Quel cadre stratégique de lutte contre la - Mémoire d`Afrique
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1. Ce programme serait vou l chec sans un environnement politique social et conomique ad quat Des investissements priv s suffisants devront accompagner les investissements publics Aussi 1l nous faut r affirmer que les probl mes de lutte contre la pauvret en Afrique ne sont plus seulement du seul ressort continental par rapport aux implications de la mondialisation de plus en plus envahissante conjurant tout syst me de d veloppement autarcique C est donc la porte de la mondialisation mais pas une mondialisation sauvage gocentrique euro am ricaine mais une mondialisation d mocratique ob issant des exigences de plus en plus fortes des pays mergeants notamment d Afrique pour de nouvelles r gles du commerce international quitable et partant impliquant la participation des pays africains l laboration des nouvelles strat gies mondiales C est galement le lieu d affirmer que le programme du NEPAD participe d j largement de ce processus que nous avons largement pr conis dans le cadre de la Soci t Savante des Encyclop distes africains et du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine dont les travaux les rapports et les recherches ont t constamment communiqu s aux Chefs d Etat africains initiateurs du NEPAD Il s agit des Pr sidents OBASANJO du Nigeria de WADE du S n gal de BOUTEFLIKA d Alg rie de MOUBARAK d Egypte et de THABO MBEKI de la R publique sud africaine ains2. OUAGADOUGOU BURKINA FASO Les 18 et 19 d cembre 2003 Nous n avons pas besoin pour traiter du th me introductif du colloque de l U I D H concernant le d veloppement durable et la lutte pour la r duction de la pauvret en Afrique de consulter d autres th ories recherches et travaux en la mati re que de nous contenter de rappeler nos propres consid rations d acteurs de terrain confront s que nous sommes aux r alit s de notre continent nos analyses et publications tant ainsi toujours d actualit Car si par rapport l volution mondiale l Afrique a norm ment boug au double plan politique et culturel le niveau de vie des masses paysannes du continent n a fait que se d grader le pouvoir d achat tant insignifiant si ce n est nul par endroit puisque le rapport de la F A O nous offre un tableau statistique macabre de plusieurs enfants qui meurent de faim chaque seconde Dans des articles parus 1 dans la revue NORIA n 4 le 1 trimestre 1989 Paris sur l Aide Humanitaire au service du d veloppement ou de la d motivation et les ONG en Afrique 2 dans la revue UJAMAA Probl matique du d veloppement africain Recherche ducation formation pour le d veloppement autocentr par le Professeur Kapet de BANA num ro sp cial de juillet 1987 aux Editions des Presses Universitaires de France 3 dans la revue Nouvelles de Moscou L Afrique doit na tre
3. de catastrophes naturelles ou accidentelles ponctuelles que centralise l Etat et les op rations ordinaires des ONG de d veloppement qui conduisent des actions priv es entre partenaires priv s En termes de strat gie de lutte contre la pauvret en Afrique nous ne devrions concevoir l aide alimentaire une population donn e qu en cas de catastrophes ponctuelles En dehors de ces cas particuliers l aide alimentaire doit r sulter de l aide l agriculture Toutes les op rations d aide humanitaire doivent se d rouler entre ONG partenaires au b n fice exclusif des populations concern es Elles doivent s inscrire dans des projets de d veloppement productif assurant l autosuffisance Rappelons que la faim n est jamais un ph nom ne isol elle est li e l ducation la sant l existence d eau potable la formation des hommes et des femmes des jeunes comme des adultes A cet gard l aide alimentaire permanente d une population rec le des effets pervers parce que supprimant la cause elle supprime les motivations et par voie de cons quence la r alisation de projets r ellement int gr s et productifs Dans notre riche continent africain la majeure partie des agriculteurs sont des femmes je voudrais dire affectueusement nos m res ou nos s urs Cependant les programmes de formation persistent dans la grave erreur humaine sociale et conomique que de penser d abord l homme priv
4. la science et la technique en 1969 et conf rence l Universit Patrice LUMUMBA de l Amiti entre les peuples de Moscou 4 sans oublier les enseignements profess s aux Universit s d Alger et de Conakry sur les accords internationaux et les institutions africaines dans le cadre de l Organisation de l Unit Africaine O U A 5 et par fid lit la m moire du p dagogue les travaux que j ai pr sent s au Centre International des Sciences Sociales et de Droit Compar de Belgrade Yougoslavie en 1962 sur le Droit de l autogestion conomique de l exp rience yougoslave en rapport avec les r alit s de l Afrique ind pendante et en voie de d veloppement conomique j ai consacr un constat de l tat des lieux sur la r alit socio conomique par rapport l aide au d veloppement et son impact sur le niveau de vie des couches les plus d favoris es jeunesse paysans femmes et autres cat gories vuln rables de nos populations du continent le plus riche mais le plus mal d velopp parce que mal gouvern Les questions qui se posent et que doit prendre en compte toute bonne strat gie de d veloppement int gr autocentr en Afrique peuvent tre rang es en deux interrogations 1 Qui aider en mati re de lutte contre la pauvret en Afrique 2 Comment aider L Afrique comme tout le tiers monde ou le quart monde est envahie par l inqui tant foisonnement des organisations humanita
5. notoires du Plan d action du Sommet de Kananaskis Canada en 2002 Chapitre III favoriser le commerce l investissement la croissance conomique et le d veloppement durable Chapitre V accro tre les connaissances am liorer et promouvoir l ducation et r pandre l utilisation du num rique Chapitre VII augmenter la productivit Chapitre VIII am liorer la gestion des ressources en eau 4 Il est tout autant utile de conseiller aux militants d fenseurs des Droits de l Homme de lire plus attentivement nos textes fondamentaux notamment de l U I D H sur le Plan strat gique pr sent par Ma tre Halidou OUEDRAOGO Pr sident de l U I D H sans oublier le Manifeste du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et les travaux de la Soci t Savante des Encyclop distes africains portant sur le projet des 240 volumes de la Premi re Grande Encyclop die politique conomique sociale et culturelle de l Afrique contemporaine A mon avis de p dagogue que je suis c est dans les trois domaines de l agriculture de la sant et de l ducation que notre strat gie de la lutte contre la pauvret en Afrique s impose avec le plus de force de conviction et de d termination dans l action En tous cas le jour o les populations africaines conscientes se poseront la question de savoir qui profitent l or le diamant le caoutchouc le mangan se le cobalt le p trole le gaz le cacao la b
6. U I D H Union Interafricaine des Droits de l Homme COMMUNICATION du Professeur Kapet de BANA Pr sident de la Ligue Camerounaise des Droits de l Homme Membre du Comit de Coordination de l Union Interafricaine des Droits de l Homme Au COLLOQUE I NTERAFRI CAI N sur l ENVI RONNEMENT la LUTTE contre la PAUVRETE les POLITI QUES ECONOMI QUES DI FFI CI LES la MONDI ALI SATI ON Sur le th me Quel cadre strat gique de lutte contre la pauvret pour les pays africains Constats et perspectives OUAGADOUGOU BURKINA FASO Les 18 et 19 d cembre 2003 Contact du charg du d partement des les africaines de l Oc an Indien Vice Pr sident Professeur Kapet de BANA africa smol org tel fax 01 43 25 80 50 Site Internet M moire Afrique http africa smol org Si ge social de l U I D H 01 BP 1346 Ouagadougou 01 tel 226 31 61 45 Fax 226 31 61 44 Burkina Faso West Africa Pr sident Ma tre Halidou OUEDRAOGO COMMUNICATION du Professeur Kapet de BANA Pr sident de la Ligue Camerounaise des Droits de l Homme Membre du Comit de Coordination de l Union Interafricaine des Droits de l Homme Au COLLOQUE I NTERAFRI CAI N sur l ENVI RONNEMENT la LUTTE contre la PAUVRETE les POLI TI QUES ECONOMI QUES DI FFI CI LES la MONDI ALI SATI ON sur le th me Quelle cadre strat gique de lutte contre la pauvret pour les pays africains Constats et perspectives
7. anane le caf le coton le bois l ivoire etc et prendront alors en mains la direction de l exploitation des mati res premi res leur propre profit la pauvret laissera alors la place la prosp rit Je terminerai ce bref expos par cette pens e du Pr sident Houphou t BOIGNY qui disait qu un homme qui a faim n est pas un homme libre or notre avis c est toute l Afrique qui a faim Faisons ensemble qu elle sorte de la pauvret pour que cela change ou qu elle cesse d avoir faim C est l notre CREDO d une strat gie de ce qu on a convenu d appeler le DEVELOPPEMENT DURABLE au b n fice de tous partout C est notre formule d un nouveau CONTRAT SOCIAL pour conjurer et radiquer les causes des in galit s et de l injustice parmi les tres Professeur Kapet de BANA Vice Pr sident de l U I D H charg des les africaines de l Oc an Indien Pr sident de la Ligue Camerounaise des Droits de l Homme Membre fondateur du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et de la Soci t Savante des Encyclop distes africains Contact du charg du d partement des les africaines de l Oc an Indien Vice Pr sident Professeur Kapet de BANA africa smol org tel fax 01 43 25 80 50 Site Internet M moire d Afrique http africa smol org Si ge social de l U L D H 01 BP 1346 Ouagadougou 01 tel 226 31 61 45 Fax 226 31 61 44 Burkina Fas
8. ant ainsi la moiti des producteurs agricoles de toutes possibilit s d am lioration de leurs techniques et de leurs ressources On a d j beaucoup crit pour critiquer ce syst me Le moment est peut tre venu de renverser la tendance et d assurer une v ritable promotion de la femme au triple niveau social culturel et conomique L exp rience nous montre que les actions isol es qui ne touchent qu un seul aspect du d veloppement des communaut s tr s pauvres se perdent c est dire qu elles ne donnent pas de r sultats utiles C est la raison pour laquelle les ONG doivent comme le recommandent les objectifs de l U IL D H si elles veulent atteindre un r sultat b n fique analyser au pr alable et avec beaucoup d attention non seulement les conditions li es la nature et l ampleur du projet mais galement l environnement g n ral du projet sa place dans les priorit s nationales les conditions du partenariat local Nous devons garder pr sent l esprit que le d veloppement d un pays r sulte de l interaction de plusieurs acteurs Agir sur un seul d entre eux est source de nouveaux d s quilibres Pour avoir ainsi fait travers les consid rations critiques de l aide humanitaire l autopsie de l Afrique malade de pauvret end mique en termes de diagnostic ou de constat quelle th rapeutique ou rem de la fois curative et pr ventive ou en d autres termes quelle strat gie po
9. es humanitaires n a d autres r sultats pour des esprits responsables d Afrique ou du tiers monde que de d mobiliser les paysans notamment d encourager la mendicit d touffer l effort vers la prise de conscience et la propension au travail productif assurant l autosuffisance alimentaire Ainsi cette Charit Business dont parlait avec pertinence le Docteur Bernard Kouchner ancien Ministre fran ais et fondateur de M decins sans fronti res dans un livre consacr l analyse du ph nom ne finit par devenir la cause du sous d veloppement chronique dans des pays d j sous quip s qui sont plus notoirement encore les r alit s que nous vivons en Afrique pauvre parce que mal gouvern e Ceci nous am ne r pondre la double question relative l aide humanitaire comme strat gie de lutte contre la pauvret et la pr carit en Afrique 1 QUI DONC AIDER en mati re de lutte contre la pauvret en Afrique L aide humanitaire a naturellement pour vocation d aller au secours du plus pauvre ou du plus n cessiteux S agissant de l action en faveur d un groupe de pauvres ou d une population enti re sinistr e chez nous en Afrique il devient n cessaire sinon fondamental d identifier les b n ficiaires de l action en vue de mieux r pondre aux besoins et la demande L exp rience montre que malheureusement le gaspillage aux cons quences incalculables est le lot des aide
10. i qu au Secr taire G n ral AMARA ESSY de l Union Africaine et aujourd hui au Pr sident KONARE du Mali en charge de cette m me Union Africaine Ces contributions sont lisibles notre site Internet M moire d Afrique http africa smol org dont nous conseillons fortement la connexion aux militants de P U I D H et tous les d fenseurs des Droits Humains en ce qui concerne le pr sent expos que nous faisons sur le th me des travaux du 3 congr s de l U IL D H ainsi libell Quel cadre strat gique de lutte contre la pauvret pour les pays africains Constats et perspectives qui nous a t donn de traiter Rappelons pour conclure bri vement que pour en savoir plus nous conseillons vivement la lecture de 1 MODE d EMPLOI du NEPAD ou la voie africaine du d veloppement durable document pr sent par le Professeur Kapet de BANA suivi du texte int gral du NEPAD du Plan d action du G8 et de la D claration de Durban contre la trait n gri re et la r paration due aux victimes au S minaire r gional de l U L DH Les Droits de Homme et le NEPAD Ouagadougou du 30 septembre au 02 octobre 2002 2 De l O U A l U A Du plan de LAGOS 1980 au NEPAD 2002 document pr sent par la Soci t Savante des Encyclop distes africains et le Conseil Mondial de la Diaspora Pana fricaine le 8 juillet 2002 3 Nous sugg rons plus pr cis ment la lecture de certains chapitres
11. ires qui se bousculent se querellent se disputent se font concurrence ou surench re loyale ou d loyale non pour nous aider mais pour se partager les moyens accumul s de l aide contre la pauvret cruelle end mique Peut tre suis je trop s v re d aucuns diront qu il n y a pas que du mauvais dans tout cela j en conviens mais quand les mauvais l emportent on est enclin douter des bons et c est ce qui interpelle aujourd hui ma r flexion Nous sommes en effet directement concern s par l aide humanitaire et bien plac s pour savoir ce qu il faut faire pour nous notamment en ce qui concerne l Afrique ou Madagascar et toutes les les africaines de l Oc an Indien On a l impression car nous le ressentons malheureusement ainsi que les riches cherchent tant t par piti g n reuse malsaine tant t par engouement stupide se d barrasser de leurs surplus moisis devenus d chets et se d charger sur les n cessiteux affam s que nous sommes leurs yeux condescendants Ainsi plut t qu une aide humanitaire dont la vraie d finition reste trouver plut t qu une aide au d veloppement dont les conditions et les modalit s demeurent impr cises plut t que des investissements productifs r pondant des appels d offres dont les cahiers des charges demandent toujours tre connus d avance le march de traite auquel se livre les organisations non gouvernemental
12. o West Africa Pr sident Ma tre Halidou OUEDRAOGO
13. odernisation et d senclavement des voies de communications en vue de la facilitation de la circulation des biens des personnes et des produits commerciaux au double plan national et international Lutte contre le commerce international in gal dans le cadre de l O M C pr conisant notamment la suppression des subventions abusives pour les pays du Nord en faveur de leur agriculture au d triment des produits venus du Sud et d autre part pour atteindre les objectifs de la F A O concernant la lutte et la campagne mondiale contre la faim prenant notamment en compte les r solutions concernant Le programme de lutte contre la faim de la F A O conjugue l investissement dans l agriculture et le d veloppement rural avec des mesures visant renforcer l acc s direct et imm diat la nourriture Il se concentre essentiellement sur les petits agriculteurs et entend cr er davantage de possibilit s pour les ruraux qui repr sentent 70 des pauvres L am lioration de la recherche de la vulgarisation de l ducation et de la communication au niveau international et national exige selon nous une volont politique des Etats africains si on veut faciliter et conduire le d veloppement d autosuffisance au plan de la souverainet nationale Aussi sommes nous d accord avec la F A 0 pour affirmer que La r ussite du programme de lutte contre la faim ne se limite pas un simple investissement de fonds souligne la F A 0
14. rt la question pos e par PU LD H e Engager une action conjointe entre ONG du pays offrant l aide et du pays aid sur la base de projets adapt s utiles et n cessaires e Eviter que des op rations d aide associent directement des ONG qui offrent et des gouvernements qui re oivent L exp rience montre en effet que les Etats africains ont toujours d tourn les aides destin es au d veloppement social pour servir d autres objectifs d laissant les populations concern es d munies mourir de faim et de maladies dans la pauvret la plus totale ce qui constitue le crime de non assistance populations affam es le d ni de Droit la nourriture et partant la vie li e l alimentation C est pourquoi il serait plus souhaitable sinon plus efficace qu on observe les consid rations suivantes en tous cas selon la strat gie que nous pr conisons et proposons comme perspectives de notre lutte contre la pauvret en Afrique e Identifier les besoins ressentis et exprim s par les populations concern es e Conna tre les habitudes socioculturelles ou le comportement des agents locaux e Etudier la nature des moyens d intervention en ad quation avec les conditions du lieu de d roulement des op rations de d veloppement e Cr er les infrastructures socioculturelles d implantation et de gestion pour un d veloppement autocentr int gr e Eviter d sormais toute confusion entre aide humanitaire en cas
15. s marocains libyens gyptiens soudanais guin ens et surtout de l arachide s n galaise etc etc Face ce diagnostic des causes combinatoires historiques conomiques politiques de la pauvret en Afrique bas e sur la monoculture coloniale entretenue dans nos pays notre riche continent en retard de d veloppement D 2 parce que sous d velopp techniquement scientifiquement et technologiquement parce que anciennement colonis exploit spoli et domin politiquement culturellement conomiquement et aujourd hui n ocolonis et malgouvern antid mocratiquement ou autocratiquement par des dictateurs corrompus sanguinaires impunis au pouvoir sans transparence ni alternance pluraliste citoyenne Pour sortir de ce diagnostic on ne peut plus attristant en vue des perspectives plus radieuses plus prometteuses notre strat gie de th rapeutique de lutte contre la pauvret en Afrique consiste nous appesantir sur un certain nombre de points essentiels du d veloppement en guise d orientation ou d clairage p dagogique et m thodologique D 2 3 4 Lutte pour l auto d veloppement en vue de l autosuffisance alimentaire par la transformation des structures sociales politiques et culturelles ankylos es une des causes du retard du d veloppement Alphab tisation ducation formation des masses paysannes et industrialisation par l lectrification de l agriculture M
16. s humanitaires distribu es anarchiquement dans des pays dont les r alit s sont le plus souvent inconnues des distributeurs Les ONG du Nord sont davantage des clients des gouvernants corrompus du Sud et ce au d triment de leurs homologues ONG nationales en but contre les difficult s et obstacles dress s par les administrations fraudeuses Or en Afrique l important n est pas la g n rosit de celui qui donne mais plut t l utilit de cette g n rosit la satisfaction effective des besoins ressentis Ainsi qui a besoin en priorit de l aide humanitaire dans nos pays d Afrique C est essentiellement le monde rural pour son d veloppement son ducation sa sant en un mot sa transformation C est elle en effet qui conditionne son tour le d veloppement du pays tout entier L aide humanitaire doit donc notre avis se concentrer sur la paysannerie les cultivateurs et les leveurs et tous les secteurs de la transformation et de la distribution des biens agricoles N oublions pas que la malnutrition dans les villes r sulte avant tout du sous d veloppement ou du mal d veloppement des campagnes ce qui appelle la r ponse la 2 interrogation 2 COMMENT AIDER La mani re de donner vaut mieux que ce que l on donne Ce qui nous conduit noncer un certain nombre d exigences qui devraient guider l action humanitaire comme strat gie de lutte contre la pauvret en Afrique par rappo
17. ur l radication de la pauvret Nous pensons que de la m me mani re que l U I D H a labor un Plan strat gique pour la promotion la protection et la d fense des Droits humains et des libert s fondamentales en Afrique nous pr conisons que l U I D H au sortir de son 3 congr s lance un appel pour la lutte contre la pauvret en Afrique parce que mal gouvern e et ce la Lumi re de la D claration Universelle des Droits de l Homme des Nations Unies notamment des Droits conomiques et sociaux des Droits fondamentaux au d veloppement des Droits la nourriture parce que li s aux Droits la vie des Droits au commerce quitable dans le cadre de l Organisation Mondiale du Commerce O M C dont les principes ont t mis mal lors de la r cente conf rence de Cancun du 10 au 14 septembre 2003 faute d avoir fait Droit aux revendications des pays pauvres notamment d Afrique concernant les changes in gaux entre Nord Sud le Nord subventionnant abusivement son agriculture au d triment des produits provenant des pays du Sud L exemple du coton des vaillants producteurs burkinab s maliens tchadiens principaux pays africains producteurs ou de la banane du caf et du cacao ivoiriens thiopiens camerounais kenyans ougandais burundais et surtout de Por du diamant du cobalt du mangan se congolais sud africains mozambicains camerounais angolais soudanais du p trole et du gaz alg rien
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