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PSE 2 - Ministère de l`Intérieur

1. Les brancardages et le transport CIL 10 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 10 3 Saisie du brancard 3 a ou 4 quipiers b Au commandement Attention pour lever levez les quipiers se rel vent le dos plat Figure 10 4 D part 3 a ou 4 quipiers b Au commandement Attention pour avancer les quipiers secouristes pivotent d un quart de tour vers l avant sens de la marche une main tenant la poign e l autre libre sauf pour l quipier arri re dans le brancardage 3 fig 10 4 Avancez les quipiers secouristes et le brancard avancent En cours de marche les quipiers secouristes de l avant annoncent tout obstacle d s qu ils l aper oivent Pour arr ter le brancard le chef commande Attention pour arr ter arr tez Pour reposer le brancard sur le sol le chef commande Attention pour poser gt les quipiers secouristes font face au brancard et reposent la main libre sur la poign e sauf pour l quipier secouriste arri re dans le brancardage 3 Posez le brancard est descendu horizontalement et pos doucement au sol 4 2 En utilisant un chariot brancard Le brancardage d une victime 3 quipiers secouristes est plus facile en terrain plat avec un chariot brancard apr s avoir soulev le chariot et d ploy ses pieds Un quipier secouriste se place l arri re entre les hampes du chariot
2. Dans tous les cas l quipier secouriste doit se conformer aux ordres de son responsable 5 1 R aliser la reconnaissance et assurer la s curit e Rester calme e Effectuer une reconnaissance visuelle du sinistre Cette reconnaissance succincte permet de Rechercher et d valuer l existence de dangers particuliers qui menacent les victimes ou les quipes de secours et d agir en cons quence protection d gagements d urgence Donner une id e g n rale de la nature du sinistre feu explosion notamment le nombre apparent de victimes et parfois m me la nature de leurs l sions e Limiter les ventuels ph nom nes de panique et les vacuations en regroupant les personnes impliqu es Janvier 2007 CII 11 4 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 2 Rendre compte D s les premi res minutes par un message d ambiance type de sinistre et volutivit qui sera compl t transmettre par t l phone ou par radio l tat des lieux et les premi res constatations e Rester calme utiliser un langage clair et concis e Donner l interlocuteur une image pr cise de la situation En r gle g n rale c est le responsable de l quipe sur les lieux qui transmet ces informations e Annoncer qu il s agit d une SITUATION AVEC DE MULTIPLES VICTIMES e Donner les informations concernant La nature du sinistre Accident mettant en cause plusieurs v hicules VL PL autocar
3. e La protection de la zone avec les moyens imm diatement disposition cf RNC PSE e Le d gagement d urgence d une victime expos e un danger qui ne peut tre supprim e L intervention d quipes sp cialis es face des risques particuliers Cependant l quipier secouriste ne doit pas conclure trop vite et ne pas oublier qu un bilan compl mentaire est toujours n cessaire la chute d une personne d une chelle peut tr s bien avoir t provoqu e par un malaise Janvier 2007 CIH 3 2 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 3 Demander des moyens de secours compl mentaires Les secours compl mentaires doivent tre demand s imm diatement pendant le bilan circonstanciel si les moyens engag s sont insuffisants plusieurs victimes pr sence d un danger particulier 3 4 Compl ter et corriger les informations de d part En r gle g n rale l quipier secouriste dispose en se rendant sur les lieux de la mission d un certain nombre d informations Il s agit e De l adresse de l v nement e De la nature de l intervention pr sum e Le bilan circonstanciel lui permet de les compl ter et ventuellement de corriger des donn es qui sont fausses ou insuffisantes notamment e Le nombre de victimes e Leur gravit e La s curit de la zone d intervention et de l volutivit possible de la situation Tous ces renseignements seront fournis au responsable de l
4. Janvier 2007 CI 11 16 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 REMERCIEMENTS Un grand remerciement aux experts et sp cialistes qui ont collabor la r daction de ce r f rentiel national de comp tences de s curit civile et qui appartiennent aux organismes publics habilit s et aux associations nationales agr es pour les formations aux premiers secours si geant l Observatoire National du Secourisme dont les noms suivent Association d fense et secourisme Association nationale des centres d enseignement de soins d urgence Association nationale des instructeurs et moniteurs de secourisme Association nationale des premiers secours Bataillon des marins pompiers de Marseille Brigade de sapeurs pompiers de Paris Caisse nationale d assurance maladie des travailleurs salari s Direction des risques professionnels Centre fran ais de secourisme Croix rouge fran aise Electricit de France Gaz de France F d ration fran aise de sauvetage et de secourisme F d ration nationale de protection civile F d ration nationale des sapeurs pompiers de France F d ration des secouristes fran ais croix blanche Institut national de recherche et de s curit Minist re de la d fense Centre d instruction sant de l arm e de terre Minist re de l ducation nationale Minist re de l int rieur Direction g n rale de la polic
5. e De mani re accidentelle par exemple lorsqu un v tement ou une cravate se prend dans une machine ou au cours de jeu notamment chez les enfants e De fa on volontaire dans un but suicidaire ou criminel 10 1 Cons quences Si l on exerce une pression sur l ext rieur du cou les voies a riennes et les vaisseaux du cou sont comprim s l afflux d air vers les poumons et ou la circulation du sang vers le cerveau sont interrompus Lors de la pendaison sous l effet du poids du corps chute la victime peut avoir une l sion vert brale avec atteinte de la moelle pini re 10 2 Comment reconna tre Le bilan circonstanciel permet souvent de constater une pendaison ou de suspecter une strangulation corps pendu m me si une partie du corps touche le sol pr sence d un objet constrictif autour du cou La victime peut tre inconsciente pr senter un arr t cardio respiratoire ou une d tresse respiratoire L examen du cou de la victime peut montrer des marques traces de strangulation 10 3 Principe de l action de secours e Supprimer la cause tout en prot geant le rachis cervical e R aliser les gestes de secours d urgence n cessaire e Obtenir un avis m dical 10 4 Conduite tenir e Desserrer et enlever rapidement toute source de constriction du cou soutenir puis d pendre le corps en se faisant aider e Maintenir laxe t te cou tronc d s que possible e Allonger la victime au sol Janvie
6. e Inactiver le venin en pla ant la zone atteinte dans l eau chaude pendant 30 minutes au minimum ce type de venin est en g n ral d truit par la chaleur e Demander un avis m dical 3 4 4 Morsure de serpent Les serpents sont habituellement peu dangereux dans notre pays sauf sil s agit de certaines cat gories de serpents exotiques import s ou vivant naturellement dans les DOM COM La morsure de serpent est reconnaissable localement par une ou deux plaies punctiformes distantes de quelques millim tres e Allonger la victime lui demander de rester calme la rassurer Les atteintes li es aux circonstances CI 4 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e R aliser un pansement compressif sur la morsure cf RNC PSE 1 pour limiter la diffusion du venin V rifier que le pansement n interrompt pas totalement la circulation du membre vous devez pouvoir glisser un doigt dessous e Immobiliser le membre atteint l aide d une attelle cf partie sur les immobilisations La compression et l immobilisation concomitante de la zone atteinte limitent la diffusion du venin e Demander un avis m dical NB Toutes techniques d aspiration qu elles soient buccales ou laide d appareil sont formellement interdites car elles favorisent la diffusion du venin 4 PERSONNE VICTIME D UN ACCIDENT LECTRIQUE On d signe sous le terme d accident lectrique l ensemble des l sions provoqu es par le passage d
7. Il existe un risque de chute par mauvais verrouillage des cuill res 6 Entretien Apr s usage il faut laver et brosser le cadre et les cuill res avec de l eau savonneuse en insistant sur les endroits souill s puis d sinfecter l eau de Javel et rincer Laisser s cher puis lubrifier sans exc s les cliquets et les parties coulissantes du cadre huile de vaseline ou silicone Suivre les recommandations du fabriquant 7 Evaluation L axe t te cou tronc de la victime doit tre maintenu pendant toute la man uvre si un traumatisme du rachis est suspect 8 Points cl s e La t te de la victime est maintenue pendant toute la man uvre e La mise en place des cuill res doit mobiliser le moins possible la victime e La victime est correctement install e sur le brancard cuill re et les fixations sont correctement ferm es Janvier 2007 CII 9 26 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 9 6 RELEVAGE D UNE VICTIME EN POSITION PARTICULI RE 1 Justification Cette technique permet de maintenir la victime dans la position particuli re choisie si cela est n cessaire 2 Indications Chaque fois qu une victime est ou a t mise en position particuli re PLS assise demi assise jambes pli es 3 Mat riel Mat riel de portage brancard pr alablement pr par cf fiche technique 9 1 et si possible adapt recevoir une victime et la garder dans la positi
8. La mort d une personne peut survenir avant l intervention des secours la suite de gestes de r animation inefficaces ou soudainement Dans tous les cas l quipe de secours adoptera une attitude respectueuse vis vis du mort C est un facteur de r confort notable pour la famille ou son entourage Apr s avoir r alis tout ce qui tait possible pour r animer la victime et lorsque la d cision d arr ter la r animation est prise l quipier secouriste peut participer au r confort moral de la famille et des proches Apr s l annonce du d c s par le m decin l quipier secouriste peut notamment assurer le d placement et l installation du d funt dans un lit 8 6 1 La mort a se nomme C est le m decin qui constate le d c s et l annonce aux proches Cette annonce doit se faire avec tact mais simplement et avec clart Janvier 2007 CII 6 10 Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 8 6 2 Le d placement du d funt ne peut se faire que e Apr s accord de la police s il s agit d une mort accidentelle violente ou brutale e En suivant les consignes du responsable d quipe et du m decin sur place qui s informent des d sirs de la famille afin de respecter leurs convictions religieuses ou morales 8 6 3 Le cadavre doit tre voil Sur la voie publique il convient de recouvrir le corps veste drap couverture d s que possible afin de ne pas le l
9. e R conforter la m re e Installer la future maman dans la position la plus confortable pour elle e R aliser un bilan au cours duquel vous demanderez la m re ou son entourage S il s agit du premier accouchement La date et le lieu pr vus de l accouchement Sila m re a perdu les eaux depuis quand et leur couleur Si la grossesse a t normale et est suivie par un m decin un carnet de grossesse peut avoir t r dig Les ant c dents e Noter la fr quence et la dur e des contractions e Administrer de l oxyg ne la m re important pour le f tus e Demander un avis m dical et respecter les consignes du m decin e Surveiller la m re lui parler 7 1 4 L expulsion a Signes de reconnaissance L expulsion se produit naturellement La m re ressent une envie involontaire de pousser La t te du nouveau n commence appara tre entre les cuisses de la m re puis ses paules b Cons quences L expulsion ne doit pas tre rapide ni brutale Se m fier que le nouveau n ne chute pas au sol Au cours de l expulsion le cordon peut tre entour autour du cou du nouveau n et l emp cher de sortir compl tement c Principe de l action de secours e Laisser faire la nature e Ne jamais tirer sur le cordon ombilical e Eviter la chute du nouveau n e Eviter le refroidissement et l touffement du nouveau n d Conduite tenir e R duire le nombre de pers
10. e Alerter imm diatement informer de la situation afin d obtenir des secours sp cialis s et m dicaux e Examiner la victime autant que possible e Evaluer la dur e de la compression par rapport l horaire de l v nement e R aliser les gestes de secours n cessaires et possibles e Prot ger la victime du froid et des risques li s au d gagement projections e Parler la victime la rassurer surtout si celle ci n est pas accessible La lev e de la compression se fera apr s avis m dical et en pr sence d un m decin La pose de garrot ne sera jamais effectu e par l quipier secouriste sauf sur demande d un m decin 8 PERSONNE VICTIME D UNE EXPOSITION PROLONG E LA CHALEUR Plus la temp rature ambiante est lev e plus l organisme a du mal perdre de la chaleur De plus si l atmosph re est humide la sueur qui permet normalement un refroidissement du corps par vaporation ne peut plus s vaporer Dans de telles circonstances en particulier si elles sont prolong es et accompagn es d un exercice intense ou de la prise de drogues une l vation de la temp rature de l organisme se produit Janvier 2007 CII 4 10 Les atteintes li es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 8 1 Cons quences Il existe 2 diff rents types de troubles li s l exposition prolong e la chaleur e Le coup de chaleur e L insolation 8 1 1 Le coup de chaleur Le coup d
11. e Niveau de risque faible pour le mat riel qui entre en contact avec la peau intacte du patient ou sans contact direct avec le patient st thoscope tensiom tre brancard matelas coquille autres types de surfaces 6 1 D finitions Le nettoyage et la d sinfection des mat riels utilisent des d tergents et des d sinfectants Un d tergent est un produit dont la composition est sp cialement tudi e pour le nettoyage selon un processus qui permet aux salissures de se d tacher de leur substrat et d tre mises en solution ou en dispersion Un d sinfectant et un produit ou un proc d utilis pour liminer ou tuer les micro organismes et ou inactiver les virus ind sirables port s par les milieux inertes contamin s en fonction des objectifs fix s La d sinfection a pour but d liminer de fa on dirig e les germes de mani re emp cher la transmission de micro organismes potentiellement pathog nes Les produits d tergents et d sinfectants usage sur les mat riaux ne doivent pas tre utilis s sur la peau Le nettoyage d sinfection peut tre effectu de deux mani res en fonction du degr de risque e Soit en un temps en employant un produit d tergent d sinfectant e Soit en trois temps en utilisant successivement un d tergent un rin age puis un d sinfectant Les solutions d tergentes d sinfectantes doivent poss der des propri t s bact ricides fongicides et virucides conformes aux normes
12. e _Positionner correctement le capteur de lecture de la saturation e Respecter le mode d emploi de l appareil e Lire et transmettre la mesure r alis e Janvier 2007 CII 3 24 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 3 3 MESURE DE LA TEMP RATURE 1 Justification La temp rature tympanique est le reflet exact de la temp rature de l organisme Sa mesure permet de e Compl ter le bilan secouriste e Confirmer la sensation de victime chaude ou froide valuation de l aspect de la peau et des muqueuses e Mieux appr cier l tat de la victime 2 Indications La mesure de la temp rature est r alis e lorsque la victime semble anormalement chaude ou froide apr s avoir valu l aspect de la peau et des muqueuses La mesure de la temp rature d une victime est r alis e l aide d un thermom tre Seule est d crite ici la mesure de la temp rature en utilisant un thermom tre tympanique 3 Mat riel Le thermom tre tympanique est habituellement compos de fig 3 10 e Un distributeur de couvre sondes usage unique e Un cran qui affiche la temp rature ainsi que les instructions d utilisation e Un bouton qui permet d jecter le couvre sonde usage unique dans le conteneur de d chets d activit s de soin e Un bouton qui active la mesure de la temp rature e Un logement pour les batteries usage unique Comme tout mat riel l quipier secouriste doit se
13. La victime se sent mal pr sente un fort sentiment d ins curit de danger imm diat de peur de devenir folle ou de mourir prochainement La victime est le plus souvent agit e ou l inverse pr sente une stupeur Une victime anxieuse pr sente deux risques majeurs un geste auto agressif blessures comportement risques tentative de suicide ou la d compensation d une maladie sous jacente infarctus du myocarde embolie pulmonaire asthme On remarque souvent que e La pr sence d un quipier secouriste ou d un tiers lui est pr cieuse e Elle ne s oppose pas toujours ce qu on l aide La personne en difficult a besoin de dire et de partager ce qu elle prouve CAT L quipier secouriste doit favoriser cette expression verbale Son coute doit tre attentive et authentique ce qui facilitera la confiance et la prise en charge de la victime La victime est agressive ou violente cf CAT particuli re un comportement violent La victime veut ou a tent de se suicider cf CAT particuli re une tentative de suicide 5 4 Cas particulier le stress Le stress est une r action physiologique et psychologique d alarme de mobilisation et de d fense de l individu face une agression une menace ou une situation inopin e C est une r action utile focalisatrice d attention mobilisatrice d nergie et incitatrice l action Le stress et ses r percussions peuvent tre diff rents d un individu l
14. Lorsque l on se trouve en pr sence d une personne victime d un v nement traumatique il est important d identifier ces diff rentes tapes et de les respecter II n existe pas dans l imm diat et de mani re syst matique d l ment permettant de dire si une personne d veloppera ou non un syndrome psycho traumatique En cas de catastrophe avec de nombreuses victimes les CUMP du SAMU cellule d urgence m dico psychologique peuvent prendre en charge les victimes Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels CII 6 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CIT 6 14 Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 7 LES PANSEMENTS ET LES BANDAGES 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable de prot ger une l sion de la peau l aide d un pansement Plus pr cis ment il s agit de e Indiquer les r gles g n rales de mise en place d un pansement e R aliser les techniques suivantes Mettre en place un pansement pr t l emploi Maintenir un pansement l aide d un bande Maintenir un pansement l aide d un filet tubulaire Utiliser un lot membre arrach ou sectionn 2 PRINCIPES DE PANSEMENTS ET BANDAGES Les pansements et les bandages constituent l ensemble des mat riels qui sont n cessaires pour recouvrir une plaie ou une br lure qu elle soit simpl
15. en dehors des avant bras fig 9 1 b Les relevages CH 9 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Pench en avant il garde le dos plat et travaille avec les muscles des membres inf rieurs fig 9 2 a s loignant le moins possible de la position verticale lorsque cela est possible il vaut mieux s accroupir que se pencher Ces principes vitent les faux mouvements l origine de tours de reins et de douleurs dorsales D cal s e Vanna 1 Ecart s j F D l Le LE p s Non parall les Bp D Figure 9 1 Position des pieds a Equipier secouriste debout b Enx tr pied 2 2 Fermet des prises La charge est saisie pleines mains et non du bout des doigts Elle porte sur les avant bras et non sur les mains fig 9 2 b 2 3 Bonne r partition des charges Les quipiers doivent tre plusieurs 3 6 selon les cas La charge doit tre rapproch e au maximum des porteurs 2 4 Synchronisation des mouvements En quipe les mouvements doivent tre doux et synchronis s sous les ordres du chef de brancard Figure 9 2 Portage d une charge a Position des pieds b Tenue de la charge Janvier 2007 CII 9 2 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 LES DIFF RENTS MAT RIELS DE PORTAGE ET DE LEVAGE D UNE VICTIME Le mat riel de base du portage est le brancard normalis Il existe une s rie de mat riels qui peuvent aider les q
16. g rer la situation e La sid ration la personne est saisie paralys e dans ses capacit s et dans sa volont elle est dans une sorte d tat second e L agitation d sordonn e la personne est dans un tat d excitation de gesticulation non coordonn e avec une incapacit prendre une d cision La relation aux autres est aussi alt r e elle ne les reconna t pas toujours et ne les coute pas e La fuite panique la personne r agit par une fuite perdue en n coutant personne Ses capacit s de jugement et de raisonnement sont inhib es Elle pr sente un regard vide et une expression d incompr hension totale e Les actions automatiques la personne semble avoir un comportement normal mais peut pr senter des gestes m caniques r p titifs parfois inutiles Ces 4 types de r actions doivent tre identifi s en vue d adresser la personne une structure de soins m dico psychologiques 6 PRINCIPES DE L ACTION DE SECOURS DEVANT UNE SOUFFRANCE PSYCHIQUE La prise en charge d une victime qui pr sente une souffrance psychique fait partie des comp tences de l quipier secouriste Comme pour toute victime l quipier secouriste r alisera un bilan complet de la victime Mais en plus il lui faut Prendre le temps M me s il faut distinguer et traiter en priorit l urgence vitale il faut cependant prendre du temps pour assurer un r confort moral Agir en quipe Dans une q
17. la m dicalisation des victimes Son r le consiste galement rechercher des places hospitali res en fonction de la nature et de la gravit des l sions des victimes et de fournir les l ments de la cellule d urgence m dico psychologique Les SMV CIH 11 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Les associations agr es de s curit civile aux ordres du COS peuvent apporter leur concours dans toutes les phases du dispositif Les ambulanciers publics ou priv s aux ordres du DSM ils participent essentiellement aux norias d vacuation Les forces de police et de gendarmerie elles assurent le balisage et la s curisation du site l accompagnement ventuel des ambulances la mission d identification des victimes et bien s r d investigation pour d terminer si n cessaire les causes de la catastrophe 6 1 3 La cha ne de secours m dicalis e fig 11 1 P C Op rationnel A Mat riel P MA p NN H D J HOPITAL Noria d vacuation pA P Morgue g d AN non bless es Figure 11 1 La cha ne de secours m dicalis e Noria de ramassage a La zone de l avant ou chantier Le site de la catastrophe est le premier lieu des op rations de secours A l avant sur le lieu de l accident on op re Janvier 2007 Une reconnaissance pour valuer la composante principale de l intervention feux personnes incarc r es l impor
18. quipiers secouristes eux m mes q Les v hicules postes de commandement IIS peuvent appartenir aux sapeurs pompiers la police la gendarmerie ou au SAMU Ils se situent au plus pr s de l intervention en zone s curis e IIS assurent la coordination des moyens sur le site et les liaisons avec les PC arri res CODIS CCRA COD de la pr fecture h R le de l quipe secouriste au sein d un SMV Si l quipe de secouristes arrive en renfort sur un SMV son chef doit se pr senter d s son arriv e sur les lieux au responsable des op rations de secours en l occurrence le COS pour se voir attribuer une mission La mission est en r gle g n rale attribu e l quipe enti re en fonction de ses comp tences et des moyens dont elle dispose Pendant toute la dur e de la mission l quipier secouriste reste aux ordres de son chef d quipe et ex cute strictement et calmement les consignes qui lui sont donn es Au fur et mesure de l arriv e de personnels de secours plus qualifi s chefs d quipes infirmiers m decins le responsable de l quipe de secours sur place r alisera un rapport d taill de l action qui a t men e par l quipe comme Nombre de victimes prises en charges Nombre de victime par gravit e Gestes de secours r alis s e Autres informations importantes L quipe de secouriste peut se voir attribuer les missions suivantes 1 Sur le chantier e Renforcer l
19. La victime pr sente e Des maux de t te e Aucune sueur e Une peau s che rouge et tr s chaude e Des troubles du comportement et ou de la conscience e Une temp rature tr s lev e Rapidement une d tresse neurologique s installe Les atteintes li es aux circonstances CII 4 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 8 3 Principe de l action de secours Dans tous les cas soustraire la victime la cause Faire boire de l eau en petite quantit Refroidir la victime Demander un avis m dical dans tous les cas 8 4 Conduite tenir 8 4 1 Le coup de chaleur Installer la victime l abri dans un endroit frais climatis si possible Mettre la victime au repos dans la position o elle se sent le mieux Recouvrir la victime d un linge humide utiliser un brumisateur o un ventilateur pour la refroidir Chez l enfant ou le nourrisson lui faire prendre un bain Si la victime est consciente et ne vomit pas lui donner de l eau boire par petites gorg es R aliser un bilan de la victime lui prendre la temp rature et effectuer les gestes de secours qui s imposent Demander un avis m dical et respecter les conseils donn s Surveiller attentivement la victime d tresse circulatoire et r conforter la victime jusqu au relais 8 4 2 L insolation Installer la victime l abri dans un endroit frais climatis si possible Allonger la victime t te sur lev e si el
20. PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t e L quipier 1 Attention pour tourner tourner e L quipier 1 Glissez le plan dur e L quipier 2 Plan dur en position e L quipier 1 Attention pour poser poser Janvier 2007 CI 8 18 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 8 14 Installation d un bless sur un plan dur 4 2 Victime allong e sur le ventre La technique de retournement d une victime allong e sur le ventre et suspect e d une l sion de la colonne vert brale est similaire celle ci dessus C est dire que le principe de retournement la position des quipiers secouristes et la position des mains sont identiques La man uvre est guid e par l quipier secouriste qui est plac la t te de la victime Cependant dans ce cas la t te est toujours en position lat rale et doit tre ramen e en position neutre pendant le retournement de la victime La mise en place du collier cervical ne pourra se faire que lorsque la victime aura t retourn e et allong e sur le plan dur e Equipier 1 Maintenir la t te de la victime avec deux mains prise fronto occipitale fig 8 15 e La victime sera retourn e du c t oppos son regard e Glisser les mains de
21. Qualit s e Sa localisation R gion atteinte du corps e Son intensit et son volution S v rit e La dur e depuis combien de temps Temps de la plainte NB Analyser une plainte c est rechercher son PQRST Les plaintes exprim es par la victime leur analyse et la recherche des signes de gravit cf RNC PSE 1 donne des informations essentielles qui doivent tre communiqu es un m decin 2 Rechercher les ant c dents MHTA L quipier secouriste doit faire pr ciser e Si la victime pr sente une Maladie connue ou si elle a d j pr sent des malaises identiques e Si un m decin a t consult cette occasion ou si la victime a t Hospitalis e e Sila victime prend un Traitement m dical ou doit prendre des m dicaments lorsqu elle per oit ces troubles e Sila victime pr sente une Allergie connue 5 1 2 EXAMINER la victime Puis l quipier secouriste doit rechercher les signes visibles Pour cela il doit regarder les parties du corps pour lesquelles la victime se plaint de douleurs ou de sensations particuli res et transmettre toutes les anomalies constat es Janvier 2007 CI 3 8 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Cependant certaines manifestations traduisant une atteinte du cerveau doivent tre recherch es syst matiquement car elles ne s accompagnent pas de douleur ni de sensation particuli res Ce sont e Une asym trie de l expression
22. accident d avion de chemin de fer Le lieu de l accident L adresse exacte du sinistre avec ses rep res cartographiques Les risques particuliers Indiquer la pr sence de risques particuliers incendies fum es odeurs pandage de liquide pr sents ou suspect s Les mesures de s curit prendre Pr ciser si des mesures de s curit videntes imm diates doivent tre prises arr ter la circulation coupure de gaz ou d lectricit Les victimes Indiquer le nombre approximatif de victimes d c d es valides ou invalides L usage d un code couleur facilite cette estimation L accessibilit du sinistre Pr ciser les voies d acc s au sinistre qui permettent l intervention des renforts au plus vite et sans encombre Indiquer les points de rendez vous ou de transit Les secours d j sur place Indiquer les services de secours ou autres qui sont d j sur place ou qui sont n cessaires sur les lieux 5 3 Rep rer les victimes qui n cessitent des gestes de secours en priorit Lorsque la reconnaissance montre que le nombre de victimes est plus lev que celui que peut prendre en charge la premi re quipe de secours sur place il est indispensable de r aliser un rep rage des victimes C est le REP RAGE SECOURISTE Il ne se substitue nullement au tri m dical C est une op ration pr alable qui facilite les actions de l quipe secouriste arriv e en premier su
23. avant leur enl vement Il doit mettre imm diatement les d chets dans les emballages dispos s port e de main mettre imm diatement l aiguille usag e dans le collecteur objets perforants 4 R alisation 4 1 Elimination des objets perforants Pour liminer les objets perforants l quipier secouriste doit e Etre muni de gants usage unique e Poss der le collecteur en position ouverte port e de main de pr f rence fix sur un support e D poser imm diatement l objet souill dans le collecteur ne pas encapuchonner une aiguille ni la d sadapter de la seringue la main e V rifier que le niveau maximal de remplissage du collecteur ne d passe pas la limite de remplissage indiqu sur le rep re horizontal quand il existe e Fermer provisoirement le collecteur e Le fermer d finitivement lorsqu il a atteint 80 de sa capacit e A issue retirer les gants e Effectuer un lavage ou un traitement hygi nique des mains par friction 4 2 Elimination des objets solides et mous risques Pour les objets solides et mous l quipier secouriste doit e Etre muni de gants usage unique e Poss der le sac d chets mous en position ouverte port e de main e Mettre imm diatement l objet souill dans le sac Janvier 2007 CH 2 10 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Fermer le sac en tirant les lani res et en chassant l air en prenant soin de ne pa
24. dicament prescrit la victime e est non p rim e l est adapt aux troubles observ s e est administr la dose prescrite et sous surveillance e l est not sur la fiche d intervention Les affections sp cifiques CH 5 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CI 5 16 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 6 LES SOUFFRANCES PSYCHIQUES ET LES COMPORTEMENTS INHABITUELS 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable de prendre en charge une personne qui pr sente une souffrance psychique ou un comportement inhabituel Plus pr cis ment il s agit de e D finir la souffrance psychique e D finir un comportement inhabituel et ses principales causes e Identifier les diff rents types de comportements inhabituels e Pr ciser les principes de l action de secours devant une personne ou une victime qui pr sente une souffrance psychique e Pr ciser les conduites tenir devant une personne ou une victime pr sentant un comportement inhabituel e Pr ciser la conduite particuli re tenir devant les situations suivantes Un attroupement de personne une foule Un comportement violent Un refus de soins et ou de transport Une tentative de suicide Une agression sexuelle Lamort Un v nement traumatisant 2 PRINCIPE L quipier secouriste doit contribuer pr venir et soulager une vict
25. me principal reste dans ce cas la s curit des quipiers secouristes Ces derniers peuvent sans le savoir entrer en contact avec le toxique d autant plus que certains gaz mortels sont totalement inodores et invisibles comme le monoxyde de carbone 5 2 2 Les intoxications par ingestion Cette intoxication est volontaire accidentelle ou li e une erreur de dosage Des indices facilitent lors du bilan circonstanciel ou compl mentaire la reconnaissance de cette intoxication comme la pr sence e De comprim s ou de bo tes de m dicaments vides table poubelle e De flacons suspects contenu non identifi e De mat riel injection e De bouteilles d alcool e D une lettre d adieu e De plantes v n neuses ou de fruits toxiques enfants intoxication de la dinette gt 5 3 Principe de l action de secours 5 3 1 Les intoxications dues un environnement toxique e Assurer la s curit des quipiers et mettre en s curit la victime et les t moins ventuels e Informer rapidement et transmettre les signes constat s 5 3 2 Les intoxications par ingestion e Identifier autant que possible le toxique e Demander un avis m dical et suivre les instructions 5 4 Conduite tenir 5 4 1 Les intoxications dues un environnement toxique Cf partie sur les situations avec de multiples victimes e Suspecter la pr sence du toxique en fonction du bilan circonstanciel effectu
26. pression b 4 R alisation L installation d une victime sur le matelas immobilisateur d pression est effectu e en utilisant e Un brancard cuill re ou un plan dur techniques 9 4 ou 9 5 e La technique dite du pont 4 quipiers porteurs technique 9 4 Les immobilisations CIL 8 23 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 D s que la mise en place du matelas immobilisateur d pression est ordonn e la conduite tenir est la suivante e Pr parer le matelas immobilisateur d pression en l talant au sol surface plane ventuellement sur une b che de protection valve situ e aux pieds de la victime e Ouvrir le robinet et r partir les billes fig 8 18 a e Mettre en place un drap ou une couverture de survie fig 8 18 b e D poser la victime sur le matelas en utilisant une technique de relevage adapt e et retirer le dispositif de portage si n cessaire fig 8 18 c Pendant toute la man uvre la victime est munie d un collier cervical et sa t te est maintenue par un quipier secouriste jusqu ce qu elle soit immobilis e dans le matelas e Mettre en forme le matelas autour du corps de la victime Les autres quipiers situ s de part et d autre du matelas Rapprochent et maintiennent les bords lat raux le long du tronc et du bassin de la victime en s aidant des sangles de maintien du matelas fig 8 18 e Rapprochent les bords du matelas pour maintenir
27. un pansement individuel 4 3 Le pansement type C fig 7 8 e Ouvrir l emballage en plastique e Ouvrir l emballage papier et enlever la compresse e D rouler le pansement e Appliquer les compresses absorbantes sur la ou les plaies e Recourvrir la ou les compresses avec la bande maintenue l aide des pingles La compresse non absorbante peut servir de support au mat riel non utilis Figure 7 8 Mise en place d un pansement type C Janvier 2007 CH 7 6 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 4 Le pansement d urgence Ouvrir l emballage gr ce l ouverture facile Retirer le pansement de l emballage sous vide Appliquer la compresse sur la blessure et enrouler le bandage autour de la plaie ou de la zone bless e fig 7 9a Passer le bandage lastique dans la languette de maintien en plastique Tendre le bandage lastique en le ramenant en sens inverse en tirant la languette de maintien en plastique vers le bas fig 7 9b Enrouler le bandage en le serrant sur la compresse Fixez l l ment de fermeture languette une des couches du bandage lastique l aide des crochets fig 7 9c et d Figure 7 9 Mise en place d un pansement d urgence 4 5 Le pansement st rile pour br lures type SSA Ouvrir l emballage en plastique et sortir la pochette papier Ouvrir la pochette papier et sortir le pansement st rile pour br l
28. 2007 CI 5 6 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 6 2 Signes de reconnaissance IIS peuvent survenir chez une personne qui conna t son allergie ou qui pr sente ces signes pour la premi re fois Il s agit e D un coulement nasal d ternuements e D une modification de la voix qui devient rauque e D un gonflement de la peau au niveau du cou du visage et des paupi res e De l apparition de plaques rouges sur la peau avec d mangeaisons IIS peuvent tre isol s ou associ s et annoncer une d tresse respiratoire ou une d tresse circulatoire 6 3 Principe de l action de secours Devant une personne qui pr sente une r action allergique l quipier secouriste doit e Examiner la victime et r aliser les gestes de secours qui s imposent e Aider la victime s administrer un m dicament si n cessaire e Demander un avis m dical Dans tous les cas l quipier secouriste se limitera strictement r aliser les gestes secouristes enseign s 6 4 Conduite tenir Si la victime pr sente une d tresse respiratoire une d tresse circulatoire ou devient inconsciente r aliser les gestes de secours qui s imposent cf RNC PSE 1 Si la victime conna t son allergie et poss de une seringue auto injectable l aider l utiliser si elle le demande Dans tous les cas demander un avis m dical au SAMU centre 15 Surveiller la victime jusqu au relais 7 FEMME ENCEI
29. 3 12 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 6 LA SURVEILLANCE Le bilan d urgence vitale et compl mentaire aide l quipier secouriste d terminer l tat initial de la victime L tat d une victime peut toutefois s aggraver rapidement pendant sa prise en charge ou au contraire s am liorer L quipier secouriste doit surveiller la victime en permanence en e Lui parlant en lui expliquant ce qui se passe pour la r conforter e _Appr ciant son tat de conscience e Recherchant une modification de ses plaintes Avez vous plus ou moins mal la douleur est elle toujours la m me cf RNC PSE 1 e _Appr ciant l aspect de sa peau e Contr lant r guli rement la fr quence respiratoire et cardiaque Si l tat de la victime s aggrave l quipier secouriste refait un bilan d urgence vitale rend compte son responsable d quipe ou demande un avis m dical et adapte imm diatement la conduite tenir L efficacit des gestes de secours r alis s est aussi contr l e r guli rement arr t des h morragies reprise de signes de circulation ou de respiration qualit d une immobilisation protection contre le chaud le froid Lors du transport d une victime il est parfois n cessaire de renouveler le bilan compl mentaire et d effectuer les gestes appropri s toute modification de ce bilan 7 NOTIFIER ET TRANSMETTRE LES INFORMATIONS L quipier secouriste doit tre capable de tran
30. 3 5 b e Avec les doigts de l autre main localiser le pouls radial de la victime fig 3 5 c e Gonfler doucement le brassard en appuyant sur la poire jusqu ne plus percevoir le pouls radial Continuer gonfler de 30 mm de Hg en plus apr s disparition du pouls radial e D gonfler doucement le brassard en appuyant ou tournant sur la valve de d gonflage L aiguille du manom tre doit descendre sur le cadrant 2 3 mm de Hg par seconde Janvier 2007 CII 3 20 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Noter la pression sur le cadran d s que vous percevez nouveau le pouls radial Ce chiffre correspond la pression systolique fig 3 5 d e D gonfler totalement le brassard Cette m thode de mesure de la pression art rielle ne permet pas de mesurer la pression diastolique C Figure 3 5 mesure de la pression art rielle par palpation 4 2 Mesure de la pression art rielle par auscultation La mesure de la pression art rielle par auscultation n cessite un tensiom tre manuel et un st thoscope e Placer le manchon du manom tre de la m me fa on que pour la mesure de la pression art rielle par palpation e Placer les embouts du st thoscope dans les oreilles ils doivent pointer vers l avant e Localiser le pouls de l art re qui passe au milieu du pli du coude avec les doigts e Placer le pavillon du st thoscope sur le trajet de l art re juste au dessus du pouls et le maintenir a
31. 4 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 1 MAINTENIR LA T TE EN POSITION NEUTRE 1 Justification Le maintien de la t te deux mains en position neutre dans l alignement du cou et du tronc e Diminue tout pincement ou compression de la moelle pini re suite un traumatisme du rachis cervical e Limite les mouvements intempestifs de la nuque et du cou du bless e Facilite la mise en place d un collier cervical 2 Indications L quipier secouriste doit maintenir deux mains la t te du bless en position neutre e D s qu un traumatisme de la t te de la nuque ou du dos de la victime est suspect circonstances de l accident e Dans l attente d une immobilisation compl te de l axe t te cou tronc e S il ne doit pas effectuer un autre geste de secours plus urgent 3 R alisation 3 1 Victime allong e t te de la victime en position neutre Figure 8 3 Maintien de la t te deux mains a Victime consciente b Victime inconsciente e Se placer genoux dans l axe de la victime et placer les deux mains de chaque c t de sa t te e Prendre appui si possible avec les coudes sur le sol ou sur les genoux pour diminuer la fatigue fig 8 3 a e Si la victime est inconsciente maintenir son menton en avant avec 2 doigts index et majeur plac s sous l angle de la mandibule pour maintenir les voies a riennes libres fig 8 3 b e Maintenir cett
32. 7 14 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 7 4 UTILISER UN LOT MEMBRE ARRACH OU SECTIONN 1 Justification Le froid permet de pr server un membre amput dans l attente de sa r implantation 2 Indications Le lot membre arrach ou sectionn est utilis pour envelopper le membre amput et permettre son acheminement avec la victime vers l h pital L utilisation du lot membre arrach ou sectionn concerne les quipes de secours qui en sont dot es 3 Mat riel Le lot membre arrach ou sectionn fig 7 23 est compos a d un sac isotherme doubl l int rieur d une poche plastique tanche destin e recevoir le membre amput b d une paire de gants st riles c d un ou plusieurs sacs r frig rants instantan s d d un champ st rile Figure 7 23 lot membre arrach ou sectionn 4 R alisation Enfiler les gants st riles Demander un aide d ouvrir le paquet du champ st rile sans le toucher Saisir le champ st rile Envelopper le membre amput dans le champ st rile Placer le tout l int rieur du sac plastique du sac isotherme et refermer cette poche l aide du zip Activer le sac r frig rant ou se doter de glace Les pansements et les bandages CI 7 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Placer le sac r frig rant ou la glace l int rieur du sa
33. AFNOR et Europ ennes d efficacit antimicrobienne Janvier 2007 CH 2 8 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Par commodit il est plus ais d utiliser un seul produit qui convient aux surfaces mobiliers et mat riels m dico secouristes C est pourquoi il est recommand d utiliser un produit combin qui pr sente la double propri t d tre un d tergent et un d sinfectant Il peut tre utilis pour le sol et les mat riels Ce produit doit tre compatible avec les mat riels utilis s 6 2 Principes g n raux Le principe de l entretien des v hicules sanitaires et du mat riel de secourisme se d compose en trois modes d actions e _D poussi rage par essuyage humide qui limite la mise en suspension de poussi res e D tersion l aide d un d tergent qui limine les salissures e D sinfection par contact qui d truit la population microbienne r siduelle Ces tapes peuvent tre r duites en fonction du type de produit d entretien utilis Quelques principes g n raux doivent tre respect s pour toutes surfaces locaux et v hicules e Se prot ger en portant des quipements de protection individuelle e Nettoyer du propre vers le sale e Nettoyer du haut vers le bas du fond du v hicule vers l ext rieur e Travailler en commen ant par les locaux les moins contamin s e Ne pas m langer les produits d sinfectants entre eux e Respecter les dilutions les dosage
34. Il doit tre bien ajust sur le visage et son usage est limit dans le temps 2 3 heures variable selon le fournisseur Il faut viter toute manipulation du masque pendant la dur e du port sinon les mains pourraient tre contamin es Lorsque le masque a t t il doit tre limin dans les DASRI Lors du d shabillage le masque sera t en dernier et il sera suivi obligatoirement d un lavage et d une d sinfection des mains e Le masque doit tre port avant d entrer dans la pi ce o se situe la victime e Le port par la victime d un masque de type chirurgical ou de protection respiratoire sans soupape d expiration vite ou limite la diss mination des particules infectieuses e La limitation des d placements de la victime e Le nettoyage et la d sinfection du v hicule apr s le transport e Le transport individuel de la victime pas de transport collectif ou la prise en charge de la victime dans une pi ce isol e e L enveloppement de la victime dans un drap usage unique e Le port d une surblouse et d une protection des cheveux charlotte en cas de contact avec la victime ou avec des surfaces ou mat riels pouvant tre contamin s e L utilisation maximale de mat riels usage unique L hygi ne et l asepsie CII 2 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 ACCIDENT D EXPOSITION AU SANG ET PROC DURE DE SOINS IMM DIATS On d finit un AES comme toute expos
35. Le tensiom tre lectronique et automatique Il est compos fig 3 4 e D une centrale aliment e par une batterie sur laquelle s affichent les chiffres de la pression art rielle et la fr quence cardiaque e D un manchon gonflable qui sera plac autour du bras de la victime identique au tensiom tre manuel e De tuyaux qui relient le manchon la centrale Figure 3 4 tensiom tre automatique et lectronique 4 R alisation La mesure de la pression art rielle consiste relever deux chiffres par exemple 120 et 80 Ces deux chiffres repr sentent la pression en millim tres de mercure exerc e par le sang dans les art res au moment de la contraction du c ur et au moment de son rel chement Le chiffre le plus lev 120 est appel pression systolique mesure la force exerc e par le sang sur la paroi interne des art res lors de la contraction du c ur Le chiffre le plus bas 80 est appel pression diastolique 4 1 Mesure de la pression art rielle par palpation e Placer le manchon du tensiom tre autour du bras de la victime accessible et non traumatis Le bord inf rieur du brassard doit tre plac 2 cm au moins au dessus du pli du coude et le rep re art riel juste au dessus du passage de l art re au niveau du milieu du pli du coude Si le manom tre est fix au manchon celui ci doit tre visible fig 3 5 e Maintenir la poire de gonflage d une main et fermer la valve fig
36. MARCHE ET ARR T DU BRANCARDAGE 3 OU 4 1 Justification La victime ne peut ou ne doit pas se d placer par ses propres moyens 2 Indications Technique traditionnellement utilis e en terrain plat lorsque la victime doit tre transport e du lieu de sa prise en charge vers un poste de secours ou un v hicule de secours victime 3 Mat riel 3 1 Brancard normalis et sangle d amarrage cf partie sur les relevages 3 2 Le chariot brancard Il est constitu d un b ti dont la partie sup rieure comporte un brancard amovible ou non fig 10 2 et la partie inf rieure des pieds repliables command s distance par des poign es situ es au pied du brancard Il est souvent quip de roulettes qui le guident pour le chargement dans l ambulance et de barri res amovibles ou ridelles dispos es au pied et de chaque c t du brancard Figure 10 2 Chariot brancard 4 R alisation Le chef est plac le plus souvent aux pieds ce qui permet la surveillance de la victime et des quipiers 4 1 bout de bras en utilisant un brancard sans chariot Apr s avoir sangl et couvert correctement la victime le chef commande Pour le brancardage en position gt Au commandement Etes vous pr ts les quipiers secouristes s accroupissent devant leur poign e faisant face au brancard cuisses cart es le dos plat IIS saisissent la poign e deux mains fig 10 3 En position ils r pondent Pr ts
37. appuie sous les aisselles de la victime e Elle est suffisamment serr e pour ne pas bouger e La colonne vert brale repose sur l attelle e La t te de la victime est immobilis e en position neutre Les immobilisations CI 8 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 4 UTILISER UN PLAN DUR ET UN IMMOBILISATEUR DE T TE 1 Justification En immobilisant le corps entier et la t te d une victime le plan dur permet de respecter son axe t te cou tronc et limite toute aggravation d une ventuelle l sion de la moelle pini re au cours de la mobilisation ou du transport d une victime 2 Indications Le plan dur avec immobilisateur de t te est utilis pour immobiliser la colonne vert brale d une victime suspect e d un traumatisme de la colonne vert brale Le plan dur peut tre utilis pour immobiliser une victime qui est allong e sur le dos ou debout et en assurer son transport peut aussi tre utilis pour relever une victime allong e au sol dans un espace troit avant de la d placer 3 Mat riel fig 8 13 3 1 Le plan dur est constitu e Dun plan rectangulaire de dimension similaire une personne en PVC si possible radio transparent et r sistant l eau l absorption de liquide biologique ou de sang par le mat riel ne doit pas tre possible pour viter la transmission de germes infectieux Ce plan dur est quip de poign es de portage e De sangles
38. autre Il est donc important pour tout quipier secouriste de conna tre les signes du stress ses r percussions autant chez les personnes impliqu es bless es ou pas que chez les intervenants secouristes en g n ral Les r actions de stress s expriment sur diff rents registres psychologique physiologique comportemental ce titre on observe e Une l vation du niveau de vigilance et une focalisation de l attention sur le danger e Une clarification de l esprit une augmentation des capacit s d valuation et de raisonnement e Un d sir imp rieux d agir qu il s agisse de conduite de fuite ou de d fense e Un sentiment de confiance en soi Bien que le stress soit protecteur certaines manifestations peuvent para tre g nantes e Sueurs oppressions thoraciques tachycardie spasmes digestifs e Sentiments d appr hension de peur de frayeur de col re d irr alit e remblements lenteur ou maladresse automatisme des gestes Dans certaines circonstances stress d pass ou stress r p titif les capacit s d adaptation peuvent tre d pass es et inop rantes ce qui entra ne des troubles transitoires ou durables Janvier 2007 CI 6 4 Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Quatre types de r actions face un v nement traumatique montrent qu une personne cela concerne videment aussi les intervenants secouristes ne parvient pas
39. bande e Pour le membre sup rieur maintenir l ensemble l aide d une charpe simple si n cessaire e V rifier la qualit de l immobilisation cf valuation ci apr s et l tat de l extr mit du membre its g 4 b Figure 8 22 Immobilisation d une atteinte de la jambe et de la cheville l aide d attelles de Kramer 4 2 Immobilisation l aide d une attelle modelable L attelle modelable en alliage l ger est utilis e pour les immobilisations du membre sup rieur en dessous du coude et du membre inf rieur en dessous du genou Janvier 2007 CII 8 28 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 2 1 Pour le membre sup rieur Le membre bless est maintenu par un quipier secouriste au niveau de l articulation sus et Sous jacente au traumatisme ventuellement apr s r alignement jusqu la mise en place de l attelle e Equipier 2 Choisir l attelle adapt e et de longueur convenable et lui donner la forme attendue fig 8 23 a e Placer l attelle contre le segment traumatis en prenant soin d englober l articulation sus et sous jacente puis rabattre ses c t s pour lui donner la forme d une goutti re L quipier secouriste qui soutient le membre bless peut alors d placer ses mains pour maintenir l attelle contre le membre fig 8 23 b e Maintenir l attelle en position l aide des sangles auto agrippantes fig 8 23 c e Maintenir si n ce
40. bassin e Equipiers 1 et 3 Se placer de part et d autre de la victime maintenir le plan dur avec une main en passant les avant bras sous les aisselles de la victime et la t te de la victime avec l autre main situ e l avant du plan dur fig 8 16 b e Equipiers 1 3 Aux ordres de l quipier 2 allonger la victime en basculant en arri re le plan dur et la victime dans la direction de l quipier qui maintient le plan dur fig 8 16 c Pendant cette bascule il faut s assurer que la t te de la victime reste au contact du plan dur et dans l axe du tronc Pour cela il faut accompagner le mouvement d allongement de la victime et ne jamais l cher la t te fig 8 16 d e D s que la victime est au sol poursuivre son examen et son immobilisation comme pr c demment Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t e L quipier 1 Attention pour basculer basculer e L quipier 1 Poser ad N T F n rean A 0 Figure 8 16 Immobilisation d un bless en position debout sur un plan dur variante Les immobilisations CH 8 21 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 Risques Correctement install e sur un plan dur une victime suspect e d un traumatisme de la colonne vert brale est immobilis e Le contr le de la motricit et de la sensibilit avan
41. br lure grave e Demander un avis m dical quelle que soit la gravit des l sions 5 PERSONNE VICTIME D UNE INTOXICATION On appelle intoxication un trouble engendr par la p n tration dans l organisme d une substance appel e poison ou toxique Les atteintes li es aux circonstances CI 4 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Les poisons ou toxiques sont tr s nombreux Il peut s agir d aliments contamin s de plantes v n neuses de toxiques domestiques lessives d tergents d capants d sherbants ou de toxiques industriels gaz toxiques produits chimiques Les drogues les m dicaments et l alcool peuvent galement provoquer des intoxications Un poison peut p n trer dans l organisme par e Ingestion Le poison est aval et absorb par le tube digestif aliments contamin s m dicaments produits domestiques e Inhalation Le poison p n tre par les voies respiratoires et est absorb dans l organisme par les poumons gaz toxiques a rosols e Injection Le poison p n tre dans l organisme par une plaie venins piq res e Absorption Le poison p n tre dans l organisme travers la peau saine produits industriels d sherbants pesticides Les intoxications peuvent tre d origine accidentelle ou volontaire 5 1 Cons quences La gravit d une intoxication varie en fonction de la nature du toxique et de la quantit de substance toxique qui a p n
42. cessaire la frange dans le seau n 2 puis la tremper nouveau dans le seau n 1 Janvier 2007 CIH 2 14 L hygi ne et l asepsie 8 9 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 D s que l eau du seau n 2 devient suffisamment trouble la vider et remplir le seau n 2 d eau claire Recommencer ces tapes autant de fois que le sol de la cellule sanitaire n est pas propre visuellement 10 Laisser s cher le sol avant de p n trer dans la cellule sanitaire 11 Vider les deux seaux les rincer essorer et rincer la frange au besoin la laver en machine laver s par ment de tout linge et laisser le tout s cher b Nettoyage et d sinfection de la cabine de conduite 1 2 3 4 A l aide d un aspirateur aspirer m thodiquement les si ges puis le sol en maintenant le corps de l aspirateur l ext rieur du v hicule A l aide d un pulv risateur de solution d tergente d sinfectante nettoyer le tableau de bord le volant le levier de vitesse les manettes le frein main les portes int rieures et particuli rement les poign es les appareils de communication radios t l phones mobiles Ne pas effectuer de pulv risation directe sur les mat riels sensibles aux projections humides Etaler la solution pulv ris e sur ce mat riel l aide d une lavette en non tiss usage unique propre et s che laisser s cher et ne pas rincer R aliser les tapes 3 11 du protocole pr c de
43. connaissance technique pr alable L quipier secouriste doit donc tre capable de s int grer au sein d une quipe de secours pour prendre en charge sur les plans technique et humain une victime d un accident ou d une d tresse vitale afin de la mettre dans les meilleures conditions possibles pour une ventuelle prise en charge m dicale ult rieure ce titre il doit aussi savoir dialoguer avec les quipes m dicales qui seront appel es prendre le relais et le cas ch ant s int grer leur action La mise en uvre sur le terrain dans des conditions parfois particuli rement difficiles des comp tences contenues dans l unit d enseignement Premiers secours en quipe de niveau 2 en est la n cessaire condition Pr ambule Table des mati res CI 0 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CI 0 2 Pr ambule Table des mati res PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TABLE DES MATI RES Page Titre 1 CADRE JURIDIQUE Chapitre 1 Champ d application CIl 1 1 1 Chapitre 2 Termes et d finitions CIl 1 2 1 Chapitre 3 Fiche unit d enseignement PSE 2 CIl 1 3 1 Titre 2 COMP TENCES DE L QUIPIER SECOURISTE Partie 1 L quipier secouriste Clil 1 1 Partie 2 Hygi ne et asepsie CIl 2 1 Partie 3 Les bilans CI 3 1 Partie 4 Les atteintes li es aux circonstances Cil 4 1 Partie 5 Les affections sp cifiques CIT 5 1 Partie 6 Les souffrances psychiques et les comp
44. constitu de deux parties qu on glisse lat ralement sous le bless puis qu on r unit pour constituer un brancard rigide fig 9 8 Le mat riel en m tal inoxydable ou en PVC est constitu e D un cadre tubulaire large de 43 cm au niveau du tronc dont les montants permettent le portage e De lames pleines l g rement incurv es inclin es vers l int rieur permettant la cueillette de la victime Le cadre tubulaire est r glable en longueur et permet par deux syst mes encliquetables et articul s l ouverture en ventail ou la dissociation du brancard en deux parties Trois sangles permettent l arrimage de la victime La forme en auge et les possibilit s d ouverture permettent de glisser les lames sous la victime sans la soulever Janvier 2007 CIT 9 4 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Le stockage peut s effectuer en position repli e Ce dispositif est surtout utilis pour relever une victime et la transf rer sur un autre moyen de transport Figure 9 8 Brancard cuill re 3 2 2 Le plan dur Ce mat riel est d crit dans la partie sur les immobilisations 3 2 3 Le matelas immobilisateur d pression Ce mat riel est d crit dans la partie sur les immobilisations 3 2 4 L al se portoir Elle est constitu e d un rectangle de toile paisse solide plastifi e radio transparente dont la dimension correspond la surface utile du brancard fig 9 9 Elle est m
45. cuir chevelu Cette technique ne peut tre faite sur une personne allong e suspecte d un traumatisme du rachis cervical du fait de l obligation de lever la t te de la victime pour passer la bande 4 3 Maintien d un pansement d une plaie du thorax e Placer le pansement sur la plaie e Enrouler la bande autour du thorax de la victime e Maintenir la bande avec un morceau de ruban adh sif ou une pingle de s ret 5 Risques Un bandage serr r alis sur un segment de membre est successible d interrompre sa vascularisation Il ne faut jamais poser une bande directement sur une plaie ou une br lure 6 Evaluation Un bandage ne doit pas entra ner un effet garrot L quipier secouriste doit contr ler la circulation du membre en dessous du bandage pouls temps de recoloration cutan aspect de la peau Correctement r alis le bandage maintient solidement le pansement et assure la protection de la plaie 7 Points cl s e Les mains de l quipier secouriste sont prot g es par des gants usage unique e Le bandage maintient le pansement e La circulation d aval est maintenue Les pansements et les bandages CH 7 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 7 3 MAINTENIR UN PANSEMENT L AIDE D UN FILET TUBULAIRE 1 Justification Le filet tubulaire est l ger et tr s confortable Il vite tout ph nom ne de compression circulaire d un membre Le filet laisse la vi
46. d Interrompre la rotation d s que la victime est sur le c t pour pouvoir glisser le plan dur sous son dos Equipier 2 Examiner rapidement le dos de la victime tant qu elle est sur le c t enlever les morceaux de verre qui pourraient la blesser et glisser le plan dur sous son dos fig 8 14 d en lui donnant une inclinaison de fa on ce qu il vienne se plaquer contre le bless le maintenir dans cette position s assurer que le plan dur est bien centr sur la hauteur de la victime fig 8 14 e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Reposer la victime et le plan dur d licatement sur le sol fig 8 14 f Repositionner la victime au centre du plan dur en la faisant glisser si n cessaire fig 8 14 9 Equipier 2 Solidariser la t te de la victime au plan dur en pla ant successivement Les blocs immobilisateurs lat raux de chaque c t de la t te fig 8 14 h La sangle de fixation frontale puis mentonni re fig 8 14 i L quipier secouriste de t te peut alors rel cher le maintien de la t te Solidariser la victime sur le plan dur en utilisant des sangles au niveau de la partie sup rieure du tronc du bassin et des membres inf rieurs fig 8 14 j en s aidant ventuellement d une couverture roul e entre les jambes Contr ler et r ajuster si n cessaire les diff rentes fixations Contr ler la motricit et la sensibilit des extr mit s Les immobilisations CII 8 17 Janvier 2007
47. d exposition au sang AES e Le recouvrement de toute plaie par un pansement e L utilisation sur le brancard de draps usage unique ou lav s apr s chaque transport e Le nettoyage ou le remplacement de la couverture apr s chaque transport e L entretien des surfaces souill es voir fiche technique 3 2 Les pr cautions particuli res Les pr cautions particuli res sont compl mentaires aux pr cautions standards Elles consistent la mise en uvre de mesures barri res bas es sur les voies de transmission sp cifiques des micro organismes pathog nes transport s ou mis par la victime Elles doivent tre appliqu es pour r duire la transmission de microorganismes pathog nes comme les bact ries multi r sistantes de maladies transmissibles comme la tuberculose o particuli res li es au bio terrorisme variole charbon etc Ces pr cautions seront appliqu es sur consignes des autorit s sanitaires e Le port de gants usage unique non st riles d s l entr e dans la pi ce ou le v hicule dans lequel se situe la victime e Le lavage des mains avec un savon d sinfectant ou la d sinfection des mains par friction avec un produit hydro alcoolique avant de sortir de la pi ce ou du v hicule dans lequel se situe la victime Il ne faut plus toucher l environnement de la victime apr s avoir t les gants et s tre lav les mains e Le port par le secouriste d un masque de protection class FFP2
48. de la victime Les muqueuses sont normalement roses et la peau chaude et s che Les d tresses vitales am nent souvent une modification de cet aspect Des muqueuses p les une peau froide et ou tr s humide et des genoux marbr s traduisent une d tresse circulatoire Dans certaines formes de d tresses circulatoires la peau peut aussi tre anormalement chaude 4 4 Transmettre le bilan d urgence vitale A flissue du bilan d urgence vitale l quipier secouriste doit imm diatement informer son responsable pour lui indiquer e L ge et le sexe de la victime e L existence d une d tresse vitale vidente e La plainte principale de la victime inconscience ou autre e La pr sence d une d tresse vitale recherch e arr t respiratoire circulatoire autre d tresse e Les gestes de secours d urgence n cessaires et en cours En pr sence d une urgence vitale les gestes de secours sont d but s puis le bilan est transmis pour avis et renfort m dical Devant des signes de d tresse vidente l quipier secouriste ne doit pas perdre de temps mesurer la pression art rielle ou la saturation capillaire en oxyg ne de la victime pour transmettre le bilan d urgence vitale et obtenir un avis m dical 5 LE BILAN COMPL MENTAIRE Apr s avoir r alis un bilan d urgence vitale et d but la prise en charge d une ventuelle d tresse vitale le bilan compl mentaire permet l quipier secouriste d effectu
49. de maintien pour immobiliser la victime au niveau du thorax du bassin et des membres inf rieurs 3 2 L immobilisateur de t te est compos de e Un coussin de t te fix sur le plan dur e 2 blocs d immobilisation lat raux e 2 sangles de maintien de la t te au niveau du front et du menton 4 R alisation 4 1 Victime allong e sur le dos La technique id ale d installation d une victime allong e sur le dos sur un plan dur est la technique de roulement au sol de la victime 3 ou 4 quipiers secouristes Un aide inform au pr alable t moin peut jouer le r le du 47 intervenant secouriste il est alors plac au pied de la victime D autres techniques sont n anmoins utilisables comme la technique dite du pont 3 ou 4 porteurs ou en s aidant d un brancard cuill re Janvier 2007 CII 8 16 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 La man uvre est guid e par l quipier secouriste qui est plac la t te de la victime et qui est charg de veiller au respect de l axe t te cou tronc La victime doit tre maintenue les bras le long du corps face palmaire des mains sur les cuisses En aucun cas le membre sup rieur du c t du retournement ne doit tre plac au dessus de la t te car ce d placement entra ne un mouvement au niveau de la colonne vert brale Equipier 1 Apr s avoir mis en place un collier cervical poursuivre le maintien de la t te de la victime e
50. devront respecter un circuit pr cis en distinguant une zone propre d une zone sale et devront nettoyer et d sinfecter les plans de travail l issue des op rations 4 1 R gle g n rale A l issue de chaque transport sanitaire d une victime il convient de bien a rer le v hicule avec les portes ouvertes Quel que soit le protocole utilis il faut avant sa mise en uvre e Se laver les mains ou pratiquer un traitement hygi nique des mains avec un gel hydro alcoolique e Se prot ger par des gants usage unique non st riles et une paire de lunettes de protection e Jeter le mat riel usage unique dans les emballages pr vus en respectant les proc dures de gestion des d chets d activit s de soins risques infectieux A la fin du protocole il faut e Retirer les gants et les jeter dans le sac jaune d chets mous e Se laver les mains ou pratiquer un traitement hygi nique des mains avec un gel hydro alcoolique e Noter ce qui a t fait L hygi ne et l asepsie CH 2 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Nettoyage D sinfection ee Point d eau des mat riels Zone propre Circuit PTOP Sale Propre R serve mat riel propre ou usage unique V hicule de secours personnes Figure 2 3 Organisation d un endroit adapt aux protocoles quotidien et approfondi 4 2 Protocole simplifi a Nettoyage et d sinfection de la cellule sanita
51. en effet variable en fonction de l activit de l individu effort stress fatigue Il faut noter qu il est parfois tr s difficile de mesurer la pression art rielle essentiellement lorsqu il existe une d tresse circulatoire 3 Mat riel La mesure de la pression art rielle est possible gr ce un appareil le tensiom tre Le tensiom tre agit en mesurant la contre pression exerc e au niveau du bras par un brassard pneumatique Il existe des appareils manuels automatiques et lectroniques 3 1 Le tensiom tre manuel Le tensiom tre manuel est compos fig 3 3 e D un manchon gonflable qui sera plac autour du bras de la victime il existe en fonction de la taille des manchons adultes et enfants e D un tuyau reli une poire qui permet de gonfler le manchon Cette poire est quip e d une valve dont l ouverture permet au manchon de se d gonfler progressivement e D un manom tre qui mesure la contre pression exerc e sur le bras La prise manuelle de la pression art rielle peut n cessiter l utilisation d un st thoscope Seulement utilis e par l quipier secouriste pour la mesure de la pression art rielle le st thoscope est compos e e D une lyre l extr mit de laquelle se trouvent deux embouts qui seront plac s dans chaque oreille de l quipier secouriste e De tuyaux e D un pavillon Les bilans CII 3 19 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 2
52. et la d placer lat ralement au dessus de la chaise de transport e Poser la victime doucement sur la chaise l quipier 1 aide la r ception de la victime e Envelopper la victime avec le drap et la couverture et la sangler avant de la transporter a Figure 9 2 Victime en position assise transfert sur une chaise de transport 5 Risques Tout risque de chute de la victime lors de son relevage est vit si la technique est correctement choisie et r alis e Le respect des r gles de manutention pr c demment d crites vite l quipier secouriste de se blesser pendant la man uvre 6 Evaluation La position d attente choisie doit tre maintenue au cours de la rel ve pour viter une aggravation de l tat de la victime 7 Points cl s e La position d attente choisie doit tre maintenue pendant le relevage de la victime Les relevages CI 9 29 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 9 7 ARRIMAGE D UNE VICTIME SUR LE BRANCARD 1 Justification Les mouvements entra n s au cours du brancardage peuvent tre l origine d une chute de la victime Afin d viter cela la victime doit obligatoirement tre arrim e 2 Indications Toute victime doit tre arrim e sur un brancard ou tout autre dispositif de transport avant son brancardage 3 Mat riel Dispositif de transport de victime brancard quip d un syst me d arrimage Sangles de fixation 4 R a
53. et la position horizontale du brancard est impossible e La pente est tr s longue et le maintien du brancard en position horizontale est puisant pour les quipiers secouristes e La pente est tr s accentu e et la marche normale est impossible Janvier 2007 CI 10 14 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Dans tous les cas le chef de brancard doit veiller ce que la position d attente de la victime soit respect e 4 Risques L arrimage de la victime doit toujours tre v rifi avant la man uvre pour viter toute chute de la victime Afin de limiter les l sions dorsales les quipiers secouristes doivent garder le dos droit et travailler en fl chissant les genoux et les hanches Le respect des ordres de brancardage permettent une parfaite synchronisation des gestes et vite ainsi toute chute du brancard et de la victime 5 Points cl s Le chef de brancard surveille la victime et les autres quipiers secouristes Les ordres de brancardage sont audibles clairs et justes La position d attente de la victime doit tre respect e Le d placement de la victime est souple sans secousse ni balancement Les brancardages et le transport CIT 10 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 10 6 TRANSPORTER UNE VICTIME SUR UNE CHAISE DE TRANSPORT 1 Justification L utilisation de la chaise de transport pour d placer une victime permet de r
54. indiqu e sur le sac de fa on permettre une fermeture correcte et une pr hension par sa partie sup rieure Les emballages portent les indications suivantes e Un rep re horizontal indiquant la limite de remplissage e Le symbole danger biologique e Un pictogramme pr cisant qu il est interdit de collecter les d chets perforants non pr conditionn s e Le nom du producteur des d chets c Pour le conditionnement des emballages pr c dents Des caisses pour les DASRI et assimil s solides norme NF EN 12740 octobre 1999 sont disponibles pour regrouper les sacs pour DASRI solides et mous ainsi que les bo tes et mini collecteurs Elles seront collect es par une soci t agr e et portent les indications r glementaires fig 2 2 L hygi ne et l asepsie CH 2 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 2 2 Caisse pour les DSARI norme NF EN 12740 octobre 1999 a ouverte pr te l utilisation b ferm e pr te tre collect e 6 R GLES G N RALES D UTILISATION DES D TERGENTS ET DES D SINFECTANTS Il existe deux niveaux de risques infectieux en fonction de la nature du tissu humain avec lequel ce mat riel entre en contact lors de son utilisation e Niveau de risque moyen pour les mat riels en contact avec une muqueuse ou une peau l s e superficiellement composants de linsufflateur manuel ballons masques valves thermom tre bocal aspiration
55. la situation ce qu il a constat les gestes entrepris et l volution de la victime Il pr tera aussi son concours l quipe intervenante si le chef de cette derni re en fait la demande 9 R aliser le rapport d intervention et rendre compte son autorit L quipier secouriste notifie toutes les observations concernant sa mission le bilan de la victime et les gestes r alis s Ce rapport est tabli le plus souvent la demande de l organisme ou de l association d appartenance de l quipier sur un document interne propre sa structure d origine Les commentaires doivent tre simples clairs concis et relater les faits II constitue aussi une partie du dossier m dical du malade De m me en fin de mission l quipier secouriste rend compte son autorit d emploi 2 2 L quipier secouriste agit au sein d une quipe de secours constitu e Pour assurer sa mission l quipier secouriste a plusieurs t ches et responsabilit s 1 Intervenir rapidement et de mani re adapt e sur les lieux d un accident d un malaise ou d une aggravation brutale d une maladie Que ce soit e A partir d un poste de secours fixe organis pour assurer pr ventivement la s curit au cours de manifestations diverses e Au sein d une quipe de secours d urgence 2 Se prot ger prot ger la ou les victimes les t moins et la zone de l accident Janvier 2007 CIT 1 2 L quipier secouriste PREMIERS SECOURS
56. la victime sous ses cuisses paume contre face avant des cuisses e Installer contre la victime du c t du retournement un rembourrage de 3 4 cm d paisseur couverture pli e fig 8 15 b etc e Placer le plan dur quip de l immobilisateur de t te 10 cm environ le long de la victime du c t du retournement fig 8 15 d e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 se placer genoux sur le plan dur du c t du retournement et saisir la victime au niveau de l paule de la hanche et des membres inf rieurs fig 8 15 e e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Sur les ordres de l quipier 1 assurer en tirant une rotation de la victime pour l amener sur son c t perpendiculaire au sol Lors de cette rotation l quipier 1 accompagne le mouvement de la t te qui effectue une rotation moindre que le corps pour la ramener en position neutre fig 8 15 f e Une fois la victime sur le c t les quipiers secouristes d gagent un un leurs genoux hors du plan dur pour les appuyer sur le sol contre le plan dur fig 8 15 g e Poursuivre la rotation de la victime dans la m me direction que pr c demment pour amener la victime en position allong e sur le dos sur le plan dur fig 8 15 h e Mettre en place un collier cervical immobiliser la t te et le corps sur le plan dur Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secou
57. lai les informations recueillies aux secours publics e _ Proc der un rep rage des victimes afin de r aliser les gestes de premiers secours au profit des victimes qui en ont absolument besoin en attendant le tri effectu par des m decins Une SMV est un v nement particulier qui n cessite une m thode de travail diff rente des autres interventions L accident catastrophique effet limit ACEL est une SMV particuli re qui se d finie comme Les SMV CH 11 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Un accident ou une situation unique explosion accident de bus pid mie entra nant un afflux brutal mais relativement limit de victimes 10 100 plus ou moins gravement atteintes au plan physique et ou psychique auquel les secours ne peuvent faire face imm diatement du fait de linad quation entre les besoins et les moyens imm diatement disponibles ou de l inhibition de ces moyens par l accident e Une situation volutive feu de maison de retraite susceptible d entra ner un nombre potentiellement lev de victimes moins de 100 et qui n cessite rapidement l envoi de moyens de secours suffisants 3 LES CAUSES D UNE SMV Plusieurs types de sinistres peuvent tre l origine d une SMV Ce type de sinistre peut tre parfois l origine d un d clenchement d un plan de secours particulier 3 1 Les accidents de trafic de diff rentes natures e Routier carambolages autocars
58. le un quipier glisse une cuill re sous la victime pendant que l autre saisit la victime l paule et la hanche pour la tirer vers lui tr s l g rement et faciliter ainsi la mise en place de la cuill re sous la victime Lors de la mise en place de la 27 cuill re s assurer que cette derni re est bien en face de l autre pour faciliter sa fermeture fig 9 29 a c Pendant ce temps l quipier de t te assure le maintien de l axe t te cou tronc Une fois en place les deux parties du brancard cuill re sont r unies et solidaris es par les dispositifs encliquetables d abord celui de la t te puis celui des pieds fig 9 29 d et e S assurer de la fermeture du dispositif encliquetable en tirant lat ralement sur les deux parties du brancard fig 9 29 dj Si elle doit tre brancard e l aide de ce moyen la victime sera arrim e l aide de sangles mi L Ba r p rei ra LE Le r se NS a E EE i ea i paat F Tr 2 CNT en 54 Ta mi IN i a e Ie r Des sent Res 3 F 1 1 pap e a z Wi E F m i T 1 Los s ii L E t r i 7 F TF Ba e bo iir Tamm 4 L Les relevages CII 9 25 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 9 29 Installation d un brancard cuill re 5 Risques Eviter de pincer les parties post rieures de la victime lors de la mise en place des cuill res
59. le risque d h morragie grave et de d tresse circulatoire b Signes de reconnaissance La femme enceinte victime d une fausse couche se plaint g n ralement d une douleur du ventre Cette douleur est accompagn e d un saignement vaginal inattendu qui peut tre brutal et parfois abondant Dans certaines situations la grossesse est cach e ou m connue c Principe de l action de secours Devant une femme qui pr sente une fausse couche l quipier secouriste doit e Rassurer et r conforter la victime e Se limiter aux gestes secouristes enseign s e Demander un avis m dical Les affections sp cifiques CIT 5 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 d Conduite tenir Janvier 2007 Allonger la victime dans une position confortable la couvrir si n cessaire Lui demander la date de d but de la grossesse et si elle est suivie pour cette grossesse Si la grossesse est non connue la date des derni res r gles Proposer la victime de placer entre les cuisses des serviettes ou des pansements absorbants pour assurer une protection cf partie sur les h morragies externes Demander un avis m dical m decin traitant m decin du centre 15 Si la fausse couche survient conserver l embryon et les morceaux qui seront utilis s par le m decin pour en v rifier l int gralit et pour les analyser Sur avis m dical ou si la victime pr sente des signes de d tresse circulatoire r aliser
60. les gestes de secours qui s imposent cf partie sur les d tresses vitales Surveiller la victime sans lui donner boire CII 5 12 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 5 1 AIDER LA PRISE D UN M DICAMENT 1 Justification Certains m dicaments ont un effet rapide et tr s efficace sur certains malaises ou l aggravation brutale d une maladie Leur administration peut limiter ou retarder cette aggravation et pr venir la survenue d une d tresse 2 Indications Un quipier secouriste ne peut aider une victime prendre un m dicament que si ce dernier est utilis e Pour soulager diminuer ou faire dispara tre une douleur qui est apparue au moment du malaise ou qui vient de s aggraver e Pour am liorer l tat respiratoire d une victime Un m dicament ne peut tre administr une victime que si 2 1 Le m dicament est prescrit la victime L quipier secouriste peut aider une victime prendre son m dicament e Lorsque la victime le r clame car un m decin le lui a prescrit et qu elle doit le prendre au moment du malaise ou lorsqu elle per oit certains troubles e Ala demande du m decin r gulateur du centre 15 L oxyg ne est le seul m dicament que l quipier secouriste peut administrer une victime qui pr sente une d tresse vitale sans indication m dicale En l absence de d tresse l administration d oxygene ne peut se faire qu
61. m Elle est conditionn e dans un sachet plastique fig 9 15 Elle peut tre st rile La couverture de survie est utilis e pour prot ger du froid face argent e contre le corps de la victime de la chaleur ext rieure face dor e contre le corps de la victime mais aussi de la pluie ou du vent Figure 9 15 3 5 Sangles de fixation Les brancards modernes sont actuellement quip s ou peuvent s quiper de sangles de fixation de la victime sur le brancard fig 9 16 A d faut utiliser une sangle de 2 m tres environ pour solidariser la victime au brancard avant de d placer celui ci de Figure 9 16 EX EWIN Fi Py is gt t TRE AERA LE CES Er 4 R alisation 4 1 Montage et d montage d un brancard Le mat riel d crit ici est le brancard pliant compas sans t ti re 4 1 1 Le montage e Tenir le brancard vertical et d boucler les courroies de fixation e Ecarter les 2 hampes et d rouler la toile fig 9 17 a e Ouvrir successivement chaque compas avec le pied fig 9 17 b etc e Retourner le brancard l endroit le poser terre e V rifier la solidit des hampes et de la toile et enrouler les courroies de fixation sur elles m mes 4 1 2 Le d montage Apr s avoir nettoy et v rifi le brancard e Placer le brancard verticalement e Repousser successivement les branches de chaque compas avec le pied e Retourner le brancard et rapprocher les hampes e Rouler la t
62. marche que celle qui a permis de le r aliser l Probe ON Se pr senter et indiquer l origine du message Rappeler le lieu ou l adresse de l intervention Donner le sexe et l age approximatif de la victime Indiquer les circonstances de l accident ou de la maladie Pr ciser la plainte principale de la victime Donner les informations concernant l tat de ses fonctions vitales conscience respiration et circulation Indiquer les signes et les l sions d couverts Pr ciser les ant c dents de la victime Donner les renseignements concernant les gestes de secours r alis s ou en cours d ex cution De m me toutes les informations recueillies seront notifi es sur un document qui peut tre la fois le rapport d intervention et la fiche de liaison avec le personnel m dical qui prend en charge la victime La r daction de ces documents est sous la responsabilit du chef de la mission de secours Janvier 2007 CII 3 14 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 8 SCH MA G N RAL DE L ACTION DE SECOURS 8 1 Bilan circonstanciel APPROCHER Analyser la situation Rechercher la nature de l intervention accident maladie circonstances R aliser la protection Eventuellement d gagement d urgence Demander du renfort Faire corriger et ou compl ter les informations de d part Rechercher une d tresse Le bilan circonstanciel est en vitale r gle g n rale r alis par le bi
63. me sens mal L vanouissement peut tre la premi re r action un v nement insurmontable C est une mani re de se soustraire une r alit invivable 2 Le refus Pas moi Je n y crois pas Ce n est pas vrai La personne refuse la v rit et ce qui vient d arriver Cette phase sert se prot ger de la Situation L quipier secouriste peut aussi prouver le m me sentiment Cette phase est tout fait normale 3 L incompr hension Je ne comprends pas La victime est d pass e par un v nement qui n a pas dans un premier temps de sens C est un peu comme si la nature et la soudainet de l v nement ne pouvaient pas tre prises en compte par les capacit s psychiques habituelles d assimilation 4 La col re Pourquoi moi C est la faute de Cette tape doit permettre l quipier secouriste de comprendre pourquoi dans certaines circonstances la victime ou la famille de la victime prouve de l agressivit envers les secours Cette agressivit est une r action normale la situation C est une forme de projection sur l ext rieur de sa propre culpabilit insupportable en vue de se prot ger d une forme d accablement massif Il faut bien entendre que cette projection de type inconsciente ne s adresse pas vraiment aux quipiers secouristes s ils sont pris temporairement pour cible dans leurs attitudes ou dans leurs actions li es la m
64. mis en place la mandibule et le sternum en avant le haut du dos et la base de la t te en arri re les clavicules et les paules pr s du cou doivent tre en contact avec le collier fig 8 10 Figure 8 10 Points de contact du collier cervical Les immobilisations CII 8 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 7 Proc dure d entretien des colliers cervicaux r utilisables Le collier doit tre e Nettoy l eau savonneuse et rinc e D sinfect en respectant les r gles d hygi ne e Rang dans un sac de protection 8 Points cl s e La mise en place du collier se fait Sur une t te en position neutre Sans bouger la t te de la victime e Le collier est de taille adapt e la victime points de contact e La t te est maintenue apr s la pose jusqu immobilisation compl te Janvier 2007 CII 8 12 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 3 METTRE EN PLACE UNE ATTELLE CERVICO THORACIQUE 1 Justification L attelle cervico thoracique permet de respecter l axe t te cou tronc et limite toute aggravation au cours des manipulations n cessaires l immobilisation de la victime sur un plan dur ou un matelas immobilisateur d pression 2 Indications L attelle cervico thoracique est utilis e pour immobiliser la t te et la nuque d une victime assise ou dans un espace restreint lorsqu un traumatisme de la colonne vert brale est s
65. n rale devant la victime bilan circonstanciel bilan d urgence vitale bilans compl mentaires gestes de secours n cessaires et surveillance Toutefois il doit aussi r aliser des gestes compl mentaires sp cifiques li s l affection que pr sente la victime 3 MALADE QUI PR SENTE UNE CRISE CONVULSIVE G N RALIS E La crise convulsive se caract rise par la survenue brutale d une perte de connaissance accompagn e de mouvements de type secousses involontaires qui touchent en r gle g n rale l ensemble du corps et qui durent moins de 5 minutes Exceptionnellement elles peuvent se prolonger 3 1 Les causes Les crises convulsives peuvent avoir de nombreuses causes cf partie sur les accidents lectriques y compris e L pilepsie e Certaines maladies entra nant des l sions c r brales e Le traumatisme cr nien Les affections sp cifiques CIH 5 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Le manque d oxyg ne au niveau du cerveau e L absorption de certains poisons e La fi vre lev e notamment chez le nourrisson 3 2 Cons quences La survenue d une crise convulsive peut tre l origine e De traumatismes e D une obstruction des voies a riennes par la langue chez une victime inconsciente si elle est laiss e sur le dos ou si elle vomit e La crise convulsive peut tre le signe d une maladie grave Elle peut tre notamment le signe d un arr t cardiaque 3 3 Sig
66. ne peut pas parler e Refuse la pr sence de l quipier secouriste e Refuse la parole d un autre e Refuse de l aide CAT La pr sence de l quipier secouriste ne doit pas tre oppressante mais vigilante afin de ne pas se mettre en danger pr venir tout p ril pour la victime et au besoin faire appel aux forces de l ordre 5 2 La victime pr sente un tat de stupeur La stupeur est l oppos de l agitation Ce que la victime nous donne voir et entendre c est son SILENCE Elle n a pas envie ou pas la possibilit de parler Bien souvent en parall le elle na pas envie ou pas la possibilit de bouger Elle s exprime alors avec son regard et par son mutisme On remarque souvent qu elle ne refuse pas e La pr sence de l quipier secouriste ou d un tiers e Les paroles de l quipier secouriste e De l aide CAT S il est l gitime de demander la victime des renseignements sur la nature et sur la localisation de sa douleur l quipier secouriste doit aussi rep rer quand il g ne la victime en la pressant de questions par exemple Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels CI 6 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Si la prise en charge d une victime en tat de stupeur parait moins difficile pour l quipier secouriste que celle d une victime agit e la souffrance psychique et la gravit de cet tat n en sont pas moindres 5 3 La victime est anxieuse
67. nement anim par un professionnel psychologue psychiatre peut tre propos chaque fois qu une quipe ou un quipier secouriste vit avec culpabilit le d c s d une victime 8 7 Les r actions imm diates lors d un v nement traumatisant Les personnes peuvent subir des v nements potentiellement traumatiques Ce type d v nement pr sente les caract ristiques suivantes e Soudain et inattendu e G n re des sentiments d impuissance e G n re une peur intense effroi horreur e _ Confronte les personnes de fa on directe ou indirecte avec le r el de la mort Cet v nement est susceptible d engendrer une souffrance psychique mais aussi une v ritable maladie connus sous le nom de syndrome psycho traumatique Cette maladie peut appara tre pr cocement ou de mani re diff r e parfois plusieurs ann es apr s Il est courant de rep rer quelques phases particuli res dans les r actions d un individu face cet v nement traumatisant Leur chronologie constitue ce que l on appelle le travail de deuil le deuil tant ici pris dans son sens g n ral de perte Ces r actions sont le plus souvent des r actions normales un v nement inhabituel Les phases peuvent s imbriquer se m langer ou se masquer Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels CIT 6 I1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 1 La perte de connaissance Oh je
68. par flash ou arc lectrique lors d un court circuit e Une br lure lectrique interne sur le trajet de passage du courant dont seuls sont visibles les points d entr e et de sortie qui doivent tre syst matiquement recherch s e Des traumatismes divers en particulier de la colonne vert brale notamment cervicale si la victime a t projet e Janvier 2007 CII 4 4 Les atteintes li es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Les courants haute tension gt 1000 volts provoquent des br lures profondes Les courants de basse tension lt 1000 volts provoquent surtout des fonctionnements anarchiques du c ur fibrillation ventriculaire 4 3 Signes de reconnaissance L accident lectrique est habituellement voqu lors du bilan circonstanciel Les signes pr sent s par la victime ne sont pas sp cifiques La victime peut tre consciente ou inconsciente en arr t respiratoire ou cardio respiratoire pr senter des br lures plus ou moins tendues ou des traumatismes associ s M me si la victime ne pr sente aucun signe des manifestations secondaires peuvent appara tre Un avis m dical est indispensable 4 4 Principe de l action de secours Devant une victime d un accident lectrique l quipier secouriste doit e S assurer quil intervient en toute s curit Cf RNC PSE e R aliser les gestes de secours n cessaires face une d tresse vitale ou un ACR e Refroidir les br
69. plusieurs secteurs Chaque secteur est sous la responsabilit d un chef de secteur aux ordres de l officier ramassage b Le point de rassemblement des victimes Le PRV est une zone temporaire souvent d finie par la premi re quipe de secours sur les lieux et qui permet de rassembler en un lieu s r proche du sinistre et accessible les victimes valides ou invalides d gag es de la zone du sinistre dans l attente de la mise en place d un PMA Au PRV les intervenants secouristes peuvent assurer les gestes de premiers secours prioritaires n cessaires aux victimes les plus graves c La noria de ramassage ou petite noria La noria de ramassage permet de transporter les bless s recueillis sur le site de la catastrophe du chantier ou du PRV vers le poste m dical avanc PMA Ce transport s effectue en utilisant tous les moyens de portage disposition parfois improvis s Apr s avoir d pos les bless s au PMA les quipes de secouristes retournent vers les chantiers en apportant en r gle g n rale du mat riel de secours n cessaire la prise en charge de nouveaux bless s Dans certains cas les bless s peuvent b n ficier d un accompagnement m dical d Le poste m dical avanc PMA Le PMA est une structure de regroupement de cat gorisation d identification et de soins des victimes avant leur vacuation vers un h pital Il est justifi par la volont de prendre en charge toutes les victimes et de leur as
70. pose sur la br lure 4 rubans permettent d attacher le drap sur la victime Figure 7 5 Pansement st rile pour br lure 3 7 Les draps et champs st riles fig 7 6 St riles ils sont appliqu s directement sur une plaie ou une br lure tendue pour assurer leur protection IIS sont de dimension suffisante pour recouvrir la totalit de la l sion m me tendue Figure 7 6 Champs st riles pour br lures 4 R alisation On ne touche jamais avec les doigts m mes recouverts de gants la partie du pansement qui entrera en contact avec la plaie Les pansements et les bandages CI 7 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 1 Le pansement adh sif e Choisir le pansement en fonction des dimensions de la plaie e Le sortir de son emballage st rile e Appliquer le pansement sur la plaie simple en retirant les protections des zones autocollantes e Appliquer les parties collantes sur la peau saine puis les lisser avec le doigt 4 2 Le pansement individuel e Ouvrir l emballage sans le d chirer e Sortir le sachet st rile et l ouvrir e D rouler la bande sans toucher aux compresses absorbantes e Appliquer les compresses sur la plaie S il s agit d une plaie par balle appliquer une compresse sur le point d entr e fig 7a et l autre en la faisant coulisser sur le point de sortie fig 7 7b e Attacher la bande avec l pingle de s ret Figure 7 7 mise en place d
71. prend toutes les mesures destin es prot ger la ou les victimet s les t moins et la zone de l accident avec les moyens sa disposition L quipier secouriste CH 1 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 Acc der la victime 4 Examiner la victime rechercher et agir face une d tresse ou l atteinte d une fonction vitale une maladie ou un accident 5 R aliser ou faire r aliser correctement les gestes de secours n cessaires L quipier secouriste met en uvre ou demande de mettre en uvre par son secouriste les gestes de secours rendus n cessaires par l tat de la victime 6 Alerter les secours appropri s L quipier secouriste utilise les moyens mis sa disposition pour alerter les secours appropri s que ce soit les secours publics dans le cadre d un DPS par exemple ou alors la structure dont il d pend dans le cadre d un bin me constitu de premiers secours 7 Chercher et utiliser l aide de t moins si n cessaire L quipier secouriste peut rechercher l aide de t moins si n cessaire particuli rement l aide de titulaires d une formation de base de premiers secours notamment de l unit d enseignement Pr vention et secours civiques de niveau 1 8 Transmettre le bilan de l action r alis e et aider l quipe de secours qui arrive en renfort Si une quipe de secours ou une quipe m dicale intervient l quipier secouriste transmet le bilan de
72. quipe qui en assure la synth se et la transmission 4 LE BILAN D URGENCE VITALE Le bilan d urgence vitale a pour but de rechercher une d tresse vitale qui menace imm diatement et tr s court terme la vie de la victime et qui n cessite la mise en uvre rapide de gestes de secours avant toute autre action Il est r alis par un quipier secouriste d s que la s curit de la zone d intervention est assur e Au cours du bilan d urgence vitale l quipier secouriste doit e Rechercher une d tresse imm diatement vitale e Identifier la plainte principale de la victime e Rechercher une d tresse vitale moins vidente e ransmettre les informations recueillies 4 1 OBSERVER pour se faire une id e g n rale de la victime L approche de la victime par l quipier secouriste permet de noter rapidement e Le sexe de la victime e Son ge approximatif e L environnement imm diat qui permet de d terminer s il s agit d un bless d une personne victime d un malaise ou d une maladie en cas de doute toujours consid rer que la personne a t victime d un traumatisme e La position de la victime et l existence d une d tresse vitale vidente comme Une obstruction totale des voies a riennes Une h morragie Les bilans CII 3 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 1 1 L obstruction brutale et grave des voies a riennes Si la victime pr sente une obstruction totale des v
73. rabattables permettant de former une goutti re e Un syst me de fixation par sangles auto aggripantes Il existe diff rents types d attelles en alliage suivant la zone traumatis e et pour l enfant e TA Figure 8 20 a L Figure 8 20 b Les immobilisations CIL 8 27 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 R alisation 4 1 Immobilisation l aide d une attelle de Kramer Les attelles de Kramer sont utilis es pour les immobilisations de l avant bras du poignet o de la main Elles ne sont utilis es qu en l absence de mat riel plus adapt pour les traumatismes du membre inf rieur situ s en dessous du genou Dans ce cas elles sont utilis es par deux et plac es de part et d autre du membre bless pour pr venir sa mobilisation Le membre bless est maintenu par un quipier secouriste au niveau de l articulation sus et sous jacente au traumatisme ventuellement apr s r alignement jusqu la mise en place de l attelle fig 8 21 a e Equipier 2 Choisir une attelle de longueur convenable et la pr parer e Placer la ou les attelles de part et d autre du segment traumatis en prenant soin d englober l articulation sus et sous jacente e Si n cessaire rembourrer les espaces libres entre l attelle et le membre bless pour qu il existe un contact permanent e Maintenir la ou les attelles au membre bless l aide de liens larges ou ventuellement d une
74. s D plier le pansement en prenant soin de ne pas toucher la partie argent e Poser la face argent e alv ol e sur la br lure Attacher le pansement l aide des rubans pr vus cet effet Les pansements et les bandages CH 7 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 7 10 Mise en place d un champ st rile pour une l sion de la main 4 6 Le drap et champ st rile e Ouvrir l emballage et sortir le drap ou le champ st rile en le saisissant par ses extr mit s e D ployer le drap ou le champ en tirant dessus e Envelopper la l sion de la peau avec le drap ou le champ st rile en vitant que la partie du drap qui recouvre la l sion de la peau ne touche le sol les v tements ou l quipier secouriste fig 7 10 et 7 11 e Maintenir le drap ou le champ l aide de ruban adh sif Figure 7 11 Mise en place d un champ st rile pour une l sion du pied Janvier 2007 CH 7 8 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 Risques Un pansement peut cacher un saignement et un bandage circulaire peut faire garrot Surveiller attentivement le saignement et la circulation du membre en dessous du pansement pouls radial temps de recoloration cutan e aspect de la peau 6 Points cl s e Les mains de l quipier sont prot g es par des gants usage unique e La plaie est recouverte en totalit par le pansement e L quipier secouriste ne touche
75. serves de mat riel R animation des U A D Mise en condition on des U R zji x v Tri m dical Se J RID Secr tariat Noria de ramassage Noria d vacuation ENTR E secr tariat U R e ORD vacuation SORTIE SEE Figure 11 2 Organisation d un PMA A proximit du PMA on trouve e Un d p t mortuaire un peu l cart des 2 autres zones et gard par la police e Une zone de rassemblement des indemnes ou clop s qui ne n cessitent pas d vacuation et qui peuvent tre pris en charge par la cellule d urgence m dico psychologique Le fonctionnement du PMA est assur par e Une direction op rationnelle comprenant Un officier de sapeurs pompiers Officier PMA d sign par le COS Un M decin chef PMA d sign par le DSM Ces personnels portent une chasuble blanche avec la mention Officier PMA et M decin chef PMA e Des m decins e Des infirmiers e Des quipiers secouristes qui assistent le personnel m dical et para m dical Tous les personnels concern s portent un brassard blanc e La noria d vacuation ou grande noria La noria d vacuation a pour objectif le transport de bless s ayant b n fici d une mise en condition pr alable au PMA vers une structure hospitali re d accueil Cette noria ne peut se faire que si est mise en place e Une gestion des moyens d vacuation m dicalis s et non m dicalis s e
76. souillures ou des salissures le mat riel est non oxydable et ais ment nettoyable 3 Mat riel Un brancard cuill re Un collier cervical si la victime est suspect e d un traumatisme du rachis 4 R alisation 4 1 Pr paration du mat riel La pr paration du mat riel s op re de la fa on suivante e Si n cessaire d plier le brancard cuill re e Placer le brancard cuill re le long de la victime et r gler sa longueur en fonction de la taille du bless Le verrouiller dans cette position fig 9 28 a et b e S assurer de la rigidit du syst me en tirant sur la partie mobile c t jambes fig 9 28 C e D solidariser les deux parties du brancard fig 9 28 d e Placer la face palmaire des mains de la victime sur ses cuisses pour viter de les pincer pendant la man uvre de fermeture du brancard Janvier 2007 CII 9 24 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 9 28 Pr paration du brancard cuill re 4 2 Mise en uvre Si la victime est suspect e d un traumatisme du rachis celle ci doit tre porteuse d un collier cervical et un quipier secouriste maintient sa t te par une prise lat ro lat rale pendant toute la man uvre jusqu immobilisation compl te La mise en uvre se fait par s paration des deux cuill res du brancard Les deux quipiers secouristes se placent de chaque c t de la victime chacun muni d une cuill re du brancard A tour de r
77. soulever l g rement la victime pour permettre le passage du brancard e Au commandement glisser le brancard entre les jambes des quipiers sous la victime fig 9 26 c e Au commandement reposer doucement la victime sur le brancard e Se d gager sans heurter la victime Le chef de brancard continue maintenir l axe de la t te avant l immobilisation compl te de celle ci si n cessaire Figure 9 26 Pont am lior 4 quipiers porteurs et un aide Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t e L quipier 1 Attention pour lever lever e L quipier 1 Envoyez le brancard Halte au brancard e L quipier 1 Poser Janvier 2007 CII 9 22 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 NB S il nest pas possible de disposer le brancard dans l axe aux pieds de la victime le chef de brancard qui soutient la t te se place la t te de la victime en pont comme les autres quipiers secouristes pour laisser passer le brancard par la t te fig 9 27 Figure 9 27 Pont am lior 4 quipiers porteurs et un aide brancard gliss par la t te de la victime 5 Risques Tout risque de chute de la victime ou d une aggravation d une ventuelle l sion de la colonne vert brale est vit si la technique est correctement choisie et ex
78. trouver son quivalent dans d autres organismes ou associations de secours L objectif du transport d une victime est de permettre sa prise en charge dans les d lais les plus courts par une quipe m dicale au sein d un poste de secours d un SMUR ou d un centre hospitalier d accueil Lorsqu une victime doit tre transport e vers un centre hospitalier d accueil c est le m decin r gulateur qui choisit le moyen d vacuation 4 1 Influence du transport sur l vacuation d une victime Au cours d un transport les quipiers secouristes et plus particuli rement la victime sont SOUMIS e Aux dangers rencontr s par tout usager de la circulation e Aux inconv nients des variations de vitesse des vibrations du bruit ou d un clairage inadapt e A l isolement cr par le v hicule et l exigu t de la cellule sanitaire La conduite a un retentissement direct sur la victime lors du transport Elle peut augmenter la douleur et aggraver une d tresse circulatoire 4 2 Avant et pendant le transport La victime doit tre mise en condition install e et obligatoirement sangl e sur le brancard Elle doit tre constamment surveill e Le mat riel de secours qui est utilis ou susceptible d tre utilis pendant le transport doit tre correctement fix pour ne pas chuter ou devenir un projectile dangereux en cas de d c l ration brutale Au cours du d placement il est indispensable que le personnel de se
79. un bon appui menton sternum fig 8 9 c Il entoure le cou de la victime avec le collier et fixe les bandes auto agrippantes fig 8 9 d et e Apr s la pose du collier cervical la t te reste maintenue deux mains par l quipier secouriste plac derri re la victime fig 8 9 f CIH 8 10 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 pU Figure 8 9 Mise en place d un collier cervical Le retrait d un collier cervical ne peut tre fait que sur l indication et en pr sence d un m decin 5 Risques Une fois la t te ramen e en position neutre tout mouvement de la t te de la victime au cours de la mise en place du collier cervical doit tre proscrit pour viter une aggravation d un traumatisme de la moelle pini re Si le collier cervical n est pas de taille adapt e au cou de la victime celui ci peut e S il est trop petit permettre la flexion e S il est trop grand permettre des mouvements de bascule de la t te e S il est trop serr comprimer la trach e et les vaisseaux du cou Le collier cervical ne limite pas en totalit les mouvements de rotation et de lat ralit de la nuque C est pourquoi il doit toujours tre associ un maintien manuel ou un syst me d immobilisation plus efficace plan dur avec immobilisateur de t te attelle cervico thoracique matelas immobilisateur d pression 6 Evaluation Le collier doit tre de taille adapt e Une fois
80. un traumatisme auriculaire bilat ral lors d un accident avec explosion par exemple Attention Lors de variation brusque de temp rature ambiante passage de l ambulance l environnement ext rieur froid le thermom tre tympanique peut donner des chiffres erron s 6 Evaluation A la fin de la mesure la temp rature s affiche correctement Janvier 2007 CII 3 26 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 7 Entretien Les couvre sondes sont usage unique Nettoyer l appareil selon les recommandations du fabriquant 8 Points cl s L quipier secouriste doit e Utiliser un couvre sonde pour chaque victime e Positionner la sonde dans le conduit auditif vers l avant et en haut e Transmettre la temp rature recueillie Les bilans CIH 3 27 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 3 28 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 4 LES ATTEINTES LI ES AUX CIRCONSTANCES 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable de prendre en charge une victime d une atteinte li e aux circonstances Plus pr cis ment il s agit de e Prendre en charge une personne victime d une morsure ou d une piq re e Prendre en charge une personne victime d un accident lectrique e Prendre en charge une personne victime d une intoxication e Prendre en charge une personne victime d un effet de souffle e Prendre en charge une personne victime d une
81. AU 2 5 2 1 D chets d activit s de soins non contamin s assimilables aux ordures m nag res Dans le v hicule ou le local de soins ils doivent tre stock s dans des sacs en mati re plastique d un mod le r serv aux d chets domestiques comme par exemple les sacs destin s au tri s lectif des ordures m nag res ou dans un autre sac d une couleur diff rente de celle des emballages pour d chets mous de DASRI Une fois ces sacs pleins ils doivent tre ferm s et stock s dans un conteneur sp cifique puis vacu s selon la fili re des ordures m nag res 5 2 2 D chets d activit s de soins risques infectieux a Objets perforants Les d chets perforants usage unique doivent tre plac s syst matiquement et imm diatement apr s utilisation dans des emballages sp cifiques Ces bo tes et mini collecteurs pour les d chets perforants norme NF X 30 500 d cembre 1999 e Sont de couleur dominante jaune et r sistantes aux perforations fig 2 1 e Sont remplis au maximum 80 de leur capacit r elle e Portent les indications r glementaires et normalis es b D chets solides et mous Les sacs pour DASRI solides et mous norme NF X 30 501 f vrier 2001 sont des sacs en plastique ou des sacs en papier doubl s int rieurement de mati re plastique tanches de couleur ext rieure uniform ment jaune et d un volume maximum de 110 litres fig 2 1 b La limite de remplissage est
82. CARDAGE 1 2 8 9 Les quipiers secouristes travaillent en quipe sous la conduite d un chef La victime doit obligatoirement tre sangl e ou arrim e sur le brancard avant tout d placement Le chef place les quipiers secouristes en fonction de leur taille et de leur force Les commandements d ex cution sont le plus souvent pr c d s de commandements pr paratoires et doivent tre entendus de tous les quipiers secouristes Les mouvements doivent tre doux et synchronis s Le d placement se fait en marchant La marche doit tre souple sans secousse ni balancement de ce fait les quipiers secouristes ne doivent pas marcher au pas Le brancard doit rester le plus possible horizontal Le bless est brancard en g n ral t te en avant 10 Le chef surveille en permanence la victime et la position du brancard Janvier 2007 CIH 10 2 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 NB Tout brancardage en milieu difficile dangereux pour la victime et les quipiers n cessite l intervention d quipes et mat riels sp cialis s sauvetage et d blaiement Groupe de Recherche et d intervention en Milieu P rilleux 4 POSITIONNEMENT DANS UN V HICULE DE SECOURS VICTIME ET SURVEILLANCE PENDANT LE TRANSPORT Le v hicule de secours victime le plus souvent utilis est le V hicule de Secours et d Assistances aux Victimes VSAV des sapeurs pompiers On peut
83. E a Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE DIRECTION DE LA D FENSE ET DE LA S CURIT CIVILES M I AMFECBNIAMAE NATIONAL Comp tences de S curit civile PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PR AMBULE La loi n 2004 811 de modernisation de la s curit civile a mis en exergue la n cessit de reconna tre les diff rents acteurs de la s curit civile et parmi eux ceux qui constituent la cha ne des secours Ainsi entre le citoyen de s curit civile premier t moin d un accident ou d une d tresse et par cons quent premier intervenant destin mettre en uvre des gestes et des techniques de base ne n cessitant pas de mat riel et les secours m dicalis s hautement sp cialis s du monde hospitalier on retrouve les quipes op rationnelles d intervention de secouristes Que ceux ci appartiennent aux services de secours publics comme les sapeurs pompiers o aux associations de s curit civile agr es pour les op rations de secours missions de type A ou pour la mise en uvre de dispositifs pr visionnels de secours missions de type D les quipiers secouristes constituent les premiers l ments du secours personnes appel s en intervenir en unit constitu e Leur intervention se caract rise par la notion d quipe et donc la possibilit de coordonner des actions de secours complexes associ e l utilisation de mat riels n cessitant une
84. EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 Respecter et appliquer les consignes donn es par son responsable d quipe L action de l quipier secouriste est ici d finie par son chef qui peut lui demander e D acc der la victime e De r aliser le bilan e De pratiquer les gestes de secours n cessaires seul ou plusieurs en mettant en uvre ventuellement du mat riel de secours 4 Rendre compte L quipier secouriste doit syst matiquement apr s toute t che r alis e la demande de son chef rendre compte de l action entreprise L quipier secouriste n est ni m decin ni infirmier et son action doit se limiter la mise en pratique des gestes de secours enseign s 2 3 Maintenir ses acquis L quipier secouriste a pour devoir de maintenir ses connaissances et ses comp tences jour en participant r guli rement aux s ances de formation continue La formation continue lui permet ainsi de r aliser un retour d exp rience et d am liorer ses missions futures de mieux coordonner son action avec un ou plusieurs quipiers d apprendre utiliser les nouveaux mat riels et de prendre connaissance des nouvelles techniques et proc dures Il en va de la responsabilit de l quipier secouriste Dans le m me esprit partir du moment o un acteur de la s curit civile obtient le dipl me PSE 2 il lui appartient en sus des formations continues qui lui sont obligatoires de maintenir son niveau de comp tences
85. EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 11 LES SITUATIONS AVEC DE MULTIPLES VICTIMES 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable d assurer la prise en charge initiale de multiples victimes et de transmettre les informations n cessaires la mise en uvre d un plan de secours Plus pr cis ment il s agit de e D finir une situation multiples victimes SMV e Indiquer les causes de la SMV e Indiquer les principales cons quences d un accident avec de multiples victimes e D crire le r le de la premi re quipe de secours pr sente sur les lieux d une SMV e __S int grer dans un plan de secours particulier e D crire le r le de la premi re quipe de secours pr sente sur les lieux d un sinistre avec lib ration de substances toxiques 2 D FINITION D UNE SITUATION MULTIPLES VICTIMES L quipe de secouristes peut se retrouver dans des situations o il existe plusieurs victimes On parle alors de situation multiples victimes SMV La SMV se d finit comme un accident ou une situation avec un nombre de victimes plus lev que celui que peut prendre en charge la premi re quipe de secours sur place La premi re quipe de secours peut se retrouver pendant de nombreuses minutes seule avec de multiples victimes sans m decin sur place disponible pour en assurer le tri Son objectif est alors de e Proc der une reconnaissance rapide du site et assurer la s curit e Transmettre sans d
86. EVANT UN COMPORTEMENT INHABITUEL Comme pour toute victime l quipier secouriste r alisera un bilan complet de la victime pour rechercher des signes traduisant une cause physique ce comportement inhabituel Une personne qui pr sente un ou des comportement s inhabituel s agitation agressivit violence n cessite une approche un peu diff rente d une personne pr sentant une souffrance psychique Il faut tre vigilant et toujours valuer la situation et la dangerosit de la personne pour adapter ses comportements et d cisions S il s agit dune urgence psychiatrique le bilan pr cis fait au m decin lui permet de d finir les modalit s d action pour la suite de l intervention Si la personne repr sente un danger pour elle m me un tiers ou l quipe de secouriste il faut contacter la police cf CAT particuli re un comportement violent Il ny a pas de conduite tenir pr tablie tout d pend de l valuation de la situation qui est faite Cependant il est important de e Parler calmement et de se pr senter e Evaluer les effets de la pr sence de l entourage sur la personne aggravant ou apaisant et en fonction isoler ou non la personne en d tresse e Ne pas se sentir personnellement impliqu par l agressivit qui appelle souvent de notre part la m me r action de rejet comportement en miroir e Ne pas r pondre la violence par la violence e Ne pas prendre au pied de la le
87. Equipier 1 le chef de brancard est plac la t te de la victime qu il maintient par une prise lat ro lat rale le genou c t brancard terre l int rieur des deux hampes du brancard et contre la poign e pour la caler Equipier 2 prendre position au niveau des pieds et placer le pied c t brancard a l int rieur des poign es de mani re les bloquer Equipier 3 se placer debout au niveau du bassin de la victime et faire face au quatri me quipier plac au niveau des paules Equipier 3 s appuyant sur l paule du quatri me un pied contre la victime enjamber cette derni re et le brancard pour poser l autre pied sur la hampe oppos e et d gag e de la couverture fig 9 25 a Equipier 4 s appuyant sur l paule du troisi me enjamber son tour la victime et le brancard pour placer son pied sur la hampe d gag e de la couverture Engager ses mains sous les paules de la victime Equipier 2 se situer aux pieds de la victime et saisir les chevilles Equipier 3 engager ses mains sous la taille ou saisir les parties lat rales de la ceinture si elle est solide fig 9 25 b e Au commandement se relever en gardant le dos plat soulever le bless et le d placer lat ralement au dessus du brancard dans l axe fig 9 25 c e Poser la victime doucement sur le brancard Janvier 2007 CII 9 20 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 9 25 Pon
88. HORAIRE C Principe de transmission et pr caution Accidents d exposition au sang Les diff rents types de d chets Techniques de nettoyage et de d sinfection LES BI LANS 3 h 30 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF HORAIRE C Le bilan circonstanciel Le bilan d urgence vitale Le bilan compl mentaire Transmettre le bilan Fiche unit d enseignement CI 1 3 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 LES ATTEI NTES LI ES AUX CIRCONSTANCES 3 h 00 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF HORAIRE C Victime d une morsure ou d une piq re Victime d un accident lectrique Victime d une intoxication Victime d un effet de souffle Blast Victime d une compression prolong e des muscles Victime d une exposition prolong e la chaleur Victime d un accident d au froid Victime d une pendaison Cas concrets de synth se 0 0 0 ee OO O0O0O0O0OOOO 333353539335 OrrerrerereBPeBReKA O U U1 U1 U1 U1 U1 U1 U BRRRRRPRPRE O O U1 W N H LES AFFECTIONS SP CI FI QUES 2 h 15 VOLUME REFERENCE D cs Malade qui pr sente une crise convulsive Diab tique qui pr sente un malaise Personne qui pr sente une crise d asthme Personne victime d une r action allergique Femme enceinte Cas concrets de synth se LES SOUFFRANCES PSYCHI QUES ET LES COMPORTEMENTS I NHABI TUELS 2h 00 VOLUME REFERENCE s ns e Souffrances psychiques et comportements inhabitue
89. II 6 8 Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e En quipe il est pr f rable qu un seul et m me quipier secouriste parle la victime et si possible celui qui a le contact le plus facile avec elle e Pr ciser la victime que les intervenants secouristes sont uniquement l pour apporter de l aide et de l assistance e Eviter tout propos et geste mena ant ou toute attitude laissant penser la victime qu elle est pi g e e interroger les personnes de l entourage leur demander si la victime est coutumi re du fait et si elle a absorb de l alcool ou d autres substances toxiques e Si la victime ne pr sente aucun signe d apaisement demander le renfort des forces de l ordre Attention La prise en charge ou la neutralisation d une personne en possession d une arme fusil revolver couteau ou autre objet dangereux n est pas du r le des quipiers secouristes mais de la force publique Dans ce cas il faut rester tr s vigilant et demander imm diatement un renfort de la police ou de la gendarmerie En attendant il convient de se mettre l abri 8 3 Un refus de soins et de transport Afin de prot ger les droits de la victime et viter toute poursuite p nale l encontre des secours la l gislation en mati re de refus de soins et de transport doit tre respect e Seule une personne majeure juridiquement capable saine d esprit cla
90. Immobilisation d un membre 2 PRINCIPES G N RAUX D UNE IMMOBILISATION Toute l sion de l appareil locomoteur est g n ratrice de douleurs et peut aggraver l tat d une victime par la survenue de complications e Locales plaie atteinte des vaisseaux des nerfs de la moelle pini re e G n rales d tresse circulatoire L immobilisation correcte permet avant de d placer une victime de diminuer la douleur et de limiter la survenue de complications Il est indispensable de limiter les mouvements et d immobiliser toute atteinte de l appareil locomoteur fracture entorse avec gonflement luxation avant tout d placement et tout transport sauf en cas de danger imminent 1 1 Devant une victime qui pr sente un traumatisme cr nien et ou du rachis e Maintenir la t te et le cou en position neutre dans l alignement du tronc e Contr ler la motricit et la sensibilit de chaque extr mit avant et apr s limmobilisation e S assurer qu un seul quipier secouriste est charg de donner les ordres pour diriger la man uvre en r gle g n rale l quipier de t te e S assurer de la bonne compr hension de la man uvre avant de l ex cuter e D placer la victime d un seul bloc e Transporter la victime allong e sur le dos seule position qui permet une immobilisation correcte du rachis Les immobilisations CII 8 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Cependant comme les victimes immobili
91. Janvier 2007 Le brancard est amen perpendiculairement l obstacle tout contre celui ci fig 10 6 a Au commandement Face au brancard gt les deux quipiers secouristes avant font face au brancard en pivotant d un quart de tour L avant du brancard est pos sur l obstacle l arri re tant maintenu par le chef fig 10 6 D Les deux quipiers secouristes avant franchissent l un apr s l autre l obstacle puis saisissent les poign es avant du brancard Au commandement Envoyez gt ils le font progresser jusqu ce que l arri re du brancard touche l obstacle fig 10 6 c L arri re du brancard est pos sur l obstacle l avant tant maintenu par les 2 quipiers secouristes Le chef de brancard franchit son tour l obstacle et vient saisir les poign es avant Les 2 quipiers secouristes sans l cher le brancard coulissent le long des hampes jusqu au contact de l obstacle Au commandement Envoyez l quipe d gage le brancard de l obstacle fig 10 6 d Au commandement Attention pour poser posez le brancard est pos au sol Chacun reprend sa place CIH 10 8 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 10 6 Franchissement d obstacle 3 quipiers 4 Risques Afin de limiter les l sions dorsales les quipiers doivent garder le dos droit et travailler en fl chissant les genoux et les hanches Le respect d
92. NTE ACCOUCHEMENT FAUSSE COUCHE L quipier secouriste peut rencontrer deux situations dans lesquelles il est amen porter Secours l accouchement et la fausse couche 7 1 L accouchement L accouchement est un ph nom ne naturel qui permet une femme enceinte d expulser l enfant hors de l ut rus au terme de la grossesse La dur e de l accouchement est variable le plus souvent suffisamment long pour que l on ait le temps d emmener la femme enceinte l h pital C est pourquoi il est important de conna tre les signes annonciateurs de l accouchement 7 1 1 Description Le f tus futur enfant pr t na tre se trouve dans le ventre de la m re l int rieur d un muscle appel l ut rus Les affections sp cifiques CI 5 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Placenta Il baigne dans un liquide naturel liquide amniotique et est reli la m re par l interm diaire d un cordon Ut rus cordon ombilical l int rieur duquel transitent les vaisseaux n cessaires au d veloppement du f tus Ce Cocu dernier est reli l ut rus par le placenta fig 5 1 Vessie Rectum Vagin Figure 5 1 Position du f tus dans le ventre de la m re 7 1 2 La naissance d un enfant se d roule en trois tapes 1 Le travail A la fin de la grossesse l ut rus commence se contracter de plus en plus r guli rement et de plus en plus fort L ut rus commence s ouvrir pour pouvoir laiss
93. SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 5 UTILISER UN MATELAS IMMOBILISATEUR D PRESSION 1 Justification En immobilisant en bloc le corps d une victime le matelas immobilisateur d pression permet de respecter son axe t te cou tronc et limite toute aggravation d une ventuelle l sion de la moelle pini re et du bassin Il permet en outre d immobiliser les membres inf rieurs 2 Indications Le matelas immobilisateur d pression est utilis pour immobiliser le corps entier d une victime suspect e d un traumatisme de la t te de la colonne vert brale du bassin et ou de la cuisse Il est particuli rement indiqu si la victime pr sente de multiples l sions 3 Mat riel Le matelas immobilisateur d pression est constitu fig 8 17 a e D une enveloppe souple et tanche contenant des billes de polystyr ne expans e D un robinet permettant la sortie et l entr e de l air e D un dispositif de saisie poign es e De sangles de maintien II ne peut tre utilis qu avec une pompe d aspiration manuelle ou lectrique fig 8 17 b Son principe de fonctionnement consiste une fois la victime install e sur le matelas immobilisateur d pression aspirer l air contenu dans l enveloppe tanche Cette aspiration provoque une agglutination des petites billes qui moule et rigidifie le matelas immobilisant ainsi la victime Figure 8 17 Immobilisateur d pression a et sa pompe d
94. SMV R le de la premi re quipe Le rep rage de multiples victimes Le plan de secours particulier SYNTH SE 2 h 00 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF HORAIRE C e Cas concrets de synth se 2h00 CI1 12 1 Janvier 2007 CI 1 3 6 Fiche unit d enseignement PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 VALUATI ON inclus dans le temps de la formation O h 30 Evaluation formative Tout au long de la formation Evaluation sommative Apprentissage Cas concrets Evaluation de certification Proclamation des 0 h 10 r sultats Evaluation de la formation 0 h 20 Fiche unit d enseignement CII 1 3 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CI 1 3 8 Fiche unit d enseignement PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TITRE 2 COMP TENCES DE L QUIPIER SECOURISTE Comp tences de l quipier secouriste CII 2 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 2 Comp tences de l quipier secouriste PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 1 L QUIPIER SECOURISTE 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable d indiquer le r le et les responsabilit s d un quipier secouriste Plus pr cis ment il s agit de e Indiquer le r le et les responsabilit s d un quipier secouriste e Indiquer les connaissances et les comp tences n cessaires un quipier secouriste e Contr ler l quipement et le mat rie
95. Traumatisme cr nien e H morragies graves Cf partie sur les h morragies externes e Douleurs intenses 4 1 3 La prise de toxiques volontaire ou involontaire e L alcool intoxication aigu ou sevrage e Les stup fiants e Les m dicaments Janvier 2007 CII 6 2 Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 2 Les causes psychiques e Les troubles psychiques comme la panique les tats d pressifs ou d autres affections psychiatriques plus graves e Le stress d pass cf cas particulier 5 LES DIFF RENTS TYPES DE COMPORTEMENTS INHABITUELS Les comportements inhabituels peuvent tre des urgences d ordre psychiatrique L quipier secouriste peut se trouver devant une victime e Agit e e En tat de stupeur e Anxieuse e Agressive et ou violente e Voulant ou ayant tent de se suicider 5 1 La victime est agit e Cette agitation se traduit par une hyper activit de la victime d intensit et de dur e variable La personne tient des propos incoh rents parle beaucoup bouge dans tous les sens ne parvient pas fixer son attention ou se contr ler Cette agitation suscite souvent une r action d intol rance de l entourage Un des risques de cet tat est que par ses actions non coordonn es irr fl chies et incontr lables la personne mette en danger autrui et elle m me On remarque souvent que la personne e Ne veut pas ou
96. Une zone d embarquement des victimes dans les ambulances e Eventuellement une zone de poser des h licopt res Chaque victime vacu e doit tre en possession d une fiche d vacuation Cette fiche est attribu e soit sur site soit au secr tariat d entr e du PMA Elle est renseign e par le personnel m dical et param dical qui a pris en charge la victime et par le m decin du SAMU charg de rechercher un lieu d hospitalisation Elle pr cise le vecteur d vacuation n cessaire et la destination de la victime Janvier 2007 CH 11 10 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Elle est compos e de plusieurs feuillets ou parties Le dernier souvent cartonn accompagne la victime jusqu l h pital Aucune victime ne peut quitter le PMA sans cette fiche et sans qu une destination hospitali re ne lui ait t attribu e La noria d vacuation est dirig e par un officier de sapeur pombpier d sign par le COS il porte une chasuble bleue avec la mention Officier Evacuation Tous les personnels affect s l vacuation portent un brassard bleu f La cellule d urgence m dico psychologique Elle est normalement distincte du PMA sous la responsabilit du DSM Elle est constitu e de psychologues et de psychiatres charg s de la prise en charge imm diate des victimes valides et pouvant tre psychiquement traumatis es par l v nement violent qu elles viennent de vivre Mais elle peut ult rieurement servir aux
97. a mati re varie selon le mod le et le fabriquant pr sente des chancrures destin es l une au menton et les deux autres aux paules Il peut tre quip d orifices un orifice ant rieur pour viter une compression du larynx et des orifices lat raux pour permettre le contr le du pouls carotidien Un syst me d attache par bande auto agrippante ou par pression permet sa fermeture Il existe suivant les mod les des dispositifs de r glage fig 8 6 ou des tailles diff rentes fig 8 7 Certains colliers cervicaux sont usage unique Figure 8 6 Collier cervical r glable a Collier entier b Dispositif de r glage de la taille Janvier 2007 CIH 8 8 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 a Figure 8 7 Colliers cervicaux de diff rentes tailles a En une partie b En deux parties 4 R alisation Un collier cervical est toujours mis en place deux secouristes sur une t te en position neutre 4 1 Victime allong e sur le dos Le premier intervenant se place la t te de la victime dans l axe t te cou tronc et la maintient en position neutre fig 8 8 a Ce maintien se fera pendant toute la man uvre de pose du collier sans autre manipulation ni traction Le deuxi me intervenant se positionne sur le cot de la victime et r alise la mise en place du collier Il d gage les v tements au niveau de la base du cou lorsque leur volume ou leur po
98. a position adapt e son tat fig 10 1 a d doit tre amen e jusqu au v hicule ou la ronef sanitaire par des cheminements souvent accident s Les techniques pr sent es dans la pr sente partie impliquent la r alisation du brancardage par des quipiers secouristes en quipe dont l action doit tre rigoureusement coordonn e sous la conduite d un chef de brancard et adapt e au terrain Le brancard est plac l horizontale sur le sol La sur l vation des membres inf rieurs et la position demi assise sont r alis es si besoin par rapport au plan horizontal que constitue le brancard Deux situations peuvent se pr senter 1 La victime est d j dans une position adapt e son tat avant sa mise sur le brancard Cette position est maintenue pendant et apr s la mise sur le brancard 2 La victime nest pas dans une position adapt e au moment o l quipe arrive aupr s d elle Il faut donc Les brancardages et le transport CIH 10 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Mettre rapidement la victime en position adapt e PLS plat dos fig 10 1 Proc der la mise sur le brancard Les positions et les techniques de mise sur le brancard ont t d taill es au chapitre pr c dent Figure 10 1 Positions de transport d une victime consciente a Horizontale b demi assise c Jambes pli es d Demi assise sur le c t 3 LES R GLES DE BASE D UN BRAN
99. a technique doit tre expliqu e la victime e La rotation de la victime par les quipiers secouristes doit tre synchronis e douce et sans COUP e La victime est correctement install e sur l al se et centr e sur cette derni re Les relevages CI 9 19 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 9 4 RELEVAGE D UNE VICTIME 4 QUIPIERS PORTEURS 1 Justification Cette technique permet e De maintenir efficacement l axe t te cou tronc e De pouvoir relever une victime lourde Une cinqui me personne t moin ou intervenant secouriste peut tre utilis e pour faire glisser le brancard sous la victime lorsque cela est n cessaire 2 Indications Les techniques de relevage d une victime 4 quipiers porteurs sont r alis es si la victime est suspect e d un traumatisme de la colonne vert brale ou si sa corpulence le n cessite 3 Mat riel Un dispositif de portage pr alablement pr par cf fiche technique 9 1 et adapt recevoir ventuellement une victime qui pr sente un traumatisme du rachis matelas immobilisateur plan dur L ensemble de ce dispositif sera nomm brancard dans la suite de la fiche 4 R alisation 4 1 Le pont n erlandais 4 quipiers porteurs e Disposer le brancard le long du corps de la victime s il a des roulettes les bloquer e Se placer au dessus de la victime et ramener ses avant bras sur le tronc
100. aisser expos Cela permet chacun de se d tacher des effets de r pulsion ou de fascination que la mort peut exercer La pr sence de l quipe de secours dans les premi res minutes apr s l annonce du d c s d une personne est le plus souvent r confortante pour les proches Lors de mort violente l inverse les secouristes peuvent tre l objet d agressivit et les proches peuvent d velopper des r actions de stress aigu parfois d pass Les manifestations pr sent es par les membres de la famille l annonce du d c s sont tout fait naturelles et ne rel vent pas forcement d un professionnel de la sant mentale Une pr sence humaine est simplement n cessaire Tenir la main d un proche du d funt r conforte tout le monde y compris l quipier secouriste Chaque d c s m me celui d un inconnu r active in luctablement en chacun l angoisse li e sa propre mortalit L exp rience de vie l histoire de chacun des quipiers secouristes ne les rendent pas identiques pour la gestion de cette angoisse Apr s l intervention l change verbal entre quipiers secouristes avec le responsable d quipe ou un m decin aide les membres de l quipe se reconna tre comme appartenant ensemble au monde des vivants Chacun des intervenants secouristes doit pouvoir provoquer cet change s il per oit une charge motionnelle trop intense li e cette intervention Un groupe de parole ou un bilan psychologique d v
101. ans la plupart des cas aucun signe n appara t imm diatement et il faudra syst matiquement pr venir le SAMU centre 15 si on a la notion d une compression prolong e Dans tous les cas ce sont les cons quences imm diates arr t cardio respiratoire d tresse circulatoire que l on doit redouter sur le terrain Plus le d gagement est long plus la dur e de la compression sera prolong e et plus les risques lors de la lev e de la compression seront grands 7 2 Signes de reconnaissance Une partie de la victime habituellement un ou plusieurs de ses membres est coinc e sous une charge importante Si la partie du corps qui si ge en dessous de la compression est accessible elle est froide p le et insensible A la compression prolong e des masses musculaires peuvent s associer d autres l sions traumatiques cr es par les m mes circonstances plaies fractures luxations 7 3 Principe de l action de secours Toute suspicion de compression prolong e des masses musculaires doit tre m dicalis e Aucune lev e de compression ne doit avoir lieu en l absence d un m decin si la lev e de la compression est r alis e sans aucune pr caution la victime peut pr senter une d tresse circulatoire ou un arr t cardio respiratoire 7 4 Conduite tenir Les gestes de premiers secours sont limit s du fait de la situation de la victime en g n ral peu accessible et du risque li aux circonstances de l accident
102. anvier 2007 CII 9 12 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e L quipier 1 Attention pour lever lever e L quipier 1 Poser Figure 9 21 Pont n erlandais 3 quipiers porteurs 4 2 Le pont simple 3 quipiers porteurs et un aide fig 9 22 e Disposer le brancard dans l axe de la victime si possible au niveau des pieds Un aide assurera son glissement sous la victime au commandement e Se placer en pont les jambes suffisamment cart es au dessus de la victime passage du brancard ramener les avant bras sur son tronc L quipier de t te le chef de brancard glisse une main sous l ensemble t te nuque du bless l autre entre les omoplates Les 2 autres quipiers se placent face l quipier de t te pieds l g rement d cal s et s accroupissent en gardant le dos plat quipier situ au pied de la victime saisit les chevilles L quipier du milieu engage ses mains sous la taille de la victime ou saisit les parties lat rales de la ceinture du pantalon si elle est solide e Au commandement pour les porteurs se relever en gardant le dos plat et soulever suffisamment la victime pour permettre le passage du brancard e Au commandement pour l aide glisser le brancard entre les jambes des quipiers SOUS la victime e Au commandement pour les porteurs reposer doucement la victime sur le brancard e Se d gager san
103. apables de se d placer avec ou sans aide la marche seront rep r es par la couleur VERTE Elles seront toutes regroup es rapidement dans une zone s curis e o elles b n ficieront secondairement d une prise en charge m dicale e Les victimes vivantes qui auront b n fici d un geste d urgence de secourisme Pose d un pansement compressif ou d un garrot LVA ou mise en position d attente PLS 1 2 assise ou jambes fl chies seront rep r es par la couleur ROUGE e Les autres victimes vivantes qui ne peuvent se d placer par leurs propres moyens et qui n ont pas b n fici de gestes d urgence de secourisme cit s justes au dessus seront rep r es par la couleur JAUNE L arr t cardio respiratoire ne sera trait que si le nombre d intervenants secouristes le permet 5 4 R aliser les gestes de secours prioritaires Le rep rage permet aux quipiers secouristes dans l attente d un renfort m dicalis de rentabiliser leur action en r alisant les gestes de secours au profit des victimes qui n cessitent des soins prioritaires avant de s occuper des autres dont les soins peuvent tre diff r s sans risque Les victimes inconscientes qui ne respirent pas seront prises en charge d s que possible Cependant il ne faut pas oublier que l tat d une victime peut s aggraver Apr s avoir r alis les gestes de secours prioritaires et toujours dans l attente des secours suppl mentaires l quipier secou
104. ar un animal susceptible d tre infect r gion end mique animal malade animal non captur doit obligatoirement suivre un traitement m dical particulier Une consultation m dicale est indispensable L animal quant lui doit l galement tre mis en observation chez un v t rinaire et pr sent soit par ses propri taires soit par les forces de police s il s agit d un animal errant 3 4 2 Piq re d insecte Rarement dangereuses les piq res d insectes sont souvent d sagr ables ou douloureuses Leur risque est li la multiplicit la localisation piq res dans la bouche ou la gorge ou la r action allergique qu elles peuvent entra ner chez certains sujets e Retirer le dard qui a permis l insecte d injecter le venin s il est pr sent en utilisant une pince charde sans craser la poche venin e Limiter la douleur et le gonflement en appliquant du froid glace e Demander la victime de consulter un m decin si la douleur ou le gonflement persiste ou si la rougeur s tend Si la piq re si ge dans la bouche ou la gorge e Demander la victime de sucer de la glace e Demander un avis m dical imm diat Dans le cas particulier o une victime est allergique au venin d hym nopt res l quipier secouriste pourra l aider si n cessaire s injecter son traitement antiallergique kit d urgence Appeler le SAMU centre 15 3 4 3 Morsure ou piq re d animal marin e Rassurer la victime
105. articiper la remise en tat rapide du v hicule pour ventuellement retourner prendre en charge une autre victime au niveau du PMA noria d vacuation Le conducteur ne doit pas quitter son engin sauf autorisation de l officier vacuation afin de permettre au niveau du point de regroupement des moyens PRM les mouvements et le rangement des v hicules en position d vacuation 4 Autres missions e L quipier secouriste peut tre amen en fonction de son organisme d appartenance soutenir des victimes impliqu es ou s occuper en collaboration avec les autorit s municipales ou d partementales du relogement et de la nourriture des personnes vacu es dans l urgence Janvier 2007 CIH 11 12 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 7 R LE DE LA PREMI RE QUIPE DE SECOURS PR SENTE SUR LES LIEUX D UN SINISTRE AVEC LIB RATION DE SUBSTANCES DANGEREUSES Des sinistres qu ils soient accidentels ou volontaires peuvent exposer de nombreuses personnes y compris les premiers quipiers secouristes une intoxication et ou une contamination par des produits radiologiques chimiques ou biologiques Le produit toxique peut p n trer par la peau les muqueuses les voies respiratoires et l appareil digestif et entra ner une intoxication de la victime La gravit de cette intoxication d pend de la nature du produit de la dur e d exposition et de la victime Les substances toxiques sous forme li
106. ational de Comp tences de s curit civile Le r f rentiel national de comp tences de s curit civile est directement issu du r f rentiel national Emplois Activit s Il d cline lensemble des connaissances et attitudes professionnelles n cessaires pour exercer une activit ou occuper un emploi Janvier 2007 CII 1 2 4 Termes et d finitions PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 R f rentiel national Emplois Activit s de s curit civile Le r f rentiel national Emplois Activit s de s curit civile est une structuration de synth se sur l activit professionnelle attendue et d cline les missions fonctions emplois et activit s en lien avec l environnement interne et externe de la s curit civile en France R f rentiel national de Missions de s curit civile Le r f rentiel national de missions de s curit civile fixe la doctrine op rationnelle afin de d finir les moyens humains et mat riels conduisant leur modalit d organisation et leur mise en uvre pour apporter une r ponse adapt e une action de s curit civile RCP R animation Cardio Pulmonaire SAMU Service d Aide M dicale Urgente SDIS Service D partemental d Incendie et de Secours Secouriste Exerce les comp tences de secourisme pour lesquelles il a t valid Il assiste un ou plusieurs quipiers secouristes SMV Situation avec de Multiples Victimes SMUR Service Mobile d Urg
107. attente d un relais e Si l enfant ne crie pas rechercher une d tresse vitale et pratiquer les gestes qui s imposent cf RNC PSE 1 Figure 5 3 Accouchement a d but de l accouchement b Position des mains de l quipier pour la sortie du nouveau n Janvier 2007 CI 5 10 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 7 1 5 La d livrance a Signes de reconnaissance 20 30 minutes apr s l expulsion la m re ressent de nouvelles contractions Il est rare qu une aide m dicale ne soit pas pr sente cette phase b Cons quences Une h morragie peut survenir apr s la d livrance c Principe de l action de secours e Rassurer et surveiller attentivement la maman e Conserver le placenta d Conduite tenir e Rassurer la m re lors des nouvelles contractions Ne jamais tirer sur le cordon ombilical e Ne pas tirer sur le cordon laisser la m re pousser seule e Surveiller la m re En cas de saignement abondant ou de signes de d tresse circulatoire r aliser les gestes qui s imposent cf RNC PSE 1 e Conserver le placenta y compris les morceaux dans un sac plastique Le m decin doit v rifier l int gralit du placenta risque h morragique risque infectieux 7 2 La fausse couche ou avortement spontan La fausse couche est la perte d un embryon ou d un f tus avant la 22 semaine de grossesse a Cons quences La fausse couche fait courir
108. bilisation l aide d une attelle en traction peut provoquer une mobilisation excessive du foyer de fracture si la proc dure de mise en place n est pas respect e et entrainer une douleur et des complications 6 Evaluation En immobilisant la fracture l attelle en traction limite les complications et diminue la douleur 7 Points cl s e Le membre traumatis est maintenu jusqu immobilisation compl te e Le segment bless et les articulations sus et sous jacentes sont immobilis s par l attelle e L attelle est correctement fix e e L attelle n entrai ne pas de compression circulation d aval correcte Les immobilisations CII 8 37 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Il existe d autres types d attelles dont l utilisation n est pas recommand e du fait de leur difficult de mise en place et du fait des complications qu elles peuvent engendrer attelles gonflables Janvier 2007 CII 8 38 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 9 LES RELEVAGES 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable d assurer en quipe le relevage d une victime et son installation sur un moyen de transport Plus pr cis ment il s agit de e Indiquer les principes g n raux de relevage et de manutention e Identifier les diff rents mat riels de portage et de levage d une victime e R aliser les techniques suivantes Pr parer un brancard Re
109. ble pour les trois virus Les risques avec la salive sont faibles Cependant d s que la salive contient du sang gencives fragiles traumatisme facial on revient aux liquides biologiques risque prouv 4 2 Pr venir un AES 4 2 1 Avant l intervention La pr vention commence bien en amont de l accident par la vaccination contre l h patite B Il faut galement disposer d quipements de protection qui doivent tre port s par les secouristes comme les gants les lunettes de protection ainsi que du mat riel de s curit Tout le personnel doit avoir re u une formation sp cifique relative la pr vention des accidents exposant au sang 4 2 2 Pendant l intervention Les pr cautions standard doivent tre appliqu es pour tous d s la prise en charge de toute victime Les quipiers secouristes doivent imp rativement porter tous les quipements de s curit adapt s au type d intervention en d sincarc ration ne pas oublier de baisser la visi re en intervention travailler avec les manches longues mettre des gants usage unique voire un double gantage en cas d h morragie externe Il faut tre vigilant en pr sence d objets coupants ou piquants sur les lieux d intervention Respecter les proc dures dans la manipulation des d chets d activit s de soins risques infectieux Janvier 2007 CII 2 4 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 2 3 Apr s l interv
110. c isotherme entre sa face interne et le sac plastique contenant le membre amput e Maintenir le sac isotherme ferm l aide d un morceau de ruban adh sif e Ecrire sur le sac le nom de la victime et l heure de survenue de l amputation 5 Risques Il ne faut pas mettre le membre amput directement en contact avec la glace les gelures ventuelles pourraient compromettre la r ussite de l implantation 6 Evaluation Le membre amput doit tre rapidement refroidi et transport avec la victime l h pital 7 Points cl s e Les mains de l quipier secouriste sont prot g es par des gants usage unique e Une h morragie externe de la victime doit tre arr t e e Le membre sectionn est Prot g par un pansement Plac au froid sans contact direct avec de la glace Janvier 2007 CH 7 16 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 8 LES IMMOBILISATIONS 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable d assurer en quipe limmobilisation partielle ou totale d une personne victime d un accident traumatique du squelette en utilisant un moyen d immobilisation adapt Plus pr cis ment il s agit de e Indiquer les principes g n raux d une immobilisation e Pr ciser l quipement n cessaire une immobilisation e R aliser les techniques suivantes __ mmobilisation du rachis cervical __ mmobilisation de la colonne vert brale __
111. ceinture de s curit ou d un casque de protection qui permettent alors de suspecter un traumatisme de la colonne vert brale ou du cr ne Janvier 2007 CII 3 10 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 b M canisme proprement dit Le m canisme de l accident permet de rechercher ou de suspecter des l sions L quipier secouriste doit le noter et en informer les secours Par exemple suite un accident de la circulation il pr cisera si le choc tait frontal lat ral ou arri re si la victime tait porteuse d une ceinture de s curit et si l airbag s est d clench Lors d une chute il indiquera la hauteur de cette chute et ce sur quoi la victime est tomb e 2 Identifier les plaintes de la victime Les douleurs ressenties par la victime aident l quipier secouriste rechercher les l sions La perte de la motricit de la sensibilit et des sensations particuli res comme des fourmillements ou des d charges lectriques dans les membres font suspecter une atteinte des nerfs ou de la moelle pini re 3 Rechercher les ant c dents La connaissance des ant c dents de la victime peut aider le personnel m dical la prise en charge du bless et viter certaines mesures qui pourraient la mettre en danger C est pourquoi il est important de poser les questions suivantes e Avez vous une maladie connue Exemple maladie du c ur asthme diab te e Avez vous d j t hospitalis
112. chariot alors que l quipier secouriste arri re lib re les pieds arri re du chariot et les replie pour terminer la man uvre fig 10 13 b Une fois rentr e dans l ambulance les quipiers secouristes v rifient que le syst me de fixation du chariot est verrouill et immobilis En aucun cas la man uvre ne doit tre r alis e un seul quipier secouriste Le d chargement d une victime d une ambulance se fait exactement de mani re inverse au chargement Figure 10 13 Chargement d une victime dans une ambulance 4 Risques L arrimage de la victime doit toujours tre v rifi avant la man uvre pour viter toute chute Afin de limiter les l sions dorsales les quipiers secouristes doivent garder le dos droit et travailler en fl chissant les genoux et les hanches Le respect des ordres de brancardage permettent une parfaite synchronisation des gestes et vite ainsi toute chute du brancard et de la victime 5 Points cl s e Le chef de brancard est plac au pied du brancard pour surveiller les autres quipiers et la victime e Les ordres sont audibles clairs et justes e Le brancard doit tre maintenu le plus possible en position horizontale e Le d placement de la victime est souple sans secousse ni balancement Les brancardages et le transport CI 10 19 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 10 20 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS
113. cheville pour le membre inf rieur 3 Mat riel L attelle d pression est constitu e e D une enveloppe tanche l air et souple contenant des billes de polystyr ne expans fig 8 25 e D une valve d admission de l air entr e et sortie sur laquelle s adapte un dispositif d aspiration de lair fig 8 25 b e De sangles de maintien Elle n est utilis e qu avec une pompe d aspiration manuelle ou lectrique Son principe de fonctionnement est identique celui du matelas d pression b Figure 8 25 Attelles d pression membre sup rieur et inf rieur a et valve d aspiration b 4 R alisation e Maintenir le membre bless apr s r alignement si n cessaire au niveau de l articulation sous et sus jacente au traumatisme jusqu la mise en place de l attelle fig 8 26 e Equipier 2 Pr parer l attelle d pression en r partissant galement toutes les billes et en ouvrant la valve d admission de l air e Soulever de quelques centim tre en exer ant une traction douce au niveau de son extr mit le membre pour permettre le passage de l attelle e Glisser l attelle sous le membre traumatis en prenant soin d englober l articulation sus et sous jacente fig 8 26 b Janvier 2007 CII 8 32 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 D poser le membre sur l attelle et le maintenir pendant que l on rabat l attelle de part et d autre du m
114. compression prolong e des muscles e Prendre en charge une personne victime d une exposition prolong e la chaleur e Prendre en charge une personne victime d un accident d au froid e Prendre en charge une personne victime de pendaison ou de strangulation 2 PRINCIPE Les atteintes li es aux circonstances regroupent un ensemble de l sions survenues dans des circonstances particuli res ou provoqu es par un environnement hostile Dans tous les cas l quipier secouriste doit appliquer la conduite tenir g n rale devant une victime bilan de circonstance bilan d urgence vitale bilan compl mentaire gestes de secours n cessaires et surveillance Toutefois il doit aussi r aliser des gestes compl mentaires sp cifiques li s ces circonstances ou l environnement dans lequel la victime a s journ 3 PERSONNE VICTIME D UNE MORSURE OU D UNE PIQ RE Les morsures d animaux domestiques ou de serpents et les piq res d insectes ou d animaux subaquatiques sont des accidents que l quipier secouriste rencontre couramment 3 1 Cons quences Les piq res ou morsures entra nent e Des plaies dont les risques sont l h morragie externe et l infection notamment pour les morsures d animaux cf RNC PSE 1 e L inoculation de substances toxiques encore appel es venin qui sont l origine d effets Les atteintes li es aux circonstances CIL 4 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Toxiq
115. cours soit assis et maintenu par des ceintures de s curit Si n cessaire aggravation de la victime le v hicule sera immobilis sur le bord de la chauss e dans un endroit s r toutes les mesures de s curit individuelles et collectives seront mises en uvre pour permettre aux quipiers secouristes de refaire un bilan de la victime et des gestes de secours suppl mentaires Le m decin r gulateur sera imm diatement inform de cette aggravation Au cours du transport par v hicule de secours victime le conducteur doit e Respecter le code de la route en particulier les limitations de vitesse e Adopter une conduite mod r e sans brutalit ni rapidit e Passer doucement ou viter les nids de poules les ralentisseurs les passages niveau les virages trop serr s e Utiliser les avertisseurs lumineux en permanence pendant toute la dur e du transport e Utiliser les avertisseurs sonores la demande du chef du v hicule Les brancardages et le transport CIH 10 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Au cours du transport par v hicule de secours victime les quipiers secouristes doivent e Surveiller la ou les victimes e Surveiller le mat riel utilis et l efficacit des gestes de premiers secours mis en uvre pansements attelles oxyg ne Janvier 2007 CII 10 4 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 10 1 D PART
116. ctime sa libert de mouvements 2 Indications Le filet tubulaire est un moyen efficace qui permet le maintien d un pansement d pos sur une plaie 3 Mat riel Les filets de mailles tubulaires sont des cylindres de filet lastique de diff rents diam tres fig 7 15 Figure 7 15 Filets tubulaires 4 R alisation Apr s avoir plac le pansement sur la plaie e Etirer et enfiler comme une chaussette le filet pour maintenir le pansement Fig 7 16 7 22 e Eventuellement Faire un tour puis repasser sur le filet pour terminer le maintien R aliser l aide d une paire de ciseaux des orifices pour lib rer certaines parties du corps Figure 7 16 Filet tubulaire pour une plaie du front Janvier 2007 CI 7 12 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 a Figure 7 20 Filet tubulaire pour une plaie d un doigt Les pansements et les bandages CH 7 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 7 21 Filet tubulaire pour une plaie du pied Figure 7 22 Filet tubulaire pour une plaie du cou Il ne faut jamais poser un filet trop serr autour du cou Correctement r alis le filet maintient le pansement et assure la protection de la plaie e Les mains de l quipier secouriste sont prot g es par des gants usage unique e Le bandage tubulaire maintient le pansement e La circulation d aval est maintenue Janvier 2007 CIH
117. cut e Le respect des r gles de manutention pr c demment d crites vite l quipier secouriste de se blesser pendant la man uvre 6 Evaluation Le transfert de la victime sur le brancard doit tre doux sans coup et en respectant l axe t te cou tronc si n cessaire 7 Points cl s e Les quipiers secouristes doivent agir de mani re synchronis e et laxe t te cour tronc doit tre respect e Le relevage doit tre doux et sans coup e La victime doit se trouver en position correcte sur le brancard Les relevages CII 9 23 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 9 5 RELEVAGE D UNE VICTIME L AIDE D UN BRANCARD CUILL RE 1 Justification L utilisation du brancard cuill re facilite l installation de la victime sur un brancard ou son transfert sur un matelas immobilisateur d pression tout en maintenant son axe t te cou tronc 2 Indications Le brancard cuill re facilite le relevage de toute victime notamment 3 quipiers secouristes Son utilisation est particuli rement indiqu e dans les cas suivants e Victime traumatis e et suspect e d un traumatisme du rachis pour l installer sur un matelas immobilisateur d pression e Impossibilit de r aliser un pont simple ou un pont am lior zone surbaiss e victime SOUS un train un v hicule II permet galement de relever une victime sans atteinte traumatique pr sentant des
118. dans le v hicule e Soit directement sur des rails plac s au sol du v hicule e Soit sur un porte brancard fixe ou mobile fig 10 12 Le brancard doit tre verrouill au sol ou au porte brancard La responsabilit de l arrimage de la victime dans le moyen de transport et la fermeture des portes incombe au conducteur du v hicule Dans les ambulances dot es de deux brancards le bless le plus grave doit tre le plus facilement accessible par les personnels d accompagnement Figure 10 12 Chargement d une victime dans une ambulance 3 2 En utilisant un chariot brancard Le chariot est charg dans l ambulance 3 ou 4 quipiers 3 quipiers secouristes les 2 brancardiers qui maintiennent le chariot la t te de la victime quipiers avant gt guident les roulettes de guidage dans les rails de l ambulance D s que le brancard repose en avant l quipier secouriste plac au pied lib re les pieds avant du brancard en appuyant sur la poign e de commande Janvier 2007 CI 10 18 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Les quipiers secouristes avant aident les pieds avant du chariot se replier et guident le chariot alors que l quipier secouriste dispos aux pieds quipier arri re le pousse l int rieur de l ambulance fig 10 13 a Lorsque le chariot est rentr des deux tiers dans l ambulance les quipiers secouristes avant soutiennent le
119. de formation qui comporte une part de face face p dagogique et une part de pr paration de recherche et de formations personnelles au service du transfert des savoirs et du savoir tre Formation initiale Ensemble des connaissances acquises en tant que stagiaire avant de pouvoir exercer une activit ou tenir un emploi dans le cadre du r f rentiel national d Emplois Activit s de s curit civile GRIMP Groupe de Recherche et d Intervention en Milieu P rilleux Participant Voir apprenant LVA Lib ration des Voies A riennes Termes et d finitions CII 1 2 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PMA Poste M dical Avanc PSE 2 Premiers Secours en Equipe de niveau 2 PL Poids Lourd PLS Position Lat rale de S curit PRM Point de Regroupement des Moyens PRV Point de Rassemblement des Victimes NIT Note d Information Technique manant du minist re charg de la s curit civile Nomenclature nationale de formation des citoyens acteurs de s curit civile Structuration du syst me de r f rence des comp tences des citoyens acteurs de s curit civile Objectif g n ral Enonc d intention relativement large Il d crit la situation qui existera en fin d action de formation Objectif sp cifique Il d crit de fa on pr cise la capacit qu aura le stagiaire la fin de la s quence ORSEC Organisation de la R ponse de SEcurit Civile R f rentiel n
120. de protection sp cifiques aux quipiers secouristes qui arrivent en renfort 7 1 5 Eviter tout transfert de contamination Regrouper les personnes vacu es en un point car elles ont t expos es et peuvent pr senter des signes d intoxication Ce regroupement permet en plus de limiter le transfert de contamination et de limiter les vacuations sauvages vers les h pitaux R aliser un balisage et emp cher toute personne de p n trer dans la zone suppos e toxique 7 2 Equipe de secours en renfort Le responsable d quipe se met disposition du responsable des secours Les quipiers secouristes doivent tout particuli rement viter de rentrer dans les zones contamin es identifiables par un balisage au risque de se contaminer et ou de s intoxiquer Seules les quipes form es entra n es et rev tues de tenues de protection particuli res sont autoris es p n trer en zone toxique pour effectuer le ramassage et l vacuation d ventuelles victimes L organisation des secours est similaire celle d un plan rouge mais si le produit toxique est contaminant des unit s de d contamination de victimes sont mises en place entre le point de rassemblement des victimes et l entr e dans le PMA En r gle g n rale les quipes secouristes non sp cialis es sont utilis es pour la prise en charge des victimes apr s leur d contamination PMA vacuation prise en charge des personnes d contamin es non intoxiqu es
121. e Un apport insuffisant de sucre ou un exc s de traitement peuvent entra ner un manque grave de sucre l origine d un malaise c est l hypoglyc mie La plupart des diab tiques connaissent ce risque et ont sur eux un morceau de sucre qu ils doivent prendre imm diatement en cas de malaise pour faire remonter le taux de sucre rapidement Cependant la survenue du malaise est parfois tr s brutale L quipier doit alors aider le diab tique 4 1 Les causes Les malaises par manque de sucre sont fr quents chez le diab tique et sont facilit s par e Une alimentation inadapt e e Un exercice physique intense e L exces de traitement e L exposition prolong e au soleil e La fi vre 4 2 Cons quences Lorsque le taux de sucre diminue le fonctionnement du cerveau est rapidement alt r et une d tresse neurologique s installe pouvant aller jusqu l inconscience 4 3 Signes de reconnaissance Les signes apparaissent chez une personne connue comme tant diab tique Dans sa forme la plus grave la victime peut tre inconsciente cf RNC PSE 1 Si elle est consciente la victime peut se plaindre e D avoir faim e D tre tres fatigu e e De sentir son c ur battre rapidement e De tremblements Lors de l examen l quipier secouriste constate e Parfois un trouble du comportement agitation agressivit signes d bri t sans consommation d alcool e Des sueurs abondantes e Une p leu
122. e son tour et de venir se replacer entre les poign es arri re fig 10 7 f e Les brancardiers de c t reprennent leur place l avant fig 10 7 g e Le chef reprend alors sa place l arri re fig 10 7 h Janvier 2007 CH 10 10 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 10 7 Franchissement d obstacle 4 quipiers Les brancardages et le transport CH 10 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 Risques Afin de limiter les l sions dorsales les quipiers secouristes doivent garder le dos droit et travailler en fl chissant les genoux et les hanches Le respect des ordres de brancardage permet une parfaite synchronisation des gestes et vite ainsi toute chute du brancard et de la victime 5 Points cl s Janvier 2007 Le chef de brancard surveille la victime et les autres quipiers secouristes Les ordres de brancardage sont audibles clairs et justes Le brancard doit tre maintenu en position horizontale Le d placement de la victime est souple sans secousse ni balancement CII 10 12 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 10 4 BRANCARDER TRAVERS UN PASSAGE TROIT 1 Justification La largeur d un couloir d une porte ne permet pas aux quipiers secouristes de passer de front avec le brancard cette technique est r alis e 3 ou 4 quipiers 2 Indications Cette t
123. e Suivez vous actuellement un traitement e Etes vous allergique quoi Si le bless est inconscient rechercher un membre de sa famille ou un ami qui pourra r pondre ces questions 5 2 2 EXAMINER pour rechercher les signes de traumatisme L quipier secouriste doit regarder les zones douloureuses de la victime la recherche de signes de traumatismes mais aussi palper les zones indolores la recherche d une douleur d clench e Il recherche e Les contusions e Les gonflements h matomes d mes e Les d formations e Les plaies et leur aspect corchure coupure plaie punctiforme lac ration e Les br lures et leur aspect rougeur pr sence de cloques intactes ou perc es zone blanch tre noir tre ou brun tre 1 Le traumatisme est mineur ou manifestement localis faux mouvement chute de faible hauteur La recherche des l sions est orient e par les plaintes de la victime et notamment la douleur L quipier secouriste observe les zones du corps dont se plaint la victime la recherche de signes de traumatismes 2 Le traumatisme est violent la localisation des l sions n est pas possible troubles de la conscience ou en cas de doute Les bilans CH 3 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 R aliser un bilan complet des l sions nature localisation et tendue sans mobiliser la victime Ce bilan syst matique s effectue en regardant et en palpant s
124. e suspect e d un traumatisme de la colonne vert brale ou de multiples fractures est immobilis e Malgr tout l quipier secouriste doit en permanence surveiller la rigidit du matelas En effet toute piq re ou d chirure de m me que la v tust ou le non entretien du matelas peut entra ner une perte de rigidit imm diate La victime n est alors plus immobilis e 6 Entretien Apr s usage le matelas doit tre e Lav avec de l eau savonneuse ou un d tergent adapt e S ch e D sinfect l aide d un d sinfectant adapt voir partie sur l hygi ne et asepsie Contr ler r guli rement le bon fonctionnement mise sous vide du matelas immobilisateur d pression Le matelas doit tre stock et prot g si possible dans un sac r sistant Il ne doit pas tre plac en permanence sur le brancard car son utilisation comme matelas souple risque d alt rer rapidement son enveloppe tanche Les immobilisations CII 8 25 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 7 Evaluation Correctement r alis e l immobilisation d une victime sur un matelas immobilisateur d pression ne doit pas entra ner d apparition de signe d aggravation d une l sion de la colonne vert brale 8 Points cl s e L immobilisation se fait en maintenant l axe t te cou tronc de la victime e L immobilisation est correcte si Aucun mouvement de la t te n est permis La victime est immobili
125. e une fois celle ci install e sur la chaise Figure 9 20 5 Risques Pour viter toute blessure ventuelle aux mains l ouverture et la fermeture des compas d un brancard pliant s effectuent en r gle g n rale avec le pied 6 Evaluation Un brancard correctement pr par doit permettre d envelopper facilement et totalement le corps de la victime dans un drap et ou dans une couverture de survie puis une couverture 7 Points cl s e Le brancard est d ploy et ses roues bloqu es s il en est muni e La couverture ou le drap est install e sur le brancard e Le brancard est quip d un dispositif de maintien de la victime sangles Les relevages CI 9 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 9 2 RELEVAGE D UNE VICTIME 3 QUIPIERS PORTEURS 1 Justification Ces techniques sont tr s couramment utilis es car elles permettent une quipe de 3 quipiers secouristes d installer une victime sur un brancard quipage d un v hicule de premiers secours et vitent l appel d un renfort Toutefois une quatri me personne t moin ou intervenant secouriste peut tre utilis e pour faire glisser le brancard sous la victime si n cessaire 2 Indications Les techniques de relevage d une victime 3 quipiers porteur sont r alis es e Sil s agit dun malade ou d un bless non suspect d une l sion de la colonne vert brale e Sila corpulence de la victim
126. e Ferroviaire e A rien e Maritime ou Fluvial 3 2 Les incendies de grande intensit entra nant des risques imm diats pour la population e Feux de for ts d immeubles d habitation e Feux d tablissements de soins h pitaux maisons de retraite e Feux d tablissements recevant du public salles de spectacles de conf rences e Feux l int rieur d un tunnel 3 3 Les effondrements d immeubles cons cutifs e Une explosion e Un glissement de terrain e Une avalanche e La v tust 3 4 Les accidents sociaux e Manifestations avec grands mouvements de foule meutes destructrices paniques en lieux publics stades meetings a riens e Agressions collectives par armes feu explosifs et incendies e Prises d otages 3 5 Les catastrophes naturelles limit es li es e Laterre tremblements de terre glissements de terrain avalanches e L eau inondations raz de mar e temp tes maritimes e L air temp tes bourrasques tornades Ces catastrophes sont peu pr visibles se caract risent par leur soudainet engendrent des d g ts importants et parfois provoquent secondairement des accidents technologiques Janvier 2007 CII 11 2 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 6 Les catastrophes technologiques e Fuite et ou pandage de produits chimiques ou radioactifs e Ruptures de barrage e Explosions e Feux hydrocarbures 3 7 Les accidents i
127. e bassin L observation du bassin par un quipier secouriste est toujours difficile et d sagr able pour la victime ne la r aliser que si la victime a subi un traumatisme ce niveau e Examiner les membres sup rieurs et inf rieurs r aliser un examen syst matique de chaque membre Retirer les chaussures et les chaussettes si possible Si un membre est traumatis douleur gonflement d formation rechercher l tat de la circulation son extr mit en examinant la motricit la sensibilit l aspect de la peau couleur temp rature le temps de recoloration cutan e et pour le membre sup rieur le pouls radial Chez la victime inconsciente soulever ou carter les v tements pour palper chaque membre de sa racine son extr mit sans le mobiliser en l empaumant lat ralement et en appuyant d licatement deux mains Cette technique permet de localiser certaines d formations Chez la victime consciente examiner la sensibilit tel que d crit au 3 1 A l issue du bilan compl mentaire l quipier secouriste doit Transmettre le bilan pour demander un avis m dical soit son responsable d quipe soit directement au m decin R aliser les gestes de secours n cessaires position d attente pansements immobilisation dans l attente d un renfort ou d une mise en condition de transport de la victime immobilisation relevage installation sur un brancard Janvier 2007 CII
128. e chaleur survient chez les personnes qui sont expos es la chaleur pendant plusieurs heures voire plusieurs jours L organisme r agit au d but par des sueurs abondantes qui si elles ne sont pas compens es par un apport d eau entra nent une d shydratation Les nourrissons les personnes g es les malades sont plus expos s la survenue d un coup de chaleur L effort physique lors d activit s sportives ou professionnelles facilite galement la survenue d un coup de chaleur Sans secours et particuli rement si la victime est isol e seule domicile l volution peut tre mortelle Tel a t le cas des nombreux d c s enregistr s lors de la canicule de l t 2003 dans notre pays 8 1 2 L insolation L insolation survient chez des personnes qui sont expos es de mani re directe et prolong e au soleil Cette exposition brutale entra ne une d tresse neurologique qui emp che l organisme de lutter contre la chaleur la temp rature du corps s l ve rapidement Sans secours imm diat la mort de la victime peut survenir rapidement 8 2 Comment reconna tre 8 2 1 Le coup de chaleur La victime pr sente au d but e Des maux de t te e Des sueurs importantes e Des crampes musculaires e Une fatigue intense e Des naus es e Une temp rature normale ou peu lev e Rapidement une d tresse circulatoire s installe et la temp rature de l organisme s l ve 8 2 2 L insolation
129. e l aspect de la peau et des muqueuses La d tresse neurologique 1 Identifier la perte de connaissance et l orientation de la victime Exemples de questions poser Que s est il pass Quel est votre nom Quel jour sommes nous O sommes nous En posant quelques questions la victime ou son entourage l quipier secouriste peut rapidement e Identifier une perte de connaissance souvent associ e une amn sie de l accident ou du malaise e Identifier une d sorientation de la victime celle ci a perdu ses rep res dans le temps elle ne sait plus quand on est et ou dans l espace elle ne sait plus o elle est Cette d sorientation peut tre accompagn e d une somnolence voire au contraire d une agitation 2 Identifier la perte de la motricit La motricit des membres sup rieurs et inf rieurs d une victime est recherch e chez une victime consciente en lui demandant de remuer les doigts puis les orteils L impossibilit de bouger une ou plusieurs extr mit s paralysie traduit une d tresse neurologique 3 Identifier l anomalie des pupilles L quipier secouriste doit examiner les pupilles de la victime Normalement elles sont de diam tres identiques Des pupilles in gales permettent de suspecter une d tresse neurologique li e un traumatisme cr nien ou oculaire une maladie vasculaire c r brale o une intoxication B La d tr
130. e la p n tration dans l organisme d un agent bact rie virus champignon parasite capable de s y multiplier L infection peut s accompagner de signes cliniques ou non Ces agents sont pr sents soit dans l environnement air instruments aliments mains soit chez une autre personne victime secouriste tiers Ils se transmettent de diff rentes fa ons 2 1 Par contact C est la voie la plus importante de transmission des microorganismes Le r servoir principal des microorganismes est l tre humain Donc tout contact avec une victime potentiellement infect e ou contamin e peau sang liquides biologiques mat riels surfaces souill es est risque Dans la plupart des cas les mains sont le vecteur on parle de transmission manuport e La transmission peut se faire par contact avec du mat riel souill utilis par le secouriste les d chets d activit de soins manipul s sans gants L hygi ne et l asepsie CII 2 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 2 2 Par les gouttelettes de Pflugde Ce sont de fines gouttes d eau mises en respirant en parlant ou en toussant qui contiennent les micro organismes pr sents dans les voies a riennes et digestives sup rieures Comme elles sont lourdes elles ne restent pas longtemps en suspension dans l air et sont contaminantes sur une courte distance inf rieure 1 m tre Elles sont le vecteur de transmission de nombreuses infections vira
131. e n entraine pas de compression circulation d aval correcte Janvier 2007 CII 8 34 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 8 UTILISER UNE ATTELLE EN TRACTION 1 Justification L immobilisation est obtenue en exer ant une traction sur le membre traumatis Cette immobilisation limite les mouvements du membre traumatis diminue la douleur et pr vient la survenue de complications 2 Indications Les attelles en traction sont utilis es pour assurer l immobilisation des traumatismes de la cuisse et des 2 3 sup rieurs de la jambe Elles ne peuvent tre install es que sur un membre r align Elles ne peuvent pas tre utilis es SI e Les deux membres inf rieurs sont atteints pr f rer alors le matelas d pression e l existe un traumatisme de la cheville ou du pied e l existe un traumatisme du bassin ou de la partie inf rieure du dos L attelle en traction ne peut tre mise en place qu la demande et en pr sence d un m decin 3 Mat riel L attelle d crite dans cette technique est l attelle en traction pneumatique dite de DONWAY fig 8 28 a Elle est compos e e D une partie sup rieure constitu e de deux barres m talliques r unies par deux sangles dont l une rembourr e et r glable constitue l anneau de blocage du bassin et l autre plus large soutient la cuisse e D une partie inf rieure en forme de U qui est creuse et com
132. e nationale Direction de la d fense et de la s curit civiles Minist re de la sant et des solidarit s uvres hospitali res fran aises de l Ordre de Malte Soci t nationale de sauvetage en mer Union nationale des associations des sauveteurs et des secouristes de la poste et de France T l com Remerciements Page de garde CIH 00 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 00 2 Remerciements Page de garde PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Reproduction autoris e Coordinateur Eric DUF S Chef de projet Daniel MEYRAN Illustration de couverture Ren DOSNE 2 dition D p t l gal janvier 2007 S B N 2 11 09 6228 3 Le r f rentiel national de comp tences de s curit civile relatif aux Premiers secours en quipe de niveau 2 a t labor par La direction de la d fense et de la s curit civiles Sous direction des sapeurs pompiers et des acteurs du secours Bureau du volontariat des associations et des r serves communales Section du secourisme et des associations de s curit civile avec le concours de l observatoire national du secourisme peut tre consult sur le site du minist re de l int rieur www interieur gouv fr Remerciements Page de garde CH 00 3 Janvier 2007
133. e ou grave Le pansement est l l ment qui prot ge la plaie proprement dite au contact de celle ci compresses de gaze le plus souvent Il a les caract ristiques suivantes e St rile e Couvrant e Adh rant sans tre compressif sauf pour les h morragies Le bandage est destin maintenir le pansement en place 3 R GLES G N RALES DE MISE EN PLACE D UN PANSEMENT L examen de la plaie ou de la br lure d termine la nature du pansement et du bandage r aliser Certaines recommandations seront donn es la victime m me si la l sion peut para tre simple en particulier la vaccination contre le t tanos Le pansement en milieu secouriste est un mat riel provisoire qui vise prot ger la ou les plaies ou br lures d une victime pour limiter le risque d infection dans l attente d un examen dans une structure de soins L quipier secouriste ne se substitue pas au m decin ni l infirmier Les quipiers secouristes doivent tre dot s des moyens n cessaires pour prot ger une plaie ou une br lure par un pansement et pour le maintenir en place L quipier secouriste devra les conna tre nature dimensions quantit et usage et savoir les mettre en place correctement Les pansements et les bandages CII 7 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Pendant la r alisation d un pansement l quipier secouriste doit viter le contact avec le sang de la victime pour cela sa tenue se
134. e permet un relevage 3 3 Mat riel Un mat riel de portage brancard pr alablement pr par cf fiche technique 9 1 4 R alisation 4 1 Le pont n erlandais 3 quipiers porteurs fig 9 21 e Disposer le brancard le long du corps de la victime s il a des roulettes les bloquer e Se placer en pont les jambes cart es au dessus de la victime et ramener ses avant bras sur le tronc Les quipiers des 2 extr mit s se placent les premiers et se font face Ils mettent chacun un pied l int rieur de la poign e de la hampe qui est contre la victime quipier du milieu s appuie sur l paule de l quipier de t te enjambe la victime et pose son pied sur le milieu de la hampe ext rieure sous la couverture L quipier de t te glisse une main sous la nuque du bless et l autre entre les omoplates quipier situ au pied de la victime saisit les chevilles L quipier situ au milieu engage ses mains sous la taille ou saisit les parties lat rales de la ceinture du pantalon si elle est solide e Au commandement se relever en gardant le dos plat soulever le bless et le d placer lat ralement au dessus du brancard e Au commandement poser la victime doucement sur le brancard e Se d gager sans heurter la victime Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t J
135. e position tant que la t te et la nuque de la victime ne sont pas immobilis es par un collier cervical et tant que le bless ne repose pas sur un plan dur quip d un immobilisateur de t te ou un matelas immobilisateur d pression Les immobilisations CI 8 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 2 Victime allong e t te de la victime en position lat rale Se placer genoux dans l axe de la victime et placer les deux mains de chaque c t de sa t te fig 8 4 a Replacer d licatement la t te dans l axe du tronc sans exercer de traction jusqu ce que la victime regarde droit devant Eviter toute torsion flexion ou extension de la t te et de la nuque de la victime fig 8 4 b Maintenir le menton en avant avec 2 doigts si la victime est inconsciente comme d crit pr c demment fig 8 4 c Il ne faut pas rel cher la position tant que laxe t te cou tronc n est pas correctement immobilis par un collier cervical et tant que le bless ne repose pas sur un plan dur quip d un immobilisateur de t te ou un matelas immobilisateur d pression b Figure 8 4 Maintien de la t te 2 mains remise en position neutre de la t te 3 3 Victime debout ou assise Janvier 2007 Se positionner de pr f rence derri re la victime Placer les deux mains de chaque c t de sa t te fig 8 5 a Replacer d licatement la t te dans l axe du tronc en exer ant une l g re
136. e transport 7 Points cl s e La victime est maintenue l aide de 3 sangles au minimum e Les sangles maintiennent la totalit de la victime e Aucune sangle ne comprime la partie inf rieure du thorax ni la partie sup rieure de l abdomen Les relevages CI 9 31 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 9 32 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 10 LES BRANCARDAGES ET LE TRANSPORT 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable d assurer en quipe le transport d une victime apr s son installation et son arrimage sur un dispositif de transport Plus pr cis ment il s agit de e Indiquer les positions d une victime sur un brancard e Appliquer les r gles de base d un brancardage e Installer dans un v hicule de premiers secours une victime et assurer sa surveillance pendant le transport e R aliser les techniques suivantes R aliser le brancardage d une victime trois ou quatre quipiers secouristes __ Franchir un obstacle trois quipiers secouristes __ Franchir un obstacle quatre quipiers secouristes R aliser un brancardage dans un passage troit Monter ou descendre une pente ou un escalier lors d un brancardage ransporter une victime sur une chaise de transport Charger une victime dans un moyen de transport 2 POSITION DE LA VICTIME SUR LE BRANCARD La victime install e sur le brancard dans l
137. echnique permet de franchir un passage troit avec une victime arrim e sur un brancard sans utiliser un autre moyen de transport 3 R alisation e A proximit du passage troit le chef de brancard fait arr ter la progression du brancard fig 10 8 a e Le chef de brancard demande aux quipiers secouristes de passer les uns apr s les autres l int rieur de la hampe du brancard sans la l cher e l issue de cette man uvre les quipiers secouristes se retrouvent dos dos l int rieur des hampes du brancard fig 10 8 b e Au commandement Avancez les quipiers secouristes progressent en pas chass s au travers du passage e Une fois le passage troit franchi le brancard est nouveau arr t pour permettre chaque quipier secouriste de reprendre sa position initiale 4 Risques Le brancard ne sera qu exceptionnellement inclin sur le c t l arrimage de la victime aura alors t v rifi Afin de limiter les l sions dorsales les quipiers doivent garder le dos droit et travailler en fl chissant les genoux et les hanches Le respect des ordres de brancardage permet une parfaite synchronisation des gestes et vite ainsi toute chute du brancard et de la victime 5 Points cl s e Le chef de brancard surveille la victime et les autres quipiers secouristes e Les ordres de brancardage sont audibles clairs et justes e Le brancard doit tre maintenu en position horizon
138. embre pour lui donner la forme d une goutti re fig 8 26 c e D placer les mains qui soutiennent le membre bless pour maintenir l attelle contre le membre fig 8 26 d e Faire le vide l int rieur de l attelle en aspirant l air jusqu ce que l attelle devienne dure fig 8 26 e e Equipier 2 Fermer la valve et d connecter le dispositif d aspiration e V rifier la bonne immobilisation et l tat de l extr mit du membre fig 8 26 f Figure 8 26 Mise en place d une attelle d pression au niveau du membre inf rieur Les immobilisations CII 8 33 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Le principe de mise en place de l attelle d pression est identique pour le membre inf rieur et le membre sup rieur fig 8 27 SN Figure 8 27 Attelle d pression pour immobiliser un traumatisme du membre sup rieur 5 Risques La r alisation d une immobilisation l aide d une attelle d un membre traumatis peut provoquer une mobilisation de celui ci si la proc dure de mise en place n est pas respect e et entra ner une douleur et des complications 6 Evaluation La mise en place d une attelle immobilise la fracture et diminue la douleur 7 Points cl s e Le membre traumatis est maintenu jusqu immobilisation compl te e Le segment bless et les articulations sus et sous jacentes sont immobilis s par l attelle e attelle est correctement fix e e L attell
139. en continuant une auto formation lecture r guli re du r f rentiel national de comp tences tout en mettant en pratique ses savoirs sur le th tre des op rations pour obtenir une certaine exp rience En effet la formation initiale re ue doit tre entretenue et exerc e 3 COMP TENCES N C SSAIRES UN QUIPIER SECOURISTE 3 1 Objectif de la formation A la fin de la formation le stagiaire doit tre capable de pr venir les risques d assurer sa propre s curit et celle des autres et de mettre en uvre une conduite tenir appropri e face une situation d accident et ou une d tresse physique avec du mat riel de premiers secours au sein d une quipe appel e participer aux secours organis s sous le contr le des autorit s publiques 3 2 Comp tences d quipier secouriste Les diff rentes comp tences que doit acqu rir une personne pour obtenir la qualification d quipier secouriste sont identifi es dans la fiche emploi du r f rentiel national d Emplois Activit s de s curit civile Le participant la formation d quipier secouriste doit acqu rir les connaissances n cessaires pour e Mettre en uvre les mesures l mentaires pour respecter les r gles d hygi ne et d asepsie n cessaires L quipier secouriste CH 1 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Examiner une victime et effectuer le bilan des l sions afin de d cider des gestes de secou
140. en arrivant sur les lieux ou la suite du d clenchement du d tecteur de CO si l quipe en poss de e Se prot ger du toxique en restant distance si n cessaire en supprimant la cause et ou en a rant le local e R aliser si possible un d gagement d urgence pour soustraire le plus rapidement possible la victime de l environnement toxique Cf RNC PSE 1 e R aliser le bilan d urgence vitale et les gestes de secours une fois distance de l atmosph re toxique e Alerter imm diatement ou faire alerter les secours sp cialis s n cessaires 5 4 2 Les intoxications par ingestion e R aliser un bilan et les gestes de premiers secours n cessaires Les atteintes li es aux circonstances CII 4 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Lors de linterrogatoire de la victime et de l entourage valuer la situation et d terminer Les circonstances de survenue La r alit de l intoxication certaines victimes simulent l intoxication La nature du ou des toxiques en cause La dose absorb e et l heure l absorption e Conserver les emballages et les flacons des produits en cause e Ne pas faire vomir ne pas faire boire sauf avis m dical e Demander un avis m dical et respecter les consignes donn es e Surveiller la victime 6 PERSONNE VICTIME D UN EFFET DE SOUFFLE On appelle effet de souffle ou encore blast un traumatisme engendr par une onde de choc seconda
141. ence et de R animation SSA Service de Sant des Arm es SSSM Service de Sant et de Secours M dical des sapeurs pompiers Stagiaire Voir apprenant TS Tentative de Suicide Termes et d finitions CIH 1 2 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 UMH Unit Mobile Hospitali re VHB Virus de l H patite B VHC Virus de l H patite C VIH Virus de l Immunod fiicience Humaine VL V hicule L ger VPSP V hicule de Premiers Secours Personnes VSAV V hicule de Secours et d Assistance aux Victimes Janvier 2007 CII 12 6 Termes et d finitions PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 CHAPITRE 3 FICHE UNIT D ENSEIGNEMENT Pour les besoins du pr sent r f rentiel national de comp tences de s curit civile relatif aux premiers secours en quipe de niveau 2 la fiche d unit d enseignement suivante s applique Fiche unit d enseignement CI 1 3 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CI 1 3 2 Fiche unit d enseignement PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 UNIT D ENSEIGNEMENT QUIPIER SECOURISTE PSE 2 35 heures environ hors temps de d placement L QUIPIER SECOURISTE 1 h 00 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF HORAIRE C e R le et responsabilit de l quipier secouriste e Equipement n cessaire une mission de secours HYGI NE ET ASEPSIE 2h 20 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF
142. ention Apr s toute intervention la peau la tenue le mat riel ainsi que l ambulance peuvent avoir t contamin s par du sang ou un liquide biologique susceptible d en contenir et doivent faire l objet de mesures adapt es 4 3 Reconna tre un AES L AES est pr sent lorsque e Une coupure ou une piq re s est produite avec un objet ayant t en contact avec un liquide biologique contamin par du sang vomissements s cr tions oropharyng es e Du sang ou un liquide biologique contenant du sang est projet sur une muqueuse en particulier les yeux et la bouche ou sur une peau l s e l sions non cicatris es maladies de la peau 4 4 R aliser les soins imm diats La conduite tenir apr s un AES doit tre connue de toute personne potentiellement expos e 1 Si possible interrompre les gestes de secours en cours 2 Proc der des soins locaux imm diats e Ne pas faire saigner e Nettoyer imm diatement la plaie l eau courante et au savon rincer puis r aliser l antisepsie avec un d riv chlor stable ou fra chement pr par solut de Dakin ou ventuellement de l eau de Javel 9 chlorom trique dilu e au 1 5 A d faut l antisepsie sera effectu e avec tout antiseptique large spectre disponible produits iod s en assurant un temps de contact d au moins 5 minutes Ne pas utiliser les produits pour traitement hygi nique des mains par friction e En cas de projection sur le
143. er les gestes de secours pour une victime qui pr sente des signes de malaise d aggravation d une maladie ou une ou plusieurs l sions secondaires un traumatisme et de recueillir toutes les informations n cessaires la demande d un avis m dical Les bilans CH 3 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 1 La victime pr sente un malaise ou une aggravation brutale d une maladie L quipier secouriste doit devant une victime qui pr sente un malaise ou une maladie e _Interroger la victime pour Analyser ses plaintes Rechercher ses ant c dents e Examiner la victime pour identifier des signes visibles de malaise ou de traumatisme 5 1 1 INTERROGER la victime 1 Analyser les plaintes La victime consciente qui pr sente un malaise ou une aggravation brutale d une maladie exprime en r gle g n rale le ou les troubles qu elle per oit L quipier secouriste peut lui demander Qu est qui ne va pas Que vous est il arriv L quipier secouriste doit e Ecouter la victime e Ne pas chercher interpr ter ce qu elle dit e Demander l entourage de confirmer les dires si possible e Noter les plaintes exprim es Pour chaque plainte exprim e et particuli rement pour la douleur l quipier secouriste doit demander la victime de pr ciser e Les circonstances de survenue et le facteur d clenchant Provoqu par e Ses caract ristiques br lure serrement fourmillements
144. er passer l enfant L ouverture se traduit par la Sortie de glaires sanguinolentes et parfois d un liquide clair perte des eaux Le travail peut durer de plusieurs minutes plusieurs heures suivant la personne Il est habituellement plus rapide chez une femme qui a d j accouch une ou plusieurs fois 2 L expulsion L orifice col de l ut rus s ouvre de plus en plus sous l effet des contractions Le f tus descend vers le vagin en g n ral la t te la premi re Le nouveau n appara t alors et progressivement va sortir du corps de la m re Une fois expuls le nouveau n se met crier mais est toujours reli la m re par le cordon ombilical Le nouveau n peut alors apr s section du cordon ombilical tre pris en charge L expulsion peut durer plusieurs minutes 3 La d livrance Il s agit de la sortie hors de l ut rus du placenta et du reste du cordon ombilical Elle survient 20 30 minutes apr s la sortie du nouveau n 1 1 3 Le d but du travail a Signes de reconnaissance La m re se plaint de douleurs au ventre de plus en plus intenses et de plus en plus rapproch es et prolong es La m re peut percevoir un coulement d eau plus ou moins abondant entre les cuisses perte des eaux Janvier 2007 CII 5 8 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 b Principe de l action de secours e Demander un avis m dical e Rassurer la m re c Conduite tenir
145. es quipes de reconnaissance et rendre compte e Effectuer des actions de sauvetage et de d gagement d urgence e Apporter les premiers soins aux victimes sur les lieux du sinistre mise en position d attente arr t d h morragies graves e Participer aux transports des victimes vers un PRV ou le PMA Les SMV CIH 11 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Fonction des personnes Moyen de reconnaissance Couleur Ommangan Aas Chasuble COS op rations de secours Directeur des services Chasuble DSIS d incendie et de sauvetage Directeur des secours Chasuble DSM m dicaux Tableau 11 1 Code couleur 2 Au PMA e Assister ponctuellement une quipe m dicale d shabillage de victimes identification de la victime ventilation au ballon avant et apr s une intubation e Brancarder ou aider au d placement des victimes valides dans le PMA e Participer au support logistique des quipes m dicales approvisionnement en oxyg ne en mat riel de soins e Participer aux brancardages du PMA vers les vecteurs d vacuation Dans tous les cas l quipier secouriste reste aux ordres de son chef d quipe qui recevra sa mission soit de l officier PMA soit du m decin chef du PMA 3 A l vacuation e Assurer suivant les d cisions de son responsable d quipe le transport et la surveillance des victimes vers un tablissement d accueil e D s la fin de l intervention p
146. es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Les gelures peuvent tre accompagn es d une hypothermie 9 1 Cons quences L immobilit et l exposition prolong e des extr mit s de l organisme au froid entra nent une interruption de la circulation et une l sion des tissus Sans intervention l hypothermie provoque un ralentissement des fonctions vitales ventuellement jusqu leur interruption inconscience arr t cardio respiratoire 9 2 Comment reconna tre 9 2 1 Les gelures Elles si gent au niveau des extr mit s Elles d butent par une sensation de piq res d aiguille suivie d un engourdissement et d un durcissement des extr mit s avec p leur locale dont l volution se fera vers une peau brune accompagn e d une insensibilit Au cours du r chauffement les extr mit s deviennent douloureuses rouges chaudes et il appara t des cloques 9 2 2 L hypothermie A mesure que la temp rature du corps diminue la victime pr sente successivement e Des frissons e Une peau p le froide et s che e Des troubles de la conscience d sorientation confusion agitation inconscience e Un ralentissement de la respiration e Un ralentissement du pouls qui devient tr s difficile percevoir e Dans le cas extr me un arr t cardio respiratoire 9 3 Principe de l action de secours e Eviter toute d perdition suppl mentaire de chaleur e Surveiller attentivement
147. es longitudinales Une fois la victime d pos e sur la goutti re cette derni re s enroule autour de la victime assurant ainsi sa protection contre les chocs tout en la gardant sur un plan dur 4 R GLES G N RALES 4 1 Choix de la technique de relevage Le choix du mat riel et de la m thode rel ve du responsable d quipe Dans certaines circonstances il peut demander un avis m dical Ce choix repose sur les l ments d appr ciation suivants e L accessibilit de la victime par la t te par les pieds par un c t par deux c t s et la possibilit de disposer le brancard pr s du bless e L tat de la victime et la nature des l sions suspect es e Le poids de la victime et le nombre d quipiers e Le mat riel disponible portoirs dispositifs de levage e La position d attente de la victime celle ci n influe pas sur le principe de la technique choisie mais sur la position des mains et des avant bras des secouristes 4 2 Transfert du bless sur le brancard Le chef de brancard donne les ordres il se place en r gle g n rale la t te de la victime Le relevage d une victime inconsciente ou suspect e d un traumatisme du rachis doit toujours se faire avec un maintien de la t te Une fois install e sur le brancard la victime doit se trouver au milieu et sa t te reposer sur le brancard Si la victime est consciente il faut la rassurer et lui expliquer la man uvre qui va tre mise en
148. es ordres de brancardage permet une parfaite synchronisation des gestes et vite ainsi toute chute du brancard et de la victime 5 Points cl s Le chef de brancard surveille la victime et les autres quipiers secouristes Les ordres de brancardage sont audibles clairs et justes Le brancard doit tre maintenu en position horizontale Le d placement de la victime est souple sans secousse ni balancement Les brancardages et le transport CH 10 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 10 3 FRANCHIR UN OBSTACLE QUATRE QUIPIERS 1 Justification Cette technique permet de franchir un obstacle vertical inf rieur 1 m 80 mur appui de fen tre haie foss troit 4 quipiers sans prendre appui sur l obstacle Cependant pendant les phases o le brancard est immobile on peut poser celui ci sur un mur solide un appui de fen tre un sol sec ou ciment pour conomiser l effort des quipiers secouristes Dans des situations plus complexes il faudra faire appel des moyens sp cialis s 2 Indications Les quipiers secouristes et le brancard doivent franchir un obstacle sans poser le brancard terre sol boueux ou in gal ni appuyer le brancard sur l obstacle haie mur branlant foss troit 3 R alisation D s qu un des quipiers secouristes aper oit un obstacle il le signale e Le brancard est amen perpendiculairement l obstacle tout contre celui ci
149. es signes d une d tresse vitale potentielle 4 3 1 La victime est inconsciente Devant une victime inconsciente l quipier secouriste recherche imm diatement la pr sence de mouvements respiratoires apr s avoir assur la libert des voies a riennes Si la respiration est pr sente placer la victime en position lat rale de s curit PLS et surveiller attentivement sa respiration cf RNC PSE 1 Si la respiration est absente rechercher le pouls La pr sence ou non de signes de circulation et notamment du pouls impose la r alisation de gestes de r animation comme e Les compressions thoraciques cf RNC PSE 1 e La respiration artificielle cf RNC PSE 1 e Le choc lectrique externe cf RNC PSE 1 4 3 2 La victime est consciente M me si une victime est consciente l quipier secouriste doit rechercher des signes qui traduisent une alt ration d une ou plusieurs fonctions vitales dont l volution peut se faire tr s rapidement vers une inconscience un arr t respiratoire et un arr t circulatoire cf RNC PSE 1 Pour cela l quipier secouriste doit examiner la victime et rechercher successivement Janvier 2007 CII 3 4 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 1 Une perte de connaissance et une d sorientation de la victime 2 Une perte de la motricit 3 Une anomalie des pupilles 4 Une alt ration de la respiration 5 Une alt ration du pouls 6 Une modification d
150. especter un minimum d intimit pour la victime au cours du bilan et de la r alisation de gestes de secours Seul les personnels de secours qui participent aux soins et ventuellement un proche de la victime doivent rester son chevet 8 2 Un comportement violent L quipe peut se trouver dans la situation de prendre en charge une personne qui est violente ou qui montre des signes d agressivit envers l entourage ou les intervenants secouristes Cette violence peut se manifester au d but par une certaine agitation et ou une instabilit La victime a du mal rester en place ou assise pr sente un discours inadapt bizarre et parfois obsc ne bien souvent sur un ton lev Il peut s ensuivre une agression physique des personnes qui sont autour y compris le personnel de secours parfois en utilisant des objets contondants ou perforants qui sont proximit La violence peut tre favoris e ou provoqu e par la prise de substances toxiques Devant une victime violente ou qui pr sente des signes d agressivit les quipiers secouristes doivent tre particuli rement vigilants rester face la victime et suffisamment loin pour ne pas tre agress s physiquement Il est essentiel de toujours pr voir la possibilit de s carter si n cessaire voire de quitter rapidement la pi ce e Rester calme et essayer d entrer en contact verbal d abord puis visuel et ventuellement physique avec la victime Janvier 2007 C
151. esse respiratoire 4 Identifier l alt ration de la respiration L valuation de la respiration par l observation de la partie sup rieure de l abdomen et de la partie inf rieure du thorax d une victime porte sur e La fr quence de la respiration compter sur une minute tableau 3 1 e Son amplitude tableau 3 2 e Sa r gularit et l absence de pause de plus de 6 secondes entre les mouvements respiratoires e La saturation capillaire en oxyg ne mesur e avec un oxym tre de pouls si l quipier a t form son utilisation cf technique 3 2 Les bilans CI 3 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Tableau 3 1 Fr quences respiratoires normales mvts min Adulte et adolescent 12 20 Enfant gt 1 an l ge de la pubert ER Nourrisson lt 1 an 30 60 Nouveau n lt 1 semaine 40 60 Tableau 3 2 Qualit de la respiration Superficielle Mouvements du thorax et de l abdomen peine perceptibles difficiles compter Effort respiratoire Difficile Contraction des muscles du haut du thorax et du cou Pincement des ailes du nez enfant et nourrisson Sifflements ronflements gargouillements r les Une respiration rapide superficielle difficile ou bruyante ou une baisse de la saturation du sang en oxyg ne traduit une d tresse respiratoire C La d tresse circulatoire 5 Identifier l alt ration du pouls L valuation du pouls est obtenue
152. est un dispositif rigide de transport de victime muni de bords sur ses quatre c t s et de sangles d immobilisation Elle pr sente quatre anneaux de fixation pour les lingues de treuillage ou d h litreuillage fig 9 11 Certains mod les sont constitu s de deux parties d tachables pour faciliter leur portage vide Figure 9 11 3 2 7 Les civi res pour h licopt res Pour le transport en h licopt re moyen ou l ger il est n cessaire de transf rer la victime sur la civi re de l appareil d o l int r t du portoir Seuls les h licopt res lourds acceptent les brancards normalis s 3 2 8 La goutti re Bellisle ou portoir corset La goutti re Bellisle est couramment utilis e sur les b timents de la Marine nationale Il s agit d un dispositif d immobilisation et de transport de victime qui facilite l vacuation en passant par des passages troits ascenseur escaliers Figure 9 12 Goutti re Bellisle Janvier 2007 CH 9 6 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Elle est compos e d une enveloppe souple en toile lavable rigidifi e dans le sens de la longueur par des lamelles plac es entre deux paisseurs de toile fig 9 12 Elle dispose d un dispositif de contention de la victime dans toutes les positions et poss de un syst me de portage par poign es et hampes amovibles ainsi qu un syst me permettant le hissage de la victime en position verticale ou horizontale sangl
153. et parfois des tablissements industriels ou sanitaires Ils peuvent tre l origine de risques persistants notamment pour les quipiers secouristes incendie fuite de produits toxiques boulements Ils peuvent rendre l acc s au site de la catastrophe et aux victimes difficile et laborieux L importance de ces d g ts aura un impact direct sur le sauvetage des victimes leur d gagement et la nature des gestes de secours qui seront d livr s 4 3 Une inad quation initiale et temporaire entre les besoins les ressources humaines et les moyens disponibles la lutte contre les effets de l agression Pour limiter au maximum les effets du sinistre il faut e Pr voir en imaginant le pire e Pr venir en utilisant les moyens disponibles humains et techniques e Organiser les secours en se fondant sur la planification ORSEC organisation de la r ponse de s curit civile qui int gre et coordonne au son sein tous les maillons de la cha ne des secours 5 R LE DE LA PREMI RE QUIPE DE SECOURS PR SENTE SUR LES LIEUX D UNE SMV T moin de l accident et parfois elle m me impliqu e l quipe secouriste isol e doit savoir que son action est essentielle et qu elle peut par la qualit des actions mises en uvre d clencher l arriv e de renforts adapt s r aliser les gestes de secours prioritaires et permettre le d clenchement du dispositif ORSEC nombreuses victimes appel de mani re commune plan rouge
154. et le pousse tout en le dirigeant Cette action est facilit e par la pr sence de roues pivotantes au minimum l arri re du chariot Les deux autres quipiers secouristes saisissent le chariot par les hampes avant pour faciliter sa progression et le maintenir fig 10 5 Janvier 2007 CH 10 6 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 10 5 Utilisation du chariot d urgence 5 Risques Afin de limiter les l sions dorsales les quipiers doivent garder le dos plat et travailler avec les cuisses Le respect des ordres de brancardage permet une parfaite synchronisation des gestes et vite ainsi toute chute du brancard et de la victime 6 Points cl s e Le chef de brancard surveille la victime et les autres quipiers secouristes e Les ordres de brancardage sont audibles clairs et justes e Le brancard doit tre maintenu en position horizontale e Le d placement de la victime est souple sans secousse ni balancement Les brancardages et le transport CI 10 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 10 2 FRANCHIR UN OBSTACLE TROIS QUIPIERS 1 Justification L obstacle ne peut tre contourn et le brancard peut tre appuy sur l obstacle mur solide 2 Indications Les quipiers secouristes et le brancard doivent franchir un obstacle vertical inf rieur 1 m 80 comme un mur un appui de fen tre un foss troit 3 R alisation
155. ettoyage et d sinfection quotidien 5 Risques Les d sinfectants peuvent tre irritants pour la peau et les muqueuses yeux L hygi ne et l asepsie CH 2 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Il est donc n cessaire de porter des gants appropri s gants usage unique pour un usage court manchettes longues sans immersion dans la solution sinon gants de m nage des lunettes de protection une blouse de protection un masque de protection respiratoire ventuellement Il ne faut pas m langer les diff rents produits entre eux En cas de contact avec les yeux il faut les laver abondamment avec de l eau et consulter un m decin En cas d ingestion il est imp ratif de consulter imm diatement un m decin et de lui montrer l emballage ou l tiquette Pour les solutions en pulv risateur il ne faut pas respirer directement l a rosol issu de la pulv risation Ne jamais pulv riser sur du mat riel lectrique DAE aspirateur de mucosit s 6 Evaluation Tra abilit Les proc dures de nettoyage d sinfection doivent tre crites dans un document disposition de tout intervenant secouriste susceptible de r aliser ce type d action et mises jour r guli rement Ces proc dures crites doivent donc tre respect es et des fiches de suivi ou d enregistrement de l entretien des v hicules de secours personnes et du mat riel de secourisme doivent tre cr es et renseign es c
156. evage Les mat riels de calage sont transf r s du sol sur le brancard apr s la d pose du bless sur le brancard si ce dernier n est pas quip de dispositif permettant le maintien de la position particuli re Figure 9 32 Relevage d une victime en position demi assise Janvier 2007 CII 9 28 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 4 Victime en position assise transfert sur une chaise de transport fig 9 33 L installation d une victime sur une chaise de transport rend plus facile son brancardage notamment si l quipe doit emprunter des escaliers ou un ascenseur Pour tre possible il est indispensable que la victime puisse tenir la position assise et que cette position ne soit pas contre indiqu e Cette technique est r alis e 3 quipiers porteurs e Pr parer la chaise de transport et la placer sur le c t de la victime e Equipier 1 Maintenir la chaise de transport du c t oppos la victime et se pr parer r ceptionner la victime e Croiser les bras de la victime sur sa poitrine e Equipier 2 Se placer derri re la victime En glissant les avant bras sous ses aisselles Saisir ses poignets oppos s e Equipier 3 Se placer face la victime l g rement accroupi un pied d cal vers la chaise de transport et saisir les genoux de la victime en glissant ses avant bras dessous e Au commandement se relever en gardant le dos plat soulever la victime
157. ez l homme fig 8 29 a Equipier 2 Pr parer l attelle en engageant les deux barres sup rieures dans les deux branches du U et en la positionnant c t du membre inf rieur de la victime r gler Sa longueur Equipier 2 Mettre le dynamom tre au z ro desserrer les barres de serrage et relever le support de pied fig 8 29 b Equipier 2 Glisser l attelle de part et d autre du membre traumatis Equipier 2 Engager les fiches de l anneau de blocage du bassin dans les barres sup rieures fig 8 29 c Equipier 2 Fixer le pied au support de pied angle droit par les bandes auto aggripantes dispos es en huit fig 8 29 d Equipier 2 Utiliser la pompe pour appliquer la pression de traction prescrite par le m decin en g n ral de 15 kg l aiguille se trouve dans la zone verte du cadran fig 8 29 e Equipier 1 Le maintien du membre peut tre rel ch fig 8 29 e Ajuster les sangles de cuisse et de jambe en vitant d appuyer sur la zone traumatis e fig 8 29 f et g Verrouiller les barres de serrage reliant les barres l U V rifier la bonne immobilisation m decin puis rel cher la pression en purgeant le circuit par ouverture de la valve fig 8 29 h Janvier 2007 CII 8 36 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 g Figure 8 29 Mise en place d une attelle en traction pneumatique 5 Risques La r alisation d une immo
158. faciale e Une anomalie de l extension des membres sup rieurs e Une anomalie de la parole Cette recherche s effectue de la mani re suivante 1 Asym trie de l expression faciale Demander la victime de sourire ou de montrer les dents e Normal les deux c t s du visage bougent sym triquement fig 3 1a e Anormal un des c t s du visage ne suit pas l autre dans ses mouvements fig 3 1b a b Figure 3 1 Expression faciale a normale b anormale 2 Anomalie de l extension des membres sup rieurs Demander la victime assise ou allong e de fermer les yeux et d tendre les bras devant elle pendant 10 secondes e Normal les deux bras bougent sym triquement fig 3 2a e Anormal un des deux bras ne bouge pas ou ne s l ve pas autant que l autre ou chute progressivement fig 3 2b NY V2 y EE Figure 3 2 extension des membres sup rieurs a normale b anormale Les bilans CI 3 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 Anomalie de la parole Demander la victime de r p ter une phrase simple e Normal la victime r p te les m mes mots un rythme normal e Anormal la parole est emp t e la victime ne r p te pas les m mes mots ou est incapable de parler NB Si l quipier secouriste a constat lors du bilan d urgence vitale une anomalie de la temp rature de la victime victime anormalement chaude ou froide il peut ce moment l mes
159. familiariser avec le mode d emploi de l appareil dont il dispose Figure 3 10 Thermom tre lectronique tympanique 4 R alisation e Mettre un couvre sonde usage unique sur l extr mit de la sonde avant toute mesure de la temp rature fig 3 11 e Saisir le pavillon de l oreille et exercer une l g re traction vers le haut et vers l arri re fig 3 11 D Les bilans CIH 3 25 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Positionner l ensemble sonde couvre sonde l entr e du conduit auditif externe de la victime L enfoncer doucement aussi loin qu il peut aller en dirigant la sonde vers l il oppos e Appuyer sur le bouton de mesure de la temp rature fig 3 11 c e Retirer le thermom tre du conduit auditif apr s l mission d un bip sonore par l appareil indiquant la fin de la prise de temp rature e Lire la temp rature relev e sur l cran fig 3 11 d e Ejecter le couvre sonde dans le conteneur de d chets d activit s de soin C Figure 3 11 Utilisation du thermom tre lectronique tympanique 5 Risques Pour limiter tout risque traumatique veiller pr venir tout mouvement excessif de la t te lors de la mesure Introduire la sonde dans le conduit auditif de mani re douce et progressive Ne pas utiliser chez e Le nourrisson de moins de 3 mois car le diam tre de son conduit auditif est inf rieur celui de la sonde du thermom tre e La victime d
160. fectieux connus ou inconnus Elles ont deux objectifs la protection du personnel et la protection de la victime Ces pr cautions standards concernent e L hygi ne corporelle qui respecte les principes d hygi ne individuelle l mentaire douche quotidienne ongles tr s courts hygi ne des mains e Le lavage des mains ou traitement hygi nique des mains par friction entre chaque changement de gants entre deux victimes entre deux activit s en g n ral voir RNC PSE 1 e Le port de gants d examen non st riles usage unique non poudr s afin d viter une r action allergique en cas de lavage des mains avec une solution ou un gel hydro alcoolique e Le port d une tenue adapt e confortable et lavable Elle doit tre chang e au moins quotidiennement et syst matiquement en cas de souillure par du sang ou des liquides biologiques elle sera lav e s par ment Janvier 2007 CH 2 2 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Le port de masque usage unique associ des lunettes ou visi re de protection lors d aspirations par exemple est destin prot ger l quipier secouriste contre la projection de gouttelettes de salive ou de s cr tions respiratoires e Le respect des proc dures de gestion des d chets d activit s de soins risques infectieux DASRT et du mat riel souill par des liquides biologiques e Le respect des proc dures en cas d accident
161. fig 10 7 a e Au commandement Face au brancard gt les deux quipiers secouristes avant font face au brancard en pivotant d un quart de tour e L quipier secouriste arri re gauche passe entre les poign es et les soutient fig 10 7 e Le chef de brancard qui tait l arri re droit reconna t et franchit l obstacle et se place de l autre c t face lavant du brancard Les deux quipiers secouristes de l avant restent sur place tout contre l obstacle fig 10 7 c e Au commandement Envoyer les deux quipiers secouristes avant font coulisser le brancard soutenu par l quipier secouriste arri re jusqu ce que le chef puisse saisir les poign es avant fig 10 7 d e Les deux quipiers secouristes avant continuent faire coulisser le brancard jusqu au commandement Halte donn lorsque la moiti du brancard a pass l obstacle e Le brancard tant soutenu l avant et l arri re les quipiers secouristes avant passent rapidement l obstacle et se replacent contre lui de l autre c t e Au commandement Envoyer les brancardiers avant font coulisser le brancard jusqu ce que le brancardier arri re soit au contact de l obstacle fig 10 7 e e Le brancard ach ve de franchir l obstacle soutenu par le chef l avant et par les deux quipiers secouristes de c t Il est arr t distance de l obstacle ce qui permet au brancardier arri re de franchir l obstacl
162. g 8 24 d et e e V rifier la qualit de l immobilisation et l tat de l extr mit du membre m Figure 8 24 Immobilisation du membre inf rieur l aide d une attelle modelable Janvier 2007 CII 8 30 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 Risques La r alisation d une immobilisation d un membre traumatis l aide d une attelle peut provoquer une mobilisation de celui ci si la proc dure de mise en place n est pas respect e et entra ner douleur et complications 6 Evaluation La mise en place d une attelle immobilise la fracture et diminue la douleur 7 Points cl s e Le membre traumatis est maintenu jusqu immobilisation compl te e Le segment bless et les articulations sus et sous jacentes sont immobilis s par l attelle e attelle est correctement fix e e L attelle n entraine pas de compression circulation d aval correcte Les immobilisations CI 8 31 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 7 UTILISER UNE ATTELLE D PRESSION 1 Justification L immobilisation l aide d une attelle d pression limite comme les autres attelles les mouvements du membre traumatis diminue la douleur et pr vient la survenue de complications 2 Indications Les attelles d pression sont utilis es pour assurer l immobilisation du coude de l avant bras et du poignet pour le membre sup rieur et du genou de la jambe et de la
163. i ge sans toucher les avant bras de l quipier qui maintient la t te de la victime fig 8 12 d Les immobilisations CII 8 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Centrer ACT derri re la victime axe de la colonne vert brale tout en glissant les parties mobiles du corset sous les bras de la victime partie sup rieure des bandes thoraciques au contact des aisselles fig 8 12 e Maintenir la bande thoracique en attachant la sangle thoracique du milieu puis inf rieure et sup rieure fig 8 12 f Chez l enfant il est possible de rouler une couverture devant le thorax et l abdomen si l ACT est trop grande Attacher les sangles de cuisse en passant sous les cuisses Les sangles peuvent ventuellement tre crois es devant le pubis s il ny a pas de traumatisme ce niveau fig 8 12 g Serrer alors l ensemble des sangles Combler l espace situ entre la bande de t te et la partie post rieure de la t te de la victime avec le coussin pli si n cessaire fig 8 12 h Maintenir les bandes de chaque c t de la t te par les deux sangles dont une prend appui sur le front de la victime et l autre sous le menton sur la partie haute et rigide du collier cervical fig 8 12 i Ajuster et resserrer si n cessaire les diff rentes fixations de fa on ce que l attelle ne glisse pas au cours du d placement ou relevage de la victime tout en vitant de comprimer le thorax et de limiter les mo
164. i n cessaire la victime de la t te aux pieds Devant tout traumatisme violent faire maintenir la t te de la victime prise lat ro lat rale et mettre en place un collier cervical e Examiner la t te observer passer les mains dans les cheveux la recherche d un Saignement rep rer un coulement par le nez ou les oreilles examiner les pupilles l aspect de la peau Rechercher aussi une d formation de la bouche et la pr sence de vomissements e Examiner le cou lors de la mise en place du collier cervical observer et passer les mains sous la nuque sans d placer ou sur lever la t te e Examiner le thorax soulever ou carter les v tements Rechercher une contusion une plaie et une anomalie du soul vement de la poitrine seule une partie du thorax se soul ve e Examiner l abdomen soulever ou carter les v tements en cas de difficult d examen et de suspicion de traumatisme sous jacent les v tements seront d coup s rechercher une contusion ou une plaie de l abdomen parfois accompagn e d une sortie de l intestin Appr cier le soul vement de l abdomen chaque inspiration e Examiner le dos de la victime glisser les mains sous la victime sans la mobiliser et sans la d placer la recherche d un saignement Ne pas chercher palper la colonne vert brale L quipier secouriste peut profiter de man uvre de relevage ou de d placement de la victime pour examiner le dos e Examiner l
165. ication directe avec elle soit du m me sexe que celle ci Lors de la prise en charge de la victime ou de son transport si son tat le permet viter d allonger la victime et de se rassembler autour d elle Pr f rer la position semi assise qui sera beaucoup moins angoissante Dans cette situation l quipier secouriste r alisera un bilan qu il transmettra son chef ou au m decin r gulateur sans oublier d effectuer les gestes de secours n cessaires en cas de d tresse vitale Pour maintenir l intimit de la victime la recouvrir par un drap ou une couverture et he jamais la laisser seule Dans tous les cas viter de questionner intensivement la victime sur ce qui s est pass mais assurer m me lors de la r alisation des gestes de secours s ils sont indispensables un r confort moral en attendant le relais m dical Comme l agression sexuelle est un crime veiller ne pas d shabiller la victime sauf si les gestes de secours l imposent et ne pas d placer les objets aux alentours Si la victime d sire se laver lui demander d attendre l avis du m decin dans l int r t de ses droits 8 6 La mort Immanquablement l quipier secouriste sera confront un jour ou l autre au d c s d une victime qu il soit naturel accidentel ou intentionnel La plupart des personnes sont effray es par la mort Etre le t moin de la mort d une personne ravive cette crainte et peut nous rappeler des souvenirs personnels douloureux
166. icule sanitaire 3 Mat riel En plus du mat riel list dans la fiche technique 2 2 sont recommand s e Un bac pour l immersion du mat riel de secourisme e Deux plans de travail l un destin au mat riel sale l autre au mat riel propre 4 R alisation 4 1 R gle g n rale La d sinfection du mat riel est toujours pr c d e d une tape de nettoyage m me si le produit utilis est un produit d tergent d sinfectant Les quipiers secouristes doivent respecter un circuit pr cis en distinguant une zone propre d une zone sale Ils devront nettoyer et d sinfecter les plans de travail l issue des op rations Le nettoyage et la d sinfection du mat riel sont r alis s apr s l limination des souillures biologiques sang salive etc d s leur production avec un essuie tout impr gn d un d tergent d sinfectant Avant tout nettoyage d sinfection des mat riels il faut 1 Se laver les mains ou pratiquer un traitement hygi nique des mains avec un gel hydro alcoolique si cela est faisable 2 Mettre des gants usage unique non st riles 3 Jeter le mat riel usage unique dans les emballages pr vus en respectant les r gles du tri A l issue du nettoyage d sinfection 1 Retirer les gants et les jeter dans le sac jaune d chets mous 2 Se laver les mains ou pratiquer un traitement hygi nique des mains avec un gel hydro alcoolique 4 2 Proc dure de nettoyage d sinfection de
167. igueur relative aux missions de Secours r aliser ou en son absence par rapport des besoins locaux A sa prise de fonction l quipier secouriste doit v rifier le mat riel mis sa disposition dans le cadre de ses missions S il d c le une quelconque anomalie mat riel usag p rim d t rior il en rendra compte imm diatement son responsable 4 1 Le poste de secours L quipier secouriste peut participer des op rations de secours l aide d un poste de secours Dans ce cas le mat riel composant le poste de secours est d fini dans les diff rents textes missions de s curit civile relatif aux dispositifs pr visionnels de secours personnes r glementaires exemple R f rentiel national de 4 2 Le v hicule de secours personnes Le mat riel de secours qui quipe le v hicule de secours personnes doit tre adapt la mission La liste de premiers secours et l organisme d appartenance du mat riel affect au v hicule de secours personnes doit permettre la prise en charge d une victime l int rieur de ce v hicule aussi bien que dans un poste de secours fixe Janvier 2007 CII 1 4 L quipier secouriste PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Cette liste est d finie par l autorit d emploi en s appuyant pour les v hicules de secours et d assistance aux victimes VSAV fig 1 1 utilis e par les sapeurs pompiers et pour les v hicules de premier
168. ime et ou son entourage qui pr sente ou est susceptible de d velopper un comportement inhabituel et ou une souffrance psychique Cela peut tre le cas apr s un accident un traumatisme une maladie une prise de toxique ou plus largement apr s un stress important Les comportements inhabituels et la souffrance psychique peuvent s aggraver au d cours de l intervention et sont le t moin d une d tresse intense qu il convient de prendre en compte comme toute autre d tresse Cette attention singuli re port e la victime et ou son entourage s inscrit plus globalement dans l tat d esprit de l quipier secouriste qui veille scrupuleusement au respect de la dignit de la personne humaine Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels CII 6 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 LA SOUFFRANCE PSYCHIQUE La souffrance psychique se caract rise par une douleur morale Cette douleur est une r action normale un v nement inhabituel avant d tre le fait d une maladie d un traumatisme d une prise de toxique d un stress important ou encore dune affection psychiatrique La souffrance psychique peut parfois se manifester par des comportements inhabituels 4 LE COMPORTEMENT INHABITUEL ET SES PRINCIPALES CAUSES Un comportement inhabituel est la manifestation d une souffrance ou d une d tresse psychique Cette d tresse traduit une alt ration voire une rupture du contact habituel ent
169. ire 1 Pulv riser une solution d tergente d sinfectante sur le mat riel qui a t en contact avec la victime ou qui a t expos des liquides biologiques brancard matelas mobilisateur d pression plans de travail poign es de portes 2 Etaler la solution pulv ris e sur ce mat riel l aide d une lavette en non tiss usage unique propre et s che laisser s cher et ne pas rincer 3 Jeter la lavette dans le sac d chets mous pr vu pour les d chets d activit s de soins risque infectieux 4 3 Protocole quotidien Protocole r aliser seulement apr s le protocole pr c dent a Nettoyage et d sinfection de la cellule sanitaire 1 R aliser les tapes 1 3 du protocole simplifi 2 D poussi rer le sol l aide d un aspirateur laisser le corps de celui ci l ext rieur du v hicule 3 Pr parer dans un seau seau n 1 ou seau de lavage rouge une solution de d tergent d sinfectant en respectant la dilution prescrite par le fournisseur en g n ral utiliser de l eau froide ou l g rement ti de 4 Remplir un seau d une autre couleur seau n 2 ou seau de rin age bleu avec de l eau propre du r seau 5 Tremper la frange dans le seau n 1 et la fixer l extr mit du balai 6 Nettoyer le sol de la cellule sanitaire en commen ant par le fond et terminant vers l ext rieur en d pla ant la frange en faisant des S 7 Essorer autant de fois que cela est n
170. ire une explosion Lors d une explosion la lib ration consid rable d nergie sous la forme de gaz haute pression entraine une augmentation brutale de la pression atmosph rique suivie d une d pression imm diate La transmission de cette onde de pression et le d placement d une grande masse d air sont les principaux m canismes responsables des l sions d un effet de souffle 6 1 Cons quences Un effet de souffle est responsable e De l sions internes de l oreille des poumons et du tube digestif par distension de l air e De l sions de la peau et de l sions des os et des articulations fracture entorse et luxation par projection de la victime ou projection contre la victime d objets divers polycriblage e De br lures graves en cas d l vation de la temp rature 6 2 Signes de reconnaissance Les circonstances de l accident comme la survenue d une explosion en particulier en milieu clos sont suffisantes pour consid rer que toutes les personnes expos es sont susceptibles de pr senter un effet de souffle Dans le cadre d une explosion e Les victimes sont souvent multiples cf partie sur les situations avec de multiples victimes e Une victime pr sente souvent de multiples l sions plaies br lures fractures et l sions internes qui peuvent au d but passer inaper ues et se r v ler secondairement Les signes auditifs comme un bourdonnement d oreille le saignement du conduit auditif ou la s
171. irement inform e des risques qu elle encourt est en droit de refuser son transport vers une structure hospitali re Dans la m me logique elle peut refuser les soins que l on peut lui apporter Dans cette situation l quipier secouriste doit en informer imm diatement le responsable d quipe ou le m decin r gulateur pour mettre en uvre les mesures administratives n cessaires d charger la responsabilit des secours Si une victime pr sente un comportement inadapt on ne peut pas consid rer qu elle est suffisamment saine d esprit pour refuser les soins et le transport Dans cette situation l quipier secouriste ne doit en aucun cas laisser la victime sur place mais doit en informer imm diatement le responsable d quipe ou le m decin r gulateur Le transport d une victime vers un h pital sous la contrainte ne peut se faire qu apr s intervention d un m decin ou en pr sence d un officier de police judiciaire 8 4 Une tentative de suicide Il s agit d une crise psychique dont le risque majeur est le suicide La personne en tat de souffrance est dans un tat de rupture de son quilibre relationnel avec elle m me et son environnement Elle se consid re en situation d chec avec l impossibilit d chapper cette impasse La tentative de suicide est pour elle une des sorties possibles de la crise la plus grave Les tentatives de suicide les plus fr quentes sont r alis es par absorption de m dicaments ou par c
172. ise en uvre des secours L quipier secouriste doit savoir se contr ler lors de cette phase en vitant de r agir en miroir et de r pondre l agressivit par de l agressivit par exemple Son nergie doit en effet tre essentiellement orient e vers la r ussite de son action de secours De plus les victimes ou les impliqu s oublient bien souvent qu ils ont travers cette phase NB Si l quipier secouriste subit lui aussi un v nement traumatique il arrive que lui m me ext riorise cette col re par une agressivit envers les victimes leur famille ses co quipiers voire sa propre famille Il est n cessaire pour lui lors de cette tape de parler de sa col re avec un pair ou un sp cialiste et d utiliser l nergie qu elle n cessite pour am liorer sa situation 5 La culpabilit Je n aurais pas d Tout est de ma faute Si javais su si j avais pr vu La culpabilit peut tre l origine de la col re mais de fa on sous jacente ou inconsciente La culpabilit s exprime le plus souvent une fois que la col re s est un tant soit peu apais e La culpabilit est co teuse en nergie psychique mais c est un signe de retour la r alit L appareil psychique peut commencer l o d bute son travail d assimilation de l v nement 6 La tristesse D accord mais j aurais pu avant C est une confirmation du retour progressif la r alit C est une prise en c
173. iser les gestes de secours Appliquer les consignes Surveiller Les bilans CIH 3 17 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 8 4 Surveillance R guli rement Parler la victime Appr cier l tat de conscience couter l volution de la plainte Appr cier l aspect de la peau Contr ler la fr quence respiratoire et circulatoire Surveiller le s pansement s le s immobilisation s Oui R aliser un bilan complet Appliquer les consignes Adapter les gestes de secours Confier la victime une quipe m dicale Janvier 2007 CIH 3 18 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 3 1 MESURE DE LA PRESSION ART RIELLE 1 Justification L l vation de la pression art rielle hypertension ou sa diminution hypotension peuvent se voir la suite d un traumatisme ou d une maladie La mesure de la pression art rielle apporte au m decin r gulateur des indications suppl mentaires sur l tat de la victime 2 Indications La pression art rielle est un indicateur de la fonction circulatoire La mesure de celle ci est r alis e par l quipier secouriste chaque fois que possible lors de la recherche d une d tresse vitale Toutefois elle ne doit en aucun cas retarder la mise en uvre d un geste de secours d urgence Les valeurs relev es ne sont que des valeurs indicatives et seul un m decin peut les interpr ter La pression art rielle est
174. ition demi assise et peut tre compl t d un repose pied brancard articul fig 9 4 La zone du thorax est rigide pour permettre de r aliser une RCP il est recouvert d un matelas de transport et parfois d appuis lat raux rabattables 3 1 3 Les brancards dits de catastrophe Il s agit de brancards plats rigides ais ment empilables dont le stockage et le transport vide peuvent tre faits sous faible volume fig 9 5 Figure 9 5 Les relevages CI 9 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 1 4 Le brancard pour a ronefs Certains a ronefs en version sanitaire sont munis de brancards sp ciaux plus troits manque de place ou difficult d acc s fig 9 6 Figure 9 6 3 1 5 La chaise de transport II ne s agit pas d un brancard proprement parler mais elle permet de r pondre une difficult r elle de brancardage en tages dans les immeubles aux escaliers troits sans ascenseur ou avec des ascenseurs exigus On peut l utiliser pour une victime sans atteinte grave qui peut tenir la position assise et qui ne pr sente aucune d tresse Il existe deux mod les r pondant la norme NF EN 1865 pliant fig 9 7 ou non pliant Elles sont quip es de poign es sur le cadre sup rieur dans le dos et sur la barre inf rieure aux pieds Figure 9 7 Chaise de transport 3 2 Les autres dispositifs de portage 3 2 1 Le brancard cuill re Ce dispositif est
175. ition percutan e par piq re ou coupure ou tout contact sur une peau l s e ou des muqueuses bouche yeux avec du sang ou un liquide biologique souill par du sang Le sang et les liquides biologiques peuvent v hiculer des agents infectieux divers comme les bact ries les champignons les parasites les virus Pour la plupart on dispose de m dicaments anti infectieux efficaces En revanche pour les virus concern s dans l AES VIH VHB VHC il ny a peu de traitement curatif Par ailleurs en dehors de toute maladie le sang est normalement st rile Les risques sont plus importants pour une exposition percutan e avec effraction cutan e par un objet piquant tranchant ou coupant que par un simple contact avec la peau ou les muqueuses Attention il ne faut pas n gliger une projection de sang dans les yeux 4 1 Les liquides biologiques On d finit par liquides biologiques tous les l ments liquides issus du corps humain comme le sang la salive les urines les vomissures le liquide amniotique le liquide c phalo rachidien Le risque de transmission a t prouv pour les trois virus VIH VHB et VHC par le sang et les liquides biologiques contenant du sang En revanche le risque est consid r comme nul pour les urines et les selles sauf si elles contiennent du sang Ce sont alors des liquides biologiques risque prouv En ce qui concerne le sperme et les s cr tions vaginales le risque de transmission est possi
176. l n cessaire une mission de secours 2 R LE ET RESPONSABILIT S D UN QUIPIER SECOURISTE L quipier secouriste est une personne form e entra n e et exp riment e capable de prendre en charge une ou plusieurs victimes L quipier secouriste agit e En bin me avec du mat riel de premiers secours e En quipe constitu e sous la responsabilit d un chef d quipe ou d un chef d agr s au sein d un poste de secours ou d une quipe de secours d urgence 2 1 L quipier secouriste agit en bin me avec du mat riel de premiers secours Pour assurer sa mission l quipier secouriste doit 1 Intervenir rapidement et de mani re adapt e sur les lieux d un accident d un malaise ou d une aggravation brutale d une maladie L quipier secouriste peut agir soit comme t moin d un accident ou d un malaise soit comme premier intervenant dans le cadre d un DPS par exemple L quipier secouriste est responsable de la prise en charge de la victime en effectuant les gestes de premiers secours n cessaires et en assurant l alerte des secours publics ou la demande de renfort aupr s de son responsable d quipe 2 Se prot ger prot ger la ou les victimes les t moins et la zone de l accident En arrivant sur les lieux l quipier secouriste recherche un danger pouvant g n rer un sur accident Il fait rechercher par le secouriste les l ments compl mentaires pour assurer la s curit
177. la demande d un m decin 2 2 Le m dicament est adapt aux troubles observ s Si le m dicament a t prescrit et que la situation n cessite son utilisation l quipier secouriste doit s assurer que le m dicament en sa possession est bien celui qui est prescrit en contr lant l appartenance la victime et le nom inscrit sur la boite ou sur le flacon Il ne faut jamais administrer une victime un m dicament qui a t prescrit pour une autre personne 2 3 La forme la dose et le mode d administration du m dicament est celui prescrit La forme la dose et le mode d administration du m dicament doivent tre v rifi s par l quipier secouriste sur l ordonnance ou en cas de doute aupr s du m decin r gulateur Le m dicament doit tre administr comme conseill et la dose ne doit pas tre d pass e Par exemple si vous devez aider une victime prendre un comprim plac sous la langue que la boite est vide et que la victime est en possession d un m dicament identique qui doit tre aval l quipier secouriste ne doit en aucun cas substituer les m dicaments sauf avis contraire d un m decin 2 4 Le m dicament n est pas p rim L quipier secouriste doit s assurer que le m dicament n est pas p rim Cette date est clairement inscrite sur la bo te ou le flacon du m dicament En l absence de date ou si celle ci est d pass e l quipier secouriste ne doit pas administrer le m dicament Les affec
178. la victime fig 9 24 e Equipier 1 Maintenir la t te de la victime par une prise lat ro lat rale La victime doit tre maintenue les bras le long du corps paumes des mains sur les cuisses e Placer l al se portoir de toile enroul e ou repli e sur elle m me le long du bless e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Se placer du c t du retournement quelques centim tres du bless au niveau du thorax du bassin et des genoux de la victime e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Saisir la victime du c t oppos au retournement au niveau de l paule du bassin et des membres inf rieurs qui doivent rester align s La main oppos e de la victime peut tre bloqu e contre le haut de la cuisse de la victime par la main d un quipier secouriste fig 9 24 a e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Sur les ordres de l quipier 1 assurer en tirant une rotation de la victime sur son c t La rotation de la victime se fait lentement et d un bloc alors que l quipier de t te accompagne le mouvement pour garder la t te du bless dans l axe du tronc e Interrompre la rotation d s que la victime est suffisamment tourn e pour pouvoir glisser l al se portoir sous son dos fig 9 24 b e Equipier 3 Glisser l al se portoir le plus loin possible sous son dos s assurer que l al se portoir est bien centr e sur la hauteur de la victime e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Reposer la victime d
179. la victime risque d arr t cardio respiratoire e Demander un avis m dical 9 4 Conduite tenir e soler la victime dans un endroit chaud habitation v hicule ambulance lui ter les v tements surtout s ils sont mouill es ou humides e Examiner la victime et r aliser les gestes de secours qui s imposent e Si vous avez le mat riel adapt et si vous tes form son utilisation prendre la temp rature de la victime Noter le chiffre relev et le transmettre e Envelopper la victime dans des couvertures puis dans une couverture de survie e Demander un avis m dical Si la victime pr sente des signes de gelures e Enlever doucement gants bagues chaussures Les atteintes li es aux circonstances CI 4 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Lorsque la victime est au stade de la sensation de piq res d aiguilles pour emp cher l aggravation des l sions Ne pas frotter ni masser les r gions gel es Envelopper les zones atteintes dans des linges ou les placer lorsque cela est possible au contact de la peau de la victime mains sous les aisselles etc pour les r chauffer e Demander un avis m dical 10 PERSONNE VICTIME D UNE PENDAISON OU D UNE STRANGULATION On appelle pendaison une suspension du corps par le cou et tranglement ou strangulation une constriction du cou ou une pression sur la gorge La pendaison et la strangulation peuvent survenir
180. laie simple qui a t d sinfect e ou une plaie ou br lure grave 3 Mat riel 3 1 Le pansement adh sif fig 7 1 Il s agit d un pansement pr t l emploi constitu e D une compresse ventuellement imbib e d antiseptique e D une fixation adh sive Cette derni re ne doit pas tre irritante pour la peau hypoallerg nique Il est pr d coup st rile et sous emballage individuel Figure 7 1 3 2 Le pansement individuel Con u essentiellement pour les plaies par balle ce pansement peut tre utilis n anmoins pour tout type de plaie non tendue fig 7 2 Il se compose d une bande non extensible de 2 compresses absorbantes l une fixe l autre mobile permettant ainsi de se d placer sur toute la longueur de la bande On trouve galement une pingle permettant la fixation de la bande Figure 7 2 Ouverture d un pansement individuel Les pansements et les bandages CH 7 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Ce pansement est contenu dans un emballage st rile pellable c est dire qui peut s ouvrir sans tre d chir en d collant et s parant simplement les bords de l emballage fig 7 2 3 3 Le pansement type C fig 7 3 Con u pour emballer les plaies il se pr sente sous la forme d un cylindre prot g par une enveloppe plastique Une fois d pli il se compose de e Une compresse absorbante de 40 x 13 cm compresse principale e Une comp
181. lan d urgence vitale responsable de mission Les bilans CIH 3 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 8 2 Bilan d urgence vitale Id e g n rale Gestes de secours d urgence avis m dical 414S90 Gestes de secours d urgence 411N093 Plainte principale De quoi vous plaignez vous Rechercher 1 PC d sorientation 2 Perte de motricit sensibilit 3 Anomalie des pupilles 4 Alt ration de la respiration 5 Alt ration du pouls 6 Modif aspect de la peau 7 Tension art rielle 8 Saturation en oxyg ne 43H943H934 Gestes de secours d urgence avis m dical si urgence vitale Rechercher d autres signes Bilan compl mentaire Janvier 2007 CII 3 16 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 8 3 Bilan compl mentaire Maladie malaise Traumatisme Interroger Rechercher le m canisme Analyser la plainte olen aau char Provoqu e par Suspicion de l sion du rachis Qualit R gion S v rit Analyser la plainte Temps Qualit R gion S v rit Rechercher les ant c dents Recle che ra eco Maladies Hospitalisation Traitements Allergies Maladies Hospitalisation Traitements Allergies Rechercher les signes contusions gonflements d formations plaies br lures Rechercher les signes endroit de la plainte De la t te aux pieds R al
182. lat ralement la t te de telle sorte que l quipier de t te d gage une une ses mains pour les placer sur le matelas et poursuive le maintien de la t te jusqu ce que le matelas soit rigide fig 8 18 d Rapprochent et maintiennent les bords lat raux le long des membres inf rieurs en prenant soin de garder les chevilles angle droit fig 8 18 f Le matelas ne doit en aucun cas appuyer sur le sommet du cr ne car l aspiration de lair entra nerait par r traction une flexion de la t te e Faire le vide l int rieur du matelas en aspirant l air avec un dispositif d aspiration jusqu ce que le matelas devienne dur fig 8 18 g e Fermer le robinet et d connecter le dispositif d aspiration e Ajuster les sangles de maintien Une fois la victime install e sur le matelas d pression l ensemble victime matelas doit tre d pos sur un brancard dispos proximit imm diate et arrim pour permettre le transport de la victime Toutefois le matelas immobilisateur d pression peut tre utilis une fois rigidifi pour porter sur quelques m tres seulement une victime Il faut alors bien le soutenir sur les c t s pour qu il ne se plie pas en son milieu Janvier 2007 CII 8 24 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 8 18 Immobilisation dans un matelas d pression 5 Risques Correctement install e sur un matelas d pression une victim
183. le est consciente R aliser un bilan de la victime et les gestes de secours qui s imposent Demander un avis m dical Retirer les v tements de la victime en lui gardant les sous v tements Apr s avis m dical recouvrir la victime d un drap mouill avec de l eau froide pour lui faire baisser sa temp rature Arroser r guli rement le drap pour le maintenir humide Appliquer si possible un dispositif de froid sur la t te et la nuque Surveiller attentivement la victime et r conforter la victime jusqu au relais 9 PERSONNE VICTIME D UN ACCIDENT D AU FROID L quipier secouriste peut tre confront deux types d accidents li s au froid Les gelures sont des l sions dues au froid gel qui si gent en r gle g n rale au niveau des extr mit s de l organisme nez oreilles orteils et pieds doigts et main Il s agit d une l sion provoqu e par un refroidissement local L hypothermie de l organisme se constitue quand la temp rature du corps normalement aux alentours de 37 C devient inf rieure 35 C Ce refroidissement survient la suite d une exposition prolong e au froid plus particuli rement humide Les personnes g es les enfants les sans abris les malades ou personnes fragiles sont plus particuli rement expos s aux accidents dus au froid L exposition au vent le s jour dans l eau l alcool et la prise de drogues facilitent ces accidents Janvier 2007 CII 4 12 Les atteintes li
184. les et bact riennes grippe angine m ningite 2 3 Par lair Les supports de cette contamination sont de tr s fines particules provenant de gouttelettes d shydrat es ou de poussi res d origine cutan e textile ou v g tale M me en absence de la source l air reste contaminant et les particules demeurent longtemps en suspension dans l air L air est le vecteur de transmission de maladies tuberculose varicelle 2 4 Par les v hicules communs Comme l eau contamin e par des d jections humaines la nourriture toxi infection alimentaire certains m dicaments hormones de croissance contamin e sang contamin mat riel m dical mal d sinfect endoscopes 2 5 Par les vecteurs Comme les mouches moustiques paludisme rats poux puces Ce mode de transmission est variable selon les pays 3 PR CAUTIONS POUR LIMITER LA TRANSMISSION DES INFECTIONS L quipe de secouristes ignore souvent l affection que pr sente la victime qu elle prend en charge Pour limiter le risque de transmission d infections entre la victime et le secouriste il faut prendre syst matiquement des pr cautions dites standards Dans certaines situations il faudra prendre des pr cautions particuli res 3 1 Les pr cautions standards Ces pr cautions doivent tre appliqu es par tous les secouristes pour toute prise en charge de victime Le principe est de consid rer tout patient comme porteur potentiel d agents in
185. levage d une victime 3 quipiers porteurs Relevage d une victime l aide d un brancard cuill re Relevage d une victime 4 quipiers porteurs Relevage d une victime en position particuli re PLS demi assise cuisses fl chies et assise Relevage d une victime l aide d un portoir de toile Arrimage d une victime sur le brancard 2 PRINCIPES G N RAUX DE RELEVAGE ET DE MANUTENTION La victime soustraite la cause de sa d tresse et install e dans la position que n cessite son tat doit tre plac e sur un brancard directement ou l aide d un dispositif particulier de relevage afin d assurer son d placement vers un poste de secours ou un v hicule de premiers secours L application des techniques de relevage comporte des risques notamment pour la victime qu un bon entra nement et une connaissance d taill e de la technique doivent minimiser ou viter Action collective le relevage est pratiqu de fa on coordonn e par une quipe sous la conduite d un chef La manutention correcte d une victime et les man uvres de relevage et de brancardage exigent la stabilit des quipiers et la s curit de leurs mouvements 2 1 Stabilit des positions et s curit des mouvements des quipiers L quipier secouriste debout doit avoir les pieds cart s d cal s non parall les fig 9 1 a A genoux il se place en position de tr pied un genou terre l autre cart
186. licatement sur l al se portoir Les relevages CI 9 17 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Changer de position et reprendre les m mes positions de l autre c t de la victime except pour l quipier de t te e Tourner la victime de l autre c t e _ D rouler ou d plier l al se portoir fig 9 24 c e Reposer la victime sur l al se fig 9 24 d C Figure 9 24 Rel ve d une victime l aide d une al se portoir Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t e L quipier 1 Attention pour tourner tourner e L quipier 1 Glisser le portoir gt e L quipier 1 En position e L quipier 1 Attention pour tourner tourner e L quipier 1 D rouler le portoir gt e L quipier 1 En position e L quipier 1 Poser Janvier 2007 CII 9 18 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 Risques Correctement r alis e cette technique ne pr sente pas de danger particulier L al se portoir ne doit pas tre utilis e pour relever une victime qui pr sente une atteinte traumatique grave traumatisme du rachis traumatisme non immobilis des membres 6 Evaluation La victime doit tre correctement install e sur le portoir et centr e sur ce dernier 7 Points cl s e L
187. lisation e Refermer le drap la ou les couverture s sur la victime fig 9 34 e Arrimer la victime au brancard par 3 sangles passant au niveau fig 9 35 De la partie sup rieure du thorax en passant au dessus d un bras et en dessous de l autre Du bassin Des cuisses juste au dessus des genoux Aucune sangle ne doit appuyer sur une blessure sur le cou sur la partie inf rieure du thorax ou la partie sup rieure de l abdomen ce qui g nerait la ventilation Figure 9 34 Recouvrir la victime Janvier 2007 CII 9 30 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE Mae 2 F p A PE p bad a ee S N SON CRETE w E FREE Figure 9 35 Animage de la victime sur le brancard S Cas particuliers e Si la victime est install e dans un matelas immobilisateur d pression pos sur un brancard l arrimage de l ensemble matelas victime s effectue de la m me fa on e Sile brancard n est pas quip de sangles de fixation multiple les quipiers secouristes pourront arrimer la victime en utilisant une sangle large de 2 m tres de long vitant l utilisation de cordes et cordages 5 Risques Compression ou blessure de la victime par serrage excessif Sensation d oppression de la victime par serrage excessif 6 Evaluation Correctement arrim e la victime est maintenue correctement et confortablement sur le brancard pendant son transport vers le poste de secours ou le v hicule d
188. llergie e Une infection e Certains m dicaments e La fum e 5 2 Cons quences La crise d asthme rend la respiration difficile et peut entra ner une d tresse respiratoire cf RNC PSE 1 5 3 Signes de reconnaissance Les signes apparaissent chez une personne souvent connue comme tant asthmatique Dans sa forme grave e La victime est consciente tr s angoiss e et se plaint de respirer difficilement Lors de l examen l quipier secouriste peut constater e Un sifflement l expiration e Une difficult parler e Une agitation e La victime demande rester assise et refuse de s allonger Les affections sp cifiques CIH 5 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e La victime peut pr senter une d tresse respiratoire avec trouble de la conscience voire un arr t cardio respiratoire cf RNC PSE 1 5 4 Principe de l action de secours Devant une personne qui pr sente une crise d asthme l quipier secouriste doit e Faciliter la respiration de la victime e Demander un avis m dical 5 5 Conduite tenir La victime pr sente une d tresse respiratoire s arr te de respirer ou pr sente une inconscience e R aliser les gestes de secours qui s imposent cf RNC PSE 1 La victime est consciente e Installer la victime dans la position o elle se sent le mieux pour respirer il s agit souvent de la position assise ou demi assise e La rassurer lui demander de re
189. ls e Conduites tenir particuli res Janvier 2007 CI 1 3 4 Fiche unit d enseignement PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 LES PANSEMENTS ET LES BANDAGES 1 h 25 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF HORAIRE C Les principes g n raux Le pansement pr t l emploi Le pansement l aide d un bandage Lot membre arrach ou sectionn LES I MMOBI LI SATIONS 5 h 00 VOLUME DESCRIPTIF HORAIRE Les principes g n raux mmobilisation du rachis cervical Immobilisation de la colonne vert brale mmobilisation de membres LES RELEVAGES 6 h 10 VOLUME REFERENCE ss ss Les principes g n raux de manutention Les moyens de relevage d une victime Installation d une victime sur un moyen de transport Installation d une victime suspecte d un traumatisme de la colonne vert brale Relevage d une victime en position particuli re Fiche unit d enseignement CI 1 3 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 LES BRANCARDAGES ET LE TRANSPORT 3 h 20 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF HORAIRE C Les r gles de base du brancardage et la surveillance d une victime Brancardage d une victime en terrain plat Franchissement d obstacles Chargement d une victime dans un v hicule de secours Transport d une victime sur une chaise LES SITUATIONS AVEC DE MULTIPLES VICTIMES 3 h 00 VOLUME REFERENCE DESCRIPTIF HORAIRE C Les causes et les cons quences d une
190. lures provoqu es par flash ou par arc lectrique qui viennent de se produire et les prot ger e Demander un avis m dical pour toute victime d accident lectrique 4 5 Conduite tenir e S assurer que la victime nest pas en contact direct ou indirect eau avec un conducteur endommag fil lectrique appareil m nager sous tension ou un c ble lectrique de haute tension au sol e Si c est le cas faire carter imm diatement les personnes pr sentes et leur interdire de toucher la victime e Si possible couper le courant d brancher l appareil en cause ou faire couper le courant par une personne qualifi e EDF SNCF avant de toucher la victime e Ne pas s approcher ou toucher la victime avant d tre certain que l alimentation est coup e pour le courant haute tension avoir t averti par les autorit s responsables e R aliser un bilan d urgence de la victime et les gestes de r animation n cessaires Devant un ACR mettre en uvre le DAE e Devant une victime qui pr sente une d tresse vitale l installer en position d attente alerter les secours m dicalis s et administrer de l oxyg ne d s que possible cf RNC PSE 1 e Rechercher les l sions notamment les br lures par flash ou par arc lectrique aux points d entr e et de sortie e Devant une victime qui pr sente des br lures arroser et prot ger les br lures visibles Toute br lure lectrique doit tre consid r e comme une
191. lus autonome la victime tout en la rassurant L quipier secouriste doit expliquer avec des mots simples les gestes qu il effectue en faisant participer autant que possible la victime Adopter une attitude professionnelle Je fais L quipier secouriste doit par son attitude inspirer le calme aux victimes aux sujets impliqu s et aux ventuels t moins II doit suivre les consignes donn es par le responsable de l quipe et adopter un comportement professionnel tout en restant attentif aux demandes de la des victime s a La posture physique tre debout assis ou accroupi change la distance de dialogue M me lorsque l quipier secouriste n est pas l interlocuteur privil gi son attitude peut influencer l tat de la personne bless e viter les soupirs les mains dans les poches la d sinvolture la posture ou attitude sup rieure voire le m pris b La voix Parler distinctement sur un ton calme peut rassurer et apaiser Un ton ferme peut aider fixer les limites d une crise c Le respect Il passe tr s souvent par le vouvoiement et l usage de la politesse y compris pour une personne agressive ou d socialis e Le vocabulaire utilis sera adapt en fonction de l interlocuteur sans pour autant infantiliser la personne bless e d Le contact physique Une pr sence physique ventuellement prendre la main ou le pouls rassure souvent la victime Si le contact physique es
192. me quipier place un avant bras sous la taille l autre sous le haut des cuisses Le troisi me place un avant bras sous le haut des jambes l autre sous les chevilles e Au commandement soulever la victime et la plaquer contre soi tout en se penchant l g rement en arri re pour quilibrer la charge fig 9 23 b e Au commandement se lever puis se reculer en faisant quelques pas si n cessaire s approcher du brancard et s arr ter le long de celui ci fig 9 23 c e Au commandement rabattre d licatement la victime et la poser d un bloc sur le brancard fig 9 23 d C Figure 9 23 Transfert d une victime d un lit au brancard Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t e L quipier 1 Attention pour lever lever e L quipier 1 Plaquez debout reculez avancez arr tez gt e L quipier 1 Poser Les relevages CI 9 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 NB Le transfert du lit au brancard ou du brancard au lit peut tre facilit par l utilisation d un portoir souple 5 Risques Tout risque de chute de la victime lors de son relevage est vit si la technique est correctement choisie et ex cut e Le respect des r gles de manutention pr c demment d crites vite l quipier secouriste de se blesser pendant la man uvre 6 Eval
193. me chute et ne se blesse Allonger la victime au sol carter les personnes qui sont autour Pendant la crise convulsive il faut e D grafer le col ou la cravate de la victime e Glisser si possible un v tement ou une couverture sous et autour de sa t te pour la prot ger e Ecarter tout objet qui pourrait tre traumatisant Au d cours de la crise convulsive il faut e Examiner la victime Assurer la libert des voies a riennes et placer la victime en position lat rale de s curit si elle est inconsciente et qu elle respire e Sila victime ne respire pas pratiquer alors les gestes qui s imposent e Demander un avis m dical d s que possible e Lorsque la victime redevient consciente la garder au calme et la rassurer e Noter l heure de survenue et la dur e de la crise e Dans la mesure du possible changer les v tements souill s 3 6 Cas particuliers Tout mouvement anormal et r p titif chez une victime inconsciente doit tre signal dans le bilan La persistance d une crise au del de 5 minutes ou la r p tition des crises sont des signes de gravit qui imposent d appeler le SAMU centre 15 imm diatement La crise convulsive chez le nourrisson e Cette crise est habituellement provoqu e par la fi vre lors d une maladie infectieuse infection de la gorge de l oreille ou d une exposition exag r e la chaleur e Elle s accompagne d une r vulsion oculaire d un tremble
194. ment des paupi res d une p leur ou d une cyanose si le nourrisson s arr te de respirer e L enfant est chaud au toucher s il a de la fi vre e La conduite tenir est identique celle de l adulte mais il faut en plus contr ler la temp rature de l enfant et en cas de fi vre le refroidir C est dire D couvrir l enfant A rer la pi ce Recouvrir l enfant d un linge humide Demander un avis m dical et r aliser les consignes donn es 4 DIAB TIQUE QUI PR SENTE UN MALAISE Comme l oxyg ne le sucre est essentiel au fonctionnement de l organisme et notamment du cerveau L organisme produit une hormone appel e insuline qui intervient dans le transport et la p n tration du sucre dans les tissus Les affections sp cifiques CIH 5 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Le diab te est une maladie au cours de laquelle l organisme par manque de production de cette hormone n arrive pas r guler le passage et l utilisation du sucre qui est transport par le sang vers les tissus du corps Les diab tiques doivent surveiller attentivement la quantit de sucre pr sente dans leur alimentation Certains utilisent un appareil qui leur permet partir d une goutte de sang pr lev e au niveau du doigt de mesurer et de surveiller leur taux de sucre dans l organisme Un traitement m dical pris r guli rement leur permet de r guler l utilisation du sucre par l organism
195. mentation grotte silo cuve fermentation Dans ces cas le sinistre est souvent accompagn e D un nuage visible ou d une lib ration de fum e traduisant la fuite de produit e D un pandage ou fuite de produit liquide vapeur nuage a rosol ou de poudre d un r servoir ou d une citerne e D une forte odeur inhabituelle parfois difficile supporter La pr sence de produit toxique est dans certaines circonstances facilement identifiable par la pr sence de plaques ou de panneaux dangers fig 11 3 et 11 4 Ils permettent d identifier la nature du risque et dans certains cas la nature du produit Ces panneaux sont appos s sur e Les b timents ou zone o le produit est fabriqu utilis ou stock e Les v hicules poids lourds trains bateaux qui transportent des mati res dangereuses e Les barils ou conteneurs qui contiennent des mati res dangereuses Les SMV CIH 11 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 40 em 30 cm Figure 11 3 Plaques dangers Cependant dans bien des situations les circonstances de l accident ne permettent pas d identifier facilement la situation comme dangereuse C est le cas lorsque les quantit s de mati res dangereuses sont faibles marquage non obligatoire ou que le produit ne pr sente pas d odeur particuli re lorsque deux produits chimiques non toxiques se m langent accidentellement et fabriquent un compos hautement toxique o
196. n neutre 6 Points cl s e La t te doit tre replac e en position neutre progressivement e L alignement t te cou tronc de la victime doit tre maintenu e La motricit et la sensibilit sont valu es avant et apr s la man uvre Les immobilisations CIH 8 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 2 POSER UN COLLIER CERVICAL 1 Justification En immobilisant la colonne cervicale et en limitant les mouvements de flexion d extension de torsion ou lat raux de la nuque le collier diminue le risque d aggravation d une l sion de la moelle pini re Toutefois il n est pas suffisant lui seul pour emp cher tout mouvement de la nuque 2 Indications Le collier cervical est utilis pour immobiliser le cou d une victime lorsqu une l sion du rachis cervical est suspect e circonstances de l accident ou vidente douleurs ressenties par la victime quelles que soient les circonstances Il doit tre syst matiquement mis en place chez une personne inconsciente victime d un traumatisme Le collier cervical est mis en place apr s installation de la t te de la victime en position neutre et avant tout d placement de la victime mobilisation d sincarc ration relevage Cependant si la victime est allong e sur le ventre le collier cervical sera install apr s son retournement 3 Mat riel Le collier cervical est constitu d une bande ou de deux parties rigides dont l
197. n position neutre dans l axe du tronc fig 8 14 a Contr ler la motricit et la sensibilit des extr mit s et placer la face palmaire des mains de la victime sur ses cuisses Equipier 2 Placer le plan dur quip de l immobilisateur de t te le long de la victime du c t oppos au retournement fig 8 14 b Si la victime est allong e sur un sol dur goudron mettre contre elle du c t du retournement un rembourrage de 3 4 cm d paisseur couverture pli e Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Se placer genoux du c t du retournement quelques centim tres du bless au niveau du thorax du bassin et des genoux de la victime Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Saisir la victime du c t oppos au retournement au niveau de l paule du bassin et des membres inf rieurs qui doivent rester align s La main de la victime peut tre bloqu e contre le haut de la cuisse de la victime par la main d un quipier secouriste fig 8 14 c Equipiers 2 et 3 ventuellement 4 Sur les ordres de l quipier 1 assurer en tirant une rotation de la victime sur son c t Lors de cette rotation les quipiers secouristes doivent garder les bras tendus et utiliser le poids de leur corps pour donner de la force leur mouvement La rotation de la victime se fait lentement et d un bloc alors que l quipier de t te accompagne le mouvement pour garder la t te du bless dans l axe du tronc fig 8 14
198. nes de reconnaissance La crise convulsive se caract rise par e La survenue d une perte brutale de connaissance avec chute de la victime e La survenue ensuite d une raideur de la victime et de secousses musculaires involontaires touchant un ou plusieurs membres accompagn es d une fermeture de la bouche et d une respiration bruyante Cette phase dure en r gle g n rale moins de 5 minutes pendant lesquelles la victime peut uriner ou se mordre la langue e Apr s les secousses la victime reste inconsciente quelques minutes puis reprend progressivement conscience Elle peut tre h b t e ou se comporter de mani re trange e La victime ne se souvient de rien amn sie des circonstances 3 4 Principe de l action de secours Devant une victime qui pr sente une crise convulsive l quipier secouriste doit 3 4 1 Pendant la crise e Eviter la victime de se blesser 3 4 2 Au d cours de la crise e R aliser un bilan complet de la victime et les gestes de secours n cessaires e Assurer la libert des voies a riennes e Demander un avis m dical e Refroidir un nourrisson qui pr sente de la fi vre e Rassurer l entourage e Surveiller attentivement la victime et v rifier l existence d une ventilation et du pouls carotidien 3 5 Conduite tenir Janvier 2007 CI 5 2 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Si vous tes pr sent au d but de la crise viter que la victi
199. nfectieux e Intoxications collectives e Epid mie end mique bioterrorisme 4 PRINCIPALES CONS QUENCES D UN ACCIDENT AVEC DE MULTIPLES VICTIMES Les cons quences d un accident peuvent tre les suivantes e Pr sence de nombreuses victimes r elles ou potentielles e D g ts mat riels e Disproportion initiale et temporaire entre les besoins et les moyens disponibles 4 1 La pr sence de nombreuses victimes r elles ou potentielles Les bless s sont suffisamment nombreux pour que la situation soit inhabituelle Leur nombre est souvent difficilement appr ciable au d but car les bless s valides ont toujours tendance fuir les lieux avant l arriv e des secours Les l sions qu ils pr sentent sont uniques ou multiples visibles ou non et leurs cons quences imm diates ou retard es Des l sions internes dues l explosion la compression prolong e d un membre l exposition des produits toxiques ou des fum es peuvent entra ner des d tresses vitales apr s un temps de latence L acc s aux victimes est aussi un l ment important Certaines victimes seront accessibles imm diatement car retrouv es la surface ou au contraire difficilement rep rables car recouvertes de poussi res effondrement boulement D autres enfouies en profondeur sous les gravas ou emprisonn es sous d importantes structures n cessiteront la mise en uvre de moyens de d gagement sp cifiques Le pi tinement des st
200. nt 4 4 Protocole approfondi a Nettoyage et d sinfection de la cellule sanitaire J 2 9 Sortir de la cellule sanitaire l ensemble des mat riels stock s l int rieur D poser ces mat riels sur un plan de travail r serv pour accueillir le mat riel non d sinfect D poussi rer le sol l aide d un aspirateur laisser le corps de celui ci l ext rieur du v hicule R aliser les tapes 3 5 du protocole quotidien Nettoyer les surfaces de la cellule sanitaire en commen ant par le plafond et en descendant progressivement sur les parois Chaque fois que cela est n cessaire rincer la lavette dans le seau n 2 essorer et tremper nouveau dans le seau n 1 Ne pas oublier les tiroirs et l int rieur des placards Bien insister sur le support de brancard Tremper la frange dans le seau n 1 et la fixer l extr mit du balai Nettoyer le sol de la cellule sanitaire en commen ant par le fond et terminant vers l ext rieur en d pla ant la frange en faisant des S gt comme les tapes 6 11 du protocole quotidien A l ext rieur du v hicule nettoyer l ensemble du mat riel de la cellule selon la proc dure de nettoyage d sinfection du mat riel de secourisme technique 2 3 R int grer l ensemble du mat riel nettoy et d sinfect l int rieur de la cellule en ayant v rifi leur tat de fonctionnement b Nettoyage et d sinfection de la cabine de conduite Il est identique au n
201. nt le sigle DSIS e Le Directeur des Secours M dicaux identifi par une chasuble jaune portant le sigle DSM Le mode d action permet d anticiper les moyens mettre en uvre devant un ACEL et il constitue une base unique de travail avec les diff rents intervenants Il d termine avec pr cision le r le et les fonctions de chacun Sur le plan secouriste et m dical il d finit la doctrine op rationnelle de prise en charge de nombreuses victimes bas e sur la cr ation d une cha ne de secours et de soins m dicalis s compos e de 3 maillons essentiels e l avant d couverte recherche et ramassage des victimes e Au milieu rassemblement des victimes en un point le Poste M dical Avanc PMA e A l arri re vacuation r gul e des victimes vers la structure hospitali re la plus adapt e leur tat en utilisant des moyens de transport appropri s 6 1 2 Les diff rents services participants Diff rents services de secours participent la mise en uvre de ce mode d action Pour cela chaque service sont attribu es des missions sp cifiques qui concourent un objectif commun Prendre en charge le plus grand nombre de victimes e Les sapeurs pompiers fournissent les sp cialistes et le mat riel pour les recherches la d sincarc ration le d blaiement ou les soins aux victimes ainsi que du personnel m dical et param dical e Le service d aide m dicale urgente participe
202. nter l efficacit du m dicament e Demander la victime de comprimer le pulv risateur tout en inspirant lentement et profond ment fig 5 5 Figure 5 5 Janvier 2007 CH 5 14 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Demander la victime de maintenir son inspiration le plus longtemps possible pour augmenter l absorption du m dicament avant de respirer de nouveau normalement e Replacer le masque inhalation d oxyg ne si n cessaire 4 2 Surveiller attentivement la victime Surveiller les fonctions vitales contr ler les fr quences cardiaque et ventilatoire r guli rement Noter toute am lioration ou aggravation de l tat de la victime 4 3 Noter toute administration de m dicament Toute administration de m dicament ainsi que les r actions de la victime cette administration doivent tre relev es et notifi es par crit sur la fiche d intervention Le travail de l quipier secouriste n est pas termin tant qu il n a pas t rapport par crit 5 Risques Un m dicament non appropri administr une victime peut entra ner une alt ration ou une aggravation de son tat et parfois m me mettre la victime en danger 6 Evaluation L administration de certains m dicaments peut entra ner une am lioration rapide de l tat d une victime 7 Points cl s L quipier secouriste peut aider une victime prendre un m dicament si e l s agit de son m
203. oies a riennes il convient sans d lai de mettre en uvre les man uvres de d sobstruction des voies a riennes adapt es l ge de la victime cf RNC PSE 1 4 1 2 L h morragie visible Devant une h morragie externe l quipier secouriste r alise imm diatement une technique d arr t du saignement abondant en utilisant les moyens dont il dispose et en se prot geant les mains cf RNC PSE 1 4 2 COUTER la victime pour_identifier la plainte principale ou reconna tre une inconscience Cette recherche est r alis e en quelques secondes en demandant la victime Comment a va Ouvrez les yeux serrez moi la main de quoi vous plaignez vous Elle permet 1 De reconna tre une inconscience si la victime ne r pond pas et ne r agit pas 2 D identifier la plainte principale de la victime si elle est consciente La recherche de la plainte principale de la victime permet l quipier secouriste de tenir compte de cette plainte pour la poursuite de son bilan et d viter une aggravation ventuelle Cependant comme une plainte peut en cacher une autre l quipier secouriste doit poursuivre l examen de la victime en lui pr cisant si n cessaire que l on s occupera plus tard bilan et gestes de secours compl mentaires de ce qui la pr occupe L inconscience est une d tresse Devant une victime inconsciente l quipier secouriste r alisera imm diatement une libert des voies a riennes 4 3 RECHERCHER l
204. oile et la fixer avec les courroies Les relevages CII 9 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 9 17 Ouverture du brancard normalis 4 2 Installation de la couverture La couverture est dispos e si possible en diagonale les bords enroul s de l ext rieur vers l int rieur fig 9 18 Figure 9 18 Installation d une couverture sur un brancard 4 3 Installation d un drap ou d une couverture de survie e Ouvrir le drap ou la couverture de survie E N et le d ployer dans le sens de la longueur e D plier le drap dans le sens de la largeur e Le d poser sur le brancard pr alablement pr par couverture ou couverture de survie le grand c t du drap le long de la hampe oppos e du brancard fig 9 19 e Rouler la partie libre sur la hampe la plus proche Elle sera d ploy e une fois que la victime sera install e sur le brancard Figure 9 19 Janvier 2007 CIH 9 10 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 4 Installation d une couverture ou d un drap sur une chaise de transport Une couverture ou un drap peut tre dispos e PL sur une chaise de transport pour envelopper une victime fig 9 20 La couverture est plac e sur la chaise en prenant soin de ne pas la laisser trainer au sol pour ne pas g ner le d placement En aucun cas la couverture ou le drap ne devra rendre inaccessible les sangles qui permettent de maintenir la victim
205. oit en dose individuelle en g n ral autour de 20 millilitres e Un pulv risateur ou spray d tergent d sinfectant pour surfaces mat riels et dispositifs m dicaux en flacon avec un pistolet produit pr t l emploi e Une brosse de nettoyage e Un aspirateur r serv au nettoyage des v hicules sanitaires e Un sac jaune pour d chets d activit s de soins risques infectieux e Un sac d une autre couleur pour les d chets assimil s aux ordures m nag res e Des supports absorbants usage unique type essuie tout e Un cahier de tra abilit des op rations r alis es Remarques Les serpilli res et les ponges sont interdites car elles constituent des r servoirs de micro organismes potentiellement pathog nes Si les textiles de nettoyage sont r utilis s les laver en machine haute temp rature gt 60 C avec javellisation au dernier rin age 4 R alisation Le protocole simplifi d entretien entre deux victimes peut se r aliser n importe o car il ne n cessite aucun point d eau et le mat riel d entretien pour ce protocole peut tre stock dans le v hicule Les protocoles quotidien et approfondi doivent autant que possible tre r alis s dans un endroit r serv et adapt comportant au minimum un point d eau du r seau muni d un syst me d vacuation des eaux us es ainsi que le mat riel sp cifique d entretien et des plans de travail sans joints fig 2 3 Les op rateurs
206. oit obligatoirement r pondre aux conditions exig es pour l exercice des missions de s curit civile et notamment de premiers secours en quipe Champ d application CI 1 1 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 1 1 2 Champ application PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 CHAPITRE 2 TERMES ET D FINITIONS Pour les besoins du pr sent r f rentiel national de comp tences de s curit civile relatif aux premiers secours en quipe de niveau 2 les termes et d finitions suivants s appliquent ACT Attelle Cervico Thoracique Apprenant ou stagiaire Participant une action de formation Personne engag e et active dans un processus d acquisition ou de perfectionnement des connaissances et de leur mise en uvre Apprentissage C est une technique p dagogique qui constitue une des phases d une s quence p dagogique Il a pour objet de permettre une personne d acqu rir ou d approfondir des connaissances th oriques et pratiques ou de d velopper des aptitudes Autorit d emploi Responsable d un organisme public uvrant pour la s curit civile ou pr sident d une association agr e de s curit civile ou leur repr sentant AES Accident d Exposition au Sang BSPP Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris BMPM Bataillon des Marins Pompiers de Marseille Termes et d finitions CII 1 2 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Certificat de com
207. ompte plus nuanc e des particularit s de l v nement qui peut ainsi se fragmenter L v nement n est plus un bloc crasant Il peut commencer tre d taill avec un d but un milieu et une fin C est souvent partir de l que l v nement peut se dire et se partager notamment aupr s de l quipier secouriste pr sent et l coute bienveillante Cette phase de la tristesse se caract rise par une forme de m lancolie par des silences intermittents Cette phase montre que la personne commence accepter la situation Il est normal par exemple qu une personne soit triste apr s le d c s d un tre cher Janvier 2007 CIT 6 12 Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 7 L acceptation D accord alors Cela ne veut pas dire que la victime est satisfaite de la situation mais cela veut tout simplement dire qu elle a accept de continuer vivre avec la nouvelle situation Cette tape n cessite souvent beaucoup de temps Elle peut bien s r tre facilit e par un soutien psychologique adapt 8 La transformation La situation redevient positive et la personne concern e retrouve la stabilit Cela sous entend que l v nement n est pas oubli mais qu il s inscrit dans le cours d une histoire et que la page peut se tourner 8 8 Les trois derni res phases se d roulent le plus souvent distance de l intervention de l quipe secouriste
208. on choisie brancard principal avec appui t te 4 R alisation Les r gles de relevage pr c demment d crites demeurent identiques seule diff re la position des mains des quipiers secouristes 4 1 Victime en position lat rale de s curit fig 9 30 Cette technique est r alis e 4 quipiers porteurs e L quipier de t te maintient la t te de la victime en position lat ro lat rale e L quipier situ au niveau des pieds d s que les autres quipiers maintiennent la victime ram ne le membre inf rieur fl chi sur l autre et saisit les chevilles ensemble La position finale obtenue sera si possible maintenue l aide d un matelas immobilisateur d pression Figure 9 30 Relevage d une victime en PLS Les relevages CH 9 27 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 2 Victime en position genoux fl chis fig 9 31 Deux ou trois quipiers secouristes soul vent la moiti sup rieure du corps selon une m thode en pont les membres inf rieurs sont saisis au niveau des genoux par l quipier plac au pied de la victime Figure 9 1 Relevage d une victime en position genoux fl chis 4 3 Victime en position demi assise fig 9 32 La partie sup rieure du corps est soutenue par l quipier de t te qui glisse ses mains et ses avants bras sous les aisselles de la victime La position des autres quipiers secouristes ne diff re pas des r gles g n rales du rel
209. onnes pr sentes au minimum mais conserver une personne que la m re d sire voir rester e Demander un avis m dical si ce n est pas d j fait e Se prot ger contre les projections liquides gants masque lunettes e Installer la future maman confortablement sur un lit en position demi assise cuisses fl chies jambes cart es fig 5 2 Recouvrir la m re d un drap Les affections sp cifiques CIH 5 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 5 2 Accouchement installation de la m re e D s que la t te de l enfant est sortie dire la m re de ne plus pousser sauf au moment du passage des paules laisser l expulsion se faire naturellement fig 5 3a e Si le cordon ombilical entoure le cou du nouveau n le faire glisser si possible d licatement par dessus sa t te e Maintenir l enfant avec les mains prot g es par des gants usage unique plac es SOUS son corps pendant la sortie fig 5 3 b e Noter l heure de la naissance e Une fois expuls le nouveau n se met crier Allonger l enfant sur le ventre de sa m re au contact direct avec sa peau e Clamper le cordon ombilical environ 10 cm du nouveau n en utilisant un clamp pr vu cet effet Ne jamais tirer sur le cordon ombilical e S cher le nouveau n avec une serviette ponge et recouvrir le nouveau n et la m re d une couverture isotherme e Surveiller la m re et l enfant dans l
210. onvenablement chaque fois qu une action de nettoyage d sinfection est men e Sur ces fiches figurent e Le type de v hicule et son immatriculation e Le type de protocole r alis e La date de r alisation celui ci e Le nom et la signature de l quipier secouriste R guli rement le responsable de la structure doit mettre jour les proc dures et viser les fiches de suivi d entretien 7 Points cl s L quipier secouriste doit e Porter les quipements de protection adapt s e Respecter les proc dures de nettoyage et de d sinfection adapt es la situation e Utiliser correctement les d tergents et les d sinfectants employ s Janvier 2007 CH 2 16 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 2 3 NETTOYAGE ET D SINFECTION DU MAT RIEL DE SECOURS 1 Justification Des infections peuvent tre transmises la victime ou l intervenant secouriste par le biais de mat riel non d sinfect l issue de son utilisation Le nettoyage suivi de la d sinfection permet d assurer la propret microbiologique du dispositif m dico secouriste 2 Indications Cette proc dure est applicable pour les mat riels de secours r utilisables Cette op ration doit tre r alis e syst matiquement apr s la prise en charge d une victime si le mat riel a t mis en uvre ou de mani re p riodique en g n ral hebdomadaire lors du protocole de d sinfection approfondi du v h
211. ortements CIT 6 1 inhabituels Partie 7 Les pansements et les bandages CI 7 71 Partie 8 Les immobilisations CIT 8 1 Partie 9 Les relevages CIT 9 1 Partie 10 Les brancardages et le transport CIl 10 1 Partie 11 Les situations avec de multiples victimes CIl 11 1 REMERCIEMENTS Pr ambule Table des mati res CII 0 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Nota Les repr sentations graphiques du pr sent r f rentiel national ont pour objectif d en rendre la lecture et la compr hension plus ais es Ces illustrations photographies infographies images ne remplacent pas la r daction proprement dite qui constitue exclusivement la r glementation Janvier 2007 CII 0 4 Pr ambule Table des mati res PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TITRE 1 CADRE JURIDIQUE Cadre juridique CH 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CIT 1 Cadre juridique PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 CHAPITRE 1 CHAMP D APPLICATION Les dispositions du pr sent r f rentiel national de comp tences de s curit civile sont prises en application de la loi n 2004 811 du 13 ao t 2004 de modernisation de la s curit civile notamment les articles 1 et 3 qui visent garantir les qualifications des acteurs de la s curit civile Elles sont applicables dans le cadre du dispositif national de formation de la s curit civile et de l emploi d quipier secou
212. otocole simplifi e Quotidiennement avant la prise de service d une nouvelle quipe ou avant le d but d une mission protocole quotidien e A l issue d un transport d une victime risque infectieux particulier ou de mani re p riodique une fr quence hebdomadaire ou recommand e par l autorit d emploi protocole de d sinfection approfondie 3 Mat riel Afin de r aliser le nettoyage et la d sinfection d un v hicule ou d un local le mat riel suivant est recommand e Un point d eau propre e Des gants non st riles usage unique manchette longue e Un savon liquide ou un syst me de distribution de gel pour l antisepsie des mains e Deux seaux de couleurs diff rentes rouge et bleu et d une contenance d environ 10 litres e Un balai brosse ou quivalent balai avec support plat pour frange balai avec pince plastique pour frange e Une frange lavable en machine et ventuellement un syst me de presse pour frange e Des lavettes usage unique ou lingettes pr impr gn es de d tergent d sinfectant satisfaisant aux principales normes antimicrobiennes Les supports en non tiss usage unique sont pr f r s par commodit Janvier 2007 CH 2 12 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Une solution d tergente d sinfectante pour sols surfaces mobilier dispositifs m dicaux soit en bidon en g n ral 5 litres soit en flacon en g n ral 1 litre s
213. oupures notamment au niveau des poignets S il s agit d une TS m dicamenteuse ou toxique prendre les bo tes y compris vides ou les flacons des produits absorb s et les remettre au personnel des urgences Parler et entrer en relation authentique avec la victime peut parfois stopper son geste En aucun cas le ou les quipiers secouristes ne doivent porter un avis personnel sur le geste r alis par la victime Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels CII 6 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Il est important de d l guer un autre quipier secouriste aupr s des proches de la victime pour les couter et les renseigner sur son tat Une tentative de suicide n est jamais un acte anodin Quelle que soit la banalit du geste et de ses cons quences la victime doit toujours tre accompagn e l h pital pour un avis psychiatrique apr s bilan au m decin r gulateur 8 5 Une agression sexuelle La prise en charge d une victime d agression sexuelle est particuli rement difficile pour l quipier secouriste La victime peut tre une femme un homme un enfant ou une personne g e Une agression sexuelle induit toujours une souffrance psychique importante Il peut parfois tre difficile pour la victime de communiquer avec une personne du m me sexe que son agresseur est alors pr f rable quant cela est possible que l quipier secouriste en charge de la victime et en commun
214. p tences Document crit d livr par une autorit d emploi dispensatrice de l action de formation sous contr le de l Etat reconnaissant au titulaire un niveau de comp tences v rifi par une valuation CODIS Centre Op rationnel D partemental d Incendie et de Secours du SDIS COM Collectivit s d Outre Mer La Nouvelle Cal donie la Polyn sie fran aise Mayotte Saint Pierre et Miquelon et Wallis et Futuna et les Terres Australes et Antarctiques Fran aises Commandant des Op rations de Secours COS Rel ve du directeur d partemental des services d incendies et de secours ou en son absence d un sapeur pompier professionnel ou volontaire officier sous officier ou grad dans les conditions fix es par le r glement op rationnel sous l autorit du pr fet ou du maire agissant dans le cadre de leurs pouvoirs de police respectifs CRRA Centre de R ception et de R gulation des Appels du SAMU CUMP Les cellules d urgence m dico psychologique constituent en France un dispositif de prise en charge psychologique pr coce des bless s psychiques dans les situations d urgence collective DASRI D chets d Activit de Soins Risques infectieux DPS Dispositifs Pr visionnels de Secours personnes DOM D partements d Outre Mer la Martinique la Guadeloupe la Guyane et la R union Directeur des Op rations de Secours DOS Dans l exercice de leurs pouvoirs de police le maire et le pr fet en tan
215. par la palpation d une art re e Au niveau du poignet pouls radial et au niveau du cou pouls carotidien e Au niveau du pli de l aine pouls f moral en cas d impossibilit de contr ler le pouls carotidien e Au niveau de la face interne du bras chez le nouveau n et le nourrisson pouls hum ral L quipier secouriste doit d terminer e La fr quence cardiaque nombre de battements par minute tableau 3 3 e La r gularit du pouls et l absence de pause e L amplitude ou force du pouls e La pression art rielle mesur e avec un tensiom tre cf FT 3 1 la pression art rielle Un pouls rapide ou lent permanent accompagn de la difficult ou de l impossibilit de le percevoir pouls carotidien mieux per u que le pouls radial ou impossibilit de percevoir les deux traduit une d tresse circulatoire Janvier 2007 CIH 3 6 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Tableau 3 3 Fr quences cardiaques normales bts min Adulte et adolescent 60 100 Enfant gt 1 an l ge de la pubert de Nourrisson 100 160 Nouveau n 120 160 Certains sportifs peuvent avoir une fr quence cardiaque basse physiologique 40 50 6 Identifier la modification de l aspect de la peau et des muqueuses La couleur des muqueuses est appr ci e en observant la face interne des paupi res la temp rature et l humidit de la peau en pla ant le dos ou le plat de la main sur le front
216. par le fabricant e Utiliser correctement les d tergents et les d sinfectants employ s L hygi ne et l asepsie CH 2 19 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 2 20 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 3 LES BILANS 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable de r aliser et transmettre les bilans d une victime Plus pr cis ment il s agit de e R aliser et justifier un bilan circonstanciel e R aliser et justifier un bilan d urgence vitale e R aliser et justifier un bilan compl mentaire e R aliser et justifier la surveillance e Notifier et transmettre les informations e R aliser les techniques suivantes Mesure de la pression art rielle l aide d un tensiom tre Mesure de la saturation capillaire en oxyg ne l aide d un oxym tre optionnel Mesure de la temp rature l aide d un thermom tre optionnel 2 PRINCIPES On entend par le terme de BILAN la phase de recueil d informations par l quipier secouriste permettant d valuer une situation et l tat d une ou plusieurs victimes La r alisation d un bilan est indispensable toute action men e par des intervenants secouristes en quipe Le bilan d bute l instant m me de l arriv e de l quipe secouriste sur les lieux de l intervention et se poursuit pendant toute la dur e de l intervention Il doit tre rigoureux et struct
217. pas la partie du pansement en contact direct avec la l sion de la peau Les pansements et les bandages CH 7 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 7 2 MAINTENIR UN PANSEMENT L AIDE D UNE BANDE 1 Justification En maintenant le pansement sur la plaie le bandage accro t sa protection contre toute souillure ext rieure qui pourrait compromettre la gu rison 2 Indications Le bandage est un des moyens qui permet de maintenir un pansement sur la plaie 3 Mat riel Les bandes de cr pe ou extensibles fig 7 12 sont les plus commun ment utilis es par l quipier secouriste Elles sont de diff rentes largeurs 5 10 15 cm Figure 7 12 bandes de cr pe ou extensibles 4 R alisation 4 1 Maintien d un pansement d un segment de membre Apr s avoir plac le pansement sur la plaie e Enrouler la bande autour du segment de membre fig 7 13 e Maintenir la bande avec un morceau de ruban adh sif ou une pingle de s ret F Figure 7 13 Bandage de l avant bras Janvier 2007 CIH 7 10 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 2 Maintien d un pansement du front ou du cuir chevelu Apr s avoir plac le pansement sur la plaie e D rouler la bande autour de la t te de la victime fig 7 14 a e Maintenir la bande avec un morceau de ruban adh sif ou une pingle de s ret fig 7 14b Figure 7 14 Bandage du front et du
218. pondre une difficult r elle de brancardage en tages dans les immeubles aux escaliers troits sans ascenseur o avec des ascenseurs exigus 2 Indications Trois quipiers secouristes peuvent utiliser une chaise de transport si la victime ne pr sente pas de d tresse ou d atteinte grave et si elle peut supporter la position assise 3 Mat riel Chaise de transport cf partie sur les relevages 4 R alisation La victime est transf r e sur une chaise de transport cf fiche technique sur le relevage d une victime en position particuli re e Envelopper la victime dans le drap et ou la couverture et fixer les sangles de maintien e Demander la victime de garder ses mains crois es sur sa poitrine et de ne pas essayer de s agripper e Saisir la chaise de transport par ses poign es un quipier secouriste se place derri re la victime et l autre face lui au niveau des pieds e Basculer la chaise l g rement en arri re apr s avoir pr venu la victime e Faire rouler la chaise au sol si elle est quip e de roulettes arri re e Lorsque c est n cessaire le troisi me quipier secouriste pr c de les d placements de la chaise pour ouvrir les portes enlever les objets qui pourraient g ner le passage ou s curiser l quipier secouriste des pieds en le tenant par la ceinture lors de la descente d escaliers fig 10 11 e D s que possible la chaise est plac e au cot du brancard pour y transf rer la
219. porte Une traverse m tallique fixe munie d une semelle support de pied et de sangles auto agrippantes Une large sangle r glable pour soutenir la jambe Une pompe et un manom tre reli s au tube creux constituant le U L engagement des deux barres sup rieures dans les branches creuses du U r alise deux v rins qui command s par la pression cr e par la pompe appliquent sur le membre une traction contr l e par un dynamom tre Une soupape de s curit entre en jeu lorsque la pression est excessive Il existe d autres types d attelles en traction notamment manuelle fig 8 28 b Figure 8 28 Attelles en traction pneumatique a et manuelle b Les immobilisations CIL 8 35 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 R alisation La mise en place d une attelle en traction n cessite un certain temps et au moins 3 quipiers secouristes parfaitement entra n s sa mise en place Elle est r alis e sous le contr le d un m decin Equipier 1 Maintenir le membre bless dans l axe par une traction prudente au niveau de la cheville le pied bien tendu Le soulever de quelques centim tres quand c est n cessaire pour la mise en place du mat riel Equipier 2 Ajuster l anneau sup rieur qui bloque le bassin en le faisant glisser sous le genou et en le remontant juste au sommet de la cuisse attacher la boucle sans la serrer r cliner les organes g nitaux externes ch
220. quides ou solides en suspension dans l air se d posent sur le sol les objets mais aussi sur la peau les v tements ou les cheveux des personnes expos es c est la contamination Cette contamination peut se transf rer par contact d une personne une autre Ainsi une victime contamin e peut contaminer son tour toute la cha ne de secours Il est donc essentiel pour les quipiers secouristes qui interviennent de se prot ger pour viter d tre contamin s ou intoxiqu s et de limiter tout transfert de contamination La lib ration de certaines substances toxiques peut exposer aussi un risque d incendie et d explosion 7 1 Premi re quipe de secours sur place Pour limiter les cons quences de la lib ration d un produit toxique viter un transfert de contamination et assurer une prise en charge correcte des victimes et des personnes expos es l action de la premi re quipe de secours est primordiale 7 1 1 Reconna tre un sinistre avec lib ration de substances dangereuses L analyse des circonstances de l accident permet dans un certain nombre de cas d identifier la nature toxique de l v nement e Accident de poids lourd ou de train transportant des mati res dangereuses e Fuite ou incendie survenant dans un tablissement produisant utilisant ou stockant des produits chimiques ou des explosifs e Fuite ou rupture de canalisations ou de citernes de gaz e Accumulation de gaz de d composition cr par fer
221. r Quand l quipier secouriste interroge la victime ou son entourage il apprend qu elle est diab tique Janvier 2007 CII 5 4 Les affections sp cifiques PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 4 Principe de l action de secours Devant un diab tique qui pr sente un malaise l quipier secouriste doit e Aider la victime faire remonter le taux de sucre dans son sang si elle est consciente e Demander un avis m dical 4 5 Conduite tenir Si la victime est inconsciente r aliser les gestes de secours qui s imposent cf RNC PSE 1 Si la victime est consciente e R aliser le bilan de la victime cf partie sur les bilans e Aider la victime prendre du sucre imm diatement plusieurs morceaux de sucre puis du pain de la confiture e Demander un avis m dical si son tat ne s am liore pas rapidement ou au moindre doute 5 PERSONNE QUI PR SENTE UNE CRISE D ASTHME La crise d asthme est provoqu e par la contraction brutale des muscles bronchiques Cette manifestation aboutit un r tr cissement des voies a riennes qui rend la respiration difficile Les asthmatiques ont souvent avec eux des m dicaments sous forme d a rosol doseur spray qu ils utilisent en cas de crise pour la faire c der Ces m dicaments entra nent une dilatation des petites bronches et facilitent la respiration 5 1 Les causes La crise d asthme peut tre d clench e par certains facteurs favorisants comme e Une a
222. r 2007 CII 4 14 Les atteintes li es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Poser un collier cervical e Examiner la victime et r aliser les gestes de r animation ou de secours n cessaires e Demander un avis m dical imm diatement m me si la victime ne pr sente aucun signe de d tresse Les atteintes li es aux circonstances CII 4 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CII 4 16 Les atteintes li es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 5 LES AFFECTIONS SP CIFIQUES 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable de prendre en charge une personne victime d une affection sp cifique Plus pr cis ment il s agit de e Prendre en charge un malade qui pr sente une crise convulsive g n ralis e e Prendre en charge un diab tique qui pr sente un malaise e Prendre en charge une personne qui pr sente une crise d asthme e Prendre en charge une personne victime d une r action allergique e Prendre en charge une femme enceinte accouchement ou fausse couche e R aliser la technique suivante Aider la prise d un m dicament 2 PRINCIPE Les affections particuli res regroupent un ensemble d affections facilement identifiables par l quipier secouriste et qui n cessitent d adapter la conduite tenir g n rale Dans tous les cas l quipier secouriste doit appliquer la conduite tenir g
223. r les lieux Le rep rage a pour objectif de localiser les victimes d effectuer si n cessaire une action de secours rapide pose d un garrot mise en position d attente permettant d attendre l arriv e des quipes m dicales Si c est absolument n cessaire les secouristes sans pr sager de l tat des victimes effectueront des mises en s curit par tous les moyens possibles condition de ne pas mettre leur propre vie en jeu par d faut de mat riel par ex appareil respiratoire isolant dans la fum e Le rep rage secouriste des victimes se fait souvent dans un environnement difficile C est pourquoi il doit tre simple rapide et bas uniquement sur les comp tences de l quipier secouriste savoir l examen de l tat de conscience de la respiration et de la circulation Pour viter des examens successifs victime examin e par plusieurs quipiers la suite il est possible de rep rer les victimes examin es au moyen d un code couleur qui peut prendre la forme d un bracelet d un ruban de toile ou d un ruban adh sif Les SMV CIH 11 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Le code couleur s applique au rep rage suivant e Les victimes dont le d c s ne fait aucun doute t te s par e du tronc victime d chiquet e victime d membr e ne seront pas d plac es Elles seront comptabilis es et seront rep r es au moyen de la couleur NOIRE e Les victimes vivantes c
224. ra propre et couvrante Il portera des gants voire des lunettes de protection et un masque afin de se prot ger d ventuelles projections de sang L quipier secouriste doit savoir mettre et retirer des gants de soins sans se souiller d sinfecter une l sion de la peau si n cessaire mettre en place un pansement et le maintenir par un bandage Une surveillance doit ensuite tre effectu e afin de v rifier l apparition ventuelle d un saignement ou d une douleur importante Par exemple un pansement circulaire pos sur un membre peut faire garrot soit parce qu il est trop serr d s la pose ce qui est une erreur technique soit sous l effet d un gonflement r actionnel survenant apr s le traumatisme Le mat riel de pansement et de bandage est consommable usage unique et doit tre jet dans des r cipients pr vus cet effet apr s leur utilisation Les diff rents types de pansements d crits dans cette partie doivent permettre chaque organisme ou association portant secours d y trouver les moyens dont ils disposent et d en assurer leur enseignement Janvier 2007 CII 7 2 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 7 1 METTRE EN PLACE UN PANSEMENT PR T L EMPLOI 1 Justification En prot geant la plaie du d p t de poussi res le pansement pr t l emploi limite l infection secondaire 2 Indications Le pansement pr t l emploi est destin prot ger une p
225. re cette personne et la r alit commune Mais avant tout elle traduit la rupture du sujet avec lui m me on ne le reconnait plus il n est plus lui m me Un comportement inhabituel peut tre accompagn par des troubles de la communication des troubles de la relation ou une alt ration du langage Souvent difficilement tol r e par la victime elle m me et ou par son entourage elle peut enfreindre les r gles d usage et les conduites habituelles dans le groupe social auquel elle appartient Des comportements inhabituels peuvent tre le motif de l intervention des quipiers secouristes ou survenir secondairement au cours de la prise en charge d une victime qui pr sente une aggravation brutale d une maladie d un traumatisme ou autre Dans certaines situations plusieurs personnes comme la victime et son entourage peuvent pr senter en m me temps et dans un m me lieu des comportements inhabituels diff rents Plusieurs causes peuvent tre l origine d un comportement inhabituel 4 1 Les causes physiques 4 1 1 Les maladies particuli rement celles qui entra nent e Une baisse du taux de sucre dans le sang malaise hypoglyc mique du diab tique e Un manque d oxyg nation du cerveau par exemple une d tresse respiratoire e Une fi vre lev e e Une baisse excessive de la temp rature corporelle de la victime hypothermie e Une tumeur c r brale 4 1 2 Les traumatismes par exemple e
226. re en oxyg ne refl te l efficacit du transport de l oxyg ne de l air respir jusqu aux capillaires lieu d change avec les cellules 2 Indications L oxym tre de pouls est un appareil lectronique qui mesure la quantit d oxyg ne O2 transport e par les globules rouges au niveau de la circulation capillaire L oxym tre de pouls permet de d tecter tr s rapidement un manque d oxyg ne dans l organisme Cependant il ne dispense pas l quipier secouriste du bilan de la fonction respiratoire de la victime ni de sa surveillance La mesure de la saturation capillaire en oxyg ne n est qu un l ment compl mentaire du bilan secouriste et ne doit en aucun cas retarder des gestes d urgence vidents Elle est utile en particulier e En cas de d tresse vitale sauf arr t cardio respiratoire e En cas de g ne respiratoire ou de plainte respiratoire e En cas de malaise ou d aggravation d une maladie e En cas de traumatisme grave ou violent ou en cas de traumatisme thoracique 3 Mat riel L oxym tre de pouls fig 3 8 est facile utiliser C est un appareil performant s r et fiable L appareil comprend e Une unit de mesure dot e en r gle g n rale UC d un cran de lecture et aliment e par des batteries usage unique e Un capteur que l on pose sur une partie du corps doigt lobe de l oreille front ou nez Il existe des capteurs adapt s en fonction de l ge de la victime adulte enfan
227. resse absorbante de 16 x 14 cm e Une compresse de 14 x 60 cm e Une bande extensible e 2 pingles D ploy le pansement Type C permet la protection d une ou plusieurs plaies gr ce la diff rence de taille des compresses Figure 7 3 Pansement type C a dans son emballage b contenu de l emballage 3 4 Le pansement d urgence fig 7 4 Il permet la protection d une plaie et gr ce une bande lastique de 2 m tres environ sa compression si elle saigne Il se compose de e Un tampon de coton e Une languette de maintien e Un l ment de fermeture en plastique Tous ces l ments font partie int grante de la bande lastique La bande est conditionn e dans 2 emballages permettant une tanch it et le maintien en condition st rile Figure 7 4 Le pansement d urgence Janvier 2007 CI 7 4 Les pansements et les bandages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 5 Le coussin h mostatique d urgence Ce mat riel est d crit dans la partie relative aux h morragies externes RNC PSE 1 3 6 Le pansement st rile pour br lures type SSA Les br lures tendues peuvent tre emball es dans un pansement st rile pour br l s de type SSA Service de Sant des Arm es de 60 x 80 cm fig 7 5 permettant ainsi de limiter la d perdition de chaleur due la br lure et de la prot ger contre les risques d infection Une face argent e alv ol e impr gn e de M talline se
228. risme entrepris PLS alors qu il sera cat goris en jaune par les quipes m dicales en fonction de la profondeur du coma et de l volution Janvier 2007 CI 11 6 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 6 INT GRATION DANS LE DISPOSITIF ORSEC 6 1 Le mode d action nombreuses victimes appel Plan rouge 6 1 1 Principe Le mode d action nombreuses victimes du dispositif ORSEC est un plan d organisation des secours destin lutter contre les cons quences d un ACEL et assurer une prise en charge rapide et correcte des nombreuses victimes tout en vitant un engorgement des h pitaux II permet d engager simultan ment de nombreux moyens de secours de sauvetage et de soins m dicaux appartenant diff rentes structures Sous l autorit du Pr fet qui assure la direction op rationnelle des secours le Commandant des Op rations de Secours officier sapeur pompier d sign identifi par une chasuble jaune portant le sigle COS met en place deux cha nes de secours e Sauvetage incendie qui assure la lutte contre le sinistre et ses effets imm diats sauvetages et ventuellement d gagement des victimes e M dicale qui permet la prise en charge des victimes avant leur vacuation programm e vers une structure hospitali re d accueil Ces deux cha nes sont command es respectivement par e Le Directeur du Service Incendie et Sauvetage identifi par une chasuble jaune porta
229. riste lorsque ce dernier participe aux missions de s curit civile L unit d enseignement UE Premiers secours en quipe de niveau 2 PSE 2 s inscrit en tant que tel dans la nomenclature nationale de formations des acteurs de la s curit civile Ce r f rentiel national de comp tences de s curit civile d finit les conduites tenir et les techniques de premiers secours effectuer en quipe ainsi que les diff rents sch mas g n raux de l action de secours appliquer lors des op rations Cette d finition des techniques de premiers secours en quipe est bas e sur une approche scientifique et la prise en compte des recommandations des soci t s savantes fran aises europ ennes et mondiales Cette unit d enseignement PSE 2 ne peut tre dispens e que par les formateurs titulaires de l unit d enseignement P dagogie appliqu e aux emplois activit s de classe 1 PAE 1 Le pr requis exig du candidat pour acc der une action de formation de cette unit d enseignement est l UE Premiers secours en quipe de niveau 1 PSE 1 ou son quivalent Il doit n anmoins tre g de 16 ans minimum Dans le cas o il serait mineur il doit fournir pour acc der la formation une autorisation des parents ou des personnes investies de lautorit parentale l organisme de formation charg de dispenser cette unit d enseignement PSE 2 L quipier secouriste titulaire du PSE 2 d
230. riste doit surveiller attentivement toutes les victimes prises en charge A l arriv e des secours m dicalis s un premier tri m dical est alors r alis par le premier m decin pour d terminer la priorit de traitement et d vacuation des victimes vers le PMA d s lors qu il est op rationnel Apr s avoir rendu compte de son action l quipe secouriste r alisera alors la mission qui lui sera confi e par le responsable des secours au sein de la cha ne m dicale gt des secours Lors du tri m dical les victimes sont cat goris es selon les principes de m decine de catastrophe Cette cat gorisation peut tre diff rente de la premi re appr ciation du secouriste En effet l appr ciation secouriste repose sur les gestes entrepris alors que la cat gorisation m dicale repose sur l urgence au traitement et l vacuation C est ainsi que si des couleurs sont utilis es par les quipes m dicales elles se substitueront aux couleurs de la cat gorisation secouriste pour viter toute confusion lors de la prise en charge Par exemple une victime avec une fracture ouverte non d plac e de f mur sans saignement abondant va tre rep r e en jaune par les secouristes non valide sans geste d urgence de secourisme entrepris alors qu il s agit d une urgence absolue au niveau du tri m dical A l inverse un traumatis cr nien avec perte de connaissance peut tre rep r en rouge par les secouristes geste d urgence de secou
231. riste peut se trouver confront diff rentes situations qui n cessitent la mise en uvre de conduites tenir particuli res 8 1 Un attroupement de personnes une foule La bonne gestion d un attroupement ou d une foule peut permettre de diminuer l anxi t d une ou des victime s voire des impliqu s Au cours du bilan circonstanciel si l quipier secouriste constate un d but d attroupement qui peut g ner l organisation des secours ou la prise en charge de la ou des victimes il demandera courtoisement toutes personnes pr sentes de s carter De m me il peut tre pr f rable de confier des t ches accomplir t l phoner porter du mat riel aux victimes en tat de le faire aux impliqu s ou aux t moins les plus agit s Ceci a pour effet en g n ral de diminuer leur angoisse Si malgr tout l attroupement met des signes d hostilit il est souhaitable de pr venir imm diatement son autorit de tutelle ou la police afin d obtenir un renfort et ne pas se retrouver en position d ins curit peut arriver que les personnels de secours pr sents sur les lieux de l intervention soient plus nombreux que n cessaire La pr sence de nombreux personnels de secours autour de la victime par exemple dans un appartement ou une chambre de malade est un facteur d angoisse pour la victime et son entourage Le personnel qui ne participe pas directement l intervention doit quitter les lieux ou s carter afin de r
232. ristes Pr t Les immobilisations CI 8 19 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e L quipier 1 Attention pour tourner tourner e L quipier 1 Halte Victime sur le c t e L quipier 1 D gagez le plan dur en position e L quipier 1 Attention pour continuer tourner tourner Figure 8 15 Retournement d une victime sur un plan dur 4 3 Victime en position debout Dans un grand nombre de cas les victimes sont retrouv es debout apr s avoir effectu une chute ou apr s un accident de la circulation Si la victime est suspect e d un traumatisme du rachis il est absolument n cessaire d effectuer son immobilisation sur un plan dur avant de allonger La technique d installation d une victime debout sur un plan dur se fait 3 quipiers secouristes e Equipier 1 Apr s avoir mis en place un collier cervical poursuivre le maintient la t te de la victime en position neutre dans l axe du tronc en se pla ant devant la victime Janvier 2007 CII 8 20 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Equipier 2 Placer le plan dur quip du bandeau de t te directement dans le dos de la victime et v rifier que rien ne peut g ner la bascule au sol du plan dur e Equipier 2 Saisir le plan dur dans sa partie sup rieure fig 8 16 a e Sangler la victime au niveau de la partie sup rieure du thorax et du
233. rs r aliser et rendre compte Reconna tre une atteinte particuli re et adapter la conduite tenir s il y a lieu Reconna tre une affection sp cifique et adapter la conduite tenir s il y a lieu Reconna tre une affection comportementale et adopter une conduite adapt e envers la victime son entourage et les autres intervenants R aliser le pansement et le bandage d une blessure ou d une br lure Immobiliser tout ou partie du corps lors d une atteinte traumatique des os ou des articulations Diriger et participer au relevage d une victime et son installation sur un dispositif de transport Diriger et participer au brancardage d une victime et son transport R agir correctement devant une situation avec nombreuses victimes au sein d une quipe incorpor e dans un plan de secours lors d un accident catastrophique effet limit 4 CONTR LER L QUIPEMENT ET LE MAT RIEL N C SSAIRES UNE MISSION DE SECOURS L quipier secouriste doit savoir assurer l inventaire du mat riel n cessaire une op ration de premiers secours personnes Le mat riel mis sa disposition doit tre simple utiliser et sa mise en uvre doit permettre la stabilisation ou l am lioration de l tat d une victime pr sentant une d tresse vitale La liste par son du mat riel de premiers secours mis la disposition de l quipier secouriste est arr t e autorit d emploi en fonction de la r glementation en v
234. rs secouristes e Un quipier secouriste saisit deux mains le genou et le stabilise e Le deuxi me quipier secouriste fig 8 2 saisit deux mains la cheville et ram ne progressivement la jambe dans l axe normal du membre inf rieur en exer ant une traction douce e La traction n est rel ch e qu apr s la mise en place du mat riel d immobilisation Figure 8 2 R alignement d une fracture avec d formation du membre inf rieur Attention Le r alignement sera imm diatement interrompu et un nouvel avis m dical demand e S il existe une r sistance au r alignement e Sila douleur provoqu e devient intol rable pour la victime Les immobilisations CII 8 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 2 QUIPEMENT N C SSAIRE UNE IMMOBILISATION 2 1 Mat riel d immobilisation du rachis cervical de la colonne vert brale et du bassin e Collier cervical e Attelle cervico thoracique e Plan dur et immobilisateur de t te e Matelas immobilisateur d pression 2 2 Mat riel d immobilisation d un membre ou d un segment de membre e Attelles rigides e Attelles modelables e Attelles en traction Note Pour chaque technique les quipiers secouristes peuvent se r f rer aux recommandations du constructeur dans l utilisation des mat riels d immobilisation dans la mesure o les points cl s de la technique d immobilisation sont respect s Janvier 2007 CII 8
235. ructures et le bruit sont autant d l ments qui peuvent rendre plus difficile leur localisation Les bless s ne sont pas les seules victimes prendre en charge un grand nombre de personnes non bless es seront quand m me consid r es comme victimes de la catastrophe car elles auront un proche perdu de vue tu ou bless assist des sc nes difficilement supportables ou plus simplement perdu un bien mat riel important destruction de leur habitation Victime d un traumatisme psychique ces personnes pr sentent des manifestations caract ristiques que l quipier secouriste reconna tra et dont la prise en charge est n cessaire Leur regroupement au sein d une zone des impliqu s est primordial pour assurer leur prise en charge Au c t de personnels sp cialis s cellule d urgence m dico psychologique l quipier secouriste peut apporter une aide et une coute ces victimes et faciliter ainsi l expression des motions ressenties Enfin un certain nombre de victimes seront d couvertes en arr t cardio respiratoire ou mortes Les corps peuvent tre intacts ou mutil s Les SMV CIH 11 3 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 4 2 Les d g ts mat riels Les d g ts engendr s par un accident sont souvent importants et tendus lls d pendent de la cause du sinistre Ils touchent habituellement les v hicules les habitations les constructions ou b timents usage administratif ou priv
236. s La mesure de la pression art rielle ne pr sente aucun risque pour la victime Si le manchon du tensiom tre est laiss en place pour une nouvelle mesure lors de la surveillance de la victime l quipier secouriste doit s assurer que ce dernier est bien d gonfl pas trop serr et ne g ne pas la victime 6 Evaluation La mise en place correcte de l appareil et la mesure r guli re de la pression art rielle par un quipier sont les garants de l efficacit de la technique 7 Entretien Nettoyer r guli rement les brassards partie textile surtout s il y a des taches de sang et le st thoscope Disposer de batteries de rechange si l appareil fonctionne avec des batteries usage unique o le mettre en charge Faire v rifier r guli rement les appareils lectroniques et l tat des poches pneumatiques 8 Points cl s L quipier secouriste doit e Positionner correctement le brassard tension e Gonfler le brassard une pression sup rieure la pression systolique disparition du pouls radial ou du bruit du pouls brachial e D gonfler lentement le brassard tension e Rep rer les moments pour relever la pression sur le manom tre e Respecter le mode d emploi s il s agit d un appareil automatique Janvier 2007 CII 3 22 Les bilans PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 3 2 MESURE DE LA SATURATION CAPILLAIRE EN OXYGENE 1 Justification La mesure de la saturation capillai
237. s e dans l axe t te cou tronc La victime ne peut glisser ni vers le haut ni vers le bas ni sur le c t Les sangles ne g nent pas la respiration de la victime Janvier 2007 CII 8 26 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 8 6 UTILISER DES ATTELLES MODELABLES 1 Justification L immobilisation l aide d une attelle modelable limite les mouvements du membre traumatis diminue la douleur et pr vient la survenue de complications 2 Indications Les attelles modelables sont utilis es pour assurer limmobilisation d un membre sup rieur ou inf rieur traumatis l exception de la cuisse ou de la hanche 3 Mat riel 3 1 Attelles de KRAMER Atielles constitu es de tiges de m tal soud es et plastifi es en forme d chelle mall ables et adaptables au membre fractur Il en existe de plusieurs longueurs et largeurs fig 8 19 Ces attelles n cessitent un habillage pr alable de fa on les rendre moins traumatisantes et d viter un contact direct du membre avec le m tal Figure 8 19 Attelles de Kramer sans a et avec rembourrage b 3 2 Attelles modelable en alliage doubl es de mousse de type Aluform Elles sont compos es fig 8 20 de e Une armature en aluminium ou autre alliage e Un rembourrage assur par une mousse paisse e Une enveloppe en polystyr ne dont la face au contact du membre est lavable e Des bords
238. s es sur un plan dur peuvent vomir se tenir pr t mettre sur le c t la victime et le plan dur pour faciliter le drainage de la bouche 1 2 Devant une victime qui pr sente un traumatisme de membre e Soutenir le membre bless avec les mains et limiter autant que possible les mouvements e Inspecter la l sion avant de l immobiliser en retirant ou remontant les v tements si n cessaire plaie d formation gonflement e Recouvrir par un pansement st rile et sec toute plaie avant immobilisation Si la plaie saigne r aliser un pansement compressif pais sauf s il existe une issue d os visible cf partie sur les h morragies externes En l absence d une issue d os visible la fracture ouverte est trait e de la m me fa on qu une fracture ferm e apr s avoir plac un pansement st rile et sec sur la plaie e Appr cier la temp rature la motricit la sensibilit et le temps de recoloration cutan e de l extr mit atteinte avant et apr s l immobilisation e Immobiliser correctement le segment de membre atteint en respectant les principes suivants Utiliser l attelle la plus appropri e mmobiliser aussi les articulations situ es au dessus et au dessous de la l sion e Si un gonflement au niveau d une articulation est pr sent appliquer du froid sur la l sion apr s immobilisation en respectant le principe d application du froid d crit dans le RNC PSE 1 1 3 Cas particulier Fracture a
239. s mettre le visage proximit de l ouverture e Al issue retirer les gants e Effectuer un lavage ou un traitement hygi nique des mains par friction 4 3 Regroupement des collecteurs et des sacs d chets risque infectieux Lorsque les deux types d emballages sont pleins ils sont plac s dans un sur emballage de type caisse pour DASRI agr pour le transport par route Dans ces emballages les sacs et collecteurs objets perforants ne doivent pas tre tass s ni tre retir s une fois qu ils ont t plac s l int rieur L quipier secouriste doit porter des gants et se laver les mains l issue de la manipulation Lorsque les caisses pour DASRI sont pleines elles doivent tre ferm es d finitivement et stock es dans des locaux d entreposage adapt s C est une soci t agr e pour la collecte et l limination des DASRI qui est charg e de proc der au retrait des emballages ferm s de mani re d finitive et int gre pour les livrer un incin rateur habilit leur destruction 5 Risques La manipulation des d chets risque infectieux au cours des diff rentes phases de leur limination peut entra ner une contamination de l quipier secouriste s il ne respecte pas les proc dures d crites ci dessus 6 Evaluation En aucun cas au cours de son activit ou au cours de l limination des DASRI l quipier secouriste ne doit se contaminer 7 Points cl s L quipier secouriste doi
240. s musculaires comprim es et qu elle dure plusieurs heures La compression musculaire est aussi appel e crush syndrom ou syndrome des ensevelis Elle est rencontr e lors e D accidents du trafic routier ou ferroviaire qui n cessitent une longue d sincarc ration e D ensevelissements boulement avalanche e _ D effondrements de b timents tremblement de terre explosion Dans ces circonstances la compression s exerce le plus souvent au niveau des membres 7 1 Cons quences L arr t de la circulation sanguine et la compression directe entra nent progressivement des l sions des muscles qui s accompagnent d une production de d chets qui sont toxiques pour l organisme Ces d chets toxiques restent au niveau du membre tant que ce dernier est comprim et sont d autant plus importants que la compression dure longtemps Au moment du d gagement de la victime et de la lev e de la compression qui r tablit la circulation sanguine et en l absence de traitement m dical pr ventif ces d chets entra n s par le sang dans tout l organisme sont de v ritables poisons notamment pour le c ur et les reins Cela peut se traduire par e La survenue brutale d un arr t cardio respiratoire juste apr s le d gagement e Une d tresse circulatoire e Plus tard par un blocage des reins de la victime Les atteintes li es aux circonstances CII 4 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 D
241. s de d chets produits en intervention Pour l quipier secouriste trois types de d chets doivent tre identifi s chacun devant tre d pos dans des sacs sp cifiques ayant une fili re d limination appropri e incin ration pour les DASRI d charge municipale pour les d chets m nagers Le tri est une op ration importante 5 1 1 D chets d activit s de soins non contamin s assimilables aux ordures m nag res Ce sont des d chets qui ne pr sentent ni risque infectieux ni risque chimique toxique ou radiologique lls sont essentiellement constitu s d emballages cartons et autres conditionnements de produits papiers essuie mains gants usage unique utilis s pour l entretien du v hicule On les appelle d chets assimilables des ordures m nag res 5 1 2 D chets d activit s de soins risques infectieux DASRI Les d chets d activit s de soins risques infectieux sont e Les dispositifs m dicaux ou mat riaux piquants coupants tranchants d s leur utilisation qu ils aient t ou non en contact avec un produit biologique e Les flacons de produits sanguins usage th rapeutique les tubes de pr l vements sanguins les dispositifs de drainage e Tout dispositif de soins et tout objet souill par ou contenant du sang ou un autre liquide biologique en particulier les sondes d aspiration e Les draps usage unique pour brancard e Tout petit mat riel de soins fortement voca
242. s et les temps de contact prescrits e Utiliser du mat riel propre et en bon tat r serv cet usage e Travailler sans salir claboussures traces Les d chets pr sentant des risques infectieux doivent tre collect s et limin s selon la proc dure de gestion des d chets d activit s de soins risques infectieux Le nettoyage et la d sinfection du mat riel doivent distinguer le mat riel immergeable du mat riel non immergeable NB Les ponges sont interdites car elles constituent des r servoirs de micro organismes potentiellement pathog nes L hygi ne et l asepsie CIH 2 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 2 1 LIMINATION DES D CHETS RISQUE INFECTIEUX PRODUITS EN INTERVENTION 1 Justification Cette action d limination permet d viter la contamination la transmission de maladie et la fr quence des AES 2 Indications Apres la prise en charge de chaque victime l quipier secouriste doit veiller l limination correcte et r glementaire des DASRI 3 Mat riel Lors de la manipulation l quipier secouriste doit avoir sa disposition les emballages adapt s a tous les types de d chets quil produit et les quipements de protection individuelle n cessaires Les emballages des DASRI sont d crits pr c demment Ils sont usage unique doivent pouvoir tre ferm s temporairement en cours d utilisation et doivent tre ferm s d finitivement
243. s heurter la victime Les relevages CH 9 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 9 22 Pont simple 3 quipiers porteurs et un aide Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t e L quipier 1 Attention pour lever lever e L quipier 1 Envoyez le brancard gt e L quipier 1 Halte au brancard e L quipier 1 Poser 4 3 Transfert d une victime du lit au brancard 3 porteurs avec la technique de la cuill re 3 quipiers fig 9 23 La cuill re 3 quipiers est utilisable pour transf rer une victime du lit sur un brancard ou d un brancard au lit e Pr parer le brancard et le placer perpendiculairement au niveau du pied du lit si c est possible Si le brancard est quip de pieds les d ployer pour le mettre hauteur et bloquer ses roues e Se placer sur le c t du lit un quipier la hauteur des paules le deuxi me la hauteur des hanches le troisi me la hauteur des genoux fig 9 23 a Janvier 2007 CIT 9 14 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Engager les avant bras sous la victime comme pour la cuill re Le premier quipier soutient d un bras l ensemble t te nuque et s appuie de sa main sur l omoplate oppos e De l autre main il soutient le haut du thorax Le deuxi
244. s mat riels 1 Sortir de la cellule sanitaire l ensemble des mat riels stock s l int rieur pour les nettoyer L hygi ne et l asepsie CH 2 17 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 2 D poser ces mat riels sur un plan de travail r serv pour accueillir le mat riel non d sinfect 3 Pr parer dans un bac de trempage une solution de d tergent d sinfectant en respectant la dilution prescrite en g n ral utiliser de l eau froide ou l g rement ti de a Mat riel immergeable 1 D monter le mat riel d montable et faire tremper dans le bac les parties immergeables ainsi que la brosse de nettoyage 2 Laisser le mat riel en contact dans la solution d tergente d sinfectante pendant le temps impos par la notice technique du produit utilis Au minimum respecter un temps de contact de 15 minutes 3 A l aide de la brosse de nettoyage brosser m thodiquement les diff rentes pi ces 4 Rincer abondamment les pi ces une par une sous l eau courante 5 S cher avec un support absorbant usage unique chaque pi ce 6 Remonter et v rifier l tat de fonctionnement du mat riel b Mat riel non immergeable 1 D monter les parties d montables 2 Pulv riser une solution d tergente d sinfectante sur ce mat riel laide d un pulv risateur ou d un spray en veillant ne pas projeter directement la solution sur les parties lectriques sensibles 3 Etaler la
245. s muqueuses en particulier au niveau de la conjonctive rincer abondamment de pr f rence avec un solut isotonique s rum physiologique ou sinon l eau au moins 5 minutes e Rendre compte imm diatement son responsable d quipe ou son autorit d emploi afin de poursuivre la proc dure de soins et r aliser les formalit s administratives obligatoires 5 LES DIFF RENTS TYPES DE D CHETS PRODUITS EN INTERVENTION ET LES MAT RIELS N C SSAIRES LEUR LIMINATION Au cours d une intervention de secours personnes certains gestes techniques produisent des d chets particuliers qui pr sentent un risque pour le secouriste et son environnement Ces d chets sont appel s d chets d activit s de soins risques infectieux DASRI et n cessitent une prise en charge particuli re au niveau du stockage de la manipulation et de l limination Les DASRI contiennent des micro organismes viables ou leurs toxines dont on sait ou dont on a de bonnes raisons de croire qu ils causent une maladie chez l Homme ou chez d autres organismes vivants Sont aussi consid r s comme DASRI e Les mat riels piquants ou coupants destin s l abandon qu ils aient t ou non en contact avec un produit biologique L hygi ne et l asepsie CH 2 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Les quipements de protection individuelle non r utilisables port s par les secouristes ou les victimes 5 1 Les diff rents type
246. s secours personnes VPSP fig 1 2 sur les Notes d Information Technique NIT correspondantes du minist re charg de la s curit civile OMPERSDELORE cg 4 HAAETALAC ALTARMTUE COURS ETDAN TANGE AUK VICTHES Figure 1 2 V hicule de premiers secours personnes VPSP L quipier secouriste CII 1 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Janvier 2007 CIT 1 6 L quipier secouriste PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 2 L HYGI NE ET L ASEPSIE 1 OBJECTIFS A la fin de cette partie vous serez capable d appliquer les r gles d hygi ne et d asepsie Plus pr cis ment il s agit de e Indiquer les principes de transmission des maladies infectieuses e Prendre des pr cautions pour limiter la transmission des infections e Identifier un accident d exposition au sang et appliquer la proc dure de soins imm diats e Identifier les diff rents types de d chets produits en intervention et les mat riels n cessaires leur limination e Indiquer les r gles g n rales d utilisation des d tergents et des d sinfectants e R aliser les techniques suivantes Eliminer les d chets produits en intervention en toute s curit Nettoyer et d sinfecter un v hicule de premiers secours ou un local Nettoyer et d sinfecter le mat riel de secours r utilisable 2 LES PRINCIPES DE TRANSMISSION DES MALADIES INFECTIEUSES Une infection est la cons quence d
247. sition peut limiter l efficacit ou g ner la mise en place du collier Il choisit la taille du collier en respectant les recommandations du fabricant fig 8 8 b La hauteur du collier cervical doit tre gale la distance qui s pare le menton du haut du sternum de la victime ce r glage se fera en fonction du mod le utilis Il glisse la partie arri re du collier sous la nuque de la victime fig 8 8 c en d gageant la ou les bandes auto agrippantes Il positionne ensuite la partie avant du collier afin d obtenir un bon appui menton sternum fig 8 8 d Il ajuste ensuite la hauteur du collier si c est possible selon le mod le et fixe les sangles fig 8 8 e Apr s la pose du collier cervical la t te reste maintenue deux mains par un quipier secouriste dans l attente d une immobilisation sur un plan dur avec immobilisateur de t te ou sur un matelas immobilisateur d pression fig 8 8 f Les immobilisations CIH 8 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 8 8 Mise en place d un collier cervical 4 2 Victime assise ou debout Janvier 2007 Le premier intervenant se place derri re la t te de la victime et la maintient dans l alignement en position neutre fig 8 9 a Le deuxi me intervenant d gage les v tements au niveau de la base du cou Il choisit la taille et pr pare le collier fig 8 9 b Il positionne ensuite la partie avant du collier afin d obtenir
248. smettre les r sultats du bilan r alis sur une victime pour e Demander du renfort e Obtenir un avis m dical e Rendre compte de son activit Le bilan est transmis e Apr s le bilan circonstanciel pour demander des renforts suppl mentaires ou pour compl ter les informations de d part e D s la d couverte d une urgence vitale afin d obtenir le plus rapidement possible le renfort d une quipe m dicale e A l issue du bilan compl mentaire pour informer des plaintes et des l sions pr sent es par la victime et des gestes de secours qui ont t entrepris e Devant toute modification de l tat de la victime au cours de sa surveillance que ce soit en attendant une quipe m dicale ou lors de son transport Le bilan est transmis par l quipier secouriste e Lors d une activit en quipe ou en bin me au responsable d quipe e Ou la demande du responsable d quipe Au m decin r gulateur Au PC de l autorit d emploi de l quipier secouriste l quipe m dicale qui assure la prise en charge de la victime Les bilans CII 3 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Le message transmis doit tre concis complet structur et logique et en cas d volution pr sent de fa on chronologique Si un renfort particulier est souhait celui ci doit tre clairement exprim La fa on la plus simple pour pr senter le bilan d une victime est d utiliser la m me d
249. solution pulv ris e sur ce mat riel l aide d une lavette en non tiss usage unique propre et s che 4 Laisser s cher et ne pas rincer 5 Remonter et v rifier l tat de fonctionnement du mat riel A la fin r int grer l ensemble du mat riel nettoy et d sinfect l int rieur de la cellule sanitaire et proc der l inventaire du mat riel 5 Risques Les risques sont identiques ceux de la fiche technique 2 2 La v rification du fonctionnement du mat riel est indispensable avant sa remise en service 6 Evaluation Tra abilit Les proc dures de nettoyage d sinfection des mat riels doivent tre crites dans un document disposition de tout intervenant secouriste susceptible de r aliser ce type d action et mises jour r guli rement Ces proc dures crites doivent respecter les m mes proc dures de tra abilit que celles du nettoyage des v hicules ou des locaux our les fiches d di es figurent e Le type de mat riel et son num ro d identification e Le type de nettoyage d sinfection r alis e La date de r alisation de celui ci e Le nom et la signature de l quipier secouriste Janvier 2007 CH 2 18 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 7 Points cl s L quipier secouriste doit e Porter les quipements de protection adapt s e Respecter les proc dures de nettoyage et d sinfection de chaque mat riel et les r gles donn es
250. ssaire l ensemble l aide d une charpe simple nou e autour du cou fig 8 23 d e V rifier la qualit de l immobilisation cf valuation ci apr s et l tat de l extr mit du membre Figure 8 23 Immobilisation de l avant bras l aide d une attelle modelable 4 3 2 Pour le membre inf rieur Le membre bless est maintenu par deux quipiers secouristes au niveau des articulations sus et sous jacente au traumatisme ventuellement apr s r alignement jusqu la mise en place de l attelle e Equipier 3 Choisir l attelle adapt e et de longueur convenable et lui donner la forme attendue e Equipiers 1 et 2 Soulever de quelques centim tres et en exer ant une traction douce au niveau de la cheville le membre inf rieur pour permettre le passage de l attelle Les immobilisations CII 8 29 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e Equipier 3 Glisser l attelle sous le membre traumatis en prenant soin d englober l articulation sus et sous jacente fig 8 24 a e Equipiers 1 et 2 D poser le membre sur l attelle et le maintenir pendant que l quipier 3 rabat ses c t s et le volet d extr mit du pied pour lui donner la forme d une goutti re fig 8 24 b e Les quipiers qui soutiennent le membre bless peuvent alors d placer leurs mains pour maintenir l attelle contre le membre fig 8 24 c e Maintenir l attelle en position l aide des sangles auto agrippantes fi
251. ster calme e Aider la victime utiliser son a rosol doseur cf technique sur l administration de m dicaments L utilisation d un a rosol doseur peut permettre de faire c der la crise rapidement e Mettre la victime sous inhalation d oxyg ne cf RNC PSE e Demander dans tous les cas un avis m dical 6 PERSONNE VICTIME D UNE R ACTION ALLERGIQUE L allergie est une r action de l organisme une substance trang re touch e inhal e ou aval e comme le pollen un aliment un produit chimique ou un m dicament 6 1 Cons quences Les r actions allergiques provoquent plusieurs types de cons quences qui peuvent coexister chez une m me personne e Des manifestations respiratoires comme un coulement nasal rhume des foins e L apparition de plaques rouges sur la peau avec d mangeaisons e Des troubles digestifs avec diarrh e vomissements Mais parfois ces manifestations peuvent tre graves comme la survenue e D une d tresse respiratoire par crise d asthme ou secondaire un gonflement de la peau au niveau du cou du visage et de la gorge avec obstruction des voies a riennes e D une d tresse circulatoire Parfois des personnes connaissent bien leur allergie et le risque qu elles encourent Dans ce cas elles peuvent tre en possession d un m dicament sous forme de seringue auto injectable dont l administration doit tre rapide au d but des signes de la r action allergique Janvier
252. surer les soins que n cessite leur tat le plus pr cocement possible pour viter toute aggravation Le PMA permet en rapprochant les victimes des moyens de secours et de sant mis en uvre de rentabiliser ces moyens et de permettre aux h pitaux de se pr parer recevoir les victimes Le PMA se situe en r gle g n rale proximit imm diate de l accident mais en zone de s curit Il est accessible aux quipes de ramassage et d vacuation Le PMA est un concept qui r pond des crit res pr cis Il peut tre install dans une structure existante bar hall salle de sport voire sous structure mobile de type tente Il est rep r par un marquage PMA ou Poste m dical avanc Un balisage et un fl chage rendent plus facile son acc s aux quipes de secours Le PMA comprend plusieurs parties distinctes fig 11 2 e Une zone d accueil o est r alis e la cat gorisation de la victime par un m decin trieur avec un secr tariat Entr e e Une zone de traitement des victimes graves rep r UA ou urgences absolues e Une zone de traitement des bless s l gers rep r UR ou urgences relatives e Une zone d vacuation rep r e par la pr sence du secr tariat Sortie charg de v rifier le num ro l identit la destination et les vecteurs d vacuation des victimes Les SMV CIH 11 9 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Stockage des r
253. t Neurologiques par effet toxique de certains venins de serpents d araign es ou de scorpions 3 3 Principe de l action de secours Devant une victime qui pr sente une piq re ou une morsure d animal l quipier doit e Arr ter le saignement et limiter le risque d infection e Limiter la diffusion du venin si possible e Demander un avis m dical e Rassurer la victime Le risque infectieux infections graves t tanos rage doit tre pris en compte et ce titre les sujets mordus doivent tre examin s par un m decin 3 4 Conduite tenir Intervenir en toute s curit et mettre la victime hors de danger Dans tous les cas si la victime pr sente une d tresse vitale neurologique respiratoire ou circulatoire r aliser les gestes de secours qui s imposent et alerter ou demander un avis m dical imm diatement cf RNC PSE 1 Janvier 2007 CH 4 2 Les atteintes li es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 4 1 Morsure d animal e Arr ter le saignement en comprimant la plaie cf RNC PSE 1 ou laver la plaie l eau et au savon ou antiseptique si elle ne saigne pas e Prot ger la plaie par un pansement st rile maintenu par un bandage propre cf RNC PSE 1 e Demander ou faire demander un avis m dical NB La rage est une maladie virale potentiellement mortelle du syst me nerveux transmise par la salive lors de morsures d animaux infect s Une victime mordue p
254. t e Porter les quipements de protection adapt s e Respecter les proc dures d limination des d chets risques infectieux e Utiliser correctement les mat riels d di s l limination des d chets risque infectieux L hygi ne et l asepsie CH 2 11 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 2 2 NETTOYAGE ET D SINFECTION D UN V HICULE OU D UN LOCAL 1 Justification La diversit des victimes v hicul es multiplie les risques de transmission de micro organismes pathog nes Certains d entre eux sont r sistants dans l environnement ext rieur et peuvent se transmettre aux intervenants secouristes et d autres victimes fragilis es du fait de leur pathologie et par cons quent plus susceptibles de d velopper une infection L entretien doit permettre d assurer e La propret visuelle e La propret micro biologique Les objectifs sont donc d viter une contamination et une transmission d infection non seulement la victime transport e mais aussi au personnel secouriste et son entourage En effet le v hicule peut tre vecteur de la diss mination d agents pathog nes 2 Indications Cette proc dure est applicable pour les v hicules sanitaires ou un local destin tre utilis comme poste de secours Les op rations de nettoyage d sinfection doivent tre r alis es e Entre chaque victime prise en charge dans le v hicule ou l issue de chaque transport pr
255. t nourrisson 4 R alisation Le capteur doit tre plac sur une peau ou un ongle propre le vernis ongle ne permet pas la mesure Une fois le capteur en place il faut mettre l appareil en marche et respecter les recommandations donn es par le mode d emploi de l appareil Deux chiffres s affichent sur l cran de l appareil la fr quence du pouls et la saturation en oxyg ne que l on nomme couramment SpO fig 3 9 La SpO est le reflet exprim en pourcentage de la quantit d oxyg ne transport e par le sang Le pourcentage normal de la SpO se situe entre 95 et 100 MATTER CT Vo Les bilans CII 3 23 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 Risques Chez une victime agit e ou en cas de d tresse circulatoire la mesure de la SpO n est pas fiable car le capteur ne peut pas d tecter les pulsations cardiaques Les intoxications aux fum es et les intoxications au monoxyde de carbone CO faussent la mesure et donnent tort des chiffres rassurants La lecture n est galement pas fiable chez une victime qui pr sente des tremblements ou un refroidissement hypothermie 6 Evaluation La mise en place correcte de l appareil et la mesure r guli re de la pression art rielle par un quipier secouriste sont les garants de l efficacit de la technique 7 Entretien Nettoyer l appareil en respectant les recommandations du fabriquant 8 Points cl s L quipier secouriste doit
256. t et apr s la man uvre doit permettre de d tecter toute aggravation Toutefois il convient chez la femme enceinte ou chez une victime qui pr sente un traumatisme du thorax d viter une aggravation en serrant trop fortement les sangles de fixation 6 Evaluation Correctement r alis e l immobilisation d une victime sur un plan dur ne doit pas entra ner d apparition de signe d aggravation d une l sion de la colonne vert brale Une victime est correctement install e sur un plan dur si Aucun mouvement de la t te n est permis L axe t te cou tronc est maintenu Le corps de la victime est correctement solidaris au plan dur quip d un immobilisateur de t te lors de toute mobilisation la victime ne peut glisser ni vers le haut ni vers le bas ni sur le c t Les sangles ne g nent pas la respiration de la victime L immobilisation n a pas entrain d apparition de signe d aggravation d une l sion de la colonne vert brale 7 Points cl s Janvier 2007 L immobilisation se fait en maintenant l axe t te cou tronc de la victime L immobilisation est correcte si Aucun mouvement de la t te n est permis immobilisateur de t te La victime est immobilis e dans l axe t te cou tronc La victime ne peut glisser ni vers le haut ni vers le bas ni sur le c t sangles Les sangles ne g nent pas la respiration de la victime CII 8 22 Les immobilisations PREMIERS
257. t impos par un geste de secours il sera pr c d d une explication et s effectuera dans le plus grand respect de la personne Mais attention le contact n est pas appr hend de la m me fa on selon les situations les cultures les tats motionnels e L attitude d accueil et d coute Le fait qu une personne en tat de d tresse soit capable de parler est en soi plut t rassurant Elle peut s adresser l quipier secouriste et le d signer sans qu il le recherche comme un interlocuteur ou comme un t moin muet de sa souffrance Il faut bien se garder de valider ou d invalider des propos tenus en tat d urgence propos que la victime pourrait par la suite regretter Par contre authenticit de l coute de la souffrance de la victime du recueil de toutes paroles quelles qu elles soient une fonction humanisante rassurante et soulageante L apaisement de la victime participe de sa coop ration aux soins Il peut exister des situations o l change de paroles authentiques entre le secouriste et la victime permettra celle ci de s extraire de sa d tresse Janvier 2007 CI 6 6 Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 La fin d intervention L quipier secouriste pr parera la fin de l intervention en expliquant que son r le prend fin et qu il sera relay pour la suite milieu hospitalier m decin t l phonie sociale 7 CONDUITES TENIR D
258. t n erlandais 4 quipiers porteurs Commandements e L quipier 1 qui est la t te de la victime Etes vous pr t e Les autres quipiers secouristes Pr t e L quipier 1 Attention pour lever lever gt e L quipier 1 Poser 4 2 Le pont am lior 4 quipiers porteurs et un aide fig 9 26 e Disposer le brancard dans l axe de la victime si possible au niveau des pieds Un aide assurera son glissement sous la victime au commandement e Se placer dans l axe de la t te en tr pied pour le chef de brancard et en pont au dessus de la victime pour les autres quipiers les jambes suffisamment cart es Les deux quipiers de t te regardent les pieds de la victime les deux quipiers des pieds regardent la t te Pour enjamber la victime le troisi me et le quatri me quipier prendront un appui r ciproque Ramener les avant bras de la victime sur son tronc fig 9 26 a Equipier 1 le chef de brancard saisir la t te de la victime par une prise lat ro lat rale Equipier 2 saisir les chevilles de la victime Equipier 3 engager ses mains sous la taille possibilit de saisir les parties lat rales d une ceinture solide Les relevages CI 9 21 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Equipier 4 passer ses mains sous les paules de la victime fig 9 26 b e Au commandement se relever en gardant le dos plat
259. t que directeur des op rations de secours mettent en uvre tous les moyens publics ou priv s mobilisables pour l accomplissement des op rations de secours DSIS Directeur du Service Incendie et Sauvetage Janvier 2007 CII 1 2 2 Termes et d finitions PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 DSM Directeur des Secours M dicaux Equipier secouriste Exerce les comp tences de secourisme pour lesquelles il a t valid Il agit en tant que secouriste isol ou en quipe constitu e Emploi de s curit civile Ensemble th orique repr sentant une famille de postes de travail ayant des caract ristiques communes missions activit s occup s par une ou des personnes salari s membres associatifs Evaluation de certification L valuation de certification a pour objet la suite d un contr le continu de faire le point sur les acquis afin de sanctionner le niveau de qualification en vue de certifier des comp tences et de d livrer l int ress un certificat de comp tences Elle est obligatoirement associ e une valuation sommative Evaluation de la formation Action d appr cier laide de crit res d finis pr alablement l atteinte des objectifs p dagogiques et de formation d une action de formation Cette valuation peut tre faite des temps diff rents par des acteurs diff rents stagiaires formateurs autorit d emploi Formateur Personne exer ant une activit reconnue
260. tale e Le d placement de la victime est souple sans secousse ni balancement Les brancardages et le transport CI 10 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 10 5 BRANCARDER DANS UNE PENTE OU UN ESCALIER 1 Justification Cette technique permet le maintien du brancard en position horizontale 2 Indications La victime doit tre brancard e dans une pente ou un escalier 3 ou 4 quipiers porteurs 3 R alisation Dans une pente ou un escalier le chef de brancard apr s s tre assur de l arrimage de la victime au brancard demande aux quipiers secouristes qui sont vers le bas de tenir les poign es deux mains et de les relever jusqu la ceinture la poitrine ou l paule de fa on maintenir le brancard en position horizontale fig 10 9 Mont e d un escalier 4 quipiers Figure 10 9 A trois quipiers il est n cessaire e Pour monter de mettre un quipier secouriste l avant et deux quipiers secouristes l arri re du brancard fig 10 10 a e Pour descendre de mettre deux quipiers secouristes l avant et un quipier secouriste a l arri re du brancard fig 10 10 b Figure 10 10 Mont e et descente d un escalier 3 quipiers Cas particulier Dans trois situations il est n cessaire d incliner mod r ment le brancard vers lavant ou vers l arri re e Les escaliers sont troits et l on a de la peine man uvrer le brancard
261. tance des cons quences de l accident le nombre et la qualit des victimes les risques particuliers cr s par le sinistre et ventuellement ses effets persistants puis une demande de moyens particuliers d intervention pour permettre le d gagement des victimes et la lutte contre le sinistre Le balisage afin de d limiter une zone d acc s r glement e autoris e seulement au personnel de secours adapt et ventuellement quip de v tements de protection particuliers Le rep rage des victimes de surface et la recherche des victimes enfouies Le ramassage des victimes en commen ant par les victimes les plus graves et en assurant les gestes d urgence et de sauvetage en fonction des moyens dont disposent les quipes de secours et qui fait souvent appel au d but des techniques improvis es CH 11 8 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Une fois organis le ramassage des victimes est dirig par un officier Ramassage d sign par le COS qui porte une chasuble rouge Officier Ramassage Tous les personnels qui participent au ramassage des victimes portent un brassard rouge Sur l ordre du DSM un ou plusieurs m decins sont affect s cette zone Ils sont alors charg s de d finir l ordre de transport des victimes vers le PMA et la qualit des gestes de secours que les quipiers secouristes doivent r aliser Cette zone peut suivant l importance de la catastrophe tre d coup e en
262. teur d une activit de soins m me non souill seringue tubulure sonde canule drain Le tri des DASRI se fait en fonction des propri t s physiques du d chet On distingue donc les d chets mous des objets piquants tranchants ou coupants encore appel s objet perforants Remarque Si les d chets d activit s de soins sont m lang s dans un contenant des d chets non dangereux l ensemble est consid r comme infectieux et limin en tant que DASRI 5 1 3 Autres d chets d activit s de soins risques mais non infectieux Ces d chets sont issus des activit s de soins et pr sentent des risques de type chimique et ou toxique m dicaments par exemple ou radiologique Ce sont aussi les batteries et piles et les boites ou plaquettes contenant des m dicaments qui ne peuvent tre limin s par la voie d limination des ordures m nag res Ces d chets font l objet de collectes particuli res 5 2 Les mat riels n cessaires et r glementaires pour la collecte des d chets D s la production des d chets les quipiers secouristes doivent proc der un tri rigoureux afin de respecter les fili res d limination sp cifique et diminuer le risque d exposition d un tiers des agents potentiellement pathog nes L quipier secouriste doit disposer des conditionnements r glementaires et adapt s aux types de d chets produits Janvier 2007 CH 2 6 L hygi ne et l asepsie PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVE
263. tions sp cifiques CH 5 13 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 Mat riel Les m dicaments administr s dans ce cadre le sont par inhalation par voie orale sous la langue ou par injection lls sont sous forme e De gaz c est l oxyg ne e D a rosols sprays parfois administr s par l interm diaire d une chambre de m lange ou d inhalation fig 5 4a e De comprim s e De seringues auto injectables fig 5 4b Figure 5 4 M dicaments a inhalateur avec chambre de m lange b Seringue auto injectable 4 R alisation 4 1 Administration du m dicament S assurer que la victime ne pr sente aucun trouble de la conscience Le m dicament peut tre e D pos sous la langue comprim ou spray sous la langue e Aval avec un peu d eau e Inhal e inject Pour aider une victime s administrer un m dicament l aide d un pulv risateur s il ne sait pas lui m me l utiliser proc der de la mani re suivante e Secouer vigoureusement le pulv risateur plusieurs fois e _ o O PSN e Enlever l administration d oxyg ne si n cessaire CR l EE x Dogi A A RE i e Demander la victime de vider autant que possible MEN l air contenu dans ses poumons puis de mettre ses l vres tout autour de l embout buccal du pulv risateur e Si le pulv risateur doit tre utilis avec une chambre de m lange ou d inhalation la mettre en place pour augme
264. tr dans l organisme Les toxiques peuvent entra ner des troubles des fonctions vitales allant jusqu la mort Une intoxication peut provoquer des troubles non sp cifiques imm diats ou qui peuvent appara tre secondairement e Une inconscience e Un arr t respiratoire e Un arr t cardio respiratoire e Une d tresse vitale e Des troubles digestifs douleurs vomissements de sang e Des br lures 5 2 Signes de reconnaissances L quipier secouriste peut se trouver dans deux situations diff rentes 5 2 1 Les intoxications dues un environnement toxique Le toxique est dans l air sous forme de gaz ou de fines particules liquides en suspension monoxyde de carbone gaz carbonique fum es d incendie gaz irritants toxiques de guerre L intoxication se fait par voie a rienne ou par absorption travers la peau et elle touche toutes les personnes qui sont expos es Le nombre de victimes peut tre tr s lev cf partie sur les situations avec de multiples victimes L quipier secouriste peut reconna tre cette intoxication car e Le nuage toxique est parfois visible e peut exister une forte odeur d sagr able ou irritante e Plusieurs personnes pr sentent les m mes plaintes ou les m mes signes e La pr sence d animaux malades ou morts peut orienter l quipier secouriste Janvier 2007 CII 4 6 Les atteintes li es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Le probl
265. traction vers le haut pour d lester le rachis cervical de la victime du poids de la t te jusqu ce que la victime regarde droit devant Eviter toute torsion flexion ou extension de la t te et de la nuque de la victime Maintenir la t te de la victime dans cette position neutre fig 8 5 b Ne pas rel cher la position tant que l axe t te cou tronc n est pas correctement immobilis CIL 8 6 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 8 5 Maintien de la t te 2 mains d une victime assise remise en position neutre de la t te 4 Risques Si un d placement de la t te est n cessaire pour la ramener en position neutre la man uvre sera imm diatement interrompue si e L quipier secouriste per oit une r sistance au d placement de la t te e Le d placement d clenche ou aggrave une douleur cervicale e Le d placement d clenche des sensations anormales dans les membres sup rieurs ou inf rieurs e Le d placement de la t te par rapport au tronc est important Dans ces cas maintenir la t te dans la position o elle se trouve dans l attente d un renfort 5 Evaluation La r alisation de cette technique ne doit en aucun cas aggraver l tat de la victime et faire appara tre des signes de l sion de la moelle pini re Une recherche de la motricit et de la sensibilit sera r alis e avant bilan compl mentaire et apr s immobilisation de la t te en positio
266. ttre les propos incoh rents les menaces et les injures e Dans certaines situations dangereuses o l intensit motionnelle est grande viter tout contact direct notamment le regard dans les yeux qui peut tre v cu comme une agression et entrainer des r actions violentes e Ne pas rester seul avec la personne e Ne pas laisser la personne seule e Se mettre la port e et distance du malade sa hauteur pour parler e Eloigner les objets dangereux e Se mettre entre la personne et les issues portes et fen tres L int r t port par les intervenants au bien tre physique de la personne a souvent comme effet de soulager l angoisse Si une contention physique est n cessaire elle sera provisoire attente de la police apaisement et coordonn e plusieurs ferme mais rassurante et non brutale Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels CI 6 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 La pr sence de l quipier secouriste ne doit pas tre oppressante mais vigilante afin de ne pas se mettre en danger pr venir tout p ril pour la victime et au besoin faire appel aux forces de l ordre Celui qui dirige la man uvre doit tre d termin et calme Il doit interdire les comportements violents I doit interdire les attitudes de d fi physique de relev de d fi ou les injures qui exciteraient la personne 8 CONDUITES TENIR PARTICULI RES L quipier secou
267. u enfin lorsque la lib ration de la substance toxique est volontaire attentats 1 Substances explosives 2 Gaz 3 Liquides ou gaz inflammables 4 Solides inflammables 5 Substances comburantes Janvier 2007 CII 11 14 Les SMV PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 6 Substances toxiques 7 Mati res radioactives 8 Substances corrosives 9 Autres marchandises dangereuses Marchandises transport es chaud Figure 11 4 Principaux panneaux dangers L quipier secouriste doit tre particuli rement attentif et penser un risque toxique devant e La pr sence de multiples victimes dont la cause n est pas facilement identifiable ou s il existe une discordance entre le nombre de victimes nombreuses et le sinistre mineur petite explosion e De multiples victimes pr sentant des signes de malaise identique des troubles de la vue des troubles de la conscience ou des troubles respiratoires quelle que soit la cause e La pr sence d animaux malades ou morts au c t des victimes e L explosion m me de faible importance dans un endroit public 7 1 2 Assurer sa protection sans tenue adapt e Premiers sur les lieux deux situations peuvent se pr senter Les SMV CH 11 15 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 1 Le risque toxique est suspect d embl e e Rester en amont de l accident par rapport au vent e Ne pas p n trer dans la zone suppos e to
268. uation Le transfert de la victime sur le brancard doit tre doux sans coup et le moins traumatisant possible 7 Points cl s e Les quipiers secouristes doivent agir de mani re synchronis e e La rel ve doit tre douce et sans coup e La victime se trouve en position correcte sur le brancard Janvier 2007 CI 9 16 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 9 3 RELEVAGE D UNE VICTIME L AIDE D UNE AL SE PORTOIR 1 Justification Cette technique facilite l installation de la victime sur un brancard et son transfert sur un autre brancard ou sur un lit 2 Indications La mise en place d une al se portoir est indiqu e dans deux cas e Pour transporter un malade ou un bless sans atteinte grave par des passages inaccessibles au brancard ou une victime trop lourde pour tre relev e selon les techniques habituelles e Pour faciliter un changement pr visible de brancard passage d un brancard au lit ou changement de brancard transfert d un brancard simple un brancard pour a ronef par exemple l al se portoir est alors plac e sur le brancard avant de d poser la victime par une m thode classique 3 Mat riel Une al se portoir 4 R alisation La victime est allong e sur le dos C est une technique de roulement au sol de la victime qui n cessite au minimum 3 quipiers secouristes La man uvre est guid e par l quipier secouriste qui est plac la t te de
269. ue direct g n rant des manifestations locales d sagr ables gonflement rougeur douleur pouvant se g n raliser et entra ner une d tresse vitale ex venin de serpents exotiques Li s la r action de l organisme l inoculation d un venin encore appel r action allergique e Des maladies graves comme la RAGE qui appara t plusieurs jours apr s la morsure d un animal malade chien et dont l volution est toujours mortelle apr s l apparition des premi res manifestations Cette maladie est pr venue par la vaccination si elle r alis e juste apr s la morsure 3 2 Signes de reconnaissance Une piq re ou une morsure se traduit par des manifestations visibles directes ou secondaires 3 2 1 Manifestations directes e H morragie externe e Plaie sous forme de lac rations ou de coupures si elle est provoqu e par des dents pointues ou coupantes e Plaie punctiforme unique ou multiple piq re d hym nopt re morsure de serpent 3 2 2 Manifestations secondaires e Gonflement rougeur et douleur locale plus ou moins tendus autour de la piq re e Plus rarement des signes de d tresse vitale qui peuvent tre Respiratoires si la piq re si ge dans la bouche ou la gorge car le gon flement qu elle provoque peut entra ner une obstruction des voies a riennes Circulatoires par action d un venin action directe ou r action allergique grave plus particuli rement chez l enfan
270. uipe la diversit est une richesse qui permet d assurer la compl mentarit des actions Un quipier secouriste prend en compte l urgence vitale et un autre est charg de s int resser la souffrance psychique ou psychosociale de la victime ou de son entourage Au cours des diff rentes interventions il est souhaitable que ce ne soit pas toujours le m me quipier secouriste qui tienne le m me r le et si possible d avoir des quipes mixtes afin de faciliter la communication Je suis je questionne J informe je rassure Je fais Se pr senter et indiquer la victime que l quipe de secouriste est l pour l aider Je suis je questionne L intervention commence par une prise de contact le plus souvent verbale pour expliquer la raison de notre venue Des questions sur le ressenti actuel sur la localisation de la douleur montrent au del de la recherche de signes l int r t particulier que l on porte la victime Attention L quipier secouriste doit pouvoir rep rer quant il g ne la victime en la pressant de questions Les souffrances psychiques et les comportements inhabituels CH 6 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Expliquer ce qui se passe J informe je rassure Un bon contact avec la personne bless e physiquement et ou psychiquement peut l apaiser et limiter l apparition d un comportement inhabituel L explication de la situation rend p
271. uipiers lever une victime Certains d entre eux peuvent tre utilis s pour un portage sur une courte distance jusqu au lieu o la pose sur le brancard est possible Les v hicules sp cialement affect s en permanence au transport des victimes bless s ou malades sont quip s en g n ral de brancards munis d appui t te en fait d appui de la t te et du tronc et de repose pied r glables adapt s des chariots porte brancard dont ils peuvent tre parfois d solidaris s VSAV VPSP UMH des SMUR v hicules des transporteurs sanitaires priv s 3 1 Les brancards 3 1 1 Le brancard pliant compas sans t ti re Ce brancard servira de base la formation des personnels en particulier pour les exercices de brancardage fig 9 3 C est un brancard plat dont le fond est en toile ou toile plastifi e Les hampes sont de bois ou de m tal munies de pieds fixes et r unies par des compas m talliques permettant de plier le brancard dans le sens de largeur transport vide et stockage Il n est pas muni de t ti re Il peut tre muni de bretelles pour le brancardage 3 3 1 2 Le brancard dit principal Ce brancard qui existait d j sous diverses formes a t red fini par la norme NF EN 1865 Il est muni de roues et peut tre utilis s par ment ou combin un chariot de transport cf partie sur les brancardages et le transport Muni d un dossier appel appui t te il permet la pos
272. un courant lectrique dans l organisme Il y a environ en France 200 accidents mortels par an li s l lectricit Ils surviennent dans des circonstances vari es e Accidents du travail activit s industrielles agricoles artisanales e Accidents domestiques utilisation d appareils m nagers lectriques d fectueux surtout en ambiance humide cuisine salle de bain bricolage d installation lectrique SOUS tension e Accidents de loisirs parapente p che cerf volant proximit de lignes haute tension 4 1 Description On distingue diff rents types d accidents lectriques e L accident par contact avec deux conducteurs sous tension o un conducteur sous tension et la terre e L accident li la production d un arc lectrique e Le foudroiement action de la foudre sur le corps humain La foudre est la forme d lectricit naturelle la plus dangereuse responsable d une vingtaine d accidents mortels par an 4 2 Cons quences Le passage du courant dans l organisme peut entra ner e Une perte de conscience par atteinte du syst me nerveux central e Un arr t de la respiration par atteinte du syst me nerveux ou t tanisation des muscles respiratoires e Un arr t de la circulation suite un arr t respiratoire prolong ou par survenue d un fonctionnement anarchique du c ur fibrillation ventriculaire lors du passage du courant travers le c ur e Une br lure souvent grave
273. unie de poign es lat rales renforc es de sangles de toile dans le sens transversal et parfois longitudinal Les poign es sont au nombre de 6 ou 8 sym triques ou dissym triques Plac e l avance sur le brancard sous la couverture elle permet avec des risques moindres de faire e Glisser le bless d un brancard sur un autre e Passer le bless du brancard sur un lit une table d examen ou de radiologie Elle est utilis e isol ment et de fa on transitoire en l absence de l sion traumatique pour soulever la victime et la transporter jusqu au brancard si on ne peut amener ce dernier la victime Elle est lavable et stockable sous un faible volume mais ne constitue pas un plan dur rigide m me quand les porteurs ont soin de bien tirer sur les poign es pendant le portage et les man uvres 3 2 5 Le brancard Piguilem Ce brancard est form par un cadre tubulaire m tallique mont sur patins fig 9 10 Sur le devant est fix e une plaque en mati re plastique assurant la protection de la toile et de la victime et facilitant le glissement L ger il est adapt au treuillage ou au mouf lage glissage sur neige par exemple Les relevages CI 9 5 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 A t galement mis au point un brancard claie de portage Pigui 3 d riv du premier mais form de deux l ments tubulaires facilitant le portage 3 2 6 La barquette La barquette
274. ur et suffisamment rapide pour ne pas retarder la mise en uvre des gestes de secours Sa transmission doit permettre au m decin r gulateur d valuer l tat de la victime afin d adapter sa r ponse On peut d terminer 1 Le bilan circonstanciel 2 Le bilan d urgence vitale 3 Le bilan compl mentaire 4 La surveillance Toutefois il convient de faire la distinction entre e Le bilan qui r sulte de l examen de la situation et de la ou des victimes par l quipier e La transmission du bilan change verbal qui s effectue entre l quipier secouriste et son chef ou parfois directement entre l quipier et le m decin Les bilans CIH 3 1 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 LE BILAN CIRCONSTANCIEL Le bilan circonstanciel encore appel d ambiance ou d approche est r alis en quelques secondes par le chef du dispositif ou un quipier d sign par lui II constitue le temps initial de l action de l quipier secouriste action qui se r sume au recueil des informations concernant la ou les victimes et leur environnement I permet d appr cier la situation d en valuer les risques et de prendre les mesures adapt es notamment en ce qui concerne la s curit Le bilan circonstanciel permet de r pondre aux questions suivantes e Que s est il pass e Existe t il un danger e Les secours sont ils suffisants pour le moment e Les informations en ma possession sont elles correctes S
275. ur la base de ces informations un certain nombre d actions seront effectu es e D terminer la nature de l intervention e Assurer la s curit de l intervention protection des lieux de l accident pr vention du Sur accident extraction d une victime d un milieu potentiellement hostile e Demander des moyens de secours compl mentaires e Compl ter et corriger les informations de d part 3 1 D terminer la nature de l intervention D s l arriv e sur les lieux l quipier secouriste doit rechercher tous les indices qui peuvent l aider d terminer la nature de l intervention accident maladie intoxication et les circonstances de l accident s il y a lieu Cette recherche est utile pour la s curit de l intervention et la prise en charge correcte de la victime Elle est d termin e en interrogeant la victime si elle est consciente mais aussi son entourage ou les t moins Ces renseignements seront en r gle g n rale fournis au chef de l intervention 3 2 Assurer la s curit de l intervention L analyse de la situation permet d identifier des risques visibles v hicules accident s structure instable situation violente ou moins visibles risque lectrique pr sence de substances toxiques La s curit d une intervention est obtenue par e Le port d une tenue de protection adapt e cf RNC PSE e L absence de cr ation de risque suppl mentaire v hicules de secours correctement stationn s
276. urer la temp rature de la victime s il est quip d un thermom tre adapt cf FT 3 3 la mesure de la temp rature Devant une personne victime d un traumatisme l quipier secouriste doit e interroger la victime pour Rechercher le m canisme de l accident Analyser les plaintes de la victime Rechercher ses ant c dents e Examiner la victime pour rechercher des l sions 5 2 1 INTERROGER la victime 1 Rechercher le m canisme de l accident Le m canisme de l accident est valu en interrogeant la victime et les t moins La connaissance du m canisme de l accident informe l quipier secouriste sur la violence du choc facilite l examen la recherche d une l sion et apporte des renseignements essentiels la prise en charge m dicale de la victime Un choc une chute un faux mouvement le contact avec un objet tranchant ou contondant le contact avec un liquide chaud sont les principales causes des l sions traumatiques a Violence du choc La violence du choc g n rateur des l sions est appr ci e par l quipier secouriste les exemples suivants traduisent la violence d un choc et doivent faire rechercher des l sions s rieuses e Chute d une grande hauteur e Explosion e Collision entre v hicules e Victime ject e ou renvers e par un v hicule e Pr sence d autres bless s graves e Victime qui pr sente une d tresse vitale Il en est de m me lors de l absence de port de la
277. urvenue d une surdit sont des signes d atteinte interne par effet de souffle La survenue d une d tresse vitale respiratoire ou circulatoire traduit la gravit de l atteinte Janvier 2007 CII 4 8 Les atteintes li es aux circonstances PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 6 3 Principe de l action de secours Devant une victime expos e un effet de souffle l quipier secouriste doit e S assurer qu il intervient en toute s curit e Appliquer les principes de prise en charge de multiples victimes e Demander un avis m dical m me pour les victimes qui ne pr sentent aucun signe 6 4 Conduite tenir e Assurer la s curit de la zone d gager la les victime s si n cessaire e Regrouper les victimes en un point et appliquer les principes de prise en charge de nombreuses victimes cf partie sur les situations avec de multiples victimes e Examiner la ou les victimet s et r aliser les gestes de secours qui s imposent e Demander un avis m dical pour toute personne expos e au souffle e Surveiller attentivement les victimes dans l attente d un relais Toutes les victimes expos es au souffle doivent tre examin es par un m decin 7 PERSONNE VICTIME D UNE COMPRESSION PROLONG E DES MUSCLES La compression prolong e des masses musculaires d une victime peut tre plus ou moins br ve ch ance mortelle Pour cela il faut que la compression interrompe la circulation sanguine au niveau des masse
278. uspect avant d allonger la victime et de l immobiliser compl tement sur un plan dur 3 Mat riel L attelle cervico thoracique ACT est compos e dig 8 UE e D un corset semi rigide dans le sens de la hauteur constitu d une bande thoracique corset reli e un rabat de t te e De 3 sangles thoraciques e De 2 sangles de cuisse e De poignets de portage e D un coussin de t te e De sangles de maintien de la t te au niveau du front et du menton e D un sac de rangement 4 R alisation La mise en place d une ACT n cessite 3 quipiers secouristes e Un quipier maintient la t te de la victime pendant toute la man uvre quipier 1 e Deux quipiers se placent de part et d autre de la victime pour installer lattelle quipier 2 et 3 D s que la d cision de la mise en place de ACT est ordonn e la conduite tenir est la suivante e Equipier 1 Apr s avoir mis en place un collier cervical poursuivre le maintien de la t te de la victime en position neutre dans l axe du tronc fig 8 12 a e Equipier 2 Contr ler la motricit et la sensibilit de l extr mit de chaque membre fig 8 12 b e Equipiers 2 et 3 D coller l g rement la victime du dossier du si ge tout en maintenant l axe t te cou tronc et examiner le dos de la victime fig 8 12 c e Equipier 2 Ins rer ACT extr mit de la t te en premier entre le dos de la victime et le dossier du s
279. uvements respiratoires Contr ler la motricit et la sensibilit de l extr mit de chaque membre l issue de la mise en place de cette attelle fig 8 12 j NB Une fois immobilis e la victime peut tre allong e d licatement sur un brancard un plan dur ou un matelas immobilisateur d pression La victime sera saisie par les poign es de ACT et au niveau des membres inf rieurs pour tre allong e Janvier 2007 CII 8 14 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 Figure 8 12 Mise en place d une attelle cervico thoracique Cas particuliers e Chez la femme enceinte au cours des derniers mois de la grossesse ne pas serrer la sangle thoracique inf rieure e Chez une victime qui pr sente un traumatisme du thorax ne pas serrer la sangle thoracique sup rieure pour ne pas limiter la respiration de la victime e Chez une victime qui pr sente une suspicion de fracture du f mur ne pas placer la sangle de cuisse correspondante 5 Risques Mobilisation du rachis ou des membres inf rieurs lors de la mise en place du coussin de t te de l attelle ou des sangles 6 Evaluation Correctement install e l axe t te cou tronc de la victime est parfaitement maintenu 7 Points cl s La mise en place de l ACT se fait e Sur une t te en position neutre e Sans bouger la t te de la victime par rapport au tronc L ACT est correctement install e si e Elle prend
280. uvre Les relevages CH 9 7 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 9 1 PR PARER UN DISPOSITIF DE PORTAGE 1 Justification Afin d assurer un transport correct et confortable de la victime le dispositif de portage en r gle g n rale le brancard doit tre pr par l avance par l quipe de secouristes Chaque fois que possible la victime sera envelopp e dans un drap puis une couverture avant d tre arrim e sur le brancard 2 Indications Chaque fois qu une victime doit tre install e sur un brancard 3 Mat riel 3 1 Un mat riel de portage ou de levage Les diff rents mat riels de portage et de levage sont d crits pr c demment 3 2 Un drap Le drap peut tre en toile ou en mat riau non tiss Il est pr f rable d utiliser des draps usage unique fig 9 13 Les draps st riles sont utilis s pour envelopper une victime qui pr sente des br lures tendues 3 3 Une couverture Elle est destin e prot ger la victime du froid Il est pr f rable d utiliser des couvertures bact riostatiques lavables fig 9 14 Figure 9 14 Victime recouverte avec une couverture bact riostatique Janvier 2007 CII 9 8 Les relevages PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 3 4 Une couverture de survie La couverture de survie est une couverture isolante Elle a la forme d un film plastique m tallis une face argent e et une face dor e de dimension 1 80 X 2 20
281. vec d formation La pr sence d une d formation angulaire du membre atteint constitue un obstacle ou une g ne la mise en place d un mat riel d immobilisation Il est donc n cessaire de r aligner le membre c est dire de lui faire recouvrer un axe proche de la normale avant de l immobiliser Ce r alignement permet de e Pr venir les mouvements e Mettre en place une attelle e Limiter les complications de compression vasculaire ou nerveuse Le r alignement d un membre se fait chaque fois que possible en pr sence d un m decin En l absence de m decin le r alignement d une fracture de l avant bras ou de la jambe ne sera r alis par un quipier secouriste qu apr s avis m dical Ce r alignement s effectue de la mani re suivante 1 3 1 Fracture de l avant bras 1 quipier secouriste e L quipier secouriste saisit avec une main l articulation du coude et la stabilise e Avec l autre main il saisit le poignet ou la main et ram ne progressivement l avant bras dans l axe en exer ant une traction douce fig 8 1 e La traction n est rel ch e qu apr s la mise en place du mat riel d immobilisation Janvier 2007 CIH 8 2 Les immobilisations PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 RC 11 a Figure 8 1 R alignement d une fracture avec d formation du membre sup rieur a Victime en position assise b Victime allong e 1 3 2 Fracture de la jambe 2 quipie
282. vec l index et le majeur d une main e Gonfler doucement le brassard en appuyant sur la poire jusqu ne plus entendre le bruit du pouls Continuer gonfler de 30 mm de Hg en plus apr s disparition du bruit du pouls e D gonfler doucement le brassard en appuyant ou tournant sur la valve de d gonflage L aiguille du manom tre doit descendre sur le cadran de 2 3 mm par seconde e Noter la pression sur le cadran d s que vous r entendez le bruit du pouls Ce chiffre correspond la pression systolique fig 3 6 e Continuer d gonfler le brassard et noter nouveau la pression sur le cadran quand le bruit du pouls dispara t Ce chiffre correspond la pression diastolique Les bilans CIH 3 21 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 e La pression art rielle est indiqu e en donnant la pression systolique puis la pression diastolique par exemple 120 80 e D gonfler totalement le brassard Figure 3 6 4 3 Mesure de la pression art rielle automatique La mesure de la pression art rielle l aide d un appareil automatique et lectronique demande de la part de l quipier uniquement la mise en place du manchon pression autour du bras fig 3 7 Ea sh E lt A s La mesure se fait alors automatiquement en respectant le mode d emploi de l appareil La mesure de la pression art rielle s affiche sur les cadrans de m me que la fr quence cardiaque Figure 3 7 5 Risque
283. victime cf fiche technique sur le relevage d une victime en position particuli re Figure 10 11 Utilisation d une chaise de transport Janvier 2007 CI 10 16 Les brancardages et le transport PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 5 Risques L arrimage de la victime doit toujours tre v rifi avant la man uvre pour viter toute chute de la victime Afin de limiter les l sions dorsales les quipiers doivent garder le dos droit et travailler en fl chissant les genoux et les hanches Le respect des ordres permet une parfaite synchronisation des gestes et vite ainsi toute chute de la victime 6 Points cl s L tat de la victime supporte la position assise sans risque La victime est correctement maintenue sur la chaise Les ordres sont audibles clairs et justes Le d placement de la victime est souple sans secousse ni balancement Les brancardages et le transport CH 10 17 Janvier 2007 PREMIERS SECOURS EN QUIPE DE NIVEAU 2 TECHNIQUE 10 7 CHARGER UNE VICTIME DANS UNE AMBULANCE 1 Justification L utilisation d une ambulance permet l isolement de la victime et rend plus confortable sa prise en charge et son transport si n cessaire 2 Indications La victime arrim e sur un brancard doit tre transport e vers un poste de secours ou un centre hospitalier d accueil l aide d une ambulance 3 R alisation 3 1 En utilisant un brancard sans chariot Le brancard est charg
284. xique 2 Le risque toxique n est pas suspect imm diatement et l quipe a p n tr dans la zone dangereuse avant de s en apercevoir e Quitter Imm diatement la zone dangereuse e En zone s re valuer la situation et r colter les informations n cessaires et donner une alerte correcte pr sence de citerne conteneurs fuites plaque ou panneau dangers e Ne plus p n trer dans la zone dangereuse et ne pas quitter les lieux avant l arriv e des quipes sp cialis es pour tre contr l et ventuellement d contamin 7 1 3 Assurer la protection des victimes et des personnes expos es D s la constatation d une lib ration de substance toxique demander toutes les personnes qui sont proximit imm diate d vacuer imm diatement la zone suppos e toxique L utilisation d un haut parleur portatif public adress peut faciliter cette action Si les quipes secouristes ont p n tr accidentellement dans la zone suppos e toxique ils demanderont aux personnes aupr s d eux de quitter cette zone de s loigner ou sortir de l immeuble ou de l habitation et aideront ventuellement les personnes qui ont du mal se d placer vacuer la zone suppos e toxique en m me temps qu eux 7 1 4 Alerter D s que possible les secours doivent tre inform s de la situation et du risque toxique ventuel avec pr cision Cette information permettra l envoi d quipes sp cialis es et la dotation de tenues

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