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1. anmoins que la pathologie dont souffrait Mme A devait tre regard e comme tant imputable au service alors que le dossier qui lui tait soumis ne faisait appara tre aucune circonstance particuli re tenant ses conditions de travail susceptible de lavoir occasionn e le tribunal administratif a inexactement qualifi les faits de la cause Le jugement est donc cass et l affaire renvoy au tribunal administratif Mars 2015 Page 6 sur 9 ADAMAS Avocats associ s Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com e Pr cisions du Conseil d Etat sur conditions d attribution d une pension ou d une allocation temporaire d activit Dans un arr t du 14 novembre 2014 le Conseil d tat explicite l application de sa propre jurisprudence au cas o le fonctionnaire ne remplit pas les conditions d attribution d une pension ou d une allocation temporaire d activit CE 14 nov 2014 req n 357999 Le fait qu un fonctionnaire victime d un accident de service ne remplisse pas les conditions d obtention d une pension ou d une allocation temporaire d invalidit l emp che de demander r paration de ses pertes de revenus ou de l incidence professionnelle de l accident la personne publique qui l emploie Il peut en revanche demander son employeur l indemnisation de pr judices d une autre nature Un agent estimant avoir subi une d gradation d2. Conseil d tat pr cise ce que doit faire une administration lorsqu elle d couvre qu un de ses agents a fait l objet d une condamnation p nale La haute juridiction pr cise que rien noblige un agent informer son employeur d une condamnation p nale dont il fait l objet apr s son recrutement Pour la titularisation d un agent en contrat dur e ind termin e l tablissement de sant employeur a demand la communication du bulletin n 2 du casier judiciaire D couvrant qu y figurait une condamnation post rieure au recrutement avec complicit de trafic de stup fiants le directeur de l h pital a non seulement interrompu la proc dure de titularisation mais licenci l agent Il a d une part estim que les mentions figurant au casier judiciaire de l agent taient incompatibles avec ses fonctions d autre part soutenu qu elle avait commis une faute en n informant pas son employeur de sa condamnation Pour le Conseil d tat ce silence n est pas fautif aucune disposition l gislative ou r glementaire n imposait Mme B d informer son employeur de la condamnation p nale dont elle a fait l objet post rieurement au recrutement Le juge donne l employeur public les r gles suivre dans un tel cas en pr cisant que lorsque l administration apprend que des mentions avaient t port es au bulletin n 2 du casier judiciaire d un agent avec lequel elle a conclu un contrat de recrutement il lui ap
3. ou une tentative de suicide intervient sur le lieu et dans le temps du service en l absence de circonstances particuli res le d tachant du service qu il en va galement ainsi en dehors de ces hypoth ses si le suicide ou la tentative de suicide pr sente un lien direct avec le service qu il appartient dans tous les cas au juge administratif saisi d une d cision de l autorit administrative comp tente refusant de reconna tre limputabilit au service d un tel v nement de se prononcer au vu des circonstances de l esp ce Mais la tentative de suicide n est pas toujours imputable au service Ne peut pas tre reconnue imputable au service la tentative de suicide d une fonctionnaire m me intervenue sur le lieu de travail d s lors qu une pathologie d pressive pr existait ses difficult s professionnelles CE 24 oct 2014 req n 362723 L imputabilit au service ne se pr sume donc pas du simple fait que le suicide ou sa tentative ont eu lieu sur le lieu de travail Le Conseil d tat au cas particluier consid re qu il ressort toutefois des rapports d expertise m dicale tablis la demande de la commission de r forme et vers s au dossier du tribunal que la pathologie d pressive de l int ress e si elle a pu tre favoris e par certaines conditions de son activit professionnelle s tait d j manifest e pr c demment et trouvait son origine dans sa personnalit D s lors en jugeant n
4. ADAMAS Avocats associ s LETTRE D INFORMATION Actualit Fonction Publique Mars 2015 JURISPRUDENCE FONCTION PUBLIQUE RETOUR SUR LES DECISIONS A RETENIR DE L ANNEE 2014 ET CELLES DEJA REMARQUEES DE L ANNEE 2015 CARRIERE DISCIPLINE PENAL PROTECTION SOCIALE I CARRIERE on ane e Mesures prises en consid ration de la personne attention la Bordeaux P kin proc dure Shanghal Stuttgart Le Conseil d tat confirme que l adoption d une mesure prise en consid ration de la personne m me si elle ne constitue pas des sanctions disciplinaires et qu elle soit ou non justifi e par l int r t du service doit tre pr c d e de l information de l agent sur le droit la communication de son dossier conform ment aux dispositions de la loi du 22 avril 1905 article 65 Conseil d Etat 23 juillet 2014 req n 372926 En revanche ni les dispositions de l article 65 de la loi du 22 avril 1905 ni aucune autre disposition l gislative ou r glementaire n imposent que l agent soit mis m me de consulter son dossier individuel avant d tre plac en position de disponibilit qui n est donc pas une mesure prise en consid ration de la personne Cour administrative d appel de Bordeaux 7 octobre 2014 req n 12BX02624 Agent contractuel aucun droit au renouvellement de son contrat Plusieurs d cisions de Cours administratives d appel confirment l absence de droit au renouvellement de leur co
5. a cour d appel il ne put y avoir de responsabilit civile personnelle des agents ou lus Mars 2015 Page 5 sur 9 ADAMAS Avocats associ s es me Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com IV Protection sociale e Suicide au travail et imputabilit au service Le suicide ou la tentative de suicide commis par un fonctionnaire sur son lieu de travail et pendant ses horaires de service est imputable au service sauf circonstance particuli re l en d tachant CE 16 juill 2014 req n 361820 Les conditions de reconnaissance de l imputabilit d un geste suicidaire au service sont ainsi align es sur le droit commun en mati re d accident de service La jurisprudence ant rieure consid rait au contraire qu un tel acte du fait de son caract re volontaire se d tachait du service sauf circonstance particuli re ly rattachant CE 28 juill 1993 n 121702 Ministre de la d fense c St fani Lebon Le Conseil d tat rappelle qu un accident survenu sur le lieu et dans le temps du service dans l exercice ou l occasion de l exercice par un fonctionnaire de ses fonctions ou d une activit qui en constitue le prolongement normal pr sente en l absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particuli re d tachant cet v nement du service le caract re d un accident de service Il ajoute qu il en va ainsi lorsqu un suicide
6. bre 2014 req n 14NC00925 pr cise que les contrats conclus de recrutement des agents non titulaires territoriaux doivent en principe tre conclus pour une dur e d termin e Aussi la d cision mettant fin aux relations contractuelles constitue en principe un refus de renouvellement si elle intervient l ch ance du nouveau contrat et un licenciement si elle intervient au cours de ce nouveau contrat e Le reclassement principe g n ral du droit applicable tous les agents quel que soit leur mode de recrutement Avec quelques r serves Selon un principe g n ral du droit dont s inspirent tant les dispositions du code du travail relatives la situation des salari s dont l emploi est supprim que les r gles du statut g n ral de la fonction publique qui imposent de donner dans un d lai raisonnable aux fonctionnaires en activit dont l emploi est supprim une nouvelle affectation correspondant leur grade il incombe l administration avant de pouvoir prononcer le licenciement d un agent contractuel recrut en vertu d un contrat dur e ind termin e CDI de chercher reclasser l int ress Mais l obligation de reclassement d un contractuel licenci ne s applique pas lorsque l agent est titulaire d une autre administration et a la possibilit de r int grer son administration d origine Conseil d Etat 10 octobre 2014 req n 365052 En l esp ce le litige porte sur le licenciement d un agent contractuel
7. cret n 2014 1745 du 29 d cembre 2014 pr cise les modalit s de fonctionnement du centre de gestion unique pour la M tropole de Lyon et le d partement du Rh ne cr par la loi n 2014 58 du 27 janvier 2014 l article 18 1 de la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale Mars 2015 Page 8 sur 9 ADAMAS Avocats associ s Contacts Philippe NUGUE Avocat Associ philippe nugue adamas lawfirm com Chlo ASSAUD Avocat chloe assaud adamas lawfirm com Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com Mars 2015 Page 9 sur 9
8. des fautes commises rel ve pour sa part de l appr ciation des juges du fond et n est susceptible d tre remise en cause par le juge de cassation que dans le cas o la solution qu ils ont retenue quant au choix par l administration de la sanction est hors de proportion avec les fautes commises Subtile diff rence En clair le Conseil d Etat contr le bien lui aussi le caract re proportionn de la sanction mais uniquement si la disproportion est manifeste et que cette disproportion a chapp e au juge du fond alors que le juge du fond lui m me exerce un contr le normal sur ce caract re proportionn c est dire qu il y ait ou non disproportion manifeste Le Conseil d tat transpose ici le contr le qu il exerce sur les sanctions disciplinaires inflig es aux m decins CE ass 30 d c 2014 M Bonnemaison n 381245 Lebon avec les concl En l esp ce l arr t de la cour administrative d appel est annul pour d naturation des pi ces du dossier qui selon le Conseil d Etat d montrent les fautes notamment l agression d un sup rieur reproch es l agent et que la cour avait jug es non tablies CE 27 f vr 2015 req n 376598 Mars 2015 Page 3 sur 9 ADAMAS Avocats associ s Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com Iii PENAL e Rien n oblige un agent informer son employeur de sa condamnation p nale Le
9. e son tat de sant bien 2008 apr s l accident de service dont il avait t reconnu victime 2005 a sollicit une indemnisation pour les troubles dans les conditions d existence et les souffrances endur es imm diatement apr s son accident et pour une perte d audition intervenue ult rieurement Le tribunal administratif a sur ce dernier point rejet la demande d indemnisation Saisi d un pourvoi le Conseil d tat consid re apr s avoir rappel les principes de la jurisprudence Moya Caville CE ass 4 juill 2003 n 211106 Lebon que la circonstance que le fonctionnaire victime d un accident de service ou d une maladie professionnelle ne remplit pas les conditions auxquelles les dispositions mentionn es ci dessus subordonnent l obtention d une rente ou d une allocation temporaire d invalidit fait obstacle ce qu il pr tende au titre de l obligation de la collectivit qui emploie de le garantir contre les risques courus dans l exercice de ses fonctions une indemnit r parant des pertes de revenus ou une incidence professionnelle qu en revanche elle ne saurait le priver de la possibilit d obtenir de cette collectivit la r paration de pr judices d une autre nature d s lors qu ils sont directement li s l accident ou la maladie gt En clair en rejetant la demande au seul motif que l agent ne remplissait pas les conditions d obtention d une pension ou d une allocation temporaire d invalid
10. employ par un d partement Son licenciement a t motiv par la suppression de son emploi La personne publique n est pas tenue la m me obligation car cet agent dispose en qualit d agent public titulaire d un droit r int gration dans son administration d origine En revanche selon le m me principe g n ral du droit avant de licencier le fonctionnaire stagiaire l administration doit chercher le reclasser Cour administrative d appel de Douai 30 octobre 2014 req n 13DA00878 Sous r serve d un licenciement en cours de stage un fonctionnaire stagiaire tient de sa nomination dans un emploi permanent d une commune d partement r gion ou d un de leurs tablissements publics le droit d accomplir les fonctions correspondantes cet emploi jusqu la fin de la dur e du stage pr vue par son cadre d emplois Lorsque l autorit entend supprimer cet emploi dans le cadre d une modification de l organisation du service ou pour des raisons conomiques elle peut pour ce motif l galement carter ce fonctionnaire stagiaire de cet emploi Mais selon un principe g n ral du droit avant de licencier le fonctionnaire stagiaire administration doit chercher le reclasser Cela implique qu elle lui propose un emploi quivalent ou d faut d un tel emploi et si l int ress le demande tout autre emploi Le stagiaire ne peut tre licenci en cours de stage que si le reclassement est impossible ou refus par l a
11. gent Mars 2015 Page 2 sur 9 ADAMAS Avocats associ s Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com Il DISCIPLINE e Contr le du juge administratif sur la proportionnalit de la sanction Le conseil pr cise de double contr le qui s op re devant les juridictions administratives le contr le des juges du fond tribunal administratif et Cour administrative d appel qui exercent eux m mes d sormais un plein contr le de proportionnalit de la sanction la faute CE sect 13 nov 2013 n 347704 Dahan publi au recueil Lebon le contr le que le Conseil d Etat exerce en tant que juge de cassation sur les d cisions des juges du fond en mati re de sanctions inflig es aux agents publics Mode d emploi Le litige portait sur un arr t de la cour administrative d appel de Marseille qui avait annul la sanction d exclusion temporaire pour une dur e de deux ans inflig e un de ses agents par la Poste Le Conseil d Etat consid re que la constatation et la caract risation des faits reproch s l agent rel vent d s lors qu elles sont exemptes de d naturation du pouvoir souverain des juges du fond le caract re fautif de ces faits est susceptible de faire l objet d un contr le de qualification juridique de la part du juge de cassation l appr ciation du caract re proportionn de la sanction au regard de la gravit
12. it sans rechercher si le pr judice tait d une nature autre qu une perte de revenus ou une incidence professionnelle le tribunal administratif a commis une erreur de droit Mars 2015 Page 7 sur 9 ADAMAS Avocats associ s Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com ACTUALITE REGLEMENT AIRE FONCTION PUBLIQUE Impact de la cr ation de la m tropole de Lyon sur des dispositions concernant la fonction publique territoriale collaborateurs de cabinet mise disposition de personnel fonction publique hospitali re centre de gestion unique Compte tenu de la cr ation de la m tropole de Lyon au 1er janvier 2015 un certain nombre de dispositions concernant la fonction publique territoriale ont t modifi es 1 L article 18 de l ordonnance n 2014 1543 du 19 d cembre 2014 modifie les articles 110 et 136 de la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale a l article 110 de la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 de nouvelles dispositions permettent la m tropole de Lyon de recruter compter du 1er janvier 2015 date de sa cr ation des collaborateurs de cabinet dont le nombre maximal est fix en fonction du nombre des fonctionnaires employ s par ladite m tropole Le d cret n 87 1004 du 16 d cembre 1987 est modifi en ce sens pour introduire des dispos
13. itions relatives au nombre maximum de collaborateurs de cabinet tant pour le pr sident de la m tropole de Lyon que pour les pr sidents de m tropoles b l article 136 de la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 l instar de dispositions similaires qui pouvaient s appliquer aux agents contractuels de la communaut urbaine de Lyon est ins r un 4 qui autorise les agents contractuels de la m tropole de Lyon qui b n ficient d un contrat dur e ind termin e d tre le cas ch ant mis disposition d une commune situ e sur le territoire de ladite m tropole d un tablissement public rattach la m tropole d un tablissement public dont la m tropole est membre Cette mise disposition ne peut avoir lieu que pour des fonctions de m me nature que celles exerc es pr c demment Les dispositions r glementaires d application soit l article 35 1 du d cret n 88 145 du 15 f vrier 1988 pris pour l application de l article 136 de la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 seront modifi es pour tenir compte de cette nouvelle possibilit de mise disposition c L article 19 de l ordonnance n 2014 1543 compl te l article L 3651 3 du CGCT relatif la situation des fonctionnaires d tach s dans des services du d partement du Rh ne au 31 d cembre 2014 et transf r s la m tropole de Lyon au 1er janvier 2015 en mentionnant les fonctionnaires hospitaliers en plus de ceux de l Etat 2 Le d
14. ntrat pour les agents contractuels En effet un agent non titulaire na aucun droit au renouvellement de son contrat et ce alors m me que l int ress aurait b n fici de plusieurs contrats successifs L ill galit ventuelle de son recrutement et des renouvellements successifs de son contrat n ont pas plus pour effet de conf rer son contrat une dur e ind termin e ou de lui ouvrir un droit titularisation La Cour administrative d appel de Bordeaux 18 novembre 2014 req n 13BX01301 pr cise m me que le contrat par lequel l agent a t recrut tant un contrat terme fixe qui ne comportait aucune clause de tacite reconduction la m connaissance du d lai de pr avis institu par les dispositions r glementaires est susceptible d engager la responsabilit de l administration mais elle n entra ne pas l ill galit de la d cision de e mail refus de renouvellement du contrat infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com Mars 2015 Page 1 sur 9 ADAMAS Avocats associ s Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adamas lawfirm com La Cour administrative d appel de Paris 14 octobre 2014 req n 13PA02388 rappelle quant elle que le refus de renouveler le contrat n a pas tre motiv au titre de la loi du 11 janvier 1979 sauf bien s r s il a le caract re d une mesure disciplinaire La Cour administrative d appel de Nancy 16 octo
15. partient pour d terminer si ce contrat est entach d irr gularit d appr cier si eu gard d une part l objet des mentions en cause et l ensemble des motifs de la condamnation p nale dont l agent a fait l objet d autre part aux caract ristiques des fonctions qu il exerce ces mentions sont incompatibles avec l exercice de ces fonctions Le fait qu l issue de cet examen l administration conclue l irr gularit du contrat n implique pas pour autant le licenciement de l agent Le Conseil d tat le pr cise tr s clairement en reprenant le consid rant de principe de sa d cision Cavallo CE sect 31 d c 2008 n 283256 Lebon avec les concl qui impose l administration en cas d irr gularit du contrat de proposer un autre emploi l agent afin de r gulariser sa situation Au cas d esp ce ce rappel n tait pas n cessaire puisque le juge examinant dans le d tail les faits la condamnation de l agent tait li e surtout aux agissements de son conjoint qu elle avait fini par d noncer estime que les mentions port es au casier judiciaire de l agent n taient pas incompatibles avec ses fonctions Mais la d cision du Conseil d Etat fait bien office de mode d emploi pour les cas venir CE 4 f vr 2015 req n 367724 Mars 2015 Page 4 sur 9 ADAMAS Avocats associ s Lyon Paris Bordeaux P kin Shanghai Stuttgart e mail infocom adamas lawfirm com www adama
16. s lawfirm com e La collectivit est recevable se constituer partie civile dans le cadre d une proc dure d outrage agent Dans cet arr t du 2 septembre 2014 la Cour de cassation admet la recevabilit de la constitution de partie civile d une municipalit dans le cadre d une proc dure d outrage personne d positaire de l autorit publique insultes l encontre de deux agents de police municipale La chambre criminelle de la Cour de cassation distingue cependant L outrage commis l gard de l un des agents n a ni discr dit ni port atteinte l image de la police municipale de la ville faute de preuve tr s difficile rapporter dans ce genre de cas et elle n est donc pas fond e se pr valoir d un dommage directement caus par l infraction conform ment l article 2 du Code de proc dure p nale selon lequel L action civile en r paration du dommage caus par un crime un d lit ou une contravention appartient tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement caus par l infraction En revanche la chambre criminelle se pronon ant au visa de l article 11 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 disposant que la collectivit publique est subrog e aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques la restitution des sommes vers es au fonctionnaire int ress et dispose d une action directe qu elle peut exercer au besoin par voie de constit
17. ution de partie civile devant la juridiction p nale nonce le principe selon lequel l action directe dont dispose la collectivit publique inclut la possibilit d obtenir le remboursement des frais engag s pour la d fense de l agent victime dont elle est l employeur dont les frais d avocat ce qu avait refus la cour d appel Cass crim 2 sept 2014 n 13 84 663 e Agent public coupable p nalement mais pas responsable civilement Cour de cassation chambre criminelle 18 novembre 2014 N 13 86284 Un fonctionnaire ou un lu condamn p nalement n engage pas son patrimoine personnel pour indemniser les victimes La Cour de cassation censure syst matiquement les arr ts de cour d appel qui statuent en sens contraire L agent d un service public n est personnellement responsable des cons quences dommageables de l acte d lictueux qu il a commis que si celui ci constitue une faute d tachable de ses fonctions Or s agissant d infractions non intentionnelles la Cour de cassation consid re qu aucune faute d tachable ne peut tre reproch e un agent public qui a agi dans l exercice de ses fonctions et ce quelle que soit la gravit de l imprudence commise En l esp ce deux infirmi res d un h pital psychiatrique avaient involontairement caus la mort d un patient agit en tentant de le neutraliser avec un drap pass autour du cou En l absence de faute personnelle d tachable de leurs fonctions qualifi e par l
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