Étude comparative sur les meilleures pratiques dans le domaine du
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1. Traitement des enfants non accompagn s et des enfants s par s en dehors de leur pays d origine Observation g n rale n 12 Comit des droits de l enfant Observation g n rale n 12 2009 Le droit de l enfant d tre entendu D claration de bonne pratique du SCEP Programme en faveur des enfants s par s en Europe SCEP D claration de bonne pratique 2009 Note du HCR sur les enfants non accompagn s Note sur les politiques et proc dures appliquer dans le cas des enfants non accompagn s en qu te d asile de l UNHCR 1997 __ Principes directeurs du HCR sur les demandes d asile d enfants Principes directeurs sur la protection internationale les demandes d asile d enfants dans le cadre de l article 1A 2 et de l article 1 F de la Convention de 1951 et ou son Protocole de 1967 relatifs au statut des r fugi s 2009 Conclusions de l ExCom Conclusion sur les enfants dans les situations risque du Comit ex cutif du HCR 2007 Principes directeurs du Conseil de l Europe sur le retour forc Conseil de l Europe Vingt principes directeurs sur le retour forc 2005 Principes directeurs en mati re de DIS du HCR Principes directeurs du HCR relatifs la d termination de l int r t sup rieur de l enfant 2008 Conclusions JAI Conclusions du Conseil sur les mineurs non accompagn s juin 2010 Recommandations la pr sidence belge de 2010 Recommandations2. la pr sidence belge de l UE Mineurs non accompagn s franchissant les fronti res ext rieures de l UE la recherche de protection B LA LISTE DE CONTR LE La mise en place d une proc dure de retour les droits de l enfant en g n ral et la protection de enfance Les obligations l gales internationales e Directive retour article 5 e Convention relative aux droits de l enfant de l ONU article 3 1 1 Les dispositions nationales relatives la protection de l enfance s appliquent aux enfants qui font l objet d une proc dure de retour et les proc dures appropri es de protection de l enfance sont suivies si Les obligations l gales internationales e Directive retour article 5 e Directive relative la traite des tres humains article 11 4 et article 13 2 e CDE articles 2 et 19 Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphe 67 Indicateurs e Tous les enfants en situation de migration irr guli re qu ils soient ou non accompagn s de leurs familles rel vent des l gislations et des mesures nationales de protection de lenfance Les enfants sont pris en charge au sein de leurs familles sauf s il est tabli que cela ne va pas dans le sens de l int r t sup rieur de l enfant En cas de retrait d un mineur de sa famille en application d une l gislation nationale l ensemble des proc
3. Les abr viations et acronymes ci dessous y sont utilis s CDE Convention relative aux droits de l enfant des Nations Unies Convention sur les r fugi s de PONU Convention relative au statut des r fugi s des Nations Unies de 1951 Convention du Conseil de l Europe sur la traite Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des tres humains Directive retour Directive 2008 115 CE du Parlement europ en et du Conseil du 16 d cembre 2008 relative aux normes et proc dures communes applicables dans les tats membres au retour des ressortissants de pays tiers en s jour irr gulier Directive sur la traite Directive 2011 36 UE du Parlement europ en et du Conseil du 5 avril 2011 concernant la pr vention de la traite des tres humains et la lutte contre ce ph nom ne ainsi que la protection des victimes et rempla ant la d cision cadre 2002 629 JAI du Conseil Directive relative aux proc dures d asile Directive 2005 85 CE du Conseil du 1 d cembre 2005 relative des normes minimales concernant la proc dure d octroi et de retrait du statut de r fugi dans les tats membres Directive relative l accueil des demandeurs d asile Directive 2003 9 CE du Conseil du 27 janvier 2003 relative des normes minimales pour l accueil des demandeurs d asile dans les tats membres Observation g n rale n 6 Comit des droits de l enfant Observation g n rale n 6 2005
4. article 37 b Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphe 61 e D claration de bonne pratique du SCEP section D6 1 e Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphe 7 6 Indicateurs e Les alternatives la r tention des enfants et des familles avec enfants sont envisag es y compris par exemple o la pr sentation r guli re devant la police ou la police des fronti res le cas ch ant o le placement dans des centres d accueil ou dans d autres centres d h bergement dans lesquels des couvre feux sont impos s o le d p t d une caution ou d une garantie o la remise des papiers d identit o un contact r gulier avec la famille et une pr paration au retour e Les raisons pour lesquelles les alternatives la r tention ont t jug es inappropri es sont motiv es 27 5 2 Les mesures de r tention ne sont appliqu es qu en dernier ressort et pour des p riodes aussi courtes que possible et elles sont r vis es de mani re p riodique Les enfants ont acc s des conseils juridiques et d autres intervenants et ils ont la possibilit de faire appel de la d cision de r tention ML y Les obligations l gales internationales e Directive retour article 15 3 articles 16 2 16 4 et article 17 1 e CDE articles 37 b et 37 d Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphe 61
5. claration de bonne pratique du SCEP section D3 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphe 5 7 Principes directeurs du HCR sur les demandes d asile d enfants par 69 Indicateurs e Les enfants b n ficient d un h bergement appropri et peuvent avoir acc s aux services de base comme la sant ou l ducation e Les enfants re oivent des informations de mani re ad quate concernant la proc dure qui pourrait leur tre appliqu e ainsi que les services et l assistance mis leur disposition e Tout enfant non accompagn se voit d signer un tuteur dans les meilleurs d lais qui l assistera tout au long du processus et de toute proc dure d identification officielle e Le tuteur odispose des qualifications et de la formation n cessaires Il est ind pendant et responsable os est vue confier une mission claire par rapport la situation de l enfant et est mandat pour agir au mieux des int r ts de ce dernier oest capable de communiquer d une mani re efficace avec des enfants oposs de des connaissances en mati re de migration des enfants y compris en ce qui concerne les demandes d asile et la traite des tres humains Il est galement au courant du contexte g n ral des proc dures d immigration dont notamment celles de retour oest capable de communiquer dans une langue que l enfant comprend pleinement ou d faut est habitu travailler avec des inter
6. d cision de retour l gard des personnes en situation de s jour irr gulier dans le respect de leurs obligations internationales en mati re de droits de l homme S agissant du retour des enfants les tats membres doivent tenir compte des droits de l enfant en g n ral y compris celui d tre entendu ainsi que du besoin et du droit sp cifique des enfants d tre prot g s C est ainsi notamment qu au sens de la directive retour et Directive 2008 115 CE du Parlement europ en et du Conseil du 16 d cembre 2008 relative aux normes et proc dures communes applicables dans les Etats membres au retour des ressortissants de pays tiers en s jour irr gulier de la CDE les tats membres doivent prendre en consid ration l int r t sup rieur de l enfant avant d adopter toute d cision et lors de la mise en uvre de cette derni re En ce qui concerne les enfants qui voyagent avec leurs familles les tats membres doivent respecter et prot ger les droits de l enfant en tant qu individu au sein de sa famille ainsi que son droit la vie priv e et la vie familiale Les tats membres doivent tenir compte de la situation de l enfant lorsqu il s agit d adopter toute d cision concernant le retour de la famille De m me ils doivent prendre en consid ration la s curit de l enfant au sein de cette derni re De fait il importe de pr voir des garanties dans le cadre de la proc dure de retour afin de
7. e Note de l UNHCR sur les enfants non accompagn s paragraphe 7 7 Indicateurs e La r tention des enfants est vit e e Les enfants sont gard s en r tention pendant la dur e minimale strictement n cessaire pour proc der au retour cet effet les tats membres devraient prendre les mesures n cessaires au retour pr alablement au placement en r tention C est ainsi par exemple que les vols de retour de la famille devraient tre imminents e Les dispositions applicables aux enfants accompagn s de leurs familles devraient tre conformes celles aff rentes aux enfants non accompagn s afin d viter toute discrimination e Toute d cision de r tention devra tenir pleinement compte et s y conformer de l int r t sup rieur de l enfant et cela au vu des circonstances individuelles de ce dernier et au cas par cas e La d cision de r tention est motiv e et soumise au contr le juridictionnel ainsi qu une r vision p riodique Les enfants et les familles avec enfants sont inform s de leur droit de consulter des conseils juridiques e En cours de r tention les enfants et les familles avec enfants peuvent rencontrer leurs conseils juridiques leurs m decins et tous autres intervenants comme par exemple les tuteurs des travailleurs sociaux des psychologues et des ONG et cela sans restriction e La situation des enfants retenus est contr l e en permanence Le bien tre des enfants et
8. ne s agit pas de pratiques tablies et syst matiques avec des effets d montrables S agissant des enfants accompagn s de leurs familles les pratiques des tats membres tendent s int resser surtout la situation des adultes de la famille bien qu une jurisprudence concernant le besoin de prendre en consid ration l int r t sup rieur de l enfant au sein de la famille commence appara tre Dans l affaire Nunez c Norv ge la Cour europ enne des droits de l homme a jug que le l loignement d une m re de deux enfants porterait atteinte au droit la vie priv e et familiale en ce qu il aurait des fortes r percussions n gatives sur ces derniers et qu il ne respecterait pas leur int r t sup rieur De mani re analogue et titre d exemple pour le Royaume Uni dans l affaire ZH Tanzanie c Secretary of State for the Home Department la Cour a jug que l int r t sup rieur de l enfant doit constituer la consid ration principale lorsqu il s agit d envisager l loignement d un des membres d une famille Dans ces conditions cette liste de contr le est pr sent e en tant qu outil de planification de la qualit afin d aider les tats membres d velopper ou renforcer leurs propres pratiques Elle fait r f rence aux obligations l gales et aux recommandations officielles concernant chacune des tapes en cause Les indicateurs qui y sont contenus aideront les intervenants valuer les pratiques exist
9. tout en reconnaissant la n cessit de collecter la totalit des l ments pertinents et de mener la proc dure un rythme adapt l enfant et d une mani re respectueuse de ses besoins particuliers e Tous les intervenants et les d cideurs concern s ont re u une formation ad quate et sont d ment qualifi s pour remplir leurs fonctions e Les comportements qui d coulent des pers cution sp cifiques aux enfants ont t pleinement envisag s et les d cideurs ont t form s reconna tre et comprendre les implications de cette derni re 21 3 2 Des informations ont t collect es qui permettent de garantir l enfant ne sera pas expos un risque de danger de refoulement ou d tre nouveau victime de la traite des tres humains ou d exploitation apr s son retour A4 Les obligations l gales internationales Directive retour article 5 Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des tres humains article 16 7 CDE articles 6 19 32 et 34 37 Convention sur les r fugi s de l ONU article 33 Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphes 26 28 50 53 et 84 e Principes directeurs en mati re de DIS de l UNHCR page 70 Indicateurs e Une valuation g n rale des risques et des questions de s curit a t men e bien dans le but de s assurer que l enfant ne se verra pas confro
10. d asile d enfants paragraphes 65 66 et 72 74 Indicateurs e Les processus de prise de d cision tiennent compte des normes juridiques internationales et o sont clairs et transparents et pr voient le droit un recours suspensif et une assistance juridique voir section 8 3 o les d cisions auxquelles ils donnent lieu se fondent syst matiquement sur une valuation au cas par cas o tiennent particuli rement compte de la situation de l enfant au sein de sa famille o ence qui concerne les enfants non accompagn s ou s par s ils se fondent sur et s inspirent de la D termination de l int r t sup rieur de l enfant voir section 2 4 ci dessus o pr voient des proc dures de recherche et ou de collecte des informations disponibles concernant la situation dans le pays d origine notamment par rapport la condition des enfants ainsi qu la situation de ces derniers dans le pays de destination voir 3 2 ci dessous o s adaptent l enfant en ce qu ils appliquent des proc dures particuli res en vue de la prise en compte du point de vue de ce dernier C est ainsi par exemple que sont pr vus des entretiens un rythme ad quat avec des pauses ou encore des moments propices lorsque l enfant n est pas fatigu avec l assistance du tuteur pour les enfants non accompagn s et dans des lieux r serv s aux enfants o sont compl t s dans les d lais les plus courts possibles
11. de la prise en compte titre non exclusif de la famille de l enfant dans le sens tendu du terme Avant de d cider de la remise un tuteur des v rifications doivent avoir t effectu es afin d tablir que le tuteur est une personne ad quate pour assurer le respect de l int r t sup rieur de l enfant et en prendre soin Une telle valuation devra avoir t men e par un organisme sp cialis charg de l enfance qui aura d termin que le tuteur pressenti est en mesure de prendre soin de l enfant de lui apporter son soutien et de le prot ger de tout dommage Dans les cas o ni le regroupement familial ni la remise un tuteur d sign ne s av rent possibles ou appropri s il conviendra d examiner si les besoins et l int r t sup rieur de l enfant seront servis par un placement y compris aupr s d une famille d accueil S il en est ainsi il faudra s interroger sur l objectif et le type du placement ainsi que sur la qualit et le suivi de ce dernier et sur le fait de savoir s il satisfera les besoins et les souhaits de cet enfant en particulier Le placement devra s inscrire dans le cadre d un syst me de protection de l enfance efficace afin de s assurer que les exigences minimales soient satisfaites Un tuteur ind pendant dans le pays d origine devra tre d sign et charg d agir au mieux des int r ts de l enfant Il devra tre envisageable de pr parer un plan de prise en charge personnalis dans leq
12. dont le fait que les retours A4 soient durables gt interviennent selon des modalit s respectueuses des obligations internationales des tats membres gt se d roulent de mani re ordonn e et sans retard inutile une fois une d cision adopt e gt soient men s bien de sorte minimiser la perturbation de la stabilit des enfants et sans causer de souffrance ces derniers gt s effectuent dans le respect de la dignit des personnes et notamment des enfants sans violence ni pr judice aux individus Par ailleurs l ensemble des parties prenantes a int r t ce que les m canismes en place offrent gt des proc dures de prise de d cision justes rapides ad quates et transparentes gt des informations accessibles et pr cises disponibles d s le d but de la proc dure ainsi que des explications sur les options autres que le retour de sorte proposer un choix v ritable en ce qui concerne le retour volontaire La facilitation de la coop ration entre les diff rents acteurs contribuera galement garantir une allocation appropri e et efficace des ressources ainsi qu am liorer la participation des enfants au processus en rendant ainsi de la proc dure de retour plus juste r aliste et durable 4 Abr viations utilis es et r f rences La liste de contr le fait allusion certaines des r gles internationales recommandations et lignes directrices applicables en la mati re
13. dures appropri es est appliqu Il existe des protocoles de coop ration inter agences entre les intervenants impliqu s dans la situation des enfants Les autorit s charg es du bien tre et de la protection de l enfance doivent r pondre de la prise en charge et du bien tre des enfants s par s ou non accompagn s Les organismes responsables de la prise en charge des enfants disposent des politiques de protection de l enfance et d un personnel form en la mati re Le personnel des organismes charg s de la protection de l enfance est 1 2 Il existe des m canismes d identification des enfants susceptibles d tre victimes de la traite des tres humains ou qui risquent d tre expos s des abus l exploitation au d faut de soins ou de la violence Obligations l gales internationales Directive retour article 5 et article 10 1 Directive relative la traite des tres humains article 11 4 et article 18 3 Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des tres humains article 10 CDE articles 1 8 et 35 Directive relative l accueil des demandeurs d asile article 17 1 Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphe 31 e D claration de bonne pratique du SCEP sections C3 et D2 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 5 1 5 3 Indicateurs e La police des fronti res les foncti
14. n rale n 6 paragraphe 87 La possibilit d un retour volontaire a t enti rement explor e et un d lai de d part volontaire a t fix afin de s assurer que la famille puisse retourner dans un contexte bien organis Les enfants se voient accorder la possibilit de dire au revoir leurs amis dans le pays d accueil Le recours la force et la contrainte physique tant sur les membres de la famille adultes que sur les enfants est vit Les pratiques tiennent compte des besoins des enfants Par exemple les expulsion n ont pas lieu en plein milieu de la nuit et que les enfants ne sont jamais arr t s dans ou pr s de leur cole 6 4 II existe des m canismes permettant que les enfants non accompagni s par s soient escort s pendant leur voyage de retour Les recommandations officielles e D claration de bonne pratique du SCEP section D15 5 Indicateurs Des fonds sont disponibles pour permettre au tuteur du pays qui renvoie l enfant ou d autres intervenants choisis par l enfant d accompagner ce dernier lors du voyage de retour ainsi que de participer au transfert des responsabilit s de prise en charge et de la garde L enfant participe de mani re active au processus de d cision quant la personne qui remplira la fonction d accompagnateur 33 7 L arriv e dans le pays de retour et la phase post rieure au retour 7 1 Il existe des proc dures officielles de tra
15. qui les leur expliquent Si l enfant ne peut pas comprendre enti rement les proc dures de recours c est son tuteur qui en sera inform La d cision concernant les suites du recours se fondera sur la D termination de l int r t sup rieur de l enfant L enfant a t consult et dans le cas des enfants non accompagn s a t assist par son tuteur et il a eu la possibilit d tre entendu dans des conditions ad quates Une assistance juridique est disponible tout au long des proc dures de recours 24 4 La phase suivant la d cision de retour et celle pr c dant le retour lui m me 4 1 Un d lai de d part volontaire est pr vu pour le retour des familles avec enfants dans le but de garantir une perturbation minimale de la situation des enfants Les obligations l gales internationales e Directive retour article 7 1 et article 7 2 e CDE articles 16 24 28 et 31 Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphes 40 et 41 e Principes directeurs du Conseil de l Europe sur le retour forc n 11 Indicateurs e Un d lai de d part volontaire est pr vu afin d accorder l enfant et la famille le temps de s adapter et de se pr parer au retour de mani re ad quate e L ensemble des parties prenantes y compris le tuteur de l enfant sont impliqu s ce stade et une bonne communication entre eux devra tre assur e e Les famil
16. s assurer que l int r t sup rieur de l enfant soit d ment pris en compte Pour ce qui est des enfants non accompagn s et s par s le Plan d action de l UE pour les enfants non accompagn s et plus r cemment la directive concernant la pr vention de la traite des tres humains reconnaissent que les tats membres doivent tenter de trouver des solutions durables les concernant lesquelles doivent reposer sur une valuation au cas par cas de l int r t sup rieur de l enfant Le retour au pays d origine doit tre consid r comme tant une possibilit parmi tant d autres dont l int gration dans le pays d accueil ou le transfert dans un pays tiers En outre il semble clair que lorsque le retour est jug comme tant dans l int r t sup rieur de l enfant si l enfant est non accompagn ou s par des dispositions appropri es en mati re de transfert de la prise en charge et de la tutelle doivent tre envisag es avant le retour et adapt es chaque cas La directive retour pr voit express ment que l enfant doit tre remis un membre de sa famille un tuteur d sign ou des structures d accueil ad quates dans le pays de retour 3 Mode d emploi de la liste de contr le Vers une planification de la qualit dans le cadre des proc dures de retour Les tats membres se voient depuis toujours confront s toute une s rie de d fis en ce qui concerne le retour des enfants Ceux ci incluent les m
17. senter les enfants accompagn s de leurs familles et les enfants non accompagn s tout au long de la proc dure de prise de d cision et des proc dures de recours opportunes Les enfants disposent d un recours rapide et efficace pour faire appel de la d cision de retour les concernant et ces recours ont un effet suspensif La phase suivant la d cision de retour et celle pr c dant le retour lui m me Un d lai de d part volontaire est pr vu pour le retour des familles avec enfants dans le but de garantir une perturbation minimale de la situation des enfants Dans l attente de leur retour les enfants ont acc s l ducation ainsi qu aux services de sant et d h bergement L unit familiale est pr serv e tout au long des diff rentes tapes de la proc dure de retour La r tention Des alternatives la r tention existent et elles sont pleinement prises en consid ration dans chaque cas avant qu une d cision de r tention ne soit adopt e Les mesures de r tention ne sont appliqu es qu en dernier ressort et pour des p riodes aussi courtes que possible et elles sont r vis es de mani re p riodique Les enfants ont acc s des conseils juridiques et d autres intervenants et ils ont la possibilit de faire appel de la d cision de r tention Les conditions de r tention sont adapt es aux familles avec enfants Les enfants non accompagn s ne sont pas retenus dans des centres pour adultes Le
18. valuation visant d terminer si le retour volontaire va dans le sens de l int r t sup rieur de l enfant a t r alis e avec la participation de l ensemble des intervenants pertinents dont notamment ceux sp cialis s dans le bien tre et la protection de l enfance 2 L assistance aux enfants non accompagn s et s par s pr alablement l adoption d une d cision de retour 2 1 Il existe des m canismes d identification des enfants s par s de personne qui s occupe d eux db Les obligations l gales internationales Directive retour article 10 1 Directive relative la traite des tres humains article 11 4 Directive relative aux proc dures d asile article 17 CDE articles 11 et 20 Les recommandations officielles Observation g n rale n 6 paragraphe 31 D claration de bonne pratique du SCEP sections D2 et D4 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 5 1 5 8 Recommandations la pr sidence belge de UE de 2010 Indicateurs e La police des fronti res les fonctionnaires charg s de l immigration et le reste des acteurs confront s des enfants qui arrivent ou qui se trouvent sur le territoire de leurs pays doivent b n ficier r guli rement d une formation et se voir remettre des outils et des supports concernant o les circonstances et les comportements susceptibles d indiquer que le demandeur est u
19. 6 1 Si une fois toutes les solutions durables envisag es l option du retour est retenue des informations pertinentes concernant la proc dure de retour sont fournies l enfant concern Les obligations l gales internationales e Directive retour article 12 1 et 12 2 e CDE article 17 Les recommandations officielles Observation g n rale n 6 paragraphe 24 D claration de bonne pratique du SCEP section B5 Conclusions de l ExCom paragraphe h xiv Conclusions du Conseil JAI paragraphe 28 Indicateurs e Lorsque cela s av re n cessaire les familles b n ficient d une assistance tout au long du processus en vue du partage d informations avec leurs enfants e Les informations sont fournies l ensemble des enfants et cela tout au long du processus soit oralement soit par crit Elles sont O O e Les enfants peuvent r guli rement poser des questions et v rifier les informations qui leur ont t donn es e l existe des m canismes permettant de v rifier que lenfant a bien compris les informations fournies par exemple en demandant l enfant de r p ter avec ses propres mots ce que l on vient de lui dire transmises par des sources ind pendantes fournies dans la langue maternelle de l enfant ou si n cessaire par l interm diaire d un interpr te ou dans une langue que l enfant comprend pleinement simples et adapt es au degr de m
20. H European Council _ T Save the Children on Refugees and Exiles tude comparative sur les meilleures pratiques dans le domaine du retour des mineurs HOME 2009 RFXX PR 1002 Commission europ enne Direction g n rale des affaires int rieures DG Home LISTE DE CONTR LE DES BONNES PRATIQUES DANS LE DOMAINE DU RETOUR DES ENFANTS VERS DES PAYS TIERS UN OUTIL DE PLANIFICATION DE LA QUALIT L ATTENTION DES TATS MEMBRES D cembre 2011 Un partenariat strat gique entre le Conseil europ en pour les r fugi s et les exil s et Save the Children Bureau UE Avertissement La pr sente liste de contr le a t dress e dans le cadre des termes de r f rence de l appel d offres lanc par la Direction g n rale des affaires int rieures DG Home de la Commission europ enne intitul tude comparative sur les meilleures pratiques dans le domaine du retour des mineurs HOME 2009 RFXX PR 1002 Elle ne refl te pas forcement les points de vue de ses auteurs ou de la Commission europ enne TABLES DES MATI RES Introduction la liste de contr le A O D Obijet de la liste de contr le Le contexte politique Mode d emploi de la liste de contr le Abr viations utilis es et r f rences La liste de contr le 1 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 2 2 1 2 2 2 3 2 4 La conception de la proc dure de retour les droits de l enfant en g n ral et la protection de l
21. adoption de la d cision de retour l enfant est repr sent par un avocat comp tent sp cialis en droit de l immigration habitu travailler avec des enfants et poss dant des connaissances ou la capacit de les acqu rir sur le pays d origine de l enfant et la protection internationale de l enfance e Une assistance juridique gratuite est mise la disposition des enfants non accompagn s ou s par s ainsi que des familles ou lorsque la situation l exige des enfants accompagn s de leurs familles e Si n cessaire les avocats auront recours des interpr tes ou travailleront avec les tuteurs des enfants afin d informer leurs clients des possibilit s de recours 23 3 4 Les enfants disposent d un recours rapide et efficace pour faire appel de la d cision de retour les concernant et ces recours ont un effet suspensif Les obligations l gales internationales e Directive retour article 13 Indicateurs Il existe une proc dure de recours l encontre des d cisions de retour Les d cisions de retour sont motiv es et notifi es par crit la aux personne s concern e s Elles comportent des informations sur les voies de recours et indiquent les d lais dans lesquels ces derniers doivent tre introduits Les enfants sont inform s de ces proc dures avec une mention particuli re des d lais de pr sentation des recours lls sont assist s par exemple d un avocat ou d un tuteur
22. antes ainsi qu en d velopper de nouvelles L inventaire des pratiques notables permettra aux tats membres de tirer profit de leurs exp riences respectives et cela dans un but d am lioration de leurs pratiques Envisager le processus dans son ensemble La liste de contr le pr sente la caract ristique importante de permettre aux intervenants concern s d envisager le processus dans son ensemble plut t que d en aborder des l ments isol s Cette approche s av re essentielle pour la mise en place de proc dures efficaces et appropri es par rapport la situation des enfants Faciliter la coop ration entre les diff rents intervenants Les proc dures aff rentes au retour se caract risent notamment par le fait que toute une s rie d intervenants se trouvent impliqu s dans la situation de l enfant Ils ont des missions diff rentes et visent atteindre des objectifs divers que ce soit le contr le de l immigration ou la protection de l enfance susceptibles ou non de co ncider en fonction des cas individuels La pr sente liste de contr le devrait faciliter la coop ration entre ces intervenants en apportant un cadre commun pour envisager ensemble la situation de l enfant et son int r t sup rieur La liste de contr le et l inventaire des pratiques notables s appuient sur des crit res tir s des bonnes pratiques lesquels mettent l accent sur certains des int r ts communs des diff rentes parties prenantes
23. anties particuli res doivent tre pr vues afin de s assurer que les points de vue et opinions de l enfant soient pris en consid ration Les obligations l gales internationales e Directive relative la traite des tres humains article 14 CDE article 12 Les recommandations officielles Observation g n rale n 6 paragraphes 25 et 84 Observation g n rale n 12 paragraphes 2 et 70 D claration de bonne pratique du SCEP section B4 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 5 14 et 5 15 Principes directeurs du HCR sur les demandes d asile d enfants par 70 et 71 Conclusions de l ExCom paragraphe b iv Indicateurs e doit exister une obligation d expliquer les choix envisageables l enfant et de fournir ce dernier des informations sur la situation d une mani re susceptible de lui permettre de les comprendre e Dans le cadre du processus de prise de d cision les avocats de l enfant et les d cideurs doivent tre tenus de s enqu rir du point de vue de ce dernier par le biais de moyens appropri s Les avis de l enfant doivent tre pleinement pris en consid ration eu gard son ge et son degr de maturit e Les entretiens les rendez vous les r unions et les changes concernant la volont et les sentiments de l enfant doivent se tenir dans la langue de l enfant et tre men s dans des lieux adapt s en tenant compte de la sensibili
24. aturit de lenfant fournies dans un environnement non mena ant par exemple dans un centre communautaire ou sur le lieu d habitation de l enfant 31 6 211 existe un plan d assistance au profit des enfants en vue de leur r int gration apr s leur retour Les obligations l gales internationales Directive retour article 10 2 CDE articles 24 27 29 31 et 39 Les recommandations officielles Indicateurs D claration de bonne pratique du SCEP section D15 3 Conclusions de l ExCom paragraphe h xiv Un plan de r int gration a t mis en place Il porte sur la scolarisation la formation et les opportunit s d emploi ainsi que sur l acc s des soins m dicaux un logement et une prise en charge et une protection appropri s ou encore sur la r introduction de l enfant au sein de la communaut Une valuation a t effectu e concernant l apport d un soutien financier n cessaire l enfant et aux familles avec enfants en vue de leur r insertion dans leur communaut Les familles des enfants non accompagn s sont impliqu es et communiquent r guli rement avec les enfants et les personnes qui en ont la charge 32 6 3 Les pratiques d loignement des enfants sont ad quates proportionn es Les obligations l gales internationales e Directive retour article 8 4 Les recommandations officielles Indicateurs e Observation g
25. enfant Les dispositions nationales relatives la protection de l enfance s appliquent aux enfants qui font l objet d une proc dure de retour et les proc dures appropri es de protection de l enfance sont suivies si n cessaire Il existe des m canismes d identification des enfants susceptibles d tre victimes de la traite des tres humains ou qui risquent d tre expos s des abus l exploitation au d faut de soins ou de la violence Dans le cadre de la mise en place d une proc dure de retour des garanties particuli res doivent tre pr vues tout au long du processus afin de s assurer que l int r t sup rieur de l enfant soit la pr occupation primordiale et qu il soit respect d un bout l autre de la proc dure Dans le cadre de la mise en place d une proc dure de retour des garanties particuli res doivent tre pr vues afin de s assurer que les points de vue et opinions de l enfant soient pris en consid ration Pr alablement l adoption de toute d cision de retour et proc dure y aff rente la possibilit d un retour volontaire doit tre tudi e avec les familles avec enfants en tenant d ment compte de l int r t sup rieur de ces derniers et en les consultant de mani re ad quate L assistance aux enfants non accompagn s et s par s pr alablement l adoption d une d cision de retour Il existe des m canismes d identification des enfants s par s de la personne qu
26. fant Les vuln rabilit s propres aux filles sont prises en consid ration et le suivi tient particuli rement compte de la situation de ces derni res en faisant preuve de vigilance par rapport l exploitation li e au genre 36
27. i s occupe d eux Pr alablement l adoption de toute d cision de retour et la proc dure y aff rente les enfants non accompagn s ou s par s doivent b n ficier d une protection et d une assistance particuli res dans le but de s assurer que les d cisions prises tiennent compte avant tout de leur int r t sup rieur Il existe des proc dures visant r tablir les liens familiaux au profit des enfants non accompagn s ou s par s si cela est demand par l enfant ou par son tuteur La demande doit se faire en tenant compte de l int r t sup rieur de l enfant et de la s curit des membres de sa famille Une proc dure officielle de d termination de l int r t sup rieur de l enfant non accompagn ou s par a t mise en uvre afin de trouver une solution durable pour ce dernier 3 2 3 3 3 4 4 4 1 4 2 4 3 5 2 5 8 5 4 6 6 1 6 2 6 3 6 4 Les proc dures d cisionnelles Les proc dures d cisionnelles concernant le retour tiennent compte de mani re sp cifique de la situation des enfants y compris de ceux accompagn s de leurs familles Des informations ont t collect es qui permettent de garantir que l enfant ne sera pas expos un risque de danger de refoulement ou d tre nouveau victime de la traite des tres humains ou d exploitation apr s son retour Des avocats dot s d une expertise particuli re sont d sign s pour repr
28. l enfant Des mesures ont t adopt es afin de s assurer de la pertinence en termes de s curit de r aliser une recherche de la famille et que nul risque ne peut d couler pour cette derni re des recherches men es L enqu te de recherche de la famille est men e par un organisme ind pendant exp riment en la mati re Des m thodes respectueuses de la sensibilit de l enfant et appropri es sont utilis es afin de collecter les informations n cessaires pour la r alisation des recherches Les droits de l enfant la confidentialit et la vie priv e sont respect s Il existe un soutien visant r tablir le contact de l enfant avec sa famille lorsque cela s av re possible et est estim opportun y compris l assistance d un tuteur si n cessaire afin d aider la famille comprendre la situation de l enfant Un conseil est fourni en vue d assister l enfant et sa famille dans la reprise de leurs rapports r m r pe r Py AA 5 2 4 Une proc dure officielle de d termination de l int r t sup rieur de l enfant non accompagn ou s par a t mise en uvre afin de trouver une solution durable pour l enfant JL Les obligations l gales internationales e Directive retour point 22 du pr ambule et articles 5 a et 10 2 e Directive relative la traite des tres humains articles 13 1 et 16 2 e CDE article 3 1 2 Les recommandations officielles Observation g n ra
29. le n 12 paragraphes 2 et 70 Indicateurs Il doit exister une obligation de mise disposition d informations au profit des personnes objets d une proc dure de retour Lesdites informations doivent porter notamment sur la mani re dont l int r t sup rieur de l enfant doit tre identifi et pris en compte dans le cadre du processus Il est exig express ment que les proc dures de prise de d cision et de retour prennent en consid ration l int r t sup rieur de l enfant d une mani re plus g n rale voir point 3 1 ci dessous Lorsque l enfant se trouve avec sa famille il doit syst matiquement tre tenu compte de son int r t sup rieur quelle que soit la situation de ses parents Ledit int r t sup rieur devra participer la d cision d ensemble concernant la famille ainsi qu aux d cisions individuelles relatives aux membres de cette derni re S agissant des enfants non accompagn s il conviendra de d terminer leur int r t sup rieur voir point 2 4 ci dessous Tous les intervenants et d cideurs impliqu s dans la situation des enfants connaissent l ensemble des consid rations l gales n cessaires et les proc dures relatives au retour des enfants et ont t d ment form s en la mati re Ils disposent des comp tences requises pour remplir leurs fonctions en ce qui concerne le retour des enfants 1 4 Dans le cadre de la mise en place d une proc dure de retour des gar
30. le n 6 paragraphes 19 22 27 84 92 et 93 Principes directeurs du Conseil de l Europe sur le retour forc n 11 D claration de bonne pratique du SCEP sections B1 D9 1 et D15 3 Principes directeurs en mati re de DIS du HCR pages 23 26 70 et 72 et annexe 9 bient t compl t s par des nouveaux Principes directeurs en mati re de DIS l attention des pays industrialis s Conclusions de l ExCom paragraphes gli et h xv Indicateurs e l existe une proc dure officielle visant d terminer l int r t sup rieur de l enfant qui d bouche sur une d cision ou sert de base aux d cisions relatives aux impacts e Une approche holistique et multidisciplinaire est appliqu e avec une consultation de l ensemble des acteurs pertinents impliqu s dans la situation de l enfant e On dispose d informations concernant la situation actuelle de l enfant et les circonstances pertinentes dans son pays d origine voir section 3 ci dessous e La d termination de l int r t sup rieur identifie les options disponibles lesquelles peuvent inclure titre non limitatif o la remise la famille un tuteur d sign ou une structure d accueil appropri e dans le pays d origine de l enfant o le regroupement familial dans un autre pays o l int gration dans l tat membre dans lequel vit l enfant e Si le regroupement familial a t envisag une valuation de la famille a t effectu e par un organi
31. les avec enfants sont inform es par crit de la possibilit de solliciter un d lai de d part volontaire d une dur e appropri e e _L octroi du d lai de d part volontaire est notifi la famille par crit e La dur e du d lai de d part volontaire ou la possibilit de prorogation de ce dernier est suffisante pour permettre aux enfants o de passer leurs examens scolaires ou de compl ter d autres tapes scolaires comme par exemple la fin du semestre ou de l ann e scolaire o de recevoir un traitement m dical ou d autres soins n cessaires court terme ou dont ils ne pourront plus b n ficier apr s leur retour o de se procurer l ensemble des documents n cessaires tels que des actes de naissance ou des dossiers scolaires ou de sant 25 4 2 Dans l attente de leur retour les enfants ont acc s l ducation ainsi qu aux services de sant et d h bergement Les obligations l gales internationales e Directive retour article 14 1 b c et d e Directive relative la traite des tres humains article 14 1 e CDE articles 24 26 28 et 31 Les recommandations officielles Observation g n rale n 6 paragraphes 40 41 44 46 et 49 D claration de bonne pratique du PESE sections D8 1 D8 4 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 7 2 7 9 et 7 11 7 13 Indicateurs e Les services mis la disposition de l enfant et la routine quotidien
32. n ral les politiques et les pratiques relatives aux enfants doivent tre non discriminatoires conform ment aux dispositions de la Convention relative aux droits de l enfant des Nations Unies ci apr s la CDE Cette liste de contr le identifie les diff rentes tapes associ es la d cision et la proc dure de retour dans le respect des dispositions de la directive retour Elle tient compte des obligations pr vues tant par le droit de l UE que par le droit international Par ailleurs elle prend en consid ration la nouvelle jurisprudence tant sur le plan national qu au niveau de la Cour europ enne des droits de l homme et de la Cour de justice de l Union europ enne Des indicateurs pratiques sont propos s pour la mise en place de bonnes pratiques sur la base de l inventaire des pratiques notables Cette liste de contr le a vocation servir de r f rence principale pour les tats membres afin de permettre ces derniers d uvrer en vue de l adoption de bonnes proc dures et pratiques de retour des enfants dans des pays tiers Il est sugg r que la liste de contr le fasse l objet d une r vision p riodique de la part de la Commission afin de refl ter les volutions pertinentes des pratiques 2 Le contexte politique Les tats membres sont en droit de d terminer quels ressortissants de pays tiers peuvent entrer sur leur territoire et y s journer ainsi que par voie de cons quence d adopter une
33. n enfant o la communication et les entretiens avec des enfants o le principe d application du b n fice du doute lorsque la personne est susceptible d tre un enfant non accompagn ou s par o les moyens disposition pour entamer une proc dure officielle d identification avec l application des garanties ad quates e l existe des m canismes visant garantir que tous les enfants soient adress s des organismes appropri s sp cialis s dans le bien tre de l enfance lesquels leur apporteront les soins et la protection n cessaires e En cas de doute quant l ge de l enfant ou aux droits de l adulte qui l accompagne envers lui il existe des proc dures appropri es d identification en vue de l valuation de l ge et le contr le des adultes qui accompagnent l enfant 2 2 Pr alablement l adoption de toute d cision de retour et la proc dure y aff rente les enfants non accompagn s ou s par s b n ficient d une protection et d une assistance particuli res dans le but de s assurer que les d cisions prises tiennent compte avant tout de leur int r t sup rieur Les obligations l gales internationales e Directive retour article 10 1 e Directive relative la traite des tres humains articles 13 14 1 14 2 et 16 3 e CDE articles 3 12 18 1 2 et 20 1 Les recommandations officielles Observation g n rale n 6 paragraphes 33 38 et 95 D
34. ne sont pr serv s y compris o la fr quentation de l tablissement d enseignement afin de terminer le semestre l ann e scolaire et passer les examens o la permanence dans l h bergement actuel o l acc s aux services de sant o l acc s aux loisirs 4 3 L unit familiale est pr serv e tout au long des diff rentes tapes de la proc dure de retour Les obligations l gales internationales e Directive retour article 14 1 a e CDE articles 9 et 18 Indicateurs e Les enfants ne sont pas s par s de leur famille sauf si cela va dans le sens de leur int r t sup rieur comme par exemple si l enfant fait l objet d abus de la part d un membre de sa famille e Toute d cision de r tention d un membre de la famille tient compte de l int r t sup rieur de l enfant concern et la s paration est vit e e Les alternatives la r tention sont envisag es voir 5 1 ci dessous e Lorsqu un des parents est mis en r tention des rencontres entre ce dernier et l enfant sont organis es dans un lieu adapt qui ne fera pas peur l enfant et qui ne le perturbera pas 5 La r tention 5 1 Des alternatives la r tention existent et elles sont pleinement prises e consid ration dans chaque cas avant qu une d cision de r tention ne soit adopt e E Les obligations l gales internationales e Directive retour point 16 du pr ambule et article 15 1 e CDE
35. nsfert de la responsabilit et de la garde de l enfant Les obligations l gales internationales e Directive retour article 10 2 e CDE articles 11 et 18 Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphe 85 e Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 9 4 e D claration de bonne pratique du SCEP section D15 6 Indicateurs e Il existe des proc dures officielles pour le transfert des responsabilit s de prise en charge et de la garde sur l enfant e L ensemble des intervenants concern s par le retour connaissent ce type de proc dure e La personne ou l organisme qui prend en charge le enfant sera inform e l avance de l arriv e de l enfant et se verra accorder un d lai suffisant pour se pr parer assumer ses responsabilit s de prise en charge et de garde de ce dernier e La personne ou l organisme laquelle auquel la responsabilit de la garde sur l enfant est transf r e a t identifi e et a fait l objet d une enqu te approfondie et les proc dures mises en uvre ont permis d tablir que l enfant sera correctement pris en charge et trait sous leur garde 34 7 2 Il existe un soutien ad quat la r int gration pour les enfants rapatri s Les obligations l gales internationales e Directive retour article 10 2 e Convention du Conseil de l Europe sur la traite article 16 5 Indicateur
36. nt un risque de torture d atteinte grave de pers cution de traite des tres humains ou d exposition l exploitation ou des violations de ses droits ou d autres traitements inhumains ou d gradants en cas de retour dans son pays d origine e Une valuation de la situation de la famille a t effectu e y compris en ce qui concerne ses finances et l existence de dettes vis vis de passeurs ou de trafiquants d tres humains afin de s assurer que le retour n est pas dangereux pour l enfant 22 3 3 Des avocats dot s d une expertise particuli re sont d sign s pou repr senter les enfants accompagn s de leurs familles et les enfants non accompagn s tout au long de la proc dure de prise de d cision et des proc dures de recours opportunes x L N Les obligations l gales internationales e Directive retour point 11 du pr ambule et article 13 3 et 13 4 e Directive relative la traite des tres humains point 19 du pr ambule e CDE articles 12 et 22 Les recommandations officielles Observation g n rale n 6 paragraphe 69 Observation g n rale n 12 paragraphe 36 D claration de bonne pratique SCEP section D10 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 4 2 et 8 3 Principes directeurs du HCR sur les demandes d asile d enfants paragraphe 69 Conclusions de l ExCom paragraphe b iv Indicateurs e Pr alablement l
37. odalit s d valuation de la situation et des circonstances dans l tat membre concern et dans le pays d origine ainsi que de l int r t sup rieur de l enfant C est ainsi par exemple que pour ce qui est des enfants non accompagn s les tats membres rencontrent souvent des difficult s dans la recherche des familles et l valuation de la situation de ces derni res Des probl mes peuvent aussi Communication de la Commission au Parlement europ en et au Conseil Plan d action pour les mineurs non accompagn s 2010 2014 SEC 2010 534 3 Directive 2011 36 UE du Parlement europ en et du Conseil du 5 avril 2011 concernant la pr vention de la traite des tres humains et la lutte contre ce ph nom ne ainsi que la protection des victimes et rempla ant la d cision cadre 2002 629 JAI du Conseil appara tre dans le cadre des contacts transnationaux avec les intervenants des pays tiers qui doivent participer l valuation ou la mise en uvre des retours C est ainsi par cons quent que dans certains pays les enfants non accompagn s ne font pas l objet d une d cision de retour avant leurs 18 ans Les retours s effectuent alors dans le cadre de programmes de retour volontaire plut t que suite la tenue d une proc dure officielle D autres pays ont d velopp des pratiques susceptibles de permettre le retour des enfants mais celles ci sont pour la plupart toujours en cours de mise en place de sorte qu il
38. onnaires d immigration et le reste des intervenants confront s aux arriv es ou la pr sence d enfants en provenance de pays tiers dans leurs pays doivent se voir remettre des outils et b n ficier d une formation appropri e afin d tre en mesure d identifier les enfants en situation de risque e Les tats membres d veloppent une bo te outils de profils et d indicateurs afin d aider les fonctionnaires identifier les enfants en situation de risque y compris de traite des tres humains e l existe des m canismes permettant de s assurer que tous les enfants en situation de risque soient adress s aux organismes sp cialis s appropri s de protection de l enfance pour qu ils puissent b n ficier de la prise en charge et de la protection de ces derniers 1 3 Dans le cadre de la mise en place d une proc dure de retour des garanties particuli res doivent tre pr vues tout au long du processus afin de s assurer que l int r t sup rieur de l enfant soit la pr occupation primordiale et qu il soit respect d un bout l autre de la proc dure Les obligations l gales internationales e Directive retour article 5 points 4 et 22 du pr ambule e Directive relative la traite des tres humains point 8 du pr ambule et article 13 1 e CDE articles 3 et 6 Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphes 26 et 27 e Observation g n ra
39. pr tes oest en mesure de s assurer la participation n cessaire d autres intervenants dont des interpr tes et des m diateurs culturels e Le tuteur est pleinement consult par le reste des intervenants et son avis est pris en consid ration l ensemble des stades de la proc dure de retour e L enfant b n ficie d une assistance juridique dans le cadre de toute proc dure le concernant ll existe des proc dures visant amener l enfant envisager son avenir Ces connaissances peuvent tre acquises suite sa d signation dans le cadre d une formation 2 3 Il existe des proc dures visant r tablir les liens familiaux au profit des enfants non accompagn s ou s par s si cela est demand par l enfant ou par son tuteur La demande doit se faire en tenant compte de l int r t sup rieur de l enfant et de la s curit des membres de sa famille Les obligations l gales internationales e Directive relative l accueil des demandeurs d asile article 19 3 e CDE article 10 Les recommandations officielles Indicateurs Observation g n rale n 6 paragraphes 80 81 et 82 D claration de bonne pratique du SCEP section D7 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphe 10 5 Principes directeurs du HCR sur les demandes d asile d enfants paragraphe 68 L enfant ou son tuteur ont sollicit la r alisation de recherches de la famille de
40. processus de retour Si une fois toutes les solutions durables envisag es l option de retour est retenue des informations pertinentes concernant la proc dure de retour sont fournies l enfant concern Il existe un plan d assistance au profit des enfants en vue de leur r int gration apr s leur retour Les pratiques d loignement des enfants sont ad quates et proportionn es Il existe des m canismes qui permettent que les enfants non accompagn s et s par s soient escort s pendant leur voyage de retour 7 L arriv e dans le pays de retour et la phase post rieure au retour 7 1 7 2 7 8 Il existe des proc dures officielles de transfert de la responsabilit et de la garde de l enfant Il existe un soutien ad quat la r int gration pour les enfants rapatri s Il existe des proc dures officielles de suivi des suites et des impacts du retour pour les enfants dans les pays de retour A INTRODUCTION LA LISTE DE CONTR LE 1 Objet de la liste de contr le La pr sente liste de contr le a pour objet d aider les tats membres mettre en place des bonnes pratiques en mati re de retour des enfants vers des pays tiers Elle aborde la situation tant des enfants accompagn s de leurs familles que des enfants s par s ou non accompagn s Dans les cas o certaines sections de la liste de contr le sont plus pertinentes pour les enfants non accompagn s ou s par s cela est signal Toutefois en g
41. s e l existe des infrastructures adapt es et bien dot es charg es de la situation des enfants rapatri s e L acc s l ducation la formation et aux opportunit s de travail est assur e Une assistance la r int gration au profit des familles y compris par le biais de services de conseil est fournie e Les personnes charg es sur place de la protection de l enfance sont dispos es apporter leur soutien l enfant et assurer le suivi de la situation de ce dernier 7 3 Il existe des proc dures officielles de suivi des suites et des impacts retour pour les enfants dans les pays de retour D claration de bonne pratique du SCEP section D15 5 Les recommandations officielles Indicateurs e Des intervenants exp riment s assurent un suivi dans le pays de retour afin de garantir que ce qui a t convenu dans le cadre du plan de r int gration soit respect e La proc dure de suivi comporte des contacts directs de la part des personnes qui en sont charg es avec l enfant et la famille de ce dernier e Une liste de contr le pour le suivi a t tablie Elle identifie Indicateurs pertinents dont des indicateurs en mati re d enregistrement ou de reconnaissance de l tat civil d h bergement d ducation d emploi de soins m dicaux de r int gration au sein de la famille et de la communaut et d valuation de la s curit et de l tat de sant de l en
42. sme charg de l enfance sp cialis pour s assurer que les personnes auxquelles la garde de l enfant serait confi e ne porteront pas pr judice 5 La d termination de l int r t sup rieur de l enfant DIS d crit le processus formel assorti des garanties de proc dure strictes qui d terminera l int r t sup rieur de l enfant lorsqu une d cision particuli rement importante pour l enfant sera prise Ce processus facilitera la participation ad quate de l enfant sans discrimination o les d cideurs ayant l exp rience requise sont impliqu s et o tous les facteurs pertinents sont pes s afin de d terminer la meilleure option Le processus devra galement permettre que les opinions de l enfant soient d ment prises en consid ration eu gard son ge et son degr de maturit Principes directeurs en mati re de DIS de UNHCR 2008 pages 8 et 14 ce dernier De m me les intervenants appropri s ont entretenu des contacts avec la famille de l enfant et sont disposition pour la conseiller pr alablement au retour Lorsque les efforts pour retrouver la famille de l enfant se sont av r s st riles ou si la famille a t retrouv e mais que le regroupement n appara t pas appropri pour le moment le placement sous la garde d un tuteur d sign dans le pays de retour peut galement tre envisag si cela est dans l int r t sup rieur de l enfant L identification d un tuteur ad quat devrait partir
43. t des aires de jeux Les enfants re oivent des repas nutritifs et le r gime alimentaire est appropri leur ge Les lieux dans lesquels les enfants sont retenus sont adapt s de telles fins Les centres utilis s pour la r tention d enfants ont une politique de protection de l enfance et le personnel qui y travaille est form en la mati re ainsi que pour reconna tre les signes qui indiquent qu un enfant fait l objet d abus ou d un risque d abus Les centres sont r glement s et inspect s contr l s par un organisme externe et la protection des enfants doit faire partie int grante des crit res r glementaires L acc s aux soins m dicaux est disponible dans les centres de r tention 29 5 4 Les enfants non accompagn s ne sont pas retenus dans des centres pour adultes Les obligations l gales internationales e Directive retour article 16 8 article 17 4 et 17 5 e CDE article 37 c Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphe 63 e Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphe 7 7 Indicateurs e La r tention des enfants non accompagn s est vit e e Les enfants non accompagn s ne sont jamais log s avec des adultes et les zones communes sont contr l es afin de garantir la s curit des enfants qui peuvent s y trouver e Les conditions sont adapt es aux enfants voir point 5 3 ci dessus 30 6 Le processus de retour
44. t de l enfant Voir galement la section 3 ci dessous 1 5 Pr alablement l adoption de toute d cision de retour et proc dure aff rente la possibilit d un retour volontaire doit tre tudi e avec les familles avec enfants en tenant d ment compte de l int r t sup rieur de ces derniers et en les consultant de mani re ad quate L 7 V Les obligations l gales internationales e CDE articles 3 et 12 Recommandations officielles e D claration de bonne pratique du SCEP section D15 2 Indicateurs e existe des programmes d aide au retour volontaire et la r int gration AVRR de l anglais Assisted Voluntary Return and Reintegration particuli rement adapt s aux besoins des enfants et des familles Des informations sont fournies aux familles quant l existence desdits programmes et notamment sur o les aides financi res o l assistance la r int gration y compris la r int gration des enfants dans des syst mes scolaires ou de formation o les cons quences potentielles de l acceptation ou du refus de participer un programme de RVRA comme par exemple l interdiction de retour ou l obligation de rembourser les d penses aff rentes au programme en cas de retour sur le territoire de l UE Les enfants accompagn s de leurs familles se sont vus accorder la possibilit de participer la prise de d cision concernant le retour volontaire Une
45. tout changement intervenu affectant leur sant physique ou mentale ou leur comportement doivent tre pris en compte dans le cadre de la r vision de la mesure de r tention Cette r vision se penchera sur tout impact pr judiciable sur l enfant d coulant d une s paration d avec ses parents ou des adultes qui en avaient la charge ainsi que sur tout d clin de la sant physique ou mentale de ces derniers 28 5 3 Les conditions de r tention sont adapt es aux familles avec enfants Les obligations l gales internationales e Directive retour point 17 du pr ambule et article 16 3 articles 17 2 17 3 et 17 5 e CDE article 37 c Les recommandations officielles e Observation g n rale n 6 paragraphe 63 e Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 7 7 et 7 8 e Principes directeurs du Conseil de l Europe sur le retour forc Indicateurs Les familles sont retenues dans des lieux s par s de ceux qui h bergent des adultes seuls L unit familiale est pr serv e et les familles sont log es ensemble L h bergement apporte une intimit en ce qui concerne les toilettes les salles de bains et les dortoirs en fonction de l ge ou du sexe Les enfants ont acc s l enseignement et des supports p dagogiques livres papier et mat riel d criture Il y a une possibilit de r cr ation et d exercice en plein air et les enfants ont acc s des jouets e
46. uel des nouvelles tentatives pour retrouver la famille de l enfant seront pr vues et qui s int ressera tant des projets plus long terme pour ce dernier qu ses besoins imm diats Un soutien la r int gration au profit de l enfant est mis disposition tant avant le retour qu au cours de celui ci L avis et les souhaits de l enfant sont d ment pris en compte eu gard son ge et son degr de maturit Le tuteur de l enfant et son repr sentant l gal seront consult s mais ce n est pas eux qu il reviendra de d terminer l int r t sup rieur de l enfant Les intervenants appropri s peuvent inclure des travailleurs sociaux des enseignants et d autres professionnels sp cialis s qui ont apport leur assistance l enfant dans le pays de retour 20 3 1 Les proc dures d cisionnelles concernant le retour tiennent compte de mani re sp cifique de la situation des enfants y compris de ceux accompagn s de leurs familles Les obligations l gales internationales e Directive retour points 6 et 8 du pr ambule e Directive relative la traite des tres humains article 14 2 Les recommandations officielles Observation g n rale n 6 paragraphes 64 66 71 74 et 95 D claration de bonne pratique du SCEP sections D11 et D12 Note du HCR sur les enfants non accompagn s paragraphes 4 2 8 1 8 10 et 9 7 Principes directeurs du HCR sur les demandes
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