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Rapport du groupe de travail sur l`élaboration d`un nouveau cahier des

1. J EN Inspection g n rale des affaires sociales RM2009 085P Rapport du groupe de travail sur l laboration d un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des Maisons de l emploi tabli par Michel THIERRY Membre de l inspection g n rale des affaires sociales Juillet 2009 1 2 IGAS RAPPORT N RM2009 085P Synth se Le pr sent rapport constitue la synth se des travaux d un groupe constitu initiative du Secr taire d Etat emploi M Laurent Wauquiez afin de d finir les orientations d un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l emploi C est un rapport de propositions destin alimenter aussi directement que possible ce nouveau cahier des charges Il est organis autour des quatre axes correspondant la commande Une n cessaire red finition des axes d intervention Des modalit s d valuation mieux finalis es sur la mesure de l impact Une gouvernance adapt e aux partenariats locaux en prise sur la d clinaison r gionale et territoriale de la politique de l Etat Des modalit s de financement par l Etat simples souples et d concentr es Une liste des 20 propositions figure la fin du rapport Quelques points saillants sont souligner Le groupe de travail a men ses travaux sur la base d un mod le de fonctionnement des maisons de l emploi centr sur des fonctions d ensemblier
2. 3 4 La reconnaissance des missions d int r t g n ral Il serait utile que les conventions nouvelles reconnaissent les missions d int r t conomique g n ral confi es aux maisons de l emploi sur la base des dispositions l gislatives rappel es au d but de cette note Certes les MDE sont avant tout de par leurs missions de coordination et d impulsion en mati re de d clinaison locale des politiques de l emploi des auxiliaires des politiques publiques Il n en reste pas moins qu elles sont conduites dans leurs fonctions d ensemblier coordonner organiser ou d livrer des prestations pouvant tre consid r es comme prestations caract re conomique le conseil aux cr ateurs d entreprises la mise en uvre de plate formes de services ce qui plaide pour la r union des l ments constitutifs d un mandat d int r t g n ral au sens de la doctrine europ enne et des d cisions Monti Kroes Il est clair par ailleurs que les maisons de l emploi doivent tre en mesure de rapporter les aides publiques obtenues aux missions d int r t g n ral reconnues pour lequel elles sont mandat es au titre des conventions pass es avec l Etat ou avec des collectivit s territoriales en les distinguant d ventuelles interventions plus concurrentielles sur un march 3 5 Les points les moins consensuels contr le budg taire int gration des missions locales La question de la pr sence des contr leurs budg
3. IGAS RAPPORT N RM2009 085P 35 gt Production d outils de communication de supports de diffusion sur la Validation des Acquis de l Exp rience Oui Non Sioui nombre d outils de supports de diffusion produits gt Orientation vers des structures d accompagnement des parcours VAE Oui Non gt R alisation d actions d appui la construction de parcours VAE Oui Non 3 Indicateurs de r alisation de l axe 3 Contribuer au d veloppement local gt En mati re de cr ation reprise d entreprise mise en uvre d une plate forme cr ateur reprise d entreprise Oui Non organisation de s minaires forums afin de pr senter les dispositifs d appui la cr ation ou reprise d entreprises Oui Non gt Si oui nombre de forums s minaires organis s organisation de forums afin de favoriser les rencontres entre repreneurs potentiels et chefs d entreprise Oui Non Si oui nombre de forums organis s production d outils de communication de supports de diffusion sur les dispositifs d appui la cr ation ou reprise d entreprise Oui Non gt Si oui nombre d outils de supports de diffusion produits actions sp cifiques dans les territoires de la politique de la ville Oui Non gt Si oui liste des actions sp cifiques organis es actions sp cifiques aupr s des jeunes Oui Non gt Si oui liste des actions sp cifiques organis es
4. gt Mobilisation d offres d emploi nombre d offres d emploi recueillies par la MDE et transmises P le Emploi gt dont recueillies aupr s de petites ou tr s petites entreprises gt Sur le th me des services la personne mise en uvre d une plate forme sur les services la personne Oui Non gt Participation la diffusion des clauses d insertion dans les march s publics Oui Non NB si le PLIE est int gr la MDE les actions du PLIE r alis es sur ce th me sont consid r es comme des actions de la MDE Sioui 4 gt Nombre de postes de facilitateurs cr s gt Nombre de donneurs d ordre collectivit s territoriales tablissements publics nationaux gt Nombre de march s publics 36 IGAS RAPPORT N RM2009 085P gt Nombre d heures travaill es gr ce aux clauses d insertion dans les march s publics gt Nombre de sorties positives CDI CDD ou CTT 6 mois gt Participation la mise en uvre de projets d insertion de b n ficiaires du RSA ou l laboration de Pactes territoriaux d insertion Oui Non gt En mati re d emploi saisonnier Organisation de s minaires forums afin de valoriser les emplois saisonniers Oui Non gt Si oui nombre de forums s minaires organis s 4 Indicateurs de r alisation de 4 R duire les freins culturels ou sociaux l acc s l emploi gt Actions comp
5. L mergence de P le emploi comme institution centrale sur le march de Vemploi et la r vision subs quente de l ensemble des modalit s de mise en uvre des processus op rationnels des politiques de l emploi La volont de r duire l ambivalence d un mod le qui assigne aux MDE la fois des misions d impulsion d une strat gie territoriale partag e en mati re d emploi et de d veloppement local et des fonctions d op rateur de l accompagnement vers le retour 8 IGAS RAPPORT N RM2009 085P l emploi axe 3 du cahier des charges initial Dans un certain nombre de cas les doublons avec puis P le emploi ont pu conduire une remise en cause radicale du mod le e La mont e de la crise de l emploi doit conduire mettre de nouveaux accents sur la gestion territoriale des emplois et des comp tences et la construction d itin raires de mobilit professionnelle ou de reconversion 8 La d finition g n rale des missions des maisons de l emploi r sulte de dispositions l gislatives qui mettent l accent sur leur r le de promotion et d animation de synergies locales en compl mentarit avec le service public de l emploi et l ensemble des acteurs de terrain La loi de programmation pour la coh sion sociale du 18 janvier 2005 leur assigne comme mission d associer les collectivit s territoriales et de f d rer les initiatives locales en mettant l accent sur le r le des maisons da
6. des services d tudes r gionaux du r seau territorial de PEtat en mati re d emploi actuels SEPES services d tudes de prospective d valuation et de statistiques Les maisons de l emploi n ont pas vocation doublonner les structures pr existantes en mati re d observation des territoires Leur plus value doit tre largement centr e sur l animation par une quipe l g re de r seaux locaux d observation largis aux entreprises et aux socioprofessionnels Le diagnostic conduit la d finition d une strat gie partag e la formulation d objectifs op rationnels et d un plan d action pluriannuel valid par le conseil d administration de la maison de l emploi Ce premier axe est de fait majeur dont d coulent les autres axes caract re obligatoire AXE 2 Animer la gestion territoriale des emplois et des comp tences Dans le cadre de la strat gie territoriale vis e ci dessus la maison de Vemploi anime des actions partenariales portant sur la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences la coop ration interentreprises en mati re d emploi et de gestion des ressources humaines l aide au recrutement en amont de l embauche d finition des besoins et sp cifications des offres la qualit de l emploi Elle pr te son concours aux entreprises l ensemble des employeurs publics et priv s aux partenaires sociaux aux organisations professionnelles et consulaires ainsi qu au
7. ne serait ce que parce que le consensus des lus est une donn e fondamentale d un travail intercommunal Les renouvellements venir peuvent fournir l occasion de consulter les conseils r gionaux de l emploi CRE sur des situations atypiques et d inviter les parties prenantes se rapprocher d un mod le effectif d ancrage sur un bassin d emploi Un consensus s est manifest pour l int gration des Plans locaux d insertion dans l emploi PLIE dans les maisons de l emploi une seule personne morale mais maintien des sp cificit s de l outil PLIE et de son individualisation budg taire et comptable Ce principe d int gration devrait tre g n ralis pour les conventionnements venir de maisons ou de PLIE dans toutes les situations o co ncident maisons de Pemploi et PLIE en m nageant le cas ch ant les transitions n cessaires 17 des MDE ont choisi la formule GIP 41 42 43 44 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 15 3 2 La demande d une implication plus strat gique des repr sentants de l Etat et de P le emploi Il est toujours tr s gratifiant d entendre la demande de plus ou de mieux d Etat Les lus comme les directeurs ont manifest nettement leur volont que l Etat comme galement P le emploi prennent toutes leurs responsabilit s dans la gouvernance des maisons de l emploi ce qui exige une repr sentation au meilleur niveau d cisionnel possible et en tout c
8. DE E EMPL O 7 1 UNE NECESSAIRE REDEFINITION DES AXES D INTERVENTION 1 1 Un c ur de missions autour de 4 axes d intervention obligatoires 1 2 Un axe optionnel en fonction des contextes locaux sur la participation des maisons de l emploi des actions d accueil d orientation ou d accompagnement nu il 2 DES MODALITES D EVALUATION MIEUX FINALISEES SUR LA MESURE DE L IMPACT 2 1 Un processus d auto valuation g n raliser re 2 2 Des indicateurs d valuation externe construire 3 UNE GOUVERNANCE ADAPTEE AUX PARTENARIATS LOCAUX EN PRISE SUR LA DECLINAISON REGIONALE ET TERRITORIALE DE LA POLITIQUE DE L EMPLOI since 13 3 1 Un cadre institutionnel suffisamment ouvert qui ne n cessite pas d inflexions majeures 14 3 2 La demande d une implication plus strat gique des repr sentants de l Etat et de P le emploi 3 3 La n cessaire articulation entre les divers niveaux de politique de l emploi et le r le d une instance nationale de suivi es 3 4 La reconnaissance des missions d int r t g n ral 3 5 Les points les moins consensuels contr le budg taire int gration des missions locales 16 3 6 Faut il maintenir une dissociation entre label et conventionnement 7 17 4 DES MODALITES DE FINANCEMENT PAR L ETAT SIMPLES SOUPLES ET DECONCENTREES 1 18 4 1 Un syst me complexe caract ris par d importants carts de financement is 18 4 2 Plusieurs scenarii d volut
9. en uvre d une plate forme sur les services aux personnes Sur la r duction des freins culturels et sociaux l acc s l emploi budget mobilis pour chaque action et taux de participation des collectivit s territoriales concern es appui aux employeurs en mati re de tutorat ou d accompagnement formation des b n ficiaires de contrats aid s La liste est fournie parce qu elle doit tre adaptable au programme de chaque structure dans un cadre normalis permettant des synth ses r gionales ou nationales et assorti de quelques indications de mode d emploi restant produire ne s agit pas d enfermer les modalit s d valuation mais de les rendre exploitables De mani re g n rale on mettra l accent sur des indicateurs de production d outils partag s 3 UNE GOUVERNANCE ADAPTEE AUX PARTENARIATS LOCAUX EN PRISE SUR LA DECLINAISON REGIONALE ET TERRITORIALE DE LA POLITIQUE DE L EMPLOI Les d veloppements qui suivent ne sont pas tous directement li s au cahier des charges ou au renouvellement des conventions mais r pondent des questions que suscite l ch ance des premiers renouvellements et la r organisation du r seau territorial de PEtat et de Pole emploi 37 38 39 40 14 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 3 1 Un cadre institutionnel suffisamment ouvert qui ne n cessite pas d inflexions majeures Ce cadre se caract rise par une tr s grande souplesse libre choi
10. la direction r gionale du travail de l emploi et de la formation professionnelle DRTEFP du Nord Pas de Calais gt Nicole Claverie Evelyne Trotin DRTEFP de France P le emploi gt Nathalie Hanet directrice des relations avec les collectivit s territoriales et des partenariats Dominique Ruspil conseill re technique Maisons de l emploi r seau Alliance villes emploi gt G rard Aldebert pr sident de la maison de l emploi de N mes m tropole gt Gwena lle Hamon pr sidente de la maison de l emploi de Rennes gt Antonio Terra directeur de la maison de l emploi et de la formation du pays de Chaunois gt Dominique Van Keirsbilck directrice de la maison de l emploi du grand Nancy gt Marie Pierre Establie secr taire g n rale de l Alliance villes emploi AVE Association des maires de France Val rie Brassart charg e d tude Pr sident Michel Thierry Inspecteur g n ral des affaires sociales IGAS RAPPORT N RM2009 085P 31 Annexe 3 Indicateurs de suivi et d valuation de l activit des Maisons de Il emploi Cette fiche propose une liste possible d indicateurs de suivi et d valuation de l activit des Maisons de l emploi MDE Ces indicateurs qui seraient fournir chaque ann e par toutes les Maisons de l emploi conventionn es visent 2 objectifs d une part suivre l organisation les moyens et l activit de chaque M
11. local des politiques de l emploi en compl mentarit avec P le emploi les autres op rateurs ou institutions pertinentes C est ce mod le que se r f rent les nouveaux axes du cahier des charges tels que pr conis s dans le rapport La participation des maisons de l emploi des actions d accueil ou d accompagnement explicitement mentionn e dans la loi de f vrier 2008 est renvoy e un axe optionnel d pendant des contextes locaux dans le cadre d une contractualisation avec les institutions comp tentes Un fort consensus s est manifest sur une d concentration pleine et enti re du conventionnement et du financement Tout en ayant examin plusieurs scenarii le groupe propose les modalit s de financement par l Etat qui lui paraissent le plus adapt es au r le d ensemblier voqu ci dessus un forfait global pour les fonctions d animation et de coordination avec 3 niveaux en fonction de la population desservie ce socle s ajouterait le financement conventionnel de projets ou d actions qui s inscrivent dans les priorit s nationales ou r gionales de l Etat en fonction du programme d action pluriannuel de la maison de l emploi dans le cadre des enveloppes r gionales d concentr es IGAS RAPPORT N RM2009 085P IGAS RAPPORT N RM2009 085P 5 Sommaire SYNTHESE RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR L ELABORATION DUN NOUVEAU CAHIER DES CHARGES POUR LE CONVENTIONNEMENT DES MAISONS
12. processus national de suivi au Conseil national de l emploi D velopper la capitalisation et l change de bonnes pratiques dans le cadre d une animation partag e des r seaux 24 IGAS RAPPORT N RM2009 085P Reconna tre les missions d int r t conomique g n ral des maisons de l emploi 15 Supprimer la r f rence sauf titre d indicateur un budget global valorisant th oriquement l ensemble des offres de services des constituants pour ne retenir dans la proc dure budg taire que le budget des moyens nouveaux sp cifiques d di s la MDE Porter l effort minimal des collectivit s territoriales 30 de ce budget au moins pour les 16 plus importantes collectivit s et les intercommunalit s les plus int gr es Instaurer un forfait global d animation et de coordination de 50 000 euros pour les MDE couvrant jusqu 50 000 habitants de 100 000 euros pour les MDE desservant entre 50 000 et 200 000 habitants de 200 000 euros pour les structures desservant 200 000 habitants ou plus Au del de ce socle de financement des missions g n rales de coordination n gocier les participations de l Etat dans le cadre des conventions pluriannuelles en fonction des projets du programme d action et des priorit s de l Etat en r gion Plafonner un ou 1 2 millions d euros le montant des subventions les plus lev es forfait de coordination plus finance
13. r e des indicateurs d activit ou de performance qui est rest e assez largement lettre morte 2 1 Un processus d auto valuation g n raliser Les d marches d auto valuation pr vues dans le cahier des charges initial ont eu la o elles ont t mises un uvre un impact jug positif par les acteurs locaux Le choix des modalit s et du th me de l valuation qui ne porte pas sur l ensemble des actions de la MDE la mise en oeuvre d une quipe projet plus large que la seule quipe technique de la structure le suivi par le Conseil d administration ont renforc les modalit s de travail en commun et ont d velopp l implication des diverses composantes du conseil d administration dans une gouvernance plus strat gique des MDE Elles ont d bouch sur des r orientations sensibles de certaines missions ou actions par exemple en mati re de modalit s d accompagnement des chercheurs d emploi ou de services aux entreprises Cette dynamique qui n a concern ce stade que moins du tiers des maisons de l emploi m rite d tre encourag e et tendue Sans faire de la r alisation d une d marche d auto valuation le pr alable au renouvellement des conventions il serait utile qu une disposition des nouvelles conventions stipule pour les structures non engag es dans ce type de processus un engagement y recourir assorti d un terme ce qui aurait l int r t imm diat d obliger les c
14. re ann e d une convention et le premier exercice de la convention suivante pour les quelques tr s petites structures actuellement financ es 20 ou 30 00 euros int grer le passage un forfait de 50 000 dans le cadre de la mont e en charge du plan d action pluriannuel 62 63 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 21 La d termination des enveloppes r gionales la m thode la plus simple est sans doute de d terminer pour chaque r gion une enveloppe cible gale au montant des forfaits de coordination voqu s ci dessus plus les cr dits correspondant au poids de la r gion en termes de population couverte dans l enveloppe nationale restant distribuer La cible est ensuite ajust e en fonction du dialogue de gestion men avec le DIRECCTE dialogue qui ne peut tre fiable que dans le cadre d une harmonisation des calendriers conventionnels L animation du r seau d concentr elle doit rigoureusement respecter la libert d initiative et de n gociation locale dans le cadre du cahier des charges national et d enveloppes r gionales ferm es Faute de quoi il serait parfaitement vain de d exiger une plus forte implication des directeurs r gionaux ou de leurs collaborateurs directs dans la gouvernance des maisons de l emploi L animation du r seau pourrait viser e La s curit et la fluidit des paiements il est imp ratif que la d concentration puisse traduire par une disparition des di
15. DE autre part mesurer l apport sp cifique des MDE notamment en termes de production de partenariat et de synergies Ces indicateurs pourront tre utilis s dans le cadre du renouvellement des conventions et alimenter des analyses nationales et r gionales des MDE Concr tement chaque d but d ann e un fichier excel pourrait tre envoy aux Maisons de l Emploi avec ces indicateurs saisir menu d roulant sous excel avec items pr cod s dans la plupart des cas avec texte libre sinon Les indicateurs tant quantitatifs et qualitatifs porteraient sur l ann e coul e Carte d identit de la Maison de l emploi gt Nom de la MDE gt Intitul du territoire de la MDE gt Nombre de communes couvertes par la MDE gt Nombre de MDE conventionn es dans la r gion Gouvernance de la Maison de l emploi gt Collectivit porteuse de la Maison de l emploi Nom et nature gt Nombre et liste des acteurs impliqu s dans la gouvernance de MDE en distinguant les Membres constitutifs de droit Membres constitutifs leur demande Partenaires associ s Organisation de la Maison de l emploi gt Type d organisation de la MDE 3 choix possibles Site unique d accueil Site central d accueil et r seau d antennes coordination sans accueil avec mise en r seau de partenaires 32 IGAS RAPPORT N RM2009 085P gt Int gration d une structure d j pr sente sur le territ
16. E Au del du cahier des charges les modalit s de rapprochement entre ces deux types de structures passe plus par des participations crois es ou des noyaux communs au sein des organes de gouvernance ainsi que par la mutualisation des moyens prestations de services services communs ou directions communes sous r serve des r gles de transparence n cessaires l tablissement de budgets distincts et sans double financement 3 6 Faut il maintenir une dissociation entre label et conventionnement Cette distinction utile l origine pour impulser une dynamique politique rapide d essaimage des maisons de l emploi doit elle perdurer en r gime de croisi re Le groupe de travail penche pour une mesure de simplification selon laquelle le conventionnement vaudrait label il n y aurait plus de proc dure de labellisation sp cifique l appui de cette fusion des proc dures on peut estimer que la dissociation des proc dures n a pas comport d effets responsabilisant Des labels ont t parfois accord s avec des carts non n gligeables par rapport aux crit res de labellisation sous la pression des circonstances locales ou l influence des lus d autant plus facilement qu en principe le label ne conduisait pas automatiquement au conventionnement Mais de fait le label a toujours entrain le conventionnement sauf exceptions qui se comptent sur les doigts d une main Certains arguments peuvent plaider pour le main
17. al Cet axe est tr s li l laboration d une strat gie territoriale axel permettant d identifier des besoins et des priorit s pour l action des parties prenantes Cette contribution au d veloppement local peut en fonction des programmes d action locaux recouvrir des initiatives multiples de coordination ou de promotion dont la liste ne peut tre qu indicative d clin e ci dessous titre illustratif e L appui la cr ation ou la reprise d entreprises et au d veloppement de lPauto emploi avec notamment un objectif de simplicit dans l information de coordination et d harmonisation des divers dispositifs d aide et d accompagnement e La mobilisation d offres d emploi dans de petites ou tr s petites entreprises sous condition d int gration de ces offres dans le syst me d information de P le Emploi mobilisation des offres mais non mise en relation 18 19 20 21 10 IGAS RAPPORT NeRM2009 085P e La participation ou la mise en uvre de plate formes de services aux personnes Videntification de besoins de services aux personnes aux entreprises ou la population fonctions collectives vie quotidienne et environnement insuffisamment couverts et la recherche de r ponses e La diffusion dans l entreprise des d marches d insertion rapprochement de l insertion par l activit conomique et des entreprises ordinaires diffusion des clauses d insertion dans l
18. artition par taille des entreprises pr sentes sur le territoire de la MDE gt nombre de dispositifs de politique de la ville existant sur le territoire de la MDE Zones de Revitalisation Urbaine Zones Franches Urbaines Zones urbaines sensibles Indicateurs valuant l action sp cifique de la MDE sur les axes d intervention obligatoires du cahier des charges 1 Indicateurs de r alisation de l axe 1 D velopper une strat gie territoriale partag e du diagnostic au projet gt Processus de r alisation du diagnostic territorial partag diversit des acteurs impliqu s liste des acteurs 34 IGAS RAPPORT N RM2009 085P liste des sources de donn es mutualis es nature du pilote de ce diagnostic gt Production d un plan d actions global partag liste des actions pr vues sur l ann e coul e nature du chef de file pour chaque action pr vue gt Valorisations du diagnostic organisation de s minaires forumsafin de pr senter le diagnostic territorial partag Oui Non production d outils de communication afin de pr senter le diagnostic territorial partag Oui Non gt Nombre et liste des travaux sp cifiques produits au cours de l ann e pr c dente sur un th me particulier 2 Indicateurs de r alisation de laxe 2 Animer la gestion territoriale des emplois et des comp tences gt R le de la Maison de l emploi dans le domaine de la gestion pr v
19. as par des personnes mandat es pour intervenir et prendre position Des principes doivent tre r affirm s m me si leur application reste adaptable Pimportance des enjeux et la nature des points figurant l agenda des conseils d administration repr sentation de l Etat par le Directeur des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi ou par un membre de l quipe de direction par exemple directeur r gional adjoint responsable du p le politique de l emploi au niveau r gional ou responsable de l antenne d partementale DIRECCTE repr sentation de P le emploi par le directeur r gional un collaborateur direct ou le responsable d partemental ou par le responsable de l unit territoriale si pleinement mandat dans des conditions que la direction g n rale de Pole emploi est invit e pr ciser En tout tat de cause l ch ance des renouvellements la d concentration du conventionnement et du financement par l Etat la n cessit de passer convention avec P le emploi pour l organisation des actions d accueil ou d accompagnement propos es au titre de laxe optionnel sollicitent plus que jamais une implication active de ces d cideurs 3 3 La n cessaire articulation entre les divers niveaux de politique de l emploi et le r le d une instance nationale de suivi Une pr sence plus strat gique de PEtat et de P le emploi constitue en soi une garantie de
20. cas particulier des 15 sites o coexistent maisons de Yemploi et comit s de bassin d emploi la mise en place d un conseil d orientation permettrait d accompagner l int gration des CBE Devraient tre exig pour le renouvellement des conventions MDE la mise en place d un conseil d orientation comportant des repr sentants des partenaires sociaux des personnalit s qualifi es issues de l entreprise ou justifiant d une expertise du d veloppement local ou d faut l instauration de proc dures moins formelles de type commission ouverte du conseil d administration Pour les maisons de l emploi coincidant avec un comit de bassin le renouvellement du conventionnement est lier la production d un calendrier d int gration La question de la d finition du ressort territorial a t voqu e au sein du groupe le cahier des charges initial retenait la notion de bassin d emploi en se r f rant en particulier au zonage ANPE et en r servant la sp cificit des grandes m tropoles urbaines Les r f rences au bassin d emploi et au zonage P le emploi gardent leur pertinence et doivent tre rappel es La question se pose cependant de quelques cas o le ressort de maisons labellis es n est pas du tout d fini en termes de bassin voire avait fait l objet de r serves expresses lors de la proc dure de labellisation Il parait difficile de revenir sur ces situations de fait que la labellisation n a pu pr venir
21. correcte d clinaison des politiques nationales et r gionales Au del quatre points sont mentionner Le r le que peuvent jouer les conseils r gionaux de l emploi d bat d orientation sur les campagnes de conventionnement et participation la d termination des priorit s ou accents r gionaux cartographie des maisons de l emploi ou examen des situations probl matiques par rapport la notion de bassin d emploi d bat annuel sur le bilan des conventionnements et la mise en uvre des valuations avis sur les labellisations si une proc dure sp cifique de label est maintenue articulations emploi formation et r le jou par les MDE en la mati re L volution du service public local de l emploi Existe t il toujours ou n est il pas red finir En tout cas dans les bassins d emploi couverts par une MDE les acteurs sont pratiquement les m mes et les champs couverts se recoupent largement Il est indispensable de pr ciser dans le cadre d une reconfiguration du service public de l emploi tous ses niveaux les articulations entre SPE local et MDE Des acteurs locaux se sont engag s dans cette direction par exemple en organisant la compl mentarit des travaux et des groupes de travail en faisant suivre dans la m me journ e ou demi journ e le conseil d administration de la MDE et la r union du service public de l emploi local La mise en uvre d une instance nationale de suivi en
22. dans le contact avec l usager La fusion r alis e dans le cadre de P le emploi a radicalement chang cette donne Aujourd hui dans le cadre d fini par la loi rappel ci dessus les maisons de l emploi peuvent apporter une plus value identifiable par les usagers en mati re d accueil d information d orientation d accompagnement en compl mentarit avec P le emploi les r gions ou d autres institutions s agissant de formation Le red ploiement du service public de l emploi leur permettra en particulier d accueillir dans leurs murs un site ou des agents de P le emploi ou encore de nouer des conventions d changes d informations et de coop ration 25 Dans ce nouveau contexte on peut d cliner une palette d actions possibles conditionn es par une convention avec les institutions concern es dans un cadre optionnel adapt aux contextes locaux La maison de l emploi au sens physique du terme site commun h bergeant les acteurs de Vemploi et de la formation L accueil d une antenne permanente ou de permanences p riodiques de P le emploi ou d autres acteurs de l orientation et de la formation professionnelle e Des conventions d changes d informations et de coop ration permettant par exemple la consultation des offres et la prise de rendez vous avec un conseiller dans les locaux de la maison de l emploi un d but de maison virtuelle e Des conventions cibl es sur des missio
23. de bassins d emploi et les PLIE et le choix d un axe optionnel dans un cadre contractualis pour la participation des actions d accueil et d accompagnement des personnes C est ce qui fonde la notion d une contribution financi re globale aux missions d animation et de coordination C est ce qui conduit mettre l accent en mati re d valuation sur des indicateurs d impact et sur la production et Pappropriation d outils partag s Michel THIERRY IGAS RAPPORT N RM2009 085P 23 Liste des propositions Propositions Red finir le c ur de missions autour de quatre axes caract re obligatoire D velopper une strat gie territoriale partag e du diagnostic au projet Animer la gestion territoriale des emplois et des comp tences Contribuer au d veloppement local R duire les freins culturels ou sociaux l acc s l emploi M nager le choix en fonction des contextes locaux d un axe optionnel sur la participation des actions d accueil d information d orientation d accompagnement Accueillir orienter ou accompagner des personnes la recherche d un emploi ou d une formation dans le cadre d une contractualisation avec les institutions comp tentes PAR SR Appuyer la g n ralisation des processus d auto valuation en en inscrivant le principe dans le renouvellement des conventions Mettr
24. e en uvre une valuation externe fond e sur des l ments descriptifs des indicateurs d impact et des indicateurs de r alisation de projets ou d actions prioritaires dans un cadre normalis pr tant des synth ses r gionales ou nationales Unifier la repr sentation de P le emploi au sein des conseils d administration Rappeler aux r seaux territoriaux de l Etat et de P le emploi la n cessit d une implication active dans les organes de gouvernance et d une repr sentation effectivement mandat e au meilleur niveau d cisionnel Mettre en place des conseils d orientation ou des proc dures concourant aux m mes objectifs pour mieux travailler avec les entreprises et mieux associer les partenaires sociaux locaux Fusionner maisons de l emploi et comit s de bassins d emploi l o les deux types de structures coexistent 10 Int grer les PLIE intervenant sur le m me ressort en maintenant leur individualisation budg taire et comptable D concentrer au plan r gional le conventionnement et le financement par l Etat des maisons de Pemploi 11 Associer les Conseils r gionaux de Pemploi au d bat sur les orientations strat giques des MDE au plan r gional amp la pr paration et au suivi global des campagnes de conventionnement aux travaux r gionaux d valuation Rattacher le
25. es maisons de l emploi et de d terminer le cadre du conventionnement individuel des structures dans lequel s inscriront la d clinaison des objectifs propre chaque convention et le financement de l Etat 10 Ceci conduit distinguer entre des axes obligatoires pr requis caract re universel et des axes optionnels parce que d pendant des besoins et des priorit s locales et des conditions de partenariat avec les institutions concern es ce stade cinq axes sont identifiables couvrant l ensemble du champ des missions 1 1 Un c ur de missions autour de 4 axes d intervention obligatoires AXE 1 D velopper une strat gie territoriale partag e du diagnostic au projet 11 Point de rencontre de tous les acteurs la maison de l emploi est un lieu d laboration de diffusion et d appropriation d un diagnostic territorial partag permettant de caract riser le march du travail local d anticiper les mutations conomiques sociales et d mographiques de mettre en lumi re les potentialit s du territoire d identifier les besoins en qualifications et en emplois les actions n cessaires pour lever les freins l emploi 12 13 14 15 16 17 IGAS RAPPORT N RM2009 085P La production d un diagnostic s appuie sur les ressources d observation et d analyse existant au niveaux local et r gional en particulier sur les donn es de P le emploi de la DARES de PINSEE
26. es march s publics mise en place de facilitateurs e Des actions de sensibilisation la responsabilit sociale des entreprises P gard de leurs parties prenantes territoriales La prospection ou la promotion des emplois verts dans une perspective de d veloppement durable et la promotion de nouvelles activit s cr atrices d emploi en milieu rural e La participation la mise en uvre de projets d insertion de b n ficiaires du RSA ou P laboration de Pactes territoriaux d insertion comme le stipule express ment la loi instaurant le RSA ing nierie de projet Une attention particuli re doit tre port e dans l axe 3 comme dans l axe 2 la production d outils communs ou partag s ing nierie de l emploi dont l appropriation par les acteurs de terrain peut constituer une excellente mesure de efficacit d une maison de Vemploi Ces deux axes ne sont pas contract s dans ce document comme ils le sont dans les pr conisations d coulant du rapport Anciaux Ils sont interd pendants mais cette distinction correspond un souci de clart analytique les deux registres ne se confondent pas et l int r t de garantir que toute maison de l emploi un engagement minimal sur la GPEC territoriale AXE 4 R duire les freins culturels ou sociaux l acc s l emploi Ces freins constituent un probl me suffisamment lourd pour les traiter comme un axe strat gique du cahier des charge
27. fficult s de tr sorerie ou retards de paiement qu ont pu conna tre de nombreuses structures ce devrait tre un point majeur de l valuation du processus de d concentration La d concentration fournit aussi l opportunit d un meilleur suivi de la r alisation des budgets il est clair notamment que la non r alisation d un projet subventionn au terme pr vu par le programme d action ou les ch anciers annex s une convention de subvention doit donner lieu un avenant de suppression de report ou de r affectation e L articulation entre strat gie locale et strat gie r gionale de l emploi c est sans doute la priorit pour Pappui que la DGEFP peut apporter aux DIRECTE pr paration de d bats d orientation en comit r gional de l emploi d clinaison de priorit s r gionales dans le conventionnement des maisons de l emploi e Quelques r gles g n rales de modulation pour le cadrage du dialogue budg taire entre directions r gionales et MDE une priorit globale aux axes 1 et 2 et sur les autres axes obligatoires une appr ciation des projets en fonction de leur de gr de priorit pour l Etat et de leur inscription dans la r partition des comp tences entre collectivit s publiques Quelques accents mettre du point de vue de l attribution de financements de PEtat par exemple promotion de formes territoriales de dialogue social ou de concertation sur la gestion des emplois et des comp te
28. ides de l Etat Le dispositif mis en uvre distinguait un budget sp cifique des moyens nouveaux apport s la structure avec un taux maximum de participation de l Etat de 80 et un budget global valorisant l ensemble de l offre de services de la maison de Pemploi et comportant donc au del des moyens nouveaux d di s une estimation des moyens existants mobilis s par les divers constituants pour l accomplissement de son programme de travail l aide de l Etat ne pouvant d passer 30 de ces ressources globales Il n est pas tonnant de constater un alignement g n ral sur les taux maxima le butoir aff rent au budget global tant par ailleurs rest sans effet faute de normalisation des d penses prises en compte Dans ces conditions quel que soit le sc nario retenu en ce qui concerne les modalit s de financement il parait opportun d abandonner ce second type de butoir la valorisation globale de l offre de services pourrait continuer d tre fournie titre d indicateur permettant d approcher l importance de I effet levier de l aide de l Etat I pourrait galement tre propos de proposer un taux d effort minimal des collectivit s territoriales en le portant un niveau de 30 du budget propre de la Maison de l emploi au moins pour les grandes collectivit s ou grandes intercommunalit s tr s int gr es grandes villes ayant promu une ou plusieurs maisons dans leurs limites communales communaut
29. il Des informations mises disposition De l orientation vers d autres structures Moyens disposition de la Maison de l emploi gt Moyens financiers montant des moyens financiers de l ann e gt moyens apport s par l Etat gt moyens apport s par les collectivit s territoriales IGAS RAPPORT N RM2009 085P 33 r partition de ces moyens par axe en distinguant gt Les moyens li s aux axes obligatoires gt Les moyens li s aux actions de la MDE sur l axe optionnel gt Moyens humains moyens humains en Equivalents Temps Plein de la Maison de l emploi sur l ann e compris moyens humains des PLIE mission locale si int gr s r partition de ces moyens humains par axe Auto valuation gt La MDE a t elle men une d marche d auto valuation dans la lign e du guide publi par AVE Oui Non Si oui Quand Indicateurs de contexte territorial de la Maison de l emploi gt Population couverte par la MDE gt Demandeurs d emploi DEFM de cat gories ABC sur le territoire de la nombre de demandeurs d emploi de jeunes de seniors dech meurs de longue dur e 1 an et plus gt de b n ficiaires de minima sociaux parmi les 25 64 ans RMI RSA API ASS AAH gt nature du tissu productif local emploi salari priv par secteur d activit et total des emplois salari s priv s sur le territoire de la MDE r p
30. ion sont possibles ue 19 4 3 La mise en uvre de la d concentration inner 20 LISTE DES PROPOSITIONS LETTRE DE MISSION eemenennnennnnrse 25 ANNEXE 3 INDICATEURS DE SUIVI ET D EVALUATION DE L ACTIVITE DES MAISONS DE L EMPLOL ennneeennenss et 31 3 4 5 6 7 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 7 Rapport du groupe de travail sur I laboration d un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des Maisons de remploi Par lettre de mission du 27 f vrier 2009 le Secr taire d Etat l emploi charg PIGAS de piloter un groupe de travail charg de proposer des orientations pour un nouveau cahier des charges des maisons de l emploi groupe compos notamment des repr sentants des administrations concern es de P le emploi du r seau des maisons de l emploi participation d Alliance villes emploi Ce groupe pr sid par Michel Thierry inspecteur g n ral IGAS avait pour mission de r fl chir l volution des axes d intervention dans un cadre profond ment renouvel par la loi du 13 f vrier 2008 l adaptation des r gles de financement la construction d un dispositif d valuation et au renforcement des outils de pilotage Il a tenu 7 r unions entre le 17 mars et le 12 juin Le pr sent rapport ne revient pas de fa on d velopp e sur des l ments d analyse ou de constat largement aliment s par de nombreux travaux notamment le rapport d va
31. isionnelle des emplois et des comp tences GPEC aupr s des employeurs comme des salari s nombre de projets impliquant les entreprises dans le domaine de la GPEC nombre de salari s concern s par ces dispositifs de GPEC mise en uvre d une plate forme GPEC Oui Non liste des acteurs impliqu s dans les actions de la MDE en mati re de GPEC organisation de s minaires forums afin de pr senter les pratiques en mati re de GPEC Oui Non gt Si oui nombre de forums s minaires organis s production d outils de communication de supports de diffusion sur les pratiques en mati re de GPEC Oui Non gt Si oui nombre d outils de supports de diffusion produits gt R le de la Maison de l emploi en mati re d appui aux acteurs conomiques en termes de recrutement nombre de projets dans lesquels la MDE a apport une aide au recrutement gt R le de la MDE en mati re de restructurations reconversions des territoires nombre et liste des projets de reconversion restructuration plans de revitalisation du territoire dans lesquels la MDE a t impliqu e mise en uvre d une plate forme de reconversion Oui Non gt Production d outils de communication de supports de diffusion sur les obligations des entreprises en mati re d accompagnement des restructurations et les dispositifs l gaux existants Oui Non Si oui nombre d outils de supports de diffusion produits
32. l mentaires aux dispositifs existants en mati re de r duction des freins l emploi Liste des actions mises en uvre exemple actions de lutte contre Villettrisme la garde d enfants les transports et la mobilit les discriminations l embauche Budget mobilis pour chaque action et taux de participation des collectivit s territoriales gt Appui aux employeurs dans la mise en uvre d actions d accompagnement et de formation des salari s en contrats aid Oui Non
33. luation de M Jean Paul Anciaux D put qui tablit un bilan positif de l action des maisons de l emploi tout en mettant en lumi re des risques de doublons par rapport aux services de l emploi le rapport de madame Marie Jos Dalloz d put e au titre de la commission des affaires culturelles et sociales de l Assembl e nationale qui met en relief les disparit s de financement et les lacunes de l valuation et du contr le les tudes de la DARES qui illustrent la grande diversit des configurations et des mod les de fonctionnement des 205 MDE et qui sont actualiser p riodiquement Ce rapport largement discut et concert avec le groupe de travail est donc avant tout une note de propositions organis e autour de quatre axes correspondant la commande Une n cessaire red finition des axes d intervention Des modalit s d valuation mieux finalis es sur la mesure de l impact Une gouvernance adapt e aux partenariats locaux en prise sur la d clinaison r gionale et territoriale de la politique de l Etat Des modalit s de financement par l Etat simples souples et d concentr es 1 UNE NECESSAIRE REDEFINITION DES AXES D INTERVENTION Au moment viennent amp ch ance les premi res conventions 18 conventions amp renouveler avant la fin de l ann e pour 205 MDE la n cessit de red finir le cahier des charges pend en compte des donn es majeures
34. mati re de suivi national et d valuation des politiques de l emploi de prospective et de d bat le Conseil national de lemploi parait l enceinte la plus qualifi e C est dans ce cadre que pourrait tre organis Sans bien entendu verser dans une cogestion des dossiers budg taires des structures 45 46 16 IGAS RAPPORT N RM2009 085P un suivi de l action des MDE et de leur r le dans la territorialisation des politiques de l emploi En particulier le Conseil ou un groupe sp cialis en son sein serait appel a examiner les synth ses valuatives nationales proc der une revue p riodique des valuations r alis es ou des initiatives de capitalisation autour d un ou deux des cinq axes d intervention chaque ann e proposer des volutions souhaitables e Le temps est probablement venu de passer une vitesse sup rieure en mati re de capitalisation des bonnes pratiques Un acquis existe notamment partir des recueils de fiches actions r alis es au sein du r seau Alliance villes emploi ou d un certain nombre d annexes au rapport Anciaux Le fonctionnement de ce groupe de travail a par ailleurs fait remonter une grande richesse d exp riences que ce rapport ne peut qu imparfaitement refl ter Cette accentuation des efforts de capitalisation doit s inscrire dans une volont danimation partag e entre l Etat et le r seau AVE aussi bien au plan national qu au plan r gional
35. ment D importants carts de financement le rapport de madame Dalloz fait bien apparaitre la dispersion des budgets et des financements globaux sans corr lation avec l importance de la population couverte En reprenant des statistiques budg taires de la DGEFP pour les seules aides de l Etat on peut donner quelques indications des disparit s existantes en mati re de montant moyen par habitant de subventionnement de Pour un subventionnement moyen de 2 42 euros H et sur un ensemble de 200 MDE subventionn es on a 89 maisons qui touchent moins de 2 euros par habitant 66 qui b n ficient d un ratio sup rieur 4 dont 18 plus de 10 et dont 5 plus de 20 Pour une moyenne de subvention par structure de l ordre de 400 000 euros on note des carts importants entre les 35 structures qui re oivent moins de 100 000 et les 14 MDE dont la subvention est sup rieure 1 million d euros Un syst me peu lisible du fait notamment de trois facteurs de complexit e des doubles conventions quipement et fonctionnement pour les structures dont la mise en place n cessitait un investissement e Des calendriers programmes d actions et ch anciers budg taires qui n ont pas toujours t harmonis s avec l ann e civile ce qui e t t plus simple au moins d s le second exercice des conventions quadriennales e Une double budg tisation des d penses de fonctionnement d terminant un double butoir pour les a
36. ment des projets prioritaires D finir le r le d appui de la DGEFP en mati re de d concentration appui aux d bats d orientation en CRE et la d clinaison r gionale des politiques de l emploi r gles g n rales de modulation des subventions mise en lumi re de quelques accents nationaux IGAS RAPPORT N RM2009 085P 25 Lettre de mission EE 4 Libert r galit Frateroti R PUBLIQUE PRAN AISE LE SECRETAIRE D ETAT CHARGE DE L EMPLOI 6 Paris le 27 FEY 2009 Monsieur le Chef de service Cr par le plan de coh sion fe dispositif des maisons de l emploi avait pour objectif partir d initiatives d lus locaux de f d rer l action des partenaires publics et priv s et de contribuer mieux ancrer le service public de l emploi dans les territoires Au 1 janvier 2009 pr s de 200 maisons de l emploi ont t conventionn es avec PEtat Conelues pour quatre ans les premi res conventions arrivent leur terme la fin de ann e 2009 La loi du 13 f vrier 2008 relative la r forme de l organisation du service public de l emploi a confirm le r le des maisons de l emploi au sein du SPE Une premi re valuation du dispositif a t conduite par monsieur Jean Paul Anciaux dans le cadre d une mission qui lui avait t confi e par Christine Lagarde De m me le rapport d information pr sent par Marie Christine Dalloz au nom de la commission des affai
37. nces actions conduites par des groupements d employeurs promotion des clauses d insertion dans les march s publics int gration de des cr ateurs ou repreneurs d entreprises en proscrivant obligation ou fl chage 22 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 64 Les pr conisations de ce rapport forment un ensemble coh rent dont les l ments sont difficilement dissociables autour de deux id es force Les maisons de l emploi constituent un outil essentiel de la territorialisation des politiques de l emploi C est dans cet esprit qu ont t d finis les axes d intervention obligatoires production d une strat gie partag e gestion territoriale des emplois et des comp tences contribution au d veloppement local r duction des freins sociaux ou culturels dans l acc s l emploi en liaison avec les collectivit s concern es C est ce qui rend indispensable une d concentration compl te et effective qui donne la main aux pr fets de r gion et aux DIRECCTE en mati re de conventionnement et de financement des structures sur les priorit s strat giques territoriales au del d un socle minimum correspondant la prise en compte forfaitaire des fonctions d animation et de coordination C est ce qui justifie l articulation avec les conseils r gionaux de l emploi Les maisons de l emploi ont d abord une fonction d ensemblier C est ce qui justifie lint gration avec les comit s
38. ns d accompagnement avec P le emploi avec le d partement RSA avec la r gion ou souvent avec plusieurs acteurs en mati re orientation professionnelle ou d actions l interface des politiques de l emploi et de la formation professionnelle Il est noter que plusieurs MDE ont d velopp des cellules de pr orientation et d information sur les m tiers voire des cit s des m tiers et pourraient ce titre demander une labellisation comme centre de ressources ou centres de premi re orientation projet de loi relatif la formation et l orientation tout au long de la vie 26 En ce qui concerne plus sp cifiquement l accueil de demandeurs d emploi ou de salari s cherchant un autre emploi l appr ciation du contexte local dans le cadre des conventions passer avec Pole emploi doit prioritairement porter sur l ad quation de la couverture territoriale par Pole emploi zones rurales d sert es p riph ries urbaines insuffisamment couvertes 27 28 29 30 31 32 IGAS RAPPORT N RM2009 085P La clef de mise en uvre de ce cinqui me axe r side dans la contractualisation La direction g n rale de P le emploi et PAlliance villes emploi font fonctionner un groupe de travail charg de d gager sur ce sujet des orientations concert es Par ailleurs les conventions r gionales entre L Etat et P le emploi pr voient g n ralement que toute convention pass e par P le emploi compor
39. ns l ancrage territorial des politiques de Vemploi e L article L 5311 1du code du travail met l accent sur les notions de diagnostic partag d observation du march de l emploi et d anticipation des mutations conomiques et num re les champs d activit s auxquels participent les maisons de l emploi o La maison de Pemploi concourt la coordination des politiques publiques et du partenariat local des acteurs publics et priv s qui agissent en faveur de l emploi de la formation de l insertion et du d veloppement conomique partir d un diagnostic partag elle exerce notamment une mission d observation de la situation de l emploi et d anticipation des mutations conomiques o Elle contribue la coordination des acteurs du service public de l emploi et participe en compl mentarit avec l institution publique nationale les r seaux sp cialis s et les acteurs locaux dans le respect des comp tences des r gions et des d partements l accueil l information l orientation et l accompagnement des personnes la recherche d une formation ou d un emploi au maintien et au d veloppement de l activit et de ainsi qu Paide la cr ation et la reprise d entreprises 9 Partant de ces nonc s g n raux un cahier des charges a pour but de d terminer les conditions de labellisation en fixant notamment les pr requis auxquels doivent satisfaire toutes l
40. nt un territoire de moins de 50 000 habitants passant 100 000 euros pour les territoires d une population comprise entre 50 000 et 200 000 habitants et 200 000 euros pour les territoires de plus de 200 000 habitants Ces forfaits doivent tre consid r s comme une contribution globale aux fonctions de coordination et d animation ind pendamment des axes d intervention La totalisation de ces forfaits correspond pr s de 25 de l enveloppe actuelle et laisse donc une marge de 75 pour la n gociation des projets Outre sa simplicit ce sc nario a le double avantage donner le plus de contenu et de port e la d concentration et de coller assez bien ce qu on attend des MDE produire des synergies entre les acteurs locaux et conduire des projets prioritaires en mati re de territorialisation des politiques de l emploi Il recueille ce titre la pr f rence du groupe de travail 4 3 La mise en uvre de la d concentration Elle pose trois questions La gestion des transitions L chelonnement des conventionnements sur quatre vagues 2005 2006 2007 2008 conduit un chelonnement tr s progressif des ren gociations de conventions sur quatre ans particuli rement complexe g rer dans un cadre d concentr On est oblig chaque ann e pendant au moins quatre exercices de distinguer dans la fixation des enveloppes r gionales comme dans la r partition de chaque enveloppe entre les structures d
41. oire au sens juridique avec personne morale unique Int gration du PLIE Oui Non Int gration du CBE Oui Non Int gration de la Mission Locale Non Hors ces cas d int gration signaler le cas ch ant les cas de direction commune amp la MDE et a une autre structure PLIE ML CBE conservant sa personnalit morale propre et son CA gt Nature de la participation de P le Emploi dans la MDE Int gration d une antenne de P le Emploi dans la MDE Pr sence ponctuelle d agents de P le Emploi dans le site central ou dans les antennes de la MDE Autres formes de coop ration avec p le emploi pr ciser d accueil de demandeurs d emploi pas de convention avec p le emploi gt Nature des relations avec d autres MDE pr sentes sur le d partement 3 choix possibles aucune relation quelques contacts par an actions communes partag es gt Questions sp cifiques pour les MDE avec accueil physique Nombre d usagers demandeurs d emploi salari s entreprises fr quentant la MDE Motif des visites la MDE liste d items tablir Provenance des usagers liste d items tablir Existence d un syst me d informations permettant d assurer un suivi du public accueilli oui non o Si oui suites donn es aux visites liste d items tablir o Si oui satisfaction des usagers de satisfaits ou tr s satisfaits vis vis De l accue
42. oncentration puisque la construction des enveloppes r gionales supposerait un dialogue de gestion portant sur l ensemble des axes d intervention de l ensemble des maisons de l emploi d une r gion Un sc nario de financement sur des crit res populationnels objectifs et automatiques Plusieurs acceptions sont possibles forfait par nombre d habitants dans le ressort de la maison de l emploi ou habitants en ge d activit montant de subvention par tranche de population couverte crit re central retenu par la mission de madame Dalloz e Cest un mode de financement particuli rement simple et lisible mais qui pr sente l inconv nient d tre passif et sans aucun caract re incitatif Le recours exclusif ou trop large ce type de crit res prive de toute port e la d concentration et la r duit une d concentration des proc dures de paiement e Les simulations faites sur la base de 50 000 euros par tranche de 20 000 habitants desservis avec ou sans plafonnement montre qu elle conduit aux plus fortes ruptures par rapport la situation actuelle pour un objectif de simple galit arithm tique Une simulation op r e sur la base d un classement par montant de la subvention montre que ce sc nario ne serait favorable qu aux seules MDE faible subvention moins de 120 000 euros D autres simulations op r es sur un tri par importance de la population couverte avec plafonnement 1 million d euro
43. onseils d administration se positionner d s maintenant Par ailleurs l int r t de ces tudes et leur impact sur les partenariats justifie des initiatives de capitalisation aussi bien au sein du r seau qu au niveau r gional o il serait n cessaire que DIRECCTE directions r gionales des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi et conseils r gionaux de l emploi puissent disposer de synth ses 33 34 35 36 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 13 2 2 Des indicateurs d valuation externe construire Le cahier des charges initial tablissait une batterie d indicateurs assez largement centr e sur des indicateurs de retour emploi qui a t fort peu utilis e parce qu inadapt e une approche de la plus value sp cifique apport e par une MDE et en tout tat de cause reconstruire compte tenu de la red finition des axes d intervention Les vraies questions valuatives permettant d approcher cette valeur ajout e paraissent tre quelle est la production de synergies Quels sont les acteurs conomiques b n ficiaires combien et quel niveau C est tr s largement la mesure de l impact qui doit conduire l valuation externe La DARES en liaison avec la DGEFP a propos dans cette optique une liste d indicateurs valid e par le groupe de travail qui figure en annexe Elle s organise autour d l ments descriptifs carte d iden
44. op rer une distinction entre services vot s financement acquis d coulant des conventions en cours y compris partir de 2011 des conventions dont le renouvellement prend effet en n 1 et marges disponibles pour les renouvellements en ann e n On aboutit sur chacun des exercices de cette p riode quadriennale de transition une situation o sera r partie entre les DIRECCTE une enveloppe comportant entre 95 de services vot s 2010 et 80 2012 Il en r sulte une quasi impossibilit de r ajuster les enveloppes r gionales autrement qu la marge et des disponibilit s tr s limit es pour les renouvellements de conventions avec un difficile pilotage budg taire e On ne peut de fait mettre en uvre des modalit s de financement plus strat giques et effectivement d concentr es que dans le cadre d un calendrier uniforme Dans cette optique il serait souhaitable de pr voir un exercice de r alignement des rythmes conventionnels 2011 ou 2012 Prendre par exemple 2011 comme exercice pivot signifierait que toutes les conventions de premi re g n ration seraient ren goci es en 2010 pour une application 2011 2014 les 18 conventions arrivant ch ance fin 2009 pourraient tre ren goci es sur une base 2010 2014 e Les instructions donner aux services d concentr s devront galement comporter des indications de lissage par exemple butoir de ou 15 pour l volution de la subvention entre la derni
45. pe de travail remette ses conclusions pour Ja fin du mois de mai 2009 Je vous prie de croire Monsieur le Chef de service l assurance de ma consid ration distingu e Laurpfit Wauquiez Monsieur Andr NUTTE Chef de l inspection G n rale des Affaires Sociales 39 43 quai Andr Citro n 75739 Paris Cedex 15 TT MINIST RE OF L CONOMEFS Of L INDUSTRIE ET DE L MPLO 139 nue de Borey T l doc 143 75572 Paris Cedex 12 26 IGAS RAPPORT N RM2009 085P IGAS RAPPORT N RM2009 085P 27 Annexe 1 Composition du groupe de travail Administration centrale gt D l gation g n rale l emploi et la formation professionnelle DGEFP Sandrine Duch ne sous directrice du service public de l emploi Delphine Lef vre charg e de mission la mission march du travail secr taire du groupe St phane Atlan Perrine Barre Rachel B cuwe Jacquinet Bereng re Desbans gt Direction de animation de la recherche des tudes et des statistiques DARES B atrice S dillot chef de service Christel Colin sous directrice de l valuation des politiques de l emploi et de la formation professionnelle Olivier Mazel mission action r gionale C line Gratadour charg e d tude gt Contr le g n ral conomique et financier Caroline Dufour contr leuse g n rale Services d concentr s de l Etat gt Philippe Faucompr directeur d l gu
46. pproche le poids au sein de l enveloppe nationale des maisons les plus financ es de leur poids en termes de population couverte mais dans le cadre d une diminution globale des financements Il comporte deux avantages non n gligeables les sommes ainsi d gag es peuvent tre red ploy es sur de nouveaux conventionnements il est plus facile mettre en uvre dans le cadre de la d concentration puisqu il n exige pas une large red finition des enveloppes r gionales Un sc nario de financement selon les axes d intervention obligatoires tels que d finis dans le cahier des charges national L id e serait d affecter chacun de ces axes de fourchettes de financement en fonction notamment d indicateurs sur les actions men es Cela pourrait permettre de mieux coller aux missions et d introduire ventuellement la marge des l ments de financement la performance En revanche il comporte des risques lourds de rigidification normaliser des l ments de financement par axe conduit une certaine normalisation du contenu des actions aff rentes chaque axe en contradiction avec l objectif d adaptation aux situations locales On court le risque d un dispositif artificiel les axes d intervention tant tr s interd pendants et faisant pour une large part appel aux m mes ressources humaines et tr s peu flexible pour l Etat comme pour les gestionnaires C est enfin un syst me malais du point de vue de la d c
47. res culturelles de l Assembl e Nationale pr conise plusieurs volutions du dispositif En cons quence je souhaiterais confier l Inspection G n rale des Affaires Sociales ja pr sidence d un groupe de travail charg de me faire des propositions sur les sujets suivants volution du cahier des charges partir des travaux parlementaires dont les auteurs pourront tre auditionn s et d une valuation des actions d j mises en uvre par les maisons de l emploi r gles de financement construction du dispositif d valuation partir d indicateurs de performance volution du dispositif de pilotage des maisons de l emploi depuis le conventionnement jusqu l valuation Le groupe de travail apportera galement une contribution la r flexion sur les relations que les maisons de l emploi doivent organiser avec P le emploi notamment dans le cadre de la d finition de l organisation territoriale du nouvel op rateur Ces propositions auront vocation tre mises en uvre au second semestre 2009 dans le cadre du renouvellement des conventions qui viennent ch ance fin 2009 Le groupe de travail r unira des repr sentants d lus de maisons de l emploi des administrations de l Etat concern es et de P le emploi Les services comp tents du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi seront mis votre disposition pour mener bien vos travaux conviendrait que le grou
48. s ils ne sont cependant pas partout lourdement pr sents sur le territoire national et ne se manifestent certainement pas de fa on homog ne Le groupe de travail a du reste balanc entre la qualification d axe optionnel ou obligatoire pour retenir plut t cette seconde option Cet axe a trait des projets relatifs e La lutte contre les discriminations l embauche et la promotion des bonnes pratiques de diversit dans l emploi et d galit professionnelle en liaison avec les entreprises les partenaires sociaux les organisations professionnelles et consulaires e La recherche des meilleures r ponses aux probl mes de transports et de mobilit pour les travailleurs comme pour les demandeurs d emploi dans des zones enclav es ou des territoires mal desservis par les transports en commun en liaison avec toutes les collectivit s territoriales concern es La lutte contre lillettrisme en partenariat avec la r gion les organismes de formation professionnelle continue des acteurs sp cialis s de la lutte contre l exclusion e La prise en compte des probl matiques de publics sp cifiques par exemple des initiatives visant faciliter l acc s des m res de familles monoparentales un travail ou une formation en partenariat avec les communes le d partement et la CAF ou encore le soutien des projets de tutorat ou d accompagnement formation pour les b n ficiaires de contrats aid s Il s agi
49. s montre que le sc nario serait nettement d favorable aux MDE desservant moins de 250 000 habitants perte allant jusqu 21 pour les structures couvrant entre 50 000 et 125 000 habitants Une approche purement proportionnelle ou homoth tique d favorise les structures faible ou moyenne population desservie parce qu elle ne tient pas compte d un seuil minimal de co ts fixes plut t mieux pris en compte dans les m canismes actuels d allocation des ressources L optimum viser serait d utiliser des crit res de type populationnel dans une mesure suffisamment significative pour r duire les carts mais en maintenant un financement majoritairement li une logique de missions ou de projets 59 60 61 20 IGAS RAPPORT N RM2009 085P Un sc nario alliant le financement global des missions de coordination et un financement sur projets du programme d action Ce sc nario consisterait d finir un forfait d appui de l Etat aux missions de coordination variant en fonction de la population couverte et responsabiliser les services d concentr s sur la d termination de la participation de l Etat au financement pluriannuel des projets pr vus dans le programme d action n goci entre les acteurs locaux avec un plafonnement de l ensemble 1 millions ou 1 2 millions d euros En premi re analyse on pourrait fixer 50 000 euros le montant du forfait de coordination pour les maisons de l emploi couvra
50. s urbaines et communaut s d agglom ration Un syst me gestion centralis e la centralisation de la gestion n cessaire pour un lancement rapide du dispositif plus de sens aujourd hui La gestion de 200 conventions et de leur financement n est pas du ressort de l administration centrale o ces t ches mobilisent 3 ETP Une centralisation trop longtemps maintenue comporte des effets pervers et contribue probablement expliquer la lenteur de la cha ne de paiement la d sh rence des modalit s d valuation externe l in gale implication des directeurs des services d concentr s Le Secr taire d Etat emploi a annonc sa volont de d concentration d s l exercice 2010 56 57 58 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 19 4 2 Plusieurs scenarii d volution sont possibles un sc nario d am nagement de l existant fond sur un taux maximum de subvention de l Etat par rapport aux budgets agr s avec deux correctifs un plafonnement des subventions les plus lev es un taux maximal de subvention d gressif en fonction de l importance du budget Par exemple un sc nario de plafonnement 1 million d euros et un taux maximal de 80 pour les budgets de moins de 250 000 de 70 pour les budgets compris entre 250 000 et 500000 euros de 66 pour les budgets au del de 500 000 euros Ce sc nario r duit la dispersion mais c est plus un sc nario d conomies que de redistribution il ra
51. t d actions pour les_quelles l association des collectivit s territoriales et la mobilisation de leurs financements peuvent apporter une plus value d cisive la mise en uvre des politiques de emploi IGAS RAPPORT N RM2009 085P 11 22 Le classement en axe obligatoire pour cet axe comme pour l axe 3 ne signifie naturellement pas que toutes les actions illustrant cet axe sont mener mais qu au moins un projet de cette nature doit tre conduit correspondant aux besoins prioritaires identifi s par le programme d action 1 2 Un axe optionnel en fonction des contextes locaux sur la participation des maisons de l emploi des actions d accueil d orientation ou d accompagnement AXE 5 Accueillir orienter ou accompagner des personnes la recherche d un emploi ou d une formation dans le cadre d une contractualisation avec les institutions comp tentes 23 Les maisons de l emploi ne peuvent tre d aucune mani re des op rateurs du placement direct et de l interm diation sur le march du travail En mati re de recherche d emploi on ne peut dans les axes obligatoires d un cahier des charges instituer un principe de co traitance peu compatible avec le caract re f d rateur des maisons de l emploi et avec leurs statuts qui font de P le emploi l une de leurs composantes 24 Une des attentes mises l origine dans les maisons de l emploi tait de rapprocher agences locales pour l emploi et ASSEDIC
52. taires aux r unions des conseils d administration a t soulev e Elle est directement possible pour les GIP soumis au contr le conomique et financier de PEtat lorsqu ils comprennent l Etat parmi leurs constituants elle ne le serait pour les associations qu en vertu d un d cret sp cifique tel que mentionn l article 3 du d cret 55 733 du 26 mai 1955 Pour une partie du groupe cette participation sans voix d lib rative serait inutile compte tenu des contr les posteriori existants Pour une autre partie du groupe dont son pr sident elle aurait l int r t d apporter un conseil financier utile en amont de la prise de d cision ce qui n est pas assimilable un contr le priori de contribuer la pr vention d ventuelles difficult s de familiariser le contr le budg taire avec les sp cificit s de l action des MDE La question qui mest du reste en rien li e la production d un nouveau cahier des charges et qui suppose l intervention d un d cret sp cifique pour les structures de statut associatif reste ouverte Elle ne pourrait tre valablement trait e que dans un cadre plus large touchant l ensemble des associations financement public concourant la mise en uvre de la politique de l emploi notamment porteurs de PLIE et missions locales 3 Parmi naturellement de nombreuses autres initiatives de communication interne et d animation notamment extranet d di AVE regro
53. tant des dispositions susceptibles de modifier l organisation du service public de Vemploi doit galement tre sign e par l Etat Deux remarques pour conclure l ensemble de cette partie relative aux axes d intervention Les exemples ou illustrations donn es ne sont pas exhaustives et ne doivent pas non plus en aucune mani re tre consid r es comme un catalogue d actions devant toutes figurer au programme ou comme toutes ligibles un financement de l Etat En revanche les programmes d actions doivent tous comporter au moins un projet par axe obligatoire Le libell d un axe retour l emploi est abandonn Tous les axes sont command s par cet imp ratif De m me l identification d actions innovantes n est pas indispensable puisque par construction les partenariats g n r s par les maisons de l emploi ont vocation innover sur les territoires ne serait ce que par la production de nouvelles synergies DES MODALITES D EVALUATION MIEUX FINALISEES SUR LA MESURE DE L IMPACT Les modalit s d valuation reposaient l origine sur une double d marche Un processus d auto valuation sur une th matique et des objectifs choisir par les conseils d administration d marche d valuation interne qui a b n fici d un fort soutien m thodologique guide de m thode et d un appui substantiel en formation de la part du r seau Alliance villes emploi Une valuation externe r f
54. tien il est plus facile de d velopper la formule MDE dans le cadre d une dissociation entre label et conventionnement en labellisant des structures non financ es alors que dans l hypoth se de fusion des proc dures toute nouvelle maison doit tre financ e ne serait ce qu un niveau minimal et g n ralement par red ploiement La dissociation des proc dures peut permettre une meilleure adaptation la diversit des situations locales Elle pourrait constituer un instrument de pilotage pour l Etat si l on retenait des modalit s de financement caract re passif ou largement automatique dans ce cas effectivement le seul moyen de r orientation en cas de d rive est la menace d un retrait du label En tout tat de cause ce d bat est relativiser D une part parce que son enjeu est d abord celui de nouveaux projets de MDE d autre part et surtout parce que l instrument de pilotage essentiel pour l Etat est rechercher dans des modalit s de financement adaptables aux contextes locaux au del d un noyau de pr requis commun permettant l Etat de marquer ses propres priorit s r actives aussi en cas de constat de d rive ou d cart majeur sur la r alisation des objectifs conventionnels 53 54 55 18 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 4 DES MODALITES DE FINANCEMENT PAR L ETAT SIMPLES SOUPLES DECONCENTREES 4 1 Un syst me complexe caract ris par d importants carts de finance
55. tit de la MDE comportant les identifiants de base des donn es normalis es sur la gouvernance de la maison de l emploi sa configuration ses moyens humains et financiers d indicateurs de contexte territorial en mati re d conomie et d emploi et d indicateurs visant l valuation sp cifique de la MDE sur les axes obligatoires du cahier des charges Parmi les indicateurs les plus significatifs Sur l laboration d une strat gie territoriale partag e diversit des acteurs impliqu s valorisation du diagnostic partag chefs de file des actions inscrites au programme d action Sur la gestion territoriale des emplois et des comp tences nombre d entreprises et de salari s concern s par des projets de GPEC initi s dans le cadre du programme d action mise en oeuvre d une plateforme GPEC entreprises b n ficiaires d une aide au recrutement mise en uvre d une plate forme de reconversion Sur le d veloppement local mise en uvre d une plateforme cr ateurs repreneurs d entreprises et nombre de cr ations ou reprises soutenues actions territoriales sp cifiques dans le cadre de la politique de la ville ou en milieu rural nombre d offres d emploi recueillies et transmises P le emploi en particulier aupr s des petites et tr s petites entreprises participation la diffusion de clauses d insertion dans les march s publics notamment nombre de clauses et heures travaill es mise
56. upe plus de 70 des maisons de l emploi 47 48 49 50 51 52 IGAS RAPPORT N RM2009 085P 17 La question de l int gration des missions locales pour l insertion professionnelle et sociale des jeunes 14 o les ressorts coincident fait d bat Elle l avantage de favoriser des conomies d chelle une optimisation des budgets et de r unir dans un seul conseil d administration des acteurs qui sont largement les m mes Ce sc nario se heurte cependant des objections des risques d loignement de la sph re conomique et surtout des risques de confusion des genres entre missions d animation et de coordination de la MDE et statut d op rateur de la mission locale dans le cadre d une co traitance avec P le emploi P le emploi membre constitutif de toutes les MDE peut difficilement tre co traitant de lui m me Il y aurait incoh rence entre le refus de consid rer les MDE comme des op rateurs sur le march de l emploi et le regroupement avec des op rateurs du placement et de l accompagnement Un nouveau cahier des charges n a pas proscrire ce type de regroupement actuellement r alis dans une vingtaine de maisons ou l tude dans certaines r gions o il est parfois li une strat gie de lutte contre la d sertification rurale Il n a pas non plus le pr coniser sauf se mettre en porte faux par rapport la red finition du profil des missions des MD
57. x pour mettre en uvre une approche territorialis e des dispositifs de professionnalisation ou de reconversion Elle informe les conseils r gionaux de ses analyses de besoins en mati re de formation professionnelle Sur un plan plus g n ral elle doit faciliter la concertation locale sur l application au territoire des dispositifs paritaires de branches touchant les divers aspects des processus de qualification et le dialogue social territorial sur les probl mes de l emploi maintien dans l emploi GPEC dans les entreprises non soumises obligation de n gocier sur cet enjeu gestion des ges et emploi des seniors galit professionnelle et non discrimination Elles ont vocation tre associ es l animation des EDEC engagements de d veloppement des comp tences territoriaux mis en uvre sous la responsabilit de l Etat Au del de ces actions la maison de l emploi peut jouer un r le directement op rationnel de coordination des parcours individuels ou de pivot d une plate forme de reconversion Cette option peut tre ouverte dans les cas o n existent pas sur le territoire les outils op rationnels adapt s notamment conventions de reconversion et contrats de transition professionnelle Les maisons de l emploi doivent aussi avoir pour objectif de faciliter les parcours de mobilit professionnelle et de reconversion sur les territoires les moins outill s AXE 3 Contribuer au d veloppement loc
58. x entre statut associatif et groupement d int r t publicl libert pour les acteurs locaux de composition du conseil d administration sous r serve que les membres constitutifs obligatoires Etat collectivit ou structure intercommunale porteuse ANPE ASSEDIC disposent de la majorit des voix au sein d un conseil comportant galement une repr sentation de droit des autres collectivit s territoriales adh rentes et un coll ge de partenaires associ s agr s par le conseil Cette ouverture est tr s appr ci e par les partenaires de terrain et m rite d tre pr serv e Deux inflexions cependant sont pr conis es e L unification de la repr sentation de P le Emploi avec le souci qu au sein des membres fondateurs obligatoires la repr sentation de la collectivit ou de l intercommunalit porteuse et celle de l Etat plus Pole emploi s quilibrent e La mise en place de conseils d orientation ou d autres formules plus souples concourant aux m mes objectifs pour mieux associer partenaires sociaux et entreprises Les accents mis sur la gestion des emplois et des comp tences et sur le d veloppement local plaide pour une implication plus forte des entreprises et une association des partenaires sociaux la d finition des grandes orientations et au suivi des projets qui n cessitent une concertation sociale locale en l absence de toute forme organis e de dialogue social territorial Par ailleurs dans le

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