Entrée Libre n° 7 - Autorité de la concurrence
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1. t partag notamment par les parlementaires auxquels l Autorit a pr sent son avis mi novembre 2009 Une r flexion europ enne sur le secteur laitier L Autorit de la concurrence participe acti vement aux r flexions communautaires sur le secteur laitier Relations contractuelles entre les producteurs et les laiteries pouvoir de n gociation des producteurs transparence et information des consommateurs am lioration de la comp titivit du secteur cr ation ventuelle d un march terme une expertise g n rale sur l avenir du secteur a d but le 13 octobre dernier au sein du groupe de haut niveau mis en place par la Commission europ enne Le Bundeskartellamt allemand et l Autorit de la concurrence fran aise y repr sentent les autorit s de concurrence des tats membres Un rapport complet est attendu pour le mois de juin E Concurrence dans le secteur laitier que pr conise l Autorit Avis 09 A 48 du 2 octobre 2009 relatif au fonctionnement du secteur laitier disponible sur www autoritedelaconcurrence fr Favoriser la mise en place d un cadre contractuel durable La relation entre producteurs et industriels fonctionne aujourd hui sur la confiance et en pratique les leveurs ne connaissent jamais l avance le prix de leur production L Autorit de la concurrence pr conise la contractualisation sur les volumes les prix et les l ments de qualit afin que le producteur pu2. d but Le dialogue Paris Bruxelles Que ce soit sur l avenir de la fili re laiti re sur la conciliation entre distribution s lective et commerce en ligne ou sur les sujets plus institu tionnels comme la lutte anti cartels l Autorit est plus que jamais au c ur du R seau europ en de la concurrence REC qui r unit la Commission europ enne et les autorit s des 27 tats membres de l Union europ enne Nous continue rons dans cette voie avec un objectif bien pr cis Dialoguer avec nos pairs et faire converger les approches ne sont pas des fins en soi mais bien des moyens de rendre la r gulation concurrentielle la fois plus efficace et plus lisible pour les entreprises et les consommateurs E fr tedelaconcurrenc Arr t sur Contr le des concentrations mode d emploi Les lignes directrices publi es par l Autorit de la concurrence apportent aux entreprises les pr cisions n cessaires pour bien g rer leur dossier de concentration p 2 Question de fond March s agricoles Trouver le juste quilibre Dans un secteur soumis aux al as et l instabilit des prix il n est pas ais de trouver un juste quilibre dans les relations entre les diff rents acteurs La concurrence appliqu e au secteur agricole doit donc faire montre la fois de souplesse et de vigilance L Autorit a fait des propositions en ce sens p 3 Y EL Le go t du d bat Fibre opt
3. proc dure d analyse des march s de gros du haut d bit et du tr s haut d bit avis 08 A 06 du 6 mai 2008 portant sur un projet de disposition l gislative concernant le d veloppement des r seaux tr s haut d bit en fibre optique d cision 08 D 02 du 12 f vrier 2008 relative une demande de mesures conservatoires pr sent e par la soci t Free SAS L Autorit a ainsi recommand aux pouvoirs publics notamment aux collectivit s territoriales de privil gier autant que possible la fibre par rapport aux solutions interm diaires dites de mont e en d bit dans le cadre de leurs interventions avis 09 A 57 du 22 d cembre 2009 relatif une demande d avis de l ARCEP Directeur de la publication Bruno Lasserre R dactrice en chef Anne Marchand entree libre autoritedelaconcurrence fr Conception et r alisation Peter Pen eR Autorit Cr dit photos Phovoir Fotolia ISSN 2104 1164 concurrence Autorit de la concurrence 11 rue de l chelle 75001 Paris T l 33 0 1 55 04 00 00 pese e wwWw autoritedelaconcurrence fr
4. sont disponibles sur le site de l Autorit www autoritedelaconcurrence fr Agenda Contr le des concentrations quels changements Lundi 22 mars 2010 8h45 12h30 Le contr le des concentrations sera l honneur des premiers Rendez vous de l ann e 2010 organis s par l Autorit de la concurrence le lundi 22 mars prochain dans les locaux parisiens de l ENA Le pr sident Bruno Lasserre pr sentera le bilan d une premi re ann e de contr le des concentrations par l Autorit de la concurrence Les d bats s organiseront ensuite autour de deux th matiques la premi re portera sur les nouveaux seuils en mati re de commerce de d tail et sur la contr labilit de certaines op rations la seconde sera centr e sur la place de l analyse conomique et son incidence pour les diff rents acteurs Le programme d taill sera mis en ligne d but f vrier sur le site de l Autorit www autoritedelaconcurrence fr Pour s inscrire une seule adresse rendez vous 22mars autoritedelaconcurrence fr C est le nombre d avis rendus par l Autorit entre le 1 janvier et le 31 d cembre 2009 Cette activit consultative soutenue est en partie due une sollicitation de plus en plus fr quente des pouvoirs publics mais aussi la r forme des d lais de paiements 34 avis rendus sur les accords sectoriels d rogatoires LES R GLES DE CONCURRENCE S APPLIQUENT EN TENANT COMPTE DE L
5. Autorit de la Concurrence Bruno Lasserre Pr sident but 2009 la nouvelle Autorit de la concurrence se mettait en place avec un objectif prioritaire celui de faire vivre la loi de moder nisation de l conomie Moins d un an apr s le pari est en passe d tre tenu sur tous les fronts C est d abord l ensemble de ses membres et de ses agents dont je tiens saluer la mobilisation sans faille que l Autorit doit ses premiers r sultats Mais la qualit du dialogue que nous avons nou depuis la r forme avec le Parlement l ensemble des pou voirs publics et les entreprises est aussi un l ment fort de notre d part sur de bons rails Une meilleure surveillance concurrentielle des march s La mission principale de l Autorit est de v rifier que les mar ch s fonctionnent bien Ses services d instruction forts de 81 rapporteurs ont d ores et d j men de fr quentes op rations sur le terrain R sultat les autosaisines ont t plus nombreuses 11 en 2009 contre 6 en 2008 que ce soit au contentieux ou sur des sujets plus larges comme le fonc tionnement de la concurrence dans le secteur ferroviaire l objectif tant de guider les acteurs vers plus d efficacit et de cr ativit conomique au b n fice des consommateurs Un contr le des concentrations int gr et acc l r Pr s de 90 d cisions ont t rendues par l Autorit depuis qu elle a re u la responsabi
6. EURS SP CIFICIT S TD z 8 Q O c O T D Q Pour une am lioration de l offre au consommateur Certaines restrictions de concurrence peuvent tre admises si elles s av rent b n fiques in fine pour le consommateur En 1981 un avis rendu par la Commission de la concurrence sur le vin de Cahors a indiqu qu un accord entre producteurs et n gociants sur un prix plancher du vin vendu en vrac aux n gociants pouvait chapper la prohibition des ententes dans la mesure o il tait li une d marche d am lioration de la qualit des vins offerts aux consommateurs avis 81 14 Dans le secteur des volailles sous label le Conseil de la concurrence cette fois avait admis des mesures d harmonisation des prix interm diaires au sein de diff rentes fili res labellis es qui permettaient d am liorer la qualit d s lors qu existait une concurrence sur le march entre les labels de volaille d cision 94 D 41 du 5 juillet 1994 En 2008 lavis du Conseil de la concurrence sur la fili re fruits et l gumes a consid r que les changes d informations entre producteurs pouvaient s av rer b n fiques s ils contribuaient r quilibrer le pouvoir de n gociation avec leurs partenaires en aval et r duire la volatilit de l offre avis 08 A 07 du 7 mai 2008 En 2009 dans son analyse du secteur laitier l Autorit de la concurrence a estim qu elle n avait pas de r
7. able des d bits Pourquoi en a t on besoin D une part en fonction des caract ris tiques de l infrastructure en cuivre qualit et longueur de la boucle les d bits autoris s varient de 512Kbits s quelques 20Mbits s Au moins 25 des lignes ne supportent pas les offres triple play incluant la TV des op rateurs Cette proportion augmente consid rablement si l on inclut la r ception des cha nes en qualit Haute D finition ou la r ception simultan e de plusieurs programmes D autre part le web n a cess de g n rer des applications de plus en plus gourmandes en bande passante N oublions pas enfin que l Internet mobile va n cessiter des besoins en liens tr s haut d bit pour raccorder des stations de plus en plus proches des consommateurs Comment se situe la France par rapport l Europe et l Europe par rapport au monde La France occupe au plan mondial une place plut t m diocre en nombre de raccordements en fibre au regard des leaders Mais on ne peut pas juger le march du tr s haut d bit sans l inscrire dans le cadre plus large du mar ch du haut d bit Or la France a une position satisfai sante sur ce march disponibilit taux de p n tration vitesse offerte et prix Sur le plan des co ts de d ploie ment de la fibre on ne b n ficie pas d un urbanisme ver tical avec des concentrations de la population comparables aux m tropoles asiatiques Sur le plan des recett
8. aisons de remettre en cause cette approche b n fique au consommateur mais qu elle ne pouvait toutefois pas pr juger de la position qu adopterait la Commission europ enne cet gard avis 09 A 48 du 2 octobre 2009 Contre des tarifications communes L Autorit de la concurrence n est pas favorable toute d marche qui pourrait aboutir des accords collectifs sur les prix En 2007 concernant le march de la collecte et de la commercialisation des c r ales le Conseil a sanctionn trois organisations agricoles pour avoir labor et diffus un bar me indicatif interprofessionnel pour le s chage du ma s d cision 07 D 16 du 9 mai 2007 Dans son avis sur le lait Autorit affirme que l mission de recommandations de prix g n rales tant au niveau national que r gional pr sente un r el risque juridique au regard des r gles de concurrence avis 09 A 48 du 2 octobre 2009 Les d cisions et avis cit s sont disponibles sur www autoritedelaconcurrence fr AUX MARCH S AGRICOLES L Autorit de la concurrence pr conise la contractualisation comme instrument de lutte contre la volatilit des prix March s agricoles Trouver le juste quilibre Dans un secteur soumis aux al as et l instabilit des prix il n est pas ais de trouver un juste quilibre dans les relations entre les diff rents acteurs afin de pr server la qualit de l offre pour le consommateur ainsi qu u
9. c ble fourreaux et chambres de tirage qui constitue plus de 70 des co ts de d ploiement L ARCEP qui a opt pour cette approche dans les grandes agglom rations a en outre d fini des modalit s de partage du c blage int rieur des immeubles pour viter un deuxi me goulet Une seconde approche va beaucoup plus loin dans la mutualisation en consid rant qu il n y a pas place pour une duplication des infrastructures c bles et quipements actifs et que la concurrence doit se concentrer au niveau de la fourniture des services par des op rateurs concurrents se partageant la m me plateforme r seau Celle ci peut tre partiellement financ e par une collectivit publique sous r serve de la conformit avec la r glementation sur les aides d tat en particulier dans les zones de moyenne et faible densit Ce d bat va donc tre aussi l occasion d valuer une r gulation g ographique subnationale La fibre une opportunit unique de developper la concurrence avis 09 A 47 du 22 septembre 2009 avis 09 A 57 du 22 d cembre 2009 La concurrence est en marche dans le secteur du tr s haut d bit et devrait pouvoir jouer pleinement son r le dans la dynamique de d ploiement Sollicit e par le gouvernement pour tablir un cadre r glementaire adapt au d ploiement de la fibre dans les copropri t s l ARCEP a souhait rendre possible l architecture dite multifibres Ses orientations ont t a
10. es les op rateurs ne peuvent pas compter sur un march lucratif de la t l vision payante comme aux tats Unis La France retient cependant l attention des observateurs internationaux du fait du d ploiement conjoint et concurrentiel de r seaux en fibre par les trois grands fournisseurs ADSL et le c blo op rateur dans les grandes villes du pays et du fait aussi de la mobilisation des collectivit s locales dans les villes moyennes Quelles opportunit s offre le d ploiement d une nouvelle boucle locale notamment sur le plan de la concurrence entre op rateurs Il y a d bat en Europe et en France sur l application des r gles de concurrence la fibre Contrairement au haut d bit bas sur le cuivre on ne peut pas limiter les dispo sitions principales celles imposant un op rateur histo rique louverture d une infrastructure existante Il faut ici pr server une concurrence effective dans l acc s l Internet tout en adoptant un cadre qui favorise l investissement portant sur la mont e en d bit Yves GASSOT Directeur g n ral de l IDATE Institut de l audiovisuel et des t l communications en Europe Tr s sch matiquement on peut identifier deux mod les Le premier privil gie l investissement priv et une concurrence bas e sur des infrastructures de t l communications dis tinctes Il s appuie sur une politique tr s active de partage et d ouverture du g nie civil chemins de
11. et TF1 sur son projet d acquisition de TMC et NT1 ont d bouch sur des engagements significatifs et novateurs en mati re de publicit d acquisition de droits et de programmation pour que l op ration n affaiblisse pas les cha nes de la t l vision num rique terrestre La d cision sera publi e sur le site de l Autorit www autoritedelaconcurrence fr Le chiffre Controle des concentrations Nouvelles r gles nouvelles lignes directrices La publication de nouvelles lignes directrices s imposait apr s la r forme op r e par la loi de modernisation de l conomie ayant transf r l Autorit de la concurrence la comp tence du contr le national des concentrations Avec pour objectif de gui der les entreprises dans leur projet de fusions les lignes direc trices int grent tous les changements op r s par la r forme et s attachent expliquer en d tail les conditions d application du contr le des concentrations tel que d fini par la loi nouvelles r gles de proc dures nouveaux seuils de notification etc Statistiques du contr le des concentrations entre le 2 mars et le 31 d cembre 2009 Op rations notifi es D cisions rendues Autorisations Autorisations sous r serve d engagements Contr le inapplicable Phase 2 en cours d examen Date d entr e en vigueur de la r forme LDC Volaille Arriv TLP groupe SNCF Novatrans Caisse d pargne Banque Populaire Gro
12. ique le choix de la concurrence entreelibre re oit Yves Gassot Directeur g n ral de l IDATE Institut de l audiovisuel et des t l communications en Europe p 4 ct L Autorit en En bref Restaurer la concurrence dans les DOM Saisie par Bouygues T l com Caraibe puis par Outremer T l com l Autorit a sanctionn Orange Caraibe et France T l com hauteur de 63 millions d d euros pour avoir mis en uvre des pratiques anticoncurrentielles sur le march de la t l phonie mobile ou de la t l phonie fixe vers les mobiles dans la zone Antilles Guyane C est la quatri me fois en 2009 que l Autorit de la concurrence agit dans le secteur des t l communications dans les DOM d cision 09 D 36 du 9 d cembre 2009 disponible sur www autoritedelaconcurrence fr Photomaton s engage Photomaton s est engag notamment ne plus conclure de contrats comportant des clauses d exclusivit et pr voir des contrats d une dur e maximum de 36 mois contre 60 mois auparavant avec des clauses de renouvellement d un an au plus L Autorit de la concurrence a accept les engagements propos s consid rant qu ils taient de nature r soudre les difficult s de concurrence soulev es et pr sentaient un caract re cr dible et v rifiable d cision 09 D 32 du 26 octobre 2009 disponible sur www autoritedelaconcurrence fr P riode d observation pour le livre num riq
13. isse pr voir ses recettes et mieux ajuster ses investissements Une solution galement souhait e par les pouvoirs publics et qui pourrait tre d finie par la future loi de modernisation agricole Permettre aux producteurs de se regrouper La perspective de d veloppement des contrats implique un renforcement du pouvoir de n gociation des producteurs soit au sein de coop ratives soit dans des associations charg es de commercialiser leurs produits Sur ce point l Autorit de la concurrence en appelle un assouplissement des r gles europ ennes encadrant ce secteur Depuis la r forme op r e par la loi de modernisation de l conomie en 2008 les commissions du Parlement comp tentes en mati re de concurrence ont la possibilit d entendre le Pr sident de l Autorit de la concurrence et de consulter cette derni re sur toute question entrant dans son champ de comp tence Cette facult a t utilis e pour la premi re fois en juin dernier par la commission des affaires conomiques du S nat qui a demand l Autorit d explorer les pistes pouvant am liorer le fonctionnement concurrentiel du secteur laitier avis 09 A 48 du 2 octobre 2009 voir ci contre La commission a ensuite dress un rapport complet appelant une nouvelle r gulation europ enne des march s agricoles Rapport d information du S nat n 73 du 30 octobre 2009 disponible sur www autoritedelaconcurrence fr Envisager le recours aux march
14. lit du contr le des concentrations qui relevait ant rieurement du ministre de l conomie L ann e a t marqu e malgr les conditions conomiques difficiles que nous traversons par des op rations structurantes pour certains secteurs comme le secteur bancaire avec le L Autorit a d montr qu elle pouvait mobiliser son expertise en temps r el et proposer des solutions aux pouvoirs publics de l Autorit de la concurrence DN bouclage de l op ration Banque Populaire Caisse d pargne et celui du transport ferroviaire et routier SNCF Novatrans Nous avons adopt fin d cembre au terme d une large consultation publique de nouvelles lignes directrices qui viennent renforcer l analyse conomique et simplifier la proc dure en donnant un maximum de s curit juridique aux entreprises Une Autorit en prise avec le d bat public Avec les avis qu elle a rendus d une part au gouvernement sur la situation conomique des d partements et territoires d outre mer et d autre part la commission des affaires conomiques du S nat sur la situation concurrentielle du secteur laitier l Autorit a d montr qu elle pouvait mobiliser son expertise en temps r el enrichir le d bat public et pro poser des solutions aux pouvoirs publics La concurrence est plus que jamais un outil concret au b n fice de la modernisation conomique de la croissance et du pouvoir d achat Et ce n est qu un
15. ne s curit suffisante des revenus pour les producteurs La concurrence appliqu e au secteur agricole doit donc faire montre la fois de souplesse et de vigilance La question de l application des r gles com munautaires de la concurrence au secteur agricole n a pas t tranch e initialement par le trait de Rome mais il est vite apparu qu une r ponse positive s imposait pourvu que ce faisant les sp cificit s et les besoins du secteur soient pris en compte Cela sup pose de concilier les r gles de concurrence habituelles avec un secteur caract ris la fois par des forces de production plut t dispers es et individualis es et la n ces sit de recourir des actions communes forces de travail de commercialisation etc Dans un contexte de retrait de l interven tion publique et face aux dysfonctionnements constat s la recherche de solutions concr tes s impose la fois dans l int r t du consom mateur et des diff rents acteurs en pr sence producteurs industriels etc Privil gier la qualit du produit pour le consommateur Lun des objectifs de l Autorit est de lutter contre les restrictions de concurrence suscep tibles de nuire aux consommateurs La pratique d cisionnelle de l Autorit et de la Commission de la concurrence et du Conseil avant elle montre dans le m me temps sa volont de longue date de prendre en compte l am lioration de la qualit des produits offerts a
16. pprouv es par l Autorit de la concurrence avis 09 A 47 du 22 septembre 2009 avant de recevoir le feu vert de la Commission europ enne au mois de novembre et homologation du gouvernement en fin d ann e En pratique l op rateur qui le premier quipera un immeuble pour le raccorder son r seau sera tenu d installer une fibre pour chacun des op rateurs qui le souhaiteront condition qu ils cofinancent l installation Une solution qui pr sente plusieurs avantages aux yeux de l Autorit de la concurrence Tout d abord elle permet aux op rateurs de conserver une ind pendance totale puisque chacun b n ficie d une fibre continue entre le local du client et ses propres quipements Ensuite elle offre aux consommateurs la possibilit d avoir plusieurs fournisseurs simultan ment et de changer d op rateur rapidement sans interruption de service Enfin le multifibres peut favoriser l mergence d un march de gros permettant de nouveaux acteurs d entrer sur le march et de maintenir sur les entreprises en place une pression concurrentielle Depuis d but 2008 l autorit fran aise de concurrence a eu plusieurs fois l occasion de se pencher sur les conditions de d ploiement de l acc s Internet tr s haut d bit et de souligner l enjeu majeur que constitue pour la concurrence le d ploiement de la fibre optique avis 08 A 09 du 5 juin 2008 relatif une demande d avis de l ARCEP dans le cadre de la
17. s terme Le d veloppement des march s terme pourrait aussi selon l Autorit de la concurrence constituer une piste pour lutter contre la volatilit des prix Par ce biais le producteur fixe par anticipation le prix de sa production et se couvre contre les risques de variation de celui ci Les risques sont mutualis s entre les producteurs mais galement dans le temps gr ce des contrats terme standardis s Le syst me est tr s usit outre Atlantique par le biais du Chicago Mercantile Exchange existe depuis 1848 La faisabilit d un tel outil au niveau europ en est en cours d examen avec l European Milk Exchange A savoir Le go t du d bat Fibre optique le choix de la concurrence tape jug e d cisive par l Autorit de la concurrence pour la dynamique concurrentielle du march des t l communications le d ploiement de la fibre optique repr sente un d fi de taille pour les op rateurs Entr e libre a interrog Yves Gassot Directeur g n ral de l IDATE sur les opportunit s de services offertes par l ouverture d une nouvelle boucle locale et ses enjeux concurrentiels Techniquement qu est ce que le d ploiement de la fibre optique va changer dans notre quotidien Il s agit aujourd hui de d ployer la fibre optique jusqu abonn ou un point situ proximit de l abonn En supprimant ou en raccourcissant la section en cuivre on permet une l vation consid r
18. u consommateur dans son analyse des pratiques en cause voir cas pratiques R quilibrer les forces de n gociations Dans l analyse des relations entre producteurs et industriels le constat de l Autorit de la concurrence est le plus souvent celui d un d s quilibre du pouvoir de n gociation au d triment des premiers L Autorit de la concurrence estime qu il est n cessaire de stabiliser les relations et de r quilibrer les forces en pr sence S agissant de l organi sation conomique de la fili re fruits et l gumes le Conseil de la concurrence avait d j exprim un avis favorable sur le fait que les producteurs peuvent s organiser pour renforcer leur pouvoir de march face aux distributeurs et r duire le caract re al a toire de l offre sous r serve qu ils conservent une r elle autonomie dans leur politique de prix avis n 08 A 07 du 7 mai 2008 L Autorit s est son tour exprim e en ce sens dans un avis rendu au mois d octobre 2009 sur le fonctionnement du secteur laitier avis 09 A 48 du 2 octobre 2009 voir encadr La concentration de l offre le cas ch ant au travers de formules plus souples que la coop rative classique coupl e avec la mise en place d un cadre contractuel durable appara t l Autorit comme l une des solu tions pouvant permettre de s curiser le revenu des producteurs et d am liorer l effi cacit conomique de l ensemble du secteur Ce diagnostic a
19. ue Saisie pour avis par le ministre de la Culture et de la Communication l Autorit de la concurrence estime que la mise en place d un syst me de prix unique pour le livre num rique est pr matur e compte tenu du caract re embryonnaire du march Elle recommande une p riode d observation durant laquelle diff rents mod les pourraient cohabiter fixation des prix par le d taillant ou par l diteur syst me technique ouvert o ferm de t l chargement du livre avis 09 A 56 du 18 d cembre 2009 disponible sur www autoritedelaconcurrence fr Rachat de Keolis autorisation sous engagements Sous r serve d engagements permettant de rem dier aux probl mes concurrentiels identifi s l Autorit de la concurrence a autoris la prise de contr le conjoint par la SNCF et la Caisse de d p t et de Placement du Qu bec CDPQ de Keolis sp cialis dans le transport public de voyageurs Rappelons que la Commission europ enne avait renvoy l Autorit de la concurrence l examen de cette concentration dont les effets taient susceptibles d affecter sp cifiquement la concurrence sur le march fran ais de transport public de voyageurs d cision 10 DCC 02 du 12 janvier 2010 destin e a tre publi e sur www autoritedelaconcurrence fr A venir Rachat de TCM et NT1 par TF1 Les discussions qui ont t men es pendant pr s d un mois et demi entre l Autorit de la concurrence
20. upe TF1 NT1 TMC Rep res mode d emploi Transparence et pr visibilit La publication de ce guide p dagogique et pratique doit permettre aux entreprises de disposer de tous les l ments dont elles ont besoin pour franchir dans les meilleurs d lais les diff rentes tapes du contr le des concentrations Par exemple en mati re de notification les lignes directrices comprennent un descriptif pr cis du contenu du dossier et de l ensemble des pi ces join dre pour la bonne compr hension de l op ration Concernant par ailleurs lexamen des op rations sur le fond le document apporte sur plus de 70 pages les pr cisions n cessaires aux entreprises sur les m thodes qui guident l analyse concurren tielle de l Autorit Enfin l Autorit de la concurrence a choisi de produire une annexe de recommandations destin es guider les entreprises et leurs conseils dans la pr sentation d ventuels travaux conomiques fournis l appui d un dossier de notifi cation Objectif faciliter la communication entre les parties et les services de l Autorit afin que les tudes soumises par les entreprises contribuent l instruction le plus efficacement possible Les lignes directrices relatives au contr le des concentrations concernent toutes les op rations de fusion notifi es compter du 1 janvier 2010 E Les lignes directrices ainsi que des questions r ponses destin es faciliter la compr hension du document
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