impact Les effets ind sirables les plus fr quents chez les personnes trait es pendant 24 semaines taient la fatigue 20 l insomnie 17 les c phal es 16 les naus es 15 et la diarrh e 11 des l vations de bilirubine chez ceux prenant du Reyataz et de chez 10 des participants Il y a eu trois arr ts de traitement en raison d v nements ind sirables Conclusion ce sch ma sofosbuv
102. res locaux pour trouver les solutions d acc s aux traitements et l accompagnement dont il aura besoin une fois rentr au pays Maroussia Melia Fiction cr e partir d informations recueillies aupr s de M decins du Monde Montr al Canada Mes droits la sant au Qu bec Comme l illustre la situation d Ernest la prise en charge des migrants statut pr caire est complexe sans carte d assurance maladie acc s au toutefois r serv aux r fugi s et demandeurs d asile l acc s aux soins est pratiquement impossible noter que la situation n est pas facilit e pour les enfants existe une solution qui n a pas t abord e dans l histoire d Ernest pour avoir les soins et traitements et entrer dans le syst me de sant payer l int gralit des frais m dicaux L h pital demandera souvent un d p t et v rifiera si la personne dispose de ressources financi res suffisantes M me si certains m decins peuvent faire des gestes et ou chelonner le paiement des frais cette solution est extr mement co teuse et peu envisageable pour les personnes dont le statut est pr caire noter qu en cas d infections transmissibles sexuellement et par le sang ITSS comme les h patites la syphilis ou la chlamydia M decins du monde a la capacit de les traiter directement la clinique Vous tes s ropositif et en situation irr guli re au Qu bec Si vous habitez Montr al et aux alentours
103. revir ritonavir Inhibiteurs de NS5A daclatasvir l dipasvir et ombitasvir Inhibiteurs de NS5B sofosbuvir dasabuvir Avis officiel des experts de l Association Fran aise pour l Etude du Foie septembre 2014 Ordre de choix Traitement Dur e G notype 1 G notype 2 et rechuteur sofosbuvir ribavirine Non r pondeur Peg INF Ribavirine 1 sofosbuvir interf ron p gyl ribavirine 3 MOIS 2 sofosbuvir ribavirine 4 mois G notype 3 G notype 4 La recherche exp rimentale AERLI Accompagnement et Education aux Risques Li s l injection dont les r sultats ont t pr sent s lors de la Conf rence de Melbourne a mis en lumi re l int r t d une approche communautaire de r duction des risques chez les personnes usag res de drogues injectables Jean Marie Le Gall ancien responsable de la mission Recherche et Innovation AIDES Patrizia Carrieri et Perrine Roux chercheures l INSERM 1 reviennent Sur la sp cificit de cette recherche et expliquent pourquoi les enseignements d AERLI doivent tre entendus par les autorit s de sant pour une nouvelle politique en mati re de pr vention du VHC et du VIH Dossier r alis par Mathieu Brancourt Usagers de drogues Une nouvelle strat gie pour r duire les risques Jean Marie Le Gall La recherche communautaire est un outil pour faire avancer la sant publique Comment cette recherche exp rimentale de l acc
104. rg four en savoir plus ser L tude Dossier Etrangers malades un traitement pas si universel Etre tranger dans un pays n est pas toujours facile chacun sait cela Etre tranger et malade est souvent plus difficile encore fortiori lorsqu on est sans papiers et sans couverture Sant partir de trois r cits imaginaires et pourtant si vrais nous avons voulu comprendre ce qui pouvait se passer pour une personne trang re d couvrant sa s ropositivit Montr al Paris ou Fribourg 32 Actus Le 190 la sant sexuelle en suspens Gingembre Le journal du RAAC Sida 39 Pour y voir plus clair Vaincre le VHC du r ve la r alit Usagers de drogues AERLI une nouvelle strat gie pour r duire les risques Le prix insolvable du Sovaldi Ipergay d voile ses premiers r sultats Melbourne HAS une volont d am lioration du parcours de soins pour le VIH Ecole du Cirque et VIH le num ro se termine bien Grippe le vaccin recommand gratuit et simple Je suis venue te dire que je m en vais un dernier texte pour la route La chronique de Maripic L info en bref les annonces sur Seronet Le Courrier des lecteurs comment faire est possible d crire Remaides Il vous suffit pour cela d envoyer votre mail votre courriel o votre lettre l dition du journal que vous lisez Pour Remaides Suisse Groupe sida Gen ve 9 rue
105. rier que ces derniers vont se saisir d IPrEX OLE afin de r clamer une nouvelle fois un acc s largi hors essai et gratuit au traitement pr ventif Car d apr s les mod lisations pr sent es dans le communiqu de l OMS l application de ces recommandations permettrait de r duire de 20 25 l incidence du VIH chez les gays ce qui pourrait viter pr s d un million de nouvelles contaminations en dix ans au niveau mondial 24 Etre tranger dans pays n est pas toujours facile chacun sait cela Etre tranger gt gt D O ssi er et malade est souvent plus difficile encore fortiori lorsqu on est sans papiers et sans couverture Sant A partir de trois r cits imaginaires et pourtant si vrais nous avons voulu comprendre ce qui pouvait se passer pour une personne trang re d couvrant sa s ropositivit Montr al Paris ou Fribourg Dossier r alis par Maroussia Melia Sascha Moore et Nicolas Charpentier Etrangers malades Un traitement oas si universe volution des recommandations sur la prise en charge des personnes vivant avec le VIH incite une pr cocit toujours plus grande du d but du traitement VIH Les derni res recommandations fran aises Morlat 2013 l instar des am ricaines conseillent de proposer un traitement aussit t le diagnostic tabli Elles s appuient autant sur l enjeu de sant individuelle de contr ler rapidement l volution du virus que sur l enjeu collectif
106. s v nements ind sirables graves mais sans n cessiter pour autant un arr t de traitement Aux Etats Unis le dolut gravir est autoris la dose de 50 mg une fois par jour pour les personnes na fs de traitement antir troviral ou na ves d anti int grase mais est d livr double dose 50 mg deux fois par jour pour les personnes dont le VIH pr sente des mutations de r sistance aux anti int grase En France nous attendons la phase finale de fixation du prix du dolut gravir qui sera probablement le m me que le prix de l Isentress et sa commercialisation est attendue vers la fin octobre 2014 Melbourne 2014 les effets de la crise L impact de la crise et plus largement des in galit s Sur l augmentation de l incidence du VIH chez les consomma teurs de drogues dans certains pays est difiant Une tude pr sent e la conf rence mondiale de Melbourne a montr que le ralentissement conomique est associ la recrudescence des infections au VIH parmi les personnes qui S injectent des drogues en Gr ce en Roumanie Une analyse de donn es concernant 30 pays d Europe a t conduite sur la p riode 2003 2012 pour comprendre quels taient les liens entre les facteurs structurels conomiques et l incidence du VIH chez les personnes consommatrices de drogues Dans les ann es pr c dant la crise financi re qui a frapp l Europe les chiffres taient stables voire avaient baiss Ces derni res ann
107. s infections sexuellement transmissibles demeurent 64 fois plus hauts que pour la population dite non indig ne Chez les gays les IST font un pic et les nouveaux outils comme la PrEP tardent tre valoris s ou rendus accessibles Alors que la science continue ses progr s et permet de pr dire une fin de l pid mie si les financements suivent d ici 2030 la riposte passe par la soci t civile et en tout premier lieu les personnes s ropositives Les strat gies du futur doivent impliquer et amplifier la parole des communaut s touch es par le virus avec le d ploiement d une voix positive au centre de la r ponse anti sida d veloppe Alex Mindel avant d voquer le lancement d un nouveau mouvement au sein la NAPWHA Activisme pilote Un mouvement neuf et radical r clamant un leadership des personnes s ropositives dans le combat contre le sida voil le credo de PozAction favorisant l implication des s ropositifs nous souhaitons promouvoir la collaboration le partage des bonnes pratiques et l engagement sur des projets nationaux sur des enjeux commun comme le probl me de la criminalisation judiciaire du VIH l acc s tendu au d pistage et aux traitements pour tous d crit Alex Mindel Voil l ambition de ce collectif qui compte peser durant la conf rence et au del Aussi hors de question de pas b n ficier des progr s scientifiques valid s par des tudes pr sent es lors de
108. sant sexuelle en France Le centre a ouvert 3 500 dossiers m dicaux depuis sa cr ation en 2010 En 2013 1 613 personnes ont eu recours au 190 33 d augmentation par rapport 2012 dont 1 000 sont venus pour la premi re fois en 2013 Bref c est un vrai succ s Et Le 190 est devenu un acteur d cisif dans la pr vention du VIH et des IST et dans le suivi de personnes vivant avec le VIH Enfin le bilan signale l efficience du 190 en termes de pr valence 99 4 des s ron gatifs suivis au 190 restent s ron gatifs Jean Fran ois Laforgerie Plus d infos sur http www le190 fr L int grale de l article est sur seronet info Depuis la d couverte du virus du VHC en 1989 les progr s m dicaux dans le traitement de l h patite C ont connu diff rentes tapes L ann e 2013 signe l re d une r volution th rapeutique avec l arriv e des m dicaments antiviraux directs quelles familles de m dicaments appartiennent ils Comment agissent ils Que recommandent les experts fran ais du foie Pour y voir plus clair vous donne les clefs de cette r volution en marche Par Fabien Sordet Vaincre le du r ve la r alit Petit retour sur l histoire de la prise en charge de l h patite C VHC en France Pendant des ann es la maladie li e au virus de l h patite C est m connue minor e Le virus lui m me est inconnu faut attendre 1989 pour l identifier clairement et appr
109. ses et des capitulations des espoirs et des d ceptions L affaire est complexe car cette source de financement innovante ne sera op rante que si de nombreux pays s engagent ensemble la mettre en uvre Des Etats europ ens ont plusieurs reprises fait part de leurs engagements parfois ferme certains moments du bout des l vres d autres ont stupidement ferm le ban Stupidement car le refus de s engager sur la mise place d une TTF hypoth que tr s s rieusement nos chances de r ussir combattre plusieurs fl aux qui affectent et tuent des millions de personnes dans le monde Sans ressources suppl mentaires nous risquons de perdre le combat de l aide au d veloppement celui contre le r chauffement climatique celui contre les grandes pand mies comme le sida Arr tons nous aux enjeux dans le VIH sida Telle qu elle a t pens e l origine par les militants soutenue par certains politiques Fran ois Hollande encore r cemment cette TTF serait m me de g n rer suffisamment de fonds pour financer la lutte contre le sida au niveau mondial et nous sommes beaucoup le penser de mettre fin cette pid mie Trois conditions sont requises la cr ation de la TTF que cette taxe concerne l ensemble des changes financiers y compris les produits les plus sp culatifs qu une part majeure des revenus de la dite taxe aille l aide au d veloppement la lutte contre le r chauffement climatique
110. ssaires la construction de plusieurs centaines de maison VHC 2 Parall lement l ARN va se multiplier de fa on ce qu un ARN remplisse chaque maison et avoir ainsi des centaines de virus complets avec un ARN dedans voir sch ma n 2 Cette multiplication va faire appel une autre enzyme appel e NS5B mais galement une prot ine indispensable bien que son r le pr cis soit encore mal connu la 55 Une fois les tapes 1 et 2 termin es chaque nouvel ARN va pouvoir se loger dans les nouvelles maisons pour former de nouveaux virus Ces virus vont alors pouvoir sortir de l h patocyte et aller contaminer de nouvelles cellules VIRUS DE L H PATITE C VHC ENVELOPPE DU VIRUS ARN PATRIMOINE G N TIQUE DU VIRUS CAPSIDE DU VIRUS Comment fonctionnent les anti VHC C est au fond assez simple ils vont bloquer les diff rentes tapes voqu es ci dessus Nous avons ce jour trois grandes familles de m dicaments antiviraux directs pour traiter le VHC 1 Les anti prot ase Elles vont bloquer la prot ase NS3 4A emp chant ainsi le d coupage des grosses prot ines et donc la fabrication des maisons du VHC Sous traitement par anti prot ase pas de carapace pas d enveloppe bref pas de maison pour le virus Dans cette famille se trouvent le t laprevir le boc previr et une mol cule plus r cente qui pr sente l avantage d tre mieu
111. t dans d autres centres de sant qui contrairement au 190 ont la chance de b n ficier du soutien de l Etat explique Franck Desbordes Qui soutient financi rement le 190 En septembre Laure Lechatellier vice pr sidente de la r gion Ile de France en charge de l action sociale et de la sant rappelait que la r gion a t d s l origine aux c t s du 190 avec 122 000 euros de subventions vot es depuis 2010 Du c t de la Ville de Paris il existe une convention triennale avec le versement d une subvention de 23 000 euros par an Il eu une subvention de 168 000 euros 2014 de la part de l Agence r gionale de sant d Ile de France un financement du laboratoire Gilead pour 30 000 euros un autre du Fonds Teulade pour 33 000 euros Quels autres financements peuvent tre sollicit s Ce sont les financements au niveau national qui font d faut avance Franck Desbordes La difficult c est que ceux en charge du financement du soin disent qu ils ne peuvent pas nous soutenir parce que nous faisons de la pr vention et vice versa Nous ne faisons pas de la pr vention ou du soin mais de la pr vention par le soin Fin octobre le pr sident du 190 devrait rencontrer les repr sentants de plusieurs institutions nationales pour la recherche de financements structurels et p rennes Pourquoi faut il soutenir le 190 Le 190 est unique C est la premi re exp rience de surcro t r ussie de centre de
112. t pas entrav la recherche C est sans doute le c t pragmatique et finalement assez vident en termes de sant qui a pr valu De la m me mani re m me si nous sommes rest s relativement discrets les m dias et l opinion publique indirectement ont eu un regard bienveillant et ont cherch comprendre le sens de notre d marche plut t que d en faire un enjeu de s curit publique Sur le terrain nous avons entendu une certaine surprise et aussi un grand soulage ment de la part des personnes qui fr quentent les CAARUD Enfin on parlait de ce qui se chuchotait enfin on n tait plus oblig de sortir sur le parking o de se cacher dans les toilettes pour faire Son injection Mais aussi cette recherche est devenue celle des personnes qui consomment par injection c est elles qui ont eu le courage de venir au CAARUD avec leur produit de montrer l tat de leurs bras ou de leurs jambes et de parta ger comment parfois cela pouvait tre difficile ou compliqu Sans cette volont nous n aurions rien pu faire Enfin il faut dire un mot des intervenants des CAARUD de M decins du Monde et AIDES Ils et elles dans un quotidien compliqu au plus pr s des usagers de drogues ont fait l effort de se former la recherche d appliquer un protocole un gros mot pour certains mais aussi d amener dans cette recherche tous leurs savoirs et parfois leurs exp riences de consommateurs ou ex consommateurs IIS ont montr qu une
113. tection des m dicaments dans le sang qui d montre de fa on certaine que le m dicament t pris Dans l essai ANRS Ipergay nous mettons tout particuli rement l accent sur la prise n cessaire de la PrEP compte tenu des r sultats d cevants des essais lorsque celle ci n est pas prise r guli rement Nous avons ainsi montr sur les 100 premiers participants une excellente prise de la PrEP puisque plus de 80 des participants recevant le Truvada ont des taux d tectables chacune de leur visite pendant la premi re ann e de leur participation Nous avons en effet fait le choix de mesurer cette observance non pas la fin comme dans les autres tudes sur la PrEP mais en cours d essai ce qui nous permettra de renforcer l observance si celle ci devait diminuer au cours de l tude Ces donn es d montrent galement qu une prise de la PrEP la demande est faisable et qu elle s accompagne d une observance au moins aussi bonne sinon meilleure qu une prise en continu Il faut malgr tout rester tr s prudent car une tr s bonne observance est une condition n cessaire mais pas suffisante une bonne efficacit de la PrEP ce stade de l essai l efficacit de la PrEP intermittente n est pas encore d termin e Par ailleurs une tude pharmacocin tique valuation des effets des mol cules dans l organisme ndir de la double dose initiale de Truvada utilis e dans l essai d montre la bonne tol rance de cette posolog
114. u une dame g e et transparente forc ment non concern e 1 ne m ont rien demand car ils ne m ont carr ment pas vue S ils savaient je riais dans mon absence de barbe car j tais devenue ce quoi je tiens le plus une anonyme et passe partout Maripic ao t 2014 615 gt gt l Poppers mise en garde l ANSM nN D ref L agence nationale de s curit du m dicament ANSM a lanc d but octobre une mise en garde contre les risques li s l utilisation des poppers Comme l explique l agence les poppers sont des nitrites se pr sentant sous forme de liquide jaun tre volatile temp rature ambiante utilis s pour leurs effets Travail du sexe le S nat a rejet psychoactifs tat d bri t euphorie la p nalisation du client br ve d sinhibition et leurs effets sur les C est un rude coup port un des textes les plus pol miques de performances sexuelles Apr s avoir t l actuelle majorit Le 8 juillet dernier une commission sp ciale interdits entre 2007 et 2011 les poppers du S nat a rejet la disposition concernant la p nalisation du sont nouveau en vente libre depuis 2013 client de la future loi contre le syst me prostitutionnel par 16 Dans son message l agence rappelle que voix contre 12 pour Un camouflet sur un des aspects les plus leur utilisation peut occasionner des discut s de cette loi abolitionniste vot e en d cembre dernier troubles cardiovasculair
115. x tol r e que les premi res le sim previr A venir aussi le paritaprevir boost par le ritonavir Ces mol cules n ont aucune action sur la prot ase du VIH mais une action directe cibl e sur le VHC 2 Les anti polym rase NS5B Derri re nom barbare il s agit tout simplement de mol cules qui bloquent l tape de multiplication de l ARN Sous traitement par anti polym rase pas de multiplication du patrimoine g n tique autrement dit des maisons vides Dans cette famille on trouve le Sofosbuvir une mol cule tr s efficace et bien tol r e venir aussi le 3 Les anti NS5A Comme nous l avons vu la NS5A est une prot ine elle aussi indispensable la multiplication de l ARN viral Les anti NS5A permettent de bloquer cette prot ine et donc emp chent la fabrication de nouveaux ARN Ainsi Un peu comme avec les anti polym rase sous traitement par anti NS5A pas de multiplication du patrimoine g n tique viral Dans cette famille on trouve le daclatasvir A venir aussi le l dipasvir et l ombitasuir Que donnent ces mol cules en pratique Au d part chaque mol cule a t test e en combinaison avec la bith rapie Interf ron ribavirine Des tudes r centes ont montr qu on pouvait se passer de la bith rapie souvent mal tol r e en associant ces nouveaux m dicaments entre eux Ainsi les associations sofosbuvir sim previr sofosbuvir daclatasvir ont montr
116. x 2014 Recommandations sur la prise en charge des patients infect s par les virus de l h patite le Comit de suivi demand par la ministre de la Sant voit enfin le jour Son r le est d terminant puisqu il doit assurer le suivi de la mise en uvre concr te des recommandations du dit rapport C est dire rendre concr tes les am liorations pr conis es Et vu les champs trait s il du travail en perspective Ce comit va travailler sous l gide de la Direction g n rale de la Sant en lien avec l Agence nationale de recherche sur le sida et les h patites virales a associera des repr sentants des directions d administrations centrales d agences sanitaires et de recherche des h patologues exer ant l h pital et en ville de professionnels de terrain prenant en charge les populations les plus expos es ces maladies d associations de patients d ARS Agences r gionales de sant et des personnes qualifi es Le travail de ce comit d marre fin octobre 2014 et s chelonnera sur trois ans Age et VIH appel t moignages Si vous vous reconnaissez comme SENIOR si vous tes La justice allemande autorise culture s ropositif ve contamin e r cemment ou depuis de lon de cannabis des fins m dicales gues ann es votre t moignage int resse Actions Traitements La justice allemande a autoris 22 juillet pour la premi re fois Quelles sont vos per

un traitement pas si universel

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