ARboBio n°80
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1. vements de s ve dans l arbre et au fur et mesure des ann es j ai pu potentialiser mes formulations avec des huiles essentielles contre les ravageurs C est en tudiant de pr s les syst mes de d fenses des v g taux depuis plus de 8 ans et en m appuyant par la suite sur les recherches de Serge Kauffmannn St phan Dorey et Bernard Fritig qu il m a t permis de lutter efficacement contre une multitude de para sites comme le feu bact rien la cloque du p cher des pucerons des cochenilles des larves de toute sorte Mais pour cela il m a fallu comprendre la synth se des essences au sein du v g tal domaine que je ne peux aborder dans ce compte rendu Les plantes sauvages les l gumes les feuilles des arbres et des arbustes fournissent aux jardiniers biologiques de pr cieux engrais et produits de protection des plantes Bien que cela soit connu depuis longtemps beaucoup de jardiniers ignorent encore comment utiliser les extraits ferment s de plantes Purins d coctions infusions extraits mac rations sont encore confondus En r coltant et en faisant s cher les plantes on accumule un vrai tr sor avec lequel on peut selon les besoins pr parer de v ritables fortifiants pour les plantes ou encore lut ter contre les ravageurs et maladies Par manque de connaissances et de confian ce bien des jardiniers ont recours des pro duits chimiques tout pr ts I Eric dite un2. Arriv es maturit larves apodes de 2 5 mm de long couleur jaune citron elles s chappent des fleurs infest es pour se laisser tomber au sol et s y enterrer 3 4 cm de profondeur Les pupes hivernantes se forment en septembre et restent en diapause jusqu au printemps suivant Le prunier le cerisier Sainte Lucie et l abricotier sont actuellement les plantes h tes de cette c cidomyie Les larves situ es l int rieur des boutons floraux sont responsables des d g ts elles l sent avec leurs pi ces buccales les tissus de la paroi interne du calice et des filaments des tamines Les boutons floraux infest s apparais sent plus turgescents et plus durs au toucher La corolle ne s ouvre pas et la fleur avorte rapide ment C est au moment de la pleine floraison que l on constate les premiers sympt mes d une attaque lorsque les bouquets floraux montrent des fleurs ferm es parmi les fleurs saines panouies Les fleurs fortement infest es brunissent se dess chent et tombent L importance des d g ts est proportionnelle la densit de population de Contarinia pruniflo rum Dans certains vergers de vari t s Orang de Provence Bergeron et Orangered la r colte peut tre touch e jusqu 90 Test d efficacit d insecticides v g taux Un essai a t mis en place en 2002 afin de comparer l efficacit de plusieurs insecticides v g taux pour lutter contre la c cidomyie de l abricotier Il a t
3. catalogue Arbi Soins en voici le sommaire Des articles concernant e L analyse Bio Flectromagn tique e Les plantes s ch es pour soigner les arbres Les extraits ferment s Les infusions Les plantes bio stimulantes action e Les plantes stimulantes e Les plantes bio stimulantes action insectifuge Nous vous proposons galement e nos plantes s ch es et extraits ferment s Absinthe Ail Barbane Consoude Foug re aigle Lierre Ortie Pr le Reine des pr s Saponaire Sureau Tanaisie M lange bio stimulant large spectre Jus d algues Terp ne de Menthe Mouillant Conservateur naturel Nos pr parations bio stimulantes pour sympt mes sp cifiques les Champignons Huiles essentielles Complexe N 1 renforce le syst me de d fense du p cher contre la cloque Complexe N 2 renforce le syst me de d fense du cerisier et contrarie le d ve loppement de la moniliose Complexe N 3 renforce le syst me de d fense sur les conif re en contrariant le d veloppement des champignons pathog nes Complexe N 4 renforce le syst me de d fense sur les conif res en contrariant le d veloppement des champignons pathog nes Complexe N 5 agit de mani re pr ventive sur la graphiose de l orme en stimulant ses syst mes de d fenses Nos Pr parations bio stimulantes pour les maladies bact riennes Complexe N 6 ag
4. de l abricotier Contarinia pruni florum a t signal e depuis 1991 dans des plantations d abricotiers de la province de Bologne en ltalie Elle est observ e en France depuis 1997 dans l H rault et le sud de la Dr me plus particuli rement dans les secteurs de Nyons et Buis les Baronnies La biologie du ravageur n est que partiellement connue Ce dipt re pr sente une seule g n ra ion par an et hiverne au stade de pupe dans le sol Les adultes 1 5 2 mm apparaissent au d but du mois de mars lorsque les abricotiers se trouvent au stade ph nologique de boutons roses bien ferm s Dans les vergers de la Dr me on constate tr s souvent que la reprise d activit de l insecte d bute en r alit d s les premiers jours de f vrier Les accouplements ont lieu le jour m me de l mergence et la ponte ne tarde pas Les femelles introduisent leur ovipositeur entre les p tales les plus externes du bouton floral encore ferm et d posent leurs ufs Le d veloppement embryonnaire s ach ve en 2 ou 3 jours et les premi res closions larvaires commencent alors que les adultes sont encore pr sents au champ Les larves n onates se frayent rapide ment un passage entre les p tales pour se loger dans la partie interne du bouton floral et effec tuent leur cycle larvaire qui dure 3 semaines Les larves ont t observ es dans la r gion de Buis les Baronnies 26 d s la mi f vrier aux stades C bouton rouge et D bouton blanc
5. l application fin du vol des adultes Test d efficacit de traiatements base de Quassia Application foliaire d une d coction de quassia sur les larves Dans l essai pr c dent le traitement au quassia tant plus efficace que les traitements avec le Biophytoz et le Neem nous avons donc pour suivi nos travaux sur celui ci en comparant un produit formul une d coction L essai a t r alis en 2003 Aubres 26 pr s de Nyons dans le sud de la Dr me sur Orang de Provence portes greffes Franc et P cher amandier avec pour dispositif exp ri mental une randomisation totale comprenant 4 r p titions par modalit 3 arbres par parcelle l mentaire L essai comportait 5 modalit s D coction de copeaux de bois de quassia 25 kg ha Cf encadr D coction de copeaux de bois de quassia 25 kg ha Cf encadr huile blanche 10 l ha Quassan 0 4 1 hD Quassan 0 4 hl huile blanche 10 l ha T moin non trait Le Quassan est un produit commercial conte nant 30 d extrait de quassia homologu en Suisse sur fruits p pins et fruits noyau contre les pucerons et les hoplocampes application en fin de floraison etsur l gumes et plantes orne mentales contre les pucerons Les traitements ont t r alis s sur la base de 800 l ha au stade d but de bouton rouge stade C le 07 03 03 Avant le traitement un ensemble de 400 boutons fleurs a t s lectionn sur le
6. qui re urent les deux types de pul v risations foliaires ne donnaient aucun signe d am liorations notoires Je recommen ais mes exp rimentations empiristes sur des pommiers qui ne fructi fiaient pas avec la m me pr paration et seu lement sur deux branches Aucune taille frui ti re ne fut r alis e L ann e d apr s il y avait des fruits unique ment sur les branches perfus es C est seulement depuis 1999 que j ai pu am lior un peu le syst me du perfuseur Puis c est en 1997 que j ai v ritablement d marr des protocoles de recherche en laborant des produits contre diff rents ravageurs qui seraient assimil par l arbre via le perfuseur J exp rimente depuis tout ce temps le syst me de perfusion et en parall le les pulv risa tions foliaires Entre temps j ai exp riment un syst me d injection sous basse pression au monoxyde de carbone et qui apr s maintes et maintes coupes des troncs et ana lyses j en ai conclu que tout syst me d injec tion peut cr er des ph nom nes de cavita tions dans l arbre ou de faibles d collements de l corce constat sur pommiers Le syst me d injection reste tr s valable pour lutter directement dans les trous des larves phytophages avec des huiles essentielles Il s est av r que la r ceptivit par le v g tal puis l assimilation par le ravageur du produit perfus est beaucoup plus rapide et efficace que le m me produit pulv ris sur le feu
7. s pi ges alimentaires etc les pi ges englu s jaunes ont donn de meilleurs r sultats et ont permis d tablir une courbe de vol Optimisation de la date d application A l aide de cette courbe de vol nous avons cherch en 2005 optimiser la date d applica tion d une d coction de quassia de mani re couvrir au mieux la sortie des larves Un essai grande parcelle a donc t r alis sur 4 par celles situ es Montaulieu et Aubres 26 pr s de Nyons dans le sud de la Dr me sur Orang de Provence Il regroupait 4 modalit s D coction de copeaux de bois de quassia 25 kg ha Cf encadr traitement en fonc tion des pi geages au pic d individus captu r s au stade B D coction de copeaux de bois de quassia 25 kg ha Cf encadr traitement au stade C d but de bouton rouge D coction de copeaux de bois de quassia 25 kg ha Cf encadr traitement au stade D d but de bouton blanc T moin non trait Le mois de f vrier 2005 a t extr mement froid pour la saison ainsi que la premi re quin zaine de mars Les temp ratures ont ensuite t tr s chaudes pour la saison avec pr s de 25 C en moyenne journali re Les stades ph no logiques des abricotiers ont donc volu rapi dement lors de cette remont e des temp ra tures Nous n avons pas pu diff rencier les trai tements des stades B et C 3 modalit s sur 4 ont donc pu tre mises en place Seulement 2 traitemen
8. Horticole de Blois 41 les 18 apr s midi 19 et 20 novembre 2005 Contact 02 54 94 62 80 ou info grainecentre org GRAINE Centre Domaine de Villemorant 41210 Neung sur Beuvron Arbo Bio Infos les num ros Tous les n de 1997 15 Tous les n de 1998 15 Tous les n de 1999 20 Tous les n de 2000 20 Tous les n de 2001 20 Tous les n de 2002 20 Tous les n de 2003 20 Tous les n de 2004 20 Tous les n de 2005 20 Tous les n d ABI 160 mensuel destin aux amoureux des arbres et des fruits r daction jean luc petit r alisation flashmen
9. OUS UNE FACTURE O OUI 1 NON A renvoyer accompagn de votre r glement Arbo Bio Infos Jean Luc Petit Chemin Pimayon 04100 Manosque e 10h30 Pause caf e 11h Conduite centrifuge sur deux nouvelles vari t s INRA r sistantes la tavelure C Miranda Universit de Navarre Espagne e 11h30 Conduite centrifuge et arboriculture biologique S Simon et L Brun INRA Gotheron Les journ es de l arbre de la plante et du fruit Au menu cette ann e un tubercule c l bre la pomme de terre plus de 100 vari t s et du soleil dans l assiette le p cher cultiv depuis un temps imm morial en Chine o il est symbole d immortalit est l un des frui tiers les plus r pandus sur la plan te De 33 vari t s de p ches d nombr es sous Louis XIV on en compte plus de 400 aujourd hui Et aussi 20 25 p pini ristes 45 50 pro ducteurs et transformateurs 30 35 artistes et artisans s inspirant du v g tal 30 35 asso ciations environnement nature patrimoine Le 26 27 27 novembre St Jean du Gard Espace Paulhan face gare Association Les Dimanches Verts 4 av de la r sistance 30270 St Jean du Gard Tel 04 66 85 32 18 fax 04 66 85 19 66 Mel dimanches verts wanadoo fr Rencontres r gionales des acteurs de l ducation l environnement Elles se d rouleront sur le th me Le d veloppement durable aujourd hui pour demain Et auront lieu au Lyc e
10. ais galement contre d autres ravageurs comme l hoplocampe du pommier et l hoplocampe du prunier Le GRAB continue donc inclure dans ses essais la modalit quassia Cet insecticide et r pulsif nous semble en effet aux vues des diff rents r sul tats de ces derni res ann es int ressant tudier de plus pr s sssSsssssessessss D coction de quassia I l y Le quassia est un neurotoxique agissant par contact ou ingestion La pr paration de I la d coction s effectue la veille du traite I ment Il faut laisser mac rer les copeaux de l bois 24 h dans de l eau temp rature l ambiante les porter bullition pendant lih r cup rer la solution comprenant les i principes actifs et la s parer des copeaux y de bois Il faut ensuite remettre ces y copeaux dans de l eau porter nouveau 1 bullition pendant 1 h de mani re extrai I re un maximum de quassine principe I actif filtrer et r cup rer cette seconde l solution Ces deux solutions sont alors uti l lis es dans le volume de bouillie pour trai l ter les arbres En agriculture biologique seul le quassia y extrait de Quassia amara L est inscrit au y cahier des charges de l agriculture biolo 1 gique r glement CEE n 2092 91 comme I insecticide et r pulsif Rappelons qu il ne I faut pas confondre Quassia amara L en l provenance du Surinam avec Picrasma l excelsa qui est le quassia de la Jama que A i ce jour aucun produit com
11. ation Or pour le moment il regrette que le budget allou ne soit que de 150 000 euros Pour r duire les co ts de production la solu tion est simple elle passe par la r duction des charges de main d oeuvre qui ne sont plus soutenables Charlie Gautier propose donc l instauration d une TVA sociale mesure galement soutenue par la Coordination rurale et les Jeunes agricul teurs Elle reporterait le co t des cotisations sociales sur l ensemble des consomma teurs Charlie Gautier fait d ailleurs valoir que le surco t de cette TVA serait n gli geable en regard des prix des fruits Il fait en effet remarquer que le kilo de pomme est moins cher qu un expresso servi dans un caf Source Milfeuille Presse Codes barres Aux Etats Unis certains fruits et l gumes sont d sormais tatou s au laser Il d pig mente sur quelques dixi mes de millim tres de profondeur la peau de fruits et l gumes et y imprime un num ro d identification conte nant le nom du producteur la date de cueillette Tout cela dans un esprit de tra a bilit et comme d habitude pour notre bien Source Canard Encha n S minaire Gotheron Conduite centrifuge en pommier Programme e 9h30 Principes de la conduite centrifuge en pommier P E Lauri INRA Montpellier 10h MAFCOT dans la pratique B Hucbourg GRCETA Basse Durance 11 num ros par an 55 Le PT PRENOM a eaaa a E E a ABONNEMENT O R ABONNEMENT D SIREZ V
12. de ses massif de fertilisants insecticides et herbicides une habitude qui heurte de produits ce qui est normal puisque l Etat est charg de garantir la sinc rit plus en plus le public des changes marchands On ne peut donc en principe pas vendre un La solution de l agriculture par cosyst me comme le sugg re le profes produit comme fertilisant sil n a pas un effet fertilisant av r Bref nous seur Mazoyer n a rien de farfelu Elle existe d j dans les deltas d Asie et aux voil devant la n cessit de d montrer l effet fertilisant de ces produits abords du Nil en gypte Il s agit d cosyst mes tr s complexes pouvant com Comment se nourrit une plante avec des l ments min raux tout le prendre plusieurs tages un terrain d un hectare est bord de palmiers monde le sait et ce n est pas faux d un point de vue quantitatif Donc on fait une analyse des produits et on trouve qu ils contiennent fort peu d l ments min raux ou de produits organiques susceptibles en se min ralisant de fournir des l ments min raux Donc on en d duit que ces produits ne peuvent pas tre des fertilisants mais pourtant ils am liorent bien la croissance des plantes on s arrache les cheveux c est la quadrature du cercle on fait des contr les chez les distributeurs dont les bidons portent des tiquettes faisant r f rence une norme fertilisants etc toute sucre sous lesquels sont dispos s des arbres
13. fruitiers plus bas des l gumes poussent sur le remblai de terre entourant la rizi re On peut m me y lever des crevettes la mani re d une for t cet cosyst me produit une riche bio masse qui peut servir de fertilisant Quant aux machines comme ce n est pas dans la nature de l homme de reve nir en arri re Marcel Mazoyer croit que nous ne les abandonnerons pas com pl tement Cependant elles seront plus petites plus sophistiqu es et sauront ressemblance avec des personnages ayant r ellement exist serait une pure s int grer dans l cosyst me reconna tre les esp ces trier les produits co ncidence En fait on a juste oubli de regarder au bon endroit Ces La nouvelle agriculture sera la symbiose des techniques de pointe et de l agri produits am liorent la croissance non pas parce qu ils apportent des culture traditionnelle plus cologique La forme la plus achev e de contr le l ments nutritifs mais parce qu ils apportent des choses quoi on le sait de la nature r sume Marcel Mazoyer Et une fa on nouvelle de vivre avec les plus ou moins mais ce n est pas tr s clairement identifi qui stimulent le plantes plus respectueuse de la vie m tabolisme des plantes on conna t un peu a en nutrition humaine il y a Vous pouvez trouver ce message dans le magnifique livre La plus belle his des gens comme moi qui regardent une brioche et qui prennent 3 kg et toire des plantes Il se pr se
14. illage Mais avec le temps et l observation je peux affirmer que bien des pr parations ne devraient pas tre pulv ris es sur le syst me foliaire En effet il n est pas fait pour assimi ler la majorit des produits qu ils soient bio logiques et de surcro t chimiques La cuticule foliaire et la cire qui recouvrent la feuille ont une structure mol culaire difficilement p n trable mais sont plus ou moins perm ables la vapeur d eau en fonction de leur degr de dessiccation Les m tabolites secondaires des fins fongi cides insecticides bact ricides stimulantes pulv ris s sur le feuillage vont cr er chez le v g tal un surco t nerg tique pour assimi ler stocker en partie puis les utiliser d une part parce que l eau et le produit ajout sont tr s rarement au m me PH que la cuticule foliaire et que l eau est souvent trop calcaire et va fermer le v g tal dans sa coquille Une plante carenc e chloros e un certain stade de d pigmentation ne peut recevoir de pulv risation foliaire ni d apport au niveau racinaire et le seul moyen d apporter les min raux sera la perfusion En effet je me suis aper u que l apport de sels min raux contre la chlorose par exemple par les racines diminue le processus enzymatique des m tabolites secondaires et donc affaiblie un instant le v g tal en question En ma trisant les donn es atmosph riques hygrom triques et les fluctuations des mou
15. it de mani re pr ventive sur le feu bact rien en stimu lant les d fenses des arbres atteints Nos Pr parations insectifuges M lange larvifuge Pyretol8 insecticide v g tal Vous pouvez galement trouver des articles concernant le d sherbage ther mique le D sherbage Le d sherbage thermique Les d sherbants chimiques qu en est il Les d sherbeurs thermiques Vous d couvrez aussi notre perfuseur Pourquoi les perfusions Mode d emploi Tarifs Les livres que nous vous recommandons Entr e en mati re Les livres Ainsi que le contenu de nos stages Formation Stage les plantes pour soigner les plantes Stage arbres Stage les plantes pour soigner la vigne les plantes pour soigner les Eric Petiot 840 rte du col 01170 CROZET T l 04 50 42 43 48 Fax 04 50 42 44 29 Mel eric petiot2 wanadoo fr Ma triser la c cidomyie de l abricotier Bilan de plusieurs ann es d essai par Christelle GOMEZ La c cidomyie de l abricotier Contarinia pruniflorum a t r cemment identifi e dans le sud de la Dr me causant des d g ts consid rables sur abricotier La pr sence de ce ravageur est d autant plus pr judiciable que cette r gion est l une des principales zones de production d abricots biologiques Le GRAB m ne depuis plusieurs ann es des essais de lutte contre cette c cidomyie Biologie et d g ts occasionn s par ce ravageur La c cidomyie
16. jean luc petit chemin Pimayon 04100 Manosque 04 92 78 53 19 jlpetit arbo bio wanadoo fr Infos Arb novembre 2005 e 98 Reinventer le champ de bl La culture intensive est vou e dispara tre selon l agronome fran ais Marcel Mazoyer l homme devra r inventer l agriculture s il veut continuer en tirer sa subsistance Voil je vous livre sa Je voudrais apporter une modeste contribution au d bat sur la science La vision optimiste elle r conforte en ces temps de d prime agricole difficult laquelle sont confront s les travaux sur la Biodynamie est souvent pas toujours une s rie de pr requis enfouis dans notre sub conscient qui nous emp chent parfois pas toujours de voir ce qu il y a voir Si les principes g n raux des m thodes exp rimentales restent toujours valables et doivent imp rativement tre mis en oeuvre pr sence de t moins de contr le notamment c est le B A BA mais ce n est pas toujours respect il faut tre pr t dans des domaines aussi prospectifs voir des choses auxquelles on ne s attend pas a priori C est en science le plus difficile des Si nous voulons que tout continue il faut d abord que tout change G Tomaso di Lampedusa culture tire sa fin Les immenses champs de bl devraient bient t lais ser place des cosyst mes enti rement cr s par l homme Des co syst mes ou c r ales carottes et vignes pousseront au pied d arbres fruitiers et
17. maintenant 19 ans que j observe ces r actions en cha ne il m est venu l id e de r aliser un syst me d assimilation de produits fongicides insecticides bio stimulants plus digeste pour l arbre Il y a maintenant 15 ans une cliente me pro pose apr s maintes et maintes tentatives de soigner les arbres de son verger Arriv sur place j ai t merveill devant une quinzaine de poiriers de 90 ans aux troncs solides pourvus d un port naturel Cette partie du verger n avait pour ainsi dire jamais subit d interventions Un autre sec teur tait pass entre les mains expertes de pseudos professionnels J avais devant moi de vieux arbres au feuilla ge chloros et certains troncs larv s ou le gui prenait place de part en part Le gui fut supprim m caniquement ensuite il me vint l id e de perfuser ces poiriers avec un m lange d extraits de plantes fonction illicitrices et stimulantes pour les arbres chlo ros s puis un m lange insecticide pour les troncs larv s 10 poiriers furent perfus s avec l autorisation sceptique mais enthousiaste de ma cliente Les 5 autres poiriers re urent 2 pulv risations foliaires du m me extrait de plantes et 5 autres des pulv risations foliaires insecticides syst miques Les r sultats ne se firent pas attendre en ce qui concernait les arbres perfus s Le feuilla ge chloros laissait la place un feuillage ver doyant sans attaque de ravageurs ult rieur Les arbres
18. mercial base de y quassia n est homologu en France GRAB Site Agroparc BP 1299 84911 Avignon T l phone 04 90 84 0170 T l copie 04 90 84 00 37 arboriculture grao freesoee fr BR VES Cherche Ouvrier agricole d butant cherche emploi salari en mara chage PAM ou petits fruits Bio imp ratif Petite exp rience en mara cha ge petits fruits et levage Mobile dans toutes les r gions de France Merci de contacter Nicolas par t l phone au 05 65 62 86 63 300000 tonnes d importations non d clar es Autant la crise de la p che nectarine a une cause structurelle que les Italiens et les Espagnols comptent r gler par un plan euro p en d arrachage autant la crise de la pomme et de la poire est conjoncturelle estime Fran ois Lafitte pr sident du comit de bassin du Grand Sud Ouest BGSO des fruits et l gumes Cela parce que trois tats membres auraient manqu leurs obligations de d clarations des importations par les douanes Royaume Uni Belgique et Pays Bas auraient transmis l UE des d clarations erron es de peur de voir s appliquer la clause de sau vegarde pour limiter les importations outil pr vu pour viter l encombrement des mar ch s Le recoupement entre les d clarations et les arrivages des navires recens s par les professionnels laisse appara tre une diff rence de 300 000 tonnes selon le pr sident du BGSO 600000 Selon Charlie Gautier charg du sec
19. nte sous forme de dialogue entre le journaliste d autres qui mangent dix brioches et ne prennent pas un gramme Pourtant Jacques Girardon Marcel Mazoyer le botaniste Jean Marie Pelt et Th odore au d part il y a bien la m me chose dans les brioches Monod un biologiste sp cialiste du d sert Et voil il fallait regarder dans la plante et pas dans le produit Est ce que fertilisation nutrition c est un grand d bat qui est ouvert aujourd hui et Et n oublie on pas que l Homme d pend encore des plantes pour vivre jlp auquel nous participons notre mesure chez Rittmo Voil tout a pour dire que ce n est pas la peine de se disputer sur les gens Bibliographie qui sont vendus et ceux qui sont purs et durs il y a AUSSI beaucoup de La plus belle histoire des plantes par Jacques Girardon Jean Marie Pelt bonne volont en ce bas monde mais on a tous besoins de s couter et Marcel Mazoyer et Th odore Monod Paris Seuil 1999 195 p dapprendre lesu s des AUS Histoire des agricultures du monde du n olithique la crise contemporaine Corinne BITAUD Directrice de RITTMO www rittmo com par Marcel Mazoyer et Laurence Roudart Paris Seuil 1998 505 p Les plantes pour soigner par Eric Petiot a flore depuis 400 millions d ann es a labor en troite relation avec la micro et la macro faune toute une sorte de strat gies des fins alimentaires reproductives et d fensives Cette longue co volution q
20. o de petits robots jardiniers arracheront les mauvaises herbes tailleront les buissons et arroseront les semis L a dictature de la monoculture et des mammouths m caniques en agri enjeux Voir les soucis de celui qui a dit un jour que la terre tournait autour C est du moins la vision de Marcel Mazoyer agronome et successeur du du soleil alors que le plus l mentaire des bons sens prouvait l inverse c l bre Ren Dumont l Institut national d agronomie de Paris Grignon En agronomie cela se traduit par le fait que nous ne mettons pas toujours Depuis 50 ans les monocultures dominent le paysage mais ce syst me en oeuvre les bons moyens d observation au bon endroit Exemple certains atteindra t t ou tard ses limites affirme t il La m canisation a en effet oblig produits souvent utilis s en bio comme les extraits de plante ont un effet les agriculteurs abandonner des terres fertiles mais trop accident es pour sur la croissance des plantes bien connu de leurs utilisateurs que la machinerie lourde puisse y acc der l heure o on se demande com L agronome de base pense spontan ment un effet fertilisant et ce n est ment on arrivera nourrir la population mondiale il devient imp ratif de pas idiot a priori Mais quand le producteur de ces extraits veut les mettre reconqu rir ce terrain Autre probl me la monoculture requiert l pandage sur le march on lui demande de prouver l efficacit fertilisante
21. r alis Beauvoisin dans le sud de la Dr me sur Orang de Provence porte greffe Myrobolan avec pour dispositif exp rimental une randomisation totale compre nant 4 r p titions par modalit 3 arbres par parcelle l mentaire L essai comportait 4 modalit s Biophytoz 3 1 ha huile blanche 10 l ha Neem 3 l ha huile blanche 10 l ha D coction de copeaux de bois de quassia 25 kg ha Cf encadr huile blanche 10 l ha T moin non trait Les traitements ont t r alis s sur la base de 800 l ha au stade bouton rouge le 26 02 02 ce qui correspond au stade terminal du vol des adultes apr s la ponte d s les premi res clo sions Le comptage du nombre de fleurs saines par arbre central de chaque parcelle l mentai re a eu lieu 3 semaines apr s les traitements Au comptage le nombre de fleurs saines par arbre tait de 210 sur les arbres non trait s contre 566 sur les arbres de la modalit quas sia efficacit de plus de 60 La diff rence est significative seulement avec le traitement au ossier du GR AB quassia test de Newman Keuls seuil de 5 Il a donc t plus efficace que les deux autres insecticides v g taux Neem et Biophytoz Le quassia s est donc av r efficace contre Contarinia pruniflorum Il est cependant pos sible que les produits test s n aient pas pu exprimer la totalit de leur potentiel compte tenu de la date un peu tardive de
22. r ce ou cause des ravageurs domi nants Ce sont ces dominants qui par attaques successives sur la m me esp ce v g tale ont permis celle ci de fabriquer des substances terp nes polyph nols phy tohormones etc en r ponse des attaques bien pr cises Face un agresseur reconnu g n tiquement le v g tal d clenchera rapidement une cas cade de signaux qui lui permettront de stop per le ravageur Le r le du jardinier ou de l agriculteur sera de reconna tre ces ravageurs sous une forme globalisante afin de d terminer quel sera le type d intervention appliquer Il est un fait de constater que le r gne v g tal ne se d fend pas si mal face ses agresseurs Des agresseurs ou l homme ne s est pas donn le temps n cessaire pour tudier le sens de leur pr sence aussi abondante soit elle Une pr sence qui aurait d d embl e servir d indicateur pour des actions plus r quili brantes mais qui n accentue pas encore plus un d s quilibre observable Un assaut de pucerons sur les extr mit s des pouces de pommiers peut r v ler des exc s d azote avec un d ficit notoire en magn sium changeable Traiter avec un insecticide chimique de syn th se ne r glera en rien ces exc s ou ces carences De plus ces insecticides syst miques ou de contact sont particuli rement indigestes pour le syst me foliaire et cela se fera au d triment de l assimilation des l ments essentiels la su
23. r contre Contarinia pruniflorum Les essais men s au GRAB montrent d une part une meilleure efficacit du quassia par rapport aux insecticides v g taux comme le Neem et le Biophytoz et d autre part une meilleure efficaci t du quassia d coction maison que le pro duit commercial Quassan L application foliaire de quassia pr sente un int r t lorsque le traitement est r alis au stade C avec 22 d efficacit une application au stade D est trop tardive et inefficace Ces r sul tats confirment l int r t du quassia pour lutter contre la c cidomyie de l abricotier avec une efficacit certes moyenne mais tout de m me int ressante puisqu il s agit ce jour du seul moyen de lutte efficace Les r sultats de 2005 confortent ceux obtenus en 2003 et soulignent l importance de la date d application de la d coction Le quassia appliqu au sol pr sente une piste int ressante poursuivre Rappelons que le quassia est autoris par le cahier des charges europ en de l agriculture biologique mais il ne fait ce jour l objet d au cune homologation en France Plus les r f rences techniques sur cet insecticide et r pul sif seront nombreuses et valides plus les dos siers de demande d homologation en agricul ture biologique sur le territoire fran ais seront complets Pour cela depuis 2001 l quipe arboriculture fruiti re du GRAB teste le quassia dans des essais de lutte contre la c cidomyie de l abricotier m
24. rvie de l arbre Dans le m me registre une attaque de che nille d foliatrice si elle doit tre trait e c est une vidence mais cela doit tre fait au bon moment et j ai pu constater que 90 des p riodes de traitements par action syst mique taient trop tardives Il suffit d obser ver le feuillage des arbres et les contours des parties d foli s pour constater qu ils sont de couleurs rouges donc charg s en poly ph nols m lanis s Les chenilles se sont m tamorphos es puis ont pris la poudre d escampette Les feuillages des arbres sont de v ritables livres ouverts mais encore faut il savoir les interpr ter Trop de produits chimiques ou biologiques sont pulv ris s sur la face inf rieure et sup rieure des feuilles et cela demande un arbre un co t nerg tique norme pour les assimiler au d triment souvent de son propre syst me de d fense Pulv riser r guli rement des produits chi miques sur la surface foliaire va bloquer momentan ment le syst me de d fense naturel du v g tal J ai pu constater r guli rement des cas de br lures foliaires de l g res d pigmenta tions des endroits sp cifiques du limbe tout cela li des pulv risations de produits base de plantes ou des produits chimiques Ces macromol cules doivent tre assimil es d une autre mani re car cela cr un d s quilibre permanent qui tourne l acharne ment phytosanitaire Depuis
25. s arbres centraux de chaque parcelle l mentaire Les observations r alis es pendant la floraison ont port sur ces ensembles s lectionn s et les notations portaient sur le nombre de fleurs saines et attaqu es En comparaison avec le t moin non trait les modalit s quassia et quassia huile ont per mis de limiter les d g ts caus s par la c cido myie mais cette diff rence n est cependant Arbo Bio novembre 2005 n 98 pas significative test de Newman Keuls seuil de 5 Le quassia permet de r duire les d g ts de 22 par rapport au t moin non trait Quant aux modalit s Quassan et Quassan huile le pourcentage de fleurs attaqu es tait gal voire sup rieur celui du t moin Le produit commercial n a donc pas t efficace dans cet essai L huile blanche ne permet pas d am liorer l efficacit des pr parations test es elle la r duit m me Il est donc inutile d en ajouter Les essais r alis s ont montr que la d coction de quassia tait le traitement qui apportait les meilleurs r sultats avec 22 d efficacit Nous avons voulu confirmer ces r sultats en testant le quassia sur une plus grande surface et en optimisant la date d appli cation En 2004 avec l aide de producteurs nous avons test diff rentes techniques de pi geage afin d obtenir plus d information sur l vo lution du vol des c cidomyies Parmi les diff rents pi ges test s pi ges englu s color
26. t 2 modalit s D coction de copeaux de bois de quassia 25 kg ha Cf encadr traitement en fonc tion des pi geages au pic d individus captur s T moin non trait Le traitement a t r alis le 18 03 05 au d but de stade C d but de bouton rouge sur la base de 1000 l ha Apr s le traitement des pi ges mergeance dispos s sur le rang 4 pi ges par modalit ont permis de relever les insectes sortant du sol Des comptages ont ga lement t effectu s la floraison sur le nombre de fleurs saines et attaqu es Les r sul tats du pi geage montrent que l application de quassia au niveau du sol a une influence au moment du traitement sur la faune du sol On observe plus de 4 fois moins de c cidomyies dans la modalit trait e L insecticide agit sur les c cidomyies pr tes sortir du sol mais gale ment sur les autres insectes phytophages d tritiphages pr dateurs et parasito des Les r sultats du comptage la floraison montrent que le traitement au quassia ne se diff rencie pas significativement du t moin Nous pouvons supposer que les arbres o le quassia a t appliqu au sol ont t recolonis s par les c ci domyies des arbres voisins non trait s Il est donc important de reconduire cet essai en effectuant l application de quassia au sol sur une plus grande surface Conclusion La d coction partir de copeaux de bois de quassia est relativement efficace pour lutte
27. teur pommes la F d ration nationale des pro ducteurs de fruits FNPF les craintes des producteurs pour la campagne en cours sont fond es A l instar de la Coordination rurale si rien n est fait il craint pour l avenir des producteurs de pommes en particulier et plus globalement pour l avenir des pro ducteurs de fruits Explosions des importations en provenance des pays tiers notamment de l h misph re sud r colte abondante de pommes en Europe en 2004 baisse des ventes perte des march s l export p sent sur les producteurs fran ais Au march d favorable s ajoute selon eocsssssereseseesseseecesesecesesecesesececce ABONNEMENT 2006 cesse sseesessesesesesesseesceseseceseese Charlie Gautier des distorsions de concurren ce de la part des autres pays de l Union euro p enne Pologne Italie Espagne qui n ont pas les m mes co ts de main d oeuvre Il existerait n anmoins deux pistes pour r soudre ses probl matiques l une viserait relancer les march s l exportation l autre r duire les co ts de production Selon Charlie Gautier l avenir de la production de pommes fran aise est en Orient Il faut conqu rir les march s du Sud Est asiatique et du Moyen Orient Or selon lui la France ne communique pas assez l tranger pour valoriser son label France Il suffirait selon lui d une aide annuelle de 600 000 euros vers e par l Etat pour financer les op rations de promotion et communic
28. ts ont donc t r alis s premier trai tement r alis le 18 03 05 au d but de stade C d but de bouton rouge et second traite ment r alis le 26 03 05 au stade D bouton blanc sur la base de 1000 l ha Avant le trai tement un ensemble de 400 boutons fleurs a t s lectionn sur 16 arbres de chaque modalit r partis sur les 4 parcelles Les observations r alis es pendant la floraison ont port sur ces ensembles s lectionn s et les comptages portaient sur le nombre de fleurs saines et attaqu es Arbo Bio novembre 2005 n 98 L application foliaire de quassia pr sente un int r t lorsque le traitement est r alis au stade C avec 22 d efficacit diff rence significative test de Newman Keuls seuil de 5 Les r sultats montrent qu une application au stade D est trop tar dive et inefficace Les r sultats confortent ceux obtenus en 2003 et soulignent l im portance de la date d application de la d coction Application au sol d une d coction de quassia sur les jeunes adultes mergeants Un autre objectif de l essai r alis en 2005 tait de tester l efficacit d une d coction de quassia appliqu e au sol afin de d truire les adultes sortant des pupes L essai a t r alis Montaulieu 26 sur Orang de Provence avec pour dispositif exp rimental une randomisation totale comprenant 4 r p titions par modalit 4 arbres par parcelle l mentaire L essai com portai
29. ui s est b tie aussi bien sur des fausses notes que sur des partitions bien r gl es permis au r gne v g tal de s adapter aux climats les plus diff rents les uns des autres En parall le le climat avec ces lentes variations dans l chelle du temps favoriser encore un peu plus les syst mes d adaptation des v g taux Il est probable qu il y a 65 millions d ann es les plantes aient d j labor des substances qui repoussent les herbivores et qu apr s un certain laps de temps de d foliation des dinosaures ne pouvaient plus s alimenter En effet le feuillage devenait inavalable ou alors que les rameaux qui r it raient apr s avoir t brout s laboraient et stockaient des substances dites phagod t rantes Devant tous ces assauts qui p nalisaient la croissance des arbres ceux ci ne pouvant prendre leur racines leurs branches la solution fut de d velopper d am liorer de peaufiner un arsenal biochimique qui ma fois fait toutes ces preuves Les arbres de nos jours que ce soit les Angiospermes ou encore les Gymnospermes r alisent des prouesses d adaptabilit et d inventivit pour sauve garder leurs esp ces respectives Les attaques d insectes xylophages phyto phages d herbivores ou de champignons sur les parties florales foliaires ou ligneuses ont provoqu au seins du r gne v g tal toute une batterie de syst mes de d fense Des syst mes de d fense qui ont volu g
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