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Médiation : le numérique et au-delà

1. YVES CITTON est tr s familier Veuillez ins rer votre carte Retrait 80 euros Voulez vous un r c piss Veuillez retirer votre carte Have a nice day Pas besoin de biblioth caires ni de m diath ques dans un tel monde amazon com suffira prescrire chacun ce gu il d sirera acheter sur la base d une gouvernance strictement algorithmigue Si votre profil a aim P votre profil aimera O Pour le meilleur et pour le pire les humains font sens tr s lacunaire de leur monde en ne se contentant pas de telles op rations en plus de lire des informations et des commandements ils ont g n ralement besoin de les inter pr ter parce gue nos communications font r f rence des situations toujours nouvelles des moving targets gui ne L avenir des m diath ques Missions de diffusion et lieux de rencontres personnalisantes 43 peuvent se sp cifier gu en compl mentant d implicite ce gue les messages contiennent d informations explicites Il suffit de quelques semaines pour apprendre lire il faut toute une vie pour se rendre compte qu on ne sait jamais assez bien interpr ter DE L IMMERSION L ENVOUTEMENT Les m dias communiquent des informations linguistiques auditives visuelles des m diateurs nous aident les inter pr ter Plus nous baignons dans des discours des images et des sons transmis par les m dias plus nous avons besoin de m d
2. 59 Ml Pae lites de AB FE La biblioth que et le citoyen qui fabrique quoi 59e Congr s de I ABF 6 8 juin 2013 Lyon Les biblioth caires ont entam leur r volution copernicienne voulant placer la biblioth que au service des usagers ces derniers ne leur facilitent pas la t che qui n en exigeaient pas tant S il faut aussi et d abord rendre l usager pleinement conscient de sa citoyennet comment y parvenir sans derechef le priver de l autonomie qu on veut lui reconna tre 5 AE gt co o o re No Le do LL De g d Christophe Evans Isabelle Bastian Dupleix Coline Blanpain Morgane Desard Marie Baudi re et Thierry Fouillet gt Constats Le th me du congr s 2013 La biblio th gue fabrigue du citoyen incitait les professionnels se placer du point de vue de l usager citoyen Quoi de plus naturel donc que de lui donner la parole Six l ves conservateurs de PEnssib encadr s par Christophe Evans ont fait part de leur analyse tir e d entretiens conduits en un mois de l enqu te aupr s de 125 personnes aux abords de trois tablissements du r seau des biblioth ques de Lyon Ceux ci portaient sur cinq th matiques inspir es par les cinq profils d usagers esquiss s par la Soci t britannique de directeurs de biblioth ques la formation tout au long de la vie les enfants et leur d couverte du monde 1 Atelier 2 Les attentes sociales
3. d accompagnement au changement aupr s de l quipe Nous avons donc b n fici du travail d l ves conservateurs de I Enssib dans le cadre de leur exercice groupe projet et de celui de l Inspectrice des Biblioth ques de la Ville de Paris Marielle de Miribel L objectif tait double rep rer qui dans l quipe voudrait int grer la nouvelle section et pourrait le faire sans perturber le fonctionnement de la structure et convaincre chacun qu il tait capable d une mani re ou d une autre d apporter sa pierre la m diation culturelle que nous avions d cid de construire En outre par la discussion et par le dialogue avec des personnes ext rieures nous esp rions am liorer le climat global de l tablissement am lioration sans laquelle il tait impossible d esp rer r aliser un travail de m diation approfondi et coh rent Le recours cette sorte d audit a galement eu pour m rite de rendre notre projet plus visible au sein du r seau des biblioth ques de Paris ce qui a facilit la cr ation d un poste de biblioth caire pour diriger la nouvelle section UN TRAVAIL EN INTERNE Convaincre chacun qu il pouvait devenir m diateur musi cal s est bien entendu av r le point le plus difficile de la d marche Le biblioth caire tant en g n ral tr s humble par rapport ses passions et ses propres connaissances nos coll gues ont dans un premier t
4. e de louverture de 2 blogs compl mentaires sur la demande des partenaires culturels Culture CG18 pr sentant les ini tiatives du CG 18 en mati re de d veloppement culturel et notam ment les Archives D partementales et le Mus e D partemental de la R sistance et de la D portation et Culture et Compagnie ouvert aux partenaires culturels du d partement BILAN ET PERSPECTIVES la veille de la sixi me ann e de fonctionnement le bilan quantitatif est loquent comme le montrent les chiffres cit s en chap Le bilan qualitatif est lui aussi tr s positif le niveau g n ral de comp tences des biblioth caires du r seau d partemental comme de l quipe de la DLP s est consid ra blement am lior le niveau d quipement informatique des biblioth ques du r seau a galement progress tandis que les liens du r seau d partemental se sont fortement resserr s Sur le plan technique le d veloppement sur les outils mobiles tablettes et smartphones s impose tant pour la consultation gue pour les contributions par exemple de mobile posts gr ce o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LU A FE e int grer de fa on plus syst matique les r seaux sociaux existant afin de multiplier les portes d entr e Chermedia est l outil dont s est dot le d partement du Cher pour r pondre ses probl matiques propres formation des biblioth caire
5. l re du num rique et le r le des biblioth ques et des services d archives pour permettre l acc s de tous l information 37 pays de l Union europ enne y sont repr sent s 47 associations professionnelles et 64 tablissements Les membres fran ais d Eblida sont l ABF UADBU la Bnf la Bpi l universit Paris Descartes Pour plus d informations www eblida org Conf rence Naple 1 De gauche droite Klaus Peter B ttger pr sident d Eblida Aldo Pirola directeur des biblis de Milan Luigi Berlinguer parlementaire europ en italien Gerald Leitner Eblida task for for e books 2 De gauche droite Gerald Leitner Eblida task for for e books Klaus Peter B ttger pr sident d Eblida Aldo Pirola directeur des biblis de Milan Luigi Berlinguer parlementaire europ en italien associations professionnelles pourraient interpeler les partis politigues dans le contexte des prochaines lections europ ennes identifier les politiciens pouvant porter la voix des biblioth ques au del des partis et tireraient b n fice se rapprocher des autres institutions culturelles En guise de conclusion il faut souligner quel point ces changes ces confron tations de points de vue ces rapproche ments contribuent enrichir la r flexion en la portant au plan europ en Les biblioth caires fran ais ont tout gagner s largir l Europe Saluons la pr sen
6. 9 devant l nigme du grand public quoi tient le succ s d une m diation comment l valuer Un public grand ou petit ne pr existe pas une proposition mais se construit de projections nos expositions ou nos ate Progressivement sur la liers de ceci ou de cela soient fr quent s par base d une conviction M m diateur culturel professionnel ou amateur travaillant pour une association ou pour une m diath que se trouve tr s souvent confront un probl me Toujours le m me qui le grand public et d un engagement s nonce par une s rie de questions comment convaincre de Grand public locution guotidienne adress Alors tout nouveaux publics que ses initiatives pourraient leur appor ment invoqu e la mani re d une pri re la que prononc e les yeux ferm s les mains devient possible jointes genoux terre par tant de program partout et pour chacun mateurs de cha nes de t l vision de publi ter davantage qu ils ne le pensent a priori Pourquoi sont ce toujours les m mes fid les qui peu ou prou r pondent pr sents Pourquoi constate t on d une initiative l autre un sinon pour tous aussi faible renouvellement du public quels que soient les efforts consentis Serait ce que certains choix de contenus de styles ou de th mes excluent plus que d autres et suffirait il de program mer l quivalent des ntouchables dans son do
7. Anne Ga lle Gaudion M d de Villepinte et Commission Biblioth ques hybrides sous groupe Jeux vid o de PABF table ronde sur la mise en place d un espace jeux vid o avec Renaud Sachet m d Malraux Anne Ga lle Gaudion et Maxime Guiot M d de Sarreguemines Visite de l espace jeux vid o de la m diath que Malraux et ate liers jeux Adh ABF gratuit 30 pour les autres parti cipants Rens joelle buch cg 67 fr T l o3 88 45 10 10 E AQUITAINE 7 11 Libre vous une journ e organis e en parte nariat avec M dias Cit la M diath que Castagn ra de Talence 33 De POpen Data aux Creative Commons des Fablabs Wikipedia c est un pan entier de la culture de la collaboration et de la diffu sion qui s crit actuellement Un journ e sous forme d ateliers pour permettre chacun quelle que soit sa connaissance ou son horizon professionnel de d couvrir approfondir partager sur le sujet travers des projets divers et vari s Rens Philippe Feuillard Beno t Roucou T l 05 56 16 13 80 M APPEL CONTRIBUTIONS CONGR S ABF 2014 Le comit de pilotage du congr s 2014 travaille actuellement sur le contenu du collogue Aux sessions pl ni res seront substitu es le plus souvent les formes plus souples et inte ractives d ateliers ou de rencontres On y parlera des repr sentations du m tier de ses fronti res de la formation etc Nous
8. Avec la cr ation du logiciel Lignes de temps en 2006 ill 3 l Iri a privil gi le d veloppement d un outil d annota tion de contenus audiovisuels qui oblige dans une certaine mesure le lecteur passer par des questions de cat gorisa tion en ouvrant des Lignes d annotation puis en les modifiant On a pu notamment l observer dans l atelier d annotation collaborative du film Entre les murs men en collaboration avec des chercheurs de l Institut Mines T l com de l Iri et des enseignants ill 4 Confront s au m me dispositif utilis individuellement puis partag lors d une session Skype les participants sont demandeurs d espaces de partage de leurs cat gories pour aller plus loin vers une ditorialisation par consolidation des lignes de temps individuelles annotation de la session Skype elle m me ou publication d l ments critiques sous des formes que nous d crivons plus loin On voit ici que le processus de transindividuation est un enjeu complexe mais qui doit passer par une capacit formuler et partager des cat gories Pour favoriser ce pro cessus nous avons propos partir de 2009 des primitives d annotation pour favoriser le d veloppement d un d bat pol mique l aide de quatre balises de couleur bleu pour une question jaune pour une r f rence vert pour une adh sion rouge pour un contre argument Primitives utilisables principalement au moment de la prise de note en temp
9. L laboration d un dictionnaire de mots d usages de services a permis de faire merger des points sur lesquels les biblioth caires ne sont pas habitu s travailler la cuisine la co constitution des fonds les malles m diath ques la cabine de t l chargement num rique install e dans l espace public la m dia th gue devient diffuseur de contenus amateurs et ou m connus et ne se can tonne pas prescrire une culture l gi time d j disponible partout Les id es venant des habitants concernent plut t le lien social le partage etc et le d sir d avoir acc s des services publics s y exprime clairement Une fois adopt le point de vue de l usager sans entrer dans une logique de marketing on note que la remise en cause de la politique documentaire des r gles de pr ts adapt e par exemple en fonction des contenus sont autant d l ments m me de satisfaire la popu lation Il en ressort que pour assurer la transmission des savoirs la biblioth que devient un citoyen qui agit l int rieur de son territoire pour son territoire Fran oise Dubosclard JLdV gt Implication participation inclusion D autres interventions permettaient de d tailler nombre d initiatives plus ou moins originales mais collant toutes au plus pr s des besoins exprim s par les habitants la biblioth que Louise 4 Rencontre Les usagers fabriquent leur biblio th que av
10. Web peut apporter la biblioth que mais de s interroger sur ce que domment la biblioth gue peut elle tre pr sente sur les parcours informationnels emprunt s par les apporter au Web1 publics en diffusant des conte nus valeur ajout e Comment le biblioth caire peut il mettre disposition son expertise au sein des communaut s qui s animent sur les territoires phy sique et num rique En 2005 les M diath ques du Pays de Romans engagent une r flexion en ce sens Nous comprenons que cette volont suppose un projet ditorial et une r organisation de la biblio th que Nous d cidons alors d exp rimenter cette d marche via un blog de recommanda tions de lecture 1 Cf galement infra Vincent Puig Vers des dispositifs de transindividua tion sur supports num riques audiovisuels utilisables en biblioth que pp 16 21 2 Les M diath ques du Pays de Romans rassemblent deux quipements sur 21 communes qui composent la communaut d agglom ration du Pays de Romans 44 agents un fonds de 207 249 documents et 8000 abonn s actifs un projet d tablissement L exemple des m diath ques du Pays de Romans EVERITOUTH QUE DE L EXP RIMENTATION LA VALIDATION Everitouth gue est mis en ligne le 1 avril 2006 Dix huit mois plus tard le succ s de ce blog permet de valider notre projet de m diation num rique et son organisation Un poste de respon sable de la m diatio
11. acquises Au lecteur qui demande si la biblioth que poss de les Contemplations en version audio le bon biblioth caire oriente si la recherche dans le catalogue est infructueuse vers le site Litteratureaudio com gui propose des enregistrements de nombreux textes issus du domaine public gratuits et libre ment t l chargeables par tous Le blog de Christophe Robert http lirographe wordpress com C est l un des effets du num rique d s que le champ des collections o je dois guider le lecteur d passe les murs de ma biblioth que la limite entre comp tences en s lection et comp tences en m diation tend encore plus s estomper Faire conna tre au lecteur une ressource num rique est le seul moyen de rendre effectif un acte de s lection la s lection n existe que si elle s incarne dans la m diation En fait le Web ne fait gu accentuer cet axiome le docu ment est un moyen non une fin La m diation ne sert pas valoriser les collections selon une formule consacr e Elle n est pas la cerise sur le g teau utile pour mieux vendre nos aust res rayonnages des adjoints aux politiques cultu relles avides d v nementiel Alors que se referme peu peu la parenth se Gutenberg d crite par Thomas Pettitt le biblioth caire red couvre l essence de son m tier la mise en relation d individus avec cet objet depuis toujours immat riel gu est la culture quelles que soient l
12. de la forma tion la communication en passant par les choix ditoriaux La charte de d veloppement devra aussi lister les th matiques et les publics prioritaires qui pourront d ailleurs tre li s Ainsi la biblioth que choisira par exemple de faire conna tre le patrimoine un public jeune ou d attirer les plus de 45 ans vers le fonds de jeux vid o Dans cette phase de d finition il conviendra d envisager et de d cider si la biblioth que disposera d une ou plusieurs identit s num riques c est dire un ou des avatars virtuels destin s personnaliser l institution sur des sites ou sur les r seaux sociaux Ces choix d couleront du public vis et des th matiques retenues Il peut tre judicieux de se doter d un avatar destin un public enfantin ou personnalisant un des points forts de la collection Enfin dans cette phase pr alable il serait utile la fois d tablir les diff rentes formes que prendront les publica tions num riques et les outils qui les propulseront en ligne Bien que la forme multim dia l association du texte du son de l image et de la vid o soit fortement conseill e toutes les biblioth ques n auront pas les comp tences et les moyens techniques pour remixer au maximum les contenus mettre en valeur Faire de la vid o tout le temps n a pas forc ment de sens mais se cantonner des publications de textes et d images risque de lasser le lecteur Comme le
13. gar dans son cata logue Mais passons cest l le point le moins raisonnable ment critiquable vrai dire le projet ne semble pas tr s d fini non plus 56 biblioth ques sont pr sent es raison de trois ou quatre chacune mais parfois deux ou six histoire collec tions class es par continents La part relativement modeste de l iconographie la maquette aux larges marges noires inspi r es des faire part de d c s ne font pas de lui le beau livre ou le coffee table book attendu pour No l Le choix des ta blissements videmment dict par le caract re spectaculaire les contingences g o politiques ou les int r ts personnels de l auteur la Bibliotheca philosophica hermetica d Amsterdam Le partage qui avec le caract re collaboratif du web se pro longe en conversation et en jeu participatif est la dimen sion d sormais d terminante de lunivers num rique devenu la fois principe organisateur de l information et mod le de production culturelle Le corr lat de cette euphorie du partage est que l appropriabilit d un contenu se substitue subreptice ment sa valeur symbolique et un parasitisme actif une pratique cr ative le tout faisant le lit de la marchandisation de la culture La culture du partage est crit A Gunthert une nouvelle revanche des foules ce n est pas n cessairement rassurant La conclusion d H Le Crosnier propose au terme de ce parcour
14. la retraite cet t apr s une longue carri re pass e en biblioth gue Elle a fait ses d buts dans les biblioth gues municipales de Besancon m diath gue de guartier Jean Moulin 1981 1985 puis Pierre Bayle de son ouverture en 1985 1994 en tant gue responsable du secteur musigue Arriv e Strasbourg en 1994 elle y travaille la BU Marc Bloch au d partement d tudes allemandes gu elle guitte en 1998 pour la Biblioth gue d partementale du Bas Rhin ou elle est responsable du relais de Betschdorf En 2004 elle est recrut e pour la phase de constitution des collections de la future m diath que Andr Malraux m diath que dans laquelle elle a achev cette ann e sa carri re en tant que conser vatrice responsable du D partement musique et cin ma Une carri re riche et tr s diversifi e Formatrice du site de Strasbourg pendant de nombreuses ann es membre tr s active du CA de l ABF Alsace lors du dernier mandat Janou s est galement beaucoup investie dans l ABF Correspondante efficace et z l e de Biblioth gue s elle a co organis nombre de journ es Janou Neveux d tude Nul doute qu elle ne se propose comme b n vole pour le futur congr s de Strasbourg Les termes qui reviennent le plus souvent dans la bouche de ses coll gues une femme de convictions impliqu e engag e dans la lecture publique et plus particuli rement dans son r le social engag e aussi au sein d associations h
15. npicot abf asso fr N oubliez pas non plus d envoyer vos catalogues et publications associ es ces expositions la r daction pour notre rubrique Les biblioth ques ditent dans Notes de lecture 03 Vichy M d Valery Larbaud En Inde au milieu des l phants 25 09 19 10 Film noir affiches originales 09 11 07 12 06 Antibes M d Albert Camus Mangapolis la ville japonaise contemporaine dans le Manga 17 10 30 11 M d Valbonne Sophia Antipolis Le Manga dans tous ses tats 15 10 30 11 M d de Villeneuve Loubet Cerfs volants 22 10 30 11 Nice Bib Louis Nuc ra Albertine Anne Brouillard Anne Herbauts Natali Fortier B atrice Poncelat 5 illus us UENSETHIF du amd Ty tratrices francophones 12 09 11 11 10 Troyes M d des Chartreux Allemagne 15 11 14 12 M d du Grand Troyes Les ensembles dans l ensemble exposition cr e par l illustratrice Elisa G hin 07 10 31 12 M d Saint Germain L Elephauris extraits du livre de Jean Baptiste Labrune et J r mie Fischer Ed Magnana 24 10 21 11 M d Sainte Savine Zoom sur la police scientifique 24 10 21 11 17 Saintes M d Francois Mitterrand Les livres pop up et les uvres de Beno t Hapiot 08 10 02 11 Le village de Sindoul Burkina Fasso photos de Denys Piningre 05 16 11 Le camp de Chatila Beyrouth Liban Deny
16. ren forcer l estime de soi et indirectement la qualit du travail Seul b mol nos rela Marianne Roussel tions avec les partenaires ext rieurs comme toute association de ce type sont fragiles et tr s d pendantes des personnes en place faute d un cadre institution nel suffisant Mais il s agit dans l ensemble d exp riences tr s enrichissantes que nous esp rons pouvoir Marianne Roussel poursuivre pendant encore de nombreuses saisons El aides et prestations sociales accompagnement des personnes g es ou handi cap es des familles des couples des personnes en difficult Il a notamment cr l Universit permanente de Paris programme de conf rences destin aux personnes g es et qui int gre maintenant certaines des conf rences con ues par la MMP DOSSIER 1 La salle de pr t 2 Un petit d jeuner la MMP La m diation un travail d guipe L exemple de la M diath que musicale de Paris 29 NICOLAS DEBADE Universit de Nantes Doctorant en sociologie et sciences des arts Aix Marseille Universit Recherche d veloppement et m diation au GRIM sc ne musicale de Mont vid o Marseille Petites EXD er 1ences Dans une soci t de autour de la mediation exp rimentale loisir un lien r ussi et heureux entre la m diath que et le public devrait reposer sur l association sans cesse renouvel e du plaisir au savoir Da
17. tous les niveaux par Pierre Hemptinne la prol tarisation g n ralis e qui d truit les savoir vivre qui sont les premiers l ments de capacitation le mar keting qui a remplac tous les processus de transindividuation a conduit la desindivi duation psychigue aussi bien que collective w S a D LT aB pas Ko A Quand plus de 30 de la population fran aise 1 L accueil Aucune collection Un comptoir pour les m diateurs Une expo comme premier contact 2 L agora du sensible le plateau m dia conf rences performances concerts projections se dit selon certains sondages en phase avec le Front national Un changement plus radical dans la mani re de penser les lieux de lecture publique aiderait probablement d ga ger les esprits L article d Yves Citton est cet gard clai rant de la professionnalisation du conseil qui tait d j une avanc e ou un progr s en termes d ditorialisation des collections il faut passer un exercice partag publi d in terpr tation c est dire un engagement individuel et collectif dans la production de la subjectivit O l on prend de front cette question de l intime qui a d j professionnellement fait norm ment probl me au niveau de l expression simple d un point de vue sur telle ou telle musique au sein des quipes de m diath caires Dans les organisations de
18. tudiante en musique a compos une petite pi ce sonore partir des enregistrements3 JB Uid e c est une participation du public de la biblio th que et une d couverte d une musique par Papprentissage d une technique e a d banalise le fait d couter alors que la musique est quand m me tr s banalis e partout tout le temps a attire l attention sur une dimension sensible qu on a peut tre perdue puisque les vibrations on les re oit certainement m me s il n y a pas un dispositif qui les amplifie Ce sont des savoir faire qui sont autour de vous ou que vous allez chercher Quand vous parlez de partenaires c est ca Aller chercher des gens pour des savoirs dans des interfaces des techniques d coute de musique et dynamiser tout a avec vous JB Absolument le projet sera r ussi si on arrive mettre notre infrastructure en conformit avec ce projet et puis mul DOSSIER 3 Irina Prieto Migrations Pi ce coutable sur le site http archives sonores Bpi fr index php urlaction personneView amp id_pers 6959 il cherche encore a Presse nationale r gionale et internationale Presse du jour et archives texte int gral et PDF Presseimprimee sites web et blogs biographies capsules video de Web TV etudes et rapports Acc s sur place et ou a distance Bb Services d accompagnement et formation Statistiques de consultation Pour en savoir plus et TESTER GRATUITEMENT
19. un v ritable levier de transformation et d adaptation aux vo lutions des m tiers Depuis l ouverture du lieu l axe de la for mation collective porte sur les publics accueil et m diation et depuis six mois une d marche label qualit accueil est mise en place Une organisation humaine bas e sur des services sp cialis s et transversaux Avec des profils de poste construits partir d un champ de la connaissance elle cherche int grer l ensemble des principales activit s de la m diath que service de base m diation v nementielle et quotidienne Construit sur une organisation de transversalit l organi gramme se d cline louverture du lieu en quatre grands ser vices sp cialis s ou transversaux cordonn s par une quipe de direction compos e de 5 cadres LES ESPACES DE PROGRAMMATION e une salle de conf rence de 74 places e un atelier multim dia de 8 places un petit auditorium son et image de 30 places e un atelier artistique de 30 places e un espace piccolo conte de 30 places e une salle de r union de 20 places La m diation c ur de projet Le Pavillon Blanc de Colomiers 55 Le terrier sculpture de Gilles Barbier pour la premi re exposition du Centre d art contemporain en juin 2011 Trois services sp cia lis s e un service D velop pement documentaire organis autour de r f rents p les documen taires Dix agents com po
20. LU LJE EFE 56 60 64 66 68 69 72 75 78 79 79 80 Actualites de C ABF Les gens En bref La biblioth que et le citoyen qui fabrique quoi par PHILIPPE LEVREAUD VIRGINIE CHAIGNE JEAN LUC DU VAL et BERNARD MNICH Reportages Cycling for libraries v lo pour promouvoir les biblioth ques par AMANDINE JACQUET Ready Read e par ANNIE DOURLENT En mai Eblida est ce qui te pla t par ANNE VERNEUIL Les infrastructures pour la recherche de l information et le r le futur des biblioth ques par C CILE SWIATEK Future Libraries Infinite possibilities par AMANDINE JACQUET En route pour ifla Lyon 2O 14 7 id es fausses sur l Ifla et comment s en d faire par FRANCK HURINVILLE Les biblioth ques exposent Notes de lecture En cho Pour une m diath que de l imaginaire Une alternative I utopie gestionnaire par PHILIPPE LEVREAUD Bo te id es bo te outils Culturenum Jeunesse culture amp ducation dans la vague num rique par PHILIPPE LEVREAUD Les biblioth ques dans le monde Prestigieuses biblioth ques du monde par PIERRE DANA Les opinions exprim es dans Biblioth que s n engagent que la responsabilit de leurs auteurs _ Agenda 24 octobre Aix en Provence 13 Journ es d tudes Vers une visibilit des biblioth ques sp cialis es Panorama des biblioth ques avec L Burle Drac P
21. VINCENT PUIG Directeur ex cutif de l Institut de recherche et d innovation du Centre Pompidou Vers des dispositifs de transindividuation sur supports num riques audiovisuels utilisables en biblioth que Si lire c est scander marquer annoter au moins mentalement subjectiver et que le soupcon vient gue les vecteurs de la lecture num rique proc dent industriellement cette m diation n y a t il pas lieu d inventer des outils num riques aidant restituer la lecture sa r flexivit sa charge critigue et favoriser la confrontation productive entre lecteurs Une op ration de m diation num rique en amont qui pourrait replacer la biblioth que comme acteur du Web Quel pourrait tre l avenir des dispositifs de lecture en biblio th que dans le contexte de num risation g n ralis e des documents que nous connaissons aujourd hui D s lors que nos traces num riques sont automati quement interpr t es par les auto mates du Web comment r quiper un processus conscient et critique avec des outils de prise de note et de partage de lectures Quels standards d annotation graphique doit on d velopper pour cela Quels sont les probl mes d atten tion que posent les nouveaux agencements d objets spatiaux tels que les textes et temporels tels que les documents audio visuels que le num rique nous propose Comment favoriser de nouvelles pratiques contri
22. cialistes gui les forcent interroger leurs pr suppos s faussement vi dents donnons ces non sp cialistes la place de construire leurs analyses propres partir de leurs exp riences singu li res Les m diath ques se rapprochent des media labs aussi en ceci qu elles doivent tre des laboratoires des lieux o les savoirs se travaillent se mettent la question et s la borent par des changes multiples aux r sultats inattendus selon des modes de composition in dits aux effets chimiques impr visibles DES R SEAUX AUX GESTES Par rapport tout ce que peuvent nous apporter le world wide Web Twitter Facebook ou les bonnes vieilles listes de distri bution d e mails les m diath ques nous apportent l irrempla cable pr sence de corps communicants gt On dit souvent en anglais qu une image vaut des milliers de mots on pourrait dire aussi qu un geste vaut des milliers de phrases Notre visage nos mains nos froncements de sourcils nos sourires en coin nos mimiques nos postures font de notre corps le plus plastique le plus subtil le plus puissant et le plus envo tant des m dias La pr sence d un corps humain mais aussi f lin ou canin avec lequel je suis en train de communiquer m affecte avec une force une finesse et une intensit in ga l es par le plus riche des dispositifs d immersion en 3D Nous avons tous fait l exp rience de querelles qui s emballent dans des changes par
23. conduite partir de 2006 montre notamment le peu d int r t des biblioth caires 90 de b n voles pour le num rique C est dans ce contexte gu est n e l id e de Chermedia lieu d information d change et de travail collectif il nous fallait ima giner un projet f d rateur de formation et d appropriation du num rique qui permette chacun de faire pour comprendre Avec pour objectifs de former les biblioth caires et de leur permettre de ma triser les outils d dition sur Internet de ren forcer le lien social au niveau du r seau d partemental de cr er du lien entre les diff rents publics des biblioth ques du d par tement de f d rer les ressources culturelles du Cher autour d un projet accessible et durable et d imaginer un nouvel outil de communication Chermedia blog collectif est mis en ligne fin octobre 2008 COMMUNAUT VIRTUELLE OU COMMUNAUT R ELLE D s l origine il appara t vident et n cessaire d accompagner et de former les futurs utilisateurs ainsi un rendez vous men suel d une journ e est propos aux biblioth caires et autres partenaires culturels qui souhaitent s initier se former d cou vrir d autres outils du Web 2 0 et partager des rencontres diverses dans une atmosph re conviviale Il semble que cet accompagnement dans la vraie vie soit une des cl s de la r ussite de Chermedia qui au del du virtuel s affirme tr s rapidement c
24. coute nomade associ celui de la t l phonie se sont conjugu s pour entra ner une d saffection des supports qui s est tra duite dans notre tablissement comme ailleurs par une dimi nution importante du pr t de CD l quipe de la M diath que musicale de Paris est rapide ment arriv e la conclusion que s il n tait sans doute pas possible d aller contre cette tendance la baisse il faudrait pour cela modifier les pratiques ce qui n est pas du ressort ni des capacit s d une biblioth que elle devait essayer d entre prendre un travail sur son image aupr s de ses lecteurs et des usagers en g n ral JOUER L IMAGE POUR LA MUSIQUE En termes marketing il s agissait d un changement de posi tionnement c est dire d essayer de r pondre la question qu est ce gui manquerait au public si la MMP n existait pas Nous ne pouvions plus nous contenter de la laisser perce voir comme un lieu dans lequel on peut acc der une grande quantit de musique gratuitement car Internet remplit ce r le d une mani re beaucoup plus satisfaisante ll fallait donc SANDRINE HAON SANDRINE HAON M diath que musicale de Paris Pour le secteur musical plus que pour aucun autre la concurrence d Internet impose un repositionnement de la biblioth que Une quipe de biblioth caires repenser notre fonctionnement en prenant m diateurs efficaces et en compte ce qui nous distingue d Int
25. d Volume para tre en 2014 la m moire vive d un ordinateur qui tendrait rel guer la m moire long terme Ce probl me de la m moire semble tre plus que questionn dans le cadre du r gime num rique notamment dans les prospections d acc s des donn es anciennes la compatibilit des formats la dur e de vie d un disque dur d un disque compact ou autre m dium Elle se com plexifie mesure que les formats se multiplient et int gre pro gramme parfois m me l obsolescence dans les processus de fabrication des appareils lectroniques du quotidien La m dia tion exp rimentale en m diath que pourrait on extrapoler jusqu une m diath que exp rimentale aurait alors un r le de gardien du temple du savoir permettant aussi d y int grer une prospective singuli re tourn e vers le futur Elle se recr erait perp tuellement dans les multiples rapports l art aux mondes culturels et sociaux et au savoir en g n ral tout en n omettant pas qu une connexion est n cessaire vers les usagers en essayant d inscrire cette mancipation dans une temporalit en lien avec les connaissances et exp riences pass es ou paral l les autrement dit en n omettant pas un rapport la m moire et l histoire Cependant la libert laiss e chaque individu de faire sa propre exp rience dans la plus grande tradition empiriste sert gale
26. de leur m tier en le pla ant dans cette d marche ouverte et transversale L MENTS DE M THODOLOGIE ET D ORGANISATION TECHNIQUE M thodologie et mise en uvre de la construction de la programmation et de la programmation de m diation Aujourd hui des commissions th matiques ont t mises en place autour de la programmation et de la programmation de m diation auxquelles participent les r f rents des p les les m diateurs sp cialis s et les responsables des services concern s Le programme est construit sur une saison cultu relle valid e en juin chaque ann e Les diff rentes commis sions th matiques de programmation se d roulent de f vrier juin Chaque ann e un rendez vous de travail collectif avec les principaux partenaires est organis o l on aborde le bilan de l ann e coul e et les grandes orientations de partenariats pour l ann e suivante Ceci n cessite anticipation et coordination et modifie les composantes du travail interne du biblioth caire le plus sou vent centr sur les acquisitions et leur traitement Mettant ses connaissances au service de la programmation du lieu chaque r f rent p le int gre dans son temps de travail interne les constructions de contenus pour ses diff rentes m dia tions quotidienne v nementielle et en ligne sur le portail Cette organisation n cessite la mise en place d outils construite dans une d marche collective Amener chacun pe
27. e Le s minaire leadership s articule autour de trois temps e Une premi re formation de deux jours et demi qui permet de poser les enjeux et les perspectives de mettre en place la dynamique collective et d amener chaque participant faire le point sur son style de management autour de quatre th mes cl s chacunillustr par une exp rience concr te largement d velopp e savoir ce qui fait un bon leader se conna tre soi m me savoir d velopper une strat gie emmener les autres avec soi e Un stage d une semaine dans une biblioth que l tranger Le choix du lieu de stage n est pas li l int r t de la biblioth que mais l exp rience de son directeur avec lequel le stagiaire va s immerger pendant toute la semaine e Une deuxi me formation de deux jours et demi un an apr s la premi re qui permet de revenir sur le stage d approfondir la dimension strat gie et de mettre en vidence les acquis du s minaire Le s minaire leadership se veut minemment qualitatif avec 18 stagiaires accueillis tous les deux ans des intervenants de haut niveau pour illustrer les pr sentations th oriques l ensemble sous la conduite d un couple directeur de cours consultant tr s exp riment Fort du succ s de la promotion 2011 2012 Liber a ouvert un deuxi me s minaire pour 2013 2014 sans changements notoires mais avec quelques volutions introduction d un retour d exp rience de management hors d
28. newsroom fb com Key Facts 22 o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LU A FE M diath que et salon Kerchache du quai Branly par le Mus e du quai Branly C est pour prolonger ses actions de m diation in situ que le mus e a d cid la cr ation d une page M diath que et salon Kerchache suivie aujourd hui par plus de 700 abonn s En moyenne trois quatre publications hebdomadaires sont post es qui se r partissent en trois cat gories les publications relayant la programmation de rencontres et conf rences qui se tiennent au salon de lecture celles valori sant les fonds de collection de la m diath que et celles plus ponctuelles mettent en avant la vie quotidienne au mus e La page est principalement anim e par quatre agents deux de la biblioth que deux du salon de lecture avec le soutien du charg de projet nouveaux m dias du service du d velop pement num rique Contrairement au mus e la m diath que et le salon de lecture ne disposent pas de leur propre compte Twitter mais d une visibilit travers les mots clics SalonMQB et Kiosquedumonde Comme sur Facebook ces deux hashtags permettent de diffuser la programmation du salon de valoriser les fonds de collections de la m diath que mais galement d apporter une visibilit Kiosque du monde Ces tweets sont r guli re ment relay s par les abonn s du compte Twitter du mus e a
29. par Pierre Hemptinne 52 La m diation c ur de projet Le Pavillon Blanc de Colomiers par Martine Blanchet 53 Actualit s de l ABF Les gens En bref La biblioth que et le citoyen qui fabrique quoi par Philippe Levreaud Virginie Chaigne Jean Luc Du Val et Bernard Mnich Reportages Cycling for libraries v lo pour promouvoir les biblioth ques par Amandine Jacquet Ready Read e par Annie Dourlent En mai Eblida est ce gui te pla t par Anne Verneuil Les infrastructures pour la recherche de l information et le r le futur des biblioth ques par C cile Swiatek Future Libraries Infinite possibilities par Amandine Jacquet En route pour MEN Lyon 2014 7 id es fausses sur l Ifla et comment s en d faire par Franck Hurinville Les biblioth q ues exposent Notes de lecture Pour une m diath que de l imaginaire Une alternative l utopie gestionnaire Culturenum Jeunesse culture amp ducation dans la vague num rique Prestigieuses biblioth ques du monde 20 argue d pos e de la societe i RCS 499907244 Credit photo Fotolia com h Vodeclic es des biblioth ques proposent des ressources num riques d autoformation EUR A d Plus de 190 biblioth ques utilisent la solution Vodeclic Catalogue exclusif de 13 ooo formations bureautique Solution en acc s illimit pour tous vos usagers Int gration simple dans votre port
30. s en trois groupes charg s de cogiter sur la strat gie d Eblida pour les trois ans venir L attente est grande pour un renforcement d un lobbying crois entre le Parlement europ en et les parlements nationaux d autant que des lections interviennent dans les mois venir dans plusieurs pays Pour cela Eblida doit devenir une entit beaucoup plus concr te pour les biblioth caires de chaque nation et nos associa tions doivent porter son action et son message et qu est ce que je suis en train de faire Et un congr s Ifla 2014 qui se d roule en Europe est une bonne opportunit pour renforcer l image d Eblida l bizarrement les regards se sont tourn s vers les Fran aises de service on se demande pourquoi Le lendemain conf rence annuelle ah oui entre les deux il y a eu une soir e chaleureuse o j ai eu la d monstration que mon niveau linguistique s am liorait grandement avec le renfort de la cuisine italienne O l on constate que les e services en biblioth que suscitent les m mes interrogations chez les biblioth caires europ ens notamment la place de nos tablissements dans la jungle juridique des licences et de leurs contraintes ou comment sauvegarder un acc s juste de nos publics ces informations en ligne Devant nos besoins de clarification Eblida formule ses pr conisations pour les acquisitions d e books lance le dialogue avec les diteurs et travaille d arrache pied pour faire pas
31. se 15 16 11 reviendront sur les rapports de l uvre l Histoire et l art gui furent la passion de l crivain Le photographe qu il fut aussi ne sera pas oubli exposition 2 10 10 03 2014 th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi LANTA OUT ETUI com Libr Aire libraires ind pendants en Nord Pas de Calais Mediapart et les organisateurs des Soir es mensuelles de la petite dition pour la 2 dition de La Voie des ind s d octobre d cembre une exploration collective de l dition ind pendante Les biblioth caires sont appel s rejoindre l op ration soit par la r daction de chroniques soit en valorisant la s lection de livres et d diteurs ou en organisant une rencontre dans leur biblioth que film es elles pourront tre retransmises sur le site Libfly qui peut valoriser tous vos contenus multim dias audio ou vid o La Voie des ind s permet d tre inform des actualit s de pr s de 150 diteurs ind pendants francophones de d couvrir des maisons d dition moins connues de valoriser un fonds original et de faire participater des biblioth caires un r seau social du livre Libfly les coups de c ur peuvent tre imprim s dans vos lieux Les usagers peuvent tre galement mobilis s et participer l op ration Rens Lucie Eple T l 03 59 30 13 51 eple libfly com E UN BUREAU POUR L IABD L IABD In
32. t e de V interpr tation d senvo tante la rencontre d une subjectivit qui peut tre celle d une auteure d un com pagnon de lecture d un critique d une enseignante ou d un biblioth caire la rencontre d un m diateur DE L EXP RIENCE INDIVIDUANTE L INTERPR TATION PARTAG E Car on n interpr te jamais seul il faut toujours tre plusieurs pour pouvoir s inter pr ter nos fa ons multiples de rendre compte de la puissance du medium Fran ois Cusset souli gnait juste titre dans un article r cent la multiplication des exp riences collectives des textes que ce soit travers les recompositions communautaires qui se reconfigurent 3 Fran ois Cusset Ce que lire veut dire Revue des livres n 10 mars 2013 PP 11 16 YVES CITTON autour de litt ratures beurs gays ou n o rurales que ce soit travers le tournant festivalier qui nous pousse couter ensemble un auteur dire ou conter son texte ou encore tra vers ces lectures en groupes militants qui valorisent explici tement les m rites de l interpr tation plusieurs M me lorsgu on se croit seul sans personne autour de nous avec qui discuter nos interpr tations nous d sen vo tent en entretenant des dialogues imaginaires avec les th oriciennes qu on a lues les profs qu on a eus les ennemis qu on a r fut s les emp cheurs de penser en rond qui nous ont troubl s Nous portons nos m diateurs en nou
33. 160 p Prix TTC 30 Claire Nguyen Diffusion ABIS ABIS 31 rue de Chabrol 75010 Paris Commandes www abf asso fr publications Plus Desoin de choisir entre ranger et faire le mur WALLBOX mod le d pos IDM Design library yd Une nouvelle vision de la m diath que amp aa 19 rue la noue bras de fer 44 260 Nantes D M www idm mediathegue com
34. C Carini et Pictorus Mise en pages ditions de l Analogie Abonnements 2013 abis abf asso fr 01 55 33 10 36 Individuel 50 Collectivit s France 100 tranger 110 Commission paritaire n 1114682347 ISSN 1632 9201 D p t l gal octobre 2013 Impression Jouve Paris Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE est analys e dans la base Pascal produite par l Inist et dans la base Lisa Couverture Y B DR I T E Ke LL exp riences de m diations men es en biblioth ques ne sont pas nou velles Il y a d j une dizaine d ann es que les biblioth caires ont compris qu il ne s agissait pas d un ph nom ne de mode mais bien d un enjeu social Il semble que toute politique culturelle ayant pour but l int gration sociale passe par la m diation pla ant ainsi les biblioth ques au c ur du d bat Mais la situation actuelle de ces derni res am ne naturellement la question de savoir si les services qu elles offrent correspondent aux besoins Qu est ce qui diff rencie le biblioth caire de l utilisateur de l information Face au constat que la biblio th que n est plus un passage oblig la m diation se d veloppe entre le besoin d information et les sources supposant la relation humaine Ainsi ce num ro tentera de montrer que la m diation en biblioth que est plurielle c est dire documentaire culturelle
35. Cette m me volont de d cloisonnement MR centre de sa conception se retrouve dans l organisation des espaces internes Ceux ci se d ploient sur deux Architecture niveaux sur deux espaces ouverts avec le am nagement des parti pris d aucun bureau individualis 36 espaces int rieurs postes de travail Cette organisation spa tiale favorise le travail d quipe et en trans mais aussi organisation versalit mais il exige aussi de chacun qu il administrative politique vive son espace professionnel avec une de recrutement et de attention l autre i formation penser Cette volont d unit du lieu s est pour m diation exigeait suivie dans l am nagement int rieur avecle une approche globale mobilier gammes et couleurs et la recherche d une identit graphique singuli re que l on retrouve dans la signal tique tant pour les espaces que pour les collections les outils de communication de programma tion et de m diation comme sur le site du Pavillon Blanc La construction de la collection um Le Q E 2 o o v TD Y une tape essentielle Pour ce pro jet la collection a t totalement O revisit e et enrichie avec des partis pris affirm s Elle a b n fici de moyens tout fait exception nels tant sur le plan financier un million d euros gue sur celui du temps d volu la pr paration guatre ann es de travail men parall lement au fonctionne
36. Europresse com David JULIEN david julien cedrom sni com 0 1 44 82 73 57 J R ME BESSI RE ENORA OULC HEN PIERRE HEMPTINNE Lire le monde la Bpi 37 tiplier les partenariats les orientations et si le public r pond pr sent l objectif sera atteint Bien s r on n oublie pas notre m tier d origine Il ne s agit pas de faire table rase de la col lection mais le principe est comme Enora l a d crit d adosser ces studios de pratique et de cr ation une collection docu mentaire re sc nographi e EO Peut tre en proposant des parcours modulables dans les collections pour redonner du contexte la mati re musi cale puisque c est quelque chose qui manque sur Internet redonner de la profondeur du contexte JB C est un enjeu quand m me assez fort parce que je crois qu il est urgent dans ce m tier de r inventer un mod le Ce qu on propose n est d ailleurs pas d une originalit folle Beaucoup l exp rimentent sous une forme plus ou moins ambitieuse Mais si on r sume le mod le l extr me il est tout de m me tr s diff rent de celui du d but des ann es 2000 o le concept tait finalement d offrir un chantillon repr sentatif de la production phonographique du moment compl t d une collection imprim e de r f rence en musique Aujourd hui a n int resse plus Ce n est pas vrai d ailleurs mais a n int resse plus massivement un public de biblio t
37. Hl Pr sence Africaine pr sence de l Afrique Facebook des th mes du mus e et valorise la presse quotidienne comme patrimoine en proposant des articles la source des pays concern s ou en croisant les points de vue sur une m me infor mation Avec Kiosque du monde le Mus e du quai Branly propose son regard sur V actualit en s appuyant sur une charte ditoriale qui encadre le type d informations s lectionn es et qui permet Phomog n isation des publications Lors de la cr ation du projet la premi re tape a t de renoncer la tentation du papier Les difficult s d achemine ment des abonnements sont videntes lorsgu on d sire obtenir des titres comme le New Zealand Herald ou Prensa Libre du Guatemala Si des soci t s en France proposent des impres sions de fac simil s en garantissant une livraison quotidienne le co t au num ro est lev et le pro duit peu adapt une pr sentation en libre acc s Les solutions lectroniques payantes donnent acc s un large choix de journaux mais ne per mettent que trop partiellement la valorisation d une actualit tr s sp cialis e Les sites de s lection d ditorialisation et de partage des contenus les plus pertinents du Web data curation se sont impos s comme la solution Parmi eux la plateforme Scoop it a t retenue car elle r pon dait une triple exigence c est un outil de veille gui agr ge les flux d
38. Ifla dont le Congr s 2014 sera accueilli en ao t Lyon 7 id es fausses et autant de contre arguments pour que les biblioth ques fran aises sachent tirer le meilleur parti de cet v nement hi i i Mei A WLIC 7013 WOALLANTEER a 7 Deux des plus de 300 b n voles de l organisation CONSTITUER UN R SEAU DONT JE FAIS B N FICIER MON TABLISSEMENT Dans quelles autres circonstances aurais je pu rencontrer et changer en langue fran aise qui plus est avec un professeur japonais enseignant la biblioth conomie Tokyo visiter des learning centres bien avant que le concept ne se g n ralise en profitant du pro gramme de visites de biblioth ques s lectionn es dans chaque pays o se tient le congr s participer aux campagnes de l Unesco pour la promotion de la ma trise de information et bien d autres choses encore Dix ans de congr s cette ann e et je suis toujours ba hie par la richesse des communications propos es Les projets initiatives programmes t moignages viennent de tous les horizons institutions petites et grandes biblioth ques associations professionnelles universit s et de toute la plan te Assister r guli rement cette manifestation sans pr c dent m a professionnellement beaucoup inspir e pour les travaux que nous avons conduits dans le champ de la documentation scolaire avec l inspection g n rale de l ducation nationale ces derni res ann es Cela m a permis
39. Il est entour de 4 vice pr sidentes V ronique Mesguich ADBS Pascaline Watier AAF H l ne Chaudoreille et Carole Letrouit ADBU et de Laetitia Bontan ADBDP secr taire Juliette Lenoir ADBGV secr taire adjointe Christian Massault Acim tr sorier M TOUT NUMERIQUE AU SLL Le service du Livre et de la Lecture a r uni un groupe de travail charg de r diger des fiches pratiques destin es accompagner les biblioth ques territoriales dans leurs projets de d veloppement num rique Apr s la r alisation d une premi re fiche consacr e La r cup ration de donn es catalographiques deux nouvelles fiches l une sur La r informatisation l autre sur La RFID en biblioth que viennent d tre mises en ligne sur le site du minist re de la Culture Les th mes des fiches venir l accessibilit num rique les portails de biblioth que l implantation de ressources num riques l int gration du num rique dans l am nagement des espaces les comp tences num riques en biblioth que etc Le tout sur www culturecommunication gouv fr Disciplines et secteurs Livre et lecture Bibliotheques Numerique et bibliotheques Boite a outils du numerique en bibliotheque international M ACESSA COURONN La Fondation Bill et Melinda Gates a d cern le 14 prix de l Acc s la connaissance 2013 au programme gouvernemental Acessa S o Paulo Br sil lors du
40. OD Open Data selon les modalit s de open access permet de publier partager et changer les donn es de la recherche de mani re transparente et permet d viter certaines d rives li es des sources opaques de la recherche qui provoquent parfois des r putations construites Qui est concern Selon la d claration de Berlin Les responsables politiques en charge de la science les institutions de recherche les agences de financement les biblioth ques les archives et les mus es Sont aussi concern s les diteurs les d veloppeurs de logiciels et les r ser voirs de donn es nationaux internationaux et mondiaux Sans oublier de respecter les r gles techniques et juridiques qui conditionnent la r ussite d un partage et d un change de donn es 1 http oa mpg de lang en uk berlin prozess berliner erklarung Le texte de la d claration est accessible en fran ais http oa mpg de files 2010 04 BerlinDeclaration_wsis_fr pdf 2 Open Knowledge Foundation http okfn org et pour la France http fr okfn org 3 Data integrity Organic letters vol 15 n 12 2893 2894 2013 Sib oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MX octobre 2013 L ABF REPREND DU SERVICE LIBER La Commission internationale est impli qu e dans le groupe Research and edu cation support du comit Reshaping the Research Library gui vise proposer des guides aides et recommandations aux
41. Shazam par exemple qui partir d un extrait de fichier son enregistr dans n importe quel lieu public un supermar ch un cin ma interroge une base de donn es pour identifier le morceau cout Ce type d outil l contribue aussi concur rencer le conseil humain qu on pouvait trouver ne serait ce que dix ans en arri re dans une m diath que musicale Mais je compl terai le constat d obsolescence le terme est un peu trop fort de l offre musicale de la Bpi par un l ment de contexte La Bpi se trouve dans un centre national d art et de culture gui a lui m me une programmation de concerts par Pinterm diaire de l Ircam pour les musiques contemporaines savantes mais pas seulement puisgue le Centre Pompidou est lui m me porteur d une programma tion de musigue Cette offre est d connect e de la collection de la Bpi et du point de vue de la biblioth gue ne peut pas tre consid r e comme un acte de m diation Le concept de m diation sur lequel on va se recentrer travers le projet d tablissement de la Bpi est mettre en perspective avec cet environnement culturel qu est le Centre Pompidou En Belgique un nouveau d cret sur les biblioth ques veut amener des gens dans les biblioth ques avec l option de faire des petits concerts des rencontres avec des musi ciens adosser des interventions d artistes une collec tion JB On ne peut pas ici se limiter dire gue s
42. activit le m dia teur culturel se demandera comment faire signe Ensuite il se demandera si au del du cercle de ceux qui fr quentent la m diath que la maison des jeunes ou la salle des f tes il n y a pas d autres nouveaux m diateurs possibles qui faire signe tel ou tel militant associatif tel ou tel jeune profes seur de lyc e tel ou tel animateur d atelier le commissaire de police l avocat ou l ducateur en relation avec telle ou telle FTSTFFHFFHF MALE Er Tr FAESSHENT P Mairie de Colomiers L ON WISZNIA gt Le m diateur culturel devant l nigme du grand public 41 personnalit du sport ou de la culture Toutes ces nouvelles m diations tant susceptibles de gagner ponctuellement de nouveaux publics Mais tous les m diateurs culturels le savent bien il n y a que le premier pas gui co te Gagner un nouveau public une fois c est l engager sur le chemin d une nouvelle fid lit possible Selon quel crit re faire signe Le choix d un objet th ma tique ou d un auteur peut servir de guide Il se peut aussi que le m diateur culturel veuille s adresser un public particulier les sourds la communaut de tel ou tel pays si nombreuse autour de la m diath que un club de sport ou une cole de danse L infini de l activit culturelle Dans ce cas c est ceux qu il aura choisis qu il fera signe l occasion de telle ou telle uvre dont
43. analyse de terrain rencontres avec les habi tants changes sur ce qu il se passe sur le territoire sur ce que peut tre une m diath que l change d id es gui d montre une forte implication des habitants l approfondissement des id es phase d exp rimentation Pour Jean Christophe Lacas ce travail tr s en amont se situe rebrousse poil des m thodes classiques En effet le program miste qui avait d j travaill sur le projet a d repartir du mot usage Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi construire une m diath que quand tout est disponible sur Internet La r ponse tient dans les usages que l on veut en faire les m diath ques doivent redevenir des lieux de vie L id e s impose de travailler sur des usages th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC IE TT qui trouveront une r sonance dans le futur quipement et non l inverse Lors de ces rencontres on a peu parl de m tier mais plut t d empathie En prenant en compte les habitants en les responsabilisant le vocabulaire m me a d se m tamorphoser pour Fran oise Dubosclard le terme d usager est inappropri celui de publics se met r sonner bizarrement On parlera aussi plus volontiers d habitant personne qui vit dans un territoire ce qui am ne d velopper les concepts de citoyen net de collectif et de co construc tion
44. choix d objets de leurs obsessions de leurs activit s ll ne tient qu lui de leur adresser la parole dans la pers pective de construire avec eux une manifestation qui leur soit adress e de leur proposer de s investir ponctuellement de les inviter et m me de leur demander de se faire les relais de l initiative envisag e Cela ne demande que d aller leur ren contre d une mani re impromptue ou d lib r e en profitant des circonstances qui sont si nombreuses et toujours offertes ceux qui font l effort de se d coller des routines et des r gu fa a a ES EstR j l E a i cyu TV inio i P Dana AU ance cc S aa F s ta un gi ne ow iJ mn a i ms _ yaa r larit s professionnelles si n cessaires par ailleurs Afin de retrouver de tr s vieilles mani res de faire gui privil gient la communication sensible guelgu un parle guelgu un la communication impersonnelle gui pr suppose la validit d une adresse n importe gui un pour un autre et sous le feu de laguelle nous nous tenons le plus souvent assez passifs FAIRE SIGNE INVENTER LA FORME Dans cet ordre d id es c t de la communication ordinaire entendue comme on sait on s efforcera de faire signe guelgu un ou guelgues uns Ou on me comprenne bien Faire signe ne signifie pas c der sur l exigence de rigueur des contenus mais plut t inventer le st
45. clats les conceptions traditionnelles de l apprentissage en conservatoire li es une pratique virtuose et une haute technicit L espace de la performance accueille d sormais tout type d interpr te notamment gr ce des partitions ouvertes 2 Joseph Jacotot Journal de l mancipation intellectuelle t IV p 430 431 in Jacques Ranci re Le Ma tre Ignorant 10 18 Paris 1987 p 93 3 John Cage Silence 1961 p 13 cit par Gilles Deleuze et F lix Guattari Anti dipe Minuit 1973 p 445 30 o 1oth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LUR LJE GEY Le Club des chats atelier de noise permettant une fois les r gles de jeu int gr es de jouer l uvre en fonction de ses propres limites techniques et sur tout de sa propre subjectivit laquelle intervient d j dans le cadre de n importe quelle lecture de partition indications de tempo interpr tation de nuances de phras s etc Ceci a permis des non instrumentistes de devenir des musiciens lectroniques mais pas uniquement des performers et des compositeurs exp rimentaux ainsi que des compositeurs lec troacoustiques ou acousmatiques augmentant d une riche multitude de pratiques interpr tatives mais galement cr a tives notamment de l lectroacoustique la noise en passant par le jazz le rock UNE M DIATION APPLICABLE AUX MUSIQUES EXP RIMENTALES En r fl chissant
46. de constituer un r seau dont je fais b n ficier mon tablissement de nourrir ma r flexion et de parfaire ma formation Je vous invite tous tenter l exp rience REGIS Les biblioth caires on leur demande de g rer leurs tablissements pas de r fl chir un niveau international Les biblioth caires ne sont pas des ex cutants Au contraire de plus en plus ils doivent anticiper les besoins de leurs usagers proposer une offre documentaire et culturelle innovante revisiter leur politique de services en fonction des avanc es technologiques Ces exigences impliquent une sensibi lit tous les aspects de la vie d une biblioth que Or la coop ration interna tionale notamment le congr s de l Ifla rel ve de son activit normale au m me titre que la gestion de ses ressources humaines la maintenance de son b ti ment la politique des publics 1 Librement inspir de L Architecture au temps des cerises Ordre des architectes d lle de France 75 EX route pour Mla Lyon gt 0O 14 La D l gation fran aise Les usagers locaux d abord les col loques internationaux ensuite Les usagers sont de plus en plus ouverts sur le reste du monde ils voyagent changent r guli rement avec leurs enfants expatri s prennent le temps de s informer des enjeux mondiaux Les chercheurs sont de plus en plus mobiles Ils travaillent sur des sources conserv es dans les bibl
47. de convivialit dont une caf t ria Cela ne repose pas sur un protocole d fini par PointCulture C est une page blanche remplir par la construction d un programme qui s labore sur le terrain en vaste work in pro gress socioculturel via un comit de partenaires Ce comit regroupe des associations dites d ducation permanente des groupuscules militant dans les socialisations alternatives des th tres des mus es des salles de spectacles des universit s Le programme de l agora du sensible pr sente les v nements d autres op rateurs culturels en proposant des grilles de lec ture inventant des dispositifs d appropriation en amont des concerts repr sentations expositions ll se construit en traitant des th matiques longue dur e qui int ressent transversale ment de nombreux partenaires et selon des campagnes de sen sibilisation r currentes par exemple le genre le postcolonial la redistribution des richesses les technologies Comment organiser des d bats laborer des outils p da gogigues diss miner selon des laborations contributives des s minaires d cloisonn s des expositions des perfor mances et ateliers gui fassent voluer les mentalit s sur ces probl matigues en imaginant des parcours passant par des PIERRE HEMPTINNE gt La m diation culturelle comme alternative politique Transformation d une m diath que en agora du sensible Bruxelles uvres vivantes mais a
48. de nombreux cr ateurs europ ens l Espace Paris Est www salon livre presse jeunesse net e 5 d cembre Kremlin Bic tre 94 Journ e d tude Rien ne se perd tout _ En vrac E SONORE ET GOMORRHE Le 5 Livres en t te festival de lecture haute voix se d roulera Vinitiative de l Universit Paris Sorbonne France Culture et des Livreurs lecteurs sonores du 26 au 29 11 sous la pr sidence de Francois Busnel Programmation Pierre Jourde Elle m lera des personnalit s du monde litt raire musical et sportif de Matthieu Aron ou Patrice Delbourg Raymond Poulidor et ve Risser Retransmission en streaming sur www bookdoreille com Les lectures du Bal la Page seront traduites en Langue des Signes Francaise W RUE DU GRENIER SEL Les travaux sont achev s dans la partie r sidence de la Maison Julien Gracq Saint Florent le Vieil qui a t inaugur e le 5 octobre dernier Son am nagement permettra d accueillir des crivains des artistes et des chercheurs francophones en r sidence Parmi les prochains auteurs invit s Lucien Suel et Caroline En parall le quatre prix le Prix shortEdition Livres en t te courts textes in dits le Prix Athlettres le Prix Plaidoiries imaginaires et le Prix Sonore et Gomorrhe remis par Fran ois Busnel et Anna Polina Paris Sorbonne et PAuditorium Saint Germain MPAA Rens r serv T l 06 81 65 42 94
49. dernier congr s de l Ifla Singapour Ce programme vise donner aux habitants un meilleur acc s aux ordinateurs et Internet en facilitant selon les mots de la Fondation Pacc s la technologie et la formation n cessaires pour poursuivre leurs tudes obtenir un emploi bien r mun r ou d marrer une entreprise Des stations de technologie ont t install es dans des trains des stations de m tro des gares routi res des h pitaux des biblioth ques des centres de services gouvernementaux ou encore des projets de logement Microsoft fera un don de pr s de 8 millions de dollars de logiciels Acessa L HR PEAR i e Y a y y _F CAT CR NE 4 iW F Ti in i HW k OR WW S i b x ri F hl EN PPh 4 Wm mM m FE pi i ny LL a T i j i i a E ym r i F L iE L 5 1 6 REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Situ e au carrefour des fonctions les plus traditionnelles des biblioth gues conservation acc s Vinformation et de leur r le social la mission de m dia tion se trouve aujourd hui pleinement affect e par la culture num rique ses outils ses usages Au point qu un instant celui de la stupeur l on a cru voir se profiler la fin de ces institutions quand il est apparu que ce qui ne faisait pas l objet d une profonde remise en cause ni n t
50. des citoyens aupr s de leur biblioth gue avec Isabelle Bastian Dupleix Marie Baudi re Coline Blanpain Morgane Desard Thierry Fouillet Jean Baptiste Vaisman mod rateur Christophe Evans charg d tudes en sociologie ser vice tudes et recherches Bpi la vie citoyenne la sant la biblio th gue comme lieu de rencontre Si le r le social de la biblioth gue est largement affirm et soutenu peu d at tentes concr tes sont exprim es Cette fonction sociale est en outre adoss e une image qui reste tr s tradition nelle la biblioth que renvoie toujours spontan ment au livre au travail et au silence La biblioth que comme lieu calme semble encore pl biscit e plu sieurs r ponses r v lant une certaine m fiance vis vis de pratiques ou d ateliers jug s susceptibles de trou bler cette tranquillit notamment la pratique du jeu vid o Les suggestions d am lioration des services partenariats avec la soci t civile r unions avec les usagers n apportent pas vraiment d id e inno vante et r v lent une m connaissance de la diversit de l offre propos e d sor mais par la plupart des biblioth ques Sombre constat le biblioth caire comme m diateur est une demande d am lioration de nos services Voil oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE rL JAC JELE de quoi ouvrir le d bat professionnel Les citoyens n auraient ils plu
51. e mail et qui se r solvent en quelques secondes d s lors que les participants se retrouvent en face face pr cis ment parce que leur visage communique une gamme de nuances et une compr hension imm diatement par tag e que les phrases crites mutilent et brutalisent M me si l efficacit de cette mesure a t s rieusement remise en doute on sait que Yahoo a d cid au printemps 2013 de contraindre ses 5 Fabienne Martin Juchat Le corps et les m dias La chair prouv e par les m dias et les espaces sociaux De Boeck 2008 th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC UT ETUI employ s revenir au bureau apr s les avoir laiss s libres de travailler depuis leur domicile certaines interactions en pr sen tiel en corps corps en face face sont irremplacables pour assurer la fluidit des collaborations entre humains Voil pourguoi nous aurons besoin encore longtemps et de plus en plus de m diath ques et de m diateurs Chacun e peut certes d sormais regarder des films couter de la musigue ou lire des livres sur sa tablette priv e dans son salon sa baignoire ou son petit jardin sans besoin de biblio th caire pour tamponner une date de retour sur un objet mat riel Outre gue la pratigue de lecture par le livre ou le maga zine papier va probablement garder ses charmes et son utilit propres et donc n cessiter le maintien d un service de pr t tr
52. faisons appel aux personnes susceptibles d intervenir sur l un de ces sujets ou de Uillustrer par un exemple concret lors du congr s Parall lement le num ro de Biblioth gue s para tre au printemps traitera ce m me th me vos proposi tions pourront donc galement prendre la forme d un article destin ce dossier Pour vos propositions vos suggestions contactez info abf asso fr Inscriptions et informations http abfaquitaine wor dpress com Bl FRANCHE COMT 17 10 tre biblioth caire aujourd hui journ e d tude la m diath que Le B lieu Mandeure 25 Les biblioth ques o quand comment pourquoi Les biblioth caires qui pour quoi pour qui Dominique Lahary Les grands enjeux de l volution du m tier Xavier Galaup La biblio th que hybride Nicolas Blondeau Retour d exp rience m diath que muni cipale et de CE Mandeure ludoth que H ricourt artoth que Bourogne musique Saint Vit atelier vid o Delle Visite com ment e de la m diath que M ILE DE FRANCE 5 12 Biblioth ques col l ges lyc es quels parte nariats journ e d tude organis e par le GIF la m diath que Marguerite Duras En matin e mod ration Christine P clard Pratiques culturelles des jeunes Christophe Evans sociologue Face aux activit s lectives des ado lescents les in
53. faveur des biblioth ques ou pas Pour autant les informations relatives cette d claration demeurent encore floues et m riteraient une promotion et une implication des partenaires plus importantes gt ou pour le plaisir De mon point de vue Cycling for libra ries est une initiative int ressante mais encore sous exploit e Ses objectifs r els et concrets ne m apparaissent pas suffisamment d finis Pour ne pas para tre tre une entreprise touristique pour biblioth caires aussi passionn s soient ils Cycling for libraries se doit de remplir par faitement son r le de promotion des biblioth ques Le choix du trajet et l organisation 4 Fobid F d ration des associations n erlandaises de biblioth ques et des professionnels de l informa tion et de la documentation Elle est h berg e par la Biblioth que nationale des Pays Bas 5 Vereniging van Openbare Bibliotheken association des biblioth gues publigues des Pays Bas du voyage devraient prendre cela en compte Si cela a sembl tre le cas en 2013 gu en sera t il en 2014 avec la proposition Barcelone Lyon En effet pour rebondir sur 2014 et ce premier acte symboligue au Parlement euro p en le choix aurait pu tre celui d un itin raire de Bruxelles Strasbourg afin de rencontrer dans ces deux endroits des parlementaires europ ens tout en mettant l accent sur la France gui va accueillir le congr s de Vlfla l
54. il aura rep r l importance et pas n ces sairement la nouveaut Il y a tant de vieilleries qui nous sont annonc es comme tant des nouveaut s CIT PHILO Cit philo se tient Lille chaque ec PE PSEUDO L ae r E ann e depuis 17 ans L dition Cit philo 2013 intitu l e Pseudo ressemblances et faux semblants fera le tour de la notion de pseudo gui oscille tymologiquement entre erreur et mensonge Le Japon sa pens e sa cuisine et son cin ma seront nos invit s Programme complet sur www citephilo org PROPOS DES OBJETS CULTURELS DOMINANTS Pour cela le m diateur culturel du XXIe si cle n h sitera pas s appuyer sur le tapage du mainstream de l objet culturel domi nant du moment pour s exercer la pra tique d une sorte d a kido intellectuel qui consiste retourner la force de l adversaire contre lui m me en sortant du dedans des rayonnages la botte secr te de l uvre qui dit plus et mieux ce que le mainstream dit moins et moins bien L objet culturel tapa geur du moment devient alors un point d appui pour mener cette lutte infinie qui consiste d fendre et promouvoir les uvres de l esprit gui comptent et les grands auteurs et artistes d hier et d aujourd hui qui demeurent et demeureront inoubliables pourvu qu on y veille C est la raison pour laquelle je suis toujours un peu tonn lorsque les institutions culturelle
55. l habitude de se retrouver ll ne s agissait pas de donner une mauvaise image de l ABF et les manifestations de sympathie autour de ma pr sence ont t la fois r confortantes et angoissantes Car si nous n tions que deux Fran aises heureusement Annie Dourlent fut l pour me cornaquer dans cette premi re exp rience on comptait bien quatre Ukrainiens une dizaine de Danois et je passe sur la repr sentation notable des Allemands Britanniques Lettons Tch gues etc Mais que fait la France En ce qui me concerne elle d couvre et elle coute Premier jour assembl e g n rale Men e de concert par le pr sident d Eblida l allemand Klaus Peter Bottger et le directeur bien fran ais Vincent Bonnet ouf on est trois et m me entre nous on parle anglais le plus souvent elle fait le point sur les activit s de l ann e les projets notamment ceux des groupes de travail ou d experts expert groups on culture and information society on information law En 2014 est pr vue une grande campagne d information europ enne dont nous vous reparlerons pour d fendre le livre lectronique en biblioth que Tiens a tombe bien PABF travaille la question D autant plus int ressant de mutualiser la r flexion et l action un niveau europ en surtout quand les lois de l Union conditionnent notre environnement Une fois les rapports habituels vot s les repr sentants des associations adh rentes sont regroup
56. la tech nicit de la m tadonn e et du classement qui tait jadis le c ur des comp tences attendues des biblioth caires une minorit de professionnels travaillant l chelle nationale Enfin la m diation sera demain un terrain o le biblioth caire pourra de moins en moins faire l conomie d un positionnement militant d rives du droit d auteur copyfraud politiques com merciales abusives DRM volution du Web vers des outils de plus en plus ferm s sont autant de menaces pour l acc s uni versel et gratuit la culture que la biblioth que est suppos e garantir Tandis que Google nous enferme dans une bulle et Apple dans son walled garden la mission de susciter la curio sit et la d couverte de faire sortir les usagers de leurs sentiers battus et de contribuer la construction de l esprit critique de chacun ressemble de plus en plus un d fi BI T I i L i s CI l H ns 7 a Tm lr 5 m V tn mp z T Ta i 4 Er a JF i a dr r r r r Er mE a mS Ta m a L S T S L CA os i RS 4 3 img Pr 4 Le savoir grandeur nature Pour des biblioth caires m diateurs La pyramide visuelle d Alberti Brook Taylor New Principles of Linear Perspective 1811 XAVIER GALAUP M diath que d partementale du Haut Rhin M thodologie pour la m diation num rique Avec l av nement d un monde num rique v ritab
57. les questions d h ritages et de construction des identit s culturelles une approche qui remet en cause la ure bien pensance de la culture occidentale dominante La place de l Autre du diff rent incontournable dans l laboration des NW identit s voit forc ment son assise boulevers e d tre investigu e du point de vue des communaut s ayant longtemps t d sign es par la culture dominante blanche comme source de l alt rit Ses analyses balaient l difice historique d une culture sup rieure surplombant les autres comme du fait d une loi g n tique et installent la dynamique culturelle en processus toujours en construction toujours en train de se faire autant d l ments explicites gui renforceront dans la relation aux publics les dispositifs qui vacuent les dimensions d autorit L attention que Stuart Hall porte au travail d artistes issus de la diaspora renouvelle le cadre d analyse des productions noires et conduit du coup revisiter nos collections correspondantes d une autre oreille en y impliquant plus de subjectivit et d esprit critique car soudain tout a nous touche de plus pr s C est surtout un travail de fond sur les cultures populaires qui m rite d inspirer une ligne ditoriale l oppos du dualisme conventionnel entre haut et bas Une mani re de creuser ce qu il non ait d j dans le premier tome Pourtant mesure que la culture populaire est devenue his
58. leslivreurs gmail com www leslivreurs com http festivallivresentete blogspot com E CHASSE AUX LECTEURS Apr s Une Ferme africaine de Karen Blixen lu par Laura Benson 9 10 19h30 le Journal des cinq saisons de Rick Bass sera lu par C dric Vieira 30 10 19h30 au mus e de la Chasse et de la Nature Puis dans le cadre du Festival Paris en toutes lettres 15 17 11 des crivains sont convi s venir interpr ter leurs uvres travers les salles du mus e Programme complet www fondationfrancoissommer org www paris fr E MANGA OLIVET 1 2 3 Mangas Olivet 45 en octobre et novembre c est automne manga Du 1 10 au 30 11 se succ deront expositions Jir Taniguchi 10 31 10 ateliers de cr ation sur logiciel prix des lecteurs r glement complet sur le site de la biblioth que films parcours jeux et conf rences Gw na l Jacquet le 17 10 et rencontre d dicace avec Junko Kawakami 16 11 14h Mais la M diath que d partementale du Loiret proposera aussi Manga par ci Manga par l ses biblio malles remplies de mangas Contact 02 38 25 06 16 www bibliotheque olivet fr E LA VOIE DES IND S Libraires ind pendants et biblioth caires s associent via Libfly La maison Julien Gracq Saint Florent le Vieil se recycle que faire de nos documents Sagot Duvauroux crivain associ e pour l ann e 2013 d sherb s or
59. loisirs du territoire Un projet culturel ouvert sur un territoire intercommunal ll se construit autour d une identit culturelle singuli re au croisement de l image et de l criture contemporaine avec un parti pris pour la jeune cr ation et l axe du d veloppement des pratiques num riques Ce choix prolonge l histoire d une politique culturelle communale engag e depuis 1987 autour de l image par son festival de bande dessin e Au del de la mise disposition d informations en ligne et de mat riels le Pavillon Blanc propose un espace totalement d di au multi m dia offrant un ensemble d activit s qui visent favoriser l acc s et l usage des nouvelles technologies de communica tion l espace multim dia accompagne les projets artistiques exploitant ces nouvelles dimensions offertes par les outils et supports num riques que ce soit dans les phases de cr ation de m diation ou de diffusion la crois e de projets entre le livre et l art le Pavillon Blanc se positionne galement comme un acteur un partenaire et un carrefour pour les projets de l agglom ration et de la r gion Le territoire riche en v nements culturels n cessite nos yeux un vrai maillage pour faire de la culture un levier 54 o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LU ACTE TT CR lO o 8 D talage un spectacle acrobatique parmi les livres pour louvertu
60. m diath ques pour autant qu elles se m tamorphosent en _ NW pr t U interpr tation exemple lorsgue nous interagissons avec Yves Citton est professeur de litt rature un distributeur de billets Une soci t r duite l tat de fran aise du XVIIIe si cle l universit de fourmili re ou de super computer pourrait donc peut tre Grenoble 3 et membre de l UMR LIRE CNRS 5611 apr s avoir enseign Sciences Po fonctionner comme une soci t de l information des messages commandes iraient de points A en points B puis Paris University of Pittsburgh et New York C puis D y d clenchant des op rations qui renverraient des University IL est co directeur de la revue demandes aux points A selon un type de dialogue qui nous Multitudes et collabore r guli rement la Revue des Livres ll a publi r cemment Pour une interpr tation litt raire des controverses scientifiques ditions Quae collection Sciences en Questions 2013 Gestes d hu manit s Anthropologie sauvage de nos exp riences esth tiques Armand Colin 2012 Renverser l insoute nable Seuil 2012 Zazirocratie Tr s curieuse introduction la biopolitique et la critique de la croissance ditions Amsterdam 2011 L Avenir des Humanit s conomie de la connaissance ou cultures de l interpr tation La D couverte 2010 ainsi que Mythocratie Storytelling et imaginaire de gauche ditions Amsterdam 2010
61. m me histoire le nombre est le succ s le succ s est le nombre VISER LE GRAND PUBLIC DITES VOUS Or comme nous savons il n est pas rare que ce fameux grand public ne se constitue que tr s progressivement travers l espace et le temps la recherche du temps perdu de Marcel Proust n tait a priori ni grand public ni m me petit public Trop long sept tomes Et m me sept fois trop long avec ses phrases qui n en finissaient pas de finir Aucun diteur n avait accept de le publier exception de Bernard Grasset gui lui accorda de para tre compte d auteur Et alors que personne ne peut citer le nom du best seller qui devait lancer les ditions Grasset Maria Chapdelaine ils sont une immense commu naut de millions de fid les travers le monde qui de g n L ON WISZNIA gt Le m diateur culturel devant l nigme du grand public rations en g n rations ont prouv l exp rience de vie en quoi consiste la lecture des sept tomes de Marcel Proust et qui les accompagnera jusqu leur dernier souffle C est que voyez vous je vais vous r v ler un secret que vous connaissez d j le grand public n existe pas c est toujours une illusion prospective qui le constitue comme tel Et c est toujours apr s coup d une mani re impr visible que l on sait que telle uvre de l esprit livre film ou repr senta tion th trale aura saisi ch
62. moins destructrice d elle m me est selon moi le r le surdimensionn que l on donne aux collections dans le protocole relationnel qu il convient de repenser au quotidien avec les personnes Comme si l essentiel consistait moderniser les moyens d acc s aux collections par diverses interfaces num riques notamment sans pour autant modifier ou adapter les modes d intervention et leurs objectifs ni surtout revoir le concept m me de collection Ne serait ce pas d s lors une modernisa tion de surface visant maintenir inchang e la raison d tre des m diath ques leurs immenses lin aires de m dias une forme physique et r f rentielle fig e de la m moire Je pense ceci dans la mesure o en grande partie les efforts consentis pour rema nier les interfaces d accueil et de conseil imaginer des disposi tifs de m diation visent toujours comme but ultime une trans action conventionnelle avec les collections savoir pour le dire bri vement une pr sence momentan e et relativement neutre du public dans les lieux la consultation sur place d outils de recherche l emprunt d un m dia de la collection Face aux d fis lanc s aux institutions culturelles de lecture dont le r le principal est l acc s libre aux supports de m moire sur lesguels se d veloppent les pratigues guotidiennes du sen sible couter regarder lire il serait peut tre pr f rable de s rier les probl matiques Com
63. notamment On peut aussi consulter les documents eux m mes 7 wWww dcc ac uk resources data management plans 8 http datalib edina ac uk mantra libtraining html et http immersiveinformatics org Le libre acc s OA Open Access est d fini dans la D claration de Berlin sur le libre acc s la connaissance en sciences exactes sciences de la vie sciences humaines et sociales d termin e en 2003 lors d un congr s de la Soci t Max Planck Une saine lecture de deux pages permettra de d couvrir l OA acc s gratuit et libre pour tous information scientifique revue par les pairs et aux donn es de la recherche des versions compl tes et r utilisables Un id al que certains tentent de r aliser par exemple en Grande Bretagne ou la diffusion publique de GOkB base de connaissance base de gestion pas de d couverte en OA pour les ressources lectroniques aura lieu fin 2013 d but 20147 Les donn es de la recherche RD Research Data sont les donn es sur lesquelles s appuient les r sultats publi s dans la litt rature scientifique mais aussi celles qui ont permis d laborer les exp riences et possiblement toutes les donn es exp rimentales Le p rim tre concern varie selon les disciplines Encore faut il que la mise en acc s libre des donn es de la recherche soit incitative pour les chercheurs les carri res vont elles voluer vers une data m trie La mise en libre acc s des donn es
64. parta ger donn es informations et medias disponibles sur le r seau nombreux enregistrements d anthologie de vid os rares et de textes de r f rence gracieusement fournis par UbuWeb com par exemple et de transmettre du savoir au sein d une communaut Chacun peut ainsi composer son propre parcours subjectif dans un domaine particulier En enrichissant ses connaissances Quelle diff rence y a t il alors entre une consommation massive de l information et une mancipation intellectuelle compl t e par un parcours personnel au sein des multiples ressources propos es C est ici qu une m diation exp rimen tale joue a priori son r le La qualifier d exp rimentale ne signifie pas que la m diation consid re ses publics comme des cobayes observ s et diss gu s mais qu elle se pro pose plut t de cr er des situations de m diation uvres publics artistes Ainsi quel r le pourraient jouer les m dia th gues en tant que m diateur exp rimental VERS UNE M DIATION EXP RIMENTALE TENDUE Dans une soci t o l information qui diff re du savoir est disponible quasi instantan ment en ligne le r le du m diateur on ne peut plus important laisse agir en permettant qui vogue dans un oc an d octets et de bits d objectiver de proposer des pistes explorer sans imposer une voie particuli re 7 Jacques Ranci re Le spectateur mancip La Fabrique 20
65. projets nationaux Ceci n est qu un tr s bref aper u d un congr s tr s riche et complet reportez vous aux pr sentations pour d couvrir les communications de nos coll gues sur les e books la formation des usa gers le crowd sourcing ou les questions de num risation C cile SWIATEK Commission internationale de l ABF Retrouvez les interventions en ligne www LIBEReurope eu LIBER2013 71 Moc Future Libraries Infinite possibilities 79 Congr s de l Ifla 17 au 23 ao t 2013 Singapour Sur les plus de 3 500 participants plus que d habitude r unis au congr s de l Ifla cette ann e on en denombrait 2 500 en provenance d Asie beaucoup plus que d habitude Mais la d l gation fran aise a observ ce congr s d un il particuli rement int ress en pensant d j Lyon 2014 Le congr s a t pr c d et suivi de 11 congr s satellites dont notamment le 2 IflaCamp organis par le SIG Groupe d int r t sp cialis des Nouveaux pro fessionnels L IflaCamp a ceci de parti culier qu il propose non pas des conf rences mais des discussions et des d bats entre les participants sur des sujets qu ils ont eux m mes propos s Le prochain aura lieu Lyon l Enssib en ao t 2014 1 Cf Annick Guinery Nouveaux professionnels et vie associative Biblioth que s n 67 mars 2013 p 78 NAN 1 1 5 l MTH WW
66. que aux quels nous souhaitions proposer des animations plus vari es th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC IT ETUI et plus adapt es et le public dit emp ch aupr s duquel nous esp rions que diff rents partenariats pourraient nous conduire PASSER L ACTE Une part importante de la m diation culturelle est constitu e par des animations men es par des intervenants ext rieurs type concert ou conf rence Ce genre d animation existait d j la M diath que et l objectif premier tait d tablir une pro grammation davantage en ad quation avec nos fonds parti culi rement les fonds patrimoniaux dans un souci de valorisa tion En pratique les membres de l quipe M diation partent des fonds remarquables pouvant donner lieu une exposition avant de choisir des animations en lien avec celles ci et non l inverse ce travail s accompagnant dans la mesure du pos sible de la cr ation de discographies d taill es L autre volet de la m diation culturelle celui qui concerne l ensemble de l quipe et non plus seulement les agents affec t s au service M diation est la r daction de petits billets pour la lettre d information envoy e aux lecteurs une fois tous les deux mois ainsi que la pr paration de petites conf rences en direction des publics de la MMP et des publics dits emp ch s partenaires Ces conf rences durent une heure et demie et tout du choi
67. sent es ensuite dans un dis positif de publication ouvert la contribution des chercheurs et du public amateur Le m me objectif de transindividuation par le montage est recherch dans le projet eGonomy mais cette fois partir de la photographie ill 8 Le troisi me format d annotation collaborative actuelle ment exp riment avec la biblioth que de l Universit de Tokyo vise constituer des cha nes de lecture de livres lec troniques que la biblioth que va rendre disponibles l anno tation sous l autorit et accompagnement de l enseignant Celui ci doit dans ce cas initier un processus de lecture en proposant des cat gories d analyse et au besoin en valuant les r seaux de lecture annot s de ses tudiants Pour ce faire 16 http Web iri centrepompidou fr 17 Projet ANR Corpus Iri Inria Liris Ubicast Cerilac Festival d Aix Th tre des C lestins 18 www egonomy net eGonomy Annotation et Detourage Met FrcHymimnitn La d ion tu Tr mg rl Lis je Barn iiu rn Gl EL dnr FOLIE LEP Fr ce La nu a ip T g pa F Tru j CY y LU Lusg mu me air s qe y t biam pee e r W cer um i Ve mi t LIU Fragments de cette mana CPL TT ikama Frs 8 D tourage d un fragment d image tagging partage et mashup base des 600 000 photos de la RMN o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MANIA OUT ETUI His p
68. sinon de mise en place de sc narios de diffusion de donn es de la recherche Enfin les services de la biblioth que se r organisent souvent l occasion de louverture de nouveaux espaces pre nant en compte les diff rents besoins des tudiants et des chercheurs au sein des institutions qu il s agisse de lieux physiques ou d espaces virtuels int grant l ensemble des services aides personnalis es et acc s la documenta tion sp cifiques soit l enseignement soit la recherche L exemple le plus pouss sur la r servation d espaces de travail pour chercheurs en compl te s paration du public tudiant est ainsi le Research Hotel d York qui permet aux chercheurs de passage de r server des chambres destin es travailler pendant leur s jour l universit Pour les espaces virtuels des exemples en 2 www york ac uk library informationfor visitors research hotel copies d cran sont visibles la fin de la pr sentation de Sheila Corral guoi tout ceci sert il clairement positionner et faire identifier la biblio th gue comme un partenaire et un appui la recherche au sein des univer sit s et organismes de recherche Pour aller plus loin la biblioth gue peut d sormais devenir l diteur ou un ins trument d dition universitaire Reste relier les biblioth ques devenues di teurs de donn es scientifiques publi cation ouverte d articles mais aus
69. sociale num rique En marge du propos sur la m diation ABF n oublie pas le dossier sur les rythmes scolaires D une part le Service du livre et de la lecture souhaite proc der une tude qualitative sur les pratiques des biblioth ques publiques et pour ce faire a d sign un comit de pilotage auquel ABF participera D autre part de son c t la commission Jeunesse pr pare une journ e d tude sur le sujet L tude du dossier se poursuit nous ne manquerons pas de vous informer En attendant vous pouvez nous faire parvenir les retours d exp rience dans vos collectivit s les probl mes rencontr s les bonnes id es etc la lecture de ce num ro la reprise s est d j faite pour la plupart d entre nous alors bel automne tous partag entre le d but des bilans de fin d ann e et la pr paration des nouveaux budgets Sophie RAT Au sommaire des prochains num ros de th gue s e n 71 72 Biblioth caires et d cideurs 3o d cembre 2013 e n 73 M tiers et comp tences 30 mars 2014 e n 74 75 Coop ration internationale 31 juillet 2014 e n 76 Les biens publics 15 octobre 2014 e n 77 Biblioth ques et politique 31 d cembre 2014 Sommaire 4 Bibliobreves M DIATION LE NUM RIQUE ET AU DEL 8 Le savoir grandeur nature Pour des biblioth caires m diateurs par CHRISTOPHE ROBERT 10 M thodologie pour la m diation num rique par XAVIER GALAUP 12 La m dia
70. sur l tat d esprit d velopper collectivement Ce questionnement s est accompagn d une particularit forte singuli re l quipement ayant une double identit lec ture publique et art contemporain quelle organisation pro poser pour que l change de travail entre ces deux univers professionnels apporte une vraie plus value dans les savoir faire savoir tre et dans les services propos s UNE APPROCHE GLOBALE LA M DIATION AU C UR La proposition architecturale Espace public ouvert avec un parti fort pour la notion d unit de lieu et de fonctionnement commun celui ci s organise autour de deux grands plateaux ouverts sur un atrium d limit par des poteaux de grande hauteur coiff s par une casquette en b ton surmont e d une verri re D s l entr e sur le site l usager d couvre un accueil g n ralis m diath que centre d art et la galerie d art contemporain puis sur les deux plateaux ouverts les p les documentaires de la m diath que accompagn s de points informations Le pr t et retour des documents est automatis Pavillon Blanc www pavillonblanc colomiers fr d art la double vocation du Pavillon Blanc de Colomiers ouvert en Ces deux plateaux s enrichissent de plu _ 2011 a t occasion de sieurs espaces partag s pour faire vivre une programmation et une palette de m diations Penser un b timent en riches pour un public pluriel placant la m diation au
71. t rog ne C est bien une page blanche une aventure excitante bien entendu pas exempte de retomb es difficiles au niveau des ressources humaines avec l apparition de nouvelles formes de charges psychosociales signes objectifs que le m tier bouge en pro fondeur plus radicalement I LIRE GALEMENT Un livre e Pierre Hemptinne Lectures terrains vagues Les pratigues culturelles comme empreinte du sensible Bruits dit 2012 Diff Centre Wallonie Bruxelles Paris Lire notre compte rendu dans Biblioth gue s n 65 66 d c 2012 p 84 Dans Biblioth que s e Pierre Hemptinne Les m diath ques des ressources humaines pour les Humanit s Th orie et pratique 1 Mission m diation Biblioth gue s n 65 66 d c 2012 pp 82 84 e Pierre Hemptinne Fragilit s musicales fragilit s d mo cratiques Biblioth gue s n 25 mars 2006 pp 40 43 Un blog e Comment c est http comment7 wordpress com tag pierre hemptinne 51 Comment tirer parti des pistes ouvertes par des chercheurs en sciences sociales pour r interpr ter et am nager les collections voire b tir un programme de m diations Stuart Hall dentit s et Cultures 2 Politique des diff rences trad A Blanchard et F Voros d Amsterdam 2013 288 p ISBN 978 2 354 80123 6 Avec le deuxi me tome d dentit s et Cultures Stuart Hall sociologue jama cain issu de la diaspora britannique a d velopp sur
72. tablettes pour le jeune public Nicolas P risse La Petite Biblioth que Ronde et Herv Champion m d Le Rize Villeurbanne Liseuses et tablettes une nouvelle approche de la lecture Armelle Faure Biblioth que d partemen tale des Yvelines et Daniel Le Goff Bfm Limoges table ronde des diteurs num riques lisa Boulard Immat riel ditions Fran oise Pr tre La souris qui raconte et Fabien Vehlmann Professeur Cyclope M RH NE ALPES 21 11 La biblioth que par ticipative quand le public s en m le Bourg en Bresse Salle Louis Bl riot journ e d tudes orches tr e par Christian Massault MDL42 Au programme deux tables rondes Du point de vue des publics avec G raldine Huet respon sable des projets participa tifs Le Rize lieu de m moire lieu de partage Pascale Fontenille et un usager de la BM du 4 arr de Lyon Montez le son la collec tion gui vous ressemble V ronigue Parmentier La biblioth gue acteur de la ABF Alsace d mocratie participative un collectif d usagers la BM de Fontaine et G rard Picot Bookcrossing Du point de vue des profession nels avec Raphaelle Bats La participation en biblio th que C line Ducroux Les d crocheurs Aline Chalchat Un espace de co working et Catherine Lano Amply un blog de veille consacr la vie musicale Visite de la m diath que Aim C saire
73. ter mine les grands th mes de m diation que nous valoriserons La r flexion se porte ensuite sur la mise en uvre des dispo sitifs de m diation Quels contenus Quelles ressources Quels outils Et qui participe Les biblioth caires des par tenaires des usagers Avec le souci du volontariat et de la transversalit des secteurs Un planning indique les dates limites des rendus et celles de leur publication Le portail et les blogs sont les r ceptacles de toute cette production Chaque biblioth caire entre ses contributions dans le back office Les r dacteurs n ont pas la possibilit de publier seul le biblioth caire administrateur la d tient LIONEL DUJOL gt La m diation num rique un projet d tablissement L exemple des m diath ques du Pays de Romans Ces contenus doivent r pondre la ligne ditoriale labor e et valid e par tous les agents et respecter une charte d cri ture Web Un circuit de validation et de publication organise la production Le responsable de la m diation num rique coordonne relance et accompagne si n cessaire les contri buteurs Cette coordination est d l gu e des coll gues biblioth caires sur des projets particuliers DES PASSERELLES ENTRE LA M DIATION PHYSIQUE ET NUM RIQUE La m diation doit se d cliner sur des supports tangibles et num riques La critique d un polar sera par exemple publi e sur un blog mais aussi copi e dans l onglet Avis
74. travail au niveau des comp tences et savoir faire sur le terrain a veut dire quoi cet engagement volontariste dans la production de la subjecti vit dans l conomie de l attention Comment traduire dans les descriptions de fonction cette politisation du travail en m diath que car il s agit bien d sormais d une politique engag e militante prenant position et refondant Vid al de la lecture publique Les comp tences de lecture d coute 1 Bernard Stiegler Pharmacologie du Front national Flammarion 2013 p 328 49 d criture de perception et d intuition artistigue sont la base des disciplines que l on regroupe sous le terme g n rique de techniques de soi et par lesquelles en s y engageant on fa onne sa part du sensible et celle de nos proches on entre de plain pied comme militant dans la dimension du biopoli tique en devenant partie prenante des circuits lents d indivi duation et de transindividuation Je postule que les corps pro fessionnels qui ont travaill en contact permanent et structur avec l organisation d immenses m moires sonores visuelles et litt raires rassembl es en m diath ques d tiennent une part des savoir faire n cessaires enrayer la prol tarisation des savoir vivre la destruction de attention et pour proposer des unit s de soin d un nouveau type ou la m diation cultu relle visera la recapacitation individuelle et collective La m diatio
75. un utilisateur qui pratique le piano fait couter ce qu il joue un autre lui apprend quelques gammes C est embryonnaire mais a commence d j M TIER e Ca amplifierait ce que vous avez d j observ sur le terrain pour le structurer Quel est le r le du personnel actuel dans ce dispositif EO Je pense qu il assurera un r le de m diation mais tou jours au sens biblioth conomigue car concr tement nous n avons pas les comp tences pour animer des ateliers ll y a des structures qui le font beaucoup mieux Nous ferions plut t appel des partenariats ext rieurs Par contre pour les ate liers d coute on peut imaginer que le personnel acqu reur ou amateur de musique puisse partager son savoir avec les usagers JB Le m tier de biblioth caire musical n est pas tout fait adapt ce qu on vise terme la Bpi Donc sur le moyen terme nos comp tences volueront Il faudra qu on recentre nos comp tences professionnelles sur un savoir faire m diation plus que sur un savoir faire collection Et puis effectivement dans un premier temps et puis terme aussi th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC UT ETUI on a vocation travailler avec des partenaires dans tous les domaines musicaux Pour la F te de la musigue par exemple on a propos des ateliers d coute par le toucher gu on aura vocation d ve lopper davantage par la sui
76. 08 p 26 Ce contexte a oblig les institutions et notamment les m diath ques repenser leur r le de prescripteur et d accom pagnateur dans le domaine du savoir et de l apprentissage pour proposer au del d un lieu ressource o des ouvrages sont consultables sur place des parcours th matiques et multim dia qui diffusent et augmentent le rapport l objet culturel livre disque ou vid o comme c est le cas parmi de mul tiples exemples avec certaines fresques multim dia celles de l Ina par exemple ou un type d accompagnement de lec tures par des s lections sonores d di es des ouvrages ou des th mes On saluera au passage le projet Archipel mis en place par la M diath que de la communaut fran aise de Belgique devenue depuis Point Culture qui labore des s lections sonores notamment avec les auteurs de la revue Tacet sp cialis e dans les musiques exp rimentales qui accompagnent et illustrent leur article mais aussi des projets de Webradios VALORISATION ET ORGANISATION DES SAVOIRS Ces projets sp cifiquement conduits par des m diath ques les nouvelles m diath ques num riques en ligne et d autres organismes et institutions culturelles la Cit de la Musique notamment la base de donn es Brahms de Plrcam 3 le travail de structures comme la Ga t Lyrique le Cube 5 peuvent aussi appara tre comme une mani re de mettre en avant des re
77. 9 2011 pp 32 34 ter en biblioth que je pense aux jeux vid o auxquels on fera une part importante dans cet espace Le troisi me volet du projet a trait l ditorialisation du savoir par la biblioth que On est en train de refondre notre site Web autour de l id e qu on va changer de g n ration et ne plus nous cantonner dans une offre institutionnelle Dans notre jargon maison ce sera un site magazine o la biblio th que produit du contenu au m me titre qu elle en diffuse Lire le monde c est positionner une biblioth que publique nationale comme un lieu de rencontre d change de formation d acc s au savoir mais galement de production du savoir par la biblioth que elle m me et de co production du savoir par ses usagers et ses consommateurs Mon interrogation c est la place de la collection On va continuer acheter des supports physiques mais dans la partie plus moderne des nouveaux projets y a t il encore int r t travailler une collection physique au contact des publics Dans la politique de m diation qu on d veloppe la collection n est pas physiquement impliqu e au moment o on fait la m diation je me dis qu on peut tr s bien imaginer que ce lieu va voluer sans vraiment de collection physique dans l espace o Le public vient JB La biblioth que comme lieu n est pas du tout morte En revanche la biblioth que du futur suppose qu elle reconfigure son of
78. C UT ETUI il chouera toujours convaincre d autres que lui de d si rer ce qu il ne d sire pas Mais s il en a du d sir condition n cessaire mais non suffisante alors il pourra commencer se poser la question des moyens par lesquels et des m dia tions gr ce auxquelles son d sir pourra cheminer et permettre une certaine r alit d appara tre Mais alors quel publicitaire au sens de celui qui doit trouver un public le m diateur culturel doit il peut il tre Lui qui pr juge souvent qu il n a ni le temps ni les moyens d aller chercher son public au del du cercle de ceux qui fr quentent d j spontan ment le lieu ou il officie C est que le plus souvent se voulant autonome l ordi naire des pr requis de tout travail salari aujourd hui il se croit seul il se pense seul avec souvent le sentiment d tre investi d une mission quasi impossible On lui a si souvent dit et r p t Avec les gens d ici vous savez c est pas de la tarte qu il a fini par s en convaincre Et pourtant port e de mot de main avec la m diation de ses coll gues biblioth caires ou de sa propre initiative il dis pose en parfaite ignorance de cause d un vivier insoup onn de connaissances de relais d intelligences de sensibilit s les usagers Certains sont souvent pr sents d autres plus occasion nellement Ils ont les comp tences de leurs lectures de leur
79. Dominicains crits en r serves photographies de Fernande Petitdemange 14 09 16 11 74 Annecy Bib Bonlieu Renc art Christian Jaccard lhonneur 13 09 02 11 M d La Turbine clat mol culaire de Giuliana Cun az 08 31 10 75 Bib Ch teau d eau Rencontres photographiques du Xe exposition des lau r ats 17 10 30 11 Bib Forney Pr cieux passages bijoux contemporains 18 09 28 12 BnF Francois Mitterrand Pierre Jean Jouve Philippe Roman au miroir de l amiti 20 09 10 11 Graphisme contemporain et patrimoine s 17 09 17 11 La chambre de sublima tion dessins de Matthew Barney 08 10 05 01 2014 Ast rix la BnF 16 10 19 01 2014 Bnf Richelieu De Rouge et de Noir les vases grecs de la collection de Luynes 28 10 04 01 2014 Galerie des Bib Villes du monde 1870 1939 collections photographiques de la 30 11 27 Evreux M d Albert Camus 1913 1960 29 10 30 11 29 Brest Bib de Bellevue Les contes en papier m ch 03 30 10 Quimper M d de Pluguffan D couvrir Arzhig Du Illustrations originales du Petit Ours brun 23 10 15 11 30 N mes Bib du Carr d art Tauromaquia de Goya 23 09 10 11 38 Grenoble Bib Alliance Fruits et l gumes mangeons de sai sons 01 10 30 11 Bib Centre ville Suite de Terra Mera 19 09 31 10 44 N
80. ITY SINGAPOUR Le b timent Au c ur du campus construit par l ar chitecte anglais Edward Cullinan le b timent est construit essentiellement en verre avec des parois claire voie ouvertes sur les arbres tropicaux Des terrasses en bois sur le toit surplombent le campus Franck Hurinville verdoyant un puits de lumi re int rieur apporte un 7 clairage naturel et un mur de verdure descend le long des parois curvilignes pour apporter de la fra cheur L am nagement est fonctionnel chacun des 5 niveaux tant con u plus en termes d usage et de services qu en fonction des collections espaces de travail individuels ou collectifs indivi dual carrels collaborative study aera zone de silence quiet area salle d di e aux doctorants postgraduate suite ou permettant d organiser des v nements espaces techniques salles de formation Learning lab salles de travail en groupe project room et d impression print room Le rez de chauss e r serv l accueil comprend une zone de d tente dot e d un mobilier confor table et une caf t ria au sein m me de la biblioth que Services et collections Les services sont classiques mais la technologie innovante un moteur de recherche unique pour l ensemble des ressources les services mobiles avec Library Anywhere informations pratiques actualit s catalogue compte lecteur r servation prolongation r ser vation de salle de groupe renseignem
81. Olivier Caudron est depuis le 1er septembre le directeur des biblioth ques du livre et des m dias culturels la Ville de Bordeaux o il remplace Serge Bouffange ll dirigeait jusqu cette date la Biblioth que universitaire de La Rochelle Sophie Gonzal s prend la rentr e M directrice du CFCB d Centre de formation a M aux carri res des biblioth ques Bretagne Pays de la Loire situ Rennes Elle tait auparavant responsable de la section M decine Pharmacie du SCD de Poitiers _ Sabrina Granger est depuis Le 1 septembre 2013 responsable de l Urfist de Bordeaux Elle succ de Marie France Andral actuelle responsable du CRFCB Mediaguitaine Elle travaillait la Biblioth gue Universitaire des Sciences et Technigues Bordeaux 1 Amandine Jacquet est depuis le 1er septembre charg e ditorialisation l Enssib Rapha lle Mouren est depuis le 1e octobre 2013 la directrice adjointe de la biblioth gue du Warburg Institute Elle dirigeait jusque l le Centre Gabriel Naud l Enssib En bref E ALSACE 4 11 Jeux vid o en biblio th que journ e d tude la m diath que Andr Malraux de Strasbourg Le jeu vid o un nouveau m dia pour quels usages sociaux Patrick Schmoll CNRS Universit de Strasbourg Labo Cultures et soci t s en Europe Pourquoi le jeu vid o en biblioth que
82. S Budgets logement automobile assurances profitez de la force du collectif pour r duire intelligemment vos d penses e Cr dit immobilier ren goci plusieurs milliers d euros economis s e Voiture neuve n goci e jusqu 3570 d conomie e Assurances familles garanties et services int gr s pour encore plus d conomie gt Pour en b n ficier rendez vous sur maif offrebudgetfamilles fr Conditions d taill es sur www maif offrebudgetfamilles fr MAIF Soci t d assurance mutuelle cotisations variables 79038 Niort cedex 9 Filia MAIF soci t anonyme au capital de 114 337 500 enti rement lib r RCS Niort B 341 672 681 79076 Niort cedex 9 Entreprises r gies par le Code des assurances Les services de recherche et de ren gociation de cr dit immobilier vous sont propos s par Cr dit Immobilier Direct SAS au capital de 858 000 Filiale de la MAIF RCS Niort 445 091 416 61 rue de la Gare 79000 Niort Interm diaire en Op rations de Banque et service de paiement non exclusif inscrit sur le registre unique sous le n 07030069 www orias fr Conditions du service exemple de ren gociation et liste des mandataires disponibles sur www maif offrebudgetfamilles fr Gain de 2 ans minimum r alis sur la dur e totale du pr t pour 60 des dossiers trait s par Cr dit Immobilier Direct au cours du 1 semestre 2013 Achat de v hicules en partenariat avec Aramis et IES LOWE STRAT US
83. VUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LL Jo Pour des biblioth caires m diateurs de l uvre originale grandeur nature reste non r ductible aux diverses formes de reproductions Peut on en dire autant de l exp rience des biblioth ques qui se place au contraire des mus es sur le terrain de ce que l on nomme parfois les biens rivaux Cette l gitimit que conservent les mus es par Pacc s qu ils offrent aux uvres originales qui leur est essentielle est en revanche fabriqu e artificielle pour les biblioth ques c est le r le de la m diation Le savoir grandeur nature c est donc ce gu abriterait la biblioth que par analogie avec les mus es Grandeur nature car dans la biblioth que savoir et culture prennent une dimension suppl mentaire par la contextualisation par la cohabitation de disciplines loign es par une sorte de 3D immersive du savoir qui prendrait naissance dans la pens e sur la collection Penser une offre documentaire sans lieu ni lien je pense bien s r la musique premi re martyre de l re num rique dans certaines biblioth ques publiques r centes reviendrait ainsi amputer d une dimension revenir une offre une ou deux dimensions telle que tout un chacun est d sormais en mesure de la trouver port e de clic DES FINS ET DES MOYENS Dans ce contexte le savoir faire du biblioth caire d passe le strict champ des collections
84. a trise de Pinformation illettrisme illectronisme Le groupe a suivi de pr s les guestions au sein des programmes de l Union europ enne et participe ce mois ci une conf rence europ enne sur ce th me Il s est rap proch de l association Culture Action Europe Le programme Europe cr ative propositions d Eblida Prendre en compte l effet positif de la culture sur le d veloppement des individus mettre l accent sur la promotion d une Europe de la culture qui couvre tous les besoins e groupe devant la Biblioth que centrale de Milan des Europ ens et ne se foca lise sur les seuls besoins conomiques promouvoir l identit euro p enne la diversit et le dialogue interculturels au sein de la citoyennet europ enne d fendre une politique des biblioth ques int gr e au sein d une politique euro p enne de la culture ind pendante soutenir le d veloppement du r seau paneurop en de biblioth ques L acc s des biblioth ques aux res sources lectroniques En 2012 Eblida a jug prioritaire la question des e books et mis en place un groupe de travail pilot par Gerald Leitner secr taire g n ral de l interassociation des biblioth ques autrichiennes BV Celui ci a r uni des informations sur les difficult s rencontr es par les biblio th gues a particip plusieurs r u nions avec la F d ration des diteurs europ ens et dans le cadre de l U
85. aca C Granger Bib centrale des Mus es nationaux V Bernardet Bib administrative et historique des Archives d partementales 13 O Szinetar Fonda tion Saint John Perse Cit du Livre Aix en Pce Acc s et valorisation avec S Guinet Ville de Marseille C Cassan Touil Sudoc PS Centre r gional 66 B Nouvel F d ration et ressources sur l Antiquit et J F Delmas Bib Inguimbertine Carpentras la MMSH Aix en Provence Progr complet www musees mediterranee org 7 novembre B ziers 34 journ e d tude de sensibilisation aux exp riences r alis es dans des biblioth ques euro p ennes Londres Pays Bas Su de et Finlande organis e par LR livre et lecture la Bpi et la m d Andr Malraux de B ziers e 26 novembre Arras 62 Mettre en sc ne l crit journ e d tude gratuite propos e par le CRLL Nord Pas de Calais la m diath que d Arras et la MD du Pas de Calais avec S Chaumier I Roussel Gilet L Matejko A Fleischer F Dorey A Lunel V Delacroix et A Friant Palais Saint Vaast Arras Inscr Inscription amp crll npdc fr 27 novembre 2 d cembre Montreuil 93 le 29 Salon du livre et de la presse Jeunesse en Seine Saint Denis est consacr cette ann e aux h ro nes et h ros de la litt rature de jeunesse mais aussi aux cultures sud africaines l dition papier et num rique Prix litt raires rencontres avec
86. acun de nous comme sujet Et que nous soyons des milliers des dizaines de milliers ou des cen taines de millions tre saisis ne dit rien sur la chimie de ce qui l aura permis Apr s coup nous pouvons toujours tenter d analyser les l ments de la chimie Pas avant Et quelque chose de cette chimie r siste implacablement l analyse Nul espoir d en tirer une formule pour l avenir D s lors comment proposer ou composer quelque chose dont on ne saura qu apr s ce qui aura fait son succ s On ne le peut pas Personne ne le peut et vrai dire est ce une question si int ressante du point qui nous occupe CONSTRUIRE UNE INITIATIVE ADRESS E Une fois cart e l id e que ce qu il convient de proposer au public c est ce qu on croit qu il attend puisque nul ne sait ce qu il attend et surtout pas le public reste le d sir de rencontre avec tel ou tel auteur avec tel ou tel artiste avec telle ou telle uvre Cela s appelle subjectivit cela ne proc de d aucun calcul rationnel d aucune mise en avant de ratios comptables quelconques disons que c est le point de d part de toute initiative culturelle digne de ce nom Ce d sir de rencontre entre un public et celui ou celle qui se pr sente comme motif de la rencontre est toujours d j et d abord le d sir du m diateur culturel S il n en a pas alors th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TA
87. aditionnel les m diath ques sont amen es devenir le lieu o l on rencontre des corps humains avec lesquels communi quer dans l imm diatet pr sentielle pour s aider les uns les autres communiquer avec les uvres et les machines qui servent d interm diaires nos communications Yahoo croit devoir contraindre ses employ s partager un m me espace pour tre plus souplement productifs nous souhaiterons aller en m diath ques pour am liorer entrecroiser dynamiser et enrichir nos capacit s d inter pr tation qui sont toujours essentiellement collectives mais qui s aiguisent et s intensi fient de fa on incomparablement plus plaisante plus fine et plus per ante lorsque nous nous rencontrons en personnes DE LA DIFFUSION LA RENCONTRE PERSONNALISANTE Si les remarques qui pr c dent ont quelque fondement alors l horizon des m diath ques l re num rique est sans doute vou converger avec celui des universit s L aussi la mise en place rapide et irr versible des Moocs Massive Open Online Courses ces cours universitaires du plus haut niveau de qualit mis disposition gratuite de tous les publics sous forme de fichiers audiovisuels accompagn s d exercices et de proc dures de correction automatique para t devoir menacer la fonction m me des professeurs d universit si l on d finit celle ci par le fait de transmettre un savoir par une parole adress e l audienc
88. agers En effet cette derni re peut tre utile pour r capituler un moment donn l ensemble des publications ponctuelles et parpill es sur diff rents sites Sur les r seaux sociaux l enjeu est de publier tr s r guli rement avec id alement une publication quotidienne ou a minima hebdomadaire La mise en place de rubriques r currentes apporte un plus de lisibilit et d accroche pour le lecteur volatile du Web Ces actions de m diation num rique peuvent aussi trouver toute leur place sur les sites de la collectivit laquelle on appartient voire tre relay es par des sites locaux d information Si un peu de m thode et de formalisme seront la cl pour r ussir votre projet de m diation num rique il est tout aussi n cessaire de s amuser et d avoir une approche ludique vis vis du public Ceci vous permettra d viter le pi ge d appa ra tre comme l institution qui parle aux usagers Le lecteur le sentira vous saura gr d un peu de l g ret dans ce monde de brutes et sera plus enclin vous couter BB XAVIER GALAUP M thodologie pour la m diation num rique 11 12 LIONEL DUJOL Responsable m diation num rique des collections M diath ques du Pays de Romans La mutation num rique en biblioth que n est culturelle intellectuelle se demander ce que le la biblioth que peut La m diation num rique en rien technique mais L enjeu n est pas de
89. ail documentaire Acc s d un simple clic pour aider vos usagers progresser Ils nous font confiance B ziers Biblioth ques D partementales du Calvados de la Gironde de la Corr ze et du Jura Anglet Boulogne Billancourt BPI Caen Charenton Le Pont Chartres Cit des Sciences Claye Souilly Fresnes La Garenne Colombes La Rochelle Le Chesnay Lyon Lorient Meaux Melun Miramas Montreuil Nanterre Sainte Sigol ne Strasbourg Toulouse Troyes Villejuif Plus d informations au 01 83 64 04 10 www vodeclic com Enqu te annuelle 2012 sur les ressources num riques dans les biblioth ques r alis e par Vodeclic Publication paraissant depuis 1907 dit e par Association des biblioth caires de France 31 rue de Chabrol 75010 Paris T l phone o155 331030 T l copie 0155 33 10 31 abf abf asso fr www abf asso fr Directeur de la publication Anne Verneuil R dacteur en chef Philippe Levreaud redaction abf asso fr Coordination du dossier Pierre Hemptinne Comit ditorial G rard Briand Gr gory Colcanap Bernard D may Lionel Dujol Bernard Huchet Amandine Jacguet Jean Mallet V ronigue Mesguich Bernard Mnich Anne Verneuil Responsable de rubrigue Les biblioth gues exposent Nicole Picot Publicit Christine Guyot T l phone 06 26 64 91 68 christine guyot5 gmail com Diffusion ABIS G rard Briand T l phone 0155 33 10 30 T l copie 0155 33 10 31 Maquette M
90. ait tax d obsolescence pouvait encore tre confi des automates jusqu au conseil au lecteur dernier bastion o se conjuguaient comp tences savoir faire et subjectivit Le sursaut consistant retourner l offre de collection en offre de services aux usa gers ouvre de nouvelles perspectives qui placent la m diation au c ur du m tier Celui ci s exer ant dans un univers d sormais hybride la r flexion sur la m diation trouve naturellement dans la culture num rique un nouveau champ d exercice D aucuns s arr teraient l trouvant sur ce terrain assez de gages de modernit pour se satisfaire d avoir vit leur institution la rel gation qu ont jadis connue les cin mas de quartier Mais suffit il d embo ter le pas la circulation acc l r e de fichiers informatiques entre pairs de reprendre place dans le circuit pour comme le dit Pierre Hemptinne tre dignes de ce qu ont d pos en nous les milliers de sensations d intellec tions d changes avec les autres et les uvres Une autre vision de la m diation engage l homme total Et de part et d autre pour accueillir celui qui doute qui entend qui con oit qui affirme qui nie qui veut gui ne veut pas qui imagine aussi et gui sent le sujet ainsi que le d crit Descartes encore faut il avoir soi m me dout entendu con u affirm ni voulu imagin senti Si donc il s agit de se tourner v
91. ale En France on n arr te pas de construire de nouvelles biblioth ques donc o est Le probl me Le probl me c est la capacit de donner aux tablissements une politique culturelle ou scientifique solide Elle le sera d autant plus qu elle sera confort e par des comparaisons internationales des retours d exp rience venus de l tranger des normes et concepts valid s par la communaut internationale Participer un congr s international comme celui de l Ifla c est se donner un moyen privil gi de b n ficier des contacts et des t moignages de services de projets et de succ s tr s souvent transposables en France L Ifla c est pour les directeurs C est fini Le rapport d valuation du congr s produit chaque ann e par l Ifla com porte des statistiques compl tes sur le profil des participants ll s en d gage une grande vari t de profils Des directeurs certes mais aussi des chefs En route pour lila Lyon 2014 Ml L IFLA S EST VRAIMENT D MOCRATIS E Mon premier lfla ce fut en 1989 il y a quelques ann es et j ai continu tre membre de la famille lfla jusqu en 2013 Pourquoi Que de remarques et de critiques n ai je pas entendues r sum es en un mot bibliotourisme ll faut tre s rieux croyez vous que les d cideurs envoient leur personnel pour faire du tourisme Que celui ci soit ducatif et culturel pourquoi pas En vingt ans l Ifla
92. ale et Internet a amplifi cette difficult Vous parlez d coute priv e or c est aussi ce c t priv que tout le marketing s adresse arrivant de plus en plus directement chez les gens et court circuitant tout le conseil de type culturel qui proc de d une autre optique que celle de l int r t conomique Ce qui a fait beaucoup de tort la politique du conseil c est l arriv e de l algorithme Un conseil personnalis dans une m diath que part d une 1 la M diath que de la communaut fran aise de Belgique Bruxelles deve nue Point Culture cf infra p 48 51 o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MANIA CITE TT W b0 wi am Table sonotactile couter autrement avec la compositrice Pascale Criton connaissance humaine d une production de subjectivit d une exp rience personnelle qu on partage Avec Internet l automatisation du conseil par les algorithmes vacue ce vrai travail Le conseil que l on peut faire nous proc de d un circuit assez long il faut une connaissance avoir du temps pour discuter L algorithme donne des conseils tr s rapide ment Je me demande s il n y aurait pas un mod le inventer pour montrer importance de venir dans un lieu pour couter de mani re collective JB Les modalit s du conseil humain professionnel des biblioth caires musicaux est concurrenc par tout un tas d ou tils
93. alement pour aller la rencontre des biblioth ques nationales de chaque pays ou presque des biblioth ques allemandes en passant par le projet de construction du Qatar et pour finir par les biblioth ques indon siennes et du Niger D couvertes tonnement changes curiosit sont au programme Pour terminer je me souviendrai des interventions de nos coll gues texans en short et chemisette avec cet accent digne d un western la Tarantino de nos coll gues du Niger toutes de vert v tues et en costume traditionnel pour leur intervention sur future libraries going green une biblioth que verte respectueuse de l environnement mais aussi des populations Je me souviendrai de ces bavardages autour d un th sur Lyon et son r seau de biblioth ques Donnez envie de venir de participer veiller la curiosit et tre persuad e que notre profession est bien plac e dans la course l information w et au partage de la connaissance En bref plus d h sitation rendez vous Lyon en 2014 et en Afrique du Sud en 2015 Agn s AUDOIN Directrice des Territoires Biblioth que municipale de Lyon 2 77 Mi biblioth ques exposent LES BIBLIOTH QUES EXPOSENT Cette rubrique signale r guli rement les expositions propos es en biblioth ques prochaines et en cours sur tous sujets et tous types de documents Merci d envoyer vos informations 3 mois au moins avant leur inauguration Nicole Picot
94. alors la place de la m diation et aux pratiques communes des publics et des artistes pratique artistique amateur ou pratique en tant qu auditeur s est d gag un rapport la technologie qui les entoure de John Cage ou Pierre Schaeffer leur usage de la radio du vinyle et des bandes jusqu aujourd hui utilisation de l informatique int r t pour le d tournement d instruments objets lectroniques circuit bending et adoption rejet de toute innovation technologique prouvant dans les deux cas une certaine connaissance sur ces questions Deux notions semblent communes Pamateur de J W Pierre Gondard musiques exp rimentales et l artiste savoir les termes de d sir et de plaisir C est aussi la recherche d une exp rience esth tique sonore singuli re et des situations de concert par ticuli res qui semblent animer les amateurs de ces musiques Ainsi celui qui se souvient d une chose qui lui a une fois donn du plaisir d sire la poss der dans les m mes circons tances que la premi re fois Les projets de sensibilisation de transmission et de p da gogie d j en place mettaient en avant un lien vident entre technologie contemporaine et publics dans Pint r t des pratiques li es ces ateliers Cette id e d une m diation sp cifique aux musiques exp rimentales semble n anmoins r pondre au projet de Russolo qui d clarait il y a un si cle ll faut
95. ann e pro chaine De plus chague grande ville tra vers e devrait se voir proposer un arr t pour une rencontre avec les lus Enfin il serait int ressant de publier a minima guelgues comptes ren dus des discussions gui ont eu lU lieu durant la non conf rence et les rencontres avec les parle mentaires Ou encore mieux une d claration ayant trait un point particulier des biblioth ques ou de mani re plus g n rale une d claration sur ce que sont les biblioth caires aujourd hui et leur vision pour les biblioth ques d aujourd hui et de demain Je le redis et on ne le dira jamais assez Cycling for libra ries est une initiative gui a un fort potentiel pour changer la relation des biblioth caires et des lus Mais dans l tat actuel des choses le retour de son activit est trop impalpable pour qu on puisse en rendre compte et la valoriser afin de prolonger son impact Quel dommage Mais que cela ne vous fasse pas oublier son ambiance plus que sympathique Parfois c est un peu dur s il pleut ou si on a des probl mes techniques avec les v los Mais la plupart du temps on s amuse beaucoup et on apprend nor m ment en discutant avec les autres et en visitant des biblio th ques Ces rencontres sont Repo rec Ml vraiment conviviales On a m me d j eu des mariages entre par ticipants suite leur rencontre Cycling for libraries m a confi avec un
96. antes M d Floresca Gu pin Fabuleuses histoires 01 10 04 01 2014 45 Olivet BM 1 2 3 Mangas 01 10 30 11 49 Angers Bib Nelson Mandela La pomme dans tous ses tats 08 10 09 11 Bib Annie Fratellini toi de jouer Claire D 03 10 09 11 51 Ch lons en Champagne A FHS HR d 13 BM Pompidou Inde des sens images et parfums 07 11 12 12 Reims Bib Carnegie Le Cardinal de Lorraine 12 09 28 11 53 Laval M d Saint Nicolas Le petit chaperon rouge 02 10 15 11 Bib Albert Legendre Silvain et Sylvette Jean Louis L ann e Pesch et ses h ros de papier 02 31 10 54 du Grand Meanlnes Nancy M d Manufacture Retour au bercail Bruno Heltz 13 09 08 12 58 Nevers M d Jean _ _ Jaur s Architecture du futur 30 anniversaire de Ei Mean Mac la M diath que 05 10 04 01 2014 62 Saint Bib de PH tel de Ville o5 09 24 11 76 Le Havre Bib Armand Salacrou Caf caf s de Constantinople au Havre les lieux d un art de vivre 12 10 31 12 78 Versailles BM Le Labyrinthe du mythe au jeu 14 09 14 12 Labyrinthe Parcours dans l art contemporain 14 09 14 12 Bib de l Heure Joyeuse Le N tre 14 09 14 12 79 Niort M d Pierre Moinot Hommage Fred pr sentations documentaires 01 10 31 10 Sai
97. are pyr dh Bd HED adeg dbn nous avons commenc d velopper un outil baptis Renkan lien en japonais permettant au lecteur de constituer sa propre carte de lecture en articulant les concepts et le contenu des documents L outil a permis en 2012 deux classes de lyc es de produire des cartes heuristigues par bin mes en partant d indices cin matographigues et de segments vid o pr s lectionn s par leur professeur ill 9 Deux projets nous semblent importants pour aller plus loin l avenir notamment en biblioth que le poste de lecture assist e par ordinateur initi par la BnF au d but des ann es 1990 qui proposait d j des primitives d annotation tr s avanc es en terme de standardisation et plus r cemment le projet qui pourrait largement inspirer le d veloppement d un nouveau type de MOOC aujourd hui et qui portait l Iri sur la production de vid o livres En 2008 2009 l Iri a conduit une vingtaine d entretiens vid o avec des personnalit s du monde entier sur la question de la modernisation du monde Chaque entretien a t conduit selon un chapitrage pr tabli avec quatre questions iden tiques pos es chaque contributeur et qui correspondent aux quatre couleurs que l on peut visualiser sur la ligne de temps ill 10 Les diff rentes contributions au recueil Modernisation viennent s agr ger les unes en dessous des autres on peut donc d j ce stade pratiquer
98. ation DES M DIATH QUES AUX MEDIA LABS Cela est susceptible de prendre de nombreuses formes qui peuvent minimalement rester tr s proches de questions apparemment techniques Le fonctionnement de mon ordi nateur personnel m ingui te je n arrive pas en tirer telle fonction de base j ai perdu l acc s tel programme utile qui de nous ne serait pas soulag de savoir qu il peut trou ver dans son media lab du coin un apprenti hacker capable de le secourir ou de le r orienter en un tour de main Cette dimension technique n est ni m prisable ni isol e des ques tions de contenu qui n aimerait pas pouvoir compter sur un jongleur de liens et un virtuose des moteurs de recherche pour le d panner ou l encapaciter dans ses efforts d enqu teur amateur Coll gien ou retrait aussi bien que chercheur professionnel nous avons tous des trucs apprendre les uns des autres que les media labs ont pour fonction d aider faire partager De l cole primaire la formation permanente et passant par les universit s la fonction principale des ins titutions d enseignement doit tre d sormais d apprendre chercher plus efficacement mieux poser des questions plus intelligentes et plus avis es mieux prendre la mesure des quantit s normes d informations d images et d id es gui sont virtuellement sous nos doigts pour autant que nous sachions comment trouver la pointe de leur aiguille dans les
99. ation ouvrant l acc s la production et la discussion de cat gories dans tous les domaines Cette her m neutique num rique la base du processus de transin dividuation doit pouvoir s appuyer sur des op rations typ es par le lecteur pour tre partageables avec ses pairs et auto matisables par des traitements num riques dans une optique 1 Cinq facettes de recherche une fen tre d annotation et une fen tre 17 DOSSIER HISTOIRE M MOIRE ET BOBINES F MINISTES la fonction organologigue de la cam ra vid o de l poque Un Prniet partin patt d aenotation de vid os S ministes des arn es 1970 tel dispositif se tient mi chemin entre l outil de recherche et Le chere eup rimenai meant l outil patrimonial obligeant une collaboration sur le temps long entre le scientifique et la biblioth que PROCESSUS SYNCHRONIQUE ET DIACHRONIQUE DANS LA LECTURE AUDIOVISUELLE La cat gorisation est en fait un processus qui fonctionne d j dans notre perception comme l a montr Edmund Husserl notamment par le filtrage de nos r tentions primaires ce que ne gt nous m morisons imm diatement du flux que nous percevons m nai se Be Er b LEEN F e is mm Fr bh m d l E r par nos r tentions secondaires notre m moire long terme En TE e h lb Il AE GE El r gime de lecture criture un troisi me type de r tention les 2 An
100. ature de consom mation et plus pr cis ment la litt rature de l imaginaire Ainsi cette r orientation de la biblioth que n cessaire pour rendre l homme la globalit de ses capacit s imaginantes en vient elle se r duire une bien modeste question de politique documen taire et d animation rel gu e est il dit par l esprit manag rial de mise en sc ne de la litt rature qui s attacherait in fine valoriser l image atour des litt ratures de l imaginaire et d velopper l animation culturelle au service de l imagina tion L interrogation initiale les outils mobilis s et le niveau de la mise en cause du paysage biblioth conomique laissaient tout de m me entrevoir une plus vaste recomposition Philippe LEVREAUD 1 Au passage celle ci n est d finie dans son acception ditoriale cf notre dossier Litt ratures de l imaginaire n 69 juillet 2013 qu en une note p 79 ce qui laisse planer une ambigu t voire une confusion entre litt rature de l imaginaire pris dans son sens anthropologique et dans le sens troit que lui donne aujourd hui de monde de l dition 2 Vouloir int grer l animation culturelle au c ur de l activit de la biblioth que c est I inscrire dans le temps long des pop es romanesques ou le temps cyclique des mythes afin d ancrer les images dans un symbolisme dynamique pour redonner l imaginaire
101. avance sur un terrain d j fort labour la ligne de cr te entre techno b atitude et luddisme doctrinaire autrement dit celle de la vigilance critique et rigoureuse scrupuleusement suivie par les contributions les plus d cisives A Gunthert H Le Crosnier traverse la plupart des analyses efficacement agenc es Ainsi bien que l impact du num rique sur la musique soit h las une fois encore abord sous le seul angle juridique A Charriras l article de X de La Porte journaliste France Culture montre de fa on tr s concr te comment nos habitudes auditives sont for tement d grad es Mais l important est qu il note aussi qu avec l coute diff r e le poids de l audience se d porte en une sorte d effet de longue tra ne remarquant que le num rique peut affecter jusqu la mani re dont nous existons dans les champs sociaux et dont nous vivons cette existence Jean Fran ois Blondel et Sophie Huvier Prestigieuses biblioth ques du monde Oxus 2013 240 p plus de 250 ill coul 25x29 5 cm Pitalienne ISBN 978 2 84898 160 4 Publi par un diteur plut t tourn vers la religion et le sym bolisme et qui uvre lui m me au sein d un groupe ditorial Piktos d volu des champs compl mentaires spiritua lit sot risme m decines douces techniques de bien tre d veloppement personnel arts divinatoires tarots cartes oracles cet ouvrage semble un peu
102. biblioth ques pour les accompa gner dans les mutations de leur environ nement en s orientant vers l appui la recherche et l enseignement Pour plus d information C cile Swiatek cecile swiatek gmail com coup faire pour implanter am liorer et analyser les r sultats des DMP et le r le tenu par la biblioth que dans ces projets et services gt Liber la Commission europ enne et l Open Science pour le XXIe si cle Liber entretient des relations r guli res avec la Commission europ enne prend position sur divers sujets en particu lier actuellement le classement euro p en U Multirank et participe des programmes europ ens Europeana Cloud le projet de recommandations pour le partage des donn es scienti fiques ReCode Aparsen Susan Reilly a pr sent dans sa com munication Common Ground A Policy Framework for Open Access to Research Data la prise de contact par ReCode avec des chercheurs dans cing disci plines physigue des particules g nie biom dical sant sciences de l environ nement et arch ologie pour les inciter travailler ensemble sur des terrains transdisciplinaires afin de d terminer avec eux ce qui rel ve de la donn e de recherche ce qui peut tre mis en libre acc s les m thodes de stockage envi sager etc Ces op rations ont permis de mettre en avant les avantages de la mise en libre acc s et du partage des donn es de la recherche lorsq
103. butives et de nouvelles formes de publica tions collaboratives Pour le dire en s appuyant sur les concepts que nous d veloppons l Institut de recherche et d innovation Iri quelles sont les conditions organologigues ou instrumentales qui peuvent favoriser 1 www arsindustrialis org vocabulaire ars industrialis organologie g n rale un mode de lecture plus critigue et une confrontation des jugements cat goriels des lecteurs dans des cercles de lec ture In fine nous cherchons ici explorer de nouvelles conditions de la transindividuation dans le champ num rique o la biblioth que pourrait devenir un lieu d exploration et d exp rimentation privil gi de la recherche acad mique CAT GORISATION ET ENJEU DES M TADONN ES DANS LES DIGITAL STUDIES VIri nous cherchons tout d abord d velopper les condi tions organologiques favorables l expression et la confron tation par le lecteur de ses propres cat gories de savoir L expression de ces cat gories par l interm diaire de disposi tifs d annotation est l enjeu de la th se conduite actuellement par Ariane Mayer En contexte num rique cette invention cat goriale passe largement par l organisation par le lecteur de ses traces de lecture qui sont index es sous forme de m tadonn es Ces m tadonn es peuvent tre ensuite confront es celles de la biblioth que ou celles des autres lecteurs par des processus plus ou m
104. ce appr ci e d Anne Verneuil la grande de l ABF rejoignant la petite de la Bpi et souhaitons que les associations professionnelles fran caises renforcent leur pr sence et leur participation Eblida Annie DOURLENT Bpi d l gu e la coop ration nationale et internationale membre de la Commission internationale de l ABF 67 Pw AA A FRI PCT FE I Tr Pl R I 7 EN MAI EBLIDA EST CE QUITE PLAIT RW IVIg nl bl LU hel e WI hh TAB I oo Ouand on n a connu gue des congr s de biblioth caires en France celui d une f d ration d associations professionnelles en Europe s annonce a priori autrement plus intimidant Moins de monde certes mais une chelle beaucoup plus large deux jours dans une langue que je ne pratique habituellement que pendant les vacances pour commander manger ou demander mon chemin et une th matique qui promettait des changes assez nourris et pointus Milan au mois de mai la conf rence d Eblida aurait pu tomber plus mal mais quand m me quand on ne conna t pas on se demande un peu si on va trouver sa place au milieu de tous ces distingu s coll gues C t ambiance rien redire Accueillis royalement par Aldo Pirola l exquis directeur de la biblioth que de Milan qui passe d une langue l autre avec une rare maestria j en ai recens sept parl es couramment mais j ai d en louper guelgues unes les participants avaient manifestement
105. ce qu il sait d j ce qu il ignore encore mais qu il peut apprendre comme il a appris le reste qu il peut apprendre non pour occuper la position du savant mais pour mieux pratiquer l art de traduire de mettre ses exp riences en mots et ses mots l preuve de traduire ses aventures intellec tuelles l usage des autres et de contre traduire les traductions qu ils lui pr sentent de leurs propres aventures On peut prolonger cette mise en perspective du rapport l acquisition de nouvelles connaissances en questionnant l acc l ration et la simplification des outils informatiques n importe qui peut acc der la r ponse toute question ou une infor mation connaissance savoir sur son ordinateur un t l phone une tablette Cette instantan it sollicite s rement la capacit retenir une information et l int grer cr ant un rapport plus ax sur la m moire imm diate ou court terme comparable 16 Ibid p 16 17 lire prochainement e Situations dispositifs et espaces d exp rimentation musicale M diations et innovations dans les musiques exp rimentales dans les actes du colloque Universit Espace de Cr ation s Grenoble octobre 2012 d L Harmattan para tre en 2014 e Recyclages d tournements et innovations paradoxes mancipation et engagement de John Cage Merzbow dans les actes du colloque Changing the Tune Strasbourg juin 2013
106. ces de renseignement gui est replac dans une conomie du savoir et de l attention et volue avec le temps la technologie Le m tier n est pas le m me qu il a dix vingt ans L importance de la m diation est donc apparue dans tous les d bats Elle vient certainement de la fa on dont tout autour de nous autour de la culture publique nous affecte pour capter l attention vers autre chose en bien ou en mal Voil rapidement le contexte gui pour moi fonde la n ces sit de penser une politique de m diation qui va bien au del du simple fait de dire qu Internet et le num rique changent les pratiques Le num rique vient s ajouter un change ment soci tal beaucoup plus profond Comment r agissez vous ce diagnostic J r me Bessi re La Bpi telle qu elle a t cr e puis reconfigur e la fin des ann es 1990 c est avant d tre une offre de service et de m diation une proposition de col lections en consultation sur place exclusivement et vis e encyclop dique Lorsque la Bpi r nov e rouvre ses portes en 2000 c est pour la musique un moment charni re Internet se d veloppe vitesse grand V des offres en ligne apparaissent ill gales puis l gales et une r volution totale des pratiques d coute s op re Voici le mod le auquel nous nous heurtons Toutefois la difficult majeure laquelle la proposition docu Entretien avec J r me Bessi re Enora Oulc hen et Pier
107. cessus de cat gorisation opaque privatis par l industrie ll s agit donc de d velopper des outils permettant de recons tituer ce champ cat gorial en s appuyant sur de nouveaux op rateurs du savoir des zones d exp rimentation de la cat gorisation et notamment l universit les biblioth ques ou Wikipedia qui dessine en partie ce vers quoi les biblioth ques sont appel es voluer l re num rique Sur Wikipedia le processus de cat gorisation est rendu ouvert d une part sur le site qui r colte et rend annotables les m tadonn es produites DBpedia et d autre part dans la partie dition et discussion des notices qui permet de retracer toutes les discussions notamment terminologiques et cat gorielles Comment de tels processus de cat gorisation ouverts et d indexation contributive peuvent ils se transposer aux biblioth ques Aujourd hui la premi re m thode consiste malheureuse ment imposer aux contributeurs des proc dures tr s forma lis es consistant par exemple recopier les noms visibles sur un manuscrit en utilisant une taxinomie pr d finie c est l option choisie par plusieurs archives d partementales dans un domaine la g n alogie o la motivation des contributeurs est bien compr hensible La seconde m thode tout aussi contestable consiste d velopper des proc dures informa tiques permettant de relier les folksonomies aux taxinomies de l archive en g n ral par des list
108. chives en S appuyant sur la cr ativit de ses lecteurs En d cembre 2012 la Bpi du Centre Pompidou a organis un atelier d une semaine avec une cinquantaine de lecteurs 13 www iri centrepompidou fr projets socialWeb 14 Caroline Archat Ce que l cole fait avec le cin ma Presses Universitaires de Rennes 2012 15 Pratiques et productions pr sent es depuis trois ans par le Forum des images www mashupfilmfestival fr volontaires afin de travailler sur une douzaine de films sur le th me de l habitat Leurs droits avaient t pr alablement n goci s pour le montage et la publication sur le site interne de la biblioth que Une fonction organique du logiciel a mon tr son int r t en termes de transindividuation la visuali sation des segments d j utilis s par les lecteurs ill 7 qui permet de favoriser la confrontation de montages diff rents la mani re de ce que nous appelons dans Lignes de temps des regards sign s 1 la suite de cet atelier l outil a t int gr la plateforme Lignes de temps et g n ralis au montage d l ments non seulement vid o mais aussi textuels ou photographiques permettant ainsi la production d hypervid os anno tables C est l objectif poursuivi dans le cadre du projet ANR Spectacle en Ligne s 17 qui vise retracer la gen se d une pi ce de th tre ou d op ra partir de l ensemble des r p titions annot es en direct et pr
109. cilement lors du d bat les r f rences bibliographiques ou les questions pos es et conf re de ce fait une responsabilit ditoriale aux participants dans la mesure o leurs tweets sont enregistr s et synchronis s l enregistrement pour alimenter le moteur de recherche L indexation collaborative r sulte ici d un agen cement d une synchronisation de deux flux temporels PUBLICATION CONTRIBUTIVE ET NOUVEL AMATORAT La dynamique contributive que nous tudions et quipons depuis la cr ation de l Iri s appuie sur une nouvelle figure de l amateur qui souhaite ma triser les outils de son individuation 12 http polemictweet com 19 DOSSIER La ns CUT EE Ft eT au a mau Es TL _ YS 1 E pir Lurre birse a ia Er KALES i Wr si pe EE El a es CETTE Er ETAT mr Eu jr Mr wa nm iris ECTS PAL MH Lu y arr FASE Pod a pe CEPTE n Peir e EU aeae t i eria i E EU 7 Interface de montage de s quences vid o avec en bas visualisation des par des lecteurs Flasturut marre iry BiH Ba et gui saccommode de plus en plus diffi cilement comme l a montr Yuk Hui dans une tude r alis e en 201253 des pro cessus d automati sation de la relation mise en place par m tort l industrie du Social ar Networking Viri nous avons pu explo leg TETH nE P TE TUD rer cette dynamique contributive sur les documents audio vi
110. compagnement vers une culture num rique commune et partag e ll n y a pas de m diation num rique valable si elle ne fait pas sens Chaque ann e le p le num rique labore un cycle interne de conf rences ayant pour th me les enjeux du num rique dans la soci t du savoir et la place du biblioth caire en son sein La programmation est rattach e la r alisation de pro jets et a pour objectif d apporter une hauteur n cessaire leur compr hension et leur mise en uvre Certaines de ces interventions sont pr sent es par les biblioth caires en charge de l un de ces projets C est un moyen efficace de reconna tre le travail effectu de valoriser leur expertise et d asseoir leur l gitimit au sein de l quipe Enfin le d bat qui suit chaque intervention est un temps o toute l quipe r fl chit et avance ensemble La veille prend une dimension cruciale l heure o le monde de l information et de la documentation est en pleine mutation Face B13 est le blog de veille num rique des biblio th caires romanais Pilot par le responsable de la m diation num rigue il est ouvert tous les agents gui peuvent y signa ler des informations et des ressources int ressantes Une info lettre hebdomadaire signale les trois articles incontournables de la semaine Ces deux outils garantissent la diffusion d un m me niveau d information tout un chacun et la construc tion d une connaissance co
111. ct eu research case studies 11 www libereurope eu memoranda of understan ding tifigues En juillet 2012 la Commission europ enne a publi ses recomman dations dans son texte C 2012 4890 final et a pr sent en octobre le pro gramme Riding the Wave sur les donn es de la science Ces initiatives se poursuivent avec H2020 WP Horizon 2020 working programme 3 gui vise assurer l UE des infrastructures de recherche de niveau mondial et qui lan cera ses premiers appels d but 2014 gt La communaut fran aise Liber Malgr une pr sence fran aise au conseil d administration de Liber et la t te de deux groupes de travail sur le leadership et le benchmarking les professionnels fran ais sont assez peu impliqu s dans les comit s et groupes 12 http ec europa eu research science society document_library pdf_o6 recommendation access and preservation scientific information_fr pdf en fran ais 13 http ec europa eu research horizon2020 index_en cfm de travail de la Ligue et malgr trois interventions remarqu es dont une prim e et un poster retenu pour le projet Frantic les biblioth ques fran aises restent encore tr s en retrait de la sc ne professionnelle On peut donc esp rer au fil des ans une pr sence accrue des biblioth ques fran aises devant les micros ou parmi les posters de Liber pour faire partager nos coll gues trangers les avanc es de nos
112. de la musique suppose une remise plat comp te de l espace Musique de la Bpi EO ll s agirait de nous orienter beaucoup plus sur la m diation en fondant principalement une offre de service sur la pratique musicale mise disposition du public d un qui pement de studios insonoris s d instruments de mat riel de cr ation musicale d enregistrement Les studios seraient videmment adoss s leur pendant en termes d offre de col lection Autour de ces studios on d velopperait une offre de m diation de type ateliers coute comment e coute collec tive de nos collections C est l axe principal de la refonte de l espace Musique a nous permettra aussi de re sc nogra phier nos collections actuellement class es selon un syst me CDU de biblioth que traditionnelle et qui ne permet pas du tout justement la mise en relation entre les genres la percep tion des passerelles qu il peut y avoir entre diff rents genres ou diff rentes p riodes d un genre musical On reconfigurerait aussi les collections autour de plusieurs p les th matiques qui comprendraient la fois CD documents sonores livres p riodiques et partitions e Cette orientation vers la pratique musicale serait elle tourn e vers des gens qui ont d j une technique une pra tique qui savent lire la musique ou est ce qu il y a l dedans des incitations des initiations pour apprendre EO On va d abord concevoir le service
113. de la notice du document et publi e sur la lettre bimestrielle de la biblio th que Cette m me critique figurera sur une tiquette papier coll e sur la premi re de couverture du livre Selon le projet elle compl tera une bibliographie th matique au format papier et 9 C est le cas pour les blogs Everitouth que Nouvelles 15 20 ans ou encore Va Savoir 13 14 Se en a eo i R union d quipe num rique ou un dossier documentaire en ligne r alis sur Prezitt Enfin elle sera automatiquement diss min e via un flux RSS sur nos profils sociauxt Au bout du compte autant de possibles que de types d usagers Le biblioth caire maura lui produit qu une seule critique PLAN POUR UNE CULTURE NUM RIQUE COMMUNE ET PARTAG E Il est n cessaire de reconna tre ces nouvelles missions et comp tences La fonction de m diateur producteur de contenus est inscrite dans les fiches de poste des agents concern s Cette activit s int gre au temps de travail qui a t r adapt en cons quence car elle ne peut s ajouter aux activi t s d j install es Cette r vision des profils permet d orienter un plan de formation individuelle aupr s du service des res 10 http issuu com mediamonnaie 11 http prezi com cnchhdemnmoz douglas kennedy 12 http www facebook com mediarom et https twitter com bibliomonnaie sources humaines Mais nous ne pouvions faire l conomie d un plan d ac
114. de la session conclu sive La biblioth que fabriqu e par le citoyen Philippe Corcuff adossant son constat sociologique une approche plus phi losophique est revenu sur la notion d mancipation Apr s avoir soulign les contradictions sur lesquelles reposent nos soci t s capitalistes savoir que le d sir d panouissement individuel y est la fois stimul et tronqu par la mar chandisation et l organisation du travail gu elles engendrent solidairement d sir et frustration apr s avoir d crit les indivi dualit s contemporaines comme la fois frustr es et r veuses il d roule quatre hypoth ses Dans la premi re la biblio th que peut jouer comme la lecture un r le interm diaire entre les frustrations et les imaginaires utopiques intimes gu elles font na tre Dans la deuxi me qui rel ve l opposition entre un p le critique pessimiste fond sur l observation de ce qui est Bourdieu il y a de la domination et de l in galit et un p le plus id aliste tourn vers ce qui doit tre Ranci re l galit est souhaitable il s agirait pour Les nouveaux enjeux des politiques culturelles Dynamiques euro Actualites de AB MR les concilier de partir des capacit s des lecteurs pour cr er des dispositifs sus ceptibles de contrer les in galit s Sa troi si me piste est de penser une politigue de l mancipation partir du rapport entre singularit s individu
115. des outils num riques et des mat riels utilis s Par ailleurs afin d encourager et de d velopper la produc tion de contenus autour de l action culturelle reportages pho tos sur les ateliers petite vid o sur une animation visite audio d une exposition il est n cessaire d acqu rir du mat riel et de constituer des kits faciles prendre en main kits photo kit vid o kit audio avec formation et mode d emploi simplifi La phase suivante qui dans certains cas peut s ex cuter de mani re concomitante consiste en la r daction d un docu ment r capitulant la cha ne de production et de validation des contenus r daction des textes calendrier de mise en ligne circuit de validation des textes publier dur e de visibilit selon les contenus tout garder en ligne ou pas L ensemble des actions de m diation num rique pourrait tre plac sous la responsabilit d un comit ditorial qui sera la fois un lieu d change de d bats et de d cision sur les contenus produire Il sera charg de v rifier le respect de la charte de r daction et du planning Cependant dans des r seaux importants comme les grandes agglom rations la validation avant mise en ligne pourra intervenir au niveau de chaque m diath que ou par domaine d acquisition le comit ditorial exer ant davantage un r le d aiguillon pour susci ter des publications et de contr le a posteriori concernant la charte de
116. des interventions d artistes des uvres et des collections expos es et guestionn es un espace de performances des chaises pour s assoir peu ou nombreux des technologies de captation de l image et du son des appareils et c blages de diffusion des dispositifs de viralit num rique directement connect s aux dynamiques qui naissent entre les corps actifs dans cet atelier une sc ne des cam ras un plateau m dias des clairages des enceintes des r unions des d bats des projections des s minaires des cr ations On y entre on y circule sans rencontrer aucune collection a se passe ailleurs Un espace qui se veut exp rimental pour inventer une m diation culturelle qui repose sur les facult s de r ception et de compr hension de perception et de traduction des traces que laissent les uvres au service d un projet de soci t et donc politis e et dont la fin n est plus la consommation de la collection sous la forme de m dias consult s sur place ou emport s pour jouis sance dans la sph re priv e mais bien le sans fin de l interroga tion des uvres comme vecteur de changement social Ce n est plus une m diath que a s appelle PointCulture tant pis si ce n est pas joli Ce ne sera plus un lieu de passage travers les collections mais un espace qui ambitionne d tre un lieu de vie de partage des pratiques culturelles via un plateau exp rientiel et des agencements
117. du sg les archives de la biblioth que de Singapour ou comment amener les enfants lire Ces conf rences en anglais s adressaient aussi bien la population qu aux d l gu s et se tenaient la Biblioth que nationale Dans le hall d exposition de nombreux exposants ont pr sent leurs produits machine pour quiper les livres pour num riser les documents leurs ser vices leurs institutions OCLC Goethe Institut Ala C est sur le stand de VIfla que les coll gues fran ais et fran cophones tenaient le stand de l Ifla 2014 en diffusant de l information propos de celui ci Le vid omathon auquel vous aviez peut tre particip lors du congr s de l ABF 2013 y tait diffus ainsi qu une vid o promotion nelle de Lyon L office du tourisme de la Ville de Lyon tait pr sent aussi pour assurer l animation grands renforts de mets all chants et de vins fran ais 73 Mark Soh A Le poster de l ann e est attribu Shiho Suzuki pour Les biblioth caires de Fukushima gt Posters toujours La session des posters est toujours tr s attendue Il s agit d une galerie d environ 200 posters 1x1 m environ pr sent s par les coll gues qui les ont pr par s Il est tr s int ressant de par courir cette galerie qui permet d chan ger avec des coll gues qui travaillent sur le m me sujet que nous ou encore de d couvrir de no
118. e d un amphith tre Le monde de demain pour autant qu il ne sombre pas dans la barbarie climato socio catastrophique est toutefois appel voir se multiplier les universit s comme les m diath ques non pour que des attroupements d auditeurs coutent en somnolant l enseignement magistral de professeurs lisant leurs notes de cours comme un biblioth caire tamponne une page de garde avec une date de retour mais pour rencontrer des m diateurs l uvre YVES CITTON Aussi riches que puissent tre les Moocs ils rel vent de processus de diffusion que Vil m Flusser illustrait par le mod le de la radio un point central transmet des signaux et des messages re us en une multiplicit de points p riph rigues Les Moocs peuvent raffiner le syst me et l hybrider avec le mod le du r seau t l phonique en engageant des arm es d assistants correcteurs humains qui pr cisent ajustent et suppl mentent les r ponses programm es dans les machines pour interagir de fa on personnalis e avec les apprenants lointains Les enseignements ne sont plus alors compl tement open savoir gratuits pour une somme rai sonnable consid rablement inf rieure aux co ts des ensei gnements universitaires actuels un intellectuel pr caire du nouveau cognitariat corrige vos dissertations en y apportant des commentaires et des suggestions sensibles la singula rit de vos comp tences et de vos insuffisanc
119. e la coordina tion de l action culturelle est rattach e la directrice La fonction communication est assur e aujourd hui au sein d une cellule communication rattach e directement la direc tion des affaires culturelles de la collectivit La directrice et le directeur adjoint f d rent l ensemble des activit s au sein du m me tablissement culturel et favorisent la concertation et les synergies La directrice est garante de la coh rence et de la mise en uvre du projet culturel Pour ce faire elle est en lien direct avec la charg e de coordination de l action culturelle Ce dernier poste joue un r le strat gique au sein du lieu Avant tout un poste de coordination il a pour mis sion de favoriser la construction l appropriation et une mise en uvre collective de la programmation et de la programmation de m diation construites partir de l offre documentaire pro pos e Ainsi chaque r f rent p le et leurs appuis participent la construction des contenus et la mise en uvre des dis positifs de m diation v nementielle et quotidienne dans le domaine d acquisition qu ils d veloppent Cette approche per met de poursuivre notre approche interg n rationnelle Elle favorise le lien entre service public de base et programmation du lieu et cherche placer le biblioth caire comme v ritable passeur de d sir dans sa m diation quotidienne Les responsables de service se concentrent sur le c ur
120. e mani re inventive non intrusive mais bien disruptive au niveau de la marchan disation en cours des pratiques culturelles Anne Fausto Sterling Corps en tous genres La dualit des sexes l preuve de la science trad O Bonis et F Bouillot lo Fee La D couverte coll SH Genres et sexualit 2012 400 p ISBN 978 2 7071 6910 5 ML e partir de la question du genre Anne Fausto Sterling dans son livre enfin traduit en fran ais Corps en tous genres La x CE i dualit des sexes l preuve de la science probl matise la fronti re entre Nature et Culture dans le r le qu elle a de rendre intangibles des postures refl tant essentiellement des strat gies sociales Ici Ph g monie du masculin Anne Fausto Sterling est biologiste am ricaine f ministe homosexuelle Dans cet ouvrage pour le dire rapidement elle retrace l histo rique des exp riences qui ont sond les organismes animaux pour situer scientifiquement dans la nature le fondement de la diff rence hi rarchique entre les sexes en vigueur depuis les d buts de l humanit Pour arriver la conclusion que la s paration entre les sexes est beaucoup moins nette dans la nature que ne le pr tend la hi rarchie sociale entre les genres Ce type de recherche ouvre des pistes excitantes pour reconsid rer le r le de nos collections et organiser un autre type de m diation approcher nos classifications et nos m tadonn es dans le sens o
121. e su 15 au 20 si cle n est qu un isolat au sein d un spectre de communication beaucoup plus large et que la technologie nous permet aujourd hui de retourner une deuxi me forme de culture orale http Web mit edu comm forum forums gutenberg_parenthesis html ndlr 3 Au sens large utilis par Pascal Robert dans Mn motechnologies Une th orie g n rale critique des technologies intellectuelles CHRISTOPHE ROBERT terme d sormais bien r ducteur Li e cette question de organisation du travail se pose aussi la question de l valua tion au c ur de la politique documentaire d un tablissement des outils permettent de faire des choix en conscience d tre effectivement encyclop dique et de r pondre effectivement au projet de l tablissement De m me qu en dessous de 7 de renouvellement chaque ann e une collection est per ue comme stagnante quel serait le seuil de m diation minimal pour gu une collection vive Et bien s r cette nouvelle donne interroge la place de la m diation dans la formation professionnelle Comment les personnels pourraient ils ne pas percevoir comme subal ternes l animation d ateliers la r daction de chroniques la cr ation de dossiers documentaires etc si la place de ces t ches dans leur formation initiale est au mieux th orique au pire absente Oui nous avons besoin de biblioth caires ignorants pour paraphraser Ranci re r server enfin
122. ec H l ne Certain et Julien Prost Bib Louise Michel Paris C cile D rioz Bib de Rilleux la Pape Cyril Titz Bib de M ricourt Michel Paris on a travaill sur un accueil personnalis accompagn de m diation pour des actions impuls es soit par les agents de l tablissement soit par les usagers mais toujours en troite concertation caf s litt raires adultes et jeunesse jeux partage de cr ations aide aux devoirs pr senta tion de m tiers l usager appara t alors comme une ressource de la biblioth que et peut ce titre tre ventuellement impliqu dans des fonctions biblioth conomiques r daction de critiques d ouvrages par exemple Rilleux ce sont les horaires d ouverture qui ont t soumis enqu te M ricourt 400 personnes se sont pr sent es pour aider au d m nagement de l ancien b timent vers le nouveau et 2000 ont particip l inauguration traduction d un travail d implication men en amont dans une ville parmi les plus pauvres de France et o le taux d illettrisme exc de large ment la moyenne nationale Des ate liers ont t cr s pour maintenir cette implication autour d un projet artistigue Palissade fresgue photographigue et textes autour de la m diath que qui ont donn lieu une exposition circulant dans le d partement les participants se sont transform s en ambassadeurs de la biblioth que aupr s des populations Le con
123. ec celles du Web social En effet le premier outil d velopp visait permettre de rapprocher les mots cl s des notices du portail de tous les termes approchants dans Wikipedia et ceci gr ce la base DBpedia en fran ais DBpedia est d acc s gratuit et fournit tous les liens s mantiques entre les index liens produits par les contributeurs eux m mes au cours de leur travail d dition des notices Pour tirer parti de ce back office nous avons galement d velopp une interface de recherche par facettes qui permet de naviguer dans les notices de mani re simultan e par la p riode historique la carte g ographique les disciplines artistiques et le nuage de tags ill 1 La navigation b n ficie par cons quent de toute la puissance des liens s mantiques mais dans ce cas non point d termin s par une institution mais bien par les contributeurs eux m mes Il faudrait l avenir outiller le prolongement de la discussion cat gorielle qui se produit sur Wikipedia dans le portail Histoire des arts et pr voir une remont e des fruits de cette discussion vers Wikipedia lui m me Au stade actuel de ce prototype une simple fen tre d annotation permet de commenter librement et de partager une vue multi facettes sur un th me donn En septembre 2012 l Iri a mis en place une d marche de recherche action sur lindexation avec pour ambition de concevoir et de d velopper des m thodes des outils et des normes d annot
124. elles et espaces com muns saisis soit dans leur articulation la biblioth que pourrait alors appara tre comme des supports sociaux de l auto nomie individuelle soit dans leur tension et elle est alors un espace de d ploiement des singularit s individuelles La ques tion tant bien s r d op rer en elles cette synth se Enfin le quatri me angle fait appel l id e de construction de soi gue Corcuff pr f re appeler plus modes tement bricolage de soi auguel la biblioth gue est appel e participer en fournissant les conditions de sa r alisa tion Mais la conclusion du sociologue est un rappel d importance et gui vaut d tre longuement m dit ainsi fond e dans son r le mancipateur fabriqu e avec des citoyens pris comme sujets la biblioth que ne doit pas devenir un pr texte les r duire des objets des poli tiques publiques En clair gardons nous d manciper les citoyens leur place contentons nous d offrir des moyens pour qu ils s mancipent PhL Philippe LEVREAUD avec les contributions de Virginie CHAIGNE Jean Luc DU VAL et Bernard MNICH 7 Une g n alogie qui aligne de fa on tonnante la fois le Marx de L id ologie allemande pour l id e qui s y exprime d un homme complet Oscar Wilde la construction de soi dans une vie envisag e comme uvre d art repris par Michel Foucault puis Michel Onfray la sculpture de soi Le
125. emps estim qu il leur tait impossible de se transformer en prescripteurs voire en conf renciers Certains soulignaient m me qu ils n taient pas devenus biblioth caires dans ce but et que de telles actions ne faisaient pas partie de leur m tier Il a donc fallu d velopper la confiance de chacun en ses connaissances et en ses go ts ce qui est pass par des actions tr s simples Nous avons par exemple fait l acquisition d un lecteur de CD type juke box qui permet l coute al atoire par piste d une cinquantaine de disques n importe quel membre de l quipe peut ainsi proposer ses favoris sans se heurter l intol rance des autres ou du public Tous les biblioth caires sont galement associ s une d marche de formation interne un samedi matin par mois l un d entre eux est invit proposer ses coll gues la projection d un DVD choisi dans notre fonds L int r t est double les spectateurs d veloppent leur culture musicale tandis que le pr sentateur en justifiant son choix s habitue d fendre ses go ts devant un public Une quipe d di e encadr e par un biblioth caire des coll gues motiv s par le projet d tablissement et confiants dans leurs propres capacit s vers la mi 2011 tous les l ments taient r unis pour entamer notre d marche de m diation culturelle Nous avions d cid de la construire en visant deux types de public celui des habitu s de la M diath
126. entre dans mon bureau Alors Ulfla Singapour C tait comment Incroyable J essaie de sortir un mot moins banal mais avec le choc du d calage horaire humain brofessionnel je ne peux dire qu incroyable comme toutes les id es que j ai chang es en 7 jours qui en valent 100 comme les coll gues allemands espagnols indon siens tha landais am ricains chiliens avec gui j ai partag inqui tudes pratiques et certitudes comme l panouissement professionnel que j prouve et que je pensais n avoir jamais prou ver Dur d exprimer l Ifla en quelques mots d exprimer quel point a m a donn envie d tre biblioth caire pour innover partager et d couvrir a tombe bien c est d j mon job L avenir est donc plein de possibilit s Et cela passe par l ouverture Vous lavez compris en mal de sensations pros Rdv Lyon en ao t 2014 Biblioth que des Cordeliers Universit Paris Descartes th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC IT ETUI Julien SEMP R Ifla n 1 boursier CFIBD est dangereuse L Ifla c est donner sa biblioth que l occasion de valoriser ses r alisations trouver des opportuni t s de collaboration investir dans des r seaux d acteurs montrer son pr si dent d universit son maire sa tutelle que la biblioth que est capable de s inscrire dans une coop ration inter nation
127. ents en ligne g olocalisation de la biblioth que la plus proche Les collections sont majoritairement lectroniques 100 ooo livres 50 imprim s 50 lectro niques 75 000 revues en ligne La biblioth que g re une plateforme institutionnelle des travaux de la recherche et de th ses lectroniques InK Institutional knowledge La communication L usage des r seaux sociaux est tr s d velopp l accueil des primo entrants plut t original la visite traditionnelle est remplac e Singapore Management University premi re par un jeu de pistes le bloc note illustr des universit priv e de Singapour cr e en 2000 commentaires les plus avantageux laiss s ae tee bo EG Coco sur Facebook est offert La biblioth que fait E co lee beaucoup d efforts pour communiquer avec la Li Ka Shing Library ouverte en 2006 communaut tudiante par exemple par lor Horaires d ouvertures lun ven 8hoo 24hoo ganisation de spectacles dans la biblioth que gt P sam dim 13h00 21h00 l occasion d Halloween ou pour remercier les Pour les visiteurs Possibilit de couch surfing usagers d avoir particip Pengu te LibQual mais aussi avec les enseignants Contact Gulcin Cribb directrice gulcin qui sont invit s une r ception de rentr e la biblioth que Agn s COLNOT BU Sciences et Philosophie SCD de l Universit de Rennes 1 cribb smu edu sg http library smu e
128. erate et les d clinaisons anglo saxonnes du programme mondial Research data alliance gt Des univer 3 Pour suivre le d bat la charte du G8UK https www gov uk government publications open data charter g8 open data charter and technical annex La r ponse de l Open Knowledge Foundation sur leur blog http blog okfn org 2013 06 18 g8 highlights open data as crucial for governance and growth 4 Www enumerate eu en about_enumerate 5 http rd alliance org OA RD OD DE OUOI PARLE T ON sit s ont publi d s 2013 leurs feuilles de route institutionnelles tablies pour positionner l universit face l Open Data et comme diteur de donn es Ces politiques ont t pr sent es Liber par Liz Lyon De mani re tr s concr te la trame de mise en place d un programme de gestion des don n es DMP data management plan avec les questions poser aux cher cheurs en cas de cr ation d un DMP et divers outils sont en ligne et un kit de d marrage et des cours con us par des universit s et organis s en modules pour couvrir le spectre des donn es sont accessibles Ces premiers pas ne sont qu un d but il reste encore beau 6 retrouver sur www ukoln ac uk ukoln staff e j lyon liz lyon liber munich june 2013 final v2 pdf avec les liens vers les documents politigues et de pilo tage les tats d avancement et les blogs de projets en cours l universit de Bath
129. ernet impliqu s ne s obtient savoir qu une biblioth que est constitu e d tres humains souhaitant partager leurs Pas sans un travail go ts et leur enthousiasme avec le plus effectu en interne grand nombre une d marche de m diation A sur l encadrement culturelle s imposait donc MAN MD l organisation et la Pour y parvenir il tait n cessaire de formation travailler dans deux directions sur l or ganigramme de la M diath gue tout d abord car nous sou haitions donner la m diation culturelle le m me poids qu aux trois autres sections existantes pr t docu mentation musicale archives sonores Marianne Roussel donc cr er une quipe d di e sur l impli La salle tude et documentation de la M diath que cation du personnel musicale de Paris ensuite car une telle entreprise n avait de sens que si l ensemble de la biblioth que y tait favorable voire y participait activement Ces deux questions ont pu tre trait es simultan ment en faisant appel des regards ext rieurs Il tait en effet fon damental de b n ficier du concours de personnes neutres capables d appr hender la structure et son fonctionnement d un il neuf tout en nous aidant rentrer dans une d marche La m diation un travail d quipe L exemple de la M diath que musicale de Paris 27 O Marianne Roussel La salle coute et D couverte
130. ers les usagers sans doute aussi faut il se tourner en soi m me pour non plus simplement pr ter mais inter pr ter Dans cette perspective la m diation est une praxis qui exige du m diateur qu il se mette lui m me en jeu dans sa pens e et dans ses sensations Puisque un monde s invente sous nos yeux osons penser au del de ce qui se pr sente comme d j tout crit affronter la page blanche d une m diath que qui pour tre du futur sera n cessairement autre Quelques pionniers ici nous aident la penser qui prenant l utopie de court l ont m me d j mise en uvre 1 Pierre Hemptinne Lectures terrains vagues Les pratiques culturelles comme empreinte du sensible Bruits dit 2012 p 13 8 CHRISTOPHE ROBERT SCD de Nice Sophia Antipolis O Fr d ric Carnuccini Le savoir grandeur nature Dans un contexte o la culture immat rielle est accessible partout de fa on virtuelle le biblioth caire BIBLIOTHEOUE 2 9 N red couvre l essence A TROISI ME DIMENSION de son m tier la n Il y a quelques ann es dans un m diation troisi me texte rest c l bre Rafi Haladjian dimension qui conf re d crivait l in luctabilit du r seau pervasif En conf rence il donnait sens et profondeur au volontiers Pexemple de l heure simple rep rage dans d abord affich e pour toute une l espace cart sien des collectivit sur le clocher d
131. es propos de la souffrance au travail en biblioth que tats Unis e Les biblioth caires de Fukushima qui a obtenu le prix du meilleur poster 2013 Japon e I like my library ou comment ani mer le r seau des usagers de la biblio th que via un blog Facebook Twitter et Instagram Singapour e Harry Potter Festival Danemark e Watching movies through your heart un v nement sp cial pour les d ficients visuels Ta wan e Women represent un projet pour augmenter la participation des femmes dans la sph re publique au Bhoutan gr ce aux centres Read Bhoutan e Readingcycle ou comment avec l aide des enfants de sa communaut une jeune femme a collect des bou teilles en plastigue et les a recycl es pour construire une biblioth gue Guatemala 4 4 Nous y reviendrons dans notre prochain num ro oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MUC EN A CUITE TT Le poster de la Legoth que de l ABF gt suivre La d cision majeure prise en assembl e g n rale a t d aug menter le co t de Padh sion l Ifla d environ 2 90 malgr le fait gue la tr sorerie de Vassociation soit assez largement exc dentaire cette ann e Cependant il est noter gue les ann es pr c dentes l Ifla avait t d ficitaire cette motion a donc t pr sent e comme une mesure de s curit financi re pour l a
132. es Les Moocs ne font alors gu offrir plus bas co t un fan t me de service qui fait appara tre quelle est la vraie fonction des institutions d enseignement universit s et ou m dia th gues aider des corps humains se personnaliser en inter agissant avec des personnes humaines On est ici dans tout autre chose bien plus co teux mais aussi bien plus enrichis sant que dans une logique de simple diffusion il s agit de se construire ensemble par un change r ciproque quoique pas forc ment gal en interagissant aussi finement aussi souplement aussi imm diatement que possible Rien n est plus propre donner lieu une telle interaction que l exp rience consistant interpr ter ensemble des don n es sensorielles ou s mantiques qui nous posent probl me Tel est le c ur vivant et irremplacable du travail d ensei gnant non pas professer une parole qu on se contente de diffuser dans un amphith tre ou sur Internet mais partager des comp tences interpr tatives en temps r el et sur une base de r ciprocit l occasion d changes entre subjectivi t s propos de probl mes concrets qu on construit ensemble en s inter pr tant nos intuitions crois es Universit s et m diath gues ont sans doute encore pas mal de chemin faire pour se reconfigurer autour de cette mission essentielle gui n appara t gu au fil des d veloppe ments technologigues venant les d gr
133. es ou des grilles d gui valence La troisi me option qui n aborde pas directement la question de la cat gorisation mais s en remet un large processus bottom up consiste utiliser le plus gros site de production de cat gories accessible librement Wikipedia et sa contrepartie pour le recueil et l organisation des m ta donn es associ es DBpedia C est cette voie que nous avons explor e l Iri pour le por tail Histoire des arts du minist re de la Culture avec l objec 4 WWw archives numerisees ain fr n l indexation comment faire n 54 voir aussi http www archinoe net portail 5 www histoiredesarts culture fr et http hdalab iri research org hdalab VINCENT PUIG Vers des dispositifs de transindividuation sur supports num riques audiovisuels utilisables en biblioth que HA Lab Retis pa lar pnd Min gl rase cd D sm a Ts ihj Le Tisi yD ij LU nL iu eoa e a ar e a DR PS ONE CR SES SES n pa rar i mas mr Pih is My i eb Dress Fil TH F i SL I a a L DR E e NET TES a LE a TU e poney 2 7 i imi lin ir lin ai nee E a ur T NES ES EE l r eaa iny iny hannu Ly D Ps ot DU PE ares m a Lnr iry ai imma m SORT isms r Li CES CAU LPS DF LM yc Fodd FF SUPER PER _ mm y _ pee OS un ie me Dm ES y Far T E Bn de pr sentation des r sultats de recherche HDALab tif de faire converger les technologies du Web s mantique av
134. es technologies qui lui permettent de s incarner Cette m diation devrait se lib rer de la conception v nementialiste o on la restreint encore trop souvent dans les tablissements publics imiter les formes d autres tablis sements culturels festivals cartes blanches les biblio th gues oublient parfois gue ces m canismes r pondent mieux au spectacle vivant et la mus ologie gu aux imp ratifs encyclop digues d une biblioth gue Au risgue c t public de perdre la lisibilit de notre sp cificit et c t pro fessionnel d touffer la cr ativit Il s agit plut t de position ner la biblioth que comme c est d j le cas dans certains tablissements dans un r le de m ta service culturel assumant sa dimension p dagogique au sens large comme en t moigne l mergence r cente des fablabs dans cer taines biblioth ques LA M DIATION DANS L COSYST ME BIBLIOTH CONOMIQUE ET CULTUREL En mati re d organisation du travail on constate parfois la limite de ces organisations hi rarchiques tr s verti cales de la m diation qui reste la danseuse d une Ba poign e d individus dans toute l organisation au lieu d tre confi e directement aux acqu reurs 2 Professeur l Universit du Danemark du Sud Thomas Pettitt a mis l id e r pandue depuis sous le nom de Parenth se Gutenbeg que la culture du texte et de l imprim qui s est impos
135. et autour de moi dans la vo te gui conditionne cette r sonance L immersion m diatique tient donc de la sorcellerie des absents une voix apport e de tr s loin par le t l phone par fois des morts Denis Diderot que je lis Orson Welles que je vois Eric Dolphy que j entends m affectent par des parties de leur corps ou de leur esprit qui traversent l espace et le temps par l interm diaire des m dias L effet d envo tement tient 1 Sur la diff rence esquiss e ici entre lecture et interpr tation je renvoie mes ouvrages L Avenir des Humanit s conomie de la connaissance ou culture de l interpr tation La D couverte 2010 et L interpr tation litt raire des controverses scientifiques ditions Quae coll Sciences en Questions 2013 ici du voult comme ces m ches de cheveux dont le sorcier veut nous convaincre qu elles nous permettent d agir dis tance sur la personne dont elles ont t coup es C est bien une partie r elle de Diderot Welles ou Dolphy gui m affecte travers le livre le DVD ou le fichier mp3 Par de tels inter m diaires multiples mais toujours en nombre fini ce sont leurs vies et la mienne qui entrent dans un contact inqui tant envo tant DE LA M DIATRICE AU D SENVOUTEMENT Le m diateur ou la m diatrice fait office de tiers capable de remettre en perspective cette relation toujours guelgue peu imm diate dont les m dias sont por
136. ever d autres missions annexes Mais tel para t devoir tre leur destin et leur condi tion de survie gui est aussi une condition de survie pour nos humanit s elles m mes favoriser les rencontres personna lisantes en donnant lieu des partages d interpr tations Wi 6 Vil m Flusser La civilisation des m dias Circ 2006 pp 102 108 7 Pour des analyses critigues envers les d veloppements actuels des Moocs voir le site Remaking the University de Michael Meranze et Christopher Newfield http utotherescue blogspot ca L avenir des m diath ques Missions de diffusion et lieux de rencontres personnalisantes 47 PIERRE HEMPTINNE PointCulture Bruxelles ex M diath que de la Communaut fran aise de Belgique Directeur de la M diation culturelle La m diation culturelle comme alternative Au del de l int gration des pratiques num riques la biblioth que v ritablement hybride offre un espace o partager ses pratiques culturelles ses interrogations o produire de la subjectivit une page blanche Utopie Un tel lieu existe Bruxelles Histoire d une m tamorphose Pierre Hemptinne Entr e du PointCulture de Bruxelles politigue Transformation d une m diath que en agora du sensible Bruxelles AU DEL DES BIBLIOTH QUES M DIATH QUES La grande affaire du futur des m diath ques concerne c est entendu la m diatio
137. frastructures pour la recherche de Pinformation et le r le futur des biblioth gues Congr s annuel de Liber 26 29 juin Munich Allemagne Quelle sera l volution des biblioth ques et leur positionnement dans leur environnement politique acad mique et technologique Quel r le attend les biblioth ques sp cialis es et de recherche l heure de la gestion des donn es de la recherche et de l Open Access Liber a donn le ton Cette th matique aux enjeux parfois un peu inqui tants mais toujours riches de promesses a travers toutes les communications et les posters du congr s 2013 gt Biblioth ques un r le venir un r le d avenir A university is just a bunch of buildings around the library Shelby Foote Les biblioth gues ont parcouru un chemin impressionnant au cours de la derni re d cennie et leur adaptation permanente aux enjeux d actualit de la recherche ne cesse de modifier leur visage et leurs actions Elles enri chissent leur bagage historigue et culturel travers les d fis gue posent les enjeux de la num risation et de la documentation lectronigue U intervention Designing Libraries for Research Collaboration in the Network World de Sheila Corral a permis de faire un point sur l organisation et Vorientation des services de collabo ration des biblioth gues avec les cher cheurs partir d une tude men e tr s r cemment sur une s lection de BU de Grande Bretag
138. fre spatiale son offre de collection et de services pour basculer son centre vers non plus la collection mais quelque chose qui est interm diaire la m diation entre le savoir et l usager Il s agit de d cliner cette proposition intellectuelle dans le domaine de la musique Je pense qu il n y a pas nor m ment d autres id es dans la profession La question que vous posez c est finalement ce que doit tre une politique documentaire aujourd hui la taille la place de la collection Cette interrogation accompagne la r flexion sur la m diation a g n re paradoxalement beaucoup de d bats et d ingui tudes dans notre maison comme dans d autres dans la profession en g n ral La Bpi a toujours jou un r le de biblioth que de r f rence et ne renoncera pas ce r le en tout cas pas tout de suite a reste une raison premi re de fr quentation et pour nous il s agit bien d adosser des processus de m diation et de pro duction de savoirs ce principe de collection de r f rence Mais la collection a perdu de son importance et de sa sacra lit et a suppose des volutions de la collection des choix diff rents mais en aucun cas des diminutions drastiques ni un changement complet de concept E Propos recueillis par Pierre HEMPTINNE th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC UT ETUI L ON WISZNIA Enseignant co fondateur de Cit philo Le mediateur culturel
139. ganis e par l association Valm dia94 Le d sherbage en biblio th gue de la n cessit la l gitimit B Tuleu BnF Le nouveau cycle du docu ment d sherb A Guinery 2 tables rondes Pourguoi et comment organiser une bibliobraderie avec B Maury Vincennes A de Toffoli Bonneuil sur Marne M Calmet Plaine centrale et A Bernardin Kremlin Bic tre et Ouels partenaires pour les biblioth gues A Guinery et des associations de solidarit autour du livre et des biblioth gues BSF Biblionef et la soci t Recyclivre la m d L cho du Kremlin Bic tre gui fera l objet d une visite Rens A Bernardin 01 49 60 15 22 B Maury 01 43 98 68 40 F www maisonjuliengracg fr Claude Simon Il CLAUDE SIMON CENT ANS D J Claude Simon aurait eu 100 ans cette ann e La Bpi c l bre ce centenaire par une exposition hommage Claude Simon l in puisable chaos du monde 2 10 6 01 2014 con ue par V crivain cin aste photographe et plasticien Alain Fleischer La biblioth gue litt raire Jacgues Doucet gui conserve le fonds Claude Simon est associ e la s rie de manifestations gui se d rouleront dans ce cadre avec notamment un salon de lecture Rencontres et lectures dont une le 21 10 par Denis Podalyd s seront l occasion d voguer les relations amicales de V crivain J r me Lindon Mir Dubuffet Deux journ es de synth
140. gue Une courte section est d volue aux biblioth gues disparues Alexandrie Cordoue Pergame Eph se L ouvrage s ach ve sur quelques pages consacr es aux manuscrits anciens et aux textes anciens d Asie et d Afrigue ou les d veloppements sur le bouddhisme r pondent au d sir manifeste de saisir cette occasion pour aborder les crits des grandes doctrines philosophico reli gieuses du monde cette notation introductive fait cho le propos conclusif qui interroge l avenir des biblioth ques sous angle nostalgique et inquiet de l odeur du vieux papier Propos qui en jetant quelques lueurs sur le sens du projet risque d tre accueilli avec plus de suspicion qu il n en attendait sans doute de la part des professionnels des biblioth ques Pierre DANA th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC UT ETUI Vient de para tre Outils Ju web participatif en biblioth que Manuel pratique 2 dition revue et augment e Sous la direction de Jacques Sauteron Responsable de la politique documentaire au SCD de l universit Lille 3 Franck Queyraud Charg des m diations num riques des m diath ques de Strasbourg et de la Communaut urbaine Le web est participatif Mais pour quoi Pour qui Et surtout comment Toutes les r ponses sont ici Chaque outil du web participatif ex 2 0 est d crit dans le d tail de son fonctionnement et de se
141. h que publique en France e Ce principe d atelier accompagn par une explication capitalisation mise en commun des exp riences en gardant des traces est tr s int ressant et s inscrit dans un plus vaste projet de tous les secteurs de la Bpi gui s appelle Lire le monde JB Lire le monde c est un concept un peu complexe r sumer Voyez pour cela l entretien de Patrick Bazin dans Livres Hebdo qui r sume la d marche l id e est de revi siter les collections de re sc nographier une proposition de collection qui donne toujours voir une certaine forme d encyclop die de la connaissance et d adosser tout cela des op rations de m diation mettre le paquet sur une salle de conf rences une grande salle d expositions l autoforma tion Dans ce cadre nous avons par exemple un projet autour du cin ma documentaire avec un centre de documentation sur ce th me qui comporterait une salle de projection un lot d ateliers Puis le projet Nouvelle g n ration on cr erait en mezzanine de la Bpi un espace qui s adresserait aux jeunes sous l angle de ce que sont les pratiques culturelles des g n rations nouvelles avec un apprentissage par la pratique une offre pr sent e de la fa on la plus ludique possible et qui inclut des formes culturelles qu on a toujours du mal accep 4 Patrick Bazin Il faut que les biblioth caires descendent dans l ar ne Livres Hebdo n 084
142. i T LL UL Ki E j 1 La nouvelle pr sidente de l Ifla Sinikka Sipil 2 Ingrid Parent et les heureux traducteurs Parmi les moments forts du congr s on compte notamment la passation de pouvoir de la pr sidente sor tante de l Ifla Ingrid Parent Canada la nouvelle pr si dente Sinikka Sipild Finlande Le lancement du Rapport de ten dance de l Ifla a t un v nement tr s remargu gt Beaucoup de conf rences ont t tr s appr ci es par les d l gu s Mais ceux ci ont galement pass beaucoup de temps r seauter comme disent nos homologues gu be cois et en r union de travail L Ifla est en effet une des ren contres importantes de l ann e pour les professionnels qui travaillent un pro jet d envergure inter nationale ll s agit parfois de la seule rencontre physique de l ann e entre partenaires d un m me projet C est pourquoi l Ifla est un congr s avec un programme officiel tr s riche en conf rences mais aussi avec un programme off non publi l inverse de celui du festival d Avignon o se d roulent de nombreuses r unions et rencontres professionnelles 1111225555 HET 2 Nous y reviendrons dans notre prochain num ro Voir aussi http express ifla org node 5994 th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ML EN TATITETUE gt On se prepare Ainsi les membres du C
143. i on coute la musigue de facon priv e alors dotons nous d une salle de concert et adossons une collection de biblioth gue une offre de spectacle vivant Cette mission est port e par d autres organes du Centre Pompidou On ne se l interdit pas mais pour la Bpi a ne peut pas tre l unique r ponse apport e la question de la m diation LE PROJET e Est ce que le mod le obsol te ne peut pas tre travaill r nov pour que la biblioth que soit un lieu de rencontre d coute d explication avec des m diateurs qui avec une formule attractive trouver interrogeraient pas tous J R ME BESSI RE ENORA OULC HEN PIERRE HEMPTINNE Lire le monde la Bpi 35 O Art amp Fact Dispositif couter autrement les jours pas tout le temps ce que c est qu couter comment couter Avec un tel dispositif o les gens peuvent venir couter changer L ce qu ils pensent de leur coute avec des professionnels qui interviennent est ce qu on ne cr erait pas l un r seau de savoir sur l coute sur les musiques qui pourrait tre attractif et proposer une sociali sation par l coute par la pratique culturelle JB La Bpi est dans une phase de projet depuis d j deux ans Mais le contexte n est pas tout fait favorable la rapidit du finance ment Notre directeur a remis un projet Lire le monde qui dans le domaine
144. iateurs pour nous aider nous arracher l in vitable et souvent d sirable fascination qu ils exercent sur nous Un m diateur c est guelgu un ou quelque chose qui nous parle des m dias qui nous parlent a peut tre un ami un livre une enseignante un pr tre un film un chamane une chanson un hacker une libraire un fou de jazz un cin phile un biblioth caire C est chacun de nous chaque fois que nous interpr tons une sensation haute voix pour en partager le probl me avec autrui Que faisons nous dans de tels cas Nous nous d sen vo tons la construction verbale devant tre entendue dans son sens fort d action r ciproque je te d senvo te en m me temps que tu me d senvo tes davantage que r flexive je me d senvo te moi m me Les m dias sont ce qu il y a au milieu entre l metteur et le r cepteur d un signal C est cette position interm diaire qui nous pousse les imaginer comme des canaux par lesquels circulent les informations Mais les m dias ce sont aussi des milieux ce dans quoi je suis immerg de toutes parts Autrement dit tout medium produit un effet de vo te un message me touche par sa capacit r sonner en moi parce qu autour de moi et en autrui Tout medium est donc n cessairement envo tant les images sons et discours qui le traversent comme un canal me traversent moi m me en m envahissant d un affect qui r sonne indissociablement en moi
145. iesinie ru Paja du quai Branty M diath que et salon Kerchache du quai Branly M DIATH QUE D TUDE DE RECHERCHE elle int gre le r seau de question r ponse distance Rue des Facs suivi de la cr ation en 2011 de la page Facebook M diath que et salon Kerchache Plus r cemment au cours de l t 2012 Kiosque du monde un projet de diffu sion de la presse internationale voit le jour LES R SEAUX SOCIAUX OUTILS DE M DIATION EN LIGNE ET HORS LIGNE Le Mus e du quai Branly est pr sent sur les principaux r seaux sociaux num riques Outre un compte sur le site de microblog ging Twitter il dispose de trois pages sur Facebook r seau social de r f rence l une pr sentant l activit du mus e une deuxi me adress e au public des Before soir es trimestrielles destination des jeunes publics enfin une troisi me consacr e la m diath que et au salon de lecture du mus e Avec 1 11 milliard d utilisateurs Facebook est un acteur incontournable dans le paysage des r seaux sociaux En plus d y diffuser sa riche programmation culturelle le mus e l utilise pour rester proche de ses publics recueillir leurs impressions de visite et mener des actions de m diation leur permettant de se familia riser avec les collections et les th matiques abord es 2 Adresse URL https www facebook com mediathegueetsalondelec tureduguaibranly 3 Source http
146. ieux travers ces outils des changes naissent entre l institution et ses publics notamment l occasion de rendez vous autour des expositions de l actualit de l dition et de la recherche Les visiteurs r agissent aux publications posent des ques tions auxquelles l quipe s efforce de r pondre rapidement et partagent leurs impressions de visites Ainsi les r seaux sociaux sont utilis s comme des outils de communication mais aussi comme des outils de m diation qui viennent com pl ter l offre de m diation traditionnelle KIOSQUE DU MONDE Kiosque du monde est n de la volont de mettre la dispo sition des lecteurs l actualit culturelle en Afrique en Am rique en Asie et en Oc anie travers la presse quotidienne interna tionale Il est compos de cinq rubriques ou topics les quatre aires g ographiques du mus e et une rubrique la Une plus g n rale Kiosque du monde met en avant l actualit 5 www scoop it t guaibranly arts culture afrigue www scoop it t guaibranly arts culture amerigues www scoop it t guaibranly arts culture asie www scoop it t guaibranly arts culture oceanie 6 www scoop it t guaibranly kiosgue du monde DOSSIER 24 Pr sence Africnin pr suncs de TAGU WE MO F UE CH TWLREB O Ig DH LS Si OR O HD FN Me DL m EU b M E md l Eph dau ncu uh ch am Fir wn i Frog de Fl rn md pr s o Fi de mn um Pi gp ue dur
147. ilit un travail plus soign sur la typographie Cependant si les cinq premi res saisons de cette aventure ont permis une appropriation des outils du Web nous avons sans doute t happ s par l illusion de la ma trise technique des outils il pourrait tre int ressant de remettre au centre des pr occupations les contenus et leurs cr ateurs Tout en main tenant le mode de contribution actuel et en conservant les 10 rendez vous annuels les perspectives suivantes pourraient tre envisag es proposer syst matiquement une vraie conf rence de r dac tion qui permettrait d tablir et de porter collectivement le projet ditorial e proposer r guli rement l criture collaborative d articles plus enrichis sur une th matique d cid e en conf rence de r daction e publier r guli rement avec l accord de leurs auteurs des ee v L f m collectif i S W D Simple outil de Eeer pr M publication lori Ve N ml YA yar Le gine Chermedia se Rendez vous mensuel de Chermedia textes in dits ou des textes libres de droit e d localiser le plus souvent possible les rendez vous men suels dans des biblioth ques du r seau afin d tre au plus pr s compl te rapide des pr occupations de chacun et de contaminer ceux qui ne ment le sont pas encore e d un r seau social interne permettant la cr ation de groupes l utilisation de la messagerie sp cifique
148. immenses bottes de foin d Internet Outre ces pr cieuses comp tences techniques nous avons besoin de trouver dans nos m diath ques des lieux d changes et d inter pollinisation de nos interpr tations Inviter des conf renciers qui viennent parler de leurs crits ou de leurs uvres ajoutant leur vie d oeuvre la vitalit de leur pr sence personnelle et de leur parole orale est une fa on vidente d en faciliter et d en raffiner l acc s Mais organiser 4 Sur les media labs leurs histoires multiples et leurs devenirs voir le dossier sp cial L Europe des media labs de la revue MCD Musiques amp cultures digitales n 62 mars mai 2011 cette occasion ou ind pendamment d elle des d bats inter pr tatifs entre lecteurs auditeurs ou spectateurs est encore plus important parler d une uvre ou d une id e est encore plus stimulant que d en entendre parler L important dans tout cela est de savoir moduler aussi amplement que possible les deux dimensions de la verticalit et de l horizontalit Il est tout aussi structurant de pouvoir s exprimer galit entre pairs que de s exposer au d rou lement m thodique d un discours fond sur une exp rience d autorit Les dispositifs les plus riches entrecroisent sans cesse les deux mettons deux discours d autorit en pr sence pour voir comment ils se corrigent et se compl tent l un l autre confrontons les des questions de non sp
149. inet des citoyens 147 com pagnies multinationales contr lent 40 des richesses mondiales Dans ce contexte Culture Action Europe souhaite se situer non plus comme l avocat des arts et de la culture mais comme un activiste d une Europe juste durable et d mocratique Prolongeant cette approche les participants ont sugg r que les biblioth ques mettent davantage en avant leur r le fondamental dans la citoyennet et l exercice de la d mo cratie formation tout au long de la vie partage des savoirs int gration des nou veaux arrivants diversit culturelle Les Bureau europ en des associations de biblioth ques de l information et de la docu mentation Eblida est une f d ration ind pendante regroupant des associations de biblioth ques de services d information de documentation ou d archives ainsi que des tablissements Pr sid e par Klaus Peter B ttger directeur de la biblioth que municipale d Essen Allemagne et dirig e par Vincent Bonnet l association a son si ge La Haye Ses objectifs favoriser la communication entre ses membres sur les sujets d int r t commun la concertation avec les institutions europ ennes repr senter les biblio th ques et le secteur de la documentation de l information et des archives promou voir leur r le et les int r ts tant des institutions que des professionnels Eblida d fend un acc s sans entraves l information
150. information des quotidiens c est un outil de s lection des articles enfin c est un outil de diffusion des articles retenus La base de donn es de la presse du Courrier international qui d crit l histoire des quotidiens leur ligne ditoriale et leur orientation s est av r e d une aide pr cieuse dans la s lec tion des sources Ces titres devaient avoir un site Internet tre gratuits et proposer des flux RSS pour pouvoir r cup rer les 7 Source www courrierinternational com sources_ overview informations Ils sont en trois langues l anglais l espagnol ou le fran ais Un peu plus de 400 sources ont t retenues comme Bangkok post La Republica P rou Le Quotidien S n gal etc Il est important d avoir un grand nombre de titres pour couvrir le plus possible l actualit mais aussi pour diversifier les informations Devant l immensit du travail il a fallu n anmoins renoncer l exhaustivit les sites d information ditant des articles prati quement en continu en raison des fuseaux horaires Quand l di tion du Matin d Ha ti ferme c est celle du Jakarta Post qui ouvre Ponctuellement le Kiosque du monde permet galement de mettre en lumi re pendant un certain temps une th matique un fait d actualit autour des th mes du mus e Quatre personnes travaillent maintenant sur la plate forme La veille la s lection et la publication ne repr sen tent que deux
151. insi que par certains agents qui disposent de comptes personnels dont certains sont d enthousiastes producteurs de contenus originaux 4 Le terme m diath que trop g n rique est assez peu utilis PIERRE YVES BELFILS S BASTIEN MAGRO Vers une m diation innovante en biblioth que Dispositifs en ligne la m diath que du Mus e du quai Branly D M dutheque et salon K erchache du MR quo Branky Vos un e maine bien charg b pour es amateurs te Feruers Vous mer encore ce weekend pour Gecnuyrir La 128 edinon du Parcours d s Modes Saint G rnidan close Pr s gt Ega ei parn e aee ELA ne vous restera ensuite QUE quelgues jours paur visier Pexposition sur Chartes Radon au muzes Cu guni Branly et paripa ais coque du 20 ot 21 opienie a meeniiar el rimenon de art Frirnilil hop be dn LS ABU Les documents disnandileo ls medustnigun c est Loue Pannes sicr lip bi yc Tape Vue de Fewnceihon Sodlgtur s et ohets cher Lou Carre en 1933 Soceb Iran aimu ue phulocgr aphiu G ldir Ammiwrmlam s odir L existence de ces pages est relay e sur les supports de communication dont les supports imprim s et in situ assu rant une continuit entre l exp rience en ligne et hors ligne Sur les deux r seaux sociaux ces publications ont pour objec tif de mobiliser la communaut propre la m diath que et au Salon de lecture tudiants enseignants chercheurs pas sionn s ou lecteurs cur
152. ion forte aux territoires et aux populations int grant les grandes politiques publiques de la Ville Il veut encourager l usager ne pas tre seulement un consommateur de produits culturels mais aussi un acteur dans cette offre en favorisant l change et le d veloppement de pratiques artis tiques et culturelles amateurs LE TERRITOIRE DU PROJET Seconde ville du d partement de Haute Garonne Colomiers fait partie de la communaut urbaine du Grand Toulouse 25 communes Cette ville d agglom ration de 35000 hab a connu une croissance d mographique et urbaine importante et continue depuis les ann es 1960 aujourd hui 40 de la population a moins de 30 ans Le r seau de la biblioth que municipale se constituait de 4 petites biblioth ques de quar tier dont La premi re cr e en 1966 900 m2 en tout et une collection d imprim s uniquement Dans Le cadre de sa politique de d veloppement et d am nagement culturel la ville s est engag e dans la r alisa tion d un quipement culturel in dit int grant au sein d un m me b timent de 5 840 m2 une m diath que et un centre d art contemporain implant au centre ville Ce nouvel quipement r alis par l architecte Rudy Ricciotti ouvert en juin 2011 se substitue ces quatre petites biblioth ques ll accueille un nouveau centre d art contemporain rem pla ant et prolongeant l activit d velopp e depuis vingt deux ans par l Espace des A
153. ioth ques de plusieurs pays enseignent au del des fronti res Local international c est une fausse dichotomie L attention aux r alit s internationales ne peut pas tre absente des biblioth ques 3 000 biblioth caires du monde entier pr sents en France pour Vlfla cette occa sion ne se rate pas En France on ne fait jamais comme tout le monde Pourguoi aller voir ail leurs Disons plut t gue nous faisons parfois mieux mais nous n en sommes pas toujours conscients ll faut lutter contre le syndrome du village gaulois Ces vingt cinq derni res ann es c est dire depuis le congr s Ifla de Paris en 1989 les biblioth ques fran aises ont en grande partie rattrap leur retard sur leurs consoeurs trang res ll reste certes bien des progr s r aliser Mais n ayons pas peur de mettre en valeur des actions qui nous semblent a priori banales mais qui sont autant de r us sites qui int ressent nos coll gues dans le monde entier De la politique inter 7 JOURS QUI EN VALENT 100 af kodomut ge la num risation partag e en passant par certains services en biblio th gue universitaire ou des jumelages de biblioth gues en zone rurale etc nous avons de guoi valoriser le travail de nos communaut s professionnelles L Ifla c est cher et a apporte quoi Une approche en termes quantitatifs Samedi 7h le vol ORo21 en provenance de Singapour atterrit Lundi oh Bruno
154. largir et enrichir de plus en plus le domaine des sons Cela r pond un besoin de notre sensibilit Des projets proposant une mancipation intellectuelle et culturelle par le biais d une pratique exp rimentale semblaient constituer une approche pertinente de ces musiques quoiqu ambitieuse en ce qu ils conduisaient laborer un go t par l coute et la pratique sans en juger le r sultat en mati re d chec ou de r ussite rejoignant ainsi la d finition de l mancipation 4 Spinoza L Ethigue 1677 Folio Essais 2010 p 215 5 Voir l tude d Anne Veitl Quelles ressources technologiques pour renouveler les p dagogies musicales pr sentation critique d outils Rapport d engu te pour l agence conseil Premier Acte minist re de la Culture DMDTS 2001 6 Luigi Russolo L Art des Bruits Manifeste futuriste 1913 Allia 2003 p 26 NICOLAS DEBADE Petites exp riences autour de la m diation exp rimentale DOSSIER FO o o eD Ko A Jean Marc Montera par Ranci re un brouillage de la fronti re entre ceux qui agissent et ceux qui regardent entre individus et membres d un corps collectif Le r le d un m diateur est justement de savoir s effacer pour laisser une libert d action aux amateurs s adonnant l exp rimentation Les nouveaux modes de communication offerts par un Internet devenu interactif permettent de
155. le pr senter une communica tion en fran ais est possible il suffit de Passortir d un Powerpoint en anglais ou bilingue a Franck HURINVILLE ff Biblioth que nationale de France Comit fran ais Ifla D COUVERTES TONNEMENT CHANGES CURIOSIT Future libraries infinites possibilities tel tait le th me du 79 congr s de l Ifla Singapour Autrement dit l Avenir des biblioth ques des possibilit s infinies Pour une premi re participation ce th me m a fait r ver de ces biblioth ques de demain gui se dessinent sur notre territoire lyonnais ces envies de changement pour un meilleur accueil des publics pour ces biblioth ques gui se donnent voir et montrent un autre chemin celui du faire ensemble Bluff e par une organisation hors pair loin de l chelle de nos congr s nationaux par le nombre de fournisseurs avec mat riel et d monstration grandeur nature par le nombre de participants plus de 120 pays repr sent s par le nombre de sessions d ateliers de conf rences ouvertes tous et en continu On peut ainsi aller au gr des parcours identifi s par l lfla ou au gr de nos envies La plupart sont traduits donc aucune timidit avoir Et m me si votre anglais n est pas au top le broken english est pratiqu avec humour et l g ret Votre petit accent fran ais sera le plus souvent reconnu et avec bienveillance De nombreux stands g
156. le doublure du monde r el et l irruption d Internet dans le quotidien des usagers la biblioth que doit penser sa pr sentation sur un double front Foin du petit bonheur et de la m thode avant toute chose ll enjeux et la n cessit de mettre en uvre des actions de m diation num rigue semblent maintenant bien compris et admis par nombre d entre nous Si le mode exp rimental gu impligue ce type de d actions est incon tournable en revanche il ne faut pas s exon rer d un peu de m tho dologie Nous l envisagerons ici essentiellement sous l angle du management interne de la m diation num rique Il s agit en premier lieu de d finir son projet pour pr senter ensuite la mise en uvre de celui ci D FINIR UN PROJET DE M DIATION NUM RIQUE Se lancer dans des actions num riques implique comme tout projet une d finition pr alable des objectifs D ailleurs l approche groupe projet peut tre utilis e avec comme horizon la formalisation d une charte de d veloppement num rique Ce document devra d abord fixer les 3 5 grands objectifs vis s qui r capitulent tous les domaines concern s par la m diation num rique la valorisation des collections l action culturelle les ressources num riques les services num riques etc Ces grands objectifs doivent se d cliner en plan d action qui reprend chronologiquement les tapes franchir pour mener bien chacun d entre eux
157. les aux d pens d un r gime d atten nouvelles questions pist mologiques toutes les disciplines tion soutenue ou deep attention Pour essayer de pr ciser ce contexte nous pr sentons ici un exemple de recherche men e par H l ne Fleckinger historienne 8 Edmund Husserl Ph nom nologie de l attention Vrin 2009 9 Bernard Stiegler La technique et le temps 3 le temps du cin ma et la ques tion du mal tre Galil e 2001 le cadre du projet CineCast D j sensibilis e la question 10 Katherine Hayles Hyper and Deep Attention The Generational Divide in organologique H l ne Fleckinger interroge les influences r ci Cognitive Modes Professor 2008 http mediao wordpress com 2008 01 17 my article on hyper and deep attention du cin ma Paris 8 en collaboration avec la BnF et l Iri dans proques entre la vid o amateur et les mouvements f ministes m sage lignes de temps dans les ann es 1970 Son analyse porte d abord sur un COrpUS f usses suimmn trosis mate Ja ait des rs inutr M D me Lo gra rd rare dd i Dd T Plise e md e restaur et conserv au d partement audiovisuel de la BnF sous Francoise pallsur ta ta mati re des 2 la direction d Alain Carou et d nomm bobines f ministes Au cours de la recherche un d placement pist mologique int ressant se produit lors de la mise en ligne de ces enregistre ments dans un dispositif de contrib
158. les biblioth caires et les amis des biblio th gues mais aussi un voyage v lo L id e de cette manifestation profession nelle est de sortir de nos habitats tradi tionnels que sont les biblioth ques les bureaux et les projections de dia poramas en salle longueur de journ es Au lieu de cela nous recherchons hardi ment des moyens plus attrayants productifs innovants coop ratifs et humains pour rencontrer nos coll gues Et plus amu 1 www bibliothekartag2011 de sants aussi Un groupe de 100 biblio th caires internationaux en provenance d une vingtaine de pays sur leur bicy clette c est toute une exp rience Ainsi se pr sente le projet sur le site de l Ifla gt Rouler pour les bibliothegues L dition 2013 proposait un circuit de 400 km pour rallier Amsterdam Pays Bas au Parlement europ en de Bruxelles Belgigue en passant par La Haye Delft Bruges et Gand Une vid o retrace cet v nements 2 http www ifla org events cycling for libraries unconference 3 http vimeo com 69708957 64 th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE M CON TA TITETUE L objectif de Cycling for libraries est double la fois interne et public L objectif interne vise ce que des biblioth caires du monde entier puissent se rencontrer r fl chir et changer sur leur profession L objectif public veut mobiliser l attention des popula
159. les condi tions d une vraie m diation r ussie modeste limit e peut tre mais r elle c est dire propre tablir une commu nication enrichissante entre des sujets et le monde Nous sommes l tr s loin Guy Saez x Ge se S IO E 61 l lites de AB FE Renaud A outz Christian Massault et L on Wisznia des refrains de la biblioth conomie acad mique Il est vrai que cette ses sion intitul e La biblioth que comme universit populaire rompait assez d lib r ment avec le go t du jour pour retrouver des questions anciennes Christian Massault avait de fa on limi naire not la bizarrerie que constituait la part modeste prise par les biblioth ques dans les universit s populaires victimes de leur liquidation dans les ann es 1950 empress es de s adapter l emploi ll y avait l comme un appel redresser les fourvoiements de l Histoire PhL gt Concepts mots et r alit s En cho cette r vision des fonda mentaux l atelier intitul Une vision d sirable de la future m diath que 3 Atelier 1 avec Jean Christophe Lacas M diath que de Lezoux communaut de communes Entre Dore et Allier Fran oise Dubosclard charg e de mission livre et lecture au Transfo agence culturelle de la r gion Auvergne Damien Roffat designer de service cabi net DTA mod rateur Renaud A outz m diath que d partementale d
160. les mythes et l imaginaire l enjeu qui se dessine serait donc de valoriser l importance du symbole comme fondement Collectif coord Herv Le Crosnier Culturenum Jeunesse culture amp duca tion dans la vague num rique C amp F d 2013 208 p 21X13 5 cm ISBN 978 2 915825 31 2 ssu des r flexions mobilis es pour une conf rence publique au Centre d action culturelle Georges Brassens de Mantes la Jolie en 2012 dont il ne constitue pas Notes de cc Ml imaginal de sorte rendre l usager ou plus largement au citoyen usager potentiel sa dimension d homme global dans son rapport la culture Un vaste et beau programme qui rejoint en somme la probl matique abord e dans le dossier du pr sent num ro cf Y Citton P Hemptinne Pourtant Pangle choisi des pratigues de lecture gui pourrait n tre qu un exemple privil gi pour aborder plus globalement le travail de l imaginaire et la prise en compte de la multi dimen sionnalit du sujet par la biblioth conomie s av re au contraire le vecteur d une r duction drastique de champ et d ambition Dans la guerre mener contre la r duction du symbolique par un rationalisme dess ch la litt rature de fiction constituera le vecteur le plus efficace et parmi les romans ceux qui pr sen tent les th mes les plus mobilisateurs pour capter la fonction imaginante soit ceux qui rel vent de la litt r
161. ligne www enssib fr bibliotheque numerique document 1738 e Nicolas Aubouin Fr d ric Kletz Olivier Lenay M diation culturelle Penjeu de la gestion des res sources humaines Culture tudes 2010 1 En ligne www2 culture gouv fr culture deps 2008 pdf cetudes 2010 1 pdf ou www cairn info revue culture etudes 2010 1 page 1 htm e David Sandoz Repenser la m diation culturelle en biblioth que publique participation et quotidiennet Dipl me de conservateur de biblioth que sous la dir de Bernard Huchet janvier 2010 En ligne www enssib fr bibliotheque numerique document 48311 acquis comme en d autres univers culturels ll est donc essen tiel de se reposer la question sur les contenus de nos forma tions propos es aux prochaines g n rations de professionnels Au niveau des quipes de direction de nos tablissements il est urgent de replacer la m diation au c ur de nos organisations et de lui accorder la priorit dans les plans de formation Enfin nous devons apprendre d velopper la partici pation des usagers en faisant appel leur temps et leurs connaissances M a lt o b D 2 a notre profession n a pas encore 1 Autour d un des espaces multim dia du Pavillon Blanc 2 L heure musicale du Conservatoire de Colomiers au Pavillon Blanc MARTINE BLANCHET La m diation c ur de projet Le Pavillon Blanc de Colomiers 57 l lites de lABF
162. maine pour tre assur de remplir sa mission Une des erreurs les plus fr quentes consiste toutes choses tant gales par ailleurs imaginer que seules les initiatives pour tous seraient de nature convaincre ou satisfaire les diff rentes cat gories de publics La seule dif ficult surmonter serait au fond de pouvoir r pondre la question qu est ce qu une initiative pour tous Question qui ne manque jamais de nous plonger dans des affres de perplexit Convient il d plucher les statistiques publi es chaque ann e par La Documentation fran aise ou de compiler les fiches de pr ts de livres ou de vid os pour composer sa pro grammation Et ainsi parvenir toucher tous les publics qu on appelle aussi le grand public afin d honorer le fameux contrat r publicain Vous savez cette statue du com mandeur des tablissements li s aux collectivit s publiques ou de n importe quelle structure subventionn e Celle qui nous enjoint de faire en sorte que nos salles de conf rences citaires de directeurs de magazines hant s et tortur s encore et encore par une seule question Est ce assez grand public Miroir est ce assez grand public ll semble que le r gime d accumulation conomique dans lequel nous nous trouvons immerg s bien malgr nous ait fini par projeter sur les crans plats de nos pr jug s culturels ses ombres chinoises qui nous racontent toujours la
163. ment continuer d velopper et entretenir d immenses collections de supports physiques comme valeur refuge comment d velopper des outils de consultation et de recherche au sein de ces collections comment greffer sur ces collections des interfaces penser comme organes collectifs de partage de subjectivit s chacune de ces questions connect es entre elles devrait n anmoins b n ficier de traitements dis tincts et de r ponses appropri es La plus importante jusqu ici m l e aux autres gagnerait tre abord e en rupture avec les questions pr c dentes quels nouveaux lieux culturels faut il imaginer dans la cit pour que les dynamiques d individuation et de transindividuation via ce que l on appelle m diation culturelle redevienne une chose publique une question de salubrit publique des cellules de soin Ces cellules de lavis de nombreux penseurs il est de plus en plus urgent de les inven ter Le savoir faire historique des m diath ques est selon moi indispensable pour les g n rer mais ces lieux restent inventer ni m diath que ni biblioth que proprement parler plut t un organe de distribution de sens entre les institutions de la lecture et les institutions de programmes PRODUIRE DE LA SUBJECTIVIT UNE T CHE POLITIQUE Les mots et les concepts choisis pour d finir l ambition peuvent tre ad quats th oriquement mais qu en est il de leur traduction dans le travail q
164. ment d change o le m diateur appren dra galement de la multiplicit des individualit s et singularit s rencontr es et qui enrichira en contrepartie sa propre conception d une m diation exp rimentale D E uw UN A NNI k ay y E Er Fr Le Fay A ai F i a y a O Pierre Gondard Le ge E w T a m 1 Le Club des chats 2 Mur Du Son NICOLAS DEBADE Petites exp riences autour de la m diation exp rimentale 33 J R ME BESSIERE Directeur du d partement Imaginer Biblioth que publique d information Bpi ENORA OULC HEN Chef du d partement Musigue Biblioth gue publigue d information Bpi Lire le mondeita pi la Bpi le projet Lire prendre acte de ce que nouvelles pratiques des usagers il convient m tier Un aper u sous l angle de la musique le monde amorce la reconfiguration n cessaire de la biblioth que pour CONTEXTE ET CONSTAT e Pierre Hemptinne La m dia pour accompagner les th que est une r serve de docu ments et de savoir pour d velop per de l attention par rapport tout ce qui est l esprit la vie cr a d sormais de placer la tive etc Autour des collections de m diation au c ur du Savoirs transmis de g n ration en g n ration il y a tout un disposi tif public un lieu de rencontre acc s espace mobilier person nel servi
165. ment du premier r seau de lecture publigue Cette tape a permis de construire une v ritable politique documentaire MARTINE BLANCHET La m diation c ur de projet Le Pavillon Blanc de Colomiers 53 DOSSIER Dans le fonds documentaire pluraliste de plus de 100 000 documents l ouverture du lieu le Pavillon Blanc propose des fonds th matiques sp cialis s en lien avec le projet cultu rel du territoire bandes dessin es art contemporain livres d artistes albums litt rature et langues trang res musique et voix et s articule en r seau avec d autres quipements et v nements culturels du territoire Pour l organisation spatiale et technique de la collec tion le choix est celui du d cloisonnement en rupture avec l organisation traditionnelle par secteur pour favoriser une approche interg n rationnelle des domaines du savoir par p les documentaires actualit s arts bandes dessin es langues litt rature musique et voix pitchouns soci t et civilisations sciences technique et loisirs Ainsi chacun de ces p les offre ensemble les diff rents supports mat riels ou d mat rialis s en int grant la production ditoriale enfant et adulte laissant chacun la possibilit de choisir le document le plus adapt ses attentes ou ses besoins Le projet d tablissement Construit autour d axes culturels forts cherchant une unit de programmation c est un projet porteur d une relat
166. mmune EXP RIMENTER Enfin une culture num rigue se renforce par la pratigue Exp rimenter de nouveaux services en ligne est une activit indispensable Nous avons essay d organiser un moment o une pollinisation de ces savoirs est possible Il s agit des bibcamps Ce sont des ateliers participatifs dont les conte nus sont fournis par les participants eux m mes Tous les biblioth caires peuvent proposer un atelier sur un outil ou un service num rique d couvert au cours de l ann e Le format tant une pr sentation d une quinzaine de minutes suivi d un change avec les coll gues participants Ces temps de partage permettent de capitaliser les savoirs et savoir faire acquis au quotidien et de les rendre transf rables voire m me attrayants aux autres membres de l quipe Il cr de l envie source du changement mais surtout il inscrit le biblioth caire dans une posture un savoir tre en phase avec les nouvelles formes de construction d un savoir com mun et de s affirmer comme une alternative fiable et viable aux contenus port s par la puissance des soci t s priv es El 13 http faveb viabloga com o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MU NA CCE TT Avec 2 ans de gagn s sur notre cr dit immobilier guand les enfants commenceront leurs tudes on en aura fini avec la maison Thomas Jeune p re de famille Limoges OFFRE BUDGET FAMILLE
167. n rer cette nouveaut qui tout coup fait irruption dans la culture et qui nous rend enfin tranger nous m me E th que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE ML EN TATITETUE YVES CITTON Universit de Grenoble 3 L avenir des m diath ques Missions de diffusion et lieux de fENCONTIES personnalisantes Informatisation des services num risation des collections usage g n ralis d un Internet devenu participatif les op rations humaines c dent du terrain aux media labs pourraient bien tre les mieux algorithmes toujours plac es pour nous aider dans ce n cessaire plus efficaces Dans A quoi bon des m diath ques quand tous les livres articles sites fichiers CD et DVD seront en acc s libre en ligne Pourquoi conserver des espaces physiques l heure de la travail de d senvo tement cet environnement d mat rialisation Pourquoi payer des interm diateurs DE LA LECTURE boulevers la m diation L INTERPR TATION l re de la d sinterm diation Parce que l ubiquit m me des m dias a besoin d tre doit rev tir des formes r fl chie dans des lieux de r fraction qui nous redonnent nouvelles pour retrouver Les machines savent lire preuve les codes barres Les humains peuvent tre son sens au del du conduits lire comme des machines par un certain contr le sur nos envo tements m diatiques Et les
168. n atteindra pas son 2 Session 4 avec Guy Saez Sciences Po Grenoble Renaud A outz m diath que d partementale du Puy de D me L on Wisznia Cit philo mod rateur Christian Massault M diath que d partementale de la Loire objectif ll s agit donc de construire des manifestations adress es et de recou rir pour cela une m diation en amont en faisant appel des partenaires gui travaillant sur le terrain au contact direct de publics gui s excluent du p rim tre de la biblioth que sont seuls suscep tibles de les ramener dans son orbite Il appara t donc n cessaire de construire l adresse en rompant ventuellement avec ce que Wisznia appelle joliment les r gularit s professionnelles que d autres appelleraient plus verte ment les routines Renaud Ai utz en d crivant la Petite universit libre et populaire Pulp un cycle annuel de sept conf rences de haute tenue organis dans la petite ville de Tence Haute Loire prend le probl me par l autre bout Pragmatique il d clare qu il vite dans certaines cir constances de mettre la biblioth que en avant allant parfois jusqu la faire dispara tre tout fait de l affiche Seul le but importe pour que les gens viennent il faut cr er la confiance qui seule peut d boucher sur la fid lit Actualites de AB MR CE I a T Fabriqp zi coup Dans un premier temps au moins ceci prime sur la p
169. n cultu relle l instar des orientations prises dans de nombreuses autres institutions culturelles mus es th tres Cet incontournable ter rain d intervention reste n anmoins entour de flou tant quelquefois ni plus ni moins confondu avec de nouvelles tendances manag riales ou imbriqu dans des strat gies de communication et de marketing qui le consid rent comme moyen habile de faire du chiffre d augmenter l audimat Ce quoi se r sume sou vent le marketing culturel Une autre source de confusion a8 est peut tre le num rique dont importance exag r e vient d s guilibrer la d finition d une politigue de m diation culturelle de terrain dans la cit Les outils num rigues et leurs promesses d conomies contributives indispensables S approprier sont parfois approch s comme le messie au 1 oth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LM gur d triment de ce gui doit tre port dans la relation humaine au niveau politique plus l mentaire immanent C est normal s agissant de combler un retard dans la relation cr ative aux nouvelles technologies mais il conviendrait d avancer davan tage vers des concepts hybrides Un autre l ment qui d une certaine mani re rend difficile la m tamorphose des m diath ques en phase avec les besoins de production de subjectivit s au service d une soci t plus juste moins n olib rale
170. n en m diath gue aujourd hui est pens e pour animer les collections c est encore le message que j ai entendu dispenser en juin dernier l Enssib D sormais je pr conise une m diation culturelle qui ne soit plus autocen tr e sur le m tier historique mais en maillage avec l ensemble des op rateurs culturels et ducatifs associatifs orient e vers le calendrier des programmes culturels de l ensemble des lieux qui uvrent d fendre une politique culturelle publique Dans cet exercice la connaissance des collections en tant que ressources documentaires l ments narratifs partager mat riaux sensibles et profondeurs de champs est utile pour valider des exp riences de partage de connais sances mais doit voluer vers un discours hybride comme L exposition de Lutherie Urbaine en accompagnement d Insolutherie travail sur les collections d di La nouvelle lutherie Pierre Hemptinne un l ment parmi d autres et non plus comme moteur d un discours homog ne dont la vis e est comme on l entend dire beaucoup de faire vivre les collections De cette relation intime avec les catalographies exceptionnelles des cultures crites visuelles litt raires sonores un travail r flexif doit extraire une comp tence de m diation culturelle m me de traiter professionnellement n importe quel aspect des pra tiques culturelles bien au del du face face avec les uvres uniques o
171. n num rique est cr les profils de postes des agents contributeurs sont revus et un p le num rique est int gr dans l organigramme qui a pour mission la mise en uvre de la biblioth que sur le territoire num rique Notre pr sence Web se d cline en diff rentes approches e Une approche institutionnelle avec un portail de contenus en phase avec l actualit une page Facebook et un compte Twitter e Une approche th matique avec six blogs et une page Facebook sur la BD7 e Une approche plus ponctuelle enfin avec la mise en ligne de produits documentaires tels que des cartographies des frises chronologiques ou encore des dossiers dynamiques r alis s avec l outil Prezi 3 http everitoutheque viabloga com 4 http www mediathegues pays romans org 5 http www facebook com MediatheguePaysdeRomans 6 http www mediathegues pays romans org Webez nos blogs php 7 http www facebook com mediabede 8 http prezi com user biblioromans o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LU A FE R union d guipe La production de ces contenus est collaborative Une ving taine de biblioth caires des lecteurs des libraires locaux et des partenaires contribuent UNE M DIATION ORGANIS E En septembre de chague ann e tout le personnel est convi une r union afin de proposer et de discuter la programmation culturelle pour l ann e venir Cette programmation d
172. ne Cette intervention a pris en compte des questions qui font le quotidien de nos biblioth ques univer sitaires sp cialis es et de recherche et pr sente des exemples de relations avec les TICE les services des univer sit s destin s aux chercheurs ceux destin s aux tudiants et avec les ins tances universitaires Les mutations des services propos s par les biblio th ques aux chercheurs ont eu un impact fort ces cinq derni res ann es notamment sur l organisation interne des services de biblioth que et sur les comp tences requises pour faire vivre 1 Pr sentation en ligne sur www LIBEReurope eu LIBER2013 et r sum sur www LlBER2013 de index php id 68 c164 ces services Formation des usagers gestion de l h ritage patrimonial sur son versant num rique services de renseignement en ligne aux lecteurs strat gies de documentation et d acc s lectroniques etc Nos structures sont de moins en moins fond es sur des dis ciplines mais plut t organis es par ser vices vocation interne ou en relation avec le public Nous nous int grons de plus en plus aux cursus des tudiants et des doctorants ou des jeunes cher cheurs et faisons notre apparition dans les laboratoires de recherche pour des collaborations de plus en plus directes par exemple pour des services de biblio m trie de d p t d archives scienti fiques de mise en ligne de publications ou plus r cemment encore de collecte
173. nion europ enne accentu l activit de lob bying Bruxelles travaill des recom mandations pour des licences qui tables et particip de nombreuses r unions dans diff rents pays Constat est fait d une position tr s ferm e des diteurs Devant la difficult faire entendre la voix des biblioth ques le Conseil 2013 a adopt une position offensive La d claration d Eblida se conclut ainsi O Je n Marie Reding 1 www eblida org News The9620right9620t09620 e read pdf iblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE M LJE TE Eblida demande la Commission europ enne d adapter le droit de la propri t intellectuelle et du copyright de facon autoriser les biblioth gues acheter et pr ter des e books tout en permettant une r mun ration appro pri e des auteurs et des ayant droits Un cadre adapt des droits d auteur doit donner la possibilit aux biblio th ques de continuer proposer leurs services pour le b n fice de tous les citoyens Une campagne europ enne sera propos e aux associations natio nales avant l ch ance des lections europ ennes en 2014 gt La conf rence Eblida Naple Le lendemain se tenait la conf rence organis e conjointement par Eblida et Naple National authorities on public libraries in Europe un forum des autorit s publiques minist res et agences qui travaille sur les politiques et les strat gie
174. nir une campagne comme celle propos e par Eblida Elle a sugg r d avoir avec cette campagne une strat gie long terme sur la modification du droit du copy right mais de poursuivre court terme les n gociations avec les diteurs sur les points d achoppement acc s des flux ou des t l chargements licences quitables acc s sur site ou distance nombre de pr ts simultan s et bien s r la question des tarifs Klaus Peter B ttger Pr sident d Eblida a conclu la matin e en rappelant les enjeux li s non seulement aux activit s des biblioth ques mais plus globale ment la d mocratie et que les int r ts conomiques ne doivent pas entraver l int r t g n ral Trois ateliers ont permis des changes actifs Le d veloppement de services li s au num rique a t mis en avant ainsi que celui de partenariats permet tant aux biblioth ques de proposer leurs services sur d autres plateformes que leurs propres portails La n cessit de mieux promouvoir et faire conna tre les biblioth ques dans l environnement politique a galement t soulign e Luca Bergamo secr taire g n ral de Culture Action Europe f d ration d as sociations culturelles europ ennes a largi la probl matique en soulignant les changements consid rables l uvre en Europe d mographie conomie dans un contexte de mondialisation qui peut mettre en cause l exercice de la souvera
175. notation vocale en ligne sur des films f ministes conserv s la BnF art facts de m morisation commencer par V criture intervient projet FUI CineCast dans ce processus qui globalement conditionne Vattention En de discussion favorisant notamment la mise en vidence de contexte num rique et par exemple pour la lecture des docu controverses Ces op rations primitives pr alables la as i P P p ments audiovisuels il faut donc tout d abord veiller favoriser cat gorisation peuvent prendre diff rentes formes interro le processus d criture ou de prise de note pendant la visua ation hi rarchisation contestation connexion synth se N EE 5 y lisation et autant que possible aider le lecteur cat goriser ce traduction avec des codes graphiques utilis s pour les mat i S Siapa P processus En d autres termes nous cherchons r articuler une rialiser ponctuation soulignage surlignage couleurs le l Iri nous abordons cette question de la cat gorisation L R a tion audiovisuel qui sinon a une tendance la synchronisation o 6 GAF RIO GE UES UIF a CC exclusive tendance largement exploit e dans les contenus de MOUVEMEN HU i NE Sagit pas premiere divertissement ou le marketing qui favorisent des r gimes LL UU d attention dispers e ou hyper attention pour reprendre la ter AL mals PISM envisager COMMEN CES AL minologie de Katherine Hay
176. ns cette perspective la m diation sera l aiguillon du d sir la pratique son instrument privil gi D _ TD o aD a A Flors que mon objet principal d tude et de recherche est li aux pratiques autour des musiques exp rimentales en termes de pro duction artistes et amateurs ou de r ception auditeurs publics crire propos des m diath ques semble procurer une ouverture et un axe d application fort int res sants Il y a quelques ann es de cela javais d velopp une propo sition de m diation exp rimentale dans le domaine musical fond e sur une d marche empiriste les notions de plaisir et de d sir en termes de pratiques mais aussi d mancipa tion Uadaptation de ce concept d autres pratiques et dans d autres univers me semblait non seulement possible mais applicable la transmission du go t et de la connaissance les m dia th ques constituent des lieux de m diation de premier choix Fond s sur les pr ceptes cagiens de la musique exp rimentale ce concept et les ouvertures qu il procure dans le processus d apprentissage trouvent une application directe dans le r le que peuvent jouer les m diath ques aujourd hui Il s av re galement f cond dans le cadre des nouvelles approches de la connaissance dans lunivers num rique 1 Nicolas Debade Musiques exp rimentales exp rimentations et exp riences entre uvres et p
177. nser les outils qu il construit dans un espace ouvert pour les besoins collectifs s efforcer de mutualiser les comp tences d une quipe fortement quali o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MANIA CITE TT fi e tel est l tat d esprit soutenu tout au long du projet Cette d marche a permis de mettre en place une v ritable bo te outils manuel de cotation manuel d quipement th saurus fiction qu il faut ne pas oublier de r actualiser l ouverture du lieu cette d marche s est poursuivie et touche des outils li s au service public et la m diation quotidienne mode d emploi poste info dans l espace des collections liste de documents th matiques li s la demande des usagers planning de salles planning de r servation des activit s tous publics et sp cifiques outils statistiques pour les valuations fiche bilan fiche technique par v nement Aujourd hui les propositions de programmation et de m diation se chiffrent entre 25 et 35 interventions par semaine hors vacances scolaires Apr s deux ann es de fonctionnement les repr senta tions de nos univers professionnels se sont inscrites dans une dynamique r pondant aux volutions actuelles La proposition architecturale a permis de penser collec tivement le lieu dans une approche globale de rompre avec l approche sectorielle profond ment ancr e dans notre culture professionnelle L es
178. nt Gelais M d de la Mare aux loups Les ab c daires mots et merveilles exposition pr sent e par Jean Duvallon 30 11 14 12 80 Amiens Bib L opold Sedar Senghor Le bleu et la waide regards crois s 24 09 02 11 Bib Louis Aragon La nature dans tous ses tats Aguagrammes 20 09 31 10 Bib de PUIA L dit de Nantes 30 09 25 10 83 Hy res M d Les les d Hy res entre nature et culture 21 09 04 12 Jean Baptiste Massillon un u 3 Hy rois pr dicateur de Louis XIV 1663 2013 14 11 EE a 04 01 2014 85 La Roche sur Yon M d Benjamin Rabier Lanterne magique Laterna magica Magic lantern 20 09 16 11 88 pinal BMI Sports en images 08 10 03 11 Thaon les Vosges M d La femme barbe 26 10 23 11 93 Montreuil M d Les yeux plus grands que le monde 01 10 02 11 itin rante C catalogue P publication th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE n 70 octobre 2013 Bruno Dartiguenave Pour une m dia th que de l imaginaire Une alternative l utopie gestionnaire Ed du Cercle de la librairie coll Biblioth ques 2012 126 p ISBN 978 2 7654 1344 8 Les efforts actuels pour repenser le mod le de la biblioth que la fran aise place des collections r ponses aux nouvelles pratiques et aux nouveaux usages semblent aujourd hui trop d pendant
179. oins assist s par des automates Nous proposons notamment de faire voluer le processus d annotation autour de trois moments 1 la d termination d une zone d annota tion segmentation du document texte vid o o image par exemple 2 la production d une annotation critique l o 2 Gilbert Simondon L individuation psychique et collective Aubier 2007 pr f de B Stiegler abordant la transindividuation 3 Les enjeux philosophigues de la lecture collaborative th se Cifre Iri UTC sous la direction de Bernard Stiegler et Francois Sebbah 16 Sib oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MX octobre 2013 aujourd hui le Web capte uniguement nos traces passives 3 la confrontation de nos annotations avec celles d autres lecteurs Dans la pratigue courante du num rigue ces trois processus sont largement pris en charge par des automates et tendent court circuiter la cat gorisation et donc la transindi viduation Par exemple toutes nos traces de la simple consul tation d une page Web la production d annotations sont transform es par les moteurs de recherche en m tadonn es non plus seulement relatives aux documents mais notre rela tion aux documents et le partage de nos traces est plus ou moins consciemment pris en charge par les r seaux sociaux On est pass d un processus de cat gorisation explicite et ouvert dans le champ acad mique ou les biblioth ques un pro
180. omit national et du groupe projet lfla 2014 pr sents lors du congr s ont eu de nombreuses r unions avec Georges K p n kian adjoint au maire de Lyon notam ment en charge de la culture et Bruno Racine pr sident de la BnF les sala ri s de l Ifla de Kit l entreprise en charge de l organisation du congr s et des membres du Comit national et du groupe projet lfla 2013 Une nouveaut les biblioth ques de Singapour avaient organis cinq dis cussions publiques sur des sujets tels que la biblioth que d Alexandrie LES VOLONTAIRES DE L IFLA Les volontaires sont des profession nels du livre ou des tudiants qui se proposent pour aider lorga nisation et au bon d roulement du congr s Chaque ann e ils sont peu pr s 300 accueillir Les d l gu s veiller au bon d roulement d une conf rence dans une salle orienter les d l gu s dans les cou loirs etc En change d un certain temps de travail ils obtiennent un acc s gratuit au congr s gui leur per met d assister un certain nombre de conf rences Un bon moyen de participer l Ifla peu de frais Les volontaires de Singapour ont t tr s appr ci s par tous les d l gu s car ils taient tr s gentils souriants et attentifs aux besoins des d l gu s Vous tes int ress pour Lyon 2014 crivez volontaire wlicifla2014 gmail com LI KA SHING LIBRARY SINGAPORE MANAGEMENT UNIVERS
181. omme le nouvel espace de paroles incontour nable et structurant pour le r seau d partemental Si tous les biblioth caires du r seau d partemental n en sont pas contri buteurs tous ou presque le consultent tr s r guli rement Chermedia CHRISTINE PERRICHON Chermedia Directrice de la Lecture publique conseil g n ral du Cher D s l origine il est galement d cid d ac compagner ces rendez vous mensuels par une Web s rie qui retrace l aventure Aujourd hui pr s de 8o pisodes publi s galement sur Dailymotion Youtube ou Vimeo retracent les p rip ties de Chermedia et constituent la m moire vivante de ce projet Un pisode particuli rement embl matique Bref je suis biblioth caire construit collectivement par les participants d un des rendez vous men suels a t vu plus de 100 000 fois Ainsi la communaut Chermedia n est pas simplement virtuelle mais au contraire particuli rement r elle et humaine resserrant tr s fortement le lien entre les partenaires du r seau d partemental UN FONCTIONNEMENT COLLABORATIF Une quipe projet de la Direction de la lecture publique DLP conduit cette ini tiative et rassemble 7 agents de toutes fonc tions qui assurent la veille la mod ration quotidienne la pr paration et l animation des rendez vous mensuels D s l origine il a t d cid d assurer une mod ration a posteriori et non a priori il nous
182. organisant la m moire d une grande partie de la production symbolique de nos soci t s qui n a fait que refl ter et renforcer les id es re ues elles font circuler d innombrables productions qui de mani re invisible confortent les st r otypes qui divisent l humanit entre deux sexes in gaux devant la nature et la loi C est au niveau de pareil chantier que se situe un travail d interpr tation partager avec les publics et une action sur les capacit s de lecture plus que sur les aptitudes consommer Pierre HEMPTINNE REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MARTINE BLANCHET Le Pavillon Blanc Colomiers 31 La m diation COCU de projet Le Pavillon Blanc de Colomiers Biblioth gue Centre Tout projet de construction d un nouvel guipement est une situation exceptionnelle pour repenser la m diath gue dans une approche globale en revisitant les principaux concepts de son environnement culturel publics offre docu mentaire action culturelle m diation Nous sommes partis du postulat suivant les diff rentes activit s qui l animent doivent tre construites non les unes c t des autres comme cela est souvent le cas dans nos orga nisations mais en lien troit avec la raison d tre de la m dia th gue la collection propos e aux usagers Ce postulat a des cons quences dans l organisation et les choix techniques mettre en place dans nos repr sentations professionnelles et
183. otre sensibilit la jouissance s en trouvent augment es d autant en parall le C est en instaurant une s paration artificielle que j ai d tout l heure distinguer la lecture de l interpr tation comme s il s agissait de deux activit s essentiellement diff rentes Il faut lire pour interpr ter et on ne peut presque jamais se rete nir d interpr ter un peu lorsgu on lit c est en m me temps qu on s envo te par la lecture et qu on se d senvo te par l interpr tation Ces deux mouvements sont largement paral 2 Sur ces questions voir le dossier Envo tements m diatiques propos par la revue Multitudes 51 hiver 2012 p 58 149 Voir aussi Alfred Gell L art et ses agents Dijon Presses du R el 2006 ainsi que Isabelle Stengers et Philippe Pignarre La sorcellerie capitaliste Paris La D couverte 2005 th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC UT ETUI D Le trio Brahma Florent Pujuila Jacques Di Donato Nicolas Nageotte jouant Discours IV de Vinko Globokar w l les voire parfois confondus on garde toujours un pied dans immersion m diatique et un pied dans la distance critique tonnamment rares sont ceux qui crient Au feu en voyant ou en lisant une sc ne d incendie aussi rares que ceux que le d nouement injuste d une intrigue n affecte pas d une certaine tristesse Et pourtant quelque chose distingue fortement la lec ture envo
184. ou trois heures de travail pour un r sultat de trente articles publi s quotidiennement du lundi au samedi Aujourd hui plus de 60 ooo pages ont t consult es par 9 700 lecteurs En janvier 2013 le passage une version payante de Scoop it a permis une meilleure valuation du projet et a mis en valeur la bonne diffusion du Kiosque du monde Si la majorit des lecteurs r sident en France on peut noter par exemple que 7 79 d entre eux vivent aux tats Unis 5 36 en Alg rie ou 1 23 au Mexique L ensemble de ces dispositifs pose les bases de principes mergents de m diation dans lesquels la participation des visiteurs usagers des m diath ques et la recommandation de l institution prennent davantage de place Ce faisant ces formes nouvelles renforcent la place de lins titution culturelle comme cr ateur de contenus fortes valeurs ajout es autant qu elles l gitiment sa parole scientifique EI p Meikin chanain el Europe and the Mediteranean mielibwialiiha Entiwtiae ann De pae mar ts mm Art Rarwyn Canall Coatietarnpu Kiosque du monde Am riques la Une Scoop it bem mem nc Vr ri a i VW ria Hn ble Pod pare i Fn al lb sl LE i n o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE JT a cing ans RAPIDE HISTORIOUE L tude pr alable l laboration du Plan d partemental de d veloppement de la lecture vot en 2009
185. pace qui nous a t propos a permis de d velopper les notions d inter g n ration et de lieu de vie Il a apport un nouveau regard sur nos rapports l usager L approche sur la politique documentaire a permis cha cun d acqu rir un domaine d expertise dans un champ de connaissances en se familiarisant avec l ensemble des sup ports ressources num riques inclus dans une d marche de compl mentarit en int grant la diversit des publics et des niveaux de lecture de penser une collection pour des publics et pour une programmation culturelle et une programmation de m diation inscrite sur un territoire Le projet culturel d fini et les organisations choisies ont permis de mettre en place les grandes articulations entre offre documentaire action culturelle m diation v ne mentielle et m diation guoti dienne Mais aujourd hui on peut faire le constat gue la m dia tion est loin d tre vidente et naturelle dans la profession Elle n cessite de v ritables O Mairie de Colomiers savoir faire et savoir tre gue lire aussi e Delphine C me La m diation culturelle en biblio th que aujourd hui l gitimit missions et perspectives sous la dir d Emmanu le Payen 2004 e St phanie David M diation et ou formation en biblio th que quel accompagnement pour les publics de l au toformation Dipl me de conservateur de biblioth que sous la dir d Anne Volkoff mars 2008 En
186. pal qui met en uvre l action sociale sur le territoire parisien SANDRINE HAON UN DOUBLE B N FICE Au total un biblioth caire qui choisit de proposer une conf rence consacre donc beaucoup de temps en recherche pr sentation et d veloppement autre chose que ce qui figurait au d part sur sa fiche de poste C est ici que tout le travail d accompagnement au changement effectu au pr alable porte ses fruits chacun dans l quipe a int gr l id e que la m diation est le projet d tablissement et que celui qui y participe activement effectue une t che aussi utile que tous les autres aspects du m tier de biblioth caire Ce qui permet d viter les tensions lorsque ponctuellement le m diateur ne peut pas remplir ses obligations habituelles Au final apr s deux ans le bilan de la m diation culturelle la MMP est extr mement positif Certes nous n avons pas constat une hausse significative du nombre d emprunts de documents mais les retours de nos lecteurs ainsi que ceux des publics emp ch s partenaires sont tr s favorables ce qui ne peut que nous encourager poursuivre Peu peu les biblioth caires de l quipe acqui rent une image de sp cialistes passionnants et passionn s qui ne se prennent pas au s rieux et aupr s desquels il est facile et agr able d obtenir un conseil d coute ou de lec ture Mois apr s mois les beaux souvenirs se multi plient contribuant
187. pompidou fr recherches interfaces multimodales 10 Maguette de recueil de vid o livres sur la guestion de la modernisation 21 PIERRE YVES BELFILS S BASTIEN MAGRO Responsable des publications p riodigues et des publications num riques au Mus e du Ouai Branly au Mus e du Ouai Branly Charg de projet nouveaux m dias Vers une m diation innovante la m diath que du an bi blioth eg ue Mus e du quai Branly les r seaux sociaux sont utilis s comme Dispositifs en ligne la m diath que des outils de m diation du Mus e du quai Branly qui renforcent la l gitimit scientifique de l institution tout en fid lisant les publics Lois ann es apr s son ouverture o en 2006 la m diath gue du Mus e par le biais d une du guai Branly a d velopp une participation accrue des politique de m diation autour de usagers deux axes proposer de nouveaux services aux lecteurs et mieux com muniquer autour des activit s de la biblioth que de recherche et du Salon de lecture Jacques Kerchache En mars 2009 1 La m diath gue du Mus e du guai Branly est compos e de plusieurs espaces la biblioth gue d tude et de recherche le salon de lecture Jacgues Kerchache la salle de consultation des archives et de la documentation des collections et le cabinet des fonds pr cieux SALOON DE LECTURE mm i 4n TM IL ii r Lie LE e PO ie TTIP M diath que et salon Kerchache caser
188. pour des gens qui connaissent d j un peu la musique La mise disposition d instruments sera destin e des autodidactes ou des gens en formation qui peuvent d j pratiquer l instrument ce qui ne nous emp chera pas d organiser aussi de petits ateliers d initiation Mais on ne proposera pas des cours de musique Pour ce qui concerne la cr ation musicale par ordinateur on proposera une offre d ateliers d initiation et de pratique un petit peu plus pouss e e Quand vous parlez d coute comment e d ateliers d coute ferez vous aussi intervenir dans le dispositif de la m diation avec le public les personnes les amateurs que vous allez f d rer int resser EO L id e serait de cr er des sortes de communaut s d utilisateurs pour des groupes d j constitu s mais aussi pour des musiciens qui ne se connaissent pas et qui pour raient partager des int r ts ou des go ts On pense que ce serait aussi une mani re de faire vivre l espace pour des com munaut s des personnes qui viennent l pour se rencontrer pour changer e Si vous attirez les amateurs cela reviendrait refaire sur place un vrai r seau social par la pratique de la musique EO On propose d j deux pianos et on observe non pas vraiment des communaut s mais des gens qui se retrouvent r guli rement qui se connaissent qui se saluent Il y a m me des gens qui ne connaissent pas le piano et qui restent regar der Parfois
189. r daction ll est de la responsabilit du comit ditorial d assurer la communication interne de la m diation num rique et de pilo ter la communication externe Pour que la m diation num rique ne soit pas le fait de quelques geeks et de leurs amis une communication interne soutenue est fondamentale pour que le plus grand nombre de coll gues se sente concern notamment pour en parler au public et se dire un beau jour qu eux aussi peuvent participer Des r unions internes aux formations internes ouvertes tous en passant par la veille ou une lettre d information interne sp cifique toutes les occa sions sont bonnes pour faire conna tre la m diation num rique Si nous pensons tout de suite aux r seaux sociaux virtuels pour la communication externe il ne faut cependant pas n gli ger la production de documents papier tracts affiches biblio graphies programmes Chaque canal de diffusion doit tre mis contribution pour faire conna tre la m diation num rique Comme le souligne Lionel Dujol dans ses formations il est d ailleurs fondamental qu un va et vient permanent se fasse entre m diation physique et m diation num rique En outre il est recommand que la communication en ligne soit l affaire de tous Chaque acteur de la m diation num rique est charg de propulser sa publication sur les principaux r seaux sociaux et d alimenter le contenu d une lettre d infor mation adresser aux us
190. rahms ircam fr 14 www gaite lyrigue net 15 www lecube com oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Ll JI GE surplus d informations parses Ces projets peuvent aussi faire appel des contributeurs ext rieurs permettre engagement et l implication d amateurs et contribuer de ce fait la logique collaborative des wikis comme au principe des licences libres communes creative common qui permettent notam ment une plus grande diffusion des uvres collectives Ces logiques participatives et innovantes se retrouvent galement dans les jeunes fab labs lieux plut t ind pendants tourn s vers la recherche scientifique le libre partage des connais sances et la d mocratisation de leur transmission Les rapprocher d une m diation exp rimentale permet de r fl chir au r le d une mise en valeur de l information des savoirs et objets artistiques et culturels Cela r active des informations les r actualise et re contextualise l heure o la derni re actua lit chasse les pr c dentes et o le temps d exploitation d une information texte est en r alit extr mement court et peu p renne Cette mani re de permettre la coexistence d avis et d exp riences r pond galement au v u de Ranci re qui voit l mancipation d un individu dans son cas un spectateur mancip et dans le n tre un amateur autodidacte curieux et clair comme le chemin de
191. re Hemptinne mentaire de la Bpi est en butte est venue chronologiguement un peu plus t t que dans une m diath que de pr t musical Un m lomane qui aujourd hui veut couter de la musique met en concurrence des offres en ligne Spotify Deezer avec des m diath ques de pr t Mais avant ces offres l l gales accessibles relativement bon march qui n ont que deux ou trois ans les m diath ques de pr t n taient pas encore heur t es aussi fort par l volution de l offre musicale num rique on pouvait venir pour emprunter et copier des disques pour un usage personnel Nous nous l tions d j parce qu on n a jamais pr t or venir couter sur place Ce mod le tel qu on le propose encore aujourd hui est obsol te Enora Oulc hen La consultation au casque et en un sens collective puisque les gens sont c te c te dans la biblio th gue est un mod le qui pose question car on se dirige vers une pratique d coute musicale de plus en plus priv e intime et mobile itin rante De notre point de vue avec le num rique les m dia th gues de pr t ont t mises en difficult sur la quantit de visites et donc pour nous en difficult conomique puisqu il g n rait des recettes Mais sur l aspect qualitatif c est bien avant qu on a constat la difficult d int resser un grand public des collections traitant des parties un peu difficiles de l histoire music
192. re de la saison culturelle 2014 jou par la compagnie Les amis de Christine www lesamisdechristine com de d veloppement local Les partenaires recens s qui nous paraissent incontournables avec lesquels les programma tions sont construites sont pr sent s aujourd hui suivant leurs sp cificit s pour un souci de lisibilit L organisation humaine et technique Le fonctionnement commun exige l laboration d une m thode de travail origi nale et rigoureuse pour donner priorit la coh rence et la compl mentarit de la programmation des activit s tout en respectant les missions propres chaque entit mais en cherchant donner naissance de nouvelles perspectives de projets et d activit s pens e en symbiose et synergie Politique de recrutement et de formation L quipe qui anime ce lieu est compos e de 36 personnes laquelle s ajoute une quipe de vacataires correspondant 2 temps plein Plus de 7o des agents pr sents ont t recrut s pour ce nouvel quipement Ces recrutements ont port sur de nombreux profils sp cialis s et qualifi s s ouvrant sur une diversit de formations culturelles professionnelles autres que ceux de l univers du livre et de l art contemporain Sur l effectif en place on note 50 de postes qualifi s La formation individuelle et collective a t un facteur d terminant tout au long du projet et reste encore aujourd hui MARTINE BLANCHET
193. revue de Ll association des biblioth caires de france el le _othegi ao AU AU M Le KANUR A y i a amp Sy ditorial par Anne Verneuil 1 Sommaire LE MARIE IU IM ET AU DEL Le savoir grandeur nature Pour je biblioth caires m diateurs par Christophe Robert 8 M thodologie pour la m diation num rique par Xavier Galaup 10 La m diation num rique un projet d tablissement L exemple des m diath ques du Pays de Romans par Lionel Dujol 12 Vers des dispositifs de transindividuation sur supports num riques audiovisuels utilisables en biblioth que par Vincent Puig 16 Vers une m diation innovante en biblioth que Dispositifs en ligne la m diath que du Mus e du quai Branly par Pierre Yves Belfils et S bastien Magro 22 Chermedia a cinq ans par Christine Perrichon 25 La m diation un travail d quipe L exemple de la M diath que musicale de Paris par Sandrine Haon 27 Petites exp riences autour de la m diation exp rimentale par Nicolas Debade 30 Lire le monde la Bpi entretien avec J r me Bessi re Enora Oulc hen et Pierre Hemptinne Le m diateur culturel devant l nigme du grand public par L on Wisznia 39 L avenir des m diath ques Missions de diffusion et lieux de rencontres personnalisantes par Yves Citton 43 La m diation culturelle comme alternative politique Transformation d une m diath que en agora du sensible Bruxelles par Pierre Hemptinne 48 Deux lectures structurantes
194. romotion de l image de la biblioth que quoi bon en effet rem placer le mod le initimidant du temple par celui de l institution Les r sultats sont l 120 personnes par rendez vous soit 6 000 en sept ans rappor ter aux 3 200 citoyens de la commune Ceci vient l appui de l analyse de Guy Saez IEP Grenoble qui avait pr ala blement bross un tableau des trois grandes strat gies possibles dans un contexte de crise et de recomposition des politiques culturelles Trois stra t gies correspondant trois mod les d int gration de la dimension culturelle P laboration des projets urbains la cit cr ative un concept marketing issu du capitalisme cognitif repo sant sur l exploitation de potentialit s suscit es et l int gration des usages masquant mal une strat gie d instru mentalisation la ville participative avec son offre inflationniste o la biblioth que est une institution qui per met la participation la vie de la cit et la ville globale interculturelle Fr d ric Gayral accueillante l gard de ses popula tions o la biblioth que est un centre d intelligence publique Saez conclut alors sur le soin apport la m diation comme processus global incluant une forme de respect cr ant de la fid lit Adressage confiance soin et respect ces quatre vertus d une m diation pragmatique sont
195. rts Bien que l quipement soit ouvert tous que la consulta tion sur place et la d couverte d uvres contemporaines soit gratuites la strat gie d largissement des publics ainsi que de leur fid lisation est une priorit absolue Dans ce sens cette priorit exige la conjugaison de plusieurs types d actions e des services et dispositifs hors les murs e une attention particuli re port e l accueil et l acces sibilit du lieu e ducation artistique et culturelle qui permet de toucher tous les enfants en temps scolaire et temps de loisirs e la construction d une programmation et d une program mation de m diation pour tous favorisant l inter g n ration qui doit tre anticip e lisible et passer par un souci constant de coordination et d harmonisation entre la m diath que et le centre d art e importance de la m diation quotidienne l pour cr er l envie et le d sir Celle ci doit trouver toute sa place c t de la m diation v nementielle chacune ayant un r le jouer qui ne fait que renforcer leur compl mentarit e la valorisation d un projet personnalis des publics et la mise en place de parcours culturels essentiels dans la forma tion critique du regard et la valorisation de la construction de l individu dans la culture e les diff rents dispositifs construits dans un travail de partenariat avec les principaux acteurs culturels sociaux ducatifs et de
196. s est vraiment d mocratis e ouvrant ses portes aux plus jeunes professionnels et ceux qui veulent s y investir Au debut j tais documentaliste certes responsable de mon service mais pas conservateur en chef la BnF ou directeur d tablissement force de persuasion et d investissement je me suis retrouv pr sident de section puis secr taire de section au sein de la F d ration Ceci gr ce aux bourses d livr es par le CFI Et j ai continu L lfla m a ouvert les portes du m tier m a permis de cr er mon r seau professionnel d crire de donner des conf rences Je dois beaucoup l Ifla Directeur des tudes MAS ALIS Universit s de Berne Lausanne Charg de recherche Biblioth ques et Archives Lausanne de service des experts des chefs de projet des tudiants des documenta listes Je ne parle pas anglais R glons cette question une fois pour toutes C est LE faux probl me par excellence Bien entendu il est id al de parler anglais Et de le parler correctement Mais c est un id al Dans la r alit les coll gues anglophones de Ifla ne s attendent pas entendre uniform ment l anglais d Oxford ou de Harvard L accent fran Jean Philippe ACCART ais ne leur semble pas moins l gitime que l accent p ruvien g orgien ou fin nois une rumeur persistante pr tend m me que de tous l accent fran ais est le plus sexy Concr tement un seul exemp
197. s d veloppement du travail collaboratif renforce ment du lien social Ce projet f d rateur conna t d s l origine un succ s sup rieur aux r sultats escompt s Cette exp rience humaine plus qu exclusivement technique ne se serait probable ment pas d velopp e aussi rapidement et intens ment sans un engagement fort et constant de l quipe de la DLP sur ce projet un engagement et une confiance importante des contribu teurs et lecteurs e une confiance du conseil g n ral du Cher dans ce projet il n est pas si fr quent qu une collectivit publique ose ouvrir un espace public d expression libre Aussi cinq ans apr s la mise en ligne de Chermedia il nous est encore difficile de dire si cette aventure est transposable El La m diation un travail d quipe L exemple de la M diath que musicale de Paris L succ s de la M diath que musicale de Paris MMP ne s est pas d menti pendant vingt ans cet tablissement cr en 1986 fut le seul de toute la r gion parisienne tre sp cialis dans la musique sous toutes ses formes et proposer livres partitions et disques en pr t ou en consultation sur place un nombre croissant de lecteurs Les ann es 2000 ont cependant marqu un tournant dans son histoire comme dans celle de toutes les discoth ques l mergence et la g n ralisation du partage de musique l gal ou non puis le d veloppement de nouvelles formes d
198. s par les traces et les bagages dont nous ont dot s leurs rencontres L immersion dans un roman une s rie TV ou un concert prend le relief d une exp rience individuante gr ce aux sen sibilisations et aux capacit s d analyse que nous avons co construites avec nos m diateurs accumul s D ou l importance persistante croissante des biblio th ques publiques des centres de documentation des m diath ques Leur fonction est bien de donner acc s aux uvres du pr sent et du pass Cet acc s ne se r sume toutefois aucunement ce que le lecteur A puisse avoir sous les veux les phrases r dig es par l auteure X cet acc s l L avenir des m diath ques Missions de diffusion et lieux de rencontres personnalisantes 45 peut certes passer par un c blage Internet aussi bien gue par le transport d un livre d une tag re un guichet de pr t Mais cet acc s mat riel n est rien sans les cadrages les invi tations les avertissements les clairages et les illuminations que des subjectivit s s inter pr tent propos d une uvre d art ou de pens e La partie du travail de biblioth caire qui consiste tamponner dans un livre sa date de retour peut tre avantageusement remplac e par une machine capable de lire des codes barres Ce dont nous avons plus que jamais besoin de trouver dans nos m diath ques ce sont des subjectivit s avides d inter pr ter leurs aventures de subjectiv
199. s un salutaire retour aux fondamentaux Au regard du contrat social le num rique qu il d crit comme un pharmakon potion qui Selon le dosage soigne ou d truit engage t il une utopie ou une dystopie La r ponse nous revient car ce sont les utili sateurs d internet qui en feront ce qu il sera Les vecteurs de la domination qui sont sur internet le c t obscur de la force ne tiennent leur pouvoir que de l acceptation sociale Une conclusion vieille comme La Bo tie et gui engage relire son Discours de la servitude volontaire 1549 la lumi re des temps nouveaux Philippe LEVREAUD conduit d tranges panachages et si l on salue le parti de n avoir pas limit la s lection aux b timents anciens les plus prestigieux la s lection des constructions contemporaines rev t un caract re un peu al atoire Quant aux textes assez g n raux leur r daction trahit surtout un travail de compilation d informa tions largement emprunt es aux sites des tablissements ou Wikip dia ce qui donne aux informations concr tes donn es sur les collections et les services une h t rog n it pour le moins curieuse ll ne faut donc pas s attendre un regard profession nel Parchitecture et les collections sont videmment mises en avant mais parcourues d un ceil un rien d tach les services peu d crits les grandes orientations absentes tout comme la mani re dont est n goci le virage num ri
200. s Piningre 19 30 11 crire notre ville Thomas Gosselin 03 12 11 01 2014 M d Louis Aragon Signes de ville Denys Piningre 03 14 12 Vie sauvage Denys Piningre 17 28 12 Travaux d enfants r alis s autour de la Commedia dell arte et du peintre Arcimboldo 12 11 28 12 18 Bourges M d 1913 l ann e du Grand Meaulnes 13 09 09 11 M d des Quatre Piliers Le Grand Meaulnes et sa post rit 1913 2013 13 09 14 12 21 Dijon Bib Centre ville De la bouche du conteur aux mains du lecteur o8 10 Omer M d gyptologie ou gyptomanie L tude des antiquit s gyptiennes en Occident 16 20 13 09 27 11 64 Pau M d Andr Labarr re Gh L Wm Voyage au centre de l agglo les vies pass es des A Gaves 14 04 20 12 Carte blanche Amandine EME Chenot 06 09 24 10 Le cerveau dans tous ses clats 06 09 24 10 67 S lestat M d ATT Les gardiens des lieux Synagogues r affect es WN d Alsace avec Baptiste Cogitore 04 10 31 10 ANES Strasbourg M d Andr Malraux Richard Wagner WN Aus Gallischer sicht Vu de France 05 10 09 11 M d Olympe de Gouges Pas d l phant de Marie Paule Lesage 01 10 09 11 Artoth que Neudorf Infra ordinaire Jules Meyer Mathilde Mestralet Gauthier Sibillat Florian Tiedge 19 10 12 11 68 Colmar Bib des
201. s de d veloppement des biblioth ques Les d bats ont port sur la question de l volution des pratiques de lec ture de l acc s des biblioth ques aux ressources lectroniques et des cons quences sur la libert d acc s l infor mation de la strat gie l chelle euro p enne et au niveau national Androulla Vassiliou commissaire euro p enne pour l ducation la culture le multilinguisme et la jeunesse a trans mis par vid o sa vision du r le des biblioth ques pour d velopper l envi ronnement num rique de la connais sance en soulignant entre autres l im portance d Europeana Luigi Berlinguer d put europ en italien a apport un soutien ferme aux biblioth ques en affirmant sa conviction que le droit de la propri t intellectuelle doit tre adapt pour ne pas tre un obstacle au pr t de ressources lectroniques par les biblioth ques Il d fendra une initiative en ce sens aupr s de la Commission europ enne Gino Roncaglia professeur l Univer sit Tuscia Viterbo Italie a fait une intervention remarqu e sur le nouvel cosyst me de la lecture qui se d ve loppe au del du livre dans les SMS sur les blogs sur Twitter Lors de la table ronde gui a suivi Maria Heijne Institut pour les biblioth gues publigues Pays Bas a point la diffi cult pour les minist res ou agences ayant dans leurs comp tences l inter profession du livre de soute
202. s de l utilitarisme et du pragmatisme sous jacents aux enqu tes sociologiques qui les motivent Dans le contexte de la d mocratisation de la culture la culture s est vue instrumentaliser dans le champ politique pour faire vivre le projet d mocratique au risque pour les biblioth ques de devenir une simple vitrine pour les collec tivit s Les bonnes intentions certes ne sont pas absentes un investissement et des actions saluer lutte contre Villettrisme revitalisation du secteur rural etc mais il convient de pointer la d rive gestionnaire et utilitariste qui loigne la biblioth que de sa mission fondamentale en valuant ses actions et son fonc tionnement l aide de crit res quantitatifs et d outils h rit s du secteur marchand C est l le constat de Bruno Dartiguenave ex directeur de BDP puis conseiller Drac et formateur de biblio th caires gui ce triple titre a b n fici d aff ts privil gi s pour observer les politiques publiques Pour contrer ce glissement qui engage les biblioth ques sur la pente de l industrialisation des esprits et redonner un plein sens leurs missions l auteur propose en une d marche a priori originale de miser sur l investissement et les op rations symboliques l uvre dans l acte de lecture et les puissances de l imaginaire qu il mobilise constitutives de toute socialit Se fondant notamment sur les travaux de Gilbert Durand sur
203. s n til qux culturelles p ennes dir Guy Saez Jean Pierre Saez La D couverte Pacte coll Recherches s rie Territoires du politique 2012 400 p ISBN 978 2 7071 7435 2 27 contributions pour baliser en trois temps les transformations qui sous l effet de la globalisation et des nouvelles technologies affectent les champs culturel et artistique dans les territoires l chelle de la ville et du contexte urbain l international dans les dynamiques ter ritoriales li es l europ anisation et sous l angle de la r gulation n cessaire dans les industries culturelles autour des mod les technologiques conomiques et de m diation On y retrouvera sous une forme tr s d velopp e les propos tenus par Guy Saez lors du Congr s de l ABF 2013 dans son article Le tournant m tropolitain dans les politiques culturelles enjeux des politiques 63 lt o Cycling for libraries v lo pour promouvoir les biblioth gues Les non conferences de Cycling for libraries ont vu le jour en 2011 l initiative d un groupe de biblioth caires finlandais Le premier trajet de Copenhague Berlin c l brait ainsi la centi me dition du congr s des biblioth caires allemands nn m Cycling for libraries en tape La Haye Cycling for libraries est une non conf rence internationale politiquement et conomiquement ind pendante pour
204. s num riques audiovisuels utilisables en biblioth que D 9 Carte heuristique sur Le film 7o be or not to be de Lubitsch Lyc e d Arsonval dans la deuxi me partie de cet article La question des m ta donn es discut e dans notre premi re partie est galement au c ur de l article de Thomas W Simpson qui en illustre la port e pist mique dans le contexte des moteurs de recherche et de leurs performances en termes de vitesse de r solution timeliness ou temps n cessaire pour trouver l information pertinente L objectif d tablir des liens entre organologie et individuation collective est galement sensible dans l article de PaulR Smart ou il d taille les fonctions encore absentes sur le Web des donn es pour constituer les bases d une extension cognitive par exemple l ind pendance aux formats la capa cit filtrer les repr sentations de donn es l enrichissement s mantique l enrichissement social n tant pas mentionn et enfin la sensori motricit pp 457 458 3 que nous avons tudi e dans d autres projets l Iri La biblioth que n est donc plus isol e du Web elle compose le Web et constitue un lieu privil gi pour des travaux de recherche dans ce que nous proposons d appeler le champ des digital studies I 22 Thomas W Simpson Evaluating Google as an epistemic tool Ibid 20 23 Paul R Smart The Web extended mind Ibid 20 24 http www iri centre
205. s publications papier ce sont la r gularit et la vari t qui favoriseront la fid lisation des usagers ll s agit aussi de d finir la longueur des textes et le ton adopt pour chaque axe de m diation Cette phase de d finition ne doit pas tre n glig e car elle permet de donner son cadre la m diation num rique m me si des ajustements peuvent tre op r s quelques mois apr s le lancement D s ce moment il nous appara t indispensable de pr voir les crit res d valuation quantita tifs et qualitatifs ensemble des l ments du projet et de la charte de m diation num rique conditionne aussi la phase de mise en uvre 1 Perrine Helly Comment lancer et faire fonctionner un blog de biblio th gue http mediationdoc enssib fr lire en ligne sommaire iii se former et accompagner les eguipes comment lancer et faire fonctionner un blog de bibliothegue guel 2 Xavier Galaup El ments pour une valuation de la m diation documen taire num rigue http mediationdoc enssib fr lire en ligne sommaire ii construire son projet de mediation numerigue documentaire elements pour une evaluation de la mediati 2 o oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Ly TE MISE EN UVRE Dans un premier temps il nous semble important de faire un tat des lieux des moyens financiers techniques et humains existants ou mobiliser pour la mise en uvre de la m dia tion n
206. s qui ont pour mission de veiller la diversit et la consistance de la culture embo tent parfois le pas de la bouillasse mainstream musique livre ou film Il n y a l aucun jugement de valeur Bouillasse n est pas p joratif Bouillasse r pond la n cessit pour le mouvement de la culture de demeurer comestible digeste et homog ne On pourrait dire tout aussi bien bouillie Comme nous savons il en va autrement des uvres de l esprit qui nous importent Des artistes qui comptent Ils sont les bourgeons la promesse de commencements qui demandent tre prot g s pour pouvoir devenir Visit s et visit s encore afin que leur singularit demeure vive Le mainstream culturel n a aucun besoin de nos actions Il se suffit lui m me Mais il est loin de suffire au mouvement de la culture Il demande tre r g n r et il ignore les voies de l auto r g n ration nous de demeurer distance du mainstream et de son d ploiement homog ne pour pr server la l gitimit m me de notre action faire conna tre et recon na tre le neuf l aider se frayer un chemin dans la bouillasse rechercher dans les uvres du pass ce gui a t leur nou veaut radicale permettre les conditions d intelligibilit du contexte qui les a rendues n cessaires et possibles tout en insistant pour que soit reconnu comme une vidence gu au cune machinerie aucun automate ne pourra jamais g
207. s r el durant une conf rence ou une mission de t l vision ill 5 Val rie esudouin Olivier Fournout Institut Mines Telecom Estelle Ferrarese Universit de Strasbourg Annoter un film plusieurs retour sur une nouvelle forme d exp rience de la critique Pratiques de l annotation vid o journ e d tude Telecom Paristech 26 11 2012 4 Annotation collaborative live l aide de Skype et de Lignes de temps VINCENT PUIG Vers des dispositifs de transindividuation sur supports num riques audiovisuels utilisables en biblioth que CECI HTH Ll iia ER CES i E Eos Bananas taa Hm onr za E i ai SE Finu Lo bas IOL Dwn Bii hm meman i i a r un SR aia i E a ge Emi mw Term Tous qu rigole iH hwi donc dd ur 1 hed ae Eole F T TTERE EN M Capdtslame liruer b Triine Ed ann ir Nr P i ml M Y eO i ii ma be o li y Li Le 7 _ D Toile mr id rs er x _ r mm RS mms Le El 6 Interface de r coute moteur de recherche intra vid o tweets slides et annotations synchronis s mais destin es faciliter l mergence d un d bat pol mique et donc d un processus de discussion cat gorial au moment de la r coute ill 6 D velopp dans l environnement Twitter Polemictweet permet de rep rer plus fa
208. s rien attendre d un lieu jug d pass cette question introduisait justement les changes a t on laiss assez de place aux r elles attentes des citoyens lors de projets de construction En avons nous plus ou moins pr jug tort en tant qu experts L enqu te dressait enfin un constat implacable l image de la biblioth que demeurait presque identique chez les usagers 60 des personnes interrog es et les non usa gers 40 La communication encore elle appara t aux intervenants comme la cl pour sortir de cette situation il faut agir sur l image seule m me de promou voir les innovations Enfin pour que la biblioth que joue pleinement son r le social elle ne doit pas rester isol e mais tre per ue comme un partenaire parmi les autres interagir en capilla rit avec eux selon l expression d un des participants au d bat Ceci est par ticuli rement vrai dans le domaine de la recherche d emploi et de l insertion professionnelle VC gt De vertus pragmatiques Ce constat trouvait une justification dans les propos de L on Wisznia co cr ateur de Cit philo en r gion lilloise Brisant le mythe du grand public il s est ver tu montrer gue les notions de tout public voire grand public sont sans r el contenu une manifestation dite pour tous n est pas accessible ceux gui estiment gu elle n est pas pour eux Ainsi elle
209. s usages et ses emplois possibles en biblioth que sont valu s au cas par cas Le web volue rapidement cette 2 dition a t enti rement revue pour accompagner ses changements et coller son actualit Quand il ferme le livre le lecteur a appris ou r vis beaucoup Les auteurs crivent que ce manuel s adresse tous les biblioth caires en poste ou en formation mais nous avons surtout pens ceux qui estiment ne pas avoir la fibre informatique Ils r ussissent pleinement les captiver Documentaliste Sommaire Avant propos Comment la m diath que de Quimperl tisse sa toile Introduction Franck Oueyraud et Jacques Sauteron Pascal Thibault De l Internet au web Quel outil pour quel usage Franck Oueyraud et Jacques Des protocoles et des formats Dominique Lahary Sauteron Web 2 0 portails et biblioth ques Christian Ducharme Questions et perspectives Des outils et des services Web inscriptible et pratiques coop ratives Les fils RSS Franck Queyraud Herv Le Crosnier Les blogs Lionel Dujol R aliser la bibliosph re Lorenzo Soccavo Les wikis David Liziard Annexes Le podcast Xavier Galaup Bibliographie La vid o la demande VoD Ren Phalippou Glossaire Du SIGB Phyperbiblioth gue Jacques Sauteron Mobilit Mobinautes et Mobiquit Jacques Sauteron ISBN 978 2 900177 37 5 Services de guestions r ponses en ligne 2 0
210. semblait difficile d inciter les personnes devenir contributeur pour devenir ensuite les arbitres des l gances d cidant de la conformit ou non des propositions d articles Nous avons ainsi fait le pari de la confiance pari payant puisque sur les 2 700 articles CHRISTINE PERRICHON Chermedia initialement Agora des biblioth caires du Cher est en ligne depuis le 30 octobre 2008 Pr s de 450 contributeurs 2700 articles et plus de 3500 commentaires publi s plus de 350000 visites sur une dur e moyenne de 2 minutes 30 et pr s d un million de pages lues Au del des chiffres quelles r flexions tirer de cette exp rience men e aupr s du r seau des biblioth ques et des op rateurs culturels du Cher Rendez vous mensuel de Chermedia Chermedia a cinq ans 25 parus moins de 10 ont fait l objet de d publication apr s information ou n gociation avec les auteurs De m me aucun mod le d article ne s im pose chacun doit pouvoir contribuer selon ses comp tences C est d ail leurs l une des dif ficult s principales que de convaincre chacun qu il peut apporter sa contri bution au d bat l installation d application Wordpress permettant la publication imm diate Une nouvelle maquette est galement r inventer avec peut tre une organisation plus resserr e en diminuant le nombre de rubriques pour en clarifier la lisib
211. sent cette guipe neuf r f rents et un r f rent collectivit s service en lien avec lemprunt docu mentaire des collectivit s Ce service a en charge dans sa mission premi re le d veloppement docu mentaire de l tablisse ment e un service Biblio th gue num rigue li au d fi de la m diath gue du XXIe s Ce service assure la coordination et le d velop O Mairie de Colomiers pement du SIGB du site des crans d information et des EPM du Pavillon Blanc de la programmation et du suivi de Patelier multim dia Il conduit une veille sur toute l vo lution technologique du Pavillon Blanc et travaille en lien troit avec la direction en charge des syst mes d informations de la col lectivit ll se charge de la construction des outils statistiques de l tablissement Les agents responsables de l quipement phy sique des documents sont rattach s ce service qui regroupe neuf agents e un service Centre d art direction et m diation Compos d un directeur et d un m diateur il organise la programmation du centre d art et la programmation comme le suivi op ration nel de la m diation Un service transversal confi au directeur adjoint qui g re les ressources et les moyens allou s aux deux missions il int gre l administration deux agents la logistique un r gis seur et le service accueil g n ralis du lieu sept agents dont un responsable de cette activit Une charg e d
212. ser son message aupr s des institutions europ ennes Aux c t s des biblioth caires interviennent un d put europ en italien la commissaire europ enne pour la culture par vid o ainsi qu un universitaire particuli rement pertinent sur l volution de l environnement de la lecture et le r le des biblioth ques dans l acc s l information mais aussi pour fournir des contenus et des services a fait du bien de se l entendre dire aussi brillamment Quelques ateliers d changes suivent on aimerait assister tout mais Eblida ne sait pas encore cloner ses membres et je sors de la conf rence lessiv e mais enthousiaste D abord parce que j ai r ussi peu pr s comprendre et me faire comprendre dans un contexte professionnel nouveau parce que j appr hende mieux maintenant l action d Eblida et l importance qu elle rev t pour nos associations comme pour notre action quotidienne Et puis cerise sur le g teau parce que j ai rencontr plein de nouveaux petits camarades intelligents gui m ont ouvert de nouveaux horizons en toute simplicit Eblida c est bon pour la sant de nos associations En 2014 la conf rence aura lieu Ath nes l heure o l on annonce une re de fermeture de nombreuses biblioth ques grecques l ABF y sera Anne VERNEUIL pr sidente de PABF th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MS CN TAC ICE TT reportsse ll Les in
213. si de donn es sources de la recherche qui fondent la publication scientifique et les laboratoires en recrutant le Data Scientist ou le RIM ressource informa tion manager provenant du milieu de la recherche ou de l dition scientifique LIBER LERU QUI SONT ILS e Liber Ligue europ enne des biblio th gues de recherche existe depuis 1971 et rassemble des membres essen tiellement institutionnels et associa tifs de biblioth ques sp cialis es et de recherche d Europe et du Ou bec Sa structure a t r organis e en trois comit s Scholarly Communication and Research Infrastructures Reshaping the Research Library et Advocacy and Communications et repose sur les piliers gue forment les groupes de travail e Leru Ligue of european research uni versities fond e en 2002 exerce une influence en Europe sur les politigues de recherche www LlBEReurope eu governance and structure www leru org 69 o lt o 70 universitaire gui g rera les masses de donn es publier gt Que font nos voisins d Outre Manche En Europe le volontarisme de la Grande Bretagne sur les projets d Open Research Data du secteur public est souligner Le pays avait d j assum des orientations tranch es en faveur du open by default nonc dans la charte sur l Open Data publi e par le G8 pr sid par la Grande Bretagne le 18 juin 20133 la direction du projet euro p en Enum
214. sourire Jukka Pennamen l un des cr ateurs et organisateurs du projet Si vous tes tent s inscrivez vous Cycling for libraries 2014 Barcelone Lyon Amandine JACQUET Secr taire nationale adjointe de l ABF en charge des relations internationales Cycling for libraries sur Facebook https www facebook com cyczlib Discussions en table ronde au Parlement des Pays Bas La Haye 65 Ml lt o Ready Read e Conference annuelle et assembl e g n rale d Eblida Naple 14 et 15 mai 2013 Milan Face a l volution des pratiques de lecture l enjeu prioritaire de l acc s des biblioth ques aux ressources lectroniques et la d fense de la libert d acc s l information exigent une strat gie tant europ enne que nationale 7 m 5 b mw i a ja a Mr re yni ar Ty ai a Fy a a gt L Assembl e g n rale Council meeting d Eblida Comme dans toute bonne assembl e g n rale on y d couvre le rapport d ac tivit annuel et les orientations propo s es pour l association Les groupes d experts Egil Expert group on information law travaille sur les questions de propri t intellec tuelle de l gislation et d acc s l infor mation en collaboration avec la section CLM Copyright and legal matters de VIfla Egics Expert group on culture and information society suit les guestions relatives la culture et la soci t de Pinformation m
215. ssociation Tr s peu de membres ont vot contre un peu plus se sont abste nus dont PABF Lors de la c r monie de cl ture le lieu des prochains congr s a t rap pel d voil Lyon en 2014 et Durban Afrique du Sud en 2015 Le dernier jour les visites de biblio th ques ont t organis es avec brio l exception de la visite en Malaisie pour des probl mes de visa dans les biblioth ques publiques l accueil y tait remarquable Bien s r les d l gu s ont t accueillis avec une colla tion et des cadeaux mais surtout le directeur faisait visiter lui m me l ta blissement en compagnie d environ 5 membres de son quipe Les d l gu s un groupe de 10 30 personnes qui avaient donc tout le loisir de poser les questions qu ils souhaitaient obte naient des r ponses personnalis es sans alourdir la visite Vous l aurez compris c tait un congr s tr s r ussi et organis de main de ma tre Si vous voulez en savoir plus vous pouvez lire en fran ais le journal du congr s UV fla express publi en ligne chaque jour lors du congr s Amandine JACQUET secr taire nationale adjointe de l ABF charg e de l International http express ifla org conference day 20130818 VI En route pour lila Lyon 2014 Mi 7 id es fausses sur l Ifla et comment s en d faire Ifla Lyon 2014 1 4 Passage en revue des 7 id es fausses les plus communes sur l
216. ssources parfois peu disponibles trop fragiles ou simple ment de les rendre accessibles tous et distance Ainsi ce r seau de ressources mises en valeur distance profitera des curieux des professionnels et des chercheurs loign s Cette approche glocale globale et locale rel ve d une autre dimen sion de P mancipation g ographique cette fois Ces logiques de partage induisent rapidit de r action re partage collabo rations et commentaires entrent dans le cadre de ces logiques du Web 2 0 et uvrent pr parer le terrain de l mergent Web s mantique servant ainsi mettre en vidence cette multi tude de savoirs disponibles mais souvent immerg s dans le 8 Par exemple la fresque Jalons pour l histoire du temps pr sent http fresques ina fr jalons accueil ou sur les Arts sonores d velopp e par l INA GRM http fresgues ina fr artsonores 9 Cf Pierre Hemptinne et S bastien Biset Les M diath gues des ressources humaines pour les Humanit s Th orie et pratique Biblioth gue s n 65 66 d c 2012 pp 82 88 10 Diff rents parcours th matiques sonores sont visibles et coutables www archipels be Web map html 11 On pensera la Webradio Quadrivium destin e aux musiques exp rimen tales et sciences http quadrivium vestaradio com 12 Notamment sa m diath que www citedelamusique fr francais mediatheque presentation aspx 13 http b
217. stitutions 58 1 oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE M LJE TAC EITE scolaires et culturelles l preuve Anne Barr re sociologue de l ducation Univ Paris Descartes Ateliers sur les exp riences en biblioth ques et syn th se L apr s midi mod ration Sylvie Larigaudrie tout prix Prix litt raire des lyc ens apprentis et stagiaires de la formation professionnelle en le de France par Garance Jousset Maison des crivains et de la Litt rature Prix Collidram par Pascale Grillandini de association Postures Goncourt des lyc ens Prix des Mordus du Manga Exp riences en biblio th gues Analyse d images par Nicolas Almimoff res ponsable Musigue et Cin ma des m diath ques de Massy Cannes juniors par Christophe Gautier de la m diath que des Mureaux Musique avec des lyc ens par H l ne Salio de Montreuil DSA dispositif de socialisation et appren tissage par Catherine Ejarque m diath que Duras et Adeline Deloor m diatrice Actions coll giens au col l ge Flora Tristan Synth se Dominique Lahary Inscr en ligne en page r gionale www abf asso fr Actualites de AB MR Retraite JANOU NEVEUX Belle retraite Janou Jeanne Mich le Neveux pour l tat civil et la DRH qui n a rien voulu entendre Janou pour tous ceux gui la connaissent a fait valoir ses droits
218. suels dans divers segments d j s lectionn s et annot s contextes en com men ant par celui de l analyse de films pour la critique comme pour lenseignementt4 Si Lignes de temps reste l outil central du processus d annotation et donc de cat gorisation nous avons r cemment multipli les formats d ditorialisation et de publication contributive que nous aimerions exp rimenter dans des contextes favorables la dis cussion cat goriale notamment en biblioth que Le premier format d velopp h rite d une fonction d adres sage Web g n ralis e dans Lignes de temps chaque tat du logiciel correspond une URL qui ouvre la voie aux fonc tions classiques d dition hypertexte Les chercheurs avec qui nous travaillons ainsi que les scolaires utilisent fr quemment cette fonction en ins rant les URL de Lignes de temps dans le texte lui m me ou en note de bas de page Le document PDF donne ainsi acc s l ensemble du projet d annotation des segments sp cifiques ou des vues choix de lignes de mots cl s ou de bout bout de s quences Le second format de publication actuellement exp riment est celui du montage de s quences vid o comment es qui prolonge la pratique amateur du mashup 5 en proposant de conserver les liens des s quences s lectionn es vers leurs sources d origine ce qui favorise l explicitation du discours et permet une biblioth que de valoriser son fonds d ar
219. tact a t maintenu apr s la mise en service de la nouvelle m diath que l tablissement a en quelque sorte constitu lui m me le relai partenarial de terrain indispensable la m diation adress e expos par L on Wisznia Ce sont des enjeux du m me ordre qui ont pu tre expos s lors de l atelier Biblioth que citoyennet et immi gration Dominique Deschamps y a insist sur le fait que sans ces indispen sables partenariats point de solutions pas dPactions ni possibilit de r sul tats probants ajoutant incidemment gu en mati re d inclusion il serait sou haitable gue les biblioth gues ouvrent 5 Lire supra L on Wisznia Le m diateur devant l nigme du grand public pp 39 41 6 Atelier 4 Biblioth gue citoyennet et immi gration Dominigue Deschamps R seau des m diath ques de Plaine Commune Jacinta Maciel Universit du Minho membre de la BAD Portugal mod rateur G rald Loye M d intercommunale Pays sous vosgien commission ABF L goth que davantage leurs m tiers des citoyens trangers en tant attentifs aux possi bilit s de recrutements locaux BM PhL gt S manciper Il appara t clairement que les termes dans lesquels avait t pens linti tul du colloque La biblioth que fabrique du citoyen se sont subrep ticement invers s en cours de route Inversion anticip e il est vrai par la programmation
220. te EO Ce sont des ateliers anim s par une compositrice Pascale Criton qui a mis au point des dispositifs d coute par le toucher notamment une table sono tactile qui permet aux participants munis d un casque qui donc n entendent pas le bruit a rien de percevoir le son par le toucher en posant le haut du visage Ce sont les vibrations par une mati re solide qui produisent le son JB a s adresse un public entendant et un public mal entendant Le bagage th origue gui se trouve derri re ca pour les biblioth ques c est de montrer qu on peut couter de la musique autrement que par la mani re habituelle C est vrai ment le type d op ration qu on a vocation proposer beau coup plus r guli rement pas la suite Notre projet consiste mettre en coh rence notre espace notre infrastructure b ti ment et quipement avec ce projet culturel l On peut aussi voquer ce qu on a fait avec Irina Prieto un autre exemple de ce qu on vise 2 www pascalecriton com docs ECOUTER_AUTREMENT pdf Moi j europresse et je trouve OFFREZ VOS USAGERS UN ACC S PLUS DE 4 500 SOURCES D INFORMATION GR CE EUROPRESSE COM EO C tait un atelier de tournage sonore Un petit groupe de participants a enregistr des sons de la biblio th que pendant une journ e des sons tout fait concrets les escalators la photocopieuse les raclements de pied Ensuite Irina Prieto une
221. terassociation archives biblioth ques documentation a lu son nouveau bureau Xavier W SIPAR Le Sipar a t r compens pour l ensemble de son travail en recevant le grand Prix International Ibby Asahi 2012 attribu la meilleure initiative dans le monde en mati re de d veloppement de la lecture pour les jeunes Ibby The International Board on Books for Young People Parmi ses derni res r alisations une biblioth que dans une usine pr s de Phnom Penh des biblioth ques de prison des biblioth ques mobiles mises en place avec Total une mini biblioth que dans le village d une ancienne salari e gr ce au soutien financier d une famille fran aise des caisses de livres g r es par des villageois b n voles mais aussi des projets de centres d information des travailleurs de centres ressources situ s proximit des usines Derni rement c est une Biblio moto qui gr ce au Sipar et Respek une association fran aise qui en a financ la mise en place a commenc sillonner les routes du Ratanakiri pour permettre aux populations les plus loign es d acc der aux livres Dans cette province encore tr s d favoris e le taux d illettrisme est tr s lev Enfants et adultes de nombreuses minorit s ethniques coliers et agriculteurs s duits lisent avec entrain les ouvrages ainsi achemin s pr s de chez eux Galaup tr sorier de l ABF en est le pr sident
222. teurs malgr ou peut tre cause de leur multiplication guasi infinie En nous montrant un geste d interpr tation en train de se faire il ou elle nous d tache les yeux et les oreilles de la fascination gui capture n cessairement toute lecture Uinterpr tation partag e fait fonction de m diatrice La m diatrice nous fait regarder la vo te sans forc ment en rompre l envo tement mais en nous permettant d en mesurer les courbures propres La m diatrice porte notre regard et notre coute sur le medium lui m me sur sa puissance propre en le d tachant de ce qu il a pour fonc tion de repr senter nos sens Telle est la fonction premi re et ultime de l interpr tation comme m diatrice faire mieux appara tre la puissance propre du medium qui nous affecte M diateurs et m diatrices sont donc des d senvo teurs non pas pour d senchanter un monde scientifique ment r duit une suppos e v rit quantifiable mais pour nous faire mieux appr cier les chimies et les alchimies de l enchantement Un ami cin phile une prof de litt rature un critique musical un libraire ou une biblioth caire nous aident la fois et sans aucune contradiction ni comp tition entre les deux savourer et comprendre ce qui nous affecte en nous traversant Chacun e nous fait simultan ment sentir et analyser la puissance propre du medium qui agit sur et en nous Notre capacit d intellection comme n
223. tion num rique un projet d tablissement L exemple des m diath ques du Pays de Romans par LIONEL DUJOL 16 Vers des dispositifs de transindividuation sur supports num riques audiovisuels utilisables en biblioth que par VINCENT PUIG 22 Vers une m diation innovante en biblioth que Dispositifs en ligne la m diath que du Mus e du quai Branly par PIERRE YVES BELFILS ET S BASTIEN MAGRO 25 Chermedia a cinq ans par CHRISTINE PERRICHON 27 _ La m diation un travail d quipe L exemple de la M diath que musicale de Paris par SANDRINE HAON 30 Petites exp riences autour de la m diation exp rimentale par NICOLAS DEBADE 34 Lire le Monde la Bpi entretien avec J R ME BESSIERE ENORA OULC HEN et PIERRE HEMPTINNE 39 Le m diateur culturel devant P nigme du grand public par L ON WISZNIA 43 lavenir des m diath ques Missions de diffusion et lieux de rencontres personnalisantes par YVES CITTON 48 La m diation culturelle comme alternative politique Transformation d une m diath que en agora du sensible Bruxelles par PIERRE HEMPTINNE 52 Deux lectures structurantes par PIERRE HEMPTINNE 53 La m diation c ur de projet Le Pavillon Blanc de Colomiers par MARTINE BLANCHET Liste des annonceurs e Vodeclic 2 de couverture e ABIS 3 de couverture e Maif p 15 e IDM 4 de couverture e Europresse p 37 N Siblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE
224. tions Mais qu est ce que c est que ce troupeau jaune fluo gui tra verse notre ville en p dalant mais surtout celui des d cideurs politiques Eux des biblioth caires C est pas l image que j en avais Pourquoi font ils cela Pourquoi p daler dans ce cas Pour changer des conf rences classiques mais aussi pour changer l image des biblioth ques et des biblioth caires Dans cette optigue Cycling for libra ries 2013 a fait une halte au Parlement n erlandais La Haye Ses partici pants des biblioth caires locaux ainsi gue des repr sentants d associations professionnelles n erlandaises et euro p ennes Marian Koren repr sentante du Fobid et de La Haye Capitale mondiale des biblioth gues App de Vries pour le Vob Vincent Bonnet pour Eblida et moi m me pour PABF ont pu rencontrer des parlementaires et dis cuter avec eux des probl matigues des biblioth gues aujourd hui Le rendez vous donn devant le Parlement europ en sous l gide d un membre finlandais europ en tait l tape ultime Saisissant l v nement et avec le soutien de Civic Agenda une d claration crite sur la n cessit de soutenir les biblioth ques publiques en Europe a t officiellement r dig e Celle ci aura trois mois compter du 1 septembre pour r unir le maximum de signatures de la part des d put s euro p ens afin qu une action soit entreprise en
225. toriquement la forme dominante de la culture mon diale elle esten m me temps devenue la sc ne par excellence de la marchandisation des industries par lesquelles la culture p n tre directement dans les circuits de la technologie dominante les circuits du pouvoir et du capital Elle est l espace d homogeneisation o le st r otype et le conventionnel transforment les mat riaux et les exp riences qu elle attire dans ses filets o le contr le sur les r cits et les repr sentations passe aux mains des bureaucraties culturelles tablies parfois sans m me un murmure Elle est en m me temps enracin e dans l exp rience populaire et pr te l expropriation Je veux dire qu il en va n cessairement et in vitablement ainsi p 305 Voil bien la complexit faire passer dans une m diation qui immanquablement inclut une dimension politique Le traitement des th mes r currents la race la diaspora noire se d cline en pistes passionnantes pour interpr ter et faire parler les collections favoriser d autres relations aux uvres musicales et cin matographiques C est bien un programme de m diation qui d passe le simple conseil sur les collections celui ci consistant en g n ral aider quelqu un trouver ce qu il a envie de voir entendre ou lire sans questionner cette envie qui peut v hiculer des clich s et transmettre de nombreux st r otypes Ce questionnement doit trouver s accomplir d
226. toute sa place dans la structuration labile et volutive des identit s individuelles et collectives p 105 les actes ce livre se propose apr s avoir d gag des mythes qui s y attachent les pratiques r elles de la g n ration Y sur internet de faire le point sur la mani re dont le num rique affecte l univers de la culture et de cerner en guise de bilan les traits sp cifiques de la culture num rique gui esguissent le profil d une re nouvelle La premi re partie qui l ve un coin du voile sur des aspects pittoresques de l intrusion des outils num riques dans le monde scolaire E Schneider met en vidence le fait que les adoles cents d aujourd hui entrent dans un monde o personne ne les a pr c d s Contraints d inventer sans plus reproduire leur rap 79 GC otes de lecture port au monde ils le font n cessairement entre pairs dans une temporalit morcel e par des outils multit ches Dans ce r seau horizontal les apprentissages sont plus informels et le rapport au savoir nettement individualis tandis qu il se construit dans la s rendipit plut t qu il n est re u par transmission K Aillerie Ce qu il peut y avoir d ang lisme dans certaines conclusions C Dahan se trouvera compens par d autres interventions o la dimension ali nante des manipulations commerciales sera bel et bien prise en compte C est d ailleurs l le point fort de cet ouvrage qui
227. u Puy de D me Fran oise Dury Philippe Corcuff et Xavier Galaup x Le ul A Eros le a x S 2 i 2 2 nouveaux usages et d marche partici pative revenait sur le travail men en Auvergne sur les nouveaux usages de la m diath que questionnant l opposition entre usages l gitimes et nouveaux usages la signification du recours au concept de nouveaux usagers et la fa on d aborder cette question La R gion a souhait s interroger sur les usages num riques dans les biblioth ques Pour ce faire elle travaille avec une association La 27 r gion gui met en avant les fa ons nouvelles de promouvoir l action publique Un partenariat a vu le jour entre la BDP du Puy de D me et le pro jet de la m diath que intercommunale Entre Dore et Allier Lezoux afin de pouvoir interroger le public via une r si dence de design de service Une quipe pluridisciplinaire a adopt une m thode d immersion dans le territoire pour d passer la vision purement statistique et co concevoir le projet avec les habi tants futurs usagers de la m diath que pour aboutir des maquettes prototy p es Ce projet document repose sur un groupe d une vingtaine de partici pants actifs et d acteurs du tissu asso ciatif local qui forme son noyau dur Les m thodes propres au design de service expos es par Damien Roffat s articulent en trois phases l
228. u monde universitaire meilleure articulation entre les formations et la mise en stage notamment D sormais bien install e dans le paysage des biblioth ques europ ennes de recherche le s minaire leadership a vocation tre p rennis contribuant ainsi la visibilit et la valeur ajout e de Liber pour ses membres Julien ROCHE Directeur des biblioth ques de l universit Lille 1 Sciences et Technologies membre du conseil d administration et pilote pour Liber du groupe de travail Leadership Contact julien roche univ lillez fr ces r alisations les r ticences des chercheurs qui craignent que le partage des donn es de la recherche ne freine leur carri re le manque d incitation en termes de carri re les barri res cultu relles qui donnent lieu des d finitions diff rentes des donn es de la recherche le manque de comp tence le manque de d finition des r les et responsabili t s le manque d infrastructure de cer tains r servoirs et dans certaines insti tutions9 En termes de num risation Liber est galement partie prenante du MoU Memoranda of understanding sur la num risation des uvres pui s es mais pas toujours libres de droits de Europeana Newspapers et suit le projet Enumerate Liber travaille enfin avec la Commission europ enne sur les questions d acc s et de pr servation des informations scien 10 Ces cinq exemples sont d velopp s sur http recodeproje
229. u reproduites par enregistrement On ne dit pas assez on laisse dans le flou le fait que faire vivre les collections doit engendrer dans la soci t un autre type de pratiques culturelles ce propos cessons de nous voiler la face la plupart des livres lus dans le m tro sont de la daube les artistes un peu diff rents vivent dans des r serves la tol rance aux esth tiques exigeantes porteuses de diver sit diminue le niveau d attention se d grade significative ment comme la fonte de la banquise PAGE BLANCHE C est en laborant ce genre de critique de la r novation de notre m tier que j ai contribu la conceptualisation de ce qui succ de La M diath que de la communaut fran aise physiquement Le c ur n en est plus l espace des collections mais l agora du sensible Un espace gui n appartient plus l institution qui l h berge mais toutes les instances organis es ou non qui peuvent venir y changer des savoirs ou des projets de savoirs th gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Mi AN TAC UT ETUI dans des relations physigues en hybridation avec les outils contributifs et communautaires du num rigue Un espace donc d organologie culturelle C est dire un atelier o travaillent ensemble des savoir faire sp cifiques de m diath caires inscrits dans des singularit s des corps des caract res des savoir faire d autres m tiers de la culture
230. u village collections elle s est peu peu transf r e dans un objet familial l horloge puis individuel la montre jusqu se d tacher aujourd hui des objets d di s pour investir micro ondes t l viseur etc C est maintenant le tour de la culture de devenir ambiante et de se m ler indissociablement notre environnement quotidien La convergence du haut d bit de l Internet mobile des tech nologies 3G NFC de la miniaturisation et la d mocratisation des terminaux rendent chaque jour plus concr te la proph tie de Rafi Haladjian Aujourd hui des livres num riques sur les murs de la gare Montparnasse par QR code des films sur des PirateBox de la musique dans nos smartphones demain des encyclop dies dans nos google glasses Dans un tel contexte la biblioth que fait de plus en plus figure de piscine construite au bord de l oc an La l gitimit du lieu biblioth que c est d sormais une affaire entendue se trouve ailleurs que dans le simple acc s l information et la culture Et dans un pays o les individus qui ne fr quentent aucune biblioth que repr sentaient d j plus de 80 de la population cet tat de choses prend des allures de remise en question Pour autant Wikimedia et Google Art Project rendent ils superflue la visite du Rijksmuseum ou du Prado Uexp rience 1 http www lnternetactu net 2004 09 20 de linluctabilit du rseau pervasif o oth gue s RE
231. ublics R flexions sur leur m diation dans le cadre de struc tures sp cialis es de cr ation et de diffusion en France 2011 m moire DE L EMPIRISME L EXP RIMENTATION MUSICALE Les exp rimentations sonores de John Cage revendiquent une approche r volutionnaire o le geste musical importe pour ce qu il est et ce qu il produit le son n est plus unique ment musique mais une partie d un processus interactif voire social Cette mancipation peut tre rapport e ce que Ranci re rappelait en citant Jacotot Je veux t ter et mon bras s tend se prom ne la surface des objets ou p n tre dans leur int rieur ma main s ouvre se d veloppe s tend se resserre mes doigts s cartent ou se rapprochent pour ob ir ma volont Dans cet acte de t tonnement je ne connais que ma volont de t tonner Cette volont n est ni mon bras ni ma main ni mon cerveau ni le t tonnement Cette volont c est moi c est mon me c est ma puissance c est ma facult Cette mani re d apprendre par l exp rience est la base de la philosophie empiriste gui sous tend la musique de Cage Ce dernier d clarait Le mot exp rimental est alors appro pri condition de ne pas tre compris comme descriptif d une action destin e tre ult rieurement jug e en termes de succ s ou d echecs mais simplement comme une action dont l issue est inconnue Ces propositions ont fait voler en
232. ue cela tait pos sible pour la soci t les chercheurs les politiques en termes d aide la d ci sion et l industrie Elles ont galement permis de faire ressortir les obstacles 9 List s sur www libereurope eu committee eu pro jects reportsse ll LE S MINAIRE LEADERSHIP DE LIBER Depuis le milieu des ann es 2000 Liber a entrepris d largir ses champs d intervention au b n fice de ses membres et plus largement de la com munaut des biblioth ques europ ennes de recherche La mise en place du s minaire leadership participe de ces nouvelles missions Lors de l laboration de son plan strat gique 2009 2012 Liber a constat absence pr judiciable au niveau europ en d une formation mutualis e qui permettrait des biblioth caires d j tr s exp riment s de se pr parer une prise de responsabilit s de niveau sup rieur S il existe en effet dans de nombreux pays des formations visant accompagner la prise de fonction des directeurs de biblioth ques c est le cas dans l enseignement sup rieur fran ais aucune action n existe pour permettre des cadres en responsabilit interm diaire directeurs adjoints responsables de d partements de prendre le recul n cessaire un tel engagement C est le sens de la formation initi e par Liber sous l gide du groupe de travail leadership qui fait la part belle aux questions de management et entend offrir une exp rience personnalis
233. um rique partir de ce bilan nous pourrons r diger un plan d action permettant de planifier la mont e en charge des diff rents axes de d veloppement retenus voquons maintenant les l ments prendre en compte L ordre adopt n est gu indicatif car la mise en uvre d pen dra des contraintes de chacun et des moyens disponibles Vous n aurez peut tre pas besoin de toutes les tapes indi qu es Apr s avoir identifi et mobilis l ensemble des coll gues concern s par la m diation num rique il faut non seulement pr voir une formation pr alable et continue mais aussi d ve lopper la culture num rique de chacun gr ce de la veille num rique partag e et des journ es d information internes L id al est que toutes les personnes impliqu es deviennent aussi actrices de la culture num rique de la biblioth que c est dire qu elles m nent une veille dans un domaine et qu elles la partagent Outre la formation aux outils qui seront utilis s nous atti rons votre attention sur deux axes ne pas n gliger En pre mier lieu la formation la r daction de critiques de document ce qui n est pas si vident que cela pour nous tous on peut aimer ou d tester un livre sans savoir comment l exprimer par crit Puis la formation l criture sur le Web Tout au long de l action de m diation num rique il faut m nager r guli rement des temps d appropriation et d change autour
234. umanitaires notamment en faveur des Palestiniens et des femmes Janou une femme menue la force tranquille au rire puissant et communicatif juste et humaine toujours l coute l ternelle bouteille d eau et non de schnaps en verre blanc confiante en ses collaborateurs modeste discr te pourvoyeuse de chocolats dans les longues r unions en bisbille avec les chiffres la r gle de trois les pourcentages fid le en amiti cycliste v loce au blouson de cuir sans aigle dans le dos volontaire et d cid e prenant bras le corps les probl mes que ce soit avec un usager un intervenant un coll gue aux discours passionn s et passionnants aux coups de gueule enflamm s toujours avide de d couvertes Bref une de ces voix singuli res qui vont manquer pour porter le discours de la n cessaire reformulation des biblioth ques C Poissenot dans son r cent billet Succ der Ses coll gues des M diath ques de Strasbourg et de l ABF Alsace lui souhaitent une longue active joyeuse retraite au sein de sa famille dans sa fermette r nov e du Lot et sur son nouveau v lo pas trop vite Janou M PICARDIE 18 10 Tablettes et liseuses pour quoi faire journ e d tude au Th tre du Jeu de Paume Albert 80 en parte nariat avec les biblioth ques du Pays du Coquelicot dans le cadre du Salon du livre et du num rique d Albert 19 20 10 Animer avec les
235. une lecture verticale par cha pitre travers tous les vid o livres Les contributions index es par le syst me et par le contributeur lui m me sont lisibles en dessous du player ou dans un espace permettant de visualiser et de tisser des relations critiques entre diff rents l ments Ce geste de rapprochement nous semble pouvoir favoriser l mergence d un processus de cat gorisation contributive et qui pourrait aujourd hui se concevoir l aide de l outil Renkan LA BIBLIOTH QUE COMPOSANTE DU WEB Plusieurs articles r cents focalisent leur attention sur le r le de l organologie du Web sur la structuration des savoirs dans le contexte de la grammatisation comme l a montr Yuk Hui propos des standards du Web de Html aux ontologies du Web o leur degr d abstraction est corr l leur aptitude sous tendre des relations et donne ainsi du sens l objet num rique en fonction de son r seau Dans le m me num ro de la revue Metaphilosophy la question organologique du temps et de l espace sur le Web est trait e comme base d analyse des probl matiques d attention question que nous avons trait e 19 www enssib fr bibliotheque numerique revues afficher 42679 20 Yuk Hui What is a digital object Metaphilosophy vol 43 juillet 2012 21 Michalis Vafopoulos Being Space and Time on the Web Ibid 20 VINCENT PUIG Vers des dispositifs de transindividuation sur support
236. uotidien Peut on de ces orientations tout transcrire d embl e dans des canevas manag riaux des profils de fonction standards alors qu il s agit souvent encore d une dimension recherche d velop pement qui doit se d faire des automatismes d une culture d entreprise inculqu e profond ment J ai constat que bien des m diath caires par exemple continuent donner du sens leur travail quotidien par le biais de l attachement explicite aux collections en dehors de quoi de l aveu d aucuns un but concret ce que l on fait reste peu tangible La connexion affective aux collections esp ce de grand p le magique de transcendance entretient des illusions et emp che de prendre la mesure du probl me de lecture plus largement de la comp tence citoyenne en mati re de pratiques culturelles qui s appuient sur la lecture et l criture R ussir faire lire autre chose faire couter d autres formes que celles du mainstream faire circuler un petit bout obscur des collections est trop vite per u comme une victoire selon PIERRE HEMPTINNE gt La m diation culturelle comme alternative politique Transformation d une m diath que en agora du sensible Bruxelles des croyances quasi f tichistes Mais claire ment gu est ce que ca vaut dans un contexte o suite des d cennies de n o lib ralisation nos circuits de trans individuation ont t court circuit s et d truits
237. ussi dans les collections et en situant au centre de la d marche avant tout la parole chang e entre publics et experts amateurs et m diateurs renouant la cha ne des savoirs Le m diateur n y est plus le cha non r duit pour connecter un m dia et un individu usager mais une personne l intersection de plusieurs comp tences savantes et popu laires afin de les faire circuler qu elles apprennent l une de l autre Par exemple tout syst me symbolique ayant contri bu imposer les st r otypes de genres comme l analyse Fran oise H ritier proposer des relectures et interpr tations d bouchant sur des catalographies in dites des st r o types de genres dans les diff rentes musiques identifiant par l m me par o ces st r otypes nous touchent et nous p n trent conduit des d veloppements qui in vitablement du moins j esp re que cela sautera aux yeux favorisent une production de subjectivit un peu plus disruptive et donc positive constructive que le conseil bas sur les logiques fer m es de l algorithme si tu as aim cela tu aimeras ceci aussi parce que d autres que toi l ont aim selon une similarit de go ts et de parcours Fait partie de cette exp rience la constitution d une quipe de m diateurs Dont le profil ne peut tre transpos tel quel de celui qui a d j t formalis pour les lieux mus aux puisque le mat riau est tr s diff rent plus h
238. ution par annotation vocale con u par l Iri ill 2 En effet la large mise disposition de ces f Frncai 2 01 44 27 La morue seen Diese lai 1 E d Frun olse Balibar 2 2149 55 _ 0 Mers dr archives pose entre autre un probl me de d naturation de la iE EE m moire de ces v nements encore largement soutenue parle ennu i mmm Fins a 2 S Fran oise TRalibar 2 01113 2B gy res dang n na fm ml ib A t moignage vivant des protagonistes C est la raison gui nous trn pen pr 1 Farta Fm ia Hih F bh AG O m B Fe ET pu pousse proposer alors aux t moins de l poque d annoter ces moment wiem pir ymu uan archives par le biais d un enregistreur vocal gui va prolonger em Y A O ide wyi an ia cm 6 http digital studies org i ieo mn nm 7 Collectifs vid o et exp riences militantes France 1968 1981 s minaire INHA du 22 octobre 2012 3 Lignes de temps 18 Sib oth gue s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE MX octobre 2013 Dans le champ num rique cette question de Varticulation du synchrone et de l asynchrone se double d une probl ma tique de synchronisation des flux de contribution mis par plusieurs lecteurs par exemple sur le r seau Twitter et en contexte de social TV commentaires pendant la diffusion de l mission l aide d un second cran smartphone ou tablette
239. uveaux services une organisation que l on n avait pas envi sag e ou un point de vue totalement diff rent du n tre Parmi les posters remarqu s cette ann e on a pu voir e Sound of sheets playing the book une m thode d introduction aux documents musicaux en biblio th que en jouant de la musique et en chantant Finlande e Travelling exhibition on Intellectual Freedom in Libraries un poster met tant en lien la question de la censure au Japon et le c l bre ouvrage Library wars d clin en livre manga anime et film Japon e La pr sentation du livre nouvelle ment paru sous l gide de l Ifla The green library Die gr ne bibliothek gt gui recense les biblioth gues vertes en Europe notamment Allemagne 3 Petra Hauke Karen Latimer et Klaus Ulrich Werner The Green Library The challenge of environmental sustainability Die gr ne Bibliothek kologische Nachhaltigkeit in der Praxis De Gruyter Saur Ifla 2013 Ifla Publications n 161 www ifla org publications ifla publications series 161 en Asie en Australie et aux tats Unis Allemagne e des syndicalistes norv giens mais gu est ce qu ils font l Norv ge e un poster sur les ressources lec tronigues pour les chercheurs et les tudiants appel Oui utilise la biblioth gue pendant le Nouvel An Serbie e Trouble in Paradise bullying Incivility and Mobbing in Librari
240. x du th me aux moyens utilis s repose sur le ou les biblioth caires impliqu s dans le projet Elles sont bas es sur le volontariat et l envie manifest e par chacun de partager quelque chose avec le public que ce soit ses passions ou ses r centes d couvertes Comme elles se d roulent dans la salle d di e aux animations diff rents outils sont la disposition du m diateur enceintes crans de projection acc s Internet ce qui permet de m ler les supports CD DVD vid o Youtube Powerpoint ou encore musique vivante beaucoup de nos collaborateurs tant d excellents musiciens amateurs Beaucoup plus qu une simple num ration de coups de c ur elles sont de v ritables expos s ax s sur la vie d un compositeur l histoire d un courant musical ou encore les diff rentes facettes d un instrument ce qui fait qu un travail en amont assez approfondi est n cessaire pour les r aliser Nous avons donc rapidement compris qu il fallait essayer de rentabiliser cet effort en pr sentant plusieurs fois la m me conf rence notre public la biblioth que au cours d un petit d jeuner musical mensuel d abord mais galement en direction des publics emp ch s cibles avec lesquels nous esp rions travailler d s les premi res r flexions sur la m dia tion culturelle prison h pital usager du CASVP 1 Le Centre d action sociale de la Ville de Paris CASVP est un tablissement public munici
241. yle ou la forme qui convient celui qui l on s adresse de telle sorte qu il ne puisse pas se dire a priori que telle proposition n est pas pour lui Toute la difficult et la beaut du travail de m diation culturelle tiennent dans cette interrogation Comment faire signe qui l on veut faire signe Vous aurez not au passage que faire signe qui l on veut faire signe suppose une d cision et une d termination N PFI DD DP UY EFFET IEEE ET Au Pavillon Blanc de Colomiers Le m diateur culturel sait bien qu il y a parmi les citoyens toute une cat gorie socialement situ e susceptible d adh rer spontan ment quelque proposition d exposition savante que ce soit Ceux qui fr quentent si volontiers colloques conf rences et salons de th et dont la pr sence nous rassure si sou vent sur le sens m me de notre action ll ne s agit nullement ici bien entendu de sugg rer qu ils pourraient tre n glig s en tant que public potentiel Cela signifie simplement que l infor mation leur attention ne demandera pas d effort extraordi naire Pour eux l ordinaire de la communication suffit C est bien pour les autres pour ceux qui rien n est ordi nairement propos de cet ordre qu il s agit d inventer en les ajustant des propositions qu ils ne pourront pas refuser parce qu ils les reconna tront comme leur tant adress es Au plus pr s du lieu o il exerce son

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