sobriété énergétique
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1. terme inacceptable l explique et donne du sens Il doit intervenir en amont Pas en bout de chaine 4 Ce qu on sait de l homme en soci t e March structurant tyrannie de l offre du confort e Styles et mode de vie vs confort et consommation e Croyances savoirs habitudes normes sociales e Influence comp tences e Homme complexe la fois citoyen usager client consommateur parent habitant e Homme pluriel ge sexe revenus capacit s ville campagne cultures cycles de vie m L homme rationnel est une illusion scientifique Que font les occupants d un b timent e Mauvaise ou pas de gestion des syst mes e Modification des T de consigne e D gradation volontaire des syst mes e Occupation mal pr vue s dentarit personne g e handicap e ch meur e Ils ouvrent les fen tres fait des trous dans les murs e lis collent du papier au mur en terre crue e ils bouchent les a rations lls n a rent pas e Ils rajoutent des radiateurs des ventilateurs Ils am nagent leur confort T shirt en hiver La place centrale du confort Mode D sirs plaisirs Savoirs cn cultures a Arbitrages Confort Micro conflits Routines Croyances Certitudes Habitudes de vie Soci t de consommation La r alit r novations e Des motivations diverses Agrandir ou modifier son logement Esth tisme effet de mode Valoriser2. Clermont Fd Nice Marseille Belgique Lille Qu bec 1999 2003 2003 1996 2005 La ville de 80 familles 16 personnes 612 m nages P lation OPU al Clermont Fd Puis 220 ciblee Non Trois Suisses Communaut du Contexte M tabetchouan communaut aire Dur e Deux mois 15 jours 6 mois 9 ans op ration Relier savoir scientif Cr er des Achat de Faire UE Habitudes exp rimental Ae lampes s engager et action de MDE econergetiques Les caract ristiques des op rations MDE 2 MDE Le Pied dans Les B E E MDE Classique La porte Suivie Clermont Fd Nice Marseille Belgique Lille Qu bec 1999 2003 2003 1996 2005 Pr information domicile Budgets Communication doc Info Energie Sensibilisation Relais de 1 relance Environnement Animation Methodo proximit t l phonique Traduire les Kwh Contacts Animations 1 entretien consomm s en Personnalis s Ventes approfondi CO2 Mesures tech promotionnelles domicile 3 Focus group comp Sensibiliser Mobiliser identit Faire t che Principe sur les Libre Citoyenne d huile Economies Engagement Donner du sens Effet de r alisables acte individuel contamination M thode Questionnaire valuation 500 cartes T Entretiens FOCUS group entretiens 12396 LBC Efficacit Efficacit 40 des R sultats Vendues relative relative mesures Adoptees sont maintenues Des campagnes maladapt es Campagnes souvent de type
3. e Le pari de l effet structurant des politiques publiques du b timent conome et des r novations nerg tiques des quipements conomes Des smarts grids microgrids smart meters Des motivations ou et de l accompagnement Or r sistances au changement et effets rebonds Des effets rebonds L effet rebond Annulation des gains d nergie li s la performance nerg tique soit par une utilisation accrue des quipements conomes ex LBC soit en r investissant les conomies r alis es dans d autres quipements multi quipements Les performances nerg tiques des logements ou et des appareils d culpabilisent les occupants qui tendent compenser en consommant ailleurs 3 On vient chercher le sociologue Les m nages font t il Que se passe t il de la r sistance Aidez nous choisir les bons locataires Onne Le dire n est gouverne pas pas le faire par d cret Trop d infos tue l info Savoir ne suffit pas changer ses habitudes Chassez le culturel il revient au galop Le r le du sociologue Ce que n est pas le socio un charg de com un animateur un ambassadeur un magicien Ne donne pas de recettes la question des mod les des tendances des profils Le sociologue diagnostique analyse et d busque les freins et leviers il parle d appropriabilit et de faisabilit socio technique acceptabilit
4. an Em Economies r alis es pas assez attractives 5 La sobri t une r alit technocentr e Les normes techniques structurent les normes sociales Ex du confort thermique t r glementaire fix e 19 Les programmes s imposent aux occupants Ex de la r gulation du chauffage Les conditions d usage sont contraignantes Equipements de plus en plus sophistiqu s Consignes inattendues pas d ouverture des fen tres pas de papier mural pas de trous dans les murs Modes d emploi absents incomplets ou trop complexes 6 La r alit du quotidien e On a oubli plusieurs facteurs fondamentaux dont Le temps et les modalit s d apprentissage Le caract re vain du top down La faisabilit sociale qui repose sur 2 piliers l utilisabilit L enfer des boutons Ergonomie maladroite Modes d emploi absents information mal libell e illisible Exc s de technicit et l appropriabilit Une mise l cart des usagers Par les automatismes Parla programmation Par les quipements intelligents Les usagers se sentent contraints ils subissent les dispositifs Ils se sentent d poss d s ils perdent leur libert espaces habit s Leur seule marge de manoeuvre les appareils et les technologies Le blues du consommateur e Constats l anxi t face aux dispositifs techniques Sentiment d incomp ten
5. cotrocks effets de comparaison leviers 35 Des hypoth ses sous jacentes e La sensibilit cologique croissante un levier e Les m nages sont en demande d info sur leurs conso pour ma triser leur budget e Une dynamique collective est un facteur de motivation e La MDE passe par apprendre les bons gestes ce qui suppose d duquer et sensibiliser e Les comportements Tous les postes de conso chauffage ECS clim sont uniformes 9 Des leviers pour changer Rendre les m nages comp tents e Suppose que le march soit performant Appareils b timents territoires performants Produits circuits court TC efficaces e Pius fondamental encore Donner de la valeur aux conomies d nergie R compenser e P dagogie Aider la compr hension et la prise en mains Rendre les comp tences aux gens e implique d accompagner au changement Ambassadeurs de l nergie Le livret mode d emploi du logement Informer pour changer Les registres perdants e L information g n rale reste abstraite lointaine et globale e L information est anxiog ne moralisatrice et culpabilisante e l information est controvers e ou et discordante L information est trop ax e sur le contre le CC les GES et pas sur du d sirable Sobri t est un terme n gatif r pulsif Elle tend accro tre la charge mentale Elle menace le confort et est source de micro conflits 38
6. son patrimoine plus value Gagner en confort t ou hiver e R duire ses consommations d nergie R duire son impact environnemental e Des contraintes nombreuses Long processus de d cision Choix complexes et tr s impliquants Arbitrages difficiles et supposant recours expertises D passements des co ts envisag s Temps de retour sur investissement r dhibitoire nl le 1 16 Les paradoxes de la ma trise de la demande d nergie e Economiser l nergie sans changer de comportement consum riste e Acc l ration technique mais sans acc l ration des modes de vie e Mutations profondes de l environnement technique sans changement des cultures nerg tiques e Contr ler ses conso simple jeu de transfert aux syst mes automatiques d l guer aux appareils cellules pour ne pas y penser perte de ma trise e Contradiction entre obsolescence programm e g n ralis e et invitation moins jeter On ach te un logement pas des conomies d nergie Economiser l nergie co te cher 17 Des conomies d nergie peu incitatives JR Brunetierre CGEDD 2011 e Chauffage terrasse ext rieure d un restaurant Conso 1KW 3m2 Co t lt 1 du prix du repas pris par le client e Dans le tertiaire si 1 de sur un an bureau salaire charg annuel de 50 400 euros B t conventionnel 6 7 h salari 216 euros salari an B t BBC 2h an 60 euros salari
7. Informer autrement les ressorts gagnants Une communication de proximit qui r veille la curiosit l int r t qui aide accepter ce qui va tre perdu en changeant qui incite r fl chir e Une information soutenue par la norme sociale e Promouvoir des valeurs positives e Une information qui invite aller vers de nouveaux modes de vie exp riment s et r alistes e Une information s curisante et engageante MC Z lem zelem l univ tise2 fr 39 Des outils pour accompagner le changement e Changer suppose inconfort stress incertitudes r flexion or l homme fonctionne en mode mental automatique D gt Il faut donc l aider faire l exp rience de nouvelles pratiques pour d bloquer les habitudes encha nements de gestuelles r p t s au quotidien et les automatismes incorpor s L environnement l nergie ne sont pas des crit res fondamentaux Il faut donc jouer sur d autres registres l conomique le gt ludique le confort le distinctif Utiliser les outils du marketing MC Z lem zelem univ tlse2 fr 40 Des outils pour accompagner le changement e Trois facteurs influencent les comportements la norme est ce bien vu e l attitude suis je dispos e et le contr le en ai je la comp tence me laissera t on faire CD trois conditions pour changer MC Z lem zelem l univ tise2 fr 41 Des outils pour accompagner le changement e Ci
8. J r duction GES RTI Faire des conomies d NRJ co te cher Les comportements nerg tiques sont complexes pluriels et incertains Combinaison entre e des pratiques sociales relevant d habitudes et de comp tences culture savoir et e des syst mes techniques assortis de normes 19 de prescriptions e des effets de structure le march le b ti les quipements le revenu le type de chauffage e des arbitrages l int rieur du m nage ou du collectif tertiaire e des modes de compr hension e des croyances et des certitudes Manque de stabilit dans le temps e l individu se d place d un espace l autre transportant habitudes et certitudes e Effet des cycles de vie des effets de g n ration des formations des sensibilisations e Variation des mani res de faire possibilit s d agir contraintes D l gation la technique Perte de la ma trise des techniques perte de comp tences 26 La sobri t nerg tique une construction sociotechnique Sobri t _ nerg tique 27 7 Des retours d exp riences informer e Auvergne 10 000 ampoules pour l an 2000 e PACA La technique du pied dans la porte e Lille Les Bulletins Energie Environnement e Qu bec Le programme d efficacit nerg tique de Metabetchouan Les caract ristiques des op rations MDE 1 MDE Le Pied dans Les B E E MDE Classique La porte Suivie
9. UNIVERSIT NEGAWATT M ZE 4 5 OCTOBRE 2013 Comment aller vers la sobri t nerg tique Marie Christine Z lem Sociologue CERTOP CNRS Univ Toulouse O OO NM OO UT BB D NN P Plan de l intervention Vous avez dit sobri t Une sobri t plurielle Une sobri t d cr t e La place du sociologue Ce qu on sait de l homme en soci t La sobri t une r alit technocentr e La r alit du quotidien Une soci t est conome sans habitants Des retours d exp rience informer Des retours d exp rience coaching Des leviers pour changer Rendre les gens comp tenrts La transition Energ tique Un triptyque partag Mix Energ tique D veloppement ENR Efficacit Energ tique Sobri t Energ tique 1 Une sobri t nerg tique plurielle e Sobri t choisie sobri t contrainte e Sobri t d usage 4X4 v lo Clim ventilation naturelle e Sobri t technique Multi quipement juste quipement Efficacit NR e Sobri t dimensionnelle Volume frigo surface habitable taille m nage e Sobri t de bon sens chauffage terrasse hiver portes ouvertes clim e Sobri t de partage Orga collective mutualisation appareils Cette nouvelle injonction affecte concr tement gt Les m tiers et les savoir faire comp tences et formations gt Les technologies quipements mat riaux gt Les modes const
10. ce et de perte de maitrise D ception et mise en doute promesses de la technique nconfort e Cons quences Frein l appropriation des enjeux Faible participation Peu ou pas de gains d nergie Habiter devient compliqu Seule issue possible la d fection d l gation 22 On oublie la part sociale des techniques La diversit des usagers l utilisation que l on fait des techniques halog ne Les modes et temps d apprentissage Les modes de compr hension Les dispositions sociales et comp tences Ld On n enferme pas les pratiques sociales dans des mod les L On ne sensibilise pas en informant L On n apprend pas en entendant On oublie le poids des repr sentations e Un environnement anthropocentr e l nergie une entit virtuelle e Economiser d marche r gressive e Stigmate du pingre du radin e L absence de r f rentiel technique e La crainte de perdre son confort e Agir dans un monde incertain L enjeu de sobri t concentre des distorsions Entre les projets des Et les aspirations et politiques publiques capacit s des individus Entre les utilisations Et les modes de vie et la attendues des logements place du confort Entre les dispositifs Et les comp tences des technologiques utilisateurs Entre des co ts concentr s Et des b n fices trop financiers dossier recherche info diffus Economies financi res professionnels d NR
11. is s Primes incitatives aides financi res e Effet d aubaine ponctuel e Registre de l assistance pas de la responsabilisation 8 Des retours d exp riences Coaching e l incitation comportementale pose que pour transformer les pratiques signal prix motivations sont importants mais le contexte mat riel et normatif l est plus encore Hypo test e sant publique addictions s curit routi re e Le Behavioral change Approche compr hensive processus de d cision Disqualification mod le du choix rationnel e Marketing social MKS Loi ducation promotion de services utilit sociale MKS e Nudges Incitations coups de pouce AFFICHECO Sep 2011 2012 50 m nages R gion centre Impact affichage sur les comportements Savoir suscite la r flexion donc l action TICELEC 2011 2012 50 m nages 25 peu quip s PACA Isoler impact affichage modification routines Pas de notion de d fi viter coaching laisser faire les techno Ma ville est au courant 2011 2012 9000 m nages 120 inscrits site web Saint Laurent Var Induire une r duc des conso mise en concurrence quartiers Accompagner essentiel info plateforme internet quest aspect communautaire Les compteurs communicants au service du coachinc GRID TEAMS 2011 2012 30 m nages Cannes R duire pointes Feed back et incitations co
12. masse G n riques non cibl es pas assez attractives Copies d op rations marketing avec interm diaires pas acquis aux enjeux Une offre tr s mal structur e distributeurs vendeurs Aux argumentaires quivoques conomie d nergie mais ch res l achat Qui consomment moins qu on peut laisser allum es plus longtemps Ecologiques Mais contenant du mercure Aux sp cificit s mal expliqu es Pi ces le plus souvent occup es Eviter les variateurs S adaptent toutes les douilles 31 Les pr suppos s des campagnes Campagnes de communication Grand Public e Obj modifier les comportements e Hyp le savoir modifie les pratiques Op rations de distribution de LBC e Obj faire conna tre e Hyp l essayer c est l adopter Espaces Info Energie e Obj donner des conseils e Hyp existe des besoins en conseils en conomie d nergie Primes incitatives aides financi res e Obj inciter l achat e Hyp facilite le passage l acte Les d fauts des campagnes Campagnes de communication Grand Public e Trop g n ralistes pas cibl es e Ne concernent pas donc ne responsabilisent pas Op rations de distribution d quipements LBC prises eco e Pas de conseils d usage e G n re des contre performances l usage e Effet d aubaine ne suscite pas l achat Espaces Info Energie e R serv s personnes d j inform es e Pas toujours de conseil s personnal
13. nq conditions pour qu un changement diffuse l essayabilit Un avantage relatif et observable mesurable Une compatibilit avec le syst me technique en usage luminaire douilles par ex Une compatibilit avec les syst mes de valeurs et les capacit s financi res Une complexit relative Inverser l quation Co ts concentr s b n fices diffus MC Z lem zelem Juniv tise2 fr 42 Des outils pour accompagner le changement e Mieux cibler les campagnes o Autant de messages que de segments de client le o toucher par des canaux de communication appropri s TV presse affichage campagnes de rue etc Trouver des porte parole o Leaders charismatiques de proximit o Ambassadeurs de l nergie e R compenser e Le placement d id es faire passer des infos citoyennes o Plus belle la vie divertissant ET ducation populaire e Les D fis Energie ou les FAEP o Attention l effet Hathorne MC Z lem zelem l univ tise2 fr 43 10 Quelques questions en suspens Comment inviter changer d s lors que le march pousse consommer dissonance cognitive injonction paradoxale Peut on changer de culture NR par une logique top down d cider la place de Prendre en mains les consommateurs ou les inviter se prendre en mains La question de la p rennisation
14. ructifs multi m tiers collectifs hybrides bouquets de travaux gt Le march Mais aussi gt la soci t de consommation les modes de vie gt les mani res d habiter le rapport au confort gt les cultures et les comportements gt Les habitudes et routines 2 Une sobri t d cr t e type top down Un seul sc nario autour de trois hypoth ses La sobri t enjeu compris et partag par tous l homme en soci t serait unique serait inform rationnel eco friendly et participatif Deux difficult s La sobri t un projet syst mique Rendu vuln rable si un des acteurs du syst me est d faillant Projet de type sociotechnique qui combine des techniques et des hommes qui En amont les con oivent et les mettent en uvre incertitudes sur les comp tences En aval les utilisent ou pas incertitudes sur les usages Et qui s quipent en dehors incertitudes sur les modes d quipement Un projet syst mique Projet constructif Se teur Associations Structures professionnelles drofessionnelles Syndicats Institutions d Etat M d Ouvrage TB M uvre a Fabricants Architectes BE Distributeurs Constructeurs Vendeurs M dias Etat Collectivit s Artisans Entreprises m territoriales Structure Installation Finition Banques notaires Associations militantes assurances Le pari du projet de sobri t
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