Point de conjoncture
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1. Croissance pr visionnelle du PIB en 2015 1 37 Point de conjoncture a A F vrier 2015 France Allemagne Espagne Italie 2011 67 264 74 510 Commission europ enne mE E CONJONCTURE EN FRANCE Croissance La croissance fran aise devrait s tablir 1 en 2015 d apr s les derni res pr visions de la Commission europ enne Celle ci table sur un rebond de la consommation des m nages stimul par la r duction d imp t sur les bas revenus ainsi que par la diminution de la facture nerg tique li e la baisse des prix du p trole N anmoins la Commission europ enne estime que le commerce ext rieur continuera de peser sur la croissance fran aise en 2015 le CICE m aurait r ellement un effet sur l investissement et la comp titivit qu partir de 2016 ann e durant laquelle la croissance devrait s lever 1 8 Finances publiques En 2014 le d ficit budg taire s est lev 85 7 milliards d euros soit une hausse de 14 4 en un an Les d penses ont t quasiment stables 0 3 et s tablissent d sormais 377 7 milliards d euros Si la charge de la dette et les d penses de fonctionnement ont diminu en 2014 respectivement 3 8 et 6 2 ces baisses ont t compens es par la hausse de 11 5 des d penses d investissement Parall lement les recettes ont baiss de 3 1 et atteignent 292 milliards d euros Les recettes fiscales se sont repli es de 3 4 en un an en particu2. la cok faction raffinage 3 4 apr s 4 8 C est dans le commerce que le climat des affaires s est nettement am lior il d passe d sormais sa moyenne de longue p riode Ce ph nom ne peut s expliquer par la p riode des soldes qui succ de celle des f tes de fin d ann e p riodes propices l accroissement du chiffre d affaires Ainsi les commer ants ont observ une hausse des ventes ces derni res semaines Parall lement le nombre de d faillances cumul depuis le d but de l ann e s est lev 58 336 entreprises fin novembre 2014 soit une hausse de 1 4 sur un an Direction des Affaires conomiques Jpestel cgpme fr 01 47 62 73 29 CGPME Financement des entreprises En d cembre 2014 les encours de cr dits aux entreprises ont augment de 2 2 par rapport la m me date en 2013 contre 0 2 sur un an entre d cembre 2013 et d cembre 2012 Cette acc l ration des encours de cr dits provient de la hausse quasi constante de ceux l investissement 2 45 sur un an en 2014 apr s 2 04 en 2013 Elle est surtout le r sultat du retournement de tendance concernant les cr dits de tr sorerie qui progressent de 1 7 sur un an sans pour autant rattraper la chute observ e en d cembre 2013 4 9 et 2012 4 2 N anmoins 34 des g rants de PME font encore face des probl mes de tr sorerie Ainsi si les conditions d acc s au financement bancaire semblent l g rement s
3. que peu de changement au niveau de leur activit la demande pr vue tant toujours tr s basse les commer ants anticipent une nouvelle hausse des ventes au cours des prochaines semaines En outre leur stock s tant all g ils sont plus nombreux avoir l intention de passer commande aupr s de leurs fournisseurs La plupart des donn es pr sent es dans ce document proviennent de l INSEE de la Direction G n rale des Douanes et Droits Indirects de la Direction du Budget et de la Banque de France um Direction des Affaires conomiques Jpestel cgpme fr 01 47 62 73 29
4. assouplir 69 des patrons de PME ont subi au moins un obstacle dans leur d marche de financement aupr s de leur banque en janvier 2015 contre 74 en septembre 2014 Par ailleurs le besoin de financement encore tr s pr sent dans le quotidien de 65 des chefs de petite et moyenne entreprise Pour 38 d entre eux il se concentre autour du financement d exploitation Perspectives De mani re g n rale 53 des patrons de PME se d clarent inquiets pour leur activit dans les mois venir C est notamment le cas dans le b timent o les entrepreneurs anticipent un nouveau recul de leur activit pour les prochaines semaines les carnets de commandes sont en effet jug s comme peu garnis De m me les industriels ont constat une baisse des carnets de commandes ainsi que des stocks l g rement sup rieurs la normale Toutefois dans ce secteur les chefs d entreprise pr voient de relancer leur production ce red marrage est surtout le r sultat de l am lioration des anticipations du secteur automobile qui influence galement les perspectives d investissement En effet si l investissement du secteur devrait s accro tre en 2015 de 3 apr s 2 en 2014 outre un biais d optimisme traditionnel en d but d ann e c est surtout le fait de l industrie automobile qui devrait rattraper son retard en la mati re 10 en 2015 contre 8 en 2014 Parall lement alors que les fournisseurs de services n entrevoient
5. des cours du p trole Inflation En d cembre les prix la consommation ont t quasiment stables apr s une baisse de 0 2 en novembre Les hausses saisonni res des prix de certains services 0 6 dont les transports et communications 2 2 sont en grande partie compens es par un nouveau recul des prix de l nergie 2 6 en particulier des produits p troliers 4 6 et dans une moindre mesure par une baisse des prix des produits alimentaires 0 1 Sur l ensemble de l ann e 2014 l inflation s est tablie 0 5 apr s 0 9 en 2013 Ce taux ne cesse de diminuer depuis 2011 2 1 Il s agit du taux le plus bas depuis 2009 o il s enregistrait 0 1 Direction des Affaires conomiques Jpestel cgpme fr 01 47 62 73 29 Nombre de personnes inscrites P le Emploi 5 218 2 4 906 3 4 627 5 4 249 1 38443 0272 3 089 3 3 247 4 42 784 42 670 42 564 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2 012 2013 2014 D penses moyennes de consommation par an Cat gorie A B C En milliers DARES En millions d euros INSEE E amp SITUATION DES M NAGES En janvier le moral des m nages est stable mais demeure d grad l indicateur correspondant se situe toujours 10 points en dessous de sa moyenne de longue p riode Les m nages sont plus nombreux consid rer que leur situation financi re s est d t rior e ces derni res semaines En 2014 on comptait 6 4 de per
6. lier du fait de la baisse de l imp t sur les soci t s 25 1 Si cette baisse est salutaire il faut n anmoins noter qu elle intervient apr s quatre ann es cons cutives de hausse 57 2 en 2010 18 9 en 2011 4 5 en 2012 15 5 en 2013 Direction des Affaires conomiques 1 joestel cgpme fr 01 47 62 73 29 __ solde du commerce ext rieur depuis 2005 2013 60 804 23 1 5 2005 24212 2006 29 928 1 0 2007 A 42 494 0 6 45 39 2010 2008 E re 52 444 2012 ZE 2014 53 825 DGDDI Am lioration du d ficit commercial en 2014 En 2014 le d ficit du commerce ext rieur continue de lentement se r sorber il s est lev 53 825 milliards d euros soit une baisse de 11 5 par rapport 2013 et de 27 8 par rapport au d ficit record de 2011 Les exportations stagnent 0 1 apr s le repli observ en 2013 1 2 Alors que les livraisons a ronautiques et les ventes de produits de luxe restent dynamiques les exportations agricoles reculent nettement 37 5 L am lioration du solde ext rieur r sulte donc essentiellement du nouveau repli des importations 1 3 apr s 2 3 Celles ci diminuent sous l effet de la chute des approvisionnements nerg tiques 12 7 tandis que les achats de produits manufactur s red marrent 1 2 apr s deux ann es de recul Par cons quent la baisse du d ficit du commerce ext rieur s explique uniquement par la baisse
7. sonnes inscrites P le Emploi de plus qu en 2013 Elles sont d sormais 5 218 millions s y tre inscrites en cat gorie A B C et 3 496 millions d entre elles n ont aucun emploi cat gorie A Ces chiffres sont alarmants d autant plus que 2 417 millions de personnes sont r pertori es P le Emploi depuis plus d un an En outre les m nages sont encore tr s nombreux estimer que le ch mage continuera de s accro tre au cours des prochains mois La persistance d un ch mage de masse modifie profond ment les comportements de consommation et d pargne des m nages Ainsi les d penses totales de consommation en 2014 se sont lev es 42 6 milliards en moyenne soit une quasi stagnation 0 2 par rapport 2013 Les d penses en biens durables se sont accrues de 3 apr s 2 en 2013 tir es par l acc l ration des d penses en biens d quipement du logement 7 5 apr s 2 8 A contrario les d penses en nergie ont nettement recul 5 7 apr s 0 8 en 2013 du fait de la chute des d penses en biens hors produits p troliers 7 2 apr s 2 La consommation de biens manufactur s a augment en 2014 effa ant la baisse observ e en 2013 0 7 apr s 0 6 Pour les prochaines semaines si plus de m nages consid rent que le moment est opportun pour faire des achats importants ce solde d opinion demeure bien inf rieur sa moyenne de longue p riode Direction des Affaires conomiq
8. ues Jpesteldcgpme fr 01 47 62 73 29 CGPME Climat des affaires sur 12 mois Perspectives d activit par secteur Industrie AN Commerce AN Services gt B timent yY a Moyenne de longue p riode 100 INSEE INSEE z SITUATION DES ENTREPRISES Climat des affaires Depuis novembre 2014 le climat des affaires est quasiment stable en janvier il demeure inf rieur de six points sa moyenne de longue p riode Cette atonie se retrouve dans de nombreux secteurs notamment dans le b timent o le climat des affaires est certes stable mais tr s inf rieur sa moyenne de longue p riode les chefs d entreprise de ce secteur estiment que l activit de ces derniers mois a t tr s inf rieure la normale De m me les industriels et les fournisseurs de services ont observ un net recul de leurs activit s au cours de ces derni res semaines Toutefois on observe des diff rences entre ces deux secteurs le climat des affaires est inf rieur de 8 points sa moyenne de longue p riode dans les services tandis qu il en est tr s proche dans l industrie D ailleurs la production de l ensemble de l industrie a nettement augment en d cembre dernier 1 5 apr s 0 2 en novembre 2014 tir e par le rebond de l industrie manufacturi re 1 2 apr s 0 5 Plus particuli rement la production a rebondi dans l industrie agroalimentaire 1 5 apr s 1 8 automobile 2 9 apr s 3 8 et
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