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Cantines bio,mode d`emploi - Crédit Agricole Toulouse 31

1. Perspectives pour P Les signes d une reprise de la croissance sont perceptibles mais son rythme devrait rester faible en 2011 du fait entre autres N de la n cessaire ma trise des d ficits publics En la mati re la strat gie diff re entre Union europ enne et tats Unis suite page 4 Ce support n est pas un document contractuel Cantines DIO mode d emploi Les lus locaux sont amen s r organiser la constitution des menus de leurs cantines scolaires le Grenelle de l environnement faisant la part belle aux denr es issues de l agriculture biologique Les int grer la restauration collective demande un certain nombre d ajustements ertaines cantines sco C laires souffrent parfois d une mauvaise r pu tation En cause le pi tre quilibre des repas la prio rit donn e au moins disant dans le choix des aliments et la constante recherche d co nomies r aliser sur ce poste Pourtant le tableau n est pas si noir et la situation tend m me s am liorer Plusieurs l ments viennent expliquer cette volution notamment le Plan national nutrition sant PNNS lanc en 2001 et le Grenelle de l environnement qui pr voit l int gration de denr es bio dans la restauration collective avec un objectif de 20 d ici 2012 Selon les chiffres de l Agence Bio en 2009 un en fant sur trois a d j eu un repas avec des produits biologiques dans son restaurant scolaire contre un en
2. d marche pertinente doit privil gier les la lettre E n 1 2011 du Cr dit Agricole circuits courts pour diminuer ses missions de gaz effet de serre Un probl me subsiste le Code des march s publics a volu et autorise l utilisa tion de la clause environne mentale dans la passation des march s mais il ne pr voit pas l int gration d un crit re de proximit Quelques solu tions permettent de contourner cette lacune Lons le Saunier a pris en charge l abattage et la d coupe de la viande en passant un march pour des vaches vivantes elle est assu r e qu elles sont issues d un levage local Mouans Sar toux la ville a int gr le bio produit par produit et pratique l allotissement pour s appro visionner les lots sont tr s finement pr par s en fonction de la production locale Il est galement possible d int grer le bilan carbone du fournis seur comme crit re de choix Ces deux villes g rent directe ment la restauration scolaire Dans le cas d une d l gation de service public la collectivit Pourquoi avoir mis en place une r gie municipale agricole pour approvisionner vos cantines scolaires G P La production locale ne peut pas subvenir Gilles P role adjoint l enfance et l ducation Mouans Sartoux Alpes Maritimes aux besoins de la collectivit un accompa gnement s est donc av r n cessaire La ville a achet un terrain de 4 hectares in
3. initiative leur expliquer la diff rence entre agriculture biologique et conventionnelle organiser la visite d une ferme leur faire d couvrir de nouvelles saveurs Mais c est galement les sen sibiliser au gaspillage et par cons quent limiter le surco t La ville de Mouans Sartoux a lanc une initiative int res sante et efficace Un syst me la lettre du Cr dit Agricole de tri des d chets a t mis en place dans les cantines la fin de leur repas deux pou belles sont la disposition des l ves une pour les d chets qui auraient pu tre consom m s restes de nourriture une autre pour les d chets finaux pots de yaourts os etc Ils prennent ainsi conscience du g chis de nourriture il vaut mieux servir de pe tites portions et se resservi les agents ont pris l habitude de travailler ainsi dans les can tines commente Gilles P role Nous r cup rons ensuite les chifires des pes es et ana lysons les jours de pic nous recherchons alors s il y a un probl me sur une recette ou un produit Le tri devient un outil de gestion utile W Plan national nutrition sant Le premier Plan national nutrition sant PNNS 1 a eu pour but d am liorer l tat de sant de la population en portant ses efforts sur la nutrition Elle est un facteur de protection ou de risque pour un grand nombre de pathologies courantes cancer maladies cardiovasculaire
4. emin d une croissance saine et durable Nous tablons sur une croissance moyenne d environ 1 5 en 2011 en zone euro Dans ce contexte de croissance molle les politiques mon taires devraient rester accommodan tes Chacune leur mani re la Federal Reserve et la Banque centrale europ enne font preuve de pragmatisme et soutiennent la croissance En vertu de son double mandat croissance inflation la Fed ne devrait pas remonter ses taux avant de constater un mieux sensible sur le front de l emploi avec une premi re hausse envisageable au troisi me trimestre 2012 En revanche la BCE devrait agir plus t t d s le premier trimestre 2012 press e qu elle est de re trouver un niveau de taux direc teur plus conforme ce sch ma de reprise m me molle Reprise du dollar Les march s obligataires de vraient retrouver une confi guration plus conforme ce sch ma de reprise Cependant les hausses de taux sans risque vont rester limit es en ampleur 4 pour le 10 ans am ricain 3 5 pour le Bund allemand et 4 pour l obli gation assimilable du Tr sor OAT 10 ans fin 2011 dans un contexte o le bon enclen chement dans la s quence de la reprise risque de subir quelques rat s ranimant pisodiquement des incertitudes favorables des achats refuge Enfin sur le march des changes le dollar devrait re gagner du terrain Les march s vont continuer percevoir le risque euro comme
5. exploit depuis plus de 20 ans et l a transform en r gie agricole bio pour alimenter ses cantines Elle a embauch un agriculteur et nous avons pour objectif de produire 15 tonnes de l gumes cette ann e 30 tonnes en 2012 Cela nous permet de fonctionner en circuit tr s court En cas de p nurie sur un produit nous repasserons un march sur le lot en question Comment l initiative est elle per ue G P Nous avons associ les enfants Ils sont tr s enthousiastes l id e de manger la cantine des aliments qu ils ont eux m mes plant s C est le moyen d introduire dans leurs assiettes des denr es qu ils n auraient pas forc ment appr ci es autrement par exemple les courges et les f ves Pour la commune ce circuit procure une grande satisfaction peut soit attendre le renou vellement de la d l gation pour pr voir la fourniture de produits bio dans la prochaine prestation soit modifier le contrat existant par voie d ave nant apr s n gociation ourco t maltrisable L int gration de produits bio entra ne un surco t du moins court terme en vitant les engrais et les pesticides le rendement baisse et la main d uvre n cessairement plus nombreuse implique un sur croit de d penses De plus l insuffisance actuelle de l offre ne permet pas de faire jouer la concurrence Ce surco t n est pas n cessairement r percut sur les familles la collectivit pouvant
6. fant sur quatre en 2008 et 75 des parents d enfants qui n en ont jamais eu le souhaiteraient L agriculture biologique assure un mode de production plus respectueux de l environne ment et du bien tre animal Il s agit de privil gier la lutte biologique sur l usage de pes ticides de synth se de refuser l utilisation d organismes g n tiquement modifi s et de pr server les sols en pratiquant la rotation des cultures Un choix responsable L levage doit galement se conformer certaines pra tiques les animaux b n ficient d une alimentation biologique et sont soign s au moyen de m decines douces Gr ce ses m rites le bio s int gre parfai tement dans une politique d achats coresponsables C est aussi l assurance d une plus grande s curit alimentaire La plupart des pr curseurs du bio dans la restauration scolaire se sont lanc s dans la d marche suite des probl mes d origine structurer la fili re Pour les agriculteurs la crainte de ne pas trouver de d bouch s leur production est le principal frein une conversion Ils ont besoin de p renniser leurs circuits de vente Il est alors pertinent pour les lus de se rapprocher des producteurs locaux ensemble ils peuvent ainsi d terminer les besoins de la collectivit et les capacit s de production des agriculteurs Lons le Saunier par exemple a incit la conversion les producteurs de bl au d but de sa d marche et
7. la lettre du Cr dit Agricole www credit agricole fr Gantines L ric Dolig s nateur et pr sident du conseil g n ral du Loiret devrait cc ss prochainement rendre ses DS A MOSS Pense Vi 1 Dom conclusions sur la mission CORTE if confi e par le pr sident MEL ZGA Ze m 6 a de la R publique visant tudier les mises aux normes s imposant aux collectivit s locales en vue d identifier celles qui doivent tre prioritairement modifi es en raison de leur caract re inadapt et co teux Ind pendamment des propositions qui maneront de cette mission de nombreuses collectivit s se sont engag es dans une d marche volontariste de mise aux normes environnementales de leurs b timents administratifs le programme haute qualit environnementale Porter 20 la part des produits bio dans les cantines mis en place par la Banque scolaires d ici 2012 tel est l objectif atteindre pour les lus europ enne d investissement rg Ds Le d fi est d envergure et de nombreuses questions se posent devrait faciliter le financement ka j Fa de ces travaux De m me des comment s approvisionner ma triser le surco t sensibiliser communes pionni res dans les l ves et les agents la d marche Quelques exemples o A oa S a et des conseils pour une int gration r ussie suite page les cantines scolaires nous font part dans ce num ro de leur exp rience
8. la ville s est enga g e acheter une partie de la production L occasion de produire du pain bio pour ses cantines en se rapprochant d un meunier et d un boulanger Pour les yaourts la commune a mis en place un partenariat avec l cole nationale d industrie laiti re ENIL de Poligny depuis 2007 100 des yaourts consomm s sont bio La d marche se veut donc globale et implique de nombreux acteurs du territoire Les lus locaux ont ainsi la possibilit de relancer l agriculture locale plus res pectueuse de l environnement et des cosyst mes mt sanitaire li s l environnement Mouans Sartoux dans les Alpes Maritimes la crise de la vache folle la fin des ann es quatre vingt dix a t l l ment d clencheur Lons le Saunier Jura c est la pr sence alar mante de nitrates dans les eaux qui a amen les lus de la ville int grer le bio dans les cantines L approvisionnement Pour introduire le bio plusieurs formules sont possibles le re pas 100 bio la s lection de certains plats ou proc der par produits ou ingr dients pain viande pommes etc Selon la formule choisie il convient ensuite de d terminer leur fr quence selon qu elle est quo tidienne hebdomadaire ou oc casionnelle Dans tous les cas l int gration de produits bio dans la restauration scolaire doit s accompagner d une re cherche de productions locales En effet une collectivit sou haitant engager une
9. le prendre int grale ment sa charge Mouans Sartoux en 2010 le bio repr sentait 50 des produits pour une part financi re de 62 Quant Lons le Saunier la premi re ann e d introduction de pain bio a co t 15000 la commune Revoir les menus pour qu ils soient constitu s de produits locaux et de saison diminue terme leur prix En effet l aug mentation des d penses est souvent nulle moyen terme dans la mesure o le prix des aliments bio a tendance moins augmenter que celui des produits issus de l agriculture conventionnelle Il faut n an moins veiller au bon quilibre des repas en pr tant attention aux pr conisations du PNNS voir encadr ci contre et ne surtout pas sacrifier la qualit des produits conventionnels sensibilisation L int gration du bio a pour cons quence de modifier le travail des agents en charge de la restauration Il faut donc communiquer sur la d marche et les y impliquer Mouans Sartoux cela a entra n un sur cro t de travail Pour y r pondre les quipes ont t renforc es Elles sont heureuses du chan gement dans leurs m thodes de travail Il ne s agit plus de r chauffer des barquettes sur gel es mais d exercer leur m tier de cuisinier Ainsi les sauces et les quiches sont faites maison rapporte Gilles P role adjoint l enfance et l ducation Mouans Sartoux Aupr s des enfants il s agit de valoriser l
10. s de l ob sit ost oporose ou diab te de type 2 Une deuxi me version le PNNS 2 a t lanc e en 2006 Elle repose notamment sur la pr vention nutritionnelle gr ce l ducation et une action sur l offre alimentaire sur le d pistage et la prise en charge des troubles nutritionnels ob sit et d nutrition et sur des mesures concernant les populations sp cifiques dont les personnes en situation de pr carit Il est pr vu un nouveau PNNS 3 en 2011 n 1 2011 El Ce support n est pas un document contractuel LLU perspectives pour 2011 la lettre du Cr dit Agricole Malgr une ann e 2010 ponctu e par de nombreuses turbulences financi res la reprise s est poursuivie Toutefois son rythme demeure globalement lent dans les grands pays d velopp s otre sc nario table sur un enclenchement na turel des diff rentes ta pes de la reprise La premi re phase d acc l ration li e au red marrage m canique et re lativement rapide de l activit laisse progressivement place une phase de consolidation caract ris e par une croissance ralentie mais aussi plus auto nome et donc plus solide Les entreprises ont r alis d impor tants efforts d ajustement ce qui leur a permis de restaurer leur pro itabilit La recherche de gains de productivit qui soutient cette tendance n est pas une bonne nouvelle pour l emploi qui peine se redres ser Mais cette qu
11. te a ses limites et la logique du cycle voudrait que les cr ations d em plois et la hausse des revenus prennent le relais pour soutenir la demande et d boucher sur un processus auto entretenu de croissance N anmoins ces fac teurs autonomes de croissance vont tre brid s par des freins structurels importants avec en particulier la n cessit de purger les exc s d endettement pass s priv s et publics Croissance molle Pour all ger le poids de ces dettes les tats Unis ont fait le choix de la croissance en actionnant une fois encore les leviers budg taire et mon taire pour stimuler l activit Gr ce ces deux b quilles les 3 de croissance pour 2011 semblent port e de main L Europe qui a choisi la voie de l aust rit pour remettre les dettes publiques sur des trajectoires soutenables vit au ralenti avec des divergences croissantes suivant le degr d acuit des probl matiques d endettement dans chacun des tats membres L conomie allemande et celles des petits pays du nord de l Europe les plus vertueux sont port es par les performances de leurs ex portations et les effets d entrai nement induits sur l emploi et la demande domestique Dans les pays du sud de l Europe sous contraintes d ajustement la re prise reste chaotique et si les signaux sont encourageants sur le front budg taire il est trop t t pour crier victoire au vu des d fis relever pour retrouver le ch
12. un ventail de risques allant du meilleur l Allemagne au pire la Gr ce ce qui aura plut t tendance p naliser la monnaie euro p enne avec une cible de 1 25 fin 2011 A Sc nario pr visions de taux du CX 2 ler 2 me 3 me 4 me in dm om um Euribor 3 mois Taux 10 ans 3 3 65 3 9 4 1 OAT la lettre du Cr dit Agricole n 1 2011 D Ce support n est pas un document contractuel

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