Cultures de jardins, culture d`hommes
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1. Cette lectrisation de l me qui est la passion Comment renouveler la fr quentation des espaces publics par l v nementiel Alan ROE Synth se Alan Roe jouit d une vaste exp rience dans ces domaines acquise en particulier comme Directeur du Royal Horticultural Society Alan Roe est pr sident fondateur de ARA Associates Limited Il fournit du conseil d affaires et de projet dans les domaines du tourisme culturel et horticole et sp cifiquement les strat gies connexes de marque et marketing les strat gies tourisme et r seau des jardins les business plans et l infrastructure des jardins mercatique accueil et commerce en Europe Dans tous ses projets il a trouv la m me chose Il y a toujours deux vecteurs deux moteurs deux crit res Les deux vecteurs pour les visites sont 1 La fonctionnalit c est le moteur de la raison pour penser pour consid rer Mais aussi c est un vecteur n gatif Pourquoi on ne va pas faire quelque chose Avec les espaces verts les jardins c est par exemple l infrastructure 2 Le vecteur positif c est l motion c est le moteur de la passion pour d cider C est positif Pourquoi on va faire quelque chose Avec les espaces verts vous avez les fleurs les couleurs l histoire l me du jardin l me de l espace vert En Europe la plupart des jardins n ont pas une fonctionnalit forte comme en Angleterre et aux Etats2. cogestes visant l exemplarit vis vis du public arrosage bruit pollutions d chets achats la coordination l organisation et l animation de l quipe tat d esprit Ja communication en interne ateliers bulletin interne rencontres en interne et avec d autres villes la communication externe o marketing de service vendre aux lus aux coll gues des autres directions aux habitants o les prix labels r compenses qui ont un impact important sur les agents fiert 0 la presse g n rale locale et sp cialis e la formation du personnel en interne en externe CNFPT _ L anticipation des pr visions budg taires Cet outil peut para tre lourd et aust re Bien au contraire 1l fait gagner du temps car 1l concentre synth tiquement en un seul document l activit et l valuation de toute une politique environnementale Il peut tre crois avec les d marches conomique et sociale Ce gain de temps peut tre ainsi utilis pour une plus grande cr ativit EMBELLIR LA VILLE DU TERRAIN A L IMAGE PUBLIQUE Christine CHASSEGUET Ville de Tours Direction des Parcs et jardins En 2008 la Ville de Tours s est vue attribuer la suite de la Ville de Nancy en 2007 une m daille d or au prix europ en de l Entente Florale A cette occasion ce ne sont pas tant les fleurs de Tours qui ont t prim es mais la politique globale d embellissement de la ville a
3. antes les 24 et 25 septembre 2009 JONON Fray PN 7 i j Z K a Tonus e5 5 A lantes Plante amp Cit J ERTy pu CN FPT Certu L PA F ENTPE Eae daN9 D aanas Centre National de la Fonction Publique Territori LES MACHINES DE L LE NANTES Une quipe de constructeurs de Machines a install son atelier sous les nefs des anciens chantiers navals au c ur de l le de Nantes Leur imaginaire explore la cime des arbres la savane ou les fonds sous marins ils construisent un bestiaire de machines vivantes qui s chapf de l atelier pour peupler ce territoire en pleine mutation Le Grand El phant les Mondes Marins ou l Arbre aux H rons sont des sculptures urba accessibles au public Comme des portes ouvrant sur le r ve et le Voyage elles donnent cette le une r alit myst rieuse comme du temps o des vaisseaux y taient lanc s pour tous les voyages du monde Fran ois Delarozi re et Pierre Orefice Une extraordinaire aventure artistique Fran ois Delarozi re et Pierre Orefice sont des acteurs du renouvellement du th tre de rue et des sc nographies urbaines en Europe IIS explorent depuis une quinzaine d ann es la machinerie et l objet en mouvement Leurs chemins communs avec la compagnie Royal de Luxe et leurs propres cr ations sont l origine de leur conception de la rencontre avec le public Dans la Galerie des machinistes en contact direct
4. espace public l entr e cette manifestation n est pas payante Les jardins sont visibles de jour comme de nuit partiellement ou dans leur totalit en fonction de l envie du visiteur La croissance progressive des fleurs et des plantes offre des variations int ressantes qui peuvent tre observ es durant l entier de la p riode estivale L interaction entre les jardins et les citadins visiteurs ou riverains donne l occasion d organiser des micro v nements et facilite les initiatives priv es expositions dans des galeries ou mus es f tes concerts rencontres Pour la s lection des projets de jardins une comp tition internationale est organis e l ann e pr c dant l v nement comp tition laquelle participent des quipes d architectes paysagistes provenant de toute l Europe d Am rique du Nord d Australie et d Asie On retrouve des auteurs de renomm e internationale comme Paolo Burgi Gilles Cl ment Fran oise Cr mel Kathryn Gustafson Setzuko Nagasawa Frank Neau et Maria Carmen Perlingero pour n en nommer que quelques uns Lausanne Jardins 2009 La manifestation qui se tient depuis le 20 juin 2009 c l bre l inauguration de la seconde ligne de m tro de la ville de Lausanne M2 qui relie les hauts de la ville au lac L man Cette nouvelle connection nord sud modifie profond ment la perception et les usages de la ville Les projets de Lausanne Jardins se r partissent le
5. ou compliqu entretenir par les jardiniers ou tr s mal respect par certains publics rare cas en centre ville En g n ral tre partie prenante en amont garantit une bonne prise en compte de l espace Le fleurissement une libert sous contr le La ville de Tours participe depuis de nombreuses ann es au concours national du fleurissement et s il est vrai que les classements ne sont pas une fin en soi une perte de fleurs serait tout aussi mal per ue par le public que par les lus ou les agents du service dans leur majorit le fleurissement repr sente donc un certain enjeu Au niveau am nagement c est dans le cadre d crit pr c demment que le fleurissement a pu voluer les paysagistes int grant le plus possible les nouveaux massifs dans leur conception sur les axes de circulation ou dans les jardins r nov s Au niveau conceptions des massifs pour les deux ou trois saisons d une ann e au fil de mon exp rience j ai appris conna tre les passionn s en la mati re et leur confier des responsabilit s partag es au niveau du service De nombreux stages de formation ont t organis s La d finition d un th me a vu le jour depuis 9 ans Puis partir de quelques changes informels nous avons mis en place un groupe de travail encadr par un ing nieur charg de relire l ensemble des propositions des quipes chaque chef d quipe tant responsable de la conception des mass
6. 9 jardins contemporains pour une renaissance de la flore chinoise La D fense des sens Concours d urbanit la D fense Conclusion Voil un t moignage obligeant parler de soi c est un peu g nant presque ind cent Mon m tier est par essence un m tier de nomade bien que je revienne perp tuellement dans des pays o j ai d j travaill Si j ai la joie de faire na tre mais pas celle d lever et de faire grandir on m arrache souvent le b b des bras C est frustrant Vous comprendrez donc l int r t que je porte ceux qui vont g rer le patrimoine que nous devons partager Avec des Ma tres d Ouvrage mais aussi lors de jury avec le Comit de fleurissement de la France J ai constat que nous br lions d un m me feu la passion mais aussi la technique d un bon nombre est aussi pr sente voire sup rieure celle de mes rangs Nous avons tout gagner mieux nous conna tre Pour avoir fond la COMEP il y a d j longtemps ce besoin d changes aujourd hui et de partager demain me semble vident Philippe THEBAUD Pour plus de renseignements Conservatoire des Jardins et Paysages http www conservatoire jardins paysages com Th baud Urbanisme amp Paysage http www thebaud tup fr G o Vision Avenir http wWww geo vision avenir com Bankside North Piddle Worcs WR7 4PS RU Associates Limited E Mail ARAAssociates dsl pipex com Tel 00 44 0 1905 381 371 Handy 00 44 0 777 333 2443
7. Les SEV ont la chance de partager ensemble un m tier de passion Pour la plupart nos agents ont choisi cette orientation ils jouissent d une formation sp cifique reconnue du grand public Les connaissances au del du jardinage touchent l ensemble du monde vivant On peut parler d sormais de jardiniers de la biodiversit Les possibilit s d am nagement sont multiples l animation des espaces rev t des milliers de possibilit s Il nous appartient de recueillir les id es et d orienter les choix Nantes depuis 2002 un th me est choisi chaque ann e il est d clin ensuite sur l ensemble du territoire au choix des quipes Le th me doit offrir des possibilit s vari es et inviter la d couverte de nouveaux partenaires Dans ce contexte l addition des passions se r v le d multiplicatrice d id es et de projets Le meilleur exemple peut tre donn avec la 1 ann e th me d nomm e Ann e du matin calme et du soleil levant Pendant la Coupe du Monde de football en Asie Cor e et Japon ont t l honneur dans la ville Animations et d cors se sont succ d s avec pour point d orgue la Folie des Plantes au parc du Grand Blottereau De nombreux contacts ont t nou s et des liens d amiti se sont cr s Depuis un jardin cor en a t r alis Nantes au parc du Grand Blottereau en 2006 et en ce moment un jardin de Nantes est r alis en Cor e dans la ville de Suncheon avec la participatio
8. ce sont les plantes qui font le trottoir Ou comment d velopper un fleurissement alternatif avec les habitants et d velopper la cr ativit du service Daniel BOULENS Directeur du Service des Espaces Verts Un titre racoleur pour vous parler de la promotion de la cr ativit interne des quipes pourquoi pas puisque dans le titre m me de notre congr s Passion et Raison se m lent tant l aspect cart sien de nos techniques que l aspect motionnel et affectif de ce que nous offrons comme rendu nos concitoyens J ai souhait au travers de mes propos vous parler d une exp rimentation que nous avons engag e il y a maintenant pr s de 5 ans sur une th matique que vous connaissez tous dans vos collectivit s le fleurissement Au travers de cette exp rimentation je souhaite aborder la question de la cr ativit au sein de nos quipes tout autant que nos propres r sistances au changement dans nos modes de gestion Au travers des photos qui vont suivre vous verrez sans ce que soit un mod le copier que nous avons d velopp un fleurissement participatif sur les trottoirs lyonnais au travers d un concept que nous appelons les MIF les Micro Implantations Florales Initi par un technicien du service tr s impliqu personnellement dans les r seaux associatifs et culturels ce projet me semble int ressant par son aspect innovant Photos et explications tr s rapides du concept Je pen
9. direction du service Afin de rassembler les exp riences acquises durant ces 16 ann es de pratique un manuel d entretien a t dit Des scientifiques suivent annuellement le projet et valident les actions mises en place Leur bilan apr s ces premi res ann es est formel l entretien diff renci est une des raisons de l explosion de la biodiversit dans les parcs lausanno is Depuis juin 2006 une exposition circule dans les parcs de la ville avec des visites guid es L entretien diff renci permet donc au SPP de faire des conomies d int grer la population la d marche et de favoriser la nature en ville Lausanne une ville en f te La premi re dition de Lausanne Jardins manifestation consacr e l art du jardin a eu lieu en 1997 Ce festival a permis d explorer des solutions exp rimentales dans le jardinage qui pouvaient directement interf rer avec la vie quotidienne de la ville Lausanne Jardins offre aux architectes paysagistes de nouvelles possibilit s en leur permettant de regarder au del de la cl ture du jardin et d approfondir le dialogue entre nature et artifice v g tal et min ral Trois ditions ont d j t r alis es en 1997 2000 et 2004 La prochaine se d roule cette ann e Pour chaque dition une trentaine de jardins contemporains sont r alis s sur un parcours conceptuel sp cifique entre les mois de juin et d octobre Etant donn que Lausanne Jardins fait partie de l
10. le travail effectu en relation troite avec l quipe de jardiniers est stimulant et innovant Avec les quipes de Mana s et de la Machine un pallier a t franchi port Feydeau en 2004 ou les jardins quai cette ann e n auraient pas eu le m me succ s sans leur pr cieuse intervention La fusion des id es a g n r des projets plus ambitieux reconnus par l ensemble des nantais Il s agit de la justification ultime de notre activit tourn e vers la satisfaction d un large public avide de connaissances et impliqu comme jamais dans la pr servation de l environnement Nous pouvons loisir transformer l espace le valoriser cr er des changements saisonniers favoriser le rapprochement des gens am liorer le quotidien et apporter parfois une touche de fantaisie Ce lien avec le public est ainsi tiss ann e apr s ann e garant de la continuit de notre action et d une culture partag e avec les nantais Le management d un SEV est donc avant tout la recherche d un quilibre entre passion et raison Redevable des deniers publics nous devons nous assurer que l argent du contribuable est investi au mieux de ses pr occupations C est pourquoi chaque projet doit tre con u en ma trisant son co t en mesurant son aspect et en r fl chissant son ventuel recyclage Cependant ces contraintes ne doivent pas pour autant brider l imagination ou la cr ativit Aspirations artistiques ou po
11. s ces rencontres avec les habitants responsable de subdivision de secteur et agent de ma trise Les cadres du service assistent donc en direct l volution des projets selon les suggestions de la population Ils r pondent aux questions du public sur la gestion souvent appr ci e de leur secteur Une forte implication du personnel de terrain La ville de Tours a une forte culture d entreprise en mati re de r alisation de travaux en r gie qu il s agisse de voirie pose de pav s de bordures etc ou d espaces verts C est ainsi que la majeure partie des v g taux plant s dans le cadre du plan d embellissement le sont par les jardiniers eux m mes et que les remplacements de v g taux d fectueux se font prioritairement sur ces sites De plus les responsables de secteurs g ographiques au niveau le plus lev contr leurs voluant vers techniciens sont tout la fois responsables des travaux neufs r alis s sur leur territoire tant l entreprise qu en r gie que du bon d roulement des op rations r guli res d entretien des espaces verts Tous travaux de r novation portent le label de l embellissement et est soutenu par l lu qui communique ce propos lors des rencontres Il faut souligner que sur tous les sites ayant fait l objet de travaux concert s la reprise de l entretien se fait avec davantage de motivation A signaler quelques cas contraires am nagement jug trop sophistiqu
12. se fonde sur trois facteurs essentiels une situation g ographique privil gi e sur un versant expos au sud baign par le lac L man alt 375 m et culminant 872 m une volution urbanistique taille humaine ayant su conserver des entit s de verdure importantes for ts de ravins parcs priv s ou publics une volont politique de pr server et d velopper cette place pr pond rante qui est gard e aux espaces verts et publics rives du lac par exemple Le sol est calcaire Il est constitu par des anciennes moraines du glacier du Rh ne qui recouvraient la r gion aux temps pr historiques Ville de Lausanne 20064 D un point de vue historique la ville m di vale de Lausanne est peu dot e de surfaces vertes Au XVIII des terrasses sont am nag es en dehors des remparts Certains parcs publics lausannois sont d anciennes propri t s priv es am nag es au d but du XIX si cle dans le style paysager Le cimeti re du Bois de Vaux la place de Milan et le parc de Valency ont vu le jour dans la premi re moiti du XX Les rives du lac sont am nag es vers le milieu du XX ICOMOS 2003 Le service des parcs et promenades en chiffres Cr en 1956 le SPP est pilot par M Marc Perrin chef de service Cette entit se rattache la direction de la S curit sociale et de l environnement qui est dirig e par le municipal socialiste M Jean Christophe Bourquin Le SPP compte 287 employ s et 16 apprentis Lau
13. 70 botaniques e 72 culturels e 58 enfants 33 des jardins avaient plus de huit manifestations par an Les manifestations permettent de communiquer diff remment sur un espace vert L v nementiel li lunivers des jardins prend une place de plus en plus importante On pense peut tre des animations pendant la saison estivale Mais c est plus important de les utiliser pour prolonger les saisons On peut les programmer de mani re faire venir les visiteurs dans les p riodes o normalement ils sont moins susceptibles de venir et quand les jardins sont moins fr quent s par exemple y Au printemps avec les journ es des plantes et les manifestations li es au mois des parcs et jardins Y En automne avec des nouvelles journ es des plantes et du go t Ils en ont introduit d autres encore en ao t septembre dont beaucoup sont des manifestations culturelles Certains parcs ayant des arbres annoncent octobre comme le mois des fruits et des couleurs d automne Mais en vue de prolonger encore les saisons les jardins et parcs en Angleterre ont con u des v nements pour l automne et l hiver aussi Pour ces deux p riodes les jardins et parcs ont mis au point des illuminations et des circuits nocturnes Qui plus est ils attirent les familles et un public plus jeune que le visiteur de jardin type Une autre type d animation est Le Jardin ph m re Chantal Colleu Dumond Directrice du Festival d
14. A La gestion d un service public une culture d hommes L o l entreprise priv e peut promouvoir la qualit ou la rapidit du travail accompli par des avantages financiers individualis s le service public ne peut utiliser ces m mes arguments Statut de la fonction publique avancement l anciennet autant de sp cificit s qui malgr les syst mes r guli rement revisit s de notation ne s inscrivent pas dans la m me logique Le management doit donc s appuyer sur d autres valeurs pour d velopper la motivation individuelle de l quipe En d veloppant la cr ativit en laissant une part de l activit consacr e aux travaux neufs v nementiel ou chantier sp cifique il est possible de motiver les agents pour peu que ces actions soient valoris es en interne ou en externe M me si nous avons en commun la culture des jardins le m tier de responsable de SEV volue inexorablement vers la culture des hommes Il nous appartient de donner les meilleures conditions d panouissement chacun de pr parer le terreau fertile aux initiatives de chaque agent de chaque quipe Sans cette volont le risque d tiolement est grand l encadrement joue un r le primordial et plus particuli rement les cadres de proximit qui doivent tre choisis sur leurs capacit s manag riales en compl ment de leurs qualit s techniques et non pas l inverse B La gestion de projets culture de jardins
15. de notations par rapport des r f rentiels Ne nous voilons pas la face les r f rentiels en question ne sont ils pas des moules o nous d finissons les bons agents des moins bons Nous avons tous dans nos services des agents moins bons souvent parce qu ils ne rentrent pas dans les crit res de productivit que nous avons d finis ou encore parce qu ils ont une vision de nos modes de fonctionnement bien diff rente de celle de nos visions et standards habituels Sans d motiver nos forces vives et nos leaders internes nous devons avoir un regard nouveau sur ces possibilit s internes sur ces ressources insoup onn es en leur donnant un espace de libert d expression Libert d expression n est pas libert de faire n importe quoi mais nous et chacun de nos cadres de r gler le curseur de la soupape de d compression au bon niveau pour qu elle se r v le tre l outil de la cr ativit interne des quipes et des agents de nos collectivit s Jacques SOIGNON Directeur service espaces verts et environnement Ville de Nantes La Synergie entre la performance et la cr ativit Cultures de jardins culture d hommes I Plans d actions d marches qualit d marche performance des nouveaux outils manag riaux la RAISON Il Le management d un SEV la PASSION A La gestion d un service public culture d hommes B La gestion de projets culture de jardins C La construction du
16. des jardins historiques de Suisse canton de Vaud Lausanne Kolb J L 2008 Le projet M tamorphose Lausanne lors du colloque Projets de quartiers durables de l intention la r alisation organis par l Observatoire universitaire de la ville et du d veloppement durable amp l Institut de g ographie de l Universit de Lausanne qui s est tenu Lausanne les 4 et 5 septembre 2008 Lausanne Jardin 2009 2009 http www lausannejardins ch PALM Projet d agglom ration Lausanne Morges 2007 Pour un d veloppement quilibr l horizon 2020 R sum du rapport final www aglo lausanne morges ch Ville de Lausanne 2007 Projet M tamorphose Rapport pr avis No 2007 19 Lausanne Ville de Lausanne Service d Urbanisme 2006b Plan G n ral d Affectation Lausanne Ville de Lausanne Service des Parcs et Promenades 2004 Gestion des espaces verts urbains et entretien diff renci Lausanne Ville de Lausanne Service des Parcs et Promenades 2006a Bienvenue Lausanne GESTION ENVIRONNEMENTALE ET MANAGEMENT RONCERAY Dominique Directeur Paysage et Cadre de Vie Ville de Cholet 49300 Dans une p riode conomique difficile de baisse des moyens humains mat riel financiers de complexification de demande sociale de respect de l environnement les services doivent tre exemplaires Pour ce faire il n est plus possible de se contenter d une gestion de service court terme et au coup
17. et les responsabilit s et enfin de la justice sociale en harmonisation les objectifs du capital naturel et du capital social promouvoir la qualit du cadre de travail et de la ville La mobilisation des quipes par le festival est donc une r ponse l individualisme ambiant tout en permettant une synergie entre la productivit des quipes et de maintenir la motivation personnelle Des jardins pour aimer la ville En somme sur notre plan te o bient t un habitant sur deux sera citoyen d une ville Lausanne d un point du vu urbanistique a mis sur la revalorisation des espaces publics par le festival Lausanne Jardins 2009 Quoi de plus logieux dans ce contexte de densification urbaine de changer le regard des habitants sur la ville dans le seul but de leur faire aimer leur ville Bibliographie Chalas Y 2004 La pens e faible comme refondation de l action publique concerter gouverner et concevoir les espaces publics urbains Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes Charlot Valdieu C SUDEN Outrequin P La Calade 2005 Des indicateurs de d veloppement durable pour l valuation des projets de renouvellement urbain le mod le INDI RU 2005 Association Europ enne pour le D veloppement Urbain Durable Conf d ration Suisse DETEC DFE ARE SECO 2006 La Politique des agglom rations de la Conf d ration Rapport interm diaire 2006 Bern ICOMOS 2003 Recensement
18. long de quatre boucles pi tonni res configur es autour de la ligne du M2 Ces quatre promenades sont rattach es aux stations de m tro Emprunt dans le sens de la mont e le m tro donne acc s chaque parcours qui se d couvre pied dans le sens de la descente Le choix du sc nario nomm Jardins dessus dessous installe un mode de perception caract ris par les effets de contraste passant alternativement de l espace souterrain du M2 au paysage ouvert sur le lac et les Alpes Les cent quatre vingts quipes participantes provenaient de dix neuf pays L inauguration de Lausanne Jardins 2009 a eu lieu le 20 juin 2009 La manifestation durera jusqu au 24 octobre 2009 Lausanne Jardin 2009 20091 Un changement de paradigme De l entretien intensif l entretien diff renci de la coercition la coproduction une r elle r volution se met en place Plus aucune certitude aucun mod le aucune utopie aucune vision de futur ne s impose aujourd hui avec l vidence nous rapporte le g ographe et philosophe Yves Chalas dans son essai La pens e faible comme refondation de l action publique concerter gouverner et concevoir les espaces publics urbains La globalisation des id es et du syst me de d cision ne permettent plus de penser la ville sur des certitudes Il y a quelques ann es les floralies taient organis es Lausanne sur un site unique et avec des r gles bien d finies Aujourd hui l
19. nature voire peut tre aussi perdre leur int r t L autre grande volution est sociologique la demande reste tr s largement celle d un beau cadre de proximit au quotidien mais ici et l d autres demandes se font jour Des demandes d appropriation tout d abord l habitant ne se vit plus seulement comme un consommateur de ville il se veut acteur Il y a dans cette demande une louable d marche de citoyennet il y a aussi une volont tr s pr sente de marquer de son empreinte le territoire habit Comment aller contre cette demande quand on sait qu initi e dans les quartiers difficiles elle a fait ses preuves comme m thode de pr vention du vandalisme Demande de lien social local ensuite Le plus beau compliment que l on puisse faire au quartier d une ville est C est un vrai village Dans l imaginaire urbain cela veut dire qu on y conna t ses voisins qu on s y salue et entraide qu on y cultive un esprit de quartier bien entendu inimitable Or de plus en plus la plante et sa culture sont v cues comme cr atrices de lien c est l exp rience des jardins partag s jardins d insertion inter g n rationnels et multi culturels tel qu elle se d veloppe actuellement Le travail de la terre n y est plus per u comme la trace d une antique mal diction mais tout au contraire comme un passage presque incontournable vers l panouissent individuel et comme le ciment des r
20. par coup Il est indispensable d avoir une vision globale du sujet gr ce des outils adapt s pour e mettre en uvre et valuer les choix des lus e correspondre aux demandes sociales e anticiper les volutions d effectifs e cr er un management clair efficace malgr des organisations comportant de nombreux niveaux Parmi les outils mis en place la Direction Paysage et Cadre de Vie de Cholet le Syst me de Management Environnemental est parmi les plus anciens Chaque ann e gr ce des indicateurs synth tiques d termin s par une politique environnementale d finie des th mes et des objectifs choisis il permet d analyser des r sultats chiffr s comparaison des carts valuation de d cider des actions correctives prioritaires mettre en uvre ainsi que les communications interne et externes adapt es Ces actions sont d termin es chaque ann e au moment de la critique du syst me et de l analyse des r sultats Celles ci sont tr s vari es car elles couvrent les trois missions de la direction les tudes et travaux neufs la gestion des espaces verts et la production florale Elles traitent le management pratiques communication et les demandes budg taires nouvelles en y incluant les ventuelles conomies attendues Les actions manag riales portent sur plusieurs domaines d intervention les pratiques savoir et savoir faire PBI gestion diff renci e les comportements
21. seau vert l chelle de l agglom ration ou de l am lioration des espaces publics le SPP se trouve dans ce processus de densification face de nouveaux d fis Lausanne des espaces verts durables D velopp par le bureau d tude du SPP l entretien diff renci a t introduit Lausanne d s 1992 principalement pour des raisons cologiques afin d int grer les principes d un comportement plus respectueux de l environnement et conomiques pour faire face aux restrictions budg taires et esth tiques afin de d banaliser les espaces verts st rilis s par un entretien standardis Le but principal du SPP est le maintien de la qualit des espaces verts de Lausanne pour garantir leur p rennit et assurer une bonne valeur d usage Ville de Lausanne 2006b Afin de donner des directives d entretien chaque quipe de jardiniers sur le terrain le bureau d tude a d velopp plusieurs outils Le premier consiste en un plan de gestion pour chaque parc bas sur une hi rarchisation des entretiens allant du plus extensif au plus intensif Le deuxi me moyen est la mise sur pied de cours th oriques et d ateliers pratiques l attention du personnel de terrain Enfin une information a t faite la population Une mise jour a t effectu e en 2006 Les nouvelles dispositions d entretien ont t discut es et n goci es avec les responsables des secteurs d entretien puis valid es par la
22. Etat TUP THEBAUD URBANISME amp PAYSAGE GVA GEO VISION AVENIR Professeur l EIVP Espace urbain Pr sident du Conservatoire des Jardins et Paysages Cofondateur de la COMEP Membre FFP 1 Nous avons un m tier formidable dans un monde qui ne cesse d voluer En 1968 des pav s volaient il tait interdit d interdire Les pelouses interdites devenaient elles une provocation De ce choc naissait une g n ration la recherche d un nouvel quilibre une prise de conscience o rationnel et irrationnel devaient cohabiter Construire am nager pour qui comment Le jardinier d hier expert en horticulture a du porter un regard sur l cologie sur l conomie durable Nous avons tous ouvert nos connaissances confirm es de l art des jardins au g nie urbain cr ateur de qualit de vie 2 Je viens ici t moigner de ce formidable champ que l on nous confie et qu il nous est possible de labourer tous les matins avec d termination et envie Nous crirons au jour le jour l avenir du patrimoine v g tal de nos cit s qu elle qu en soit la taille N est ce pas une mission extraordinaire 3 Quelques mots sur ma d marche elle se caract rise par plusieurs pulsions J en vois au moins 6 1 Notions d quipes plus que d individus Tout projet tout chantier requiert une quipe L acte conceptuel n existe qu apr s un brainstorming et un d veloppement avec toutes les sensibilit s requises et cela avec la Ma trise d Ouvrage J
23. IN Responsable R gional de Formation CNFPT Pays de Loire Propos introductifs Se poser la question de la professionnalisation des agents sur leur poste de travail et de leur parcours de formation c est d abord se poser la question des finalit s de l action de la strat gie et de la place de la ressource humaine dans un processus global de management des services C est ensuite s appuyer sur une organisation et des quipes qui vont mobiliser leurs comp tences pour conduire l action concevoir et mettre en uvre les projets Le concept de formation tout au long de la vie fait reposer sur chacun sur chaque salari ou agent l obligation de maintien et d adaptation de ses comp tences celle de son environnement professionnel fait obligation l employeur d assurer les conditions de ces acquisitions par la formation professionnelle mais aussi par des situations de travail qui facilitent ces acquisitions qui consolident l exp rience professionnelle Le r le des cadres dans la d finition des besoins de formation s en trouve renforc sur deux axes les comp tences collectives li es aux projets des services o l volution de certains m tiers ex plan de d sherbage gestion diff renci e les comp tences individuelles li es au poste de travail et la situation de chaque agent et aux acquis li s son exp rience professionnelle Deux axes qui constituent le socle des d marches d laboratio
24. La marque essaiera de se diff rencier des produits g n riques Une marque a ses valeurs de marque Elles doivent tre formul es et tous les l ments associ s la marque doivent soit tre partag s soit renforcer les valeurs de marque Les jardins feront honneur ces valeurs mais tous les autres aspects de la visite doivent tre l avenant Et aussi les animations Il est donc capital que le marketing pour les espaces et pour les animations se fonde sur l authenticit de ces jardins et mette en valeur les caract ristiques la qualit et l esprit propres ces jardins et ces v nements Le marketing doit respecter les valeurs du jardin et de la marque Souvent les espaces verts sont sans marketing sans marque sans valeurs M me avec les animations Mais si on peut comprendre l me et utiliser la sp cificit avec les v nements on peut encourager le grand public partager cette passion ressentir l motion Et renouveler les visites aux espaces verts pour les v nements Alan Roe Directeur Associates Limited Comparaison des politiques locales en espaces verts quels outils de management partag CAMILLE J OUGLET Plante amp Cit 3 rue Fleming 49066 ANGERS Cedex 1 On traitera 1c1 la notion de management en espaces verts sous l angle du management environnemental et de la gestion globale d un service En effet la qualit environnementale des espaces verts les mod
25. Pour conclure et faire le lien avec la r forme de la formation professionnelle qui est mise en uvre depuis juillet 2008 La cadre statutaire dans lequel s inscrit la formation rep re bien les situations professionnelles pour lesquelles il appara t n cessaire de mettre en place un accompagnement formation lors de l entr e dans FPT l affectation sur un poste responsabilit tout au long de la carri re Le cot novateur de la r forme c est sa grande souplesse puisque que la d termination du parcours et de ces objectifs sont li s la situation de travail de chaque agent L exp rience professionnelle peut galement tre prise en compte Elle introduit un droit individuel la formation qui donne chaque agent la possibilit d acc der une formation professionnelle Sa mise en uvre implique que les cadres en charge des services int grent dans le management de leurs quipes cette dimension et s impliquent dans le rep rage des besoins de formation et plus largement dans l appui qu ils apportent aux agents pour maintenir et d velopper leurs comp tences professionnelles Ville de Lausanne Direction de la s curit sociale et de l environnement service des parcs et promenades Juillet 2009 Lausanne Curdy Philippe adjoint technique d l gu la nature Ing dipl architecte paysagiste HES Post grade dans le G nie de l Environnement ENSA de Rennes F Post grade en Urbanisme Durable la Facu
26. Unis Pour l motion vous avez l histoire mais on ne l utilise pas suffisamment et m me vous l avez perdu ou vendu Mais en plus il faut d autres choses La passion et la raison ne suffisent pas On peut renforcer l motion l me avec les v nements Henri Bergson le philosophe fran ais a parl de cette lectrisation de l me ui est la passion Si l homme s abandonnait au mouvement de sa nature sensible s il n y avait ni loi sociale ni loi morale ces explosions de sentiments violents seraient l ordinaire de la vie Il est n cessaire que l homme vive en soci t et s astreigne par cons quent une r gle Mais il y a des ruptions volcaniques Et si la terre tait un tre vivant comme le voulait la mythologie elle aimerait peut tre tout en se reposant r ver ces explosions brusques o tout coup elle se ressaisit dans ce qu elle a de plus profond C est un plaisir de ce genre que le drame nous procure Ce que le dramaturge nous met sous les yeux c est le d roulement d une me c est une trame vivante de sentiments et d v nements La vague d int r t en faveur des jardins de l horticulture et du paysage se traduit par la multiplication du nombre d v nements et par l largissement des publics concern s par ces manifestations De plus en plus de propri taires int grent cette formule dans leur gestion Une enqu te a d gag la composition d animations suivante e
27. a ville de Lausanne d cide de mettre son territoire disposition d artistes qui se l approprient comme ils l entendent Depuis quelques ann es ce changement de paradigme se cristallise dans ce festival des jardins o la ville tout enti re se laisse d couvrir c t jardin La mobilisation des ressources La mobilisation des ressources autour d un festival urbain met en vidence des l ments importants la mobilisation des acteurs la coproduction dans les projets et la globalisation des id es Tout projet actuel de participation porte une triple difficult la difficult de g rer la multiplicit des acteurs avec beaucoup d id es le manque d exp rience face cette d marche somme toute assez nouvelle et la difficult d en tirer des r sultats Cette d marche s appuie sur deux volets l expertise d une probl matique et le dialogue Selon les travaux du Sustainable Urban Development European Network SUDEN la participation demande une lecture en trois dimensions les diff rents niveaux de participation le temps et le contenu SUDEN 2005 Le service des parcs et promenades a d velopp gr ce son exp rience un savoir faire en mati re de participation Les organisateurs donnent au personnel du service la possibilit de participer au concours Chaque ann e des projets d un tr s bon niveau mergent des collaborateurs Avant le festival une information g n rale permet tout le perso
28. ause perdue et que tout territoire a un avenir je me souviendrai longtemps de l air ahuri de mes tudiants suisses face une probl matique d am nagement d un territoire totalement abandonn et pollu des friches industrielles du val de Gier dans la Loire 6 Et bien s r la rigueur demandant la ma trise non seulement du dessin mais aussi la description et l conomie respectueuse du co t de cr ation et de gestion ult rieure en somme conna tre son m tier Tout ceci parait bien vertueux Avec mon quipe nous nous effor ons tenir cette rigueur Bien s r nous ne sommes pas l abri de probl mes mais nous ne serions plus l sous la m me enseigne apr s plus de 30 ans si nos dossiers n taient qu une collection d aberrations J ajoute m me que la bonne connaissance des plantes s impose Mais l je sais que vous partagez ce point de vue J en tiens pour preuve les tiquettes de r servation en p pini res o vous tes souvent pass s avant moi et avez r serv le sp cimen qui m int ressait 4 Exemples J ai choisi 5 exemples et c tait difficile car en 30 ans avec une quipe importante a devient complexe Tous ont leur histoire et leur personnalit Moindou Cath drale de palmiers royaux du jardin du souvenir au jardin de l avenir La Foa un jardin public jardin m tisse Une ZAC bien fran aise la ZAC des Bruy res parcs et jardins moteur de requalification d une friche L Avenue du Si cle Shanghai
29. avec le public se mettent au service des Machines Des visiteurs guid s par les machinistes peuvent en prendre les commandes L art du mouvement exerce alors une v ritable fascination sur le public Ces cr ations sont aux antipodes de l univers des parcs d attractions traditionnels La branche prototype de l Arbre aux H rons C est la pr figuration du projet majeur des Architecture monumentale au c ur de la ville cet arbre en acier de 45 m de diam tre et de 28 m de haut sera surmont de deux h rons Les visiteurs pourront embarquer sur les ailes des oiseaux pour un vol circulaire et parcourir de branche en branche d incroyables jardins suspendus En attendant la r alisation de ce projet fou une branche prototype de ce futur Arl H traverse la fa ade des nefs et s panouit sur le parvis Elle mesure 20 m de long et s ouvre sur 20 m au dessus de la terrasse du bar Sa structure en acier p se 14 tonnes Le public l emprunte la fin de la visite avant de rejoindre le bar et la boutique Sa r alisation d s la premi re phase des en 2007 a permis de valider la solidit de sa construction la s curit du public et les principes de sa v g talisation Les visiteurs peuvent galement d couvrir au centre de la la grande maquette de 5 m de diam tre et 4 m de haut outil indispensable pour la conception et la fabrication de l Arbre FRUITS DE LA PASSION Philippe THEBAUD Paysagiste Conseil de l
30. ctur es la plupart de nos communes fran aises faut il le rappeler doivent se contenter soit de faire appel des professionnels priv s soit le plus souvent de constituer des groupes d habitants b n voles qui tentent de faire aussi bien que les villes structur es et parfois mieux par leur d vouement et leur volont N avons nous pas apprendre de ces derniers qui au del d une apparente candeur et na vet dans les fa ons de faire sont porteurs lorsqu ils ne copient pas nos propres savoir faire d une cr ativit d brid e En mati re de fleurissement et plus g n ralement d espaces verts des volutions majeures sont en train de bouleverser nos habitudes La prise en compte environnementale et des contraintes conomiques deviennent un fait de soci t o la technicit pure nos techniques horticoles et paysag res ne suffisent plus Nous pouvons toujours coller la tendance pour tre plus mode que la mode En mati re de fleurissement la comparaison avec d autre pays est probante le fleurissement fran ais ne manque pas de panache mais en mati re d espaces verts Cette course la tendance trouve n cessairement ses limites dans les notions de D veloppement Durable qui s imposent nous tous D j des signes d essoufflement sont perceptibles les plantes mat riaux de base de notre m tier sont d abord des tres vivants en faire des accessoires de mode c est forcer leur
31. e Chaumont sur Loire rappelle la d finition Le jardin ph m re est un jardin qui ne joue pas sur la p rennit mais qui joue sur la surprise Pascal Garbe Paysagiste et Chef de projet de la politique Jardins au Conseil G n ral de la Moselle consid re qu un jardin ph m re est un jardin qui vit au minimum une saison et au maximum 2 ans Les r alisations v g tales cr es l occasion de manifestations ne sont plus du jardin mais de la d monstration du d cor de th tre en quelque sorte Florence Binesse journaliste conseill re et formatrice en horticulture et paysage a identifi 4 types des jardins ph m res e Les Espaces Verts dans les villes dans le cadre d une politique d am lioration du cadre de vie e Les Espaces Verts vocation p dagogique e Les festivals des Jardins un m lange de l art et la cr ativit une exp rience e Le jardin ph m re dans le cadre de la strat gie d animation d un jardin p renne pour attirer le visiteur Normalement le choix d une th matique annuelle est essentiel pour faire surgir de nouvelles id es et viter tout prix la banalisation et la standardisation Il est moteur de cr ativit L ph m re cr la surprise et l motion la passion Nous avons les v nements horticoles et les animations culturelles Les jardins peuvent tre des excellents lieux d accueil de ces festivals par exemple les f tes pour l e
32. e ne crois pas la conception solitaire pour qu il y ait naissance il faut une fusion 2 Il ne faut jamais s enfermer dans une chelle se confiner dans une r p tition aussi pratique puisse t elle tre Oui nous devons pouvoir appr hender toute sorte de probl matique Il est passionnant d assister et d orienter des centaines de milliers d arbres en Cal donie pour g rer le Parc Ecologique de la Rivi re bleue que de construire un patio Rue Royale sous les fen tres d un grand bijoutier Partant de ce principe on comprend pourquoi tr s vite l chelle de l urbanisme est devenue pour moi celle qui permettait d assurer ce formidable challenge de l espace urbain La planification urbaine est de pouvoir traiter dans le souci du d tail l espace de la ville Vous vivez cela tous les jours et combien il est difficile dans une ville de faire la synth se du g nie urbain Ce sont tous ces aspects qui nous motivent Pendant la pr sentation seront appel es une trentaine de vues pour illustrer 3 Toujours s ouvrir de nouvelles situations j ai la chance d tre appel sous tous les climats et je pense qu l ombre de mon clocher je me serais tiol Ceci impose une certaine modestie pour tre l coute de ceux qui habitent le pays et de comprendre les enjeux pour apporter les solutions novatrices qui vont faire des projets partag s Je m inscris plus dans la famille des concepteurs l coute d un territoire qu celle qui cherc
33. elations interindividuelles Le fleurissement participatif a tout les atouts pour r pondre cette volution des mentalit s marquage de territoire et source de charme il permet rencontres et changes toujours renouvel s S 1l ne peut pr tendre remplacer le fleurissement municipal le fleurissement participatif peut en tre un compl ment tr s appr ci apportant une vie plus riche plus impr vue l ossature des travaux professionnels Vous vous demandez au fil de mes propos si je n ai pas perdu le th me de l expos Pas du tout au travers de ces analyses de l volution c est bien de l volution de nos propres structures dont je veux vous parler et terminer ma pr sentation Ainsi comment r pondre ces volutions avec des structures comme les n tres organis es hi rarchis es parfois engonc es dans des modes de fonctionnement que l on p rennise l ennui Je crois qu effectivement nous avons une introspection faire dans nos services dans nos organisations Nous avons cherch comme je le disais en introduction structurer nos services et factualiser nos organisations et nos proc dures Nous avons tabli des listes de m tiers des fiches de postes des activit s principales et secondaires pour chaque m tier et nous uvrons pour que chaque agent dans nos services puisse tre le plus efficient possible Nous avons mis en place des syst mes d valuation
34. entaux actuels r partition du personnel patrimoine v g tal et technique puis un suivi r gulier valuant la pertinence et l efficacit des mesures mises en place Par manque de temps cette tape indispensable d valuation contribuant l am lioration continue est tr s souvent laiss e de cot ou trait e rapidement Par ailleurs au del de la mise en place de syst me d valuation propre au service voire la collectivit une mise en commun des indicateurs et surtout la mise disposition d outil commun et partag semble s imposer dans un soucis d efficacit et de pertinence avec pour objectif de disposer d un socle de dialogue commun entre les collectivit s Besoin d valuer et de comparer les politiques de gestion des services Politique Apr s une d finition pr cise de sa politique globale et environnementale et de ses objectifs Cf Fig 1 la collectivit le SEV met en place un certains nombre d actions permettant de ma triser d atteindre de nouveaux objectifs ou de r duire ces impacts environnementaux A cette tape il est indispensable que le SEV se dote d un syst me d indicateurs adapt s au service adapt s la politique interne afin d valuer quel tait le point de d part tat initial de l environnement tat du patrimoine initial v g tal tat des mat riels v hicules mobilier bilan sur le personnel les accidents de travail et par la suite suivre leu
35. es de gestion plus conomes deviennent des attentes majeures des lus et des citoyens espaces qui ne contribuent pas ou peu la pollution des eaux de surfaces et souterraines par l utilisation de produits phytosanitaires espaces qui participent la pr servation et l augmentation de la biodiversit faunistique et floristique co ts de gestion moindres Les attentes en termes de qualit environnementale et de gestion conomique sont donc nombreuses et le mode de management associ doit tre pr cis et adapt De plus face une complexit croissante dans la gestion des services et une stagnation voire une r gression des ressources allou es pour mener bien leur mission les gestionnaires ont besoin d outils d aide la d cision pour optimiser leurs m thodes de management Pour r pondre ces attentes de plus en plus de services espaces verts de collectivit s s engagent dans des d marches durables ou simplement environnementales telles que la mise en place d une gestion diff renci e l tablissement d un plan de d sherbage communal ou parfois m me une certification ISO 14001 afin de r pondre aux attentes de respect de l environnement de notion d exemplarit de re r partition des moyens allou s des lus et de la population La mise en uvre de ces diff rents projets n cessite apr s d finition pr cise des objectifs une phase d valuation pr alable de l existant impacts environnem
36. et avec l appui du CNFPT Pays de la Loire R f rentiel valid et test par un r seau d une vingtaine de villes de taille diff rentes Liste des indicateurs et structure de l outil actuel d velopp par le groupe de travail AITF Espaces verts de l ouest Outil informatique d velopp par la ville de La Rochelle Cession des travaux Plante amp Cit Actualisation des donn es et diagnostics de l outil conduit par Plante amp Cit en 2008 Objectifs Permettre aux collectivit s territoriales Permettre aux services d valuer leur d innt grer une politique de respect de gestion sur un certains nombres de crit res de l environnement ou plus largement de management global afin d obtenir une vision d veloppement durable la gestion des espaces verts en mettant disposition des services espaces verts un outil d valuation de l impact sur l environnement des activit s de leurs ser vices Permettre la comparaison des villes entre elles sur un certains nombre d indicateurs claire et rapide de l tat de la gestion du service Permettre la comparaison en ligne de fa on anonyme entre les services Faire des simulations d volution Caract ristiques du r f re Les indicateurs du r f rentiel sont donc r partis en dix th mes Gestion de l eau Gestion de l tat sanitaire des v g taux Gestion de la fertilisation des v g taux Gestion des p
37. he imposer en force ses concepts voire ses formes et ses couleurs C est un choix personnel Je ne suis pas la recherche d un style Chaque territoire a assez de personnalit pour qu il me soit possible de produire des projets authentiques 4 Accepter les volutions voire ma triser tout ce qui peut nous permettre d tre plus performant l exemple de l intrusion en force des nouvelles technologies il me fallait le ma triser 15 ans d investissement pour lire l volution des paysages en 3D avec des partenariats aussi sympathiques que complexes avec le CIRAD et l IGN La route est longue mais quel bonheur de mod liser des villes et d y voir pousser tous types de projets et surtout de partager avec les commanditaires cette foi dans l avenir Au vu d images virtuelles de ce qui sera r el demain Photoshop c est bien mais le g o r f rencement c est plus honn te Ne croyez pas que j ai referm ma bo te de pastels Aujourd hui tout va tellement vite que nous sommes perp tuellement en veille C est l volution de la ma trise de la lumi re la nuit dans les jardins qui me poussent partager l exp rience de F eries nocturnes l automne dernier avec Jacques SOIGNON au jardin des plantes C est la ma trise de l am nagement durable qui permet de proposer une formation professionnelle en associant TUP URBAN ECO et l Ecole des Ing nieurs de la Ville de Paris a bouge et c est passionnant 5 Consid rer qu il n y a jamais de c
38. ifs de son secteur Le groupe a atteint aujourd hui une certaine maturit et a r clam une autonomie que notre nouvelle adjointe a souhait leur accorder L ensemble des agents passionn s par le sujet ont galement souhait une ann e sans th matique ni contrainte A suivre Une r elle comp tence partag e et une envie d aider et de faire progresser leurs coll gues est n e Conclusion des progr s faire en communication L obtention des prix a n cessit un fort investissement de chacun a g n r une motivation concr te Le risque est de cr er un service deux vitesses et je suis r guli rement alert e par les cadres interm diaires ce propos Cependant la dynamique est enclench e de bonnes habitudes ou plut t de bons r flexes sont pris avec l ensemble des services de la ville Il reste bien s r beaucoup de progr s faire dans la communication Les ann es passant les acteurs et cela est normal sont de plus en plus exigeants sur la qualit de la communication en amont du projet ce qui paraissait impossible l origine est maintenant une vidence chacun restant sa place n anmoins le concepteur ne doit pas voir son champ d investigation r duit aux contraintes d entretien ni les ignorer Les jardiniers doivent s ouvrir une volution des conceptions et cela est d autant plus vrai en ces temps o les contraintes environnementales et financi res sont incontournables A Lyon
39. insi que la communication avec le public en mati re d environnement Quelle dynamique de Ville se cache t elle derri re cette distinction Comment cela se traduit il au niveau du service des parcs et jardins Une franche volont politique Au d part il y a une forte volont politique du Maire signifi e d s 1996 et relay e par un de ses adjoints au f minin qui a en charge non seulement les Parcs et Jardins mais aussi l urbanisme et le patrimoine et qui se voit confier la mission d embellissement de la ville La cellule d embellissement int gre d s le d part plusieurs lus des sp cialistes universitaires de la ville le responsable du service voirie devenu directeur des services techniques les paysagistes de la ville le responsable du bureau d Etudes des Services Techniques ainsi que ceux des parcs et jardins La premi re r gle du jeu est simple envisager tout am nagement dans l optique de ce plan pluriannuel d embellissement pour donner une ligne une orientation et ne pas tomber dans le tout fonctionnel La seconde r gle est une question d chelle il n y a pas de petit ou de grand projet il y a des projets qui s int grent dans le plan d embellissement et qui doivent toucher tous les quartiers et particuli rement ceux qui ne b n ficient d aucune aide de l Etat Les projets vont par exemple de la plantation d un arbre un carrefour urbain au changement de statut d une r
40. lantes ind sirables Gestion des zones enherb es Gestion des d chets issus du patrimoine vert Gestion des v hicules et engins Gestion du patrimoine naturel Gestion de la biodiversit Service production Service administration Les indicateurs sont scind s en deus types indicateurs principaux essentiels suivre pour visualiser la progression du service vers une gestion plus respectueuse de l environnement indicateurs secondaires renseignements compl mentaires pr cision accrue Le format des indicateurs favorise comparabilit entre collectivit s la ntiel et des indicateurs o Les indicateurs du r f rentiel sont r partis en plusieurs sections personnel temps de travail formation mat riels et v hicules patrimoine v g tal mobilier et jeux Le format des indicateurs comparabilit entre collectivit s favorise la Mode de fonctionnement Cette liste d indicateurs est non exhaustive mais se veut la plus compl te possible La conception du r f rentiel est faite de fa on ce que le service s approprie l outil et se constitue en quelque sorte une batterie d indicateurs qu il veut suivre en choisissant ceux qui lui sont les plus adapt s pour une valuation propre du service Certains indicateurs sont s lectionn s pour Le r f rentiel d indicateurs permet la fois un suivi sp cifique du management interne au service et sur un ce
41. lien cultures partag es Les nouveaux outils manag riaux Nantes la RAISON o Les plans d actions N s en 2002 les plans d actions sont n s de la volont crois e de la municipalit de mieux structurer les politiques publiques et de celle du SEVE de d finir un cadre commun d activit s entre tous les agents Sous l appellation Nantes Service Public XXI puis Nantes S Engage chaque service a b ti son plan d actions d clin en objectifs op rationnels et en actions individuelles tourn es vers le service rendu au citoyen usager 52 actions ont ainsi t d termin es travail r alis en commun par la quarantaine de cadres du SEVE avec l appui d un consultant externe Cette trame organise aujourd hui toute l activit et sert galement de base la construction budg taire Chaque quipe du SEVE d cline ce plan l chelle de son territoire ou de son activit La construction de ce plan doit tre concert e entre tous les agents et implique galement une transversalit entre les autres services de la Ville et de Nantes M tropole cela permet une coh rence de l ensemble des actions et une meilleure lisibilit aupr s des lus Chaque ann e une restitution est effectu e par les agents de ma trise en r union bilan et les principales actions sont valoris es au sein du journal interne SEVE INFO La d marche qualit lanc e en 2008 cette initiative du SEVE visait mesu
42. lt de G oscience et de l Environnement de l Universit de Lausanne UNIL ENTRE FESTIVAL ET MOBILISATION DES EQUIPES Quelques ann es avant l entr e dans le 21 si cle Lausanne fit ses premi res armes dans une d marche novatrice un festival des jardins tourn vers la ville Au seuil de cette cinqui me dition de Lausanne Jardins quels b n fices cette agglom ration de bient t 300 000 habitants peut elle tirer de cette exp rience sur la mobilisation de ses quipes Lausanne une ville verte Lausanne compte environ 131344 habitants au 30 juin 2009 Elle est en importance la cinqui me ville de Suisse Elle est essentiellement vou e au commerce et au tourisme Ville d tudes elle poss de outre de nombreux instituts et coles priv es une universit une cole polytechnique et une cole des beaux arts Elle est le si ge du Tribunal f d ral et la capitale olympique Situ e au carrefour des grands axes de communications europ ens sur la ligne nord sud Paris Rome et est ouest Berlin Madrid au bord du Lac L man c est aussi par analogie le point de rencontre des esp ces v g tales d origine nord europ enne et m diterran enne Le climat y est temp r en raison de la masse stabilisante du lac mais influenc par celui de la haute vall e du Rh ne quasi continental chaud et sec en t avec des froids parfois tr s vifs en hiver La renomm e de Lausanne en tant que ville de verdure
43. n active des agents du SEVE Voil des fruits pr cieux et inattendus d une ann e d marr e l poque avec des ambitions plus mesur es Le pouvoir des fleurs th me des derni res floralies internationales et th me de l ann e du SEVE s av re donc tonnant puisqu il permet l le rapprochement entre deux villes entre deux cultures La circulation des id es la comparaison des pratiques le benchmarking entre services effectu au sein de notre association est un moteur in puisable pour la motivation et le d veloppement de notre activit Le r seau doit rester ouvert sur l ext rieur en prise directe avec l activit conomique locale Roland JANCEL avec l invention et la diffusion du SIFU en 1992 avait montr l exemple en aidant le d veloppement d une entreprise choletaise De la m me fa on Magnolia de Nantes et bient t roses parfum es de Nantes valorisent nos collections et favorisent le lien avec les p pini ristes locaux L v nementiel nous ouvre galement vers le monde de la culture du spectacle et du th tre de rue Cette synergie est vidente si l on consid re qu une bonne partie de notre activit est de m me nature Nos massifs de fleurs nos d corations sont aussi des spectacles ph m res Depuis 2004 nous travaillons troitement avec des artistes ou des producteurs de spectacles Avec Art Massif le Jardin des Plantes accueille chaque ann e un nouveau plasticien
44. n des plans de formation et qui reposent sur l implication et des cadres dans cette approche de la formation Si les besoins collectifs sont assez largement pris en compte et satisfaits par les dispositifs formations r alis s en intra la professionnalisation des agents avec l approche individuelle quelle suppose est loin d tre g n ralis e Comment dans ce contexte le CNFPT peut il faciliter cette approche individuelle de la formation En mettant en lien les caract ristiques d un m tier missions activit s comp tences et les dispositifs de formation C est la d marche entreprise par le CNFPT pour Disposer d un r pertoire des m tiers partag _ Restructurer l architecture des stages de formation autour d itin raires de formation d di s chaque famille professionnelle et si c est n cessaire chaque m tier __ D offrir des ressources qui facilitent le rep rage des comp tences et des modules correspondant formalis s dans un parcours de formation Pour illustrer la d marche Pr sentation des outils et ressources de construction des parcours propos s par la d l gation des Pays de la Loire destination des agents des services des espaces verts et paysages Elle s appuiera sur le m tier de jardinier assez bien identifi et volutif pour tre pris en exemple R pertoire des m tiers itin raires au travers de la plateforme FIP de la DR outils de construction de parcours ressources en ligne
45. nnel d tre tenu au courant de l avancement du festival Une sensibilisation au th me global retenu motive les cr ateurs de passer l action Une fois les r gles connues le concours interne est lanc et les projets sont valu s par un jury Une concertation avec les laur ats finalise les projets avant leur r alisation Les jardiniers retenus construisent eux m mes leur jardin en coproduction avec les responsables du festival Une quipe bien inform e depuis le d but entretien la totalit des jardins r alis s en phase d exploitation Une d marche durable La mobilisation des ressources est une condition n cessaire au d veloppement durable Cette n cessit est inscrite dans les principes retenus la conf rence de Rio en 1992 Ce processus de participation demande un apprentissage et une volont de chaque partie afin d aboutir un r sultat M me si ce processus a un co t r el durant la manifestation les b n fices plus long terme sur la mobilisation des quipes sont inestimables partage de valeurs communes acquisition de connaissance am lioration de l organisation des quipes Cette d marche permet aussi de cr er de la viabilit en harmonisation les objectifs de reproduction du capital naturel et du capital conomique produire plus avec moins de personne de l efficit en harmonisation les objectifs de reproduction du capital social et du capital conomique redistribuer le travail
46. ntes d sherbage Agencement des cr neaux Modificiation appareillage Nature d esp ces selon eau d intervention temps standards Se garer facilement Arbres selon la place Heures de travail selon les saisons Des t l commandes d arrrosage Am lioration de la productivit Des tondeuses adapt es des lieux de stockage Univers de la communication du faire savoir D marche d am lioration permanente Pr requis et objectifs Pr requis avant mise en place Disposer de bases de donn es pour mesurer cela n cessite de conna tre parfaitement son patrimoine et l activit Trouver la juste pr cision et le niveau de d tail suffisant Former les agents de ma trise ils auront un r le fondamental jouer Etre patient cela peut prendre de 6 mois 2 ans Etre pr t d penser un peu d argent en investissement Objectifs de l animation PILOTAGE Aider au pilotage de l activit calibrage des prestations quilibrage des secteurs et des quipes PERFORMANCE Garantir d un niveau de productivit discut et accept par tous BONNES PRATIQUES Identifier les proc d s fa ons de faire et autres pratiques semblent gagnantes DIALOGUE Favoriser les changes sur les pratiques RECONNAISSANCE Mettre en valeur ces pratiques labellis es de sorte d inciter les quipes les adopter QUEL PARCOURS DE FORMATION COMME OUTIL DE GESTION DES COMPETENCES POUR LES CADRES Luc BLANVILLA
47. nvironnent et la nature la gastronomie et le wellness la sant Cette convergence entre les espaces verts et ces animations est particuli re et riche m me Unique Il nous faut exploiter ca Pourquoi Parce qu il y a maintenant beaucoup d animations Animations qui ne sont pas particuli res Aucune sp cificit Elles sont produites sans motion sans une marque Et comme toujours le grand public va utiliser seulement 2 facteurs pour faire le choix le prix et la commodit Souvent on peut utiliser l espace vert pour une animation comme un ma on utilise une espace pour construire un b timent Puis on va perdre l esprit du jardin perdre l me de l espace vert C est n cessaire d int grer les animations dans l espace pas avoir les animations sur l espace Shakespeare a dit que L amour ne voit pas avec les yeux mais avec l me Et c est vrai avec les jardins On peut regarder les jardins mais c est avec l me l motion Chaque jardin chaque espace vert a une me C est tr s important de maintenir cette me Et puis vous pouvez choisir les animations justes Mais premi rement il vous faut comprendre l me la sp cificit de l espace Sp cifier les particularit s Et puis d utiliser cette sp cificit pour v rifier comment on va utiliser l espace quel sorte d animations C est exactement similaire quand on parle d une marque un brand
48. r volution estimer ua l efficacit des mesures dans un objectif d am lioration continue mesures correctives De plus la mise en place et le suivi d indicateurs permet de pouvoir communiquer plus efficacement chiffres l appui tant aux lus qu au De ne public sur la gestion du service mais galement de r aliser des de l efficacit des simulations en vue de prendre les meilleurs d cisions possibles par mn tr rapport aux objectifs En parall le ce besoin d valuation il appara t au sein des SEV un besoin important de disposer d indicateurs communs afin de disposer d un langage commun pouvoir se comparer entre eux et s appuyer sur des courbes moyennes suivant la taille de la ville de sa situation g ographique afin de relativiser le syst me de management d un service par rapport aux autres Face ces besoins plusieurs outils essaient d apporter une solution Des outils existants peu adapt s aux SEV Parmi les outils existants on distinguera les Syst mes de Management et notamment les Syst mes de Management Environnemental des outils permettant sp cifiquement l valuation des impacts o Le syst me de management environnemental est un syst me de gestion destin favoriser le d veloppement de pratiques respectueuses de l environnement au sein d un organisme e Certification ISO 140001 e Plan Environnement Collectivit o Une des tape
49. rer l avancement de chacun des objectifs C est ainsi qu une visite syst matique des 1000 sites du SEVE a t effectu e v lo Des groupes compos s de 4 5 agents administratifs et d un technicien d un autre secteur ont ainsi arpent parcs et coul es vertes donnant l occasion pour les personnes travaillant dans les bureaux de mieux conna tre le patrimoine g r par le SEVE Les informations recueillies suivent le cadre du plan d actions Ces visites font ensuite l objet de restitution dans chacune des quipes et permettent non seulement de confronter des yeux neufs aux difficult s de terrain mais galement de brasser les services entre eux partir de ces informations il est aussi possible de donner une image instantan e des progr s accomplis et du service rendu la population rejoignant en cela la d marche performance La d marche performance initi e par la mairie en 2007 cette d marche vise mieux mesurer la performance des services La base de travail s effectue partir du relev des temps de travaux et de la mise jour du SIG L intervention du Cabinet EGIDE a permis de r activer cette saisie de donn es et d aider l interpr tation des r sultats et la n cessaire restitution et animation au sein des quipes Aux r sultats chiffr s s ajoutent galement des indicateurs de qualit pour prendre en compte l ensemble des missions du Service Le management d un SEV la PASSION
50. rtains nombre d indicateurs pertinents la comparaison entre collectivit s Sur un graphique calcul automatiquement la ville appara t sur une courbe moyenne repr sentative des autres villes enregistr es constituer un pool permettant une comparaison des villes entre elles Perspectives de d veloppement Afin de r pondre au mieux aux attentes des gestionnaires une version informatique des outils une interface deux outils compl mentaires va tre d velopp e Elle permettra notamment un choix en ligne des indicateurs une saisie des donn es la visualisation des courbes de suivi et proposera une formalisation des donn es Les outils de comparaison seront annex s et informatis s de la m me fa on Phase de recherche de cr ation Phase de test Phase de Phase d utilisation d ajustement P d veloppement fin 2009 1 informatique semestre 2010 PRESENTATION DE LA DEMARCHE DE PROGRES Eric RUBIO Consultant en management EGIDE CONSEILS D marche de progr s sch ma de principe Univers des chiffres e FETE des gt Mesure de l activit bases de donn es M r l Elake 3 esure de la performance Univers des mots Discussion sur les carts Univers de la cr ativit passion et du rationfe raison V g tales faire voluer le Organisationnelles faire Techniques faire voluer le profil d un site voluer l approche du site contexte du site Plantes tapissa
51. s cl s du SME est la phase de v rification d valuation Or la plupart des outils aidant la mise en place d un SME ne proposent pas r ellement de syst me d valuation mais renvoient des syst mes d j existants pouvant tre adapt s Le manuel RESPECT est un des outils proposant une m thode d valuation Cette m thode peut tre un bon guide en mati re d valuation des impacts environnementaux elle demande cependant un effort important aux SEV l exemple de Cholet pour l adapter aux situations particuli res rencontr es en espaces verts et aux besoins d indicateurs simples Il est important de noter que ces diff rents outils ne sont pas sp cifiquement adapt s aux SEV et peuvent parfois tre tr s lourd mettre en place et suivre notamment pour les collectivit s de taille moyenne petite De plus ces diff rents outils ne permettent pas la comparaison entre les services Une attention particuli re pourra cependant tre apport au travail URGE Urban Green Environment Development of Urban Greens Spaces to improve the quality of life in cities and urban regions VENNS S 2001 Ce projet europ en a pour objectif de contribuer une revalorisation des syst mes verts urbains par des instruments analysant l tat des lieux du patrimoine vert urbain et par des strat gies appropri es pour les d velopper Ainsi l outil aboutit la d finition de quatre fonctions ou b n fices des espace
52. s verts et de leur valuation les fonctions sociales les fonctions cologiques les b n fices conomiques et les fonctions en rapport avec la conception et la planification urbaine Il est bas sur l tude et l analyse de plusieurs grandes villes Europe Cet outil permet notamment de faire une analyse globale mais s adapte plus difficilement un management quotidien du service notamment pour les collectivit s de taille plus r duites Cependant une vigilance sur la cr ation de passerelle entre cet outil et celui d velopp par Plante amp Cit sera apport e Mise en place par Plante amp Cit de deux outils de management partag compl mentaires Face au manque d outil ad quat et en r ponse un besoin explicite des services espaces verts deux outils regroup s sur une seule interface informatique ont t mis en place ou actualis par Plante amp Cit en partenariat avec le CNFPT Pays de La Loire et en particuliers les villes de La Rochelle Cholet et Rennes Par ailleurs l outil complet a fait l objet de plusieurs phases de validation par des SEV Mise en place d un outil de management partag R f rentiel d indicateurs valuant l impact environnemental des activit s d un SEV R f rentiel d indicateurs de gestion globale d un SEV Histori ue D velopp par Plante amp Cit en 2006 2008 et 2009 en partenariat avec les villes de Rennes et Cholet
53. sanne abrite environ 61 700 arbres Les espaces verts publics couvraient 77 ha en chiffres ronds en 1940 10 m disponibles par habitant A l heure actuelle lesdits espaces couvrent 328 ha soit 25 m par habitant Outre ces surfaces publiques urbaines notons que les habitants de l agglom ration lausannoise b n ficient d un vaste domaine forestier de 1 900 hectares Pour leur part les domaines agricoles propri t s de la ville couvrent une surface d environ 750 ha et 36 ha de vignobles repr sentent une forme d espace vert non n gligeable notre environnement Lausanne une ville durable Lausanne est au c ur d un processus de densification urbaine Dans le but de maintenir et d am liorer l attrait conomique et la qualit de vie des agglom rations suisses de maintenir et renforcer le r seau polycentrique des villes et d encourager la densification urbaine pour limiter l expansion urbaine la Conf d ration a lanc en 2001 un appel de projets urbains intitul Politique des Agglom rations de la Conf d ration Conf d ration suisse 2006 Le Projet d Agglom ration Lausanne Morges PALM est issu de cette r flexion Cet ambitieux travail intercommunal et cantonal a pour but d accueillir 40 000 nouveaux habitants et 30 000 emplois d ici 2020 Pour cela il se base sur plusieurs principes directeurs d velopper l agglom ration vers l int rieur en densifiant le tissu urbain coordonner le transpor
54. se percevoir apr s ces quelques vues critiques r ticences ou approbations de certains d entre vous La critique est ais e mais l art est difficile nous connaissons tous ce proverbe et nous nous rendons compte dans notre travail que nous devons faire face aux critiques aux remarques qui nous font finalement progresser si nous voulons nous inscrire dans un cercle vertueux de l am lioration continue Pour r duire les critiques tant internes qu externes dans nos structures publiques nous nous vertuons organiser les choses planifier nos emplois du temps et les t ches que nous avons r aliser tablir des proc dures de travail Nous essayons finalement de factualiser pour passer du domaine de l affectif et de l motionnel au domaine du concret et du quantifiable Au niveau du fleurissement de nos collectivit s tant que les crit res d valuation de la qualit d un fleurissement sont purement techniques avec la b n diction du CNVVF et de nos nombreux coll gues membres des jurys les choses sont claires nos jardiniers fonctionnaires excellent dans leurs pratiques et nous en sommes tous fiers et encore plus lorsque nos communes acc dent aux labels tant convoit s Oh il y a bien a et l quelques critiques sur une douteuse association de coloris ou un brin de fantaisie provocatrice qui plait ou d plait suivant les cas Les communes qui ne disposent pas de services stru
55. t et l urbanisme pour une mobilit performante et une architecture de qualit d finir des centres moteurs de d veloppement et am nager un r seau vert l chelon de l agglom ration PALM 2007 Le projet M tamorphose de la ville de Lausanne s inscrit aussi dans cette dynamique de d veloppement durable urbain Ce concept se divise en 4 volets principaux am lioration d quipements sportifs cr ation d un quartier durable am lioration de la mobilit mise en place d une d marche participative li e Ville de Lausanne 2006 Le projet M tamorphose est donc comme le rel ve l urbaniste communal M Kolb le volet urbanistique d un programme de l gislature qui s exprime dans une continuit Ville de Lausanne 2009 Direction de la s curit publique et sports Evolution mensuelle du nombre des habitants Ville de Lausanne 2009 Direction de la culture logement et patrimoine service des For ts domaines et vignobles donn es du 21 02 09 Lors du colloque Projets de quartiers durables de l intention la r alisation qui s est tenu Lausanne les 4 et 5 septembre 2008 Il vient la suite d actions d j men es par la Municipalit et confirme la volont de la ville se d velopper selon un d veloppement durable dans l objectif d une meilleure qualit de vie pour sa population ainsi que pour l environnement Que ce soit dans la cr ation d un r
56. tiques doivent continuer inspirer nos r alisations
57. ue semi pi tonne ou bien encore la refonte des espaces et circulations verts d un quartier La troisi me r gle est l implication du personnel tous les niveaux concepteurs gestionnaires et bien s r ex cutants sur le terrain La quatri me r gle est bien s r budg taire le projet au plus juste prix Un d cloisonnement des services techniques Douze ans pour acqu rir une culture commune douze ans pour que chaque service ne raisonne plus seul et des piq res de rappel sont n cessaires on se concerte sur les modifications de stationnement on prend l avis du paysagiste pour le nivellement des bordures on int gre l espace vert d s la conception en vitant de faire du r siduel on ach te le mobilier en commun et on adopte un Ral et on s y tient Tous ces d tails qui font l unit et donc la qualit Pour conclue de mani re humoristique sur ce point en 12 ans ce n est plus le service des parcs et jardins qui demande planter des arbres c est le service voirie ou le bureau d Etudes qui y pense en premier et nous interroge La question de l arbre devient donc primordiale Une d mocratie de proximit Les projets sont pr sent s dans les quartiers A la suite d une r union de pr sentation ouverte tous un groupe de pilotage ou de travail est cr pour chaque chantier Pour ce qui concerne les espaces verts trois niveaux de la hi rarchie sont syst matiquement invit
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