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Livre résumé Assises 2009 - FF3S

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1. COURTOIS E CHARVIER K RAYMOND S LERICHE A D RAYMOND LEDUC B Mod le neurophysiologique de la capacit jaculatoire de l homme bless m dullaire Vers un mod le sexologique de r ducation sexuelle Revue sexologique 1997 vol 5 n 1 143 160 CHAN RC How does spinal cord injury affect marital relationship A story from both sides of the couple Disabil Rehabil 2000 22 17 764 75 CHAN RC Stress and coping in spouses of persons with spinal cord injuries Clin Rehabil 2000 14 2 137 44 GIAMI A DE COLOMBY P Relations socio sexuelles des personnes handicap es vivant en ins titution INSERM U 292 Handicaps Incapacit s D pendance Premiers travaux d exploitation de l enqu te HID colloque scientifique Montpellier 30 novembre et ler d cembre 2000 Coordination Christel COLIN et Roselyne KERJOSSE Minist re de l emploi et de la solidarit Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques DREES S rie Etudes n 16 juillet 2001 http www vie publique fr documents vp serieetud16 pdf SIEGRIST D Oser tre femme Handicaps et identit f minine Descl e de Brouwer 2000 154 pages FOUCHARD J L Les institutions et la sexualit de l adulte handicap Les cahiers de l Actif N 268 269 SOULIER B Un amour comme tant d autres Handicaps moteurs et sexualit Editions APF Paris 2001 290 pages COURTOIS F MATHIEU C CHARVIER K et al Sexual rehabi
2. HMC D PRESSION ET TROUBLE DE LA SEXUALIT Organisateur A SEVENE Expert J CHAUMERON Animateurs A CORMAN JR DINTRANS C ESTURGIE G FORMET E TANNEAU Cette formation organis e par la SFSC est financ e par le Fonds d Assurance Formation de la Profession M dicale FAF des m decins lib raux Elle est validante dans le cadre de la FMC OBJECTIFS DE LA FORMATION Objectif primaire am lioration de la pratique individuelle Apprendre aider le patient exprimer d embl e sa plainte dans sa complexit avec la certitude qu elle soit entendue a travers tous ses aspects organiques psychiques et sexuels D pister les troubles sexuels secondaires la d pression ou l origine de la d pression Apprendre bien conna tre les diff rentes classes d antid presseurs avec leurs effets secondaires sur la sexualit Objectif secondaire optimiser les ressources de sant Limiter la prescription des antid presseurs Utiliser en premi re intention des m dicaments ayant peu ou pas d impact n gatif sur la sexualit viter le vagabondage m dical en maintenant le patient dans la structure du r seau de soins Au terme de l action les participants devront avoir acquis les comp tences et les savoir faire suivants Etre suffisamment l aise avec la sexualit pour pouvoir interroger le patient la patiente sur sa vie sexuelle nt grer la notion que la bonne sant g n ra
3. pas satisfaite Facteurs frustration douleur inconfort pas concern e impact n gatif sur la relation Facteurs perte d intimit peur des relations sexuelles interrup tions dans les relations peur du rejet Employ e Exemples vitement massage d sir sexuel diminu Facteurs m nopause ge hyst rectomie peur des odeurs et ou de l incontinence perte de confiance embarras augmentation du temps n ces saire pour l excitation Facteurs peur de l incontinence impossibilit de se relaxer et inter ruption pour aller la salle de bain ou uriner pas concern e e Capable d atteindre l orgasme mais ne l autorise pas forc ment Facteurs mesure pr ventive pour viter les fuites impossibilit de se relaxer et presser son partenaire d arriver l orgasme avant la fuite pas satisfaite Facteurs perte de l orgasme insatisfaction du partenaire perte de confiance en soi et baisse de l image Facteurs sentiment d une perte de sexualit de f minit d tre moins d sirable Impact variable sur la relation Facteurs acceptation du pro bl me par le partenaire nature accommodante du partenaire peur du rejet par un nouveau partenaire Employ e Exemples masturbation douche avant les rapports rapports sous la douche serviettes de toilettes dans le lit 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 2
4. 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 28 SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES LANGAGE CORPOREL ET INTIMIT Martine POTENTIER 68 Bd S bastopol 75003 Paris 176 cours Lieutaud 13006 Marseille martinepotentier free fr Nous allons parler de l intimit et de ses signes qui sont des guides pour le partenaire rotique mais aussi puisque nos patients ont failli dans cette habilet par quel moyen leur donner des cl s pour qu ils retrouvent le chemin tant esp r Il est noter d j qu il n est pas inutile la plupart du temps de se rappeler que le corps parle par tous ses pores et qu il n y a qu voir et sentir Quels sont les signes du d sir naissant vus de l ext rieur Dans la distance la couleur de la peau les pupilles dilat es les l vres entrouvertes la respiration amplifi e les mouvements du corps qui s harmonisent tout cet ensemble motionnel est palpable Dans la relation sexuelle avec l rotisation et l excitation quels sont les signes de l ouverture l autre Le regard se modifie les l vres de la bouche se gonflent la salivation est plus importante les l vres du sexe de la femme sont en rection et s ouvrent on peut alors comparer l rection de l homme comme une ouverture aussi l coulement vaginal clair au d part devient plus visqueux et prostatique la respiration amplifi e est voluptueuse le c ur
5. Jo lle MIGNOT 47 rue des Acacias 75017 Paris Responsable du DIU de sexologie Paris 13 Bobigny joelle mignot wanadoo fr L hypnose ricksonnienne d aujourd hui est un outil particuli rement pertinent dans le traitement des troubles sexuels qu ils soient f minins ou masculins Son utilisation en th rapie de couple a t jusqu ici peu d crite et les tudes sur ce sujet sont pratiquement inexistantes l essentiel des travaux exp rimentaux se basant sur l hypnotisabilit et la douleur L objectif de cette pr sentation est de faire le point sur les axes essentiels qui se d gagent de exp rience des th rapeutes qui se sont exprim s sur ce sujet et de ma pratique clinique la fois d hypno th rapeute et de sexologue dans la prise en charge des couples ceci la lumi re et gr ce aux tra vaux d Erickson et de ses successeurs Cet expos ax sur la pratique se d clinera en trois parties avec un support PPT 1 Qu est ce que l hypnose ricksonnienne Diff rences avec l hypnose classique D finitions et id es re ues Etat outil et ou m thode L tat hypnotique un tat physiologique et une ouverture du champ de conscience Le processus hypnotique l coute hypnotique l hypnose th rapeutique Les grands auteurs d hier et d aujourd hui qui ont travaill sur l approche hypnotique dans le couple 2 Pourquoi proposer l hypnose un couple Quelles sont les conditions de son utilisation Co
6. Si je suis une femme je ne serais plus dans l effroi d une p n tration qui m est impossible Dans les 2 cas je vivrais avec s r nit le moment o j irais me coucher Je n aurai pas toutes les contraintes d un partage de mon intimit Je saurais vivre enfin une sexualit libre panouie Je ne supporte pas ce qu il est mais s il n tait pas ce qu il est s il tait autre je n aurais aucune rai son d tre l en couple avec lui d tre avec elle Et pourtant je suis l nous sommes l en couple en th rapie de couple Les troubles de la vie sexuelle concernent l interaction de la dyade ils traduisent souvent un conflit inconscient du lien d alliance fondateur du couple Comment couter l un et l autre dans la simultan it de l instant non pas tant comme la somme des deux psych s individuelles mais comme un ensemble une parole couple un sc nario du Moi couple Nous coutons le couple comme l interpr te d un concert dont la partition est fond e sur une trame inconsciente qui se reconstruit avec notre pr sence Comment dansent les fantasmes A partir de situations de consultations simul es nous explorerons la sp cificit de l approche th rapeutique psychanalytique de couple comme un espace de cr ation L dans le d cor de la th rapie se rejoue l enjeu g n alogique paradoxal de la sc ne fondatrice du pacte d alliance conjugal L objectif de cet atelier est d aider des consultants en
7. The heart and soul of change What works in therapy pp 1 32 Washington D C American Psychological Association Jacobson N S Schmaling IC B amp Holtzworth Munroe A 1987 Component analysis of behavioral marital therapy Twoyear follow up and prediction of relapse Journal of Marital and Family Therapy 13 187 195 e IONESCU S L valuation des psychoth rapies in Nathan T Blanchet A Ionescu S Zajde N Psychoth rapies Paris ditions Odile Jacob 1998 p 165 222 KAPLAN H S La Nouvelle Th rapie sexuelle Paris Buchet Chastel 1979 KARASU T B 1986 The specificity versus nonspecificity dilemma Toward identifying thera peutic change agents American Journal of Psychiatry 143 687 695 KLOTZ T MATHERS M KLOTZ R F SOMMER Why do patients with erectile dysfunction abandon effective therapy with sildenafil Viagra International Journal of Impotence Research 2005 17 2 4 LAMBERT M J 1992 Psychotherapy outcome research Implications for integrative and eclec tic therapists In J C Norcross amp M R Goldfried Eds Handbook of psychotherapy integration pp 94 129 New York Basic LAMBERT M J amp BERGIN A E 1994 The effectiveness of psychotherapy In A E Bergin amp S L Garfield Eds Handbook of psychotherapy and behavior change 4th ed pp 143 189 New York Wiley LEBOW J 1997 The integrative revolution in couple and family thera
8. essais pratiques r alis s dans des conditions naturelles partir de larges cohortes de patients Critique des buts des sexoth rapies 1 Souligne et met en valeur la performance plut t que la signification personnelle et l exp rience ainsi le succ s est mesur en terme objectif de comportement et d indicateurs physiologiques La M decine bas sur des preuves accentue ce ph nom ne la d finition de la masculinit centr e sur l id e que la masculinit se mesure la qualit de la derni re rection peut augmenter la DS 7 Le probl me vient de ce qu il faut faire la part de ce qui est de la plainte du couple en tenant compte de son mode de fonctionnement a deux et pas seulement la performance mesurable Il y a un glissement actuel de la prise en compte premi re de la satisfaction pour l un de la perfor mance de l autre est ce identique a la satis faction de la vie sexuelle et du bonheur du couple 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 2 Par rapport a d autres formes de prise en charge o la composante psychologique est pr sente les sexoth rapies paraissent avoir l avantage de la clart de leur buts avoir un orgasme ou une rection diff rent de d pression ou anxi t Ce qui implique une d finition du probl me apparent facile il faut rem dier la performance mais il est plus difficile de distinguer entre
9. l aise dans les diff rentes situations 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 211 REP RES BIBLIOGRAPHIQUES BANCROFT J JANSSEN E STRONG D CARNES L VUKADINOVIC Z amp LONG J S 2003 The relationship between mood and sexuality in heterosexual men Archives of Sexual Behavior 32 217 230 BEACH S R H SANDEEN E E amp O LEARY K D 1990 Depression in marriage A model for etiology and treatment New York Guilford Press BECK A T WARD C MENDELSON M MOCK J amp ERBAUGH J 1961 An inventory for measuring depression Archives of General Psychiatry 4 53 63 Guy BODENMANN Thomas LEDERMANN Depressed Mood and Sexual Fonctioning International Journal of Sexual Health Vol 19 Number 4 2007 5P page 63473 COYNE J C 1976 Toward an interactional description of depression Psychiatry 39 28 40 FINCHAM ED BEACH S R H HAROLD G T amp OSBOURNE L N 1997 Marital satis faction and depression Longitudinal relationships for husbands and wives Psychological Science 3 351 357 FROLICH P amp MESTON C 2003 Sexual functioning and self reported depressive symptoms among college women Journal of Sex Research 39 321 325 GARVEY M J 1985 Decreased libido in depression Medical Aspects of Human Sexuality 19 30 34 HAHLWEG K 1996 Fragebogen zur Parnerschaftsdiagnostik
10. la place du sympt me sexuel dans l conomie relationnelle du couple le temps du couple dans ses capacit s la flexibilit et l adaptabilit le comportement sexuel du couple entre rigidit et permissivit d sirs rotisme et imaginaire du couple violence dans le couple de la notion de consentement la prise de conscience du couple comme lieu de passage l acte Nous devons donc essayer de d velopper un mod le de sexoth rapie de couple qui prendrait en charge la plainte sexuelle du couple quel que sot le sympt me clinique en tenant compte des sept th mes cit s Dans un souci de clarification on peut les regrouper en quatre composantes valuer le corps physique et psychique c est dire ce qui renvoie la sant la maladie orga nique psychique la fonctionnalit sexuelle et le comportement sexuel c est dire les apprentissages ro tiques de chacun et du couple au fil du temps et des v nements de la vie le sujet en terme d identit sexuelle masculine ou f minine de capacit l individuation d attentes par rapport l autre et au couple la relation l autre en terme de nature du lien construction du couple communication fonctionnement volution et risque de d rive Ces composantes en interaction permanente sont valuer et donneront les bases du travail th rapeutique pour lequel on peut utiliser diff rents moyens outils th rapeutique
11. partir de l o est patient et ce m me s il y a une impasse ce qui lui permettra lui m me de comprendre qu il faut r ajuster Si l alliance th rapeutique constitue ainsi le pr alable essentiel qui favorise l mergence du change ment assez t t dans la d marche l efficacit de la th rapie implique la capacit du sexologue se faire partenaire du patient ou du couple Dans les sexoth rapie l alliance th rapeutique avec les2 partenaires du couple est galement un l ment fondamental de la prise en charge Donahey et Miller crivent dans leur dans leur article What works in sex therapy a common fac tors perspective si nous combinons les r sultats de recherches sur les facteur extrath rapeutiques et ceux reli s l alliance th rapeutique nous arrivons la conclusion que le succ s de la th rapie 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS d pend de l aide et de la confirmation des ressources du client dans un partenariat fond sur les objectifs et les perceptions du patient III Facteurs reli s aux attentes l espoir et l effet placebo 15 96 Ces facteurs nous ram nent au fait maintenant mieux connu que le processus de l acquisition des probl mes diff re assez radicalement de celui de leur modification ou de leur changement Ainsi faut il chercher davantage comment ca se passe maintenant plut t que comment qa se p
12. son pouse et ils ne formeront plus qu une seule chair Mais le couple fusionnel o l un des deux peut perdre son identit et sa libert peut tre dangereux tre l coute des d sirs de l autre c est plut t s panouir en miroir dans une relation quilibr e Enfin le probl me de tout focaliser sur l entit couple est d oublier l entit femme or son r le dans la DE est souvent majeur parfois comme d clencheur parfois comme victime avec en retour la culpabilit chez son partenaire auto entretenant le sympt me En fait il y a TROIS personnes prendre en compte l homme la femme ET leur couple sans jamais oublier le contexte socio culturel dans lequel ils voluent avec leur histoire personnelle ant rieure l union et l alchimie toujours impr visible de leur r union au quotidien R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES The Merk Manual of diagnosis and therapy 1987 De l identit de l homme XY E BADINTER Odile Jacob PERELMAN M SHABSIGH R SEFTEL A ALTHOF S LOCKHARTD Attitudes of men with Erectile Dysfunction a crosss national survey J Sex Med 2005 2 397 406 HACKETT GH What do patients expect from erectile dysfunction therapy Eur Urol 2002 1 4 11 SPECKENS A Psychosexual functioning of partners of men with presumed non organic erectile dysfunction cause or consequence of the disorder Arch Sex Behav 1995 24 2 157 172 SAND MS FISHER W ROSEN R HEI
13. 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Sexuelle Le couple m et sa sexualit ee prise en charge Sous la pr sidence de Francis Collier Pr sidents d honneur Pierre Costa et Marc Ganem Pr sidente du comit scientifique Mireille Bonierbale i i www assises sexologie com R sum s Liste des participants Liste des exposants TROUBLES DE L RECTION ep xx S i N 1 N E gt ai La bo te de 4 cp existe en 5 10 et 20 mg EVITRA LEVIT Md M j Valent tn La boite de 8 cp existe en 10 et 20 mg N triy rat d LEVITRA x m ici DU segnis pf comprim s Pe dein a EEE H trihydrat Ween LEVITRA 20mg icul s omprim s pellicu j Pir gous forme de chlorhydrate trihydrat LEVITRA 10mg LN ee porte LEVITRA 20 mg gemenge J2 cornes Une gamme compl te pour vos patients Fri Ala date dur mars 2009 DENOMINATION COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Excipients x INDICATIONS THERAPEUTIQUES Traitement de la dysfonction rectile chez l homme adulte La dysfonction rectile correspond l incapacit d obtenir ou de maintenir une rection du p nis suffisante pour une activit sexuelle satisfaisante Une stimulation sexuelle est requise pour que LEVITRA soit efficace LEVITRA nest pas indique chez la femme IBOSOLDGIEEDIMODE D ADMINISTRATION Les patients
14. 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS LAGRANGE Nicole 7 Clos Lebreton 01500 AMBERIEU EN BUGEY FRANCE T l 33 0 4 74 38 43 29 E mail nelagrange orange fr LALANNE Clothilde 10 rue Poinsot 75014 PARIS FRANCE LAMIRAND SCHUELLER Francoise 302 rue Garibaldi 69007 LYON FRANCE T l 33 0 4 78 62 77 21 E mail francoise lamirand wanadoo fr LAMPECCO Elia M dicale de Mont 69 rue Chawia B 5500 DINANT BELGIQUE T l 32 04 76 75 06 41 E mail elia lampecco gmail com LAMY Brigitte 594 rue Charles Feige 74120 MEGEVE FRANCE T l 33 0 4 50 58 74 74 E mail brigitte lamy wanadoo fr LAN ON Christophe CHU Sainte Marguerite Pavillon Solaris 270 boulevard de Sainte Marguerite 13274 MARSEILLE Cedex 9 FRANCE T l 33 0 4 91 74 46 01 Fax 33 0 4 91 74 62 16 E mail clancon mail ap hm fr LANDR C line 5 impasse de la Placette 30840 MEYNES FRANCE E mail celinelandre orange fr LARAVINE Gwladys Centre Hospitalier Gabriel Martin 38 rue Labourdonnais BP 160 97863 SAINT PAUL LA REUNION Cedex FRANCE T l 33 0 2 62 24 36 63 E mail gwladys laravine ch gmartin fr LAROCHE C line R sidence Agathe Appartement 114 170 all e de Li ge 59777 EURALILLE FRANCE E mail celine laroche902 dbmail com LARRE DOUILLARD Catherine 203 avenue Charles de Gaulle 92200 NEUILLY SUR SEINE FRANCE T l 33 0 1 47 45 01 45 Fa
15. 32 avenue Carnot 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 45 72 67 62 Fax 33 0 1 44 09 71 69 E mail marc ganem wanadoo fr GARMAN Waddah Cabinet de Cardiologie 69 avenue Saint Ouen 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 42 28 49 38 Fax 33 0 1 42 28 49 38 E mail waddah garman wanadoo fr GASPARINI Carole Centre M dico Chirurgical du Danube 24 26 cours du Danube 77700 SERRIS FRANCE T l 33 0 1 64 17 12 00 Fax 33 0 1 64 17 12 15 E mail carole gasparini wanadoo fr GASTAUD Olivier Clinique du Parc Imp rial 28 boulevard Tzarewitch 06000 NICE FRANCE 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS GAU Marielle 2220 avenue du P re Soulas 34090 MONTPELLIER FRANCE T l 33 0 4 67 04 05 68 E mail mgau free fr GAUBERT Florence 28 rue Louisa Paulin 81990 CAMBON D ALBI FRANCE T l 33 0 5 63 53 06 82 E mail f baylet club interet fr GAUDAIRE No l 7 rue de Rennes 35650 LE RHEU FRANCE T l 33 0 2 99 60 71 32 Fax 33 0 2 99 60 75 81 E mail docteur noel gaudaire wanadoo fr GAUDEAU Fanny 13 rue du Giroir 86440 MIGNE AUXANCES FRANCE T l 33 0 5 49 51 66 83 E mail bernardgaudeau wanadoo fr GAULARD Maria 16 boulevard des Sports 77700 BAILLY ROMAINVILLIERS FRANCE T l 33 0 1 60 42 99 70 E mail maria gaulard wanadoo fr GAULT Isabelle L Agora d
16. 33 0 5 45 69 66 22 Fax 33 0 5 45 69 66 20 E mail guy devaud wanadoo fr DEVOUGE Serge Cabinet M dical Montjoly Centre Bourg 97354 REMIRE MONTJOLY GUYANE FRANCE T l 33 0 5 94 31 61 14 E mail docbaboune wanadoo fr DEWAELE A no CHRU Lille H pital Jeanne de Flandre 2 avenue Oscar Lambret 59000 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 44 59 62 E mail ainodewaele yahoo fr DIAZ Maria R sidence lle de Jade A11 174 rue le Tintoret 34000 MONTPELLIER FRANCE E mail dailymail marie gmail com DINTRANS Jean Roger Cabinet m dical 16 rue de la Grange Bateli re 75009 PARIS FRANCE T l 33 0 1 42 46 84 65 Fax 33 0 1 47 22 12 61 E mail jean ro din wanadoo fr DOCTA Abel 61 bis rue Joseph Bouliez 59490 SOMAIN FRANCE T l 33 0 3 27 93 26 50 Fax 33 0 3 27 93 26 51 E mail docta abel orange fr DOUGE Claudie 251 route de Villy 74700 SALLANCHES FRANCE E mail claudia douge wanadoo fr DOULIEZ J r my Cadillac 18 rue Sainte Colombe 33000 BORDEAUX FRANCE T l 33 0 5 56 81 21 97 E mail jeremydouliez hotmail com DOYEN Val rie Planning familial Le 37 Rue de S roule 10 B 4800 VERVIERS BELGIQUE T l 32 87 31 62 90 E mail valeriedoyen hotmail com DROUPY St phane Service urologie CHU H pital de Bic tre 78 rue du G n ral Leclerc 94275 LE KREMLIN BICETRE Cedex FRANCE T l 33 0 1 45 21 36 98 Fax 33 0
17. Mod rateurs C CABANIS J CHAUMERON Contraception st rilisation et d sir sexuel amis ou ennemis P LOPES Quand le d sir d enfant est l quelle sexualit pour le couple F COLLIER La grossesse un tsunami pour la sexualit du couple P LEUILLET Passer le cap de la m nopause P MARES 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 133 SESSION DE TRAVAIL CONTRACEPTION ST RILISATION ET D SIR SEXUEL AMIS OU ENNEMIS Patrice LOPES Professeur chef de service de Gyn cologie obst trique et M decine de la reproduction CHU de Nantes patrice lopes chu nantes fr Dalila ALLAOUA Tiphaine DABOUIS Le d sir sexuel est un lan physique conscient qui pousse quelqu un a l acte ou au plaisir sexuel C est aspirer avoir obtenir quelque chose une envie de La sexualit mue par le d sir est limit e par la cons quence procr ative lorsque le d sir d enfant n est pas pr sent La contracep tion a permis une lib ralisation de la sexualit en particulier f minine en dissociant l acte sexuel de l acte procr atif Mais les m thodes contraceptives qui sont multiples sont elles sans cons quences sur le d sir ou le plaisir Les questions se posent donc de savoir si la d marche contraceptive peut tre d l t re pour la sexualit du couple et dans ces conditions quelles sont les explications de ces effets ind s
18. la fin du processus corporel Soit l un des partenaire a besoin de faire un travail personnel voir plus haut soit le couple est envoy pour un travail sp cifique voqu plus haut la plupart du temps parce qu ils ne communiquent plus par et avec leur corps ce qui fait tourner en rond les entretiens avec l autre soignant En premi re intention l entretien pr liminaire a permis de situer qu on n tait pas dans une pro bl matique m dicale ni psychiatrique Le couple sera pris en charge en s ance individuelle apr s un accord contractuel M Potentier Maintenant il faut aussi parler des prises en charges en groupe de couple qui sont la marge des prises en charges th rapeutiques Elles doivent pour un travail solide s inscrire dans le cadre d une prise en charge th rapeutique personnelle qui permet l laboration de ce qui est v cu pendant le groupe L avantage des groupes est de permettre aux partenaires de sortir de l isolement et de comprendre souvent qu ils souffrent plus d une absence de rep res d un vide culturel que d un v ritable pro bl me Ces groupes sont alors un bon contenant pour apprendre poser des questions personnelles qui vont servir aux autres apprendre un v ritable savoir vivre en amour Sexocorporel JY Desjardins la sexualit dans l rotisme et l amour Tantrisme M Ortolan la sant et la sexua lit pour la long vit Taoisme Qi Gong Y R qu na BIBLIO
19. 11 place de la Libert 56100 LORIENT FRANCE T l 33 0 2 97 88 12 40 Fax 33 0 2 97 37 34 42 E mail cmliberte wanadoo fr CELESTINE Alain R sidence Jean Moulin 1 rue Francis Poulenc 94260 FRESNES FRANCE E mail alain celestine orange fr CESPEDES Vincent 59 rue du Faubourg du Temple 75010 PARIS FRANCE E mail v cespedes wanadoo fr CHAABAN Imad 14 place Jean Baptiste Durand 47000 AGEN FRANCE E mail imad chaaban wanadoo fr CHABAN Marie No lle 9 rue L onard Jarraud 16400 LA COURONNE FRANCE T l 33 0 9 77 97 46 49 E mail consultation couple live fr CHABY Lucien 45 rue de Maubeuge 75009 PARIS FRANCE T l 33 0 1 48 78 46 88 Fax 33 0 1 42 80 25 12 E mail lucien chaby free fr CHAN Chun Ngok R sidence L Europe Lotissement 61 12 rue de Sotteville 76100 ROUEN FRANCE T l 33 0 2 35 62 13 41 Fax 33 0 2 35 03 89 50 E mail nchan76 wanadoo fr CHARBONNEL MASSE Anne 3 rue Saint Symphorien 51100 REIMS FRANCE T l 33 0 3 26 35 19 63 Fax 33 0 3 26 50 68 75 E mail dr anne charbonnel masse wanadoo fr CHARDARD Anneke Les Taillades 30120 AULAS FRANCE T l 33 0 4 67 81 82 25 E mail anneke chardard wanadoo fr CHARLON Anne 178 quai Louis Bl riot 75016 PARIS FRANCE T l 33 0 1 42 24 43 65 E mail a charlon laposte net CHARVIER Kathleen Villa 17 131 avenue du G n ral de Gaulle 69300
20. 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS pourrait la divorcer en toute l galit Le clinicien sexologue est constamment confront aux dilemmes dans sa pratique et pour y trouver des solutions il est oblig d inviter les autorit s s engager dans le d bat et se montrer responsables dans ce qui n est que des cons quences de leurs actions mal r fl chis sur les vies des gens ordinaires La population s dentaire de l le de Kish n est que de 23 000 mes alors que chaque an y viennent plus de 900 000 touristes pour se d tendre sur ses sables prendre cong des tensions et passer quel que temps au soleil Les couples viennent en famille ou en amoureux pour quelques journ es Le cli mat et l humidit agr able l architecture moderne et les facilit s touristiques pour les s jours tran quilles et l accessibilit de l le par les voies a rienne et marine font de Kish un paradis au c ur du Golfe Dans l a roport de l le tout nouveau venu sera fourni par une carte de l le et c t de cette carte de l le se trouve l annonce de mon cabinet de sexologue en Anglais et en Persan Les patients sont admis dans la mesure du temps pour des visites d une demi heure Les heures de visite sont de 13 heures 23 heures en fonction des personnes qui ont pris rendez vous dans la matin e Parmi les couples qui sont venus en consultation l ge moyen de mari est 40 4 ans et celui de sa femme est de 34 9 qui repr sentent la diff rence
21. 5 6 16 18 3 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 96 Tableau 2 R sum des essais cliniques de niveau 1 dans les TUBA avec les IPDES d apr s K hler 3 Etude Produit dur e N Inclusion Exclusion Placebo IPSS D PDE I Autres r sultats administration run in vs placebo p McVary Sildenafil 369 Age245 ATCD CP ou suspect symptome Non 6 3vs19 p Pas de change et al 50 100 mg 189 de DE urinaire d autres causes que 0 0001 ment dans Qmax qday 12 wk lt 25 IIEF HBP hypotension retinitite IEF BI IPSS FEdomaine pigmentaire insuffisance moyen QoL IPSS 2 12 hepatique utilisation d inhi score et GAQ biteurs des 5 alpha reductases tous significati dans les 6 mois utilisation vement am lior d un alpha bloquant IPDES I au cours du dernier mois Stief Vardenafil 10 222 Age 45 64 IPSS Contre indications Non 59vs36 p Pas de change etal mg bid 109 212 pas d ATCD Vardenafil blessure spinale 0 0013 ment dans Qmax 8 wk de DE requis prostatite ATCD de st nose ou RPM IIEF retention urinaire cancer de QoL sous sco prostate ou vessie ATCD de res irritatif et cancer avec 3 ans d esp obstructif de I rance de vie utilisation de IPSS tous signi nitrates d androg nes d anti ficativement coagulants traitements de la am lior DE ou alpha bloquants durant l tude McVary Tada
22. 58 par une baisse du volume de l jaculation 88 par un inconfort voir une douleur lors de l jaculation Le cancer de la prostate en devenant le premier cancer de l homme et eu gard aux cons quences sur la sexualit de l homme mais aussi de sa compagne est devenu un vrai probl me de sant publique La commission de 2008 recommande un bilan sexuel avant toute d cision th ra peutique permettant une d cision plus clair e du choix th rapeutique Apr s traitement du cancer une prise en charge pr coce notamment sur la r habilitation rectile est recommand e Diab te et sexualit Le diab te de part sa fr quence est devenu galement un gros probl me de sant publique Maladie aux multiples cons quences physiques la dysfonction rectile DE chez l homme est class e par les diab tiques au 3 rang des complications les plus redout es juste derri re la c cit et l insuffisance r nale La DE est jug e responsable d une importante d gradation de la qualit de vie La r percus sion du diab te sur la sexualit est fonction de la sant sexuelle qui pr existait avant la maladie de la gravit du diab te de la structure du couple et des r els d sirs de rechercher une solution Il appara t donc souhaitable pour notre profession d apporter une information sur l importance de la communication dans le couple et de fournir un sch ma th rapeutique et un suivi personnalis selon les attentes et les motivations du
23. A Hubble B L Duncan amp S D Miller Eds The heart and soul of change What works in therapy pp xvii xx Washington D C American Psychological Association OHANLON W 1994 November December The third wave The Family Therapy Networker 18 18 29 OGLES B M ANDERSON T amp LUNNEN K M 1999 The contribution of models and tech niques to therapeutic efficacy Contradictions between professional trends and clinical research In M A Hubble B L Duncan amp S D Miller Eds The heart and soul of change What works in therapy pp 201 226 Washington D C American Psychological Association ORLINSKY D E GRAWE K amp PARKS B K 1994 Process and outcome in psychotherapy noch einmal In A E Bergin amp S L Garfield Eds Handbook of psychotherapy and behavior change 4th ed pp 270 378 New York Wiley amp Sons Pinsof W M 1995 Integrative pro blem centered therapy New York Basic PALLAS J and al 4 Study Using Viagra in a Mental Health Practice J Sex Marital Ther 2000 26 41 50 RONALD F LEVANT 2005 Presidential Task Force on Evidence Based Practice American Psychological Association July 1 2005 http www apa org practice ebpreport pdf e ROSEN R C LEIBLUM S R The Changing Focus of Sex Therapy in R C Rosen S R Leiblum dir Case Studies in Sex Therapy p 3 17 New York Guilford Press 1995 SCHWARTZ R C 1999 Narrative therapy
24. Cette inqui tude est diverse Sans m sestimer l importance du v cu d une grossesse d sir e ou non c est surtout la peur de l enfant anormal la peur de l accouchement La peur de la femme devant l accouchement est de nature on pourrait dire magique Elle est le fruit d une v ritable impr gnation de son esprit par les tabous et les mythes v ritable intoxication entretenue par toute une tradition crite et orale 4 Le Tu enfanteras dans la douleur est omnipr sent pour certaines femmes Ce mythe de la douleur pendant l accouchement peut tre l origine d ven tuelles difficult s sexuelles secondaires m me parfois bien distance et tout ceci en r sonance au respect ou non de ce mythe bien ancr dans l inconscient collectif f minin Ceci dit si l obst trique moderne est cens e r aliser un accouchement dans les meilleures conditions de s curit on peut se demander si celle n a pas comme lacune de trop m connaitre de trop sous estimer ces diverses r sonances et par la m me de ne pas rassurer suffisamment la femme enceinte Celle ci peut se sentir tiraill e entre 2 pouvoirs qui en s opposant ne laissent que peu de place une initiative personnelle et qui de plus la maintiennent dans une inqui tude pesante voire angoissante Ceci dit la pr paration psycho prophylactique l accouchement repr sente une aide pr cieuse pour la femme pour la soustraire de son isolement et lui permettre
25. FPD Relationship question naire G ttingen Hogrefe LOWENTRITT B H SKAR GN The effects of erectile dysfunction on patient medication compliance AUA 2004 poster 874 traitement antid presseur interrompu pour DE 73 sur 959 patients LYKINS A D JANSSEN E amp GRAHAM C A 2006 The relationship between negative mood and sexuality in heterosexual college women and men The Journal of Sex Research 43 136 143 MCCABE S B amp GOTLIB I H 1993 Interactions of couples with and without a depressed spouse Self report and observations of problem solving situations Journal of Personality and Social Psychology 10 589 599 MCVEY T B 1997 Depression among women with hypoactive sexual desire Orgasm consis tency training and effect on treatment outcome Canadian Journal of Human Sexuality 6 211 220 NICOLOSI A MOREIRA E VILLA M amp GLASSER D B 2004 A population study of the association between sexual function sexual satisfaction and depressive symptoms in men Journal of Affective Disorder 82 235 243 SNYDER D K 1981 Marital satisfaction inventory MSI Manual Los Angeles Western Psychological Services TRUDEL G LANDRY L amp LAROSE Y 1997 Low sexual desire The role of anxiety depres sion and marital adjustment Sexual and Marital Therapy 12 95 99 Etude de la prescription et de la consommation des antid presseurs agmed sant gouv fr pdf 5 5015 pdf Obser
26. FRANCE T l 33 0 1 45 80 06 29 E mail pro wib free fr BELLIN Jacques 1 rue du Lieutenant Soufflay 94210 LAVARENNE SAINT HILAIRE FRANCE T l 33 0 1 64 71 60 18 Fax 33 0 1 64 71 60 19 E mail jacques bellin ch melun fr BELTRAN Laura Pluralis 91 rue Saint Lazare 75009 PARIS FRANCE T l 33 0 1 55 31 95 90 E mail laurabeltran netcourier com BEN HADJ YAHIA Samira 348 avenue Sully 62400 BETHUNE FRANCE BEN NAOUM Kamel Service du Professeur Costa CHU Car meau Place du Professeur Robert Debr 30900 NIMES FRANCE T l 33 0 4 66 68 33 51 Fax 33 0 4 66 68 37 20 E mail kamelbennaoum yahoo fr BENAISSA Kamel 1 rue Chaabi Mokhtar AL 28200 BOUSAADA ALGERIE T l 213 772 289 366 Fax 213 355 225 67 E mail benaissakamel hotmail fr BENARD Nicole Cabinet m dical 32 place Charles de Gaulle 76210 BOLBEC FRANCE T l 33 0 2 35 31 59 21 Fax 33 0 2 35 39 04 24 E mail benard nicole wanadoo fr BENGHOZI Pierre Psychiatrie Enfant Adolescent Famille Unit Clinique du Lien et P rinatalit 164 chemin du Rollier 83210 LA FARLEDE FRANCE T l 33 0 4 94 33 07 21 E mail pbenghozi wanadoo fr BENHA M Ren 14 Lieu dit le Pontet Sud Ouest 33390 EYRANS FRANCE T l 33 0 5 57 42 13 98 Fax 33 0 5 57 64 51 79 E mail renebe7 Gyahoo fr BENILLOUCHE Willy Cabinet m dical du Parc 4 square des C teaux 951
27. Giami 2005 Plus r cemment les d bats internationaux ont port sur la transformation des probl mes humains de la vie quotidienne en des maladies pouvant tre trait es l aide de m dicaments Conrad 2007 Ce ph nom ne est d sign sous le terme de disease mongering Cassel Moynihan 2006 Ainsi la m dicalisation de la sexualit prend place dans un processus culturel plus g n ral de m di calisation de la soci t dans lequel on consid re que tout un ensemble de probl mes humains peu vent tre trait s de fa on m dicale La mise en uvre de traitements pharmacologiques n est que l un des aspects de la m dicalisation Les d veloppements de la m dicalisation de la sexualit Si l on s inscrit dans ce r f rentiel th orique la m dicalisation de la sexualit ne date pas des 10 der ni res ann es avec la mise sur le march des premiers IPDES pour traiter des troubles de l rection On peut consid rer qu elle est ant rieure la fin du XIX si cle et que le terme m me de sexua lit apparu dans la langue fran aise aux alentours de 1836 est d embl e un terme m dical Alain Corbin en a retrouv la premi re apparition dans un ouvrage de K F Burdach traduit de l Allemand et dans lequel la sexualit est mise en rapport avec les capacit s reproductives de la femme Corbin met bien en vidence comment la vie sexuelle avant l apparition de la sexualit ne renvoyait pas l exp rience de la
28. Habituellement le sacrifice de la sexualit est contractuel dans l int r t glo bal de la gestation en cours 11 Ceci dit pendant la grossesse la femme consulte peu pour parler de sa sexualit et notam ment des ventuelles difficult s rencontr es m me si elles existaient ant rieurement Tout au plus si des probl mes existent ils sont nonc s rapidement l occasion de visites de routine Le plus sou vent son esprit est ailleurs L abstention th rapeutique est de rigueur mais pas l absence de conseils En pratique pendant la grossesse 1 Ne pas prescrire d abstinence sexuelle prolong e sans motif r el m dical fausses couches r p titions en d but de grossesse menaces s v res d accouchement pr matur 2 Initier et inviter la femme une prise de conscience plus sp cifique de son corps dans la pr vention des dyspareunies secondaires une pisiotomie 3 Ne pas se contenter d une explication th orique mais inciter la femme une exploration personnelle visuelle ou tactile de ses organes g nitaux 4 Surtout laisser libre cours la parole au travers des entretiens pour mieux tre l coute de ce que vit r ellement la femme dans sa t te et dans son corps notamment au niveau du d sir afin de pr server la coh sion du couple En pratique il faut surtout d dramatiser et s curiser 1 Il faut aider le couple formuler ses pr jug s verbaliser son anxi t notamment d s l appa
29. Janv 1993 N 1 vol 24 Page 71 77 LACAN de l un l autre S minaire XVI 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 174 MARTY P essai d Economie Psychosomatique Tome I Tome II Paris Payot 1976 MARTY P de M Uzan 1963 la pens e op ratoire revue fran aise de psychanalyse 27 N sp cial pp 345 356 PEYRANNE J Pr sentation L imaginaire du couple ou le couple Imaginaire Journ e du Cifres Toulouse Dec 2007 PIAGET Psychologie de l intelligence Edition armand Collin 1988 Collection Uprisme PIAGET Psychologie et P dagogie Gallimard Folio 1994 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 175 25 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE AIHUS SFSC R sum s des posters 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 176 POSTER N 1 PSEUDOHERMAPHRODISME ET DIFFICULT SEXUELLE Souad BOUDILMI Psychologue Clinicienne Secteur sanitaire d Alger souad_boudilmi hotmail com Objectif L objectif est de montrer les difficult s sexuelles li es aux troubles de l identit sexu e et l impact de ces troubles sur le choix sexuel chez deux personnes souffrant d ambiguit sexuelle Djidjiga devenue Samir et Nassima devenue Nassim g s respectivement de
30. LV AY Nord Pas de Calais Ville de Lille www librairielhirondelle com 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SOMMAIRE Programme 444 4 Conf rences et sessions de travail 12 Commissions de travail 149 POSTES nee ere EC Eee 175 Sessions pr assises Ateliers Session de formation continue 194 Liste des participants 212 Liste des exposants ssss 239 Plan de l exposition 242 Plan des hotel 243 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Sexuelle AIHUS SFSC PROGRAMME Les 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Sexuelle sont pr sid es par Francis COLLIER JEUDI 26 MARS 10h 12h30 SESSIONS PRE ASSISES D ATELIERS DE FORMATION CONTINUE N 1 Couple en difficult sexuelle et relationnelle SALLE ARTOIS 1 NIVEAU 5 apport d un travail corporel C ROUX DESLANDES N 2 e Comment traiter en couple les probl mes SALLE ARTOIS 2 NIVEAU 5 qu ils n auraient pas s ils taient seuls P BENGHOZI N 3 Les th rapies de couple SALLE HAINAUT NIVEAU 5 en consultation de sexologie M AMAND N 4 e Education sexuelle SALLE RUBENS 1 NIVEAU 9 T TROUSSIER P H BOULOY N 5 e Hypnose place et limites en sexologie SALLE RU
31. Le chirurgien et le m decin se situent en g n ral deux phases particuli res de la maladie canc reuse et pour ce qui est du cancer de la prostate celle du diagnostic et du traitement le plus souvent chirurgical ouis celle du suivi entre les deux c est peut on dire l affaire de l urologue et du m decin traitant et en cas de progression ventuellement des oncologues Parall lement ces deux phases le retentissement sexuel lui d coule d une part du diagnostic et du changement motionnel qu il entra ne et d autre part du traitement avec les changements physiques et psychologiques qui en d pendent L espoir de gu rison est en canc rologie soumis l preuve du temps l tat de gu rison serait celui o toutes les celluses canc reuses ont t radiqu es cet objectif id al tant certainement obtenu d s la fin du traitement initial Dans le cancer de la prostate ce lien entre espoir de gu rison et tat de gu rison est tres poche mais chez un patient de plus en plus jeune et au prix d une alt ration de la fonctionnalit sexuelle et de son impact sur la puissance sexuelle et la virilit l jaculation et sa repr sentation du plaisir la fonction de reproduction et enfin l image de l homme dans le couple L exp rience du chirurgien et celle du m decin sexologue travaillant en service de chirurgie uro andrologique serviront de base cette pr sentation R F RENCES
32. Sexe cancer et gu rison ou la convalescence du d sir PEYRANNE J PONTONNIER F PLANTE P SOULI M TOLLON C 8th International congress on Anti cancer Treatement feb 1998 Paris Sexual Side Effects and Prostate Cancer Treatment Decisions Patient Information Needs and Preferences KNIGHT SJ LATINI DM Cancer J 2009 January February 15 1 41 44 Measuring the individual quality of life of patients with prostate cancer STONE PC MURPHY RE MATAR HE ALMERIE MQ Prostate Cancer Prostatic Dis 2008 11 4 390 6 Epub 2008 Apr 22 Quality of life and satisfaction with outcome among prostate cancer survivors SANDA MG DUNN RL MICHALSKI J SANDLER HM NORTHOUSE L HEMBROFF L LIN X GREENFIELD TK LITWIN MS SAIGAL CS MAHADEVAN A KLEIN E KIBEL A PISTERS LL KUBAN D KAPLAN I WOOD D CIEZKI J SHAH N WEI JT N Engl J Med 2008 Mar 20 358 12 1250 61 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES BAYER SCHERING LES MALADIES RISQUE SEXUELS D pression et vie sexuelle C LAN ON Professeur de Psychiatrie CHU Ste Marguerite 1309 Marseille christophe lancon mail ap hm fr Les troubles de l humeur sont fr quents plus de 5 de la population par an Souvent m connus ils sont source d une souffrance majeure pour la personne et son entourage Ils modifient le corps et l esprit En alt rant l
33. among men reporting same sex sexual partners American Journal of Public Health vol 90 n 4 2000 p 573 578 DOUGLAS C Aider les couples de m me sexe Editions ESF Paris 1993 GELLMAN R L homosexualit Manuel de sexologie l usage des tudiants Tome II Editions E E S 2004 GUILLEMAUT F Images invisibles les lesbiennes dans La peur de l autre en soi du sexisme l homophobie sous la direction de WELZER LANG D DUTEY P DORAIS M VLB Editeur 1994 LEUILLET P Les homosexualit s cours DIU de Sexologie 2 me ann e PERREAU B Homosexualit Editions Librio 2005 WARNER J et al Rates and predictors of mental illness in gay men lesbians and bisexual men and women British Journal of Psychiatry n 185 d cembre 2004 p 479 485 WAYNBERG J Guide pratique de sexologie m dicale Editions Simep Paris 1994 page 57 62 WAYNBERG J S minaire d t Institut de Sexologie juin 1998 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 156 COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES LES CONFLITS NEVROTIQUES QUE FAIRE Gilles FORMET Psychiatre 14 rue d Amphoux 84000 Avignon gilles formet orange fr Pourquoi cette commission Quand nous prenons en charge un couple que ce soit pour une difficult sexuelle ou dans le cadre d une th rapie de couple nous nous apercevons que les couples fon
34. explorer ensem ble La sexualit des conjoints ou partenaires au long cours est souvent compar e la cerise sur le g teau de la relation qui les unit nous sugg rons de la consid rer galement comme un levain dans la p te Faire l amour m me et surtout quand on est confront la maladie peut contribuer faire grandir l amour 1 La maladie Face la maladie d un de ses membres c est l vidence l ensemble du couple qui est perturb et invit s adapter ou mourir Chaque couple est une histoire singuli re et il va rencontrer une maladie particuli re aig e ou chronique douloureuse ou anxiog ne b nigne ou rapidement handi capante etc Toute g n ralisation tant la fois abusive et n cessaire nous avons besoin d un concept th orique pour nous aider clairer quelque peu ce ph nom ne d adaptation face au stress que constitue une maladie Nous proposons d utiliser la notion de coping d velopp e par Lazarus et Folkman 1984 et valid e par de nombreuses tudes en psychologie de la sant Bruchon Schweitzer 2002 Ce concept de coping traduit par strat gie d ajustement fut construit pour un usage individuel mais comme nous le verrons son application conjugale est galement th oris e depuis les travaux de Bodenmann 1995 Lazarus d finit le coping comme l ensemble des efforts cognitifs et comportementaux constamment changeants permettant de g rer des exigences sp cifiques int
35. glement semble dire Paul Le probl me est que Claire pense que si elle ne se donne pas sans r serve elle n est pas loyale envers Paul Claire aime la r serve de Paul mais ne peut l accepter car elle pense que Paul l aime dans sa g n rosit envahissante que Paul ne peut accepter car Claire aime sa r serve da capo Cette formule d apparence alambiqu e a d clench un voyage en Gr ce et disent ils un miracle qui s est r p t ce qui est rare pour un miracle mais en mati re de psychosomatique comme en mati re de couple on est pri de laisser sa rationalit au vestiaire Le p nis d faillant mais aussi des frigidit s des hyperesth sies cutan es des migraines des cervi calgies des dorsalgies et bien d autres sympt mes ont pu montrer leur v ritable valeur de signifiant de l intime d un couple en difficult Ces sympt mes doivent attirer l attention surtout s ils se montrent rebelles voire sont aggrav s par des traitements individuels d inspiration organiciste ou psychoth rapique 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS REP RES BIBLIOGRAPHIQUES R NEUBURGER Nouveaux couples collection Poche d Odile Jacob R NEUBURGER On arr te on continue faire son bilan de couple Payot d R NEUBURGER L art de culpabiliser d Payot R NEUBURGER les territoires de l intime d Odile Ja
36. il s agisse de la phase initiale p riode d annonce et de traitement ou de surveillance qui int gre les notions sp cifiques d chec par inefficacit ou r cidive et de gu rison Sauf exception la probl matique carcinologique est initiale ment toujours prioritaire par rapport la probl matique sexuelle Le pronostic vital prime toujours sur le pronostic sexuel En pratique quotidienne lors des consultations d annonce d un cancer il est tr s rare de ne pas voir le couple spontan ment la nette diff rence des troubles sexuels d autre origine o le couple consulte rarement spontan ment Heureusement gr ce aux progr s th rapeutiques le can cer devient de plus en plus souvent une maladie chronique avec un nombre croissant de patients qui gu rissent ou qui vivent plus longtemps La probl matique de qualit de vie dont fait partie la vie sexuelle revient alors souvent dans les pr occupations des patients et du couple Si ce passage d une maladie mortelle une maladie chronique remet souvent mais pas toujours la probl matique sexuelle 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 166 en avant le soignant doit rester tout au long du parcours de soins la fois disponible et l coute des ventuelles attentes et demandes sexologiques qui peuvent pr senter de nettes diff rences entre homme et femme qu ils soient malades ou partenair
37. la DE ou dans les familles d membr es ce rem de absent ou difficile sera une source suppl men taire d anxi t La m dicalisation de la sexualit signifie une reconnaissance par le m decin du sympt me dysfonction rectile tr s souvent responsable d une alt ration de la qualit de vie ainsi qu une capacit d coute active pour lui permettre d tablir une relation de confiance avec son patient Pouvoir travailler en r seau avec diff rents confr res en multidisciplinarit devient galement indis pensable si l on veut prendre en charge non seulement la d faillance p nienne mais aussi l homme qui est autour et la femme qui est en face La chasse au non dit et au normatif est la port e de tout soignant en face de son patient avec son sympt me la question y a t il toujours un couple derri re le sympt me sexuel la premi re r ponse rapide serait OUI mais tr s vite l exp rience des consultations sous tendue par les quelques rares publications sur ce sujet peut faire r pondre galement par la n gative les tudes montrent clai rement que bien au del du couple la DE alt re la repr sentation narcissique de l homme son entit m me mettant en lumi re une virilit autant culturelle que g n tique dont l rection n est 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 82 que le marqueur le plus visible D
38. la prise en charge doit tre globale que la maladie soit canc reuse ou non le sujet ou le couple jeune ou g La sexologie et la canc rologie exigent une approche technicienne mais aussi humaniste imposant a tout soignant m decin ou non de prendre en charge une personne malade et non une maladie Cette approche globale implique une tape pr alable commune incluant a l valua tion syst matique du profil de risque ou de vuln rabilit du couple et individuel dans ses dimensions biologiques psychologiques socioculturelles environnementales r le primordial du partenaire et existentielles afin de pr ciser au mieux la r alit de leur vie sexuelle leurs attentes et demandes la ou les probl matique s sexuelle s en cause information dysfonction s b un volet d informa tion et de r assurance compte tenu de la fragilisation des individus et des couples li e la fois au can cer aux difficult s sexuelles et au trop plein d informations cancer traitements ventuels effets secondaires ou s quelles avec leur prise en charge Une fois l information dig r e c est dire comprise et accept e une tape sp cifique de traitement v ritablement la carte est indiqu e Ce traitement doit tre sur mesure si possible c est dire adapt aux dysfonctions sexuelles diagnos tiqu es au patient ainsi qu au couple avec l objectif d viter le d sengagement sexuel ou de favoriser la
39. le pronostic d favorable les effets directs et indirects des traitements notamment la chi mioth rapie et les s quelles g nantes la consommation de psychotropes et l inactivit sexuelle b soit plus sp cifiques chaque sexe avec un manque de soutien psychologique lors du diagnostic et les sen timents d attitudes de rejet li es la maladie chez les femmes l insatisfaction par rapport aux infor mations fournies par l quipe m dicale chez l homme Quelles sont les particularit s de la prise en charge de la probl matique sexuelle du couple en cas de cancer 1 Les outils th rapeutiques utilis s la probl matique du couple hors cancer conviennent aussi la probl matique li e au cancer Sur de nombreux points la probl matique sexuelle li e au cancer diff re peu de celle non li e au can cer Par cons quent les m mes r gles de prise en charge sexologique s appliquent tant au niveau du couple que des individus Dans tous les cas le traitement curatif ou pr ventif doit tre adapt la probl matique sexuelle du couple a qu elle se situe chez le sujet malade et ou le partenaire b qu elle soit simple probl me d information d anxi t ou d ducation th rapeutique ou plus complexe maladies psychiatriques troubles de la personnalit conjugopathies pr existantes aggrav s par des difficult s de communication syndromes anxiod pressifs c qu il s agisse d une
40. prise continue d une ou plusieurs plaquettes allongeant les p riodes sans r gles et autorisant ainsi une sexualit programm e La disparition de la peur d une grossesse et la libert que cela conf re en terme de comportement sexuel explique en grande partie l am lioration de la sexualit des cou ples Toutes les tudes ne conduisent cependant pas aux m mes conclusions Davis AR a r alis en 2004 une m taanalyse de 30 publications sur la contraception orale et la libido f minine Les 17 tudes r trospectives non contr l es montrent qu une majorit de femmes ont une augmentation de la libido Dans 4 tudes prospectives non contr l es les pilules OP ont peu d influence sur la libido Dans les 4 tudes prospectives contr l es avec cross over ils observent des augmentations et des diminutions de la libido C est dire que la pilule a elle seule ne peut expliquer pour la majo rit des femmes des perturbations du d sir et du plaisir et qu il faut devant une telle plainte repren dre tous les facteurs de dysfonctionnement de la sexualit du couple avant d accuser la pilule Cependant les mol cules composant les pilules peuvent avoir des effets biologiques diff rents et pourraient tre de nature modifier le v cu sexuel Il n y a pas d tudes comparatives en terme de sexualit mais Caruso montr dans 2 tudes non comparatives que les pilules la drospir none s accompagnent d une am lioration du d sir et du plaisir s
41. quilibre elle recherche une nouvelle d finition d elle m me Le partenaire est souvent troubl et plein de sentiments de culpabilit et lui aussi cherche une nouvelle d finition de sa partenaire Tous les deux ont en m me temps peur du changement et peur d avoir red finir leur relation Quelles sont les t ches pour la patiente Elle doit apprendre verbaliser ses motions et de les exprimer d une facon qui permette de renouer le dialogue avec le partenaire Elle doit tre ou devenir consciente des attentes qu elle a envers son partenaire et face son environnement Elle doit trouver en elle m me une nouvelle force pour ressentir un d sir sexuel renouvel Elle doit reconstruire une nouvelle image de soi laquelle s identifier positivement Les t ches pour le partenaire Il doit d terminer la signification et l importance que la maladie de la femme entra ne pour lui m me Qu est ce qu il va perdre Quels sont les l ments qui lui font peur et qui le menacent Quel r le jouent les sentiments de culpabilit dans son comportement Quelles sont les contradictions les conflits les difficult s qu il ressent en lui m me Il doit red finir sa relation avec le corps de sa femme avec ses motions ses pens es et son com portement Il doit aussi apprendre red finir sa sexualit de couple et la renouveler tout comme la relation elle m me Seul un dialogue permanent permet d y arriver Il voluera pa
42. rapies classiques etc Objectif l assistance sexuelle a pour objectif de donner au patient qui n a pas de partenaire sexuel lement disponible ou comp tente l opportunit d exp rimenter des situations sexuelles ou sensuel les Id alement cette exp rience est compl t e par le suivi sexoth rapeutique d un e sexologue Le but est de construire ou restaurer le fonctionnement sexuel En ce qui concerne le handicap mental il peut s agir de fournir une explication guid e sur les habilit s sexuel les de base touchers rotiques caresses masturbation etc Int r ts et limites Les partisans de cette m thode affirment obtenir des taux d am lioration de pr s de 9096 mais ils se basent seulement sur leur propre exp rience sans utiliser de groupe contr le En th orie pouvoir mettre en pratique des moyens sexoth rapeutiques avec une personne sp cialement entra n e pour cela semble la solution id ale En effet l assistante sexuelle est habitu e aux techni ques sexoth rapeutiques elle rassure le patient et diminue son angoisse de performance Elle peut transmettre au sexoth rapeute des informations pr cieuses sur le d roulement du rapport sexuel En pratique ce type de m thode rencontre plusieurs difficult s Tout d abord le succ s du patient avec l assistante sexuelle ne garantit pas qu il puisse fonctionner avec une partenaire b n vole pour qui 1l prouvera de forts sentiments et qui se montrera peut tre mo
43. s th rapeutiques en abordant les questions des patients Peut on aimer sans tre jaloux Peut on tre jaloux sans aimer Comment vivre cet enfer qu est la jalousie Le th rapeute aura des strat gies diff rentes selon la personnalit du de la patient e et surtout du couple dans lequel celui ci celle ci volue L quilibre du couple n est jamais acquis toujours mouvant n cessitant une adaptation continue par rapport l volution de chacun et du couple Cela r clame des soins quotidiens et vigilants Lorsque le drame de la jalousie frappe un couple les difficult s seront toujours au rendez vous Dans la jalousie le d sir porte sur la crainte de perdre Elle est fond e sur une relation plus souvent tripartite et concerne la mise en danger de la relation de faveur Ainsi nous avons le sujet jaloux et deux objets de la jalousie la personne aim e objet principal et le rival objet secondaire Or celui ci peut tre imaginaire ce qui donne une importance toute particuli re a l imagination dans le pro cessus jaloux Trois cas de figures se pr sentent Le jaloux r clamera des preuves inutile On peut lui exprimer son amour c est mieux mais pas concluant On peut le rassurer sans bouger on s teint Nous r fl chirons ensemble sur ce que peuvent apporter l introspection l approche psychodynamique ainsi que les TCC R F RENCES La jalousie Willy PASINI Poches Odile Jacob 2006 L
44. se a t possible au terme de la collation des divers l ments nonc s ci dessous a le m moire de DU de Sexologie et Sant Publique de Paris 7 session 2007 ayant pour titre le sourire s same de l rotisme dont la m thodologie f t la suivante l analyse de la litt rature scientifique expliquant la fonction sourire chez les humains mais aussi le patrimoine phylog n tique par l tude de l expression des motions chez les ani maux une d marche personnelle aupr s du d partement personnalit cognition et changement social au Laboratoire interuniversitaire de Psychologie Sociale de l Universit Pierre Mend s France Grenoble II afin de conna tre les r sultats des derni res tudes sur le sou rire une enqu te d opinion aupr s de 20 couples h t rosexuels cohabitant depuis plus de 6 mois et consid rant leur vie sexuelle comme satisfaisante divis e comme suit un questionnaire avec questions ouvertes et ferm es permettant de d gager le concept du sourire en tant que rituel permanent dans le couple un test photo pour d finir les caract res du sourire rog ne mettant galement en vidence la contradiction entre le fantasme et la r alit b 25 ann es de pratique de cabinet dentaire dont 20 en tant que responsable de formation continue autorisant l affirmation de la non connaissance de la fonction sourire par les patients mais aussi quelquefois par les praticiens c U
45. sultats de la prise en charge de l infertilit 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS M OTS CL S infertilit assistance m dicale la procr ation sexualit qualit de vie BIBLIOGRAPHIE 1 6 d 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 2 CZYBA J La sexualit du couple st rile In Acquisitions r centes en sexologie clinique M decine et Hygi ne Ed Gen ve 1987 COEFFIN DRIOL C GIAMI A L impact de l infertilit et de ses traitements sur la vie sexuelle et la relation de couple revue de la litt rature Gynecol Obstet Fertil 2004 32 624 37 OHL J REDER F FERNANDEZ A BETTAHAR LEBUGLE K RONGIERES C NISAND I Impact de l infertilit et de l Assistance m dicale la procr ation sur la sexualit Gynecol Obstet Fertil 2009 37 25 32 CONNOLLY KJ EDELMANN RJ COOKE ID ROBSON J 7he impact of infertility on psycho logical functioning J Psychosom Res 1992 36 459 66 SANDLOW JI Shattering the myths about male infertility Treatment of male factors may be more successful and cost effective than you think Postgrad Med 2000 107 235 9 COLLIER F Infertilit les questions masculines Sexologies 2001 36 5 10 IRVINE SCE Male infertility and its effect on male sexuality J Sex Marit Ther 1996 11 273 GRANET P ntimit et Procr ations m dicalement assi
46. t retenue 1 PA 2 130 80 mm Hg Tour de taille hommes gt 102 cm Tour de taille Femmes gt 88 cm TG 2 150 mg dl HDL Cholesterol Hommes 40 mg dl HDL Cholest rol Femmes lt 50 mg dl Glyc mie jeun 2 110 mg l v ritable fl au de sant silencieux assimil un diab te rampant Le SM est autant risque que le tabac dans le domaine cardio vasculaire 2 En France selon la d finition NCEP ATP III du SM environ une personne sur 5 pr sente un SM 3 Physiologiquement l ob sit abdominale est d sormais assimil e une glande endocrine responsa ble de la lib ration de facteur d ath roscl rose l ment prothrombotique de type PAI 1 l ment 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS inflammatoire de type CRP lipoprot ine impliqu dans m tabolisme des lipides tel l apo E et lib ration hormones st ro des aromatases 4 Il existe un parall le entre l ge croissant la dysfonction rectile l apparition du SM et des mala dies cardiovasculaires 5 L tude MMAS Massachusetts Male Aging Study fait apparaitre que la survenue d un syndrome m tabolique est fortement corr l e la pr sence de troubles de l rection chez les sujets ayant un indice de masse corporelle sup rieur 25 Les troubles de l rection seraient alors un l ment pr dictif un signe annonciateur de la survenue d un syndrome m tabolique et justif
47. tabolique Cependant la prise en charge de l entit couple reste souvent en tout cas certainement pour les urologues la bo te de Pandore que l on craint d ouvrir avec l absence de guidelines pr cis qui rend difficile celle ci La seule r elle situation assez standardis e est celle du cancer de la prostate avec ses traite ments souvent d l t res sur la fonction rectile qui a codifi avec l annonce du diagnostic selon les recommandations du plan cancer et des comit s de canc rologie une information sexuelle mais ce n est pas toujours pour autant une r elle prise en charge avec la pr sence de la partenaire mais souvent sans vraie prise en compte de son entit Selon l OMS la sant sexuelle est l int gration des aspects somatiques affectifs intellec tuels et sociaux de l tre sexu de fa on parvenir un enrichissement et un panouissement de la personnalit humaine Parall lement le d sir soci tal largement v hicul par les m dias va vers l obligation d une sant physique et mentale prolong e le plus longtemps possible la barre est haute Une enqu te r cente francaise INSEE a d ailleurs montr que c tait les sexag naires qui taient les plus heureux En ce d but de p riode de crise socio conomique les valeurs refuges famille et a cou ple sont au premier plan l amour est contracyclique mais chez les couples probl me comme
48. te Deux ans apr s Cases l illustre bien en montrant que 37 de femmes et 30 d hom mes taient en ge de procr er Quoique leur fertilit tait souvent compromise 30 des femmes infer tiles n 282 et 13 n 1137 des hommes infertiles ont rapport un manque information sur le ris que d infertilit Par cons quent cet impact sur la sexualit reproductrice ne doit pas tre n glig mais au contraire clairement expliqu aux parents et ou au sujet malade et si possible pr venu par exem ple avec la conservation du sperme en cas de cancer du testicule L impact sur la sexualit du couple est il similaire que les troubles sexuels soient ou non li s au cancer Sur de nombreux plans l impact du cancer sur la sexualit du couple ne se distingue gu re des trou bles sexuels d autre origine Il existe tr s souvent un impact n gatif habituellement multifactoriel la fois pour l intimit et la vie sexuelle du couple Il en r sulte une conduite d vitement sexuel volon tiers aggrav e par des difficult s de communication dans le couple Cependant le cancer a souvent un impact d l t re sp cifique sur la vie sexuelle du couple Cet impact n gatif additionnel est la cons quence souvent conjugu e de a sa connotation mortif re sous jacente plus ou moins pr sente tout au long de la maladie b ses s quelles physiques et ou psychiques souvent invalidantes provoqu es par ses traitements 1 Impact n g
49. thodes naturelles comme le retrait sont souvent accompagn es pour le couple d un senti ment de frustation et d anxi t li l interruption brutale du rapport sexuel et l ins curit de la m thode Les m thodes dites Barri re comme le pr servatif peuvent alt rer la spontan it et la qualit des perceptions sexuelles Cependant l exigence contraceptive et la pr vention des infections sexuel lement transmissibles permettent en adh rant ces mesures de pr vention de mieux tol rer la m thode Une dysfonction sexuelle peut par ailleurs tre r v l e par la m thode contraceptive comme l accentuation de l jaculation pr coce li e la mise en place du pr servatif Le DIU au cuivre n alt re pas les variations hormonales et il peut actuellement tre pos sur la nul lipare Le DIU au L vonorgestrel modifie peu les variations hormonales ovariennes et en r duisant l abondance des r gles am norrh e chez 20 50 des femmes permettent une sexualit plus fr quente Dans une population de femmes finlandaises Witting K 2008 le DIU au l vonorgestrel s associait une sexualit plus satisfaisante 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 134 La pilule contraceptive estro progestative a permis la r volution sexuelle des ann es 68 La prise continue de la pilule estro progestative permet de plus de retarder a souhait la menstruation par la
50. vis vis de celui qui est consid r comme responsable de l infertilit attitude qui peut aller de la surprotection au v ritable conflit Tout ces l ments d pendent videmment du contexte psychologique de chacun mais aussi de l environnement culturel et familial de l importance symbolique de la reproduction dans le v cu de la virilit et de la f minit de l anciennet de la relation du couple L influence de la culture est illustr e par quelques publications r centes Ainsi les dysfonctions sexuelles f minines induites par l infertilit seraient tr s fr quentes au Nigeria 16 mais leur incidence ne semble pas vraiment plus importante que dans la population g n rale en Iran ou en Inde 17 18 Chez les hommes iraniens la r duction du d sir sexuel est not e dans plus de 40 des cas et celle de la satisfaction sexuelle dans plus de 50 des cas 19 Le r le de la dur e de l infertilit est apparemment d montr La diminution de l activit sexuelle s aggrave quand croit le nombre d ann es d infertilit 20 Mais apparait aujourd hui une notion qui confirme l impression subjective de beaucoup de cliniciens Une premi re phase serait sans cons quence majeure sur la sexualit lorsque les couples sont motiv s et tr s confiants envers la m decine voire soulag s d avoir confi celle ci le poids du management de l infertilit Une seconde phase serait beaucoup plus d l t re car le doute s ins
51. 0 4 79 68 63 22 Fax 33 0 4 76 67 37 35 E mail daniel habold ch chambery fr HAENTJENS Karine 39 avenue Charles Saint Venant 59800 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 13 09 13 E mail Kh tesla fr HAENTJENS VERBEKE Karine 39 avenue Charles Saint Venant 59800 LILLE FRANCE HAGH DEL Mohammad Cabinet m dical 32 rue Bargh 71336 57555 SHIRAZ IRAN T l 987 112 359 297 Fax 987 112 359 297 E mail clinicien gmail com HALLET Jean Fran ois 24 CD 29 Ravine des Cafres 97410 ST PIERRE DE LA REUNION FRANCE T l 33 0 2 62 31 17 55 Fax 33 0 2 62 31 18 87 E mail jeanfrancois hallet orange fr HAMEURY Fabrice 9 all e des Effes 94260 FRESNES FRANCE E mail f hameuryGalicedsl fr HASHEMI Zohreh Biezeput 2 B 1501 BUIZINGEN BELGIQUE T l 32 486 92 45 01 E mail zohrehh amp hotmail com HAZ Nathalie Secteur 1 H pital Psychiatrique Marius Lacroix 85 bis avenue de Wagram 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 48 88 60 00 E mail ifouledeau oip bv com H DON Fr d rique 76 avenue Raymond Poincar 75116 PARIS FRANCE T l 33 0 1 45 53 85 17 Fax 33 0 1 45 53 11 92 E mail fhedon hotmail com HELSENS Claudie 100 quai des Chevillards B timent B 59000 LILLE FRANCE E mail claudie helsens wanadoo fr HENRIC Bernard 8 square Saint Jean 62000 ARRAS FRANCE T l 33 0 3 21 71 64 12 Fax 33 0 3 21 71 41 56 E mail b h
52. 1 45 21 21 70 E mail stephane droupy bct ap hop paris fr DUBOIS Lishan Boehringer Ingllheim 12 rue Andr Huet 51100 REIMS FRANCE T l 33 0 3 26 50 45 47 Fax 33 0 3 26 50 87 43 E mail lishan dubois boehringer ingel heim com DUBOIS CHEVALIER Mireille Cabinet m dical 68 boulevard de S bastopol 75003 PARIS FRANCE T l 33 0 1 47 27 57 88 E mail cmss tiresias wanadoo fr DUBREUIL Anne Centre d Orthog nie Planning CHU Bretonneau 2 boulevard Tonnell 37044 TOURS Cedex FRANCE 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS DUBUIS Nicolas 51 C chemin des Hermi res 69340 FRANCHEVILLE FRANCE E mail dubuis nicolas wanadoo fr DUC Christian 9A all e de la Chardonni re 69270 FONTAINES SUR SAONE FRANCE T l 33 0 4 37 40 32 87 E mail lepoire duc wanadoo fr DULAC Elise 14 rue du Moulin des Pr s 75013 PARIS FRANCE E mail dulacelise yahoo fr DUMATS Sandrine 43 rue des Longues Rayes 57160 MOULINS LES METZ FRANCE E mail sdumats57 yahoo fr DUMOND Philippe 30 avenue Galli ni 83110 SANARY SUR MER FRANCE T l 33 0 4 94 74 17 07 Fax 33 0 4 94 88 03 61 E mail philippe dumond wanadoo fr DUPONT Gabrielle 53 cours Jean Jaur s 38000 GRENOBLE FRANCE T l 33 0 4 76 87 62 10 DURA Monique 1 rue de l Horloge 13440 CABANNES FRANCE T l 33
53. 33 et 22 ans Les deux indi vidus ont v cu depuis leur naissance en tant que femmes dans une famille Kabyle qui se niche en haut d une montagne alors que ce sont deux gargons Nous souhaitons montrer le r le d un sexologue prendre en charge un trouble d identit particulier et son impact sur la sexualit du couple A travers cette tude nous montrons le devenir de la sexualit de deux patients dit sp ciaux M thodologie Une tude comparative a t effectu e aupr s des deux cas avant et au cours de la prise en charge chirurgicale psychologique familiale et sexologique Les deux patients furent examin s l aide du test de Rorschach test et retest Djidjiga et Nassima pr noms avant la prise en charge ont t Admis dans le service d endocrinologie pour prise en charge d un pseudohermaphrodisme masculin La prise en charge a dur e quatre ans et suit son cours ce jour R sultats Le premier test de Rorschach montre des troubles profonds et une ambiguit de l identit sexu e une confusion des r les sexuels Les entretiens sexologiques avant la th rapie r v lent une confusion des choix sexuels chez les deux patients et des difficult s sexuelles Conclusion Les deux personnes en souffrance vivant si longtemps dans le paradoxe de leur corps et leur psy chisme ont devenues au cours de la prise en charge Samir et Nassim deux hommes sans ambiguit sexuelle Au niveau intra psychique le retest du Rorschac
54. 35 85 38 Fax 33 0 5 62 89 37 18 E mail drmichelebonal wanadoo fr BONDIL Pierre Chirurgie B3 CH de Chamb ry 7 square de Massalaz BP 1125 73011 CHAMBERY Cedex FRANCE T l 33 0 4 79 96 51 42 Fax 33 0 4 79 96 51 99 E mail pierre bondil ch chambery fr 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 216 BONIERBALE Mireille Service du Professeur Lan on CHU Sainte Marguerite Pavillon IV BP 29 270 boulevard de Sainte Marguerite 13274 MARSEILLE Cedex 09 FRANCE T l 33 0 4 91 74 48 71 Fax 33 0 4 91 74 62 16 E mail mireille bonierbale wanadoo fr BONPAIN PINOIT Isabelle 1 rue des Anges 59200 TOURCOING FRANCE BORDENAVE Isabelle R sidence le Bosquet 10 rue des Lilas 64600 ANGLET FRANCE T l 33 0 5 40 39 56 83 E mail ibordenave hotmail com BOS HOFMANN Elisabeth 19 rue Pasteur 05100 BRIANCON FRANCE BOU JAOUD Gilbert CETPARP 3 rue Carolus 59000 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 93 50 70 E mail boujaoude orange fr BOUCETTA Khalid Maternit Gyn cologie CH Fran ois Quesnay 2 boulevard de Sully 78201 MANTES LA JOLIE Cedex FRANCE BOUCHEMA Toufik Centre du Docteur Bouffard Vercelli Cap Perefitte 1er et 2e tage Route de Banyuls 66290 CERBERE FRANCE BOUET Patrick Service urologie gyn cologie CHU Poitiers Route de la Militerie 86021 POITIERS FRANC
55. 42 Fax 33 0 4 67 70 72 42 E mail docteur rc choquet wanadoo fr COCHINI Jean Bernard Cabinet m dical 34 rue du Ch teau 92500 RUEIL MALMAISON FRANCE T l 33 0 1 47 08 33 08 E mail jbcochini wanadoo fr COCLET Estelle Avenue Minerve 41 B 1190 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 2 344 58 10 Fax 32 2 346 17 33 E mail estelle coclet telenet be COIQUIL Francoise Service du Professeur Plante CHU Rangueil Toulouse 1 avenue du Professeur Jean Poulhes Batiment H2 3e tage 31059 TOULOUSE Cedex 9 FRANCE COLLET Akiza Solange Maternit CH Pierre Le Damany 10 rue Keranstivell Rue Kergomar 22300 LANNION FRANCE T l 33 0 2 96 37 78 30 Fax 33 0 2 96 05 72 07 E mail scollet bitho hotmail fr COLLET BITHO Akiza Solange Maternit CH Pierre Le Damany Rue Kergomar 22300 LANNION FRANCE T l 33 0 2 96 37 78 30 Fax 33 0 2 96 05 72 07 E mail scollet bitho hotmail com COLLIER Francis H pital Jeanne de Flandre CHRU 59037 LILLE Cedex FRANCE T l 33 0 3 20 44 64 83 Fax 33 0 3 20 44 46 66 E mail mj phin chru lille fr COLON Sophie Planning Familial Rue de Rome 3 B 5070 FOSSES LA VILLE BELGIQUE T l 32 498 23 47 52 E mail socolon_1974 hotmail com COLSON Marie H l ne Centre m dical du Palais 22 cours Pierre Puget 13006 MARSEILLE FRANCE T l 33 0 4 91 54 08 25 Fax 33 0 4 91 54 37 08 E mail marie
56. AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 115 Le v cu de l preuve sera diff rent pour chacun des partenaires selon le carr s miotique R signation Refus Acceptation D ni L irruption de la maladie signifie une brutale remise en question voire une r solution du contrat dur e al atoire dans ses clausesintimes les plus improbables L approche syst mique conjugale trouve ici toute sa place dans l valuation des nouveaux modes d expression du nouveau couple social familial intime sensuel et sexuel Il importe pour les th rapeutes en charge d assurer l accompagnement d valuer d embl e le poten tiel de nouvelles alliances qui vont baliser le parcours de vie au del des tabous mais dans le res pect des pudeurs MOTS CL S Information m dicale couple syst me hom ostasie alliance R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Information du patient et annonce du diagnostic de maladie grave L MISERY L CHASTAING La revue de m decine interne n 26 2005 pp 960 965 ANAES Information des patients Recommandations destin es aux m decins Mars 2000 Code de d ontologie m dicale article 35 e Qu est ce qu informer Conf rence de Pierre LE COZ 21 02 2002 Annonce d un diagnostic grave un acte th rapeutique Ph FRAISSE D partement de pneumologie Pr E Quoix H pital de Hautepierre Strasbourg Le dispositif d annon
57. CA BANCROFT J TANNER A DOLL HA The effects of oral contracep tives on androgen levels and their relevance to premenstrual mood and sexual interest a compa rison of two triphasic formulations containing norgestimate and either 35 or 25 microg of ethinyl estradiol Contraception 2007 Jul 76 1 8 17 SALONIA A NAPPI RE PONTILLO M DAVERIO R SMERALDI A BRIGANTI A FABBRI E ZANNI G RIGATTI P MONTORSI F Menstrual cycle related changes in plasma oxytocin are relevant to normal sexual function in healthy women Horm Behav 2005 Feb 47 2 164 9 SANDERS SA GRAHAM CA BASS JL BANCROFT J A prospective study of the effects of oral contraceptives on sexuality and well being and their relationship to discontinuation Contraception 2001 Jul 64 1 51 8 WILCOX AJ WEINBERG CR BAIRD DD Timing of sexual intercourse in relation to ovulation Effects on the probability of conception survival of the pregnancy and sex of the baby N Engl J Med 1995 333 23 1517 21 WITTING K SANTTILA P JERN P VARJONEN M WAGER I H GLUND M JOHANSSON A VIKSTROM N SANDNABBA NK Evaluation of the female sexual function index in a popu lation based sample from Finland Arch Sex Behav 2008 Dec 37 6 912 24 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 136 SESSION DE TRAVAIL QUAND LE D SIR D ENFANT EST LA QUELLE SEXUALIT POUR LE COUPLE Francis COLLIER Gyn cologu
58. CALUIRE FRANCE T l 33 0 4 78 86 50 77 Fax 33 0 4 78 86 52 21 E mail kathleen charvier chu lyon fr CHATELLIN Mich le 31 avenue Jean Jaur s 59220 DENAIN FRANCE T l 33 0 3 27 44 28 69 Fax 33 0 3 27 26 50 89 E mail docteur chatellin wanadoo fr CHAUMERON Jacques 22 avenue de la Lib ration 86000 POITIERS FRANCE T l 33 0 5 49 88 25 10 Fax 33 0 5 49 52 56 67 E mail jacqueschaumeron wanadoo fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 218 CHAUMERON COUSIN Sophie 22 avenue de la Lib ration 86000 POITIERS FRANCE T l 33 0 5 49 88 25 10 Fax 33 0 5 49 52 56 67 CHEVALIER Pascale Psychiatrie Clinique Jeanne d Arc 15 rue Jeanne d Arc 94160 SAINT MANDE FRANCE CHEVALLIER Luc CH Gabriel Martin 38 rue Labourdonnais BP 160 97863 SAINT PAUL LA REUNION Cedex FRANCE T l 33 0 2 62 45 30 20 Fax 33 0 2 62 45 30 25 E mail sepropharmreunion wanadoo fr CHEVRET MEASSON Marie Cabinet m dical 283 rue de Cr qui 69007 LYON FRANCE T l 33 0 4 78 58 94 86 Fax 33 0 4 78 72 05 74 E mail mariemc orange fr CHOPIN Lucie R sidence Athena Appartement 215 37 rue Jules Ferry 59370 MONS EN BAROEUL FRANCE T l 33 0 3 20 56 23 14 CHOQUET Ren Claude Cabinet m dical 3 plan de la Croix 34820 TEYRAN FRANCE T l 33 0 4 67 70 72
59. DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 69 SESSION DE TRAVAIL LE COUPLE EN MAL DE RELATION SEXUELLE Les milles et une facettes des troubles du d sir Sayn tes de consultations Metteur en sc ne F PARPAIX Th rapeutes et couples non d sirants 29 Avec la participation de B RENGER C ROBERT M VELUIRE Quelles strat gies utiliser avec le soutien du laboratoire UCB e Discussion des vignettes cliniques e Conclusions identifier et prendre en charge un trouble du d sir dans le couple Place de l urologue A FAIX Place du gyn cologue P LEUILLET Place du psychiatre P BLACH RE Place du m decin g n raliste M S GALAS Place du sexologue clinicien A SEV NE e Synth se et coordination A FAIX ET F PARPAIX 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 70 SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DU LABORATIORE UCB LE COUPLE EN MAL DE RELATION SEXUELLE Quelles strat gies utiliser Fran ois PARPAIX M decin sexologue et psychoth rapeute Consultant aux H pitaux Universitaires de Gen ve Les C dres 1 rue des tilleuls Amphion les bains 74500 Publier Francois parpaix club internet fr www couple et sentiments fr Le d sir sexuel dans le couple est prot iforme dans sa constitution comme dans son expression Il n cessite une int grit anatomique et physiologique et r clame une com
60. DE SUTTER P REYNAERT C VAN BROECK N DE CARUFEL F 2002 Traitement de l jaculation pr coce par une approche biblioth rapeutique cognitivo comportementale sexologi que Journal de Th rapie Comportementale et Cognitive 12 4 131 136 nternational Professional Surrogates Association n d General information about IPSA and sur rogates Los Angeles IPSA e JACOBS M THOMPSON L A amp TRUXAW P 1975 The use of sexual surrogates in coun seling The Counseling Psychologist 5 1 73 77 LILY T 1977 March Sexual surrogate Notes of a therapist SIECUS Report 12 13 MASTERS W H amp JOHNSON V 1970 Human sexual inadequacy Boston Little Brown pp 146 156 NOONAN R J 1995 Sex surrogates A clarification of their functions SexQuest The Sex Institute NUSS M 2008 La pr sence l autre Accompagner les personnes en situation de grande d pendance Paris Dunod ROBERTS B 1981 Surrogate partners and their use in sex therapy In D A Brown amp C Chary Eds Sexuality in America pp 283 300 Ann Arbor Greenfield Books 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SOULIER B 2001 Aimer au del du handicap Vie affective et sexualit du parapl gique Paris Dunod 2e d SOULIER B 2001 Un amour comme tant d autres Handicaps moteurs et sexualit Paris Apf e SYMONDS C 1973 Se
61. Devant des difficult s organiques sexuelles et relationnelles plus complexes le m decin g n raliste prendra un avis plus sp cialis sexologique gyn cologique andrologique psychiatrique ou une psychoth rapie individuelle ou de couple Loin d tre un candide il est acteur part enti re d j par son attitude qu il le veuille ou non m me en faisant la sourde oreille S exprimeront ensuite 2 sp cialistes de l appareil uro g nital Eux aussi soulignent qu un trou ble du d sir sexuel exprim directement ou non demande de leur part une conscience sexologique largie Le propos de Patrick Leuillet est rassurant de ce point de vue M me si l abord spontan de la sexualit dans le cadre d une consultation de gyn cologie reste aujourd hui encore relativement rare le praticien peut tre interpell par une demande d aide Il peut s agir d une femme souffrant de difficult s sexuelles sous la forme d un sympt me sp cifique d ordre sexuel ou le plus souvent celui ci est exprim d une fa on tr s polymorphe dit non dit d plac d nonc Face ce polymorphisme deux l ments importants sont prendre en compte par le gyn cologue Tout d abord il est essentiel de rappeler l importance de tous les v nements li s certaines p riodes de la vie g nitale de la femme notamment ceux qui gravitent autour de la maternit et la m nopause p riodes investies motionnellement et particuli r
62. En sexologie cela inclut donc les dimensions d ducation th rapeutique de soutien psychologique et l observance th rapeutique et d apprentissage de strat gies motivationnelles de changement Ce type d intervention suppose la confiance dans le potentiel et les capacit s de la personne d velop per ses propres ressources face aux difficult s rencontr es dans sa sexualit d s lors qu on l accom pagne dans l exploration de son potentiel rotique et affectif Cette pratique est adapt e ici aux consultations de sexologie du couple partir d un exemple clinique l jaculation pr coce Nous verrons comment partir de cet exemple les interventions ont permis de progresser vers une r solution de la plainte du couple A partir de la plainte du patient on r alise l exploration syst matique des 3 d terminants qui inter agissent sur la capacit rotique celle ci est influenc e positivement ou n gativement par des d ter minants comportementaux besoins physiques contr le physique socio motionnels le couple relationnel le stress les difficult s de communication et psycho cognitifs la perte de la confiance en soi ses croyances ses distorsions cognitives et valeurs sous jacentes la dysfonction la dimen sion de l excuse La recherche des motivations sous jacentes des deux protagonistes et des aspects multidimension nels fluctuants de ces motivations associant souvent ambivalence et ratage com
63. GIRARDOT Anne Marie 37 place de la Barre 59300 VALENCIENNES FRANCE T l 33 0 3 27 41 25 82 Fax 33 0 3 27 26 96 23 E mail annemarie sf hotmail fr GIRAUD Barbara 51 avenue Henri Ginoux 92120 MONTROUGE FRANCE E mail barbaragiraud free fr GIRON Isabelle Gyn cologie Obst trique Centre Hospitalier La Rochelle Rue du Docteur Schweitzer 17000 LA ROCHELLE FRANCE T l 33 0 5 46 45 52 24 GIRON Tessa PMI Cayenne Villa 18 R sidence Emeraude 505 chemin de la Source de Baduel 97300 CAYENNE GUYANE FRANCAISE FRANCE E mail tessa giron laposte net GIROUX Louis 805 B avenue du Mar chal Leclerc 34070 MONTPELLIER FRANCE T l 33 0 4 67 65 11 53 Fax 33 0 4 67 99 54 04 E mail girouxlouis aol com GIUDICELLI Louis Luc Cabinet m dical 22 lieu dit Les Coustals 24150 VARENNES FRANCE T l 33 0 5 53 24 91 01 Fax 33 0 5 53 24 11 55 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS GIULIANI Patricia 48 rue Saint Aubert 62000 ARRAS FRANCE T l 33 0 3 21 59 68 17 E mail p giuliani free fr GIULIANO Frangois Alexandre M decine physique et r adaptation H pital Raymond Poincar 104 boulevard Raymond Poincar 92380 GARCHES FRANCE T l 33 0 1 47 10 79 00 Fax 33 0 1 47 10 78 23 E mail giuliano cyber sante org GLOUX Linda 10 impasse Saint Primel 29000 QUIMPER FRA
64. Il est alors com pr hensible que la dimension rotique et sexuelle ne soit pas voqu e car elle ne peut l tre libre ment face au conjoint C est galement peut tre une facon d fensive de ne pas envisager la sexua lit Les th rapies syst miques du couple empruntent le m me sch ma pour travailler avec le sys t me couple Si une part des sexoth rapies de couple sont uniquement centr es sur le sympt me sexuel la majo rit d entre elles associent des approches d inspiration syst mique ou analytique tout en prenant en compte la dimension rotique comme une composante principale du couple C est pourquoi le pr requis pour suivre un couple de facon th rapeutique me semble tre une double condition que ce suivi soit fait par un psychoth rapeute qui de plus soit form la sexologie R F RENCES BRENOT P nventer le couple Paris Odile Jacob 2001 BRENOT P PSY mode d emploi Bordeaux L Esprit du Temps 2007 KELLERHALS J WIDMER E et LEVY R Mesure et d mesure du couple Payot 2004 LEMAIRE J G Les th rapies du couple Paris Payot 1971 MASTERS W H et JOHNSTON V E Les M sententes sexuelles Paris Laffont 19770 MIRMONT J ss dir Dictionnaire des th rapies familiales th ories et pratiques Paris Payot 1987 NEUBURGER R L Autre demande psychanalyse et th rapie familiale syst mique Paris ESF 1984 PASINI W A quoi sert le couple Paris Odile Jacob
65. LUSSIER Y SABOURIN S Manuel clinique des psychoth rapies de couple 2008 Presses de l universit du Qu bec Quebec 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES PROCTER amp GAMBLE QUAND C EST ELLE QUI CONSULTE J ai mal pendant les rapports Sylvain MIMOUN Gyn cologue et psychiatre Unit de Gyn cologie Psychosomatique Service de Gyn cologie Obst trique de l h pital Robert Debr Pr J F Oury Paris sylvainmimoun yahoo fr Dans le contexte du couple les douleurs pendant les rapports peut signifier la souffrance du couple m me si c est la femme qui est porteuse du sympt me nous y reviendrons Tout d abord plus classiquement rappelons que pour les dyspareunies on distingue habituellement la dyspareunie superficielle douleurs l entr e du vagin qui peut parfois emp cher la p n tration vaginale et la dyspareunie profonde douleurs au fond du vagin On diff rencie les dyspareunies primaires qui ont toujours exist et secondaires qui sont surve nues apr s une p riode sans douleurs Les dyspareunies sont les troubles sexuels qui ont le plus de causes organiques Pour les dyspareunies superficielles Parfois apr s les premiers rapports par exemple il peut y avoir une d chirure de l hymen qui se pro page aux tissus voisins entr e du vagin petites l vres etc et
66. M talwalk 2006 1 42 59 ROUSTANG F Qu est ce que l hypnose Paris Editions de minuit 1994 SALEM G et BONVIN E Soigner par l hypnose Paris Masson 4 dition 2007 VIROT C Coll Hypnose contemporaine et th rapies br ves le temps de la maturit Gap Le Souffle d Or 2007 VIROT C Coll Recherches et succ s cliniques de l hypnose contemporaine Gap Le Souffle d Or 2007 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 21 SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES QUAND LE CORPS FAIT TIERS DANS LE COUPLE Approche syst mique des troubles sexuels Robert NEUBURGER M decin psychiatre th rapeute de couple et de famille 95 Bd Saint Michel 75005 Paris robert neuburger gmail com Le corps peut faire tiers dans le couple Les plaintes ou themes des demandes de consultation de cou ple concernent souvent le corps sexu du partenaire convoqu s expliquer Probl mes de frigidit d impuissance pour ne pas parler des c phal es f minines opportunes ou des dorsalgies masculines qui ne le sont pas moins J ai mal la t te force d essayer de t emp cher de me donner la migraine s exclame la jeune Gill dans le livre de Ronald Laing phrase laquelle fait cho Jack Tu me fais mal au ventre Pour que tu cesses de me faire mal au ventre je me d fends en tendant les muscles de mon ventre ce qui cause le mal de ventre que tu p
67. PENS E OP RATOIRE ET IMAGINAIRE ROTIQUE UTILISATION EN TH RAPIE Jean PEYRANNE M decin sexologue 6 place de la Borie 46200 Souillac j peyranne free fr Le couple qui consulte est bien r el qu il soit en devenir en pleine matutit ou en cours de s paration Le sympt me de l un ou de l autre de l un qui fait porter l autre de celui qui en souffre plus rarement le sympt me commun aux deux est lui aussi bien r el La premi re solution est d envisager en th rapie cette r alit o le fonctionnement a pris le pas sur la capacit d invention selon une intelligence qu on pourrait qualifier d op ratoire Mais en m me temps nous le savons et J G Lemaire nous l a bien d montr l an dernier le couple est une collusion de d sirs et de d fenses au del du rationnel une rencontre de deux intimit s qui ne se d finissent que par rapport l autre une ext riorit L intimit la plus grande pour la bonne raison que l autre n existe que pour lui faire abri c est l autre qui fait l extimit nous dit Lacan Au total faut il prendre en charge l un ou l autre dans le couple ou la relation elle m me ou bien la repr sentation de l un de l autre du couple lui m me Sommes nous amoureux de l autre de la relation elle m me Sommes nous en souffrance de nous m mes de l autre de la relation Pour le sexologue quelle que soit la demande celle ci fait toujours poser a que
68. R LECLERC Corps de m re corps de femme Le cherche midi Paris 2004 G LELEU Le trait des caresses Flammarion 1998 M ORTOLAN J LUCAS Le Tantra coll Champ d id e Le Souffle d Or Gap 2005 W PASINI La place du corps en psychoth rapie Payot 1975 e M POTENTIER dans Dictionnaire de la sexualit humaine L esprit du temps 2004 W REICH Lo fonction de l orgasme V Arche 1997 e Y R QU NA D licatessex Tr daniel Paris 2007 L YI LIN L art d aimer la chinoise La Martini re Paris 2007 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES SEXUALITES ASSISTEES AU SEIN DU COUPLE Pascal de SUTTER Professeur au Master de l Ecole Universitaire de Sexologie et Sciences Familiales Co Directeur du Certificat universitaire en sexologie clinique Universit Louvain Chef de service de l unit de sexologie fonctionnelle de l h pital de Waterloo Pascal Desutter uclouvain be 1 Introduction Les sexualit s assist es sont des approches th rapeutiques inhabituelles qui s adressent une popu lation particuli re pour qui les sexoth rapies classiques ne sont pas appropri es Il s agit notam ment des sujets avec de graves handicaps physiques ou mentaux On rencontre aussi des patients qui vivent en r gions g ographiquement isol es o il n existe p
69. SOUS BOIS FRANCE T l 33 0 1 48 66 11 99 E mail michel brouillet org BRUNEL DALMAS Florence Immunologie clinique H pital Edouard Herriot 5 place d Arsonval Pavillon P 69437 LYON Cedex 03 FRANCE T l 33 0 4 72 11 02 29 Fax 33 0 4 72 11 68 90 E mail florence brunel dalmas chu lyon fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 217 BUFFAT Juliette Chemin Paul Rose 7 CH 1213 ONEX GENEVE SUISSE T l 41 22 793 12 00 Fax 41 22 793 12 59 E mail jbuffat hin ch BUSSELOT Claire 29 rue des Quatre Eglises 54000 NANCY FRANCE T l 33 0 3 83 17 00 60 Fax 33 0 3 83 30 57 80 E mail claire busselot wanadoo fr CABANIS Catherine 4 cours de la R publique 11400 CASTELNAUDARY FRANCE T l 33 0 4 68 94 00 36 Fax 33 0 5 62 26 44 13 E mail catherine cabanis wanadoo fr CABAUD Victoire Centre Hospitalier de Chamb ry BP 1125 73011 CHAMBERY Cedex FRANCE T l 33 0 4 79 96 50 49 Fax 33 0 4 79 96 56 78 E mail victoire cabaud ch chambery fr CABROL Bernard 15 place de la R publique 81100 CASTRES FRANCE T l 33 0 5 63 59 79 79 Fax 33 0 5 63 59 67 23 E mail cabrol bernard wanadoo fr CAHEN Pierre Cabinet m dical de Sant Sexuelle 68 boulevard de S bastopol 75003 PARIS FRANCE T l 33 0 1 40 27 05 66 E mail pierre cahen org CALLOT
70. Shadis Montgomery Wilson Bright amp Okwumabua Dans le champs des psychoth rapies bataille de groupes d influences selon les coles alors que il 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS n y avait pas de preuve que une ou plus approche th rapeutique puisse tre sup rieure aux autres Hubble Duncan amp Miller 99a Lambert et Bergin 94 Miller Duncan amp Hubble 97 Shadish Montmomery Wilson Bright amp Owumabua 93 spenkle Blow amp Dickey 99 M me choses pour les sexoth rapies entre les tenants des approches organiques et psychog niques Les recherches et la pratique clinique montr rent que cette dichotomie tait erron e et les classifi cations taient plut t largement utilis es pour d terminer si un patient devait consulter un praticien de la sant mentale ou un urologue Althof 98 Alors que les tudes dans les psychoth rapies produisent peu de preuves de diff rences d effica cit une quantit de donn es est amass e pour montrer que les traitements sont sup rieurs a la fois aux plac bos et aux groupe contr le non trait s Parmi d autres r sultats des centaines d tudes faites ces 30 derni res ann es trouve qu en moyenne plus de 80 de ceux qui sont trait s vont en moyenne mieux que 80 de ceux qui sont dans un groupe t moin qui n a pas re u de traitement Schover et Leiblum 94 font des observations similai
71. V ronique 24 rue du Vieux March aux Poissons 67000 STRASBOURG FRANCE T l 33 0 3 88 22 67 42 Fax 33 0 3 88 23 76 26 E mail v callot hotmail fr CANILLOS Josette 5 rue Jules Ferry 73000 CHAMBERY FRANCE T l 33 0 4 79 85 46 17 E mail josettecanillos hotmail fr CAPELLE Ang lique 38 avenue des lles d Or 83400 HYERES FRANCE E mail angeliquecapelle yahoo fr CAPOCHICHI Thomas Urologie H pital Bel Air 1 3 rue de Frescaty 57100 THIONVILLE Cedex FRANCE T l 33 0 3 82 55 84 44 Fax 33 0 3 82 55 84 49 E mail t capochichi chr metz thionville fr CAPRASSE Sandra Avenue du Ch ne Madame 20 B 4121 NEUPRE BELGIQUE T l 32 437 130 08 E mail sandracaprasse live be CARCY G rard 11 chemin de la Perri re 31180 SAINT GENIES BELLEVUE FRANCE T l 33 0 5 62 89 45 64 E mail gerard carcy free fr CARDINAL Mireille Donkerstraat 23 B 1650 BEERSEL BELGIQUE T l 32 473 321 071 Fax 32 477 447 154 E mail micardin ulb ac be CARLOTTI Laurent 49 boulevard de la Libert 35000 RENNES FRANCE T l 33 0 2 99 31 71 11 E mail carlotti wanadoo fr CARPENTIER G rard La Condamine Batiment 1B 39570 PERRIGNY FRANCE T l 33 0 3 84 24 71 77 Fax 33 0 3 84 24 31 45 E mail gerard carpentier20 wanadoo fr CATESSON Pauline 167 rue de Paris 59000 LILLE FRANCE E mail paulinecatesson hotmail fr CAVIN Chantal
72. accessibles via internet Dans les 3 ans qui suivent l installation de leur pathologie cardiaque 60 des hommes disent n avoir jamais t interrog s sur leur sexualit alors que tous estiment qu il est n cessaire d aborder le probl me Comment r agit la partenaire Soixante deux pour cent des hommes disent que leur partenaire les soutient et adopte une attitude plut t empathique leur gard toutefois 13 d entre elles vitent de parler du probl me sexuel avec leur partenaire Schwarz Y a t il des tapes suppl mentaires dans la prise en charge La fonction sexuelle peut donc tre affect e chez des patients avec probl mes cardiaques cependant l anxi t peut jouer un r le dans l apparition des difficult s sexuelles Selon Korpelainen la d t rioration du fonctionnement sexuel serait attribuable la difficult de parler de sexualit et des probl mes fonctionnels divers Peut on mettre au point une strat gie de prise en charge du patient porteur d une pathologie chroni que et d un probl me sexuel Il est int ressant de constater que plus d hommes que de femmes 59 versus 31 estiment que la dysfonction sexuelle n est que la cons quence d un processus de vieil lissement et 40 des hommes et 25 des femmes pensent que l activit sexuelle est n faste pour le c ur Schwartz il parait difficile dans ce contexte de ne traiter que le probl me sexuel sans tenir compte des facteurs de risque La prise en charge des facteu
73. am liorations statistiquement significatives mais avec des r sultats incomplets et par fois une aggravation voir l apparition de troubles sexuels apr s la chirurgie La commission a ainsi donn des pistes de recherche Lincontinence perturbe t elle la sexualit et comment L incontinence pr texte pour ne plus avoir de rapport sexuel L incontinence alibi dans l attente d une prise en charge sp cifique du trouble sexuel L avis du partenaire 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Prescription de testost rone en cas de d ficit chez l homme Depuis une dizaine d ann es nous assistons un regain d int r t pour la testost rone particuli re ment en cas de troubles sexuels chez l homme vieillissant La conduite tenir est loin d tre univo que que cela soit pour le diagnostic ou l int r t d une prescription La commission a d gag 3 grands axes le diagnostic l indication d un traitement et sa surveillance Quand le consensus est fort le vocable nous recommandons est utilis lorsque le consensus est moins fort le vocable nous sugg rons est utilis Ce qui est recommand consensus fort ne rechercher le d ficit en testost rone que chez les hommes ayant des sympt mes vocateurs d un d ficit androg nique mesure qui devra tre confir m e par des tests sanguins r p t s Le dosage de testost rone totale matina
74. analytiques et syst miques ont com menc si int resser au couple De nombreux th rapeutes de couple allient aujourd hui approche syst mique et analytique Dans ces conditions on peut poser une l gitime question Quel type de th rapeute est susceptible de suivre des couples le psychanalyste NON il lui est interdit de voir le conjoint le psychoth rapeute NON lui non plus ne voit pas le conjoint e th rapeute familial OUI mais il le suit plut t comme une famille le th rapeute analytique de couple OUI mais pas sur le plan rotique le th rapeute syst mique de couple OUI mais pas sur le plan rotique le sexo th rapeute OUI dans sa dimension relationnelle et rotique 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS En d finitive les th rapeute de groupe ou de famille ne voient la plupart du temps le couple qu en semble s ances trois le th rapeute les deux conjoints car ils ont transpos le mod le de l ana lyse individuelle celle du couple par un raisonnement d homologie le patient c est le couple L encore un interdit pr vaut ne jamais voir un conjoint s par ment pour viter des interpr tations transf rentielles car le patient c est le couple L objet de la psychanalyse du couple de J G Lemaire est quant lui clairement identifi c est l analyse et l volution du lien conjugal
75. assembl e tous deux engageront pendant le troi si me tiers un questionnement sur les processus l uvre dans le proc s de changement des tres LE POINT DE VUE DU COACH Benoit MELET 35 avenue de Friedland 75008 Paris melet associes a orange fr Le mot coaching est aujourd hui entour pour le moins d impr cisions qui laissent fleurir des attentes vari es et parfois inaccessibles dans ce cadre Le coaching se d cline ainsi tr s diff remment dans quatre univers sportif professionnel personnel des entreprises ou des marques offres de services personnalis s Le coach professionnel doit r pondre lui des crit res pr cis en termes de parcours de d veloppe ment personnel d exp riences professionnelles et de formations pluridisciplinaires Il existe aussi encore une certaine confusion que nous nous efforcerons de lever entre les m tiers du conseil du coaching de la th rapie voire des approches de la relation d aide tels que le tutorat ou le mentoring M me si bien s r certains actes de coaching se r v lent in fine th rapeutiques La pratique du coa ching en cons quence exige de s rieuses r f rences dans le champ des sciences humaines La capacit de travail dans la relation qui demeure en d finitive le principal vecteur du changement constituant l autre versant incontournable Nous serons ainsi amen s pr ciser ce qui caract rise et diff rencie tout la fois la pratique et l
76. associations An audit of patients attending asexual problems clinic Int J Clin Pract 2005 59 12 1482 7 SIMONELLI C BONANNO D MICHETTI PM RSSI R Ejaculation pr coce et dysr gula tion motionnelle recherche et implications cliniques Sexologies 2008 17 18 23 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES LILLY QUAND C EST LUI QUI CONSULTE Et que la dysfonction rectile motive la consultation Florence COUR Urologue Praticien Hospitalier H pital La Piti Salp tri re 23 rue des Plantes 75014 Paris cour florence wanadoo fr Le chemin parcouru est consid rable entre le presque tout psy des ann es 1970 et la d couverte de la dysfonction rectile DE en tant que dysfonction endoth liale en 2006 En 2009 on sait tr s bien d cortiquer l homme derri re sa DE l homme physique la recherche de la moindre co morbidit mais aussi en partenariat multi disciplinaire l homme psychique Ces avan c es scientifiques ont pouss les diff rents professionnels de sant concern s a une r flexion pro fonde sur les strat gies diagnostiques mais galement pr ventives et th rapeutiques dans ce domaine d passant la plupart du temps le sympt me et l inscrivant comme le signe d appel d une pathologie sous jacente parfois multiple qu elle soit cardio vasculaire m
77. au couple de renouer avec la proximit physique L objectif atteindre est un guide de bonne conduite pour tous les soignant concern s par ce sujet qu ils soient prescripteurs ou praticiens Le processus th rapeutique permet la verbalisation des sensations de prendre acte des changements et de les int grer dans une prise de conscience qui approfondit la compr hension propre Les rep res et les savoirs faire corporels acquis donnent des cl s d autonomisation REP RES BIBLIOGRAPHIQUES Corps r el corps imaginaire Sami ALI Ed Dunod Paris 1977 L analyse transactionnelle Vincent LENHARDT Ed Retz Paris1980 Le symbolisme du corps humain Annick de SOUZENELLE Ed Albin Michel Paris 1991 L nergie sexuelle masculine Mantak CHIA Ed Tr daniel Paris 1997 L nergie sexuelle f minine Mantak CHIA Ed Tr daniel Paris 1996 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 7 LE COUPLE DONT LUN DES MEMBRES EST L AUTEUR D UNE AGRESSION SEXUELLE Maryvonne DESBARATS Psychologue clinicienne Sexologue Exp rience de suivi en milieu carc ral pr ou post carc ral de personnes auteurs de violence sexuelle Enseignante DIU de Touolouse Centre de consultations sexologiques 10 rue des Arts 31000 Toulouse maryvonne desbarats wanadoo fr RESUME Le sexologue peut tre confront une situation de couple particuli re que la ou l
78. bless s ou bien ont t menac s de mort ou de blessures graves ou bien durant lesquels son int grit physique ou celle d autrui a pu tre menac e La r action du sujet l v nement s est traduite par une peur intense un sentiment d im 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS puissance ou d horreur 1 Des sympt mes d intrusion distance de ce traumatisme le sujet pr sente ce qu il est convenu d appeler des Sympt mes d in trusion L v nement traumatique est constamment rev cu de l une au moins des fa ons suivantes Souvenirs r p titifs et envahissants de l v nement provoquant un sentiment de d tresse et comprenant des images des pens es ou des perceptions R ves r p titifs de l v nement provoquant un sentiment de d tresse Impressions ou agissements soudains comme si l v nement traumatique allait se reproduire illusions hallucinations flash back Sentiment intense de d tresse psychologique lors de l exposition des indices externes ou internes voquant ou ressemblant un aspect de l v nement traumatique en cause R activit physiologique lors de l exposition des indices internes ou externes pouvant voquer un aspect de l v nement traumatique en cause 2 Des sympt mes d vitement et d moussement Evitement persistant des stimuli associ s au traumatisme et moussement de l
79. br ves Apr s quelques rappels th oriques on abordera la sp cificit du questionnement solutionniste au cours de l entretien th rapeutique base indispensable la recherche des ressources du patient pour concluer en abordant les prescriptions de changement Comme les th rapies comportementales et cognitives les th rapies solutionnistes sont orient es sur le pr sent et sur I ici et le maintenant d laissant les explications pour les r solutions mais la diff rence des TCC qui ont pour but de se centrer sur les probl mes et les contingences de renforce ment en utilisant une m thodologie exp rimentale reproductible les th rapies orient es sur les solu tions s appuient sur les comp tences plut t que sur les insuffisances les ressources plut t que sur les faiblesses les points forts plut t que les fragilit s Les solutions seront sp cifiques la personne au couple ou la famille Les principes qui sous tendent la th rapie solutionniste sont retrouv s en parti dans les travaux de M Erikson qui avaient d j influenc les th rapies familiales l hypnose les th rapies br ves et les th rapies strat giques D autres influences plus r centes ont t majeures dans le courant solution niste comme les travaux de S de Shazer et de G Nardone par exemple Les strat gies th rapeutiques offrent nous un autre regard sur la plainte partir du moment o nous consid rons que le client dispose en l
80. cancer survivors a comparative study in Belgium J Psychosoc Oncol 2006 24 3 89 123 BROECKEL JA THORS CL JACOBSEN PB SMALL M COX CE Sexual functioning in long term breast cancer survivors treated with adjuvant chemotherapy Breast Cancer Res Treat 2002 Oct 75 3 241 8 BUKOVIC D FAJDIC J HRGOVIC Z KAUFMANN M HOJSAK I STANCERIC T Sexual dys function in breast cancer survivors Onkologie 2005 Jan 28 1 29 34 G BERGLUND et al Effect of endocrine treatment on sexuality in breast cancer patients A pros pective randomized study J Clin Oncol 2001 19 11 2788 2796 SPEER JJ HILLENBERG B SUGRUE DP BLACKER C KRESGE CL DECKER VB ZAKALIK D DECKER DA Study of sexual functioning determinants in breast cancer survivors Breast J 2005 Nov Dec 11 6 440 7 GREENDALE GA PETERSEN L ZIBECCHI L GANZ PA Factors related to sexual function in postmenopausal women with a history of breast cancer Menopause 2001 Summer 8 2 111 9 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 121 SESSION DE TRAVAIL LE COUPLE FACE LA MALADIE SAVOIR D PISTER FAIRE DIRE ET TRAITER Dynamique du couple et strat gies face la maladie Armand LEQUEUX Universit de Louvain 10 Place C Mercier B1348 Louvain la Neuve Belgique armand lequeux uclouvain be INTRODUCTION La maladie le couple et sa sexualit voici le triptyque que nous vous proposons d
81. cancer and prostate cancer patients implications for quality of life Psycho oncology 2008 17 1048 52 DOLBEAU SET HOLLAND JC Vingt cinq ans de pratique psycho oncologique New York une r trospective Bull cancer 2008 95 419 24 GU NOT JY et CUZIN E Cancer du sein des femmes t moignent Ed Grand Public Sant Ed Manise 2005 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 170 FAINZANG S Les malades atteints de cancer et l information un autre regard sur la question Bull cancer 2007 94 313 5 INCROCCI L Cancer and sexual function Curr Urol 2007 1 11 17 Institut national du cancer INCA www e cancer fr International Society for Sexuality and Cancer ISSC www issc nu LAGREE J Patient In Dictionnaire de la pens e m dicale D Lecourt Ed PUF Paris 2004 pp 845 51 NEESE LE SCHOVER LR KELIN EA ZIPPE C KUPELIAN PA Finding help for sexual pro blems after prostate cancer treatment a phone survey of men s and women s perspectives Psycho oncology 2003 12 463 73 PELLETI C Psychologie dans le champ de la canc rologie de la n cessit d une position d cart Psychologues et psychologies 2008 203 36 8 P ROL D TOUTENU P LEFRANC A et al L ducation th rapeutique en canc rologie vers une reconnaissance des comp tences du patient Bull cancer 2007 94 267 74 QUERLEU D GLADI
82. cette contradiction existe dans toute la m decine elle clate au plus au point lorsque l objet du soin est la sexualit Notre culture nous a instruit sur les multiples dimensions de la sexualit humaine fut elle malade et nous ne sommes pas trop d un sociologue d un philosophe et d un sexologue pour y r fl chir Mais ce que notre culture sexologique a particuli rement mis en exer gue c est que derri re ce que la m decine appelle une pathologie certes il y a toujours la singula rit d un homme ou d une femme mais aussi le plus souvent un couple qui a la tentation d exister 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 62 et de faire exister une sexualit que le bain culturel contemporain transforme en condition La M decine n existe qu incarn e par un soign qui souffre et un soignant qui entend soulager cette souffrance En somme la M decine est un dialogue Le probl me lorsqu il s agit de sexualit c est que le couple s invite dans ce dialogue Une analyse de la litt rature montre d abord qu apr s des ann es d absence le couple s impose dans la d marche m dicale De plus en plus d tudes de questionnaires valid s et de protocoles de recher che prennent en compte sa dimension et l interrogent sur sa satisfaction Ces tudes m me si elles restent limit es et restreintes une vision normative du couple montrent que tenir
83. cette m thode ne demande pas de faire appel au pass a l histoire individuelle ou du couple Elle met en place les conditions d un entrainement du couple utiliser 10 savoir faire dont l coute empathique l expression la mani re de discuter et de rechercher des solutions Etc et accompagne le couple sur environs 7 10 s ances Les modalit s de la pratique sont donn es avec pr cision tant pour le th rapeute que pour le couple De nombreuses tudes ont montr l efficacit de la m thode en particulier une tude portant sur 5000 couples et avec 12 techniques diff rentes montre que RE est beaucoup plus efficace qualit de la relation et de leur vie la fin de l entrainement 6 mois et 3 ans apr s site NIRE Dans cet atelier vous aurez des informations sur cette m thode de travail les bases th oriques les principes op rants les recherches les contextes d utilisation Et vous pourrez exp rimenter ou observer certaines phases de travail significatives les 3 premi res s ances intervention en situation de crise utilisation avec une personne seule REP RES BIBLIOGRAPHIQUES BERNARD G GUERNEY Jr 1977 Relationship Enhancement Skill training programs for the rapy Problem Prevention and Enrichment GINSBERG B G Ph D 2004 Relationship Enhancement Family Therapy Relationship Enhancement Press Doylestown Penns GINSBERG B G 2000 Relationship Enhancement in E M Dattilio and L J Be
84. citrate Viagra for erectile dysfunction a multicentre randomised double blind placebo controlled trial BJOG 2007 114 4 437 47 GOLDSTEIN I FISHER WA SAND M ROSEN RC MOLLEN M BROCK G KARLIN G POMMERVILLE P BANGERTER K BANDEL TJ DEROGATIS LR VARDENAFIL STUDY GROUP Women s sexual function improves when partners are administered vardenafil for erectile dysfunction a prospective randomized double blind placebo controlled trial J Sex Med 2005 2 6 819 32 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES ETUDE COMPARATIVE DES SYST MES TH RAPEUTIQUES APPLICATION AUX SEXOTH RAPIES Mireille BONIERBALE Psychiatre sexologue CHU Ste Marguerite Marseille 13009 mireille bonierbale wanadoo fr L objet de la sexologie n est pas simplement la fonction sexuelle mais le patient qui son sexe donne son identit d homme ou femme dont son d sir l anime et ce dans une dialectique qui d pend de son histoire de son environnement et de son couple r el ou imaginaire Ainsi les syst mes th rapeutiques dont sont issus les sexoth rapies empruntent ils au domaine des psychoth rapies et depuis l apparition des m dicaments sexo actifs celui des th rapies combin es La naissance des sexoth rapies est li e un double courant une volution des id es et des modalit s de prises en charge dans le domaine des p
85. compte du nous deux dans l valuation comme dans le suivi am liore ou permet la r ussite des traitements C est le plus souvent sa dynamique intime qui pose l indication des prescriptions pour prendre l exemple des diff rents modes d administration des IPDES dans la dysfonction rectile En somme l valua tion clinique conduit de plus en plus de M decins non sexologues sexologiser leur culture m dicale Rendons acte la M decine d observer et de constater de mieux en mieux l importance de la dimen sion sexologique dans son approche A tout nouveau champ clinique reconnu il faut des sp cialistes reconnus Mais outre que la souffrance sexuelle du couple ne peut se r sumer un champ m dical reste qu il ne suffit pas d une volont pour la prendre en charge Il lui faut aujourd hui de vrais sp cialistes reconnus par une m decine qui s apergoit de mieux en mieux qu elle doit compter avec eux R F RENCES 1 SICARD D Une v ritable pens e cr atrice de soins 2007 Ethique M decine et Soci t Ed Vuibert 2 Arr t N 62 du CCNE 18 novembre 1999 M dicalisation de la sexualit le cas du Viagra 3 JARDIN A WAGNER G KHOURY S GIULIANO F GOLDSTEIN I Recommendations of the first consultation on erectile dysfunction Health publications Ltd 2000 p 711 726 4 FISHER A MEYRIN S SAND M ET AL Communication about ED among men with ED and physicians the strike up a conversation study The j
86. concernant cette annonce doit tenir compte de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des mala des et la qualit du syst me de sant notamment son arti cle L 1111 2 dont l esprit et la port e font encore d bat Aujourd hui la question n est donc plus de savoir s il faut ou non dire la v rit au patient mais de savoir comment la lui dire Le d fi restera d infl chir la communication du savoir m dical informative par l exp rience humaine motionnelle dans la prise en compte du partenaire De nombreuses enqu tes et tudes font le constat de l absence de formation sp cifique r elle des soi gnants sur la communication du diagnostic et du pronostic d une maladie non seulement au niveau de l individu mais surtout au niveau de l entourage en particulier du conjoint L annonce d une maladie grave aigu ou chronique quelles qu en soient les modalit s d volution pr visibles reste un acte m dical difficile conf rant d embl e l individu un statut de malade par la confrontation directe la r alit de la maladie 2 Le couple face l annonce Si le m decin est d sormais lib r de la conspiration du silence c est au couple d embl e confront au partage de la souffrance et du d sir d esp rer tre compris dans ses attentes Chez le patient vont se d cliner tous les sentiments de mutilation d humiliation autant de ressorts alimentant l angoisse d abandon 2 ASSISES FRAN
87. consigne stricto sensu la recherche de l autonomie du patient client et la n cessit d une l alliance th rapeutique Puis je rappellerai les r sultats connus concernant les facteurs corr l s avec la r ussite d une psy choth rapie quelle qu en soit sa base m thodologique En partant d une part des divergences convergences constat es entre les pr requis des techniques cognitivo comportementales et ceux du coaching d autre part des donn es connues concernant les facteurs de r ussite efficience d une psychoth rapie quelle que soit sa m thodologie je proposerai d interroger nos diff rentes pratiques et de tenter de soutenir ensemble le questionnement concer nant les processus qui y sont l uvre R F RENCES 1 Le m tier de coach 2002 F DELIVRE Ed d Organisation 2 R ussir un coaching 2003 J A MALAREWICZ Village Mondial 3 Le guide du coaching 2002 J WHITMORE Maxima 4 Le coaching 2005 P ANGEL ET P AMAR P U F Que sais je n 3724 5 Le guide pratique du Life Coaching 2004 D LEFRANGOIS Gualino Editeur 5 Manuel de th rapie comportementale et cognitive 1998 2004 B SAMUEL LAJEUNESSE et coll Dunod Paris 6 Les dysfonctions sexuelles 2000 G TRUDEL Presses de l universit du Qu bec Sainte Foy France distribution du nouveau monde Paris 7 Pr cis de th rapie cognitive 1993 C MIRABEL SARRON B RIVI RE Dunod Paris 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET
88. couple et de savoir tirer parti des diff rentes ressources pharmaco logiques proposables Handicap et sexualit La sexualit des personnes handicap es reste un tabou pour l entourage qu il soit familial mais aussi soignant Le handicap de par sa complexit n cessite le plus souvent une prise en charge pluridis ciplinaire la commission a donc mis comme recommandation la n cessit de former les soignants et d informer la famille sur la sexualit des handicap s L information sexologique devrait tre d li vr e aux patients et au couple quand il existe avant m me leur sortie du centre Le handicap acquis dans un couple d j form pose le probl me du partenaire choisi mais d sormais transform modi fications des r les et dominances projections dans le futur dans le cas d un handicap volutif confrontation l id e de mort angoisse col re Dans le handicap cong nital comment trouver un e partenaire handicap e ou non D sir d enfant R les sociaux modifi s Le retentissement du handicap est variable selon qu il atteigne directement les organes g nitaux atteinte primaire des organes symboliques mains seins ou qu il soit fort retentissement psychosocial r le de genre place dans la soci t Parmi les besoins recens s par la commission la prise en charge des conjoints devrait tre d velopp e par des techniques de counseling par des th rapies syst miques pour les couples et favoriser des g
89. d ge traditionnellement respect e entre le mari et la femme dans les cultures m diterran ennes L anciennet de la relation est en moyenne de 13 5 ans quand le cou ple cherche consulter pour ses probl mes sexuels Les motifs des consultations sont dans 29 pour cent des cas pour l jaculation pr coce chez le mari 26 pourcent pour l insuffisance rectile 10 pour cent pour les troubles du d sir 10 pourcent pour une affection syst mique et diab te 7 pourcent pour l jaculation pr coce et une d ficience rectile 7 pourcent pour l an jaculation 5 pourcent pour des troubles psychiques et la dysmorphophobie 2 pourcent l anorgasmie f minine 2 pourcent pour le vaginisme et 2 pourcent pour des questions sur la fertilit du couple Parmi les insuffisances rectiles le couple souffre en moyenne 28 mois avant d tre venu consulter pour un rem de Pour les cas o l insuffisance rectile est combin e avec l jaculation pr coce ce d lai est d ordre de 18 mois Dans les cas o l an jaculation est d clar e comme le motif de consul tation le couple a d j souffert pendant 44 mois avant consulter le sexologue pour le sympt me Parmi les traitements corporels les techniques de relaxation et les massages r ciproques avec des jeux de r les passif et actif sont les mieux accept s et adopt s par les couples Les couples qui sui vent les tapes d une th rapie du couple et ses multiples s ances sont rarissimes Les emp chemen
90. d tre active et non plus passive face un v nement aussi important dans la vie d une femme que repr sente la maternit Par ailleurs l accouchement apparait comme une exp rience de s paration corporelle de rupture I lui faut faire un deuil de l enfant l int rieur d elle m me pour le retrouver en dehors d elle m me 10 La femme va donc devoir faire face deux courants toujours cette notion d am bivalence un n gatif de perte li l identification l enfant et un positif d ach vement r ussi qui va mener la relation directe avec l enfant La naissance est double r gression et identification de la femme sa m re celle qui lui a donn naissance et naissance de la m re de son propre enfant 2 Enfin il n est pas inutile de rappeler que par la naissance le b b exp rimente la mort comme la femme se rem more inconsciemment ce qu elle a v cu elle m me en naissant de sa m re De plus la naissance est unique Elle prend sens pour s inscrire dans une trajectoire de vie qui se terminera d ailleurs un jour par la mort Il me parait essentiel d avoir l esprit toutes ces notions symboliques dans la prise en charge m dicalis e de l accouchement afin de ne pas d poss der la m re mais aussi le p re et le b b de leur capacit faire na tre ou na tre Le danger de la prise en charge de l accouchement qui ne devient que purement technique en ou
91. d abord CONTRE INDICATIONS MISES EN GARDE SP CIALES ET PR CAUTIONS D EMPLOI INTERACTIONS AVEC D AUTRES M DICAMENTS ET AUTRES FORMES D INTERACTION GROSSESSE ET ALLAITEMENT EFFETS SUR L APTITUDE CONDUIRE DES V HICULES ET UTILISER DES MACHINES EFFETS IND SIRABLES se Vti TTL TT SURDOSAGE PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES DONNEES DE SECURITE PRECLINIQUE DONNEES PHARMACEUTIQUES DUREE DE CONSERVATION NATURE ET CONTENU DE l EMBALLAGE EXT RIEUR PRESENTATIONS ET NUMEROS AU REGISTRE COMMUNAUTAIRE DES MEDICAMENTS NUMEROS D IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE TITULAIRE DE L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Liste DATE DE PREMIERE AUTORISATION DATE DU DERNIER RECTIFICATIF DAMM Pour une information plus compl te consulter le Resum des Caract ristiques du Produit disponible sur le site internet de l Afssaps ou sur demande aupr s de notre laboratoire BIENVENUE A TOUS Bienvenue Lille capitale des Flandres laborieuse ambitieuse mais modeste fi re de son patrimoine riche et vari bienvenue dans la r gion Nord Pas de Calais si attach e ses traditions et ses valeurs humaines Merci par votre pr sence de permettre au Comit d Organisation que j ai l honneur de pr sider de caresser un espoir voire de r aliser un r ve associer la richesse d un congr s
92. de connaissances et de communication sont un des principaux probl mes lorsqu il s agit de reconnaitre et de traiter les probl mes sexuels quel que soit leur nature ou leur origine et qu ils soient ou non li s au cancer Malgr une am lioration de la lib ration de la parole d avantage chez les patients que les soignants force est de constater que la probl matique sexuelle reste encore trop souvent abord avec r ticence et rarement de facon appropri e tout au long du parcours de soins que la e patient e soit atteint e d un cancer ou d une autre pathologie Malgr la fr quence lev e des interrogations ou des difficult s sexuelles les patients ou leur parte naire sont souvent g n s d aborder leur probl matique sexuelle qui peut leur apparaitre d autant plus n gligeable ou peu digne d int r t en cas de cancer o le pronostic vital est en jeu De fa on conco mitante les soignants oncologues on non abordent peu la sant sexuelle pour des motifs tr s divers manque de temps de connaissance ou d int r t expliquant une attitude actuellement beaucoup plus r active que r ellement proactive La difficult pour les professionnels de parler sexualit mal tre fr quent ajout e au manque d outils d valuation et pour ouvrir un dialogue simple sur la 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 165 probl matique sexuelle conduisent trop souvent les
93. de grande qualit scientifique la convivialit si souvent voqu e des ch tis Beaucoup d entre vous taient Strasbourg en 2008 pour tenter de d crire valuer et comprendre les l ments essentiels qui entrent en jeu dans la sexualit du couple Chose promise chose due les 2 Assises Fran aises de Sexologie et Sant Sexuelle essayent d aller plus loin en ce domaine Pendant ces quatre jours ce sont les principes de la prise en charge qui vont tre abord s de mani re essayer de jeter les bases de ce qui pourrait devenir des recommandations pour la pratique professionnelle en Sexologie Pour cela Mireille Bonierbale et les membres du Comit Scientifique N Arnaud Beauchamps P Brenot J Chaumeron A Corman P Leuillet A Sev ne T Troussier en collaboration avec C Cabanis M Chevret Measson M H Colson G Formet M Potentier et R Porto se sont efforc s de convier les orateurs les plus comp tents en leur domaine nous faire part de leurs tudes et de leurs r flexions Que tous ces illustres intervenants soient remerci s d avoir accept de participer ces journ es et d avoir permis la publication des r sum s que vous trouverez dans cet ouvrage De larges plages ont galement t r serv es pour les ateliers les commissions de travail et les changes en g n ral Je vous invite y faire part de votre exp rience du terrain et de votre analyse personnelle Qu il me soit galement aut
94. des perceptions locales du fait des divers traitements l aide beaucoup croire nouveau sa gu rison donc s impliquer d autant plus dans la prise en charge th rapeutique Si en plus la patiente prend conscience avec l aide des conseils sexoth rapiques que le plaisir peut survenir malgr tout elle sort du cercle inhibiteur Le plaisir est retrouv le d sir et la lubrification vaginale peuvent revenir toutes conditions qui r duisent le risque de ressentir des douleurs vulvo vaginales La prise en compte plus directe de la probl matique sexuelle et conjugale aide parfois claircir et r soudre les conflits latents qui cherchent souvent s exprimer travers ces sympt mes Enfin la r solution du trouble sexuel f minin passe parfois par le traitement de la dysfonction mas culine troubles de l rection jaculation pr coce an jaculation Dans de nombreux cas l hynose ricksonnienne est un excellent moyen th rapeutique Erickson a attir notre attention sur le fait qu une douleur chronique peut tre divis e en 3 parties En effet elle est constitu e des r miniscences des exp riences douloureuses pass es et par l exp rience pr sente amplifi e de la crainte de la douleur future Vu sous cet angle la douleur actuelle ne repr senterait donc qu un tiers de l exp rience v cue Quand on fait appel une approche m dicale et psychologique cela dynamise les patientes et les couples qui se sentent so
95. doit pas tre n glig e sous pr texte qu un certain temps d exposition n est pas atteint car l angoisse profonde visc rale de cette femme de ce couple est souvent majeure et g n ratrice de difficult s sexuelles Les explorations r alis es ne sont pas trang res la d stabilisation du couple par leur caract re rituel artificiel invasif ou angoissant Parler de ces examens en justifier la raison l int r t les objectifs voquer leurs contraintes leurs inconv nients permettra de les d mystifier et d en limiter les cons quences n fastes La prise en compte de ces l ments permet d aborder quelques pistes qui peuvent am liorer le v cu de la prise en charge de ces couples Essayer d instaurer avec elle et avec lui un v ritable dialogue gr ce la dose de pudeur que le praticien gardera dans l indiscr tion la distance qu il maintiendra dans l empathie Ils ont besoin d tre cout s rassur s conseill s Ne pas n gliger la clinique notamment masculine En commentant cet examen ce n est pas seulement l appareil reproducteur mais plus globalement l appareil sexuel qu on normalise 22 Tenter de faire suffisamment vite sans faire trop vite Le couple souhaite tre clair rapi dement mais a besoin de temps pour respirer vivre s adapter Adapter notre attitude et notre langage qui peuvent peser lourds risquent de blesser et de laisser des traces sur la repr sent
96. du Rectorat B 33 B 4000 LIEGE BELGIQUE T l 32 87 59 32 32 E mail p kempeneers tele2allin be KEPENEKIAN Christine Cabinet m dical 43 rue Auguste Comte 69002 LYON FRANCE T l 33 0 4 78 38 08 58 Fax 33 0 4 78 38 08 58 E mail christine kepenekian free fr KHADAM Louay H pital Sud Francilie Quartier du Canal 91014 EVRY FRANCE T l 33 0 1 60 87 52 51 Fax 33 0 1 60 87 52 49 E mail dr_khadam hotmail com KLEIN Sylvette 5 rue Fermat 31000 TOULOUSE FRANCE T l 33 0 5 61 25 27 59 Fax 33 0 5 61 25 27 59 E mail sylvetteklein hotmail com KNIPPING Catherine 4 quai Moncousu 44093 NANTES Cedex 1 FRANCE T l 33 0 2 40 25 59 90 E mail catherine knipping wanadoo fr L HEUREUX LEVECQ Val rie Sexo clinique Universit Catholique de Louvain 184 rue de Grenelle 75007 PARIS FRANCE T l 33 0 1 70 23 75 65 E mail valerielheureuxlevecq hotmail com LABEY BASTION Mich le 47 rue de la Bourbre 38230 TIGNIEU JAMEYZIEU FRANCE E mail michele labey laposte net LACOMBE Francoise 10 chemin des Mouli res 13250 SAINT CHAMAS FRANCE T l 33 0 4 90 53 84 E mail llacombe francoise wanadoo fr LACROIX Pascal Centre d urologie 164 avenue Charles de Gaulle 2e tage 92200 NEUILLY SUR SEINE FRANCE T l 33 0 1 47 47 02 02 Fax 33 0 1 47 47 47 34 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE
97. en sexologie AIHUS 2006 STOL RU S REDOUT J Le d sir sexuel hypoactif Sexologies 2005 XIV 52 31 36 TRUDEL G La baisse du d sir sexuel M thodes d valuation et de traitement Masson 2003 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 74 SESSION DE TRAVAIL DIALOGUE THERAPEUTIQUE Faut il traiter le sympt me sexuel en couple ou en individuel Pourquoi une prise en charge individuelle J CHAUMERON P BRENOT 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DIALOGUE THERAPEUTIQUE Faut il traiter le sympt me sexuel en couple ou en individuel Jacques CHAUMERON Psychiatre psychanalyste 22 av Lib ration 86000 POITIERS jacqueschaumeron a wanadoo fr Pourquoi une prise en charge individuelle La sexualit humaine ne peut se r soudre la compr hension de comp tences anatomo physiolo giques ni leur exercice Parce qu elle est aussi le r sultat d un long processus psychodynamique nous devons parler chez l Homme de psychosexualit qui n est plus seulement ce qui se manifeste dans son comportement sexuel mais est aussi ce qui le pr figure le pr suppose le pr destine bref le surd termine cet en plus qui fait de la sexualit humaine autre chose que ce qui en est obser vable explicitement et qui s inscrit dans la singularit d une h
98. et collaborateurs 2 tels Roberto Russo et Ad le Bologni de Rome 1 ont galement rapport s l incidence des facteurs psychopathologiques en insistant notamment sur les peurs imaginaires de la femme et du partenaire qu elles soient cen tr s sur l enfant ou focalis es sur l image du corps 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 143 Enfin Bonierbale et collaborateurs insistant sur l importance de la psychologie de la femme enceinte d gagent trois probl matiques pouvant interf rer sur la sexualit 1 Celle de la grossesse en tant que ph nom ne visible dont l vidence et le caract re primordial occulte tout autre type de communication 2 Celle de l enfant venir et la place qui lui est accord e dans le d sir de la future m re et du couple parental 3 Celle qu a la femme de pouvoir se situer d une part par rapport sa propre m re en lui deve nant semblable d autre part en qualit de m re par rapport son partenaire pour qui le fait d avoir des rapports sexuels avec une m re peut n tre pas d nu de signification Pour tre complet la maternit ou plus pr cis ment le moment de passage vers la maternit ou maternalit est une phase importante du d veloppement psychoaffectif de la femme On peut m me parler de crise crise d identit semblable celle de l adolescence d crite magnifiquement par Claude
99. et grossesse c est une question de pollution On ne va donc pas polluer le foetus l enfant et tout ce que a repr sente dans ces soci t s ant rieures la n tre Ceci dit qu on le veuille ou non il existe un inconscient collectif on est tous branch s peu pr s sur les m mes rep res Dans nos soci t s occidentales o on a perdu le sens des tabous l inqui tude de cette pollution est malgr tout pr sente dans toutes les consciences m me si personne ne la formule ne la verbalise vraiment Certaines id es re ues bien connues ne sont en fait que des r sonances de cette notion de tabou les mouvements coitaux qui risquent de d crocher le f tus les dangers d infection qui mettent en p ril la sant du foetus et de la femme etc Enfin dans notre culture qui a perdu malgr tout le sens initiatique de la maternit la femme enceinte est ni e c est dire il va falloir continuer comme avant travailler s occuper de la maison s occuper des autres enfants faire du sport et en plus faire l amour Il va falloir tout faire comme si la grossesse n existait pas Tout ceci d bouche sur 2 conclusions plus concr tes c est la femme qui d cide ou qui devrait d cider et seuls les couples tr s solidaires pourront exploiter le caract re exceptionnel de cette p riode En premier lieu c est la femme qui d cide ou qui devrait d cider et c est elle qu il faut aider en priorit pour y voir clair
100. et limites Pour certains handicap s il s agit parfois de la seule et unique fa on de pouvoir vivre une forme de sexualit en couple Sans aide ils n y arriveraient tout simplement pas Pour les autres patients ces actes sont justifi s par le fait que dans certains cas on ne peut obtenir une am lioration du fonctionnement sexuel sans une intervention directe sur les organes g nitaux Toutefois ce contact devrait toujours tre clairement explicit au patient et effectu avec son assentiment pr a lable Cliniquement et scientifiquement rien ne justifie que le patient en sexologie subisse syst ma tiquement un examen physique complet des organes g nitaux ou des toucher de ses parties intimes par le sexologue 2 3 Les outils d assistance sexuelle D finition Il s agit d outils divers qui ne sont pas de l ordre du m dicament de la parole ou du tou cher habituellement prodigu s dans une sexotherapie classique Il peut s agir de vibromasseurs anneaux p niens pompes d pression de sex toys de DVD de livres d images de cassettes audio enregistr es etc Ces outils ont pour point commun de poss der un objectif sexotherapeutique Offre de service Internet les sex shops et autres love shops offrent foison de dispositifs d aide au fonctionnement sexuel Malheureusement ces outils sont rarement valid s scientifiquement Il est difficile pour le patient de faire la part de ce qui est efficace est de ce qui rel ve du charl
101. formet hotmail fr FREMAUX H l ne M decine amp Pr vention Centre Hospitalier de Lens 99 route de la Bass e Sac postal 8 62307 LENS FRANCE T l 33 0 3 21 69 12 34 E mail hfremaux ch lens fr FRULEUX Denis 412 avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny 59350 SAINT ANDRE FRANCE T l 33 0 3 20 40 68 64 E mail denis fruleux1 aliceads fr FUMET Thierry 4 all e des Sources 69290 SAINT GENIS LES OLLIERES FRANCE T l 33 0 4 78 57 81 22 Fax 33 0 4 78 57 81 20 E mail thierry fumet amp hotmail fr GABELLE Blandine 690 RN 90 38190 BERNIN FRANCE E mail blangabGhotmail fr GABENS DUCOS DE LAHITTE Marie Pierre 10 rue de la Trinit 31000 TOULOUSE FRANCE T l 33 0 5 61 43 78 38 E mail mpgabens orange fr GAFFURI LEGENT Carole 1 rue Victoria BP 33 80800 VILLERS BRETONNEUX FRANCE Fax 33 0 3 22 96 80 50 E mail carolegaffurilegent wanadoo fr GALIMARD MAISONNEUVE Elisabeth 53 rue du 19 janvier 92500 RUEIL MALMAISON FRANCE T l 33 0 1 47 22 24 92 E mail eligm free fr GALTIER Francoise R ducation Centre Docteur Bouffard Vercelli Lieu dit Cap Peyrefite 66290 CERBERE FRANCE T l 33 0 4 68 88 74 10 Fax 33 0 4 68 88 75 88 GAMET Marie Laure Conseil G n ral de la Marne 2 bis rue de Jessaint 51038 CHALONS EN CHAMPAGNE FRANCE T l 33 0 3 26 69 52 17 E mail marie laure gamet orange fr GANEM Marc
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103. la douleur en le disant autrui est une demande d aide on peut comprendre que celle ci peut s adresser au conjoint occupe toi de moi D autres fois cependant la douleur pendant les rapports est le sympt me du couple nous l avons dit La demande d aide est ici adress e au th rapeute occupez vous de nous Enfin les plaintes algiques r p t es peuvent aussi tre une forme camoufl e d agression contre les autres en particulier le mari quand ce n est pas le m decin ou m me les parents Sur un autre plan il est important de noter aussi qu l origine du sympt me douleur vulvo vaginale on peut retrouver le refus de la sexualit voire de la f minit et ou la peur du sexe masculin L acte sexuel est alors ressenti par la patiente comme quelque chose de pers cutant La douleur tant ici une manifestation corporelle d un d sint r t sexuel Ce qui complique les choses c est que certaines formes de douleur sont associ es une intense ro tisation de celle ci La douleur pouvant tre alors consciemment ou inconsciemment recherch e Dans ces cas le pronostic est plut t r serv du fait du fond d pressif et du v cu corporel tr s per turb qui existe souvent chez ces femmes Vaincre l algie et le rapport de couple sado masochiste qui y est associ signifie donc aider la patiente surmonter les difficult s qui l emp chent de parve nir au plaisir D une mani re plus g n rale la douleur peut n t
104. la dynamique de la difficult dans leur couple dans ce petit ensemble qui existe et volue depuis maintenant trois ans Au d but Paul tait particuli rement vail lant Que s est il pass qui a modifi si profond ment leur relation y compris sexuelle Un v nement a marqu un changement un malentendu Il a voulu lui faire une surprise un cadeau important la restauration de l appartement de Claire Pour cela il devait vendre son propre apparte ment Or elle s en est m l e comme il dit sans savoir qu il avait l intention de lui offrir le produit de la vente et elle lui a interdit avec v h mence une op ration qu elle jugeait d favorable Ce malentendu qui n a jamais t labor clairci a co ncid avec le d but des difficult s sexuel les de Paul On peut interpr ter ce niveau les troubles comme un arr t un blocage un refus d avancer qui a pour fonction de rappeler la crise qui n a jamais clat Crise qui pouvait lever les malentendus mais risquait de modifier leurs relations en levant quelques illusions Enfin on peut tre sensible un autre aspect l irrationalit de leur conduite Leur but semble tre la poursuite de leur couple pourtant lui par son d sint r t sexuel et elle par son insistance rendent l difice de plus en plus fragile Ils en ont tous deux conscience ce qui ne semble pourtant pas les conduire changer leurs attitudes Elle dit Il fait ce qu il faut pour tre aban
105. la proxi mit physique autoriser un rapprochement lorsque chacun pris dans sa pudeur n ose plus faire le pre mier pas c est permettre au couple du renouer une communication dans un autre registre que le verbal Pour ce qui est de la sexualit Une ducation la sexualit Comprendre pour l g les changements normaux de son corps en ce temps o la question du normal et du pathologique sont en intrication constante est une premi re tape n cessaire La tendresse et l attention Int grer une dimension sensuelle pour ces couples qui ne se touchent plus au quotidien qui expriment m me une g ne au contact physique dans cette perte d intimit que nous voquions pr c demment c est situer la sexualit dans une approche plus globale que la seule g nitalit La sensualit L volution de la sexualit des couples peut amener des st r otypes sexuels ou la g nitalit est au premier plan Les couples se retrouvent sur un plus petit commun d nominateur ou la peur de l chec l ennui vacuent toute une dimension sensuelle La s duction Que reste t il conqu rir quand tout semble acquis La rupture de la repr sentation sociale li e la retraite peut entrainer un laisser aller peu propice l rotisation de la relation L volution des sch mes de la relation sexuelle C est permettre au couple d explorer une globalit des sens Dans cet univers de la retraite o tout peut tre sembla
106. les femmes Ainsi les diff rentes formes de la m dicalisation de la sexualit ont toujours eu un impact sur la vie sexuelle des couples qu il convient de prendre en compte R F RENCES BAJOS N FERRAND M eds De la contraception l avortement Sociologie des grossesses non pr vues Paris Inserm 2002 BURDACH KARL FRIEDRICH JOURDAN A J L Trait physiologie consid r e comme science d observation Paris J B Bailli re 1837 1841 CONRAD P The Medicalization of Society On the Transformation of Human Conditions into Treatable Disorders Baltimore Johns Hopkins University Press 2007 CASSELS A MOYNIHAN R Les nouvelles techniques publicitaires de l industrie pharmaceu tique Pour vendre des m dicaments inventons des maladies Le monde diplomatique Mai 2006 pp 34 35 GAGNON J Les scripts de la sexualit Essais sur les origines culturelles du d sir Paris Payot 2008 Tr Frangaise GIAMI A La m dicalisation de la sexualit Foucault et Lant ri Laura un d bat qui n a pas eu lieu L volution psychiatrique 2005 n 70 283 300 GIAMI A Fonction sexuelle masculine et sexualit f minine Permanence des repr sentations du genre en sexologie et en m decine sexuelle Communications 2007 n 81 p 135 151 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS GIAMI A SPENCER B Les objets techniques de la sex
107. militaire puis en contexte scolaire une d fense de sortir par mesure punitive et plus couramment d sormais propos du service charg de la garde de certains objets Th rapeutique de therapeutikos qui prend soin de lui m me de Therapeuein prendre soin servir dieu lui m me d riv de Therap n voulant dire dans Hom re cuyer le serviteur l cuyer d un guerrier qui prend soin m si cle Th rapeute de therapeut s serviteur adorateur personne qui soigne les malades sp cialis s d s ses premiers emplois dans un contexte psychologique 19 si cle R sumons Consigne qui est marqu d un sceau surveiller punir garder Th rapeutique th rapeute cuyer servir prendre soin soigner Comme bien souvent la r ponse est donc contenue dans la question Une consigne en soi n est jamais th rapeutique sauf tre une injonction paradoxale Mais alors o se d place la question Sans doute sur le processus consid r comme th rapeutique qu est ce qu tre th rapeutique qu est ce qui est th rapeutique Quel est le processus qui a fonctionn quand on est amen consid rer qu on a t th rapeutique Comment a t il fonctionn Pour jeter les bases de ce questionnement je rappellerai les pr requis m thodologiques des prises en charge cognitivo comportementales dont au moins deux l ments fondamentaux s opposent la notion de
108. moins en terme d histoire complexe qu en terme de d faut d apprentissage de choix de partenaire inad quat d attentes disharmonieuses dans le couple La sexoth rapie de reprogrammation comportementale a toute sa place et son efficacit Les diff rentes variations des exercices sexuels d pendent du sympt me vis mais ont une trame commune de mise en situation et de confrontation l intimit et aux attentes diff rentielle dans le couple dont le management permet ensuite toutes les adaptations selon le sympt me sp cifique Les r sultats tr s positifs de prise en charge des DS par les sexoth rapies de Masters et Johnson vont s av rer difficilement reproductibles par la suite avec le recul on constate qu ils valuent leurs r sultats partir de populations tr s s lectionn es d o est limin tout individu qui ne correspond pas au systeme th rapeutique qu ils ont mis en place sans population t moin On peut se question ner sur la place de leur aura vis a vis des r sultats qu ils affichent et dans les difficult s que d au tres auteurs bien qu utilisant le m le systeme th rapeutique auront retrouver ces r sultats Ainsi a t on l attention attir e sur le r le de l effet d annonce et de la place importante de l effet placebo et de l alliance th rapeutique dans la prise en charge des DS Les sexoth rapies s adressent en priorit au couple et ses interactions dans le rapport sexuel Par la suite les variat
109. montrent galement que les deux l ments qui soutiennent le plus une psychoth rapie efficace sont la capacit du sexologue se centrer et la structure de son intervention Le d fi majeur pour le sexologue peut se formuler ainsi quelle mode d action et quel point d impact vais je choisir Preuves d efficacit et vie r elle pour les syst mes th rapeutiques 1996 La Division 12 de l American Psychological Association Chambless et al publie une pre mi re liste tr s controvers e de traitements psychologiques qui r unissent les crit res de diff rents niveaux de soutien empirique La critique vient la fois des praticiens et des chercheurs en psycho th rapie II existe une diff rence essentielle entre les essais cliniques ou les patients doivent r unir des crit res diagnostics tr s stricts pour tre accept s pour le traitement et les patients existant dans les faits qui recherchent une psychoth rapie pour leur propre compte Lambert et al 2004 2005 L Association Am ricaine de Psychologie APA effectue un virage 180 concernant les bases sur lesquelles s appuie sa politique de Pratique bas e sur la preuve Evidence Based Practice EBP Son rapport Levant 2005 restaure l importance de l expertise clinique des caract ristiques individuelles du patient et du contexte 2006 Le directeur du NIMH National Institutes of Health souligne les limites des tudes d effi cacit potentielle et l importance des
110. n est pas repr sentatif de la situation Chambless 2002 entre autres d clare qu il y a beaucoup de preu ves que les th rapies sp cifiques sont utiles des patients sp cifiques dans une situation sp cifique avec des probl mes sp cifiques Le chiffre 0 2 selon lui n est que le r sultat d un artifice inutile pour regrouper ensemble des probl mes et des th rapies qui ne sont pas comparables Pendant plusieurs d cennies peu de recherches avaient t faites pour connaitre et comparer les 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS r sultats des th rapies Les premi res recherches s rieuses sur les r sultats des th rapies ont d but dans les ann es 1980 Lambert et Bergin ont trouv que 80 des personnes trait es taient mieux que celles du groupe contr le ne recevant aucun traitement En 1994 Schover et Leiblum ont rapport des observations semblables pour le domaine de la sexoth rapie Ils ont m me affirm que la sexoth rapie demeure une des formes de psychoth rapies les plus efficaces quand elle est pratiqu e de fa on appropri e En 1986 Kazin arrive la conclusion qu il y a peu de diff rences dans les r sultats de la th rapie selon divers mod les d intervention C est ainsi que de 1974 1999 des recherches ont t mises en place pour d gager les points communs qui favorisent le changement dans toutes les approches Premi re conclu
111. ont une bonne conscience de cet int r t seront meilleurs compliants p 0 024 En conclusion notre tude a mis en vidence une pr valence non n gligeable de la dysfonction sexuelle au sein de notre population schizophr ne sous antipsychotique L attribution qu en fait le patient notamment en ce qui concerne la responsabilit imput e au traitement est responsable d une r percussion dommageable sur les soins C est le degr de conscience de l int r t du traitement qui va venir moduler ce niveau de compliance La connaissance du niveau de handicap sexuel du patient sous antipsychotique doit tre une pr occupation pour le praticien en pratique quotidienne au m me titre que la recherche d effets secondaires extra pyramidaux MOTS CLEFS Schizophr nie dysfonction sexuelle antipsychotique compliance insight R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 KEITH SJ KANE JM Partial compliance and consequences in schizophrenia our patients can do better J Clin Psychiatry 2003 64 11 1308 1315 2 COOPER C BEBINGTONP KING M BRUGHA T MELTZER H BHUGRA D JENKINS R Why people do not take their psychotropic drugs as prescribed results of the 2000 National Psychiatric Morbidity Survey Acta Psychiatr Scand2007 116 1 47 53 3 PERRY BL WRIGHT ER The sexual partnerships of people with serious mental illness J Sex Res 2006 May 43 2 174 81 4 FORTIER P MOTTARD JP TRUDEL G EVEN S Study of sexuality related characteristi
112. ou admiratif de son rection Ce n est que depuis peu que l valuation des psychoth rapies est entr e en sc ne et par un biais logique d insuffisance de l valuation psychologique et de son management le r sultat en est une valuation de la psychog nicit par d faut d organicit Psychological Issues in Diagnosis and Treatment A Melma S Levine B Sachs T Segraves M F Van Driel Committee 11 En somme comme l avaient soulign de nombreux auteurs Riley Lottman Hendricks Vruggnink amp Meuleman Althof d s 1998 les traitements pharmacologiques ne r solvent pas les difficult s du couple et les probl mes intrapsychiques qui sont souvent l origine d inhibition sexuelle et de d tresse Les femmes d hommes ayant des DE ont souvent des probl mes de manque de confiance en soi elles ne se sentent pas attractives ou suspectent leur compagnon d avoir une relation extra conjugale Ce ne sont pas des stimulants du d sir sexuel qui lui est souvent une barri re majeure de la satisfaction sexuelle ou la cl de la diminution de fr quence des rapports sexuels Leiblum 1999 Les auteurs Nord Am ricains d crivent les premiers checs des m dicaments sexo actifs dans les cas o les partenaires sont r ticentes se r investir sur la sc ne sexuelle et dans ceux li s une va luation insuffisante du contexte psychosocial Certains patients ne prennent pas leur prescription mais la gardent soigneusement avec eux com
113. outils 3 Discussion Le premier d fi des sexualit assist es est d ordre moral En effet il ne s agit pas que d thique Tout d abord se pose la question pour l individu de savoir jusqu o il est pr t aller pour am liorer son fonctionnement sexuel Ensuite se pose le dilemme moral du couple de savoir si on accepte que 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS son sa partenaire ou les deux se serve de moyens non conventionnels en sexoth rapie Les conventions sociales et morales des diverses soci t s humaines jouent aussi un r le majeur Ainsi on voit que ce qui est consid r comme acceptable au Danemark ou aux Pays Bas et per u comme r pr hensible en France ou au Maroc Des pratiques admises comme modernes et libertaires dans les ann es 1970 sont vues 30 ans plus tard comme abusives et inadmissibles On observe ce sujet un certain retour du puritanisme en Occident et ailleurs A contrario il est ind niable que ces sexuali t s assist es sont parfois d tourn es dans un but mercantile Elles peuvent aussi servir d alibi des pratiques d abus sexuels des patients Diverses malheureuses affaires largement exploit es et publi cis es par les m dias nous ont montr que quelques individus pouvaient se servir de la sexologie clinique pour assouvir leurs propres d viances sexuelles C est pourquoi nous estimons qu il est pruden
114. pas perdre quelque chose ou de combler un manque rien de chacun n est renvoy par l autre Les 2 partenaires prot gent leur fonctionnement de couple car cela vite Th rapie de couple de se trouver en face de leur propre probl me Th rapie individuelle Choix mature du partenaire l un n est pas tout pour l autre reconnaissance de l autre pas un choix narcissique diff renciation ni fusion ni symbiose pas d tayage sur une compl mentarit o l autre est substitut parental ou d enfant Oui Th rapie syst mique de couple Th rapie psychodynamique de couple Th rapie psychodynamique de couple 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 158 COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES JALOUSIE ET DEPENDANCE DANS LE COUPLE Expert N GRAFEILLE Rapporteur J MIGNOT Les dix premi res minutes seront consacr es un rappel des donn es travaill es l ann e derni re Strasbourg dans la commission de travail sur ce th me La base th orique peut s appuyer sur les diff rents types de jalousies normale projet e et d lirante d crites par Freud De quelques m canismes n vrotiques dans la jalousie la parano a et l homo sexualit Revue Fran aise de Psychanalyse 3 1922 Nous laborerons ensemble les possibilit
115. patient ou partenaire aux questions li es l intimit et au relationnel une des par ticularit s de cette souffrance est d tre souvent partag e masqu e et donc m connue En fait si le cancer et les troubles de la sant sexuelle peut tre un incontestable facteur de risque pour le couple l enqu te Deux ans apr s indique que contrairement ce que l on supposait l preuve subie par le couple 7696 vivant encore en couple a pour cons quence habituelle de renforcer le couple et sa dynamique La relation de couple est pr serv e 55 ou renforc e 37 contre 7 7 d t rior e Cases Comme voire encore plus pour les troubles sexuels d autre origine ou les maladies chroni ques l environnement de l individu qui souffre de troubles ou de difficult s sexuelles joue un r le pri mordial tout au long du parcours de soins tant pour leur reconnaissance que leur prise en charge L impact environnemental peut se situer au niveau a humain en int grant la proximologie du patient r le pr pond rant de la partenaire et le monde soignant m dical et param dical b institutionnel via l offre de soins et la qualit du syst me de sant responsable d une prise oncosexologique ou non en charge plus ou moins efficiente et on reuse selon les pays 2 Difficult s partag es de communication et de prise en charge Les enqu tes chez les patients et les couples confront s au cancer indiquent qu ils sont tout autant de
116. pensent et disent s aimer sinc rement et avoir beaucoup de tendresse l un envers l autre Leur d sarroi est sinc re Ils ont chacun des ant c dents d pressifs et redoutent manifestement une issue fatale pour le couple Leur rapport se pr sente comme sym trique il dit ne pas avoir prise sur son sympt me C est son corps on ne peut le forcer Elle pense au contraire qu il se refuse Elle le regarde comme un m de cin psychosomaticien classique face son patient dans une pist mologie traditionnelle le th ra peute pense que le patient contient sa solution L approche contextuelle syst mique est celle que nous proposons pour ces couples Cette approche permet de d centrer le probl me d viter un rapport sym trique deux volont s qui s opposent dans un combat id ologique Il ne s agit certainement pas de se substituer Claire et tenter d obtenir que Paul renonce son symp t me Une simple remarque concernant la responsabilit de Madame son aspect revendicatif cas trateur n aurait gu re plus d effet 2 R D Laing Noeuds Stock ed Paris 1971 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Nous pourrions tre attentifs l aspect circulaire de leurs interactions plus elle demande moins il peut donner donc plus elle demande et chercher les d prendre de ce cercle vicieux de cet engre nage Une autre possibilit serait de saisir
117. prescrivant le rapport sur commande L aide m dicale la procr ation en voulant r pondre ce d sir d enfant permet l chappement de la sexualit non procr atrice la procr ation hors sexualit Dans le v cu de la femme infertile l angoisse pr domine quelque soit l tiologie angoisse de fini tude de l incapacit de manque Si l origine est f minine la culpabilit p se d avantage Ind pendamment de l tiologie le corps de la femme devient l objet de toutes les investigations et trai tements en AMP Ce corps est morcel m dicalis malmen L homme est lui plus affect s il est l origine de l infertilit L image de soi est perturb e L homme qui s identifie parfois ses organes et s cr tions est dans la confusion entre infertilit et impuissance Il peut aller jusqu remettre en cause son identit sexuelle masculine avec une chute importante de l estime de lui m me La prise en charge en AMP avec la n cessit de rapports ou de recueil de sperme sur commande peut 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 178 aggraver une angoisse de performance pouvant aller jusqu la d pression Afin de restaurer cette estime de soi l homme peut se surinvestir dans le protocole d AMP manager les courbes de temp rature et les traitements mais il peut galement chercher regagner cette estime de lui m me lors de rel
118. prise en charge technique probl me de stomie d incontinence de chirurgie r paratrice type d oncoplastie mam maire ou palliative type de proth se p nienne arsenal th rapeutique int gre ainsi de multiples traitements aidant r soudre la probl matique sexuelle du couple Ces traitements peuvent tre vis e tiologique incluant a le recours des psychoth rapies et ou sexoth rapies domaine du sexologue du psychologue ou du psychiatre selon la s v rit ou la complexit du trouble identitaire conjugopathie d pression r cidivante b la prise en charge des multiples morbidit s chroniques et ou mauvaises 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 167 hygi nes de vie stress ou fatigue chroniques dette de sommeil addictions qui favorisant la survenue et ou le maintien des dysfonctions sexuelles tant chez l homme que chez la femme c plus rarement une chirurgie r paratrice Ils peuvent tre uniquement vis e symptomatique via la prescription d inhibiteurs de la PDES ou d injections intracaverneuses de PGE1 rembours s en cas de cancer pelvien en cas de dysfonction rectile chez l homme de cr mes trophiques vaginales en cas de s cheresse ou encore de traitements hormonaux apr s chirurgie ovarienne ou testiculaire etc 2 N cessit dans tous les cas d une prise en charge globale Dans tous les cas
119. professionnels viter d aborder cette dimension humaine Si le Plan Cancer a permis d normes progr s l offre sp cifiquement oncosexologique reste en r gle mal lisible et rarement structur e car encore trop souvent centre m decin d pendant Cette absence de soins de supports onco sexologiques clairement identifi s en France repr sente indiscuta blement un r el motif fr quemment voqu pour ne pas valuer la sant sexuelle des patients souf frant de cancer Sauf rares exceptions cette r alit illustre bien un manque d int r t ou du moins une m connaissance de la dimension oncosexologique chez une majorit de soignants prenant en charge le cancer Il s agit pourtant d une authentique in galit d acc s aux soins tant sur un plan thique que d ontologique et humaniste qui devrait tre prise en compte et corrig e La r alit des enqu tes sur ce th me est qu elle correspond une forte attente et demande actuelle des patients et des couples comme l a d montr l enqu te Deux ans apr s apr s le diagnostic o 43 des personnes se d clarent gu ries Cases Plusieurs avanc es au niveau de la communication soignant soign ont t mises en vi dence par de r centes enqu tes via 1 une sensibilisation croissante des professionnels de sant vis vis de la dimension onco sexologique 2 une meilleure coute et une plus grande disponibilit des soi gnants non m decins notamment
120. que dans une tude prospective Bodenmann 2006 3 La sexualit A c t de divers types de prise en charge psycho m dico sociale de la sant sexuelle Bitzer 2007 l application de ces notions de coping conjugal aux dysfonctions sexuelles est largement conceptualis e et mise en pratique avec pertinence par exemple dans la dysfonction rectile Colson 2007 mais ce n est pas exactement cela que nous souhaitons d velopper ici Nous avons vu qu un couple confront la maladie peut mettre en place un coping centr sur le probl me sur les motions ou sur le soutien moral nous proposons d y ajouter le coping centr sur la sexualit Il s agit d inviter un couple confront la maladie d un de ses membres utiliser sa fonction sexuelle au sens large pour y puiser des ressources qui l aideront s adapter au mieux sa situation Nous proposons aux deux partenaires de suivre le sch ma circulaire de l itin raire rotique d crit par Basson 2002 et que nous traduisons de mani re simplifi e comme ceci BE DESIR PROCEPTIF DESIR RECEPTIF 90 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 12 Nous accompagnons les patients couples en espa ant les consultations leur rythme avec une forte insistance sur le feed back qui impose une r flexion cognitive explicite M me en l ab sence de d sir sexuel pr alable leur intimit mo
121. que le complexe de castration Sch mas pr sent s concerne une femme dont l anatomie est normale le r el et dont la sexualit n est pas quilibr e le v cu Le poster r sume l aide de plusieurs petits sch mas les principales donn es rendant compr hensibles les postulats nonc s ci dessus Tout commence avec l accouchement psychique Sch ma pr sent qui est une rupture affective entre l enfant et la m re En induisant un sentiment de culpabilit elle cette rupture affective expli que le caract re universel du complexe d CEdipe 1 Cette proposition de l accouchement psychique souligne l importance de la transparence psychique de la grossesse 2 et la n cessit de laisser la fente de la sexualit psychique battre au rythme de l inconscient J Lacan 3 La structure psychique Sch ma pr sent pour la femme et pour l homme visualise les trois l ments fondamentaux de la structure psychique la personne le personnage et la fente de la sexualit psychique Du point de vue anatomique de la m me mani re qu il existe dans le psychisme un conscient et un inconscient la femme est pourvue de deux vagins un vagin conscient et un vagin inconscient Sch mas pr sent s 4 Dans la partie consciente du vagin sont visualis s les organes sensoriels dont le point G 5 6 et le r seau interm diaire de Kobelt 7 Sch ma pr sent ainsi que les muscles intervenant dans les contractions orgasmiq
122. question par l AMP Sans aller jusqu ces extr mes il reste que cette dimension sexologique m rite certainement d tre davantage prise en consid ration Or le plus souvent elle n est pas abord e sauf peut tre dans les cas o elle s impose d elle m me devant un vaginisme une dysfonction rectile majeure ou une an jaculation par exemples Pour le reste tout se passe comme s il existait une sorte d accord tacite entre le m decin et le couple pour que l on vite de parler autrement des appareils g nitaux que par le biais des dates d ovulation et des nombre de spermatozoides 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 139 Apr s la fin de la prise en charge de l infertilit En 2007 une quipe finlandaise a compar des couples qui ont eu un enfant apr s FIV ou ICSI des t moins dont la grossesse tait spontan e 23 Aucune diff rence entre les 2 groupes n a t not e pour ce qui est de la satisfaction vis vis de la relation de la coh sion conjugale C est dans le groupe t moin qu il y a le plus de d pressions de la grossesse et de d t riorations de la coh sion du couple dans l ann e qui suit l accouchement Pour les femmes qui sont pass es par l AMP la r p tition des checs pr alables est corr l e une bonne coh sion du couple mais les avortements spontan s et les grossesses multiples semblent associ es une mo
123. r insertion sexuelle Dans tous les cas remettre du d sir et du plaisir tout en respectant la libert et la dignit des individus doit tre un souci permanent tout le long du parcours de soins La prise en charge des diverses dysfonctions sexuelles n cessite de suivre les consensus et les recommandations des Soci t s Savantes Elle n cessite galement la participation des divers soignants intervenant dans la prise en charge de la sant sexuelle qu il s agisse de sexologues de psychologues de stomath ra peutes de conseillers conjugaux d assistantes sociales de m decins g n ralistes ou sp cialistes d or ganes L importance de la prise en charge des s quelles des effets secondaires et du soutien psychi que et social est bien mise en exergue par l enqu te Deux ans apr s Cases 3 Raret d une double comp tence oncosexologique La prise en charge tant du cancer que des difficult s sexuelles qu elles soient ou non li es au couple peut tre difficile et relever de la pratique confirm e d un soignant de 1 ligne et parfois de l exper tise d un r f rent en canc rologie ou en sant sexuelle Si le Plan Cancer a donn une bonne lisibilit pour les niveaux de comp tence via l accr ditation et la structuration de l offre de soins oncologique c est loin d tre le cas en sexologie o l offre de soins reste encore mal identifiable malgr les efforts des Soci t s Savantes et du syndic
124. rend tr s sensible l entr e du vagin en cas de dyspareunies secondaires douleurs survenant chez une femme qui n avait pas mal aupa ravant on recherchera essentiellement une origine infectieuse allergique une cause dermatologique une cicatrice post accouchement ou apr s une op ration chirurgicale une s cheresse vaginale atrophie des muqueuses vaginales et vulvaires chez la femme m nopau s e chirurgicalement ou naturellement Enfin n oublions pas que la dyspareunie est parfois li e voire expliqu e par une absence de lubri fication vaginale qui par elle m me entra ne une irritation donc une douleur Et cela souligne par l m me l insatisfaction sexuelle ou l absence de d sir Pour les dyspareunies profondes On peut retrouver de l endom triose muqueuse ut rine se d veloppant hors de l ut rus une infec tion un ut rus r trovers des kystes des complications de fibromes un syndrome de Masters et Allen d chirure du ligament large Sur le plan physiologique on recherchera les signes de carence hormonale Oestrog nique bouff es de chaleur peau s che cheveux cassants insomnie s cheresse vaginale troubles de l humeur cystalgie Ou androg nique diminution du bien tre fatigue inexpliqu e baisse de la libido d pilation pubienne Dans ce contexte il faut aussi rechercher les facteurs psychologiques Pour les dyspareunies primaires ce peut tre l ducation sexue
125. renvoyant au manque fondamental chacun est seul enferm dans son r le de receveur et ou de donneur Il faut diff rentier les contrats n vrotiques des contrats pervers et des contrats sains Il y a contrat pervers quand le lien du couple consiste se garantir que chacun ne renvoie rien de la probl matique de l autre qu aucun des deux ne soit jamais renvoy par l autre sa propre image sa propre probl matique Les deux sont satisfaits du contrat ainsi tabli mais ce contrat se fait aux d pens d une tierce personne de l entourage Il y a contrat sain satisfaisant pour ne pas dire normal quand un couple partage avec souplesse un processus d ouverture sur l autre Le contrat n enferme personne ni l autre ni un membre de l entourage A fortiori pas dans une douleur fixe Il est noter que ces d finitions renvoient un pr suppos th orique pr cis celui du corpus psy cho dynamique et plus pr cis ment psychanalytique Ce corpus th orique est un corpus th orique tiopathog nique qui pr suppose l existence d un tr s petit nombre de cat gories universelles appel es structures n vrotique perverse psychotique bor der line Une autre approche des probl matiques de couple reposant sur la m thodologie cognitivo compor tementale peut tre envisag e l abord dimensionnel Il s agit d un mode d investigation consistant explorer dans un 1 temps les di
126. retentissement des bouff es vasomotrices sur la qualit de vie peut tre particuli rement impor tant Il est souvent difficile d y rem dier On peut proposer de la Clonidine de la B alanine mais surtout des antid presseurs de type IRSS En plus de ces ph nom nes vasomoteurs peuvent tre percues par la patiente des modifications de la perception du corps modifications de la silhouette prise de poids vieillissement cutan plus rapide avec parfois des signes d hyperandrog nie qui peuvent n cessiter parfois une prise en charge dermo cosm tologique Les troubles g nito urinaires Si la persistance d une activit sexuelle coitale permet de ne pas souffrir de s cheresse vulvo vagi nale celle ci est souvent pr sente Il ne faut pas h siter proposer des traitements trophiques locaux de type Replens voire oestrog niques locaux apr s avis si possible de l oncologue Colpotrophine Gydrelle Physiogine et enfin proposer bien s r des traitements permettant de restaurer la flore vaginale Trophigil Florgynal sans oublier l apport de lubrifiants lors de l activit sexuelle CONCLUSION Les effets de la chirurgie mammaire et les th rapeutiques adjuvantes propos es hormonales et chi mioth rapiques peuvent alt rer incontestablement de facon marqu e la qualit de vie avec des r per cussions sur la relation sociale familiale mais surtout conjugale et sexuelle Mais il est d montre que le param tre p
127. se r v le op rant dans la mise en perspective de la dysfonction conjugale sexuelle pr sent e lors de la demande initiale Notre pr sentation se d finit comme une construction clinique singuli re partager dans le paysage h t roclite des praticiens sexologues Nous souhaiterions sensibiliser la r flexion sexologique sur l utilisation du concept de dette patchwork repr sentant alors aussi bien un tayage ponctuel qu une trame de fond dans l accompagnement des couples en souffrance sexuelle MOTS CLEFS Dette Patchwork Mod lisation sexosyst mique G nogramme Vuln rabilit s et Comp tences conjugales Croisement intersubjectif sexuel R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES AUSLOOS G 1995 La comp tence des familles d r s BENGHOZI P 1999 Adolescence amp sexualit liens et maillage r seau d Vharmattan collection Sexualit Humaine CYRULNIK B amp ELKA M M 2009 Entre r silience et r sonance l coute des motions Fabert Eds collection Psychoth rapies Cr atives 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 187 DARRAULT HARRIS I 1997 La m diation dans la relation d aide in crire encore L Erre n 19 GIMENEZ G 2002 Les objets de relation in Les processus psychiques de la m diation d Dunod Mc GOLDRICK M amp GERSON R 1989 G nogrammes et entretien familial d ESF Paris SOUCHE L amp GI
128. sentent toujours des p riodes conflictuelles Les partenaires sont rarement conscients des deux aspects de la fonction sourire et l associent aujourd hui la communication forc e tendance manipulatrice Dans cette communication non verbale le silence une vie sans sourire peut s installer gravement et durablement Pour le sexologue il est important de rassurer les partenaires et de les inciter se servir de cette fonction au vu des effets psychologiques positifs prouv s exp rimentalement Se posent alors les questions d licates peut on forcer quelqu un sourire Y a t il un apprentis sage du sourire Pourrait on lui faire une place dans l arsenal th rapeutique Une alternative au m dicament Conclusions principales En consultation le sexologue value ce que Jacques Waynberg appelle le potentiel rotique restant PER variable pour chaque individu Pour la prise en charge du couple et de sa sexualit il est n cessaire d estimer le degr d existence du couple et la conscience que les deux partenaires en ont Pour cela avant m me de proposer des solutions il faut revisiter avec eux les d finitions qu ils don nent faire le compte des rituels tablis entre eux et v rifier la connaissance de ce rituel particulier qu est le sourire Indiscutablement c est un atout suppl mentaire pour l am lioration de cette prise en charge Le sexologue peut en souligner les applications et le proposer c
129. sur l le L Iran est un pays situ au centre d Eurasie entre le Golfe au sud et la mer Caspienne au nord Avec une superficie de 1 6 millions de kilom tres carr s une population de 70 47 millions et le produit brut national de 816 83 billions il est au dix huiti me rang des pays du monde Je pr sente les motifs les traitements utilis s et des constats culturels propres aux consultants dans un chantillon de 40 couples venants en consultation Apr s la r volution de 1979 durant dix ann es la r publique refusait les politiques de planning fami lial Le r sultat tait un d sastre d mographique et une pauvret grandissante r f 1 Alors les auto rit s ont repris le programme abandonn depuis le r gime Royal L pid mie du SIDA a pos de nou veau la question de la sexualit sur la table r f 2 La pr valence du VIH a tripl dans la p riode de 1997 2004 et les nouveaux cas ne sont plus limit s aux h ro nomanes utilisateurs des injections intraveineuses mais des couples mari s Tandis que les m dias refusent la diffusion de toute sorte de clarifications et des programmes ducatifs d ordre sexuel la population est de plus en plus en man que d information et ce n est pas les seules lites occidentalis es qui les cherchent r f 3 La jeu nesse iranienne se voit de plus en plus h riti re d une plan te o les r ussites et les fatalit s ne se limitent pas aux fronti res entre les pays Alors ils bravent les l
130. tivo comportementale hypnose relaxation injections de toxine botulique Les r sultats seront com ment s en fonction des publications diverses Le vaginisme est un probl me de sant publique responsable de mariage non consomm ayant des r percussions sur le couple et la famille Il n cessite une prise en charge ad quate R F RENCES e BADEAU D Le vaginisme de la fermeture l enfermement Imaginaire et sexoanalyse explora tions de l inconscient sexuel sous direction de Cr pault C et Cot H Montr al Ed IRS p 105 122 1999 CABANIS C Pathologies sexuelles li es la p n tration vaginisme et dyspareunie Manuel de sexologie p 93 94 Masson 2007 COLSON MH Le vaginisme Conf rence ISSM Sept 2006 COLSON MH LEMAIRE A ET AL Sexual behaviors and mental perception satisfaction and expectations of sex life in men and women in France J of Sex Me January 2006 Vol 3 Issue 1 121 132 CREPAULT C L VEQUE G Eros au f minin ros au masculin Presses de l Universit du Qu bec 2001 FAYE P Non consommation de mariage intimit impossible Sexologies vol 1 n 5 p 25 28 FRIEDMAN LEONARD J A study of Unconsummated Marriages Foreword by Michael Balint Social Work Library 1971 Truman State University GRAFEILLE Nadine Approche cognitivo comportementale du vaginisme M moire CES de Psychiatrie Bordeaux 1982 e GRAFEILLE Nadine La peur de la p n tration propos des part
131. une fatigabilit accrue des troubles du sommeil des acc s d hypersudation des bouff es vasomotrices de type flush une diminution de la masse et de la force musculaire une augmentation de la masse grasse graisse visc rale et surtout abdominale une d pilation pubienne et axillaire des troubles du caract re type d irritabilit ou d indiff rence une perte de l estime de soi un manque de motivation d lan vital et de combativit des troubles de la concentration et parfois des troubles de la m moire r cente Une autre grande occasion d voquer ce diagnostic en pratique andrologique courante est devant l chec ou l efficacit m diocre d un traitement m dicamenteux d aide l rec tion IPDE5 Le bilan endocrinien s il n a pas encore t demand sera alors prescrit Lorsqu un hypogonadisme a t diagnostiqu la discussion avec le patient va conduire lui expli quer que du fait de l importance en physiologie de la testost rone la prescription d androg nes peut permettre d obtenir une am lioration de beaucoup de ses sympt mes et donc finalement une am lioration de sa qualit de vie Matsumoto 2002 Il est ainsi utile de lui faire part que l tude des patients trait s montre que le traitement androg nique permet d am liorer l activit sexuelle surtout en restaurant la libido m me si un effet positif sur l rection est possible mais moins fr quemment obtenu Il faut ensuite bien s r voquer a
132. volutionniste comme natu relle en ce qu elle ravive le d sir peut conduire se d passer soi m me et vise la stabilit des cel lules conjugale et familiale Mais souvent pathologique la jalousie est responsable de violences voire de meurtres 1996 des cau ses de meurtres perp tr s par des femmes et 2496 de ceux perp tr s par des hommes Le d pistage et la prise en charge pr coces des couples o elle est install e devraient permettre d vi ter s parations et drames en abordant la probl matique sa source et en particulier les causes mul tiples d inter d pendance affective au premier chef mais aussi financi re morale physique sociale etc les relations de pouvoir existant au sein du couple cf supra et le contrat fondant le couple cf supra Concernant la pr vention des passages l acte h t ro agressif un certain nombre de facteurs de ris que concernant l auteur e sont identifi s paranoia ou personnalit border line alcool et autres toxiques d pression vuln rabilit sociale conflits avec provocation 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS En cas de relation extra conjugale av r e le th rapeute doit clairer les sujets sur les enjeux tant du silence que des r v lations et savoir les accompagner dans cette d marche La pr vention par un d pistage pr coce des situations risques et son articulation une pri
133. vrai 2 Tout couple a des raisons personnelles de produire une crise dont il porte l enti re responsabilit mais aussi l enti re compr hension et donc les possibilit s de r solution 3 Le couple fabrique ses propres illusions pour que le pr sent puisse tre v cu dans l instant de cette illusion C est cette illusion qui doit tre travaill e 4 La strat gie d accompagnement des couples vise tout d abord leur apprendre comment penser observer agir pour permettre souvent court terme leur autonomie L accompagnement strat gique du couple est ainsi fond sur la mise en jeu de sa capacit au changement qui devra tre clairement valu e d s les premiers entretiens puis sur l volution rapide des sympt mes relationnels dont la r solution permettra de mettre en place une nouvelle forme du couple elle m me g n ratrice d un nouvel quilibre personnel et deux Cette approche constructiviste pose les deux partenaires en tant qu acteurs de la reconstruction et de l invention d un nouveau couple REP RES BIBLIOGRAPHIQUES BRENOT P nventer le couple Odile Jacob 2001 NARDONE G Psychosolution L Esprit du Temps 1998 NARDONE G et WATZLAWICK P L art du changement L Esprit du Temps 1996 WATZLAWICK P ss dir L invention de la r alit Contributions au constructivisme Le Seuil 1988 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS
134. 0 4 90 95 36 06 Fax 33 0 4 90 95 36 06 E mail monique dura wanadoo fr DURAND Dani le Maison m dicale des Chalatres 4 rue de la Mitrie 44000 NANTES FRANCE T l 33 0 2 40 49 12 86 Fax 33 0 2 40 57 12 12 E mail ddurand3 wanadoo fr DURAY Emilie Maternit et salle d accouchements Clinique Sainte Elisabeth Avenue de Fr 206 B 1180 UCCLE BELGIQUE T l 32 473 472 416 E mail emilieduray gmail com ELALOUF Elisabeth P le m dical Les Champs Aliz s 16 boulevard des Sports 77700 BAILLY ROMAINVILLIERS FRANCE T l 33 0 1 60 42 99 71 E mail elisabeth_elalouf hotmail com EPINEY Viviane 72 rue Lepic 75018 PARIS FRANCE E mail vepiney hotmail com ERARD Martine Vilain Petit Canard 45 rue du Vornier 76620 LE HAVRE FRANCE T l 33 0 2 35 44 03 87 E mail arardmartine gmail com ESPESSET Alain 4 rue Jean Jaur s 06400 CANNES FRANCE T l 33 0 4 93 38 13 13 Fax 33 0 4 93 99 90 52 E mail a espesset wanadoo fr ESTIVALS Jo lle Clinique Mutualiste des Eaux Claires 11 rue Aim Berey 38000 GRENOBLE FRANCE T l 33 0 4 76 70 14 69 E mail jestivals free fr ESTURGIE Claude 3 boulevard Franklin Roosevelt 33400 TALENCE FRANCE T l 33 0 5 56 04 01 16 Fax 33 0 5 56 84 93 20 E mail claude esturgie ifs wanadoo fr EVENO Anne Laure N onatologie H pital Sud 16 boulevard de Bulgarie 35000 RENNES F
135. 06 voila fr BERVILLE LEVY Sophie 2 avenue Ren Coty 75014 PARIS FRANCE T l 33 0 1 43 21 21 05 Fax 33 0 1 42 79 04 33 E mail sophie berville wanadoo fr BESSIS Serge Centre M dical Carnot Forbian 8 rue Condorcet Espace Carnot Forbian 2e tage 13100 AIX EN PROVENCE FRANCE T l 33 0 4 42 96 49 38 BESTAUX Manon Rue Dos Fanchon 17 B 4020 LIEGE BELGIQUE T l 32 472 307 457 E mail dr m bestG gmail com B TOU BASCOULES Martine 21 avenue Jean Mermoz 12000 RODEZ FRANCE T l 33 0 5 65 68 62 28 E mail bascoules martine neuf fr BEYRA VANNESTE Ana Luisa Gyn cologie Clinique Saint Pierre Avenue Reine Fabiola 9 B 1340 OTTIGNIES LOUVAIN L NEUVE BELGIQUE T l 32 010 65 74 44 E mail analby hotmail com BIERNAUX Vinciane Avenue Paul Deschanel 152 13 B 1030 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 221 59 620 E mail vibierna hotmail com BIJAOUI Sylvie 4 place Gustave Rivet 38000 GRENOBLE FRANCE T l 33 04 76 12 16 00 Fax 33 0 4 76 12 16 06 BINET Bertrand Centre Hospitalier 18 avenue du Port 17900 SAINT JEAN D ANGELY FRANCE E mail binet ber voila fr BIOLLEY Nadine 13 rue de la Mare de Troux 78280 GUYANCOURT FRANCE T l 33 0 1 30 64 01 48 E mail nadine biolley club intemet fr BIROT Jean Luc Cabinet m dical 1 all e des Charmes 33210 CASTETS EN DORTHE FRANCE T l 33 0 5 56 62 82 15 Fax 33 0 5 5
136. 1 Marseille demarpediem free fr R SUM Les objectifs Cet atelier a pour objectifs de donner des outils de compr hension et des moyens pratiques utilisables pour les indications th rapeutiques en sexologie M thode Apr s une pr sentation rapide d un bref rappel historique de l Hypnose depuis Le terpnos logos des Grecs Le magn tisme animal et humain de Anton MESSMER 1734 1815 La querelle de l cole de Nancy Hyppolyte BERNHEIM 1837 1919 John ELLIOTSON 1791 1861 James ESDAILLE 1808 1859 James BRAID 1795 1860 nous aborderons la question des suggestions et leurs capacit s de transduction La suggestibilit est l aptitude transformer une id e en acte L hypnose est un tat modifi de conscience C est la mise en confiance physiologique et psycholo gique du Sujet par la voix les images et les m taphores utilis es par l hypnoth rapeute Ces images sont prises dans la banque de donn es images du Sujet et visent cinq buts principaux R activer le r seau associatif de la m moire Faire tomber les r sistances Etablir une communication du Sujet avec son Inconscient Op rer des changements de niveaux de conscience des ouvertures Induire le Sujet dans une dynamique de changement des reprogrammations positives de com portements et ou de r ponses physio hormonales par la transduction Nous verrons comment utiliser ces diff rentes techniques selon les probl mes sexuels p
137. 11 05 87 Fax 33 0 4 72 11 05 82 E mail beatrice cuzin chu lyon fr D ARNAUD Marie Christine Bissargues 04110 REILLANNE FRANCE T l 33 0 4 92 76 44 09 E mail mcdarnaud free fr D HALLUIN Pascale 34 rue du Mar chal Foch 62320 ROUVROY FRANCE T l 33 0 3 21 75 65 74 DA ROS Edith 23 rue Voinat 25330 NANS SERIS SAINTE ANNE FRANCE E mail mulson edith orange fr DALLAUX Eliana DE BOISGISSON Philippe Clinique Pasteur 8 rue du Clos 91130 RIS ORANGIS FRANCE T l 33 0 1 65 25 69 00 E mail boisgissonGclub internet fr DE LA HAYE Jacquie Centre Mormal Maison m dicale Chemin de Ghissignies 59530 LE QUESNOY FRANCE T l 33 0 3 27 20 55 00 E mail jacquie delahaye orange fr DE LA SELLE Marie France 14 rue Jean Claude Vivant 69100 VILLEURBANNE FRANCE T l 33 0 4 78 52 40 03 E mail mfx delaselle orange fr DE LAROCQUE LATOUR Gonzague Cabinet m dical 68 boulevard de S bastopol 75003 PARIS FRANCE T l 33 0 1 42 71 65 90 E mail gonzaguedelarocque yahoo fr DE MARTINO Jo l 27 rue de la Rotonde 13001 MARSEILLE FRANCE T l 33 0 4 91 95 76 55 Fax 33 0 4 91 95 76 55 E mail demarpediem free fr DE SUTTER Pascal PSP IEFS Universit catholique de Louvain Place du Cardinal Mercier 10 B 1348 LOUVAIN LA NEUVE BELGIQUE T l 32 266 02023 E mail pascal desutter uclouvain be DE TROZ Alexandra Rue Timme
138. 1996 WILLI J La relation de couple Neuchatel Delachaux et Niestl 1982 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES ACCUEILLIR LE SYMPTOME ACCUEILLIR LE COUPLE Pierre BENGHOZI Psychiatre psychanalyste psychosomaticien th rapeute psychanalytique de couple et de famille M decin chef du service de psychiatrie de l enfant de l adolescent et de la famille Responsable de l Unit clinique de P rinatalit CH H Gu rin 8 rue de Provence 83400 Hy res pbenghozi wanadoo fr Pr sident de l IRP Institut de Recherche en Psychoth rapie Responsable Fondateur de la section Europ enne EFPP de Psychoth rapie Psychanalytique de Couple et de Famille Responsable de l Enseignement de Psychosomatique et sexualit UNIVERSITE PARIS XIII Bobigny Charg de l enseignement Approche Psychosomatique de Couple et P rinatalit dans le Dipl me de Gyn cologie Psychosomatique H pital Robert Debr PARIS Un sympt me peut tre consid r comme une cr ation du couple C est celle qui t moigne de l utilisation des touches du clavier musical que le groupe couple peut utiliser Ces touches ce sont les m canismes de d fense inconscients du couple Le sympt me est une co cr ation du groupe couple Le grouple est ainsi plus que l addition des 2 partenaires il est une entit nouvelle fond e par le lien conju
139. 2008 Moins de 5 par chronom trage ce qui sous entend l existence d une forme subjective d E P latence jaculatoire intra vaginale normale ou longue Waldinger 2008 La variabilit des donn es r sultant de celle des d finitions et de la non distinction entre E P pri maire et E P secondaire L impact de VE P Sur le sujet porteur impact n gatif sup rieur la D E sur la qualit de vie perte d image repli Sur la partenaire frustration culpabilit inhibition agressivit Les rapports trop rapides sont la plainte la plus fr quente 21 3 d E P dans les troubles du d sir 48 5 dans l absence de plaisir Riley amp Riley 2005 Sur la vie du couple espacement des rapports rupture de l intimit affective rancune r ciproque s paration La diff rence de perception du trouble selon le sexe Les femmes semblent moins s v res que les hommes dans le v cu de l E P 6 contre 9 Fugl amp Meyer 2002 27 contre 32 Byers amp Grenier 2003 Pour elles cela repr sente moins un probl me que pour les hommes 39 contre 49 Fugl amp Meyer 2002 Modalit s de prise ne charge Le r flexe jaculatoire peut tre modul par les interrelations affectives du sujet et de sa partenaire les attitudes de base et r actionnelles de cette derni re et les stimulis environnementaux facilitants ou inhibants Tenir compte uniquement des aspects fonctionnel
140. 30 FRANCONVILLE FRANCE T l 33 0 1 34 14 11 21 Fax 33 0 1 34 14 50 55 E mail willybenillouche orange fr BENJAMIN Alexandre 12 rue de Cannes 59000 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 62 05 05 BENOIST Pascal 48 rue Mouffetard 75005 PARIS FRANCE E mail pascalwbenoist yahoo fr BERDOUGO Charles 26 rue Jacques Le Paire 77400 LAGNY SUR MARNE FRANCE T l 33 0 1 60 07 00 87 Fax 33 0 1 64 30 67 68 E mail charlesberdougo orange fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 215 BERGER Francoise 36 avenue Julien 63000 CLERMONT FERRAND FRANCE T l 33 0 4 73 35 02 50 E mail francoise berger hotmail fr BERGES Marie Laure 6 avenue Foch 40110 MORCENX FRANCE T l 33 0 5 58 07 99 31 E mail marielaure berges wanadoo fr BERNARD Annic 185 rue de la Grande Charri re 69730 GENAY FRANCE T l 33 0 4 78 91 78 78 BERNARD Aur lie 9 avenue Desambrois Palais Stella 06000 NICE FRANCE E mail aurelie79bemard yahoo fr BERNARD Chantal CEPF D partement du Rh ne 29 31 cours de la Libert 69003 LYON FRANCE T l 33 0 4 72 24 19 18 E mail dominique barbanceys wanadoo fr BERTELOOT Isabelle 30 rue de Beaumont 59140 DUNKERQUE FRANCE BERTIN Marc Michel 757 avenue Charles de Gaulle 01800 VILLIEU FRANCE T l 33 0 4 74 61 12 34 E mail marc 51
141. 33 0 5 56 79 48 55 E mail jmg grafeille free fr GRATTON Gilles Rue Saint Laurent 4 CH 1207 GENEVE SUISSE T l 41 22 73 68 794 Fax 41 22 786 33 93 E mail ggratton mac com GR GOIRE Jean Baptiste Rue Champ Rodange 87 B 1410 WATERLOO BELGIQUE T l 32 476 508 136 E mail jbgregoire amp perso be GR GORY Fran oise 26 G 04 CHU Le Valmont Domaine des Rebati res 26760 MONTELEGER FRANCE T l 33 0 4 75 43 60 60 E mail francoise gregory chu levalmont fr GROS LAFAIGE H l ne 24 Parc de la Fontaine 33370 SALLEBOEUF FRANCE T l 33 0 5 56 21 25 68 E mail h groslafaige free fr GROSS Sylvie Mas de Lacroix 66470 SAINTE MARIE LA MER FRANCE T l 33 0 4 68 73 15 66 E mail syiviegross free fr GRYSON Suzanne Sophie Avenue des Combattants 183 B 1428 LILLOIS BELGIQUE T l 32 10 61 62 31 E mail sophiesuzanne g gmail com GUEDJ SAAL Mich le Centre m dical Denver 23 25 avenue Jean Jacques Rousseau 93190 LIVRY GARGAN FRANCE T l 33 0 1 43 83 32 98 E mail micheleguedj wanadoo fr GU GUEN PROCHASSON Catherine 10 avenue Ambroise Par 28000 CHARTRES FRANCE T l 33 0 2 37 30 78 69 E mail c gueguen gyn orange fr GUFFROY Sabine 85 rue de Saint Andr 59000 LILLE FRANCE E mail sabineguffroy hotmail com GUICHARD Michel Cabinet m dical 4 quai du Pont Neuf 37000 TOURS FRANCE T l 33 0 2 47 39 61 1
142. 6 Fax 33 0 2 47 38 23 27 E mail contact aca sexologie fr GUILBAUD Jo lle Gyn cologie Planification Familiale Centre Municipal de Sant 6 rue du Cygne 93200 SAINT DENIS FRANCE T l 33 0 1 55 87 05 93 Fax 33 0 1 55 87 05 99 E mail jo guilbaud wanadoo fr GUILLEMIN MACHU Fran oise 9 rue Saint Michel 67000 STRASBOURG FRANCE T l 33 0 3 88 32 75 34 E mail francoise machu evc net GUILLET Fr d rique Maternit R gionale Universitaire Rue Heydenreich CS 74213 54042 NANCY FRANCE T l 33 0 3 83 34 36 90 Fax 33 0 3 83 34 36 32 E mail f guillet may matemite chu nancy fr GUIOT Jean Marie Rue de Jambes 345 B 5100 DAVE NAMUR BELGIQUE T l 32 81 30 69 11 E mail jeanmarie guiot gmail com GUY Catherine Centre de plannification et d ducation CH Yves Touraine Le Thomassin BP 8 38480 PONT DE BEAUVOISIN FRANCE T l 33 0 4 76 32 64 72 Fax 33 0 4 76 32 64 93 E mail h roullet chpb fr GUYAUX Val rie 7 chemin Piette 59740 LIESSIES FRANCE E mail guyauxvalerie yahoo fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS GUYOT Jean Marie Cabinet m dical 17 rue de la Ferme du Paradis 78250 MEULAN FRANCE HABOLD Daniel Service SAMU Centre 15 du Dr Bechet Centre Hospitalier 7 square de Massalaz BP 1125 73011 CHAMBERY Cedex FRANCE T l 33
143. 6 62 05 77 E mail dr birot wanadoo fr BITZ V ronique Centre Hospitalier d Arras Boulevard Besnier BP 914 62022 ARRAS FRANCE T l 33 0 3 21 21 17 60 BLACHERE Patrick Cabinet m dical Le Grand H tel 3 place du Revard 73100 AIX LES BAINS FRANCE T l 33 0 4 79 88 32 93 Fax 33 0 4 79 61 34 31 E mail blacheraix wanadoo fr BLERVAQUE Ysabel 6 place Carnot 69002 LYON FRANCE E mail yaque gmail com BLEUZET Annie Service de pr vention sant UTPAS du Haubourdin La Bass e 16 rue d Englos 59482 HAUBOURDIN Cedex FRANCE T l 33 0 3 20 48 46 45 E mail annie bleuzet wanadoo fr BLOND Didier Association ADIRS BP 63 59003 LILLE FRANCE T l 33 0 825 00 00 10 E mail adirs wanadoo fr BLONDIAU Julie Rue du Brillant 86 Boite 69 B 1170 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 477 880878 E mail ju blondiau gmail com BOCLINVILLE Audrey 9B Le Houpet B 4190 FERRIERES BELGIQUE T l 32 473 38 22 66 E mail audreyboc hotmail com BODA Mireille Cabinet m dical 2 boulevard Jean Jaur s 06300 NICE FRANCE T l 33 0 4 93 80 40 31 BOIRON Michelle 14 rue de Phalsbourg 75017 PARIS FRANCE E mail michelle boiron wanadoo fr BOLLENGIER Marie Louise 188 rue Nationale 59800 LILLE FRANCE BONAL GAYRAUD Mich le Cabinet m dical Centre Commercial Saint Caprais 26 bis rue du Lac Bleu 31240 L UNION FRANCE T l 33 0 5 61
144. 8 La philosophie est dans la rue j essaie d atteindre la quintessence des v nements du Mai frangais son noyau philosophique r actualisable et donc toujours masqu ou combattu par les anti Mai le clash d sob issant L attitude m lant l irr v rence l intelligence et le rire qui consiste sommer une autorit tat ma tre p re orthographe etc de justifier sa l gitimit faute de quoi elle subit une d sacralisation impitoyable et sans retour Le clash est donc une micro r vo lution d essence philosophique qui interroge et invente de nouvelles possibilit s d mocratique aucun chef sans l gitim av r e aucune autorit incritiquable aucune institution indestituable et rotique car le corps s y inscrit comme la rencontre rentre dedans avec l autre Ma r flexion suit donc un fil rouge la philosophie comme interrogation transformation clash de l institution Et le Moi est une institution comme la sexualit qu on lui prescrit R F RENCES Je t aime Une autre politique de l amour Flammarion 2003 M langeons nous Enqu te sur l alchimie humaine Maren Sell 2006 Mai 68 La philosophie est dans la rue Larousse 2008 www vincentcespedes net 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES PFIZER LA M DECINE ET LE COUPLE EN SOUFFRAN
145. 800 SAINT PRIEST FRANCE T l 33 0 4 78 20 56 84 Fax 33 0 4 78 20 97 14 E mail irasso hotmail com ASSUELLI Fabiano Route de l Avenir 15 CH 2854 BASSECOURT SUISSE T l 41 32 426 44 44 Fax 41 32 426 44 18 E mail assuelli cab bluewin ch AUBLANC FARLAY Nathalie Maternit Clinique Adassa 13 place de Haguenau 67082 STRASBOURG Cedex FRANCE T l 33 0 3 88 15 11 05 E mail n aublancfarlay free fr AUBRY Michel 2 boulevard Michelet 13008 MARSEILLE FRANCE T l 33 0 4 91 55 63 46 Fax 33 0 4 91 33 76 09 E mail m aubry3 wanadoo fr AUQUIER DELERUE Sophie 19 rue de Noyelles 59267 PROVILLE FRANCE T l 33 0 3 27 83 25 93 E mail frederic auquier486 orange fr AVERSENG Sylvie 320 chemin de Labourdette 31380 GRAGNAGUE FRANCE T l 33 0 5 61 09 00 94 E mail sylvieaverseng wanadoo fr BABEY Brigitte 16 rue du 19 mars 1962 92230 GENNEVILLIERS FRANCE E mail b babey laposte net BACCIGALUPO Muriel Cabinet m dical 24 avenue Bouisson Bertrand 34090 MONTPELLIER FRANCE T l 33 0 4 67 02 45 33 E mail mbacciGclub internet fr BACHELET Karine CMP 39 faubourg de Chartres 91410 DOURDAN FRANCE T l 33 0 1 64 59 49 49 E mail karinedav orange fr BACUS Anne 46 square des Groues 92000 NANTERRE FRANCE T l 33 0 1 47 21 65 91 E mail annebacusG gmail com BAILLEUX C line CH Valenciennes 128 avenue Des
146. 9 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 98 R F RENCES 1 ABRAMS P CARDOZO L FALL M GRIFFITHS D ROSIER B ULMSTEN U VAN KERREBROECK P VICTOR A WEIN A Standardisation Sub Committee of the International Continence Society The standardisation of terminology in lower urinary tract function report from the standardisation sub committee of the International Continence Society Urology 2003 Jan 61 1 37 49 2 ROSEN R et al Lower urinary tract symptoms and male sexual dysfunction the multinational survey of the aging male MSAM 7 Eur Urol 2003 44 6 637 49 3 KOHLER TS MCVARY KT The Relationship between Erectile Dysfunction and Lower Urinary Tract Symptoms and the Role of Phosphodiesterase Type 5 Inhibitors European urology 55 2 0 09 38 48 4 COYNE KS MARGOLIS MK JUMADILOVA Z BAVENDAMT MUELLER E and ROGERS R Overactive bladder and womens sexual health What is the impact J Sex Med 2007 4 656 666 5 ANDREA SALONIA GIUSEPPE ZANNI ROSSELLA E NAPPI ALBERTO BRIGANTI FEDERICO DEHO FABIO FABBRI RENZO COLOMBO GIORGIO GUAZZONI VALERIO DI GIROLAMO PATRIZIO RIGATTI FRANCESCO MONTORSI Sexual Dysfunction is Common in Women with Lower Urinary Tract ymptoms and Urinary Incontinence Results of a Cross Sectional Study European Urology 45 2004 642 648 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOI
147. 96 Toward pluralism in family therapy research In D Sprenkle amp S Moon Eds Research methods in family therapy pp 3 24 New York Guilford STEWART R E amp CHAMBLESS D L 2007 Does psychotherapy research inform treatment decisions in private practice Journal of Clinical Psychology 63 267 281 WAMPLER K 1997 Systems theory and outpatient mental health treatment Paper presented at the Inaugural AAMFT Research Conference Santa Fe NM July 31 1997 WHITE M B amp RUSSELL C S 1995 The essential elements of supervisory systems A modi fied Delphi study Journal of Marital and Family Therapy 21 33 53 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES UN MOD LE DE LECTURE DES INDICATIONS TH RAPEUTIQUES Catherine CABANIS Sexoth rapeute gyn cologue Service Gyn cologie 330 avenue de Grande Bretagne TSA 70034 31059 Toulouse 10 rue des Arts 31000 Toulouse catherine cabanis wanadoo fr Les recommandations des assises de Sexologie de 2008 concernant la prise en charge de la sexua lit du couple se sont regroup es autour de sept items conna tre et valuer afin de d velopper une pratique clinique et un savoir faire sexologique Je les rappelle bri vement l ant riorit du couple et la d termination du choix d objet d amour le mod le de fonctionnement du couple
148. 991 DE JONG P et BERG LK De l entretien la solution L accent mis sur le pouvoir des clients Satas 2002 WHITE M Th rapie et d construction in Constructivisme et constructionnisme social aux limites de la syst mique Cahiers critiques de th rapie familiale et de pratiques de r seaux n 19 De Boeck et Larcier 1998 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 4 EDUCATION LA SEXUALIT ET LA VIE AFFECTIVE APPROCHE SUR LA R DUCTION DES PRISES DE RISQUE SEXUELLE T TROUSSIER M decin de sant publique sexologue Minist re de la sant DGS bureau de lutte contre le VIH les IST et les h patites Mme P BOULOY infirmi re CDAG sexoth rapeute R SUM Les objectifs Travailler sur les repr sentations de la sexualit pour permettre aux intervenants d identifier leurs difficult s Favoriser le travail de congruence avec soi m me que chacun a mener pour tre l aise dans la communication sur la sexualit dans la relation inter individuelle ou en groupe Favoriser l abord de la sexualit et de la vie affective pour les patients en prise de risques r p t es ou nouvelles jeunes rupture affective libertinage Tout ceci afin de contribuer une diminution des risques de grossesses non d sir es de violences d IST etc Th matiques abord es Les diff rentes dimensions de
149. A de Neufmoutiers F vrier 2005 GOMEZ LE Les personnes handicap es mentales et la sexualit Intimit Sexualit VST N 86 Revue du champ social et de la sant mentale Directeur de publication Jean Fran ois Gomez C m a Er s 2005 176p CHARVIER K COURTOIS F LERICHE 4 Sexualit et l sions radiculo m dullaires Neuropsy News 2005 4 5 168 171 MERCIER M Vie affective et sexuelle des personnes handicap es physiques briser les tabous Louvain M dical 2005 124 10 S260 266 AGTHE C VATRES F Accompagnement rotique et handicaps Au d sir des corps r ponses sen suelles et sexuelles avec coeur La Chronique Sociale Lyon 2006 COOMBS UE Spousal caregiving for stroke survivors J Neurosci Nurs 2007 Apr 39 2 112 9 SCHOPP LH GOOD GE MAZUREK MO MARKER KB STUCKY RC Masculine roles varia bles and outcomes among men with spinal cord injury Disabil Rehabil 2007 29 8 625 33 BLAIS MC BOISVERT JM Psychological adjustement and marital satisfaction following head injury Which critical personal characteristics should both partners develop Brain Inj 2007 21 4 357 72 CARDENAS DD TOPOLSKI TD WHITE CJ McLAUGHLIN JF WALKER WO Sexual func tioning in adolescents and young adults with spina bifida Arch Phys Med Rehabil 2008 Jan 89 1 31 5 COURTOIS Fr PhD CHARVIER K MD DUBRAY S PhDc Les bases neurophysiologiques de l orgasme le patient bless m dullaire un
150. AN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Le nombre de patientes ayant compris notre th rapie 15 et ayant reconnu pour telle leur organisation sexuelle tant psychique qu anatomique autorise penser que ces postulats et propositions refl tent bien la r alit psychique et gyn cologique de la femme BIBLIOGRAPHIE 1 e L Oedipe un complexe universel Ed Sand 1985 2 BYDLOWSKI M La transparence psychique de la grossesse Etudes freudiennes 32 1354211 1991 3 LACAN J Le s minaire Livre XI Les 4 concepts fondamentaux de la psychanalyse Champ freudien Ed du Seuil 4 LENCK L CH Coupes sch matiques du bassin chez la femme Rev Fr Gyn col Obst tr 91 11 465 470 1995 5 LENCK L CH VANNEUVILLE G Sphincter ur tral point G Corr lations anatomo clini ques Rev Fr Gyn col Obst tr 87 65 69 1992 6 VANNEUVILLE G LENCK L CH GARCIER J M GUILLOT M ESCANDE G Contribution of imaging to the understanding of the female pelvic fasciae Surg Radiol Anat 14 147 154 1992 7 KOBELT G L Die mauleichen und werblichen Wollust Organe des menchens und liniger sau gethiere in anatomisch physiologischer Beziehung Intersucht und dargestellt In Freiburg A Emmerling 1844 8 CARMICHAEL M S and coll Relationships among cardiovascular muscular and oxytocin responses during human sexual activity Archives
151. ANCE T l 33 0 3 21 55 72 12 E mail sylviedelecolle hotmail com DELEWARDE Mich le Rue Ter Plast 75 B 1020 LAEKEN BELGIQUE T l 32 47 58 76 437 E mail michele140974 hotmail com DELORME Marie Jos e Les Granols Perrauds Route de Sarcelles 03000 COULANDON FRANCE T l 33 0 4 70 46 60 23 E mail jdelorme wanadoo fr DELPORTE Brigitte Route de Lagrave 81150 FLORENTIN FRANCE T l 33 0 5 63 56 16 62 E mail tamara delporte free fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS DEL ROT Dominique Boulevard Charles Van P e 27 B 1400 NIVELLES BELGIQUE T l 32 672 16 257 Fax 32 672 16 883 E mail dominiquedelrot skynet be DEMAERTELAERE B atrice Rue de Launet 11 B 6870 HATRIVAL BELGIQUE T l 32 61 65 85 80 Fax 32 61 23 39 70 E mail damien bourgonjon amp gmail com DEMEULEMEESTER Eric 31 rue Jean Jaur s 59233 MAING FRANCE T l 33 0 3 27 24 56 71 Fax 33 0 3 27 24 78 90 E mail demeulemeester eric wanadoo fr DEMEULENAERE Sylvie Avenue Schattens 29 1 B 1410 WATERLOO BELGIQUE T l 32 2 35 45 541 E mail demeulenaere_sylvie yahoo fr DEPRADEUX Anne Marie 79 rue Saint Laurent 77400 LAGNY SUR MARNE FRANCE T l 33 0 1 70 0 75 05 E mail amdepradeux noos fr DERAITA Dominique Cabinet Eveils 20 rue Eugene Scribe 34500 BEZIERS FRANCE T
152. AU FRANCE T l 33 0 4 94 66 70 66 Fax 33 0 4 94 66 26 74 E mail marcailliot wanadoo fr AISSA BACCOUCHE FEKIH Soraya 179 avenue des Soeurs Gastine 13400 AUBAGNE FRANCE T l 33 0 4 42 84 70 84 E mail sbaccouche ch aubagne fr ALLAIN Christian 90 avenue Raymond Barre 97427 L ETANG SALE LA REUNION FRANCE T l 33 0 2 62 26 49 49 Fax 33 0 2 62 26 52 63 E mail ch allain reunionsante net AMADIEU Elisa Centre m dical Galil e 61 route de Genas 69100 VILLEURBANNE FRANCE T l 33 0 4 72 13 31 95 E mail amadieu elisa wanadoo fr AMAND Michel Rue de Tervaete 62 B 1040 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 475 433 706 Fax 32 267 54 183 E mail michel amand telenet be ANCEL Patricia 4 rue Bizet 34830 CLAPIERS FRANCE T l 33 0 4 67 59 48 90 ANIDO Ramon Cabinet m dical 72 rue de Paris 93260 LES LILAS FRANCE T l 33 0 1 48 97 12 19 ARNAUD BEAUCHAMPS Nicole Cabinet m dical 32 avenue du G n ral Leclerc 17000 LA ROCHELLE FRANCE T l 33 0 5 46 67 89 67 Fax 33 0 5 46 67 89 67 E mail narnaudbGaliceadsl fr ARNOULD DRISS Lilia 55 avenue Alsace Lorraine 38000 GRENOBLE FRANCE E mail docteur amoulddriss wanadoo fr ASSCHEMAN Henk HAJAP Valeriusstraat 4 HS NL 1071 MH AMSTERDAM THE NETHERLANDS T l 31 20 6767 245 E mail h ajapGworldonline nl ASSOSSOU Ir ne 58 rue du Mar chal Leclerc 69
153. AZENCOT A Impact de la gestion dyadique du stress sur l ajustement une reconstruction mammaire diff r e apr s cancer Annales m dico psychologiques 2009 sous presse disponible www sciencedirect com 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 124 SESSION DE TRAVAIL LE COUPLE FACE LA MALADIE SAVOIR D PISTER FAIRE DIRE ET TRAITER L accompagnement de la maladie rupture ou gu rison du couple J BITZER Professeur de gyn cologie et psychosomatique Dep Gyn cologie Universit B le Spitalstrasse 21 4031 Basel Suisse jbitzer uhbs ch La maladie repr sente un grand d fi pour le couple et comme montr pr c demment la qua lit de la relation joue un r le important pour la sexualit de la femme avec un cancer du sein Pour mieux comprendre ce qui sejoue au niveau du couple il faut d abord consid rer les diff rents domaines de l adaptation que la femme doit r aliser affronter la peur de la mort int grer les changements op ratoires dans son image du corps surmonter les douleurs r cidivantes et la fatigue vivre avec les sympt mes m nopausiques surmonter les phases de d pression et d sespoir accepter une possible diminution de l attractivit etc Tous ces efforts d adaptation font partie de la relation avec le partenaire et sont ou non l objet d un accompagnement par le partenaire Cela veut dire qu il y aura un
154. Alpha Visa Congr s info assises sexologie com CR DIT PHOTOS O T LILLE 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 25 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE AIHUS SFSC R sum s des conf rences et sessions de travail 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES Sessions galement ouvertes aux tudiants des DU de sexologie LES OUTILS TH RAPEUTIQUES APPLIQU S AU COUPLE Mod rateurs M AUBRY P BRENOT INTRODUCTION Quand le couple est il devenu objet de soin P BRENOT Accueillir le sympt me accueillir le couple P BENGHOZI Les th rapies solutionnistes F X POUDAT Hypnose application au couple en difficult sexuelle J MIGNOT Strat gies syst miques R NEUBURGER Les th rapies Mastersiennes volution et place actuelle M CHEVRET MEASSON Apport du counseling T TROUSSIER E LE BLANC Language corporel et intimit M POTENTIER Sexualit s assist es au sein du couple P DE SUTTER Les m dicaments de la sexualit du couple et les traitements locaux E GIULIANO Analyse comparative des syst mes th rapeutiques application en sexologie M BONIERBALE Un mod le de lecture des indications th rapeutiques C CABANIS 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEX
155. BAUD C 2008 pist mologie syst mique dans l valuation de l quilibre sexuel conjugal Poster Scientifique pr sent aux l res Assises Frangaises de Sexologie et Sant Sexuelle le Couple amp sa Sexualit 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 188 POSTER N 7 KAMA SUTRA DE LA GROSSESSE Chantal FABRE CLERGUE Marseille chantal fabreclergue a wanadoo fr La sexualit du couple pendant la grossesse est la fois redout e d sinvestie et m connue Ce poster pr sente de fa on imag e et ludique une information accessible aux couples et un support pour le th rapeute dans son interaction avec les consultants Il a t labor par l association les Baleines Bleues Pr sidente Chantal Fabre Clergue Sage femme sexologue Formatrice PERINEOS Ce poster du Kama Sutra de la grossesse pr sente de facon imag e et ludique une information accessible aux couples et un support pour le th rapeute dans son interaction avec les consultants Poster labor par l association les Baleines Bleues Pr sidente Chantal Fabre Clergue Sage femme Sexologue et Formatrice PERINEOS Venez d couvrir tous nos supports p dagogiques sur le site www lesbaleinesbleues com chantal fabreclergue wanadoo fr Tel 04 91 73 83 83 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS POSTE
156. BENS 2 NIVEAU 9 J DE MARTINO N 6 Le couple sa demande le toucher SALLE ROTTERDAM 1 NIVEAU 0 et le th rapeute M POTENTIER N 7 Le couple dont l un des membres est l auteur SALLE ROTTERDAM 2 NIVEAU 0 d une agression sexuelle M DESBARATS N 8 Restaurer l intimit du couple SALLE REMBRANDT NIVEAU 9 relationship enhancement N SARRADON GIRBAL N 9 e Quand le corps fait tiers dans le couple SALLE GOYA NIVEAU 9 approche syst mique des troubles sexuels R NEUBURGER N 10 L accompagnement strat gique du couple SALLE FAIDHERBE 2 NIVEAU 7 P BRENOT 9h30 12h30 FMC validante r serv e aux m decins financ e par le FAF PM ouvrant droit des cr dits dans le cadre de la FMC obligatoire D pression et troubles de la sexualit SALLE FAIDHERBE 1 NIVEAU 2 ORGANISATEUR A SEVENE EXPERT J CHAUMERON ANIMATEURS A CORMAN JR DINTRANS C ESTURGIE G FORMET E TANNEAU 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 13h ACCUEIL DES PARTICIPANTS CAF ESPACE FLANDRE NIVEAU 8 Sessions galement ouvertes aux tudiants des DU de sexologie 14h 16h15 LES OUTILS TH RAPEUTIQUES APPLIQU S AU COUPLE MOD RATEURS P BRENOT M AUBRY AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Introduction Quand le couple est il devenu objet de soins Accueillir le sympt me accueillir le couple Les th rapies solutionnistes Hypnose application au c
157. CE Andr CORMAN Medecin Sexologue 7 rue Romiguieres 31000 Toulouse FRANCE andre corman numericable fr C est ainsi que la M decine contemporaine compte et qu elle compte chaque jour davantage mesure qu elle nous conte moins A Dupont Bernard Marie Que la M decine s int resse la sexualit n est pas un scoop Tous les comportements humains de la naissance la mort ont int gr aujourd hui sa sph re d influence et sont l objet de sa sollici tude Ce ph nom ne de m dicalisation de la vie contemporaine et de la sexualit en particulier int resse principalement le sociologue Mon objectif est de r fl chir ici l interaction qui s est construite entre les cultures sexologique et m dicale dans la pratique clinique Si ce qu on peut appeler une m dicalisation de la culture sexo logique est tr s souvent d crite et constat e dans l volution de la prise en charge des dysfonctions sexuelles on n tudie que rarement l interaction dans l autre sens savoir comment la culture sexo logique fait irruption dans la clinique m dicale ce que nous pourrions appeler si je puis me permet tre ce n ologisme une sexologisation de la culture m dicale M dicalisation de la culture sexologique Le d veloppement et la cr ativit du savoir m dical a t si consid rable dans les trente derni res ann es que ce que nous pouvons appeler une m decine sexuelle a conquis ses lettres de noblesse Par elle
158. DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Sexuelle AIHUS SFSC SAMEDI 28 MARS 8h 8h45 DIALOGUE TH RAPEUTIQUE AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Faut il traiter le sympt me sexuel en couple ou en individuel P BRENOT J CHAUMERON 8h45 13h LE COUPLE EN DIFFICULT SEXUELLE AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Y a t il toujours un couple derri re le sympt me 8h45 10h45 Quand c est LUI qui consulte avec le soutien des laboratoires LILLY COORDINATEURS M CHEVRET MEASSON F COUR N THIOUNN Attentes et prises en charge professionnelles du couple et de sa sexualit e L homme accepte t il la participation de son couple la prise en charge de ses difficult s e Discussion homme et ses difficult s l jaculation pr coce est au premier plan R PORTO la dysfonction rectile motive la consultation F COUR e Discussion 10h45 11h15 PAUSE CAF VISITE EXPOSITION ESPACES MATISSE VAN GOGH NIVEAU 8 11h15 13h Quand c est ELLE qui consulte avec le soutien des laboratoires Procter et Gamble MOD RATEURS N ARNAUD BEAUCHAMPS S MIMOUN Je n ai pas d orgasme M H COLSON e J ai mal pendant les rapports S MIMOUN On ne peut pas me p n trer N GRAFEILLE e Synth se Le traitement du sympt me est il toujours suffisant N ARNAUD BEAUCHAMPS e Discussion 13h 14h30 D JEUNER SALLE JEANNE DE F
159. E T l 33 0 5 49 44 40 92 Fax 33 0 5 49 44 41 53 BOUILLY Patrick Cabinet m dical Cheverny Sant 16 avenue de la Poste 95000 CERGY PONTOISE FRANCE T l 33 0 1 30 75 21 21 Fax 33 0 1 30 75 21 23 E mail p bouilly wanadoo fr BOULAD Monique Rue des Hauchies 107 B 6042 LODELINSART BELGIQUE T l 32 477 656 081 E mail moboulad hotmail com BOULOY P n lope Huguette 154 rue Legendre 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 42 26 68 74 E mail h bouloy dbmail com BOURENNANE Slimane 61 rue Gervais Bussi re 69100 VILLEURBANNE FRANCE E mail lecorail gmail com BOURGET Patricia Maison M dicale de la Plaine 68 bis avenue de la R publique 37170 CHAMBRAY LES TOURS FRANCE T l 33 0 2 47 75 17 84 E mail bourgetpatricia gmail com BOURGOIS Claude Service de pr vention sant Conseil G n ral D partement du Nord 4 rue Monseigneur Marquis BP 5306 59379 DUNKERQUE Cedex FRANCE T l 33 0 3 28 24 04 00 Fax 33 0 3 28 64 75 06 E mail cbourgois cg59 fr BOURGONJON Damien 11 rue de Launet B 6870 HATRIVAL BELGIQUE T l 32 616 58 580 Fax 32 612 33 970 E mail damien bourgonjon gmail com BOURGUIGNON Michel Cabinet m dical 8 ter rue du Port 60410 VERBERIE FRANCE T l 33 0 3 44 38 01 77 Fax 33 0 3 44 38 01 76 E mail m bourguignon01 free fr BOUTON Alain 39 rue Bichat 75010 PARIS FRANCE BOUTTEN A
160. E SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 14h 14h45 14h45 18h45 14h45 16h15 CONTROVERSE AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Quand une consigne devient elle th rapeutique du Coaching aux TCC Th rapies Cognitivo Comportementales B MELET ET J R DINTRANS LE COUPLE EN MAL DE RELATION SEXUELLE AMPHITHEATRE VAUBAN NIVEAU 8 Les mille et une facettes des troubles du d sir AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Sayn tes de consultations METTEUR EN SCENE F PARPAIX th rapeutes et couples non d sirants AVEC LA PARTICIPATION DE B RENGER C ROBERT M VELUIRE 16h15 16h45 16h45 18h45 18h45 19h45 PAUSE CAF VISITE EXPOSITION ESPACES MATISSE VAN GOGH NIVEAU 8 Quelles strat gies utiliser AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 avec le soutien du laboratoire UCB Discussion des vignettes cliniques Conclusions identifier et prendre en charge un trouble du d sir dans le couple Place de l urologue A FAIX Place du gyn cologue P LEUILLET Place du psychiatre P BLACH RE Place du m decin g n raliste M S GALAS Place du sexologue clinicien A SEV NE Synth se et coordination A FAIX ET F PARPAIX RAPPORTS ET SYNTH SES DES COMMISSIONS DE TRAVAIL AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 AVEC LA PARTICIPATION DE M BONAL M H COLSON C DEL AGUILA BERTHELOT M DUBOIS CHEVALIER A GIAMI D HABOLD J MIGNOT M PAUTI 2 ASSISES FRAN AISES
161. EFF L MERY E FERRON G RAFII A Pr servation de la fertilit dans les cancers gyn cologiques Bull Cancer 2008 95 419 24 SCHOVER LR Counselling cancer patients about changes in sexual function Oncology 1999 11 1585 90 SCHRAUB S ET MARX E Brochures Sexualit et cancer pour l homme et pour la femme t l char geables sur Ligue contre le cancer www ligue cancer net SOR Savoir patient vivre pendant et apr s un cancer www e cancer fr SOR savoir patient Vivre aupr s d une personne atteinte d un cancer www e cancer fr SURUGUE P LECOURT E Groupes de paroles et cancer du sein une exp rience de sept ans Revue Psychoth rapie Psychanalytique de groupe 50 d cembre 2008 pp175 184 Tazi Z Sexualit et cancer la fin des tabous Les Proches 2008 7 8 17 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 171 COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES LES COUPLES AGES G rard RIBES Professeur de Psychologie Laboratoire Sant Individu Soci t EA 4129 Universit de Lyon Institut de psychologie 5 Avenue Pierre Mend s France FRANCE 69676 BRON CEDEX gerard ribes univ lyon2 fr Qui se sent vieux Personne Et pourtant on constate que la proportion de demandes de th rapie par des couples ayant d pass les 65 ans est faible Les chiffres habituellement trouv s sont de l ordre de 2 de l ensemble des demandes de th
162. EXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS PROGRAMME 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Sexuelle AIHUS SFSC DIMANCHE 29 MARS 9h 10h 10h 11h45 11h45 12h30 CONTROVERSE AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Histoire de couple Sexe ou Amour G ABRAHAM J WAYNBERG e Discussion AUTOUR DE LA CONCEPTION AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 vie de femme vie de couple MOD RATEURS C CABANIS J CHAUMERON Contraception st rilisation et d sir sexuel amis ou ennemis P LOPES e Quand le d sir d enfant est l quelle sexualit pour le couple F COLLIER a grossesse un tsunami pour la sexualit du couple P LEUILLET Passer le cap de la m nopause P MARES e Discussion SYNTH SES ET RECOMMANDATIONS PRATIQUES AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Synth se des journ es du jeudi et vendredi apr s midi M BONAL J PEYRANNE e Synth se de la journ e du samedi N ARNAUD BEAUCHAMPS A SEV NE Synth se de la matin e du dimanche F COLLIER P LEUILLET Le programme de ces Assises a t tabli pour r pondre au cahier des charges du CNFMC Enregistrement obligatoire pour les cr dits formation N d agr ment de la SFSC par le CNFMC 100 251 N d agr ment FMC de l AIHUS N 100 341 Les d clarations de conflit d int r t sont consultables au secr tariat des Assises pendant toute la dur e de la manifestation 2 ASSISES FRAN AISE
163. GRAPHIE JY DESJARDINS C CR PAULT Les corps rotiques 1981 E DOLTO L image inconsciente du corps coll Point Essais Seuil 1992 La sexualit f minine coll Point Essais Seuil 1976 M EL FEKI JY DESJARDINS C CREPAULT J BUREAU La sexoth rapie De Boeck 2007 P GUIRAUD Le langage du corps Que sais je n 1850 Paris 1980 R LECLERC Corps de m re corps de femme Le cherche midi Paris 2004 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 161 G LELEU Le trait des caresses Flammarion 1998 M ORTOLAN J LUCAS Le Tantra coll Champ d id e Le Souffle d Or Gap 2005 W PASINI La place du corps en psychoth rapie Payot 1975 M POTENTIER dans e Dictionnaire de la sexualit humaine L esprit du temps 2004 W REICH La fonction de l orgasme l Arche 1997 y R QU NA D licatessex Tr daniel Paris 2007 L YI LIN L art d aimer la chinoise La Martini re Paris 2007 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES COUPLE CANCER SEXUALIT PRISE EN CHARGE Pierre BONDIL urologue oncologue sexoandrologue Daniel HABOLD sexologue urgentiste Dispositif SAICSSO ERMIOS Centre hospitalier de Chamb ry 73011 Sexologique d Aide Individuelle e
164. HNAN G AGRAWAL P Infertility and psychosexual disorders Relationship in infertiles couples IndianJ Med Sci 2000 54 1 7 RAMEZANZADEH F AGHSSA MM JAFARABADI M ZAYERI F Alterations of sexual des ire and satisfaction in male partners of infertile couples Fertil Steril 2006 85 139 43 NENE UA COYAJI K APTE H Infertility a label of choice in the case of sexually dysfunctio nal couples Patient Educ Couns 2005 59 234 MONGA M ALEXANDRESCU B KATZ SE STEIN M GANIATS T mpact of infertility on quality of life marital adjustment and sexual function Urology 2004 63 126 30 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 141 22 MIMOUN S Les multiples interactions entre l infertilit et la sexualit Contracept Fertil Sex 1993 21 251 4 23 REPOKARI L PUNAMAKI RL UNKILA KALLIO L POIKKEUS P SINKKONEN J ALMQVIST F TIITINEN A TULPPALA M Infertility treatment and marital relationships a l year prospecrive study among successfully treated ART couples and their controls Hum Reprod 2007 22 1481 91 24 WIRTBERG I M LLER A HOGSTR M L TRONSTAD SE LALOS A Life 20 years after unsuccessful infertility treatment Hum Reprod 2007 22 598 604 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 142 SESSION DE TRAVAIL LA GROSSESSE UN TSUNAMI POUR LA SEXUALIT DU COUPLE Patrick
165. IER RAPPORTEUR C DEL AGUILA BERTHELOT Couple homosexuel SALLE LIEGE 2 NIVEAU 1 une prise en charge sp cifique Experts P LEUILLET G DELAROCQUE RAPPORTEUR A GIAMI Les conflits n vrotiques que faire SALLE LI GE 1 NIVEAU 1 ExPERT G FORMET RAPPORTEUR M DUBOIS CHEVALIER Jalousie et d pendance dans le couple SALLE AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 1 ExPERT N GRAFEILLE RAPPORTEUR J MIGNOT e Th rapies corporelles quand en couple SALLE ROTTERDAM 1 NIVEAU 1 ExPERT M POTENTIER RAPPORTEUR M BONAL Le couple le cancer et la sexualit SALLE ROTTERDAM 3 NIVEAU 1 EXPERT P BONDIL RAPPORTEUR D HABOLD Les couples g s SALLE COLOGNE NIVEAU 1 ExPERT G RIBES RAPPORTEUR M H COLSON Pens e op ratoire et imaginaire dans le couple SALLE TURIN NIVEAU 1 utilisation en th rapie Expert J PEYRANNE RAPPORTEUR M PAUTI 10h 10h30 PAUSE CAF VISITE EXPOSITION ESPACES MATISSE VAN GOGH NIVEAU 8 10h30 12h D BAT AMPHITHEATRE VAUBAN NIVEAU 8 La m dicalisation de la sexualit quels changements pour la sexualit du couple et sa prise en charge avec le soutien des laboratoires PFIZER MOD RATEUR M BONIERBALE INTERVENANTS V CESPEDES A CORMAN A GIAMI 12h15 14h D JEUNER SALLE JEANNE DE FLANDRE NIVEAU 11 CAF SUR LES STANDS VISITE EXPOSITION ESPACES MATISSE VAN GOGH NIVEAU 8 PROGRAMME 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET D
166. INT 2007 100 738 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 114 SESSION DE TRAVAIL LE COUPLE FACE LA MALADIE SAVOIR D PISTER FAIRE DIRE ET TRAITER Quand la maladie fait irruption dans le couple David ZAROUK M decine Interne n phrologie Sexologie clinique Hypnose Th rapie de couple 43 avenue Hoche Paris 75008 contact sexomed info INTRODUCTION L annonce d une maladie grave ou d un accident repr sente pour chaque individu une effraction vio lente au sein de l quilibre physique et psychique dont il a toujours plus ou moins feint d en oublier la pr carit Si l individu vit en couple ce sera galement une entit bien sp cifique laquelle va devoir de fait s adresser le porteur de la mauvaise nouvelle Comment alors les protagonistes le m decin le patient le conjoint et le couple vont ils devoir et pouvoir vivre cette r v lation douloureuse Quelle est la r alit de cette preuve haute charge motionnelle appr hend e selon les crit res juri diques m dico psychologiques sociologiques et philosophiques 1 L annonce de la maladie faite au couple L information est une n cessit l gale technique et thique qui fait partie du soin Ce droit de la personne et ce devoir de professionnel est r gi par le Code de la Sant Publique qui en dicte le cadre Sur le plan l gal la relation m decin malade
167. LABORATOIRES SOLVAY PHARMA LE COUPLE ET LE D FICIT ANDROG NIQUE Le couple face au blocage androg nique dans le cadre du traitement d un cancer de la prostate St phane DROUPY Professeur d Urologie Andrologie CHU de Bic tre Universit Paris Sud sdroupy aol com Le cancer de la prostate repr sente la forme de cancer la plus fr quente avec plus de 60 000 nouveaux cas diagnostiqu s en 2007 en France Il touche pr s de 10 des hommes de plus de 50 ans Les traitements disponibles l heure actuelle associent en fonction du stade de la maladie chi rurgie radioth rapie externe ou interstitielle hormonoth rapie et chimioth rapie La prostate est un organe dont la croissance et la survie d pendent de la production de testost rone Lorsque l action de la testost rone est supprim e par castration chimique ou m dicale ou par l effet d un m dicament bloquant les r cepteurs de la testost rone antiandrog ne les cellules prostatiques induisent massi vement un processus de mort cellulaire programm e ou apoptose Le blocage androg nique fait donc partie de l arsenal th rapeutique du cancer de la prostate et est sp cifiquement indiqu de fa on d finitive ou intermittente en cas de m tastase ou de fa on tempo raire et adjuvante aux traitements locaux radioth rapie ou chirurgie en cas de cancer localement avanc haut risque de r cidive En cas de cancer m tastatique le blocage androg nique est indu
168. LANDRE NIVEAU 11 CAF SUR LES STANDS VISITE EXPOSITION ESPACES MATISSE VAN GOGH NIVEAU 8 PROGRAMME 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 14h30 19ht QUAND LA MALADIE EST AU DEVANT DE LA DIFFICULTE SEXUELLE AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 14h30 16h Les maladies risques sexuels avec le partenariat des laboratoires Bayer Schering COORDINATEURS P COSTA M GANEM Les troubles urinaires du bas appareil TUBA A SEV NE B CUZIN Les maladies cardio vasculaires et le syndrome m tabolique F PAGANELLI A LEMAIRE Cancer de prostate et prostatectomie radicale N THIOUNN J PEYRANNE D pression et stress post traumatique C LANCON P BLACH RE e Discussion 16h 16h30 PAUSE CAF VISITE EXPOSITION ESPACES MATISSE VAN GOGH NIVEAU 8 16h30 17h45 Le couple et le d ficit androg nique avec le soutien des laboratoires Solvay Pharma MOD RATEUR H LEJEUNE INTERVENANTS P COSTA S DROUPY 17h45 19h15 Le couple face la maladie savoir d pister faire dire et traiter MOD RATEURS M BONAL M AUBRY Quand la maladie fait irruption dans le couple D ZAROUK e Cancer du sein B LETOMBE J BITZER Dynamique du couple et strat gies A LEQUEUX l accompagnement de la maladie rupture ou gu rison du couple M BONAL J BITZER e Discussion 20h30 SOIR E DES ASSISES 2 ASSISES FRAN AISES DE S
169. LES A Epidemiology Risk Factors of Sexual Dysfunction J Sex Med 2009 in press 5 WEST SL VINIKOOR LC ZOLNOUN D A systematic review of the literature on female sexual dysfunction prevalence and predictors Annu Rev Sex Res 2004 15 40 172 6 HAYES RD BENNETT CM FAIRLEY CK DENNERSTEIN L What can prevalence studies tell us about female sexual difficulty and dysfunction J Sex Med 2006 Jul 3 4 589 95 7 KINSEY AC POMEROY WB MARTIN CE GEBHARD PH Sexual behaviour in the human female Philadelphia W B Saunders 1953 8 BANCROFT J LOFTUS J LONG JS Distress about sex A national survey of women in hete rosexual relationships Arch Sex Behav 2003 32 193 208 9 FUGL MEYER KS OBERG K LUNDBERG PO LEWIN B FUGL MEYER A On Orgasm Sexual Techniques and Erotic Perceptions in 18 to 74 Year Old Swedish Women J Sex Med 2006 3 56 68 10 DE BEAUVOIR S Le deuxi me sexe Paris Gallimard 1949 11 WILLY J Couple in collusion 1982 New York London Jason Aronson 265pp 12 GOTTMAN JM LEVINSON RW The social Psychophysiology of marriage In Perspectives on Marital Interaction 1988 Ed P Noller and MA Fitzpatrick Philadelphia Multilingual Masters 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 13 KNUDSON MARTIN C MAHONNEY A Beyond different worlds A post gender Approach to Relational Development 1999 Family Process 38 325 340 14 WRIGHT J
170. LEUILLET Gyn cologue sexologue sexoth rapeute Patricien hospitalier Centre de Gyn cologie Obst trique du CHU d Amiens Directeur d enseignement du DIU de Sexologie d Amiens 17 rue de la R publique 80000 Amiens dr leuillet orange fr Les myst res qui entourent la sexualit de la femme enceinte restent imp n trables 12 Devenir m re est une virtualit qui fait partie int grante du destin la fois biologique et social de la femme On peut parler de disposition naturelle de la femme la maternit Elle est souvent d crite comme un prolongement indispensable de la f minit Mais attention la maternit est aussi l expression de la n cessit de la reproduction C est une n cessit sociale Tout est fait pour promouvoir la bonne sant de la m re et celle du futur enfant ne serait ce que par la prise en charge actuelle tr s m dicalis e de la grossesse Tout est fait pour pr parer la femme accepter une gros sesse socialement enviable Quand on envisage de parler de la sexualit de la femme enceinte il convient de se rappeler les travaux de Masters et Johnson 8 qui ont mis en vidence que a parit et le trimestre influent sur les r actions sexuelles de la grossesse dans le sens d une diminution de l activit sexuelle au premier trimestre augmentation au deuxi me et diminution au troisi me On retrouve les m mes constatations classiquement admises chez bien d autres aut
171. MAN J EARDLEY I Erectile dysfunction and constructs of masculinity and quality of live in the multinational Men Attitudes to Life Events and Sexuality MALES study J Sex Med 2008 5 583 94 GRALLA O KNOLL N ET AL WORRY desire and sexual satisfaction and their association with severity of ED and age J Sex Med 2008 5 2646 2655 ALTHOF SE When an erction alone is not enough biopsychosocial obstacles to lovemaking Int J Impot Res 2002 114 1 suppl S99 104 MOREIRA ED BROCK G GLASSER DB NICOLOSI A LAUMANN EO PAIK A WANG T GINGELL C Help seeking behaviour for sexual problems the Global Study of Sexual Attitudes and Behaviors Int J Clin Pract 2005 59 1 6 16 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES PROCTER amp GAMBLE QUAND C EST ELLE QUI CONSULTE Je n ai pas d orgasme Marie H l ne COLSON Institut de M decine Sexuelle 22 Cours Pierre Puget 13006 Marseille marie helene colson fr L importance croissante aujourd hui des probl mes de d sir chez la femme ne doit pas nous faire oublier qu une femme sur quatre dans le monde souffre d une dysorgasmie plus ou moins com pl te comme le soulignent les tudes les mieux document es et jusqu aux plus r centes avec des fr quences de l ordre de 24 37 Laumann 1994 et 1999 Meston 2004 et de 25 da
172. NCE T l 33 0 2 98 95 23 23 E mail cabipsy yahoo fr GODARD Aur lie Unit d addicchologie Centre Hospitalier d Al s 811 avenue du Docteur Jean Goubert 30103 ALES FRANCE E mail wab6 hotmail com GODART Anne Service de Gyn cologie Clinique Sainte Elisabeth Place Wiertz 8 B 5000 NAMUR BELGIQUE T l 32 817 437 27 Fax 32 817 437 29 E mail annegodart hotmail com GOFFIN Philippe Gyn cologie Clinique Sainte Elisabeth Place Wiertz 8 B 5000 NAMUR BELGIQUE T l 32 817 43 727 E mail phg dr amp hotmail com GOLDRAT Ornite Square Machtens 20 Boite 20 B 1080 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 2 411 7315 E mail ornitg2002 yahoo fr GORIN LAZARE Audrey Service du Professeur Lan on CHU Sainte Marguerite B timent Solaris 270 boulevard Sainte Marguerite 13274 MARSEILLE Cedex 9 FRANCE E mail audreygorin yahoo fr GOSCHIN Alice 27 avenue Julien 63000 CLERMONT FERRAND FRANCE E mail alicegoschin yahoo fr GOUTEUX Nicole 34 avenue Ren Cassagne 33150 CENON FRANCE T l 33 0 5 56 40 25 89 Fax 33 0 5 56 40 25 89 E mail nicole gouteux orange fr GOZIM Nordine Cit Cemeftal B timent D AL 16000 REGHAIA ALGER ALGERIE T l 21 320 445 502 E mail nogozim yahoo fr GRAFEILLE Nadine Service du Professeur Hock H pital Saint Andr 1 rue Jean Burguet 33075 BORDEAUX Cedex FRANCE T l 33 0 5 56 79 58 35 Fax
173. PDES ISRS Chen J 2007 parfois n cessaire pour mieux accepter la technique de compression Ces recommandations sont conna tre mais il faut savoir changer son fusil d paule en cas de besoin et tre cr atifs MOTS CLEF Ejaculation pr matur e pid miologie strat gies th rapeutiques la partenaire de ER BIBLIOGRAPHIE BYERS ES GRENIER G Premature or rapid ejaculation heterosexual couples perceptions of men 5 ejaculatory behavior Arch Sex Behav 2003 32 3 261 70 CHEN J KEREN PAZ G BAR JOSEF Y MATZKIN H Eur Urol 2007 52 1331 39 The role of phosphodiesterase type 5 inhibitors in the management of premature ejaculation a critical analiyis of basic science and clinical data FUGL MEYER KS FUGL MEYER AR Sexual disabilities are not singularrities Int J Impot Res 2002 14 487 93 HARTMANN U SCHEDLOWSKI M KRUGER THC Cognitive and partner related factors in rapid ejaculation differences between dysfunctional an functional men World J Urol 2005 23 2 93 101 LEVINSON S Les difficult s de la fonction sexuelle contextes d terminants et significations pp 485 508 in N Bajos et M Bozon eds Enqu te sur la sexualit en France Pratiques genre et sant Paris la d couverte 2008 PORTO R Aspects psychologiques de l jaculation pr matur e in Sexologies 2008 vol 17 N 1 pp 9 17 RILEY A RILEY E Premature ejaculation presentation and
174. R N 8 PR VALENCE DES TROUBLES SEXUELS CHEZ LE PATIENT SCHIZOPHR NE ET IMPACT SUR LES SOINS TUDE PARTIR DE 80 PATIENTS Aur lie BERNARD Sandrine THAUBY Service de Psychiatrie Adulte du Pr Pringuey Centre Hospitalier Universitaire de Nice aurelie79bernard yahoo fr Nos objectifs sont les suivants D terminer le niveau de pr valence de la dysfonction sexuelle dans une population de patients schizophrenes trait s Evaluer le retentissement de cette dysfonction sur la compliance aux soins Ce retentissement lorsqu il existe est attribu par le patient au traitement Les cons quences sur les soins vont d pendre du degr d insight La pr valence de la schizophr nie s l ve 1 de la population g n rale Cette maladie repr sente une pr occupation majeure en termes de sant publique et le niveau d observance du traitement est m diocre jusqu 75 des patients deux ans apr s l entr e dans la maladie ont arr tes leur traite ment 1 bien souvent en raison des effets secondaires des antipsychotiques 2 Cependant les cons quences n fastes de ces traitements sur la sexualit des patients suscitent peu d int r t aupr s des praticiens en pratique clinique 3 Or l incidence des dysfonctions sexuelles sous traitement neuroleptique peut varier de 15 88 9 selon les tudes 4 Beaucoup de travaux alertent sur une cons quence catastrophique qui est l arr t du traitement antipsycho
175. RANCE E mail evenoal yahoo fr EVENO Marie Pierre 27 bis rue Saint Yves 56390 GRAND CHAMP FRANCE T l 33 0 2 97 66 78 11 Fax 33 0 2 97 66 46 65 E mail marie pierre eveno wanadoo fr EVENO AUZANNEAU Charlotte CH Broussais 1 rue de la Marne 35400 SAINT MALO FRANCE E mail charlotte eveno35 orange fr EYBOULET G rard R sidence Le Louvre 4 avenue Rouzaud 63130 ROYAT FRANCE T l 33 0 4 73 35 82 24 Fax 33 0 4 73 35 82 24 E mail gerard eyboulet wanadoo fr FABRE CLERGUE Chantal 4 6 boulevard Bourre 13008 MARSEILLE FRANCE T l 33 0 4 91 73 83 83 Fax 33 0 4 91 73 83 83 E mail chantal fabreclergue wanadoo fr FAIX Antoine CESAME Maison M dicale Eurom decine Rue du Caduc e 34090 MONTPELLIER FRANCE T l 33 0 4 67 02 92 22 Fax 33 0 4 67 02 92 23 E mail cesame netcourrier com FARAHMAND Hossein 6 place Jean Giraudoux 94000 CRETEIL FRANCE T l 33 0 1 41 78 38 65 E mail hosfar gmail com FAREZ Salah 85 bis avenue de Wagram 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 48 88 60 00 Fax 33 0 1 48 88 60 19 FARJON Jean Paul La Bastide 173 Ancien Chemin de Cassis 13009 MARSEILLE FRANCE T l 33 0 4 91 75 36 11 E mail famille farjon chapuis wanadoo fr FAUCHERY Mich le 15 avenue Albert Camus Appartement 119 77400 LAGNY SUR MARNE FRANCE E mail michele fauchery ac creteil fr FAUCON Hugo Service urolo
176. RES BAYER SCHERING LES MALADIES RISQUE SEXUELS Le couple le syndrome m tabolique et les maladies cardio vasculaires Franck PAGANELLI Professeur de Cardiologie CHU Nord Marseille franck paganelli mail ap hm fr La cinquantaine pass e apparaissent des troubles hormonaux chez la femme m nopause mais aussi chez l homme par une baisse mod r e de s cr tion de testot rone De plus l am liora tion des moyens de transport par exemple n incitant plus marcher de fa on r guli re modifica tion du comportement alimentaire r duction des d penses caloriques quotidiennes vont provoquer avec le temps une modification du m tabolisme L utilisation des sucres et des graisses provenant de l alimentation vont conduire soit une adiposit particuli re ob sit androide qui associ des d sordres m tabolique porte d sormais le nom de syndrome m tabolique SM L rosion des sentiments associ e d autres facteurs m dico sociaux peut aboutir la diminution m me transi toire de la libido marquant alors un tournant dans les relations du couple Le th rapeute doit g rer alors ce couple la fois dans sa relation avec l autre mais aussi corriger l image n gative de lui m me qu il elle peut s attribuer Au del de la simple panne il faut s interroger sur la dysfonction rectile r v latrice d une patholo gie organique Parfois passag re parfois install e la dysfonction rectile est
177. Revault d Allonnes 10 notamment l impact de la grossesse sur l image du corps expli quant ainsi toutes les attitudes qu il faut mettre en relation avec l histoire personnelle de chaque femme qui vient imprimer sa marque particuli re sur la trame commune que dessine le d roule ment de la grossesse attitudes qui peuvent aller de la mise entre parenth ses silencieuses au v cu triomphal exprimant la compl tude en passant par l efflorescence symptomatologique marque d ambivalence De plus ces attitudes d pendantes de la structure de la personnalit de la femme peuvent varier selon le moment particulier de la grossesse ce qui peut expliquer d une part les r sultats des diff rents travaux pr cit s et d autre part l extr me variabilit des constatations cliniques dans la pratique sexologique Au total pendant la grossesse la sexualit de la femme subit d importantes variations individuelles perceptibles d s les premiers mois de la gestation allant d une franche exacerbation du d sir et des activit s sexuelles coitales et masturbatoires une perte rapide et cat gorique de tout rapport sexuel 11 En fait tout peut se voir Tout est possible 5 12 Comme le dit Jacques Waynberg Habituellement le couple n gocie un compromis entre la fr quence des rap ports qui peut rester r guli re et leur succ s qui est d lib r ment amoindri et ceci dans l int r t de l enfant na tre
178. Rome 2 BONIERBALE M KIEFFER N STENWAGA C Conduites sexuelles et grossesse Actualit s sexologiques 2 me s rie Masson Paris 1981 3 GANEM M La sexualit des couples pendant la grossesse Manuel de Sexologie Masson 2007 4 GONDONNEAU J GARNIER G La sexualit de la femme enceinte Biblioth que du Planning Familial Editions Balland 1973 5 LELEU G Le trait du d sir Collection J ai lu N 7267 1997 6 LEUILLET P Grossesse et fonction rotique Entretiens de Bichat Entretiens des sages femmes Expansion Formation et Editions 2006 7 MADELINE L J attends un b b parcours d un futur p re Editions Josette Lyon 2000 8 MASTERS W H amp JOHNSON V E Human Sexual Response Little Brown 1966 9 PASINI W Sexualit et gyn cologie psychosomatique Masson Paris 1974 10 REVAULT D ALLONNES CL Le Mal Joli coll 10 18 1976 11 WAYNBERG J Guide pratique de sexologie m dicale Simep Paris 1994 12 WALTHER H D sir et grossesse Sexualit de la femme enceinte Editions du Toucan 2008 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 147 SESSION DE TRAVAIL PASSER LE CAP DE LA M NOPAUSE P MARES S RIPART NEVEU Gyn cologues Nimes P MARES Professeur de Gyn cologie Chef de service de Gyn cologie h pital Car mau Nimes pierre mares a chu nimes fr Du sympt me aux symboles en passant par le poids du regard soci
179. S DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 10 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Sexuelle AIHUS SFSC Pr sident Francis Collier Pr sidents d honneur Pierre Costa et Marc Ganem Avec la participation des membres des conseils d administration AIHUS G Abraham P Blach re M Bonal P Bondil M Bonierbale P Brenot C Cabanis F Charvet M Chevret Measson F Collier M H Colson P Costa P Desvaux A Faix A Giami N Grafeille C Lan on A Leriche J Mignot S Mimoun W Pasini J Peyranne R Porto G Ribes SFSC N Arnaud Beauchamps M Bartin P de Boisgisson L Carlotti J Chaumeron A Corman J R Dintrans C Esturgie G Formet M Ganem Ch Gellman F Hedon J Karoubi L Malterre M Pujos Gautraud J L Roux A Sev ne E Tanneau C Ternisien d Ouville D Zarouk et le soutien de l ASCLIF Comit scientifique Pr sidente M Bonierbale assises sexo orange fr N Arnaud Beauchamps P Brenot J Chaumeron A Corman S Droupy P Leuillet A Sev ne T Troussier En collaboration avec C Cabanis M Chevret Measson M H Colson G Formet M Potentier R Porto Comit d organisation Secr tariat scientifique Accord Parfait B Godalier accordparfait5 orange fr Contacts exposants Sponsoring Accord Parfait B Godalier accordparfait5 orange fr Inscriptions et r servations h teli res
180. SKY L amp DIGUER L 1996 Principes de psychoth rapie psychanalytique manuel de psychoth rapie de soutien et d expression Paris PUF dition anglaise 1984 e LUBORSKY L amp LUBORSKY E valuation des ph nom nes transf rentiels par diff rentes m thodes dont celle du th me relationnel conflictuel central In Recherches cliniques plani fi es sur les psychoth rapies Gerin P et Dazord A Eds Paris Editions Inserm 1992 pp 35 53 LUBORSKY L CRITS CHRISTOPH P 1988 Measures of psychoanalytic concepts The last decade of research from the Penn Studies Int J Psycho Anal 69 75 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 50 LUBORSKY L CRITS CHRISTOPH P MELLON J 1986 Advent of objective measures of the transference concept Journal of Consulting and Clinical Psychology 1986 Vol 54 N 1 39 47 e MASTERS VH JOHNSON V C Les m sententes sexuelles et leur traitement Ed Laffont Paris 1971 Human sexual responses 1966 Human sexual inadequacy 1970 MAURICE WL Sexual Medecine in Primary Care Mosby Inc 1999 MILLER S D DUNCAN B L amp HUBBLE M A 1997 Escape firm Babel Toward a uni fying language for psychotherapy practice New York Norton MINUCHIN S 1998 Where is the family in narrative family therapy Journal of Marital and Family Therapy 24 397 405 Norcross J 1999 Foreword In M
181. T DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS e COATES T J and co HIV prevention 3 Behavioral strategies to reduce HIV transmission how make them work better Lancet vol 372 august 23 2008 e Education nationale L ducation la sexualit dans les coles les coll ges et les lyc es BO n 9 du 27 f vrier 2003 GIAMI A Une histoire de l ducation sexuelle en France une m dicalisation progressive de la sexualit 1945 1980 Sexologies Revue Europ enne de Sant sexuelle 2007 16 3 219 229 e MERSON M H and co HIV prevention 1 The history and challenge of HIV prevention Lancet vol 372 august 9 2008 e PADIAN NS and co HIV prevention 2 Biomedical intervention to prevent HIV infection evi dence challenges and way forward Lancet vol 372 august 16 2008 PIOT P and co HIV prevention 6 Coming to terms with complexity a call to action for HIV pre vention Lancet vol 372 September 6 2008 RAO GUPTA G and co HIV prevention 4 Structural approaches to HIV prevention Lancet vol 372 august 30 2008 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 5 HYPNOSE ET SEXUALIT Jo l de MARTINO Docteur en Psychologie Sociale Clinique Hypnoth rapeute Psychanalyste Sexoth rapeute Charg d Enseignement l Universit de Provence 26 rue Victor Clappier Toulon 27 rue de la Rotonde 1300
182. THOZ A JORLAND G L empathie Odile Jacob 2004 CIAVALDINI A Psychopathologie des agresseurs sexuels Masson 1999 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 205 DESBARATS M BONAL M Agressivit et sexualit in Violences actes de congr s 1994 Er s EXPERT J La femme du monstre Editions Anne Carri re 2007 LAMEYRE X Les violences sexuelles Les essentiels Milan 2001 LEMAIRE Jean G Le couple sa vie sa mort Payot 1979 e PHAM T H sous la direction de L valuation diagnostique des agresseurs sexuels Mardaga 2006 Belgique 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 8 RESTAURER L INTIMIT M THODE RELATIONSHIP ENHANCEMENT Nicole SARRADON GIRBAL Psychologue psychoth rapeute DESS de psychologie clinique 1968 Aix Marseille Pr sidente de l IFRE Travaille avec les probl matiques relationnelles dont les relations conjugales depuis 1994 4 Place Pierre Roux 13005 Marseille T l 04 91 78 03 02 et 06 85 13 75 57 nicolesarradon gmail com RESUME Pour que le travail entrepris avec les couples traitement de la sexualit de la st rilit entre autres puisse se faire dans un cadre ou la qualit de la relation est porteuse et non d pendante de la mise en place de solutions ou de traitements Bas e sur un programme psycho ducatif
183. UC Franck 2 rue Albert Girou 69170 TARARE FRANCE T l 33 0 4 74 05 07 04 HUCK Val rie Maternit Beaumont l Oise 97 quai de Seine 95530 LA FRETTE SUR SEINE FRANCE E mail valerie huck neuf fr HULTER Anne Service de r ducation cardiaque CHG de Wissembourg 24 route de Weiler 67160 WISSEMBOURG FRANCE T l 33 0 3 88 54 11 83 E mail anne hulter aliceadsl fr HUREL GILLIER Catherine Cabinet m dical 2 bis avenue du Canada 14000 CAEN FRANCE T l 33 0 2 31 85 77 84 Fax 33 0 2 31 50 27 97 E mail catherine hotmail com HUSSON AUDINET Corinne 21 avenue Jeanne d Arc 92160 ANTONY FRANCE T l 33 0 1 46 89 28 66 Fax 33 0 1 46 89 28 66 E mail corinne audinet club fr INIZAN PERDRIX Paule 26 rue Vend me 69006 LYON FRANCE T l 33 0 4 78 93 93 06 Fax 33 0 4 78 93 93 06 E mail pauleinizanperdrix wanadoo fr JABLON DREYFUS Francoise 11 rue F d ric Magisson 75015 PARIS FRANCE T l 33 0 1 40 60 90 89 E mail francoise jablon wanadoo fr JACQUES Fabienne Ecole sages femmes CHU Amiens 31 rue Vatable 80090 AMIENS FRANCE T l 33 0 3 60 10 22 42 E mail jacques fabienne chu amiens fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS JAMI CECCOMORI Prisca 276 boulevard Raspail 75014 PARIS FRANCE T l 33 0 1 43 35 01 74 E mail pr
184. UELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES QUAND LE COUPLE EST IL DEVENU OBJET DE SOIN Philippe BRENOT Psychiatre Sexologue Directeur au DIU de Sexologie Universit Paris 5 mireille bonierbale wanadoo fr Les th rapeutes s int ressent aux couples depuis que le couple existe c est a dire tr s r cemment en Occident dans les ann es 1970 o on est clairement pass d une soci t traditionnelle marqu e par l appartenance la famille l individu n existant que par le groupe la soci t moderne o le sujet existe part enti re Le couple s est alors progressivement autonomis de la famille pour devenir l union de deux sujets autonomes d sirants Dans le m me temps la plainte de f condit crainte de ne pas avoir d enfant ou d en avoir trop en l absence de contraception a laiss place la plainte sexuelle Les premi res consultations maritales sont ainsi apparues aux Etats Unis dans les ann es 1930 1940 avec les consultations pre et post maritales d Hanna et Abraham Stone du Mariage Consultation Center de New York La seconde tape et premi re r elle prise en charge des couples en difficult a t celle des co th rapies de William H Masters et Virginia E Johnson entre 1950 et 1970 l Universit de Saint Louis du Missouri Vinrent ensuite la r flexion analytique sur le couple et ses collusions par J rg Willi puis les Th rapies analytiques du coupl
185. a posture du coach Nous soulignerons galement l importance de la phase d analyse de la demande et le positionnement de la strat gie par exemple entre d marche adaptative et maieutique S agissant maintenant de la nature des interventions du coach elles d pendent bien s r fondamen talement du champ de la psychologie auquel il se r f re principalement humaniste existentiel psy chanalytique cognitivo comportemental syst mique voire int gratif La consigne l injonction la prescription n ont de sens que dans un cadre d fini sous tendu par un r f rentiel th orique C est la croyance du coach mais aussi en l occurrence du th rapeute en une certaine th orie du changement qui justifie de ses interventions et de leur nature ou de ses non inter ventions S il n y a par exemple de changement v ritable que spontan n est ce pas plut t l absence de consi gne ou alors une consigne paradoxale qui serait th rapeutique 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS LE POINT DE VUE DU PSYCHOTH RAPEUTE Jean Roger DINTRANS 16 rue de la grange bateliere 75009 Paris jean ro din wanadoo fr Consigne de consignare marquer d un signe d un sceau avant le 17 si cle ce qui est d pos par crit le t moignage puis partir du 17 si cle l agent charg de surveiller les mouvements des personnes et des marchandises De nos jours en contexte
186. a fonction n en demeurent pas moins les chos des manques pass s Parce qu ils sont les objets m tonymiques du trouble leur maniement n cessite l accompagnement et la prise en compte de la sp cificit de la sexualit humaine qui ne se r sume pas une fonction la fonction sexuelle pas plus qu elle ne se r sout un agir l acte sexuel C est dans la situation duelle d un colloque singulier que l coute th rapeutique permettra cette n cessaire mise en perspective historique du sympt me lui donnant un sens qui jusque l chappait BIBLIOGRAPHIE FREUD S Trois essais sur la th orie de la sexualit 1905 Gallimard 1989 FROGNEUX DE NEUTER ss dir Sexualit s normes et th rapies Academia Bruylant 2006 GREEN A Les Chaines d Eros Odile Jacob 1997 LOPES P ET POUDAT EX ss dir Manuel de Sexologie Masson 2007 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Philippe BRENOT Psychiatre anthropologue 54 rue de Prony 75017 Paris philippe brenot quidam net Pourquoi une prise en_charge individuelle Le couple est la dimension vraie de la sexologie Il n est aucun sympt me sexuel qui n engage le couple dans sa dynamique psychologique et relationnelle tant par la r percussion au niveau de la psychologie individuelle que dans la relation deux On a pu ainsi montrer combien le trouble sexuel sympt me d une histoir
187. a r activit g n rale ne pr existant pas au traumatisme avec au moins trois des manifestations suivantes Efforts pour viter les pens es les sentiments ou les conversations associ es au traumatisme Efforts pour viter les activit s les endroits ou les gens qui veillent des souvenirs du traumatisme Incapacit se rappeler un aspect important du traumatisme R duction nette de l int r t pour des activit s ant rieurement importantes ou r duction de la participation ces m mes activit s Sentiment de d tachement d autrui ou bien sentiment de devenir tranger aux autres personnes Restriction des affects par exemple incapacit prouver des sentiments tendres Sentiment d avenir bouch par exemple ne pas pouvoir faire carri re se marier avoir des enfants 1 3 Des sympt mes neurov g tatifs Pr sence de sympt mes persistants traduisant une activation neurov g tative ne pr existant pas au traumatisme au moins deux des manifestations suivantes Difficult s d endormissement ou sommeil interrompu Irritabilit ou acc s de col re Difficult s de concentration Hyper vigilance R actions de sursaut exag r es Ces perturbations doivent durer plus d un mois pour que le diagnostic soit retenu et ces perturbations doivent entra ner une souffrance ou alt ration du fonctionnement psychique du sujet dans le domaine social professionnel ou tout autre domai
188. a sexualit humaine est un objet com plexe n cessitant plusieurs modes de lecture d explication et de suivi en lien avec les dimensions psychique relationnelle sociale biologique qui sont en jeu Les approches th rapeutiques en sexologie se doivent ainsi d tre int gratives de tous les climats qui concourent l organisation du sympt me sexuel Le couple est encore la dimension la plus int grative BIBLIOGRAPHIE BRENOT P nventer le couple Paris Odile Jacob 2003 GELLMAN R ET C Sexotherapies int gratives ESF 1997 MASTERS WH ET JOHNSON V E Les M sententes sexuelles Paris Laffont 1971 PASINI W A quoi sert le couple Paris Odile Jacob 1996 WILLI J La relation de couple le concept de collusion Neuchatel Delachaux et Niestl 1982 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL LE COUPLE EN DIFFICULT SEXUELLE Y a t il toujours un couple derri re le sympt me Quand c est LUI qui consulte avec le soutien des laboratoires LILLY Coordinateurs M CHEVRET MEASSON FE COUR N THIOUNN Attentes et prises en charge professionnelles du couple et de sa sexualit L homme accepte t il la participation de son couple la prise en charge de ses difficult s e L homme et ses difficult s L jaculation pr coce est au premier plan R PORTO La dysfonction rectile motive la consultat
189. ab te d un syndrome m tabolique et de maladie car diovasculaire ath romateuse et d an mie Une fois les inqui tudes li es au cancer dissip es en partie gr ce la diminution du PSA les hom mes per oivent de fa on rapidement progressive la survenue d une dysfonction sexuelle globale associant absence ou moussement important du d sir dysfonction rectile et diminution du volume de l jaculat La diminution du d sir est surtout nette en ce qui concerne le d sir spontan alors que l excitabilit d sir en r ponse une stimulation demeure parfois La qualit des rections s alt re progressivement d autant plus que les couples limitent leurs activit s sexuelles pour des raisons vari es inqui tudes ou d pression li e au cancer peur d aggraver le cancer peur de transmettre le cancer maternage Lattitude de la partenaire s oriente le plus souvent vers l acceptation et l organi sation d une fin de vie sexuelle accept e par le patient dans le contexte d une maladie m tastatique et soutenue le plus souvent par les m decins Les probl mes apparaissent lorsque le traitement est temporaire 3 ans dans le cadre des hormono 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 113 radioth rapies et destin e gu rir les patients ou lorsque la r mission attest e par un taux de PSA tr s faible dure plusieurs ann es chez des patients en bon tat g n ral
190. ace du corps psychique les fronti res des territoires de l intime du priv et du public Projet Je tenterais ici de montrer en quoi en pratique clinique l coute psychanalytique du couple est une nouvelle approche du sympt me J essayerais d illustrer l utilisation de ces m diations propos d exemples de th rapie de couple pour des difficult s sexuelles 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS MOTS CL S accueil lien d alliance r sistances g nogramme imaginaire spaciogramme de couple psychanalyse th rapie de couple R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES BENGHOZI P 1999 Adolescence et Sexualit Liens et Maillage r seau sous la dir Paris UHARMATTAN 1999 L Adolescence Identit Chrysalide sous la dir Paris C HARMATTAN 2002 Violence et champ social sous la dir Rapport national sur la VIOLENCE Conseil Sup rieur du Travail Social Minist re de l Emploi et de la Solidarit ENSP 2002 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES LES TH RAPIES SOLUTIONNISTES F X POUDAT 3 rue Marceau 44000Nantes fxpoudat wanadoo fr Le th me de cette communication est centr sur l int r t actuel de l utilisation des th rapies orien t es vers les solutions en sexoth rapie et th rapies de couple dans le cadre des th rapies
191. aginisme Le taux de rechute apr s 5 ans est de 5 1 Des modifications de leur th rapie ont t r alis es pour v rifier si des r sultats similaires pouvaient tre acquis avec des mod les plus conventionnels et des patients ambulatoires un seul clinicien des sessions hebdomadaires ou des sessions de groupe Les r sultats se sont montr s aussi bons avec des s ances hebdomadaires et par un seul th rapeute Hawton 2 Dans les revues de la litt rature de la 1 re consultation sur les dysfonctions sexuelles de Paris il tait dit qu tant donn ses caract ristiques th rapie tr s on reuse tr s intensive il n y a eu aucune v rification de ces r sultats par d autres tudes car ce mod le n est pas reproductible Cependant en 2006 une tude prospective de Jeng 3 Taiwan sur 120 couples de mariage non consomm par vaginisme trait s par la th rapie de M et J ont des r sultats similaires mesur s par des question naires avant 3 mois et 12 mois apr s la th rapie 93 3 des femmes ont des p n trations et 83 5 de celles ci ont des rapports r guliers avec orgasmes La conclusion des auteurs est que l on peut conseiller cette th rapie agressive En tous les cas ce corpus a stimul une exploration des diff rents composants de la th rapie res ponsable de l am lioration de la fonction sexuelle Dans une tude clinique de Sarwer 4 365 cou ples mari s se pr sentant dans une clinique de sexoth rap
192. al un parcours qui interroge Si l annonce du passage du cap de la m nopause est une certitude pour toutes les femmes il repr sente aussi une p riode d incertitude par rapport son contexte Tout autour d un axe partag entre les hommes et les femmes qui est celui du temps qui passe viennent s intercaler un certain nombre d l ments dont le poids les contraintes vont interf rer plus ou moins sur cette p riode 1 les sympt mes de la m nopause 2 les attentes et les inqui tudes li es aux repr sentations symboliques de la m nopause 3 le poids soci tal portant sur cette p riode 1 Si les sympt mes classiques telles que les bouff es de chaleur sont bien connues et socialement accept es comme pouvant b n ficier d une prise en charge bien d autres param tres sont trop souvent n glig s les douleurs articulaires induisant une baisse de la l activit physique et de l investissement social avec toutes les r percutions que cela peut avoir au niveau de l image corporelle les troubles du sommeil les troubles de l humeur irritabilit nervosisme etc les sensations de mal odeur Autant de question peu abord es souvent peu discut e par les m decins et rarement prise en charge 2 Les impacts symboliques li s au concept de m nopause sont souvent source de difficult s comme le d montre de nombreuses tudes confirmant que l impact sur la libido de la m nopause est le plus important chez les femmes
193. al que repr sente la grossesse et distance de l accouchement ainsi que l id al que a peut repr senter pour eux et notamment pour la femme L important c est de pouvoir laisser libre cours la parole au sein du couple Dans ce cadre bien pr cis le praticien peut aider la m tabolisation de la grossesse son panouissement ce qui pourra se traduire de fa on parall le par une meilleure compr hension des conduites sexuelles 2 Par ailleurs dans une coute attentive des vraies aspirations de la femme sans oublier bien s r le partenaire le praticien peut aider le couple viter l cueil d un sch ma dit classique de sexualit pendant la grossesse et permettre au couple de s installer dans une r criture de leur intimit La femme rappelons le est le plus souvent seule g rer son inqui tude seule g rer dans sa t te et dans son corps cet v nement exceptionnel que repr sente la maternit v ritable tsunami dans l histoire de chacune C est bien elle qu il faut accompagner en premier lieu dans ce qu elle vit dans l intimit de son jardin secret dans cette aventure singuli re de la maternalit compl ment indispensable pour beaucoup de femmes de leur f minit MOTS CLEFS Couple grossesse post partum accouchement sexualit fonction rotique REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 The 5th International Congress of Psychosomatic Obstetrics and Gynecology Nov 13th 19th 1977
194. ance avec une nouvelle partenaire ou leur compagne habituelle Toutefois constatant que nombres de prostitu es n avaient aucun talent th rapeutique et se comportaient parfois de mani re aggraver la dysfonction sexuelle certains th rapeute d cid rent d op rer une forme de s lection La revue de lit t rature nous montre que d s le XIXe si cle des m decins travaillaient en collaboration avec des courtisanes pour offrir de l aide leurs patients complex s impuissants ou handicap s Ils choisis saient les femmes de petite vertu qui poss daient comme vertu des talents d coute et de compr hension Il faut dire qu cette poque il existait au sein de la population une certaine tol rance pour les maisons de tol rance Au courant du XXe si cle les maisons closes se sont closes Mais cette pratique d assistance sexuelle par des personnes s lectionn e s est poursuivie aupr s de certains m decins et sexoth rapeutes europ ens et am ricains Les c l bres William Master et Virginia Johnson contribu rent la renomm e de cette pratique Les partenaires sexuelles de substitution sex surrogates revendiquent un statut part enti re et ne se consid rent nullement comme des prosti tu es Elles il s agit majoritairement de femmes se sont regroup es en une association profession nelle des surrogates IPSA International Professional Surrogates Association Plusieurs pays europ ens ont d velopp des asso
195. androuin 59300 VALENCIENNES FRANCE T l 33 0 3 27 14 30 14 E mail bailleuxce aol com BALLOT Jean Jacques 61 rue Alexandre Dumas 80090 AMIENS FRANCE T l 33 0 3 22 33 40 70 Fax 33 0 3 22 33 40 78 E mail doc gyneco ballot orange fr BALLOT Michel 191 rue de la Carnoy 59130 LAMBERSART FRANCE T l 33 0 3 20 22 87 50 Fax 33 0 3 20 22 87 50 E mail michel ballot wanadoo fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 214 BARAKAT Bassem Winnicott CHS Saint Egr ve 22 rue Adolphe Muguet 38120 SAINT EGREVE Cedex FRANCE T l 33 0 4 76 56 43 80 Fax 33 0 4 76 56 45 92 E mail barakatbassem yahoo fr BARAUD Chantal 16 rue du G n ral de Gaulle 44210 LE CLION SUR MER FRANCE T l 33 0 2 40 82 61 72 Fax 33 0 2 51 74 03 05 E mail baraudgreffier amp hotmail com BARBANCEYS Dominique Conseil G n ral du Rh ne 29 31 cours de la Libert 69483 LYON Cedex 03 FRANCE E mail dominique barbanceys rhone fr BARBARO Albert 20 bis rue Boileau Boite 57 75016 PARIS FRANCE T l 33 0 1 45 44 77 77 E mail dr barbaro wanadoo fr BARBAROUX Amandine 1 rue Richier 13010 MARSEILLE FRANCE E mail mandybax51 hotmail com BARRETEAU Fabienne 96 avenue du Maine 75014 PARIS FRANCE T l 33 0 1 43 21 30 25 Fax 33 0 1 43 35 25 98 E mail fabienne barrete
196. antes sexuelles sont d veloppementales et sujettes modifica tion au cours du d veloppement sexuel d une personne Conclusion La grille d valuation pr sent e avec ses diff rentes composantes est le fruit de nombreuses observations cliniques de sexologues de diff rents champs de la sexologie et de l ISI Son utilisation constitue pour le th rapeute une base initiale solide pour pratiquer la profession de sexologue clinicien 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 184 BILAN DE LA FONCTIONNALITE SEXUELLE D UN PATIENT PHYSIOLOGIE ET SANTE SEXUELLE WW EXCITATION LM ML T SENSATIONS Za LOIS DU CORPS E TONICITE MUSCULAIRE PENSEES lt RYTHME vitesse gt PERCEPTIONS COGNITIONS ESPACE mouvements S RESPIRATION P EHS we EMOTIONS Unici GRILLE D EVALUATION SEXOCLINIQUE PRISE EN CHARGE Demande initiale du patient Reformulation recadrage cognitif Grille d valuation Developpement sexuel Identit sexuelle Sentiment d appartenance son sexe biologique Plaisir sexuel Codes d attraction sexuelle D sir sexuel Modes d excitation sexuelle L imaginaire sexuel Les croyances Les jugements de valeur L assertivit Courbes excitation plaisir S duction Le sentiment amoureux Les id ologies Les habilet s rotiques La communication rotique Sources d excitation sexuelle Logi
197. as de th rapeute sp cialis disponible Ou des personnes vivant dans des conditions socio conomico culturelles tr s pr caires Ces indivi dus n ont pas non plus acc s aux th rapies classiques Enfin il existe des hommes et des femmes qui bien que souhaitant vivre en couple ont si peu d habilit s psychosociales qu elles sont incapa bles de trouver un e partenaire Les sexualit s assist es permettent ces diff rentes personnes qui souffrent de dysfonctions sexuelles de trouver malgr tout une aide leurs difficult s 2 Types de sexualit s assist es 2 1 Les services d assistance sexuelle sex surrogates D finition L assistance sexuelle est une r ponse des probl matiques sexuelles sp cifiques par des approches sexuelles et sensuelles nuanc es diff rentes de celles apport es par des prostitu es Il s agit d changes intimes pouvant aller jusqu au rapport sexuel complet Toutefois le coit n inter vient pas toujours et ne compte que pour environ 10 du temps consacr l intervention de l assis tante sexuelle Le f minin sera utilis car c est une profession majoritairement f minine Offre de service Utiliser un e professionnel le du sexe pour aider r gler un probl me sexuel est une pratique qui existe depuis la plus haute antiquit Dans les faits avec ou sans l assentiment du sexologue des patients choisissent de s essayer avec une prostitu e avant de tenter leur ch
198. assait avant et mettre l accent sur les attentes pr sentes l espoir l avenir Les effets du traitement sont augment s par les facteurs influengant les effets placebo l effet Pygmalion Les auteurs Scott D Miller Barry L Duncan et Mark A Hubble consid rent que l effet placebo repr sente autant en ce qui concerne le pourcentage de contribution au changement que la techni que utilis e ou le modele suivi La croyance du praticien en la valeur de ses outils d intervention joue aussi en ce sens Benson amp Epstein ont not que les professionnels qui croient en l efficacit de leur traitement ont les meilleurs r sultats en ce qui a trait aux effets positifs des effets placebo En ce qui concerne l espoir inviter le patient ou le couple d crire comment ce sera quand le pro bl me ou la difficult ne sera plus l leur permet de tracer un pont vers l avenir IV Facteurs reli s aux mod les et aux techniques d intervention 15 96 Ce sont plut t le cadre d intervention et la structure des entrevue qui constituent de bons indicateurs pour le succ s d un th rapie Les techniques ne sont pas la cause des changements mais un moyen pour favoriser le changement Sous un tout autre angle les mod les et les techniques d intervention augmentent le potentiel des trois autres facteurs elles contribuent sensiblement leur laisser toute la place requise pour le changement d sir par le patient Les recherches d
199. at des sexologues La r alit de la pratique quotidienne est que non seulement la double comp tence oncologique et sexologique est r ellement une exception mais la prise en charge oncosexologique de 1 re intention n est pas ou mal assur e dans de nombreuses r gions en France Dans la majorit des cas les soignants s occupant de cancer n ont qu une connaissance tr s limit e sur la sant sexuelle et ses troubles et encore plus sur l approche sexologique du couple car le traitement du cancer n cessite souvent une haute technicit domaine d un sp cialiste d organe et ou d un oncologue m dical ou radioth rapeute Sauf cas particulier les rares soignants ayant une connais sance oncosexologique sont urologues gyn cologues et psycho oncologues mais avec des niveaux de sensibilisation tr s divers Pourtant aider r soudre les probl mes motionnels tels que la perte de d sir et d intimit qu elle soit directement ou non li e la maladie ou simple cons quence conseil ler sur les petits moyens facilitant la vie sexuelle en cas de stomies devraient faire partie int grante de tout parcours de soins en canc rologie Par cons quent les soignants s occupant d oncologie doivent tre mieux form s sur les particularit s li es la maladie canc reuse en recevant une formation sur la maladie et ses traitements afin de les aider comprendre ce que vivent les patients notamment le retentissement
200. atanisme Il existe pourtant plusieurs tudes qui ont valid scientifiquement l efficacit sexoth rapeutique de certains DVD sexo p dagogiques de cassettes th rapeutiques ou de la biblioth rapie usage sexologique Ces tudes sont souvent m connues du grand public et des sexologues cliniciens europ ens En effet si au Canada 68 des psychologues utilisent la biblioth rapie en parall le avec une th rapie traditionnelle ce n est le cas que pour 27 des psychologues en Wallonie L usage est encore moins fr quent en sexologie Population Id alement les outils d assistance sexuelle devraient tre con us et scientifiquement valid s par des experts Ce type d outil devrait servir aider des patients n ayant pas acc s aux sexo therapies classiques conditions socio conomiques pr caires isolement g ographique etc ou en combinaison avec une sexotherapie classique afin de la potentialiser ou de la rendre plus rapide et plus efficace En pratique tout le monde peut fabriquer des outils d assistance sexuelle et tout le monde peut se les procurer Int r ts et limites Les outils d assistance sexuelle offrent une aide des personnes qui sans cela ne pourraient pas avoir acc s aux sexotherapies classiques Par ailleurs combin s avec une sexothera pie ils peuvent parfois en augmenter le taux de succ s Le probl me se situe dans le manque d tu des scientifiques pour valuer l efficacit r elle de tous ces
201. atif partag sur la qualit de vie sexuelle et globale Toute personne atteinte de cancer devient une personne vuln rabilis e et en souffrance globale Cette fragilisation peut r sulter directement de son cancer mais aussi indirectement du fait a des r percus sions fr quentes sur son quilibre physique et ou psychologique et ou environnemental b d un ques tionnement sur le sens de sa vie et de sa maladie ainsi que sur son rapport aux autres tout particuli rement avec la e partenaire Cette remise en question qui peut tre profonde s explique par le fait que le cancer et les difficult s sexuelles ont un fort impact symbolique Les deux rel vent des domaines de l intimit et de l affect tant pour l individu que pour le couple Quel que soit le sexe de l individu le cancer reli la mort et les dysfonctions sexuelles reli es une perte de l image de soi de la confiance et de l estime de soi ont en commun un impact n gatif potentiellement important sur la sexualit du couple en agissant la fois sur le patient et sur le partenaire Qu il s agisse de cancer ou de troubles sexuels d autre origine un sentiment de honte et ou de culpabilit peut tre pr sent chez l individu atteint et aussi le partenaire aggravant la probl matique sexuelle Un cercle vicieux risque de s installer progressivement favorisant une r action d vitement des moments d intimit de ten dresse l origine d une d sinsertion sexuel
202. ation corporelle quand les spermatozoides sont d crits comme paresseux et mal form s l ut rus triqu ou l ovulation nulle R p ter que leur vie intime doit rester une fin en soi et non pas seulement un moyen de procr ation Le traitement devient une pr occupation obsessionnelle et dans cette attitude narcissique de d fense la femme en vient m me parfois se retirer l int rieur de son propre corps car son terrain le plus intime son sexe est devenu le champ d interventions m dicales tr s sp ciali s es L homme souvent mis l cart et ainsi frustr d poss d de son statut de g niteur en est lui r duit la crainte de ne pas avoir un sperme la hauteur le jour J Au stade de PAMP Comment g rer une activit sexuelle pass e de l improductif au contr l par la m decine puis au sans int r t l inutile voire au g nant Il ne me d sire plus mon corps est malade incapable elle ne me d sire plus sauf de fa on utili taire comme fournisseur Nous ne savons plus faire l amour et ne savons pas faire un enfant A l extr me deux hypoth ses peuvent tre imagin es d une part un couple en crise en pleine d pression sexuelle que l AMP m me si elle est efficace ne va pas forc ment gu rir pour autant d autre part un couple qui a fait un certain deuil et retrouv ainsi une nouvelle dimension psychosexuelle quilibre qui risque d tre remis une nouvelle fois en
203. ation d une efficacit plus ou moins grande en fonction des souhaits exprim s l objectif tant d obtenir un quilibre suffisant pour que le passage de la m nopause se fasse dans les meilleures 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 148 conditions possibles En effet l acceptation la tol rance certains sympt mes comme les bouff es de chaleur par exemple peuvent varier d une femme l autre en fonction de son histoire de ses inqui tudes des ses projections etc Certaines souhaiteront un traitement d embl e pour quelques bouff es de chaleur avec quelques sympt mes d accompagnement et d autres trouveront celles ci tout fait acceptables et suffisamment contr l es avec des traitements moins puissants tels que extraits de pollen phytoth rapie etc Le traitement ne pourra tre envisag sans un regard largi aux autres pathologies possibles pathologie thyroidienne endocrinienne an mie chronique tat d pressif syndrome douloureux diffus et pr vention d une ost oporose Le probl me du poids de la silhouette ne peut tre n glig imposant un questionnement sur l alimentation l activit physique La libido et les conditions d une activit sexuelle s cheresse font parties d une approche qui doit tre syst matiquement abord e et m me lorsque la patiente n en signale pas l existence une information doi
204. ations extra conjugales Il doit faire preuve de prouesses pour viter la castration La technique est v cue comme une alli e et une intrusion C est pourquoi il semble indispensable que le personnel soignant soit inform du ressenti des patients puisse tre l coute et aborder le couple dans sa double dimension somatique et sexuelle Au besoin il doit savoir faire appel aux sp cialistes et vaincre ses propres craintes aborder le sujet Cependant les r sistances demeurent importantes au sein m me des quipes anciennement instaur es Il semble essentiel que les soignants soient eux m me convaincus de leur l gitimit interroger les couples sur leur sexualit afin que ces derniers puissent l voquer sans crainte ni tabou Conclusions Qu ils soient causes ou cons quences les troubles de la sexualit sont fr quents en situation d infertilit Il est noter que cet ajustement sexuel au sein du couple peut perdurer long terme m me en cas de grossesse et de d sir de parentalit assouvi Le dialogue sur la sexualit au sein du couple ne devrait pas tre consid r comme intrusif ou d plac mais comme un v ritable acte de pr vention par les quipes soignantes Ceci d montre la n cessit d une formation des quipes soignantes rencontrant les couples d sirant un enfant pour permettre un d pistage syst matique et une prise en charge adapt e des troubles sexuels MOTS CL S D sir d enfa
205. atique de la testost rone La d tresse li e la relation avec le partenaire tait la variable la plus importante pour expliquer le trouble de l exci tation de l orgasme de la lubrification de la satisfaction et de la douleur sexuelle L ge les dif ficult s relationnelles et la d pression taient les facteurs les plus importants associ s aux difficul t s sexuelles en g n ral Dans une autre tude de Greendale on a trouv que 2 sur 3 domaines sexuels taient influenc s par la qualit de la relation les troubles vaginaux les facteurs socioculturels et l existence ou non de bouff es de chaleur D autres facteurs montraient une association avec seulement un domaine plut t sp cifique de l exp rience sexuelle l ge le temps coul depuis le diagnostic la conservation du sein l existence de comorbidit s l incontinence urinaire l image du corps les valeurs des testost rone biodisponible LH et SHBG Remerciements au Dr MH Colson pour son aide la traduction R F RENCES ANDERSEN BL Sexual functioning morbidity among cancer survivors Current status and future research directions Cancer 1985 Apr 15 55 8 1835 42 ROBINSON 1998 Survival of first and second primary breast cancer Cancer 1993 Jan 1 71 1 172 6 BARNI S MONDIN R Sexual dysfunction in treated breast cancer patients J Clin Oncol 2001 23 2456 NEYT M ALBRECHT J The long term evolution of quality of life for disease free breast
206. attitude du partenaire li e sa qualit personnelle et son propre profil de fonctionnement la dynamique de couple elle m me est bien videmment un l ment essentiel de la capacit d une femme pouvoir obtenir un orgasme ou non au sein de son couple Les liens de nature n vrotiques et leur relation avec les sympt mes sexuels ont t plus ou moins tudi s par quelques auteurs depuis les travaux de Jurg Willy Plus r cemment des param tres moins structu rels ont fait l objet d tudes tr s document es de la part de plusieurs chercheurs Nord Am ricains comme les facteurs motionnels d engagement ou de d sengagement en jeu dans la relation dyadi que Gottman et Levinson 1988 Knudson Martin et Mahonney 1999 ou Sabourin 2008 et peuvent apporter un clairage nouveau et particuli rement d terminant dans la prise en charge des difficult s sexuelles au sein d un couple R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES l LAUMANN E Di GAGNON J H MICHAEL R T MICHAELS S The Social Organization of Sexuality Sexual Practices in the United States Chicago IL University of Chicago Press 1994 2 LAUMANN EO PAIK A ANTHONY MA ROSEN RC Sexual dysfunction in the United States Prevalence and Predictors JAMA 1999 281 6 537 5442 3 MESTON CM HULL E LEVIN RJ SIPSKI M Disorders of orgasm in women J Sex Med 2004 Jul 1 1 66 8 4 LEWIS RW FUGL MEYER K BOSCH BR FUGL MEYER B LAUMANN EO MARTIN MORA
207. au gmail com BARTHE DE MASSY Sophie 11 chemin de la Perri re 31180 SAINT GENIES BELLEVUE FRANCE T l 33 0 5 62 89 45 64 E mail sophie bdm free fr BARTIER Anne Sophie CIRM CRIPS 235 avenue de la Recherche BP 86 59373 LOOS Cedex FRANCE T l 33 0 3 20 15 49 30 Fax 33 0 3 20 15 49 01 E mail asbartier cirm crips org BARTIN Marc 18 rue des Farges 63000 CLERMONT FERRAND FRANCE T l 33 0 4 73 91 70 82 E mail bartin marc wanadoo fr BASTIEN Nathalie Rue de Vinalmont 6 B 4530 VILLERS LE BOUILLET BELGIQUE T l 32 0473 55 10 14 E mail nathalie bastien skynet be BAUDET Sylvie 126 r sidence Elys e H 78170 LA CELLE SAINT CLOUD FRANCE T l 33 0 1 39 69 75 50 E mail syjuor amp hotmail com BAUDOIN Fran oise 3 rue Alsace Lorraine 12100 MILLAU FRANCE T l 33 0 5 65 61 09 44 E mail docteur baudoin wanadoo fr BAUWENS Sabrina Rue du bois d Avray 4 B 4000 LIEGE BELGIQUE E mail bauwenssabrina hotmail com BEAUGE Michel 12 rue de la Solidarit 29000 QUIMPER FRANCE T l 33 0 2 98 95 30 18 E mail beaugemichel gmail com BEGUIN Claire Centre de Planning Familial Avenue Leopold Wiener 64 B 1170 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 26 733 934 E mail claire_beguin hotmail com BELEY S bastien H pital Tenon 4 rue de La Chine 75970 PARIS Cedex 20 FRANCE BELHASSEN Willy 4 rue de la Providence 75013 PARIS
208. au point de cet algorithme tout comme l affinement de ces prises en charge n cessitent la poursuite d une int gration de nos savoirs afin de ne pas en rester une juxtaposition clectique qui pour tre parfois n cessaire expose toujours au risque d chec apor tique Relation de pouvoir dans le couple Toute prise en charge d un couple en crise n cessite aussi l analyse en terme d enjeux des relations de pouvoir qui existent en son sein En effet cette relation tablie dans une sorte de troc qui s effectue dans diff rents champs affectif sexuel socio professionnel financier etc constitue un quilibre dont la modification progressive ou brutale peut conduire une lutte potentiellement tr s destructrice Le sexologue prenant en charge ces couples devra permettre aux deux protagonistes de ren gocier un quilibre nouveau satisfaisant Cela peut impliquer l emploi de diff rents types d outils syst mique psychodynamique ou cognitivo comportemental Il s agit donc d tablir des recommandations diagnostiques pour aider la d cision du choix des outils th rapeutiques pertinents proposer au couple Jalousie et d pendance dans le couple Souffrance r pondant en partie des influences hormonales et celle de neurom diateurs la jalou sie ph nom ne retrouv e dans toutes les cultures s exprimant diff remment en fonction du sexe et des axes Est Ouest et Nord Sud peut tre consid r e d un point de vue
209. aujourd hui nous poss dons une connaissance sans cesse plus pr cise des m canismes physio pathologiques des r actions sexuelles et de leurs dysfonctions nous comprenons de plus en plus finement les correspondances qu changent maladie et sexualit dans les deux sens par exem ple le trouble rectile survenant au d cours d une maladie cardio vasculaire ou venant la r v ler nous avons notre disposition une palette de traitements efficaces et diversifi s pour traiter ces troubles dans de nombreuses indications et surtout de plus en plus de patients hier encore totale ment absents de toute prise en charge ils ne venaient que peu voir alors des sexologues se voient l gitim s CCNE dans leur demande d aide m dicale et souvent satisfaits des soins requs En somme de nouveaux patients et une pratique sexologique revisiter Sexologisation de la culture m dicale Puisqu il s agit de M decine fut elle sexuelle parlons en Comme le dit Didier Sicard pr sident du Comit Consultatif National d Ethique si la M decine doit s approcher au plus pr s de la personne dans sa radicale singularit elle doit aussi t moigner simultan ment d un corpus scientifique sans cesse en volution indiff rent par essence la per sonne singuli re En quelque sorte cette double dimension contradiction porte ce risque voir un savoir qui pourrait nier l empathie quand celle ci pourrait mettre le savoir distance Si
210. aux dysfonctions sexuelles chez les hommes et les fem mes une approche empirique exploratoire Martin BLAIS Ph D dep De sexologie de l Universit du Qu bec Montr al Canada Isabelle Chaffai Sexologue clinicienne ISI Sant sexuelle 2007 3 4 8 Facteurs influen ant l rection Karoline BISCHOF Sant sexuelle 2007 3 19 23 Dans BishofK Gehrig P Eds 2008 Marche suivre pour consultation sexologique destin e aux m decins praticiens Pfizer AG Zurich Atteindre l extase gr ce l Approche Sexocorporelle Nicole AUDETTE MA sexologue clini cienne Ed Qu bec L imaginaire rotique et ses secrets Claude CR PAULT Georges ABRAHAM Presse de l Universit du Qu bec 1981 La compl mentarit rotique Jean Yves DESJARDINS Claude CR PAULT Les Editions H ritages Canada 1980 Les corps rotiques Jean Yves DESJARDINS Claude CR PAULT Les Editions H ritages Canada 1981 Essai de compr hension de la dynamique du p rin e f minin en sexualit Dr Marie Madeleine ZUFFEREY SUDAN gyn cologue Lausanne Suisse Dr PD BEAT RIEDERER Maitre d ensei gnement et de recherche Universit de Lausanne Suisse Universit de Gen ve 2007 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 186 POSTER N 6 PIST MOLOGIE SYST MIQUE DANS LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE ET DE SA SEXUALIT Lionel SOUCHE P
211. belle qu avant Ceci veut dire que tu ne m aimes plus parce que peut tre tu ne m as jamais aim e parce que tu es une personnalit superficielle qui s oriente seulement vers l ext parce que tu n as aucune empathie et aucun sentiment pour moi etc B La diminution de soi m me et en m me temps l appel l aide Je n ai plus aucune valeur je me sens d valoris e Je peux comprendre que tu ne veux plus me toucher J aurais tant besoin d amour mais je ne peux pas te le dire Ceci devrait venir spontan ment de toi Laisse moi tranquille et en m me temps ne m abandonne pas C Le double message Tu es gentil et plein de sollicitude mais tu ne me d sires plus parce que je suis d form e Pour cette raison ton amour et ta sollicitude n ont aucune valeur au contraire ton comportement me blesse encore plus Ceci montre que tu ne m aimes plus 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 126 Les difficult s dans les interactions de couple Voyons devant ces diff rentes r actions les difficult s de la dynamique de couple Tout d abord il y a dans presque toutes les relations de vieux conflits jamais r gl s qui vont alors se r activer et gagner une nouvelle importance dans la crise li e la maladie La patiente se sent menac e et bless e et cherche un nouvel
212. bine hotmail com 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS
213. ble comment vont s installer les temps de sexualit La place du romantisme Dans cette p riode de la vie o la question des r les sexuels est moins importante o la radicalisation des t ches s estompe les couples peuvent se retrouver sur une m diane relationnelle et sexuelle sorte de syncr tisme du masculin et du f minin Enfin il est important de comprendre les peurs et les interrogations qu expriment les nouveaux couples ou cette rencontre ces nouveaux investissements r interrogent les questions du lien de l investissement affectif ou du corps MOTS CLEFS Vieillissement Couple g Th rapie conjugale Sexoth rapie R F RENCES BONDIL P Vieillissement sexuel mythes et r alit s biologiques Sexologies 2008 17 152 173 COLSON M H Sexualit apr s 60 ans d clin ou nouvel ge de vie Sexologies 2007 16 91 101 COLSON M H ge et intimit sexuelle G rontologie et Soci t 122 2007 63 84 RIBES G ABRAS LEYRAL K GAUCHER J Le couple vieillissant et l intimit G rontologie et Soci t 122 2007 41 62 RIBES G GAUCHER J ABRAS LEYRAL K Th rapie conjugale th rapie sexuelle des couples g s Sexologies 2008 17 174 183 RIBES G pr face P Costa Sexualit et vieillissement Chronique Sociale Lyon 2009 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 173 COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES
214. bliant le caract re physiologique de la naissance c est que l on risque de placer notamment la m re en tat d incomp tence ce qui peut p naliser r ellement la femme dans l image de soi avec par fois de r elles retomb es n gatives distance notamment dans son intimit et sa sexualit Faisant suite l accouchement la p riode du post partum est une p riode tout particuli re ment sensible et p rilleuse sur le plan sexuel Pour Jacques Waynberg le post partum repr sente 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 145 un cruel retour la r alit quotidienne 11 Par ailleurs les trois douze premi res semaines suivant l accouchement repr sentent un v ritable passage vide sexuel dont les racines sont doubles le pr judice corporel de la maternit d une part la d stabilisation psychologique plus ou moins sp cifique du post partum de l autre 11 le tout entravant le plaisir rotique En pratique on peut conseiller ventuellement une contraception orale pr coce et adapt e surtout chez les femmes habituellement tr s concern es tr s demanderesses Ceci parait important car jusqu au retour de couches il y a toujours une atrophie profonde vaginale ce qui peut expliquer certaines douleurs li es l pisiotomie le caract re p nible douloureux du coit et les difficult s l usage ventuel du pr servatif Ceci dit
215. ce Plan cancer 2003 2007 Effets pervers et effets positifs de la loi du 04 mars 2002 Dr J M GOMAS SFAP Montpellier Juin 2006 Apprentissage de l exercice m dical Fac M d Rennes La Relation M decin Malade Pr PJEGO Dire la v rit au malade Ch DELAPORTE Odile Jacob 2001 Face la maladie grave patients familles soignants M RUSNIEWSKI pr face de Robert Zittoun Paris Dunod 1995 Pratiques m dicales Le Temps et l autre 1946 47 E L VINAS Paris Presses universitaires de France 1996 L annonce de la maladie 1 MOLEY MASSOL DaTeBe 2004 Un Cancer et la Vie Les malades face la maladie Ph BATAILLE Balland 2004 L incidence de l annonce d un diagnostic grave A ADRIANSEN M moire de Psycho 2002 Du silence D LE BRETON Paris M taili 1997 282 p Travers es Th rapie du couple et de la famille V SATIR EPI 1971 Si tu m aimes ne m aimes pas Mony ELKA M Seuil 1989 D finition synth se du couple et de la th rapie conjugale R PELLETIER Montr al 1978 L hypnose th rapeutique M ERICKSON La th rapie du couple dans une perspective syst mique I JOLY Montr al 1986 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 116 SESSION DE TRAVAIL LE COUPLE FACE LA MALADIE SAVOIR D PISTER FAIRE DIRE ET TRAITER R percussions somatiques et ps
216. ciations prodiguant ce type de sexualit assist e Hollande SAR Stichting Alternatieve Relatiebemiddeling au Royaume Uni U K S H C Surrogate Partner Therapy en Allemagne Sensis en Suisse SEHP Pro Infirmis et Fabs en Flandre SENSOA En Wallonie ces pratiques sont tol r es mais n ont pas encore d existence l gale Il n existe pas d asso ciation officielle en France car aux yeux de la l gislation frangaise article 225 5 du code p nal le 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 32 sexologue qui ferait appel pour ses patients aux services d assistance sexuelle pourrait tre accus de prox n tisme Population Les assistantes sexuelles sont soit des personnes poss dant d j un dipl me param di cal et qui se sont sp cialis es dans ce domaine soit des prostitu es qui ont suivi une formation th rapeutique sp cifique Elles ou ils offrent des services h t ro ou homosexuels Actuellement les clients sont majoritairement handicap s et c libataires On imagine que cela demande une grande dose de tol rance pour qu un membre du couple accepte que son sa partenaire aie des relations sexuelles compl tes avec une personne de substitution Mais exceptionnellement l assistance sexuelle peut s adresser des sujets tr s inhib s sexuellement ou des couples en situation particu li re aversion sexuelle d un membre du couple chec face aux th
217. cob 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES LES TH RAPIES DE MASTERS ET JOHNSON LEUR PLACE ACTUELLE Marie CHEVRET M ASSON 283 rue de Cr qui 69007 Lyon mariemc orange fr A travers une analyse de la litt rature nous rechercherons ce qui dans les pratiques actuelles reste des premi res sexoth rapies en couple de Masters et Johnson L histoire des th rapies sexologiques d bute avec Masters et Johnson dans les ann es 70 La descrip tion de leur format de th rapie innovant est l approche par un couple mixte travaillant avec le cou ple dans un statut r sidentiel par des entretiens individuels et de couple quotidiens Les l ments de base sur lesquels ils insistaient sont les exercices de Sensate Focus pour permettre l limination de l anxi t de performance associ s des entra nements la communication sur les besoins et ressen tis de chacun et des explications physiologiques 1 Pour quels r sultats En 1970 ils publient leurs tudes d efficacit pour 500 couples suivis dans leur institut La th rapie consistait en 2 ou 3 s ances par semaine par un duo de th rapeutes mascu lin et f minin avec des prescriptions d exercices dans la chambre coucher les r sultats mesur s par un unique item succ s ou non Les taux de succ s atteignaient 72 pour les anorgasmies f minines 98 pour le v
218. cs in young adults with schizophrenia treated with novel neuroleptics and in a comparison group of young adults Shizophr Bull 2003 29 559 72 5 FLEISCHHACKER WW MEISE U GUNTER V KURZ M Compliance with antipsychotic drug treatment influence of side effects Acta Psychiatr Scand 1994 89 Suppl 382 11 15 6 PERKINS DO Predictors of noncompliance in patients with schizophrenia J Clin Psychiatry 2002 63 12 1121 1128 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS POSTER N 9 LE PREMIER CABINET DE SEXOLOGIE EN IRAN Mohammad HAGH DEL M decin Clinicien sexologue Ancien tudiant de D U Paris 5 32 rue Bargh 7133657555 Shiraz Iran clinicien gmail com Parmi les sp cialit s m dicales la sexologie est une nouveaut en Iran Depuis mon arriv en Iran j ai constat que malgr le grand besoin du public iranien qui est constitu 60 pourcent des jeunes de moins de 30 ans d ge les autorit s sont intransigeant sur l interdiction totale de tout d bat et infor mation traitant la sexualit Dans ce climat de doute et manque de coop ration j ai ouvert mon cabi net m dical et j ai commenc la pratique de la sexologie depuis mars 2008 dans l le de Kish Kish est une zone de libre change conomique situ e dans le Golfe Le climat tropical et les installations touristiques font de cette ile l endroit id al pour l accueil des couples venus en vacances
219. cteur d enseignement du DIU de Sexologie d Amiens 17 rue de la R publique 80000 Amiens dr leuillet orange fr Maurice SEGALAS M decin g n raliste 2 rue des sols 32200 Gimont Arnaud SEVENE Secr taire g n ral de la SFSC Directeur d enseignement au DIU de sexologie de Paris V 26 rue de la tour 75116 PARIS Tel 01 45 24 41 21 arnaud sevene free fr R F RENCES ALEXANDRE B ntra cavernous injections of prostaglandin E1 for erectile dysfunction patient satisfaction and quality of sex life on long term treatment J Sex Med 2007 Mar 4 2 426 31 BONIERBALE M De la difficult sexuelle la dysfonction sexuelle 1 assises fran aises de sexologie et de sant sexuelle AIHUS 2008 Sexologies 2009 18 1 28 31 BRIZENDINE L Les secret du cerveau f minin Grasset 2008 El Feki Mansour La sexoth rapie De Boeck 2007 HATZIMOURATIDIS K comparative review of the options for treatment of erectile dysfunction which treatment for which patient Drugs 2005 65 12 1621 50 LACHOWSKY M Un temps pour les femmes Editions Odile Jacob 2005 LOPEZ P POUDAT F X Manuel de sexologie Masson 2007 50 59 PARPAIX F Pr server et recr er le d sir au fil du temps R flexions en Gyn cologie Obst trique 2008 5 1 188 192 PASINI W La force du d sir Ed Odile Jacob 2002 PORTO R Dysfonctions sexuelles f minines 36 s minaire de perfectionnement
220. ctionnent diff remment que ce qui fait lien n est pas identique entre les couples cependant nous pouvons rep rer des similitudes entre certains fonctionnements de couple Par ailleurs nous remarquons aussi que les prises en charge de ces couples suivant les r f rences th oriques les outils utilis s donnent des r sultats variables Nous pressentons que les r sultats de ces prises en charge sont fonction des techniques de prise en charge mais aussi de la constitution des couples et donc des contrats qui fondent le lien des diff rents couples En fait lorsque nous rencontrons un couple en consultation nous avons nous poser la question de savoir si la meilleure indication est une th rapie de couple ou une th rapie individuelle voire les deux et de savoir quelle type de th rapie psychodynamique syst mique ou autre Les cadres de diff rentes approches permettent d envisager les difficult s de couples depuis leurs diff rents niveau d analyse Un outil de travail fond sur la clinique int grant toutes les approches nous permettrait d avoir une nosologie hors querelles de chapelle commune tous et de mieux d terminer la prise en charge idoine pour chaque couple Pour cela il parait clair qu il ne faut pas partir d une th orie ou d une m thode th rapeutique et de l appliquer aveuglement aux couples qui viennent consulter mais partir de la clinique L an dernier a Strasbourg dans un premier temps nous avons d fini ent
221. cult sexuelle li e au cancer doit tre adapt e la probl matique sexuelle identifi e d o l importance de l tape diagnostique En r alit dans de nombreux domaines la prise en charge des difficult s sexuelles du couple confront es au can cer ne diff re gu re de la prise en charge des difficult s d autre tiologie en raison de leurs tr s nom breuses similitudes Quel est l impact du cancer sur les fonctions sexuelles masculines et f minines Tr s fort puisque deux tiers 6596 des hommes et femmes de l enqu te Deux ans apr s d clarent des cons quences n gatives sur leur vie sexuelle Tr s diversifi es les demandes attentes et difficul 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 163 t s sexuelles rencontr es par le couple le patient et ou le partenaire sont souvent similaires celles habituellement rencontr es en dehors du cancer Les principales fonctions sexuelles de l homme ou de la femme peuvent tre toutes plus ou moins s v rement l s es d sir plaisir excitation rection orgasme jaculation Les cancers de la cavit pelvienne sont ceux qui alt rent logiquement le plus la vie sexuelle Ainsi 89 des hommes et 75 des femmes sexuellement actives de l enqu te rapportent un impact n gatif sur leur vie sexuelle L impact des cancers hors cavit pelvienne est moins net mais encore bien pr sent puisqu il concer
222. d amener le patient fonctionner de mani re satisfaisante au moins une fois et lui donner le moyen d tre comp tant sur son fonctionnement de saisir le comment a marche pour lui mettre le pied l trier Helen S Kaplan souligne que le degr de vuln rabilit de la r action sexuelle face au stress diff re consid rablement d un individu a l autre et que les patients souffrant de troubles sexuels y sont sans doute extr mement sensibles elle introduit ainsi le concept de vuln rabilit li au fonctionnement personnel la th rapie sexuelle ne modifie en rien cette vuln rabilit fondamentale mais le couple apprend gr ce elle cr er des situations sexuelles moins tendues permettant une resynchronisa tion et une reprise des interactions c est un travail de r am nagement Les points d impacts sur lesquels peuvent agir les syst mes th rapeutiques impliqu s dans la prise en charge d une DS dans le couple sont donc pratiquement tous list s un dysfonctionnement sexuel une interaction communication et harmonie du couple une probl matique actuelle v nement de vie environnement une probl matique personnelle apprentissage vuln rabilit psychologique traumatisme psychologique une d pression un trouble de la personnalit des facteurs de maintien Etat des lieux de la prise en charge des dysfonctionnements et difficult s sexuelles du couple 1 Int r ts et limites des s
223. dans les ann es 60 a 70 une tude de la connaissance de la physiologie sexuelle avec des mesu res objectives des r actions sexuelles du corps humain Leurs recherches int gr es dans un b havio risme naissant mettent en place des premi res th rapies sexuelles qui s adressent au couple et non plus l individu inscrivant la sexualit dans une interaction dont de nombreux aspects restent tr s modernes et bas es sur des consignes th rapeutiques visant d velopper des habilet s sexuelles et focaliser le couple sur la sensorialit et non sur l activit sexuelle afin de lib rer la r ponse sexuelle inhib e Le saut qu ils font faire dans les syst mes th rapeutiques de la sexualit est triple introduction de la notion de dysfonctionnement sexuel qui traduit une r ponse sexuelle p riph ri que d faillante Leur description des alt rations physiologiques du cycle sexuel sert toujours de base aux classifications des difficult s sexuelles dans le DSM IV introduction de la notion d interaction avec prise en compte du syst me du couple et de l environ nement et du contexte dans lequel il se trouve introduction de l analyse fonctionnelle ici et main tenant de la consultation deux et de la place du partenaire dans la prise en charge des difficul t s sexuelles Minimisation de l association n vrose et difficult s sexuelles issues des th ories freudiennes L analyse de la souffrance sexuelle se fait
224. dans ses besoins r els L le clinicien a certainement un r le de premier plan dans la pr vention de certaines dysfonctions sexuelles li es la gravido puerp ralit en expliquant la femme d tre surtout l coute de ses vraies aspirations Deuxi me conclusion concr te seuls les couples tr s solidaires pourront exploiter le caract re exceptionnel de cette p riode que repr sente la grossesse au sein du couple et vont pouvoir aller plus loin c est dire plus loin dans le bonheur La grossesse permet de r v ler si la sexualit est un mode de communication habituel au sein du couple En fait la grossesse est un d multiplicateur ca d multiplie le bonheur ou a 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 146 d multiplie la m sentente La maternit repr sente un dynamitage du syst me couple C est pres que un test La maternit est souvent un l ment r v lateur de la fonction rotique du couple et notamment de la fonction rotique de la femme La grossesse est un tsunami pour la sexualit du couple Au total il faut bien comprendre qu il ne faut pas rentrer pieds joints dans toutes ces ques tions qui abordent la sexualit pendant et apr s la grossesse comme si tout allait de soi avec comme corollaire de savoir aborder avec le couple leur ventuelle volont d avoir une vie priv e pendant cet v nement sp ci
225. de premi re intention chez la femme jeune trait e pour un cancer mammaire c est un anti cestrogene avec activit oestrog nique faible Sans castration associ e elle se comporte comme un inducteur de l ovulation conduisant parfois des taux oestrog niques circulants lev s 8 En g n ral le cycle menstruel est maintenu parfois irr gulier et dans un tiers des cas en adminis tration prolong e aboutit une am norrh e Le Tamoxif ne peut induire des bouff es vasomotrices des sueurs nocturnes ou sueurs froides des pertes ou des d mangeaisons vaginales et une prise de poids les inhibiteurs de l aromatase Les anti aromatases eux sont plus responsables d une s cheresse vaginale d une dyspareunie et d une baisse de la libido ainsi que de fatigue et de douleurs ost o articulaires la chimioth rapie Alt re la fonction ovarienne de mani re r versible en g n ral mais partir de 38 ans la fonction ovarienne peut s alt rer de fa on irr versible Il est difficile de pr dire la dur e de l insuffisance ova 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 118 rienne li e cette chimioth rapie m me en pr sence d am norrh e prolong e on ne peut pr juger d une absence de risque de grossesse et il faut proposer une contraception Les effets secondaires li s l insuffisance ovarienne troubles climat riques Le
226. destructives on retrouve un concept de la sexualit r duit au coit ou bien la physiologie de la r ponse sexuelle Il faut nous rappeler et le rappeler aussi aux patientes que la sexualit a plusieurs dimensions La g nitalit de la r action sexuelle avec l excitation et l orgasme ne doit pas nous faire oublier les dimensions de l identit sexuelle tre un homme tre une femme de l intimit motionnelle tre proche se sentir compris de l image du corps tre en accord avec son corps attractivit beaut ni celle de la fertilit d sir d enfants puissance Les dysfonctions sexuelles chez les femmes avec cancer du sein La pr valence des troubles sexuels est importante et prouv e par plusieurs tudes Robinson a trouv des troubles s v res et de longue dur e chez 5096 des femmes Dans une autre tude on a observ une absence du d sir sexuel dans 64 des cas avec 38 de dyspareunies 42 de probl mes de lubrification 30 de difficult s d orgasme Plus de la moiti des femmes rapportent des probl mes de l image du corps Dans une tude transversale on a not que la qualit de vie se d t riore pen dant la phase diagnostique et th rapeutique primaire mais s am liore et se stabilise au fur et mesure de la survie Seule la vie sexuelle souffre d une d t rioration persistante Dans une tude de cas contr le tous les domaines de la sexualit taient significativement inf rieurs chez les fem m
227. donn et ajoute Je suis dou e pour que a casse L hypoth se suivante peut rendre compte de ce comportement absurde qui pr sage ce qui pour cha cun d entre eux est vu comme un drame un nouvel chec la perspective d une solitude la perte d une affection qu ils rendent in vitable pour autant que leur attitude ne change pas Ce qui est en cause selon notre hypoth se est bien plus pr cieux encore c est que chacun joue son identit dans son rap port au couple Un couple est autre chose que un plus un c est ce qui fait tiers ici m taphoris par le p nis de Paul v ritable repr sentant du couple objet de leurs soucis totem embl me drapeau en berne pour l occasion emp chant tout rapport dit intime c est dire ce qu il y a de moins intime l int rieur d un couple savoir le rapport sexuel chacun livrant ici son intimit l autre Il rappellent ainsi l un et l autre l un par son impuissance insistante l autre par son insistance impuis sante qu un couple est aussi autre chose Un couple n est pas qu une relation c est aussi un groupe un petit groupe certes mais un groupe quand m me un club que l on a d cid de constituer mais dont on est galement membre Encore faut il que ce club ait ses standards Je ne serai jamais membre d un club qui m accepterait comme membre s exclamait Groucho Marx Je ne serai jamais membre d un couple o le respect d un intime pour chacun ne figurerait pas dans le r
228. e sexologue H pital Jeanne de Flandre CHRU Lille mj phin chru lille fr Objectifs ce travail vise a faire le point des connaissances sur l volution de la sexualit du couple d s lors que la grossesse souhait e n est pas obtenue spontan ment et qu une prise en charge sp cifique de l infertilit est r alis e M thodologie une revue de la litt rature r cente a t effectu e et ses r sultats ont t mis en parall le avec les observations habituellement d crites sur le sujet et celles de l auteur respon sable de 1983 1999 d un centre d assistance m dicale la procr ation AMP R sultats et discussion D s 1987 CZYBA 1 observait que 93 des couples hypofertiles en cours de traitement dimi nuaient la fr quence de leurs relations sexuelles Une femme sur cinq avouait m me refuser tout rap port en dehors de la p riode ovulatoire consid rant que le d sir de grossesse constituait sa seule motivation l accepter La litt rature pr sente en g n ral l infertilit comme une exp rience d l t re pour la sexualit aussi bien f minine que masculine m me si les r percussions ne sont pas identiques d un sexe l autre 2 avec des cons quences sur la dynamique du couple En revanche les travaux concernant la satis faction vis vis de la relation de couple et son intimit donnent des r sultats plus contradictoires Une r cente tude frangaise r alis e avec des couples pris en cha
229. e Besharat 6 il est d montr l importance de la r solution des conflits travers les meilleurs r sultats des th rapies travaillant sur la communication que pour les th rapies fix es sur la r solu tion de la dysfonction Cependant d autres recherches montrent que ce n est pas le cas pour les fem mes avec un probl me de d sir sexuel En conclusion quelque soit le premier probl me apparu dans le couple sexuel ou relationnel les interventions les plus efficaces sont celles qui traitent simultan ment ces deux probl mes Et maintenant avec l av nement des mol cules sp cifiques pour certains sympt mes sexuels que sont les sexoth rapies devenues Nous parlerons des th rapies combin es ou int gr es savoir la combinaison de traitements m dicamenteux et de th rapies ou outils th rapeutiques psychologiques ou relationnels Cependant elles sont extr mement h t rog nes allant de conseils simples l utili sation de Sensate Focus ou de s ances de th rapies diverses cognitivo behaviorales ou sexocorporel les Mais il n y a pas d tudes contr l es sur ces types de th rapies Les recommandations tir s de la 2nd consultation internationale sur les dysfonctions sexuelles Paris en 2004 7 dans le chapitre Psychological and Interpersonal dimensions of sexual function and dysfunction pr conisent le mod le biopsychosocial tant donn la complexit de la sexualit nor male ou dysfonctionnelle La sexua
230. e Symptom Score DED dysfonction rectile IIEF International Index of Erectile Function FE fonction rectile CP cancer prostate cancer HBP hypertrophie b nigne de prostate PDES I phosphodiesterase type 5 inhibitor BII BPH Impact Index QoL quality of life GAQ question Global Assesment RPM r sidu post mictionnel 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 97i Tableau 3 Aspects et impact sur la sant sexuelle des femmes continentes et incontinentes pr sen tant une hyperactivit v sicale d apr s Coyne 4 Femmes continentes Femmes incontinentes D sir sexuel Excitation sexuelle Lubrication vaginale Orgasme Satisfaction sexuelle Image confiance Relation avec le partenaire sexuel Attitudes pour faire face Maintien du d sir sexuel Frustration associ e la douleur ou l inconfort durant la relation la fr quence urinaire et les imp riosi t s augmentation du temps n ces saire pour l excitation Facteurs tension li e l attente de la douleur et de l imp riosit pas concern e augmentation du temps n ces saire pour atteindre l orgasme Facteurs peur et anxi t li s soit la douleur en cours ou possible ou inconfort durant les relations et entrainant une impossibilit de se relaxer et imp riosit s entrainant des interruptions pour aller aux toi lettes
231. e cancer et la sexualit Expert P BONDIL Rapporteur D HABOLD Les couples g s Expert G RIBES Rapporteur M H COLSON Pens e op ratoire et imaginaire dans le couple utilisation en th rapie Expert J PEYRANNE Rapporteur M PAUTI 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES PRISE EN CHARGE DU HANDICAP Expert Kathleen CHARVIER M decin physique et sexologue Hospices civils de Lyon H pital Henry Gabrielle 20 route de Vourles 69230 Saint Genis Laval Cedex kathleen charvier chu lyon fr Rapporteur Corinne DEL AGUILA M decin sexologue H pital Henry Gabrielle Collaborateur Fran ois CROCHON Psychomotricien sexologue conseiller technique Service Avas Handicap International L objectif de cette commission est d aborder la prise en charge des dysfonctions sexuelles au sein d un couple dont un des partenaires ou les deux sont en situation de handicap physique et ou psy chique La notion de handicap physique et ou psychique sous entend dans l esprit collectif une infirmit ou un d savantage quelconque dont les r percussions d pendent de l environnement socio conomi que culturel religieux et g ographique Mais toute personne dite en situation de handicap est avant tout un tre humain homme ou femme ayant besoin de s duire d tre s duit d aimer et d tre aim Da
232. e d sir la d pression retenti sur l intimit du sujet Bien souvent des troubles de la libido et non de l rection chez l homme constituent l expression de la perturbation de l lan vital Si le d sir est mouss voire teint 1l peut exister des comportements d hypo ou d hypersexualit v cu dans sans r elle affectivit Ces troubles comportementaux associ s la perte du d sir modifient de mani re majeure les rela tions avec les partenaires amoureux et les conjoints Cette situation du fait de leur chronicit peut parfois r activer certaines tensions ou dysfonctionnement dans la sexualit du couple Le retard au diagnostic ou son absence conduisent des malentendus et sont sources de souf frances Malheureusement les traitements habituels de la d pression les antid presseurs peuvent alt rer le fonctionnement sexuel Il convient ainsi face une d pression et tout trouble psychique de sortir de l entretien singulier D abord dynamique et relationnel prenant en compte les relations amoureuses est un l ment primordial pour favoriser l volution favorable des trubles de l humeur Une information loyale du patient et du ou des partenaires quant aux effets de la d pression et de ses traitements est n cessaire La reprise du d sir signe la gu rison de l pisode psychiatrique Enfin dans certaines la plainte sexuelle secondaire un trouble de l humeur doit tre prise e
233. e du genre f minin et au fantasme masculin ce qui peut occasionner une souffrance psychique profonde Le couple lesbien d pend d une libert de choix et d une autonomie vis vis des hommes que la majorit des femmes n ont atteintes que r cemment et uniquement dans les pays industrialis s Le couple lesbien a donc son origine dans les transformations sociales conomiques et juridiques qui ont r volutionn es la condition des femmes pendant l re moderne d pend galement de l id ologie qui a encadr ces transformations Ceci dit le couple lesbien contemporain est caract ris par une relative galit entre ses deux membres la lesbienne d aujourd hui ne se laissera pas plus dominer par une femme que par un homme Le couple lesbien qui met en sc ne deux femmes se caract rise tout d abord par une priorit la relation la communication bas e sur l empathie la surprotection et l identification parfaite Ce mode de communication est souvent pouss l extr me et la relation tend devenir symbiotique pouvant mettre en danger l autonomie et m me l identit de chacune d entre elles Ceci dit ce qui caract rise peut tre davantage le couple lesbien c est la question de la violence C est plein de violence l homosexualit f minine C est plein de violence sur 2 registres l affectif 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 155 et la s
234. e masculin P COSTA Le couple face au blocage androg nique dans le cadre du traitement d un cancer de la prostate S DROUPY Le couple face la maladie savoir d pister faire dire et traiter Mod rateurs M BONAL M AUBRY Quand la maladie fait irruption dans le couple D ZAROUK La sexualit chez les femmes apr s un cancer du sein B LETOMBE J BITZER Dynamique du couple et strat gies face la maladie A LEQUEUX e L accompagnement de la maladie rupture ou gu rison du couple M BONAL J BITZER 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 95 SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES BAYER SCHERING LES MALADIES RISQUE SEXUELS Les troubles urinaires du bas appareil B atrice CUZIN Arnaud SEV NE Les troubles urinaires du bas appareil TUBA sont fr quents et g nants la fois chez les hommes et les femmes Selon la classification de l International Continence Society de 2002 1 ils incluent les sympt mes de la phase de remplissage de la phase mictionnelle et de la phase post mictionnelle Chez l un comme chez l autre la g ne maximale appara t avec l incontinence uri naire Chez l homme ils sont fr quemment associ s avec l hypertrophie b nigne de prostate HBP R cemment des tudes ont montr galement une association avec des sympt mes de dysfonction sexuelle incluant la fois des
235. e n vrotique du sujet devenait naturellement sympt me du couple produisant par la m me un comportement d adaptation de la part du ou de la partenaire De m me qu une situation relationnelle particuli re du couple s exprime souvent par un sympt me fonction nel chez l un ou l autre partenaire Ceci est bien connu des th rapeutes familiaux ou syst miques ceci doit tre mieux compris aujourd hui des praticiens qui ont l habitude de recevoir le sujet seul Dans cette perspective il nous appara t toujours plus int ressant devant un sympt me d appel au plan de la compr hension du syst me et donc de la r solution de la probl matique individuelle de rencontrer imp rativement au moins une fois le couple Cet entretien doit se faire s par ment avec chaque partenaire dans un cadre tr s clairement r fl chi permettant d viter la suspicion de l autre et n cessitant le clivage tr s strict des deux entretiens Cet entretien de couple peut tre unique il est n cessaire pour l tablissement d un diagnostic sexologique il peut tre renouvel et donner lieu un suivi th rapeutique du couple Il a le m rite d tre un moment d observation et d orienta tion vers la prise en charge du couple ou l indication d une th rapie individuelle Cette forme de l entretien de couple nous introduit galement un autre dimension fondamentale de l approche en sexologie celle des th rapie int gratives L
236. e par Jean Georges Lemaire en 1971 Les th rapies de couples ont souvent t transpos es par n cessit partir de mod les qui ne lui taient pas destin s le mod le de la prise en charge individuelle et celui des th rapies de famille ou de groupe qui ont commenc se d velopper dans les ann es 1970 1980 Or le couple n est en rien l addition de deux histoires individuelles ni seulement une partie de la famille tendue Le couple a en outre des caract ristiques propres en premier lieu les dimensions sexuelle et rotique qui sont en g n ral absentes des prises en charges analytiques individuelles ou de groupe car suppos es se r tablir lorsque revient l harmonie conjugale Dans les ann es 1980 1990 est apparu un march du sexe et un march du couple alors que tous les modes de prises en charge sur le mod le de l analyse individuelle contre indiquaient la rencontre avec le conjoint Chaque th rapeute s est alors adapt transgressant cette r gle formelle pour sui vre des couples sans que cette unit particuli re le couple ait vraiment t tudi e et th oris e Le premier le faire dans le champ psychanalytique a t Jean Georges Lemaire qui a fond une solide cole de connaissance analytique et de suivi du couple aboutissant aux deux formations compl men taires que sont la psychoth rapie analytique de couple et le conseil conjugal A c t de ce courant les approches du groupe et de la famille
237. e permet de vivre une situation intime et de partage hors embal lement sexuel qui laisse alors la place pour apprendre lire et dire l autre Le massage per met aussi d exp rimenter la passivit et l activit en alternance et de re trouver la joie de l change v G Leleu La sensualit la sensibilisation l rotisation du toucher dans les doigts qui suivent sur la peau une sorte de fil conducteur Les pens es les images les fantasmes viennent alimenter la cr ativit puis on chemine d une sensation une autre la pens e comme production du cerveau n a plus de dis 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 29 tance avec les autres sensations et procure une d tente qui fait l cher le mental recentre l activit globale vers le milieu du corps La respiration abdominale pour une d tente deux Les jeux de r le pour faire merger les non dits permettre des prises de conscience Seul dans le cadre d une prise en charge du couple Se faire masser notamment tr s appr ci des hommes qui peuvent alors se laisser la r ceptivit et les femmes pour se ressourcer Le travail sur le p rin e repr sentation appropriation concentration contr le R Leclerc La respiration abdominale et enchainer sur la coordination bassin gorge du r flexe d orgasme W Reich La respiration invers e comprim e qui stimule le d
238. e plus l impact de la DE d passe largement la sph re du cou ple avec souvent un retentissement aussi bien familial que professionnel de ce sympt me par la d valorisation et l image n gative qu il renvoie l homme En pratique quotidienne il faut trouver quand et comment aborder une strat gie d accompagne ment du couple de ce couple singulier en face de vous il semble en effet trop r ducteur de faire rentrer tout prix dans une cat gorie bien s ri e ces partenaires sexuels Une prise en charge st r otyp e pr d finie par le diagnostic de telle ou telle cat gorie risque de trop borner celle ci ou pire d aboutir un chec Par contre il est utile de connaitre les principaux fondamen taux de repr sentation aussi bien chez la femme que chez l homme qui orienteront le praticien Enseigner le bonheur pr te la caricature il faut simplement donner les cl s les outils au couple devant vous la communication en est la base vous n tes alors que le spectateur de deux tres qui ne se parlent plus ou ne se sont jamais parl vous de guider leurs aveux mutuels de leur per mettre de sortir des non dits de la superficialit et des automatismes de la vie commune au quoti dien pour aller ou retourner vers une connivence base d un d sir mouss ou enfoui l est le r le principal du m decin La g n se chapitre II verset 24 dit que l homme s attachera
239. e restructuration et une r organi sation fondamentale de la relation On peut distinguer plusieurs axes sur lesquels le couple doit r tablir un nouvel quilibre L axe autonomie vs ind pendance qui d crit aussi la dimension hi rarchique et la dimension de pouvoir dans la relation La patiente doit souvent accepter une diminution de son autonomie et une augmentation de la d pendance de l autre Comme r action le partenaire a besoin de r pondre avec une augmentation de la prise en charge et la bienveillance sur son partenaire ce qui n cessite une red finition de r le Pour les couples pour lesquels l autonomie de la femme tait une partie impor tante de son estime de soi ces changements peuvent entrainer des r actions agressives chez la patiente Le deuxi me axe est laxe sym trie vs compl mentarit Il y a des couples o les t ches quotidien nes les positions sociales et les comp tences sont plus ou moins sym triques et d autres o les t ches et les comp tences sont compl mentaires La maladie peut n cessiter une r organisation et une red finition des t ches et comp tences Pour les couples qui sont configur s soit sur le mod le sym trique soit sur le mod le de la compl mentarit ce changement n cessite une flexibilit qu ils ne poss dent pas toujours et qu ils doivent apprendre Le troisi me axe peut tre d crit comme l axe proximit vs distance Les changements physiques et aussi les changements du b
240. eci est la base d une th rapie int grative A Helen S Kaplan Les assises de l an dernier nous ont permis de poser les bases videntes de la n cessit d une valuation et d un accompagnement en couple des dysfonctions sexuelles Nous avions pu ainsi met tre en exergue l importance dans l valuation des dysfonctions sexuelles des facteurs pr disposants pr cipitants de maintien et contextuels Riley Comme nous avions pu nous rassembler sur cette classification tiologique des probl mes sexuels 1 Dus aux facteurs socioculturels politiques ou conomiques 2 li s au partenaire et la relation 3 dus des facteurs psychologiques et personnels 4 dus aux facteurs physiologiques physiopathologiques et m dicaux Le but du diagnostic est de guider le choix th rapeutique sachant que parfois le couple ne commu nique qu travers le sympt me ou sur le sympt me on peut s attendre ce que si le couple consulte et demande de l aide il fasse front pour viter tout changement Ceci parce que le sympt me a ses invariants personnels environnementaux ou relationnels et parce que les repr sentations les don n es culturelles et sociologiques jouent un r le majeur dans sa mise en forme et dans l expression de la plainte Si c est le sujet qui invente son sympt me c est l autre qui est l origine de son malaise nous produisons ces sympt mes pour que l autre qui est l origine de nos malaises se trouve da
241. eine 14 rue R gale 30000 NIMES FRANCE T l 33 0 4 66 67 97 55 E mail gerardin madeleine orange fr GERAUD Marc Service urologie Polyclinique Saint C me 60 72 rue Carnot BP 409 60204 COMPIEGNE Cedex FRANCE T l 33 0 3 44 92 43 43 Fax 33 0 3 44 92 44 75 GERBER Florence 20 bis boulevard de Launay 44100 NANTES FRANCE T l 33 0 2 40 69 22 84 Fax 33 0 2 40 69 74 42 E mail gerber florence wanadoo fr GHAMRAWI Rabih Jawdat CH Chauny 94 rue des Anciens Combattants d AFN 02303 CHAUNY Cedex FRANCE T l 33 0 3 23 38 53 28 E mail rabih ghamrawi ch chauny fr GIAMI Alain INSERM U822 82 rue du G n ral Leclerc 94276 LE KREMLIN BICETRE Cedex FRANCE T l 33 0 1 45 21 22 89 Fax 33 0 1 45 21 20 75 E mail alain giami inserm fr GILSON Henri Rue Florikosse 4 B 4802 HEUSY VERVIERS BELGIQUE T l 32 872 228 450 E mail henri gilson hotmail fr GINDT Myriam RHMS a Ath Baudour Tournai 27 avenue du Roi Albert B 5300 ANDENNNE BELGIQUE T l 32 852 124 60 E mail gindt m yucom be GIORDANELLA Claude 8 rue Mar chal de Lattre de Tassigny 91450 SOISY SUR SEINE FRANCE T l 33 0 1 60 75 98 27 Fax 33 0 1 60 75 20 55 E mail claude giordanella gmail com GIRARD Marc Centre m dical Maine de Biran 1 avenue Marc Chagall 52000 CHAUMONT FRANCE T l 33 0 3 25 02 49 74 E mail girard recey orange fr
242. ement fragilisantes Par ailleurs il doit prendre conscience que devant toute symptomatologie gyn cologique dou loureuse persistante dans le temps d autant plus que celle ci tend se chroniciser il peut s agir d une plainte sexuelle masqu e qui renvoie la femme au v cu de sa f minit La symbolique du lieu o s exprime le corps en se mettant souffrir est signifiante Les douleurs g nitales de la femme sont souvent des douleurs de la sexualit Tout ceci pour dire l importance du gyn cologue face aux probl matiques sexuelles et notamment face un trouble du d sir dans un couple probl matique sexuelle fr quemment rencontr e Le gyn cologue est souvent le premier et parfois m me le seul interlocuteur de la femme dans son inti mit Le gyn cologue est l interlocuteur privil gi de la femme peut tre m me de ce fait celui du couple A ce titre en mati re de sexualit il a certainement un r le d coute de d pistage de conseil en vue d une orientation plus sp cifique Antoine Faix urologue tout de sobri t dans le propos exprime bien qu un geste simple en soi devra prendre en compte le contexte dans lequel il s inscrit L injection IIC n a de sens qu inscrite dans l adh sion de ce patient sous tendue par son d sir sexuel En tant qu urologue la dysfonc tion rectile est le sympt me le plus courant souvent organique mais avec un chec des inhibiteurs de la phosphodiesterase 5
243. emplit parfaitement son r le vis vis du conjoint le probl me est plus complexe Combien de fois n entend on pas Mon cancer a chang ma vie sexuelle Depuis mon cancer il ne m a plus touch e Il est vident que certains conjoints sont sid r s et que m me si la reconstruction tente de faire oublier la maladie il est souvent difficile investir par le partenaire Dans la majorit des cas c est surtout la femme qui se sent rassur e plus d sirable et qui de nouveau se sent nouveau plus libre dans la relation sexuelle En compl ment de la chirurgie les traitements adjuvants compl mentaires ont eux aussi un impact voir ventuellement plus important encore sur la sexualit REPERCUSSIONS HORMONALES ET TRAITEMENTS ADJUVANTS DES CANCERS DU SEIN CHEZ LES FEMMES NON MENOPAUSEES Les diff rents traitements adjuvants la castration La castration chirurgicale et radioth rapique d finitive laisse de plus en plus la place d sormais la castration temporaire par analogue de la LHRH qui cr e une m nopause r versible avant 40 ans mais pouvant tre d finitive au del Sur le plan hormonal il faut diff rencier la castration chirurgicale qui annule les s cr tions oestro g niques et androg niques de la castration radique qui peut permettre de conserver une certaine s cr tion androg nique ainsi que la castration chimique par analogue de la LHRH le Tamoxif ne Hormonoth rapie
244. enaires des femmes vaginiques Cahiers de sexologie clinique vol 10 n 56 p 106 112 1994 HAWTON K CATALAN J Sex th rapy for vaginismus Caracterisitcs of couples and treatment outcome J Sex Marital Ther 1990 5 39 48 HARRISON CM Ze vaginisme Cont Sex Fert 24 223 228 1996 e HYDE JS DELAMATER J Psychological aspects attitudes toward contraception in Understanding Human Sexuality McGraw Hill USA 1997 LEONARD J FRIEDMAN A study of unconsummated marriages foreword by Michael Balint Social Work Library Truman State University 1971 e O SULLIVAN K BARNES J Vaginismus A report on 46 couples Ir Med J 1978 71 143 6 REISSING ELKE D Does vaginismus exist A critical review of the litterature J Nerv Ment Dis 1999 187 261 274 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 92 SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES PROCTER amp GAMBLE QUAND C EST ELLE QUI CONSULTE Le traitement du sympt me est il suffisant Nicole ARNAUD BEAUCHAMPS M decin Sexologue 32 avenue du Gl Leclerc 17000 La Rochelle nicoleab free fr Le sexologue doit poss der une connaissance approfondie th orique et pratique de la psychanalyse de la th rapie conjugale de la th rapie du comportement et savoir quand et comment mettre en uvre ces concepts th oriques et th rapeutiques en fonction des probl mes sp cifiques du couple C
245. enric wanadoo fr H RAIL Jo lle Cabinet m dical 157 boulevard Davout 75020 PARIS FRANCE T l 33 0 1 40 30 16 63 Fax 33 0 1 40 30 16 63 E mail dr herail aliceadsl fr HERCORT Laura 14 rue Lacr telle 75015 PARIS FRANCE E mail laura hercort laposte net HEUCLIN HIAULT Catherine 66 1 rue Raymond Derain 59700 MARCQ EN BAROEUL FRANCE HIGY LANG Chantal 76 avenue de Wagram 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 46 22 92 22 E mail higylang aol com HIMBERT Bernard 37 cours Saint Andr 38800 PONT DE CLAIX FRANCE T l 33 0 4 76 98 06 42 Fax 33 0 4 76 98 51 48 E mail bernardhimbert2005 yahoo fr HIRCH Esther Service d urologie Centre m dical de sexologie clinique 14 rue de la Jonction B 1020 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 2 344 37 59 Fax 32 2 344 36 50 HOCHET C cile Centre m dical 15 rue Auguste Gervais 92130 ISSY LES MOULINEAUX FRANCE E mail c hochet orange fr HOMMET LEGOUX B atrice CAT Pleyel 6 rue Robert Desnos 93200 SAINT DENIS FRANCE T l 33 0 1 49 40 09 19 Fax 33 0 1 49 40 18 51 E mail cat pleyel wanadoo fr HOUSSA Maud Clos des Campinaires 11 B 4900 SPA BELGIQUE T l 32 496 74 62 28 E mail maudhoussa hotmail com HUBIN Alexandra Universit Catholique de Louvain Place Cardinal Mercier 10 B 1348 LOUVAIN LA NEUVE BELGIQUE T l 32 26 60 21 00 E mail alexandra hubin uclouvain be H
246. ens contemporains c est dire l id e d une affectivit et d une sexualit f minines ind pendantes des hommes 1 id e que la femme n a pas besoin de se marier ni d avoir des enfants pour se r aliser pleinement et enfin l id e que deux femmes peuvent survivre du point de vue mat riel et motionnel sans l appui d un homme Marina Castaneda L homosexualit f minine a t moins tudi e Elle a t beaucoup moins r prouv e tant par le l gis lateur que par les th ologiens Elle a t le plus souvent soit occult e par les historiens soit d crite en r f rence l homosexualit masculine et dans un discours masculin Les lesbiennes payent un tribut particuli rement lourd aux repr sentations dominantes de l homosexualit Elles sont doublement exclues en tant qu homosexuelles en tant que femmes La r v lation de leur sexualit est donc en g n ral plus tardive Elles connaissent plus largement une sexualit h t rosexuelle ou bisexuelle contrainte James Warner 2004 rapport par Bruno Perreau 2005 Le choix du lesbianisme c est un choix difficile qui a un prix ind niable d abord conomique Le couple lesbien est des trois types de couples celui qui a le niveau de vie le moins lev Contrairement aux jeunes gays les jeunes lesbiennes souffrent en majorit moins directement de l injure homophobe Toutefois elles sont plus volontiers l objet d injonctions se conformer au st r otyp
247. ent directed approach to therapy New York Guilford EARDLEY I RR FISHER W NIEDERBERGER C SAND M Attitudes toward treatment of erec tile dysfunction results from the MALES study Eur Urol 2003 97 Suppl 2 e EVERAERD W amp DEKKER J A comparison of sex therapy and communication therapy Couples complaining of orgasmic dysfunction Journal of Sex and Marital Therapy 1981 7 278 289 FISH L S amp BUSBY D 1996 The Delphi method In D H Sprenkle amp S M Moon Eds Research methods in family therapy pp 469 484 New York Guilford FISH L S amp PIERCY E P 1987 The theory and practice of structural and strategic family the rapies A Delphi study Journal of Marital and Family Therapy 13 113 125 GARFIELD S L 1992 Eclectic psychotherapy A common factors approach In J C Norcross amp M Goldfried Eds Handbook of psychotherapy integration pp 169 201 New York Basic GARFIELD S L amp BERGIN A E 1994 Introduction and historical overview In A E Bergin amp S L Garfield Eds Handbook of psychotherapy and behavior change 4th ed pp 3 18 New York Wiley GUERIN P 1984 L valuation des psychoth rapies Paris PUE HUBBLE M A DUNCAN B L amp MILLER S D 1999 Introduction In M A Hubble B 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 49 L Duncan amp S D Miller Eds
248. entre la 6 et la Sim semaine 60 des accouch es seulement ont repris une activit sexuelle et la prise pr coce de la pilule ne change rien cette franchise de presque 2 mois Ce temps mort comme le nomment les d mographes peut parfois tre plus long jusqu un an ce qui n est pas synonyme de dysfonction sexuelle av r e Psychologiquement il correspond tr s probablement au temps n cessaire toute femme r cemment accouch e essentiellement femme m re plus ou moins fusionnelle avec son enfant pour faire le deuil de la maternit afin de lui permettre de redevenir une femme femme donc potentiellement femme maitresse Ce temps mort se doit d tre respect dans l coute attentive des vraies aspirations de la femme ce qui n cessite pour le couple de savoir modifier son r pertoire gestuel c est dire sans la notion de devoir conjugal notamment coital afin qu il ne puisse y avoir d influence n faste sur la sexualit ult rieure et la coh sion du couple Avant de conclure il n est pas inutile de rappeler que certaines soci t s plus naives en apparence que la n tre bien moins sauvages en fait que la n tre consid rent la femme enceinte comme taboue c est dire sacr e on ne la touchera plus Dans ces soci t s primitives la question sexuelle ne se pose plus Il ne peut plus y avoir de pollution Il faut insister sur cette notion de pollution Sexualit
249. ents avant de poser les bases de la th rapie la plus efficiente possible Partant de l objet complexe du champ sexologique nous verrons pourquoi la th rapie sexologique est n cessairement int grative car il s agit d une th rapie de l tre et non du faire De facto il nous faudra d terminer une base de travail a minima de la position th rapeutique sexologique Il est g n ralement impossible de rem dier aux troubles du fonctionnement sexuel sans interven tion dans les domaines des conflits psychiques ou de la communication au niveau du couple Helen S Kaplan R F RENCES KAPLAN HS 1979 Disorders of sexual desire and other new concepts and techniques on sex the rapy The new sex therapy New York 1979 BASSON R 2001 Using a different model for female sexual response to adress womens k proble matic low sexual desire J Sex Mar Therap 27 395 403 BAJOS N BOZON M Enqu te sur la sexualit en France La d couverte 2008 HALEY J Changer les couples ESF diteur Paris 1990 HALEY J Strat gies de la psychoth rapie Er s 1993 LEMAIRE J G R flexions m thodologiques sur les th rapies de couple Dialogue 71 HAUTEKEETE M et MAURICE V Processus cognitifs motionnels et sexualit Sexologies Vol VI n 24 14 18 WILLING K et al Female sexual dysfunction sexual distress and compatibility with partners J Sex Med 2008 Nov 5 2587 99 WEST SL et al Prevalence of low sexual desire and hy
250. ernes et ou externes qui sont valu es par la personne comme d passant ses ressources Il rep re trois types de strat gies d ajustement Elles ne s excluent d ailleurs pas mutuellement le coping centr sur le probl me s ef force de g rer la situation le coping centr sur l motion tente de modifier l attitude du sujet le coping centr sur le soutien social privil gie la recherche d aide dans l entourage Ces processus d ajustement face au stress important que constitue la maladie provoquent des changements personnels positifs et n gatifs dans les rapports soi aux autres et au monde Et moi et moi Une maladie peut d clencher une salutaire remise en question personnelle une red couverte du go t de vivre une remise en perspective des espoirs et objectifs poursuivis Elle peut aussi pr cipiter une d pr ciation de soi un enfermement protecteur contre un intol rable sentiment de vuln rabilit une attitude r solument gocentrique et narcissique Et les autres La maladie permet sou vent de faire le tri dans ses relations Il y ceux qui fuient ou qui nient ceux qui vous accablent de solutions simplistes en vous reprochant de ne pas les appliquer ceux qui sont simplement pr sents dans la justesse de leur empathie Et le monde Incertitude et finitude s imposent au souffrant qui doit revoir ses croyances Janssen 2008 donner sa maladie un sens symbolique et social qui vient souvent s entrechoquer avec le se
251. es tout ge et toutes les tapes de la maladie Par exemple la demande peut varier d une simple autorisation m dicale de reprise des rapports sexuels ou une psychoth rapie de soutien une reconstruction vaginale ou mammaire ou un implant p nien Malgr l tablissement de nombreux nomogrammes l volution de la maladie canc reuse n est jamais totalement pr visible Cette part d incertitude ce savoir qu on ne sait pas tant du soi gnant que du soign associ e l angoisse sous jacente de la rechute repr sente une p e de Damocl s susceptible d interf rer plus ou moins long terme sur la dynamique du couple et sur sa vie sexuelle 3 place singuli re de la iatrog nie sexuelle qu elle soit directe les cancers g nitaux repr sentant d j pr s de deux tiers de l ensemble des cancers ou indirecte effets secondaires ou s quelles fonctionnels et ou esth tiques des traitements Toute modification biologique anatomique type de stomies d amputation totale ou partielle du sein de la verge ou physiologique notamment en cas de traitement hormonal castration chimique du cancer de prostate peut plus ou moins s v rement entraver le fonctionnement sexuel du couple m me si le d sir reste pr sent chez le patient ou le parte naire Les nombreux effets secondaires fatigue et ou douleurs chroniques perte de cheveux nau s es sont souvent peu compatibles avec la poursuite ou
252. es amours infid les Willy PASINI Odile Jacob 2008 Petites infid lit s dans le couple Patrick BLACHERE et Sophie ROUCHON Albin michel 2005 Petits arrangements avec l amour Lucy VINCENT Odile jacob 2005 Jour de souffrance Catherine MILLET Flammarion 2008 La premi re pouse Fran oise CHANDERNAGOR Le livre de poche 1999 La trahison James HILLLMAN Rivages PB Payot 2008 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES LANGAGE CORPOREL ET INTIMIT Martine POTENTIER Kin sith rapeute physioth rapeute sexologue clinicienne 68 Bd S bastopol 75003 Paris 176 cours Lieutaud 13006 Marseille martinepotentier free fr Nous allons parler de l intimit et de ses signes qui sont des guides pour le partenaire rotique mais aussi puisque nos patients ont failli dans cette habilet par quel moyen leur donner des cl s pour qu ils retrouvent le chemin tant esp r Il est noter d j qu il n est pas inutile la plupart du temps de se rappeler que le corps parle par tous ses pores et qu il n y a qu voir et sentir Quels sont les signes du d sir naissant vus de l ext rieur Dans la distance la couleur de la peau les pupilles dilat es les l vres entrouvertes la res piration amplifi e les mouvements du corps qui s harmonisent tout cet ensemble mo tion
253. es ayant surv cu un cancer et trait es par chimioth rapie L analyse multivariable montrait que la s cheresse vaginale tait une variable importante modifiant tous les domaines de l exp rience sexuelle et expliquant la diff rence entre les groupes En ce qui concerne les types de chirurgie Bukovitch a trouv qu il y avait une grande diminution de la satisfaction sexuelle chez les femmes apr s mastectomie et r section mammaire que la majorit consid rait l attitude du partenaire comme meilleure ou pareille apr s le traitement et que l image du corps s alt raient pour 58 3 des femmes ayant subi une mastectomie et pour 44 9 des femmes apr s resection simple La chimioth rapie montre un effet n gatif sur la fonction sexuelle pendant le traitement et jusqu 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 3 ans apr s la fin du traitement surtout chez les femmes pr m nopaus es Tamoxifen seul ne mon tre pas d effet n gatif sur la sexualit chez la femme de plus de 50 ans tandis que Zoladex et la com binaison LHRH avec Tamoxifen montrent un effet n gatif sur la sexualit Si l on s int resse aux variables d terminantes on a pu trouver dans l tude de Speer qu il y avait une fonction sexuelle tr s r duite dans tous les domaines sauf en ce qui concerne le d sir Il n y avait pas de relation entre dysfonction sexuelle type de cancer et valeur plasm
254. es personnes vo quent avec g ne pudeur honte perplexit n osant en parler personne parfois sauf au sexologue et mettant en jeu l avenir du couple ventuellement Objectifs de l atelier 1 Comment interroger avec respect mais pr cision pour l valuation sexologique sans se laisser aveugler par nos repr sentations n gatives li es nos motions concernant les actes commis 2 Comment accompagner prendre en charge ce couple sp cifique dont la sexualit est rarement prise en compte dans d autres types de prises en charge Quelles sont les tapes de la prise en charge e Li es la personnalit de l agresseur Au type d acte commis A la situation pr carc rale carc rale ou post carc rale Moyens utilis s dans l atelier 1 A partir de rep res th oriques sur e Lagression sexuelle e L empathie l alliance th rapeutique L valuation sexologique Nous chercherons mieux comprendre la constitution de ce couple l valuer sa sexualit pour mieux accompagner et prendre en charge quel que soit le devenir de ce couple 2 Nous tudierons de fa on pratique des cas propos s par l expert ou les participants et per mettant de pr ciser Comment mettre en place l alliance th rapeutique Comment interroger investiguer pour l valuation sexologique Comment prendre en charge le couple sur le plan sexologique les voir deux ou l un REP RES BIBLIOGRAPHIQUES e BER
255. ess de la maladie La rencontre sexuelle n est plus ici la cerise sur le g teau d un bon climat relationnel elle devient le levain dans la p te Nous croyons que c est cela que l on appelle commun ment faire l amour MOTS CL S Maladie chronique couples coping sexualit R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES BASSON R Rethinking low sexual desire in women Br J Obstet Gynaecol 2002 109 357 362 BITZER J PLATANO G TSCHUDIN S ALDER J Sexual counseling for women in the context of physical diseases A teaching model for physicians J Sex Med 2007 4 29 37 BODENMANN G systematic transactional conceptualization of stress and coping in couples Swiss J Psychol 1995 54 34 49 BODENMANN G Dyadic coping A systematic transactional view of stress and coping among couples Theory and empirical findings Eur Rev Appl Psychol 1997 47 127 131 BODENMANN G PIHET S KAYSER K 77e relationship between dyadic coping and marital quality A 2 year longitudinal study J Fam Psychol 2006 20 195 202 e BRUCHON SCHWEITZER M Psychologie de la sant Paris Dunod 2002 JANSSEN T La maladie a t elle un sens Enqu te au del des croyances Paris Fayard 2008 e COLSON M H Couple conjugalit et dysfonction rectile Gynecol Obstet amp Fertilit 2007 35 129 134 LAZARUS RS FOLKMAN S Stress apraisal and coping New York Springer 1984 e UNTAS A QUINTARD B KOLECK M BORTEYROU X
256. est stimul et la peau change d as pect le visage prend des couleurs les soupirs d aise les cris les gloussements Liao Yi Lin C est un peu comme si la pulsion puis le d sir puis l motion ouvraient le corps vers la bouche et que les l vres se r pondaient dans une ouverture centrale visible dans les yeux Ce sont les signes synth tiques d une alchimie complexe Tout cet ensemble motionnel est palpable et nous ne saurions en faire une analyse s miologique P Guiraud Ce langage qui nous colle tellement la peau prend ses racines avant que nous puis sions nous exprimer avec des mots il vient d un moment de notre vie o l image du corps s est constitu e Comme le dit tr s bien Frangoise Dolto image du corps est la synth se vivante de nos exp riences motionnelles l incarnation symbolique inconsciente du sujet d sirant C est donc par un cycle d interactions successives que dans le couple panoui l harmonie se fait progressivement entre le voir le sentir et les repr sentations entre la distance et la fusion la com munication et la conscience C est dans le contexte o les mots intelligibles n ont plus leur place que la th rapie corporelle en sexologie est indispensable en permettant une exp rience au sens fort du terme puis des appren tissages qui seront apr s librement int gr s dans l intimit du couple W Pasini Quels en sont les outils En couple La pratique du massag
257. et envoy par le g n raliste pour mise en route d un traitement par injec tion intra caverneuse c est alors que le d sir finit le plus souvent par capituler devant la peur de l aiguille Comment g rer cette consultation de toutes les incompr hensions et r unir d sir et injection tel est la mission de l Urologue Andrologue conclue t il L avis du psychiatre pond rera bien des enthousiasmes irr alistes de couples et de th rapeutes Patrick Blach re l exprime ainsi En tant que psychiatre l approche clinique des troubles du d sir doit faire voquer de nombreuses tiologies de la classique d pression des tiologies moins connues mais bien r elles comme les troubles anxieux Sur ce il importe de rappeler que l erreur ne pas commettre est de promettre une gu rison En effet bien souvent m me avec une prise en charge bien men e obligation de moyens il n y aura que peu ou pas de r sultats Le th rapeute devra alors se r soudre amener le couple faire des compromis Faire le deuil de la gu rison ou de la synchronisation parfaite du d sir des 2 partenaires est parfois un moyen de d couvrir que l on peut vivre en couple en tant diff rent Une th rapie a pour finalit le soulagement l apaisement de la souffrance et non la recherche tout prix de la solution miracle Parfois elle peut sauver le cou ple sans gu rir le trouble du d sir Propos m diter m me si le d fi sera de prendre e
258. et jeunes L importance de la diminution du d sir sexuel et de la qualit des rections est extr mement variable d un patient ou d un couple l autre M me si seulement 10 20 des patients restent sexuellement actifs sous trai tement certains gardent une libido et des rections de bonne qualit qui attestent sans doute d une adaptation psychologique par laboration d un d sir moins spontan peut tre soutenu par une varia tion fonctionnelle de la sensibilit de leur r cepteur des androg nes La prise en charge globale des patients sous hormonoth rapie est aujourd hui tr s limit e et doit vo luer La prise en compte de l tat ant rieur sant globale et sexuelle et l information compl te sur les effets secondaires doivent permettre de d terminer les conditions de la prise en charge ult rieure Les moyens de pr vention alimentation exercice physique doivent tre mis en place tr s t t Une prise en charge sexologique semble pour les couples qui souhaitent garder une activit sexuelle un l ment indispensable en association avec les pharmacoth rapies Les modalit s de cette prise en charge restent d finir R F RENCES DIBLASIO C et al Patterns of sexual and erectile dysfunction and response to treatment in patients receiving androgen deprivation therapy for prostate cancer BJU Int 2008 102 39 43 BOCCON GIBOD et al The role of intermittent androgen deprivation in prostate cancer BJU
259. et le soutien du m decin se doivent d tre aussi d taill s que son ordonnance Aider r duire la sensibilit douloureuse Ce qui est classiquement fait c est d associer des moyens locaux hormonaux ou non hormonaux cr mes apaisantes pommades bains de si ge lubrifiants hydratants des produits comme le mona sens geliofil pr vegyne trophigil vea olio Sur le plan m dicamenteux quand il y a une carence strog nique le traitement estrog nique local ou g n ral est une bonne aide s il n y a pas de contre indication Quand il y a une carence androg nique ou m me quand la situation est bloqu e et que l on veut tenter un traitement d preuve on pourrait prescrire des androg nes et voir si cela peut agir comme un levier pour d bloquer la situation L essai devra tre fait au moins pendant deux ou trois mois Le seul traitement androg nique qui ait une AMM Autorisation de Mise sur le March est Intrinsa avec pour seule indication que dans la m nopause chirurgicale ablation des ovaires pour le moment mais les r sultats des tudes sur les femmes qui ont une m nopause naturelle sont aussi positifs que dans la m nopause chirurgicale On peut donc esp rer une extension d AMM dans peu de temps Notons que Barbara Sherwin 9 avait d j propos les androg nes pour majorer le d sir et ce qui en d coulait l absence d inconfort sexuel donc la douleur d s les ann es 1980 La prescription de certaines
260. et on aidera le cas ch ant le patient red finir un nouvel objectif mieux adapt ces nouvelles contraintes L apport du counceling doit permettre une restauration de la fonction rotique travers une meilleure estime de soi un sentiment d efficacit personnelle une assurance sur sa motivation et l acquisition progressives de comp tences compl mentaires BIBLIOGRAPHIE e ARNAUD BEAUCHAMPS N les sexoth rapies pp 348 353 in P Lopes F X Poudat eds Manuel de sexologie Paris Masson 2007 BECK A T FREEMAN A DAVIS D D cognitive th rapy of personality disorders eds Guilford 2007 e CUDICIO P L jaculation pr matur e pp 157 162 in P Lopes F X Poudat eds Manuel de sexologie Paris Masson 2007 e DINTRANS J R Psychologie de la sexualit masculine pp 128 132 in P Lopes F X Poudat eds Manuel de sexologie Paris Masson 2007 e LABAT J J Physiologie de la r action masculine pp 116 127 in P Lopes F X Poudat eds Manuel de sexologie Paris Masson 2007 e POUDAT FX Les th rapies cognitivo comportementales pp 330 345 in P Lopes F X Poudat eds Manuel de sexologie Paris Masson 2007 TOURETTE TURGIS C REBILLON M mettre en place une consultation d observance aux traitements contre le VIH sida eds Paris Comment Dire 2002 TOURETTE TURGIS C e counceling dition PUF coll Que sais je 1996 e WAYNBERG J Jouir c est aimer eds Paris Milan 2004
261. eurs notamment G rard Leleu 5 et Jean Gondonneau 4 L Ecole de Gen ve avec Willy Pasini 9 ne retrouve pas les m mes r sultats que Masters et Johnson sans les contredire pour autant Par contre Pasini insiste sur l importance des r actions psychologiques vis vis de la grossesse class es comme positives ou n gatives selon qu il y ait ou non anxi t refus ou acceptation de la grossesse concentration sur le but de la reproduction et annulation de la sexualit 9 Selon Marc Ganem 3 et 7 m amp me si chaque couple a sa propre sp cificit dans l ensemble 1l existe un fil conducteur en ce qui concerne la sexualit de la grossesse qui passe par quatre phases De la conception deux mois et 1 2 douzi me semaine marqu e par une diminution des rapports due une diminution du d sir De deux mois et 1 2 jusqu au d but du huiti me mois trente deuxi me semaine p riode o les couples vivent et int grent le mieux leur sexualit Le huiti me mois de grossesse tournant dans la vie sexuelle des couples avec souvent une baisse de l activit sexuelle Le neuvi me mois le mois qui pr c de l accouchement avec une quasi absence de relations sexuelles Bonierbale et collaborateurs par ailleurs insistent sur l importance de la personnalit de la femme afin d obtenir une bonne appr ciation de la signification psychodynamique de la sexualit de la grossesse D autres auteurs cit s par Bonierbale
262. exoth rapies Ces m thodes sont parfaitement adapt es aux troubles sexuels cons quences d un manque de connaissance de la physiologie sexuelle d ou le succ s de ces m thodes dans les ann es 60 70 o parler de sexualit n tait pas courant ou une mauvaise communication sexuelle au sein du couple Dans les cas o le sympt me sexuel trouve son origine dans des conflits inconscients la sexoth ra pie ne pourra pas tout r soudre mais elle permettra au couple de mieux se comprendre d adapter sa sexualit ou d envisager une autre d marche de th rapie plus ad quate 2 Les sexoth rapies actuelles ont emprunt es aux TCC des variations plus cognitives qui permet tent de jouer sur des m canismes particuliers associ s aux difficult s sexuelles comme l anxi t la d pression les TOC le manque d affirmation de soi les conduites vitantes Les th rapie d affirmation de soi et le d veloppement des habilet s sociales timidit s duction l Apprentissage social principe d apprentissage par imitation de mod le d velopp par Bandura 1977 ont t repris dans les sexoth rapies devant l importance des phobies sociales qu on rencon tre dans de nombreuses DS EP Vaginisme inhibition anxieuse de l rection etc Bandura a aussi d velopp une th orie g n rale du changement en psychoth rapie en postulant une dimension par ticuli re du fonctionnement mental l efficacit personnelle per ue A
263. expands and contracts family therapy s horizons Journal of Marital and Family Therapy 25 263 267 SHADISH W R RAGSDALE K GLASER R R amp MONTGOMERY L M 1995 The effi cacy and effectiveness of marital and family therapy A perspective from meta analysis Journal of Marital and Family Therapy 21 345 360 SHIELDS G C WYNNE L C MCDANIEL S H amp GAWINSKI B A 1994 The margi nalization of family therapy A historical and continuing problem Journal of Marital and Family Therapy 20 117 138 SMITH M L GLASS G V amp MILLER 11 1980 The benefits of psychotherapy Baltimore MD Johns Hopkins University Press e SNYDER C R MICHAEL S T amp CHEAVENS J S 1999 Hope as a psychotherapeutic foundation of common factors placebos and expectancies In M A Hubble B L Duncan amp S D Miller Eds The heart and soul of change What works in therapy pp 179 200 Washington D C American Psychological Association SPRENKLE D H BLOW A J amp DICKEY M H 1999 Common factors and other nontech nique variables in marriage and family therapy In M A Hubble B L Duncan amp S D Miller Eds The heart and soul of change What works in therapy pp 329 360 Washington D C American Psychological Association 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS e SPRENKLE D H amp MOON S 19
264. exualit Il y a une surench re un surcro t d exigence de passion d investissement affectif qui rend le v cu au quotidien tr s dur Il y a violence dans les provocations vis e orgastique une r elle qu te de jouissance tant dans les activit s masturbatoires que dans les p n trations Mais l oppos on retrouve plus facilement dans le couple lesbien ce que la sociologue am ricaine Pepper Schwartz nomme le Lesbian Bed Death ou d clin sexuel lesbien c est dire une intimit moins sexuelle qu un autre couple En ce qui concerne la prise en charge du couple lesbien il est n cessaire de prendre en compte les diff rentes facettes qui le caract risent qui en font toute son originalit sa richesse sans pour cela n cessairement adopter une strat gie th rapeutique plus sp cifique MOTS CLEFS Homosexualit lesbianisme couple sexualit prise en charge R F RENCES ARC S Id es re ues les lesbiennes Editions Le Cavalier bleu 2006 BONIERBALE M D finir l homosexualit Manuel de Sexologie Editions Elsevier Masson 2007 BONNET M J Les relations amoureuses entre les femmes Editions Odile Jacob collection Opus 1995 CAPRIO F L homosexualit de la femme Editions Payot Paris 1967 CASTANEDA M Comprendre l homosexualit Editions Robert Laffont Pocket Paris 1999 COCHRAN S MAYS V Lifetime prevalence of suicide symptoms and affective disorders
265. exuel alors qu une pilule contenant 15 mcg d EE et du gestodene diminuait le d sir l excitation et le niveau d activit sexuelle Caruso S 2005 2004 Au total si les pilules estro progestatives ont t accus es fr quemment d entra ner une diminution de la libido on value cette diminution de la libido 10 et seules 1 2 des femmes arr te cette m thode contraceptive pour alt ration de la qualit de vie sexuelle avec la pilule OP Cette alt ra tion de la vie sexuelle est pr dictrice de l arr t de cette m thode contraceptive Sanders 2001 Dans l tude de Davison SL en australie les utilisatrices de la pilule OP ont significativement signal es une diminution des pens es sexuelles l int r t pour la sexualit et une diminution du nombre de jours d activit sexuelle par mois p lt 0 05 Les explications peuvent tre hormonales avec non seu lement l inhibition du pic de testost rone pr ovulatoire mais galement la chute des taux de tes tost rone totale et libre induit par les OP lien avec le taux d thinyl estradiol pour Greco Les effets des progestatifs ne sont pas n gliger certains ont un effet androg nique d riv s de la 19 Nor testost rone ils ont un r le central sur les neuro transmetteurs d autres ont un effet anti andro g nes par action bloquante sur le r cepteur androg nique ac tate de cyprot rone Pour Greco le score d int r t sexuel n est pas modif par la prise de la pilule OP ch
266. ez les femmes de 18 30 ans Les effets psychologiques de la pilule OP ne doivent pas tre n glig le d sir inconscient d avoir un enfant peut tre une des premi re r sistance psychologique la contraception et s exprimer par une diminution du d sir et du plaisir L absence de d sir de la femme ne peut plus se cacher der ri re l excuse du danger et de la peur de grossesse pour celle qui veut chapper aux rapports sexuels Cela pourra tre une explication psycho somatique l augmentation des migraines sous pilule estro progestative Martin Loeches M rappelle fort justement que les variations du d sir et du plaisir sexuel sont bien moins marqu par le type de contraception utilis que par la qualit de la relation amoureuse avec le partenaire Le d sir diminue significativement avec une relation moyenne avec le compagnon OR 2 24 95 IC 1 36 3 69 voir plus marqu si cette relation est pauvre OR 4 69 95 IC 1 93 11 4 Chaque m thode contraceptive doit donc faire l objet d une balance b n fices risques en int grant non seulement les donn es m dicales mais aussi psycho sexuelles La meilleure m thode contracep tive sera celle qui choisit par le couple int gre au mieux toutes ces donn es 3 La st rilisation humaine est autoris e par la loi du 4 juillet 2001 Il s agit essentiellement de l in terruption m canique de la lumi re des d f rents ou des trompes Ces m thodes n entrainent aucune interf rence sur la f
267. ff rentes aspects dimensions de la relation d un couple sans partir de pr suppos s tiopathog niques il s agit d une simple analyse des faits observables rechercher seulement dans un 2 temps des explications causales par application de mod les d apprentissage explicit s aux patients travail d laboration d hypoth ses causales 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Se d gage ainsi l algorithme suivant dans la prise en charge d un couple venant consulter un sexo logue pour conflits r currents Temps diagnostique temps investigation et diagnostic sexologiques 2 temps investigation du type de communication du couple 3 temps investigation des autres champs dimensionnels ex thymie estime de soi capacit affective en termes d autonomie d pendance etc Temps th rapeutique temps prise en charge sexologique individuelle dans la mesure o la relation de cou ple le permet 2 temps prise en charge du couple dans une des dimensions symptomatiques concer n es par exemple retentissement de l change de couple sur l estime de soi de l un des deux 3 temps prise en charge sp cifique de la dynamique d change existant au sein du cou ple par le m me praticien ou apr s adresse un praticien sp cialis L se trouve sp ci fiquement op rant le concept de contrats de couple La mise
268. g ne de Schultz et la m thode d Ajuriaguerra Sapir Ici aussi le but recherch passe par la d tente agissant sur l angoisse sur le sch ma corporel le ren forcement du narcissisme du sujet une meilleure conscience de soi 4 Les autres points comme es interactions communication et harmonie du couple sont abord s par les diff rentes techniques de prise en charge du couple mais il faut tre conscient que les patients difficult s sexuelles ne viennent qu exceptionnellement en couple et quand ils se sont inform s sur les sexoth rapies Quand ils viennent a deux en g n ral leur climat relationnel est bon et les techni ques classiques comme celle des I messages appliqu e au sensate focus suffit a permettre de recentrer les diff rences de fonctionnement et faires lucider les diff rences d attentes Par contre le plus souvent le porteur de sympt me vient seul et pour d crypter le m canisme du couple et sa place comme d clenchement ou maintien du sympt me cela n cessite pour tre clair de deman der le rencontrer La surgissent plusieurs obstacles Il faut avoir le savoir faire pour faire passer un message que le partenaire ventuellement dysfonctionnel n lude pas par un ce n est pas moi qui suis malade je fonctionne parfai tement bien Lorsque le partenaire vient il faut tre suffisamment form aux techniques syst miques ou Rogeriennes reformulation positive pour pouvoir obten
269. gal Le lien c est ce qui permet de relier et de faire tenir ensemble Tenter de changer la musique sans respecter la fonction qu elle occupe dans le maintient d un qui libre induit les r sistances au changement En quoi sommes nous interpell s comme th rapeutes Pour reconnaitre et soutenir des alternatives de sc nario inter psychiques moins source de souf france C est donc permettre une plus grande souplesse dans la disponibilit d utiliser le clavier des m canismes de d fense L coute du couple est une coute groupale Il ne s agit donc pas de jouer de la musique la place des membres du couple mais de rendre possible la cr ativit des transfor mations Dans notre pratique de th rapie de couple mais aussi dans une coute de couple en consul tation individuelle une part importante est faite l accueil de la demande partir d un souffrance exprim e au sein du couple par un des membres porte sympt me L accueil du sympt me est l en jeu de la n gociation m decin malade dans la r f rence psychosomatique de type M Balint Elle engage la subjectivit du th rapeute La reformulation de cette demande soutient la construction du lien d alliance th rapeutique La m diation d un g nogramme imaginaire de couple nous aide penser groupe et g n alogie L utilisation de m taphores facilite une figuration groupale des enjeux psychiques des sympt mes La pratique d un spaciogramme de couple permettra de figurer l esp
270. ge clinique non tant les facteurs hormonaux et g n tiques que les facteurs psycho sociaux Ant c dents psychiatriques personnels Trouble thymique trouble de la personnalit Ant c dents de d pression gravidique DPP Faible support affectif isolement affectif Age de la m re 18 ans Situation socio conomique pr caire Faible niveau scolaire Grossesse monoparentale absence de conjoint Carence communicationnelle avec le conjoint Grossesse non planifi e Difficult s psychologiques actuelles assumer la grossesse celles de la femme au premier chef bien s r mais aussi ventuellement celles de son compagnon On analysera le retentissement sur le couple L encore d pistage et prise en charge pr coces n cessite de r fl chir au r seau de soin en sexologie Pathologie prostatique et sexualit Vincidence sexuelle de l hypertrophie b nigne de la prostate HBP a longtemps t n glig e ce n est que ces derni res ann es o on a pu montrer l incidence de l HBP sur les troubles de l rec tion que l on a pris conscience gr ce de vastes tudes du retentissement sur la sexualit de l homme L tude MSAM 7 portant sur plus de 10 000 hommes a montr que pour les patients se plaignant d une g ne sexuelle 78 d entre eux taient affect s par une rection moindre voir 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS absente
271. gie Polyclinique Route de Neuvireuil 62320 BOIS BERNARD FRANCE T l 33 0 3 21 79 26 56 61 Fax 33 0 3 21 79 03 23 E mail hugofaucon hotmail com FAVREAU LAZARUS Marie Madeleine 4 rue d Alsace 67110 GUNDERSHOFFEN FRANCE T l 33 0 3 88 72 84 83 FAYE Pascale Centre Consultations d Orgemont 142 square de Lattre de Tassigny B timent 5 49000 ANGERS FRANCE T l 33 0 2 41 22 98 26 Fax 33 0 2 41 44 79 90 E mail robertfaye club intemet fr FEBVRE Michel 2 rue Maryse Hilsz 92300 LEVALLOIS PERRET FRANCE T l 33 0 1 47 37 25 28 Fax 33 0 1 47 37 42 55 E mail michel febvre wanadoo fr 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS FEBVRE ROSSO Claude 2 rue Maryse Hilsz 92300 LEVALLOIS PERRET FRANCE T l 33 0 1 42 70 44 90 Fax 33 0 1 47 37 42 55 E mail claude febvre wanadoo fr FELICELLI Guy Paul 250 chemin de la Madrague Ville 13015 MARSEILLE FRANCE T l 33 0 4 91 63 64 00 Fax 33 0 4 91 63 64 00 E mail guypf free fr FERRANT OTORMIN Nathalie Service maternit H pital de Dreux 4 avenue Jean Fran ois Kennedy 28100 DREUX FRANCE T l 33 0 1 80 59 62 71 E mail nathalie otormin wanadoo fr FERROUL Yves Maison m dicale du Sart 339 rue de la Fr te 59830 LOUVIL FRANCE T l 33 0 3 20 79 51 10 Fax 33 0 3 20 84 53 88 E mail yves fe
272. gie et de th rapie de couples a Bruxelles depuis 1989 Michel AMAND d veloppe seul ou en coth rapie une approche dyadique de la sexoth rapie Quand l volution des partenaires gagne se produire en pr sence l un de l autre les outils syst miques de la th rapie conjugale orient e vers les solutions les conversations transformatives ou les sculptures vivantes permettent de d bloquer des impasses th rapeutiques et d obtenir des changements rapides et durables Comment transformer concr tement le discours de la plainte conjugale en un r cit des moyens mettre en uvre pour que chacun atteigne ses propres objectifs Comment d construire les v cus de souffrance et en faire merger des raisons de motivations nouvelles changer la dynamique du couple Que faire lorsque le dialogue n op re plus ou lorsque la parole devient redondante ou encore lorsque la violence s invite dans le couple en consultation Mettre en sc ne le corps et son langage non verbal le sculpter l image de nos repr sentations puis l utiliser comme r cepteur des motions et vecteur d un nouveau r cit de couple co construire L atelier se propose d exp rimenter ces outils travers des histoires de manque de d sir de dysfonc tionnement rectile ou de d s quilibre entre les demandes masculines et f minines de sexualit REP RES BIBLIOGRAPHIQUES e CAILL P Un et un font trois le couple r v l lui m me ESF 1
273. git un autre motif d effroi pour le chercheur le statut conomique des partenaires aux divers pisodes de leur exis tence S1 l argent n a pas d id e selon Jean Paul Sartre ni d odeur comme l empereur Vespasien le rappelle il d partage les corporations calibre les hi rarchies sociales et punit les m salliances A ce stade le couple est bel et bien l otage de pr jug s normatifs D s lors quoi bon ouvrir un front de dispute intellectuelle au motif de savoir ce qui pr domine dans l instauration la durabilit et le deuil de son histoire Eh bien si La seule pr caution consiste rappeler que la vie priv e n a de priv que son titre et que ses fondations sont com pos es d une trilogie indissociable l Ame la Chair et l Etat C est en reconnaissant la force de cette tripartition qu il devient possible d voquer en clinique le r le de l amour et de la jouissance dans 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 131 une vie deux sachant d sormais que l exub rance de termes tels que passion romantique ou d un slogan qui prescrit d interdire l interdit n ont de fonction que litt raire En pratique par contre confront s aux maux du couple psychanalystes et sexologues n ont d autre planche de salut que le pragmatisme emprunt d une philosophie r aliste capable de relativiser aussi bien les souffrances que les illusions Selon le
274. gues et psychologies 2008 203 39 41 BONDIL P Qualit de vie mieux tre devoir d information et m decine humaniste In P Bondil La dysfonction rectile Ed John Libbey Eurotext Paris 2003 pp 63 83 BONDIL P Les uro andrologues In C Coulange et JL Davin Urologie et cancer Ed John Libbey Eurotext Paris 2004 pp 211 17 BONDIL P HABOLD D Cancer and sexual problems awareness and skills among heath professio nals of general hospital preliminary results J Sex med 2008 5 suppl 2 PP 10 282 p 135 BONDIL P HABOLD D DAMIANO T Cancer and requests for specific sexual health care two prospective investigations in a standard urology consultation Poster au congr s ISSM ESSM Bruxelles d cembre 2008 CASES C IRDES Donn es DREES Enqu te Deux ans apr s le diagnostic de mars 2008 les cons quences du cancer sur la vie priv e id es des proches vie de couple sexualit projets paren taux www e cancer fr CHIAPPA P KELLER P GENDRE I et al Y a t il des sp cificit s psychologiques dans le v cu et la prise en charge des patients atteints de cancer colorectal Une exp rience alsacienne Psycho oncologie 2008 2 158 163 COLOMBAT P ANTOUN S AUBRY R et al A propos de la mise en place des soins de support en canc rologie pistes de r flexion et propositions M decine Palliative 2008 7 315 23 DAVIES NJ KINMAN G THOMAS RJ BAILEY T Information satisfaction in breast
275. h montre l impact de la psychoth rapie familiale et de la sexoth rapie sur leur d veloppement identitaire Le travail sexologique suit son cours au niveau des difficult s sexuelles MOTS CL S Pseudohermaphrodisme identit sexu e choix sexuel difficult sexuelle R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 ACIMI S 2004 Ambiguit sexuelle OPU Alger 2 BOUDILMI S 2005 Le paradoxe de l identit sexu e gardien de l hom ostasie familiale m moire de DU sous la direction de Madame F Moussa 3 BOUDILMI S 2006 Evaluation d une psychoth rapie familiale de deux cas atteints d her maphrodisme test et retest du Rorschach m moire de DU sous la direction de Madame F Moussa 4 GILLES T 2003 Les dysfonctions sexuelles Qu bec P U Q 2 me dition 5 LOPES P et POUDAT EX 2007 Manuel de sexologie Paris Elsevier 6 STOLLER R 1985 Masculin ou f minin Paris PUF 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 177 POSTER N 2 LE D SIR D ENFANT N EST PAS UN STIMULANT SEXUEL C TOMASZEWSKI S VIENNET C BUSSELOT S ROTHENBURGER F GUILLET MAY 1 Service d Aide M dicale la Procr ation CHU de Nancy f guillet may maternite chu nancy fr 2 2 secteur de Psychiatrie Infanto Juv nile Centre Psychoth rapique de Nancy sophie rothenburger cpn laxou com Objectif Importance de prendre en compte la probl ma
276. hements affectifs Si une D E cran a fini par s installer apr s une longue p riode d EP il s agit d un cache mis re qui se r soudra par le traitement de l EP Concernant la partenaire de IER Une th rapie de mise plat des probl mes centr e sur la compr hension et l information permettra de prendre en charge sa culpabilit sa frustration d expliciter et r soudre les conflits conjugaux fr quents jalousie rancune probl matiques familiales avant de pouvoir att nuer son ventuelle agressivit Une sexotherapie permettra de prendre en charge une possible dysfonction sexuelle f mi nine compromettant l harmonie n cessaire ou tant la base ou entretenant l EP vaginisme trou ble de l excitation Par petites touches on am liorera chaque fois un point n cessaire au progr s de l autre et r cipro quement en ayant tabli pr alablement une hi rarchie et en s attaquant d abord l obstacle emp chant d atteindre les autres 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 80 Une sexotherapie plus sp cifique comme la squeeze technique ne sera appliqu e que lors que la prise en charge des facteurs inh rents la partenaire aura pu cr er ou recr er les conditions favorables pour une reprise s curis e de l activit sexuelle Cette mesure sp cifique pourra tre pr c d e d une p riode de pharmaco th rapie I
277. i e es sciences m decin andrologue m decin sexologue clinicienne formatrice et responsable de formation l approche sexocorporelle charg e de cours l universit Paul Sabathier DIU sexologie Toulouse membre de l Aihus de la Salt de l Isi vice pr sidente de Cifres Polyclinique de Navarre 8 Bd Hauterive 64000 PAU T l 05 59 27 35 52 Fax 05 59 27 87 67 claude roux deslandes wanadoo fr RESUME D s que nous agissons au niveau du corps nous modifions le REGISTRE SENSORIEL ceci grace a un travail sur les habilet s corporelles Ces modifications induisent des changements au niveau des perceptions de la conscience Nous avons donc une action sur les motions et la sexodynamique c est dire la confiance en soi le sentiment d appartenance le d sir sexuel Inversement tous les registres motionnels perceptuels et cognitifs ont leur miroir corporel En apprenant prendre conscience de cette interaction nous pouvons g rer nos motions par certaines habilet s corporelles pour renforcer nos perceptions Le r le du corps est aussi primordial dans la dyade couple corps lieu de la communication de l expression de notre masculinit de notre f minit corps lieu de notre plaisir sexuel corps courroie de transition de notre rotisation D s que je modifie le rapport mon corps les interactions dans le syst me couple se modifient Apr s un bref rappel th oriq
278. i ont toujours du d sir oscillent entre deux p les extr mes de la r p ti tion et de la transgression La r p tition des m mes caresses ou des m mes horaires a deux fonc tions elle rassure et le d sir qui devient pr visible peut tre anticip et donc pour certaines person nes il est excitant Il assure un lien rotique continu dans le couple en vitant toute rupture du rythme sexuel En revanche le d sir transgressif donne au transgresseur une perp tuelle qu te de nouveau t s et pour eux la sexualit et pas l Autre devient un continent explorer sans fin et sans limite Sur sc ne et en direct des sexoth rapeutes d horizons divers fixeront les objectifs et proposeront des moyens th rapeutiques hi rarchis s individuels et pour le couple Une d marche plurielle m dicale psychologique mais surtout sexologique et conjugale Patrick BLACH RE M decin psychiatre sexoth rapeute 3 place du Revard 73100Aix les Bains Tel 04 79 88 32 93 blacheraix wanadoo fr Antoine FAIX M decin urologue andrologue CESAME Maison M dicale EUROMEDECINE rue du Caduc e Montpellier France T 06 09 76 70 59 04 67 02 92 22 a faix languedoc mutualite fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS a Patrick LEUILLET Gyn cologue sexologue sexoth rapeute Patricien hospitalier Centre de Gyn cologie Obst trique du CHU d Amiens Dire
279. ien tre corporel et mental peuvent r sulter soit d un besoin de proxi mit motionnelle soit d un besoin de distance chez la patiente Les couples qui ne peuvent pas r guler et modifier leur proximit ou leur distance et qui sont soit tr s proches ou tr s distanci s cou rent le risque d exag rer leur comportement habituel On peut alors trouver un tat de fusion ou bien d ali nation 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 125 Les r actions du partenaire vis vis du cancer du sein de la femme Empiriquement on peut constater des r actions diff rentes chez le partenaire de la patiente A Le rejet Les sein op r ou bien l ablation du sein a chang profond ment mon exp rience du corps de ma femme je ne me sens plus attir je me sens repouss le corps de ma femme ne correspond plus mon esth tisme et mon image du corps f minin j ai des fantaisies d autres corps et je r ve d autres corps sains B Acceptation de la perte et adaptation de l exp rience du corps de la femme le sein op r ou bien l ablation du sein a tr s peu chang mon exp rience de ton corps je me sens toujours attir de ton corps entier je retrouve toujours des l ments nouveaux l expression de ton corps me plait mon exp rience est variable ce n est pas toujours le m me C L importance de la perte di
280. ieraient alors les explorations la recherche de ce sympt me Cette tude a montr que 52 des hommes g s de 40 70 ans pr sentent un degr variable de DE La pr valence de la dysfonction rectile et de la d fi cience en testost rone symptomatique hypogonadisme augmentent toutes deux avec l ge Toutes deux sont galement souvent accompagn es de pathologies cardiovasculaires et m taboliques sous jacentes Dans la cohorte de Kuopio 6 portant sur un suivi de 11 6 ans le syndrome m tabolique est associ un risque de mortalit cardiovasculaire x 3 5 Selon Ricker et al 7 plus le nombre d anomalies du SM augmente plus le risque cardiovasculaire augmente Que faire devant une perte de la libido et une suspicion de SM Le SM est il le t moin ou la cons quence de la perte de libido le probl me n est actuellement pas r solu La communaut scientifi que n a pas compl tement approuv le SM en tant que pathologie L utilit m me du concept de syn drome m tabolique vient d tre remise en question par les associations europ ennes EASD et am ricaines ADA de diab tologie 8 car les crit res de d finition ont souvent t ambigus ou incom plets la physiopathologie est encore incertaine l valuation du risque cardio vasculaire est en cours et pour l instant le traitement ne diff re pas du traitement de chacun des l ments constitutifs Pourtant le syndrome m tabolique est un concept utile en prati
281. ies avec des plaintes sexuelles h t rog nes 65 de ces couples ont des r sultats avec des th rapies comportementales TC Le nombre de s an ces de Sensate Focus et l importance accord e ces moments sont l l ment le plus fortement pr dictif d un r sultat positif de la th rapie Cependant il n y a pas de pr cision sur le type de plaintes sexuelles b n ficiaire de ces TC et les r sultats sont un simple jugement du clinicien sur la plainte sexuelle de d part Que restent ils de ces th rapies S il est vident que les th rapies type de Masters et Johnson ne sont plus sauf exception utilis es la plupart des sexoth rapies actuelles comprennent des l ments de celles ci comme des interventions cognitivo comportementales centr es sur la cor rection de cognitions inadapt es des exercices de d sensibilisation et d affirmation de soi ajoutant des explorations des familles d origine et de l enfance pour les exp riences ant rieures sur le com portement actuel ainsi que des l ments syst miques 5 Les explorations plus profondes de type psychanalytique ont t bien d crites par Helen Singer Kaplan et compl tent les th rapies master siennes ou th rapies comportementales dans son mod le Quel est l impact des th rapies de couple sur les dysfonctions sexuelles Dans la revue de litt ra 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 25 ture d
282. imites et urgent une ducation sans tabou sur la sexualit r f 4 Les questions sexuelles sont omnipr sentes dans la pratique m dicale Toute intervention m dicale ou chirurgicale auront comme cons quences des alt rations majeures dans la vie sexuelle du de la patient patiente Les m decins et le personnel m dical sont concern s par des questions d ordre sexuel et ou leurs manifestations Ce qui est frappant dans la m decine en Iran est la confusion sur les limites entre la criminalit et la m decine Par exemple les relations extraconjugales sont passibles de mort par lapidation dans la l gislation iranienne Or ces m mes relations sont le sujet des th ra pies du couple et alors dans le domaine m dical Le l gislateur en Iran ne voit que l aspect criminel de l adult re et les raisons psychosexuelles qui ram nent la personne l adult re l loignement des couples et l appauvrissement des relations conjugales et l absence de communications dans le cou ple l chappent Par contre la d finition m me du viol en mariage est trang re la l gislation ira nienne La femme est oblig e de satisfaire les besoins sexuels de son mari et pour le l gislateur ira nien a explique pleinement la raison du mariage pour un homme Alors une fille peut tre viol e toute fait l galement depuis la nuit des noces et d s qu elle r sisterait aux avances de son mari il 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE
283. incidence de la d pression est plus lev e chez les femmes infertiles que dans la population g n rale 11 12 mais cette notion a r cemment t remise en question 13 Dans une tude am ricaine 14 15 partir de questionnaires remplis par des couples infertiles mais sans groupe t moin un peu plus de 2096 des hommes et 3096 des femmes concern s 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS IER pr sentent un tat d pressif 22 des hommes pr sentent une dysfonction rectile et 26 des fem mes ont de tr s mauvais scores au FSFI dans les domaines du d sir de l excitation de l orgasme et de la satisfaction La qualit de la fonction sexuelle de l un est toujours le principal facteur d termi nant de la fonction sexuelle de l autre Les couples voquent volontiers que les rapports oblig s une p riode donn e ont un r le n faste plus important que le m decin ne le pense g n ralement Pour la femme ils se d roulent sans autre d sir que celui d tre enceinte et pour l homme la perception de cette absence de v ritable d sir f minin est rapidement inhibante Les r actions de l un ou de l autre pour effacer nier ce qui est trop difficile s avouer par un syndrome d pressif ou une hyperactivit professionnelle sportive associative etc accentuent souvent la baisse de d sir Il en va de m me de l attitude du fertile
284. ine dans un processus d identi fication sexuelle pr coce et de processus inconscients r v l s par les choix de vies les r p tions les conduites d chec et autres sympt mes Dans ce type d approche le sexuel est signifiant indica teur et t moin de l histoire personnelle de chacun Henry Havelock Ellis 1859 1939 introduit le relativisme et l re du Victorianisme travaille sur la pudeur et le principe de diff rence entre les individus ce qui est bon pour soi n est pas absolu ment bon pour l autre Ce principe va intervenir dans le d codage des m canismes de projection de la sexualit du couple sensate focus Theodoor Hendrik Van de Velde 1873 1937 dans la m me lign e travaille sur les syst mes de valeur le jugement moral et leur impact sur la sexualit Dans son guide pour les couples l gitimes il souligne que les sens ne suivent pas toujours le c ur dissociation affectivit sexualit et il s y 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 39 fait l avocat d une bonne connaissance de la sensualit dans la vie rotique Le Mariage parfait 1926 Apr s que Alfred Charles KINSEY 1894 1956 ait inaugur une re plus scientifique avec l appa rition des statistiques portant sur les comportements sexuels Le comportement sexuel de l homme 1948 de la femme 1953 William MASTERS et Virginia E JOHNSON inaugurent de leur cot
285. infirmi res et psycho oncologues habituellement plus attentifs aux plaintes et aux demandes des patients 3 un besoin ind niable d une meilleure information pour tous et de formation pour certains groupes de professionnels r guli rement en contact avec les patients atteints de cancer Depuis plusieurs ann es certains m decins sp cialistes notamment urologues et gyn cologues r guli rement confront s aux cancers g nitaux de l homme et de la femme se pr occu pent de pr server la sant sexuelle ou de minimiser les s quelles sexuelles de leurs patients Ainsi dans le cancer de prostate les urologues ont d velopp des nouvelles techniques de pr servation perop ra toire et de r cup ration post op ratoire de la capacit rectile dans le cancer du sein les gyn cologues ont favoris le d veloppement de l oncoplastie Parall lement l analyse de la qualit de vie et notam ment de l impact sur la vie sexuelle est de plus en plus int gr e aux essais cliniques en oncologie qu il s agisse de cancers g nitaux mais aussi non g nitaux Pour pallier ces difficult s de connaissance et ou de communication oncosexologique de nombreux articles brochures et sites Internet de qualit destin s au grand public et aux patients associations de patients Ligue contre le cancer sont actuellement disponibles Parall lement l information du grand public il est essentiel d duquer les professionnels les patient
286. ins bonne satisfaction vis vis de la relation conjugale Pour les hommes c est l importance de la dur e de l infertilit et la multiparit qui sont d l t res En cas d chec de l AMP la litt rature est pauvre Une quipe su doise 24 sur une petite s rie de 14 femmes interrog es 20 ans apr s une chirurgie tubaire a simplement confirm une notion classique l absence d enfant a eu un impact tr s fort sur la vie de la totalit de ces femmes La moiti d entre elles taient s par es et presque toutes jugeaient que leur vie sexuelle avait t n gativement affect e Au bout du parcours qu est la prise en charge de l infertilit sans doute serait il donc int ressant aussi que l accompagnement m dical en cas d chec serve accompagner le deuil de la fertilit La prise en charge de l inf condit n est cependant pas forc ment l ennemi du couple et s il est assez structur ou faut il dire uni si sa communication est suffisamment intense le couple perdurera voire se consolidera Les sexologues ne peuvent qu tre interpell s Les gigantesques progr s r alis s dans la connaissance de la biologie de la reproduction depuis une trentaine d ann es ont permis de vaincre des infertilit s autrefois insurmontables mais ont accentu les cons quences du clivage sexualit fertilit d j initi par la vulgarisation de la contraception et qui pourrait devenir une s paration pu
287. ins compr hensive On ne peut exclure une possibilit de d pendance l assistante sexuelle Ensuite le co t de ce type de traite ment Entre 100 et 200 euros la rencontre avec l assistante sexuelle les honoraires chez le sexolo gue le r serve une client le plut t ais e Dans certains pays europ ens ces services sont rembour s s par la s curit sociale aux handicap s Toutefois cette m thode permet habituellement des pro gr s rapides 10 20 s ances L inconv nient majeure est que cette technique est con ue essentiel lement pour les c libataires et n est habituellement pas propos e aux personnes vivant en couple En outre m me pour un sexoth rapeute rigoureux il est difficile d exercer un contr le stricte sur ses collaborateurs et collaboratrices surrogates On ne peut pas non plus exclure le risque de transmis sion de maladies Enfin ce type de traitement soul ve des questions d ordre thique quel r le joue l argent dans ce type de transaction Quels crit res de qualification et de s lection des assistant e s sexuel le s doit on mettre en place Jusqu o peut aller la relation entre le patient et l assistant sexuel 2 2 Les aides directes au fonctionnement sexuel D finition Il s agit d actes o il existe un contact physique direct entre le th rapeute et les organes g nitaux du patient avec pour unique objectif d apporter une aide sexoth rapeutique la personne Offre de service Dans t
288. insi le sentiment d impuissance appris face des v nements aversifs jouerait un r le central dans la psychopathologie L impuissance apprise et la perte de l efficacit personnelle per ue peuvent rendre compte des r ponses de stress d anxi t et de d pression et donc de DS Le changement psychoth rapique a lieu dans la mesure o un sujet se consid re nouveau comme capable de pr senter un comportement et qu il pense que ce comportement aboutira un r sultat Modifier les attentes de r sultats et d efficacit est un principe g n ral de changement utilisable en 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS psychoth rapie Il s agit donc d une interpr tation cognitive des th ories de l apprentissage 3 Les th rapies centr es sur le corps vont apporter d autres points d impact en agissant sur les ten sions corporelles le manque de concentration et d coute du soi sensuel et les inhibitions On y trouve Les techniques de JY Desjardins qui empruntent des approches d riv es de la bio nergie Des massages de r appropriation et resensorialisation et travail sur la cuirasse musculaire dont les massages californiens ont t un des premiers exemples spectaculaires en sexologie l poque Hippie Les relaxations ont trouv en sexologie un terrain de choix 7 m thodes de relaxation dont les plus connues sont le training auto
289. ion E COUR Quand c est ELLE qui consulte avec le soutien des laboratoires PROCTER amp GAMBLE Mod rateurs N ARNAUD BEAUCHAMPS S MIMOUN Je n ai pas d orgasme M H COLSON J ai mal pendant les rapports S MIMOUN On ne peut pas me p n trer N GRAFEILLE e Synth se Le traitement du sympt me est il toujours suffisant N ARNAUD BEAUCHAMPS 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES LILLY QUAND C EST LUI QUI CONSULTE L jaculation pr coce est au premier plan Robert PORTO Psychiatre sexologue R dacteur en Chef de la revue Sexologies 48 boulevard du Dr Rodocanachi 13008 Marseille robert porto worldonline fr D tail minime dans la vie d un homme quelques secondes et quelques millilitres quelques fois par semaine l jaculation est pourtant d une importance majeure pour la survie de l esp ce et son d lai de survenue conditionne l harmonie de bon nombre de couples En effet l approche de l E P impli que obligatoirement le couple car dans l option auto rotique cette D S n existe plus L int r t de la question repose sur e La fr quence de l E P 26 Gebhart amp Johnson 1979 sur 5637 sujets 36 38 Spector amp Carey 1990 sur 23 tudes 6 5 E P souvent 33 1 E P parfois enqu te CSF sur 1264 personnes des 2 sexes Levinson
290. ions apport es ce sch ma sont nombreuses selon la formation et la comp tence du th rapeute dans un champ particulier L apport le plus novateur fut d associer des interventions psycho dynamiques et syst miques sur cette prescription d exercices sexuels avec Helen S Kaplan qui vient l en pr curseur du mouvement int gratif qui s installe par la suite dans les sexoth rapies Pour HS Kaplan les objectifs secondaires sont toujours ceux de Masters et Johnson mais pour les th rapeutes form s la lecture psychodynamique elle met l accent sur l utilisation de l mergence en situation de la confrontation l ex cution des consignes th rapeutiques un conflit pr c dem ment ignor Ainsi pour elle le temps de l lucidation par la confrontation aux r sistances et r surgences a lecture des r actions positives et n gatives pendant le temps de concentration sensorielle du sensate focus 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 40 et l observation du type d interactions du couple dans les changes sensuels comment on donne et on re oit on accepte et on refuse les caresses de l autre quelles attitudes d coute ou d opposition quelle position dans le couple ma tre l ve enfant parent sou mission domination etc sont les outils essentiels de la sexoth rapie Un des objectifs de la sexoth rapie la HS Kaplan est
291. ir l accompagnement utile la prise en charge du sympt me Voir le partenaire c est savoir s en faire un alli th rapeutique neutre mais pas un contr leur de l volution du traitement comme beaucoup de protocoles d tudes cliniques de prescription de produits sexo actifs le font ce n est pas le m me cadre Si on d tecte un probl me de communication majeur il faut savoir poser avant de d mar rer la prise en charge de la dysfonction sexuelle et faire une th rapie de la communication 5 Recherches sur les effets th rapeutiques de la psychanalyse sur la sexualit Knight 1941 a propos la synth se des cinq grandes tudes portant sur l valuation syst matique des effets th rapeutiques de la psychanalyse ann es 1920 1940 Les 952 cas appartenaient 6 types de diagnostics n vroses psychoses troubles du caract re trou bles psychosomatiques troubles sexuels et alcoolisme valuation port e sur les 600 cas ayant t en traitement au moins 6 mois 30 7 d abandon avant Les crit res retenus pour valuer les r sul tats ne sont pas d crits de mani re d taill e Il s agit selon Knight d un jugement global port sur chaque cas en tenant compte des 5 composantes suivantes Am lioration au plan symptomatique Am lioration de l activit professionnelle et mise au service du travail de l nergie autrement li e l agressivit Am lioration du fonctionnement sexuel et de la vie amoureuse e
292. irables et quelles sont les solutions proposer Nous analyserons les variations de la sexualit au cours du cycle menstruel non frein par la contra ception hormonale pour ensuite analyser les donn es de la litt rature concernant l effet des contra ceptions hormonales sur la libido et la sexualit du couple avant d envisager les cons quences de la st rilisation humaine sur la sexualit partir d une tude faite au CHU de Nantes 1 Le d sir sexuel peut tre variable en fonction du cycle menstruel Les tudes de Wilcox ont montr une plus grande fr quence des rapports sexuels avant l ovulation cette augmentation est elle li e l l vation de la testost rone avant le pic de LH aux modifications des taux d ocytocine salonia A ou d autres neuro transmetteurs Cette interpr tation est pour l esp ce humaine tr s discutable au regard des facteurs psycho sociaux Si l analyse de la fr quence des rapports sexuels est faite en fonction de la semaine cette fr quence est plus lev les samedi dimanche jours o les couples sont le plus disponibles De plus il est fort probable que les clefs de la compr hension du d sir et du plaisir se trouvent dans le syst me nerveux central ce cerveau o les r gulations sont d une complexit qui va au del de la r gulation hormonale 2 Les m thodes de contraception interf rent avec la sexualit tant sur le d sir que sur l accomplis sement de l acte sexuel Les m
293. is Colson et Grafeille insistent sur le r le et la personnalit du partenaire D apr s Friedman le profil psychologique des femmes vaginiques est le suivant 1 La reine des abeilles pour la sexualit se r sume la maternit 2 La belle au bois dormant qui est polyphobique 3 Brunehilde pour qui la sexualit est un combat C est l valuation de d part qui conditionne la prise en charge th rapeutique Comprendre le niveau d angoisse du couple valuer les attentes de chacun tenir compte des difficult s du partenaire situer les facteurs de vuln rabilit ainsi que ceux qui entretiennent la probl matique sont d taill s ci dessous 1 Facteurs de vuln rabilit ant c dents familiaux ducation anxi t n vrose phobique Il s agit 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 91 souvent de femmes tr s craintives victimes de croyances irraisonn es et de d nis qui sont attir es par des partenaires peu rassurants peu actifs inexp riment s quand ils ne sont pas falots 2 Facteurs pr cipitants d sir d enfant ge s paration probl mes similaires dans la fratrie diffi cult s sexuelles chez le partenaire 3 Facteurs perp tuants la difficult de d part comme si d autres facteurs se cr ent et augmentent la crainte Diff rentes th rapies peuvent tre propos es sexoth rapie type Masters et Johnson th rapie cogni
294. is rue du Havre 75006 PARIS FRANCE T l 33 0 1 46 22 47 90 Fax 33 0 1 44 70 06 01 E mail francinejochimek hotmail fr JOUET Christine 38 boulevard Gustave Richard 49300 CHOLET FRANCE Fax 33 0 2 41 58 20 30 E mail ch jouet wanadoo fr JOURDHEUIL Patricia Conseil G n ral de la C te d Or 53 bis rue de la Pr fecture 21000 DIJON FRANCE T l 33 0 3 80 59 89 55 JOVER Isabelle 24 rue Gustave Charpentier 31100 TOULOUSE FRANCE T l 33 0 9 51 46 26 32 E mail ijover free fr JUNGERS Francoise CIRM CRIPS 235 avenue de la Recherche BP 86 59373 LOOS Cedex FRANCE T l 33 0 3 20 15 49 30 Fax 33 0 3 20 15 49 31 E mail cirm cirm crips org KARAOUNI Alain Cabinet m dical 2 cours de la Libert BP 17 34725 SAINT ANDRE DE SANGONIS FRANCE T l 33 0 4 67 57 85 51 Fax 33 0 4 67 57 89 75 E mail akaraouni wanadoo fr KAROUBI Jacques Cabinet d urologie 16 rue George Sand 94210 LA VARENNE SAINT HILAIRE FRANCE T l 33 0 1 42 83 16 85 E mail karoubi club internet fr KASSAN Kp dou Secteur G3 USS Champfleuri Rue du Bois Gentil 74600 SEYNOD Cedex FRANCE T l 33 0 4 50 33 36 89 Fax 33 0 4 50 33 36 27 E mail pedou k tiscali fr KEIFLIN Sandrine 13 rue du G n ral Delestraint 75016 PARIS FRANCE E mail s keiflin orange fr KEMPENEERS Philippe Psychologie clinique Universit de Li ge Boulevard
295. is Masson 2005 3 McK AY E et coll J Reprod Med 2001 Apr 46 4 337 342 4 MIMOUN S Ce que les femmes pr f rent premi re enqu te sur le d sir f minin Ed Albin Michel Paris 2008 5 ROGER R and coll Decompression and transposition of the pudental nerve in pudental neural gia Eur urol 2005 48 403 8 6 SHERWIN BB et al Adrogen enhances sexual motivation in females a prospective crossover study of sex steroid administration in the surgical menopause Psychosom Med 1985 47 339 51 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES PROCTER amp GAMBLE QUAND C EST ELLE QUI CONSULTE On ne peut pas me p n trer Nadine GRAFEILLE Directeur de l enseignement universitaire de sexologie de Bordeaux Service de gyn cologie du Professeur Claude HOCKE Hopital Saint Andr 1 rue Jean Burguet 33075 BORDEAUX CEDEX jmg grafeille free fr Le diagnostic de vaginisme est pos sur l interrogatoire et compl t par l impossibilit de l examen clinique Apr s un rappel pid miologique nous d gagerons les chiffres les plus repr sentatifs quant la pr valence de ce trouble quand il est entretenu par une casuistique de couple afin de prendre conscience de l augmentation de la demande de prise en charge de ce probl me sexuel Que les difficult s rencontr es par le co
296. is Puyo 33160 SAINT MEDARD EN JALLES FRANCE T l 33 0 5 56 95 74 62 E mail dr legentil wanadoo fr LE GOFF Fran oise 35 place Louise de Bettignies 59800 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 06 22 08 E mail fse legoff wanadoo fr LE HOUARNO Nathalie Clinique Mutualiste de la Porte de l Orient 3 rue Robert de la Croix 56234 LORIENT FRANCE T l 33 0 2 97 33 50 40 E mail le houarno wanadoo fr LEBOULLENGER Catherine 24 route de Carri res sur Seine 78400 CHATOU FRANCE T l 33 0 1 30 53 32 50 E mail cathleboullenger aol com LEBREUILLY Sonia 7 rue Jacques Brel 91470 LIMOURS FRANCE E mail jnouf amp hotmail com LECAILLE Philippe 3 place Francois Arago 66000 PERPIGNAN FRANCE LECLERCQ Alain 566 rue du Mar chal Leclerc 59552 LAMBRES LEZ DOUAI FRANCE T l 33 0 3 27 88 77 07 LECLERCQ Gr gory Rue du Brillant 86 Bo te 69 B 1170 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 47 34 28 041 E mail gregoryleclarcq scarlet be LECOMTE Sophie 2 rue Crotteux B 4257 BERLOZ BELGIQUE T l 32 477 77 10 71 E mail solecomte hotmail com LECOURT Godeleine Centre Calv 72 esplanade Parmentier 62608 BERCK SUR MER FRANCE LEFEVRE Jacqueline 16 rue du Calvaire 76290 FONTAINE LA MALLET FRANCE T l 33 0 2 35 55 57 23 LEGRAND Colombine Rue des Combattants 58 B 1450 BLANMONT BELGIQUE T l 32 0486 86 00 18 E mail legrand colom
297. iscajami msn com JANNIN Christine Les Ch nes Verts Quartier Grand Verger 13840 ROGNES FRANCE T l 33 0 4 42 50 12 93 E mail christine jannin wanadoo fr JAOUHAR Hadi H pital Bichat 46 rue Henri Huchard 75877 PARIS Cedex 18 FRANCE JARNOUX Michel 11 rue Louis Gain 49100 ANGERS FRANCE T l 33 0 2 41 87 88 41 Fax 33 0 2 41 25 21 83 E mail michel janoux amp wanadoo fr JARRE Serge 20 chemin du Ruisseau 97421 RIVIERE ST LOUIS REUNION FRANCE T l 33 0 2 62 31 82 18 Fax 33 0 2 62 31 83 20 E mail serge jarre orange fr JARROIR Marine 2 rue des Ecoles 92330 SCEAUX FRANCE T l 33 0 9 50 10 25 23 E mail marine jarroir amp hotmail fr JASPERS Anne 15 rue Lorilleux 92800 PUTEAUX FRANCE E mail anne jaspers gmail com JAUBERTHOU Maryse Consultations d urologie H pital de Brive 3 boulevard du Docteur Verlhac 19100 BRIVE FRANCE T l 33 0 5 55 92 60 00 E mail maryse jauberthou wanadoo fr JAVAUX Pascale 63 cours Balguerie Stuttenberg 33300 BORDEAUX FRANCE JAWHARI Dany Sexologie m dicale Andrologie Point M dical Rond Point de la Nation 21000 DIJON FRANCE T l 33 0 3 80 72 40 27 E mail dany jawhari wanadoo fr JERABEK Sylvain ADES du Rh ne 71 quai Jules Courmont 69002 LYON FRANCE T l 33 0 4 72 41 66 01 Fax 33 0 4 72 41 66 02 E mail info adesr asso fr JOCHIMEK CHOLAL Francine 1 b
298. ispensables Pour ce troisi me point il nous faut garder clairement l esprit que pour ces femmes qui ont mal dans leur corps c est presque toujours sur le plan somatique qu il vaut mieux d buter la prise en charge et installer la relation de confiance m decin patiente qui va tre le moteur du changement Notons que le sexoth rapeute a une place charni re dans cette symptomatologie aux multiples facet tes non seulement parce que la dyspareunie est un sympt me sexuel mais aussi parce qu il ya des interactions r guli res entre d sir plaisir et douleur vulvo vaginale Ceci constitue m me la trame de ce qui se travaille en sexoth rapie La classification actuelle des dysfonctionnements sexuels a bien int gr les troubles du d sir sexuel de l excitation sexuellerouble orgasmiquerouble de douleur sexuelle DyspareunieVaginisme C est pourquoi quand une femme se plaint douleur pendant les rapports nous avons aussi int r t associer dans la prise en charge th rapeutique la prise en compte du d sir et du plaisir sexuel et ne pas avoir une focalisation exclusive sur la douleur Que faire en pratique Rassurer les deux partenaires que l on va agir de mani re compl mentaire plusieurs niveaux Pour pouvoir aider ces femmes il faut s appuyer sur ce que l on sait de la physiologie et des conseils que celle ci nous pousse donner et sur un certain nombre d clairages que la psychologie peut nous apporter Les conseils
299. istoire individuelle Pourtant ce qui pourrait tre aujourd hui la caract ristique de nos soci t s occidentales est la nature m me d un discours sexologique avant tout m dical pr nant une sexologie fonctionnelle privil giant une prag matique de l efficacit au d triment d un ordre symbolique qui pourtant nous institue comme sujet Ainsi c est peut tre oubli que dans le domaine de la sexualit humaine le langage du sympt me est encore le langage du sexuel dans l arrangement individuel qu il institue notre insu nourrissant de fait l idiosyncrasie qui surligne la dysfonction sexuelle Par ailleurs et d une fa on corollaire le trouble sexuel quel que soit son tiologie a une qualit particuli re celle de son incidence psychologique il est blessure narcissique porte en lui la perte de l estime de soi et le doute autant d incidence qui par feed back renforce la d faillance et capte l attention dans une interaction morbide L homme la femme d faillants sont en alerte obs d s par un sc nario qu ils connaissent trop bien et qu ils savent r p titif quitte le reconduire Cette conduite de l chec si elle peut tre entendue dans l interaction particuli re qui lie deux partenaires dont l un porterait le sympt me doit galement tre r assign e dans l histoire singuli re du porteur symptomatique Les diff rents moyens th rapeutiques actuels notre disposition s ils restituent la plupart du temps l
300. it le plus souvent par des injections trimestrielles ou semestrielles d analogues de la LHRh qui sont aussi efficaces qu une orchidectomie bilat rale en permettant apr s quelques mois d obtenir des taux de testost rone 0 05ng ml Ce traitement n agit cependant pas sur la s cr tion surr nalienne d an drog nes et doit tre compl ter si l on veut un blocage androg nique complet par l association d un antiandrog ne p riph rique qui bloque sp cifiquement les r cepteurs tissulaires des androg nes En cas de cancer m tastatique le blocage androg nique est efficace en moyenne 2 ans 1 15 ans s en suit une phase de maladie hormono r fractaire au cours de laquelle une chimioth rapie peut tre utilis e Les effets secondaires du blocage androg nique associent une diminution du d sir sexuel libido une diminution de la qualit et de la fr quence des rections une ost oporose diminution de la taille fracture de fatigue une diminution de la pilosit et de la masse musculaire des bouff es de chaleur des mastodynies une diminution de la taille des testicules et de la qualit du sperme une asth nie une humeur d pressive une perte d nergie et de motivation des troubles du sommeil une diminution des performances physiques une perte de m moire et des capacit s de concentration L hormonoth rapie par castration chirurgicale ou par administration d un agoniste de la LHRH est associ e un risque accru de survenue de di
301. it inquisiteur de questionner les couples sur leur sexualit ou les racines de leur d sir d enfant Pour les sexologues c est parfois aussi faire preuve d une n gligence facile et coupable que d luder le probl me Au total le d sir est double d une part ne pas faire subir au couple un v ritable examen de passage psychologique au cours duquel sous pr texte que l enfant n est pas venu dans un d lai souhait il devrait prouver la v racit de son d sir et d voiler les secrets de son intimit d autre part viter de passer c t d un conflit de couple d une in galit dans le d sir d enfant ou d une difficult 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 138 sexuelle comme les dysfonctions rectiles occasionnelles qui surviennent toujours comme par hasard en p riode ovulatoire Sans doute est il souvent possible d aborder cette intimit a minima de mani re non invasive et offrir ainsi au couple l opportunit de revenir sur le sujet si et quand il le souhaite e L infertilit fait de plus en plus peur et fr quentes sont les jeunes femmes qui par avance avant toute tentative de grossesse se vivent st riles Elles consultent quelques mois apr s l arr t de la contraception parce qu elles savaient bien qu elles taient st riles Quelles que soient les consid rations statistiques sur la fertilit humaine une telle demande ne
302. l 33 0 4 67 49 27 13 E mail dododer amp gmail com DERQUIN Philippe Le Clos de Chevign 72510 MANSIGNE FRANCE T l 33 0 2 43 44 89 93 E mail philippe derquin orange fr DES ROSEAUX Michel 9 place du Commerce 75015 PARIS FRANCE T l 33 0 1 45 32 50 36 E mail micheldesoseaux gmail fr DESBARATS Maryvonne Centre de consultations sexologiques 10 rue des Arts 31000 TOULOUSE FRANCE T l 33 0 5 62 31 85 89 E mail maryvonne desbarats wanadoo fr DESBR E LE PALLEC Chantal 28 rue des Bouvreuils 91540 MENNECY FRANCE T l 33 0 1 64 99 73 31 Fax 33 0 1 64 99 73 31 E mail chantal le pallec wanadoo fr DESLEUX Corinne Centre Hospitalier de Lisieux Rue Roger Aini 14100 LISIEUX FRANCE T l 33 0 2 31 61 62 30 DESSY Carl Donkerstraat 23 B 1650 BEERSEL BELGIQUE T l 32 477 326 003 E mail micardin ulb ac be DESTOMBES Mich le 18 rue Anatole France 59800 LILLE FRANCE E mail destombes michele wanadoo fr DESVAUX Pierre Service urologie H pital Cochin 27 rue du Faubourg Saint Jacques 75679 PARIS Cedex 14 FRANCE T l 33 0 1 47 20 82 00 Fax 33 0 1 47 23 93 46 E mail desvaux noos fr D TR R gine Mairie de Paris 90 rue Montorgueil 75002 PARIS FRANCE T l 33 0 1 42 36 28 80 Fax 33 0 1 42 36 28 80 DEVAUD Guy Clinique Sant Marie 42 rue Chabernaud 16340 LISLE D ESPAGNAC FRANCE T l
303. l Ensuite vient le soutien dyadique qui est positif lorsque le partenaire non souffrant adopte pour l autre une strat gie de soutien centr e sur le probl me comment puis je t aider clarifier les enjeux et les cons quences de ta maladie et mettre en place avec toi les adaptations pratiques la situation nouvelle ou centr e sur les motions j entends et je fais vibrer en moi les motions que tu ressens face cette maladie je t exprime ma solidarit avec empathie Le soutien dyadique est n gatif lorsque le partenaire bien portant fait comprendre l autre que son probl me et ses motions ne le concernent pas Il y a bien entendu des situations ambivalentes des sentiments m l s et des non dits avec des nuances entre l hostilit tu as ce que tu m rites la neutralit c est ton pro bl me et le rejet gentil mais oui mais oui je comprends Enfin le troisi me stade n est pas le moins important il s agit du feed back L efficacit de la strat gie est elle per ue par les deux partenaires Sont ils satisfaits Se per oivent ils comme une quipe soud e face l adversit Cette tape est videmment essentielle pour permettre au cou ple d valuer r guli rement la situation appel e se modifier elle est aussi importante pour valider le concept m me de coping adapt la conjugalit Ces validations se sont av r es effectivement pertinentes aussi bien a posteriori Bodenmann 1997
304. la libert et la dignit de l individu Pour mieux appr hender la r alit et l importance du retentissement sexuel en cas de cancer l pid miologie suf fit expliquer l intimit des liens entre cancer et sexualit Ainsi plus de la moiti des cancers sont des cancers g nitaux domin s de tr s loin par les cancers du sein chez la femme et de prostate chez l homme Le cancer du sein concernant une femme sur dix et celui de la prostate un homme sur huit cela signifie que pr s d un homme et ou femme adulte frangais sur cinq sont potentiellement directe ment ou non concern s lorsque la e partenaire est pris e en compte ce qui une des caract ristiques de la sexualit Selon les donn es du Plan Cancer 2000 800 000 personnes vivaient avec un cancer et 2 millions avaient eu un cancer Etant donn que la pr valence des cancers augmente avec l ge le vieillissement en cours va augmenter a le nombre de cancers 280 000 nouveaux cancers en 2000 320 000 en 2005 b la demande oncosexologique du fait de la demande l gitime d une meilleure qua lit de vie L importance de l impact sur la sexualit est parfaitement illustr e par la r cente enqu te Deux ans apr s le diagnostic qui montre que la sexualit tait perturb e dans 6596 cas quoique 4396 personnes se d clarent gu ries Cases Pour respecter les r gles de bonnes pratiques cliniques la prise en charge du couple et de l individu malade confront une diffi
305. la reprise d une activit sexuelle d autant plus que des r actions motionnelles n gatives type d anxi t de stress de col re d angoisse de d pression peuvent tre pr sentes chez le patient et aussi chez le partenaire A nsi une mutilation stomies amputations peut poser autant voire plus de difficult s chez le partenaire pour divers motifs appr hension rejet pudeur Le soignant doit insister sur la n cessit d un travail de deuil et faciliter l acceptation des s quelles par le patient et le couple en sachant que leur v cu peut diff rer consid ra blement selon les individus et le sexe Par exemple les femmes sont plus sensibles que les hommes l image corporelle d avantage pr occup s par leur capacit rectile Le fait d aborder la question pr cocement lors de la phase initiale de la maladie est un facteur important La place singuli re de la prise en charge oncosexologique tant individuelle que du couple est clairement illustr e par l enqu te deux ans apr s qui montre que le sentiment de gu rison est le plus souvent li s la perception d tre en bonne sant une bonne qualit de vie et au sentiment d un retour la normale vie sociale et sexuelle L enqu te Deux ans apr s Cases a ainsi montr que les principaux facteurs d l t res pour la sexualit ont t a soit communs l homme et la femme incluant la gravit de la maladie canc reuse
306. la sexualit et son r le dans l ducation Identification des situations de prises de risque sexuelles Si le risque z ro n existe pas quelle est la place de la r duction des prises de risque sexuelles Quel est le r le du sexologue dans les entretiens ou dans les interventions en groupe Les moyens utilis s Les animateurs de l atelier alternent les exercices ou Jeux cr atifs riches en motion avec des expo s s et des analyses p dagogiques tapes par tapes L atelier doit aider chacun identifier ses diffi cult s ses doutes ses motions dans un climat de s curit les r sistances sont respect es ce n est pas un groupe th rapeutique Le processus est le suivant recueil des questions ou des difficult s li es l ducation pour la sexualit par la technique de panel brainstorming sur la sexualit mises en situation si possible partir des difficult s des participants animation gestion de groupe counseling de groupe jeu de la transmission du VIH travail sur ses propres repr sentations et la pr vention REP RES BIBLIOGRAPHIQUES BELTRAN L R le de l ducation sexuelle dans la pr vention des troubles sexuels manuel de sexologie sous la direction de P Lop s et FX Poudat p177 181 2007 dition Paris Masson BERTOZZI S M and co HIV prevention 5 Making HIV prevention programmes work Lancet vol 372 September 6 2008 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE E
307. lafil 5 mg 281 Age 2 45 IPSS PSA l v utilisation r cente Oui 5mg2 8vs Pas de change et al 20 mg 138 gt 12 d une HBPH d inhibiteurs des 5 alpha 1 2 p 0 003 ment dans Qmax qday 4 wk depuis 6 mois pas reductases de m dicaments 20 mg 3 8 vs IEF QoL sous run in 12 wk d ATCD de DE contre l HBP pendant l tude L7 p scores irritatif et 6 6 requis de chirurgie pelvienne insuf lt 0 001 obstructif de fisance hepatique causes of 7 1 vs 45 p PIPSS IPSS TUBA autres que HPH dia lt 0 001 QoL score moyen b te non control utilisation includes run in tous significati de nitrates chimiotherapie vement am lior Roehrborn Tadalafil 2 5 1058 Age 45 IPSS gt 12 PSA l v utilisation r cente Oui 2 5 mg 3 9 vs Pas de change et al 5 10 20 mg 212 groupe from BPH for 6 d inhibiteurs des 5 alpha 2 3 p lt 0 05 ment dans Qmax qday 4 wk mo Qmax reductases de m dicaments Smg49vs IEF score IPSS run in 12 wk 4 15 ml s contre l HBP pendant l tude 1 8 p lt 0 05 QoL moyen BII de chirurgie pelvienne insuf 10 mg 5 2 vs LUTS GAQ tous fisance hepatique causes of 4 5 p 0 05 significative TUBA autres que HPH 20 mg 5 3 vs ment am lior 5 Diab te non control utilisa 4 5 p lt 0 05 mg dose gt 5 mg tion de nitrates use chemo minimale varia therapie tion am liora tion mais plus effets secondaires IPSS International Prostat
308. le du patient et ou du partenaire si elle se prolonge trop longtemps Ainsi cet impact d l t re pour la sexualit du couple n est souvent pas directement induit 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 164 par la maladie canc reuse ou non mais plut t indirectement par le biais d une r action psychique aux cons quences physiques de la maladie En r alit exactement comme pour les troubles sexuels non li s au cancer le retentissement du cancer sur la sexualit du couple varie consid rablement selon les indi vidus et les couples en terme de troubles quantitatifs et qualitatifs de la sant sexuelle et d impact sur la qualit de vie sexuelle et globale De multiples param tres peuvent intervenir en fonction de la per sonnalit de l individu malade et du partenaire de leur relation l autre sexe de divers facteurs cog nitifs et comportementaux propre chaque individu ou au couple histoire motivation r ceptivit et dynamique Que la probl matique sexuelle soit ou non li e au cancer la pratique quotidienne montre l existence fr quente d un impact n gatif quel que soit l ge non seulement chez l individu malade mais aussi chez le a partenaire alt rant par cons quent la qualit de vie sexuelle et globale du cou ple Quoique chez les couples touch s par le cancer les hommes r agissent souvent diff remment des femmes qu il soit
309. le de techniques de recadrage l aideront dissocier contexte et comportement et lui permettra de porter un autre regard sur son probl me L identification et la modification des sch mas cognitifs labor s pendant l enfance l origine du non contr le de son jaculation Ainsi anticipe t on les crises qui pourraient avoir un impact sur sa motivation sa confiance et la mise en uvre de ses propres ressources Des exercices d apprentissage allant de l autoformation auto squeeze la respiration la participation de la femme Le contr le sensitif comprend le stop and go du Docteur Semans le squeezing de Masters et Jonhson puis la position d Andromaque se pratiqueront entre deux consultations En effet il est primordial d impliquer la partenaire dans un r le de soutien et de respect des tapes franchir en prenant en consid ration son v cu sensoriel et motionnel de la dysfonction sexuelle Enfin il ne faut rien tenir pour acquis car la restauration du potentiel rotique est fluctuante Les d terminants initiaux ne sont pas les m mes que ceux mis en jeu dans la persistance d une fonction rotique satisfaisante pour les deux membres du couple Les consultations successives viseront donc mesurer les changements de comportement effectivement induits dans la vie sexuelle et le niveau de satisfaction sexuel et affectif obtenu On s assurera de l absence d obstacle nouveau r v l au d cours du processus de changement
310. le doit tre privil gi r a lis avec une technique fiable Chez certains patients la testost rone libre ou biodisponible peut tre recommand e en cas de testost rone totale tr s basse Un traitement par testost rone est recom mand pour les hommes symptomatiques atteints d un d ficit en testost rone pour am liorer leur fonction sexuelle et maintenir les caract res sexuels secondaires am liorer leur bien tre leur masse musculaire et densit osseuse Il est recommand de ne pas initier un traitement par testost rone chez un patient atteint de cancer du sein ou de la prostate chez un patient pr sentant un nodule prostati que l examen clinique et ou un PSA gt 3 ng ml sans valuation urologique Il est recommand consensus fort galement de ne pas initier un traitement par testost rone chez des patients pr sen tant une polyglobulie une hyperviscosit sanguine un syndrome d apn e du sommeil non trait une HBP non trait e avec un score IPSS gt 19 ou enfin une insuffisance cardiaque s v re non contr l e Nous recommandons d valuer le patient 3 mois apr s l initiation du traitement et ensuite annuelle ment afin d valuer si les sympt mes ont r pondu au traitement et si les patients pr sentent des effets secondaires Ce qui fait l objet d un consensus plus faible Nous sugg rons que les cliniciens proposent un traitement de testost rone aux hommes avec bas niveaux de testost rone et une
311. le englobe le psychisme et la sexualit et que la plainte sexuelle l gal de la plainte concernant un trouble de l humeur est une pr occupation de sant justifi e qui doit tre entendue Apprendre utiliser dans ce but diff rentes chelles d auto ou d h t ro valuation Quand des m dicaments indispensables s av rent iatrog nes sur la sexualit savoir apprendre au patient vivre le mieux possible sa frustration sexuelle temporaire si besoin savoir lui prescrire des m dicaments sexoactifs ORGANISATION Cette formation regroupera 30 participants maximum Apr s un expos de l expert sur la clinique de l tat d pressif et des troubles de l humeur et la connaissance des chelles d valuation ainsi que sur des notions g n rales de sexologie si n cessaire le groupe sera scind en ateliers de 10 person nes maximum Chaque atelier sera anim par deux intervenants un psychiatre et un sexologue sous la forme de jeux de r les avec des cas cliniques La suite de la formation consistera en la confrontation des r flexions des sous groupes sur les jeux de r les avec volution vers l int gration des conseils et rep res de diagnostiques et de prise en charge en particulier sur la gestion des traitements antid presseurs la mise en ceuvre de traitements sexo actifs d appoint et l importance d une prise en charge relationnelle d accompagnement Les informations d livr es doivent permettrent au participant d tre
312. le rattache la probl matique sexuelle et les prises de conscience qu en fera le patient puis par la modification de l imaginaire rotique comme moteur de changement Dans la sexoanalyse c est la compr hension de l imaginaire rotique qui permet la compr hension de la dynamique sexuelle et du d sordre sexuel A l oppos des approches behaviouristes la voie royale est le fantasme et non le comportement J Peyranne On trouve peu de recherche d valuation permettant d appr cier les r sultats de cette approche Formation du praticien et prise en charge Une diff rence d importance dans les prises en charges vient du type de formation du th rapeute l approche fonctionnelle s adressant dans un premier temps aux sympt mes de difficult s de la vie sexuelle elles sont tr s souvent un temps commun interactif pr c dant un autre mode de prise en charge plus structur couple sexoth rapie conventionnelle ou accom pagne sous forme de coach ou consigne des th rapies combin es alors que le sexologue psychodynamicien sera a l coute des m canismes n vrotiques dont les sympt mes sexuels ne sont qu une composante et pourra d boucher sur une th rapie de couple a la Kaplan ou une psychoth rapie individuelle le sexologue centr e sur le d veloppement d habilet s et sur l expression des motions s orientera plut t vers des prises en charge de d veloppement personnel groupes th ra pie
313. le sera pris en charge en s ance individuelle apr s un accord contractuel M Potentier Maintenant il faut aussi parler des prises en charges en groupe de couple qui sont la marge des prises en charges th rapeutiques Elles doivent pour un travail solide s inscrire dans le cadre d une prise en charge th rapeutique personnelle qui permet l laboration de ce qui est v cu pendant le groupe L avantage des groupes est de permettre aux partenaires de sortir de l isolement et de comprendre souvent qu ils souffrent plus d une absence de rep res d un vide culturel que d un v ritable pro bl me Ces groupes sont alors un bon contenant pour apprendre poser des questions personnelles qui vont servir aux autres apprendre un v ritable savoir vivre en amour Sexocorporel JY Desjardins la sexualit dans l rotisme et l amour Tantrisme M Ortolan la sant et la sexua lit pour la long vit Taoisme Qi Gong Y R qu na 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 30 BIBLIOGRAPHIE JY DESJARDINS C CR PAULT Les corps rotiques 1981 E DOLTO L image inconsciente du corps coll Point Essais Seuil 1992 La sexualit f minine coll Point Essais Seuil 1976 M EL FEKI JY DESJARDINS C CR PAULT J BUREAU La sexoth rapie De Boeck 2007 P GUIRAUD Le langage du corps Que sais je n 1850 Paris 1980
314. libido basse pour am liorer la libido et aux hommes avec une DE qui ont de mani re non quivoques des taux de testost rone bas apr s valuation des causes sous jacente de DE et en tenant compte des th rapies d j tablies pour la DE Nous sugg rons de doser la tes tost ron mie 3 mois Le traitement devrait restaurer la testost ron mie dans la fourchette normale La commission rappelle qu il existe des recommandations applicables pour l hypogonadisme mais que celles ci sont insuffisamment pr cises pour la prise en charge des troubles sexuels d sir rec tions n cessitant de nouvelles strat gies pour les ann es venir 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 59 SESSION DE TRAVAIL avec le soutien des laboratoires PFIZER D BAT La m dicalisation de la sexualit quels changements pour la sexualit du couple et sa prise en charge Mod rateur M BONIERBALE Quels changements V CESPEDES La m decine et le couple en souffrance A CORMAN La m dicalisation de la sexualit et la m dicalisation du couple A GIAMI 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 60 SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES PFIZER LA M DICALISATION DE LA SEXUALIT quels changements pour la sexualit du couple et sa prise en charge Vincent CESPEDES Phi
315. lit est cr e par l interaction de facteurs culturels de d veloppe ment individuel de psychologie individuelle de facteurs relationnels et de biologie Aucun compor tement sexuel solitaire ou avec partenaires n chappe l une de ses 5 influences Ce mod le biop sychosocial permet de comprendre qu une unique approche comme des inhibiteurs de phosphodies t rase doses d hormones travail sur les abus sexuels th rapie de couple pharmacoth rapie de la d pression etc ne peut elle seul tre suffisantes pour la plupart des couples consultant pour dys fonction ou probl me sexuel Le travail clinique demande au th rapeute d valuer avec soin et de s parer les facteurs de vuln rabilit des facteurs pr cipitants des facteurs contextuels et des facteurs maintenant le sympt me pour choisir avec le patient ceux sur lesquels il faudra travailler et le type de th rapie pr conis e MOTS CL S Th rapies de couple Th rapies Masters et Johnson Th rapies combin es R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 MASTERS W H amp JOHNSON VE 1970 Human sexual inadequacy Boston Little Brown 2 HAWTON K 1995 Treatment of sexual dysfunctions by sex therapy and other approaches British journal of Psychiatry 167 307 314 3 JENG CJ WANG LR CHOU CS SHEN J TZENG CR Management and outcome of primary vaginismus J Sex Marital Ther 2006 Oct Dec 32 5 379 87 4 SARWER DB DURLAK JA 1997 A field trial of the effectivenes
316. litation for men with spinal cord injury preliminary report on a behavioral strategy Sexuality and disability 2001 19 2 149 157 GIAMI A L Ange et la B te Repr sentations de la sexualit des handicap s mentaux par les parents et les ducateurs Editions du CTNERHI 2e d 2001 trouv sur http www ctnerhi com fr fichiers ouvrages 238 pdf PHELPS J ALBO M DUNN K JOSEPH A Spinal cord injury and sexuality in married or part nered men activities function needs and predictors of sexual adjustment Arch Sex Behaviour 2001 30 6 59 1 602 DE COLOMBY P Handicaps moteurs et sexualit Une bibliographie annot e Dossier profes sionnel documentaire n 15 ditions du CTNERHI 2002 SHIEH JY CHEN SU WANG YH CHAG HC HO HN YANG YS A protocol of electroejacula tion and systematic assisted reproductive technology achieved high efficiency and efficacy for pre gnancy for anejaculatory men with spinal cord injury Arch Phys Med Rehabil 2003 84 535 40 SIEGRIST D Oser tre m re Maternit et handicap moteur Ed Lamae APHP Paris 2003 158 pages 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 153 CHARVIER K La sexualit du bless m dullaire Information aide l rection aide la procr ation La revue du praticien num ro sp cial l initiative du Dr Noelle Fran ois avec le soutient du laboratoire Schwarz Pharma CMP
317. lle ou un traumatisme survenu au cours de l enfance En cas de troubles sexuels secondaires qui survient apr s une p riode de sexualit satisfaisante il y aun certain nombre de situations psychologiques qui peuvent se cacher derri re des troubles phy siques ou physiologiques Par exemple Apr s un accouchement En cas de st rilit le sentiment d chec ou le fait de ne pas se sentir femme part enti re induit sou vent un d sint r t de la sexualit et des douleurs pour des raisons essentiellement psychologiques Il en est de m me en cas d hyst rectomie 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS la m nopause aussi il y a des modifications psychologiques c t des modifications hormona les physiologiques et cela intervient nettement sur la sexualit Il y a aussi des sens qui nous chappent Par exemple quand il y a concordance dans le temps entre une l sion initiale d clenchant une douleur et une tension motionnelle due un autre v nement rupture sentimentale tension conjugale deuil cela semble pr disposer la r p tition de la dou leur ou l installation d une algie chronique C est comme si la patiente liait intimement ces deux v nements A chaque tension inexprimable l organe devenu cible risque de se manifester nou veau par des douleurs C est encore plus vident lorsque l v nement marquant a
318. losophe et Ecrivain Paris v cespedes wanadoo fr Pourquoi le couple La jalousie est elle un mal n cessaire L amour est il un sentiment un v ne ment ou une institution susceptible d am lioration Faut il tre amoureux pour tre heureux Une sexualit m dicalement assist e r v le t elle un tat de souffrance politique voire civilisationnel C est ces questions et bien d autres que je r ponds dans mes ouvrages Dans Je t aime Une autre politique de l amour je dresse un bilan du fiasco amoureux actuel de l impasse dans laquelle la contre r volution de l apr s Mai 68 grand renfort de propagande publi citaire de beaut normative et de pornographie a plong toute une g n ration dans une sexualit de la performance un exclusivisme amoureux d l t re et un devoir d encouplement Mais dans un m me lan la critique de la religion du Toi amp Moi laisse la place une utopie r aliste la constellation amoureuse ou inclusivisme dans laquelle l amour libre m ne une autre organi sation familiale Dans M langeons nous je d finis le mode relationnel qui fonde l change amical et amoureux le m lange Alternance de fusion et de dissociation il s agit d une interp n tration de deux singularit s qui donne lieu un transfert de vie impr visible et cr ateur aux antipodes de la possessivit stricte ment fusionnelle comme de l hyperindividualisme d primant Dans Mai 6
319. m dications action centrale ou m me certains antid presseurs peti tes doses peuvent avoir une action antin vralgique qui calme la sensibilit neurologique donc la douleur 1 2 L objectif premier de la th rapie c est de ne pas aggraver le sympt me par des actions m dicales trop ponctuelles et limit es comme le fait de prescrire uniquement des ovules ou des cr mes pendant des semaines ou de faire appel des techniques chirurgicales comme la vestibulectomie ablation chi rurgicale du vestibule l entr e du vagin qui est trop souvent recommand e dans les articles inter nationaux quand il y a une douleur de la vulve 3 Ou encore quand on isole et que l on transpose le nerf pudental 5 N oublions pas qu il s agit d un sympt me sexuel qui retentit donc sur le cou ple L approche sexologique compl te tr s positivement le traitement m dical d autant que le meil leur anti douleur c est le plaisir fortiori si l on peut aider retrouver d sir et plaisir 7 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 89 L objectif th rapeutique est de voir comment faire pour que a change Il ne s agit pas de se foca liser sur le traitement de la douleur mais aussi et en m me temps sur le comment avoir plus de plaisir ce qui la longue peut aboutir avoir plus de d sir Les informations donn es la femme associ es la modification
320. mais connu d orgasme lors de stimulations sexuelles avec ou sans partenaire a tendance diminuer r guli re ment avec l ge et passe de 8 dans la tranche d ge des 18 24 ans pour se stabiliser 2 dans les tranches d ge les plus lev es Il semblerait donc bien que la capacit d orgasme d une femme intimement li e sa propre perception du plaisir et de la d tente soit aussi tr s d pendante la fois de son exp rience person nelle et affective mais aussi de la qualit de la relation charnelle et motionnelle qu elle entretient avec son ou ses partenaires successifs Comme nous le rappelait Simone de Beauvoir il y a plus d un demi si cle le chemin qui m ne une femme vers l exp rience de son orgasme et l panouissement de sa pleine sexualit d adulte n est pas un don du ciel mais un long chemin vers l accomplissement Aujourd hui encore pour la plupart des femmes l exp rience de l orgasme n est la plupart du temps ni sponta n e ni facile et s apparente davantage un apprentissage qu une r v lation Parmi les principales difficult s qui viennent mailler ce parcours souvent laborieux le besoin d hypercontr le sur soi m me et sur son environnement interdisant l abandon et le l cher du corps a peu peu remplac les contraintes morales et religieuses qui pesaient davantage sur la sexualit de nos m res et de nos grands m res La culture occidentale qui a longuement culpabilis le
321. mandeurs d information que d une prise en charge sp cifique d o l importance d adopter une attitude proactive pour faciliter la communication onco sexologique Malheureusement parler de sexualit n est simple ni pour le soign ni pour le soignant qu il soit oncologue ou non La com plexit de la probl matique oncosexologique est ainsi doublement aggrav e du fait a des fr quentes m connaissances portant la fois sur la sexualit la vie sexuelle et la sant sexuelle et ses troubles tr s largement partag es entre le soign le soignant et le partenaire Favoris es par l absence d du cation sexuelle dans la population g n rale et de formation la sant sexuelle chez les soignants elles sont souvent l origine de fausses id es ou de mythes qui jouent un r le aggravant comme de nombreuses tudes l ont mis en vidence crainte de contaminer le partenaire ou de la fin de toute sexualit Par exemple contrairement aux id es re ues quel que soit l ge du patient et du couple maintenir ou r cup rer une vie sexuelle est une demande souvent pr sente d s lors que la phase aigu annonce d but du traitement du cancer est pass e Le retour une normalit sexuelle correspond un fort souhait la condition d tre recherch e de facon adapt e et mesur e b difficult s de communication tout aussi partag es entre soign s et soignants et aussi l int rieur du couple entre partenaires Ces lacunes
322. mation est particuli rement importante en cas de cancer o il faut toujours tenir compte de la r ceptivit du patient et du couple A la phase initiale la pr vention de la probl matique sexuelle du couple et de l individu passe par une information claire bien adapt e la r alit de la vie sexuelle et aux attentes et demandes du sujet malade et du couple Le cancer de prostate est un bon exemple puis que la sant sexuelle et les demandes de vie sexuelle du patient et du couple sont des param tres qui interviennent souvent dans les crit res initiaux de choix du traitement En cas de chirurgie radicale diverses techniques de pr servation nerveuse chirurgicale et de r ducation pharmacologique sont d ores et d j couramment utilis es avec succ s Compte tenu de la fr quence des s quelles sexuelles et de la demande d une majorit de patients un dialogue sur la sant sexuelle et ses troubles n est jamais intrusif ou d plac lors des diff rentes tapes de la maladie canc reuse Au contraire c est un v ritable acte de pr vention qui permet de d pister les ventuelles difficult s sexuelles et de les pren dre en charge en cas de souffrance Pour toutes ces raisons il est important d impliquer tous les soi gnants car l ducation th rapeutique oncosexologique concerne la fois le soignant mais aussi le patient et sa proximologie L emploi de divers outils par exemple brochures sp cifiques de type SOR dit es
323. me frein au pro cessus de changement permet de clarifier leurs attentes et leurs repr sentations de la sexualit ainsi que les besoins sous jacents L expression des sentiments est encourag e en insistant sur les formu lations positives de ce qu on recherche sur ce qui peut bloquer chez soi ainsi que chez la partenaire mais sans laisser en d finitive celle ci la responsabilit de son propre plaisir sexuel On informe le patient en lui expliquant les d terminants et processus psychophysiologiques de l ja culation chez l homme afin qu il puisse prendre confiance en ses propres capacit s et avoir une bonne observance dans le cas o une aide m dicamenteuse serait mise en place Ces tapes successives permettent donc au patient de formuler avec l aide du sexologue un objec tif th rapeutique clair pr cis quantifiable et mesurable par lui et sa partenaire sa port e et ancr dans le temps d finition d une premi re tape de transformation avec une ch ance temporelle d termin e On explore ensuite avec lui les ventuels b n fices secondaires du sympt me afin que les changements envisag s soient cologiques pour lui et sa partenaire et donc p rennes 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 27 On tente de pr ciser avec l homme les obstacles qui peuvent surgir la mise en place des comp ten ces acquises L utilisation par exemp
324. me un objet contra phobique L hyper m dicalisation aurait pu faire craindre une extinction des sexoth rapies mais il y a une vo lution vers une meilleure int gration des traitements psychologiques et m dicamenteux des difficul t s sexuelles et une connaissance am lior e sur la s lection des patients selon leur contexte psycho social pour prise en charge sexoth rapique combin e ou non En conclusion Il convient de revoir les strat gies th rapeutiques en incluant les apports des conclusions sur l im portance des facteurs communs comme leviers th rapeutiques Plus d attention doit tre faite a l valuation des ressources des patients de leurs attentes de l al liance th rapeutique et son r le dans le processus de changement Si l estimation de Lambert 1992 est exacte et que 40 de la variance dans les r sultats est caus e par les caract ristiques des patients alors faut il penser a mieux consid rer leurs r les dans le processus de changement Autres aspects des variables a prendre en compte le r le d autres v nements importants survenant dans la vie des patients Peut tre que les th rapeutes accordent trop d importance ce qui se passe exclusivement dans leur cabinet Les implications revoir la culture de prise en charge avec des mod les sp cifiques et la conviction que l unique aspect de leurs th ories am ne le changement Revoir l enseignement des mod les qu on fait en d pit du manque de preu
325. mment se d roule une s ance Quels sont les axes privil gi s explorer par l hypnose la com munication le v cu de la sexualit Le travail avec l inconscient la place du corps les ponts avec l imaginaire sexuel 3 Quelles techniques hypnotiques utiliser et dans quels cas Le corps et la parole m taphores et dissociation r gression en age Conclusion Nous aborderons dans cet expos les int r ts et les limites de la m thode les axes de changements possibles pour le couple ainsi que les conseils et les conditions n cessaires pour une pratique s rieuse et coh rente de l hypnose dans le couple par les praticiens sexologues MOTS CL S hypnose ricksonnienne couple inconscient techniques hypnotiques 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 20 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ARAOZ D Hypnose et sexologie Paris Albin Michel 2000 BELLET P De Paris Odile Jacob 2002 BOY A et MICHAUD D Trait d hypnoth rapie Paris Dunod 2007 HALEY J Changer les couples conversations avec Milton Erikson Paris ESF 1990 HALEY J Un th rapeute hors du commun Paris Coll Hommes et groupes Epi 1984 MIGNOT J Hypnose et sexualit un mariage bien consomm Revue Hypnose et th rapies br ves M talwalk 2006 1 60 67 ROBLES T La diplomatie hypnotique au c ur du conflit conjugal Revue Hypnose et th rapies br ves
326. mod le malgr lui Louvain M dical 2008 127 7 S13 S19 COURTOIS Fr PhD CHARVIER K MD JACQUEMIN G MD Mod le de prise en charge des troubles de l orgasme chez la femme bless e m dullaire Louvain M dical 2008 127 7 S20 S25 COURTOIS F PhD CHARVIER K MD LERICHE A MD VEZINA J G MD COTE I MD RAYMOND D MD JACQUEMIN G MD FOURNIER Ch MD and BELANGER M PhD Perceived Physiological and Orgasmic Sensations at Ejaculation in Spinal Cord Injured Men Journal Sex Med 2008 52 24 19 24 30 COURTOIS EJ CHARVIER K F LERICHE A COTE M LEMIEUX A L valuation et le traitement des troubles des r actions sexuelles chez l homme et la femme bless s m dullaires Sexologies 2009 18 51 59 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 154 COMMISSION DE TRAVAIL DES ASSISES LE COUPLE LESBIEN UNE PRISE EN CHARGE SPECIFIQUE Patrick LEUILLET Gyn cologue sexologue sexoth rapeute Patricien hospitalier Centre de Gyn cologie Obst trique du CHU d Amiens Directeur d enseignement du DIU de Sexologie d Amiens 17 rue de la R publique 80000 Amiens dr leuillet orange fr Le lesbianisme aujourd hui ne saurait tre s par du mouvement des femmes ni de la libration gay ni de la r volution sexuelle des ann es 70 C est l que l on trouve les bases id ologiques de l identit et du couple lesbi
327. mpagne des bons et des mauvais jours Une valuation clinique a t faite c est l heure des propositions th rapeutiques Dans une r flexion polyphonique haute voix 5 th rapeutes raisonneront et changeront devant vous Le premier prendre la parole car le premier sollicit sera un m decin g n raliste pr cisant lui m me qu il n est pas sexologue Au carrefour de l accueil de la plainte du couple qu il se doit d en tendre il noncera les premiers mots forc ment importants et r digera les premi res prescriptions lourdes de cons quence Maurice Segalas avertit Des femmes des hommes ou des couples peuvent consulter en m decine g n rale pour des troubles du d sir sexuel Au m decin d offrir son coute de rep rer la plainte faible lubrification dyspareunies vaginisme anorgasmie coitale d pression cap de la m nopause mal v cue andropause dysfonction rectile et ou jaculation pr coce conflit conjugal etc Exercice difficile pour un m decin g n raliste d bord et le plus souvent peu sensibilis aux pro bl me sexuels et conjugaux Pourtant en plus d une valuation et d un premier bilan paraclinique de d brouillage il peut amorcer certains traitements lubrifiant THS antid presseurs IPDES Il prodiguera quelques conseils en psycho ducation sexuelle 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS
328. muler des recommandations comportementales d utilisation des 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS pr servatifs La derni re tape de la m dicalisation de la sexualit a consist en la diffusion des trai tements pharmacologiques des troubles sexuels masculins principalement La nouveaut a r sid dans la diffusion de masse de traitements qui restaient encore un niveau confidentiel avec les injections intra caverneuses La mise au point et la diffusion des traitements des troubles sexuels f minins rencontre des obstacles techniques et scientifiques concernant la tol rance et l efficacit mais aussi des obstacles li s des pr jug s plus que centenaires sur la nature spirituelle de la sexualit f minine Giami 2007 La m dicalisation de la sexualit et le couple Chacune des tapes de ce processus de m dicalisation a eu des cons quences sur la vie sexuelle des individus et par ricochet sur les couples h t rosexuels La mise au point de la contraception orale a plac le contr le de la procr ation sous la d cision unilat rale des femmes par rapport des m tho des contraceptives plus interactives et n cessitant la participation de l homme comme le coit inter rompu ou le pr servatif en m me temps qu elle a permis de lib rer le d roulement du cycle de la r ponse sexuelle humaine tabli par Masters amp Johnson 1966 L utilisation du p
329. n Combat Veterans with PTSD Journal of Traumatic Stress Vol 10 No 1 1997 3 JOLLY A FRANCE Epid miologie des PTSD Journal International De Victimologie International Journal Of Victimology n5 2006 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES SOLVAY PHARMA LE COUPLE ET LE D FICIT ANDROG NIQUE Le couple et le d ficit androg nique masculin Pierre COSTA Professeur d Urologie Andrologie C H U de Nimes pierre costa chu nimes fr La diminution de plusieurs hormones a t mise en vidence chez les sujets vieillissants Ces d ficits hormonaux sont volontiers d nomm s en utilisant le suffixe pause M nopause et andropause correspondent ainsi l alt ration de la fonction de reproduction ce qui au sens large englobe la fertilit la sexualit et les fonctions contr l es par les st ro des sexuels Toutefois alors que la m nopause se caract rise par une disparition brutale et d finitive de la fonction de reproduc tion avec arr t pratiquement complet de la s cr tion ovarienne de progest rone et d estrog nes l andropause correspond chez certains hommes une diminution progressive de la s cr tion de testost rone avec pour possibilit de conservation de la fonction de reproduction jusqu un ge avanc Outre l ge il existe des facteurs g n tiques e
330. n M A Hubble B L Duncan amp S D Miller Eds The heart and soul of change What works in therapy pp 133 178 Washington D C American Psychological Association Beck D E amp Jones M A 1973 Progress on family problems A nationwide study of clients and counselors views on family agency services New York Family Service Association of America e BAUM N RANDRUP E JUNOT D HASS S Prostaglandin E versus sex therapy in the mana gement of psychogenic erectile dysfunction International journal of impotence research 12 3 191 194 200 BRAUN M et al Viagra effect influence of mass media on patient behavior Urol Int 2001 66 145 148 e BERGIN A E amp GARFIELD S L Eds 1994 Handbook of psychotherapy and behavior change 4th ed New York Wiley Blow A J amp Piercy E P 1997 Teaching personal agency in family therapy training programs Journal of Systemic Therapies 16 274 283 CHAMBLESS D L et al Update on empiricaly Validated Therapies The Clinical Psychologist 1996 49 5 18 CHAMBLESS D L 2002 Beware the dodo bird The dangers of overgeneralization Clinical Psychology Science and Practice 9 13 16 DONAHEY K et MILLER S What works in sex therapy a common factors perspective In Keleinplatz Peggy J ed New Directions in Sex Therapy Innovations and Alternatives Lavoisier 2001 DUNCAN B L SOLOVEY A D amp RUSK G S 1992 Changing the rules A cli
331. n compte de mani re prioritaire et traiter Dans certains cas les m dicaments sexo actifs peuvent am liorer aussi l humeur R F RENCES S ALTHOF Depression and rectile dysfunction Men s Sexual Health Consultation Collections November 2006 26 34 BONIERBALE M LANCON C TIGNOL J The ELIXIR Study Evaluation of Sexual Dysfunction in 4557 Depressed Patients in France Curr Med Res Opin 19 2 114 124 2003 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES BAYER SCHERING LES MALADIES RISQUE SEXUELS Le syndrome de stress post traumatique Est il une maladie risques sexuels Patrick BLACH RE Psychiatre sexologue 3 Place du Revard 73100 Aix les Bains blacheraix wanadoo fr A Introduction et objectifs Le stress post traumatique ou PTSD est un trouble anxieux que l on appelait jadis n vrose traumatique ou encore parfois n vrose de guerre Ce sont les conflits mondiaux qui ont t l origine des premi res descriptions de ce trouble par les m decins des arm es Les cons quences sexuelles de ce trouble anxieux sont peu connues Pourtant certains auteurs estiment que 80 des sujets pr sentant un PTSD et connaissent des dysfonctions sexuelles durables Il n existe que peu de r f rences bibliographiques sur le sujet Elles sont pour la plupart anglo saxonnes et concernen
332. n compte la d pression l histoire de la personne sexuelle en particulier En l aidant Tendre vers on cultive son espoir l gitime et c est d j une belle victoire pour la personne et le couple 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Une r flexion sexologique rigoureuse clinique chaleureuse se consacrant chacun des acteurs est incontournable dans l int r t du couple S ensuivront des objectifs th rapeutiques sexologiques largis si n cessaires quelques soit la sensibilit du sexologue r pondant la demande du couple et fixant les besoins de chacun Arnaud S v ne la fin de ces commentaires apportera pr cis ment ce regard de sexologue fera r ver ce couple partant de leur demande d un d sir r habit et le menant jusqu la fonction de plaisir partag e Elle a tout elle est jeune belle et intelligente et ils s aiment Mais elle se plaint de ne pas avoir d envie sexuelle Elle attend que l autre r veille en elle ce d sir qu elle n a pas Qui n a pas eu en consultation cette Belle au bois dormant C est une vraie consultation de sexologie mais aussi un vrai d fi Tant qu elle attendra de lui qu il lui fournisse la solution elle ne pourra pas trouver les cl s de son d sir Tant qu ils s imagineront que c est lui le responsa ble du d sir de l Autre rien ne se passera Tant qu il fera pe
333. n du couple rupture ou gu rison N 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 12 La maladie qu elle soit aigue ou chronique avec ou sans d ficit de la fonctionnalit g nitale ainsi que les traitements portent atteinte la personne dans son lan de vie son estime de soi et son identit propre et sexuelle L autre du couple est touch aussi par cette preuve et va se positionner avec des attitudes vari es rejet surprotection d gout peur de nuire etc modifiant l quilibre relationnel et la communication affective et rotique du couple Les effets peuvent se sentir court terme moyen terme et long terme et travers des exemples cliniques nous aborderons la fa on d ac compagner au mieux ces couples dans leur devenir La complexit de ces situations cliniques pr sent es par des couples en souffrance travers la maladie ne peut tre appr hend e que dans une approche int grant les diff rentes composantes de la sexualit et n cessite une ouverture vers l inter disciplinarit 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 128 donn N vert appel gratuit Te e codepharma e Inscription PPR Fabricant CC KZ A U j SKEAT KEAT CE 0120 0 Mat riovigilance et information 92100 Bou Billancourt Franc Dis
334. n g n ral Am lioration des relations d objet diminution de l ambivalence augmentation de la solidit des relations interpersonnelles et de la loyaut Apparition d une capacit de prise de conscience permettant de faire face au conflit psychique et au stress quotidien Classification m dicale des r sultats gu ri tr s am lior peu ou pas am lior aggrav Le 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 42 pourcentage de patients gu ris ou tr s am lior s varie en fonction du diagnostic 68 pour les trou bles psychosomatiques 63 2 pour les n vroses 56 6 pour les troubles du caract re 48 5 pour les troubles sexuels 37 pour l alcoolisme et 25 pour les psychoses mais les r sultats tendent montrer que la cure analytique a une certaine efficacit th rapeutique Toutefois les patients venant consulter pour DS ne sont passible de travail psychanalytique que si leur probl matique n vrotique est au premier plan et qu ils puissent apr s un travail d valuation en faire la demande leur vie sexuelle globale peut s en trouver am lior e 6 La sexo analyse qui est issue des approche psychanalytiques et dont lieu de travail passe par l ima ginaire le symbolis et le rapport au corps l utilisation de la fantasmatique dans le diagnostic et le traitement des trouble sexuels par l analyse du contenu fantasmatique par les liens qui
335. n via l information et l ducation th rapeutique indispensable toutes les tapes du parcours de soins pour limiter les troubles sexuels ou faciliter leur correction R F RENCES Lire quatre dossiers r cents parus sur Sexualit et cancer dans les revues francophones Louvain M dical Psycho oncologie et Sexologies a Psycho oncologie 2005 3 pp 139 206 Colloque Cancer et sexualit 21 22 mai 2005 Coordonnateur E Marx b Louvain M dical 2006 125 S421 S486 X symposium du centre pathologie sexuelle masculine CPSM Coordonnateur RJ Opsomer c Psycho oncologie 2007 vol 1 n 4 d cembre 2007 pp 211 310 Cancer et sexualit XXIVe congr s de la Soci t Fran aise de Psycho Oncologie 19 20 21 d cembre 2007 Coordonnateur E Marx d Sexologies Cancer et fonction sexuelle 2007 16 263 318 Coordonnateur L Incrocci ADSHEAD J KHOUBEHI B WOOD J RUSTIN G Testicular implants and patient satisfaction a questionnaire based study of men after orchidectomy for testicular cancer BJU International 2001 88 559 62 AMSTERDAM A CARTER J KRYCHMAN M Prevalence of psychiatric illness in women in an oncology sexual health population a retrospective pilot study J Sex Med 2006 3 292 5 AUBRY R Prise en charge et accompagnement d un malade canc reux Rev Prat 2008 58 1489 93 BARRUEL F Quel accompagnement possible des nouveaux dispositifs de sant en canc rologie Psycholo
336. nal Journal of Impotence Research 2006 18 236 250 DEROGATIS L R BURNETT A L The epidemiology of sexual dysfunctions J Sex Med 2008 5 2 289 300 KO DT HEBERT PR COFFEY CS SEDRAKYAN A CURTIS JP KRUMHOLZ HM Beta blocker therapy and symptoms of depression fatigue and sexual dysfunction JAMA 2002 Jul 17 288 3 351 7 KORPELAINEN JT NIEMINEN P MYLLYLA VV Sexual functionning among stroke patients and their spouses Stroke 1999 30 715 719 SCHWARTZ ER KAPUR V BIONAT S GUPTA R ROSANIO S The prevalence and clinical relevance of sexual dysfunction in women and men with chronic heart failure Int J Impot Res 2008 20 1 85 91 VACANTI L CARAMELLI B DISTRESS associated variables of erectile dysfunction post acute myocardial infarction A pilot study Int J Impot Res 2005 Mar Apr 17 2 204 6 YILDIZ H PINAR R Sexual dysfunction in patients with myocardial infarction Miyokard infark tuslu hastalarda cinsel disfonksiyon Anadolu Kardiyol Derg 2004 Dec 4 4 309 17 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES BAYER SCHERING LES MALADIES RISQUE SEXUELS Cancer de la prostate et Prostatectomie radicale J PEYRANNE M decin sexologue Service chir Uro andrologique CHU Toulouse Rangueil N THIOUNN Professeur d urologie P le Adulte Urologie H pital Necker Paris
337. ne 44 des 1906 personnes sexuellement actives ayant un cancer hors cavit pelvienne Cases Ce n est gu re tonnant car toutes les composantes de la sexualit peu vent tre touch es qu elle soit vis e reproductive ou non identitaire ludique amoureuse relation nelle Cette diversit explique l extr me vari t des dysfonctions sexuelles en fonction de l ge du m canisme du cancer et de ses traitements de la dynamique du couple N anmoins si la probl mati que sexuelle li e au cancer partage de nombreuses similitudes avec la probl matique non canc reuse relevant donc d une prise en charge non sp cifique fonction de la plainte la prise en charge du can cer pr sente des sp cificit s compl mentaires notamment son impact sur la sexualit reproductrice La pr valence du cancer augmente avec l ge d o une augmentation croissante du nombre de cancers en raison du vieillissement de la population Mais le cancer n pargne ni l enfant ni l adolescent ni l adulte jeune soulevant le probl me de leur fertilit future court ou plus long terme Le cancer du testicule est l apanage d hommes jeunes et le cancer du sein n pargne pas les femmes en ge de pro cr er Une enqu te Donner la vie apr s un cancer du sein est en cours sous l impulsion d une asso ciation de patientes Association fran aise de l apr s cancer du sein ayant eu un cancer du sein Tazi L enqu
338. ne approche sexologique de la profession dentaire proposant un parall le entre la fonction sou rire et la fonction orgasme se concr tisant par l criture du livre Le sourire et le sexe paru aux Editions Particuli res en 2008 d Les diverses interventions la SPOM Soci t de Psychologie Odontologique et M dicale ainsi que la pr paration de cours destination des tudiants des facult s de chirurgie dentaire de Paris 7 Garanci re et Reims e La r alisation d une affiche sur le th me couples n oubliez pas de sourire R sultats et discussion La fonction sourire est essentielle dans la vie du couple la fois comme expression attendue d un plaisir v ritable sourire vrai et d monstration de la volont d entente des deux partenaires possibilit 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS de s accorder par l utilisation d un sourire vrai ou faux Nous savons que la mise en place des rituels est une tape constitutive de la vie du couple Il d finit ainsi sa propre norme de fonctionnement comme un contrat unique Au terme de cette tude il est possible de conclure que le sourire correspond un rituel d accord pr ambule n cessaire au dialogue C est l expression physique premi re du consentement avant le verbe C est donc un rep re qu aucun des partenaires ne doit n gliger Les p riodes sans sourires repr
339. ne important C Epid miologie 4 Les donn es de la litt rature en mati re d pid miologie sont extr mement divergentes suivant les pays certains aux USA vont jusqu retrouver 5 12 de sujet pr sentant des crit res diagnostics de PTSD au sein de la population g n rale mais la plupart des tudes men es dans les autres pays font tat d une pr valence del de PTSD Ce qui correspond n anmoins une importante morbidit 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Une chose est donc certaine ce trouble anxieux concerne de tr s nombreux patients Il est s rement sous estim en clinique sexologique il n existe aucune donn e chiffr sur la pr va lence de cette dysfonction dans la patient le des sexologues D Donn es cliniques et facteurs de vuln rabilit 2 Certains sujet sont plus expos s d autres d velopper ce type de trouble soient du fait d une vuln rabilit personnelle trouble mental associ ou trouble de la personnalit pr alable de leur exposition des facteurs potentiellement traumatog ne Ex sujet vivant dans une zone de conflit E cliniques des troubles sexuels Les cons quences des troubles sexuels secondaires au PTSD sont d j pr visibles la simple lecture des crit res diagnostics Nous avons volontairement gris les items qui peuvent avoir une r percus sion sur la fonction sexuelle et ou
340. nel est palpable Dans la relation sexuelle avec l rotisation et l excitation quels sont les signes de l ouverture l autre le regard se modifie les l vres de la bouche se gonflent la salivation est plus importante les l vres du sexe de la femme sont en rection et s ouvrent on peut alors comparer l rec tion de l homme comme une ouverture aussi l coulement vaginal clair au d part devient plus visqueux et prostatique la respiration amplifi e est voluptueuse le c ur est stimul et la peau change d aspect le visage prend des couleurs les soupirs d aise les cris les gloussements Liao Yi Lin C est un peu comme si la pulsion puis le d sir puis l motion ouvraient le corps vers la bouche et que les l vres se r pondaient dans une ouverture centrale visible dans les yeux Ce sont les signes synth tiques d une alchimie complexe Tout cet ensemble motionnel est palpable et nous ne saurions en faire une analyse s miologique P Guiraud Ce langage qui nous colle tellement la peau prend ses racines avant que nous puis sions nous exprimer avec des mots il vient d un moment de notre vie o l image du corps s est constitu e Comme le dit tr s bien Frangoise Dolto image du corps est la synth se vivante de nos exp riences motionnelles l incarnation symbolique inconsciente du sujet d sirant C est donc par un cycle d interactions successives que dans le couple panoui l harm
341. nnels non seulement parce qu ils chappent l exp rimentation mais aussi parce que la chaine des signifiants qui les rige en paradigme de la sociabilit est trop vaste pour tre abr g e sur le mode binaire m me si ce dualisme entre corps et langage alimente sati t depuis longtemps le mode de pens e des soci t s occidentales Il ne faut pas perdre de vue en effet que toutes les modalit s possibles de vivre ensemble sont en r alit pr destin es mettre en sc ne les sexes sous l gide du corps social partout et depuis tou jours la biographie des couples est cod e par le r gime politique qui les h berge En ce qui nous concerne aujourd hui et malgr les appels r cents la mutinerie de la d ferlante pornographique aux niaiseries glamour la transition d mocratique n a pas eu gain de cause sur l emprise des croyances religieuses et des institutions qui les accr ditent Les mutations attendues dans la doctrine de la conjugalit ont chou l clipse du mariage homosexuel en est l exemple phare et les atten tes de congruence des droits civiques entre hommes et femmes n ont t que partiellement satisfai tes au contraire la vague libertaire n a produit qu une tension suppl mentaire entre les individus et leurs diles parce que ses outrances m diatiques s av rent n tre que des vertiges ph m res et sur tout parce qu elle ne concerne qu une minorit de privil gi s C est ainsi que sur
342. nous semblent impor tants travailler avec les couples en crise adaptative Nous retenons actuellement L espace personnel La retraite rompt souvent le rythme de pr sence ou d absence dans lequel chacun s tait construit au sein du couple Recr er un espace personnel passe par la cr ation d une distance entre les conjoints en essayant de restituer chacun des temps diff rents hors du foyer N 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 17 conjugal Ces temps permettront de d focaliser par un investissement ext rieur et de recentrer chacun sur sa propre dynamique Les repr sentations du conjoint C est sortir de l illusion que l autre peut changer Pouvoir entendre qu il peut voluer se fait en essayant de faire merger travers l histoire du couple les dimensions positives et volutives du fonctionnement de chacun La prise en compte du vieillir de chacun Permettre voire obliger chacun des membres du couple parler de lui exprimer son propre v cu est une autre mani re de d focaliser et de recentrer sur la gestion individuelle du vieillir et permet l autre d entendre les limites les efforts les craintes de son conjoint L intimit physique M me si ce mouvement se retrouve toute poque de la vie d un couple lorsqu apparait une crise ce m canisme est d autant plus pr sent dans les couples g s Parler de
343. ns dans sa sensibilit dans sa r ceptivit C est aussi une volution des m canismes psychologiques avec ce temps important que de nombreux auteurs nomment la crise de la s nescence et que la pression sociale tant gommer car il est important de faire jeune Vieillir pose aussi la question du r le social l ment souvent sur valoris et qui participe pour beaucoup l image et l estime de soi Enfin comme nous l avons vo qu la question de la temporalit avec la question de la mort est le pilier central qui axe cette tape de l existence Outre ces dimensions individuelles la conjugalit prend une place de plus en plus importante L volution de la long vit masculine fait reculer doucement le veuvage f minin Nous nous trouvons confront s des couples de tr s longue dur e o la question du d sir est souvent pos e ou le lien entre sexualit et attachement et encore peu explor s l oppos nous voyons de plus en plus de nouveaux couples de sexag naires et plus L on peut penser que l arriv e en force de la g n ration post 68 va renforcer ce m canisme d apparition r cente Il semble important de comprendre ce qui peut tre mobi lis chez les individus et structur dans ces couples qui m langent la fois nouveaut du couple et anciennet de l ge avec toutes les traces voire les stigmates d une existence Notre r flexion est encore une bauche Nous avons not des axes qui
344. ns l obligation d intervenir pour nous en d livrer tout en le mettant au d fi d y parvenir De ce fait on ne peut pas se contenter de r pondre techniquement la plainte symptomatique il est indispensable de traiter l environnement n gatif dans lequel la sexualit est insatisfaisante Ce que nous dit la clinique c est que les sympt mes sexuels servent de r quilibrage au couple le sympt me sexuel peut tre tout autant sympt me du couple que sympt me individuel Il est donc impossible d isoler le sympt me sexuel f minin il n existe que dans sa relation un contexte environnemental et affectif Il faudra donc entendre et d coder la plainte dans ses aspects manifes tes ou cach s avoir acces la fantasmatisation puis savoir correctement valuer le sympt me pour d finir la strat gie th rapeutique Sachant que le paradoxe du traitement en sexologie c est que le plaisir semble plus difficile g rer que la douleur Abraham Pour cr er une alliance th rapeutique il faut donc d terminer qui porte le sympt me qui en souffre qui demande de l aide Cette r flexion nous entraine ainsi d finir les outils th rapeutiques les plus ad quats en fonction 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 93 des individus et des couples l int rieur desquels ils voluent et analyser la motivation et la capa cit au changement de nos pati
345. ns biologique m dical Le corps qu on a le corps qu on est le corps qu on repr sente un m nage trois qui ne va pas sans conflits 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 12 N 2 Le couple Afin de recentrer notre propos nous laissons volontairement de c t les importants ph no m nes plus ou moins inconscients qui sont mobilis s dans un syst me couple confront la mala die les enjeux de pouvoir les vengeances les collusions etc pour faire appel aux travaux de Bodenmann 1995 qui l on doit l application de ce concept de coping la conjugalit Il d finit le coping dyadique comme l ensemble des efforts d un ou des deux partenaires destin s g rer les v nements stressants ainsi que les tensions prouv es par l un stress individuel ou par les deux partenaires stress dyadique Il comprend les strat gies de gestion destin es au maintien ou la restauration de l quilibre structurel fonctionnel comportemental motionnel et social du sys teme dyadique ainsi que l quilibre de chaque partenaire Trois phases importantes se succ dent et s entrem lent dans ce processus bien d crit r cemment par l quipe de Untas 2009 de Bordeaux Il y d abord la communication autour du stress qui consiste pour chacun parler de ses peurs et de ses difficult s son partenaire lui demander son soutien pratique et ou motionne
346. ns la revue de litt rature la plus r cente Lewis Fugl Meyer 2009 Dans une excellente revue de 34 tudes S West retrouve elle aussi des chiffres pouvant aller de 20 50 L extr me variabilit de ces chif fres semble s expliquer plus encore que dans d autres dysfonctions sexuelles par l troite d pen dance entre dysorgasmie et variables socioculturelles ou religieuses facteurs li s l ge et au par tenaire ou son absence ou encore la dur e de la dysfonction comme le soulignent Hayes Bennett et Dennerstein Dans leur r cente revue de litt rature de 1248 publications ils n en retrou vent que 11 qui leur paraissent correspondre des crit res de tri fiables en croisant des questionnai res valid s portant sur ces diff rents param tres pour une fr quence moyenne de dysorgasmies de 31 De l ensemble de ces enqu tes pid miologiques deux s ries de faits nous paraissent s im poser avec force Un grand nombre de femmes souffrant de dysorgasmies coitales disent pou voir obtenir un orgasme par la masturbation ce que Kinsey avait d j r v l dans son c l bre rapport de 1953 et qui a t r guli rement confirm depuis dans de nombreuses tudes dont cel les de Bancroft en 20035 ou de Fugl Meyer en 2006 et 2009 H La pr valence des dysorgasmies compl tes semble diminuer avec l ge Fugl Meyer dans son excellente recherche de 2006 note que le chiffre de femmes n ayant ja
347. ns un couple o l un des partenaires ou les deux sont en situation de handicap la sexualit peut tre perturb e et cela de facon diff rente selon le type du handicap son caract re cong nital ou acquis son importance le moment de sa survenue par rapport la constitution du couple et selon l histoire du couple chaque couple tant singulier Pour pouvoir laborer une prise en charge th rapeutique adapt e il nous parait important d avoir une bonne connaissance ou de prendre le temps de collecter des informations sur le type de handicap ou des handicaps pr sents au sein du couple aupr s du m decin r f rent et ou des m decins sp cialis tes suivant habituellement la personne en situation de handicap Cette premi re tape permet d valuer le retentissement direct somatique et ou psychique du han dicap en cause sur le potentiel physiologique des r actions sexuelles de l un ou des deux partenai res en situation de handicap avant d valuer le retentissement psycho social global du ou des han dicaps quel qu ils soient sur la vie conjugale et familiale La prise en charge comprend souvent un travail sur le r le de chaque partenaire au sein du couple et aussi sur l image corporelle l estime de soi le retentissement de la douleur de la fatigue de la d pression pouvant d pendre du handicap Comment un corps objet de soins peut il devenir objet de d sir Comment d velopper les habilit s rotiques du partenaire ne p
348. nsid re la totalit des effets secondaires per us on constate que 36 2596 des patients per oivent au moins un effet secondaire d ordre sexuel alors que l on retrouve un maxi mum de 46 25 pour les effets secondaires psychiques L ASEX appara t plus sensible que PUKU pour mettre en vidence une dysfonction sexuelle 65 des patients interrog s constatent un changement dans leur sexualit depuis le d but de la maladie 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS Ce changement est attribu au traitement pour 75 d entre eux et la maladie dans 55 76 28 75 de la totalit des patients interrog s rapportent un retentissement n gatif sur les soins en cas de changement n gatif per u dans leur sexualit Parmi ces derniers 52 17 pr sentent une dys fonction sexuelle Il n existe pas de lien direct entre la pr sence d une dysfonction sexuelle et la compliance au traite ment ni sur le retentissement sur les soins probablement en raison d un manque de puissance de l tude Mais c est l insight notamment la conscience de l int r t pour le traitement qui va venir moduler le niveau de compliance en cas de dysfonction sexuelle En effet parmi les patients pr sen tant une dysfonction sexuelle ce sont les patients qui pr sentent une mauvaise conscience de l int r t du traitement qui vont pr f rentiellement l arr ter Ceux qui au contraire
349. nt Sexualit Infertilit Libido Impuissance R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES PRINCIPALES OHL J et al Impact de l infertilit et de l assistance m dicale la procr ation sur la sexualit Gynecol Obstet Fertil 2008 GAMET M L A propos d une tude sur la sexualit des femmes et des hommes pendant la grossesse issue d une assistance m dicale la procr ation Sexologie 2008 17 102 112 CHEVRET M ASSON M Le v cu de l homme infertile J Gynecol Obstet Biol Reprod 2007 36 S89 S91 COEFFLIN DRIOL C et al L impact de l infertilit et de ses traitements sur la vie sexuelle et la rela tion de couple revue de la litt rature Gynecol Obstet Fertil 32 2004 624 637 MIMOUN S Trait de gyn cologie Obst trique psychosomatique 113 162 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 179 POSTER N 3 SEXUALIT ANATOMIQUE ET PSYCHOLOGIQUE Charles LENCK Membre titulaire de l AIHUS et de la SFSC Maternit du centre hospitalier Avenue du Dr Roulet 19200 Ussel ch lenck chussel fr L auteur pose les hypoth ses suivantes Si l inconscient est le conscient d avant le verbe Si un complexe est l inad quation entre le r el et le v cu on peut repr senter le complexe d dipe Sch ma pr sent comme un individu adulte le r el mais avec un affectif d enfant le v cu ces deux affections s opposant On peut postuler
350. nt l utilit ne sont pas d montr es r f 5 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES L Iran reconstruit ses services de planning familial BUTTA P A V S C News 1993 Jul 31 2 3 5 Les traits et les tendances de l pid mie du SIDA et VIH en Iran entre 1986 et 2006 FALLAHZADEH H et al AIDS Behav 2008 Sep 4 Communications entre couple sur le choix de planning familial Zahedan en R publique Islamique d Iran RAKHSHANI F NIKNAMI S ANSARI MOGHADDAM AR East Mediterr Health J 2005 Jul 11 4 586 93 Les connaissances les attitudes et les pratiques sexuelles des lyc ens en Iran SIMBAR M TEHRANI FR HASHEMI Z East Mediterr Health J 2005 Sep Nov 11 5 6 888 97 Un appareil de vide pour le rallongement du p nis une r alit ou une fiction AGHAMIR MK et al BJU Int 2006 Apr 97 4 777 8 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 25 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE AIHUS SFSC R sum s des sessions pr Assises Ateliers Formation continue 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 1 COUPLE EN DIFFICULT SEXUELLE ET RELATIONNELLE APPORT D UN TRAVAIL CORPOREL Claude ROUX DESLANDES licenc
351. nts ceux qui sont retrouv s chez les femmes m nopaus es non atteintes de cancer du sein 3 Toutefois les troubles sexuels sont plus pr cis ment observ s chez les patientes trait es par chimio th rapie et ou confront es une insuffisance ovarienne pr coce 4 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 117 REPERCUSSIONS DU GESTE CHIRURGICAL En France 2 ou 3 femmes sur 10 ont recours une reconstruction mammaire Il n y a pas v ritablement de profil type de la femme amen e demander une reconstruction mammaire Sur le plan chirurgical 2 tudes montrent que les troubles sexuels sont plus importants chez des fem mes ayant subi une reconstruction mammaire compar es celles qui ont eu une tumorectomie ou une mastectomie sans reconstruction 5 et 6 Chez des femmes souvent tr s soucieuses de leur apparence physique et plus exigeantes quant la qualit des r sultats esth tiques la reconstruction mammaire susciterait plus de d ception le r sultat de l intervention ne rejoignant pas une image corporelle id ale 7 Celle ci restitue la forme le volume du sein aux prix d une chirurgie fond e sur l utilisation de pro th ses ou de lambeaux ce sein reconstruit pr tend remplacer la silhouette et le galbe du sein d ori gine mais pas sa sensibilit Vis vis du regard ext rieur dans les relations socio familiales la reconstruction r
352. of Sexual Behaviour Vol 23 No 1 1994 9 LENCK L CH Evaluation fonctionnelle du p rin e et R ponses Motrices Orgasmiques Vaginales Sexologies 12 46 29 32 2003 10 LENCK L CH Orgasmic Motor Vaginal Answer By the way of 200 answers with survey clinic of the perineum 15 congr s mondial de la Word Association for Sexology Paris 06 2001 11 SPINOZA L Ethique Folio essais 1995 12 ARISTOTE De l me GF Flammarion 1993 13 LENCK L CH Maieuth rapie approche m dico psychologique du baby blues Sexologies 12 46 29 32 2003 14 GIRARD R Le bouc missaire Le livre de poche Biblio essais 15 LENCK CH Bienvenue dans le monde des adultes 683 maieuth rapies Ed Baudelaire 2009 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 181 POSTER N 4 COUPLES N OUBLIEZ PAS DE SOURIRE Manon BESTAUX Chirurgien dentiste et sexologue rue Dos Fanchon 17 4020 LIEGE BELGIQUE dr m best gmail com Objectifs Comprendre la fonction sourire comme expression du plaisir sourire vrai mais aussi outil de com munication sourire vrai ou faux dans le couple Appr hender le sourire comme rituel du couple Faire un parall le entre la fonction sourire et la fonction orgasme D finir une attitude th rapeutique pour la prise en charge du couple et de sa sexualit Moyens et m thodologie Le travail de synth
353. omme la motivation du patient 30 au facteur reli la relation client th rapeute qui contribue au changement le savoir faire du th rapeute tait ainsi soulign l importance d une congruence de syst me de pens e entre le th rapeute et le patient pour arriver un accord de prise en charge Ainsi peut on faire l hypoth se que les patients s lec tionnent les th rapeutes selon ce qu ils en attendent d ou un biais possible d interpr tations secon daires des effets des th rapies Les deux autres facteurs qui influencent le changement dans une proportion quivalente sont les facteurs reli s aux attentes du client l espoir et l effet placebo comptent pour 15 96 Les facteurs reli s aux mod les et aux techniques d intervention ne contribuent que dans une proportion de 15 96 au changement Dans la litt rature psychologique le verdict du Dodo a beaucoup t utilis pour signifier que les techniques sp cifiques appliqu es par les diff rentes coles de psychoth rapie n ont qu une utilit limit e et l effet positif de la psychoth rapie provient surtout des facteurs que les coles ont en com mun Des m ta analyses de Lester Luborsky 2002 montrent que l effet direct de la technique sp cifique n est que de 0 2 Ainsi toutes les th ories sont consid r es gales et toutes doivent recevoir un prix Par contre les scientifiques qui croient en la Th rapie Bas e sur les Preuves disent que ceci
354. omme premier outil th rapeutique simple d utilisation non agressif mettre ou re mettre en place dans tous les cas de m sententes conjugales MOTS CL S Couple Sourire Rituel Consentement Orgasme R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Manon BESTAUX Le sourire et le sexe Editions Particuli res 2008 John BOWLBY Attachement et perte Puf 1978 Boris CYRULNIK Sous le signe du lien Pluriel Hachette litt ratures 1989 Antonio DAMASIO l erreur de Descartes la raison des motions O Jacob 1995 Franz DE WAAL de la r conciliation des primates Flammarion 1992 Jacques WAYNBERG Jouir c est aimer Milan 2004 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 183 POSTER N 5 BILAN DE LA SEXUALIT FONCTIONNELLE D UN PATIENT Pascal BENOIST M decin sexologue 48 rue Mouffetard 75005 paris pascalwbenoist yahoo fr Roland NICOLAS Sexoth rapeute Boulogne Fran oise JABLON DREYFUS Sexologue Paris Prisca JAMI CECCOMORI Gyn cologue Paris Guy MONTEFIORE gyn cologue Le Raincy Objectifs Le groupe de sexologues parisien de l Institut Sexocorporel International Jean Yves Desjardins souhaite par cette pr sentation offrir une grille d valuation de la fonctionnalit sexuelle d un patient comme outil diagnostic au pr alable sa prise en charge th rapeutique Pr sentation Dans la premi re par
355. on n es par les femmes de l am lioration de la sexualit sont la disparition de la crainte de grossesse la lib ration de la contrainte contraceptive La contraception a permis la lib ralisation de la sexualit des couples en dissociant la sexualit de la reproduction Les m thodes de contraception tant nombreuses le choix doit int grer non seule ment l efficacit la tol rance l observance le co t mais galement la qualit de vie et notamment le bien tre sexuel BIBLIOGRAPHIE CARUSO S AGNELLO C INTELISANO G FARINA M DI MARI L CIANCI A Sexual beha vior of women taking low dose oral contraceptive containing 15 microg ethinylestradiol 60 microg gestodene Contraception 2004 Mar 69 3 237 40 CARUSO S AGNELLO C INTELISANO G FARINA M DI MARI L SPARACINO L CIANCI A Prospective study on sexual behavior of women using 30 microg ethinylestradiol and 3 mg dros pirenone oral contraceptive Contraception 2005 Jul 72 1 19 23 DABOUIS T valuation de la sexualit f minine apr s st rilisation par le syst me Essure M moire du dipl me d tat de Sage Femme Universit de Nantes 2007 DAVIS AR CASTANO PM Oral contraceptives and libido in women Annual Review of sex research 2004 15 297 320 DAVISON SL BELL RJ LACHINA M HOLDEN SL DAVIS SR Sexual function in well women stratification by sexual satisfaction hormone use and menopause status J Sex Med 2008 May 5 5 1214 22 GRECO T GRAHAM
356. onction hormonale Chez le femme la m thode Essure implants tubaires mis sous hyst roscopie permet actuellement une st rilisation sans anesth sie Nous avons au CHU de Nantes inclus dans une tude par questionnaire sur la sexualit 193 femmes st rilis es par la m thode Essure Nous avons obtenu 86 r ponses 9 ont t exclus pour changements de partenaires 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 135 ou histoires particuli res 8 taient toujours dans la p riode des 3 mois d attente 69 questionnaires ont t analys s Pour ces patientes 38 taient sous pilule OP 9 sous micro progestatifs 29 sous DIU 15 utilisaient le pr servatif 6 n avaient pas de m thodes contraceptives R sultats Pour 56 des femmes le nombre moyen de RS est rest stable 34 ont not une aug mentation du nombre de RS et 10 une diminution Le nombre moyen de rapports sexuels RS a augment de 6 8 8 2 mois 68 des femmes ont eu un d sir inchang 29 ont une augmentation du d sir et 2 9 une baisse 74 des femmes avant la st rilisation r pondaient que le d sir tait important ou tr s important apr s la st rilisation elles sont 87 exprimer ce d sir important ou tr s important A la question de la satisfaction sexuelle 73 5 ont un degr de satisfaction identi que 19 1 ont une augmentation de la satisfaction et 7 3 une diminution Les explications d
357. onie se fait progressivement entre le voir le sentir et les repr sentations entre la distance et la fusion la com munication et la conscience C est dans le contexte o les mots intelligibles n ont plus leur place que la th rapie corporelle en sexologie est indispensable en permettant une exp rience au sens fort du terme puis des apprentis sages qui seront apr s librement int gr s dans l intimit du couple W Pasin1 Quels en sont les outils En couple La pratique du massage permet de vivre une situation intime et de partage hors embal lement sexuel qui laisse alors la place pour apprendre lire et dire l autre Le massage per met aussi d exp rimenter la passivit et l activit en alternance et de retrouver la joie de l change v G Leleu La sensualit la sensibilisation l rotisation du toucher dans les doigts qui suivent sur la peau une sorte de fil conducteur Les pens es les images les fantasmes viennent alimenter la cr a tivit puis on chemine d une sensation une autre la pens e comme production du cerveau n a plus 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS de distance avec les autres sensations et procure une d tente qui fait l cher le mental recentre l activit globale vers le milieu du corps La respiration abdominale pour une d tente deux Les jeux de r le pour faire merger les non dits permettre de
358. oris de remercier chaleureusement tous ceux qui dans l ombre le plus souvent des soci t s organisatrices de congr s aux d cideurs institutionnels de la R gion en passant par mes collaborateurs patients et d vou s ont permis que cette manifestation se r alise Jamais une telle manifestation n aurait cependant t envisageable si les Conseils d Administration de l Association Inter Hospitalo Universitaire de Sexologie AIHUS et de la Soci t Fran aise de Sexologie Clinique SFSC et leurs pr sidents respectifs Pierre Costa et Marc Ganem n avaient pas d cid d unir leurs efforts pour faire na tre l ambitieux projet des Assises Le succ s que celles ci remportent depuis deux ans confirme que l attente des sexologues et de tous les professionnels impliqu s dans le concept de Sant Sexuelle reste importante mais constitue aussi le plus bel hommage qu il tait possible de leur rendre Francis Collier 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS REMERCIEMENTS Sexuelle remercie vivement pour leur soutien les Soci t s Bayer HealthCare Le Comit d Organisation des 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Bayer Schering Pharma CEVIDRA AA La D cod pharma T Coloplast PXG e Sisal Barts Pharmaceuticals E d i ll 4 S Kl MERCK 1 SERONO Schering Plough Solvay 6 c Pharma lso
359. ouple en difficult sexuelle e Strat gies syst miques R P BRENOT P BENGHOZI F X POUDAT J MIGNOT NEUBURGER e Les th rapies Mastersiennes volution et place actuelle M CHEVRET MEASSON Apport du counseling T TROUSSIER E LE BLANC 16h15 16h45 PAUSE CAF VISITE EXPOSITION ESPACES MATISSE VAN GOGH NIVEAU 8 16h45 18h30 LES OUTILS TH RAPEUTIQUES APPLIQU S AU COUPLE SUITE AMPHITH TRE VAUBAN NIVEAU 8 Langage corporel et intimit M POTENTIER Sexualit s assist es au sein du couple P DE SUTTER Les m dicaments de la sexualit du couple et les traitements locaux F GIULIANO Analyse comparative des syst mes th rapeutiques application en sexologie M BONIERBALE Un mod le de lecture des indications th rapeutiques C CABANIS 18h30 19h DISCUSSION 19h COCKTAIL DE BIENVENUE 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 2 Assises Fran aises de Sexologie et de Sant Sexuelle AIHUS SFSC VENDREDI 27 MARS 7h ACCUEIL DES PARTICIPANTS 8h 8h30 UN AN APRES STRASBOURG QUELLES ATTENTES THERAPEUTIQUES POUR LA SEXUALIT DU COUPLE POINTS FORTS AMPHITHEATRE VAUBAN NIVEAU 8 Synth se partir des commissions et des sessions de Strasbourg de 2008 P DESVAUX ET J R DINTRANS 8h30 10h COMMISSIONS DE TRAVAIL Prise en charge du handicap SALLE ROTTERDAM 2 NIVEAU 1 ExPERT K CHARV
360. ournal of Men s Health and gender 2005 5 BAJOS N ET BOZON M Za sexualit l preuve de la m dicalisation Actes N 128 1999 Seuil 6 DUPONT B M Epist mologie du raisonnement m dical contemporain 2007 Ethique M decine et Soci t Ed Vuibert 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES PFIZER LA M DICALISATION DE LA SEXUALIT ET LA M DICALISATION DU COUPLE Alain GIAMI Inserm U 822 Le Kremlin Bic tre F 94276 France alain giami inserm fr Comment d finir la m dicalisation de la sexualit Le sociologue am ricain Peter Conrad a d fini la m dicalisation comme le fait de d finir un pro bl me en termes m dicaux d utiliser un langage m dical pour le d crire d adopter un cadre de pen s e m dical pour le comprendre ou d utiliser des formes d intervention m dicales pour le traiter Conrad 2007 Le processus dynamique de la m dicalisation consiste conf rer une nature m di cale des repr sentations et des pratiques qui n taient jusqu alors pas appr hend es en ces termes Il importe alors de savoir si la m dicalisation a pr sid la d finition m me des ph nom nes ou si au contraire la m decine s est appropri e des ph nom nes relavant d autres registres de la connais sance savante tels que la th ologie morale le discours juridique ou m me le sens commun
361. ous les pays europ ens les organisations professionnelles des professions param dicales poss dent un code thique permettant des touchers des organes sexuels dans un but th rapeutique Les m decins infirmi res aides soignantes ou kin sith rapeutes ont l habitude d en trer en contact avec l intimit des patients La situation est plus sensible dans le cadre de la sexolo gie clinique En effet les sexologues ne sont pas toujours des m decins Un psychologue psycho th rapeute ou autre professionnel form la sexologie clinique se place en situation d licate s il tou che les parties sexuelles d un e patient e Des th rapeutes sexuels offrent aussi des services de massage sensoriels ou les caresses vont jusqu des toucher g nitaux Ce genre de pratique pos sede une existence officielle aux Pays Bas et au Danemark Elle est tol r e dans le cadre de grou pes priv s en Wallonie En France la loi interdit aux professionnels param dicaux d offrir des actes de nature sexuelle Population Les prestataires de ce type de service devraient tre des professionnels de la sant dipl m s mais ce n est pas toujours le cas Les patients sont des personnes dont la probl matique 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 33 sexuelle justifie un contact g nital direct ou dont l handicap est important Objectif Le toucher g nital doit toujours se jus
362. p tence rotique mini male En plus d interpeller la fonction de plaisir il talonne la relation deux sur le plan sexuel autant que sentimental au m me titre qu il rend possible un r ve de grossesse ou un besoin de s cu rit affective Les causalit s facilitatrices d une baisse du d sir sexuel sont multiples et intriqu es v nements ext rieurs ch mage exc s de travail intendance familiale argent sources de stress et de fatigue vieillissement du corps comorbidit s relation extra conjugale jalousie les difficult s exprimer ses motions et communiquer Nous valuerons en priorit les causalit s plus directes une d faillance hormonale et organique une absence de rep rage du senti interne de l excitation sexuelle une intrusivit p nienne ou une r ceptivit vaginale peu investies l influence des modes d excitation sexuelle limitatifs l ignorance des r gles de s duction dans le quotidien et l usure des codes d attraction sentimentaux et sexuels dans le couple Autant de raisons de fragiliser le d sir sexuel A l aide de sayn tes vous allez d couvrir 3 couples se trouvant en d licatesse avec le d sir sexuel recouvrant les principaux contextes cliniques Nolwen l analphab te sexuelle et Fabrice le grand fusionnel George et Raymonde qui s aiment encore mais ne se supportent plus Lucien r sistant aux IPDES et sa peur de l chec avec Simone sa co
363. par la Ligue contre le Cancer site de INCA et le recours aux associations de patients AFACS association frangaise de l apr s cancer du sein F d ration des stomis s de France Ligue contre le Cancer et aux groupes de paroles notamment en cas de cancer du sein et de stomies sont souvent tr s utiles car ils facilitent indiscutablement l information la sensibilisation et l acceptation des difficult s sexuelles Que conclure En cas de cancer la demande fr quente d information de l impact sur la sexualit des individus et des couples l gitime le dialogue et la prise en charge de la sant sexuelle et de ses difficult s par les pro fessionnels de sant La quasi totalit des outils th rapeutiques quotidiennement utilis s dans la prati que sexologique peuvent l tre galement en cas de probl matique du couple li e au cancer N anmoins la prise en charge du couple confront au cancer se distingue par a la place particuli rement importante de l iatrog nie que le cancer soit d origine g nitale ou non b un impact symboli que tr s sp cifique o se m lange diversement Thanatos Eros et Chronos c l absence de prise en charge bien structur e et un d ficit de comp tences onco sexologiques d o une in galit d acc s aux 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS soins malgr de r cents progr s d le r le tr s utile de la pr ventio
364. pert Panel on Detection Evaluation and Treatment of High Blood Cholesterol in Adults Adult Treatment Panel III JAMA 2001 285 2486 2497 2 SATTAR N et al Circulation 2003 108 414 419 3 GOMILA S et al Med Nutr 2003 39 89 94 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 4 DESPR S JP Int J Obes Relat Metab Disord 2003 27 S22 S24 5 BALKAU B et al Diabetes Metab 2003 Nov 29 5 526 32 6 LAKKA HM et al JAMA 2002 288 2709 16 7 RICKER et al Circulation 2003 107 391 397 8 KAHN R et al Diabetes Care 2005 28 2289 2304 9 DESPR S JP et al BMJ 2001 322 716 720 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES LABORATOIRES BAYER SCHERING LES MALADIES RISQUE SEXUELS Les maladies cardio vasculaires et le syndrome m tabolique Antoine LEMAIRE Endocrinologue andrologue Sexologue 12 rue de Cannes ler tage 59000 Lille lemaire antoine wanadoo fr Une pathologie chronique peut alt rer le fonctionnement sexuel en raison d une vuln rabi lit physique et psychologique la maladie n est pas la seule cause du probl me sexuel elle inter agit avec l environnement de la personne Trop souvent le retentissement sexuel est sous valu il est li aux barri res pouvant exister entre les patients et l quipe soignante et les pa
365. plaisir et la sexualit en fait maintenant le passage obligatoire d une femme d j confront e un 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS cumul de r les bien difficiles assumer bonne professionnelle bonne m re de famille bonne mai tresse de maison bonne pouse et ma tresse de son mari toujours d sirable et s duisante l or gasme devenant l un des rep res normatifs essentiels auquel mesurer sa r ussite personnelle de femme moderne Les partenaires maladroits inexp riment s ou eux m mes bloqu s dans leur sexualit sont bien videmment assez peu m me d aider une femme d j trop tendue pour se laisser aller l or gasme tant d sir Parfois cepandant le partenaire est un amant attentif trop peut tre qui la stimule inlassablement dans l attente anxieuse de l orgasme qui le confirmera dans son identit virile Quelquefois aussi c est sur un fond davantage obsessionnel qu il recherchera d clencher cet orgasme tant attendu en l entrainant dans la qu te sans fin de sources de stimulations toujours plus diversifi es sex toys changisme etc Lorsque l angoisse du partenaire satisfaire sa femme se fait trop pr gnante elle renforce bien entendu chez elle l impossibilit d abandon de l cher du corps et l absence d orgasme ainsi que le d couragement et le sentiment d anormalit Au del de l
366. poactive sexual desire disorder on a natio nally repr sentative sample US women Arch Intern Med 2008 Jul 14 168 13 PASINI W ANDREOLI A Le corps en psychoth rapie Payot Paris 1993 ALTHOF SE LEIBLUM SR CHEVRET MEASSON M HARTMANN V LEVINE SB MCCABE M PLAUT M RODRIGUES O WYLIE K Psychological and interpersonnal dimensions of sexual function and dysfunction J Sex Med 2005 2 793 800 EIGUER A Clinique psychanalytique du couple Dunod Paris 1998 Sous la direction de Nicolas Duruf Trait de psychoth rapie compar e M decine et Hygi ne Gen ve 2002 PERELMAN M Integrated sex therapy in Textbook of erectile dysfunction Informa Health 2008 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 94 SESSION DE TRAVAIL QUAND LA MALADIE EST AU DEVANT DE LA DIFFICULT SEXUELLE Les maladies risques sexuels avec le soutien des laboratoires BAYER SCHERING Coordinateurs P COSTA M GANEM Les troubles urinaires du bas appareil TUBA A SEVENE B CUZIN Les maladies cardio vasculaires et le sydrome m tabolique F PAGANELLI A LEMAIRE Cancer de prostate et prostatectomie radicale N THIOUNN J PEYRANNE D pression et stress post traumatique C LANCON P BLACH RE Le couple et le d ficit androg nique avec le soutien des laboratoires SOLVAY PHARMA Mod rateur H LEJEUNE Le couple et le d ficit androg niqu
367. ponible en pharmacie esprit complice Cr dit photo Gettyimage Simon Watson KEA 09013 APR Janvier 2009 SESSION DE TRAVAIL CONTROVERSE Histoire de couple Sexe ou Amour G ABRAHAM J WAYNBERG 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL CONTROVERSE Histoire du couple sexe ou amour Georges ABRAHAM Psychiatre psychanalyste 12 rue Krieg 01208 Gen ve Suisse Jacques WAYNBERG M decin sexologue crivain Pr sident de l institut de sexologie 57 rue Charlot 75003 Paris waynberg club fr La volont de savoir lequel du sentiment amoureux ou de l habilit rotique constitue le principal enjeu de l histoire d un couple d bouche finalement sur une impasse tant que l on ne par vient pas r pondre la vraie question de cette controverse le couple est il oui ou non un concept scientifique Certes l analyse des motivations d ordre affectif et inconscient est elle d terminante pour expliquer qu une rencontre entre deux trangers mue plus ou moins court terme en union domestique Mais l on peut tout aussi bien privil gier aujourd hui l tude des rituels rog nes pour tenter de comprendre comment s organise cette jubilation dans la dur e ou comment elle tourne mal Ces deux lectures de l intimit sont n anmoins trop simplistes pour convaincre les couples ne sont pas des objets ratio
368. pport et orgasme La Sexualit non g nitalis e peut tre une qualit le but devient un plaisir rotique mutuel et une position d estime de soi et de l autre la nature des consignes est d termin e par le client et pas par le th rapeute Ellisson 4 ce qui marche dans les sexoth rapies apr s MJ d couragement des cliniciens qui ne peuvent pas reproduire le meme taux de succ s levin amp agle 1978 rosen et Beck 88 zilbergeld amp evans 1980 malgr une prolif ration de mod le de prise en charges pauvret des bilans de recherches des trai tements et des vari t s de processus en sexoth rapie Rosen amp leiblum 95 p 877 quand il y a des tudes elles ont un niveau de succ s mod r alors que les derni res ann es ont vu croitre une augmentations de la m dicalisation du champ ackerman amp carey 95 hawton 92 lei blum et rosen 98 schover et leibum 94 Plaut en 98 crit que les traitements m dicaux sont une plaque tournante dans le traitement des DS p 183 Quelle volution depuis les sexoth rapies Mastersiennes Entre 1960 et 1970 les patients souffraient souvent d ignorance sur la physiologie et le savoir faire sexuel Les attitudes n gatives sur la sexualit qui en d coulaient expliquent pour beaucoup le suc c s des sexoth rapies Mast riennes La situation n est plus la m me et l apport des sexoth rapies a t controvers des travaux ult rieurs des ann es 80 et 84 Zilbe
369. ptember Sex surrogates Penthouse Forum Quoted in S Braun Ed 1975 Catalog of sexual consciousness p 137 New York Grove Press Williams M H 1978 Individual sex therapy In J LoPiccolo amp L LoPiccolo Eds Handbook of sex therapy pp 477 483 New York Plenum Press WOLFE L 1978 The question of surrogates in sex therapy In J LoPiccolo amp L LoPiccolo Eds Handbook of sex therapy pp 491 497 New York Plenum Press 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES LES M DICAMENTS DE LA SEXUALIT DU COUPLE ET LES TRAITEMENTS LOCAUX Fran ois GIULIANO Neuro Uro Andrologie Service de M decine Physique et de R ducation AP HP h pital Raymond Poincar 104 bd Raymond Poincar 92380 Garches giuliano cyber sante org La recherche clinique visant tudier l effet de m dicaments sur la sexualit humaine a quinze ans Durant cette p riode ont t d velopp es et valid es des techniques visant valuer des substances pharmacologiques agissant non seulement sur la fonction rectile mais galement sur le d lai pour jaculer le d sir f minin voire la r ponse vaginale une stimulation sexuelle Ces valuations sont essentiellement r alis es l aide de questionnaires parfois il s agit d instruments de mesure objective des r ponses sexuelles Rigiscan Buckling te
370. py Family Process 36 1 17 Linstone H amp Turoff M 1975 The Delphi method Techniques and applications Reading MA Wesley e LEIBLUM S R ROSEN R C Principles and practices of sex therapy Third edition New York Gilford Press 2000 LEVINE S B Erectile dysfunction Why drug therapy isn t always enough Cleveland Clinic J of Med 70 3 2003 241 46 LOPICCOLO J Postmodern Sex Therapy for Erectile Failure in R C Rosen S R Leiblum dir Erectile Disorders Assessment and Treatment p 171 197 New York Guilford Press 1992 LUBORSKY L SINGER B amp LUBORSKY L 1975 Comparative studies of psychothera pies Is it true that everyone has won and all must have prizes Archives of General Psychiatry 32 995 1008 LUBORSKY L 2004 The only clinical and quantitative study since Freud of the pre conditions for recurrent symptoms during psychotherapy and psychoanalysis The International Journal of Psychoanalysis Vol 85 LUBORSKY L amp Coll 2002 The Dodo Bird Verdict is alive and well Mostly Clinical Psychology Science and Practice VONI LUBORSKY L amp CRITS CHRISTOPH P 1998 Understanding Transference The Core Conflictual Relationship Theme Method 2nd Edition Washington DC American Psychological Association LUBORSKY L 1996 The Symptom Context Method Symptoms as opportunities in psychothe rapy Washington DC American Psychological Association LUBOR
371. que clinique car il sert identifier des patients en pr vention primaire identifier des patients en pr vention secondaire Le but tant d identifier ceux qui doivent tre pris en charge de fagon encore plus intensive notamment afin d viter l apparition d un diab te Le SM n est pas une maladie nouvelle mais un concept pour iden tifier un profil de patient haut risque cardio vasculaire Que faire devant un couple pr sentant un SM simple ou double Respect de r gles hygi no di t ti ques 9 R duction pond rale de 5 10 IMC gt 25 Activit physique au moins 30 min d exercice mod r par jour Suppression du tabac et limiter l alcool R quilibre de l alimentation au niveau qualitatif augmenter la consommation de fruits et l gumes limiter la consommation de graisses totales AGS en particulier e limiter la consommation d aliments riches en sucres simples augmenter la consommation des aliments riches en fibre Les m dicaments adjuvants pour traiter la DE tels les IPDES 5 ne sont pas contre indiqu s sous r serve que le patient ne soit pas soumis un traitement par trinitrine BIBLIOGRAPHIE 1 NCEP ATP Third report of the National Cholesterol Education Program Expert Panel on Detection Evaluation and Treatment of High Blood Cholesterol in Adults Adult Treatment Panel III NIH Publication N 01 3670 2001 Executive Summary of the Third Report of the National Cholesterol Eduction Program NCEP Ex
372. que du syst me Lignes de force Pistes de croissances Prise en charge et traitements CFSF ISI Paris sous l gide de l Institut Sexocorporel International Jean Yves Desjardins MOTS CL S Evaluation physiologie diagnostic sexocorporel 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS R F RENCES Les sexologues l unisson vers un mod le de sant sexuelle M lanie TREMBLAY Lise DESJARDINS MA sexologues cliniciennes Sant sexuelle 2006 1 7 15 La consultation sexologique au Tessin Suisse Italienne Analyse quantitative et qualitative bas e sur l valuation sexologique d un groupe de 168 patients Linda ROSSI sexologue clinicienne Sant sexuelle 2008 5 23 32 Quelle th rapie choisir en sexologie clinique Mansour EL FEKI Jean Yves DESJARDINS Claude CREPAULT Jules BUREAU Edition de Boeck 2007 La sexologie clinique bas e sur un mod le de sant sexuelle Dr Dominique CHATTON Suisse Psychoth rapies 12 2006 Research Instruments for the Diagnosis and Treatment of patients with erectile dysfunction ROSEN RC ALTHOF SE GIULIANO F UROLOGY 2006 sep 68 3supp 6 16 The Premature ejaculation Profile Validation of self reported outcome measures for research PATRICK DL GIULIANO E GAGNON DD MCNUTLY P ROTHMAN M BJU Int 2009 Feb 103 3 358 64 2008 Sept 12 Dimensions de la sant sexuelle associ es
373. qui redoutent la survenue de cette difficult 10 ans avant De m me les modifications de silhouette associ es des images souvent trop st r otyp es de la femme conduisent des attitudes de d valorisation et de perte de confiance Au niveau de la soci t de nombreux v nements viennent compliquer une situation d j complexe avec le d part des enfants voire des difficult s des couples des enfants les conflits professionnels les difficult s conjugales et professionnelles concourent la constitution du concept de la m nopause comme source de difficult s On congoit donc que le m decin se trouve devant une situation paradoxale qui d passe largement la formation habituelle de la prise en charge d un sympt me m me avec l int gration de la loi 2002 qui impose de tenir compte de l avis des patients pour le choix th rapeutique L enjeu est beaucoup plus large le questionnement plus vaste la prise en charge demande beaucoup plus de sophistication et de personnalisation dans les propositions La 1 tape est celle de l coute attentive et sans a priori puisqu une fois qu un consensus sera acquis sur les indications th rapeutiques possibles et les possibilit s de traitement il faudra ce moment l chercher les ventuelles oppositions personnelles voire inconscientes telle ou telle th rapeutique Le contrat consistera dans une d marche partag e entre l coute du m decin vis vis de la patiente et l accept
374. r tapes successives alternant succ s et checs correction successive des cognitions et des comportements inadapt s et apprentissage de cons quence pour tous deux Le dialogue a plusieurs fonctions principales catarsis mettre le conflit sur la table augmenter la compr hension red finir les r les d finir les probl mes la liste des probl mes chercher des solutions Assez souvent le dialogue n cessite un mod rateur et une d finition des objectifs pr alables Le th rapeute peut aider le couple de d velopper un tel dialogue en posant des questions syst miques Qu est ce que vous pensez que votre mari votre femme doive corriger et changer Quelles sont votre avis les cons quences sur la sexualit de votre mari de votre femme Quelles sont votre avis les cons quences pour votre relation Pensez vous pouvoir changer et quels sont les l ments de la situation actuelle que l on doit accepter Quelles sont les solutions que l on peut envisager Cette mod ration peut catalyser une communication reconstructive pour le couple et contribuer la gu rison plut t qu la rupture peut tre que tu ne m as jamais aim e M BONAL Gyn cologue Centre Commercial Saint Caprais 26 bis Rue du Lac Bleu 31240 L union France drmichelebonal wanadoo fr En conclusion de cette table ronde concernant le couple face la maladie nous voquerons les diff rentes possibilit s d volutio
375. r dictif le plus important de la satisfaction sexuelle chez ces femmes est LA RELATION au partenaire Et il n est pas rare qu une approche pluridisciplinaire puisse s av rer indispensable associant onco logue psychologue gyn cologue sexologue avec prise en charge de couple pour prendre en charge au mieux la complexit des r percutions psycho somatiques et sexuelles de cette pathologie qui tou che le sein symbole de f minit de maternit de tendresse mais aussi d rotisme R F RENCES 1 MARX E 2005 Revue Francophone de Psycho oncologie Vol 4 n 3 139 140 2 GROS D 2005 Revue francophone psycho oncologie Vol 4 n 3 145 150 3 GANZ PA ROWLAND JH DESMOND K et al 1998 Life after breast cancer understanding womens health related quality of life and sexual funcioning J Clin Oncol 16 2 501 14 4 SCHOVER LR 2004 Myth busters telling the true story of breast cancer survivorship J Natl Cancer Inst 96 24 1800 1 5 ROWLAND JH DESMOND KA MEYEROWITZ BE et al 2000 Role of breast reconstruc tive surgery inphysical and emotional outcomes among breast cancer survivors J N Cancer Inst 92 1422 9 6 YUREK D FARRAR W ANDERSEN BL 2000 Breast cancer surgery comparing surgical groups and determining individual differences in postoperative sexuality and body change stress J Consult Clin Psychol 68 4 697 709 7 KORNBLITH A LIGIBEL J 2003 Psychosocial and sexual functioning of survivor
376. r sent s par les patients Moyens Vignettes des cas appliqu es de sexologie clinique avec participation des personnes dans l atelier Seront voqu es diverses techniques utilis es par Milton Hyland ERICKSON illustr es de vignettes cliniques tir es de la pratique de sexoth rapeute de l orateur Travail en trio de mise en application pratiques des techniques ricksoniennes aussit t apr s leur pr sentation Nous nous centrerons de mani re plus pr cise sur la technique phare de l hypnose rickso nienne la m taphore Nous en apprendrons le principe de construction son utilisation dans la sexologie et le pourquoi de son efficacit REP RES BIBLIOGRAPHIQUES ARAOZ D 1982 Hypnose et sexologie Une th rapie des troubles sexuels Paris Albin Michel d Trad SANDALJIAN Th 1994 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS HOAREAU J 1992 e Hypnose clinique Paris Masson abr g d MARTINO J de a 1992 L imageonaute Pourquoi la m taphore est elle si op ratoire en hypnose M taphores lacanienne et ricksonienne in Hypnoses N 1 Parcours th rapeutiques pp 65 92 Paris Morissset d b 2007 Hypnose et sexoth rapie in Manuel de Sexologie LOPES P et POUDAT F X pp 327 329 Issy les Moulineaux Elsevier Masson d ROSSI E L 1993 Psychobiologie de la gu rison Influence de l espri
377. r sentant pas de handicap pour pou voir rotiser la personne en situation de handicap Nous sexologues serions nous handicap s par rapport la prise en charge d un couple en situation de handicap A l aide de cas cliniques nous pensons montr que les sexologues peuvent utiliser leurs outils habi tuels en faisant preuve de cr ativit pour les adapter au type de handicap rencontr en inventant peut tre aussi de nouveaux outils et en organisant des groupes de paroles Une sensibilisation au handicap lors de nos tudes de sexologie et des formations compl mentaires 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 152 ponctuelles lors des congr s par exemple permettraient certainement de mieux appr hender et de mieux faire face aux troubles de la sexualit chez les femmes et les hommes se trouvant en situation de handicap R F RENCES COURTOIS F LERICHE A amp CHARVIER K L examen sexologique du bless m dullaire Progr s en urologie 1991 1 1056 1063 CZYBA C CHARVIER K amp LERICHE A L rection et l jaculation psychog nes mythe ou r alit Int r t de leur recherche chez le bless m dullaire Andrologie 1992 2 128 129 COURTOIS E CHARVIER K LERICHE A RAYMOND D amp EYSSETTE M Clinical approach to erectile dysfunction in spinal cord injured men A review of clinical and experimental data Paraplegia 1995 33 628 635
378. r servatif a r in troduit au sein de la sexualit du couple un objet technique visible et dont l utilisation devant tre n goci e par les deux partenaires a contribu modifier nouveau le d roulement naturel de l acte sexuel Enfin l apparition des IPDES et de leurs d riv s a modifi la dynamique de la vie sexuelle au sein des couples en r tablissant la possibilit d une activit sexuelle dans des situations o celle ci tait devenue probl matique stress maladies somatiques et fonctionnelles m sententes et conflits conjugaux d pressions L apparition de ces m dicaments s est faite dans un moment o la vie sexuelle des personnes g es de plus de cinquante ans tait en phase de reconnaissance sociale positive et l esp rance de vie sexuelle parmi les individus de ces tranches d ge en plein d veloppe ment Laumann et al 2008 Chacune de ces interventions m dicales et pharmacologiques est diri g e vers l individu mais a des implications sur les scripts interpersonnels de la sexualit Gagnon 2008 en modifiant les repr sentations de chaque individu les attentes potentielles l gard du par tenaire la nature des communications verbales et non verbales n cessaires au bon d roulement des relations sexuelles On n a pas encore assez de recul pour valuer les changements individuels et interpersonnels qui seront occasionn s par l utilisation des m dicaments visant traiter les troubles du d sir chez
379. rapie conjugale Comme pour les prises en charge individuelles chez les seniors la question du trop tard est souvent pos e La vision de l in luctable l id e que l on ne change plus lorsque l on est g la crainte de s engager dans un processus qui va remobiliser des souffrances la perspective d une rupture potentielle sont autant de freins au d marrage d une th rapie chez les couples g s On peut l gitiment se demander si ces r sistances n ont pas pour cho celles des sexologues face a des probl matiques qu ils maitrisent mal et des repr sentations tr s en lien avec les repr sentations sociales faisant de la sexualit des g s au mieux une originalit de quelques uns et au pire une anormalit la limite des comportements d viants La connaissance des m canismes relationnels et la compr hension des difficult s des couples adultes a volu A l inverse l effet de l ge sur la relation est encore quasiment inconnu Nos outils notre approche sont tr s empreints de ce que nous savons vis vis des g n rations ant rieures N est ce pas un biais important On pourrait r torquer que faire cette diff rence c est cr er un ghetto c est isoler une tranche d ge et que l existence n est qu un continuum C est faire fit des r alit s de l ge Vieillir c est un corps qui change et renvoie une image de soi diff rente qu il faut s approprier Ce corps volue dans ses r actio
380. re autres les contrats dans le couple Dans un deuxi me temps cette ann e a Lille nous allons d finir la conduite tenir les outils ou techniques a utiliser pour la prise en charge des couples en fonction de la clinique Afin de lancer les id es et le d bat un diagramme d cisionnel est propos MOTS CL S th rapie de couple th rapie individuelle syst mique psychodynamique choix mature du partenaire R F RENCES EIGUER Alberto Jo th rapie psychanalytique du couple Dunod 2984 FORMET Gilles contrats pervers et n vrotiques dans le couple in Le couple dans tous ses tats Collection Colloques Editions EFS pages 115 122 ISRAEL Lucien s minaire 1974 LEMAIRE Jean G Je couple sa vie sa mort Payot 1979 MULLER C une approche psychodynamique des maladies mentales peut elle tre int grative in La lettre du psychiatres vol III n 9 nov dec 2007 pages 213 117 VIRY Robert Psychopathologie de la vie amoureuse Presses Universitaires de Nancy 1998 WATZALWIECK Paul et coll une logiques de la communication Le Seuil Paris 1972 Willi J rg La relation de couple Neuch tel Paris Delachaux et Niestel 1982 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 157 Prise de charge de couple Arbre d cisionnel chacun demande l autre de ne pas perdre quelque chose ou de combler un manque chacun demande l autre de ne
381. re et simple de par une certaine comp tence scientifique Que penser des taux de grossesse par cycle bien meilleurs grace une prouvette que natu rellement e L imaginaire individuel et social gonfl par des m dias avides de sensationnel ne s est il pas d j empar de l volution technique pour en faire une revendication l gitime un droit celui de pr f rer l AMP l acte sexuel L union non consomm e devrait elle chapper au domaine du sexologue pour tre n avoir comme solution que le recours une seringue Quelle est la hi rarchie des priorit s th rapeutiques Est il encore bien utile d tre un homme et une femme pour faire un enfant CONCLUSIONS Les questions pos es par l accentuation du clivage sexualit fertilit qu ont amen les progr s r ali s s r cemment par la m decine de la reproduction sont nombreuses Elles am neront probablement l avenir une r flexion thique et sociale plus profonde Il reste qu au quotidien l association des probl mes sexologiques aux difficile v cu de l infertilit par la majorit des couples est une pr oc cupation importante Une meilleure collaboration entre les praticiens sp cialis s dans la reproduc tion d une part les acteurs impliqu s dans la Sexologie et la Sant Sexuelle d autre part permettrait sans aucun doute aux couples de conserver une meilleure qualit de sexualit et de vie et probable ment aussi d am liorer la qualit et les r
382. re qu un pr texte un alibi Elle fait barri re entre la femme et son partenaire Certaines de ces femmes sont agressives contre elles m mes l inverse de celles qui se plaignent de vaginisme qui sont plut t anxieuses mais ne refusent pas le contact sexuel tant que celui ci vite la p n tration Enfin qu il ya ait des probl mes de couples ou non il nous faudra ici aussi tre conscient qu il peut y avoir eu des traumatismes viol tentatives de viol ou d inceste etc La prise en charge th rapeutique En fait quand un couple consulte parce que la femme a mal pendant les rapports il est utile d va 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 88 luer le contexte dans lequel ces deux conjoints sont Se sentent ils proches quand m me ou ressen tent ils une v ritable aversion au contact de l autre Il est utile de mettre en place les moyens th rapeutiques suivants en se focalisant sur la femme parall lement l valuation conjugale 1 En cas de pathologie organique le traitement d pend bien s r de la cause 2 En cas de carence Oestrog nique ou androg nique le traitement g n ral et ou local sera mise en place s il n y a pas de contre indications 3 Comme il s agit de troubles affectant la sph re sexuelle et psycho affective les sexoth rapies et les divers types de psychoth rapies associ es aux traitements symptomatiques seront ind
383. reproduction mais plut t celle des plaisirs L introduction du terme de sexua lit a ainsi contribu tablir une norme sociale de la sexualit plac e sous le primat de la reproduc tion et de renvoyer les pratiques et les relations sexuelles non reproductives dans le champ de la pathologie de la d viance des perversions et des aberrations sexuelles A titre d exemple le terme d h t rosexualit issu du champ des perversions sexuelles a initialement t utilis pour d signer les relations sexuelles entre personnes de sexe diff rent en dehors de l intention procr atrice Tout le XX si cle a ensuite t le lieu d un lent processus de dissociation de la vie sexuelle et de la repro duction qui a culmin au milieu des ann es 60 avec la diffusion de la contraception hormonale mise au point par Pincus La sexualit s est ainsi trouv e dans une situation de dissociation efficace et effective d avec la procr ation dans le contexte d une d couverte pharmacologique de sa diffusion de sa l galisation juridique de sa prescription par les m decins et de son utilisation quasi g n rali s e par les femmes des pays du monde industriel La m dicalisation de la sexualit a connu ensuite un d veloppement inattendu dans le champ de la sant publique avec la mise au point des r ponses pr ventives au risque d infection VIH La m dicalisation a ainsi contribu identifier les pratiques sexuelles risque d infection et for
384. res dans le champ des sexoth rapies C est en 1975 qu on trouve l article de r f rence sur l valuation et m canismes des th rapies o Lester Luborsky et ses coll gues affirment que toutes les psychoth rapies se valent c est ce qui a t appel le Dodo Bird Verdict Cet article a t l origine de nombreuses recherches suppl mentaires sur les facteurs sp cifiques et non sp cifiques des psychoth rapies et est encore cit aujourd hui comme un article fondamental dans la discussion sur l valuation des psychoth rapies L expression verdict du Dodo vient du livre Alice au pays des Merveilles ou un moment donn pour que les personnages se s chent le Dodo Oiseau d cide d organiser un concours ou le monde devait courir autour du lac jusqu tre secs Personne n a pens mesurer les distances par courues ni le temps Lorsqu ils ont demand au Dodo qui avait gagn il a longuement r fl chi avant de r pondre tout le monde a gagn et tous doivent recevoir un prix Y at il des formes plus puissante de th rapies que d autres Gu rin 1984 notait d j que a forme de la psychoth rapie puisque ces syst mes en s adressant aux comportements et la psych en font partie importait seulement pour 10 pourvu que le patient soit motiv et que le th rapeute ai un savoir faire ainsi plus tard Lambert montrera que 60 sont affect s a des facteurs extra th rapeutiques c
385. rge dans un centre d AMP 3 a permis de d montrer que les partenaires conservent une bonne entente de couple et se soutiennent mutuellement ce qui avait d j t mis en vidence 4 En revanche alors que le plaisir prouv par les couples lors des rapports sexuels est peu alt r un grand nombre d entre eux d crit une r duction du d sir Les m canismes par lesquels la sexualit peut tre alt r e sont certainement multiples Les hommes pour lesquels l infertilit repr sente une source de diminution de l estime de soi voire une v ritable menace pour la virilit ne sont pas rares Les sentiments d anxi t d inf riorit de honte de culpabilit voire de d pression sont classiques 5 7 La prise en charge m dicale vient par ailleurs ajouter une dimension surr aliste la vie sexuelle 8 d lais d abstinence res pecter rapports programm s recueil du sperme par masturbation dans des conditions m dicalis es Comment s tonner d s lors de la survenue de troubles du d sir de l rection de l jaculation voire d une inhibition totale 9 e Pour les femmes l impact sur l estime de soi est plus important encore 10 et de nombreux sentiments n gatifs sont volontiers exprim s lors des consultations Le d sir de grossesse devient vite obsessionnel et le rapport perd son int r t h doniste pour n tre plus qu un moyen d acc der un but unique la procr ation Classiquement l
386. rgeld amp Evans ont affirm qu on ne pouvait pas reproduire le taux de succ s lev de Masters et johnson Des travaux plus r cents de la divison 12 de recherche d in tervention psychologique sur la validation des th rapies empiriques Chambless D L et al recon nait par contre une preuve probable d efficacit des traitement de Masters et Johnson chez la femme Everaerd amp Dekker 1981 et une preuve tablie pour les dys rections masculine Lo Picolo et Stock 1986 Auerbach amp Follett 1985 On note alors un d clin des sexoth rapies classiques et de leur acceptabilit que Lo Piccolo attribue en 1994 des changements culturels qui modifient la nature des probl mes des patients et leur tio 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS logie Nombreux sont les patients document s sur leur probl me et les prises en charges du symp t me sexuel Dans une soci t de performance et d urgence o la p dagogie sexuelle est aujourd hui sur m dia tis e l volution brutale de la pharmacop e des m dicaments sexo actifs a jou comme si le m di cament remplagait la parole la question du sens du sympt me et de son av nement devenant obso l te le p nis se substituant l homme les moyens de le faire fonctionner sont au devant de la sc ne th rapeutique dans le domaine de la sexualit masculine la femme devenant le t moin muet critique
387. rition des premiers mouvements foetaux qui repr sentent un moment charni re de la relation m re enfant permettant le clivage de l ambivalence de la femme vers une orientation positive acceptation 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 144 ou n gative rejet du processus de maternalit et qui le plus souvent font date dans la diminution spontan e de l activit sexuelle 2 Il faut galement aider le couple respecter l volution du d sir de chacun car l abstinence est parfois renforc e par le futur p re qui peut r v ler une r activation d angoisse n vrotique voire une participation aux peurs maternelles de sa compagne Enfin il faut savoir diff rer apr s l accouchement la mise en ordre des probl mes actuels la grossesse faisant le plus souvent obs tacle la mobilisation de toutes les potentialit s au niveau de la fonction rotique Dans cette coute des probl mes sexuels li s la grossesse les 2 protagonistes doivent tre entendus car les 2 sont bien videmment concern s Ceci dit souvent et en d pit de l agitation qui r gne autour de l v nement de la grossesse agitation du mari de la famille des amis des coll gues de travail et on pourrait m me y ajouter l quipe m dicale en d pit donc de cette agitation la femme le plus souvent vit solitairement sa grossesse et doit g rer elle m me son inqui tude
388. rmans 84 7 B 1190 BRUXELLES BELGIQUE T l 32 2 539 49 21 E mail detrozalex yahoo com DEBLANGEY SIN Joelle 41 bis chemin de la Caverne 97434 ST GILLESBAINS LA REUNION FRANCE T l 33 0 2 62 24 23 28 Fax 33 0 2 62 24 23 28 E mail jods7 wanadoo fr DEBOIS Christine 74 route des Xhawirs B 4652 XHENDELESSE BELGIQUE T l 32 87 68 19 00 E mail chrisdebois hotmail com DECROIX Jean Claude 71 avenue de Verdun 59300 VALENCIENNES FRANCE T l 33 0 3 27 41 25 59 Fax 33 0 3 27 30 36 56 DEGOUL Pierre Alain Palais Rossini 37 rue Rossini 06000 NICE FRANCE T l 33 0 4 93 37 96 21 Fax 33 0 4 93 07 69 40 E mail emilie degoul orange fr DEHECQ Philippe 18 rue Parmentier 59941 DUNKERQUE FRANCE DEHEM Christine 35 rue de B thune 59000 LILLE FRANCE DEHOUWER Serge Rue Saint Nicolas 9 B 1310 LA HULPE BELGIQUE T l 32 473 505 669 E mail serge dehouwer gmail com DEL AGUILA Corinne 35 chemin des Granges 42340 VEAUCHE FRANCE E mail corinne berthelot1 libertysurf fr DELAHAYE Jackie LILLE FRANCE DELCOURT Karine Planning familial Rue quai de la Haine 122 B 7140 MORLANWELZ BELGIQUE T l 32 64 45 8869 Fax 32 64 44 13 E mail karin delcourt gmail com DELECLUSE Francoise 2 boulevard Albert 1er 06600 ANTIBES FRANCE DELECOLLE Sylvie Maternit Riaumont 31 rue d Assas 62223 ROCLINCOURT FR
389. roupes de parole sans les conjoints avec les conjoints et pour les conjoints Retentissement de l incontinence urinaire sur la sexualit De grandes tudes pid miologiques ont clairement montr s que l incontinence urinaire retentit sur la sexualit et dans tous ses domaines d sir plaisir excitation orgasme satisfaction et douleurs Plus l incontinence est s v re plus le retentissement est important le retentissement intervient ind pendamment de l ge et la m nopause il existe une corr lation entre le type de l incontinence et ses cons quences sur la sexualit Les femmes pr sentant une incontinence par hyperactivit d truso rienne sont plus g n es dans leur sexualit que les femmes ayant une incontinence urinaire l ef fort Dans ce retentissement il faut distinguer plusieurs types de situations Les sympt mes urinaires perturbent directement le rapport sexuel urgenturies co tales fuites pen dant la p n tration fuites pendant l orgasme les sympt mes urinaires survenant en dehors d un rap port perturbent indirectement la sexualit modification de l image corporelle sentiment de vieillis sement sentiment de mauvaise hygi ne l incontinence et les troubles sexuels ont des m canismes physiopathologiques communs atteinte neurologique vidente sep atteintes m dullaires s quelles chirurgies pelviennes ou plus sournoises neuropathies distales d tirement La litt rature retrouve des
390. rovoques Le probl me ici n est pas la sant du corps mais la vie d un couple un sympt me psychosomatique quel que soit son importance peut parfois r soudre un probl me de couple ou bien le mettre en crise Ainsi pour le couple de Claire et Paul Claire a 45 ans Elle a divorc il y a cinq ans Elle est conseill re en organisation C est une petite femme vive ronde sympathique Elle montre parfois des moments d abattement et un regard path tique d autres moments elle peut se comporter comme une v ritable furie et son langage alors ne manque pas de verdeur Paul a 40 ans Il est longiligne plut t maigre le sourire aux l vres Lui aussi a divorc il y a quel ques ann es Il est chercheur dans un domaine abstrait et scientifique Ils n ont d enfants ni l un ni l autre et vivent ensemble depuis trois ans La demande d aide est surtout exprim e par Claire Elle s estime l s e et se pose en victime Paul tait dit elle dou de qualit s sexuelles hors du commun Actuellement non seulement il ne lui fait plus l amour mais la derni re fois qu elle lui a fait des avances il a t pris de violentes naus es Il somatise dit il Paul semble d sol de cet tat de fait mais argue qu il ne peut commander son corps Claire lui intime de reprendre des relations montrant qu elle interpr te son sympt me comme l ef fet d une mauvaise volont sinon de son agressivit Ils sont tous deux tr s malheureux car ils
391. rroul orange fr FERROUL DELBARRE Mich le Maison m dicale du Sart 339 rue de la Fr te 59830 LOUVIL FRANCE T l 33 0 3 20 79 51 10 E mail yves ferroul orange fr FEYEREISEN Nathalie Soins de sant Mutualit Chr tienne Belgique Avenue de la Gare 11 B 6790 AUBANGE BELGIQUE T l 32 63 57 28 85 E mail cmeyer tele2allin be FILIPIAK Vincent R sidence Westgreen Avenue Fran ois Godin 62520 LE TOUQUET FRANCE T l 33 0 3 21 05 85 98 Fax 33 0 3 21 05 85 98 E mail vincent filipiak free fr FLANDIN Isabelle Oncologie Institut Daniel Hollard Rue du Docteur Calmette 38000 GRENOBLE FRANCE Fax 33 0 4 76 70 73 43 E mail iflandin idhollard fr FLICOURT Nadia Direction CIRM CRIPS 235 avenue de la Recherche BP 86 59373 LOOS Cedex FRANCE T l 33 0 3 20 15 49 30 Fax 33 0 3 20 15 49 01 E mail cirm cirm crips org FONTRIER Joseph Groupe m dical 2 place d Italie 73000 CHAMBERY FRANCE T l 33 0 4 79 85 58 54 Fax 33 0 4 79 38 51 52 E mail joseph fontrier wanadoo fr FOORT COKELAERE Francoise 5 rue Neuve des Capucins 59380 BERGUES FRANCE FORMET Gilles 14 rue d Amphoux 84000 AVIGNON FRANCE T l 33 0 4 90 86 07 36 Fax 33 0 4 90 85 05 74 E mail gilles formet wanadoo fr FORMET Jocelyne 14 rue d Amphoux 84000 AVIGNON FRANCE T l 33 0 4 90 85 81 72 Fax 33 0 4 90 85 05 74 E mail jocelyne
392. rs de risque associ s au probl me sexuel ne peut qu am liorer la compliance du patient aux diff rents traitements Apr s mise en place d un traitement de la dysfonction rectile valuer l action th rapeutique permettra non seulement d en 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS v rifier l efficacit mais aussi d appr cier l acceptation du traitement par la partenaire et de s assu rer de la r gression de l anxi t souvent pr sente initialement Il faut garder pr sent l esprit que lorsque la sexualit est alt r e la communication et l empathie entre le m decin et le patient peut tre masqu par l anxi t et la culpabilit Corona G La sexualit contribue norm ment au main tien de la qualit de vie chez beaucoup de patients atteints d une pathologie chronique et chez leur partenaire Les effets d une pathologie chronique sont multifactoriels et agissent tous les stades de la r ponse sexuelle La r ponse sexuelle est extr mement complexe et influenc e par plusieurs varia bles baisse de d sir dimension cognitive conjugale interpersonnelle psychopathologique et biolo gique Les m thodes d intervention psychologique devront toujours tre associ es nouveaux traite ments pharmacologiques R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES CORONA G JANNINI EA MAGGI M nventories for male and female sexual dysfunctions Internatio
393. s acquis professionnels c est le canevas des protocoles de prise en charge qui varie pas sa finalit la controverse ne porte finalement que sur la chronologie l agencement la r partition des valeurs qui caract risent la sexualit humaine et non leur principe A cet gard paraphrasant un trait du baron Paul Thiry d Holbach 1773 propos de l argent pr cis ment la finalit de la cure n est elle pas de faire admettre aux patients que le couple n est que la repr sen tation d un bonheur en puissance il ne devient r el que pour ceux qui ont appris l art d en faire bon usage R F RENCES ABRAHAM Georges amp STRUCHEN Maud En qu te de soi Editions de l Harmattan 2008 AGACINSKI Sylviane Politique des sexes Editions du Seuil 1998 BOLOGNE Jean Claude Histoire de la conqu te amoureuse Editions du Seuil 2007 CHABOUDEZ Gis le Rapport sexuel et rapport des sexes Editions Deno l 2004 GREEN Andr les chaines d Eros Editions Odile Jacob 1997 MARION Jean Luc Le ph nom ne rotique Editions Grasset 2003 POMMIER G rard L ordre sexuel Editions Aubier 1989 SCHNEIDER Michel La confusion des sexes Editions Flammarion 2007 WAYNBERG Jacques Jouir c est aimer Editions Milan 2004 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 132 SESSION DE TRAVAIL AUTOUR DE LA CONCEPTION Vie de femme vie de couple
394. s capacit s rotiques dans le jeu sensoriel pour enrichir la communication rotique des moyens explorations des moyens mettre en uvre pour tre dans le savoir faire et le savoir tre dans le jeu de la rencontre sexuelle Plan de l atelier Objectif g n ral d velopper des habilet s th rapeutiques partir de l exploration d habilet s cor porelles Cette exploration se fera partir de trois situations cliniques 1 pr sentation th orique quelques bases 2 partir des trois situations nous explorerons par des exercices la gestion motionnelle de la frustration tre aimable r vable la gestion des tensions g nitales du soulagement au d sir coital l alphab tisation rotique de l ignorance au d veloppement de capacit s rotiques Nous ferons des exercices sp cifiques pour d couvrir partir d habilet s corporelles comment avoir des outils pour aider nos patients en difficult sexuelle et relationnelle REP RES BIBLIOGRAPHIQUES e ABRAHAM G PASINI W ANDR OLI Le corps en psychoth rapie d Payot 1974 Dr LOWEN A Le plaisir 1976 Le corps bafou en 1976 d Tchou LIEURY A Psychologie cognitive en 2008 d Dunod e CHAPOT D Emois en moi en 2005 d Seuil DESJARDINS J Y documents crits d H ritage Les corps rotiques 1981 Erotisme au f minin 1980 Erotisme au masculin 1980 DESJARDINS J Y documents audio
395. s choisis et adapt s en fonction de ce qui est comprendre et restaurer 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES UN AN APR S STRASBOURG Quelles attentes th rapeutiques pour la sexualit du couple Points forts Synth se partir des commissions et des sessions de Strasbourg de 2008 P DESVAUX et J R DINTRANS 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES UN AN APRES STRASBOURG Quelles attentes th rapeutiques pour la sexualit du couple Points forts P DESVAUX M decin Sexologue Paris desvaux a noos fr J R DINTRANS Psychiatre Sexologue Paris jean ro din wanadoo fr Les 1 Assises Fran aises de Sexologie qui ont eu lieu en 2008 Strasbourg ont t particuli re ment riches Et il ne saurait tre question d tre aucunement exhaustif dans ce bref aper u Nous avons donc fait un choix fatalement arbitraire de quelques l ments qui concernant les th mes d velopp s dans les diff rentes commissions nous ont paru fondamentaux Conflits et contrats n vrotiques dans le couple Il y a contrat n vrotique dans un couple quand l un demande l autre de lui renvoyer quelque chose de pr cis de lui m me quelque chose de pr existant au contrat qui ne doit peut tre perdu quelque chose
396. s corporelles Quand au sexologue m decin il fera sa part de prise en charge des comorbidit s ventuel lement impliqu es dans la difficult sexuelle du couple que le sexologue non m decin abordera en r seau Depuis une d cennie un double courant a progress dans la prise en charge des difficult s sexuelles Un courant de recherches th rapeutiques m dicales centr sur l acquisition de meilleures bases de la connaissance de la physiologie et la pathologie sexuelle re vasculaire re tissulaire re chi mique et des processus centraux Ainsi en m decine sexuelle les iPDE5 ont permis de faire un bon consid rable dans la prise en charge de la DE et un mode th rapeutique de prescription de rap port sexuel m dicalis Un courant de recherche et d valuation des diff rents syst mes th rapeutiques Le mode de fonctionnement physiologique est clair en premi re intention mais dans la vraie vie on trouve des r sistances au traitement m dical des non r pondeurs discordants sur le plan physio logiques et correspondant des sch mas plus complexes du fonctionnement sexuel modifier L histoire des sexoth rapies est proche de celles des psychoth rapies Le travail des chercheurs et des th oriciens a t suivi d une prolif ration de m thodes et techniques a la suite de preuve empiriques d efficacit Hubble Duncan amp miller 1999 a Lambert amp Bergin 94 Miller Duncan amp Hubble 97
397. s de l E P sans s occuper de la perception qu en ont le sujet et sa partenaire serait une erreur 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 79 Il faudra donc identifier et traiter non seulement les facteurs individuels de vuln rabilit alexithy mie Simonelli 2008 pathologie des mod les et les cons quences de l E P sur le sujet la par tenaire et la vie du couple mais galement les facteurs d clenchants et d entretien inh rents la par tenaire Strat gies th rapeutiques Selon le fonctionnement psycho relationnel et sexuel du couple chacun des domaines pr c dents fera l objet de techniques ad quates Les hommes consultent peu pour E P 1 3 6 3 si une D E est associ e et jusqu 10 5 si un trouble du d sir s y ajoute Levinson 2008 En effet la dys fonction sexuelle n a pas pour tous une place pr pond rante dans la vie sexuelle E P primaire L E P primaire est une affection difficile gu rir et n cessite une prise en charge psycho dynamique ainsi qu une approche psycho corporelle de ces patients pour modifier leur perception temporelle et acqu rir une meilleure gestion de leur excitation La partenaire n cessitera une prise en charge et un soutien sp cifiques et le couple fera l objet d une sexotherapie d adaptation E P secondaire Dans ER secondaire on devra prendre en charge par les m thodes ad quates l ensemble de
398. s et leur entourage pour am liorer la communication sur le cancer et la sexua lit et par cons quent la prise en charge des ventuelles difficult s 3 Impact sp cifique du cancer sur la sexualit du couple Le cancer a souvent un impact n gatif sp cifique sur la sexualit du couple plus ou moins visible mais souvent pr sent Ce retentissement propre au cancer est tr s souvent d l t re pour la vie sexuelle du couple en intervenant trois niveaux totalement diff rents 1 symbolique puisque l organe sexuel ou non devient une menace de mort implicite ou explicite d autant plus qu une mutilation anatomi que a d tre faite Dans tous les cas et dans les deux sexes la mutilation d organes sexuels ou non peut tre particuli rement tueuse de sexualit pour le couple par modification de a l image cor porelle stomies digestives urinaires ORL et ou d amputation totale ou partielle du sein du p nis du rectum b la repr sentation sexuelle des cancers g nitaux puisque chez la femme le sein l ut rus et l ovaire symbolisent la fois la f minit et la maternit chez l homme la prostate le tes ticule et la verge symbolisent la masculinit la virilit et la fertilit 2 temporel puisque selon les ta pes de la maladie le temps prend une importance et une signification tr s particuli res L impact tem porel modifie profond ment la hi rarchie et la priorit des valeurs qu
399. s fac teurs d clenchants ou d aggravation ainsi que les cons quences Les traitements m dicamenteux s int greront utilement certains moments de la prise en charge pour franchir un cap de mani re temporaire L homme consulte donc seul mais s agissant d une probl matique de couple il faudra rencontrer la partenaire en utilisant surtout si elle est r ticente l argument de sa n cessaire coop ration pour le soi gner co th rapeute On s assurera qu elle est encore motiv e pour sauver son couple L objectif du traitement devant tre d cid par le patient ici le couple il conviendra d en d cider la lumi re des deux valuations Concernant le sujet E P Humili d prim culpabilis Une th rapie psycho dynamique aidera r soudre toute probl matique inh rente la m re fera comprendre la peur de l abandon et am liorera la d pression ventuelle en luttant contre la d valorisation Une th rapie assertive renforcera l image de soi et aidera le patient assumer un r le plus affirm dans le couple en m me temps qu elle corrigera la tendance la culpabilit et au repli rela tionnel Une approche corporelle Sensate focus relaxation hypnose enseignera au sujet mieux supporter des niveaux lev s d excitation Une sexotherapie visera r tablir une intimit physique sans risque Sensate focus avec interdiction de rapports et incitera la reprise des c lins tendres et des rapproc
400. s of behavioral treatment for sexual dysfunctions J Sex Marital Therapy 23 87 97 5 HEIMAN J amp MESTON C 1997 Empirically validated treatment for sexual dysfunction Annual Review of Sex Research 8 148 194 Kaplan H S 1988 Anxiety and Sexual Dysfunction J Clin Psychiatry 49 21 25 6 BESHARAT M A 2001 Management strategies of sexual dysfunctions Journal of Contemporary Psychotherapy 31 161 180 7 Sexual Medicine sexual dysfunctions in men and women 2nd International Consultation on Sexual Dysfunctions Paris 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 26 SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES APPORT DU COUNCELING T TROUSSIER M decin de sant publique sexologue Paris Minist re de la sant DGS bureau de lutte contre le VIH les IST et les h patites Thierry TROUSSIER sante gouv fr E LE BLANC M decin g n raliste agr e CDAG Nouvelle Cal donie Le counceling appartient aux approches th rapeutiques centr es sur la personne C est une m thode d intervention br ve structur e bas e sur l coute active les th ories de la motivation de l ajuste ment aux pressions externes et internes et de l anticipation de l incident critique Elle peut tre mise en oeuvre par des personnes form es Elle privil gie un style de relation o l empathie l emporte sur l autorit L intervention articule les dimensions de changement et de soutien
401. s of breast cancer Seminars in Oncology 30 6 799 813 8 MOURITS MJ DE VRIES EG WILLEMSE PH et al 2001 Tamoxifen treatment and gyne cologic side effects a review Obstet Gynecol 97 5 Pt 2 855 66 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL LE COUPLE FACE LA MALADIE SAVOIR D PISTER FAIRE DIRE ET TRAITER La sexualit chez les femmes apr s un cancer du sein J BITZER Professeur de gyn cologie et psychosomatique Dep Gyn cologie Universit B le Spitalstrasse 21 4031 Basel Suisse jbitzer uhbs ch INTRODUCTION Sexualit et cancer se retrouvent dans une m me dialectique Sapnnungsfeld la sexualit tant associ e la reproduction au plaisir et l amour tandis que le cancer s associe la destruction la mort la perte et la tristesse Cette antinomie se refl te dans plusieurs croyances irrationnelles que nous pouvons trouver chez les patientes comme chez les m decins La sexualit est un luxe que l on ne peut pas se permettre dans une lutte pour la survie La sexualit n est plus possible dans le corps malade ou bien la sexualit nuit au corps malade La perte partielle d une fonction sexuelle veut dire que la sexualit dans l ensemble est perdue Rapports sexuels et sexualit sont identiques Le fait d tre capable d avoir des rapports d finit l identit sexuelle Dans ces croyances
402. s prises de conscience Seul dans le cadre d une prise en charge du couple Se faire masser notamment tr s appr ci des hommes qui peuvent alors se laisser la r cep tivit et les femmes pour se ressourcer Le travail sur le p rin e repr sentation appropriation concentration contr le R Leclerc La respiration abdominale et enchainer sur la coordination bassin gorge du r flexe d or gasme W Reich La respiration invers e comprim e qui stimule le d sir renforce les sensations et le contr le sexuel Y R qu na L tirement des ceintures abdominale et scapulaire pour stimuler les r flexes de r harmonisation biologique que sont le b illement le soupir l vacuation des gaz les gargouillements bref retrou ver le plaisir du bien tre tout simple et apprendre se le donner en coutant les signes spontan s du Corps La danse libre le Qi Gong tchi gong pour d velopper les capacit s psychomotrices l aisance la force et la sant Tout ce travail se situe dans un cadre contractuel pour l tablissement d une relation th rapeutique dans un premier temps de verbalisation et faire merger une prise de conscience Quand pour le couple Dans un continuum th rapeutique la th rapie corporelle vient en duo avec une autre prise en charge Plusieurs solutions sont possibles en alternance de s ances avec une s ance pour faire le point tous les mois tous les trimestres
403. s vont survenir chez les femmes jeunes avant la m nopause Ces can cers n cessitent le plus souvent non seulement une prise en charge chirurgicale mais aussi l utilisa tion de traitements compl mentaires que ce soient la castration la chimioth rapie les anti oestrog nes tous ces traitements modifient les hormones sexuelles des patientes cestrog nes progest rone androg nes Leurs effets secondaires sont variables en intensit et en r versibilit et diff rent selon l ge des patientes et les th rapeutiques choisies En cons quence les r percussions psychologiques de ces traitements sont donc minemment variables ils sont galement minemment variables en fonction de l ge de la patiente puisque les th rapeutiques en seront diff rentes et les impacts hor monaux galement en fonction d une m nopause d j install e ou non Mais au del du fait hormonal il faut bien s r toujours garder l esprit le point important de l ge bien s r une femme ne vit pas ne se nourrit pas ne travaille pas ne se distrait pas n aime pas ne jouit pas de la m me mani re 20 ans et 60 ans Sachant cela il convient aussi de ne pas attribuer au cancer et son traitement un amoindrissement du d sir pouvant tre simplement li en v rit au temps qui passe 2 Ainsi bien que 50 des femmes rapportent les troubles sexuels la suite du traitement d un cancer du sein il semble que ces taux soient quivale
404. se en charge adapt e pr coce elle aussi nous pose la question des conditions et du type de fonctionnement d un maillage pertinent par un r seau de soins en sexologie Bibliographie e M AUBRY jalousie leurre 14 s minaire de l AIHUS 1984 P BLACHERE petites infid lit s dans le couple Albin Michel 2004 N GRAFEILLE 333 questions r ponses sur la sexualit Plon 2005 e W PASINI Za jalousie Odile Jacob 2006 Troubles du d sir en pratique quotidienne Les troubles du d sir sont le motif de consultation le plus fr quent en augmentation constante et semble t il encore sous valu s dans les tudes pid miologiques Ils constituent le sympt me le plus complexe et le difficile prendre en charge L objectivation m me des troubles restent source de difficult s tant le d sir s inscrit dans la com plexit des relations intersubjectives et de leurs diff rents modes relationnel sexuel spontan ou r actif narcissique fusionnel Cette prise en charge s av re plus que tout autre devoir tre pluridisciplinaire et son algorithme th rapeutique reste encore d finir Bibliographie G TRUDEL la baisse du d sir sexuel Masson 2003 W PASINI La force du d sir Odile Jacob 2000 Le couple la grossesse et la d pression D pression de la grossesse et d pression du post partum sont fr quentes Les facteurs bio psycho sociaux de risques sont connus On retiendra pour la prise en char
405. sent un autre regard sur les probl mes On retrouve ainsi diff rents outils comme la reformulation des plaintes le recadrage des attentes les demandes d actions de changement les interventions th rapeutiques partir des cycles auto renfor ateurs d chec la prescription de t ches 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS MOTS CL S Th rapie orient e vers les solutions Questionnement solutionniste Prescription de t ches Sexoth rapie Th rapie de couple R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 HANLON WH et WEINER DAVIS M 1995 L orientation vers les solutions une appro che nouvelle en psychoth rapie Tr Fran aise Bruxelles Satas 2 O HANLON HUDSON P et HUDSON O HANLON W 1991 Rewriting love Stories Brief Marital Therapy Tr fran aise 2003 th rapie conjugale br ve r crire les histoire d amour Bruxelles Satas 3 ISEBAERT L et CABIE M CH 1997 Pour une th rapie br ve Ramonville Saint Agne Eres 4 NARDONE G 1999 Psychosolutions Paris L esprit du Temps 5 POUDAT EX 2000 Le questionnement solutionniste en th rapie sexuelle in Journal de Therapie Comportementale et cognitive 2000 10 3 85 97 Paris Masson 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 19 SESSION DE TRAVAIL DES ASSISES HYPNOSE APPLICATION AU COUPLE EN DIFFICULT SEXUELLES
406. ser sur elle la col re li e sa frustra tion les facteurs relationnels le poids de la culpabilit qui p se sur elle inhiberont sa recherche La premi re tape indispensable initier dans la prise en charge pour le sexologue clinicien consiste aider la patiente trouver des motivations qui lui sont propres et non la seule satisfaction de son partenaire la recherche de son d sir sexuel Nous laisserons au professeur Willy Pasini le soin de conclure cet atelier sur les mille et une facet tes du d sir dans le couple Il nous offre d j une premi re r flexion reprenant le titre de son livre La force du d sir fruit du recul que procure des ann es de consultations mettant le d sir sexuel de Homo roticus et du couple en perspective Le d sir sexuel est actuellement en crise dans plusieurs pays du monde parce qu il est en comp tition avec d autres d sirs de consommer Aux Etats Unis et au Japon les r centes recherches socio logiques montrent que le d sir de faire carri re et de faire de l argent est plus important que le d sir sexuel du couple De plus le d sir sexuel n est plus une nergie li e aux motions intimes mais une marchandise un objet de consommation La publicit elle m me est responsable d appauvrir l eros Une augmentation croissante de personnes consid re que le sexe engendre plus de complications que de satisfactions et qu il vaut mieux s en passer En revanche les couples qu
407. sexologie accueillir les sympt mes sexuels dans une perspective psychanalytique du lien Il vise former les th rapeu tes Penser couple groupal et g n alogique REP RES BIBLIOGRAPHIQUES Approche psychosomatique du Couple in Trait de gyn cologie obst trique publi sous la direction de S MIMOUN Ed FLAMMARION Paris 1999 Le spaciogramme en th rapie psychanalytique de couple et de famille DIALOGUE N 172 2006 LEMAIRE J C Le Couple sa vie sa mort La structuration du couple humain Paris Payot 1979 PUGET J Psychanalyse du couple l objet couple de chacun et l objet couple partag Dialogue ERES 1988 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 3 LES TH RAPIES DE COUPLES EN CONSULTATION DE SEXOLOGIE Michel AMAND Sexologue clinicien et th rapeute de couples Pr sident de la Soci t des Sexologues Universitaires de Belgique Directeur du Pensionnat Henri Jaspar Bruxelles Service d Accueil et d Aide Educative et Centre d Accueil d Urgence pour enfants et adolescents plac s par le Tribunal de la Jeunesse ou les Services d Aide la Jeunesse Directeur d Affiliations Service de Prestations Educatives et d Int r t G n ral pour des jeunes ayant commis des faits qualifi s infraction 62 rue de Tervaete 1040 Bruxelles Belgique michelamand phj be RESUME En consultation de sexolo
408. sexuel sur le sujet malade et sur le couple Parall lement les sexologues doivent mieux conna tre les particularit s li es ou non la sexualit de la maladie canc reuse L oncosexologie s inscrit ainsi tout naturellement dans l approche humaniste de prise en charge du cancer largement pl biscit e 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 168 par les patients lors des Etats G n raux du cancer D apr s la logique du Plan Cancer l oncosexologie rel ve des soins de support qui sont pr cis ment caract ris s par l organisation et la coordination entre soins sp cifiques et non sp cifiques du cancer dans le contexte des droits des malades Cette orga nisation doit se traduire par la possibilit de recevoir des soins et un soutien pour lui m me et ses pro ches ainsi qu un acc s des services et ou des professionnels facilement accessibles Pour la personne malade le but des soins de support est de mettre en uvre un dispositif de soutien individualis pour le malade et ses proches pour am liorer la qualit de vie que l on soit dans une approche curative pal liative ou au stade de la gu rison de la maladie Mais force est de constater que l int gration de l on cosexologie reste encore l exception puisque notre connaissance l h pital de Chamb ry est l un des rares avoir d j int gr l oncosexologie dans sa structure de
409. sion vidence d un lien fort entre les ann es d exp rience du th rapeute et son effi cacit clinique Les scientifiques cognitivistes ont trouv des preuves constantes des diff rences persistantes et significatives entre experts et novices qui entreprennent les t ches complexes dans des domaines dif f rents B dard amp Chi 1992 Bransford Brown amp Cocking 1999 Gambrill 2005 Les experts reconnaissent les configurations signifiantes et cartent l information non pertinente acqui rent une connaissance tendue et l organisent selon des mani res qui refl tent une compr hension profonde dans leur domaine organisent leur connaissance en utilisant les caract ristiques fonctionnelles plu t t que descriptives recherchent et extraient la connaissance pertinente la t che de mani re fluide et automatique s adaptent aux nouvelles situations g rent eux m mes leur connaissance et leur per formance savent quand leur connaissance est inad quate continuent apprendre et atteignent g n ralement des r sultats proportionn s leur expertise Les facteurs de changement I Facteurs extra th rapeutiques li s au patient 40 Ce facteur n cessite d tre attentif aux ressources requises pour changer Cela implique de mesurer les ressources personnelles du patient dans son environnement sa famille ses amis ses coll gues de travail ses voisins Egalement prendre en compte les v nements de vie qui pe
410. sir renforce les sensations et le contr le sexuel Y R qu na L tirement des ceintures abdominale et scapulaire pour stimuler les r flexes de r harmonisation biologique que sont le b illement le soupir l vacuation des gaz les gargouillements bref retrouver le plaisir du bien tre tout simple et apprendre se le donner en coutant les signes spontan s du corps La danse libre le Qi Gong tchi gong pour d velopper les capacit s psychomotrices l aisance la force et la sant Tout ce travail se situe dans un cadre contractuel pour l tablissement d une relation th rapeutique dans un premier temps de verbalisation et faire merger une prise de conscience Quand pour le couple Dans un continuum th rapeutique la th rapie corporelle vient en duo avec une autre prise en charge Plusieurs solutions sont possibles en alternance de s ances avec une s ance pour faire le point tous les mois tous les trimestres la fin du processus corporel Soit l un des partenaire a besoin de faire un travail personnel voir plus haut soit le couple est envoy pour un travail sp cifique voqu plus haut la plupart du temps parce qu ils ne communiquent plus par et avec leur corps ce qui fait tourner en rond les entretiens avec l autre soignant En premi re intention l entretien pr liminaire a permis de situer qu on n tait pas dans une pro bl matique m dicale ni psychiatrique Le coup
411. soins de support dans un dispositif de consultations int gratives Cette offre de soins est d sormais identifi e par les patients et les profes sionnels de sant sous l identifiant consultations SAICSSO Sexologiques d Aide Individuelle et des Couples en Soins de Support Oncologique La litt rature et nos enqu tes ESSM 2007 et 2008 indiquent que l origine est probablement plus la cons quence d un d ficit d int r t et de comp tences que d une v ritable r sistance de la part du monde soignant encore mal sensibilis la sant sexuelle et son importance dans la qualit de vie Ces lacunes mettent en avant toute l importance d une meilleure sensibilisation et ou formation oncosexologique des multiples soignants susceptibles d intervenir aux divers niveaux du parcours de soins m decin g n raliste ou sp cialiste infirmi res sp cialis es ou non radiophysiciens stomath rapeutes psycho oncologues sexologues 4 Place particuli re du traitement pr ventif Si le traitement curatif quelle que soit la m thode utilis e peut tre indiqu tout au long du parcours de soins un bon nombre de difficult s sexuelles peut tre minimis voire vit compte tenu de l im pact n gatif tr s souvent pr visible du cancer et ou de son traitement sur la sexualit du couple qui n est pas du tout une fatalit Cependant dans la pr vention comme dans le traitement la chronologie de l infor
412. spara t derri re le souci pour la personne le sein op r n a pas chang mon exp rience du corps de ma femme ou bien ce change ment n est pas important pour moi nous avons une histoire commune qui nous lie troitement C est sa fa on de penser de sentir et de se comporter qui m attire je ressens gratitude solidarit et amiti Je veux que tout aille bien pour elle D L importance de la perte dispara t derri re des sentiments de culpabilit le sein op r a chang mon exp rience du corps de ma femme je ne me sens plus attir et m me rejet j ai des sentiments de culpabilit envers ma femme parce que elle va mal et moi je vais bien je ne veux pas la blesser elle a d j beaucoup souffert nous appartenons l un l autre Les r actions de la patiente face l attitude du partenaire Les r actions de la patiente sont superposer ses r actions motionnelles vis vis de la maladie Ces r actions sont la tristesse la d pression l agression la diminution de l estime de soi la jalou sie la m fiance le manque de confiance l isolation sociale voir ci dessus Cette vuln rabilit aug ment e peut entra ner des r actions de la patiente envers le comportement de son partenaire Les situations cliniques typiques sont les suivantes citations des femmes A Le reproche Tu te retires de notre relation tu vites le contact physique parce que je suis moins
413. ssances passag res et surtout perte de d sir chez l homme comme chez la femme sont souvent mis en avant dans les demandes de th rapie de couple Parfois il peut s agir de r els probl mes organiques ainsi dans un couple o madame avait un ge avanc et effectivement prouvait des douleurs lors des rapports en raison d une s cheresse vaginale ou de tel autre qui craignait les rapports en raison d ant c dents r cents de cardiopathie Mais le plus souvent nous sommes confront s des sympt mes qui r pondent une situation conflictuelle o la r torsion face un m contentement se porte au niveau de la sexualit Ce ne sont pas des situations faciles d passer car la r torsion peut tre consciente ou non le sympt me durable ou non Nous avons connu une situation o la bouderie sexuelle a dur 19 ans Dans d autres c est le contexte qui est en cause difficult s ducatives retentissants sur le couple probl mes de deuil etc Le s minaire sera essentiellement consacr des tudes de cas et montrer des techniques d entretien sp cifiques Il sera possible aux participants de pr senter des situations de rencontres avec des couples pr sentant ce type de difficult d utiliser les sympt mes sexuels comme message dans des interactions conflictuelles REP RES BIBLIOGRAPHIQUES R NEUBURGER Nouveaux couples collection Poche Jacob d R NEUBURGER On arr te on continue faire son bilan de couple Payo
414. st es Reprod Hum et Horm 1990 3 255 9 CHEVRET MEASSON M D sir d enfant et sexualit Prat Psychol 1999 4 51 5 ANDERSON KM SHARPE M RATTRAY A IRVINE DS Distress and concerns in couples referred to a specialist infertility clinic J Psychosom Res 2003 54 353 5 DOMAR AD BROOME A ZUTTERMEISTER PC SEIBEL M The prevalence and predicta bility of depression in infertile women Fertil Steril 1992 58 1158 63 ODDENS BJ DEN TONKELAAR I NIEUWENHUYSE H Psychosocial experiences in women facing fertility problems A comparative survey Hum Reprod 1999 14 255 61 BRASILE D KATSOFF B CHECK JH Moderate or severe depression is uncommon in women seeking infertility therapy according to the beck depression inventory Clin Exp Obstet Gynecol 2006 33 16 8 SHINDEL AW NELSON CJ NAUGHTON CK OHEBSHALOM M MULHALL JP Sexual function and quality of life in the male partner of infertile couples prevalence and correlates of dysfunction J Urol 2008 179 1056 9 NELSON CJ SHINDEL AW NAUGHTON CK OHEBSHALOM M MULHALL JP Prevalence and predictors of sexual problems relationship stress and depression in female part ners of infertile couples J Sex Med 2008 5 1907 14 AUDU BM Sexual dysfunction among infertile Nigerian women J Obstet Gynaecol 2002 22 655 7 KHADEMI A ALLEYASSIN A AMINI M GHAEMI M Evaluation of sexual dysfunction pre valence in infertile couples J Sex Med 2008 5 0402 10 JAIN K RADHAKRIS
415. st photopl thysmographe vaginal jaculom tre Par d finition ces derni res mesures instrumentales concernant exclusivement l homme ou la femme recevant le traitement m dicamenteux valuer En ce qui concerne les questionnaires ils se sont int ress s essentiellement aux patientes ou aux patients souffrant de la dysfonction que le m di cament est cens am liorer Quelques travaux ont impliqu la partenaire du patient souffrant d une dysfonction sexuelle et trait par le m dicament l tude Il s agit alors de ce qui commun ment appel le questionnaire partenaire Ces questionnaires ont t d velopp s au cours des valua tions d efficacit des traitements oraux de l insuffisance rectile et de l jaculation pr matur e Globalement il existe une excellente corr lation entre les donn es concernant l effet d un traitement donn renseign es par le patient ou sa partenaire De rares tudes ont concern la qualit de vie sexuelle des partenaires f minines leur satisfaction vis vis de la sexualit ou la sexualit des femmes des patients trait s pour insuffisance rectile Les quelques donn es disponibles sont en faveur de l interd pendance des aspects fonctionnels et de la satisfaction sexuelle au sein du couple Ceci semble plaider en faveur de l implication de la partenaire dans la prise en charge de l homme insuffisant rectile Il n existe pas d informations sur les partenaires des patients in
416. stion de l identit du rapport l autre et de l rotisme Et l rotisme parle du temps parle du d sir l rotisme parle du symbolique et de l imaginaire Ce sera l enjeu de ce forum entre d une part un fonctionnement et une pens e op ratoire d finie selon Pierre Marty comme une organisation psychique de l esprit caract ris e par un discours s en tenant aux faits la raison d o le fantasme est exclu et d autre part un imaginaire rotique comme moyen de d codage et comme outil th rapeutique o se situer Ou situer le corps entre pens e sublimatoire et pens e op ratoire Que faire quand l inconscient n est plus repr sent ou repr sentable Comment travailler la fantasmatique du couple ou en couple b n fices et dangers Et pour reprendre G Abraham toujours aux Assises de Sexologie de l an dernier sur la durabilit de la sexualit du couple rappelons que le couple en physique se d finit par son moment le moment du couple mot qui a la m me origine que mouvement passer d une dur e de coexistence une dur e dynamique comme perspective o motions et rotisme tant t se lient tant t s loignent n est ce pas croire que le seul couple qui existe c est le couple imaginaire R F RENCES BOUCHARD R Pr sentation Sexoanalyse individuelle et sexoanalyse de couple S minaire de D nia Espagne 1997 DDONADEBIAN la pens e op ratoire Psychiatrie fran aise
417. suffisants rectiles trait s par des m dicaments d livrance locale On ne dispose d aucune information sur les partenaires des femmes souffrant de dysfonction sexuelle ayant particip des essais cliniques Globalement la dimension couple a t peu explor e l aune de la m thode exp rimentale Ceci est sans doute en partie du la difficult technique d une telle recherche Une r flexion devrait tre conduite en vue de la mise au point d une m thodologie de recherche pertinente et standardis e per mettant de mieux appr cier l impact sur le couple de la prise en charge de l un des ses membres souffrant d une dysfonction sexuelle Ceci ne doit pas emp cher lorsque s av re possible d impliquer au quotidien le ou la partenaire de la patiente ou du patient dans la prise en charge en charge th rapeutique 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 37 QUELQUES R F RENCES CHEVRET M ASSON M LAVALLEE E TROY S ARNOULD B OUDIN S CUZIN B Improvement in Quality of Sexual Life in Female Partners of Men with Erectile Dysfunction Treated with Sildenafil Citrate Findings of the Index of Sexual Life ISL in a Couple Study J Sex Med 2009 Jan 7 Epub ahead of print HEIMAN JR TALLEY DR BAILEN JL OSKIN TA ROSENBERG SJ PACE CR CREANGA DL BAVENDAM T Sexual function and satisfaction in heterosexual couples when men are admi nistered sildenafil
418. sur la relation de couple Sch matiquement il est classique de distinguer Les PTSD secondaires un traumatisme d origine non sexuelle La pr valence des difficult s sexuelles est dans ce groupe de patients aussi importante que dans les PTSD secondaires un traumatisme sexuel Les dysfonctions sexuelles donn es de la litt rature sont vari es Certaines semblent directement li es la composante neurov g tative du trouble anxieux Cette origine expliquerait le caract re tr s atypique de certaines plaintes faussement tiquet es hyst riques mais qui ne sont de fait que le r sultat de perturbations du syst me nerveux autonome sudation rythrose orgasmique malaise etc Dans ce groupe les difficult s conjugales sont nombreuses Il est ce sujet tr s clairant de lire les t moignages des partenaires des v t rans du VIETNAM l irritabilit et l moussement des affects sont l origine de la plupart des difficult s d crites Les PTSD secondaires des traumatismes de nature sexuelle Nous retrouvons dans ce groupe les m mes difficult s que dans les PTSD non sexuels Mais il existe des sp cificit s connaitre certaines dysfonctions semblent directement li es la nature sexuelle du traumatisme Dysfonction sexuelle et surtout vaginisme secondaire retardement apparaissant bien apr s le trauma et parfois apr s une p riode de vie sexuelle panouie et souvent au d cours d
419. sychologue Clinicien Sexologue amp Th rapeute de Couple membre du Coll ge Lyonnais de Sexologie membre associ de l AIHUS Isouche free fr Catherine GIBAUD Psychologue Th rapeute de Couple Dans notre ler poster nous avons pr sent les constats liminaires de notre d marche sexologique Ces constats nous ont amen cerner l hypoth se suivante chaque partenaire du couple se servirait de la sexualit conjugale pour faire payer l autre quelque chose qui ne lui appartiendrait pas mais qui dans le m me temps viendrait lui faire r sonance La dysfonction sexuelle serait une des expressions larv es de cette dette psychique composite Nous avons qualifi cette dette patchwork conjugal A partir de cet tat des lieux recueilli lors de nos consultations conjugales lib rales notre objectif est de proposer un mod le global d intervention s appuyant sur l ensemble des outils d velopp s par l approche syst mique confront s a la clinique des difficult s sexuelles conjugales Ainsi nous mettrons a l preuve l hypoth se de cette dette patchwork via le filtre de la m diation particuli re qu est le g nogramme En terme de r sultats nous basons nos conclusions sur un chantillon d une trentaine de couples ayant fr quent notre consultation conjugale lib rale l utilisation de la dette patchwork comme rep re th rapeutique nous appara t comme un axe de travail pertinent et significatif Cet outil
420. sychoth rapies une volution des id es et des connaissances de la sexualit humaine depuis des terra inco gnita aux mol cules sexo actives Deux grandes lignes sous tendent les prises en charges qui en d coulent recr er les conditions favorables une sexualit panouie avec des th rapies de d veloppement personnel inhibitions dysharmonies concepts erron es m connaissances identifier et traiter ou dissoudre un obstacle psychique interactif ou physique au fonctionne ment sexuel troubles de la communication de la personnalit traumatismes v nement de vie d pression pathologie m dicale La caract ristique de la t che du praticien consult pour une difficult sexuelle DS va tre de se situer de fa on interactive ouverte afin de permettre une orientation th rapeutique large et adapt e tant pour l individu que pour le couple qui renvoie par la technique m me de l entretien les l ments permettant au couple de sai sir toutes les donn es de leur probl me et qui ne soit pas s lective sur un seul aspect de la DS performance Ce point est fonda mental car il faut admettre que c est le patient et le couple qui ont des cl s qu ils n expri meront que si le savoir faire du praticien le leur permet Le d veloppement des syst mes th rapeutiques adapt s a la sexualit fait un premier saut s manti que avec Sigmund Freud 1865 1939 il place la sexualit huma
421. t l origine de la douleur une vaginite contract e la suite d un rapport adult rin du mari par exemple associera volontiers une douleur chronique en souvenir de ce qu il ne faut pas oublier 4 Par ailleurs il existe fr quemment une association du sympt me douleur chronique avec un tat d pressif et le r veil d un ancien v nement par un nouveau traumatisme qui sert de point de d part officiel la plainte Les raisons conjugales c t de ces raisons personnelles il peut y avoir des raisons conjugales avec une m sentente plus ou moins vidente Le conflit conjugal est en g n ral peu propice la d tente et la stimulation rotique Il n est donc pas tonnant que la s cheresse vaginale et la dyspareunie qui l accompagne survienne comme une vraie barri re entre les deux partenaires quand la m sentente conjugale s installe Derri re ces conflits conjugaux on peut retrouver une ambivalence affective vis vis du conjoint ou plus nettement son rejet ou encore la peur d tre rejet e donc un sentiment d ins curit Quoi qu il en soit vis vis du conjoint il est plus facile de dire j ai mal ou je ne peux pas que je ne veux pas Ici le partenaire a un r le dans l conomie d fensive de ces patientes Les uns sont d crits comme gentils et patients quand ils acceptent l absence de vie sexuelle les autres sont d crits comme bou gons et taciturnes Quand on sait que la communication de
422. t d R NEUBURGER L art de culpabiliser d Payot 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 10 L ACCOMPAGNEMENT STRAT GIQUE DU COUPLE Philippe BRENOT Directeur du DIU de Sexologie de l Universit Paris V Pr sident de l Observatoire International du Couple 54 rue de Prony 75017 Paris philippe brenot quidam net www couple asso fr lt http www couple asso fr gt RESUME La structure particuli re du couple unit sociale minimale confront e depuis peu une remise en question traumatisante est le lieu de l amplification des traits de la personnalit et des r actions n vrotiques Lorsque la crise ne peut tre surmont e la d compensation est souvent in luctable De nombreuses approches ont pu tre propos es issues de la psychanalyse et des prises en charges individuelles issues des th rapies familiales et de groupes issues enfin des approches syst miques et strat giques Ces derni res sont fond es sur le constat de la mise en jeu erron e de solutions personnelles des probl mes individuels dans un conflit deux dont chacun a du mal comprendre le processus Quelques principes d une telle prise en charge peuvent tre propos s 1 dans un couple il n est que des v rit s partielles il n y a ni raison ni tort mais deux v rit s concomitantes dans la mesure o le contraire de la v rit est galement
423. t tre donn e de fa on tout fait g n rale afin de lui permettre si elle le souhaite dans les consultations ult rieures de pouvoir s exprimer sur ce domaine Il n est pas inutile alors de refaire un lien et ou remettre un lien avec le v cu de femmes g es de 10 ans de plus qui t moignent tr s souvent une r elle dynamique retrouv e et un lan de vie tout fait satisfait La m nopause comme la pubert la grossesse constitue un cap que l on aborde avec inqui tude et dont le franchissement peut permettre souvent d ouvrir des horizons nouveaux 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 25 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE AIHUS SFSC R sum s des commissions de travail 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS COMMISSIONS DE TRAVAIL DES ASSISES Prise en charge du handicap Expert K CHARVIER Rapporteur C DEL AGUILA BERTHELOT Couple homosexuel une prise en charge sp cifique Expert P LEUILLET G DELAROCQUE Rapporteur A GIAMI Les conflits n vrotiques que faire Expert G FORMET Rapporteur M DUBOIS CHEVALIER Jalousie et d pendance dans le couple Expert N GRAFEILLE Rapporteur J MIGNOT Th rapies corporelles quand en couple Expert M POTENTIER Rapporteur M BONAL Le couple l
424. t de ne se servir des m thodes les plus quivoques qu en dernier recours La sexologie clini que poss de suffisamment d autres moyens efficaces que pour recourir sans discernement aux ser vices de sexualit s assist es Le deuxi me d fi est d ordre scientifique Il faut poursuivre la recher che afin de pouvoir clairement tablir l efficacit l utilit et les situations particuli res o le recours aux sexualit assist es est pleinement justifi R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ADAMS S PITRE N 2000 Who uses bibliotherapy and why A survey from an underserviced area Canadian Journal of Psychiatry Vol 45 7 645 649 AGTHE C VATRE F 2006 Accompagnement rotique et handicaps au d sir des corps r pon ses sensuelles et sexuelles avec coeur Lyon Chronique sociale 157 p American Association of Sex Educators Counselors and Therapists 1978 AASECT code of ethics Washington DC AASECT APFELBAUM B 1977 The myth of the surrogate Journal of Sex Research 13 4 238 249 BRAUN S Ed 1975 Catalog of sexual consciousness New York Grove Press pp 135 137 BROWN D A 1981 An interview with a sex surrogate In D A Brown amp C Chary Eds Sexuality in America pp 301 317 Ann Arbor Greenfield Books DE SUTTER P amp REYNAERT C 2004 Bibliotherapy a tool in sex therapy Journal of the British Association for Sexual and relationship Therapy Vol 19 U K e
425. t des Couples en Soins de Support Oncologie Espace de Rencontre Multidisciplinaire d Informations en Oncologie de la Savoie Pourquoi cancer sexualit et couple La probl matique sexuelle est encore trop rarement spontan ment abord e en cas de cancer Pourtant la survenue d un cancer quel que soit son origine est susceptible de retentir la fois sur la sant sexuelle du sujet atteint et sur la vie sexuelle du couple Les progr s th rapeutiques actuels permettent d assimiler de plus en plus souvent le cancer une maladie chronique ce qui implique une probl ma tique partag e de qualit de vie notamment sexuelle comme toute maladie chronique priorit s de sant publique Qu il s agisse de cancer ou non la poursuite ou la r cup ration d une vie sexuelle satisfaisante repr sente galement un moyen de se sentir normal alors que beaucoup de choses ont chang pour les patients et leur partenaire En cas de cancer le sentiment de gu rison est le plus sou vent li la perception d tre en bonne sant une bonne qualit de vie et au sentiment d un retour la normale vie sociale et sexuelle Cases L approche moderne de la maladie canc reuse mais aussi non canc reuse consiste en une prise en charge globale c est dire impliquant une approche conco mitante technique et humaniste de la maladie et de la personne malade dans ses diff rentes dimensions biopsychoenvironnementales et en respectant les droits
426. t il faut prendre en compte l impact tr s n ga tif des maladies chroniques comme le diab te par exemple Le terme d andropause para t donc peu adapt Plusieurs groupes ont ainsi pr f r un vocable plus descriptif des caract ristiques mas culines Androgen Deficiency in Aging Male ADAM Partial Androgen Deficiency in Aging Male PADAM ou D ficit Androg nique Li l Age DALA ou plus r cemment et plus simplement Syndrome de D ficit en Testost rone SDT La sexualit est concern e au tout premier plan Le motif principal de consultation et de diagnostic d un SDT est en g n ral un trouble du d sir Il est en g n ral facile d voquer un hypogonadisme devant une diminution de la libido associ e une fonction rectile m diocre une disparition des rections nocturnes et matinales spontan es une diminution du plaisir une jaculation jug e insuffisante en qualit et en volume Il faudra bien s r v rifier que la baisse du d sir est bien g n rale concernant toutes les femmes et pas seulement la compagne du patient ce qui ferait plut t voquer une conjugopathie Il faudra aussi liminer les autres tiologies des troubles de la libido masculine comme les acc s d pressifs par exemple Mais le diagnostic de SDT est parfois pos en consultation d urologie ou en pratique de m decine g n rale Il faut alors aussi savoir voquer un SDT devant des manifestations tr s diverses comme une asth nie et
427. t les v t rans de la guerre du Vietnam Nous proposons une lecture critique de la litt rature scientifique au vue de notre exp rience expertale d une population compos e majoritairement de civils Notre souhait est de contribuer combler le retard pris dans la litt rature francophone et d laborer des pistes de recherche selon quatre axes clinique identification des diff rentes probl matiques de nature sexuelle pouvant tre secondaires un stress post traumatique th rapeutique quelles sont les particularit s des troubles sexuels li s au stress post trau matique m dico l gal reconnaissance d un pr judice sexuel sp cifique lorsqu il y a syndrome de stress post traumatique purement sexologique identification des difficult s g n r es par le PTSD sur le parte naire et sur le couple B Rappel des crit res diagnostics du PTSD en gris les items potentiellement induc teur de difficult s sexuelles ou conjugales 1 Le syndrome de stress post traumatique est un trouble anxieux d fini de fa on tr s pr cise pas le D S M IV de fa on globale Ce diagnostic ne peut tre reconnu que si le sujet a t confront un v nement traumatique important dans lequel les deux l ments suivants taient pr sents Le sujet a v cu a t t moin ou a t confront un v nement ou des v nements durant lesquels des individus ont pu trouver la mort ou tre tr s gravement
428. t sur le corps Paris Hommes et perspectives d trad BERNOT J C et MEYLAN PERNET C 1994 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 6 LE COUPLE SA DEMANDE LE TOUCHER LE TH RAPEUTE Martine POTENTIER Masseur Kin sith rapeute D E Sexologue Clinicienne Physioth rapeute Enseignante dans le DIU de sexologie Marseille Montpellier 176 cours Lieutaud 13006 MARSEILLE T l 04 91 47 83 71 68 Bd S bastopol 75003 Paris T l 06 87 71 25 93 martinepotentier free fr C cile HOCHET Psychoth rapeute Sexologue Clinicienne et Th rapeute de couple Centre M dical 15 rue Auguste Gervais 92130 Issy Les Moulineaux T l 06 71 21 55 71 c hochet orange fr RESUME On ne peut plus se toucher Je ne veux plus qu il me touche Je ne sais pas comment m y prendre Apr s avoir explor rapidement les enjeux comment le th rapeute va intervenir sur le plan du tou cher qui est tellement investit quand il est devenu impossible Toucher l un quand l autre est interdit de territoire est une action qui demande circonspection Le th rapeute qui est au milieu d une relation en perte d rotisation doit tre attentif ne pas prendre une place vers laquelle les fantasmes se fixeraient L atelier nous permettra de d coder ensembles les cueils viter et par quels moyens tre l inter m diaire qui permettra
429. talle l espoir s teint Enfin lors d une troisi me phase la r signation peut permettre d vacuer le stress de l AMP de retrouver d autres buts et de recr er une harmonie sexuelle 3 Classiquement lorsque l infertilit est li e un probl me spermatique le v cu du diagnostic et de la prise en charge est plus difficile 4 C est l que les troubles de l rection de l jaculation ou les perturbations de la communication conjugales seraient les plus fr quents En fait dans l tude strasbourgeoise 3 il n a a pas t retrouv plus d insatisfaction sexuelle des couples que l infertilit soit masculine f minine mixte ou idiopathique Quelles que soient les cons quences de l infertilit sur la sexualit l impression clinique confirm e par de rares tudes statistiques 21 reste que la qualit de vie des hommes est globalement assez peu alt r e en tous cas moins alt r e que celle des femmes sans doute parce que leur bien tre semble passer moins imp rativement par le d sir d enfant Quelles recommandations pour les praticiens Les gyn cologues sont consult s de plus en plus t t apr s l arr t de la contraception par des couples qui viennent chercher une aide technique susceptible d acc l rer l obtention de la maternit Dans leur discours il n est quasiment jamais fait allusion au v cu de la sexualit et de l intimit Pour la plupart des sp cialistes de la reproduction il appara
430. te de ce facteur correctif les tudes n tant par d finition r alis es que chez des sujets en cours d valuation CONCLUSIONS Il convient pour le sexologue De retenir l importance des complications sexuelles des PTSD De savoir rechercher certains troubles sp cifiques aux PTSD d origine sexuelle e De comprendre l originalit de certains sympt mes du fait de l importance des complica tions neurov g tatives De savoir valuer ce pr judice De prendre en charge les couples ne serait ce qu en leur permettant un acc s l informa tion sur la clinique des dysfonctions sexuelles En effet pour le partenaire de la victime d un traumatisme comprendre l origine de l moussement affectif ou de l irritabilit voire de l hyper motivit de son conjoint permet de mieux l accepter Ainsi l tude des cons quences sexuelles du PTSD permet de red couvrir qu il ny a de bonnes tu des de la sexualit que si le regard du chercheur se tourne aussi du cot du partenaire Le sexe m me post traumatique est une affaire de couple MOTS CLES stress post traumatique P T S D pr judice sexuel Partenaire couple REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES PRINCIPALES 1 American Psychiatric Association Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders 4th ed Washington American Psychiatric Association 1994 2 ELIZABETH J LETOURNEAU PAUL A SCHEWE and B CHRISTOPHER FRUEH Preliminary Evaluation of Sexual Problems i
431. tie du poster la physiologie de la sexualit est r sum e pour m moire sous la forme d un sch ma mentionnant les lois corporelles fondamentales en relation directe avec les dif f rentes composantes sexuelles qui elles m mes interagissent entre elles La seconde partie pr sente la grille d valuation utile au sexologue pour sa pratique Chaque l ment sexodynamique ici cit est approfondir afin d tablir la logique du syst me du patient Celle ci met en vidence les limites aborder et les lignes de forces sur lesquelles s appuyer Ainsi des pis tes de croissances sont r v l es pour une prise en charge adapt e aux r elles causalit s du motif de consultation Discussion La pratique en sexologie exige d tablir un diagnostic pr cis et objectif de la probl matique sexuelle L approche sexocorporelle propose une valuation concr te de la fonctionnalit qui se fonde sur un modele de sant sexuelle Elle se d finit comme tant la naissance l interaction et l harmonisation des diff rentes composantes de la sexualit humaine Son c ur prend sa source dans le r flexe d ex citation sexuelle g nital Les trois lois corporelles fondamentales tonus musculaire rythmes espace interne et externes accompagnent toujours cette vasocongestion des organes g nitaux La courbe d excitation sexuelle est influenc e par la qualit de l action volontaire qui utilise ses trois lois Cette derni re et toutes les autres compos
432. tients peuvent parfois ressentir de la part du corps m di cal une r ticence a fournir des informations pour permettre la reprise d une activit sexuelle ils peuvent en effet avoir besoin de conseils pour adapter leur sexualit a leur handicap La pr valence de la dysfonction rectile est valu chez les sujets ayant eu un infarctus 37 pour les hommes le risque de provoquer un nouvel infarctus lors d un rapport est pr sent l esprit envi ron chez 85 des patients Yildiz H Un taux de DE de 40 est aussi rapport par Vacanti Mais ce sont les traitements qui sont le plus souvent incrimin s et notamment les b ta bloqueurs cette situation a t d mentie par Ko dans une m taanalyse Il y a ainsi de nombreuses tudes sur la pr valence pid miologique en m decine sexuelle mais peu sur l incidence de ces conditions Derogatis Qu en est il alors de la prise en charge d un patient avec dysfonction sexuelle lorsqu existent des facteurs de risque cardiovasculaires La demande du patient est elle identique Schwartz rapporte qu en d pit du fait que de nombreux patients admettent que la sexualit prend une place moins importante dans leur vie depuis l appari tion de leur probl me cardiaque 52 des hommes et 38 des femmes d clarent que le sexe reste important dans leur vie Soixante huit pour cent des hommes pensent que des traitements existent pour leur probl me et 3696 ont essay des produits en vente libre ou
433. tifier th rapeutiquement Il ne devrait tre pratiqu que quand aucune autre solution efficace n est possible Par exemple dans le cas d un trouble rec tile majeure le sexologue urologue doit prendre en main le p nis du patient pour y faire une injec tion intracaverneuse Ensuite il doit s assurer de la qualit de l rection Pour certaines forme de vaginisme le kin sith rapeute sp cialis en p rin alogie peut effectuer un toucher intravaginal pour permettre la patiente une prise de conscience de sa musculature interne et de d marrer un traite ment sp cifique Des massoth rapeute sexologues se servent du massage sensuel y compris des organes g nitaux dans un but sexoth rapeutique Cela s utilise par exemple pour aider d ancien nes victimes d abus sexuel ou des phobiques du toucher Cela permet parfois un membre du cou ple apprendre comment mieux caresser son ou sa partenaire Enfin des couples handicap s phy siques ou mentaux sont quelques fois incapables de subvenir seuls leur fonctionnement sexuel Une aide concr te peut tre prodigu e Il s agit notamment de soins de nursing pr c dent l acte sexuel ou d aide au positionnement du couple pour l change sexuel Cette aide peut aller jusqu l intromis sion du p nis dans le vagin Mais g n ralement le professionnel aidant quitte la chambre lorsque la relation d marre et laisse le couple handicap dans l intimit Int r ts
434. tionnelle peut se charger rotiquement par l change de souvenirs tendres ou coquins par la description des sensations corporelles v cues lors de rencontres sexuelles qui ont compt dans leur histoire par le partage de fantasmes ou de sc narios fantaisistes Ensuite l change de stimuli sexuels peut s envisager progressivement en pro grammant d abord des s ances de massages mutuels ensuite nous proposons ce que nous pr sen tons comme des jeux de fianc s timides puis audacieux et enfin lib r s Lors de chaque tape de cette progression les deux membres du couple sont invit s prendre conscience de la mani re la plus pr cise possible de leur tat d excitation la fois central c r bral et corporel g nital puis le d crire leur partenaire qui tente de faire vibrer en lui l exp rience de l autre Nous sugg rons de fr quentes pauses pour se vivre pleinement d sirants d sir s avant de repartir vers la qu te de satis factions de plaisir avec ou sans orgasme pour pr parer le retour au partage d motions et de sou venirs intimes qui referme la boucle Comme on le voit il ne suffit pas de traiter la ou les dysfonctions sexuelles d un couple confront la maladie m me si c est essentiel de s y appliquer par ailleurs chaque fois que c est possible mais il est possible de faire de la sexualit un mode d expression qui peut aider la dyade conjugale s adapter au mieux au str
435. tique mais sans apporter de chiffre statistique pr cis 5 6 Nous avons donc interrog s 80 patients hommes et femmes suivis en ambulatoire en h pital de jour ou de semaine ou en fin d hospitalisation temps plein sur leur sexualit Nous avons s lectionn des patients majeurs sous antipsychotique stabilis s sans traitement antid presseur afin d viter les biais li s aux cons quences sexuelles de ces traitements Les patients ayant des comorbidit s somatiques pouvant interf rer avec la sexualit des comorbidit s addictives non stabilis s enceintes ou pr sentant un trouble schizoaffectif ont t exclus Les donn es sociod mographiques le type de traitement et la PANSS ont t enregistr es pour chacun La dysfonction sexuelle a tait mesur e l aide de l ASEX la pr valence des diff rents effets secon daires l aide de l UKU La compliance au traitement est mesur e l aide de la DAI 10 L chelle d Amador la SUMD nous permet d valuer le niveau d insight Les diff rences taient d clar es significatives si le degr de signification p tait inf rieur 0 05 L analyse a t r alis e sous SAS Enterprise Guide 4 1 pour Windows SAS Cary NC USA Nos r sultats statistiques ont mis en vidence une pr valence de la dysfonction sexuelle gale 56 2596 semblable aux chiffres retrouv s dans la litt rature sans diff rence significative entre sexes A l UKU lorsque l on co
436. tique sexuelle du couple confront une inf condit Mat riel et m thode A partir d exp riences cliniques de couples consultant en AMP et pr sentant des difficult s sexuelles nous avons effectu une revue de la litt rature Discussion Lorsque le projet d tre parent n aboutit pas la sexualit du couple peut tre boulevers e elle devient un moyen et non un but en soi Il est retrouv dans la litt rature que le d sir d enfant n est pas un stimulant rotique Chez la femme inf conde il apparait souvent avec le temps une diminution du d sir rotique au profit du d sir d enfant une augmentation de l initiative sexuelle et de la fr quence des rapports p riovula toires La sexualit n est alors plus que procr ation m canique La perte du d sir du plaisir de la spontan it aboutit une situation paradoxale plus le couple d sire un enfant moins il fait l amour Quelque soit le devenir de l infertilit les tudes retrouvent une alt ration de la satisfaction sexuelle essentiellement du plaisir L chelle GRISS Golombok Rust Iventory of Sexual Satisfaction montre une diminution qualitative plus que quantitative des rapports sexuels dans le couple et le plus souvent de facon irr versible Lorsque la prise en charge de l infertilit est d but e bilans examens les interventions m dicales assimil es une soumission parentale l gitiment cette d rive du comportement sexuel
437. troubles de l rection et de l jaculation tableau 1 Le m canisme de cette association n a pas t clairement tabli mais pourrait impliquer des facteurs hormonaux et des neurotransmetteurs alpha adr nergiques Les activateurs du muscle lisse les inhibiteurs des rho kinases ou le blocage alpha adr nergique pourraient tre des facteurs m diateurs importants Des tudes impliquant les IPDES commencent montrer que ce type de m dicament peut am liorer les deux types de sympt mes tableau 2 Chez les femmes les TUBA peuvent atteindre 25 dans la tranche d ge sup rieure 70 ans incluant des fuites d urines L encore il existe une association avec les troubles de la sexualit tableau 3 5 L galement les m canismes impliqu s ne sont pas clairs Des facteurs infectieux ou inflammatoires pourraient tre en jeu Chez l homme comme chez la femme des m canismes psychologiques sont bien s r impliqu s Tableau 1 Ratio des troubles sexuels chez les patients porteurs de TUBA versus groupe contr le d apr s Gabriel z abstract International Continence Society 2007 S v rit des TUBA Dysfonction rectile nombre d tudes Ejaculation anormale r duite nombre d tudes Douleur inconfort l jaculation nombre d tudes l ger 1 20 1 98 4 1 00 1 64 3 2 11 2 68 2 mod r 1 90 3 76 5 1 90 3 19 3 5 46 8 65 2 s v re 3 17 7 67 5 1 80 6 25 4
438. ts culturels font que le couple ne d passe pas le sensate focus 2 Le traitement pharmacologique est le plus demand dans la culture iranienne Parmi les m dicaments disponibles dans la pharmacop e iranienne par cat gorie d utilisation en fonction du diagnostique pour les troubles du d sir chez l homme Bromocriptine Calcium Pantoth nate Carnitine et Cyproheptadine se montrent utiles pour l augmentation du d sir et pour le contr le de la violence chez l homme la combinaison de Cyprot rone ac tate et M droxyprogest rone ac tate en injections hebdomadaires semblent d tre efficaces Pour limiter des avances chez les jeunes messieurs Pirac tam 800 mg oral semble d tre utile Chez la femme Calcium Pantoth nate et Cyproh ptadine se sont montr s utiles pour augmentation du d sir Pour la d tente chez les individus inhib s Alprazolam et Baclofen font des miracles Pour le traitement pharmacologique des insuffisances rectiles Tadalafil et Sild nafil et dans le diab te la combinaison du Sild nafil et Carnitine Pour am lioration de l rection Arginine intraveineuse est d utilit chez les personnes g es Pour l jaculateur pr coce Clomipramine Sert raline et Thioridazine peuvent tre prescrits Des appareils divers et vari s sont propos s sur le march iranien avec des compagnes publicitaires d achat distance pour l am lioration de l rection l allongement du p nis ou sensibilisation des seins et le clitoris do
439. u Lub ron 83 rue Jacquard 84120 PERTUIS FRANCE T l 33 0 4 90 08 83 92 Fax 33 0 4 90 08 32 61 E mail isa gault laposte net GAULT GRESSET Dominique MPR R ducation neurologique CRF Cl menceau 45 boulevard Cl menceau 67000 STRASBOURG FRANCE T l 33 0 3 88 21 16 40 Fax 33 0 3 88 21 16 43 E mail dominique gault ugecam alsace fr GEBLEUX St phanie 12 boulevard Maillane 13008 MARSEILLE FRANCE E mail stephanie gebleux neuf fr GELLMAN Charles 22 avenue de Friedland Escalier 75008 PARIS FRANCE T l 33 0 1 49 53 05 88 Fax 33 0 1 49 53 05 88 E mail gestalt wanadoo fr GELLMAN BARROUX Claire 3 rue Copernic 75116 PARIS FRANCE T l 33 0 1 47 27 96 67 Fax 33 0 1 47 04 40 57 E mail c gellmanbarroux free fr GELOT In s 23 rue de la R publique 54140 JARVILLE LA MALGRANGE Cedex FRANCE T l 33 0 3 83 53 55 37 E mail ines gelot orange fr GENNA Claude Cabinet de Sexologie Clinique Nice Etoile 34 avenue Jean M decin 06000 NICE FRANCE E mail info claudegenna com GEOFFRAY Christine Coll ge C Franck LPA Gr goire 5 rue de la Jussienne 75002 PARIS FRANCE T l 33 0 1 45 50 26 07 E mail chgeoffray free fr GERARD Gilles 35 rue Jean de Cambiaire Carosse 97480 SAINT JOSEPH LA REUNION FRANCE T l 33 0 2 62 56 81 20 Fax 33 0 2 62 56 92 71 E mail gilles gerard cg974 fr G RARDIN TORAN Madel
440. ualit et l organisation des rapports de genre dans l activit sexuelle contraceptifs oraux pr servatifs traitements des troubles sexuels Revue d Epid miologie et de Sant Publique 2004 Vol 52 4 pp 377 387 LAUMANN E O DAS A WAITE L J amp AL Sexual Dysfunction among Older Adults Prevalence and Risk Factors from a Nationally Representative U S Probability Sample of Men and Women 57 85 Years of Age Journal of Sexual Medicine 2008 5 10 2300 2311 MASTERS W amp JOHNSON V 1966 Human sexual response Boston Little Brown and C tr fr 1968 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL CONTROVERSE Quand une consigne devient elle th rapeutique Du coaching aux TCC Th rapies Cognitivo Comportementales Le point de vue du coach B MELET Le point de vue du psychoth rapeute J R DINTRANS 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SESSION DE TRAVAIL CONTROVERSE QUAND UNE CONSIGNE DEVIENT ELLE THERAPEUTIQUE DU COACHING AUX TCC Ce ne sera pas une controverse mais un change non une opposition de r ponses certitudes st riles mais une tentative d apposition de questions f condes Chaque intervenant exposera pendant un tiers du temps imparti la les pratique s correspondant a son champ propre puis avec la participation de l
441. ue on explorera succinctement trois situations que nous rencontrons souvent en clinique et on d gagera en les exp rimentant des habilet s corporelles qui pourront nous aider en sexoth rapie 1 tableau de impulsion la gestion motionnelle objectif comment d velopper et enrichir une communication sentimentale et motionnelle brouill e au d part par des frustrations travail pendant l atelier exploration de moyen exploration d un ou deux moyens pour apprendre passer d un tat de frustration important qui induit souvent de l hostilit la non communication l anti s duction un tat o je peux communiquer exprimer mes besoins savoir me rendre r vable aimable d sirable 2 tableau de la non gestion des tensions g nitales au plaisir sexuel objectif passer de la simple d charge g nitale qui soulage une excitation plaisante qui renforce le lien homme femme et l rotisme du couple des moyens nous explorerons comment savoir jouer sur l excitation sexuelle la rendre quantitativement plus importante et comment augmenter sa qualit pour pouvoir vivre diff rents plaisirs rotiques 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 3 tableau de l analphab tisation rotique un savoir faire et un savoir tre dans l agir rotique objectif apprendre partir des lois du corps d velopper me
442. ues ou R ponses Motrices Orgasmiques Vaginales RMOV 8 9 10 La partie inconsciente du vagin permet l explication du ph nom ne ballonisation rection interne du vagin du ph nom ne de colpolalie mission d air pendant les rapports et de l jaculation f minine dont la forme caricaturale est la femme fontaine Enfin la notion d espace existentiel Sch ma pr sent explique l action de deux forces contraires sur la trajectoire de la vie la force positive consciente ou le d sir de l homme de Spinoza 11 et la force n gative inconsciente ou la partie de l me d pourvue de raison d Aristote 12 La maieuth rapie 13 est une m thode d accouchement psychique ayant permis plusieurs centai nes de femmes de sortir de leur immaturit affective et de comprendre qu une des principales cau ses de leurs difficult s sexuelles est l autocensure sexuelle se retenir d aller vers un plus sexuel au cours d un rapport Cette autocensure inconcevable pour l homme est connue de toute femme En effet la femme fait trop souvent de sa sexualit anatomique et psychologique son premier bouc missaire 14 afin d externaliser son inconscient de non valoir Or la maieuth rapie fait compren dre la patiente que le fait de penser inconsciemment ne pas valoir est la preuve dans la r a lit consciente de son valoir Il n y aurait donc plus besoin de se cr er des bouc missaires 2 ASSISES FR
443. ui m me et dans son syst me social des ressources n cessai res pour effectuer les changements dont il a besoin Le th rapeute va permettre au client d acc der ces ressources pour les utiliser de mani re appropri e dans sa vie En cela la construction de la relation th rapeutique est une tape essentielle respectant les possibilit s du patient les attentes la fonction positive du sympt me Le questionnement solutionniste est une autre tape importante avec une reformulation des ques tions une recherche des exceptions des solutions partielles la question miracle etc La construction des taches des objectifs devra enfin permettre au client d laborer une vision du changement possible par des actions suffisamment minimalistes et acceptables Ce changement n am ne pas syst matiquement la r solution du probl me mais plut t la dissolution de celui ci le th rapeute se contentant plus d engager le patient sur la voie du changement charge lui de choisir entre le cycle d chec dont il est expert parfois depuis des ann es et l ouverture vers le possible Dans le cadre des sexoth rapies et des th rapies de couple les th rapies orient es vers les solutions peuvent donc tre des outils extr mement pertinents aux cot s des TCC techniques de r solutions de probl mes restructurations cognitives techniques comportementales sexoth rapiques dans la mesure o ils propo
444. ujitou hotmail fr COUR Florence Urologie H pital Piti Salp tri re 83 boulevard de l H pital 75013 PARIS FRANCE T l 33 0 1 42 17 71 41 Fax 33 0 1 42 17 71 58 E mail florence cour psl aphp fr COUSYN Beno t Consultations gyn cologiques CHRU Lille H pital Jeanne de Flandre Avenue Eug ne Avin e 59000 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 44 59 62 E mail b cousyn chru iille fr COUTANCE V ronique Maternit CHRU de Caen Avenue de la C te de Nacre 14000 CAEN FRANCE E mail v coutance neuf fr 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS COUTOULY Isabelle Urgences H pital de Sion Horizon CH 1925 FINHAUT SUISSE T l 41 798 427 047 E mail chouchoulye hotmail com COUVERCELLE Caroline CDAG CIDDIST CHU Dijon 1 rue Berthot 21000 DIJON FRANCE T l 33 0 3 80 63 68 14 E mail couvca hotmail com CUDICIO Patrice 76 rue d Antrain 35700 RENNES FRANCE T l 33 0 2 99 27 73 27 Fax 33 0 2 99 27 07 00 E mail tabaco mac com CUNY Thomas Adulte CHU Brabois All e du Morvan 54511 VANDOEUVRE LES NANCY FRANCE CURTET Patricia 15 rue des Trois Pierres 69007 LYON FRANCE E mail patricia curtet orange fr CUZIN B atrice Service d urologie et de transplantation H pital Edouard Herriot Pavillon V Place d Arsonval 69437 LYON Cedex 3 FRANCE T l 33 04 72
445. un trouble relativement courant qui trouve des r ponses dans un bon diagnostic une meilleure hygi ne de vie voire des m dicaments Il s agit d en parler avec un professionnel La dysfonction rectile DE est une mala die carrefour entre des troubles m taboliques et des troubles psychiques laissant entrevoir un champs d application jusque l insoupconn e Si les liens entre DE et ath roscl rose sont d sormais claire ment appuy s par de nombreuses publications il faut d sormais attirer l attention des th rapeutes sur l association DE trouble de la libido et syndrome m tabolique SM Il peut se r v ler difficile de diagnostiquer un SM devant une perte de la libido il peut se r v ler d licat de traiter une DE devant un syndrome m tabolique Qu est ce que le syndrome m tabolique L histoire du SM commence Marseille en 1947 o le Pr Jean VAGUE d crit un syndrome asso ciant ob sit androide r sistance l insuline intol rance au glucose ou diab te 2 dyslipid mie Puis en 1982 les su dois associent l ob sit abdominale et mortalit cardio vasculaire en 1990 les Am ricains red couvrent le SM En 1998 le SM revient en France sous diff rentes appel lations Syndrome de l insulino r sistance Syndrome X Syndrome de l insulino r sistance Syndrome plurim tabolique Syndrome polym tabolique puis Syndrome m tabolique Actuellement c est la d finition Nord Am ricaine NCEP ATP III qui a
446. une anorgasmie et son v cu ou son manque de signe phy siologique d excitation et le sens subjectif d excitation Zilbergeld et Ellison 1980 sugg rait il y a 20 ans que les composantes affectives et cognitives de la r ponse sexuelles devait tre incluses dans compr hension de la fonction dysfonction Ainsi on ne prend pas en compte les probl mes de d sir quand la performance est intacte alors qu il faut savoir quel est l tat d esprit pour donner ou recevoir du plaisir interpr ter l acte de l autre comme une intrusion ou une offrande etc Il est diff rent d tre d pendant sensoriellement de la technique ou de l motion sensuelle rotisme contre excitation cet aspect est escamot Une connexion rotique peut g n rer de l excitation sans aucun contact physique Lorsque la dynamique du couple comprend des niveaux comme d pendance domination sado maso chisme etc alors que la sexoth rapie se focalise sur ce qui est a la surface les partenaires ont des motivations souterraines il faut explorer ce que chacun veut exp rimenter ou rechercher de fait punir ne pas donner etc 3 nouvelles alternatives IPDES peut clarifier ou obscurcir les pb relationnels qui am nent les couples en sexoth rapie pas de diatribe pour ou contre mais comment prescrire Comment aider les couples r gler leurs rencontres et la qualit de leur intimit plut t que de pres crire rection ra
447. une premi re grossesse Phobies sp cifiques de certaines caresses ou positions coitales rappelant au sujet l acte traumatique Ces phobies sp cifiques sont difficiles avouer pour la victime car elles font revivre le traumatisme et g n rent parfois honte et sentiment de culpabilit Il importe donc de les rechercher syst matiquement surtout en mati re d valuation du pr judice Cette perte de fantaisie est souvent la source de tensions conjugales DISCUSSIONS Il importe de rappeler que l volution des PTSD est difficile valuer long terme Il ya parfois un int r t pour les victimes all guer une p rennit des sympt mes afin de percevoir une indemnit per ue comme due majoration du pr judice Ceci tant il serait faux de croire que le fait de voir les sujets victimes s am liorer de facon quasi magique apr s le r glement de l assurance est le r v lateur d une simulation En effet la proc dure judiciaire est en soit un facteur qui entretient la souffrance en obligeant le sujet se souvenir du trauma le revivre La fin de la proc dure est symboliquement lib ratrice et parfois plus th rapeu tique que certaines th rapies 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS A contrario il faut aussi tre tr s circonspect devant la lecture de certains articles qui donnent au PTSD un pronostic redoutable Ils ne tiennent pas comp
448. uple soient primaires secondaires constantes ou intermit tentes toutes les tudes montrent que l volution est chronique sauf s il est mis en place une prise en charge adapt e Les motifs de consultations sont le plus souvent le d sir d enfant parfois une recherche de confor mit tr s rarement un d sir d panouissement La majorit des couples concern s font une d mar che apr s 2 20 ans de souffrance Les caract ristiques communes des femmes vaginiques seront mentionn es d apr s les r f rences des tudes de Hawton Catalan Colson Grafeille Ogden Friedman D apr s l tude de Hawton et Catalan 1990 27 des femmes ont des croyances religieuses fortes 20 ont d j b n fici de traitements pour d autres probl mes psychologiques et 7 ont t victi mes d abus sexuel 90 d entre elles sont orgasmiques 62 se sentent coupables 65 se pensent non traitables 39 per oivent leur corps sans attrait Grafeille 1986 tudie les caract ristiques des femmes vaginiques mais galement des parents de ces femmes du partenaire de l id e que le couple se fait du sexe et de la relation sexuelle Ward et Ogden 1994 insistent sur la peur d ventuelles douleurs sur une qu te d approbation de l acte 9096 et sur le fait que ces patientes vitent les conflits 68 ont des r ves de viol 63 6 Le vaginisme les prot ge contre quelque chose de mena ant sur le plan sexuel et dans leur intimit C Caban
449. ur lie 55 rue Paul Francke 59180 CAPPELLE LA GRANDE FRANCE E mail aboutten hotmail com BOY Claire Cabinet m dical 25 avenue Emile Dewoitine 31200 TOULOUSE FRANCE T l 33 0 5 61 22 13 55 Fax 33 0 5 61 22 13 55 BOYER Nicole 805 B avenue du Mar chal Leclerc 34070 MONTPELLIER FRANCE T l 33 0 4 67 65 11 53 Fax 33 0 4 67 99 54 04 E mail cabinetboyer aol com BOZEK Martha Association ADIRS BP 63 59003 LILLE FRANCE T l 33 0 825000010 E mail adirs wanadoo fr BRANSWYCK J r me 60 boulevard Hubert Delisle 97410 SAINT PIERRE LA REUNION FRANCE T l 33 0 2 62 24 45 45 Fax 33 0 2 62 25 11 11 E mail dr branswyck wanadoo fr BRASSART Luc SCM Fleming 163 rue de Mouvaux 59200 TOURCOING FRANCE T l 33 0 3 20 26 93 93 Fax 33 0 3 20 68 91 92 E mail luc brassart wanadoo fr BRENOT Philippe 54 rue de Prony 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 47 66 39 87 Fax 33 0 1 42 12 02 88 E mail philippe brenot quidam net BREUT Jacqueline 60 rue Pen Ar Hoat 29200 BREST FRANCE E mail jacqueline breut wanadoo fr BR VI RE GROLLIER Martine 458 rue Albert Bailly 59700 MARCQ EN BAROEUL FRANCE T l 33 0 3 20 24 17 82 BROHET Sophie 29 cours Vitton 69006 LYON FRANCE T l 33 0 4 78 89 76 00 Fax 33 0 4 78 94 00 29 E mail s brohet laposte net BROUILLET Michel 5 rue de la Prairie 93600 AULNAY
450. utenus par ces moyens th rapeutiques Tr s souvent au d but de leurs trou bles les femmes se sentent d pass es par leurs sympt mes qui les bloquent et les obligent tour ner en rond La mise au point d un programme th rapeutique les aide et elles reprennent confiance Elles pren nent ainsi conscience que ce sympt me peut disparaitre Cela se fera tr s progressivement au d but beaucoup plus rapidement par la suite enfin cela d pendra aussi de leur envie d en sortir et de leur participation active dans le traitement Le m decin est ici comme un kin sith rapeute qui peut montrer la patiente comment se r du quer mais qui ne peut pas faire la r ducation sa place Dans ce contexte les femmes comprennent que les prescriptions m dicamenteuses ou les conseils sexoth rapiques sont des aides la r adaptation th rapeutique comme des b quilles qui aident r apprendre la marche On se rend vite compte dans ce domaine que la personnalit du m decin et sa comp tence psycho logique sont des facteurs th rapeutiques au m me titre que sa comp tence technique Pour prendre en charge la douleur le m decin doit croire cette douleur et au potentiel de changement de la patiente et du couple C est cela qui ouvre le champ th rapeutique R F RENCES 1 FERRAGUT E Emotion et m moire Le corps et la souffrance Paris Masson 2004 2 FERRAGUT E Emotion et Traumatisme Le corps et la parole Par
451. uvent avoir une influence constructive sur la d marche de th rapie On peut renforcer ce type d action en amenant le patient et le couple s approprier les changements et succ s d j install s ce qui est g n rateur de confiance et ouverture positive et de positionnement du couple en agent du changement Ainsi ce n est pas le praticien qui est le centre de l intervention mais bien le couple patient La cible est la capacit au changement possible et non la pathologie ou les obstacles ce qui permet de ne pas poser d tiquette et de qualifier le patient partir de sa difficult II Facteurs reli s la relation patient th rapeute 30 C est Lambert en 1992 qui est arriv ce r sultat avec ses recherches Par la suite plus de mille rapports de recherches abondent dans le m me sens comme le rapportent Orlinsky Grawe amp Parks en 1994 Dans cette perspective le patient appara t comme le pivot et l expert de cette relation L accord ta bli entre l intervenant et le patient sur les objectifs atteindre et les moyens pour y arriver constitue un des fondements importants pour une relation forte entre le praticien et le patient L empathie le respect et l authenticit demeurent toujours les pr alables essentiels pour le d veloppement d une telle relation Le sexologue gagne demander explicitement au patient o il veut aller et les changements qu il d sire on peut le prendre au mot et accepter de cheminer
452. vatoire National des prescriptions et consommations des m dicaments Juillet 98 Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM IV Ed Masson 4 Edition 1996 N 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 21 25 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE AIHUS SFSC Liste des participants 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ABRAHAM Georges 13 avenue Krieg CH 1208 GENEVE SUISSE T l 41 22 347 75 32 Fax 41 22 349 62 93 E mail maud struchen bluewin ch ABSIL Anne Sophie 45 Bellemansheide B 1640 RHODE SAINT GENESE BELGIQUE T l 32 477 602 183 Fax 32 477 602 183 E mail annesophie absil bordet be ACHOUR Catherine M decine physique et r adaptationa H pital Belle Isle Rue Belle Isle 57000 METZ Cedex 1 FRANCE T l 33 0 3 87 34 11 04 E mail pierre achour wanadoo fr ADORIAN Danielle Eug nie Cabinet m dical 10 passage Lisa 75011 PARIS FRANCE T l 33 0 1 49 29 47 41 Fax 33 0 1 43 67 66 72 E mail deadorian aol com AGNAMI Germain Gyn cologie AMP CHU Besancon La M re et l Enfant Avenue du 8 mai 1945 25030 BESANCON FRANCE T l 33 0 3 81 21 88 04 Fax 33 0 3 81 21 88 06 E mail fiv chu besancon fr AILLIOT Marc 22 avenue de la Gare 83260 LA CR
453. vec lui l existence de contre indications et de pr cautions d emploi et donc la n cessit de r aliser un bilan pr th rapeutique C est ce moment l qu il convient d expliquer la nature et l importance des liens existant entre la testost rone et la prostate 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 111 Aucune tude n a pour l instant montr d augmentation du risque de cancer prostatique sous traitement androg nique Morgentaler 2006 Mais le risque potentiel justifiera une surveillance pendant toute la dur e du traitement La compagne est toujours concern e par ces informations et elle devra absolument participer aux discussions pour bien comprendre l int r t du traitement substitutif et son absence de dangerosit Son adh sion permettra d obtenir une bonne compliance au traitement L vocation des b n fices escompt s et la possibilit d une diminution des morbidit s et m me des risques de morta lit Shore 2006 sont en g n ral des arguments de poids POUR EN SAVOIR PLUS Testosterone Therapy in Adult Men with Androgen Deficiency Syndrome an Endocrine Society Clinical Practice Guideline S BHASIN et al The journal of Clinical Endocrinology amp Metabolism 2006 91 6 1995 2010 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS 112 SESSION DE TRAVAIL AVEC LE SOUTIEN DES
454. ves que tout mod le est sup rieur un autre Certains facteurs comme aider faire germer et consolider l espoir chez les patients sont rarement enseign s Dans une tude de 2 ans de follow up th rapie du comportement matrimonial Jacobson Schmaling et Holtzworth Munroe 1987 ont constat que le seul facteur pr dictif de rechute a t stress li aux v nements ext rieurs la vie des patients Ni le traitement que les clients ont re u ni les qualit du th rapeute n ont eu de valeur pr dictive Plus de recherche doivent tre faites sur le r le de l esp rance et l espoir La recherche sur l alliance th rapeutique en est ses d buts 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ACKERMAN M et al Behavioral approaches to assessing erectile dysfunction Behav Therapist 1995 6 31 34 ASAY T P amp LAMBERT M J 1999 The empirical case for the common factors in therapy Quantitative findings In M A Hubble B L Duncan amp S D Miller Eds The heart and soul of change What works in therapy pp 33 56 Washington D C American Psychological Association AYTAC IA MCKINLAY JB KRANE RJ The likely worldwide increase in erectile dysfunction between 1995 and 2025 and some possible policy consequences BJU Int 1999 84 50 56 BACHELOR A amp HORVATH A 1999 The therapeutic relationship I
455. vilacqua Eds comparative Treatments for Relationship Dysfunction New York Springer 273 3000 GREEN G J 1985 86 The effect of the Relationship Enhancement program on marital communi cation and self esteem Journal ofApplied Sciences Fall Winter 10 1 78 94 ROB F Scuka Relationship Enhancement therapy Healing through Deep Empathy Ed ROUT LEDGE New York 2005 ROSS E R Baker S B amp Guerney B G Jr 1985 Effectiveness of Relationship Enhancement Therapy versus Therapists Preferred Therapy The American Journal Of Family Therapy 13 1 11 21 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS SNYDER M 2000 The loss and recoveryof erotic intimacy in primary Relationship Narrative therapy and Relationship Enhancement in The Family Journal counseling and therapy for couples and families 8 1 37 46 Manuel pour th rapeutes RE Bernard GUERNEY traduit par France Sarradon 1994 dit par PIFRE adresse ci dessus Site internet www nire org National Institute of Relationship Enhancement 2 ASSISES FRANGAISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 9 LE SYMPTOME SEXUEL COMME LANGAGE DANS LE COUPLE Robert NEUBURGER Psychiatre th rapeute de couple et de famille Directeur du CEFA Paris 95 Bd Saint Michel 75005 Paris robert neuburger fr R SUM Frigidit all gu e impui
456. visuels Documents qui peuvent tre command s aupr s de l IST Institut Sexocoporel International 48855 Rue Boyer Bureau 231 Montr al Qu bec H2J 3E6 Canada www sexocorporel com lt http www sexocorporel com gt info sexocorporel com 2 ASSISES FRAN AISES DE SEXOLOGIE ET DE SANT SEXUELLE 26 AU 29 MARS 2009 LILLE GRAND PALAIS ATELIER N 2 COMMENT G RER EN TH RAPIE DE COUPLE LES PROBL MES DE COUPLE QUE JE N AURAIS PAS SI JE N TAIS PAS EN COUPLE Pierre BENGHOZI Psychiatre psychanalyste psychosomaticien th rapeute psychanalytique de couple et de famille M decin chef du service de psychiatrie de l enfant de l adolescent et de la famille Responsable de l Unit clinique de P rinatalit CH H Gu rin 8 rue de Provence 83400 Hy res Pr sident de l IRP Institut de Recherche en Psychoth rapie Responsable Fondateur de la section Europ enne EFPP de Psychoth rapie Psychanalytique de Couple et de Famille Responsable de l Enseignement de Psychosomatique et sexualit UNIVERSITE PARIS XIII Bobigny Charg de l enseignement Approche Psychosomatique de Couple et P rinatalit dans le Dipl me de Gyn cologie Psychosomatique H pital Robert Debr PARIS pbenghozi wanadoo fr RESUME C est un dr le de paradoxe que nous inspire Woody Allen Car si je n tais pas en couple et si je suis un homme je n aurais pas l angoisse d avoir une jaculation pr matur e
457. x 33 0 1 46 37 29 41 E mail cath larre douillard wanadoo fr LASSAGNE Marie Line 5 rue Jean du Tillet 16000 ANGOULEME FRANCE T l 33 0 5 45 93 27 99 E mail mllassagne aol com LASSELIN Nicole 10 rue de Coulmiers 59000 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 53 47 10 E mail lasselin nicole cegetel net LASSERRE Christine Association Couples et Familles 155 rue du Molinel 59000 LILLE FRANCE T l 33 0 3 20 54 01 33 Fax 33 0 3 20 54 17 00 E mail acf freesurf fr LASSEYE Val rie 155 chauss e Royale 97460 SAINT PAUL LA REUNION FRANCE LATOUCHE Xavier 76 avenue de Wagram 75017 PARIS FRANCE T l 33 0 1 46 22 92 22 E mail xavier dr latouche com LAURENDEAU PETIT Marie 64 avenue Jean XXII 49000 ANGERS FRANCE T l 33 0 2 41 66 57 65 Fax 33 0 2 41 44 34 94 E mail marie laurendeau petit wanadoo fr LE BLANC Eve 48 rue Kouare Les llots du Sud 98809 MONT DORE NVLE CALEDONIE FRANCE T l 687 34 45 58 Fax 687 35 45 58 E mail leblanc eve gmail com LE COENT Annie LE COUTOUR Brigitte P le objectif de sant Centre Hospitalier du Val d Ari ge BP 01 09017 FOIX Cedex FRANCE T l 33 0 5 61 03 30 58 Fax 33 0 5 61 03 32 90 LE GENTIL Marie Action sociale CAF Haute Garonne 24 rue Riquet 31046 TOULOUSE Cedex 09 FRANCE E mail marie josee le gen til caftoulouse cnafmail fr LE GENTIL Michel 9 rue Alex
458. ychologiques de la chirurgie mammaire et des modifications hormonales li es au traitement adjuvant des cancers du sein B LETOMBE Gyn cologue sexologue H pital Jeanne de Flandre CHRU 59037 Lille b letombe chru lille fr Les repr sentations de la maladie canc reuse sont g n ralement associ es a une condamnation a plus ou moins longue ch ance dans un devenir sans avenir Nombreux sont les malades qui traver sent cette preuve selon un sc nario de mort annonc e Les pulsions forces de vie Eros et forces de mort THANATOS s affrontent entre elles FREUD 1929 1 Parler de sexualit avec une patiente est priori un bon signe la menace de mort semblant s loi gner la vie reprenant sexualit antidote a la mort Le sacrifice de la sexualit ne devrait plus tre le prix 4 payer pour gu rir d un cancer et une appro che multidisciplinaire devrait tre absolument propos e aux patientes quel que soit les types de can cers pr sent s et notamment pour ce qui est du cancer du sein Sexualit Sein et Cancer ont en effet en commun de concerner la vie relationnelle et l harmonie sexuelle consid r es comme des param tres de la qualit de vie devenue un objet m dical potentiel m me si cette question demeure encore trop marginale dans l univers de la canc rologie Aujourd hui en France on observe chaque ann e pr s de 42000 nouveaux cas de cancers mammai res Environ 1 4 de ces cancer

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