Home

Mémoire Final Micka..

1. Je remercie vivement mesdames Anne PLANT Mireille BRUYNOGHE Claude LESTIENNE S verine FAES et Fabienne BURGHGRAEVE ainsi que mesdemoiselles Sadia ZOUGGAGH et Elodie VALENTIN pour l ensemble de leurs conseils professionnels leurs aides et leur bonne humeur facilitant ainsi mon int gration au sein de la structure Par ailleurs je tiens remercier l ensemble des professionnels ext rieurs la DGTVQ qui se reconnaitront travers ces quelques mots et qui ont contribu vivement la mise en place de cet accueil sp cifique savoir les structures suivantes La Communaut Urbaine de Dunkerque Agence Nicolas Michelin et Associ s La Soci t du paysagiste M Philippe Thomas La Soci t de D veloppement Du Dunkerquois Les promoteurs Nacarat et Nexity ainsi que l agence immobili re dunkerquoise BECI Le bailleur social La Maison Flamande L Agence d Urbanisme et de D veloppement de la R gion Flandre Dunkerque La Direction G n rale de la Communication de la Ville de Dunkerque La Mairie de Quartier de Dunkerque Centre Ainsi que les lus que j ai pu rencontrer pendant toute la dur e de mon stage et notamment au cours des deux Comit s d Accompagnement et de Concertation Grand Large auxquels j ai eu plaisir participer Table des mati res Remerciements himiniinminnntennns titane tannins nes enter Minnie ins 2 Tabledes mati res nn r a nn Rendre A E A A EEA d dents 3 M thodolog
2. De plus si les rencontres sont voulues de part et d autre les emprunts culturels sont g n ralement progressistes r ciproques et relativement quilibr s BLOESS 2005 7 70 Par contre si l un des deux groupes cherche imposer un rapport de ma tre l ve car les transferts culturels sont la fois asym triques et brutaux CUCHE 1996 Roger Bastide y d gage un autre type d acculturation Celle ci est plus spontan e car les diff rentes cultures sont en contact libre Cependant il est possible qu un des deux groupes en relation ne veut pas de cette acculturation et exprime par cons quent un sentiment de rejet voir d hostilit ce qui peut aller jusqu un repli sur soi c est ce que l on appelle commun ment la contre acculturation On comprend de ce fait les racines de l appropriation d un territoire et d un d veloppement naturel ou extr miste Tout est question de respect r ciproque B Quelle acculturation possible pour les diff rents acteurs afin de r ussir le bon d marrage de la future vie de ce nouveau quartier a destination des techniciens et les lus 1 Le Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large Le Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large CACGL est l quivalent du comit de pilotage du projet urbain Grand Large Il est conduit par Marie Claire Barr et il y r unit un panel de techniciens et d
3. Des choix techniques li s aux contraintes du site des v g taux rustiques et acclimat s depuis un an pas d arrosage peu de tonte Conceptenri sissien Vi de Datarga ADUR ESD NEXTTY Juiet 2003 Figure n 18 Deuxi me point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Conception R alisation Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 GrAnd LArge UN QUARTIER STRUCTUR Un quartier plus quilibr o pi tons cyclistes utilisateurs des transports en communs et automobilistes trouvent leur place Des voies pi tonnes des voies mixtes dominantes non motoris es des voies de circulation et de desserte apais es une autre mani re de vivre la ville en toute s curit m oa Cuncmptenrs aizeen Vie de Distsrga ABUA ESD MEXITY diet 2009 Figure n 19 Troisi me point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Conception R alisation Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 GrAnd LArge UN QUARTIER LA POINTE DU TRI S LECTIF Un nouveau mode de collecte des ordures m nag res unique pour l ensemble du quartier Le tri s lectif enterr un nouveau syst me technique aux nombreux atouts 1 risque d incendie nul 2 baisse du nombre de passage de camions 3 pas de nuisance olfactive 4 une int gration plus esth tique dans le paysage Den
4. Ech 1 1500 Source Fond de carte S3D L gende R alisation Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque mai 2009 Logement priv Logement social 21 Cette premi re tranche de logements est compos e de logements locatifs sociaux et de logements priv s l accession la propri t hormis 21 logements priv s en locatifs libres g r s par la Caisse des D p ts et Consignations r pondant ainsi au souhait de mixit sociale et mixit urbaine de par la pr sence de trois types de b ti les g bles immeubles collectifs de style n o flamand constituant une marque de fabrique dunkerquoise identifiable au premier coup d il Ces g bles sont group s deux deux et qui selon leur concepteur donnent la ville une silhouette tr s d coup e et identifiable Ces g bles sont situ s le long du quai des Anglais et sont selon N Michelin une sorte de r interpr tation des maisons hautes que l on voit souvent en ville troits avec une toiture forte pente VERGRIETE oct nov d c 2005 4 Figure n 4 Les g bles en bordure du prolongement du quai des Anglais Source Micka l Genty 23 ao t 2009 les logements interm diaires encore appel s unifamiliaux ou petits collectifs R 2 Figure n 5 logements interm diaires ici Maison Flamande Source Micka l Genty 5 mai 2009 enfin les maisons individuelles group es qui alternent
5. Le 2 juillet 2009 en d but d apr s midi pour celle de M Michel Delebarre la Communaut Urbaine de Dunkerque pr vue la base le 26 juin Cf annexe n 8 89 D autres l ments ont aliment ce DVD notamment des images issues de la manifestation propos de la pose des premi res charpentes des G bles C est un document servant de communication qui repr sente une autre forme d enrichissement culturelle pour les acteurs territoriaux int ress s par le Grand Large Le DVD t moigne de cette d marche communicationnelle avec un titre faisant figure de slogan Dunkerque prenez le Grand Large Un outil qui n aurait pas t n gligeable en termes de marketing territorial s il avait t pr sent lors du derniers Forum Nord Europ en des quartiers durables ayant eu lieu le 31 mars et le 1 avril au Kursaal de Dunkerque Il a t souhait de diviser ce DVD en chapitres de deux trois minutes chacun dont le s interlocuteur s explique nt un aspect pr cis de l co quartier Voici les th matiques de cet outil de communication et d enrichissement culturel Le g nie du lieu Le d veloppement durable Une bulle verte Les espaces partag s La mixit Eco quartier L avenir A travers ces sujets on peut entrevoir ses principaux objectifs li Ses objectifs Trois objectifs principaux manent de ce DVD Cf annexe n 8 pr paration de l inte
6. Pour l habitant le quartier se d finit comme l endroit o l on habite un interm diaire entre le logement et la ville un espace la fois proche et familier qui est un espace de proximit 30 per u diff remment selon les individus suivant leurs capacit s pratiquer l espace leurs positions sociales AUTHIER 2007 25 Le quartier selon les individus est soit clairement d limit soit se rattache des quipements ou des monuments embl matiques Chaque habitant a son espace appropri v cu et des degr s d attachements qui lui sont propre ce que confirme l analyse du mot en g ographie Le quartier est donc une figure g om trie variable Parfois il peut avoir un r le important de sociabilit et de transmission de normes car il peut tre un espace d interconnaissance avec des r seaux d entraide de contr le social synonymes de solidarit en son sein De plus l espace proche du logement voisinage imm diat quartier peut avoir plus ou moins son importance suivant les habitants AUTHIER 2007 26 Le quartier est galement consid r par les individus comme un milieu de vie et une ressource relationnelle et identitaire AUTHIER 2007 30 Ensuite le quartier peut s apparenter un cadre d action collective cr ant de la vie de quartier gr ce deux aspects d une part les relations sociales interpersonnel
7. ii Compte rendu analyse et perspectives de la balade d couverte Le compte rendu Cf annexe n 8 est divis en deux parties La premi re voque le parcours effectu La deuxi me est une retranscription synth tique de ce qui s est chang entre les techniciens pr sents et les m nage convi s tout au long de la premi re balade d couverte Il permet deux choses Rappeler aux m nages pr sents ce qui a t voqu afin qu ils puissent la fois s en rappeler et ventuellement diffuser les informations leur sph re priv e Aux m nages n ayant pas particip la visite envoi de ce compte rendu leur donne les informations n cessaires pour comprendre le futur lieu de vie Pour ces derniers recevoir une information technique sur une note synth tique n est pas forc ment aussi abordable que si elle avait t donn e lors de la visite En effet il y a un manque qui peut se ressentir en termes d interactions entre les diff rents interlocuteurs et les spectateurs Le processus d acculturation devient partiel car il n y a pas de contacts directs et continus qui se sont produits Cependant cela ne signifie pas formellement qu il n y a pas eu de changement l int rieur m me de leur propre mod le culturel Si ce changement s est produit m me avec ce manque d interactivit il est certain que celui ci n aura pas le m me effet que s il s tait produi
8. n 121 2003 21 pages gt Revues Articles de Journaux ALLAIN DUPRE Elizabeth Apr s Neptune Dunkerque vise le Grand Large Urbanisme n 330 22 Octobre 2008 3 pages CHARMES Eric pour une approche critique de la mixit sociale Redistribuer les populations ou les ressources laviedesid es fr 10 Mars 2009 13 pages JAILLET ROMAN Marie Christine La mixit sociale une chim re Informations sociales n 123 Caisse d Allocations Familiales 2006 6 pages LELEVRIER Christine Mixit d un id al social aux incertitudes des politiques urbaines Urbanisme n 340 Janvier F vrier 2005 p 39 PAQUOT Thierry Ville et nature un rendez vous manqu Diog ne n 207 2004 pp 83 94 VEREECKE Jean Fran ois AGUR le cahier de l observatoire n 31 Recensement les derniers chiffres mis en perspective Dunkerque 2009 2 pages VERGRIETE Patrice URBIS n 8 Tout sur Neptune AGUR Juillet Ao t Septembre 2003 pp 4 11 VERGRIETE Patrice URBIS n 18 Le Grand Large un quartier vraiment nouveau AGUR Octobre Novembre D cembre 2005 pp 4 9 VOYE Liliane et REMY Jean Distance spatiale et distance sociale Recherches Sociologiques Paris 1978 pp 27 44 gt Sites Internet Agence Nicolas Michelin et Associ s www anma fr Cottage Social des Flandres www cottage fr Forum Nord Europ ens des quartiers durables http www forum quartiers durables com
9. Une tape essentielle dans le mode d emploi l acculturation des diff rents acteurs quatri me et derni re partie de ce m moire La philosophie de vie des futurs co quartiers li e la notion de d veloppement durable et dont Grand Large est un changement social si l on en croit la tentative de d finition de cette notion On peut alors l gitimement se demander si ce changement social volue de mani re progressive avec la soci t existante Ou bien nous orientons nous vers un changement social se distinguant durement de celle ci b Est il continuel ou en rupture avec la soci t existante Si nous en croyons la d finition de la notion qui a t r alis ci dessus ainsi que la sous partie expliquant dans quelle mesure Grand Large est une exp rimentation urbaine locale nous pouvons alors dire que la future vie de l co quartier Grand Large s apparenterait l expression d un changement social de rupture avec la soci t existante 33 Notion vu en cours de D veloppement et changement social en 2 ann e de Master Professionnel D veloppement des territoires MUTUDIL dispens par M Franquart sociologue 65 Car la soci t actuelle n est pas r gie sur les m mes exigences soci tales que ce qui existe actuellement le reste des quartiers de la ville de Dunkerque De plus les futurs habitants de Grand Large n ont jamais v cu dans
10. de 3000 3500 12 26 67 de 3500 4000 6 67 Total 100 Source http www immoo com programme 16309 index html R alisation Avril 2009 Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque Ces 45 logements sont tous au dessus du prix moyen de vente en m sur l ensemble de Dunkerque qui est de 2079 73 euros m soit une volution sur les trois derniers mois de plus de 7 06 source http www linternaute com argent immobilier classement prix au m l immobilier dans 600 villes de france prix du m2 de l immobilier en region nord shtml Les prix au m vont de 2587 m pour un T3 situ en rez de chauss e 170 500 pour 65 m 3811 m pour un duplex T5 situ au quatri me tage d un des g bles 433 000 pour 113 61m L appartement le plus on reux dans les montants que j ai trouv est un duplex de 127 68 m pour un prix de 453 000 soit 3548 le m Plusieurs interrogations peuvent nous venir l esprit e Est ce que c est le bon public c est celui qui est sensibilis aux valeurs et aux contraintes du quartier qui va peupler ce quartier e Est ce que les prix affich s peuvent offrir une vraie alternative la limitation du ph nom ne de la p riurbanisation e Orientons nous vers des logements priv s destin s plut t aux classes ais es la vue de ce constat essayons de relater ce que sont les aspirations des futurs m nages qui von
11. galement attir Mais pour rien vous cacher c est quand m me l emplacement qui a t primordial Je suis quelqu un qui aime bien le centre ville j aime bien faire mes courses pied Et sinon pour la voiture Ah a on ne le savait pour la voiture dans le quartier on a appris a pendant la visite il yen a beaucoup qui ont appris Nexity ne nous a absolument pas parl de ces aspects l On a vraiment t surpris Qu aviez vous justement comme vision du quartier avant de faire la visite du 9 juillet dernier Pas grand chose je savais qu il y aurait un jardin urbain je pensais qu il y aurait des all es r serv es au v lo du moins c est ce que je pensais je ne savais pas par exemple que a serait des zone 30 et le stationnement des voitures tout a je ne savais pas Qu aviez vous pens du quartier Pissu de la visite Je vais vous dire franchement en th orie c est tr s bien mais j ai peur qu en pratique cela pose de vrais probl mes Vous savez les gens quand ils ne se garent pas devant leur maison c est un gros probl me j esp re que l on ne va pas retrouver des voitures sur les trottoirs Je pense qu il y a un gros travail faire pour sensibiliser et duquer les gens Je vais vous dire dans le vieux Coudekerque dans mon appartement en location que j ai depuis deux ans et demi en attendant le logement Grand Large car il y a eu un retard d au moins un
12. gt 2 Par s de b es c t rue les b timents s habillent de bois c t jardin un choix du T2 au T4 C est une belle occasion ble architectural de qualit tourn vers l art GrAnd LAF nt L ORRIES MI nd CASSER t nort chauffage urbain par r cup rateurs ere nn is u rez G Chauss t les chambres l tage de chaleur Grandes terrasses amp balcons p des industries 107 Annexe n 4 e Entretien n 1 21 juillet 2009 Il est semi directif et d une dur e de trente cinq minutes Il s est effectu la Direction des Territoires et de la Vie de Quartier Les interview s sont un couple de retrait s ayant achet un logement Solaris logement interm diaire Grand Large Micka l Genty Quel a t votre parcours r sidentiel Les Interview s Je ne vais pas tout vous expliquer car nous avons achet et revendu une dizaine de fois en l espace de quarante deux ans Nous sommes all s en Vend e il ya de a huit ans car nous voulions nous rapprocher de notre deuxi me fils parti travailler sur Rennes On tait cent cinquante kilom tres de lui et nous avons choisi pr s de la mer c est pour a que nous avons choisi Saint Jean de Monts et malheureusement un an apr s il a t mut Lyon donc nous avons profit s quand m me de Saint Jean de Monts pendant huit ans et nous avons pu revenir ici sur Dunkerque au bord de la mer et du port enfin tout ce que nous aimons A Saint
13. il fallait qu on int gre tr s vite un logement c tait un F3 de m moire rue Royer De m moire c tait un appartement datant d apr s guerre il y avait m me une chemin e dans l appartement c tait un grand F3 je pense que dans ces ann es l on faisait des pi ces qui taient assez importantes par exemple les chambres faisaient 15 16 m jy suis rest jusqu en 1995 1996 puis nous avons achet un appartement sur Dunkerque Centre face l ancienne MJC de Dunkerque avenue Burnod c tait un F4 C tait d l arriv e d enfants Quand j ai connu mon ancienne femme elle avait d j deux enfants issus d un premier mariage on voulait un appartement un petit peu plus grand que le pr c dent pour que chacun ait sa chambre c tait bien mais quand m me tr s bruyant c est pour cela que nous avons revendu au bout d un an et demi Puis nous sommes partis peu avant le milieu de l ann e 1997 mars avril dans une maison pavillonnaire sur Saint Georges sur l AA proximit de Gravelines l c tait un F4 avec trois chambres l tage une de 12 m et deux de 15 m avec un terrain de 500 m la maison plant e dessus L c tait franchement tr s bien c tait tr s calme l un de mes meilleurs souvenirs de location franchement tranquille c tait un priv Cela appartenait une dame g e qui lou la maison pour avoir une rentr e d argent suppl mentaire C
14. n 929 La Documentation Fran aise Paris Octobre 2006 120 pages RAGON Michel L homme et les villes d Albin Michel Paris 1995 220 pages RICOEUR Paul REVAULT D ALLONES Myriam ROMAN Jo l L id ologie et l utopie d Points coll Essais Paris 2005 410 pages ROUX Emmanuel et VANIER Martin La p riurbanisation probl matiques et perspectives DIACT Paris 2008 88 pages 95 gt Publications Officielles Rapports BARR Marie Claire Projet de territoire Dunkerque Centre Grand Large expos du contexte rappel du projet 21 septembre 2006 2 pages BOUSQUET Luc FAUCHEUX Franck Quartiers durables vous avez dit quartiers durables rapport PUCA Juillet 2007 53 pages INSTITUT DES MERS DU NORD Effets et r ception du projet urbain dans les villes portuaires Rapport PUCA Mai 2006 138 pages Retranscription de l assembl e g n rale des conseils communaux ayant eu lieu le 15 Mai 2006 au Kursaal de Dunkerque 20 pages Retranscription par le service grands projets CUD de la r union intitul e vision de Michel Delebarre pour Neptune datant du 22 d cembre 2004 27 pages SANGOUARD Laura Controverses sur la densit et alternatives la maison individuelles Institut d Urbanisme de Paris M moire de 1 ann e Paris 2008 99 pages VIVIEN Franck Dominique Jalon pour une histoire de la notion de d veloppement durable Mondes en d veloppement
15. tait marqu vaguement dans le petit dossier que nous avons re u mais a reste une d couverte pour nous On ne sait pas si a sera bien ou pas bien par contre le tri s lectif qui a t voqu lors de la visite de la derni re fois nous avons connu a en Vend e ce n est pas nouveau pour nous Quel a t votre sentiment sur l co quartier Grand Large apr s la visite Avant de faire la visite nous ne connaissions pas r ellement ces aspects l mais nous avons t agr ablement surpris par le gymnase il l air bien m me si ce n est pas nous qui allons en profiter sinon il y a la maison de quartier en face de notre logement c est un mus e qu ils vont faire la 109 Cath drale c est bien Enfin il va falloir attendre un petit bout de temps avant que cela soit termin du moment que les anciens b timents sont entretenus Par contre l Grand Large pour garer la voiture nous ne savons pas trop si nous avons une place r serv e ou non avant chez nous en Vend e Nexity nous avait dit qu on avait le droit deux places de parking ou un garage donc on a eu d office deux places de parkings ici ce n tait pas obligatoire selon BECI En tout cas la visite nous l avons trouv bien car nous n tions pas au courant de tout a nous ce que nous cherchions c tait un logement le reste avant pour nous ce n tait qu un d tail c t ce qui tait bien c est
16. tait notre premier choix nous voulions la mer et tre proximit du centre ville L nous avons tout et je trouve que ces appartements avec le bois je trouve a beau c est peut tre d aux mat riaux cologique j esp re que cela va bien vieillir c est tout ce que je demande et que cela ne va pas tre comme les maisons qui sont proximit du CEFRAL Mais bon si c est pr vu tre au bord de la mer avec l air salin je pense que a ira Et pourquoi ne pas avoir choisi Malo qui se situe aussi proximit de la mer Nous avions d j eu un appartement aux Embellies il y a une vingtaine d ann es je ne sais pas si vous connaissez c est c t du Roi de la Moule restaurant le long de la digue L nous voulions au bord de l eau et proximit du centre ville l le Grand Large c est proximit de tout on trouve tout l et en plus c est du neuf pour nous c est notre id al Je n aurais pas voulu acheter sur la place Jean Bart autant j aime bien faire les magasins mais pour se garer et y circuler ce n est pas g nial Nous cherchions du neuf donc c est pour cela que nous n avons pas pris l un des autres logements que nous avions visit BECI nous a propos du neuf Grand Large avec un prix qui pour nous est raisonnable l il y avait les deux le prix et le quartier neuf donc Connaissiez vous les aspects environnementaux de Grand Large C
17. voire 2 semestre T4 2 TS 208 familles Cottage Social des accueillies Freva pour AVi 20n0 T Soji Individuelle Flandres 7 T4 et 4 11 voire 2 trimestre T5 TOTAL 208 208 Source S3D BECT La Maison Flamande R alisation Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque avril 2009 78 Les donn es du tableau ci dessus ont t communiqu es sous une autre forme lors du Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large du 14 mai 2009 En effet ils ont t reproduits sur un document power point exposant les diff rentes vagues de livraisons des lots composant la premi re phase de l co quartier Grand Large d une mani re encore plus p dagogique et plus parlante gr ce son impact visuel Ce power point est consultable dans l annexe n 8 Gr ce celles ci des dates des premi res balades d couvertes et des diff rents moments destin s l accueil de proximit ont pu tre clarifi es dans l esprit de chaque acteur territorial pr sent lors des CACGL Voici les premi res dates ou p riodes qui ont t valid es Tableau n 7 Dates ou p riodes des visites de l co quartier Grand Large et des visites de proximit Nombre de logements LE b Re Visite de l co quartier pg re livr s et type de Visite de proximit Grand Large logement 54 logements Ha 1 interm diaires MF SCI 9 juillet 2009 Octobre 2009 45 maisons in
18. d utopies d aujourd hui qui taient eux m mes des co quartiers repr sentatif de la ville id ale respectueuse de l environnement de la nature Grand Large peut donc tout d abord tre vu comme un morceau de ville id al car c est un co quartier Par contre il garde l gitimement son aspect id al si et seulement si il est pleinement en ad quation avec les valeurs qui ont pu maner de sa conception sans qu il ne se soit laiss d tourner par le moindre petit accident ou retard en passe de l affecter Pour les techniciens et les lus locaux sensibilis s la notion de d veloppement durable et l origine de Grand Large il est le quartier id al du moment car il est inscrit dans cette mouvance il est ce qu il faut r aliser selon eux afin de tendre vers une ville plus respectueuse et moins consommatrice d nergies fossiles par exemple Grand Large est pour ces m mes personnes l id al local par excellence car il est unique en son genre Toutefois pour confirmer s il est oui ou non un id al local l argument qui aura le plus de poids et qui permettra enfin de savoir s il est bel et bien comme les donneurs d ordres le voient savoir comme une mani re id ale et plus respectueuse de la plan te de vivre la ville Ce sont uniquement les habitants ceux qui vivront au jour le jour le quartier ou bien qui le pratiqueront de temps en temps qui peuvent trancher sur la question
19. 1 La ZAC de la Bonne Grenoble en centre ville La ZAC de la Caserne de la Bonne se situe en centre ville Grenoble Elle est situ e sur une ancienne caserne militaire de plus de 8 5 hectares Depuis 2008 la premi re tranche de logements de l co quartier a t livr 250 logements et une cole a t ouverte en septembre 2008 Actuellement 300 logements sont en cours de finition ce qui correspond la deuxi me phase de l co quartier de la caserne de la Bonne Pour l accueil des nouveaux m nages la Soci t d Economie Mixte SEM SAGES organise au fur et mesure des livraisons de logements un accueil des habitants un deux mois apr s leur emm nagement Une pr sentation de la sp cificit de leur logement est effectu e en collaboration avec l agence locale de l nergie laquelle s ajoute une pr sentation globale des am nagements venir L accueil se termine par un pot l occasion un livret d accueil est galement livr Il met en avance plusieurs aspects du projet et des informations utiles sur la Ville de Grenoble Ils sont distingu s par diverses sous parties Le syndicat de copropri t Le logement Qu est ce que la cog n ration Le jardin int rieur Le parc urbain L espace commercial Le b timent de bureau nergie positive Le cin ma d art et d essai L antenne Mairie de la Ville de Grenoble et le Centre
20. Centre pour la r ussite de la vie de ce quartier diff rent des autres quartiers dunkerquois puisque les habitants ce nouveau quartier particulier proviennent de ces autres morceaux de ville dunkerquois Conclusion interm diaire L accueil et l int gration d une premi re population sur un nouvel espace am nag ne peut se faire sans qu au pr alable une acculturation n merge entre d une part les futurs habitants de l co quartier et d autre part les techniciens et les lus en contact permanent avec celui ci Donner des cl s de compr hension propos de la premi re phase et de son premier peuplement laborer une balade d couverte de l co quartier Grand Large permettant d amener un enrichissement culturel entre un groupe donneur les techniciens et un groupe receveur les habitants et produire un document audiovisuel o les concepteurs de l co quartier expriment ce qui a guid leur volont de r aliser Grand Large sous les aspects que nous lui connaissons sont trois tapes essentiels d acculturation et de communication institutionnelle afin de comprendre et de valoriser ce qu est devenu l ancien site des chantiers navals de France aujourd hui Il ne faut pas non plus perdre l esprit que cette d marche d accueil en amont est li e indirectement des enjeux de marketing territorial pour un projet urbain o l chec n est pas permi
21. Coudekerque Branche Cappelle la Grande Saint Pol sur Mer soit 11 m nages 21 environ sept m nages issus du Nord Pas de Calais 13 environ et enfin quatre familles viennent du reste de la France et trois du pays limitrophe la Belgique d faut d avoir pu obtenir les informations de la part de Nexity Nacarat et BECI car d apr s eux ce genre de statistiques ne leurs serviraient pas grand chose sur les origines sociales des futurs m nages du priv et notamment les 18 m nages connus sur les 23 logements interm diaires soit pour le moment 78 de commercialisation en accession la propri t qui vont tre livr s compter du 15 septembre 2009 qui vont emm nager Grand Large nous pouvons tout de m me nous attarder sur les prix de vente propos s pour les logements priv s acqu rir qui peuvent galement tre un indicateur de la tendance des classes sociales qui ach tent un appartement ou une maison dans ce nouveau quartier m me si cela ne remplace en rien une tude plus pouss e base d entretiens avec ces futurs acqu reurs mais l ce n tait pas l objectif de mon stage et de ce m moire Premi re information les prix moyens communiqu s par la Communaut Urbaine de Dunkerque sur une carte lors d une pr sentation power point pendant le dernier forum Nord Europ en des quartiers durables Les logements paraissaient bon march ce qui permettait ainsi de mettre toutes les c
22. Michel Delebarre ancien Ministre d Etat et Maire de la Ville de Dunkerque M Nicolas Michelin architecte urbaniste et co fondateur de l Agence Nicolas Michelin et Associ s ANMA M Philippe Thomas paysagiste et concepteur du parc urbain et des jardins priv s des lots de logements interm diaires notamment La Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier est l instigatrice des rencontres qui se sont r alis es gr ce la collaboration de la Direction G n rale de la Communication de la Ville dirig e par M Nicolas Bernard et tout particuli rement avec les professionnels de la cha ne de t l vision locale dunkerquoise ID7 Initialement il tait pr vu que le DVD soit termin avant la balade d couverte afin qu il puisse tre distribu aux familles pr sentes lors de celle ci Mais au final il a t envoy la fin juillet accompagn d une lettre Cf annexe n 8 le dernier document du livret suite a des rajouts d images film es lors de la balade d couverte laissant au passage plus de temps pour le montage du document audiovisuel De ce fait les interviews des trois protagonistes ont t r alis es en amont de la balade d couverte Le 16 juin 2009 pour celle de M Philippe Thomas sur le site du Grand Large Le 2 juillet 2009 en matin e pour celle de M Nicolas Michelin chez S3D et sur site pr vue la base le 3 juillet Cf annexe n 8
23. adopter et l utiliser bon escient compter de leurs emm nagements Une question est alors intervenue lors de la pr sentation de cette particularit Est ce que cela fait du bruit Cette question comme les pr c dentes montre bien que ce que l habitant d sir par dessus tout c est son confort personnel voiture calme commerces de proximit ce qui peut para tre paradoxal quand on pense qu un co quartier est avant tout le partage de l espace selon l architecte urbaniste M Nicolas Michelin Cf le DVD Prenez le Grand Large et que chacun se doit de prendre en consid ration l autre quelque soit son statut Apr s avoir expliqu les cinq premiers points nous nous sommes arr t s hauteur des futurs logements de ces premiers m nages M Philippe Thomas a expliqu ce qu taient les jardins priv s au c ur des diff rents ilots de ces logements interm diaires sociaux et en accession la propri t Des pr cisions sur les avantages cologiques des appartements n ont pas t mon sens voqu ce qui constitue un manque m me s il est vrai que la description des logements appartient essentiellement aux bailleurs sociaux et aux promoteurs et commerciaux Par contre ils ont pu voir que les logements locatifs sociaux ressemblaient comme deux gouttes d eau aux logements des acqu reurs Cette similitude met des avis divergents chacun y allant de son analyse C est en tout cas ce
24. an dans les travaux il a des probl mes de circulation le bus et la voiture gal re se croiser il y a des bouchonnements devant les appartements c est horrible c est r guli rement le soir C est pour ces raisons que l histoire de la place de la voiture Grand Large cela m inqui te Je pense que cela peut devenir similaire je pense qu il faudra constamment expliquer et sensibiliser les gens toujours toujours toujours constamment En tout cas pour l instant vous allez au contraire des habitudes des gens car bon nombre se gare en double file devant l cole pour d poser leurs enfants etc Si par malheur cela ne fonctionne pas vous allez engorger tout le quartier Je pense que dans la t te les gens ne sont pas pr ts 112 Quand on ach te au Grand Large on est pas du tout au courant de ces aspects l par exemple le plan de circulation on ne le connaissait pas par exemple Je savais que c tait des Hautes Qualit s Environnementales HQE je savais qu il y aurait des espaces verts mais m me je ne savais pas par exemple que le jardin urbain allait tre travers par deux voies pour les gosses qui courent dans le jardin cela m a beaucoup tonn je peux vous dire que je suis all dans les pays scandinaves en Finlande on se baladait dans la ville et on s est arr t au bord du trottoir et bien toutes les voitures s arr taient atendre si nous voulions traverser ou pas France je
25. ann e suivante Figure n 2 Biblioth que Universitaire de l Universit du littoral C te d Opale Dunkerque Source M Merlen CUD f vrier 2009 Une deuxi me conception majeure de ce projet Neptune est la r alisation de trois ponts permettant de relier la Citadelle au tissu urbain existant entre 1992 et 1993 savoir le pont de la bataille du Texel le pont de l Universit et celui de la Citadelle En 2003 ces ponts taient bien per us par les habitants de part leur esth tisme ind niable VERGRIETE URBIS n 9 2003 6 12 Au del de cet esth tisme ind niable ils sont parfois critiqu s par les plaisanciers et les automobilistes qui voient leur temps d attente s allonger d montrant que la continuit ville port peut parfois tre difficilement conciliable IMNY S GUEYDAN Mai 2006 63 A proximit du pont de la bataille du Texel une troisi me r alisation majeure est cr e en 1996 savoir un p le tertiaire l immeuble des Trois Ponts Il est investi par des entreprises priv es et des services publics Figure n 3 Immeuble des Trois Ponts Source M Merlen CUD f vrier 2009 On note galement la cr ation de logements dont les premiers immeubles priv s sortiront de terre en 1997 et ceux ci s ajouteront entre autres des r sidences sociales Un renforcement de l offre culturelle et commerciale s y op re galement avec la cr ation du mus e po
26. cadre de vie Cela s oppose au principe de ce ph nom ne qui associe quant lui une qualit du cadre de vie avec une d densification urbaine qui aurait comme f cheuse incidence de contribuer aux missions de gaz effet de serre de part les d placements automobiles et la consommation des espaces verts et agricoles ce qui va l encontre de la philosophie du d veloppement durable 8 ROUX Emmanuel et VANIER Martin La p riurbanisation probl matiques et perspectives DIACT Paris 2008 88 pages 24 La volont du Maire de Dunkerque est priori claire cela passe par une concentration et une limite de la dispersion de la population Page 4 du document de la note de bas de page n 4 Une question se pose pourtant comme importante claircir qu est ce qu est r ellement la densit urbaine Peut elle se poser l gitimement comme une solution la p riurbanisation et r pondre en partie aux enjeux du d veloppement durable Tout d abord si on tente de la d finir la densit serait d crite comme une repr sentation de l espace qui se fait en fonction des l ments du b ti rapport entre des l ments construits et des espaces non construits et non uniquement un rapport avec des b timents Elle ne se confond pas avec une barre d immeuble par exemple La densit d un lieu se d finit par le biais de diff rents indicateurs tels que le Coefficient d Occupation des Sols COS la
27. cet v nement mais au final elle devrait plut t tre pr sente lors de la visite pr vue pour les familles emm nageant dans les g bles La pr sence des cam ras et d une photographe cette visite peut rappeler le fait que ces nouveaux arrivants ne sont pas des habitants comme les autres ce sont des gens extraordinaires car ils vont int grer un quartier particulier encore jamais cr Dunkerque Braquer l objectif sur ces premiers habitants c est aussi montrer l ensemble de la population dunkerquoise que Grand Large a commenc exister et que la vie au sein de celui ci n est pas impossible et inaccessible travers cette premi re balade d couverte de l co quartier Grand Large il s agit d tablir une consid ration mutuelle de respect r ciproque o l on fait l exp rience de l existence de l autre o l on prouve dans la copr sence et la covisibilit la force d int gration d un tre ensemble qui est con u comme un faire soci t CHALAS 1998 91 Suite l vocation de ce premier programme analysons ce qui s est dit lors de la balade d couverte retranscrit sous la forme d un compte rendu r alis par la DGTVQ l intention des familles pr sentes le 9 juillet 2009 mais galement l intention de celles qui ne pouvaient pas y venir les lettres nominatives accompagnant le compte rendu sont retrouver dans l annexe n 8
28. conseiller de quartier AUTHIER 2007 36 Le quartier serait l chelle id ale car il pr senterait un certain nombre des qualit s n cessaires leur bon fonctionnement Il souffre tout de m me d un manque d identit propre de d finitions pr cises m me s il est contrario de plus en plus utilis dans les articles administratifs et professionnels traitant de la Politique de la Ville comme les rel ve J P Gaudin en 1999 Le flou spatial salutaire gt AUTHIER 2007 38 dont il fait l objet de la part des politistes et des politiques semble servir de camoufl pour l gitimer des actions sur celui ci En Politique de la Ville le quartier est souvent nomm ou qualifi par un lexique tr s n gatif Il peut tre dit sensible difficile voire en difficult Derri re ces adjectifs ce sont des probl mes sociaux qui sont souvent soulev s C est un type de quartier qui est point en utilisant ce terme par les politiques publiques savoir les quartiers d habitats sociaux o vivent une partie importante des populations issues de l immigration postcoloniale AUTHIER 2007 65 Le quartier en politique de la ville est un lieu o r gne le d sordre la d linquance la violence l ins curit AUTHIER 2007 89 Le politique instrumentalise le quartier comme un point d apport strat gique pour la politique qu il conduit afin de lui donner de la pertinence A
29. destination des diff rents services et lus concern s par le sujet permettant ainsi de leurs apporter des connaissances jusque l inconnues Afin d approfondir dans le cadre du m moire la connaissance de cette nouvelle population j ai interview quelques familles pour en savoir un peu plus sur leur parcours r sidentiel leur d marche pour venir habiter Grand Large et leur degr de connaissance de l co quartier Grand Large Enfin de nombreuses r unions et une bonne gestion du r le de chaque acteur concern par la d marche d accueil amont ont t n cessaires pour son bon d roulement et un timing parfait Introduction Qu est ce qu une ville sinon ses habitants Cette citation extraite du Coriolan crit par William Shakespeare en 1607 est encore aujourd hui d actualit Cela est aussi le cas une plus petite chelle celle du quartier que l on peut parfois consid rer comme une ville dans la ville L habitant du quartier est suppos tre l un des acteurs principaux part enti re de celui ci il a le droit de vie ou de mort sur lui Ainsi si le citadin n est pas inform des sp cificit s de son espace de vie quotidien il ne peut en tout tat de cause s y sentir concerner et par cons quent s y impliquer et s en impr gner C est pourquoi tablir un processus d enrichissement mutuel entre les habitants les acteurs territoriaux et les lus sur les cl s n ces
30. est dans le but de r pondre cette interrogation qu en premier lieu je vais pr senter bri vement la structure qui m a accueillie durant ces cinq mois de stage ainsi que ce qui a fait que l on se soit achemin petit petit ce projet d urbanisme durable le Grand Large et quels en sont ses enjeux Deuxi mement je vais tudier en quoi Grand Large en tant qu co quartier se positionne dans la mouvance actuelle du d veloppement durable et qui sont ses futurs premiers habitants le but tant de voir si les aspirations de l co quartier et de ses nouveaux m nages sont diff rentes ou similaires Ensuite je tenterai d analyser et d observer le quartier durable du Grand Large en m interrogeant sur celui ci en tant qu un quartier id al un prototype urbain local une exp rimentation urbaine locale et enfin quelle est la nature du changement social qu il semble provoquer Pour finir j exposerai les sp cificit s du mode d emploi d accueil envers les nouveaux m nages de ce nouveau morceau de ville dunkerquois particulier vivre tout en exprimant la forme d acculturation qui a t choisi direction des diff rents acteurs de l co quartier Grand Large Partie 1 La Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier DGTVQ et le projet urbain Grand Large I Contexte de cr ation de la DGTVQ et organisation de la structure La Mairie de Dunk
31. jonction des commerces du centre ville et de la station baln aire de Malo les Bains 4 une attention particuli re port e aux questions de performance nerg tique Centre Ville P le d Art Zone de loisirs Contemporain Secteur baln aire amp Citadelle Une importante dimension culture et loisirs Plaisance Quartier Secteur mesmis ste d habitat commercant Cencmptents aisesen Vie de Dasr OUA ESD MENT Y Jelet 2000 Figure n 22 Dernier point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Conception R alisation Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 Lors de cette premi re visite l espace public parcouru va permettre de repr senter une topologie n cessaire et privil gi e pour construire un discours sur l acculturation l adh sion et la mobilisation CHALAS 1998 90 des acteurs territoriaux concern s lus techniciens habitants En effet des pactes conventionnels implicites et d ajustements comportementaux qui permettent aux relations sociales concr tes de s effectuer valorisent l chelle de l interaction directe entre les acteurs CHALAS 1998 91 La balade d couverte est film e par l quipe de t l vision dunkerquoise ID7 dont les images seront incorpor es au DVD et serviront aussi un reportage qui para tra en 84 septembre octobre sur cette cha ne Il f t un temps voqu d inviter la presse
32. limit par le pont cluse Page 17 L chelle du lieu Cette derni re chelle permettant de visionner ce qu envisage M Delebarre pour Grand Large commence par le th me des espaces publics appel par M Parcollet l chelle du lieu c est dire ce qu on voit partir d un point Page 17 L espace public structurerait le lieu en fonction de cinq aspects S Le rapport entre le min ral et le v g tal Le rapport entre les espaces publics et espaces priv s Le rapport pi ton v lo voiture L clairage urbain Le mobilier urbain Concernant le rapport entre les espaces publics et priv s il y aurait des espaces dans lesquels on peut aller et qui peuvent tre des espaces priv s et puis des espaces o l on ne peut pas aller qui quelques fois sont des espaces publics Page 18 Tout un concept d finir donc Pour le troisi me aspect li l espace public il faut pouvoir hi rarchiser la vie de quartier avec en premier le pi ton l emporte sur le v lo le v lo l emporte sur la voiture la voiture deviendrait l esclave du pi ton et du v lo au sein du quartier et pour cr er de l inter quartier Page 18 Elle devrait donc tre utilis e en dernier recours alors que la majorit des gens l utilise tous les jours Le quartier ferait l objet d une r glementation particuli re 17 Cela s apparenterait un d fi qui s il est
33. lus au logement et foncier concern s par le sujet Lors de la dur e de mon stage j ai assist deux CACGL Il y en a eu un le 14 mai 2009 Cf annexe n 7 et un autre le 16 juin 2000 Le premier comit cit avait pour principal ordre du jour le d marrage du quartier et l accueil des nouveaux habitants Cette approche sur l accueil et le d marrage du quartier Grand Large doit se faire par le biais d une approche coh rente bas e sur les exemples d accueil envers les nouveaux habitants d autres co quartiers fran ais que je d taille dans le point suivant Cette d marche est consid rer comme un outil d acculturation destination des techniciens et lus pr sents dans ce CACGL De plus lors de ce premier Comit d Accompagnement et de Concertation les diff rentes vagues d arriv es des futurs habitants de la premi re phase du futur co quartier Grand Large ont galement t pr sent es nous y reviendrons un peu plus en d tail dans la sous partie exposant les diff rentes composantes du mode d emploi Enfin la d marche d accueil amont que la DGTVQ souhaitait mettre en uvre a t expos e puis valid e avec un int r t unanime de la part des acteurs territoriaux si geant dans ce CACGL Le deuxi me CACGL auquel j ai pris part a permis de mettre en avant les avanc es de la d marche de sensibilisation et d accueil des premiers habitants Il y a t voqu no
34. orient es vers les habitants et les coles Parall lement cela le p le communication concertation r fl chit la mise en place d un livret d accueil envers les nouveaux arrivants Un pack d accueil est aussi envisag comportant entre autre un liquide vaisselle Bio des piles rechargeables un conomiseur d eau une lampe conomie d nergie dans le cadre d un partenariat avec WWF World Wide Fund pour lab liser le projet One planet living Enfin des s ances d accueil par vagues successives au fil des arriv es des habitants seront effectu es au cours desquelles est pr vu un clairage sur le quartier avec notamment la participation d associations d j existantes du quartier Enfin des visites de quartier seront galement pr vues 4 La ZAC Saint Jean des Jardins Chalon sur Sa ne La ZAC Saint Jean des Jardins est situ e Chalon sur Sa ne sur un plateau autrefois sujet la culture mara ch re L arriv e des premiers m nages s est effectu e fin 2007 lors des premi res livraisons de logements savoir les 45 maisons individuelles Voici l accueil des premiers m nages que m a communiqu une ing nieure territoriale charg e d tudes service Urbanisme de la Ville de Chalon sur Sa ne Un v nement se produit un samedi matin o le maire rend une visite dans le nouveau quartier aux nouveaux habitants Avec cet v nement a lieu un discours de celui
35. tait la dame qui s en occupait le mari ne voulant pas en entendre parler Elle choisissait les locataires en fonction de leur profil moi l avantage c est que j tais fonctionnaire et que mon ancienne femme aussi fonctionnaire je dirais que a a t pour eux du pain b ni Nous y sommes rest jusqu en 2000 et en 2000 nous sommes parti dans la maison que nous avons fait construire Drincham pr s du Mont Cassel c t de Looberghe c tait rural mais vraiment tr s bien pour lever les enfants c est ce qu il y a de mieux on ne voit que des tracteurs des poules des canards c est g nial pour eux L on avait un tr s grand terrain de 2000m et l on avait fait construire une maison elle comprenait l origine trois chambres et dans une chambre on avait la possibilit d en faire une quatri me C tait un F5 c tait sympa 114 Suite mon divorce je suis parti rue du Mar chal Joffre j y suis toujours d ailleurs c est un appartement priv que j ai trouv chez le notaire C est un F3 j ai emm nag la derni re semaine de mai 2006 et j ai fais une r siliation de bail pour fin septembre de cette ann e affaire suivre Donc pourquoi avoir choisi Grand Large quelles ont t les raisons de votre choix Honn tement car toutes les propositions qui m avaient t faites par la Maison Flamande ne me convenaient pas du tout c est dire que lorsque je suis
36. tement diff rents mais cela constitue de fait une source d enrichissement important pour la ville si les institutions de proximit en ont conscience et savent l exploiter sa juste valeur Ainsi elle sera en connexion avec les autres maisons de quartier de la ville que g re l ADUGES Association Dunkerquoise de Gestion des Equipements Sociaux La maison de quartier est un outil de l espace public qui va aider les individus se r v ler mais pour cela il faut qu un public se cr un public est une forme de vie collective qui merge autour d un probl me en m me temps qu il se constitue A Strauss et J Dervey Cependant un probl me se pose sur l outil en question la maison de quartier ne sera op rationnelle qu au courant de l ann e 2011 il est alors possible que l on loupe quelque chose dans la sociabilit de ce nouveau quartier b Dans le quartier et quartiers environnants L int gration r side aussi dans la part de l individu passer de l tat de l occupation d un logement l tat d habiter De ce passage d coule la capacit de l individu en question s int grer l chelle de son quartier par exemple Par contre habiter signifie la capacit d un individu occuper un logement s approprier un espace mais aussi la capacit vivre dans un immeuble une rue un quartier une ville Le rapport qu entretient l individu son habitat questionne donc
37. tre bien chez un bailleur social Justement en parlant de a comment avez vous appr ci le simple fait que les logements sociaux ressemblent aux logements priv s Je vais parler en tant que futur locataire social peut tre que les propri taires ne seront pas d accord je sais pas bien que je discutais ce matin avec justement avec la personne dont je vous ai parl et cela n a pas Pair de la d ranger plus que a si juste sur le fait qu elle ne veut pas que cela soit n importe qui qui va vivre dans les logements sociaux c est humain c est clair moi l avantage c est qu il n y a pas de distinction entre les uns et les autres bon c est esp rer que les locataires et les propri taires se respectent mutuellement mais bon l un dans l autre non j ai trouv que c tait bien C est vrai qu au d but je pensais que les appartements de ce type l les interm diaires taient que des locatifs j ai d couvert qu il y en avait acheter quand j ai d couvert l appartement t moin donc non je trouve que c est bien qu il n y ait pas de distinction entre le locataire et l acheteur et qu on se dise a c est le locataire a c est le propri taire Je pense qu apr s tout tout le monde peut y trouver son compte 118 Annexe n 5 1 03 2009 11 22 55 FICHE DEMANDEUR n 2009010221 059 0109 037542 59900 Nature Famille Etat demande Active M et Mme T l
38. 104 Annexe n 4 Trois entretiens r alis s avec des futurs habitants emm nageant au sein de l co quartier Grand Large au courant des mois de septembre octobre Micka l Genty 21 et 27 juillet Annexe n 5 Fiche d information sur un demandeur de logement chez un bailleur social ici la Maison Flamande service logement de la Ville de Dunkerque Juin 2009 119 Annexe n 6 Prix au m des logements en accession la propri t information r colt e en avril 2009 sur le site internet http www immoo com programme 16309 index html r alisation NieKdel Gent avril 20097620 ne MA Se ST RE CL ee 120 Annexe n 7 Power point de la r union du Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large du 14 mai 2009 Micka l Genty mai 2009 eee 121 Annexe n 8 Le livret r pertoriant les documents ayant servi la d marche d accueil amont l intention des futurs habitants de l co quartier Grand Large Micka l Genty r alis le 28 juillet 2009 Cf le document ci joint intitul D marche d accueil amont destination des futurs habitants de Grand Large 28 juillet 2009 45 pages ss 124 100 Annexe n 1 v ITUA vV 30 3NDILNOd NOISSIN 3104 YALLHVNO 30 3IA V7 30 13 SJYIOUYYIL SIA NOLLOJYIA IWWVYOINVOYO 101 Annexe n 2 ARCHITECTURE amp TECHNIQUE GUAM ER En REE Tous les r sutats de concours envoy s au Moniteur Situ entre la ville
39. 2011 Cette d marche d pendra des moyens qu elle pourra mobiliser la port e de l action ne sera pas la m me suivant ceux ci S1 els deux premiers points verront le jour peut tre avec certaines modifications suivant ce qui sera oui ou non valid le troisi me en est le plus incertain si l on en croit Mme Murielle No l Directrice de cette Mairie de quartier 77 Source Document de travail labor par Mme No l directrice de la Mairie de quartier de Dunkerque Centre Le document est en cours d tude l heure de ces crits et peut donc tre tout moment modifi Se renseigner donc sur le projet final 92 Cette d marche globale reste encore l tat d tude essentiellement pour l accueil d animation Elle est appel e accueil de proximit et de la vie quotidienne du quartier Grand Large et Neptune Nous pouvons noter d j rien que dans les mots choisis dans ce premier titre la volont d int grer Grand Large Neptune Cependant comme nous l avons vu pr c demment sans une d marche d acculturation l int gration ne pourra se r aliser Par cons quent le travail effectu par la DGTVAQ est essentiel pour que l accueil de proximit puisse tre efficace Autrement dit amont et l aval vont de pairs quoiqu on en dise quoiqu on en pense Cela indique qu une logique d actions doit tre tablie par la Mairie de quartier de Dunkerque
40. 69 Hotde vie sieste tn E rat E eee nn elec tete de tn etat te 69 b Dans le quartier et quartiers environnants 69 II Une tape essentielle dans le mode d emploi l acculturation des diff rents acteurs 70 Qu est Ce qu une acculturatlon Tesseire nent Aie nee nn nine E ee 70 B Quelle acculturation possible pour les diff rents acteurs afin de r ussir le bon d marrage dela future viede c nouveau Quartier iriaren eon o a E OERE AO T NES 71 a destination des techniciens et les lus ss 71 i Le Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large eeeseeeeeeeeerereeeererreeee 71 ii Des exemples d accueil de nouveaux habitants dans des co quartiers fran ais 72 1 La ZAC de la Bonne Grenoble en centre ville ssesssesseeeessereereerrreeesrees 72 2 La ZAC Androm de proximit de Toulouse ssessseseeeseeseeeeeeesseeeeereeesee 73 3 La ZAC Lyon Confluence suisses 74 4 La ZAC Saint Jean des Jardins Chalon sur Sa ne 75 b destination des nouveaux M nages RM nn nn 76 II Le mode d emploi d accueil des nouveaux habitants dans un nouveau quartier vivre 76 A Qu est ce qu un mode d emploi d accueil 7 ie 76 B Ses deux principaux Objectifs sis esse tirs rss mr tnt nent nee seen ner en henr PE in Ea 77 a Etablir un premier contact en amont entre les nouveaux m nages 77 b afin d amener les pr
41. Grand Large Toutefois le d veloppement durable doit se d finir thiquement pour poser les v ritables enjeux de l volution de Grand Large Notons que cette notion est trop souvent d natur e de son sens originel car elle est aujourd hui utilis e tout va et que par cons quent cela l a rend floue vuln rable et mall able selon les int r ts et les souhaits de la politique mise sur un territoire donn C est l un des risques en tout cas pour Grand Large 68 B quelle chelle faudrait il les int grer a Ilot de vie Cela demande tout d abord une prise de connaissance de la part des habitants du logement de l espace public qui les connecte au reste du quartier mais aussi une appropriation des sp cificit s de leur lot de vie qu ils vont occuper Ainsi les futurs habitants des logements interm diaires doivent comprendre le r le des jardins privatifs se situant au c ur de l lot et qui le structure Ces jardins privatifs sont communs l ensemble des m nages de l lot de vie Il est capital que les m nages s approprient leur lot de vie La maison de quartier Grand Large va cr er de multiples connexions entre les habitants d un m me lot de vie mais galement entre les habitants des diff rents flots La maison de quartier est un important enjeu pour l identit la sociabilit et le dynamisme du quartier car les habitants proviennent d horizons compl
42. Jean de Monts c tait une maison Non non c tait un appartement achet avec Nexity De quelle taille Un T3 de 77 m et nous en tions tr s content nous tions proximit de la mer du centre ville on t bien Si nous revenons sur Dunkerque c est pour les histoires de familles et nous sommes natifs de Dunkerque donc c est pour cette raison que nous sommes revenu et nous avons un peu connu les chantiers de France Avant votre logement en Vend e vous habitiez o A Socx nous tions propri taire aussi d une grande maison Avant d acheter Grand Large comment en aviez vous entendu parler Il y a trois ans d j nous avions un peu l id e d habiter sur le port et comme les travaux ont train nous avons laiss tomber maintenant nous voyons un petit peu ce que a donne donc quand nous sommes all voir BECI on a choisi en une heure de temps quand on nous a dit que c tait libre nous ce que nous voulions c tait d acheter sur plan car notre ge c tait assez rapide nous avons sign il y a un mois et nous l aurons qu au mois de septembre Nous avons achet sur un coup de t te nous n avons pas pris le temps de r fl chir a a fait tilt et voil nous sommes venus nous avons vu le chantier avancer et comme nous avions d j trouv quelqu un pour notre maison en Vend e et donc nous sommes revenu Dunkerque 108 Par contre le logement est un
43. acc s la propri t SCI sept 09 oct 03 nw d c 23 janv 10 f r 10 mar 10 avrt 10 mat 10 Jun 10 Pr sentation succincte de quatre quartiers durables et de leur d marche d accueil ZAC Saint Jean des Jardins Chalon sur Sa ne ZAC Caserne de la Bonne Grenoble ZAC Lyon Confluence Grand Lyon ZAC Androm de Grand Toulouse Proposition de d marche d accueil d marrage Cr ation des conditions de contact des familles en amont via BECI bailleurs service logement de la Ville Information des futurs habitants sur leur quartier Visite de chantier avant leur arriv e diffusion d information sur les sp cificit s d organisation et de conception du quartier hi rarchie de voiries spielstrasse espaces partag s tri s lectif enterr terrasses publiques usage priv des individuels de la Maison Flamande et d histoire chantiers de France Op ration dynamo plaisance Art contemporain Contenu travailler de concert avec l ANMA S3D Palm Nexity Bailleurs Ville CUD AGUR Accueil de proximit apr s l arriv e des habitants rencontres de bienvenue avec les services de la Mairie et lus de quartier Cr ation d un document crit avec tronc commun de pr sentation du quartier par chaque acteur institutionnel concern 122 Agr ment e de R alisation d une interview de Nicolas Michelin par et pour ID7 sur
44. afin de pouvoir d celer quelques exemples en termes d accueil en amont des nouveaux m nages dans un co quartier Cette recherche m a permis de distinguer quelques co quartiers fran ais et de contacter les professionnels responsables de la d marche qui nous int ressait Voici les quatre co quartiers qui ont t retenu la ZAC Androm de pr s de Toulouse la ZAC de la Caserne de la Bonne Grenoble la ZAC Saint Jean des Jardins Chalon sur Sa ne et Lyon Confluence Lyon Conjointement j ai tudi les diff rentes vagues d arriv es des lots livr s au cours de la premi re phase d mergence de l co quartier Grand Large en attente dans un premier temps d une connaissance des premiers m nages arrivant en septembre 2009 et avec Marie Claire Barr nous avons par le biais des exemples cit s pr c demment essay de constituer une d marche d accueil en amont des arriv es L ensemble de cette d marche a t pr sent e par un document power point et valid e lors du Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large la mi mai Par la suite apr s l obtention des donn es de peuplement des m nages qui emm nageront l co quartier courant septembre de la part de BECI Nexity et de la Maison Flamande la mi juin je les ai analys et j ai diffus une note explicative et diff rents tableaux de connaissances sur les origines g ographiques et sociales de ces m nages
45. agglom ration au sein de laquelle ces unit s constitutives font syst me La deuxi me se focalise sur un quartier particulier ventuellement compar avec quelques autres afin de circonscrire des terrains d enqu te appropri s une tude intensive N anmoins les pr curseurs de l analyse du quartier viennent d outre Atlantique Ce sont les sociologues de l cole de Chicago qui voit en lui un laboratoire social o la vie sociale se cristallise en substrats relativement stables avec des couches sociales superpos es comme une mosa que AUTHIER 2007 23 A cette poque le terme quartier n est pas un objet d analyse proprement parl des sociologues fran ais descendant des pens es de Durkheim Les premi res recherches en France ont lieu dans le milieu du XX me si cle par M Chombart de Lauwe et ses associ s Il s est int ress au quartier plut t comme un terrain d enqu te permettant l observation d taill e des pratiques sociales de ses habitants au lieu de le consid rer comme une unit de mesure AUTHIER 2007 24 Ces deux approches scientifiques du quartier ont permis entre autres des collaborations parfois transdisciplinaires pour appr hender le quartier en sciences sociales Cependant au del de cette approche du quartier envisag en quelque sorte de l ext rieur qu en est il quand les sociologues adoptent le point de vue de l habitant du quartier
46. air quatre escalier permettent de se d placer sur la hauteur du b timent sans tre oblig de sortir l ext rieur de celui ci Plus on monte dans le b timent plus les fen tres sont petites car la lumi re arrive vers le haut par soucis de justice Gaudin veut que tout le monde ait la m me quantit de lumi re Une autre utopie urbaine critiquant ville industrielle et galement l talement urbain de l poque voit le jour outre manche Dans son livre intitul the garden cities of tomorow en fran ais les cit s jardins de demain paru au d but du XX si cle Ebenezer Howard pense un mod le de d veloppement urbain alternatif aux probl mes d habitat de la soci t industrielle Il y critique le mod le de la ville anglaise de l poque et le monde rural dans le but de mettre en avant son mod le de ville id ale celle d une cit de maisons individuelles et semi individuelles compactent limit e en taille et qui allie les avantages la fois de la ville et de la campagne avec la mise en avant de sa th orie des trois aimants Cette ville id ale est bas e sur un ma tre mot l attraction Pour que les gens sortent des villes l unique moyen efficace est qu ils soient attir s par la campagne Il faut donc mettre la ville la campagne BARRE 1995 44 me Le sch ma urbain n est pas fig comme dans les utopies du XVIII si cle mais plut t th orique le plan urba
47. alis e le jeudi 9 juillet 2009 destination des cinquante familles qui vont prendre place Grand Large dans un logement interm diaire compter de la mi septembre Elle a t pilot e par la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier DGTVQ N anmoins pour que cette balade d couverte puisse exister il a fallu au pr alable r ussir contacter par e mails rencontrer sur leur lieu de travail et rassembler les techniciens concern s i d une part par les sp cificit s de l co quartier et d autre part les techniciens concern s par les types de logements qui vont tre livr s leurs futurs occupants afin de leur expliquer la d marche vers laquelle nous nous engagions pour la totalit des visites qui se succ deront au fil des vagues d arriv es Ces diff rentes rencontres ont ainsi permises d laborer le programme d coulant de cette premi re balade d couverte ii visite qui a fait l office d un compte rendu de la part de la DGTVAQ iii i Les acteurs territoriaux concern s Avant de les rencontrer nous avons dans un premier temps d termin qu elles taient les sp cificit s de l co quartier que nous voulions aborder aupr s du public pr sent la premi re visite Il nous a donc sembl important d aborder entre autres la question de l organisation spatiale et des espaces partag s les spielstrasses du tri s lectif enterr du parc urb
48. balade d couverte de Grand Large Ville de Du nkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 unissent nineteestenilnineeneesiese 83 19 Troisi me point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 2125 nn dsl itaele sed 83 98 20 Quatri me point focus voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 83 21 Cinqui me point focus voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 84 22 Dernier point focus voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 84 23 Explication sur les jardins privatifs par Philippe Thomas lors de la premi re balade d couverte Micka l Genty 9 juillet 2000 er nn A qe ns Te 88 Plan 1 R partition spatiale des 208 logements pr vus pour la premi re phase Grand Large fond de carte issu de S3D Micka l Genty mai 2009 21 Tableaux 1 Caract ristiques des 208 logements de la premi re phase du futur quartier Grand Large Micka l Genty avril 2009 ss 21 2 Origine g ographique des nouveaux m nages issus du logement locatif social de la Maison Flamande 1 phase Grand Large au 18 06 2009 Micka l Genty juin 2009 43 3 Origine socioprofessionnel
49. ce premier contact la balade d marre par un mot d accueil et l explication de l objectif de la premi re rencontre organis e Le but n est en aucun cas de visiter les logements en cours de finition mais uniquement de visiter le quartier en s acheminant d espace public en espace public Les panneaux des six points retenus qui vont structurer le d roulement de la visite sont n GrAnd LArge UN QUARTIER NOUVEAU QUI A UNE HISTOIRE er Un quartier d habitat sur le site des anciens ae Chantiers Navals 1898 1987 o restent visibles 1 Fronton de l atelier d ajustage fa ade du gymnase 2 Maison des Syndicats future maison de quartier 3 Atelier de pr fabrication 2 future localisation du Fond R gional d Art Contemporain Un lieu de m moire de la seconde guerre mondiale op ration Dynamo de mai 1940 Un nouveau r le de reconqu te urbaine lien avec la zone baln aire et renforcement de la population de Dunkerque Cuncmptenresisesen Vie de Dunterque ADUR ESD NEXITY Jiet 2002 Figure n 17 Premier point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Conception R alisation Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 82 3 4 UN QUARTER VERT Le parc un c ur de quartier vert Un espace con u pour tre prot g du vent Un am nagement simple et appropriable par tous jeux d tente sport promenade
50. ci sous un chapiteau puis un pot de l amiti est offert aux nouveaux arrivants Cette rencontre permet d tablir un premier contact entre les lus les techniciens et les premi res familles Une remise des clefs de leur logement est faite cette occasion Une charte des locataires est tablie entre les bailleurs et les nouveaux habitants Elle fixe les normes et les d marches de d veloppement durable appliqu es au quartier nouveau La charte comprend les rubriques suivantes La voiture Les mat riaux La gestion des d chets et des ressources naturelles Les autres quipements Pour avoir vent de celle ci il faut bien entendu contacter l Agence de Beaune soci t anonyme d Habitat Loyer Mod r HLM ou alors la Ville de Chalon sur Sa ne 75 b A destination des nouveaux m nages Tout d abord il faut comprendre que pour qu un co quartier r ussisse il ne faut plus que les aspects techniques ne soient accapar s que par les techniciens Les futurs habitants se doivent d tre mis au parfum de cette technicit qui fait le quartier durable Grand Large Ce croisement de connaissance cet enrichissement mutuel est primordial pour qu une premi re forme d appropriation du projet urbain en question s effectue de la part de ces nouveaux m nages Cette acculturation va permettre aux futurs habitants de les aider trouver leur place au sein de leur nouvel espace de vie d a
51. comme une politique de peuplement signifi e Comment ces vagues chiffres pourraient 1ils pr tendre une signification et une justification quelconque sans que l on en sache les r sultats formels Selon M Delebarre il ne faudrait pas confondre le secteur d op ration et le quartier le quartier va jusqu au Minck il faut qu il int gre ce qui a t r alis Page 15 Cette volont de coudre l op ration urbaine aux autres espaces min raux serait de consid rer qu une jonction est n cessaire entre le local et le global pour qu une mixit urbaine puisse exister Derri re cette volont se cache certainement l envie de ne pas refaire ce qui s tait fait par le pass en termes de politique de la ville pour ne pas ravoir des quartiers dits en difficult s Enfin l explication de l chelle du quartier se termine par le th me de la nature et de l eau dans le quartier mais pas uniquement sous un angle cologique Selon M Parcollet la nature aurait deux r les celui comme paysage et celui comme symbole et il faudrait qu il y ait dans ce nouveau quartier une pr sence de la nature et d un rapport travaill avec la mer Une vision para trait se d gager de cette perspective D un c t le jardin des sculptures ndlr bordant le LAAC qui doit d border vers le quartier dans le quartier des l ments de verdure pour g rer le vent de l autre un nouveau bassin d
52. cons quent consid r comme l espace de d ploiement d int r ts particuliers Toutefois les politistes r f rent le quartier l espace politique local aux limites de la ville du d partement de la r gion sans que pour autant celui ci ne soit examin comme un objet d analyse comme c est le cas particuli rement en g ographie AUTHIER 2007 33 S1 le local correspond la ville au d partement ou la r gion nous pouvons attribuer le quartier l chelle micro local Cette chelle semble tre utilis e habilement par les politiques lors des campagnes lectorales faisant des p lerinages g ographiques des diff rents quartiers en difficult s Ils ont le devoir de montrer qu ils connaissent tr s bien le quartier en question travers des discours qui permettent d articuler la tr s grande proximit avec la ville voire l agglom ration par le biais d un discours g n raliste et vague une chelle micro locale pr cise AUTHIER 2007 34 Deux champs de vision se partage l tude scientifique du quartier en politique 31 Le premier champ traite des politiques publiques et le second s attarde plus aux instances de d mocratie de participation locale ou de proximit avec laquelle l chelle du quartier semble tre en ad quation compl te comit s et les conseils dans le cadre de la loi d mocratie et proximit de f vrier 2002
53. de faire la ville d aujourd hui et de demain Des enjeux que l on peut retrouver majoritairement dans la premi re partie de ce m moire de la page 23 la page 27 dans la sous partie intitul e les diff rents enjeux manant de Grand Large Ces enjeux s encrent de plus en plus dans les diff rents projets de d veloppement territorial Le document audiovisuel a comme vous l avez certainement compris plus un apport communicationnel institutionnel et visuel que d informations nouvelles pour ceux qui taient pr sent la premi re balade d couverte En revanche il permet ceux qui n y ont pas particip de pouvoir visualiser ce qui s est lu dans le compte rendu de la visite et de voir quoi ressemblait le site du Grand Large un instant t avant emm nagement Par cons quent la communication qu elle soit institutionnelle ou non est sans nul doute un facteur important dans le faire soci t qui plus est quand celui ci est un nouveau morceau de vie et de ville ayant des aspects techniques diff rents de ce que nous connaissons habituellement pour les autres quartiers de la ville Selon Habermas l activit communicationnelle est per ue comme originairement constitutive de la soci t CHALAS 1998 88 Pour que les pr mices du faire soci t puissent continuer exister l action publique ne doit pas s arr ter ce mode d emploi d accueil amont pou
54. de concertation ainsi que le responsable de la communication et de la concertation de la SEM m ont indiqu Tout d abord Le lancement du projet a t marqu en octobre 1998 par une grande exposition un peu comme ce qui s est r alis pour la vision urbaine de Centre Agglo expos au mus e des beaux arts de Dunkerque jusqu en juin dernier 74 Depuis cet v nement un centre d information permanent est consacr au projet dans les locaux de la SEM Lyon Confluence accueillant chaque ann es plusieurs milliers de personnes L objectif est d j d informer et d accueillir le grand public au fil de l laboration du nouveau quartier durable Cette d marche est pens e et institu e par la SEM Lyon Confluence sur la base d une devise du territoire Grand Lyon tre inform pour mieux participer Cette exposition et la figure d une premi re tape d accueil Comme la 2 phase de la ZAC de 2008 2030 d marre alors que la premi re phase n est pas termin e 2003 2015 un autre point d information et d accueil va tre rig sous plusieurs angles non d finis en mai 2009 sensibilisation au d veloppement durable la Haute Qualit Environnementale car les programmes sont laur ats du financement europ en Concerto l comobilit et mobilit Plan de D placement Interentreprises PDIE il sera anim temps plein par un animateur avec des missions grand public
55. de toute vraisemblance le cas pour les m nages que j ai pu rencontrer et qui ont bien voulu me laisser de leur temps une p riode de l ann e o l indisponibilit est compr hensible il n tait pas possible de les faire au d but ou au milieu du stage que j ai r alis puisque les donn es de peuplement nous ont t communiqu es officiellement au courant de la derni re partie du mois de juin On sait depuis longtemps que la mobilit r sidentielle est tr s li e aux tapes de la vie familiale et professionnelle BONV ALET 2005 314 Il semblerait que cette citation dit vrai car les raisons de la mobilit r sidentielle des m nages interview s sont d pendantes de leur vie professionnelle et familiale Pour le premier m nage interview c est sous l influence de raisons familiales que leur parcours r sidentiel s est en partie fait Nous sommes all s en Vend e il y a de a huit ans car nous voulions nous rapprocher de notre deuxi me fils parti travailler sur Rennes Nous tions 150 kilom tres de lui Cf Annexe n 4 entretien n 1 pl Pour le second m nage la raison professionnelle l a emport e cause de quelques mutations de postes provoquant des instabilit s dues cette pr carit du travail que ce m nage a connu Au d marrage j ai habit Saint Pol sur Mer un T2 un logement social de la Maison Flamande Ensuite j ai t mut sur Calais j ai encore pris un l
56. dense et les plages le quartier doit tre pour la ville un l ment de charme la mer d abord les quais la force des ouvrages tout est l nous avons simplement suppos qu une grande part du versant qu il offre vers la mer pouvait progressive 76 sont publi s ment muter d autant plus facile ment que s implantera l un p le r sidentiel Reste alors le quartier projet et les d fis que nous imposait le pro gramme contraste g rer entre des types urbains et celui d une attractivit qui devait tenir aux volumes mais qui imposait de cr er un v ritable paysage L ensemble du quartier est con u comme un vaste jardin habit guid par trois grands choix ne pas fermer les fronts d abord ne pas cr er d crans c est au centre des flots que se situeront les points hauts R 5 R 6 chercher des vis vis multi ples des vues sur cours sur jar din d autres encore vers les quais et les cales ES Equipe Bruno Fortier Fernando Vega Sanchez architectes urbanistes Paris Jean Thierry Bloch ing nieur Paris Astrid Hervieu chef de projet Guillaume Boubet et Fran ois Perot architectes assistants Paris Sima ing nierie BET Paris Le Moniteur 18 d cembre 2005 102 posait une question d urba nisme prospective et une question d architecture im m diate Nous avons propos une stra t gie urbaine et non un
57. du quartier afin de voir dans quelle p riode elles tombaient C est une d marche qui est int ressante mais qui demande du temps et un logiciel ad quat pour qu il soit le plus fiable possible Nous ne l avons pas continu car nous lui avons pr f r le tableau qui a t expos ci dessus puisqu il tait moins compliqu r aliser et qu il nous permettait d j de nous faire un avis sur le moment o nous ex cuterions les multiples t ches 79 Toutefois cela ne nous a pas emp ch de r aliser dans les temps les premi res actions destination des futurs m nages de Grand Large b et c iii Des documents d informations sur le peuplement distribu s aux diff rents acteurs concern s Le troisi me et dernier l ment pour mieux appr hender la premi re phase de Grand Large est une s rie de documents permettant d informer les acteurs territoriaux dunkerquois sur les caract ristiques de la population qui va occuper les logements rig s dans l co quartier qu ils soient sociaux ou en acc s la propri t Des donn es ont t communiqu es aux personnes concern es La composition familiale nombre d enfants ge nombre de personne des m nages issus du logement locatif social les donn es du priv n tant pas accessibles Les origines g ographiques des habitants issus des logements locatifs sociaux et des logements priv s Ces donn es sont pour le mome
58. entretien devait se situer en toiture et avoir l ensemble des conduits permettant l extraction d air dans des conditions climatiques appropri es vent Un an mom tre et une sonde de temp rature devaient permettre l enclenchement de l appoint en air comprim sur la buse positionn e en amont de l extracteur statique afin de conserver le d bit n cessaire la ventilation des locaux AIR COMPRIME Figure n 9 le principe de la VNA Source ANMA Avril 2009 Cet air devait tre fourni par un ensemble de compresseurs situ s en sous sol Cette VNA aurait pu tre consid r e comme une grande premi re nationale car elle correspondait une d marche de Haute Qualit Environnementale HQE innovante Cette VNA sera remplac e par la traditionnelle Ventilation M canique Contr l e VMC pour les premiers g bles sortis de terre ce qui peut en effet s annoncer comme un coup d arr t sur les caract ristiques enti rement HQE des g bles Heureusement que de l aspect ext rieur un il non averti ne pourra pas s en douter N anmoins il est possible que pour les g bles suivants fin de la 1 phase ou bien durant la 2 phase de logements cet aspect HQE soit appliqu si d ici l des accords parviennent merger avec le Centre Scientifique et Technique du B timent CSTB L ensemble de ces caract ristiques du quartier Grand Large signent la fois de progr s et d co
59. forum quartiers durables co EDITO html Maison Flamande www lamaisonflamande fr Nexity Georges V www nexity fr Palm Promotion www palmpromotion com Recensement INSEE Dunkerque http www insee fr fr ppp bases de donnees recensement resultats chiffres cles n2 n2_59183 pdf Ville de Dunkerque www ville dunkerque fr 96 Liste des acronymes A D U G ESS Association Dunkerquoise de Gestion des Equipements Sociaux A G U R Agence d Urbanisme et de D veloppement Flandre Dunkerque A M 0 Architectes Ma tres d Ouvrages A T U P Atelier Urbain de Proximit A V Q Atelier de Vie de Quartier C A C G L Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large C C I Chambre de Commerce et d Industrie C M ED Commission Mondiale pour l Environnement et le D veloppement C N U E D Conf rence des Nations Unies pour l Environnement et le D veloppement C S T B Centre Scientifique et Technique du B timent D G A Directeur G n ral Adjoint D G S Direction G n rale des Services D G T V Q Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier D P R U Direction du Projet de R novation Urbaine D S Q Direction Sociale des Quartiers D S U D veloppement Social Urbain F I V Fonds d Intervention pour la Ville F R A C Fond R gional d Art Contemporain G U P Gestion Urbaine de Proximit H L M Habitat Loyer Mod r H Q E Haute Qualit Environnementale I N S E E In
60. galement d une certaine mani re le rapport qu il entretient avec l espace public Par cons quent comment tablir une articulation entre les diff rents quartiers de Dunkerque Il semblerait que cela soit l enjeu de la vision Centre Agglom ration sur laquelle Joan Busquets a t d sign comme architecte Il a pour but de connecter les diff rents quartiers entre eux et de servir de moteur l ensemble de l agglom ration dunkerquoise Cependant une s rie de questions restent sans r ponse e O se place Grand Large dans les enjeux de ce projet de revitalisation urbaine La sociabilit C est l ensemble des relations effectives v cues qui relient l individu d autres individus par des liens interpersonnels et ou de groupe Elle peut tre formelle organis e informelle spontan e collective d jeuner entre des personnes d un m me immeuble interindividuelle fr quenter quelqu un intense l g re camaraderie au travail au quartier BIDARD Claire Sociabilit s quelques variables Revue Fran aise de sociologie 1998 69 e Quelle est la place du d veloppement durable et donc implicitement comment Grand Large peut trouver sa place dans le projet Centre Agglo e De quelle mani re Grand Large pourra t 1il impacter et changer avec les autres quartiers sur les enjeux novateurs du d veloppement durable e Pourra t il accompagner les autres
61. gen se et l actuel Regardons bien videmment de plus pr s si cela est le cas pour le Grand Large 4 La Zone d Am nagement Concert e ZAC est une proc dure d urbanisme op rationnel INGALLINA 2008 8 19 Tout d abord suite aux souhaits exprim s par M Delebarre la Communaut Urbaine de Dunkerque CUD a lanc un appel projet g r par le service grands projets pour lequel plusieurs candidatures de groupements compos s d un ou plusieurs promoteur s commercial aux bailleur s social aux ont r pondu Un groupement a t retenu par la CUD maitrise d ouvrage en 2005 Il s agit des promoteurs priv s Nexity et Palm Promotion maintenant appel Nacarat des bailleurs sociaux la Maison Flamande et le Cottage Social des Flandres et enfin du commercial priv BECI Les promoteurs priv s et BECI sont regroup s au sein d une Soci t Civile Immobili re SCI afin de faciliter les transmissions concernant les biens immobiliers Le but est d obtenir des moyens financiers et un Partenariat Public Priv PPP avant le concours d architecte alors qu en temps normal c est l architecte en premier qui est choisi puis ensuite ce dernier choisi le groupement Public Priv Suite cela le groupement Public Priv a lanc un concours d architecture o plusieurs candidatures sont arriv es sur la table et c est Agence Nicolas Michelin et Associ s qui a t lu par un jury co
62. humanit L tre humain devient par cons quent quelqu un avec un esprit robotis et programm par la m me soci t qui se voulait utopique Des aspects de la soci t utopique vont obliger les habitants qui y vivent respecter ces contraintes sous peine de se marginaliser de la soci t qui tait jusqu lors signe d galit et de libert entre chacun de ses membres C est le cas par exemple dans le livre Utopia de Thomas Moore o certains passages sur l aspect des loisirs au sein de l le d Utopie mais il en existe d autres contiennent un exemple de dystopie en ce que les habitants de l le ne peuvent pas jouer aux jeux de hasards car ces derniers sont amoraux BEDZED par exemple les compteurs de consommation d eau et d lectricit sont mis la vue des autres habitants ou visiteurs ce qui peut avoir un effet pervers car si les habitants concern s ont le malheur d avoir trop consomm durant le mois relev ils peuvent vite se retrouver en marge de la soci t cologique dans laquelle ils vivent vrai dire il n y a pas d utopie sans dystopie 55 Fran oise Choay place la dystopie sous le th me de la science fiction et pense que la dystopie est le contraire voire la caricature de l utopie Elle dit entre autre qu au fur et mesure qu avance le XX me si cle elle semble envahie par la dystopie dans laquelle la soci t autre port e par un autre espace temps n es
63. la propri t SCD 1 phase Grand Large au 18 06 09 chelle des donn es Nombre de m nages Petite Synthe 2 DK Centre 4 Glacis Victoire Basse Ville Jeu de Mail Carr de la Vieille Ile Jeanty DK 26 familles Rosenda l Malo les Bains Mardyck CUD hors Dk NPDC hors CUD France hors NPDC Belgique TOTAL 51 52 car une adresse inconnue R alisation Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque Juin 2009 44 En r sum on peut mettre en lumi re les points suivants v Nous pouvons constater que pr s de la moiti des m nages proviennent de la ville de Dunkerque m me soit 26 m nages sur les 51 m nages v Au sein de la Communaut Urbaine de Dunkerque il y a 26 m nages dunkerquois 11 m nages CUD hors Dunkerque soit au total 37 m nages sur 51 connus soit 72 vV Les 26 m nages venants de Dunkerque se d composent de la mani re suivante Dunkerque Centre 4 m nages Rosenda l 4 Malo les Bains 14 Petite Synthe 4 et la Basse Ville 2 v Sur l ensemble des 51 m nages que nous connaissons 44 m nages proviennent de la r gion Nord Pas de Calais soit un taux de 86 4 m nages arrivent des autres r gions de la France 8 et 3 m nages de la Belgique 6 vV Le reste des m nages qui ach tent Grand Large sont majoritairement issus de communes appartenant la Communaut Urbaine de Dunkerque
64. le mode l architecte vous pr sente votre quartier et votre nouvelle maison Direction de la Communication Ville OK ANMA OK CD remettre en cadeau aux habitants lors des visites de chantier Visites de chantier film es par ID7 au moins la premi re F te du FRAC pendant les Journ es du Patrimoine 19 amp 20 septembre avec installation du Scotch Gambit de Panamarenko et animations p dagogiques familiales l AP2 Accueil des nouveaux arrivants d octobre en Mairie ventuellement un peu anticip Articles de presse notamment municipale et communautaire d terminer notamment avec la livraison du Gymnase etc Timing envisag 54 Interm diaires MF SCI 45 Individuels MF SCI 56 G bles chenal SCI CDC 10 Cottage Accueil de proximit 9 Juillet Octobre 2009 2009 D but Janvier 2010 octobre 2009 Fin 2009 Printemps d but 2010 2010 123 Annexe n 8 Voici la Une de l annexe n 8 et son sommaire J ai fais le choix de le mettre part du m moire car ce livret constitue le mode d emploi qui nous a permis de r aliser les actions men es envers ces futurs habitants de Grand Large Il a t r alis le 28 juillet 2009 D marche d accueil amont destination des futurs habitants de Grand Large Micka l GENTY stagiaire la DGTVQ tudiant en deuxi me ann e de Master Professionnel en D vel
65. le sc nario toujours plus de croissance m ne un effondrement du syst me mondial VIVIEN 2003 9 montrant ainsi les limites de la croissance Au del du slogan de l poque croissance z ro c est plut t l id e d une redistribution des richesses au niveau mondial qui est propos par le Club de Rome VIVIEN 2003 10 En 1980 se constitue un autre groupe de travail l International Union for Conservation of Nature IUCN Il labore une strat gie mondiale de la conservation de la nature en donnant un contenu la d finition de cette strat gie qui est la pr servation des cosyst mes de la biodiversit veille 33 l utilisation durable des esp ces Selon eux l environnement est un probl me plan taire qui m riterait une prise en charge cette l chelle C est galement cette p riode que l on utilise de plus en plus le terme de conservation en cologie avec l id e d une thique de la nature La conservation serait la gestion de l utilisation par l homme de la biosph re de mani re que les g n rations actuelles tirent le maximum d avantages des ressources vivantes tout en assurant leur p rennit pour pouvoir satisfaire aux besoins et aux aspirations futures VIVIEN 2003 11 Les deux courants de pens es voqu s pr c demment vont voluer ind pendamment l un de l autre et ils vont finir par se rencontrer lors d une conf rence interna
66. les besoins des tres humains voyant le nombre d habitants sur la plan te augmenter et la pr servation des cosyst mes subissant cette forte pression humaine D autres aspects sont cit s lors de cette CMED de 1987 Produire plus avec moins en promouvant des activit s et des techniques plus respectueuses de l environnement notamment celles qui requi rent de moins fortes intensit s d nergies ce qui ne change pas grand chose dans la logique conomique mondiale Cependant le d veloppement ne s arr te pas aux simples limites de la croissance et il n existe pas de mod le id al de d veloppement durable VIVIEN 2003 16 Une pr servation des ressources naturelles les ressources naturelles soient utilis es de mani re optimale mais elles ne doivent pas servirent que pour le d veloppement 13 Sources principales cours de dynamique conomique territoriale et d veloppement durable amp conomie de l environnement dispens s par M Beaurain en Master professionnel MUTUDIL VIVIEN Franck Dominique Jalon pour une histoire de la notion du d veloppement durable Mondes en d veloppement n 121 2003 21 pages 34 C est en 1992 lors de la Conf rence des Nations Unies sur l Environnement et le D veloppement CNUED Rio de Janeiro les principes fondamentaux du d veloppement durable y sont d finis et un Agenda 21 est cr Il est reconnu comme un
67. nous avons donc profit pour y aller c tait sympas Votre choix de Grand Large c est d quoi Du neuf je dirais que ce qui me plais c est que cela soit du neuf On va parler un petit peu argent puisque malheureusement c est cela qui r glemente notre vie tous au niveau du loyer je suis bien inf rieur ce que je paye actuellement donc vous avez du neuf pour moins cher que du vieux pour plus cher Ce qui me pla t aussi c est que cela ne change en rien mes habitudes avec mes enfants 115 car depuis trois ans Je suis un grand marcheur mes enfants par la force des choses le sont galement Cela ne fait pas de mal Ca c est clair nous allons souvent au centre ville de Dunkerque nous y trouvons tout et moi ce qui ce qui m aurait emb t c est d emm nager et de bouleverser toutes ces habitudes que nous avons r ussi mettre en place depuis maintenant trois ann es f te foraine de fin d ann e des choses comme cela que les enfants adorent Ne pas perdre notre quotidien c est ce qui m a stimul pour choisir ce secteur et puis quand on voit que comment cela est pr sent je pense personnellement que a sera du beau a va permettre aux personnes qui d couvrent Dunkerque et ce style de vie de voir un quartier qui est neuf avec des tas d avantages la vue sur le phare la balade le long des quais du port de plaisance la proximit du centre ville de la mer Avec l age
68. offre alternatif pour une partie de la population tels sont les arguments qui ont t voqu s par le Maire de Dunkerque lors de la r union sur la vision pour Neptune Mais pour comprendre davantage cet enjeu la fois politique environnemental et urbain revenons l mergence de la notion et sa signification Le ph nom ne serait apparu dans les ann es 1970 Les villes commencent s tendre et se diluer c est dire se d velopper selon le sch ma de l talement urbain les m nages quittent le c ur des villes pour s installer en p riph rie la recherche de logements plus adapt s et de plus d espaces BORET Delphine apr s 2002 15 et 16 Le ph nom ne de p riurbanisation serait quivalent l talement urbain appel autrefois l expansion urbaine et de ce qui s appelle aussi aux Etats Unis l urban sprawl BORET Delphine apr s 2002 15 Pour d autres auteurs la p riurbanisation serait due un manque de ma trise des modalit s d occupation des sols subit par une pression r sidentielle et conomique produisant une sorte de Cf L horizon Grand Large selon M Delebarre 7 BORET Daphn e DUPUY Gabriel PRUD HOMME R my institut Veolia Environnement Rapport n 1 D veloppement urbain les nouvelles contraintes http www institut veolia org fr cahiers developpement urbain 23 campagne semi urbaine expliquant
69. partout Page 24 Est ce que cela sera le cas pour le quartier dans son ensemble Cette question m ritera que l on y revienne au cours de la troisi me partie de ce m moire La vision du Maire Page 25 devrait trouver sa place dans le futur cahier des charges des architectes Page 26 Mais pour cela regardons de plus pr s ce qui se trame sur le projet urbain actuel et s il se calque cinq ans plus tard sur ce que souhaitait M Michel Delebarre d Le projet urbain actuel de Grand Large Pour r pondre cela interrogeons nous tout d abord sur la notion de projet urbain Quel sens pouvons nous lui donner 18 La notion de projet existe depuis les ann es 70 m me si dans le champ lexical des d cideurs de l am nagement et de l urbanisme la notion de plan lui tait pr f r e Ce sont les architectes qui l employait comme synonyme de composition urbaine en y associant l id e d un projet d architecture grande chelle Cependant le volet technique supplantait le volet urbain se r f rant la ville qui est plus complexe qu une simple r ponse aux probl mes d organisation spatiale NGALLINA 2008 7 Depuis longtemps l ambigu t entre les termes projet et urbain existe Pour Ch Devillers le projet urbain ne tient pas compte de la mani re dont les habitants entrent en relation avec cet espace une approche qui associe choix spatiaux et comportements s
70. pertinence de l action est ici clairement recherch e pour tre le plus proche du citoyen 3 L int gration Tout est en rapport avec tout En d autres termes cela signifie qu il faut penser am nager le territoire par une approche int gr e ou une approche holistique 4 La solidarit A la fois dans le temps et dans l espace il implique une prise en compte des g n rations futures par la protection des ressources naturelles et par le partage quitable des richesses de la plan te Terre et une participation locale sur des enjeux mondiaux 5 La rationalisation optimisation M nager le territoire plut t que de l am nager Il rompt avec la logique li e l exploitation sans limites des ressources naturelles Le commerce quitable est dans l esprit de ce principe du d veloppement durable 6 La pr caution Des mesures doivent tre prises s il peut y avoir des risques ou des dommages graves et irr versibles pour la sant ou pour l environnement Il se rapproche du principe de pr vention et son adage Mieux vaut pr venir que gu rir Principe n 7 8 La responsabilisation Qui porte atteinte de quelque mani re que ce soit aux biens aux droits d autrui doit en assumer les cons quences A travers cette citation plusieurs exemples viennent l esprit et notamment le principe du pollueur payeur ou bien celui de la remise en tat du sol apr s usage Chacun est responsabl
71. plusieurs typologies T2 au T5 Figure n 6 logements individuelles de la Maison Flamande Source Micka l Genty 5 mai 2009 22 Ces derni res constituent deux couronnes situ es autour du parc urbain en h micycle d une surface correspondant un hectare structurant le futur quartier Grand Large Ce parc est selon N Michelin un v nement urbain tr s fort en plein c ur du quartier Il organise la zone comme une vraie ville et non uniquement comme un secteur r sidentiel VERGRIETE oct nov d c 2005 4 Il est per u comme un jardin de proximit partag un espace de jeu de d tente un espace public futur lieu de vie et de rencontre du quartier Figure n 7 Abords du parc urbain avec en fond les maisons individuelles group es Source Micka l Genty 5 mai 2009 La place de la voiture y est limit e les futurs habitants disposeront d une place de parking par m nage en moyenne Pour que le projet du Grand Large rentre dans le cadre du d veloppement durable il faut qu il puisse r pondre aux enjeux que repr sentent la p riurbanisation la densit urbaine le repeuplement de la ville l image du territoire qu il occupe et le souci de mixit urbaine sociale et interg n rationnelle C Les diff rents enjeux manant de Grand Large a Le ph nom ne de p riurbanisation Dispersion alternative l expansion p riph rique l ment d
72. programme universel de changement pour plus de respect du droit des individus l acc s au bien tre Ce document dans les ann es qui vont suivre va tre d clin au niveau local On l appellera Agenda 21 local S en suit en 1993 Vienne une Conf rence mondiale sur les droits de l homme o sera exig l acc s des populations de la plan te un environnement sain et le droit au d veloppement deux exigences contradictoires par rapport la CNUED En 1994 l Union Europ enne UE s engage significativement dans le d veloppement durable avec l laboration de la Charte europ enne des villes durables Aalborg au Danemark sign e par 80 autorit s locales europ ennes et 253 repr sentants d organisations internationales de gouvernements nationaux d instituts scientifiques et de personnes priv es Un an plus tard Copenhague lors du Sommet mondial sur le d veloppement social la notion du d veloppement durable est approfondie sur le volet social En 1997 lors de la Conf rence de Kyoto men e par l Organisation des Nations Unies ONU plus de 160 Etats adh rent un protocole o un objectif commun de r duction des missions de gaz effets de serre responsable selon les scientifiques du r chauffement plan taire Global Warming est act Cependant ce n est que huit ans plus tard que ce protocole entre en vigueur Dix ann es apr s le Sommet de Rio de Jane
73. quartier et des prochaines phases du programme autour d une maquette et d un PowerPoint et une pr sentation de Blagnac se concluant par un repas v Le 15 mai 2009 invitation des familles un spectacle culturel festival jeune public Le 16 mai 2009 une visite en Bus de Blagnac comment e Cette d marche vise valoriser ces nouveaux habitants et faciliter leur int gration dans un cadre de vie qui est et restera encore pendant quelques ann es entre les constructions R guli rement ces nouveaux m nages vont tre tenus au courant de l actualit du quartier par le biais d une newsletter Enfin une nouvelle vague d arriv e est venir et la m thode d accueil ayant t concluante elle sera reconduite Concernant le public d usagers du quartier une action sera formalis e afin de pr senter ce qu est le quartier Androm de 3 La ZAC Lyon Confluence La ZAC Lyon Confluence est comme son nom l indique situ e Lyon dans le prolongement de l hypercentre au Sud de la presqu le sur un territoire de plus de 150 hectares dont 70 hectares de fonciers mutables C est la SEM Lyon Confluence qui g re la communication et la concertation du projet Les premiers habitants vont arriver au d but du mois de septembre 2009 peu pr s en m me temps que Grand Large puis par vagues successives jusqu en 2015 Voici la d marche d information et d accueil que la charg e d animation et
74. que chaque personne tait disponible avec nous chacun expliquait son petit expos et qui s adresser en cas de besoins Pour nous je trouve que nous n avons pas trop d interdictions c est plut t pour ceux qui auront une maison ils devront faire attention ne pas en avoir deux ne pas les mettre n importe o Pour nous ce n est pas le plus gros souci si jamais nous n avons pas de place de parking on se d placera en v lo ou pied c est aussi pour cela que nous avons choisi ce quartier le circuit de bus nous ne savions pas galement qu il allait en avoir un nous trouvons a bien mais enfin nous n allons peut tre pas l utiliser nous verrons bien Sinon les deux ponts qui sont pr vus je pr f rerais qu il n y en ait pas car sinon cela va nous ramener des passages de voitures Sinon les logements nous avons bien aim nous n avons pas trop de vis vis Qu avez vous pens de la similitude entre les logements en accession la propri t et les logements sociaux Non a ne nous pose pas de probl me vous savez si les gens entretiennent bien ce n est pas marqu dessus que ce sont des logements sociaux c est possible que ceux qui laissent aller sont des voisins qui sont propri taires donc a ne pose pas de probl me a ne veut rien dire pour nous Par contre nous avons bien aim tre m lang s avec ceux des logements sociaux lors de la visite et on t content d a
75. que j ai pu constater lors de mes trois entretiens effectu s une deux semaines apr s la balade d couverte Pour la premi re interview cet effet miroir n est pas important et il semble prendre ceci avec philosophie non a ne nous pose pas de probl me vous savez si les gens entretiennent bien ce n est pas marqu dessus que ce sont des logements sociaux c est possible que ceux qui laisse aller sont des voisins qui sont propri taires Cf annexe n 4 entretien n 1 p3 Pour la seconde par contre l inqui tude subsiste et la crainte se fait ressentir jusqu aller un extr me peut tre par a priori j esp re que Grand Large sera un quartier calme et que cela ne deviendra pas une nouvelle ZUP comme celle du Beaumarais Calais Cf annexe n 4 entretien 2 p3 Enfin pour l ultime interview la cohabitation est possible si les locataires et les propri taires se respectent mutuellement je pense qu apr s coup tout le monde peut y trouver son compte Cf annexe n 4 entretien n 3 p5 Pour plus de pr cisions sur cette mixit sociale Grand Large notion phare de la d finition de l co quartier rencontrer l ensemble des habitants de ces logements interm diaires pourrait tre 87 un bon retour pour une premi re exp rience et permettrait ainsi peut tre de mieux aborder appr hender et analyser cette notion pour les autres types de simil
76. quoi le quartier Grand Large reprend ces deux notions travers diff rentes caract ristiques techniques A Les notions de progr s et d cologie un rapport d j existant Les soci t s humaines d velopp es fonctionnent depuis longtemps d j sur l id e commune de la n cessit d une croissance conomique associ e au bien tre de chacun et au progr s Depuis plusieurs si cles l id e de la croissance a t associ e la certitude d une ma trise de la nature et de ses m canismes Pourtant ce rapport n a pas tout le temps exist en tout cas pas sous la forme actuelle que nous connaissons aujourd hui la croissance conomique pose de r els probl mes 32 l environnement et de ce fait sont apparus des interrogations sur la poursuite de ce rapport croissance environnement ou encore progr s cologie A la fin du XIX si cle le courant hygi nique appara t C est l id e que ce n est pas l homme qui doit s adapter la nature et aux contraintes qu elles posent mais la nature qui doit tre mise au service de l industrie pour la croissance La nature devient alors un r servoir que l on utilise pour le progr s et l am lioration du bien tre de l individu Le bien tre individuel est syst matiquement associ aux augmentations des capacit s de production de la soci t afin de r pondre aux besoins des hommes et femmes de la plan te Apr s la p riode de la r vol
77. social L enfance Le march Hoche et la boutique solidaire Soligren La gestion des d chets La r alisation du projet de Bonne Le guide est t l chargeable sur le site r serv l co quartier http www debonne grenoble fr 12 2 La ZAC Androm de proximit de Toulouse La ZAC Androm de est localis e proximit du parc A ro Constellation assemblage de l Airbus A380 cheval sur les communes de Blagnac et de Beauzelle communes de l agglom ration Toulousaine L objectif de ce quartier est de cr er une continuit avec les quartiers existants de l agglom ration et de permettre l accueil de nouvelles populations dans un cadre urbain prenant en compte les exigences du d veloppement durable C est la SEM Constellation ma tre d ouvrage d l gu am nageur qui g re la communication et la concertation du projet Pour avoir des renseignements sur leur d marche d accueil j ai contact Mme Willm charg e de cette gestion Les premiers habitants ont t accueillis le 22 avril 2009 Cependant la d marche d accueil a t pens e bien en amont pour la conception d un quartier pas comme les autres Cette d marche d accueil s tablie de la mani re suivante D abord ce travail mane d une conviction celle d apporter une attention particuli re l accueil des nouveaux habitants d Androm de pour plusieurs raisons exprim es ci dessous An
78. tour au march par exemple pense que pour eux cela ne sert rien d habiter au Grand Large si c est pour prendre sa voiture pour aller au march ou aller faire ses courses Attac autant habiter plus loin Non l avantage c est cela c est de pouvoir faire se dont on a besoin sans avoir syst matiquement besoin de la prendre on peut faire toute la ville pied c est sympas la voiture ne sert qu des trajets exceptionnels de longues distances Pour moi la voiture c est un outil qui me permet d aller travailler Avez vous justement une place r serv e la voiture C est ce que j ai compris la visite j esp re avoir bien compris Le garage n tait pas une priorit j ai un appartement T3 c est d j a le reste propos des tris s lectifs enterr s lors de la visite ils ont voqu s le probl me du bruit qu en pensez vous Vous savez vous avez le m me bruit quand les camions passent tous les matins moi j habite Dunkerque et quand les camions de poubelles passent tous les deux trois jours vous avez ce cas l L c est qu une fois par semaine vous ne pouvez pas demander qu il y ait z ro d faut et encore on peut m me pas parler de d fauts car c est quelque chose qui doit se faire et encore a vite d avoir des camions qui passent tous les deux ou trois jours l c est qu une fois par semaine c est rien une fois par semaine Apr s il y a toujours de
79. travers ces trois sciences sociales on constate que le quartier n appara t jamais comme un concept clairement d fini comme une notion majeure ni m me un objet d tude proprement parler AUTHIER 2007 15 Il n appartient aucune de ces sciences mais il peut parfois conna tre des similitudes dans les tentatives scientifiques pour le d finir La g ographie et la sociologie distinguent deux types de quartier le quartier institu et le quartier v cu lieu d usage des habitants AUTHIER 2007 16 Apr s avoir tent de d finir ce qu tait un quartier et ce qu voquera par cons quent Grand Large int ressons nous l interrogation suivante Le quartier qu il soit abord par les g ographes les sociologues ou les politologues ne souffle d aucun doute qu il correspond plus une pr notion c est dire un terme au contenu impr cis et cependant la fois fortement dot de r f rents mat riels et id els et de connotations sociales CHALAS 1998 VII II En quoi Grand Large reprend il l id e de progr s et d cologie travers la notion de d veloppement durable Qu en est il d un quartier comme Grand Large mergeant dans une mouvance extr mement normative comme l est le d veloppement durable Nous allons voir dans cette deuxi me sous partie en quoi les notions de progr s et d cologie sont reprises dans la notion de d veloppement durable et en
80. un quartier aussi particulier et excentrique socialement parlant puisqu il d tient des principes sp cifiques qui bouleverseront terme le fonctionnement de l ensemble de la soci t une fois que ce mod le est t g n ralis La continuit en termes de changement social demande au pr alable une mutation soci tale progressive sur le long terme alors que le cas de figure que repr sente Grand Large ne l est en rien Grand Large n est pas accompagn d une acculturation elle aussi sur le long terme L co quartier est un laboratoire de la ville durable de demain Par cons quent Grand Large propose un changement de soci t que la ville de demain devra incorporer pour qu elle soit en phase avec ses objectifs en termes de durabilit Cependant m me si ind niablement nous pouvons dire que la rupture anime ce nouveau mod le de soci t propos e nous pouvons dire qu il ne s agit pas d une rupture brutale de changement de soci t car il existe dans certains co quartiers europ ens une rupture encore plus fringante en ce qui concerne par exemple la place de la voiture dans ces quartiers durables La voiture t durant longtemps l un des acteurs qui a boulevers le quotidien des individus qui en poss dait une La supprimer totalement du quotidien de ces m me individus c est provoquer brutalement une partie de changement social avec ce que la soci t qui lui est contempo
81. urbain et des jardins privatifs joue le r le de la nature que certains habitants ont recherch tout au long de leur vie Cependant en aucun cas les diverses aspirations ont voqu l aspect du d veloppement durable de ce quartier comme un facteur d terminant et d cisif de leur volont de s installer plus ou moins durablement Grand Large Conclusion interm diaire Entre l histoire du d veloppement durable l histoire des hommes et femmes souhaitant habiter Grand Large et les aspirations de l co quartier Grand Large ainsi que celles de ses futurs habitants issus de parcours r sidentiels bien distincts l avenir commun n est pour le moment pas partag et pas trac car l un ne tend pas vers ce que l autre d sire avant tout Pourtant chacun se place inconsciemment dans une posture pas comme les autres L co quartier de par ses caract ristiques part et sa repr sentation particuli re aux yeux des gens Les nouveaux m nages de part leur position nouvelle dans un quartier nouveau Sans le souhaiter ceux qui s opposaient jusque l dans leurs aspirations se d couvrent maintenant un sens commun Mais pour cela nous devons dans cette troisi me partie nous interroger sur ce que repr sentent l co quartier Grand Large et les co quartiers en r gle g n rale et voir qu elle est la place des futurs m nages issus de divers horizons dans cette repr sentativit
82. vie de ce quartier En l appliquant il va permettre de cr er des rencontres entre techniciens et habitants et entre les habitants eux m mes Ces diff rents rapports vont permettre de d velopper de l interconnaissance gr ce aux multiples et diverses interactions balade d couverte compte rendu DVD que ce mode d emploi permet d tablir Il est l outil de construction du lien social qui am nera une r flexion du vivre ensemble on peut se dire que le terme est galvaud mais alors s il s av rait vrai n en serait il pas de m me pour le d veloppement durable et autres termes employ s notamment par le politique et qui parfois perd de sa contenance au bon moment Il ne faut en aucun cas que cela fasse l objet d une programmation quelconque 77 Cette constitution de premiers liens sociaux gr ce aux composantes de ce mode d emploi va permettre d amener les pr mices d une future vie de quartier dans ce tout nouveau morceau de ville dunkerquois C Les diff rentes composantes du mode d emploi a Des cl s pour mieux comprendre la premi re phase Ces l ments cl s de connaissance sur la future population et sur les avanc es de la premi re phase de l laboration de l co quartier Grand Large sont la base ind l bile d un mode d emploi d accueil amont Sans connaissance la d marche d accueil pens e ne peut se faire d une mani re intel
83. vie et sera l origine sa fondation l Association du Capital et du Travail qui permet aux ouvriers de participer 51 au capital de l entreprise les ouvriers vont devenir copropri taire de l entreprise Cette fondation cr e des bases solides l uvre de Gaudin le Familist re de Guise Ce Familist re est dans sa conception issu du courant hygi niste de l poque car au XIX me si cle on d couvre la transmission des maladies des r gles d hygi ne sont donc instaur es dans la vie courante de ce que Gaudin appelle le Palais Social Il souhaite offrir un espace d habitation collectif convenable aux ouvriers et membres de ce Palais car au XIX me si cle les seuls avoir un logement d cent sont ceux qui vivent dans un ch teau Pour Gaudin c est la demeure des ouvriers et le palais social de l avenir Le Palais Social est construit avec des mat riaux bon march tr s isol et tr s hygi nique Il est constitu de nouvelles technologies le progr s est selon lui signe de modernisme le progr s mat riel va permettre le progr s moral selon lui Figure n 12 Gravure du Familist re de Guise et de l usine Source http utopies skynetblogs be post 6500946 le familistere de guise ou palais social Trois b timents avec chacun une cours d int rieur constituent le Palais Social l usine est situ e la droite de celui ci La cours est ouverte afin de permettre de renouveler l
84. ville de Sutton au Royaume Uni BEDZED signifie Beddington Zero Emissions Development Sur une superficie d un peu moins de deux hectares 82 logements ont t difi s gr ce une initiative conjointe entre un architecte sensible aux probl mes environnementaux M Bill Dunster ZEDFactory qui a r alis galement le prototype Rural ZED que l on retrouve Grande Synthe l ouest de Dunkerque et une ONG environnementaliste appel e BioRegional Development Group soutenu par WWF C est le premier co quartier labor par des acteurs territoriaux extr mement sensibles aux questions de l environnement En tout point de vue ce prototype urbain se veut exemplaires sous plusieurs aspects parmi lesquels La consommation d nergie fossile est nulle L utilisation des entreprises locales et des mat riaux locaux pour construire les b timents L habitat sous l initiative du gouvernement anglais par le biais des eco homes celles ci permettent d obtenir un bilan carbone neutre ce prototype de maison moderne permettent de moins consommer de l nergie que d en produire et vitant ainsi des rejets de CO2 dans l atmosph re En termes de d chets les volumes sont diminu s de 3 4 Dans le domaine des transports les habitants de l co quartier est desservi par le train les r seaux de bus locaux et par la mise en place d une soci t de covoiturage Le plan de BE
85. 26 e La mixit fonctionnelle sociale et interg n rationnelle ss 26 Conclusion interm diaire finement R E a a 27 Partie 2 Un nouveau quartier dans la mouvance du d veloppement durable et ses nouveaux habitants deux aspirations diff rentes iasreninnetrmensaunnentnenienni nennenendmenieenennnneieneiete 28 L La notion de quarti r tin din a N E E E E REE aS 28 As En G ographie sise sine A DA A A A E A E N E 28 B nsoclolopie tisse a nette A E EA A NEA 30 C P r les politistes et le politique 2254045 eines init hi e E Eo eA EEE te e EEEN ee Eeit 31 II En quoi Grand Large reprend il l id e de progr s et d cologie travers la notion de d veloppement durabl 75 tp a n nt de ee En mn A enr D E E E 32 A Les notions de progr s et d cologie un rapport d j existant 32 B La notion de d veloppement durable ss 34 L merpence de la notion nains itilmenntnnnninenannnininntdnnns 34 b Un terme d origine anglo saxon 4hdesinainhinnannennininndnenninneipunieteine ttes 35 c Les 12 principes du d veloppement durable ss 36 C Les caract ristiques du nouveau quartier Grand large m lant progr s et cologie seeessseseeeeerrsreesssrerreresreee 37 a La typologie du b ti et ses caract ristiques techniques sesesseseseeesesreerssterrsstrreerrstesrssrerrnserresresrenens 37 b Les spielstrasses c Le tri s lectif enterr d Le chauffage urbain e La Ventilati
86. 39 En 1898 les chantiers navals sont cr s pr s de 300 bateaux vont man s de ces chantiers durant leur p riode d activit Tout s arr te petit petit suite la crise sid rurgique des ann es 80 qui conduit la fermeture des chantiers navals en 1987 et la d localisation du port originel l ouest de l agglom ration dunkerquoise modernisant ainsi les infrastructures portuaires amenant une d sh rence progressive des bassins du port est Plus de 15 000 personnes doivent changer d activit professionnelle Cette fin brutale est pressentie comme un traumatisme Projet de Territoire DK Centre Grand Large 21 09 2006 aussi bien pour la population dunkerquoise que pour les anciens employ s de ce qui tait un des moteurs de l industrie portuaire de l poque Cependant ce pr sentiment n est pas enti rement ressenti par l ensemble de la classe politique de l poque Neptune 1 histoire d une reconqu te des bassins dunkerquois M Michel Delebarre alors Ministre de l Equipement et fra chement lu Maire de Dunkerque suite aux municipales de 1989 et Maire actuel de Dunkerque ressent ce vide min ral comme une opportunit unique saisir Une reconqu te de ces 180 hectares de friches industrialo portuaires dont environ 50 hectares de bassins est envisag e mais pas de n importe quelle mani re La municipalit voudrait que ceux ci constituent un morceau de ville part enti re e
87. 56 II Le Grand Large un prototype local ss 57 A Le quartier durable comme prototype ss 57 a Qwest ce qu un prototype urbain inner 57 b Deux exemples de prototypes urbains europ ens ss 58 i BEDZED nine nue Re Matin le Re tnt Rte 58 J quarter Vaubah ssi st apn ent tn tin ti AIR ARE PE LES ten tutti te 59 c Grand Large un prototype urbain local ses 59 B Un quartier et des nouveaux m nages pr curseurs ou exceptionnels 7 60 II L exp rimentation d un changement social continuel ou de rupture eeeeeeeeseeeeeeeeeeesreersrsrrrrerereersesreee 61 A Une exp rimentation urbaine locale sise 61 a Qu est ce qu une exp rimentation urbaine sienne 61 b Sous quels aspects Grand Large fait il figure d exp rimentation urbaine locale sssseseeseeeeeeeeeee 62 B Comment qualifier ce changement social sisi 64 a Qu entend on par le changement social siennes 65 b Est il continuel ou en rupture avec la soci t existante 7 65 Conclusion interm diaire ne 66 Partie 4 Le mode d emploi d accueil des nouveaux m nages 68 I S asitil d int grer Ces M NAGES 55225 rte AR a ir in ne en diet en bn ni nsliet 68 L esprit Grand a E sit dhtteniie min nmit it aiment Moine tenais es 68 B quelle chelle faudrait il les int grer sise
88. 68 453 000 3 548 E 105 92 311500 29 41 4 me tage 113 61 433 000 3 811 121 19 371 000 3 061 120 Annexe n 7 Comit d Accompagnement et de Concertation Grand Large Le 14 Mai 2009 salle de l armateur Vagues d arriv es pour la premi re tranche de logements R capitulatif 23 logements interm diaires priv s en accession la propri t SCI AE k Sn TR 31 logements SR o interm diaires Ko hS iinan aaa locatifs sociaux MF a jiri se D al L n amwa A imteme nres N A indiv Inter Co ee 5 Logt priv w sept 09 oct 09 nov 09 c c 09 jan 10 vr 10 mars 10 avt 10 ma 10 jur 10 R capitulatif 23 logements interm diaires priv s en accession la propri t SCI 31 logements interm diaires locatifs sociaux MF 15 maisons individuelles sociales locatives MF z ndiv Inter Co L gende iiin gD Ep Logt priv iii w D O sept 07 0ct 09 noue d jamwid f vr 10 mars 10 ai mad jun 10 121 R capitulatif 15 maisons individuelles sociales locatives MF 23 logements interm diaires priv s en acc s la propri t SCI 31 logements interm diaires locatifs sociaux MF 27 maisons individuelles priv s en acc s la propri t SCI Fin 2009 96 familles R capitula
89. Activit s socioprofessionnelles des m nages issus du logement locatif social de la Maison Flamande ici appartements interm diaires et maisons individuelles 1 phase Grand Large au 18 06 09 CDD dans le public Ce 7 Demandeur d a RMI API l Ville de Dunkerque Juin 2009 On remarque que plus de la moiti 52 72 des personnes correspondant aux indicateurs socioprofessionnels recens s sur les fiches d informations ont un emploi en Contrat Dur e Ind termin CDI dans le priv Dans le public ils ne sont qu environ 12 obtenir un CDI de m me pour les femmes au foyer environ 12 On peut au regard de ces chiffres dire que le bailleur social cherche ici clairement avoir une majorit de m nages capables de payer leur loyer gr ce une situation stable de ceux ci Apr s avoir eu un aper u des caract ristiques sociog ographiques de la population du logement social regardons celle des acqu reurs b Les logements priv s Le tableau ci dessous a pu tre r alis gr ce M Bernard Dormael lu de Dunkerque Citadelle Neptune et charg de la jeunesse et de la vie tudiante Il a pu obtenir les adresses des personnes qui ont achet Grand Large date arr t e au mois de juin 2009 aupr s du directeur de l agence immobili re dunkerquoise BECI Voici donc les origines g ographiques des acheteurs Tableau n 4 Origine g ographique des nouveaux m nages issus du logement en accession
90. Agence d Urbanisme de Dunkerque service infographie en lien avec la DGTVQ S3D et Nexity 6 pages Grand Large un quartier nouveau qui a une histoire Grand Large un quartier vert Grand Large un quartier structur Grand Large un quartier la pointe du tri s lectif Grand Large un quartier en mouvement Grand Large un quartier singulier Lettre nominative destination des participants de la premi re balade d couverte du 9 juillet 2009 DGTVQ Ville de Dunkerque 3 lettres d une page chacune Lettre nominative destination des m nages n ayant pas particip la premi re balade d couverte du 9 juillet 2009 DGTVQ Ville de Dunkerque 3 lettres d une page chacune Fiche contact en cas de besoins d informations destination des futurs m nages ayant particip ou non la balade d couverte datant du 9 juillet 2009 Micka l Genty et Marie Claire Barr DGTVQ Ville de Dunkerque 1 page Compte rendu de la balade d couverte du quartier Grand Large du 9 juillet 2009 r alis par Micka l Genty et Marie Claire Barr DGTVQ Ville de Dunkerque 1 page recto verso Document pr paratif propos de l interview de M Nicolas Michelin datant du 2 juillet 2009 r alis dans le cadre de la r alisation d un DVD sur le Grand Large Marie Claire Barr 26 juin 2009 2 pages Document pr paratif propos de l interview d
91. DZED a par cons quent t con u dans l unique but de cr er un quartier sans consommation d nergie fossile et en tant capable de reproduire autant d nergies renouvelables qu il en consomme Son originalit et son exemplarit en tout point de vue font de ce quartier un prototype urbain part enti re 58 Pour autant il n est pas le seul avoir t rig durant la m me p riode Bien s r ce ne sont pas les m mes prototypes mais leur but est le m me montrer et d montrer que c est possible r alisable et reproductible ii Vauban l exemple europ en de durabilit locale L co quartier Vauban situ au sud de Fribourg sur les 38 hectares d anciennes casernes fran aises Il a t con u avec originalit et pour cause l ensemble des points susceptibles d mettre d ventuels probl mes mobilit logement aspects sociaux ont t pens s avec la participation des habitants de la ville de Fribourg en Brisgau r unit dans une association appel e le forum Vauban Ce sont des alternatifs qui ont particip la conception de cet co quartier Ils deviennent des promoteurs part enti re tout comme BEDZED et font parfois eux m mes leur propre construction Ils ont urbanis le site en rendant passives les vieilles b tisses en privil giant les pi tons les cyclistes et les transports publics Dans le quartier Vauban se trouve l H liotrope une maison prototype d
92. GA de la DGTVQ est le repr sentant hi rarchique de la politique de la ville l chelle de la collectivit territoriale Il est paul d une quipe op rationnelle qui doit tablir un dispositif de d mocratie locale et un projet de D veloppement Social Urbain la fois partag territorialis et transversal vV L quipe se subdivise en plusieurs entit s Cf annexe n 1 D une part la politique de la ville avec la Direction du Projet de R novation Urbaine DPRU et le p le contrat de Ville Projet de R novation Urbaine PRU Elle est compos e de chefs de projets qui laborent des projets de territoires gr ce des tudes sociales et urbaines r alis es par des bureaux d tudes permettant d tre force de propositions et d interventions Les chefs de projets ont en charge l animation d une d marche territorialis e et coh rente afin d optimiser les projets et les demandes des habitants D autre part la vie de quartier d mocratie locale avec principalement le p le des Charg s de missions Parmi ceux ci Mme Marie Claire Barr qui est charg e de missions Projets de Territoires travaille plus particuli rement sur des projets de territoires de droit commun Le P le Mairie de Quartier PMQ regroupe les directeurs rices des Mairies de quartier de Malo les Bains Rosenda l Petite Synthe Dunkerque Centre Glacis Victoire Dunkerque Sud et celle de la commune associ
93. GENTY Micka l Universit du Eittoral P I C d op te ale E Ville de Dunkerque Universit du Littoral C te d Opale La Citadelle Dunkerque Master Professionnel Mutations des Territoires Urbains et D veloppement Int gr des me Littoraux 2 ann e option Territoires urbains Ann e universitaire 2008 2009 Mise en place en amont de l accueil de nouveaux habitants au sein de P co quartier Grand Large Stage effectu au sein de la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier du 02 mars au 31 juillet 2009 Ma tre de stage Mme Marie Claire Barr charg e de mission Projets de Territoires Sous la direction de M J r me Boissonade Ma tre de Conf rences en sociologie ULCO Remerciements Je souhaite remercier tout d abord mon directeur de m moire M J r me BOISSONADE pour m avoir suivi et conseill afin de le mener bien Je tiens remercier M Gilles TAVEAU Directeur G n ral Adjoint de la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier pour m avoir accueilli au sein de ce service en lien direct avec la politique de la ville Je souhaite faire part de mon enti re reconnaissance Mme Marie Claire BARR pour m avoir permis de travailler avec elle durant ces cinq mois de stage sur une pr paration et la mise en place en amont d un accueil destin aux futurs premiers m nages de l co quartier Grand Large
94. Large et ses 2500 nouveaux habitants environ pourrait en partie compenser ce d clin d mographique enregistr En tout cas c est l un des enjeux de ce quartier avec ces 900 futurs logements dont les 208 issus du premier phasage d Le Marketing territorial Mais pour arriver repeupler une ville et attirer de la population sur celle ci il faut que Grand Large ressemble une vitrine de Dunkerque Tel est l enjeu du marketing territorial l chelle de la ville M Parcollet pense que le projet doit marquer la ville au sens donner une marque contribuer donner une identit la ville tout enti re la fois vis vis de l ext rieur il y a un enjeu de notori t un enjeu d image y compris l international et plus conomiquement vis vis des investisseurs Page 7 de la retranscription de la r union vision de Michel Delebarre pour Neptune ce que semble confirmer le Maire de Dunkerque Le terme n est jamais employ directement et clairement mais les arguments avanc s par les acteurs territoriaux dunkerquois contribuent grandement son vocation Grand Large doit marquer les esprits tre la nouvelle fiert dunkerquoise de part ses aspects architecturaux environnementaux et sociaux et placer ainsi la ville dans une saine concurrence l chelle nationale voire europ enne relative aux co quartiers appel s aussi quartiers durables Il doit tre un a
95. Par cons quent le prototype Grand Large une exp rience exceptionnelle utopique 49 Partie 3 Le prototype Grand Large une exp rience exceptionnelle utopique I Le Grand Large un quartier id al L utopie r sonne comme un appel au large et dans la nuit constell e de nos r ves elle nous invite un tonnant voyage Thierry Paquot dans Utopie ou l id al pi g 16 Quand on voque l utopie on pense un id al r v pens et qui reste soit dans la t te de ceux qui l imagine ou bien qui parfois devient une r alit mat rialis e un livre un film ou bien un quartier une ville Dans cette sous partie la finalit sera de percevoir si Grand Large est ou non un quartier id al utopique pour cela il convient d voquer en premier lieu les diff rentes utopies urbaines liste non exhaustive o des penseurs travers les si cles qui ont r v une refonte politique urbaine conomique et sociale de la soci t dans laquelle ils vivaient A Ici le but n est pas de tous les voquer mais plut t de comprendre en quoi travers les soci t s utopiques qui vont tre cit s nous pouvons nous y retrouver avec les utopies urbaines d aujourd hui B Cependant nous verrons si oui ou non il y a de la dystopie au sein de chaque utopie C et enfin suite aux arguments voqu s auparavant nous verrons si Grand Large est consid rer comme un quartie
96. a balade le long des quais du port de plaisance la proximit au centre ville et la mer Cf Annexe n 4 entretien n 3 p3 48 Mais au del de ces similitudes d autres aspirations d marquent les m nages des uns des autres La vie priv e est ancr e en dedans et semble tre primordiale notamment pour le m nage n 3 qui est divorc et qui souhaite avant toute chose que cela ne change en rien mes habitudes avec mes enfants ce qui m aurait emb t c est d emm nager et de bouleverser toutes ces habitudes que nous avons r ussi mettre en place depuis maintenant trois ann es Cf Annexe n 4 entretien n 3 p2 3 De plus pour ce m me m nage le co t du loyer entre en ligne de compte au niveau du loyer je suis bien inf rieur ce que je paye actuellement donc vous avez du neuf pour moins cher que du vieux pour plus cher Cf Annexe n 4 entretien n 3 p2 C est ce que semble confirmer galement le couple de l interview n 1 ainsi que l interview n 2 qui ont achet un appartement Solaris BECI nous a propos du neuf Grand Large avec un prix abordable qui pour nous est raisonnable l il y avait les deux le prix et le quartier neuf donc Cf Annexe n 4 entretien n 1 p2 la question des charges m a aid faire mon choix Cf Annexe n 4 entretien n 2 p2 Les m nages aspirent aussi la pr sence d espaces verts La pr sence du parc
97. a notion de prototype urbain envers les quartiers durables 4 BOUCHET Thomas PICON Antoine RIOT SARCEY Mich le Dictionnaire des utopies Larousse Paris 2002 274 pages 57 Ces derniers selon la chercheuse t moignent d une tension au sein de l urbanisme durable entre une cologie qui s attache une nouvelle mani re d habiter la Terre et la nouvelle comp tition ouverte l cole de la performance environnementale b Deux exemples de prototypes europ ens Ce sont deux exemples parmi tant d autres prototypes urbains N anmoins ce choix s est port sur ceux ci car se sont les co quartiers les plus visit s en Europe et dans le monde et parce qu ils ont marqu le d collage de ces nouveaux quartiers verts Le but ici n est pas de les expliciter dans les moindres d tails mais de plut t exposer d autres exemples de prototypes urbains et de pouvoir ainsi mieux comprendre par la suite comment Grand Large est ou non un prototype urbain Ces co quartiers pens s la fin des ann es 1990 sont qualifi s par Mme Daniela Beltziti ing nieur d tude et de recherche au CSTB de quartiers d monstrateurs des vitrines cologiques des mod les drainant aujourd hui des milliers de visiteurs C est le cas notamment pour BEDZED situ au sud de Londres et du quartier Vauban situ Fribourg en Brisgau i BEDZED un quartier z ro mission Situ dans la petite
98. able l agglom ration du moins en termes de notori t un peu comme faisant partie du c ur d une agglom ration C est ce qu il semblerait confirmer inconsciemment en ayant voulu faire quasiment fable rase du pass en ne gardant qu un fronton d un ancien entrep t la maison des syndicats et la Cath drale La volont politique se veut donner une autre image de la ville de Dunkerque pour r pondre la question qu il se pose quand on veut montrer Dunkerque qu est ce que l on peut montrer le Centre Ville vestige de la destruction de 40 Malo les Bains c est un espace touristico urbain le Carr de la Vieille vitrine de la r novation compl te d un quartier Page 4 Il faut donc que ce quartier soit une vitrine de Dunkerque avec une exigence architecturale et un m lange de population qui soit reli au reste des quartiers environnants la friche industrialo portuaire de la ville Page 4 Une contradiction se r v le quand la notion de centralit merge dans le dialogue entre M Parcollet et M Delebarre Selon ce dernier le quartier ne doit pas avoir de fonctions centrales car il y a d j le centre ville renforcer Par contre il pourrait comporter la fois le Lieu d Art et d Action Contemporaine LAAC et le Fond R gional d Art Contemporain FRAC qui sera au sein de la Cath drale c est dire avoir une fonction de centralit engendr e
99. ages de camions de collecte des d chets m nagers 38 d Le chauffage urbain Le chauffage urbain est pr sent pour les logements collectifs et les logements interm diaires par commodit pour les relier au r seau de chauffage urbain existant C est une production de chaleur et de distribution partir d une sous station de chauffage urbain mise disposition par le concessionnaire de chauffage urbain Dalkia Selon celui ci le r seau de chauffage urbain est une r ponse efficace au d veloppement durable car 87 de la chaleur produite est r cup r e par des processus de captation et de cog n ration de l nergie d gag e par la cha ne de production d Arcelor Mittal Avec ce proc d ce sont environ 11000 tonnes par an en quivalent p trole d conomis es 30 000 tonnes par an de CO2 d vit es Le r seau de chaleur est certifi ISO 14001 Ce r seau de chaleur ne g n re pas de stockage combustible il n y a pas de fuite de combustible d odeur possible et il n y a pas de risque d explosion e La Ventilation Naturelle Assist e VNA La VNA est expliqu e ainsi dans un document technique sur les logements collectifs que m a transmis la charg e de commercialisation de l agence BECI C est un syst me de simples flux avec des entr es d air auto r glables suivant la R glementation Technique RT 2005 Dans ce syst me de ventilation un extracteur statique qui ne n cessitait aucun
100. ain au c ur de l co quartier Pou ces trois premiers aspects nous avons donc rencontr individuellement L AGUR et son sp cialiste de la question des d placements M Nicolas Joncquel Le service des d chets de la Communaut Urbaine de Dunkerque CUD repr sent par M Yvan Queteulard remplac uniquement pour la premi re visite par M Philippe Dubois pour voquer le tri s lectif enterr M Philippe Thomas paysagiste du parc urbain structurant l co quartier ceci s ajoutent une rencontre avec la Soci t de D veloppement Du Dunkerquois S3D am nageur et ma tre d ouvrage d l gu sur Grand Large repr sent e par Mme Sophie Meullenet ainsi qu une r union avec le bailleur social la Maison Flamande avec M Julien Ducrocq et Mme Parent concern par les logements sociaux livr s en septembre ainsi qu un rendez vous tripartite avec les promoteurs Nexity M Dominique B niac et Nacarat M Pierre Dessort au si ge de ce dernier 2 Les documents de la d marche sont consultables dans le livret accompagnant ce m moire et qui est not comme l annexe n 8 pareillement pour l laboration du document audiovisuel 81 Enfin la DGTVAQ repr sent e par Marie Claire Barr et moi m me est l acteur territorial le premier concern par la balade d couverte puisqu elle en est l instigatrice Gr ce ces multiples rencontres le programme de cette visite a
101. aines AUTHIER 2007 21 Une coupure physique permettrait de le d limiter au sein du tissu urbain mais pas seulement Les caract ristiques sociales de ses habitants aideraient sa d limitation donnant au passage un aspect qualitatif aux diff rents quartiers qui seraient distingu s au sein du tissu urbain On peut le qualifier de quartier d affaires administratif r sidentiel populaire bourgeois asiatique Mais ce principe d identification est bas sur des lignes de partages sugg r es ici ou l par la g ographie physique ou les particularit s du cadre b ti des limites qui restent par cons quent assez flout es et qui d pendent des appr ciations variables et singuli res de chacun Il peut aussi tre d fini par des limites administratives qui sont plus pr cises contrastant avec ce qui est dit ci dessus Ces limites sont dues au d coupage produit d une histoire longue o l organisation administrative des villes s est territorialis e AUTHIER 2007 22 On remarque au passage que l appr hension du mot quartier par la sociologie urbaine se r f re ce que l on a d j rencontr en g ographie savoir l identification et le territoire Voyons si c est le cas pour la suite de cette approche sociologique pour ce morceau de ville Deux chelles d analyse sont privil gi es en sociologie pour le quartier La premi re est celle de l
102. aison que nous avions fait construire Drincham c t de Looberghe c tait rural mais vraiment tr s bien c tait un F5 Cf Annexe n 4 entretien n 3 pl Ces deux tapes se terminant par une s paration l amiable suite mon divorce je suis parti rue du Mar chal Joffre jy suis toujours d ailleurs c est un appartement priv que j ai trouv chez le notaire un F3 Cf Annexe n 4 entretien n 3 p2 Tel est le parcours r sidentiel classique d un m nage divorc une typologie de parcours r sidentiel qui s est accentu ces derni res ann es Ces diff rents parcours de vie aussi riche les uns que les autres nous donnent d j les premi res indications la question laquelle nous tentons de r pondre Attardons nous maintenant sur les multiples aspirations de ces m nages b Les aspirations des ces m nages La diversit des origines r sidentielles a quand m me un point commun Grand Large Qu ils l aient choisi ou qu ils leur aient t propos s Grand Large est bel et bien au final un choix d une nouvelle orientation dans la vie des m nages concern s N anmoins comme nous l avons vu pr c demment les parcours r sidentiels ne se ressemblent pas mais est ce pour autant que les choix envers Grand Large ne sont pas les m mes Pour y r pondre tudions de plus pr s les aspirations des trois interview s En premier lieu Grand Large
103. all d poser mon premier dossier de demande de logement j ai t tr s surpris quinze jours apr s j avais un rendez vous Si vous voulez c tait pour qu on d finisse ce que je souhaitais avoir au d but je n avais pas vraiment de crit res c tait plut t en fonction de ce que l on allait me proposer On m avait orient sur Grande Synthe sur une op ration qui tait en train de se faire J ai dis pourquoi pas a ne mangeait pas de pain et finalement on m avait propos tout fait autre chose la date convenue mais je ne voulais pas Cela squattait dans le couloir je connaissais quelqu un chez nous en stage qui a se probl me l Donc je me suis orient vers le secteur de l agence Est de Rosenda l et l j avais d fini la m me demande L on ne m a rien propos avant l ann e derni re il me semble On m a propos un logement proximit de Cora et de la poste mais c tait prendre dans les trois semaines J ai expliqu que je ne pouvais pas me permettre de payer deux fois un loyer De plus chez un particulier le propri taire actuel a mit huit mois trouver un locataire ce qui veut dire qu il aurait eu toute les peines du monde en trouver un autre donc je ne pense pas qu il m aurait fait cadeau de trois mois de loyer Donc j ai bien r it r ce que je souhaitais aupr s de l agence Est de Rosenda l et je leur ai dit que je pouvais attendre que je n tais pas sans t
104. and Large et qui vont permettre d observer comment vont r agir et agir les individus qui seront les acteurs part enti re de la vie de ce nouveau quartier dunkerquois Les espaces de voiries partag es les spielstrasses Le tri s lectif enterr Laplace de la voiture y est r duite Terrasses Public Priv La mixit sociale Le premier aspect exp rimental que nous allons voquer est celui de la voirie partag e Le pi ton le cycliste et la voiture tentent de se partager l espace troit qui leur est attribu Une hi rarchie naturelle doit se faire pour le respect philosophique de ce type d exp rience 2 Dans un entretien paru dans la revue mensuelle n 487 Territoires datant d avril 2008 62 Voies pi tonnes Voies partag es Voies de dessertes Figure n 16 hi rarchie de la voirie de la premi re phase de l co quartier Grand Large R alisation Micka l Genty stagiaire la DGTVQ Ville de Dunkerque juin 2009 On remarque que les voiries orient es Nord Sud traversant les flots des logements interm diaires et des maisons individuelles ainsi que celles bordant le futur gymnase de Grand Large ont ce type de voies celles ci s ajoute celle qui longe le parc urbain au sud et qui dessert la bande de maisons se situant en bordure de parc Ce type de voirie est une grande premi re pour Dunkerque et son agglom ration ce qui peut mettre l g
105. ans le premier phasage qui sont accessibles uniquement aux pi tons Cf figure n 16 63 Ce sont selon N Michelin des espaces de partage o le m nage qui d tient le logement n a pas dans la location la terrasse mais il peut sa guise l utiliser sans que pour autant il puisse se l approprier totalement car ces terrasses sont aussi mises la disposition du public ext rieur Un concept nouveau observ dans un nouveau quartier vivre Enfin selon Cyria Emelianoff dans le domaine de l innovation sociale les co quartiers ont t assez timide Un champs entier reste explorer pour croiser durabilit s sociale et conomique N anmoins Grand Large s il est vrai que ses futurs habitants n ont pas t li s la conception du projet urbain nous retrouvons une part d exp rimentation sociale au sein de ce quartier travers la notion de mixit sociale Grand Large les logements sociaux c toient ceux en l accession la propri t De plus les immeubles collectifs et semi collectifs ainsi que les maisons qu ils soient en locatifs sociaux ou en accession ont une architecture identique partir de cette exp rimentation sociale on va tenter d observer le degr de compatibilit propos d une proximit constante entre des m nages aux origines sociales tr s variable et par cons quent diff rents des uns des autres L co quartier Grand Large comme toute exp rime
106. appropri individuellement car pour d finir un quartier il faut la fois une appropriation collective visible dans la ville et une signification collective donn e cet espace le quartier territoire est envisag comme une structure construite produite et imagin e par l individu et n anmoins intelligible pour la collectivit AUTHIER 2007 46 47 Le fait de pratiquer de fa on r p titive et quotidienne cet espace permet une appropriation terme Une identification l espace appropri merge par le biais d une perception endog ne plus ou moins consciente du quartier Par contre percevoir le quartier comme un espace appropri que par le biais de l identification n est pas syst matiquement li Cette identification du quartier pourrait alors na tre d un regard ext rieur au quartier une perception exog ne voire de regards crois s qui ne sont pas du quartier AUTHIER 2007 47 L individu le citadin l habitant ont par cons quent un r le part enti re dans l essai de discernement de la notion de quartier Enfin en g ographie la notion de quartier longtemps t consid r e comme un entre soi un lieu d entraide et de solidarit de liens multiples et comme un support d identit collective alors qu aujourd hui il est souvent observ comme un espace d enclavement un territoire de rel gation ou territoire de privatisation Cependant le quartier serait
107. associ es FERR OL 2003 169 La question qui se pose alors est de savoir dans quelle soci t autrement dit quelle chelle faut il int grer ces nouveaux habitants et ce nouveau quartier intimement li A L esprit Grand Large En premier lieu rappelons la volont politique du D put Maire de Dunkerque M Delebarre propos de Grand Large C est la volont de dire que Grand Large commence au Minck le situant par cons quent dans le quartier administratif de Dunkerque Centre On mise sur un nouveau comportement des usagers de ce quartier de pratiquer la ville de lui donner un nouveau sens qui entrevoit la voie du possible M Delebarre exprime son souhait ce propos dans le DVD Dunkerque prenez le Grand Large on veut que cela soit d abord les pi tons puis ensuite le v lo les transports en communs et puis le moins possible la voiture Il faut aussi comprendre que l esprit Grand Large fait int gralement parti de l esprit du d veloppement durable Cet esprit met en avant un syst me o chaque l ment est d pendant de l autre l un ne tient donc pas sans l autre Au plus ces l ments prennent conscience des autres au plus le syst me tend vers la durabilit En cons quence penser aux g n rations futures c est penser en terme de durabilit en faveur de l ensemble des l ments qui constituent l esprit d veloppement durable et donc l esprit
108. ation 90 du parc urbain termin avec des v g taux en train de s acclimater et de se d velopper sous Pair salin Ensuite arrive l mergence des premiers g bles et le reste de la premi re tranche de logements o l arriv e prochaine d une cinquantaine de m nages va avoir lieu En ce d but d ann e scolaire 2009 le futur Gymnase du Grand Large adoss au fronton de l ancien Atelier d Ajustage va tre inaugur Puis d ici une ann e arrivera l laboration de la seconde phase de l co quartier ainsi que la pr sence d une nouvelle Maison de Quartier dans les locaux de l ancienne maison des syndicats ce nouvel outil de l espace public cr ateur de liens sociaux et d changes va se greffer un r seau d j constitu d une quinzaine de Maisons de Quartier diss min es dans les diff rents quartiers dunkerquois Enfin s ajouteront ce puzzle l installation du FRAC dans les anciens locaux de l AP2 ainsi que la troisi me et derni re phase et galement la cr ation au nord du site d un p le compos d une auberge de jeunesse d un bowling et d une patinoire agrandissant la capacit et le confort de ces derniers 3 Rappeler que Grand Large est un co quartier r pondant la fois aux enjeux locaux et plan taires inscrit dans les souhaits du d veloppement durable Ce sont des enjeux issus d une r flexion particuli re bas e sur les nouvelles dispositions
109. captants ainaten Vite de Dater SDUR SAD MENT diet DOC Figure n 20 Quatri me point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Conception R alisation Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 83 5 GrAnd LArge UN QUARTIER EN MOUVEMENT d Une premi re phase de 200 TT logements pour le printemps z 2010 Une deuxi me phase qui d butera l automne 2010 pour pr s de 1000 logement terme Une maison de quartier venir r novation de l ancienne maison des Syndicats L implantation prochaine du Fond R gional d Art Contemporain dans l AP2 La cr ation d une zone de loisirs bowling patinoire en bordure du canal Etc Dencoptenresisasen Vie de Dunierque ADUR BSO NEXITY Juist 2008 Figure n 21 Cinqui me point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Conception R alisation Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 Puis un retour est pr vu vers le gymnase de l co quartier pour voquer l ultime panneau focus GrAnd LArge UN QUARTIER SINGULIER Un quartier d habitat pens pour les g n rations actuelles et futures 1 un quartier pour tous logements sociaux logements priv s petits m nages et grandes familles 2 une organisation favorisant les d placements doux non motoris s ou collectifs 3 une situation en pleine ville la
110. ciaux Cela peut tre aussi en lien avec la croissance car elle s accompagne d une modification de la nature de la production changeant le cadre de vie qui est en rapport direct avec la nature et le progr s technique ainsi que l urbanisation et par cons quent en interaction constante avec le contr le social et les formes d identifications collectives Une question se pose alors dans la d finition de la notion abord e Est ce que le changement social est li uniquement aux aspects conomiques de la soci t Si non existe t il d autres facteurs Comme le souligne un des nombreux dictionnaires de sociologie il existe deux types de facteurs Tout d abord les facteurs exog nes BLOESS 2004 65 causes techniques conomiques d mographiques ou bien l apparition de valeurs nouvelles Enfin des facteurs endog nes BLOESS 2004 64 qui expliquent le changement social en question Le changement social peut il tre totalement assimil au progr s social Selon A de Tocqueville BLOESS 2004 385 392 l assimilation n est pas totale En effet selon lui le changement social peut tre v cu comme un signe de souffrances car il se traduit par une perte des anciennes appartenances sociales et l apparition de nouvelles identit s plus valoris es que les anciennes Il y a donc tout un processus d acculturation qu il faut avoir pour accompagner ce changement de soci t Cf la sous partie intitul e
111. comme l instance m me du lien social CHALAS 1998 91 En termes de communication un autre outil a t con u un document audiovisuel c Un document audiovisuel sur les sp cificit s de Grand Large Ce document audiovisuel enti rement produit par la Ville de Dunkerque a t imagin tout particuli rement l intention des futurs m nages la premi re vague d envoi du DVD est pour les 31 familles des logements locatifs sociaux de la Maison Flamande et les 23 familles des logements en accession la propri t de la SCI Il sera diffus dans les diff rents services de la Ville concern s par l co quartier Il est entrevoir comme un autre proc d d interaction avec le public qu il soit averti ou non aux essences qui font sens cet co quartier C est pourquoi plusieurs tapes ont t n cessaires sa r alisation i afin que le DVD puisse r pondre totalement ses objectifs ii i Les diff rentes tapes de sa r alisation Pour des individus ayant un statut extraordinaire il faut donc des moyens et des attentions extraordinaires C est la premi re fois qu une telle attention est r alis e propos de futurs habitants d un quartier nouveau cela ne s tait jamais produit pour les autres quartiers de la Ville de Dunkerque quand ceux ci ont merg s C est pourquoi il tait n cessaire de r unir dans ce DVD les trois penseurs de cet co quartier M
112. ctique pr caire Ensuite le sens moral aurait perdu de sa substance L auteur se pose la question suivante en quoi le fait de durer aurait il une vertu morale Par cons quent la notion de d veloppement durable n aurait pas d cho dynamique et mobilisateur contrario de la notion de sustainable development A sa d charge le mot durable aurait une richesse en termes d abstraction car la notion du temps tout son sens travers cette terminologie ouvrant ainsi une tr s grande porte aux r flexions des chercheurs pour cette notion N anmoins malgr cette opposition lexicologique entre d une part la notion anglo saxonne et d autre part la traduction fran aise il y a un lien dans les valeurs qu ils souhaitent mettre c Les 12 grands principes du d veloppement durable Ces douze principes capitaux immuables issus de la CNUED de Rio sous l gide de PONU sonnent comme les valeurs du d veloppement durable et m ritent quelques claircissements 1 La globalit Mieux connu sous cette phrase qui sert de r f rence travers le monde Think globaly Act localy Penser globalement agir localement A travers cette citation les actions dans le temps et dans l espace sont recherch es afin de mesurer les impacts de ce que chacun fait dans le long terme 2 La subsidiarit C est celui qui est le mieux plac et qui peut agir le plus efficacement La recherche de la
113. cturale qui fassent oublier les immeubles de la reconstruction de l apr s guerre avec des toits plats terrasses Le retour des toits pente qu il faut faire sur toute la fa ade du port Page 11 est song un quartier illumin la nuit est r v Enfin pour terminer cette deuxi me chelle d analyse le retour la notion de d veloppement durable r apparait dans le d bat avec particuli rement le th me du solaire Page 12 M Delebarre va m me plus loin en exprimant que ce quartier l doit r pondre un certain nombre de normes et d exp riences qui feront ventuellement que l on vienne voir la r ussite de choses que l on ne pensait pas imaginables Page 13 J ai d cid de mettre cette citation de mani re d lib r e dans cette sous partie et de pouvoir l expliciter dans la troisi me partie de ce m moire car il me semble plus judicieux de montrer ce qu est r ellement l id e qui est souhait e au d part savoir un quartier dans la mouvance du d veloppement durable o l on s y sent bien signe la fois d exp riences de modernit d identit et de notori t fortes du moins pour ces deux premi res chelles d velopp es jusqu pr sent De plus M Bertrand Parcollet per oit que ce quartier va servir de laboratoire de pratiques clonables pour le reste de Dunkerque voire pour les autres communes de l agglom ration car les gens ne croient
114. densit de la ville sc les grands espaces naturels 5 b timents cologiques grandes tures bordent les quais qui ouvrent pia mer les petits immeubles Tasse sont compos s autour cours plant s et les maisons roup es le long d un parc urbain b micycle qui prolonge les arbres 5 remparts Ainsi le quartier offre x habitants des points de vue des gt b res urbains et des perspectives MR EU RE GrAnd LArge s ouvre vous il est con u pour ERE e a SCE EE saines tous ceux qui aiment vivre au rythme 0 d une ville et d un port qui bougent et sennereresers sers vont de l avant depuis des si cles et REA RE ESA pour lonatemos encore guli res qui lui conf rent une mtit partag e Nicolas Michelin 106 Des espaces de vie ouverts et bien con us pour la famille Dans un environnement verdoyant se d veloppent de petites r sidences familiales sur trois niveaux Ces logements familiaux entre rue et jardin b n ficient de terrasse au rez de chauss e et de vastes balcons l tage ainsi qu un emplacement voiture es sotant par logement Tr s bien con us ils offrent un cadre pratique et confortable deux pas du centre ville ici l architecture contemporaine de ces r sidences se met au service de la vie en soci t et en famille La consommation d nergie y est particuli rement tudi e comme le chauffage sur r seau urbain par r cup ration d haleur des industries
115. densit de population ou encore la densit de logements L erreur ne pas faire est de penser que la densit n est que la r sultante d un rapport entre un nombre de logements de population par rapport un espace Cet enjeu prendrait galement en compte la densit per ue qui serait un ressenti sur l id e de concentration ou de promiscuit sur la base d une part de subjectivit de l individu Il existerait deux types de densit per ue Tout d abord la densit per ue sociale qui fait r f rence la pr sence du nombre de personnes dans un espace Enfin la densit per ue non sociale qui renvoi quant elle la perception du cadre de vie sans que l on tienne compte de la pr sence humaine en ces lieux Cette perception est diff rente selon l environnement des lieux ressentis SANGOUARD 2008 11 Concevoir de la densit urbaine c est aussi r fl chir l organisation d un quartier en fonction de ses habitants des commerces des modes de d placements dans le but de garantir une qualit de vie pour chaque citadin C est aussi r pondre la question suivante quel est le meilleur rapport entre un espace b ti et un espace non b ti pour construire du bien tre aux futurs habitants Par le biais de la recherche de la densit on cherche limiter le ph nom ne de p riurbanisation en redensifiant la ville sur elle m me friches industrielles r novation urbai
116. des diff rents acteurs concern s a un r le majeur dans l interpr tation de ce mode d emploi et dans son bon d roulement Il ne peut que s enrichir de ce partage des connaissances du moment qu un respect des parcours des individus qu il consacre est assur B Ses deux principaux objectifs a Etablir un premier contact en amont entre les nouveaux m nages Ce premier contact est important il permet aux futurs premiers habitants de se rencontrer pour la premi re fois de d couvrir les visages des personnes qui vont tre leurs futurs voisins de palier d immeuble afin pour certain de se rassurer sur le public choisi pour peupler ce quartier neuf Il doit permettre de nouer les premiers rapports sociaux et de montrer que m me si ces futurs m nages sont soit issu d un logement locatif social ou bien d un logement en accession la propri t ils ont de toute vidence un int r t commun prendre connaissance des sp cificit s de l co quartier Grand Large De plus ils sont tous au m me niveau sur un point ce sont les premiers habitants de l co quartier 1ls ont une position qui ne leur est pas famili re Il est l pour tablir un rapport convivial et naturel pour donner envie de se conna tre et de cr er du lien social b afin d amener les pr mices d une future vie de quartier Le mode d emploi d accueil a aussi un objectif essentiel dans les pr mices de la future
117. des lyc ens Par contre concernant le futur lieu de vie une bonne desserte en p riph rie avec le fait qu on n est jamais plus de 300 m tres de chez soi Page 22 semble tre la solution entrevue De plus un syst me existant d j le minibus serait disponible pour les personnes g es et handicap es du quartier neuf La n cessit d une desserte du transport en commun dans le quartier ne serait pas utile gr ce une bonne desserte exprim e ci dessus En termes de commerces une tude aupr s de AGUR est demand e pour conna tre les besoins pour un futur quartier de 2500 mes environ ouvert jusqu 20H parce que le quartier vivra diff remment ce quartier fait la transition entre le jour et la nuit dans son fonctionnement et dans sa vie Page 23 De part cette phrase ce qui est souhait c est de rompre avec la tr s forte baisse d intensit de la vie de la ville de Dunkerque apr s 19H ce que Neptune 1 n a pas forc ment r ussi modifier m me si ce n tait peut tre pas son but premier Pour terminer la question sur la gestion du quartier et notamment les containers poubelles enterr s a t voqu e Pour M Delebarre le principal serait de se poser la question si a marche suis je en tat de la reproduire apr s parce que l exp rimental non reproductible au bout d un moment cela s tiole et cela dispara t parce que personne n entretient l exp rimental absolu
118. disponibilit fonci re pr sente Ce foncier est moins cher au m qu en ville o le prix de l immobilier tendance augmenter et devenir inaccessible pour la plupart des m nages Ce facteur se combine au souhait des m nages d acc der la propri t d un type d habitat consommateur d espaces la maison individuelle de style pavillonnaire standardis e Le d sir de ce type d habitat s accorderait avec la recherche d un confort d un cadre de vie agr able d une intimit d une tranquillit mais aussi de vivre la fois la ville et la campagne Aujourd hui c est dans une sensibilit pour l environnement et le devenir de la plan te que ce ph nom ne est remis en cause par les acteurs territoriaux eux qui quelques ann es ou dizaines d ann es auparavant ne s en pr occupaient pas tant que a En tout cas ce que l on peut remarquer c est que ce ph nom ne est attach directement la question de la densit et du repeuplement des villes notions que nous allons expliciter ci dessous et qui s apparentent deux enjeux importants que le futur quartier Grand Large symboliserait selon le souhait de la classe politique majoritaire Dunkerque b La densit urbaine L enjeu de la densit urbaine par le biais de Grand Large cherche d montrer qu il peut exister une alternative au ph nom ne de p riurbanisation en alliant la fois densit et qualit du
119. dividuelles 7 2 Maison Flamande SCI 16 octobre 2009 Janvier 2010 56 G bles bord de quais 3 SCI Cottage Social des Fin 2009 d but 2010 Printemps 2010 Flandres Source DGTVQ R alisation Marie Claire Barr Micka l Genty mai 2009 Cette d marche a t avec le temps pr f r e au r tro planning ii ii Un r tro planning Le r tro planning a fait l objet d une premi re laboration de ma part L objectif tait dans un premier temps de discerner les p riodes o il tait possible ou non p riodes scolaires jours f ri s les ventuels ponts de vacances la rentr e scolaire de r aliser la d marche d accueil amont pr vue destination des diff rentes vagues d arriv es des futurs habitants de Grand Large C est un planning qui est fait en amont d un v nement ici l accueil amont des nouveaux habitants et qui permet de repr senter graphiquement l ensemble des t ches qui vont se succ der ou se superposer dans le temps afin d amener la r alisation du projet en question C est aussi un excellent moyen de communication entre les diff rents acteurs du projet Il permet de montrer o en est le projet et de quels d lais disposent ou non ses concepteurs Dans ce r tro planning chaque t che doit tre repr sent e par une ligne La premi re chose que nous avions faite tait de mettre dans un premier temps les diff rentes vagues d arriv es des futurs habitants
120. drom de est un jeune quartier en pleine construction J faut tenter de faciliter l int gration de la population au sein du quartier encore en chantier jusqu en 2015 environ Faciliter leur accueil au sein de la ville de Blagnac et de Beauzelle et l chelle de l agglom ration Par cons quent il faut donc absolument conna tre les diff rents types de publics et apporter une r ponse aux points forts et faibles du quartier 1 Conna tre les publics Ils sont au nombre de quatre avec pour chacun d entre eux des caract ristiques qui leurs sont propres Les propri taires une cible qui semble avertie car les promoteurs ont valoris s la d marche de l co quartier dans leurs plaquettes connaissent assez bien la d marche de qualit environnementale la programmation du quartier Les locataires de programme sociaux n ont pas forc ment choisi le site ne connaissent pas forc ment l identit durable et le programme d am nagement du quartier s impliqueront peut tre moins que le premier type de public qui eux ont un int r t r el pour le d veloppement durable Les publics qui utilisent et fr quentent occasionnellement le quartier auront peut tre envi d y habiter s ils re oivent une information pertinente sur le quartier sont des vecteurs d opinions potentiels Les futurs commer ants professions lib rales agents des services publics et autres salari s du
121. durable Mais tre exemplaire c est le devoir de toujours se montrer la hauteur et ne jamais para tre d faillant envers les autres cela est bien videmment assimilable Grand Large Car en cas de dysfonctionnements av r s dans le prototype et bien c est tout un mod le un concept qui devient d faillant Cependant pour le moment il n en est rien deux questions se posent alors Est ce que ce quartier durable exemplaire tend devenir un concept pr curseur puis g n ralisateur Ou bien Restera t il un fait urbain d exception Car Grand Large sous ses aspects de prototype urbain local se cache derri re une volont politique d en faire un co quartier mod le d monstratif et pilote pour un nouvel urbanisme durable sur le dunkerquois Il en va de m me de se poser ces deux questions propos des futurs habitants de l co quartier Grand Large B Un quartier et des nouveaux m nages pr curseurs ou exceptionnels Comme nous l avons vu pr c demment Grand Large est le premier co quartier pens au sein de l agglom ration dunkerquoise et plus particuli rement au sein de la Ville de Dunkerque Par exemple cet co quartier de part le partenariat public priv qui a t mis en place l aune de la r alisation du projet urbain qu il repr sente de part ses caract ristiques uniques car jamais r alis es jusqu maintenant su
122. e Mardyck En ce qui concerne les charg s de missions ces derniers sont la charge d tude et de conduite de projets li s la mise en oeuvre de la politique de la ville pouvant conduire soit une mission transversale pour des op rations nouvelles r aliser dans un d lai donn soit une mission technique qui correspond une fonction nouvelle court moyen ou long terme II Les missions de la structure d accueil et le projet urbain Grand Large A Les missions de la DGTVQ Elle m ne une action partenariale en lien avec l ensemble des acteurs publics et priv s impliqu s dans les projets de territoires Elle est charg e de d finir et de mettre en oeuvre des programmes annuels d actions concernant tous les aspects de la vie des habitants des quartiers concern s Elle accompagne le processus d am lioration du service public destin aux habitants des quartiers dunkerquois yY Les missions sont d clin es en trois points et sont compl mentaires Tout d abord elle accompagne le projet de D veloppement Social Urbain DSU mis en place Dunkerque dans le cadre de la politique de la ville et de la r novation urbaine sur les quartiers de la Basse ville le Jeu de Mail le Carr de la Vieille l Ile Jeanty le Banc Vert la Gare et le quartier du Soubise Ce projet de d veloppement solidaire consiste requalifier dans son ensemble des territoires en termes d urbanisme d habitat d actio
123. e M Michel Delebarre datant du 2 juillet 2009 r alis dans le cadre de la r alisation d un DVD sur le Grand Large Marie Claire Barr 26 juin 2009 3 pages Lettre nominative accompagnant la livraison du DVD destination des m nages emm nageant Grand Large DGTVQ Ville de Dunkerque 3 lettres d une page chacune Pour votre information le document audiovisuel est consultable la DGTVQ 126 R sum compter de la mi septembre 2009 les premiers habitants de la premi re phase de l co quartier Grand Large vont prendre place dans un logement qui leur a t r serv ou qu ils ont choisis Ces nouveaux m nages ne vont pas int grer un logement un quartier comme les autres En effet ceux ci s inscrivent dans la mouvance tr s norm e qu est le d veloppement durable Cette nouvelle conception urbaine est nomm e co quartier ou quartier durable Il est consid r par les scientifiques comme une nouvelle exp rimentation urbaine d un prototype urbain refl tant une nouvelle fabrication id ale de vivre la ville mais qui laisserait pr sager un changement social en rupture avec ce que la soci t est l heure actuelle De plus les nouveaux habitants n ont peut tre pas forc ment les m mes aspirations que Grand Large C est pourquoi la ville de Dunkerque par le biais de la DGTVQ s est impliqu e dans l laboration d un accueil en amont particulier l inten
124. e cela Sur Dunkerque premi re chose pr occupante relier le quartier l existant il ne restait pas grand chose 1 re id e d viter l intestin gr le c est dire un quartier qui cr e une impasse des sans issus c est pourquoi il a fallu prolonger les rues continuer la trame viaire existante 2 id e puisque l on demande 60 maisons individuelles comment faire pour visiter le quartier Il faut les serrer en h micycle Elles s alignent au lyc e des m tiers liaison visuelle que l on va avoir sur le site 3 id e se prot ger du vent faire des immeubles g bles travaillant avec la VNA et des interm diaires ensuite puis des immeubles g bles Un quartier durable doit avoir de la diversit architecturale et diff rents volumes A l instant t est qu la traduction d invariant je pr f re la notion de plan guide L id e de prot ger du vent quand m me dans l ensemble t respect e Un quartier doit accueillir des commerces mais peuvent difficilement vivre avec la premi re tranche Ils seront plus pr sents apr s la deuxi me tranche on aura une exp rience d habitants et l on pourra modifier cela La mixit sociale concr tement on s arr te la cage d escalier apr s c est tr s dur de faire du m lange Le site internet du Forum Nord Europ en des Quartiers Durables au Kursaal du 31 Mars au 1 Avril http www forum quartiers durables co
125. e de ses actes 9 La diversit La diversit est toujours un facteur de richesse et d quilibre C est la richesse des id es le refus de la pens e unique C est la promotion de la diversit des esp ces animales et v g tales 10 La participation Tous concern s tous acteurs C est en d autres termes la mise en uvre de la d mocratie participative locale L information la participation et la concertation apparaissent comme essentielles pour une r flexion pertinente et une prise en compte des enjeux du d veloppement durable 11 L quit la solidarit Donner des chances gales pour tous Il se veut garant de la lutte contre les in galit s la pauvret l illettrisme dans le monde Il convient donc de porter une attention particuli re aux plus d munis personnes sans logements sans familles handicap es g es sans pour autant laisser de c t les personnes qui ne le sont pas en apparence 12 La r versibilit Agir de tel mani re pour pouvoir la rectifier Une action quelconque que l on m ne doit pouvoir tre modifiable dans le long terme quelque soit les g n rations pr sentes ou futures 36 Ces douze principes semblent obtenir une l gitimit indiscutable dans les esprits malgr une mouvance apparaissant comme extr mement exigeante et normative Toutefois il n est pas pour autant nouveau dans les discours et les crits de certains scientifiques e
126. e de vie pr curseur exp rimental et exceptionnel de fait Les acteurs les d cideurs veulent une ville id ale et donc par cons quent il faut rendre ces nouveaux habitants id aux c est dire conforme aux attentes en les informant les formants et les confortant dans une philosophie de vie un esprit id ologique C est dans cette optique qu un accueil sp cifique est envisag par la DGTVAQ envers les futurs habitants de cet co quartier l objectif est qu ils aient l ensemble des connaissances n cessaires pour comprendre dans un premier temps l co quartier et leur nouveau lieu de vie C est ce que nous allons pouvoir observer expliquer et analyser dans l ultime partie qui se pr sente maintenant 67 Partie 4 Le mode d emploi d accueil des nouveaux m nages I S agit il d int grer ces m nages Le terme int gration est apparu pour la premi re fois dans le vocabulaire sociologique partir du XIX si cle Il est vu comme un concept horizon en sociologie structurant l ensemble de la discipline depuis ses d buts Il est possible de la d finir succinctement comme l ensemble des liens sociaux qui font qu un individu est inscrit dans telle soci t et en partage les codes Le terme m me renvoie toujours celui de l exclusion c est dire aux processus qui poussent la marge du syst me certains individus ou les valeurs qui se sont
127. e proximit et d activit s professionnels au sein de la tour Cette ville id ale 53 doit faire le bonheur de ses occupants alors que pour beaucoup de gens la volont d aspirer tre propri taires d un pavillon et d un bout de terrain bat son plein travers ces diff rents exemples d utopies urbaines on est en droit de se demander aujourd hui quels sont les terrains propices l utopie Est il encore possible de r ver la ville id ale lieu de bonheur pour les tres humains Depuis le d but des ann es 1990 la ville id ale refait surface travers l chelle de quartier ce sont les co quartiers B Les utopies d aujourd hui La r flexion de la ville id ale respectueuse de la plan te et des g n rations futures principalement t pens l chelle du quartier elle a v ritablement commenc arriver dans les esprits au d but des ann es 1990 Cette pens e est issue d un int r t croissant la fois envers les questions urbaines et envers la notion de d veloppement durable D s 1986 l Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques OCDE publiait un rapport intitul L environnement urbain quelles politiques pour les ann es 90 pi Cependant le fait qui va alimenter un peu plus cette volont de r aliser des co quartiers est la Conf rence de Rio en 1992 car ce sommet s int resse plus particuli rement l chelle locale Agenda 21 local reconna
128. e recherche et d tudes qui produit plus d nergie qu elle n en consomme une maison nergie positive Son concepteur l h lio architecte Rolf Disch l habite depuis 1994 date de sa construction Son objectif exploiter la nature sans en consommer les ressources Elle tourne en direction du soleil ou s en d tourne selon les besoins En construisant l H liotrope Rolf Disch poursuit plusieurs objectifs Il veut essayer un maximum de solutions afin de voir jusqu o on peut aller aujourd hui pour construire en respectant l environnement L autre objectif est de mettre profit les r sultats de l exp rience de l H liotrope en vue d un projet plus ambitieux la r alisation d un quartier de maisons nergie positive le Solarsiedlung RENOUVELLE 4 trimestre 2006 10 Comme nous l avons vu ce quartier tout comme BEDZED fait office de prototype pour d autres projets une exposition de nouvelles technologies urbaines charg es de sensibiliser l opinion publique et de servir de mod le aux autres co quartiers mergeant travers le monde et notamment Grand Large c Grand Large un prototype urbain local Localement Grand Large sert une batterie de tests afin de pouvoir valider les choix de conception dans son ensemble On peut soup onner l co quartier de n tre qu un prototype High Tech tout comme les autres types de prototypes urbains que nous avons
129. en amont pour le s futur s co quartier s de l agglom ration dunkerquoise comme par exemple le futur co quartier du Basroch situ Grande Synthe ou bien pour toutes autres r alisations l chelle r gionale nationale voire europ enne Enfin ne serait il pas utile de cr er un r seau ou bien de l tendre s il est d j existant entre les collectivit s locales et ou les Soci t s d Economie Mixte SEM propos de l accueil particulier envers des futurs habitants de ces nouveaux morceaux de ville encore consid r s comme des exceptions urbaines 94 Bibliographie gt Dictionnaires BLOESS Fran ois ETIENNE Jean NORECK Jean Pierre et ROUX Jean Pierre Dictionnaire de sociologie Hatier Paris 2004 3 dition 448 pages BRUN Jacques DRIANT Jean Claude et SEGAUD Marion Dictionnaire de l habitat et du logement Mixit Armand Colin Paris 2002 pages 297 298 extraits BRUNET Roger FERRAS Robert TH RY Herv Les mots de la G ographie Dictionnaire critique Reclus la Documentation Fran aise Paris 2005 3 dition FERR OL Gilles JUCQUOIS Guy Dictionnaire de l alt rit et des relations interculturelles Armand Colin Paris 2003 gt Ouvrages Sp cialis s AUTHIER Jean Yves BACQUE Marie H l ne GUERIN PACE France Le quartier enjeux scientifiques actions politiques et pratiques sociales Recherches La D couverte Paris 2007 293 pag
130. en partie l mergence de nouveaux termes tel que la ville clat e la rurbanisation la ville diffuse ROUX et V ANIER 2008 T Elle serait en principe li e la croissance des villes sous l re de l automobile source de mobilit d une libert plus grande repoussant ainsi les espaces ruraux de plus en plus loin ou dit autrement consommant de plus en plus des espaces naturels et agricoles pour satisfaire la ville et le citadin ses besoins de conqu tes et de ma trises artificielles d espaces pour exister Un constat s impose toutefois ce ph nom ne serait tenu pour responsable d une d densification des villes et des agglom rations ROUX et VANIER 2008 Les acteurs territoriaux auraient une part de responsabilit envers ce ph nom ne car celui ci ne s est pas r alis tout seul ROUX et VANIER 2008 Plusieurs facteurs seraient galement li s au ph nom ne de p riurbanisation BORET apr s 2002 P 28 et 29 parmi lesquels Le r le du transport Le d veloppement des transports modernes et des r seaux routiers ont amplifi l talement urbain la voiture augmentant ainsi les distances de mobilit g ographique des individus et faisant voluer les modes de vie par une dissociation entre espaces de vie priv de vie professionnelle et de loisirs L habitat individuel L int r t des m nages pour la p riph rie des villes s explique par la
131. ent de la mani re suivante Dunkerque Centre 7 m nages Rosenda l 10 Malo les Bains 5 Mardyck 1 Jeu de Mail 3 Basse Ville 3 Glacis Victoire 1 Petite Synthe 2 vY Sur les 46 m nages 41 proviennent de la Communaut Urbaine de Dunkerque Cependant on remarque que la majorit des m nages issus de Dunkerque le sont des quartiers Est de la ville Dunkerque Centre Glacis Victoire Malo les Bains Rosenda l Il est hautement probable que ce choix soit influenc par le simple fait que c est l agence Est de la Maison Flamande qui s occupe essentiellement des logements locatifs sociaux pr sents Grand Large propos des caract ristiques sociales des m nages en logement locatif social je pensais pouvoir extraire des indications pertinentes gr ce aux fiches d informations Cf annexe n 5 que m avait remis le service logement de la Ville suite aux commissions d attributions qui ont eu lieu les 9 et 16 juin 2009 Une rubrique apparait droite sur la fiche et mentionne l activit professionnelle du p re et de la m re En fait il s agit uniquement de savoir s ils sont retrait s ou bien s ils ont un CDD ou un CDI dans le public ou dans le priv C est pourquoi cette analyse des donn es sociales des m nages ne sera pas des plus pouss e Cependant le tableau qui va suivre va quand m me nous donner une petite indication du statut professionnel de ces futurs locataires 43 Tableau n 3
132. erm diaire Grand Large Cf annexe n 4 Entretien n 1 et 2 m ont expliqu que les aspects environnementaux du quartier taient soit marqu vaguement dans le petit dossier re u mais cela reste une d couverte Cf annexe n 4 Entretien n 1 1 soit ils ne correspondaient pas enti rement ce qui t laiss entendre je pensais qu il y aurait des all es r serv es aux v los du moins c est ce que je pensais Majoritairement ils ne sont pas au courant du tout de certains aspects Ah a on ne le savait pas pour la voiture dans le quartier Nexity ne nous a absolument pas parl de ces aspects l Cf annexe n 4 Entretien n 2 pl b Le bailleur social la Maison Flamande J ai fait le choix d voquer ici uniquement la Maison Flamande et non celle ci et le Cottage Social des Flandres car ce dernier n est pas imm diatement concern par l arriv e des premiers m nages courant septembre Quand nous arrivons devant le si ge principal de l agence pour informer ses clients sur les caract ristiques du quartier durable le Grand Large un grand panneau situ derri re une grande baie vitr e proximit de l entr e exprime succinctement les informations suivantes Le Grand Large donne naissance un quartier deux pas du centre ville de Dunkerque terme 1000 logements et beaucoup d quipements Les concepts pr sidant sa r alisation
133. erque est une collectivit territoriale qui administre un peu plus de 70 000 habitants Son territoire tal sur le littoral est issu de multiples fusions dessinant une ville avec un mode de gouvernance urbaine assez particulier Six entit s territoriales la compose d une part Dunkerque Centre et Dunkerque Sud compos s des quartiers du Jeu de Mail Carr de la Vieille Ile Jeanty Basse Ville ainsi que Malo les Bains Rosenda l et la commune de Petite Synthe qui fusionn rent entre 1970 et 1972 ces derniers correspondent aux quartiers de la ville de Dunkerque au sens administratif et d autre part Mardyck commune associ e depuis 1980 nous donnant aujourd hui les limites de la ville actuelle Suite cette petite pr sentation succincte de Dunkerque je vais vous expliquer le contexte de cr ation de la DGTVAQ en revenant bri vement sur l organisation et les missions de l organisme d accueil afin de mieux percevoir l objet de sa d marche en terme de projets de territoires et particuli rement son int r t pour le futur co quartier Grand Large et de sa premi re phase objet de mon tude A Contexte de cr ation C est en 1990 que d bute sous l impulsion du nouveau Maire de Dunkerque Michel Delebarre Ministre d Etat l poque la mise en place de la politique de la ville exp riment e tout d abord dans les quartiers Sud afin de mieux les int grer l agglom ration dunkerquoise E
134. es BAUGNET Lucy L identit sociale d Dunod Coll Les Topos Paris 1998 118 pages BELMESSOUS Hac ne mixit sociale une imposture retour sur un mythe fran ais l Atalante Nantes 2006 142 pages BONIN Philippe DE VILLANOVA Roselyne d une maison l autre parcours et mobilit s r sidentielles CREAPHIS Paris 1999 371 pages BONVALET Catherine BRUN Jacques SEGAUD Marion logement et habitat l tat des savoirs d La D couverte Paris 2005 412 pages CHALAS Yves GAUDIN Jean Pierre GENESTIER Philippe Int grer au quartier int grer par le quartier l chelle du d veloppement social urbain en question rapport de recherche Minist re du logement Direction de l habitat et de la construction Plan construction et architecture CES Centre d tude sociologique 1998 CHOAY Fran oise Urbanisme utopies et r alit s dition Le Seuil Paris 1965 435 pages CHOAY Fran oise La R gle et le Mod le dition Le Seuil Paris 1980 extrait p60 GUERMOND Yves MATHIEU Nicole La ville durable du politique au scientifique Indisciplines Paris 2005 285 pages INGALLINA Patrizia Que sais je le projet urbain PUF Paris Avril 2008 dition 127 pages PAQUOT Thierry l Utopie ou l id al pi g d Hatier coll Optiques Philosophie Paris 1996 LELEVRIER Christine Probl mes politiques et sociaux les mixit s sociales
135. est bien de rencontrer ses futurs voisins ou bien ceux qui fr quenteront la salle de sport du quartier Par contre mon avis vous aurez plus de probl mes le faire avec ceux des g bles c est d j pas le m me public car ils ont pay s plus cher leur logement 113 e Entretien n 3 27 juillet 2009 L entretien est semi directif d une dur e de quarante minutes Il a t r alis au sein de la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier car l interview La personne interview e est un homme divorc ayant deux enfants de 9 et 12 ans Il est agent de ma trise principal la Ville de Grande Synthe Il sera locataire d un appartement de la Maison Flamande Grand Large compter de d but Octobre Micka l Genty Pourriez vous m expliquer quel a t votre parcours r sidentiel L interview e Durant 23 ans j ai habit avec mes parents dans un immeuble Partenord sur Grande Synthe immeuble cr l poque pour les personnes qui devaient travailler Solaac et dans d autres usines c tait des grandes barres HLM dans les ann es 1960 En 1985 j ai eu mon premier appartement J ai pris mon ind pendance et j ai eu un appartement qui tait au rez de chauss e c tait la Soci t Immobili re d Artois bailleur social j y suis rest jusqu en 1992 1993 c tait un F2 45 50 m En 1992 j ai rencontr mon ancienne femme on a prit un appartement chez un priv
136. estable m rite d obliger les habitants les lus les concepteurs se pr occuper des relations de la ville avec la nature PAQUOT 2004 84 Les unit s d habitations sont des blocs dispos s de mani re r guli re dans un espace vert ces blocs les barres et les tours d aujourd hui contiennent plusieurs centaines de personnes disposant de services collectifs int gr s Habiter circuler travailler se distraire tels sont les quatre valeurs v hicul es par la ville selon le manifeste de la Charte d Ath nes que publia Le Corbusier en 1943 L o na t l ordre na t le bien tre s exprime il car pour lui le bonheur est la principale cl de r flexion dans son urbanisme tout comme le bonheur tait repr sent dans l utopie de Thomas More m me chaque utopie a une vocation unique Figure n 15 La Cit Radieuse de Le Corbusier Source http www marseille citeradieuse org Dans cette Charte d Ath nes le zoning urbain et la g om trie des formes d habitat sont essentiels C est le cas par exemple de sa fameuse Cit Radieuse localis e Marseille Elle repr sente ses yeux ce que doit tre la ville id ale de l poque savoir une r sidence sous forme de barre sur pilotis une forte exposition l ensoleillement des espaces verts et des espaces de d tentes les voies de circulations sont diff renci es selon la r gle des sept voies de nombreux services d
137. et confirmer ou bien infirmer sur le fait que l co quartier Grand Large est consid rer ou non comme un id al local Pour autant cela n emp chera pas d affirmer par le biais du propos suivant qu en Grand Large une part de pens es utopiques venues de la part de ces m mes acteurs territoriaux l anime 56 car celui qui projette une ville ou un morceau de ville se raconte des histoires dans lesquelles se glisse une part d utopie Le lien avec l utopie se renforce encore lorsque le projet se veut exemplaire BOUCHET 2002 241 Autrement dit l id al est plus fort si le projet fait figure de prototype discernons ce qu il en est de Grand Large II Le Grand Large un prototype local A Le quartier durable comme prototype a Qu est ce qu un prototype urbain Selon le petit Larousse le prototype est consid r comme le premier exemplaire le mod le original destin en exp rimenter les qualit s en vue d une construction en s rie De plus le prototype est un processus fabriqu am liorer quotidiennement La volont d exemplarit de ce type de prototype urbain se cherche dans la possibilit ou non de le reproduire On pourrait soup onner les quartiers durables de n tre que des prototypes high tech des vitrines du marketing urbain difficiles reproduire car la ville est en effet rarement abord e par les acteurs urbains l chelle du q
138. et l c tait dans le priv appartement r nov dans une maison ancienne r nov e c tait Saint Pol sur Mer Apr s j ai t de nouveau mut sur Calais et l c tait encore un appartement priv c tait un appartement de quelqu un que je connaissais et l c tait en centre ville dans un immeuble r cent un T3 avec garage et une grande terrasse Apr s J ai achet sur Dunkerque Dunkerque Centre c tait de l ancien avec des travaux de r novation faire c tait tr s grand un 95 m c tait des immeubles de la reconstruction une grande chambre de 16m une autre de 14 m sans ascenseur Actuellement je suis en location dans le vieux Coudekerque en attendant mon emm nagement Grand Large pr vu pour la mi octobre Qu est ce qui en faite vous a acheminez vers Grand Large Mon appartement tait un peu grand et puis il commen ait devenir ancien les charges aussi commen ait de venir importantes car il est tr s grand Le quartier me plaisait Dans quel sens Tout d abord le port et la proximit avec Malo les Bains et de Dunkerque Centre Par contre mes moyens ne m autorisaient pas prendre un appartement situ le long du quai des anglais pr s des Bazennes Sinon j avais d j eu une exp rience de l ancien et je ne voulais pas la r diter donc j ai choisi un appartement neuf hauteur de mes moyens avec l lectricit et l isolation aux normes Du
139. ette notion ne prendra r ellement tout son sens qu partir de 1936 avec la publication du M morandum de Herskovits Linton et Redfield gt BLOESS 2005 7 L acculturation est selon eux un processus qui d signe les ph nom nes qui surviennent lorsque des groupes d individus de cultures diff rentes entrent en contact direct et continu et que se produisent des changements l int rieur des mod les culturels de l un ou des deux groupes BLOESS 2005 7 L acculturation est donc un emprunt culturel qui se base sur une dynamique des changements sociaux qui sont en train de se r aliser Il met en interaction et interrelation un groupe donneur et un groupe receveur mais pas seulement Roger Bastide 1898 1974 le confirme en tenant ces propos ce ne sont jamais des cultures qui rentrent en contact mais les individus qui en sont porteurs Afin qu elle puisse r ussir il faut que ce rapport donneur receveur ne se fasse pas sens unique mais double sens Ceci pose la question de la place de l change entre eux La culture est le fruit de connexions culturelles Elle n est donc pas perm able ou isol e Selon Denys Cuche les cultures d pendent des rapports sociaux que les hommes entretiennent entre eux L acculturation est par cons quent un ph nom ne permanent et continuel elle ne peut se r aliser court terme Le changement est permanent et est le fruit de connexions sociales
140. f annexe n 4 entretien n 3 p4 Qu en pense ceux qui n ont pu exprimer leurs avis sur ce qui va r genter les d placements au sein de l co quartier et peut tre les leurs 86 Apr s ce troisi me point nous nous sommes achemin s vers le bord du quai des Anglais pour d velopper deux autres points au programme de la visite le quartier en mouvement et un quartier la pointe du tri s lectif S1 le premier voque les dates cl s des travaux nous transmet des chiffres cl s une certaine date donn e et les num ros contacter en cas de besoins il ne faut pas l oublier c est un chantier que les futurs habitants vont int grer et que par cons quent un suivi technique doit tre adapt la situation exceptionnelle le second s arr te sur une autre sp cificit unique sur le dunkerquois et l agglom ration dont Grand Large est le premier utiliser sur la totalit de son territoire le tri s lectif enterr Consid r comme un signe de progr s et d cologie ce syst me tendu un quartier ne s est jamais produit Dunkerque malgr quelques bribes par ci par l de ce type de conteneurs enterr s au Jeu de Mail pr s du p le sant et qui reste l un des rares retours d exp rience dunkerquois Pour que l exp rimentation puisse tendre vers une r ussite il fallait donc dans un premier temps expliquer les atouts de celui ci pour que ces futurs habitants puissent l
141. fin de r pondre aux enjeux du d veloppement durable dans le but de concorder avec les besoins des g n rations futures Bien entendu si l exp rimentation urbaine que repr sentent les quartiers durables vient se g n raliser ils ne seront plus consid r s comme tel b Sous quels aspects Grand Large fait il figure d exp rimentation urbaine locale l chelle de l co quartier Grand Large plusieurs aspects am nent le sentiment de faire face des allures d une exp rimentation urbaine de la ville durable de demain En premier lieu comme nous l avons dit pr c demment Grand Large est le premier quartier labellis co quartier ou bien quartier durable au sein de la ville de Dunkerque et le tout premier l chelle de l agglom ration m me si d autres apparaissent au fur et mesure depuis peu comme Grande Synthe Cela signifie donc que Grand Large est une exp rimentation urbaine locale lui seul Cyria Emelianoff 2 confirme ce qui semble se pr senter cet co quartier Elle nous explique que les co quartiers tentent d incarner un nouvel urbanisme ce sont des espaces d exp rimentation Car dans le domaine de l co construction et de l urbanisme il ne faut pas oublier que les id es doivent tre exp riment es grandeur nature Par cons quent expliquons les diff rents aspects qui ont t exp riment s l chelle de Gr
142. futur quartier Androm de sont des vecteurs d opinions potentiels 2 S appuyer sur un diagnostic pour r pondre en termes d accueil Androm de est un co quartier quartier durable et tout le monde doit en conna tre les enjeux les contraintes et opportunit s qui en d coulent 13 est encore un immense chantier pas tr s avenant ne fait pas encore r ver J fait partie d un tissu urbain pr existant savoir les communes de Blagnac et de Beauzelle le Grand Toulouse dimension prendre en compte et utiliser comme levier porteur pour faciliter l int gration des habitants 3 Les actions propos es aujourd hui Lors de leur installation dans le quartier les nouveaux m nages re oivent une plaquette une sorte de guide labor par les promoteurs et les bailleurs sous le contr le de la SEM Constellation et des AMO Architectes Ma tres d Ouvrage avec pour objectif de les familiariser avec cette notion et de les sensibiliser sur les th mes cl s de d veloppement durable l chelle du quartier Cette action est int gr e aux conventions entre les ba lleurs promoteurs SEM Constellation C est galement un co quartier de Blagnac et de Beauzelle et donc en amont de la soir e d accueil annuelle en septembre une soir e d accueil particuli re l attention des premi res familles est organis e vY Le 22 avril 2009 de 18H30 21H pr sentation de l co
143. hances du bon c t pour r ussir proposer des prix attractifs pour concurrencer les envies de constructions pavillonnaires en p riurbanisation Figure n 10 Prix de vente propos s Grand Large Source service Grand Projets CUD Forum Nord Europ en des Quartiers Durables au Kursaal 01 04 09 Cependant des chos mis droite et gauche laissaient entendre que les logements priv s vendus pour Grand Large n taient pas des plus accessibles Suite ces divers ragots j ai tent par curiosit de conna tre les prix des logements priv s J ai effectu quelques recherches internet et j ai trouv ce lien http www immoo com programme 16309 index html 45 Sur ce site internet en lien avec le promoteur Nexity j ai trouv des informations sur les prix des logements leur taille en m et J ai effectu un rapport entre les deux chiffres pour obtenir un co t au m des logements vendus sur ce site L annexe n 6 r v le ces r sultats dans un tableau que j ai constitu Voici pour plus d informations la r partition par tranche de 500 euros du prix au m de ces 45 logements vendre la p riode o j ai eu connaissance de ces chiffres Tableau n 5 R partition par tranche de prix en euros au m des logements priv s vendre Prix en euro au M tranche Nombre de logements en de 500 euros accession la propri t Part en de 2500 3000 30 66 67
144. hantier qui les entoureront Ils doivent donc conna tre leur interlocuteur potentiel en cas de n cessit Pourquoi jusqu au moins au mois d avril 2010 Car si tout se d roule comme pr vu une personne sera recrut e cette p riode pour travailler sur la vie de ce futur quartier La Mairie de quartier de Dunkerque Centre assurera le relai avec cette personne jusque la mise en service de la maison de quartier Si ce poste n arrive pas en avril 2010 et bien la Mairie de quartier de Dunkerque Centre devra quoiqu il arrive assurer le suivi aval de cette nouvelle population dans ce nouveau morceau de vie L action au mois de juillet 2009 n a pas encore t valid e pour le moment Toutefois trois axes de travail se d gagent Un accueil politis Les lus de Dunkerque Centre vont la rencontre des nouveaux habitants et prennent du temps leur c t pour changer avec eux par le biais par exemple de petits d jeuners o les habitants de Neptune seraient galement associ s Un accueil technique Un accompagnement durable et individuel au quotidien sur le terrain par les agents municipaux Groupe de travail de quartier Dunkerque Centre Glacis Victoire intervention des services municipaux ou communautaires Un accueil d animation une pr sence et une animation permanentes sur le quartier Grand Large jusqu l arriv e de la Maison de quartier au courant de l ann e
145. heter un logement situ au sein de l co quartier pour les acc dants la propri t qui ne sont pas accessible tous De plus ces m nages sont les pr curseurs de cette nouvelle fa on de pratiquer la ville de se l accaparer ou bien contrario de la rejeter Ils ont un r le qui font d eux des privil gi s se sont les premiers v rifier ce prototype urbain et d montrer si cela va fonctionner ou non Nous pouvons aussi affirmer que ces individus sont per us comme des gens extraordinaires car ils ne vont pas vivre et peut tre participer la vie de n importe quel quartier Le fait que ce quartier n est pas comparable d autres et que les individus qui vont y habiter sont des gens extraordinaires font que ces diff rentes personnes sont des tres exceptionnels Quelque soit l avenir de l co quartier Grand Large ces nouveaux habitants seront quoiqu il arrive des gens d exceptions pr curseurs d un nouveau mode d habiter la ville qui plus est celle que l on souhaite qu elle soit celle de demain II L exp rimentation d un changement social continuel ou de rupture A Une exp rimentation urbaine locale a Qu est ce qu une exp rimentation urbaine L urbanisme durable est essentiellement exp rimental Ce type d urbanisme s appuie sur des exp riences pilotes qui se veulent d monstratives C est en ces termes que Cyria Emelianoff p
146. i en toute honn tet nous pouvons comprendre cette crainte ne faut il pas cependant jouer quoiqu il arrive la carte de la transparence pour optimiser la future vie de ce quartier et le respect des r gles d sir es l origine par la classe politique dunkerquoise et retranscrites par l architecte urbanisme laur at Cf partie 1 La vision Grand Large selon Michel Delebarre L interview effectu e aupr s d un futur habitant d un appartement locatif social de la Maison Flamande confirme le fait qu il n tait pas au courant de certains aspects de l co quartier Grand Large que la Maison Flamande pense comme r pulsifs la question suivante Avec l Agence Est de la Maison Flamande avez vous t au courant des choix environnementaux sur Grand Large L interview r pond Non non Ils ont cibl davantage sur le logement Cf annexe n 4 Entretien n 3 p3 Il est vrai que le bailleur social est l pour louer ou vendre un logement social et non un co quartier Mais avec ce positionnement clairement choisi il semble que le bailleur social ne s arr te qu l espace priv que repr sente le logement L habitat c est dire le logement dans son cadre de vie ne semble pas pour lui son principal centre d int r t C est aussi pourquoi nous pouvons galement nous poser la question de la pertinence de l emplacement du panneau d information au sei
147. i ne pas laisser les habitants suffisamment ancr s Grand Large organiser les balades d couvertes Figure n 23 Explication sur les jardins privatifs par Philippe Thomas lors de la premi re balade d couverte Source Micka l Genty 9 juillet 2009 Ils pourraient tre identifi s comme des habitants relais accompagn s dans un premier temps par des professionnels ayant jusque l particip aux diff rentes visites Un peu comme ce qui peut se produire lors des Ateliers de Vie de Quartier AVQ ou bien lors des Ateliers Urbain de Proximit ATUP de la Ville de Dunkerque Cela pourrait symboliquement cr er un lien entre les habitants des logements de la premi re phase et ceux de la seconde phase par exemple Cela incarne ainsi le passage de t moin en termes d acculturation entre au d part les techniciens et les premiers habitants puis ensuite entre ces derniers et les m nages suivants Toutefois cela suppose que l habitant d j pr sent Grand Large s y plaise et s approprie les sp cificit s de l co quartier En guise de conclusion transitoire nous pouvons donc affirmer que gr ce cet outil d acculturation l intention de publics totalement diff rents on constate que l espace public se 88 retrouve alors tre le lieu de la parole de la participation c est dire de la communication c est dire du fait social en lui m me L espace public est pr sent
148. ie Valentin charg e de recherche la DGTVQ et doctorante ULCO gt L accompagnement de la transformation du service public municipal des d marches de r assurance collective de p rennisation et de transfert pour l accueil des nouveaux arrivants gt Les projets de d veloppement territoriaux concernant la politique de la ville et la r novation urbaine les projets de territoires hors politique de la ville et les projets de d veloppement sociaux territorialis s gt L animation des transversalit s articulant une approche globale du quartier des th matiques des interservices de la ville des partenaires et des habitants B Gen se et actualit s du projet Grand Large Figure n 1 Photo a rienne des Chantiers Navals Dunkerque Source CUD M Merlen 1 Source DGTVQ Br ve histoire des dispositifs de d mocratie participative 1990 2007 Mireille Bruynoghe charg e de missions DGTVAQ Ville de Dunkerque Document de travail Ao t 2008 10 a La fin des chantiers navals et Neptune 1 histoire d une reconqu te des bassins dunkerquois Le port de Dunkerque se d veloppe dans les ann es 1880 sous l impulsion de M Trystram S nateur et Pr sident de la Chambre de Commerce et de l Industrie CCI et M Freycinet ing nieur et Ministre cette p riode Six darses et deux cluses nomm es Wattier et Trystram accompagnant les travaux ont t construits entre 1879 et 19
149. ie de traval siie sii nn en ne nee Arte te il 6 Introduction sec nnrnenrinin ini ERE i aiment eR ARAE II TE aa 7 Partie 1 La direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier DGTVQ et le projet urbain Grand IBE y E A EE AE SES E E EE E E TE E E 8 I Contexte de cr ation de la DGTVQ et organisation de la structure accueil 0 eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee 8 Contexte de cr ation no erioa eis e eaea eaa ao a a A RAA EE ee OEEO aea ME Sn seut 8 B Organisation fonctionnelle de la DGTVQ siennes 9 II Les missions de la structure d accueil et le projet urbain Grand Large 9 Les TEE de la amp DGTV O o EE E E E A E E E A E E 9 B Gen se et actualit s du projet Grand Large sise 10 a La fin des anciens chantiers navals Neptune 1 histoire d une reconqu te des bassins dunkerquois 11 b Neptune 2 des friches reconqu rir see 13 c La vision Grand Large de M Michel Delebarre ss 14 d Le projet urbain actuel de Grand Large sister 18 C Les diff rents enjeux manant de Grand Large sise 23 a Le ph nom ne de p riurbanisation zessen ain ier aiii i e a iiaei 23 b L densit rbame s esse eee e N E A S eE E E EEN anti Mile ne 24 c Le repeuplement du c ur d agglom ration ss 25 d LEE Marketing terntonal Se saren n aia AN E E ERE et A a aN E
150. in s adapte au contexte du site 52 WARO ano CENTRE THE y ARDER CIS THREE MAGNETS G Y FA Le e si CA CA C hd W em gt N t tesa 9g So A T CARDEN COR ot Loue LR ON TR ets op an 1 OASAN RE on Cno ag sT pa S e je gorto Lace o AK y dx SEES aaee Lx os cenrnas o ATOS ss No Wo E A an yue Puau AS a Je sg ce 3 ER AAA 1e N4 N B i AE R DIAGRAM ONLY HE MUN TEFL trh D SARA on 29 ES 222p Piai Wueri wit THEY GO SrA s N MUST OCPENO 0PH SITE Stucco o TOWN COUNTRY s S Pa 4 9 o IN Mig o Figure n 13 Une partie du cercle polycentrique de la garden city Source Extrait de Garden cities of tomorow Howard 1902 Figure n 14 Le diagramme de la th orie des trois aimants Source Extrait du livre The garden cities of tomorrow Howard 1902 C t fran ais vingt ans apr s l apparition des cit s jardins d Ebenezer Howard Charles Edouard Jeanneret dit Le Corbusier propose sa version de la ville id ale pour contrer l talement urbain qui semble in luctable Il propose de densifier la ville en son centre en juxtaposant des gratte ciels Selon lui la ville de l re industrielle devra tre ce qu il appelle la ville machine l homme machine vivra dans une ville machine dit il de sa cit id ale Selon Thierry Paquot l incroyable popularisation du mod le urbanistique de cit jardin a l incont
151. inte cologique est prescrit pour ce projet utopique Il est r alis gr ce la pr f rence des mat riaux et des produits alimentaires locaux et par le fait que les d placements sont r duits car des espaces de travail sont propos s et des commerces de proximit ont t cr s BEDZED veut d montrer que ses habitants peuvent vivre un mode de vie durable sans que cela ne soit incompatible avec le modernisme l urbanit et la mobilit n http www ecologie gouv fr IMG agenda2 1 intro sougare1 htm 2 RICOEUR Paul REVAULT D ALLONES Myriam ROMAN Jo l L id ologie et l utopie d Points coll Essais Paris 2005 410 pages 54 Il se veut tre par ses concepteurs une vitrine alternative du bien tre qui s oppose au mod le de la ville capitaliste consommatrice d espaces d nergies fossiles et grosse mettrice de CO b Le quartier Vauban Fribourg un quartier sans voitures Le quartier Vauban de Fribourg en Briscau en Allemagne est une autre fa on de r aliser la ville id ale respectueuse de l environnement et du bien tre des g n rations actuelles et futures Il est n l initiative d associations d habitants voulant cr er un quartier o la solidarit l environnement la participation politique et citoyenne sont les points forts de ce nouveau quartier de Fribourg L co quartier Vauban est travers que par les mobilit s douces n ayant pas d impact sur l environneme
152. ion institutionnelle Cette acculturation et cette communication institutionnelle sont destin es l intention des acteurs territoriaux concern s par Grand Large et en particulier envers des d habitants qui n ont pas forc ment les m mes aspirations que le nouveau morceau de ville dunkerquois C est ce que nous avons pu notamment entrevoir lors des quelques entretiens r alis s avec des futurs locataires ou propri taires des propos qui confirment ainsi le bon sens de cette d marche d accueil amont et le mode d emploi qui en d pend Par cons quent plusieurs tapes acculturation des techniciens et des lus balade d couverte compte rendu DVD ont d tre n cessaires pour composer ce travail m thodologique afin d accueillir au terme de la premi re phase d laboration de l co quartier Grand Large plus de deux cents familles issues d horizons diff rents Outre le fait que ce mode emploi est utilis pour la premi re phase il se peut qu il soit am lior pour l accueil des nouveaux habitants de la seconde phase gr ce des premiers retours d exp riences dans la r alisation de celui ci et peut tre terme une implication des premiers individus qui s y sont install s et pourquoi pas dans le m me tempo que l arriv e de la Maison de Quartier et de ses employ s Grand Large En tout cas ce mode d emploi pourra servir de mod le d accueil
153. iro est rig le Sommet mondial du D veloppement Durable de Johannesburg en Afrique du Sud La lutte contre la pauvret est accentu e et la mise en place de partenariats y est d cid e Cependant on constate aujourd hui que l on met souvent en avant le pilier environnement mais aborder la notion de d veloppement durable c est comprendre un syst me o l interaction est le ma tre mot rien n est plus au centre qu un autre l ment du syst me Suite cette petite r trospective de l mergence de la notion de d veloppement durable l chelle internationale et europ enne voyons en quoi la traduction fran aise de l anglais sustainable development perd de son sens et de son poids s mantique par rapport son homologue anglo saxon b Un terme d origine anglo saxonne La notion de d veloppement durable n est pas d origine grammaticale fran aise mais plut t la r sultante d une traduction impr cise de l anglo saxon the sustainable development Puisque sustainable ne signifie pas durable mais soutenable donnant ainsi une fausse id e de p rennit et surtout gomme la valeur plus active du terme anglo saxon gommant la notion de processus au profit du r sultat avec le terme d veloppement durable nous restons forc ment prisonnier de la croissance BOUSQUET 2007 14 Paul Henri Bourrelier nous explique dans un article intitul Le sens des m
154. issance du r le des collectivit s locales et des Organisation Non Gouvernementale ONG permettant ainsi de faire merger des outils locaux pour permettre d appliquer cette notion de d veloppement durable l chelle de la ville voir du quartier Paul Ric ur d clare dans son ouvrage intitul L id ologie et l utopie il se peut que certaines poques appellent l utopie je me demande si ce n est pas le cas de notre pr sent Si nous prenons au mot ce qu il dit on est donc en droit de s interroger et de s attarder sur les co quartiers qui fleurissent de nos jours un peu partout en Europe et notamment en France Sont ils par cons quent les utopies d aujourd hui Pour le savoir regardons par le biais des deux exemples qui vont suivre ce qui fait qu ils semblent tre des utopies de notre soci t actuelle a BEDZED travers son slogan BEDZED un quartier z ro mission l co quartier en question se veut tre un projet de soci t nouvelle responsable et durable r alis par un promoteur et un architecte sensibles la notion du d veloppement durable et aux probl mes environnementaux o l homme semble tre le coupable de ceux ci de par son activit croissante en terme de productivit La baisse de l empreinte cologique et des missions de gaz effet de serre sont la base de ce mod le id al respectueux de l environnement L objectif de baisse de 50 de l empre
155. itant du citadin ou bien m me du citoyen n est pas cit e comme une source de r ussite d une op ration urbanistique Cependant il s agirait de conditions n cessaires pour fixer une trame directrice la fois ferme et ouverte aux incertitudes de la transformation d un espace constitu d un p rim tre large Page 2 2 Source Retranscription de l Assembl e G n rale des Conseils Communaux ayant eu lieu le 15 Mai 2006 au Kursaal de Dunkerque Source Retranscription par le service grands projets CUD de la r union intitul e vision de Michel Delebarre pour Neptune datant du 22 d cembre 2004 27 pages NB les reprises mot pour mot de ces retranscriptions sont entre guillemets et en italiques 14 Ainsi afin que naisse ce morceau de ville quatre chelles seraient int ressantes tudier pour interpr ter la vision Grand Large du D put Maire de Dunkerque Page 2 1 l chelle du territoire confondu ici avec celle de l agglom ration 2 l chelle de la ville 3 l chelle de l op ration urbaine 4 l chelle du site visible d un point donn L chelle du territoire M Delebarre souhaiterait que ce soit un quartier un puzzle qui est une ville cela doit avoir des allures d extension de centre ce n est pas qu une extension de centre Page 3 Cette premi re information peut signifier que le quartier souhait serait d une envergure compar
156. ite la visite du 9 juillet J tais emball Je vais vous raconter une petite anecdote j ai donc une amie qui sa s ur qui avait peut tre des chances d avoir un appartement au Grand Large elle n y croyait pas de trop donc le lendemain de la visite j ai t l c urer je lui ai dit tu ne sais pas c t de quoi tu passes c est un quartier bien pens avec des espaces verts Surtout moi ce que J adore c est que l on conserve des b timents qui ont eu une histoire et qu on fasse un effort de les r int grer dans le quartier pour qu on puisse un moment se dire avant a il y avait a C est vrai qu on peut tout raser et dire avant voil vous tiez sur le site des anciens chantiers navals mais garder quelque part des traces en restaurant et en les emm nageant diff remment je trouve que c est une excellente id e propos de la question de la place de la voiture dans le quartier Oui bien s r je trouve a excellent vous savez pour moi la voiture n est qu un outil pour aller travailler Malheureusement je ne prendrais pas le bus pour y aller car je dois dispatcher un enfant dans un coll ge un autre dans une autre cole pour moi come pour eux c est difficile dans la mesure du possible quand je suis chez moi elle ne bouge pas elle ne sert vraiment qu aux trajets essentiels Je vais parler un peu des personnes pr sents la r union prendre pour aller faire un
157. itimement en avant quelques interrogations sur le bon fonctionnement de cette exp rimentation Le fait que la voirie partag e est au m me niveau que le trottoir peut inspirer des craintes sur les risques que cela peut procurer en termes accidents routiers A priori la vue de certaines pr cautions changement de rev tement du sol panneaux d entr e et de sortie de zones de rencontre limit es un maximum de 20km h la voirie est troite et le passage d une voiture est juste suffisant cette crainte s av rera peut tre de moins en moins pr sente dans les esprits des futurs habitants et de ceux qui iront visiter l co quartier comme le souhaitait le D put Maire M Delebarre Grand Large c est aussi une exp rimentation urbanistique locale en termes de recueil des d chets m nagers Le choix d quiper la totalit d un morceau de ville au lieu d un immeuble ou d un lot comme c est le cas au Jeu de Mail quartier d habitat social dunkerquois du tri s lectif enterr est l aussi une grande premi re dans sa conception Les bornes de tri s lectif enterr sont au pied des immeubles collectifs et semi collectifs et une cinquantaine de m tres pour les maisons individuelles les plus loign es d une borne travers cette distance on observera comment les m nages issus des logements individuels vont agir et r agir quand ils vont devoir aller poser leurs d chets dans les bornes ad q
158. itudes architecturales maisons individuelles g bles Enfin apr s avoir contempl ce qui sera le futur premier embryon de vie de l co quartier nous sommes retourn s sur nos pas pour nous diriger l int rieur du futur gymnase du Grand Large o les deux lus de Dunkerque Centre Grand Large y est rattach administrativement ont compos s quelques mots de bienvenue et de conclusion sur ce quartier singulier et la premi re balade d couverte qui y a t effectu e Une deuxi me balade d couverte verra le jour vers la mi octobre 2009 cette fois destination des familles qui emm nageront entre novembre et d cembre dans les maisons individuelles de la Soci t Civile Immobili re SCD et de la Maison Flamande Un autre parcours y sera propos mais les points abord s lors de la visite par le biais des panneaux focus en constitueront le contenu essentiel m me si cette occasion la particularit des terrasses usages publics priv s y sera abord fait rarissime et donc une exp rimentation urbaine locale exceptionnelle et avant coureur en France En esp rant que les mots d introduction soient donn s par un lu plut t que le mot de la fin afin de pouvoir aborder le dernier panneau dans sa globalit au lieu de l voquer bri vement en guise d introduction N anmoins terme il me semblerait int ressant d envisager concr tement la question suivante Pourquo
159. ius Holbein 1516 Cette le est maill e par un r seau de 54 villes construites sur le m me mod le urbain avec les m mes caract ristiques et le m me syst me politique Sa capitale Amaurote est une ville qui a t construite proximit de la mer pour le commerce ext rieur de sources d eau potable La ville est pr te lutter contre les invasions ennemies des ses remparts pais et hauts elle est fonctionnelle s curis circulation ais e jardins potagers approvisionnement en eau harmonieuse galit sociale la rivalit repose uniquement sur les jardins pas de d linquance et elle fait l objet de pr occupations de la part des urbanistes les maisons sont uniformes les maisons sont attribu es par tirage au sort tous les dix ans l eau est achemin e dans toute la ville par des canaux des chauss es bien dessin es Les villes id ales ont souvent t imagin es afin de construire la base d un nouveau projet politique ou conomique par exemple Mais parfois l utopie s adapte l volution de la soci t comme c est le cas pour les utopies du XIX et du d but du XX si cle o la question de la concentration urbaine revient souvent alors que l on tombe en plein dans la soci t industrielle C est un fouri riste Jean Baptiste Gaudin va d couvrir peut avant le milieu du XIX si cle l incoh rence du monde productiviste et la mis re des ouvriers Cela le marquera
160. jectif s souhait s ici celui de l accueil des futurs m nages de la premi re phase du quartier durable le Grand Large Qui plus est c est une m thode d action un travail m thodologique un texte appropriable par tous Lors de sa premi re utilisation les tapes de ce travail m thodologique se doivent d tre respect es car il est la seule r f rence sur laquelle il est possible de se reposer Le mode d emploi dans cette situation s apparente plus un prototype que l on peut toujours am liorer Il ne peut pas rester fig car sinon il se peut qu il ne soit plus adapt aux prochaines situations qui se pr senteront 76 Le mode d emploi sert de cadrage m thodologique de fil conducteur o les tapes sont bien ancr es mais aussi o la place la nouveaut dans son d roulement est accept e d s l instant o le mode d emploi n est pas d t rior Car le contexte de son utilisation ne sera pas le m me il va diff rer de par le fait qu une accumulation de connaissances nouvelles et un premier retour d exp rience envers ce mode d emploi auront plusieurs influences sur l volution du mode d emploi Il n est en d autres termes pas immuable Il est cependant d pendant du bon vouloir ou non des acteurs territoriaux s impliquer enti rement dans le respect du travail m thodologique labor C est pourquoi la place de l acculturation
161. l agglom ration dunkerquoise et de la ville de Dunkerque limite de la place de la voiture par exemple rompant ainsi avec ce que nous avons pu conna tre jusqu maintenant Cependant cette rupture aurait pu tre encore plus prononc e si Grand Large avait t con u de mani re identique aux quartiers id aux d aujourd hui BEDZED le quartier Vauban 66 que nous avons relat s succinctement un peu plus haut Ce quartier durable n est pas totalement un id al en termes de d veloppement durable mais il montre toutefois la marche suivre pour y parvenir Ce que nous pouvons dire c est que d une mani re g n rale l co quartier ou le quartier durable est assur ment en continuit avec les utopies urbaines qui ont t pens imagin r v cr r alis au fils des si cles Il est la fois porteur d utopie de r ve d un id al de vie mais il est aussi nonciateur de dystopie comme nous avons pu le voir pr c demment De plus 1l est la vue de tous la fois un morceau de ville pr curseur dans la conception de ce projet urbain mais galement un fragment de ville d exception au sein de l agglom ration car aucun autre quartier des villes de la CUD ne sont l heure d aujourd hui en train de l galer Ces futurs premiers habitants le rejoignent sur cet aspect l car ils sont la fois assimil s des cobayes testant un nouveau mod
162. la th matique du pont du franchissement et le registre culturel Page 7 On remarque que l approche de l chelle de la ville est la m me que celle de l agglom ration croire que la ville de Dunkerque est le symbole de l agglom ration que cela soit en terme d offre culturelle ou de notori t C est pour cette raison que la question d un quipement phare fait surface durant cette description de l chelle ville M Michel Delebarre ne souhaite pas d un quipement phare m me s il r ve d un pont habit proprement parl mais plut t que le quartier soit cet l ment phare signe de r ussite et que l on si sente bien l int rieur Page 8 Deux signes forts doivent tre int gr s ce quartier pour qu il soit un mod le l chelle de la ville et de l agglom ration savoir concevoir un quartier du d veloppement durable dans toutes ses dimensions en apportant la preuve que c est jouable et qu on puisse y trouver un type d habitat qui soit de l individuel urbain alternatif l expansion urbaine Page 9 Le D put Maire souhaiterait donc que sa ville soit un mod le de villes moyennes qui donne une r ponse claire aux probl matiques qui se posent entre autres dans les pays d velopp s et notamment en Europe pour le fameux enjeu du sustainable development De plus il faut que le quartier ait des l ments de modernit archite
163. lante le d cor concernant le rapport entre les exemples des quartiers durables et la notion de l exp rimentation urbaine L exp rimentation urbaine consiste tester par le biais d exp riences r p t es la validit d une hypoth se et obtenir des r sultats la fois quantitatifs et qualitatifs permettant ainsi de l am liorer C est une des composantes de l exp rience urbaine Cette derni re est compos e par cons quent de trois phases bien distinctes la pr paration l exp rimentation et l valuation Une exp rimentation urbaine vise mettre l preuve des apports th oriques afin d en valuer leurs justesses de mani re somme toute relative On l assimile une grande premi re scientifique qui peut tre r p t e et o l on s interroge sans cesse sur sa capacit se g n raliser si la pr paration et l valuation de celui ci s av reraient concluant dans les faits Cependant il y a toujours une part d incertitude qui r gne lors de la r alisation de l exp rimentation urbaine 61 Dans les quartiers durables les innovations sociales urbaines constituent le parent pauvre de l exp rimentation urbaine les cotechnologies y sont en grande partie privil gi es et repr sentent un surco t important car leur reproductibilit est grande et constante L exp rimentation urbaine des quartiers durables ressemblent des laboratoires d innovation de la ville de demain a
164. le Dans son article Eric Charmes exprime la contestation de plus en plus importante de ce terme par les sp cialistes de la question urbaine Selon lui de plus en plus de chercheurs consid rent que l enjeu est avant tout la solidarit redistributive et que cette solidarit ne passe pas n cessairement par un m lange social plus ou moins impos Par contre cette mixit sociale serait source d inspiration d id es nouvelles de cr ativit CHARMES 2009 2 Cependant comment appr cier une situation sociale pour pouvoir la qualifier de mixte celle des structures par ges ou par profession ou par revenu ou encore par nationalit celui des types de m nages ou encore celui de l origine JAILLET ROMAN 2006 1 Par cons quent il est laborieux de savoir si cet enjeu qu exhortent les politiques publiques est pertinent et r alisable ou non La mixit parviendra t elle d mentir ceci en favorisant de la proximit du m lange et un brassage afin de retisser un lien social et de trouver un bon quilibre de peuplement et une vie de quartier r ussie Tel en est et sera l enjeu en tout cas de la mixit entre le b ti environnant et le b ti neuf entre le priv et le social les jeunes les adultes et les personnes g es et entre le bord quai et l arri re Des attentes dont le projet urbain actuel du Grand Large doit r pondre Conclusion interm diaire A travers cette premi re
165. le loin de la soci t dans laquelle il vive et qu il trouve trop dur injuste et dangereuse 16 PAQUOT Thierry Utopie ou l id al pi g d Hatier coll Optiques Philosophie Paris 1996 17 Exemples vue en cours de D veloppement et changement social de 2 ann e Master Professionnel MUTUDIL r alis par M Franquart sociologue lire aussi CHOAY Fran oise Urbanisme utopies et r alit s dition Le Seuil Paris 1965 435 pages 18 RAGON Michel L homme et les villes d Albin Michel Paris 1995 220 pages 50 Toutefois m me si l utopie trouves ses origines sous Platon et Hippodamos ce n est qu au XVI me si cle avec l essor de la pens e humaniste que l utopie prend v ritablement forme le mot Utopia Utopie en fran ais appara t C est Thomas More philosophe anglais vice sh rif de Londres et avocat des marchands de la cit qui utilise ce terme pour la premi re fois Il a construit ce mot partir du substantif grec topos le lieu et du pr fixe privatif ou Il signifie un non lieu un nulle part Cependant outopos peut aussi bien se lire eutopos qui signifie quant lui le lieu du bonheur ce qui cr e un paradoxe puisque cela voudrais dire que ce lieu du bonheur se r clamerait de nulle part mais que ce nulle part n en serait pas moins un lieu topos Utopia est aussi l intitul du livre de Thoma
166. le quartier l lot La mixit sociale quant elle consisterait r unir des personnes issues de Cat gories Socioprofessionnelles CSP diff rentes sur un territoire leur permettant de cohabiter et de se c toyer Ce principe est la fois la recherche entre une harmonie et une homog n it permanente 1 JAILLET ROMAN Marie Christine Chercheuse au CNRS la mixit sociale une chim re Informations sociales n 123 Caisse d Allocations Familiales 2006 6 pages 26 La mixit sociale engendre des quartiers h t rog nes peupl s d habitants distincts par leurs revenus ou leurs origines sociales g ographiques ethniques Elle se d finit galement comme le passage de la s gr gation un quilibre social C est l action de m langer de mixer que pr conisent les pouvoirs publics notamment travers les politiques d habitat qu ils l emploient comme leur ma tre mot Un exemple parmi tant d autres typique du message politis attribu cette mixit sociale M lange de population dixit M Delebarre pour son futur Grand Large Cf Page 4 note de bas de page n 5 Lorsque l on parle de mixit sociale interg n rationnelle et fonctionnelle il ne faut pas oublier de pr ciser ce qu elle serait en charge d viter la constitution de lieux de pauvret et d enclaves sociales et la s paration volontaire d une partie de la population du reste de la vil
167. les de l espace urbain et d autre part la vie collective en fonction du degr de participation des habitants aux diverses organisations locales engendrant ainsi une fronti re poreuse entre les organisations de type associatif et les sociabilit s caract re informel gt AUTHIER 2007 30 Il est alors reconnu comme le quartier communaut CHALAS 1998 IX Enfin le quartier est susceptible d tre une cible d intervention un cadre d action associ des p rim tres bien circonscrits zone de r novation urbaine ou d actions concert s Des politiques de la ville oscillant entre la promotion volontariste de la mixit urbaine et la pr servation du lien social entre la lutte contre la s gr gation et la revitalisation de la vie sociale AUTHIER 2007 31 l gitimant ainsi le quartier comme un espace d action pour le politique selon les sociologues En d finitive le quartier est un sujet ou objet la fois complexe et difficilement apprivoisable de par l tendue des analyses et de la multitude de ses positions dans les propos scientifiques des g ographes et des sociologues Par contre il serait effectivement int ressant de saisir ce qu est la notion de quartier vue par les sciences politiques et par le politique C Par les politistes et le politique On lui attribue dans un premier temps le vocable local l opposant ainsi l chelle nationale Il est par
168. les des nouveaux m nages issus du logement locatif social de la Maison Flamande ici appartements interm diaires et maisons individuelles 1 phase Grand Large au 18 06 2009 Micka l Genty juin 2009 s s sssnsnsesnsnseseseseseeo 44 4 Origine g ographique des nouveaux m nages issus du logement en accession la Propri t 1 phase Grand Large au 18 06 2009 Micka l Genty juin 2009 44 5 R partition par tranche de prix en euros au m des logements priv s vendre Micka l Gentys avril 2000 se SR he EE E e en nee SE ra dede 46 6 ch ancier des diff rents lots de la premi re phase du Grand Large au 6 Avril 2009 Micka l Genty avril 2009 instant iian r E EA T iiaa 78 7 Dates ou p riodes des visites de l co quartier Grand Large et des visites de proximit Marie Claire Barr et Micka l Genty mai 2009 79 99 Annexes Annexe n 1 Organigramme de la DGTVAQ et des services de la mairie de Dunkerque mis jour et Valde le 26 Mar 2009 Site utes due di tt Re 101 Annexe n 2 Article paru dans le Moniteur le 16 d cembre 2005 dans la rubrique Architecture et technique r sultats de concours Dunkerque 59 Sch ma directeur et losements PDO ane Rhin a Re te ne et A ee et ER EET 102 Annexe n 3 Extrait de la plaquette de commercialisation de l agence BECI sur les logements interm diaires Solaris et l co quartier Grand Large ss
169. ligible coh rente et pertinente C est pourquoi les trois l ments qui vont tre expos s et analys s ont une importance capitale dans le travail m thodologique en question i Un tableau sur les vagues d arriv es Tableau n 6 ch ancier des diff rents lots de la premi re phase du Grand Large au 6 Avril 2009 Caract ristiques P riodes n de Typologie Promoteur Nombre de charni res dans l lot b tie bailleurs logements l accueil des nouveaux m nages Ech ances Pr vu pour le 09 2009 A2I1 Interm diaire SCI 23 Maison Flamande Pr vu pour le 09 2009 A212 Interm diaire 8 T2 12T3 8 31 Fin d cembre T4 3 T5 7 2009 Pr vu pour d but B6 individuelle Maison Flamande 7 al 11 2009 T4 et TS 96 familles Pr vu pour d but Long Maison Flamande accueillies dont 54 11 2009 C4A individuelle T4 et TS 8 familles d s iri septembre 2009 Pr vu pour le 12 2009 B4A Individuelle SCI 14 Pr vu pour le 12 2009 B4B Individuelle SCI 13 SCI dont 21 D but printemps 2 er ont 2010 tante AICI CS G bles locatifs libres 56 EE trimestre 2010 96 56 152 Caisse des D p ts familles accueillies Cottage Social des ae SE 1e 03 ns A3C2C3 G bles Flandres 5 T2 6 21 voire semestre T3 6 T4 4 T5 Freva powrle 032010 agaj G bles SCI 14 voire 2 semestre 5 Cottage Social des Fin printemps Preu POTIER E a pogi G bles Flandres 1 T3 7 10 d but t 2010
170. logie font de ce morceau de ville un espace pas comme les autres quartiers de Dunkerque voire de l agglom ration dunkerquoise 39 Ce constat sugg rerait donc que les futurs habitants ne soient donc par cons quent pas comme les autres afin que les aspirations la fois de l co quartier et des futurs m nages qui vont le peupler soient similaires Pour confirmer ou infirmer cela tentons de r pondre cette interrogation Pour quels habitants ce quartier durable semble se destin III Pour quels habitants A priori nous pourrions r pondre sans h siter que cet co quartier serait destin des cologistes convaincus ou un public averti la notion de d veloppement durable Mais avec plus de retenu on peut estimer que pour que les aspirations du quartier durable et des futurs habitants soient compl mentaires et similaires il faut au pr alable une argumentation de la part du commercial et des bailleurs sociaux qui prend en compte dans son int gralit les caract ristiques de Grand Large Nous pouvons donc nous poser toute une batterie de question propos de ces nouveaux arrivants savoir Qu taient ils avant Que pensent ils tre lorsqu ils emm nagent Que pensent ils tre demain Observons par le biais de cette premi re sous partie l argumentaire du commercial BECI et les questionnements des ventuels int ress s par un logement Grand Large A Les livrai
171. m forum quartiers durables co EDITO html 20 travers cet extrait on remarque que globalement les souhaits mis par M Michel Delebarre ont t dans l ensemble retenus Nous ne parlerons pas ici des aspects environnementalistes de ce futur quartier qui est consid r aujourd hui comme un co quartier ou encore un quartier durable car ils seront d crypt s plus loin Cf la deuxi me partie du m moire la sous partie intitul e les caract ristiques du nouveau quartier Grand large m lant progr s et cologie La premi re phase sera compos e de 208 logements sur onze lots livr s entre septembre 2009 et courant de l t 2010 sur un total de plus de 934 logements terme au sein du futur quartier dont 52 de grands logements T4 T5 VERGRIETE oct nov d c 2005 5 Voici les caract ristiques de ces 208 logements Tableau n 1 Caract ristiques des 208 logements de la premi re phase du futur quartier Grand Large Caract ristiques Priv Social Typologie b tie 70 Logements COIIECUSS dont 21 locatifs libres al Logements interm diaires 23 31 Logements individuels 27 26 Total 120 88 Part en 58 42 Source S3D et Ville de Dunkerque R alisation Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque avril 2009 et de leur r partition spatiale dans cette premi re phase plan n 1 AT 56 logts dt 21 locatifs libres
172. mices d une future vie de quartier eeeeeeseeseeiesesssesereteresssrstsrerrererssrsesrerrerse 77 C Les diff rentes composantes du mode d emploi 4 4 esse 78 a Des cl s pour mieux comprendre la premi re phase 78 i Un tableau sur les vagues d arriv es ssseeseseseseeieesreseestsrsrerretsrsesrerreretsrsrsrerrereenees 78 i Un r tro planning sise ins les en sin M RE Re Eten Rise 79 iii Des documents d informations sur le peuplement distribu aux diff rents acteurs 80 b Une balade d couverte en amont de chaque vague d arriv e sssessesesseeseeeeereresrsrsrrerereserserreererse 81 i Les acteurs territoriaux CONCErR S s esseeeessseseeesesreeresrestsseertsrtstenesteetereertsserresresrestes 81 ii Le programme de cette premi re visite eeseseeeseeeseseessseereertsreserreerereerisserrrnresreeees 82 iii Compte rendu analyse et perspectives de la balade d couverte sosessseseeeseseseee 85 c Un document audiovisuel sur les sp cificit s de Grand Large 89 i Les diff rentes tapes de sa r alisation seesseseeesseessseeesseeeresrsresrsreereseeresserresresresees 89 lis Ses objectifs Eten sn Moi men Ne nn E E EEE E EE EER bte int iee 90 D L accueil dit de proximit de la Mairie de Quartier de Dunkerque Centre ss sssesssenessseeeessreeessessreesseeee 92 Conclusion interm diaire ss einen nel nni einen irieiinnie
173. mot quartier crit dans le dictionnaire critique les mots de la g ographie BRUNET 2005 411 Cependant ce mot n existe r ellement qu partir de la fin des ann es 70 dans un contexte de renouvellement des probl matiques et des m thodes de la g ographie au moment o la pertinence de la notion de quartier est contest e dans l ensemble des sciences sociales AUTHIER 2007 41 les recherches en g ographie s acc l rent autour de ce mot la discipline science sociale de l espace AUTHIER 2007 43 Deux courants de pens es inspirent cette p riode les g ographes et vont alimenter le sens de la notion en g ographie Le premier courant se r f re aux travaux de l cole de Chicago qui voit le quartier comme un objet construit dans sa d marche il n est pas analys lui m me mais par ses caract ristiques et sa position au sein de la ville Le second courant se fonde sur la notion de territoire comme r sultat de l interaction espace soci t AUTHIER 2007 44 Par cons quent c est plut t l int r t spatial de la notion qui retient l attention des g ographes et en premier lieu la limitation de cet espace au sein d un tissu urbain Mais pour d autres le quartier n a de sens que si l on s interroge sur le r le de l individu dans la constitution du quartier de l espace v cu AUTHIER 2007 45 28 Le quartier serait une fraction d
174. mport par le groupe anglais Richard Rogers Partnership RRP choisi par un jury parmi cinq autres quipes pr s lectionn es Diagonal 3 trimestre 2007 45 Richard Rogers a s duit par sa lecture du site et de sa situation et par le fait que cette vision soit assimil e un processus de conception et de gestion de projet IMN Mai 2006 5 11 Le Master Plan ou plan directeur est labor durant six mois multipliant les changes entre l quipe retenue et la municipalit de Dunkerque la CUD Projenor et L AGUR afin que ce document pr sente un projet sur trois phases court moyen et long terme IMN Mai 2006 5 Il ne constitue pas une valeur r glementaire ou op rationnelle pour ne pas qu il soit consid r comme une fin en soit Il a plus une fonction d appel visuel pour d ventuels investisseurs et comme support pour l laboration du projet en lui m me par l quipe op rationnelle S3D AGUR CUD et quelques services de la Ville de Dunkerque IMN Mai 2006 6 Le compromis est de rigueur avant de r glementer le projet en Zone d Am nagement Concert e ZAC Suite cela des workshops litt ralement en fran ais ateliers de travail sont r alis s courant octobre 1991 Ils sont consid r s comme des metteurs d une culture commune et d un projet partag IMN Mai 2006 6 entre les acteurs concern s par le projet ceci se traduisant dans u
175. mpos de M Delebarre Maire de la ville de Dunkerque Pr sident de la Communaut Urbaine de Dunkerque Pr sident de S3D et Pr sident r cemment de l AGUR S3D qui est le ma tre d ouvrage d l gu et le groupement Public Priv quatre autres candidatures ont t pr sent es Cf annexe n 2 Nicolas Michelin architecte urbaniste y pr sente un plan masse du projet urbain Grand Large qu il appelle aussi plan guide mais galement un plan plus d taill de la premi re phase du futur quartier Grand Large Pour comprendre ce qui a t demand Nicolas Michelin et ses associ s voici un extrait des exigences demand par M Delebarre Cf la gen se dans ce projet urbain exprim ici lors du Forum Nord Europ ens des quartiers durables voici quelques extraits de la prise de note On nous a demand de faire une ville durable une ville aimable sans barres sans tours mixte diverse Heureusement le D veloppement Durable arrive dans l am nagement l urbanisme Le D veloppement Durable dit qu on ne peut plus refaire comme avant Id e du g nie du lieu la m moire du site Souvent on voit des quartiers construits qui vont tr s bien sur papier mais qui sont fait l envers par rapport au site La premi re qualit c est sa sp cificit le sur mesure Le Grand Large voque la m moire le vent le lieu La d molition est toujours un signe d chec notre agence est contr
176. n ducative de culture d conomie Ensuite elle encourage le d veloppement de la d mocratie locale de la participation citoyenne autour des maisons de quartier et des conseils communaux 1 de la Ville de Dunkerque Elle veille une am lioration continuelle des services publics gr ce au renforcement des quipements des mairies de quartier et la cr ation progressive de budgets d concentr s dont la gestion est confi e aux conseils communaux La DGTVQ est directement rattach e aupr s du secr tariat g n ral du Maire Elle est cofinanc e par l Etat dans le cadre des Fonds d Intervention pour la Ville FIV et du contrat de ville mais aussi par la municipalit et la Communaut Urbaine de Dunkerque CUD Le projet de service 2008 de la DGTVQ est galement un l ment prendre en compte dans les actions mener notamment en ce qui concerne l animation du d veloppement de la d mocratie locale v Il comprend quatre grands axes gt L animation des dispositifs de la d mocratie locale dirig e par les conseils communaux au niveau de la participation citoyenne des ateliers pour l ensemble des trois projets de territoires hors politique de la ville des Ateliers de Vie de Quartier AVQ sur les quartiers d habitats sociaux Banc Vert Jeu de Mail et Carr de la Vieille ainsi qu une valuation d une d marche prospective du d veloppement de la d mocratie locale Dunkerque men e par lod
177. n cahier des charges qui a cependant volu De 1991 2004 plusieurs r alisations vont se succ der et vont profond ment changer la physionomie des lieux Le Master plan se base sur trois r les compl mentaires En premier lieu soulager la circulation sur le quai des Hollandais en reportant le trafic sur l avenue de l universit en Citadelle Deuxi mement il pr conise de mailler les terrains des anciens chantiers navals et enfin r aliser un boulevard de bouclage depuis la chauss e des darses vers Malo les Bains IMN Mai 2006 6 pour que la pi tonisation progresse l int rieur du projet Neptune Ces trois orientations majeures doivent permettre une unification des lieux c est pourquoi M Rogers d sire connecter les espaces publics pr sents ou en projet axe Marine place Jean Bart Place Charles Valentin place de la Gare place de la R publique square Duffuler pour en faire les l ments structurants du Master plan et de la ville Les premiers ouvrages sont r serv s l enseignement sup rieur et la recherche La cr ation de l Universit du Littoral sur le site de la Citadelle en 1991 et du Restaurant Universitaire en 1992 sont int gr s en douceur la ville VERGRIETE URBIS n 9 2003 6 L universit est tendue en 1995 et la Biblioth que Universitaire et la Maison de la Recherche sur l Environnement Industriel de Dunkerque MREID voient le jour l
178. n de l agence principale alors que celui ci n est pas pr sent en fa ade o l int rieur de l agence Est de la Maison Flamande alors que ce sont eux qui g rent les locatifs pr sents Grand Large Selon la directrice en chef de l agence Est les questionnements des familles sont essentiellement orient s sur la taille des logements et leur prix mensuel de location Les familles demandeuses d un logement social souhaitent pour une grande majorit avoir une maison individuelle Grand Large plut t qu un logement en petit collectif B Les origines g ographiques et sociales des nouveaux m nages Les donn es qui seront voqu es ici sont aussi r pertori es dans le livret d marche accueil amont destination des futurs habitants de Grand Large qui est joint ce m moire Cf annexe 8 a La Maison Flamande Gr ce une collaboration tablie entre la DGTVQ le service logement de la Ville de Dunkerque et la participation pour les origines g ographiques des m nages de l agence Est de la Maison Flamande il a t possible d obtenir ces informations pr cieuses pour pouvoir faire ressortir les profils des futurs m nages locataires Grand Large Cf annexe n 5 Ici ne seront tudi s que les futurs m nages issus des logements interm diaires livr s partir de la mi septembre 2009 31 logements ainsi que les locataires des 15 maisons individuelles locatives situ es autou
179. nages issus du logement locatif social de la premi re phase Grand Large 18 juin 2009 Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 1 page Tableau sur l origine g ographique des nouveaux m nages issus du logement en accession la propri t de la premi re phase Grand Large 18 juin 2009 Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 1 page Lettre destination des futurs habitants propos des d marches effectuer pour les inscriptions scolaires juin 2009 Mairie de Dunkerque Centre 2 lettres d une page chacune Note explicative de la d marche d accueil amont de la Direction des Territoires et de la Vie de Quartier DGTVQ Ville de Dunkerque faite le 22 juillet 2009 imprim le 28 juillet pour le bien de ce livret Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 3 pages Note de Marie Claire Barr charg e de mission la DGTVAQ expliquant la d marche de la premi re Balade d couverte du quartier Grand Large du 9 juillet 2009 1 page Lettre d invitation pour la balade d couverte de l co quartier Grand Large destination des futurs habitants emm nageant en septembre octobre 2009 Marie Claire Barr DGTVQ Ville de Dunkerque 25 juin 2009 1 page 125 Plan joint la lettre d invitation la visite Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 1 page Panneaux d informations servant la balade d couverte r alis en juillet 2009 par l
180. nce Est de la Maison Flamande avez vous t au courant des choix environnementaux sur Grand Large Quels taient leurs propos vis vis de ce nouveau quartier Non non Il on cibl davantage sur le logement bon c est clair apr s que moi d s le d part quand J ai rencontr la Maison Flamande et d autres bailleurs dans d autres dossiers j ai demand d s le d part les adresses syst matiquement pour pouvoir aller voir sur place quoi correspondait sur place le logement J attache beaucoup d importance personnellement voir un petit peu l environnement ce n est pas tout d avoir un bel appartement on m avait m me propos un appartement situ dans le fond de Malo les Bains J y tais all le voir quand la premi re fois on m avait refus l appartement Grand Large je m tais donc rapproch de cette deuxi me op ration je peux vous dire que je l aurais quoiqu il n arrive pas pris le b timent est beau mais l environnement est pas terrible D s 8h du matin il y avait un rassemblement d une trentaine de jeunes je n ai rien contre les jeunes je l ai moi m me t mais moi je recherche le calme voyez l aspect environnemental est tr s important pour moi Etes vous certains qu Grand Large cela sera le calme assur une fois le quartier Grand Large termin Si vous voulez on ne peut pas faire de proc s d intention a d pend beaucoup des gens q
181. ne renouvellement urbain tout en tentant de r aliser un cadre de vie agr able et alternatif celui que l on peut trouver en p riph rie en r alisant de nouvelles formes urbaines ayant un cadre architectural et urbain agr able c Le repeuplement du c ur d agglom ration A travers cette volont de limiter la p riurbanisation cela contribue notamment redensifier la ville centre de Dunkerque qui se d finit comme le c ur de l agglom ration l enjeu de son repeuplement est implicitement li et Grand Large peut y contribuer Dunkerque est en perte de vitesse sur le plan d mographique depuis 1999 apr s avoir connu une vingtaine d ann es de stabilit d mographique suite une croissance exponentielle de la population dunkerquoise Selon l Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INSEE et d apr s les chiffres du dernier recensement qui s est chelonn de 2004 2007 Dunkerque aurait perdu plus Source VEREECKE Jean Fran ois AGUR le cahier de l observatoire n 31 Recensement les derniers chiffres mis en perspective Dunkerque 2009 2 pages 10 Source INSEE http www insee fr fr ppp bases de donees recensement resultats chiffres cles n2 n2_59183 pdf 25 de 1 291 habitants entre 1999 et 2005 passant de 68 713 habitants au recensement de 1999 67 422 habitants en 2005 soit une baisse de 1 9 de la population partir de ce constat Grand
182. neuf 1700 le m je ne pouvais pas me le permettre L Grand Large on tait aux alentours de 1200 le m Ah non je vous dis des b tises c est 2500 c est un T3 de 65 m avec une terrasse et apr s il faut rajouter le garage Les prix ont dr lement volu s avant pour les appartements le long du quai on tait qu 1800 le m Le prix a expos quand on fait le calcul comme cela ont s en rend vraiment compte 111 Est ce que Grand Large a t votre premier choix Travaillant dans une agence immobili re suivant le sujet de plus ou moins pr s la localisation tant int ressante et le plan du logement me plaisait et correspondait ce que je voulais c est tout j ai voulu acheter ce logement Quels aspects vous on attir et d finitivement convaincu de ce choix Le chauffage collectif au d but j tais un petit peu sceptique car je connais des appartements Boulevard Sainte Barbe et les m nages payaient tr s cher Mais apr s quand j ai vu qu il proposait un chauffage collectif individualis et bien a m a plu De plus il y a une tr s bonne isolation thermique car se sont des logements neufs et a a t important pour moi La question des charges m a aid faire mon choix Le fait d avoir des petits immeubles pas trop grand avec un jardin des espaces verts entre les immeubles m a aussi attir le fait d avoir pas mal d espaces verts dans l ensemble du quartier m a
183. nique par le biais d une plaquette extrait de celle ci Cf annexe n 3 quelques aspects environnementaux qui composent les trois typologies de logements vendus g bles interm diaires maisons individuelles 40 En voici quelques extraits particuli rement bien isol s conomes en nergie propos des g bles la consommation d nergie y est particuli rement tudi e comme le chauffage urbain propos des interm diaires que BECI nomme les Solaris et enfin pour les maisons individuelles il y a des terrasses v g talis es par les toitures de certaines maisons Par contre nous pouvons constater que la plaquette n voque pas les aspects qui pourraient tre per us comme contraignant par les futurs acqu reurs les spielstrasses le tri s lectif 50 m tres des maisons individuelles une place de voiture r serv e par m nage et qui font partie int grante de la physionomie du quartier dit durable du Grand Large Selon l interview e ce sont beaucoup de personnes g es et des personnes qui ont un bateau dormant dans le port de plaisance ou une attirance particuli re pour la mer Cette information m me si elle peut tre relativis e constitue une petite indication sur les classes d ges ayant majoritairement achet es Grand Large Les futurs habitants que j ai pu interviewer fin juillet et qui ont achet un appartement dans un immeuble int
184. niteur T l 01 40 13 33 88 Fax O1 40 41 94 95 Les dominos sont les diff rents composants urbains vi des et pleins Utilis s par des concepteurs diff rents ils per mettent de produire un quar tier homog ne dans la hi rarchie de ses espaces mais diff renci dans ses formes Equipe Babel Michel Seban Bi sabeth Douillet et Bernard Mau plot architectes Paris Les diff rents types de loge ment s adressent la rue par l interm diaire d une fa ade programmatique paisse qui organise des rapports de dis tance d change d intimit et d ouverture Les logements individuels ont des patios priv s internes qui s ouvrent sur la rue comme lien social et par l interm diaire d un carport Les diff rents b timents sont ex cut s en briques couleur de sable de mer les toitures ondulantes sont compos es des l ments en terre cuite de la r gion de Saint Omer de t trois apee squares li n aires et offrent une qualit de vie conquise sur d autres valeurs le rapport perma nent au jardin intime au dos au patio A l inverse d une ar chitecture expos e c est une architecture d couvrir ni ch e en c ur d ilots de projet Nicolas Trentesaux chef de projet Les Lilas Agence P na amp P na paysagiste Michel P na directeur de projet Corinne Larivi re chef de projet Paris Projex Ing nierie ing nierie technique Marc Grolin directeur de projet Yann Sva
185. ns e Le premier est un courant de pens e d inspiration marxiste qui critique la vision conomique du d veloppement et les tr s fortes in galit s qu elle implique Il faudrait selon les adh rents ce courant prendre en compte les besoins sp cifiques la population pour l acc s au bien tre un environnement de qualit Le deuxi me est un courant d inspiration cologique r apparu durant les ann es 60 Les associations qui vont d fendre l environnement vont prendre de l importance Mais les discours de d fense de la nature ne vont pas trouver d chos pour autant cette poque Cependant dans les grandes conf rences internationales il y a de plus en plus d int r t sur les questions de la prise en compte de la pr servation et de la protection de la nature par rapport la croissance et au d veloppement Mais c est le rapport Meadows du Club de Rome datant de 1972 qui va le plus interloquer sur ces questionnements Son nom Halte la croissance De nombreux mod les du monde partir de cinq param tres population production alimentaire industrialisation pollution et utilisation des ressources naturelles non renouvelables sont issus de ce rapport et ouvrent peut tre la voie la possible conciliation entre l cologie et le d veloppement signe de progr s Il cherche susciter une r action par le biais de ses diff rents mod les qui d montrent que quel que soit
186. nsuite en 1995 la Direction Sociale des Quartiers DSQ tend son travail toute l agglom ration entra nant la cr ation de la mission centrale D veloppement Social Urbain DSU d mocratie locale dans le but de poursuivre les objectifs pr c demment exp riment s dans la politique de la ville Elle s tablit selon une m thodologie diff rente exprim e sur la base d un projet de d veloppement projet dit pluriannuel fond sur un diagnostic document qui tablit les forces et les faiblesses d un territoire d tude e Quatre points le compl te Transf rer cette logique de projet l chelle de la ville Mise en commun de moyens humains et financiers Une contractualisation Une participation et une implication des habitants dans le projet d mocratie participative soutien de la vie associative information envers les citoyens Enfin en 2001 la mission centrale DSU d mocratie locale prend le nom de Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier DGTVQ mais ne modifiant en rien sa m thodologie de travail et ses objectifs initiaux B Organisation fonctionnelle de la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier La DGTVQ d pend de la Direction G n rale des Services DGS avec sa t te Robert Serna et Marie Francine Fran ois Directrice G n rale Adjointe des Services M Gilles Taveau Directeur G n ral Adjoint D
187. nt Le but de cette d marche est d y instaurer un climat serein tranquille et apais dans l ensemble du quartier afin d tre loin du tout voiture assimil au stress au bruit et la pollution Cette politique alternative en termes de transport impos e l co quartier est un moyen de prouver que ce syst me privil giant ce type de transport est l id al et qu il est plus efficace que celui o la voiture est roi N anmoins quand nous analysons de plus pr s ces deux exemples d co quartiers appel es utopies d aujourd hui ou bien m me les quelques exemples d utopies urbaines qui ont marqu es de leur empreinte les si cles ant rieurs on constate que sur la forme initiale dans laquelle ils ont t pens s ils ne se sont jamais r pandus unanimement Si c est le cas pour les utopies d aujourd hui vont elles subir en cons quence la m me fatalit que leurs homologues des si cles pass s Peut tre que cela peut se justifier parce qu il y a de la dystopie qui peut tre pr sente dans ces utopies C La dystopie dans l utopie La dystopie appel e aussi la contre utopie est la forme n gative de l utopie alors que l eutopie en est la forme positive La dystopie est le r sultat du basculement d une utopie dans une soci t qui est r glement e et o l tre humain se sent de plus en plus touff et perd peu peu sa libert qui lui conf re une part d
188. nt celles de la population arrivant Grand Large entre la mi septembre et d but octobre 2009 Une note explicative a t constitu e partir des l ments r colt s Elles ont fait l objet d une note synth tique expliquant les tendances observ es propos des donn es r colt es du peuplement des 46 premiers logements sociaux et des 51 logements en accession la propri t connus compter du 18 juin 2000 Cette note explicative a servi apporter une connaissance jusqu lors inconnue propos de cette nouvelle population des techniciens et des lus dunkerquois mais galement destination entre autres du cabinet du Maire de la DGTVQ du service enfance et jeunesse et de son lu l tat civil aux lus de Citadelle Neptune et Dunkerque Centre l lu au logement la Mairie de quartier de Dunkerque Centre ainsi que les bailleurs sociaux et les promoteurs priv s Acculturer les acteurs territoriaux qui vont interagirent avec Gand Large est un l ment important pour ce qui est d int grer ces nouveaux m nages et leur quartier leurs environs imm diats M me s il est vrai que nous ne d tenons pas l ensemble des informations concernant ces m nages pour des raisons que nous avons d j voqu pr c demment pas d int r t d avoir ce type de donn e pour la SCI information restant vague sur les caract ristiques sociales des m nages issus des logements locatifs socia
189. ntation urbaine locale subira selon toute vraisemblance une valuation critique interm diaire la fin de chaque phase d mergence de l co quartier Une valuation critique finale cl turera ce laboratoire d exp rimentation urbaine de ce quartier durable local B Comment qualifier ce changement social Comme nous l avons vu ci dessus Grand Large travers ses aspects de prototype urbain et ses quelques exp rimentations 1l semble se profiler vers un changement social significatif Cependant avant d analyser de quelle nature est ce changement social attardons nous sur une d finition de cette notion 64 a Qu entend on par le changement social Le changement social est l ensemble observable des mutations affectant tout ou partie des structures sociales et des comportements sociaux BLOESS 2004 63 travers cette premi re amorce de d finition nous comprenons que le changement social est une transformation observable qui affecte sur le long terme le fonctionnement de l organisation sociale d une soci t donn e modifiant les r gles de vie sociale la nature de la socialisation le contr le social ainsi que la r gulation sociale qu elle transite quotidiennement Il est de toute vidence un ph nom ne collectif Le changement social est en lien permanent avec un fait de soci t Cela peut tre par exemple le d veloppement qui lui m me s accompagne de changements so
190. ociaux INGALLINA 2008 9 Grand Large ne semblant pas enfreindre la r gle au vue que les futurs pratiquants au sens large du quartier neuf n ont pas t associ dans sa conception La notion de projet urbain peut tre consid r e comme incertaine car elle est utilis e tout bout de champ par les maires appropri e par les architectes qui la consid rent essentiellement dans son aspect formel discut e par les chercheurs des sciences sociales et d autres intellectuels qui en soulignent le caract re plus vaste que la seule dimension spatiale NGALLINA 2008 9 et 10 Pour limiter cette incertitude d finir ses principes de base semble in luctable pour mieux comprendre celui de la Zone d Am nagement Concert e du Grand Large Tout d abord le projet urbain ne se fait pas en un jour mais il accompagne le processus de transformation urbaine dans la dur e contrastant avec la logique de l urgence des maires INGALLINA 2008 10 car comme son nom l indique le projet urbain est intimement li la ville et comme la ville est complexe par d finition il semble n cessaire que les maires la prenne en compte pour une r ussite de leur projet En deuxi me lieu le projet urbain doit se r f rer une multiplicit de techniques dont la ma trise ne peut tre confi e aux seules architectes ou ing nieurs mais demande selon les cas d autres comp tences sp cifiques et n cessaires pour
191. ogement social consid r comme un T3 Ensuite je suis revenu sur Dunkerque dans un tr s grand F2 dans le priv appartement r nov dans une maison ancienne r nov e c tait Saint Pol sur Mer Apr s j ai t de nouveau mut sur Calais et l c tait encore un appartement priv c tait un appartement de quelqu un que je connaissais et l c tait en centre ville dans un immeuble r cent un T3 Cf Annexe n 4 entretien n 2 pl Pour le troisi me et dernier m nage interview la vie priv e et ses nombreux chamboulements justifient son parcours r sidentiel Tout d abord c est l histoire de l ind pendance en 1985 j ai eu mon premier appartement j ai pris mon ind pendance et j ai eu un appartement C tait la Soci t Immobili re d Artois bailleur social Cf Annexe n 4 entretien n 3 pl Ensuite c est celle de la rencontre en 1992 j ai rencontr mon ancienne femme on a pris un appartement chez un priv il fallait qu on int gre tr s vite un logement c tait un F3 rue Royer j y suis rest jusqu en 1995 96 puis nous avons achet un appartement sur Dunkerque Centre un F4 quand j ai connu mon ancienne femme elle avait d j deux enfants d un premier mariage on voulait un appartement un petit peu plus grand que le pr c dent puis nous sommes 47 parti dans une maison pavillonnaire nous y sommes rest s jusqu en 2000 et en 2000 nous sommes parti dans la m
192. oit et donc apr s on m a propos le Grand Large Evidemment j ai t emball car c tait un appartement neuf que l on me proposait avant je vivais dans un appartement ancien des ann es 1970 appartenant une personne qui avait si je puis dire les m mes go ts Cette ann e 2009 au d but du mois de mai a emm nag des personnes tr s bruyant de ce fait a m a motiv relancer ma candidature pour Grand Large j ai insist et un moment on m a dit oui c est vrai cela fait trois ans que vous tes sur liste d attente vous avez deux enfants en garde altern donc vous avez toutes vos chances Comme quoi il ne faut jamais se pr cipiter sur un premier choix et toujours attendre un petit peu pour trouver le bon Une fois que j ai su que c tait bon j ai t faire un tour du p rim tre avec mes enfants Tr s r guli rement je peux vous assurer que depuis que je l ai eu maintenant je passe r guli rement devant Au d but on y allait on regard o c tait on voyait le phare qui tait l la Tour du Leuguenaere l bas on se disait c est g nial Les enfants se disaient oui mais papa il nous emb te plus qu autre chose Au moment o il y a eu l invitation pour les g bles je n ai pas pu m y rendre mais le lendemain nous sommes all avec mes enfants y faire un tour et nous avons vu que le chantier tait ouvert et comme l appartement t moin tait ouvert tous
193. on Naturelle Assist e VN A ii iiirreeeeererieeeeeeeeneeeensss 39 HI Pour quels habitants osre inea i Ae aaee E E N finement dieu 40 A Les livraisons de septembre 2009 L argumentaire de vente ou de location de l agence immobili re et du illeur sociali yn esei E E E E EE E A E E a a a a bee nent 40 a L agence immobili re dunkerquoise BECI 0 ire 40 b Le bailleur social la Maison Flamande seen 41 B Les origines g ographiques et sociales des nouveaux m nages 44 42 Les l02 ments SOCIaux sn A M niet tente nt ann nee nent tete net te idee 42 b t es 102 ments PriV S sun nn E in eee AREE e eo set ARRAN 44 C Des aspirations diff rentes l co quartier 7 ss 46 a Choix ou contrainte quand la vie priv e et professionnelle s en m lent 47 b Les aspirations de ces m nages ss 48 Conclusion interm diaire nn 49 Partie 3 Le prototype Grand Large une exp rience exceptionnelle utopique gt 50 I Le Grand Large un quartier id al is 50 A Les utopies urbaines pens es au fil des si cles ss 50 B Les utopies rbain s d atjourd hui 22sss Muni tT aE aE nent nent EEEa 54 a sd DDVA z DAAE PE En tn in tee sn se nee ne se nee nes dore te tn de ot eue 54 b Le quartier durable Vauban Fribourg ses 55 C La dystopie dans l utopie sise 55 D Grand Latge ss tii id al local Passe nae a e i i ee thin
194. on r side dans le fait que des anciens ouvriers des chantiers navals vont devenir habitant de ces lieux charg s de m moire pour eux Le site du Grand Large va avoir une connotation la fois professionnelle et priv e Apr s ce rappel historique nous nous sommes dirig s vers le parc urbain espace public central de l co quartier Grand Large M Philippe Thomas y a voqu les caract ristiques de celui ci et le r le au sein de l co quartier de ce poumon vert symbole de la nature en ville Avec ce deuxi me point l interaction entre un des concepteurs de l co quartier et ses futurs occupants une valeur tr s forte car l change culturel transmis se base sur la pens e originelle de l auteur de ce parc urbain Ensuite 1l a t abord le point que nous pressentions comme le plus d licat voquer savoir l organisation spatiale et la hi rarchie tablit sur les voiries de ce nouveau morceau de ville En plus du parc urbain le quartier est structur par des voies soumises des r gles de circulations sp ciales Cf page n 38 de ce m moire Ce proc d est unique sur le dunkerquois et son agglom ration accentuant de ce fait les raison pour lesquels nous pouvons dire que ces nouveaux m nages et cet co quartier sont la fois des pr curseurs et des exceptions signes de progr s et d cologie dans le domaine pour ce prototype urbain Ce nouveau rapport l espace public p
195. op de chaleur en t Des lames de bardage d aluminium thermo laqu des plaques de fibrociment ou des lames de bardages de bois en c dre rouge enveloppent le b ti afin de consolider ce ph nom ne isolant Le plancher de ces logements est galement isol thermiquement La toiture est compos e de feuilles d aluminium contribuant l isolation thermique du g ble Ensuite les logements interm diaires trois b timents que l agence BECI appelle les Solaris auront sur leurs toits plats des terrasses v g talis es Le but est de capter les eaux de pluies afin de limiter le ruissellement urbain et par cons quent de freiner les risques d inondation mais elle va galement servir alimenter l eau des sanitaires Situ sous la voirie un r seau collecteur d eaux pluviales servira pour l arrosage des jardins situ s en c ur d lot de ces logements interm diaires mais aussi pour arroser le parc urbain Sinon concernant l isolation acoustique et thermique ce sont les m mes principes que ceux voqu s par la note descriptive des g bles Enfin les maisons individuelles sont orient es de mani re ce que l clairage naturel soit optimis pour chaque logement Celles situ es c t voie r sidentielle comporteront des panneaux solaires pour capter et produire de l nergie gr ce au soleil afin d assurer notamment une production d eau chaude De plus elles ont comme les interm diaires des toit
196. oppement des Territoires Universit du Littoral C te d Opale Dunkerque Sous la tutelle de Marie Claire BARR charg e de mission Projet de Territoires la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier Universit du Littoral C te d Opale 124 Documents d marche d accueil amont des futurs habitants de l co quartier Grand Large Ech ancier des diff rents lots de la premi re phase du Grand Large 6 avril 2009 Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 2 pages Un power point sur une repr sentation spatiale des diff rentes vagues d arriv es des futurs m nages de la premi re phase de l co quartier Grand Large Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 2 pages Une note explicative sur le peuplement des logements de la maison Flamande livr entre septembre et novembre 2009 ainsi que sur les m nages ayant achet Grand Large donn es arr t es au 18 juin 2009 Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 2 pages Tableau sur la composition familiale des 31 logements interm diaires de la Maison Flamande 18 juin 2009 Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 1 page recto verso Tableau sur la composition familiale des 15 maisons individuelles locatives de la Maison Flamande 18 juin 2009 Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque 1 page Tableau sur l origine g ographique des nouveaux m
197. ose de nombreuses interrogations et rend perspicace certains habitants La place de la voiture y est remise en cause et son stationnement r serv aussi En effet une question a t pos e sur le sujet suscitant l int r t de nombreux pr sents Ef si on a deux voitures La voiture est un sujet tabou et un fait marquant de notre soci t o elle est et reste encore la principale source de d placement pour une majorit d entre nous Hier on l assimilait au progr s et on s en contentait maintenant depuis que l int r t pour la question de l environnement est devenu de plus en plus importante la voiture serait signe de r gression car ne pouvant pas tre un signe la fois de progr s et d cologie selon ses d tracteurs De plus avant de s en passer il y a du chemin parcourir pour que ce changement s op re sans rupture car comme le souligne un m nage que j ai interview et pr sent cette visite je vais vous dire franchement en th orie c est tr s bien mais j ai peur qu en pratique cela pose de vrais probl mes Vous savez les gens quand ils ne se garent pas devant leur maison c est un gros probl me en tout cas vous allez au contraire des habitudes des gens Cf annexe n 4 entretien n 2 p3 m me si pour d autres il sera plus facile de s y adapter puisque selon ce m nage la voiture n est qu un outil pour aller travailler elle ne sert vraiment qu aux trajets essentiels C
198. ots dans l univers de la catastrophe le pourquoi d une telle traduction fran aise et d crypte la s mantique des mots d origines the sustainable development et de son pendant fran ais Selon lui le mot sustainable est riche de sens Il contiendrait l affirmation du d veloppement sous certaines conditions qui se doit d tre soutenu dans les d bats politiques Il aurait un effet moralisateur travers la d finition qu on lui attribue Si l on s interroge sur le mot sustainable d riv du verbe to sustain il voque des besoins primordiaux enough 14 Ing nieur des Mines Vice pr sident de l Association Fran aise pour la Pr vention des Catastrophes Naturelles AFPCN Source http www prvention2000 org cat_nat risques tribune bourelier htm 35 sustain to life se traduisant par de quoi vivre Il serait galement signe de dynamisme car soutenir c est exercer une force contraire repousser faire un gros effort et un sens contraire x unsustainable renfor ant le sens de ce mot Enfin la dur e est pr sente travers ce mot que la d finition ci dessus tente de respecter les g n rations futures La traduction dans la langue fran aise de sustainable par durable voit le sens du mot d origine perdre de sa richesse comme l explique M P H Bourrelier car le sens contraire de durable n aurait pas r ellement de valeur et d impact diale
199. partie nous avons pu expliquer tout le cheminement qui a conduit ce que l on entrevoit de Grand Large aujourd hui Au del des enjeux auxquels les lus et techniciens semblent lui attacher ce futur quartier n est selon toute vraisemblance pas comme les autres quartiers qui constitue la ville de Dunkerque aujourd hui En effet il se place dans une mouvance laquelle personne n chappe tant la presse et les m dias rab chent constamment son nom le d veloppement durable Cette mouvance est elle seule un enjeu qualifi de plan taire d urgent pour la sauvegarde de la plan te L urbanisme tente quant lui d apporter sa contribution cet enjeu international en essayant de concevoir un autre mod le de ville travers une chelle plus petite celle du quartier on les nomme ainsi co quartiers ou quartiers durables Toutefois il est bon de se poser la question suivante En quoi la physiologie de Grand Large est elle durable Ces aspects d cologie de progr s et de nouveaut rentrent elles en ad quation avec les attentes des futurs habitants du nouveau quartier dunkerquois 12 CHARMES Eric pour une approche critique de la mixit sociale Redistribuer les populations ou les ressources laviedesid es fr 10 Mars 2009 13 pages 27 Partie 2 Un nouveau quartier dans la mouvance du d veloppement durable et ses nouveaux habitants deux aspiration
200. peu petit 66 m pour un T3 c est moins que ce que nous avions avant donc nous allons devoir faire un choix sur les meubles que nous allons prendre car avant nous louions un grand appartement Saint Jean de Monts et nous avions une maison Challans Enfin nous ne sommes plus qu deux donc ce n est pas bien important on va s y adapter on va laisser quelques meubles en Vend e Vous me disiez que vous avez connu les chantiers de France est ce que c est cela qui a pes dans votre choix Oui et Non nous avons d j vu les chantiers en activit mais nous n avons pas achet que par le fait que c tait les chantiers de France L c est plut t parce que c est nouveau le projet que nous avons pu voir lors de la visite semble sympas enfin faut le temps avant que a se termine mais bon Paris ne s est pas fait en une journ e il y a un d but tout tout ce que je demande c est qu il y ait de belles finitions c est tout Nous avions d j une petite id e de ce que BECI nous vendait avec les prospectus que nous avions d j eu Nous tions int ress au d but par les g bles mais comme c tait trop long donc non mais je suis contente de ce que nous avons choisi maintenant il faut vivre dedans faut attendre un peu Nous avons choisi parce que c est le plein air c est presque la c te sauvage Est ce que Grand Large tait votre premier choix pour revenir Dunkerque Oui c
201. peux vous dire que m me si vous tes en passe de traverser il ne vous laisse pas passer ou ils ne s arr tent pas c est une autre philosophie de vie Je pense que se sont les premiers habitants qui sont le plus sensibiliser De toute fa on la marche pied j adore le v lo je vais m en racheter un je vais me remettre au v lo de toute fa on j aime le centre ville pour a pouvoir aller faire mes courses car je suis proximit des commerces par contre pour mes grandes courses je ne pense pas que je prendrais autre chose que la voiture car pour les d charger Sinon la balade dans le quartier j ai bien aim Sinon une fois tre arriv devant votre futur immeuble logement qu elle a t votre impression sur le fait que les logements en accession la propri t soient similaires aux logements sociaux Cela m inqui te un petit peu j esp re que cela ne vas pas devenir un nouveau Grande Synthe moi j ai connu Grande Synthe c tait tr s bien c tait peut tre des logements dans des grandes barres mais il y avait beaucoup d espaces verts c tait un nouveau concept et a allait tr s bien j esp re que Grand Large sera un quartier qui restera calme et que cela ne deviendra pas une nouvelle ZUP comme celle du Beaumarais Calais Par contre j ai trouv a bien d tre m lang aux autres qu ils soient dans des logements sociaux ou non Il faut qu on se connaisse et c
202. phone domicile 3 T l phone travail demand T l phone travail conjoint Autre t l phone Adresse E Mail DATES INFORMATIONS G N RALES de la demande Demandeur du renouvellement effectuer Conjoint de la derni re modification Saisie intervenant Dernier intervenant Modification FAMILLE ACTIVITE Cat gorie de foyer Situation prof demandeur Situation de famille Situation prof conjoint Date Entreprise Demandeur N Dossier Nb de personnes A charge Enfant droit de visite Naissance pr vue 0 Nom Nais SexeLienA charge LOGEMENT ACTUEL RESSOURCES ET CHARGES MENSUELLES D cembre 2008 en Euros D partement Nature ressources a Demandeur Conjoint Autres Total Commune Ressources Statut actuel Salaire Net Loyer actuel H Alloc Familiale hors AL APL Montant apl A Le compl ment familial CF Type F TOTAL Paiement loyer Quotient Familial 504 Tutelle E Taux d effort Bloc Notes LOGEMENT RECHERCHE REVENUS IMPOSABLES en Euros Ind Col Nature ge An Demand Conjoint Type i AP 2007 Garage i R Jardin Parking AP 2006 Date souhait e Loyer maximum Motif Demande CAF FSL Garant Surendettement mous Locapass CHOIX Commune Quartier 119 Annexe n 6 Titre Prix au m des logements de la SCI Typologie des Niveau de
203. pprendre le conna tre car sans connaissance sur celui ci comment tablir la vie de quartier C est pour aider constituer les pr mices de la vie de Grand Large que des outils d acculturation ont t pens s par la Direction des Territoires et de la Vie de Quartier III Le mode d emploi d accueil des nouveaux habitants dans un nouveau quartier vivre Dans cette ultime partie les principales composantes du mode d emploi sur l accueil en amont des nouveaux habitants de l co quartier Grand Large tablit avec la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier vont tre expos es La d marche de la DGTVQ ne s int resse qu l avant emm nagement des futurs habitants Avant de l aborder il faut en premier lieu donner une d finition pr cise de ce qu est un mode d emploi A puis ensuite nous devons comprendre ses deux principaux objectifs B avant d aborder les diff rentes composantes de celui ci C Nous terminerons par voquer succinctement l accueil apr s emm nagement dit de proximit qu organise la Mairie de quartier de Dunkerque Centre D compl mentaire de la d marche laquelle j ai particip A Qu est ce qu un mode d emploi d accueil premi re vue le mode d emploi s apparente une notice explicative plus ou moins d taill e d roulant les diff rentes tapes suivre pour accomplir le s ob
204. projet urbain Une strat gie structu r e mais souple utilisable par d autres et offrant une vision de ville des r gles du jeu et des outils pour agir L intention du erea est de d velopper un sens commun am liorant l environnement et les usages de cr er une qualit d espace et de confort Le quartier du Grand Large propose des identit s fortes et contrast es pour ses deux secteurs le Bord Quai avec une ar chitecture compos e des im meubles de hauts gabarits l chelle des grands horizons lib r s par la pr sence du A la sortie un plan ma tre quioffre l image d un quartier possible vision de ville met tre en uvre plusieurs voix en utilisant les r gles et les outils propos s une vision l eau la brique la verdure l art urbain etc des r gles du jeu implantation qualifi cation continuit urbaine et territoriale etc et une bo te outils les dominos Les espaces publics jouent pleinement leur double ap partenance la ville par les sites reli s et au quartier en jouant avec les formes b ties chenal Ces flots ouverts as socient un paysage int rieur l architecture qui les com pose les villas urbaines au c ur du quartier avec une archi tecture intimiste D j loin des espaces marins les flots r si dentiels s organisent autour AGressez vos intormatons Pascal Koter Le Moniteur 17 Led as tr pascal rotier groupemo
205. proximit ou l int rieur du quartier Il faut donc en somme que ce quartier charme et captive un large public l chelle de l agglom ration et peut tre m me au del il s agirait par cons quent d articuler le local au global Page 5 Une autre question taraude les deux interlocuteurs celle de la travers e Page 6 du quartier et de ses ventuelles coutures avec les quartiers environnants l op ration de reconqu te urbano portuaire Un axe Est Ouest semble tre privil gi avec une volont d y mettre une liaison automobile entre l arriv e sur Dunkerque par la chauss e des Darses et l acc s au p le baln aire et Malo une infrastructure de type boulevard urbain Une phrase conclusive de l chelle de l agglom ration r sume bien la ligne directrice de la gen se de Grand Large et elle provient de M Parcollet Page 7 il faut garder l ventail du possible le plus large possible pour l avenir L chelle de la ville L enjeu principal qui semble se poser est celui d un marketing territorial et de la recherche d une identit et d une notori t que Dunkerque semble en peine trouver urbanistiquement parlant une identit aussi pour les habitants et les citoyens de la ville de 15 Dunkerque en affirmant la singularit de l op ration urbanistique afin de surprendre et de valoriser le rapport l eau avec
206. pu tre mont ii Le programme de cette premi re visite Le programme de la premi re visite suit un cheminement abordant plusieurs points sp cifiques de l co quartier parmi ceux que nous avons exprim s pr c demment Ces diff rents points sont au nombre de six et ils font l objet chacun d un panneau r alis par le service infographie de l AGUR Les messages pr sents sur ces diff rents panneaux sont le fruit d une part des r unions effectu es avec les acteurs territoriaux concern s mais aussi et principalement celui de la DGTVQ puisqu elle est l origine de ce projet Les futurs habitants sont accueillis sur la place de l Ajustage parvis du gymnase Grand Large lieu de rendez vous nonc dans une lettre d invitation nominative jointe avec un plan d acc s au point de rendez vous et point de d part de la balade d couverte A ce rassemblement une fiche cartonn e avec le plan du quartier et ses futurs noms de rues leur est remis Elle d tient aussi des num ros utiles contacter en cas de besoins suite leur emm nagement Cette fiche est un outil ludique permettant aux futurs m nages de donner un nom la rue dans laquelle ils vont habiter et donc leur adresse personnelle Grand Large Cette fiche permet galement une premi re forme d appropriation mentale de leur futur lieu d existence synonyme de chez soi j habite la rue le b timent Suite
207. quand m me l chelon id al pour une territorialisation des politiques socio conomiques et de favoriser la mixit sociale de restaurer un lien social per u en crise afin de lutter contre des ph nom nes s gr gationnistes spatiaux AUTHIER 2007 49 On peut donc en conclure de par cette approche de la notion sous un angle g ographique que le quartier renvoie le plus souvent une r flexion sur l unit de la ville tout enti re Un sociologue va m me plus loin en pla ant la g ographie comme une discipline centrale et d cisive dans l tude du quartier car il serait consid r comme le point de contact le plus ais entre l espace g om trique et l espace social le point d un passage un autre AUTHIER 2007 51 Voyons par cons quent comment la notion de quartier est per ue et comment e par les sociologues 29 B En sociologie Le quartier n est pas examin comme un concept ou une notion proprement parl mais plut t comme une unit d observation une chelle d analyse une entr e qui int resse les sp cialistes de la sociologie urbaine pour traiter de questions sociologiques diverses Il est per u comme une unit de mesure des diff renciations sociales de la ville comme un espace de proximit in galement signifiants selon les habitants comme un lieu de vie et enfin comme un objet d interventions publiques et cadre de diverses formes d actions urb
208. quartiers sur cette question et de la m me mani re lui m me s enrichir des enjeux et des possibilit s en termes de d veloppement durable de ces m mes quartiers e Quelle est par ailleurs la place de la d mocratie locale Je ne vais pas aborder ici l chelle de l agglom ration car selon M Philippe Genestier sur le d bat agglom ration quartier ces deux chelles sont identiquement porteuses des m mes pr suppos s sur l effet de l espace seule l aire partir de laquelle on pr suppose l existence de cet effet change quelque peu CHALAS 1998 76 II Une tape essentielle dans le mode d emploi lacculturation des diff rents acteurs Comme nous l avons vu dans la sous partie ci dessus l int gration ne peut pas se faire sans que se pose la question de l acculturation des diff rents acteurs territoriaux influents sur Grand Large Dans un premier temps une d finition de la notion d acculturation A est n cessaire pour ensuite mieux cerner en quoi elle a un r le indispensable envers ces multiples acteurs dunkerquois et quelles sont les outils d acculturation mis la disposition de ces lus techniciens et futurs habitants B A Qu est ce qu une acculturation Le terme aurait t utilis pour la premi re fois en 1880 par John Powel directeur du Bureau de l ethnologie am ricaine dans le but de d signer les emprunts culturels entre soci t s La d finition de c
209. que ce qu ils voient Page 13 Si les gens adh rent cet adage voyons ce qui est souhait une chelle plus humaine L chelle du quartier Selon l il neuf de la r union il est d fini comme l chelle de la forme urbaine et des questionnements se posent sur cette chelle taille humaine Quelle densit Quel gabarit Quelle mixit Quelle pr sence de la nature Page 13 En termes de formes urbaines la volont est de ne pas avoir de fronts de mer avec des barres ou des habitats individuels signifiant par cons quent que cela impose de g rer un ensemble de fa ades qui vont s organiser avec des ouvertures dixit M Parcollet Page 14 16 Ces formes urbaines en front de mer se doivent d avoir une teneur n cessaire en termes d architecture car elles vont se situer la crois e de deux balades essentielles Dunkerque la premi re celle des personnes qui vont venir de la digue la seconde ce sont les personnes qui viendront du centre ville Page 14 comme si toutes les routes conduisaient Grand Large En termes de mixit M Parcollet dit que quand je regarde pour les 175 premiers logements 40 de logements sociaux 60 de logements libres la moiti qui sont annonc s comme des grands logements derri re cela il y a une politique de peuplement d j signifi e Page 15 En quoi de vagues chiffres rondelets sont ils consid r s
210. r ces futurs habitants m me si celui ci constitue la premi re pierre de la vie de ce futur quartier gr ce aux enrichissements mutuels ou non et les premi res connexions entre les habitants et les techniciens et les habitants entre eux qu il a r ussi produire C est pourquoi il est n cessaire que l action publique s tende une d marche d accueil apr s emm nagement dont la Mairie de Quartier de Dunkerque Centre en prend la responsabilit Grand 91 Large tant comme nous l avons dit pr c demment rattach administrativement Dunkerque Centre D L accueil de proximit de la Mairie de Quartier de Dunkerque Centre La d marche qui va tre abord e est compl mentaire avec celle de la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier Apr s chaque vague d arriv e la Mairie de Dunkerque Centre proposera un suivi apr s emm nagement des nouveaux habitants qui vont s installer Grand Large Cette d marche doit pouvoir par le biais de diverses actions substituer au moins jusqu avril 2010 le travail que font les professionnels d une maison de quartier Ces diff rentes actions vont avoir pour but d tablir un contact serein entre les habitants les services et les lus de la Ville Les premiers habitants vont tre confront s un quartier encore en gestation pendant encore plusieurs mois et ils vont par cons quent devoir subir quelques d sagr ments dus au c
211. r du parc urbain confectionn par le paysagiste Philippe Thomas En aucun 42 cas les donn es ne sont divulgu es pour que nous puissions reconna tre untel ou untel l objectif tant que cette tude succincte reste anonyme Tableau _ n 2 Origine g ographique des nouveaux m nages issus du logement locatif social de la Maison Flamande ici appartements interm diaires et maisons individuelles 1 phase Grand Large au 18 06 09 Nombre de Nombre d habitants m nages Naissance 1 habitant Petite Synthe 2 9 DK Centre 27 Glacis Victoire 4 Basse Ville 10 Jeu de Mail 15 DK 105 habitants Carr de la Vieille 32 m nages Ile Jeanty chelle des donn es Rosenda l Malo les Bains Mardyck CUD hors Dk 2 NPDC hors CUD 18 TOTAL Nombre de m nages un 46 145 R alisation Micka l Genty stagiaire DGTVQ Ville de Dunkerque Juin 2009 Premi rement c est la vue des r sultats du tableau des origines g ographiques des m nages qui prendront place dans leur logement locatif social pour les 31 premiers partir de la mi septembre pour les 15 autres courant novembre que l on s aper oit que les futurs habitants proviennent majoritairement de Dunkerque m me soit 69 des m nages 32 m nages sur 46 v Plus des 2 3 des m nages proviennent de la ville de Dunkerque soit 32 m nages sur 46 au total vV Les 32 m nages venants de Dunkerque se d compos
212. r id al l chelle local D A Les utopies urbaines pens es au fil des si cles Tout le monde r ve d une cit id ale Sauf ceux qui consid rent comme satisfaisante la ville qu ils habitent Mais ils sont rares Aussi rares que ceux qui trouvent parfaite la soci t dans laquelle ils vivent Le philosophe dans sa biblioth que et le d racin dans son bidonville r vent d une ville qui puisse satisfaire aussi bien leur quotidiennet que leurs fantasmes de Michel Ragon L homme et les villes se De tout temps la qu te de la ville id ale a t recherch e Cela a commenc sous l Antiquit avec les travaux de l architecte Hippodamos au V si cle avant JC qui d sir reconstruire la cit hell niste de Milet son image c est dire une ville d coup e en trois parties avec d un c t les habitants diff renci s selon leurs classes sociales et d un autre c t au centre de la ville une agora Cette utopie urbaine va se retrouver Washington et New York notamment vers la fin du XVII si cle Ensuite toujours sous l Antiquit Platon dans ses ouvrages intitul s la R publique et les lois d crivent une soci t tablie sur les principes de citoyennet de justice et de l ordre militaire L ducation y a une place centrale dans cette utopie Les utopies antiques sont pens es imagin es puis retranscrites dans les crits par des penseurs qui r vent d une ville id a
213. r le dunkerquois Grand Large donc est tout naturellement un pr curseur dans le domaine des co quartiers l chelle locale Toutefois il n est pas consid rer uniquement comme un pr curseur il est aussi un quartier faisant figure d exception au sein de Dunkerque de l agglom ration ou de toute autre chelle possible En effet Grand Large comme n importe quel co quartier ou quartier courant d une ville est un fait urbain unique exceptionnel car il a un g nie du lieu comme aime le rappeler Nicolas Michelin qui ne peut tre reproductible ailleurs et c est cela qui fait qu il est comme les autres quartiers ou co quartier d une quelconque ville une exception sous toutes ses coutures urbaines 60 Nous pouvons alors nous demander si comme Grand Large les nouveaux m nages sont la fois des pr curseurs et des exceptions Tout d abord si nous les caract risons comme des nouveaux m nages c est qu il s agit de familles qui sont les premi res y habiter et donc par cons quent nous les consid rons comme des pr curseurs Ces nouveaux habitants qui vont int grer ce dernier morceau de ville sont des m nages lus pour y vivre parce qu ils ont t choisi soit lors des commissions d attributions pour les logements locatifs sociaux selon diff rents crit res soit selon leur capacit ac
214. raine accepte pour le moment Par contre ce constat n est plus valable si les habitants de l co quartier en question sont des gens convaincus de cette d marche cologique et qu ils n ont pas attendu l existence de ce type de quartier que ce soit valable pour les futurs habitants de Grand Large ou de n importe quel autre co quartier pour s impr gner de cet exemple de mode de vie d laissant la voiture pour des moyens de transports ayant peu ou pas d impacts sur l environnement Le risque est que ce changement social ne se fasse qu avec un public qui soit sur la m me longueur d onde et qu il n y ait plus de place pour quelques d saccords Les futurs habitants peuvent vite se retrouver align s sur les m mes principes et cela peut vite avoir une emprise de plus en plus importante sur la vie de ces individus atteignant ainsi leurs libert s individuelles de penser et d agir si par malheur il ne rentrerait plus dans le moule soci tale Tel est le risque en effet d un changement social en rupture extr me avec la soci t actuelle Grand Large ne semble pas en arriver jusqu ce point puisque comme je l ai voqu il existe pire dans le principe Conclusion interm diaire Grand Large est un co quartier la fois synonyme de prototype urbain d exp rimentation urbaine plusieurs aspects techniques dans sa conception le sont et de changement social l chelle de
215. reception upstream for the sustainable district s futures inhabitants Grand Large A special reception is a big first to the national scale because only four comparable steps are elaborated in the French area Thanks to varied tools the Dunkirk reception has permit to generate a mutual enrichment between the different territorial s actors who are implicated to this future patch of city and life of Dunkirk Keys words Reception upstream Acculturation Sustainable development Sustainable district Grand Large Instructions News inhabitants 127
216. rgument une attraction nouvelle du territoire qu il faut exposer pour engendrer un int r t nouveau pour la ville de Dunkerque Cependant il faut faire attention dans ce type de marketing il se doit de v hiculer une image correspondant la r alit Si l on s carte de celle ci le risque d erreur peut avoir un impact non n gligeable sur le territoire o cette vitrine est con ue e La mixit comme seul mot d ordre Pour comprendre cet enjeu il faut tout d abord s interroger sur ce que l on entend par mixit et ce que souhaitent les lus locaux Il n a pas de contenu pr cis et n est jamais d fini elle est parfois qualifi e par l adjonction d un adjectif fonctionnelle ou social AILLET ROMAN 2006 1 La mixit tend plus vers un tat id al qu une situation r elle voquant l id e d un quartier ou d une ville diversifi e mais dont personne n est en mesure de pr ciser la fois les cat gories les seuils et les chelles g ographiques La mixit peut alors tre comprise comme un m lange d activit s urbaines diverses habitat quipements activit s conomiques et transports que l on appelle mixit fonctionnelle ou encore un m lange des diff rentes strates de la pyramide des ges que l on appelle mixit interg n rationnelle l id e serait que la personne g e c toie l adolescent au sein d un m me espace d finit qui peut tre
217. rtuaire et de l axe P le Marine 1999 Centre Marine Ce dernier a eu du mal merger de par le fait que les petits commer ants ont eu peur pour leur petit commerce et une ventuelle baisse de fr quentation et de chiffre d affaire Dix ann es apr s la gen se du projet Neptune l agence d urbanisme de Dunkerque organise un grand v nement avec un objectif double communiquer les r alisations faites jusqu cette date et tablir une r flexion sur ce qui peut se faire l avenir Cependant entre 2000 et 2004 on d note une baisse de l intensit des conceptions de nouveaux questionnements mergent les quipes mobilis es se remanient IMN Mai 2006 8 En une quinzaine d ann es deux travaux de longues haleines ont t r alis s Le premier vient d tre chroniqu alors que le second moins visible mais tout autant important a permis de laisser le temps aux entreprises sous traitantes pr sentes sur le site des chantiers navals d envisager leur activit et de se relocaliser Projet de Territoire DK Centre Grand Large 21 092006 1 On l appelle le p rim tre de garantie Il a dur dix ann es entre 1994 et 2004 se terminant au d but d une nouvelle re de reconqu tes des friches industrialo portuaires b Neptune 2 des friches reconqu rir En 2001 une s rie de rencontres avec des acteurs locaux dans le but de faire un bilan de ce qui s est r ali
218. rview de M Delebarre ainsi que celle de M Michelin 1 Marquer l co quartier Grand Large dans le temps Ce premier objectif fait figure d introduction de la part de M Delebarre Cet co quartier n est pas l par hasard il n est pas observer un ovni contextuel d faut de l tre pour le moment en termes d architecture de conception urbaine et d organisation spatiale Il succ de plus d un si cle d activit des chantiers navals de France La conception de ce prototype urbain est l heure actuelle unique dans le dunkerquois Il intervient dans une suite logique d am nagement urbano portuaire commencer par le plan Rogers au d but des ann es 1990 vision de ce que serait Dunkerque quinze ann es plus tard De ce plan plusieurs r alisations embl matiques ont t effectu es de ce qu on appelle Neptune 1 Cf Gen se et actualit s du projet Grand Large pp 10 23 du m moire S en suit au milieu de la premi re d cennie des ann es 2000 la volont d laborer l co quartier Grand Large marqu par la r alisation de cette premi re phase de 208 logements termin e pour l t 2010 2 Justifier que Grand Large est un imbriquement de constructions urbaines Les deux premi res sont l ouverture du lyc e Guy Debeyre anciennement lyc e Benjamin Morel qui tait situ proximit du th tre le Bateau Feu en plein centre ville et la r alis
219. s depuis plus de dix ann es se conclut par un fascicule critique du projet Neptune 1 intitul De Neptune Un nouveau projet pour le centre d agglom ration IMN Mai 2006 9 Ce document d gage pas moins de dix neuf pr conisations parmi lesquelles un souci de mixit urbaine IMN Mai 2006 9 prioriser la circulation des modes doux en confortant la chauss es des Darses renforcer le centre ville existant en termes d offres commerciales et h teli res pour compl ter en partie ce qui s est r alis durant Neptune 1 accentuer la pr sence de la plaisance maritime requalifier le m le 1 et notamment la halle aux sucres en y d pla ant P AGUR ou encore l Ecole Nationale des Cadres Territoriaux ENACT 13 D autres projets sont r alis s en dehors de Neptune 2 mais trouvent une logique l chelle de la ville gt La politique urbaine de Dunkerque en ce qui concerne la r novation urbaine des quartiers d habitat social ainsi que ceux d habitat ancien concern s actuellement ou prochainement par une proc dure de l Agence Nationale de la R novation Urbaine ANRU gt La vision urbaine sur deux secteurs du c ur d agglom ration 1 le secteur Th tre 2 le secteur Marine Gare Cependant l une des principales pr occupations de la part des lus et des techniciens est de trouver une alternative au ph nom ne de p riurbanisation marqu en particulier dans les e
220. s En aurait il t de m me par exemple s il avait s agit d un quartier non labellis co quartier ou quartier durable 93 Conclusion L accueil d une nouvelle population dans un nouveau quartier qui plus est quant il s agit d une toute nouvelle conception urbaine encore jamais r alis e l chelle locale ne se r sume pas l image d pinal d un rassemblement autour d un verre de l amiti et d un discours de Monsieur le Maire Cela demande une r elle d marche d accueil approfondie aussi bien en amont qu en aval de chaque grande vague d arriv e de nouveaux habitants au sein de l co quartier en question ici celui de la Ville Dunkerque le Grand Large La Ville sous la houlette de la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier DGTVQ s est par cons quent attard e sur l accueil amont et notamment sur l laboration d un mode d emploi d accueil fil conducteur de la d marche cr e C est en souhaitant expliquer les particularit s techniques m lant la fois le progr s et l cologie de l co quartier examin comme l exp rimentation d un prototype urbain se voulant tre un espace id al la fois pr curseur et exceptionnel d une nouvelle mani re de vivre la ville que ce dernier a permis de mettre en avant deux processus n cessaires pour ce projet urbain singulier l acculturation et la communicat
221. s More publi en latin Louvain en 1516 Ce livre est divis en deux parties savoir le Livre I et le Livre II Ces deux parties distinctes se retrouvent dans toutes les utopies urbaines savoir dans un premier temps une critique de la soci t dans laquelle l auteur vit s apparentant un r quisitoire et dans un second temps l auteur fait la description minutieuse de sa vision id ale de la soci t et de la ville ce qui s oppose logiquement la soci t existante Thomas More expose vivement dans son Livre I une critique de la soci t anglaise qui favorise la propri t au d triment de la justice et de la prosp rit sociale et il se demande si un monde meilleur est imaginable la fin du livre I il fait la rencontre imaginaire d un marin nomm Rapha l Hythoday diseur de non sens qui lui raconte que cela est possible S en suit un r cit o Thomas More formule et d crit par le biais de ce marin ce monde meilleur la fois comme un lieu de bonheur et un non lieu o r gne la justice et l galit sociale les gens ne poss dent rien Le r cit fantastique voque une le qui se nomme Utopia o r gne le prince Ad me le prince sans peuple et dont la capitale est Amaurote la ville obscure Un fleuve coule sur cette le le fleuve Anydre sans eau Figure n 11 Gravure sur bois de l le d Utopie Source R alis par Hans et Ambros
222. s appartements Taille en appartements en en accession la M Co t en Prix au m accession la propri t propri t ue RDC _____ 476 13900 2910 47 85 139 000 2905 l r tas 47 85 139 000 2 905 48 16 142 500 2959 Lune 4897 14050 7 2905 ____ T2 47 85 149 000 3 114 2 me tage 48 16 144 500 3 000 un l a hrs na 2946 47 85 155 000 3239 3 me tage 48 16 146 500 3 042 48 37 144 500 2 987 65 9 170 500 2 587 Res MC 69 isswe 7 286 T3 1 r tise 68 15 246 000 3 610 ee Jo ele 33E LLL Jne tage 65 9 194 000 2 944 68 81 213 000 3 095 79 25 212 000 2 675 79 47 205 000 2 580 79 7 213 000 2 673 82 1 213 000 2 594 RDC 83 04 215 000 2 589 85 48 243 500 2 849 87 9 255 000 2 901 87 9 257 000 2 924 T4 Li 8825 239000 2 708 81 18 234 500 2889 ler tage 81 18 227 000 2 796 __9128 _ _290000 IE 81 18 233 000 2 870 2 me tage 87 6 286 000 3 265 90 98 307 500 3 380 Lo 9128 29700 3 254 3 me tage 90 98 281 500 3 094 94 6 252 000 2 664 95 5 251 500 2 634 95 85 249 500 2 603 EEL 96 65 249 500 2581 99 65 275 500 2765 T5 99 75 280 000 2 807 Soe dare l 108 11 363 000 3358 127
223. s diff rentes Avant de consid rer Grand Large comme un futur co quartier il sera d abord un quartier de la ville de Dunkerque pas au sens administratif du terme puisque celui ci est rattach au quartier de Dunkerque Centre D crypter la notion de quartier c est s apercevoir de la complexit et de la polys mie de sa d finition I De plus ce quartier s installe dans la mouvance du d veloppement durable et qui par cons quent reprend les id es de progr s et d cologie II Enfin nous allons tenter d appr hender deux questionnements essentiels A quels nouveaux habitants ce quartier neuf serait il apparemment destin Est ce que les aspirations de l co quartier Grand Large et des nouveaux m nages se rejoignent ou s loignent III I La notion de quartier Il aurait t possible de tenter de d finir cette notion par le volet historique anthropologique mais le choix s est port plut t sur trois autres branches des sciences sociales la g ographie la sociologie et les sciences politiques La finalit est de cerner cette notion en termes de spatialisation d interaction d interconnaissance mais galement pouvoir appr hender l argumentaire employ par les politistes et le politique pour se l approprier A En G ographie Le quartier serait un morceau d espace ubiquiste sans chelle ni lieu propre AUTHIER 2007 41 si l on interroge l tymologie du
224. s personnes qui vont vouloir z ro d faut mais cela n existe pas ce n est qu un d tail les poubelles ici Apr s c est possible que ces personnes qui r lent ont eu elles m mes des probl mes avec les boueurs avec le bruit et qui n ont pas envies de retomber dans un quartier 117 avec ces m mes nuisances On a jamais envi de revivre les erreurs ou les probl mes pass s de toute fa on 2 Connaissiez vous ce proc d Non non j ai d couvert et cela m a pat Je ne savais pas que cela existait quand j en ai parl mes copains de la technique la ville de Grande Synthe ils m ont dit que si quelques endroits de la ville Je trouve que cela s int gre bien dans le paysage vaut mieux cela que des grands conteneurs ou bien que tous le monde laisse trainer ses poubelles Je pense que c est ce qui a de plus simple de plus beau et de plus facile Maintenant on va attendre que cela se mette en place Saviez vous qu il y avait des jardins au c ur de votre lot J ai d couvert a sur le site internet de la Maison Flamande dans l onglet nos projets Vous avez une vue sur l int rieur des lots Je peux vous dire que c est cela qui m avais mis les boules quand j au su la premi re fois que je ne l avais pas Je me suis dis c est vraiment super en plus il y a les balcons qui donnent dessus ces petits jardins Peut tre que a va permettre certain de se dire que l on peut
225. sa faisabilit Un autre principe semble important tant donn qu il a une vis e large il doit permettre l change avec la population dont l avis est d terminant gt NGALLINA 2008 10 Si l on en croit la sous partie sur la gen se de Grand Large cette tape semble avoir t momentan ment oubli e m me si certains exprimeront que ne nous ne pouvons pas contacter les futurs habitants puisqu ils n existent pas on peut du moins semble t il contacter ceux qui sont amen s tr s certainement le pratiquer et l apprivoiser L avant derni re condition met l accent sur la relation entre les diff rentes chelles en allant de la parcelle la ville pour un meilleur agencement Les outils conceptuels doivent tre au point pour r aliser ce principe dans son int grit Enfin l espace public a une place essentielle et centrale dans un projet urbain il constitue le lien la connexion aussi bien avec l histoire qu avec les espaces de la ville en lui donnant du sens le projet urbain reconstitue la globalit de la ville par la reconstruction d un discours dont les espaces publics tiennent le fil conducteur INGALLINA 2008 10 N anmoins la vue de cette num ration des conditions n cessaires la pertinence d un projet urbain il existe souvent un d calage entre les nonc s et la pratique dans le projet urbain INGALLINA 2008 12 c est dire ici entre la
226. saires pour comprendre la signification du quartier et de ses caract ristiques sont fondamentales N anmoins cette approche diff re pour Grand Large quartier consid r comme pas comme les autres quartiers de la Ville de Dunkerque puisqu il s agit d un quartier inscrit dans la tendance normative du d veloppement durable qui touche de plein fouet l urbanisme fran ais depuis quelques ann es Cette approche particuli re a pour but de cr er les pr mices de liens sociaux ainsi que de la vie sociale dans un tout nouveau quartier vivre Tel est entre autre l une des d marches laquelle s implique la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier propos de ce futur morceau de ville dunkerquois et qui constitue l int r t de mon stage au sein de la structure Cette sensibilit m a amen juste titre m impliquer avec la DGTVQ sur l laboration d une d marche d accueil amont en direction des diff rentes vagues d arriv es des futurs habitants de la premi re phase de l co quartier Grand Large nouvel espace dunkerquois o le lien social l interconnaissance et la vie de quartier n existent pas Cette mission m a amen en connaissance de cause me poser de mani re pertinente la question suivante En amont quel travail m thodologique doit tre r alis pour accueillir plus de 200 nouveaux m nages l chelle de l co quartier Grand Large C
227. se inde 93 Conclusion iinoa Rn NN Nr Re nt On A han An entre 94 Bibliographic is asian Ne ER Riou tree re etat E Une Men n een ste E E tn nent 95 Liste d s acronymes e ni nn M MER Sn nn ARR ent nn ne A nr A nr 97 Tabl d s 1IUStratilons 2244856 na Au nee at E Pen nn ere tn 2e er ds A mn ua 98 Tabl d s nnexes fus a M R St nn nb Rs de er tn MR A Re EEES 100 R sum ADSITACt nn nn in Te AU nue des Art en te in LE RE tnt 127 M thodologie de travail J ai en premier lieu tudi et analys le projet urbain du Grand Large dans le but de comprendre quelle a t sa gen se et ce qu il est devenu aujourd hui l heure o les lignes de ce m moire sont crites Parall lement cela j ai proc d une recherche documentaire approfondie pour obtenir une meilleure connaissance sur le concept du d veloppement durable et ceux du quartier et des co quartiers trois notions qui sont en contact avec Grand Large De plus j ai particip au Forum Nord Europ en des quartiers durables ayant eu lieu au Kursaal Dunkerque le 31 mars et le 17 Avril 2009 me permettant d accumuler ainsi des connaissances gr ce aux d bats entre les diff rents acteurs de ce forum sur ces trois m me notions ainsi que des savoirs sur des exemples europ ens de quartiers durables qu une recherche documentaire ne peut l gitimement pas remplacer Ensuite j ai fait des recherches internet sur les co quartiers fran ais
228. semble unanimement avoir t choisi pour sa nouveaut En t moigne les trois m nages C est plut t parce que c est nouveau c est du neuf pour nous c est l id al Cf Annexe n 4 entretien n 1 p2 J ai choisi un appartement neuf hauteur de mes moyens Cf Annexe n 4 entretien n 2 pl Je dirais que ce qui me pla t c est que cela soit neuf Cf Annexe n 4 entretien n 3 p2 L int r t port sur le neuf peut indiquer que ces m nages taient dans de l ancien En t moigne ces quelques phrases Evidemment j ai t emball car c tait un appartement neuf que l on me proposait Avant je vivais dans un appartement ancien des ann es 1970 Cf Annexe n 4 entretien n 3 p2 Ensuite c est le positionnement du quartier qui les fait chavirer la proximit au centre ville et la station baln aire semblent tre un atout majeur de l attractivit de ce quartier selon ce qu en dise les interview s Nous l avons choisi parce que c est le plein air c est presque la c te sauvage oui c tait notre premier choix nous voulions la mer et tre proximit du centre ville c est proximit de tout on trouve tout l Cf Annexe n 4 entretien n 1 p2 Le port et la proximit avec Malo les Bains et Dunkerque Centre Cf Annexe n 4 entretien n 2 pl un quartier qui est neuf avec un tas d avantages vue sur le phare l
229. sons de Septembre 2009 l argumentaire de vente et de location de l agence immobili re et du bailleur social a L agence immobili re dunkerquoise BECI Lors d un entretien que j ai r alis le 8 juin 2009 l agence BECI avec une personne charg e de la commercialisation des 99 logements priv s 120 21 logements locatifs libres d tenus par la Caisse des D p ts et Consignations elle a r pondu aux deux questions suivantes Que vous demandent en priorit les m nages int ress s acheter Grand Large Quels sont les arguments de vente que vous soutenez pour r pondre leurs questionnements L interview e m explique que les demandes qui reviennent le plus couramment de la part des ventuels acheteurs ce sont en premier lieu la localisation du quartier L image la plus parlante selon la charg e de commercialisation serait celle que j ai mise en une de ce m moire La proximit du centre ville du port et de la plage serait un facteur de choix et jouerait un r le important dans les d terminations acheter ou non Grand Large et serait un argument de vente de poids En second lieu la question sur la proximit des coles par rapport au quartier et la pr sence de commerces dans le quartier reviennent souvent dans les interrogations des int ress s Ces trois aspects sont des arguments que l agence peut conforter pour vendre les logements L agence immobili re BECI commu
230. sont la mixit sociale et le d veloppement durable Mixit D habitat des maisons ou des appartements du studio au TS Sociale gt Bailleurs sociaux et promoteurs priv s r alisent des logements en location et accession D veloppement Durable Un parc urbain au c ur du quartier Priorit aux pi tons et cyclistes Mise en place de moyens pour pr server l environnement baisse de la consommation d nergie Ventilation Naturelle Assist e VNA isolation par l ext rieur des murs r cup ration des eaux pluviales panneaux solaires containers enterr s Les logements seront galement quip s de la technologie du courant porteur en ligne afin d acc der une plateforme de services internet bas prix t l phonie illimit e 41 Cette annonce num re les principales caract ristiques de d veloppement durable du quartier mais n voque pas comme l agence immobili re BECI les aspects qui peuvent s av rer contraignants pour les futurs premiers locataires sociaux peuplant ce futur morceau de ville La principale raison voqu e par le bailleur social serait la crainte d avoir des d sistements et de ne pas avoir assez de locataires par attribution de logement car en moyenne lors d une commission d attribution 1l y a trois m nages par logement attribu En cas o le premier m nage se d siste il y en a un deuxi me qui est d sign comme locataire M me s
231. source de r ussite serait g n ralis aux autres quartiers Il n y aurait donc pas de pistes cyclables puisque le v lo est chez lui Page 19 Un autre aspect est abord sommairement l clairage urbain et la question de la beaut de la ville la nuit doivent tre con us par les espaces publics pour permettre de mettre en sc ne les clairages Page 20 Cependant ce qui revient sans cesse c est la limite entre le priv et le public qui les interroge surtout concernant le futur parc urbain qui sera situ au centre du quartier ainsi que le statut du prolongement des jardins des sculptures avec le nouveau quartier Pour ce dernier la question qui taraude les interlocuteurs traite de son extension et de savoir s il va encore rester ferm ou non Page 21 Une piste semble se d gager autour de la future vie du quartier neuf Le D put Maire avance ceci d un autre c t afin que ce quartier soit aussi une autre mani re de vivre ensemble il faudrait que les espaces publics soient biens collectifs qu on n ait pas besoin de fermer et que tout le monde s en sente collectivement un peu en charge Page 21 Au jeu des questions r ponses un autre sujet tombe sur la table celui des transports en communs et de leurs liens avec le futur quartier M Delebarre explique qu il y en aura un car le CEFRAL et le lyc e des m tiers ont besoin de ce type d infrastructure pour r pondre aux d placements
232. sprits par la maison pavillonnaire souhait e par la plupart des m nages qui est le signe d un parcours r sidentiel r ussi Chercher une alternative tout en r pondant d une mani re diff rente aux envies d espaces de calme et de verdures tel est l esprit qui anime la gen se du futur quartier Grand Large BARR 21 09 2006 2 c La vision Grand Large selon M Delebarre Pour comprendre la d marche du projet dans son ensemble il faut remonter la gen se de celui ci et plus particuli rement ce que souhaitait la fois le Maire de la ville de Dunkerque et Pr sident de la CUD M Michel Delebarre ou bien plus largement ce qu ambitionnait la politique locale pour un territoire charg d histoire mais pour qui sa mutation et son avenir sont concevoir Cet exercice de style se d roule par l interm diaire d un interlocuteur ext rieur au territoire dunkerquois M Parcollet directeur d l gu de la SAEM Euralille et d tach par le groupe Icade et animateur de cette r union Selon celui ci il y aurait quatre conditions pour que l op ration urbaine d envergure r ussisse Page 2 1 un portage politique 2 une ma trise d ouvrage op rationnelle et efficace 3 une vraie ambition politique pour lui une op ration d am nagement est une forme d utopie 4 un march Par cons quent on remarque que d j m me de la part d un avis ext rieur la question de l hab
233. stitut National de la Statistique et des Etudes Economiques I U C N International Union for Conservation of Nature L A A C Lieu d Art et d Action Contemporaine M R E LD Maison de la Recherche sur l Environnement Industriel de Dunkerque O C D E Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques O N G Organisation Non Gouvernementale O N U Organisation des Nations Unies P A D Port Autonome de Dunkerque P D LE Plan de D placement Interentreprises P LB Produit Int rieur Brut P M Q P le Mairie de Quartier P R U Projet de R novation Urbaine R R P Richard Rogers Partnership S 3 D Soci t de D veloppement Du Dunkerquois S C I Soci t Civile Immobili re S E M Soci t d Economie Mixte U E Union Europ enne U L C O Universit du Littoral C te d Opale V M C Ventilation M canique Contr l e V N A Ventilation Naturelle Assist e WWE World Wide Fund Z A C Zone d Am nagement Concert Z U P Zone Urbaine Prioritaire 97 Table des illustrations Figures 1 Vue a rienne des chantiers navals sur le site Normed source CUD 10 2 La Biblioth que Universitaire de l universit du littoral C te d Opale Dunkerque M Merlen CUD f vrier 20005 t tannins ne nn in etre titane a ais 12 3 Immeuble des Trois Ponts M Merlen CUD f vrier 2009 nnnnnnnnssssnseneneesssssseseoeesssssseserees 13 4 Les g bles en bordure d
234. t lors de la balade d couverte de Grand Large Car lors de la balade d couverte comme nous l avons vu dans son programme il a t voqu des aspects techniques que l essentiel des futurs habitants pr sents ne connaissaient pas C est en ce sens que les intervenants ont transmis leur connaissance sur le point de la visite qu ils devaient expliquer Un premier emprunt culturel a merg sur la base de ces changes sociaux entre le groupe donneur et le groupe receveur 85 L enrichissement mutuel effectu sur l espace public s est int ress tout d abord sur la signification du g nie des lieux qu aime appeler M Michelin L id e de cette premi re particularit de Grand Large est de leur rappeler qu ils vont habiter un morceau de la ville ayant un pass une histoire op ration Dynamo les anciens chantiers navals de France et des b timents qui en t moignent situ s sur site ou proximit le m morial de la seconde guerre mondiale le fronton de l ancien atelier d ajustage l ancienne maison des syndicats La culture y est aussi pr sente LAAC et le futur FRAC dans l AP2 Les noms de rues de l co quartier rappellent et marquent dans l ensemble ce pass avec les vestiges des b timents pr c demment cit s Une question fut pos e ce propos N y a t il pas de noms de bateaux construits aux chantiers L int r t de cette questi
235. t permettant ainsi la ville de se retourner vers son port dixit M Delebarre Cette pharaonique disponibilit fonci re est consid r e comme du pain b nit Elle permettrait en outre d offrir une nouvelle dynamique conomique et urbaine un c ur d agglom ration qui tait jusqu lors limit en terme d attractivit pour une agglom ration de plus de 200 000 habitants et une ville moyenne comme Dunkerque En termes de commerces et de services son retard se fait cruellement sentir URBIS juillet Ao t Septembre 2003 4 C est pourquoi une politique de r g n ration urbaine d envergure Projet de Territoire DK Centre Grand Large du 21 09 2006 est en train d merger dans les t tes En 1988 soit un an apr s le choc industrialo portuaire le Syndicat mixte Dunkerque Neptune regroupant la Ville la Communaut Urbaine et le Port Autonome de Dunkerque PAD est fond En 1991 suite des tudes de faisabilit s men es entre un am nageur Projenor et l Agence d Urbanisme de Dunkerque AGUR une Soci t d Economie Mixte nomm e Soci t de D veloppement du Dunkerquois S3D est constitu e Elle est compos e principalement d architectes urbanistes qui devront suivre le projet La particularit du projet appel Neptune est dans sa proc dure car il n a pas fait l objet d un concours traditionnel mais de gr gr pour des raisons de d lais IMN Mai 2006 4 re
236. t habiter l co quartier Grand Large Est ce qu elles collent avec celles de l co quartier C Des aspirations diff rentes l co quartier Nous avons pu voir pr c demment quelles taient les aspirations de l co quartier Grand Large et plus largement celle du d veloppement durable Cependant il est int ressant d analyser et de confronter les souhaits des m nages qui iront Grand Large pour ainsi voir s ils sont d s 46 leur entr e dans ce qui sera leur nouveau lieu de vie en ad quation avec les enjeux et les objectifs de cet co quartier Auront 1ls les m mes exigences Pour cela il en revient tout d abord s attarder sur l tude de la mobilit des futurs m nages interview s qui permet d appr hender les multiples facettes spatiale et temporelle familiale et professionnelle des liens entre la population et leur espace r sidentiel En effet en tudiant les changements de r sidence ainsi que les raisons des d m nagements il est possible de rendre compte des transformations des comportements des m nages et de leurs aspirations BONVALET 2005 312 Quelles sont les raisons de la mobilit r sidentielle des m nages interrog s a quoi aspirent ils maintenant b a Choix ou contrainte quand vie priv e et professionnelle s en m lent La vie n est pas un long fleuve tranquille dit on quand un changement intervient dans notre vie C est
237. t plus un mod le et un double invers laquelle appartient l auteur mais la caricature de celle ci une image exasp r e qui appelle la prise de conscience critique et ne v hicule aucune intention mod lisante CHOAY 1980 60 Chaque utopie semble laisser involontairement une place plus ou moins importante la dystopie c est dire l imagination de catastrophes susceptibles d tre provoqu es par les avanc es techniques sociales progr s qu elles contiennent Par cons quent les diff rentes utopies urbaines contiennent de la dystopie montrant ainsi les travers des soci t s id ales pens es r v es et r alis es que nous avons relat Milet Platon et sa r publique Thomas More et son Utopia le familist re de Guises de Gaudin les cit s jardins de Howard et les co quartiers d aujourd hui Arr tons nous maintenant l espace d tude de ce m moire et regardons de plus pr s le rapport que peut avoir Grand Large avec la notion d utopie urbaine que nous avons vu jusqu maintenant D Grand Large un id al local De nos jours le profil de la ville id ale est celui d une ville voulant agir afin de limiter ou de r duire ses impacts sur l environnement et la plan te Terre par le biais de nouvelles techniques permettant de baisser ses missions de gaz effet de serre C est ce que nous avons aper u pr c demment par le biais des deux exemples
238. t politiques et dans les deux champs de visions qu il tente d amalgamer savoir l cologie et le progr s D cryptons maintenant les caract ristiques du futur quartier dunkerquois Grand Large qui sont inscrit dans la mouvance du d veloppement durable et qui m lent la fois les notions de progr s et d cologie dans sa conception Ce type de quartier est appel commun ment co quartier ou quartier durable et il sonne comme la nouvelle r f rence de l urbanisme moderne respectueux en principe des valeurs du d veloppement durable Regardons les quelques aspects cologistes et progressistes de l co quartier Grand Large C Les caract ristiques du nouveau quartier Grand Large m lant progr s et cologie a La typologie du b ti et ses caract ristiques techniques 13 Les trois typologies de b ti g bles interm diaires maisons individuelles ont des caract ristiques techniques signe de progr s et d cologie De prime abord les immeubles collectifs appel s g bles sont compos s de murs de parpaing creux ou pleins constitu s de b ton en pierres ponces qui ont un pouvoir isolation thermique et phonique par l ext rieur paisseurs suivant les calculs thermiques et sont associ s galement un double vitrage en verre peu missif selon la r glementation thermique permettant de garder de la chaleur l int rieur de l habitacle en hiver et d emp cher le soleil de r pandre tr
239. tamment l laboration de la premi re balade d couverte du quartier Grand Large appel dans un premier temps visite de chantier mais cette nomination posait probl me Nexity qui craignait une confusion entre le but de la visite et une visite des logements en chantier et la volont de cr er un DVD sur les sp cificit s de l co quartier Grand Large 25 Ces deux comit s ont fait l objet d une r daction d un compte rendu de la part de MC Barr DGTVQ le 26 mai 2009 pour le premier CACGL cit et le 17 juin pour le second 71 ii Des exemples d accueil de nouveaux habitants dans des co quartiers fran ais Les exemples de d marches d accueil qui vont suivre ont permis de d montrer aux lus et aux techniciens en lien avec Grand Large que ce qu allait r aliser la Ville de Dunkerque par le biais de la DGTVQ propos d un accueil sp cifique en amont destination des futurs habitants de l co quartier tait possible et r alisable Sans ces exemples la d marche aurait vraisemblablement eu plus de mal exister De plus apr s de nombreuses recherches travers les diff rents co quartiers en cours de r alisation en France plus de 160 projets estampill s co quartier sont recens s en France tr s peu de villes ont effectu une d marche d accueil sp cifique pour leur quartier particulier Je n en ai trouv que quatre effectuant ce type de d marche
240. tif 15 maisons individuelles sociales locatives MF 23 logts interm diaires priv s en acc s la propri t SCI 31 logis interm diaires ocatifs sociaux MF 27 maisons individuelles priv s en acc s la propri t SCI 56 logts g bles priv s en acc s la propri t et locatif ibre SCI Janvidbt printps 2010 ee e a 96familles 56familles L gende lb Logt social Ea E i spas odd nwd Ge Jamt0 derio maei aO mao Jun10 R capitulatif 15 maisons individuelles sociales locatives MF 23 logis interm diaires priv s en acc s la propri t SCI 31 logts interm diaires locatifs sociaux MF 27 maisons individuelles priv s en acc s la propri t SCI 56 logts g bles priv s en acc s la propri t et locatif libre SCI 21 lgts g bles sociaux ocatifs CSF same i Inter Col L gende 5 i Logt priv w D spo odd nv oodo janwv i0O S iO mar 10 aut 10 mat 10 Jun 10 R capitulatif 15 maisons individuelles sociales locatives MF 23 logts interm diaires priv s en acc s la propri t SCI 31 logts interm diaires locatifs sociaux MF 27 maisons individuelles priv s en acc s la propri t SCI 56 logts g bles priv s en acc s la propri t et locatif libre SCI 211gts g bles sociaux loca fs CSF 14 lgts g bles en
241. tion des futurs habitants de l co quartier Grand Large Un accueil sp cifique qui est coup s r l une des grande premi re l chelle nationale puisque seulement quatre d marches comparables on t labor es sur le territoire fran ais Gr ce diff rents outils l accueil dunkerquois a permis d engendrer un enrichissement mutuel entre les diff rents acteurs territoriaux impliqu s ce futur morceau de ville et de vie dunkerquois Mots cl s Accueil en amont Acculturation D veloppement durable co quartier Grand Large Mode d emploi Nouveaux habitants Abstract At the mid September 2009 the first inhabitants of the first sustainable district phase Grand Large will take place in the accommodation which has been reserving for them or they have chosen This news housekeeping doesn t to integrate an accommodation a district like the others Indeed these register in the very norm spirit which is the sustainable development This new urban conception is called sustainable district It s consider by the scientists like a new experimenting those of a urban prototype which reflecting a new ideal making to life the city but which portend a social changing in breaking with the present society Moreover the news inhabitants don t have necessarily the same aspirations that Grand Large That why Dunkirk city whit the DGTVQ is implicated in the elaboration of a particular
242. tionale qui va modifier les approches conomiques et cologiques r alis es jusqu cette date B La notion de d veloppement durable a L mergence de la notion C est en 1987 lors de la Commission Mondiale sur l Environnement et le D veloppement CMED suite au rapport de Mme Brundtland intitul Notre avenir Tous qu un contenu la notion de d veloppement durable est dict page 51 de ledit rapport Le d veloppement durable est d finit comme celui qui assure la satisfaction des besoins essentiels des g n rations actuelles tout en sauvegardant la capacit des g n rations futures satisfaire leurs propres besoins Il met donc l accent sur deux choses la notion de besoin et le long terme Il est issu de l interaction entre les sph res conomique sociale et environnementale Le respect de la notion d pend en grande partie des acteurs territoriaux associ s et des priorit s qu ils accordent La participation des acteurs va donc tre un facteur central pour la bonne utilisation ou non des principes de la notion Le d veloppement durable peut tre consid r comme une tentative nouvelle de conciliation entre le d veloppement et l environnement Cependant il constitue un compromis entre trois grands objectifs contradictoires Entre les int r ts des g n rations actuelles et ceux des g n rations futures Entre les pays du Nord et les pays en d veloppement Entre
243. tos chef de 103 Annexe n 3 104 nouveau quartier en plein centre ville A Y S Le Grand Large s difie sous nos yeux et sera bient t cher au c ur de Dunkerque et des Disk Ce projet au pied du port de plaisance marquera une tape importante du grand proist uban i lt porteur d une double ambition cr er un v ritable quartier o il fait bon vivre et habiter ans sso qualit de vie dans le d veloppement durable d une cit soucieuse de son avenir Sur un site exceptionnel nouvelle fa ade de la ville sur la mer le Grand Large conjugue svec passam et l environnement Du pass l architecture a retenu les hauts pignons des demeures flamandes en les tien r solument contemporaine Au futur le Grand Large emprunte ses techniques s m d apporter aux habitants du quartier un confort et une harmonie de vie 105 g s tend sur un Vaste site intimement li la ville commerces ses coles et ses activit s Cette importante r alisation obili re s articule autour d un parc urbain et pr sente diff rents types mmeubles situ s directement sur les quais ou en deuxi me ligne avec leur toiture pente Des petits b timents de deux tages avec terrasses et toitures v g talis es naisons individuelles en couronne autour d un parc public we quartier du Grand irge Dunkerque mots de l architecte baniste 11 quartier du Grand Large est con u r concilier la
244. u prolongement du quai des Anglais Micka l Genty 23 ao t 2009 22 5 Logements interm diaires de la Maison Flamande Micka l Genty 5 mai 2009 ns sssnesssnes 22 6 Maisons individuelles de la Maison Flamande Micka l Genty 5 mai 2009 ssnsonseseesseessees 22 7 Les abords du parc urbain avec en fond les maisons individuelles group es Mickael Genty 5 mat 2000 5 Lente nt et nn cmt lt bn ne i 23 8 Panneau de zone de rencontre issu du site internet www codeclic com 38 9 Le principe de la Ventilation Naturelle Assist e VNA ANMA Avril 2009 eses 39 10 Prix de vente propos s Grand Large CUD 1 Avril 2009 ssssssesessesssrsrsreresesereseses 45 11 Gravure sur bois de l le d Utopie Hans et Ambrosius Holbein 1516 ssessssssssssseessesessssesee 51 12 Gravure du Familist re de Guise et de son usine 52 13 Une partie du cercle polycentrique de la garden city Howard 1902 53 14 Le diagramme de la th orie des trois aimants Howard 1902 53 15 La Cit Radieuse de l architecte Le Corbusier Marseille 53 16 Hi rarchie de la voirie de la premi re phase de l co quartier Grand Large Micka l Genty juin 2000 an ee ne TE tend A etes 63 17 Premier point voqu lors de la premi re balade d couverte de Grand Large Ville de Dunkerque AGUR S3D Nexity juillet 2009 siennes 82 18 Second point voqu lors de la premi re
245. u territoire d une ville dot d une physionomie propre et caract ris e par des traits distinctifs lui conf rant une certaine unit et une certaine individualit Sa limite se ferait par le biais d l ments de distinction lui permettant de se d marquer des autres et d tablir ainsi des typologies de quartiers Diff rentes techniques d analyses afin de percevoir les repr sentations des individus existent enqu tes par questionnaires entretiens non directifs recueil de cartes mentales observation directe ou participante AUTHIER 2007 46 En premier lieu le quartier rel verait de l espace v cu c est dire d un espace g ographique tel que le voit une personne avec des d formations du r el BRUNET 2005 195 Un espace v cu quotidiennement par les habitants qui ont chacun une pratique diff rente de l espace avec des trajets et des m moires propres des lieux pratiqu s c est l espace connu appropri intime qui tient son unit de l gocentrisme de chacun De plus l espace v cu peut galement tre consid r comme un espace repr sent ou per u espace que se repr sentent mentalement les individus en fonction de son savoir de son imagination de sa m moire de son exp rience professionnelle chacun a sa propre image sa mental map de la ville AUTHIER 2007 46 Ensuite le quartier peut tre consid r comme un espace
246. uartier Elle est le plus souvent planifi e l chelle communale dans le cadre par exemple des Plans Locaux d Urbanisme PLU ou bien g r e de mani re sectorielle mobilit nergie logement et construite au coup par coup dans le cadre de r alisations ponctuelles Le prototype du quartier durable est une mani re d afficher une rupture dans l laboration de l urbanisme que certaines agglom rations communiquent autour d op rations d am nagements particuli rement performantes Il regroupe ainsi l ensemble des technologies qui permettent d obtenir des apports nerg tiques et des progr s environnementaux significatifs BOUSQUET 2007 20 Il ressemble un talage de tout le progr s technologique architectural et urbain de la p riode laquelle il appara t utilisant par cons quent les toutes derni res innovations con ues et destin es la ville de demain Il d montre la vue de tous l tendue d une recherche scientifique de longue haleine notamment en mettant l accent sur les trois piliers du d veloppement durable que ces co quartiers ou quartiers durables reprennent Le prototype urbain sert aussi pour le marketing territorial des territoires qui en poss de un Mais comme le souligne Cyria Emelianoff ma tre de conf rence l Universit du Maine dans son article intitul les quartiers durables en Europe un tournant urbanistique des contradictions subsistent dans l
247. uates Il est l gitime de supposer pour cet exemple l que ces cobayes n iront pas forc ment r guli rement amener leurs poubelles par exemple cause de conditions m t orologiques d sagr ables et comme la nature humaine aime bien repousser demain ce qu elle peut faire le jour m me le risque 63 d entassement et peut tre de d laissement devant ces maisons individuelles est somme toute envisageable Le troisi me aspect d exp rimentation concerne la place de la voiture au sein m me de l co quartier Les places de stationnements pr vues sont d un ratio quivalent une place par m nage garages et places confondus Cette restriction va permettre d analyser les comportements des futurs habitants venant de milieux g ographiques et sociaux diff rents les uns des autres vis vis de cette contrainte et de voir s ils sont en capacit de s adapter ou non cette unique situation qui leur est propos e sachant que souvent les m nages ont plus d une voiture surtout s agissant des m nages qui sont en accession la propri t Hormis cela Grand Large est l un des tout premier co quartier fran ais exp rimenter le principe des terrasses la fois priv es et publiques Elles sont couramment utilis es dans les pays nordiques ou aux Pays Bas Cette exp rimentation ne va concerner dans un premier temps que sept maisons individuelles locatives sociales car ce sont les seules d
248. ui vont y vivre j esp re que dans du beau comme cela on ne va pas mettre n importe qui un moment si je peux parler vulgairement je pense qu il ne faut pas faire de b tises on ne va pas mettre je l esp re des personnes qui auront un ant c dent dans les d gradations d immeubles d appartements je pense qu il faut se dire que c est du beau et qu il faut essayer de voir au niveau de la composition ceux qui peuvent y venir Vous savez un probl me de bruit ou autre il ne faut pas grand chose moi je mise sur le fait que cela soit calme cela me ferait du mal de d m nager pour un probl me de bruit alors que c est le cas actuellement Je pense avoir tout gagner d m nager en plus je suis au dernier tage Que saviez vous sur le quartier dans sa globalit avant la visite du 9 juillet dernier Je voyais que cela bougeais beaucoup comme je passais souvent pied je le voyais Je passais plus l poque dans le secteur o il y a le nouveau lyc e ce que l on appelle Neptune Je trouvais que c tais d j de la tr s bonne qualit et je me suis dis Que si ce qui se faisait Grand Large tait de cette qualit et bien a ne peut tre que b n fique Je pense que les gens en voyant la qualit du 116 secteur ils vont r agir diff remment Mais je ne le connaissais pas du tout je connaissais que l op ration Neptune mais l c est vraiment une surprise Qu avez vous pens du quartier su
249. ures v g talis es captivants les eaux de pluies 15 Informations obtenues par le biais d un entretien avec une charg e de commercialisation de l agence BECI ayant eu lieu le 8 juin 2009 et galement issues d une notice descriptive datant du 10 02 08 traitant des g bles interm diaires et maisons individuelles 37 b Les spielstrasses La circulation de l co quartier Grand Large sera organis par le biais de quatre types de voiries et notamment les voies de dessertes appel es les rues de jeux issu de l allemand spielstrasses Ce sont des rues sans trottoir o une hi rarchie sera organis e de la mani re suivante 1 les pi tons 2 les cyclistes 3 les automobiles Ce type de voirie est unique au sein de la ville de Dunkerque La voiture est contrainte d aller l allure d un pi ton ou d un cycliste Les objectifs sont de faire de ces rues des espaces la fois conviviaux et plus sain afin de cr er une autre forme de vie de quartier et aussi pour limiter l utilisation de la voiture l int rieur du quartier vitant ainsi des rejets de CO2 dans l atmosph re Figure n 8 Panneau des zones de rencontre Source www codeclic com Pour y r ussir une forme de r gulation sociale cela doit se mettre en place le plus naturellement possible Reste savoir si les futurs usagers vont s approprier ces nouveaux am nagements car les adeptes de la voiture vont de
250. ution industrielle la premi re moiti du XX si cle est marqu e par une consommation et une production de plus en plus forte et par cons quent des impacts sur l environnement de plus en plus importants Ce lien entre la croissance conomique et bien tre temp r par la notion de d veloppement durable a constitu jusqu pr sent le moteur principal du d veloppement conomique et un indicateur en t moignait le Produit Int rieur Brut PIB N anmoins am liorer le PIB n est pas suffisant pour l am lioration du bien tre Du point de vue des cologistes il existe un indicateur l empreinte cologique surface de la plan te en hectares dont un individu a besoin pour satisfaire son mode de vie On d termine l empreinte cologique totale en fonction des capacit s de r g n ration des ressources naturelles Le d veloppement durable serait en quelque sorte une rencontre insolite entre l empreinte cologique et le PIB enfin une rencontre entre l cologie et le progr s sous l gide de la croissance facteur de d veloppement m me si au passage le d veloppement ne se r duit pas la croissance VIVIEN 2003 7 n anmoins 1l y contribue Mais quelle p riode interagissent entre eux les notions d cologie et de progr s donnant lieu la notion de d veloppement durable Le d veloppement durable serait d s les ann es 60 70 le r sultat de la convergence entre deux courants de pe
251. ux la connaissance reste cependant tr s importante pour pouvoir penser et agir bon escient envers ce nouveau public mais cr er un enrichissement mutuel entre les techniciens d un c t et les habitants de l autre l est encore plus C est pourquoi la Direction G n rale des Territoires et de la Vie de Quartier a mis en place deux outils d acculturation essentiels une balade d couverte b en amont de chaque vague d arriv e de nouveaux habitants Grand Large et la cr ation d un document audiovisuel sur les sp cificit s de Grand Large c 80 426 b Une balade d couverte en amont de chaque vague d arriv e Grand Large est un quartier particulier qui se doit d avoir un accueil sp cifique l intention de ses futurs habitants Comme nous l avons vu pr c demment des espaces publics ne vont pas fonctionner de la m me mani re que nous connaissons dans d autres quartiers de Dunkerque C est pour cette raison qu il est n cessaire d effectuer une d marche d information destination des futurs m nages de l co quartier ainsi qu aux techniciens qui vont le c toyer afin que ces nouvelles r gles qui vont r gir la vie de ce nouveau quartier et de ses espaces publics soient dans un premier temps comprises par les individus C est en ce sens que la balade d couverte de l co quartier Grand Large a t con ue La premi re s est r
252. voir t m lang des futurs voisins Nous avons vu que ce sont des personnes qui ont dans l ensemble notre ge mais qu il y avait aussi des jeunes donc c est bien il en faut des jeunes nous sommes tous pass par l En tout cas nous sommes press s d avoir les clefs de l appartement on nous a dit pour le 15 septembre normalement le temps que les voiries soient termin es 110 e Entretien n 2 27 juillet 2009 L entretien est semi directif d une dur e de trente minutes Il a t r alis au sein de l agence immobili re o travaille l interview e car c tait la seule possibilit de la rencontr e en journ e La personne interview e est une femme c libataire de 53 ans cadre dans le priv et qui a achet un appartement Solaris Grand Large Micka l Genty Quel a t votre parcours r sidentiel compter de votre premier emm nagement L interview e Au d marrage j ai habit Saint Pol sur Mer dans les r sidences du Plan d eau un T2 c tait un logement social de la Maison Flamande Ensuite j ai t mut sur Calais j ai encore pris un logement social c tait dans la ZUP du Beaumarais c tait un faux deux chambres car on pouvait moduler une chambre en salon suivant ce que nous souhaitions mais c tait consid r comme un T3 Ensuite je suis revenu sur Dunkerque dans un tr s grand F2 avec une tr s grande cuisine une grande chambre
253. voir rouler une vitesse maximale de 20 km h sur ces spielstrasses c Le tri s lectif enterr Le tri s lectif enterr n est pas apparu par hasard Grand Large La CUD s est donn le choix entre trois projets Le tri s lectif enterr pour les collectifs et des bacs composte pour les maisons individuelles Le syst me d aspiration des d chets sous terre avec des conteneurs enterr s comme Barcelone Stockholm Madrid Le tri s lectif enterr pour les collectifs semis collectifs et individuels C est la r ussite d une exp rimentation de ce type de tri s lectif enterr qui a eu lieu dans un quartier dit difficile Calais combin au co t excessif du syst me d aspiration des d chets sous terre et du manque de densit qu il faut pour le rentabiliser que la CUD d cide d appliquer le troisi me projet au sein de la premi re tranche de logement de l co quartier Ce sont des bornes quivalentes aux poubelles bleues et marron Ce syst me de tri permet de r colter beaucoup plus de d chets m nagers que les poubelles classiques d une profondeur de 5m De plus cette technique du tri s lectif enterr a trois avantages non n gligeables Les risques d incendies sont limit s de part la situation des d chets sous terre Une int gration plus esth tique dans le paysage et pas de nuisance olfactive Des volumes de stockage plus importants limitant les pass
254. voqu s juste avant ce point Il a fait l objet de nombreuses recherches de la part de ses concepteurs Il repr sente un produit urbain encore jamais r alis il doit donc convaincre de sa viabilit et de sa possible reproductibilit soit partielle soit totale dans d autres secteurs dunkerquois ou dans d autres villes de la Communaut Urbaine de Dunkerque Le prototype urbain Grand Large s apparente par cons quent une d marche d innovation d un nouveau cadre de vie d une nouvelle fa on de pratiquer la ville dans le but de faciliter la vie quotidienne de ses futurs habitants de r duire les missions de CO2 et l talement urbain 59 Mais c est aussi une d marche exploratrice d un prototype novateur en termes de nouvelles technologies de nouveau design urbain de nouveaux usages sociaux ou de nouvelles pratiques sociales Il a donc fait l objet de nombreuses recherches de la part de ses concepteurs Grand Large se veut exemplaire par exemple en termes de mixit sociale et montrer qu il est possible de reproduire cette aspect nouveau l chelle du quartier mais galement en termes de partage de la voirie o l on tente d une mani re originale d laborer une pratique nouvelle de la rue de la part les diff rents moyens de locomotions Il existe videmment d autres aspects originaux qui confirment l exemplarit de ce nouveau quartier inscrit dans le champ du d veloppement

Mémoire Final Micka..

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

M&eacute;moire Final Micka..

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Mémoire Final Micka..