Les lieux imaginaires
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1. rique rev t une importance particuli re et pourra donner lieu un autre travail Recherche sur les cadres au mus e par exemple R alisation de cadres riches graphismes avec feutre dor ou argent collage d l ments donnant du relief et peintu re dor e utilisation de carton ondul dor ou argent utilisation de papiers cadeaux appropri s de papier m tallis yu vUl Les ch teaux ne manquent pas non plus Voil ici une belle occasion de faire d couvrir aux enfants les ch teaux de la Loire le ch teau d Uss qui est celui de La Belle au Bois dormant et les ch teaux de Louis IT de Bavi re Faire une observation at tentive une description pr cise et une comparaison avec d autres b tisses permettra d entrer dans l architecture d enrichir le vocabulaire et de distinguer les diff rents types d habitat De plus cette phase de travail conditionnera le r ussite de l atelier que je vous propose ensuite L encore nous appliquerons l op ration plastique transformer Prendre une photographie de la fa ade principale de l cole Imprimer et agrandir en format A3 Transformer par le dessin ajout d l ments architecturaux d couverts lors de la phase de travail pr c dente tours cr neaux tours de fen tres portes monumentales par collage d l ments d coup s et coll s photocopier en N amp B des photos de ch teaux agrandies pour avoir un r ser voirs d2. 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 17 8T q II VOJE dO Jew eosed 06 NAd9 06 AVdI 30 1 00 E Le basson r veille la Terre avec un th me lent figure 1 et un son tendu du au fait qu il joue dans l aigu de l instrument Il joue d abord seul puis est accom pagn des bois clarinettes essentiel lement 45 secondes le cor anglais entre avec un son plus mordant NUANCES mezzo forte Crescendo on terminera Fortissimo A Imin13 entr e des cordes en pizzicati en arp ges On ne les a pas encore entendues jusque l Stravinski m nage ses effets on ne les entendra que sous forme sporadique dans les trois premi res minutes de cette pi ce Leur entr e marque le d but d un crescendo d orchestre d une minute trente il se voit dans le trac d Audacity On entend de plus en plus d instruments qui jouent tous de plus en plus de notes et de plus en plus fort La Terre s veille 2 min 50 le crescendo s interrompt brutalement apr s qu on ait entendu des sonneries de trompettes I L adoration de la Terre Introduction Cette phase termine le premier mouvement de cette pi ce 1l sert de transition on en tend nouveau le basson solo qui redon ne une partie du th me du d but Les bois jouent ensuite mais ce n est que pour instal ler les cordes qui font entendre pour la pre mi re fois une id e rythmique autour de
3. LL ER W juil waa i ANNE Premi re partie veil de la Interm a a P C sure tion du Crescendo final terre de tempo oz 39Yd Une note br ve dans Th me 1 le m dium rechant Chantent tous ensemble chant e tr s pianissimo DEUX FOIS le th me 1 en fort commen ant piano et en Chanteur so liste Silence silence Improvisation En utilisant la figu re B densification du discours et crescendo en utilisant cette fois ci a des interventions br ves explosives T en Une note sur un groupe de notes de syllabes Groupe L br ve dans ou de sons Silence le m dium silence Silence silence chanteurs chant e tr s fort m es Groupe Une note Entr e des percussions qui marquent le tempo de lt Silence br ve tr s silence Silence plus en plus fort en frappant les noires sur les notes 2 percussions fort jou es par les xylophones et les tubes sonores ai F Groupe 3 gt xylophones 7 JOP Silence Silence 7 et tubes sonores un Il s agit ici de recr er le cres cendo d orchestre Cette partie du travail peut tre travaill e en C est ici l id e du lle amont Comment ajouter pro Pour marquer cette coupure le basson qui gressivement des instruments chef le ma tre dans un pre Remar estreprise densifier un discours et en mier temps mais un l ve aussi Le chef doit
4. Lieux et mythologies L organisation du monde Le monde d En Haut L id e de l existence d un monde lev d o les dieux observent les hommes est commune de nombreuses civilisations Dans la mythologie grecque la r sidence des dieux se situe non pas dans un environnement c leste mais sur le mont Olympe la plus haute montagne de Gr ce Culminant 2917 m tres son sommet reste tr s souvent cach aux mortels par les nuages Les hommes peuvent ainsi s imaginer que l Olympe est un lieu de vill giature sur lequel les dieux ont lu domicile pour passer leur temps festoyer et contempler le monde La mer est partout En Gr ce comme au Japon il y a la mer La mer est omnipr sente elle enserre de ses bras toutes les les elle s immisce dans les terres elle porte des r cifs des hauts fonds Elle est bleue elle brille on la voit presque autant que le ciel La mer nourrit mais punit aussi les hommes Elle est la gardienne de lieux inconnus Rien d tonnant donc d en faire la demeure d un dieu ce sera Pos idon pour les grecs et Wata Tsu Mi pour les japonais Dans ces deux cultures le dieu de la mer vit dans un palais au fond des oc ans La fascination pour ces lieux habit s par des tres fantastiques ne s estompe pas avec la dis parition de la culture antique La pr sence de repr sentations de Pos idon de Triton dieu marin grec repr sent comme un homme dont le corps se termine p
5. donner le tempo du th me 2 Il le garde ensuite et le ques rai A o augmenter le volume pour pourquoi pas doit d cider marque jsuqu la fin qu il indiquera he qu on volue de peu et piano d un signe qui sera connu de libre peu BEAUCOUP ET TRES FORT tous On pourrait repr senter ce qui se passe ici l aide de la figure B marqu LES LIEUX IMAGINAIRES Figure A Th me 1 Figure B densification et crescendo LA Figure C Th me 2 CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 21
6. l ments architecturaux d couper La mise en valeur se fera comme pr c demment lJ ee ee Au cycle III Avec des l ves de cycle HI je veux vous entrainer vers l invention d un pays imaginaire population physionomie des habitants lieu de vie habitat plan carte du pays monde v g tal et animal 1 La population Deux possibilit s comme point de d part d marrer une histoire dans un lieu inconnu et imaginer la population y vivant partir d un personnage existant dans un r cit dont on ne conna t pas l apparence les noms des h ros de la mythologie se pr tent bien ce genre de jeu dans ce cas la seule vocation du nom est le point de d part Le travail l oral est une fois encore essentiel pour d marrer l activit et faire voluer cette population imaginaire La prise de notes est ici indispensable elle pourra se faire sur une affiche amendable par exemple Les tapes Dessin au trait d un habitant Ajout de couleurs R alisation en volume avec objets de r cup ration papier carton p te durcissant colle fil de fer Pour finir donner une unit plastique aux personnages afin que l on comprenne qu ils appartiennent un m me groupe CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 13 PAGE 14 LES LIEUX IMAGINAIRES Photographier sous plusieurs angles les personnages 2 Le lieu de vie int grer les personnages dans un paysage D finir le
7. le questionnement suivant o Quels sont les diff rents l ments qui composent ce paysage o Que voit on au premier plan au second plan l arri re plan o Essaie maintenant de d crire ce paysage en organisant les diff rents l ments qui le composent Dans le cas d une p dagogie diff renci e 1l est possible de proposer aux l ves en difficult quelques connecteurs et du vocabulaire propre au paysage d crire 7 Autre piste Sur une copie du texte de L arbre qui chante on peut demander aux l ves de surligner en bleu la description de la maison en vert la description de la for t et en rouge la description du chemin On peut aussi proposer un r cit et demander aux l ves de rep rer les lieux de l histoire puis de s interroger sur leur importance dans le r cit Puis ils peuvent tablir un tri en listant uniquement les lieux importants Ils devront alors justifier leurs choix Dans une activit d criture on pourra leur demander de modifier les lieux du r cit partir de contes de f es tudi s en classe on peut envisager d approfondir un th me Dans Le petit Poucet la plus grande partie de l histoire se passe dans la for t C est galement dans la for t que le petit Chaperon rouge rencontre le loup La Belle au Bois Dormant demeure dans un ch teau et c est aussi dans un ch teau que vit l ogre du Chat bott A l aide d un corpus les l ves devront analyser
8. ma narratif pour qu il y ait r cit Le lieu n est pas un actant mais il permet la structuration du sch ma narratif Il localise l action dans ce jeu qui n cessite sept disques repr sentant chacun une ca t gorie Cat gories Le h ros e un lutin e un soldat e un p cheur e un pauvre b cheron e une princesse e un prince e un animal e une berg re Le point de d part e une musique lointaine e un r ve trange e un message des Martiens e un rayon laser dans le ciel e un appel t l phonique anonyme e un plan secret e une bouteille avec un message e une trace myst rieuse Le but e devenir riche e devenir un savant e devenir tr s fort e redevenir un b b e devenir c l bre ne jamais vieillir e rencontrer l amour devenir roi Le lieu e au sommet d une montagne e une le inhabit e e au plus profond de la for t e un gratte ciel Un ennemi e une grotte obscure e une plan te myst rieuse e au plus profond de la mer e un ch teau abandonn CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 8 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES PAGE 9 e une voyante e un dragon e un monstre un ogre e un g ant e une sorci re e un robot e un enfant Un ami e un vieil homme e un magicien e Spiderman e un noble chevalier e un gendarme e un chevalier e un judoka e un extra terrestre L objet magique e une formule qui rend invisible e un s rum de v rit e un tr sor e un tapis volant e des rol
9. pre mier tableau appel L Adoration de la Terre Lors de sa cr ation en 1913 voici les notes du programme qu avaient re u les spectateurs au sujet du premier tableau Premier tableau L Adoration de la terre Printemps La terre est couverte de fleurs La terre est couverte d herbe Une grande joie r gne sur la terre Les hommes se livrent la danse et interrogent l avenir selon les rites L A eul de tous les sages prend part lui m me la glorification du Printemps On l am ne pour l unir la terre abondante et superbe Chacun pi tine la terre avec extase 2 Travail d coute Nous proposons donc d couter les cinq premi res minutes de ce premier ta bleau ce qui correspond l ensemble du premier mou vement INTRODUCTION et au d but du second AUGURES PRINT A NIERS C est donc un passage assez long que nous nous propo sons d couter ici Ce sera donc un des objectifs de ce travail en cycle 3 Suppor ter une coute longue Igor Stravinski dirigeant en 1929 Afin de repr senter graphiquement le d roulement de l extrait sonore je vous propose d utiliser la repr sentation graphique pro duite en ouvrant simplement le fichier son dans le logiciel AUDACITY Cette repr sentation montre d j assez clairement les diff rents moments de l uvre Une fois la structure de l uvre labor e on pourra envisager une recr ation de celle ci par la classe CPAV
10. puis d duire les caract ristiques des principaux lieux dans ces contes de f es Par exemple on peut leur demander d extraire le lexique se rapportant au ch teau recherche des synonymes et des ter mes proches Ils peuvent ainsi trouver des synonymes comme fort forteresse palais manoir et des termes proches comme don jon muraille tour tourelle Puis partir de ce vocabulaire on cherche caract riser le ch teau Il se caract rise d abord par ses diff rents lieux les cham bres d abord souvent nombreuses montant de chambre en chambre il alla dans toutes les chambres du ch teau les unes apr s les autres mais aussi le donjon x il alla jusqu un haut donjon gt les tours l office les appartements et l ext rieur le pont levis du marquis de Carabas la cour et la basse cour les jardins et notamment leurs arbres et leurs avenues arbres touffus du ch teau de la Belle au bois dormant On peut aussi percevoir et travailler sur une particularit du ch teau qui est son pouvoir d attraction le Prince de la Belle au Bois Dormant malgr les inqui tantes rumeurs qui courent au sujet du ch teau marche vers le ch teau qu il voyait au bout d une grande avenue o il entra le roi du Chat bott qui vit en passant le ch teau de l Ogre voulut entrer dedans Enfin le ch teau peut aussi devenir prison On le sait pour Peau d Ane mais aussi dans une ce
11. AV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 12 PAGE 13 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES Cycle II On pourra ais ment poursuivre le travail sur la for t au cycle IT exp rimentations compositions plastiques et mise en valeur Mais d autres lieux cit s de fa on r currente dans les contes comme les fontaines et les ch teaux pourront attirer notre atten tion En ville Belfort comme ailleurs et dans les villages environnants il existe encore des fontaines ou des lavoirs Partir leur d couverte chercher leur origine leur fonction hier et aujourd hui observer leur forme leur mode de construction les mat riaux de construction utilis s le lieu d implantation c est s inscrire dans la d marche patrimoniale et entrer simplement dans l architecture Photographie et dessin in situ serviront garder en m moire les lieux visit s et tudi s Les photographies de fontaines ou de lavoirs seront ensuite un support pour un travail sp cifique aux arts visuels Imprimer les photos en N amp B et les agrandir si possible jusqu au format A3 Appliquer l op ration plastique transformer par ajout de couleurs en r f rence un conte ou non mais toujours pour apporter une touche f rique au lieu par ajout par le dessin de personnages cit s dans le conte par ajout par des personnages du contes qu on aura photocopi s d coup s et qu on collera La mise en valeur ici par le caract re f
12. Balle Ballon Gratter Frotter Graver Etaler Tapoter Faire rouler Souffler Verser D poser Gicler Faire couler Froisser Griffer Balayer Secouer craser Frapper Presser Malaxer Taper Appuyer Gratouiller Pincer PAGE 12 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES Voici maintenant quelques exemples d activit s pour travailler sp cifiquement le geste et des r f rences des artistes dont les uvres donnent un rendu qui pourra tre compar celui obtenu par les enfants Geste Descriptif activit Verser une bonne quantit de produit vaisselle dans un verre d encre color e et utiliser ce m lange pour faire des bulles l aide d un outil appropri jeu d enfant tube bulles D poser quelques gouttes d encre au centre du support puis souffler sur les taches l aide d une pail le afin de provoquer des coulures souffl es Mettre disposition de chaque enfant deux couleurs primaires dans des bacs faire tremper le bout des doigts d une main dans une couleur et de l autre main dans l autre couleur Tapoter ensuite le support avec pour intention d en recouvrir toute la surface D poser quelques gouttes de peinture de couleurs diff rentes au centre du support puis tapoter avec les doigts directement sur la peinture pour recouvrir le support Sam Francis de Kooning Pollock Recouvrir le support de gouache paisse et l aide d un objet fourchette en plastique b tonnet r t
13. Plusieurs textes indiens mexicains et cambodgiens font r f rence RS U Doa RES Mu Continent perdu on le situa d abord dans l Atlantique puis dans le Paci AMEN be fique entre les les Hawa et les les Fidji En 1885 l abb Brasseur de Bourbourg affirme avoir trouv le nom de Mu AM RIQUE OC AN DU NORO ATLANTIDE dans le manuscrit Troano un codex maya mais ce sera surtout par l crivain occultiste James Churchward que sera diffus e l id e de l existence d une j soci t tr s avanc e du nom de Mu qu un ph nom ne naturel aurait fait gt dispara tre D crit comme un pays sans montagnes parsem de rivi res et de PM lacs la v g tation luxuriante o r sidaient des tribus de gens beaux et doux ou suo Mu galement nomm N murie repr sente une autre description d un paradis mythique L Eldorado C est un pays fabuleux que les conquistadors espagnols situaient en Colombie Ses villes taient pav es d or ses difi ces taient en or son roi tait recouvert d or La l gende venait d une coutume qui voulait que le chef chaque ann e se rend t en barque aupr s d un lac sacr le corps enduit de poudre d or m l e de l argile et y d vers t des offrandes d un grand prix Le mythe eut la vie dure il fallut que le gouvernement colombien en 1965 d clar t les lieux patrimoine culturel national pour qu ils chappent au
14. Projet D partemental Arts Visuels et Histoire des Arts MYTHOLOGIQUES ENVOI N 5 AVRIL 2010 Les lieux imaginaires Les hommes se sont toujours imagin s qu il existait des lieux merveilleux d o la souffrance la maladie et la mort seraient exclues L id e d un paradis d avant la civilisation va de pair avec celle d un paradis dans l au del La question de la r alit des lieux mythiques a autant anim nos anc tres qu il int resse encore cer tains de nos contemporains en perp tuelle qu te d un den perdu qu il est possible de retrouver Eldorado nom que les conquista dors espagnols donnaient une contr e fabuleuse est d ailleurs entr dans le langage courant pour d signer un pays chim rique o vivre serait tr s agr able Les cit s disparues font toujours l objet de recherches et de fantasmes La croyance l existence de mon des engloutis est probablement l expression des angoisses humai nes face la destruction et l id e de dispara tre un jour Monde bien r el mais aux lois et aux rep res si diff rents des n tres qu il nous est difficile d y reconna tre un univers connu le lieu dans le conte est fantasm Dans la mythologie le lieu appara t comme l expression d une organisation du monde Au monde d En Bas v ritable royaume des morts s oppose g n ralement le monde d En Haut o les dieux visibles ou invisibles veillent et interviennent sur le destin des hom
15. abriquer soi m me son paysage sonore Ce n est pas compliqu et on peut trouver une multitude d occasions o on peut cr er son propre paysage sonore entr e d un train en gare de Belfort Sortie d cole etc Il suffit de bien choisir son moment afin qu il poss de diff rentes s quences dif f rents moments clairement identifiables et d un enregistreur num rique ou d un minidisque pour enregistrer Si cela vous tente votre CPEM poss de deux minidisques qu il peut vous pr ter et il peut m me vous accompagner dans la r alisation de ces enregistrement et leur utilisation en classe 2 Un exemple d exploitation en classe cycle 1 et 2 EN CYCLE 1 rep rer les successions Je vous propose de travailler sur l extrait sonore Inde travelling sonore 001 qui se trouve sur le site www lesondujour com C est un extrait court qui pr sente des l ments clairement identifiables et pr sent s successivement 1 On d finira d abord avec les enfants la liste des l ments entendus On essaiera d atteindre l exhaustivit mais en fonction de la classe et des r actions des l ves celle ci peut tre abandonn e sans craindre de d voyer l activit Voici la liste de ces l ments Une porte qu on ouvre elle grince Au moment o cette porte se ferme on entend des bruits de circulation automobile Des instruments de percussions Deux personnes discutent dans une langue trang re A nouve
16. ar une queue de poisson et souvent en train de souffler dans une conque ou de sir nes la proue des bateaux perdure bien apr s l Antiquit Cette ornementation des navires ne se limite jamais une simple vis e esth tique ou d corative On attribue ces ornements une fonction protectrice Cette croyance et ces pratiques perdureront jusqu au XIX me si cle dans tous les pays d Europe Mais il existe un autre monde invisible mais auquel personne n chappe Le lieu du dernier voyage que les grecs nommaient le monde d En Bas Le monde d En Bas Dans la mythologie grecque et romaine les Enfers sont les lieux souterrains o descendent les mes apr s la mort pour y tre jug es et pour recevoir le ch timent de leurs fautes ou la r compen se de leurs bonnes actions Ces lieux souterrains situ s une profondeur incommensurable au dessous de la Gr ce et de l Italie s tendaient jusqu aux extr mes confins du monde alors connu et de m me que la Terre tait entour e par le fleuve oc an ils taient circonscrits et born s par le royaume de la nuit Les enfers se r partissaient en quatre r gions l Er be l Enfer des m chants le Tartare et les Champs Elys es C est dans l Er be qu erraient pendant cent ans les ombres infortun es dont les corps n avaient pas re u de s pultures L Enfer des m chants tait le lieu de toutes les expiations c est l que le crime subi
17. au des bruits de circulation automobile Un homme compte en anglais One two three four UUU CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 15 LES LIEUX IMAGINAIRES PAGE 16 Un coup de klaxon un camion passe Un homme parle on entend galement des klaxons et des bruits de la ville Un homme chante Klaxon Une voiture passe Applaudissements Une personne dit Thank you On entend ces personnes s loigner du micro Une personne pose une question dans une langue trang re Quelques gazouillis d oiseaux La r ponse vient Jean Charles RU RU UE UE L int r t de cette phase de travail est d aiguiser l oreille des enfants de les pous ser tre le plus attentifs possible pour rep rer le petit d tail sonore qu il est difficile de discerner 11 A partir de ces l ments et d images ad hoc on pourra construire un musi cogramme Ci contre vous pouvez en voir un possible ii Une fois ce travail effectu on pourra envisager une recr ation de ce paysage sonore en classe en utilisant les sons qu on produire avec son corps voix percussions corporelles etc les instruments de la classe des objets sonores etc En cycle 2 discerner les simultan it s En cycle 2 on pourra partir du m me proc d mais on y ajoutera la dimension poly phonique Par exemple en m me temps que les deux hommes parlent il y a un arri re plan sonore Cet arri r
18. carton gratter Le support devra tre pais les outils se ront vari s couteau peindre fourchette brosse dure outil pointu Jean Dubuffet Jean Fautrier Antoni Tapi s Travailler avec des tampons r aliser des empreintes avec des objets tr s vari s On pourra aussi faire de la l gumogravure pomme de terre moiti de pomme champignon Claude Viallat Malaxer de la terre de la p te modeler de la p te sel de la p te tarte De cette mati re ma lax e extraire une forme et garder la trace du geste Ousmane Sow de Kooning Pincer pour d chirer d chirer des bandes de papier et r aliser une composition plastique Pincer pour marquer un pli r aliser des pliages Jacques Villegl souffler tapoter griffer rouler froisser taper gratter presser ap puyer malaxer pincer D ployer de grandes feuilles blanches au sol tremper le pinceau dans la peinture et venir le secouer au dessus du support Le geste pourra tre ample ou au contraire timide Pollock Sam Francis secouer Vous trouverez facilement en tapant sur un moteur de recherche des images des uvres des artistes cit s en italique Ces ima ges pourront faire l objet d une s ance d observation et comparaison avec les productions des enfants Ces moments sont impor tants car ils permettent d affiner le regard et d enrichir le vocabulaire des couleurs des formes et de l organisation spatiale CP
19. cune par une couleur On peut donc retrouver le h ros le point de d part le but le lieu un ennemi un ami l objet magique Bien entendu si un travail a d j t men partir de la petite fabrique de contes 1l est possible de complexifier la t che en proposant neuf s ries de huit figures 1 les h ros 2 les d sirs et les manques du h ros 3 les conseillers du h ros 4 les alli s du h ros 5 les lieux o se d roule l histoire 6 les ennemis du h ros 7 les d faites 8 les victoires 9 les bonheurs et les triomphes Il est tr s important de d couvrir les cartes d abord collectivement pour se familiariser avec elles Il est essentiel de ne pas se servir des cartes tant que les l ves n ont pas t suffisamment impr gn s par les contes et qu ils n ont pas en t te le sch ma narratif Cette proposition n est pas exhaustive Les cartes jouer permettent de nom breuses approches que l enseignant peut faire voluer en fonction de ses attentes CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 9 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES PAGE 10 5 Cr er des contes avec des d s Une approche similaire celle propos e dans la petite fabrique de contes ou dans la r alisation de contes l aide de cartes est envisageable en utilisant des d s 6 Activit d criture On peut aussi proposer des l ves de cycle 3 de d crire une photographie en soumettant
20. dans les croyances chr tiennes du Haut Moyen Age Pourtant cette repr sentation d un paradis c leste et d un enfer au centre de la Terre est rendue complexe pour les th ologiens avec la red couverte des philosophes grecs La litt rature rend compte de ce questionnement que les po tes r solvent en d veloppant le mod le des voies de Paradis Le ciel est avant tout un acc s dont la localisation n est pas fix e L opposition marqu e entre espace c leste et infernal est aussi exploit e dans la mythologie nordique o les deux ponts mythiques B frost et Gjallarbru m nent pour l un au monde des dieux et pour le second de mani re sym trique au monde infernal Si l imaginaire de l Homme lui permet d envisager un avenir dans l au del il n en demeure pas moins la recherche d un bonheur terrestre Pour cela 1l fantasme des lieux ou des pays imaginaires oubli s mais red couvrir porteurs de tous les charmes et douceurs auxquels il aspire Pays et lieux mythiques L Atlantide tants go tant le bonheur de l ge d or 2 L Atlantide a t elle r ellement exist S est elle comme l ont crit les An ESA ciens effondr e la suite d un cataclysme dans les eaux de la mer Plusieurs g olo FI gues tout en divergeant sur sa position g ographique s en disent persuad s Ainsi le vulcanologue Haroun Tazieff situait ce pays non pas dans l Atlantique mais l empla cemen
21. dissant et travailler sur transparents successifs pour d limiter des zones appliquer des couleurs positionner les noms et les diff rentes indications devant figurer sur une carte 5 Monde animal et v g tal Pour finir on pourra aussi inventer le monde animal et v g tal de ce pays imaginaire Sous la forme de dessin d observation comme une page d encyclop die les diff rentes esp ces seront pr sent es On laissera libre place l imagination tant au niveau des formes qu celui des couleurs CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 14 PAGE 15 LES LIEUX IMAGINAIRES I CYCL ES I et 2 Le paysage sonore C est avant tout au cours des moments d Education Musicale qu on apprend couter On sait toute l importance que la maftri se de cette comp tence rev t l cole Or travailler l coute sur des extraits musicaux avec des petits est parfois complexe tant les plans sonores sont divers et riches On pourra donc ais ment proposer des s ances d coute autour de ce qu on appellera un PAYSAGE SONORE Si un paysage se d crit visuellement il peut aussi l tre de mani re sonore Faites l exp rience Fermez les yeux Premier plan sonore des cigales chantent tue t te dans le lointain on entend un avion qui s approche bruit sourd mat et grave c est un long courrier qui vole haut dans le ciel On entend galement le vent qui souffle dans les arbres et fait craquer d
22. e plan sera analys et sur le musicogramme on pourra voir plu sieurs lignes relatant ces simultan it s CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort IT Page 16 LES LIEUX IMAGINAIRES PAGE 17 II Un exemple de travail en cycle 3 LE DEBUT DU SACRE DU PRINTEMPS 1 Situation historique Les pages musicales d crivant un paysa api i Tds i ge sont nombreuses dans l histoire de la P a ga musique Parmi celles ci je vous propo ag o i 4 yi se un exemple Les premi res minutes du nn a _ M ie ballet de Stravinski Le sacre du prin p temps Ce ballet cr en 1913 est une uvre majeure du d but du XX me si cle A sa cr ation Paris au th tre des Champs Elys es elle d clencha un scan fi dale la salle hua et moqua cette uvre T dont elle ne comprenait pas les codes t nouveaux Pourtant Stravinski tait d j un ma tre reconnu et la chor graphie du ballet fut confi e Diaghilev et ses c l bres ballets russes Le Les cinq premi res minutes de cette u vre peuvent justement s entendre comme un paysage sonore Il d crit le monde qui s veille avant l apparition du printemps Je vous propose donc de travailler autour de cette coute D cor original de Nicholas Roerich pour la premi re partie du Sacre du printemps en Le sacre est divis en deux tableaux le 1213 passage du d but appartient donc au
23. e temps autre les branches de ceux ci Soudain on entend le gravier crisser et les pas d une personne s appro chant Sans vous le dire vous vous tes sans doute imaginer sur un sentier de Provence en plein t le vent caressant les oli viers sur le bord du chemin Le paysage se d crit donc bien par son ambiance sonore Le compositeur Canadien Sch fer n en 1933 ira plus loin et d finira le paysage sonore soundscape en anglais de cette mani re Le terme s applique aussi bien des environnements r els qu des constructions abstraites telles que des compositions musicales ou des montages sur bande en particulier lorsqu ils sont consid r s comme faisant partie du cadre de vie Avec des jeunes enfants le travail sur le paysage sonore se r v le tr s pertinent car il permet de mettre en place des comp tences d coute sans se soucier des connaissances musicales que les enfants n ont pas encore 1 Comment se procurer des paysages sonores A Sur CD Il existe de nombreux disques pr sentant des paysages sonores soit des fins commerciales soit des fins p dagogiques notam ment pour toutes les ambiances champ tres et campagnardes B Sur Internet Sur le site suivant http www lesondujour com Vous trouverez une foultitude de paysages sonores diff rents C est en partant d un extrait de ce site que je vous proposerai ci dessous deux exemples d exploitation en classe C F
24. eau griffer la peinture fra che avec une intention de forme ou non Paul Klee Jean Messagier Placer une feuille au fond d une boite d poser quelques gouttes de peinture sur le support et faire rouler des billes d un bord l autre Tremper les roues d une petite voiture dans de la peinture et la faire rouler sur le support dans tous les sens Sur un support de tr s grande surface d poser de larges taches de peinture et faire rouler des balles et des ballons Pollock Georges Mathieu Froisser une feuille de papier de soie la d plier la coller sur un support rigide puis frotter avec du pastel gras craie couch e sur la surface obtenue Les creux et les bosses donnent des effets de lu mi re et d ombre des effets de mati re Froisser du papier en boule et l utiliser comme outil pour d poser de la peinture le geste utile tapo ter Simon Hantai Froisser du papier en boule tremper la boule dans de la peinture et la d poser sur le support en ta pant On obtient des effets de mati re marbrures r seau de lignes plus ou moins serr es Tremper une ponge dans de la peinture et r aliser le m me type de travail Tremper ses mains dans la peinture et taper sur le support Afin de diff rencier griffer de gratter on jouera sur la mati re support Ici pour vraiment gratter on travaillera plus volontiers dans des mati res paisses comme de l enduit de la terre du sable mouill ou de la peinture paisse s che
25. ement par le faux Marquis de Carabas gr ce aux ruses du Chat bott Au del de la cons cration sociale et de la r compense accord e la suite des preuves surmont es victorieusement le ch teau symbolise le lieu de l accomplissement d finitif Cendrillon Peau d ne Blanche Neige la Belle au Bois Dormant sont r compens es de leur vertu et re oivent en m me temps fortune gloire et poux dans l espace consacr du ch teau Mais le ch teau peut aussi se r v ler mal fique pour ceux qui br lent de le conna tre de fond en comble C est le cas de la Belle au Bois Dormant qui en parcourant le ch teau familial d couvre une vieille fileuse oubli e au fond d un grenier n gli geant toute prudence elle se saisit de la quenouille et s endort pour un sommeil de cent ans C est aussi le cas de la femme trop curieuse de Barbe Bleue qui p n tre dans la chambre interdite en d pit des menaces prof r es par son mal fique et terrifiant poux La fontaine lieu des rencontres Lieu d ombre et d eau la fontaine est le lieu des rencontres inattendues et de l apparition des f es S1 les lieux ont des fonctions symboliques tr s clairement rep rables cependant en m me temps ils sont mouvants Ils sont souvent marqu s par la dualit dans la mesu re o les plus antith tiques communiquent ch teau masure fond du bois fontaine A chaque personnage de savoir reconna tre et d accepter cette ambigu
26. enferm e par sa mar tre dans le ch teau de son p re doit pour recouvrer son identit affronter les dangers du vaste monde sylvestre et prouver son bon c ur en se mettant au service des sept nains L espace familial est un espace d enfermement et de labeur routinier L espace ext rieur tout au contraire est le lieu certes de l preuve mais surtout de l accomplissement de soi La for t lieu de tous les dangers Lieu ouvert sombre et dense qui inspire la crainte et l effroi peupl d animaux cruels loups et d tres barbares qui se repaissent de chair fra che ogres la for t brouille tous les rep res du h ros ainsi que ceux du lecteur auditeur qui retrouve ses terreurs enfantines En effet la for t renferme bien des pi ges sous la forme d un asile trompeur comme cette maison de pain d pices sur laquelle se pr cipitent H nsel et Gre tel mourant de faim sans entendre la petite voix de la sorci re qui les pr vient sur le mode de la ritournelle enfantine Grigno grigno grignoton Qui gri gnote ma maison De m me Blanche Neige trouve refuge dans la maison des sept nains mais il s agit d un asile factice o sa mar tre a t t fait de la retrouver D autre part la for t rarement d crite est aussi un lieu d initiation C est en la traversant que Blondine chappe au cruel magicien de la for t des Lilas pour trouver refuge aupr s de Bonne Biche et de Beau Minon Comtes
27. entes unit s d habitation selon une r gle pr alablement tablie de fa on lin aire circulaire ou tag e Prendre des photos pour r aliser des montages lieu de vie habitat population 4 Plan carte Pour parfaire l image de ce pays imaginaire on pourra en construire le plan et m me une vraie fausse carte Des auteurs comme Tolkien accompagnent leurs r cits de la carte du monde dans lequel ils se d roulent on peut voir galement la carte des peurs dans l album Le grand livre des peurs Toutes les tudes de cartes men es en g ographie seront ici tr s utiles code de couleurs gt L gende gt l ments devant figurer rivi res montagnes etc La carte pourra voluer tout au long du r cit si celui ci est invent par les enfants Il sera possible d envisager une grande vari t de moyens plastiques Vieillissement du support utilisation de th caf brou de noix gt Isoler des fragments de cartes ou de photocopies extraites de gravures anciennes et les associer pour cr er une nouvelle carte 5 Utilisation de m diums vari s encre de Chine encres color es aquarelles feutres tr s fin crayons de papier de duret s diff rentes outil informatique gt Transformation partir d une photographie pouvant sugg rer une vue a rienne traces dans le sable ou dans la terre empreintes corce papier chiffonn d pli tissu chiffonn Photocopier l image en l agran
28. i re premi re pour cr er des arbres par d coupage ou d chirage puis collage Toutes les productions pourront tre retravaill es ou compl t es par un travail de graphisme cerne noir un cadre des jeux de hachures utilisation d un r pertoire graphique pour dessiner les feuilles ou l corce des troncs La mise en valeur prendra ici toute son ampleur d elle d pendra le rendu de votre production Au final ce sont les grands for mats sous forme de fresques ou de frises qui rendront le mieux compte de l aspect de la for t que l on veut donner for t dense sombre ou clairsem e N h sitez pas juxtaposer superposer amalgamer vider des formes encadrer d chirer les bords Papiers Papier dessin Papier glac Papier Kraft Papier journal Papier granuleux Cartes routi res Cartes d atlas Papier musique Partitions musicales Carton ondul Tissus Aluminium Argile Plastiques Bois Varier la taille et la forme des supports CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 11 Peinture acrylique Aquarelle Pastels secs et gras Stylo Crayon de papier varier la duret de la mine Encres Brou de noix Cires color es Fusains Charbon Feutres Fil de fer Pinceau Spatule Balai Brosse Rouleau Eponge Peigne R teau Couteau Fourchette Carton Petite voiture Main Doigt Tampons vari s Paille Papier chiffonn Papier bulles Billes
29. lers r action e une carte magique e un billet de loterie gagnant e une cl ouvrant toutes les portes R gle du jeu On choisit un l ment dans chacun des disques en le faisant tourner selon les suggestions des l ves On obtient alors une s rie de sept l ments Les l ments indispensables la cr ation d un conte sont ainsi donn s Ils devront appara tre dans le r cit oral auquel participent tous les l ves de la classe Le ma tre doit particuli rement veiller la construction coh rente de la narration Le texte est transcrit au tableau partir de ce premier jet puis retravaill en fonction de la grille d analyse suivante Situation dans le r cit Connecteurs Moment durant lequel Id es essentielles apparaissent nos sept l ments CC ee D A Situation finale positive Exemple D sormais L enseignant doit aussi veiller au bon usage des temps des verbes de la syntaxe et de l orthographe Cette activit peut tre men e individuellement Chaque l ve choisit ses l ments de conte selon la m me proc dure On pourra alors lui proposer de mener une criture r dactionnelle ou de pr senter oralement son conte aux autres l ves selon le niveau de la classe 4 Cr er des contes avec des cartes jouer Comme nous l avons propos pour la fabrique de contes il est possible de proposer aux l ves sept cat gories pr sent es 1c1 sous forme de cartes Jouer et symbolis es cha
30. lieu de vie for t montagne d sert marais jardin rivi re Chercher des images ou prendre des photos de lieux r els c est aussi l occasion de partir explorer les alentours de l co le Int grer les personnages la photo cette occasion l outil informatique pourra avantageusement tre utilis A d faut c est manuellement par d coupage et collage que l on proc dera 3 L habitat On fera une tude des diff rents types d habitats De la maison au ch teau Habitat traditionnel bois terre crue Habitat nomade Habitat individuel et collectif Habitat lacustre Cabanes Habitat imaginaire dans l espace sous marin Habitat des contes et des mythes Les r alisations ou projets d architectes contemporains pourront aussi donner des id es Jean Nouvel on lui doit la transformation du th tre Granit Belfort ou le mus e du quai Branly Paris Santiago Calatrava on lui doit l a rogare de Lyon St Exup ry ou l op ra de Valence et bien d autres ouvrages pouvant souvent tre assimil s de la sculpture UULU Avec les l ves on fabriquera des habitats en lien avec l environnement d fini pour y faire vivre la population imagin e Choisir des mat riaux selon le lieu de vie paille bois terre plastique carton textile m tal laine ficelle argile Construire r aliser une armature et l habiller para t le plus facile Associer les diff r
31. menons nous Paris Pendant que l ogre est parti Quand il reviendra Il nous mangera Promenons nous dans le pr La sorci re n est pas pass e Quand elle passera Elle nous punira 2 Contes d faits Ce jeu imaginatif peut tre pratiqu aux cycles 2 et 3 Il s agit de faire d railler une histoire en introduisant des l ments CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort IT Page 7 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES PAGE 8 intrus qui modifient le r cit Une condition indispensable la r ussite d un tel jeu avec les l ves est qu ils connaissent la v ritable histoire et qu ils soient suffisamment impr gn s de sa trame structurelle Une fois que l l ment intrus est donn il suffit de trouver le d but de l histoi re et d amener les l ves imaginer la suite Par exemple dans Le Petit Chaperon rouge donner les cinq mots suivants petite fille bois fleurs loup grand m re un sixi me mot ici un lieu ch teau viendra casser la s rie et faire d railler l histoire Aux l ves d imaginer la suite 3 La petite fabrique de contes Afin de mettre en uvre l imaginaire des enfants et de d velopper la comp tence narrative indispensable la production et l criture des contes il est possible de proposer une machine fabriquer des contes Celle ci doit permettre de combiner les sph res d action des personnages et les actants en un sch
32. mes Mode d emploi du projet d partemental Chaque mois si nous sommes en forme vous recevrez un bulletin semblable celui ci Pour conna tre le th me de cha cun vous pouvez consulter le sommaire sur cette page Les bulletins contiennent des pistes de travail dans le domaine des Arts Visuels et de l Education Musicale mettre en re gard d un travail en litt rature Vous pourrez galement retrouver ces dossiers sur le site du CPEM http vincent michelat perso sfr fr Nous vous inviterons fr quemment nous envoyer des productions de classes ou d l ves que nous pourrons publier sur ce m me site CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 1 CONTES L GENDES ET R CITS LES LIEUX IMAGINAIRES SOMMAIRE DES ENVOIS Les personnages n gatifs novembre 2009 Les personnages positifs et h ro ques d cembre 2009 Les grandes aventures mythologiques janvier 2010 Mythologies et r f rences actuelles f vrier 2010 Les lieux imaginaires mars 2010 Fables avril 2010 DANS CE NUM RO Litt rature Lieux et 2 mythologie Litt rature Lieux dans D les contes Litt rature Pistes d acti 7 vit s mener en classe Arts Visuels cycle 1 11 Arts Visuels cycle 2 13 Arts Visuels cycle 3 13 Education Musical cycle 15 1 et 2 Le paysage sonore Education Musicale 17 cycle 3 le sacre du printemps RECREATION 20
33. r entrer s enfuir Une d marche similaire partir des objets du conte ayant une incidence sur les personnages cailloux miettes de pain le grand couteau et leurs actions pourra tre men e On pourra ensuite associer des illustrations des lieux et des objets pour faire reformuler l pisode correspondant En prolongement de ce travail sur les lieux et les objets 1l est possible de mener une comparaison avec le conte d tourn Le Petit Pouss lorsqu il aura t lu Activit que l on peut mener en fin de cycle 2 et au cycle 3 S rie de jeux de cr ativit orale autour du conte qui pourront d boucher sur des activit s de production crite 1 Les formulettes Les contes et notamment ceux de Perrault sont marqu s par la pr sence de formulettes Tire la chevillette la bobinette cherra Le petit chaperon rouge Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l herbe qui verdoie La Barbe Bleue L activit consiste en inventer d autres qui se rapportent directement aux lieux dans les contes Pour cela utilisons comme point de d part une fabulette tr s connue d un auteur franc comtois Marcel Aym Promenons nous dans les bois Pendant que le loup n y est pas S1 le loup y tait Il nous mangerait Les contes bleus du chat perch Marcel Aym Il suffit de trouver d autres rimes bois aboie ou d autres personnages et bien entendu d autres lieux Pro
34. rtaine mesure pour La barbe bleue Une tude similaire sur les autres lieux pourra tre men e et notamment la for t endroit peu rassurant mais vers lequel on s enfuit pour en ressortir transform par les preuves dont le h ros a triomph CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 10 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES PAGE 11 Arts visuels Je vous propose ce mois ci de partir explorer de nouveaux territoires Mythes contes et l gendes vont devenir pr texte explo rations d couvertes inventions de mondes inconnus On pourra partir la recherche de cit s perdues comme l Atlantide ou tenter de retrouver le jardin d Eden et la Tour de Babel On pourra inventer une civilisation perdue comme celle du continent Mu ou reconstituer un pays imaginaire comme l Eldorado Les pistes varieront en fonction des cycles la for t pour les plus jeunes fontaines et ch teaux revisit s pour les l ves de cycle H et pays imaginaire pour les plus grands Au cycle I C est la for t qui va attirer notre attention lieu de tous les dangers peupl e d animaux cruels ou tranges elle est pr sente dans bon nombre de contes Elle pourra faire l objet d un travail sur les arbres Au cycle 1 c est l exp rimentation d outils gestes m diums et supports qui pr vaut Aussi on se servira de tous les travaux ex cut s soit comme des fonds sur lesquels on dessinera des arbres soit comme mat
35. se de S gur Le Petit Poucet vainqueur par deux fois des pi ges de la for t en sort grandi et transform si non en taille du moins en maturit Une nouvelle fois le h ros ne triomphe de l preuve que lorsqu il en sort c est dire lorsqu il trouve le moyen de franchir cet espace faussement accueillant ou franchement hostile i i Fia T 1 f E 1 Un IDE sie Eu un D T FT A Mg ii Deni NL A T i Era T a m de a m sr Mei m j a nn E e F ni e a aaa a a E i 1 4 ni ig Lupe m i l image du mythe Th s e et le Minotaure la for t comme le laby rinthe repr sentent l enjeu d une preuve initiatique constitu e d preuves dont le h ros sort grandi Enjeu d une preuve funeste ou initiatique la for t repr sente la part obscure du moi celle du d sir et des angoisses Le fond du bois est le symbole de la descente dans les profondeurs de l inconscient Le but du voyage n est donc pas la for t elle m me mais son au del on ne fait que la traverser CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 5 Pee G LES LIEUX IMAGINAIRES Le ch teau lieu de la r ussite du h ros Le ch teau preuve mat rielle de la r ussite du h ros est un lieu pr serv du monde ext rieur un lieu de s curit signe de la compl te transfiguration du h ros et de son ascension sociale c est le cas pour le ch teau de l ogre acquis bien rapid
36. son identit L espace du conte se d double alors en lieux ouverts que le h ros doit parcourir pour en fin de conte mieux se retrouver c est le vaste monde que courent les h ros des Contes de Grimm Les Deux Fr res Le Vaillant Petit Tailleur o pays invent r el et affectif se m lent pour mieux les garer Le foyer lieu de d part Un jour le h ros du conte de f es doit quitter le foyer familial pour partir la recherche de son identit Cellule protectrice comme le palais du fond des oc ans de la Petite Sir ne ou espace d emprisonnement comme la maison fami hale de Cendrillon le foyer est un lieu clos que le h ros doit abandonner de fa on volontaire ou forc e chass par ses parents Petit Poucet ou au contraire apr s y avoir t maintenu contre son gr Cendrillon Peau d ne C est la premi re tape obligatoire des p r grinations du h ros et la condition m me du r cit Peau d ne s enfuit du domicile familial afin d viter les assauts incestueux de son p re Les parents du Petit Poucet pr f rent abandonner leurs enfants dans la for t plut t que d assister leur mort lente mais in luctable Le cas de Cendrillon mainte nue contre son gr au centre m me du foyer pr s de l tre dans les cendres ne fait que conforter cette hypoth se Mais ici le d part du foyer familial ne peut s effectuer que contre le v u des parents De m me Blanche Neige
37. ssait son juste ch timent l enfin que se faisaient entendre les lamentations et les cris aigus de la douleur Le Tartare venait apr s cet Enfer c tait la prison des dieux C est l qu taient enferm s les Titans les G ants et les dieux anciens chass s de l Olympe par les dieux r gnants et victorieux Les Champs Elys es formaient le s jour heureux des mes vertueuses il y r gnait un ternel prin temps A l ombre des bosquets embaum s les mes fortun es go taient le plus d licieux repos et Jouissaient d une jeunesse perp tuelle sans inqui tude et sans douleur On avait r uni dans les Champs Elys es tous les charmes et les plaisirs comme on avait accumul dans l Enfer des coupa bles toutes les sortes de tourments CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort IT Page 2 PAGE 3 LES LIEUX IMAGINAIRES Mais rassurez vous Ils sont rares ceux qui parviennent aux Champs Elys es Juste quelques grands h ros s tant ren dus agr ables aux dieux b n ficient du privil ge de chanter et de danser au son de la lyre sous un soleil permanent Les actions de l homme lors de sa vie sur Terre jug es sa mort et lui ouvrant les portes d un lieu idyllique ou infernal se retrouve dans toutes les civilisations Mais tandis qu espaces infernaux et d niques sont r unis en un m me lieu le monde d En Bas dans les croyances grecques et romaines ces espaces sont sys t matiquement oppos s
38. t des choses Conclusion Contrairement au conte le mythe voque un autre monde qui s oppose au monde r el Il constitue une fuite un chap patoire un refuge un refuge cr fa onn par l esprit humain m content du visible ou d sireux de le d chiffrer et de l expliquer Toutefois malgr sa volont d aller au del des apparences le mythe n est 1l pas contraint comme le conte d emprunter au r el de lui rester fid le travers toutes les trahisons qu il lui fait subir travers les id alisations ou les diabolisations CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort IT Page 6 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES PAGE 7 Pistes d activit s mener en classe Activit que l on peut mener en cycle 2 Rep rer les caract ristiques du monde du conte les lieux Niveau CP CEI Ce travail sera men partir du conte Le Petit Poucet Il sera n cessaire de lire pr alablement ce conte dans son int gralit La premi re s ance consiste rechercher tous les lieux du r cit Travail oral collectif rechercher et nommer les diff rents lieux du conte Lister ces lieux les CE1 peuvent recopier cette liste la maison e le chemin e la for t e la maison de l ogre ele ch teau e la montagne e le ruisseau e le fleuve La deuxi me s ance consiste rechercher avec les CE1 en vocabulaire les diff rents verbes d action associ s ces lieux dans le conte sauter traverse
39. t de l actuelle mer de Cr te Le volcan responsable du cataclysme serait le mont Th ra dans l le de Santorin pe AL Le jardin d Eden Le jardin d Eden tait le paradis terrestre o selon la Bible Dieu installa nos premiers parents Adam et Eve Il tait plant du c t de l Orient Dieu y fit germer du sol toutes sortes d arbres agr ables la vue et dont les fruits taient bons manger Un fleuve sortait d Eden pour arroser le jardin il se divisait ensuite en quatre bras le troisi me est celui qui coule l est de l Assyrie le T Tigre le quatri me est l Euphrate La Bible situe donc pr cis ment l Eden en M sopotamie et les historiens reconnais sent que le r cit biblique s applique admirablement la M sopotamie grand jardin c est le sens du mot Eden que les hommes eurent conqu rir et planter CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 3 PAGE 4 LES LIEUX IMAGINAIRES La tour de Babel La Bible rapporte qu apr s le d luge les hommes d cid rent d escalader le ciel et que pour cela ils construisirent une tour colossale la tour de Babel La my thologie grecque raconte de m me que les Titans voulant s emparer de l Olympe entass rent l un sur l autre les monts P lion et Ossa La punition inflig e l orgueil des humains consistera brouiller les langages et les rendre incompr hensibles les uns aux autres
40. trois notes figure 2 qui installe une pulsa tion implacable tr pi dante qui sera le mo teur du mouvement suivant Piano IT L adoration de la Terre Les augures printaniers gI 39Yd PAGE 19 LES LIEUX IMAGINAIRES Lento 0 Basson Tempo giusto J 100 Figure 2 Th me 2 id e rythmique de trois notes pour la mise en place du tempo 3 Recr ation en classe Une fois ce travail d coute r alis il pourra tre int ressant de reproduire cette partition en classe avec les instruments dont on dispose Pour ce faire je vous propose d utiliser le dispositif suivant Groupe 1 3 5 chanteurs dont un soliste Ma tre chef d orchestre On fera ensuite jouer le musicogramme de la page suivante on peut le construire avec les l ves mais on peut aussi directement utiliser celui ci si on veut Vous constaterez que par rapport la partition de Stravinski l ensemble a t modul au demi ton sup rieur afin de rendre la chose ex cutable en classe avec les instruments qu on peut y trouver De m me le th me a t simplifi Si vous n tes pas lecteur vous pouvez trouver une version midi du th me sur le site Internet du CPEM http vincent michelat sfr fr Bon travail CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 19 O7 5td TI KOJ dO SUPU9T PSE 06 NAd9 06 AVdI EL ee Lu di
41. x exactions d insatiables chercheurs d or La n cessit de faire vivre un lieu imaginaire n est pas sp cifique la mythologie C est aussi un l ment essentiel du conte Mais tandis qu la question o l action se situe t elle nous r pondons spontan ment ailleurs tr s loin une tude des lieux dans le conte permet de percevoir une g ographie pas si fantaisiste que cela souvent situ e dans notre monde bien r el C est l tude de ces lieux expression de la repr sentation des mesures des limites l aune de l humain que nous allons mener maintenant CPAV 90 CPEM 90 Pascal Lemari CP Belfort II Page 4 CONTES L GENDES ET R CITS MYTHOLOGIQUES PAGE 5 Lieux dans les contes Pays proche Les formules traditionnelles Il tait une fois Au temps jadis placent le conte dans un pass impr cis aux contours mal d finis hors du temps v cu du temps historique Contr e lointaine et fictive le pays des contes de f es est aussi un monde familier avec ses villages domin s par le ch teau seigneurial Le Chat bott et ses for ts profondes Le Petit Poucet ses masures o vivent de pauvres gens H nsel et Gretel ses fontaines et ses rivi res auxquelles la tradition populaire attribue un caract re enchant Les F es Autant de rep res qui permettent de situer le conte dans un espace connu Le h ros quitte un lieu clos pour aller faire sa vie et construire
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