Home

Vol. 5, no 1 - Sécurité publique Canada

1. St Mary s of the Lake aile construite en 1954 St Mary s of the Lake aile construite 1928 Appartements Parkdale Garden nouvel difice difice Confederation Life d difice Cleland amp Flindall e Grand total 61 238 Endroit Section 4 reed Section 4 Capacit 533 637 975 325 212 255 394 527 367 760 146 851 1800 209 466 650 691 820 728 330 132 594 40714 5 VILLE DE KINGSTON ET COMT DE FRONTENAC ORGANISATION CONJOINTE DES MESURES D URGENCE PROGRAMME D ABRIS PUBLICS CONTRE LES RETOMB ES ENDROIT ET CAPACIT DES ABRIS PUBLICS D UN COEFFICIENT DE PROTECTION D UN MINIMUM DE 100 CIT DE KINGSTON 7 g mm x RIDEAUCREST HOME 355 e HOUSE OF 7 PRO VIDENCE 841 y el i Lk gt i 4 Wi j BIBLIOTHEQUE af G i 4 PUBLIQUE t N D d EH 7 112 NPA ES d H A 4 F H S H i AN n fon 5 Li A S bos g H ECOLE SECONDAIRE H TEL mm A LASALLE ANT 8 UEEN ELIZABETH Nc 17 Q 305 d i H TEL SSA Sg five LUCERNA d Ge 7 Boo 33 i COMPAGNIE MOTEL D UTILIT S PUBLIQUES 169 APPARTEMENTS Lf PARKDALE DIFICE WHIG STANDARD PRESS HEATHFIEL Ge S 1396 277 y ALUM WI N g CANADA
2. Vor No 1 f vrier 1963 tudes et EXeRCICeS aan aus dome lea eee A P Blackburn R serves d aliments dans chaque foyer pour les cas d urgence Division des services de bien tre d urgence L Ing nieur en hydraulique et les retomb es radioactives S N White L Ourasgan el EE Compte rendu Programme d Aide financi re dee ECH NS AE user ere eine eee Expos Planification des services de sant d urgence Dr C Hardman D C M D R le du dentiste au cours d une urgence nationale Division des services de sant d ur gence planification Sant nationale et Bien tre social Vor 3 Ne 2 avril 1963 Survie du public dans des conditions de retomb es E W Laver Service des incendies et planification d urgence 6 J F Wallace Ouraf an E e AF EE Compte rendu Formation des employ s de la SCHL en vue de la survie R H Sprague Main d uvre d urgence lors d une guerre nucl aire Ministre du Travail et CAC Point de Yue de VOTAN 2591 54 EE EE XPOS Radiation asitle een cher ralentit Pioneer Expos VoL 3 No 3 juin 1963 Avons nous besoin d abris contre les retomb es Dr Seville Chapman Le service de logement de secours 444 4 Service d
3. Deardon amp Crowe De 1951 1961 il a fait partie de la U S Atomic Energy Commission titre de directeur de la Civil Effects Branch et de directeur des Civil Effects Test Operations au Nevada et au Pacifique sud Apr s la seconde guerre mondiale il a t membre du U S Strategie Bombing Survey Team charg d tudier les effets des deux seules bombes atomiques employ es au cours de la guerre celle d Hiroshima et celle de Nagasaki M Corsbie tait charg de r diger le rapport officiel du Strategic Bombing Survey sur les effets Hiroshima et Nagasaki Il fut aussi le coordonnateur de l Atomic Energy Commission en vue de la pr paration des ditions de 1957 et de 1962 des Effets des armes thermonucl aires Autorit reconnue internationnellement quant aux effets des armes thermonucl aires sur l homme et sur son entourage et quant aux contre mesure adopter il a crit de nombreux textes techniques comme conf rencier et orateur il est tr s recherch Corsbie est depuis longtemps membre de The National Institute for Disaster Mobilization et il a fait partie du bureau de direction attaque nucl aire et de son r tablissement par la suite Le danger et les moyens de protection La confusion qui r gne au sein de la nation l gard de notre situation du point de vue de la pro tection civile d pend dans une large mesure du mai gre appui que nous consentons et de la planificati
4. H Public Safety S curit publique Canada Canada ARCHIVED Archiving Content Archived Content Information identified as archived is provided for reference research or recordkeeping purposes lt is not subject to the Government of Canada Web Standards and has not been altered or updated since it was archived Please contact us to request a format other than those available This document is archival in nature and is intended for those who wish to consult archival documents made available from the collection of Public Safety Canada Some of these documents are available in only one official language Translation to be provided by Public Safety Canada is available upon request ai Canada ARCHIV E Contenu archiv Contenu archiv L information dont il est indiqu ou elle est archiv e est fournie des fins de r f rence de recherche ou de tenue de documents Elle n est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n a pas t modifi e ou mise jour depuis son archivage Pour obtenir cette information dans un autre format veuillez communiquer avec nous Le pr sent document a une valeur archivistique et fait partie des documents d archives rendus disponibles par S curit publique Canada ceux qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection Certains de ces documents ne sont disponibles que dans une langue officielle S curit publique Canada fournira u
5. Capacit 249 166 400 86 202 330 380 305 334 270 47 140 152 455 430 171 322 1499 895 639 150 78 709 398 1414 880 2051 1256 1992 832 255 627 Zones d abris Ban Righ Hall aile est ouest Ban Righ Hall aile sud Adelaide Hall aile de la rue dieser Adelaide Hall de l avenue 4022480557688464 Miller Hall section de l ouest FUE EE Miller Hall section de l est UE UMON Miller Hall section du centre YUE UNION stresse difice de la physiologie difice de l anatomie difice de la chimie Aile Frost Fleming Hall section ouest Fleming Hall section est Fleming Hall section du centre Association des tudiants nouvelle annexe Aile nord sud Aile est ouest Clark Hall annexe Etherington Hall aile sud Etherington Hall aile nord Gymnase nouvelle annexe Students Memorial Union aile OUEST 4545444028422804 Students Memorial Union aile du centre Students Memorial Union aile est Students Memorial Union salle de lecture Quatri me r sidence des hommes TUS KINE ege eege Clark Hall difice original Annexe du Gordon Hall Palais de Justice du comt de ERKENNEN H tel Dieu sous sol de la nouvelle EU EE H tel Dieu rez de chauss e de la nouvelle
6. Lt Col C W Bunting Vor 1 N 6 d cembre 1961 Exercice TOCSIN B 1961 See SE Le Secr taire d tat Effets des explosions nucl aires Robert L Corsbie Entr aide contre l incendie dans les comt s ontariens Martin S Hurst Pr paratifs dans Vindustrie 0000u94040440042000400404000000000000 R Byrns Curry Plans visant l approvisionnement de combustible d urgence A H Morris Vor 2 1 1962 Expos en faveur des abris contre les retomb es Nicholas Rosa Victimes des armes nucl aires 0000 verse osseuses Dr F C Pace M D Contamination radioactive des aliments tous les stades B Migicovsky Un abri collectif contre les retomb es 4 uses Reportage Essais en vue de la protection contre la chaleur intense des explosions L G Wilson Vor 2 No 2 avril 1962 D claration aux COMMUNES ee R ENEE ENN KR KEE EE E EE KEE EN EE EE EA EE EE Le Premier Ministre L al rte cas d attaque EEN EE Quartier g n ral de l Arm e Explosions exp rimentales Teak et Orange ane PT t sosie Compte rendu Protection civile en Nouvelle Z lande Beete Ge A ce nn H N Ballinger Planification d urgence aux Postes EE sieste W C Tedford Les cin
7. 4 glise St John s E 58 cole secondaire Queen Elizabeth Nouvelle annexe Faile des ateliers Aluminum of Canada Section 1 D partement des livraisons Usine du sud Lock amp Wash Rms Bureaux de l usine du nord Bureaux de l usine du sud Aile est ouest Bureaux de l usine du sud Aile nord sud Dupont of Canada Kingston Township difice des bureaux difice de la recherche Usine de filage des pneus difice Spin amp Poly 4 tage Universit Queen s Leonard Hall sise Section 3 Morris Hall McNeil House aile nord McNeil House aile sud McNeil House aile nord sud McLaughlin Hall nouvelle ANNEXE e E Ee AR difice Craine Chown Hall aile nord Chown Hall est ouest difice du dessin industriel Dunning Hall Richardson Hall Elis Hall sn iles inner Nouvelle aile de la Biblioth que Douglas sous sol Nouvelle aile de la Biblioth que Douglas 2 sous sol Nouvelle aile de la Biblioth que Douglas 3 sous sol Nouvel difice de la biologie aile nord sud Nouvel difice de la biologie aile des cours Gordon Hal 2442444403044404 234 difice de la chimie aile Frost wette teg etc Nicol Hall 2440844406446345 26 64
8. Finalement le 2 septembre on convoque une as sembl e g n rale des membres de tous les organismes municipaux prenant part l exercice et du personnel du Si ge provincial sans oublier le coordonnateur provincial Lors de cette r union les membres des organismes municipaux exposent le progr s r alis sur le plan de l organisation et font part des pr paratifs qui s imposent la suite d une conf rence de coordina tion on trace les grandes lignes de l exercice Il est encourageant de constater que les quatre municipa lit s en jeu sont toutes en mesure d offrir les services requis Le Si ge provincial fournit le mat riel de cuisine et s occupe de l achat des vivres et des ustensiles A la demande du Si ge provincial ces achats sont effectu s principalement dans la r gion de l exercice Apr s la derni re conf rence on met un ordre d op ration L exercice tant le premier de son genre recoit le nom de code Take Off L ordre comprend tous les l ments habituels mission ex cution administration et directives de coordination On fixe un horaire pr cis sachant toute fois qu il pourrait manquer de r alisme dans les circonstances d une v ritable op ration L ordre d op ration est distribu tous les agents qui occupent des postes de commandements ou d ad ministration Aucune complication ne surgit au cours des trois derni res semaines pr c dant l exercice Pendant ce temps on confirm
9. l endroit voulu dans un cas r el d urgence W S Crowell de Liverpool N moniteur et simulateur d accidents de Saint Jean met la derni re main une blessure au genou de Ruth Publicover l ve d cole secondaire d Hubbarde N EE EE soumis une preuve efficace le syst me de communications avec le Centre avanc de traitement question qui avait d j soulev de fr quentes discus sions Apr s m re r flexion nous estimons que les Centres avanc s de traitement doivent tre plac s sur le r seau de communications M me au cours d un exercice r duit tel que celui ci o le nombre de victimes tait d j connu o chaque op ration tait ex cut e selon un chronom trage fix d avance o il n y avait pas v ritablement tat d urgence le syst me de communications par radio s est r v l un facteur important pour le bon fonctionnement du Centre Priv de telles communications le Centre avanc de traitement aurait fonctionn t tons sans savoir quoi s attendre 18 En outre il faut souligner la n cessit pour les directeurs municipaux de se r unir et de partager les responsabilit s et les pr paratifs d urgence entre tous les services concourant la marche des op ra tions lorsque plus d une municipalit entre dans le fonctionnement d une unit de sant d urgence Si cette action s est r v l e n cessaire lors de l exercice D
10. Le r le des femmes dans la Protection civile Noma Taylor L abri dans le sous sol contre les retomb es Expos Activit conomique dans le cas d une attaque nucl aire Conclusion R J Loosmore Effets des armes nucl aires Partie III asian nie Dr E E Massey VoL 1 N 4 ao t 1961 Op rations de rentr e dans une zone sinistr e ssesssrrres Direction des op rations amp plans de survie Retomb es oies Dr G M Shrum eeleren ebe L intl tie E W Laver Protection civile au Royaume Uni essesssesssspeesosnesesposteresasspesoe Reproduction Protection contre les retomb es Lt Col J W Bailey Abris VACUATION sil cdi 92534705 doses entit s een lisses R F Walker VoL 1 No 5 octobre 1961 Mesures d urgence Le Premier Ministre D fense nationale rent nina strates Le Ministre de la D fense nationale Production de d fense sis messes in aient d CRR Le Ministre de la Production de d fense Planification d urgence de la police Quartier g n ral de la Gendarmerie royale du Canada Planification relative aux transports d urgence
11. le programme au cours de cette r union mais on a longuement discut la question de r server de l espace pour les patients et les pen sionnaires des h pitaux et des institutions De plus on a pos des questions sur des sujets tels que la r glementation du nombre de personnes pouvant ha biter les abris les mesures qu il faut prendre pour que les r gions d sign es soient accessibles et qu elles soient disponibles pendant la p riode d urgence les moyens d assurer les communications entre les abris et le si ge municipal du gouvernement en cas d ur gence et les questions de sant et de bien tre dont il faut tenir compte dans une op ration de ce genre Par suite de cette r union les propri taires d im meubles ont accord officiellement l Organisation des mesures d urgence la permission d utiliser sans r serve environ 50 p 100 de la capacit totale de leurs immeubles qui est de 61 238 et la permission d uti liser avec r serve un autre 20 p 100 de cette capa cit ils ont retenu leur autorisation pour les 30 p 100 qui restent cause de la n cessit de r server de l espace pour les h pitaux les institutions et Pindus trie ou bien parce que certaines d cisions doivent tre prises par une autorit sup rieure Installations futures requises afin d atteindre les buts du programme D s qu on conna tra d finitivement le nombre total de personnes qui pourront tre abrit es dans les immeubl
12. ne repr sente pas un plus grand risque que de conduire une automobile Un peu de pr paration vaut beaucoup pour assurer si non garantir la survivance une surpression d une livre par pouce carr Je vous propose d admettre qu une surpression de une livre par pouce carr repr sente un risque quivalent celui d une radiation thermique de 2 4 calories cm qui produit l effet d une rougeur due un coup de soleil C est ce qui arrive la plupart d entre nous plusieurs fois par ann e c est inconfor table sans toutefois frapper d invalidit Si l on com pare ensuite cette radiation thermique de 2 4 calories cm une dose de radiation elle quivaut dans le cas de radiation directe provenant de l explo sion de la bombe une dose de radiation de 100 rem quivalent en roentgens pour l homme stan dard et dans le cas de radiation des retomb es une dose de radiation de 200 rem Il s agirait dans le premier cas d une dose intense et dans le second cas d une dose de radiation des retomb es qui est b e sur une longue p riode de temps 14 En cas de guerre ce sont des risques que l on accepte puisqu ils se comparent aux dangers de tous les jours C est pourquoi je dis que ces risques qui valent ceux que l on peut courir en faisant de la natation de la p che dans une petite embarcation ou en se rendant une r ception un samedi soir Un tel raisonnement pe
13. 943 WEST PARK VILLAGE je 24 APPARTEMEN BOWLING GREEN Hess d COLE SECONDAIRE LOYALIST 2661 DIFICE CLELAND 554 i b st f FEU N 80 b USINE DE TRAITEMENT A STATION DE POLICE DES EAUX VANNES 83 DIFICE LA EMPIRE LIFE el ES TS N VM DIFICE CONFEDERATION ab HOPITAL SS DE KINGS TO N 3345 H TEL DIEU a DIFICES DE ST MARY S L UNIVERSIT QUEEN S APPARTEMENTS SIMCOE DUPONT OF OF THE LAKE gt CANADA 1378 APPARTEMENTS HAMPTON COURT PA H PITAL 240 ONTARIO 5292 PALAIS DE JUSTICE ET BUREAU D ENREGISTREMENT DU COMT 782 6 LE PROBL ME DES ABRIS CONTRE LES BOMBES NUCL AIRES par ROBERT L CORSBIE White Plains N Y AVANT PROPOS L article Les abris contre les bombes nucl aires a t tir de Capital Archives of Environmental Health livraison d avril 1964 vol 8 avec la permission de l American Medical Association Introduction L ES m decins et les architectes ont en commun la responsabilit d aider l homme se d fendre contre les effets malsains de son milieu Cette cause com mune serait fort bien servie si la consultation entre les deux professions ne se limitait pas aux occasions o le m decin a besoin d une maison ou encore o l architecte a besoin d une ordonnance Il est facile l architecte de r sumer les dangers ordinaires du milieu qui
14. Nous n avions pas demand si les possibilit s de guerre augmenteraient ou diminueraient Mais nous avions demand dans quelle mesure nous pouvions nous attendre une manifestation de violence au palier international Nous avons galement demand en quelle mesure l tablissement de programmes d abris vari s serait probable et d sirable Les corr lations tendent tous tre positives c est dire que chez ceux qui croient que les possibilit s de guerre augmenteraient il y a une tendance consid rer l tablissement de syst mes de protection civile vari s comme tant plus d sirable Mais les coefficients sont tr s petits et la probabilit de l augmentation des possibilit s de guerre ne constitue qu un l ger pourcentage du coefficient de la divergence d opinion en ce qui con cerne l opportunit d am nager divers types d abris Dans l tude du syst me Near faite la fin de 1963 et au d but de 1964 nous trouvons le m me genre de r ponse Sans tenir compte des pr visions de guerre l rection de divers syst mes d abri est consid r comme d sirable peu pr s dans la m me mesure les coefficients de corr lation sont peu pr s les m mes que ceux de l tude que nous avons faite au milieu de l ann e 1963 Quoi qu il en soit d apr s la documentation dispo nible il serait extr mement difficile de prouver que les mesures de protection civile augmentent la pro babilit de guer
15. d cisions au sujet du stockage des approvision nements essentiels dans les zones d abris en temps de paix ces cartes devront indiquer quels sont les approvisionnements essentiels que les gens doivent songer apporter avec eux 8 La liste doit fournir des renseignements sur la dur e possible du temps pendant lequel il faudra rester l abri elle devra aussi indiquer aux occupants de quelle facon on leur fera par venir la d cision annon ant qu ils peuvent sor tir de leur abri 4 faudra que les cartes puissent tre timbr es et adress es la machine pour que leur distri bution soit facilit e Un dessin qui est acceptable et que l on impri mera 15 000 exemplaires est annex au pr sent rapport Annexe 3 On a obtenu des autorit s postales la permission d imprimer la marque d affranchissement sur les cartes et on est prendre les arrangements voulus pour l impression des cartes D s que le chiffre global de 61 238 a t connu on a tenu une r union de tous les propri taires des immeubles en cause l h tel de ville de Kingston le 8 octobre 1964 Au cours de cette r union le coordonnateur a ex pliqu aux propri taires le programme des abris publics contre les retomb es et leur demand off ciellement la permission de d signer ces zones com me abris publics contre les retomb es et d en infor mer la population de la ville de Kingston au moyen de cartes postales On n a pas critiqu
16. marrage elle deviendra essentielle pour la mar che des op rations L exercice D marrage d montr que cela pouvait se r aliser d une fa on tr s efficace De plus il est possible d tendre cette plani fication commune entre les unit s de sant d autres sph res d activit en vue d largir la collaboration entre les municipalit s Nous sommes tr s satisfaits de la facon dont les se couristes et les dipl m s en soins domicile ont accompli leur t che respective Bien qu ils n aient pour la plupart particip auparavant aucun grand exercice ils se sont n anmoins montr s efficaces et enthousiastes et nous sommes d avis que dans un tat d urgence r el ils accompliraient un bon travail Les services professionnels ont fonctionn de fa on impeccable au cours de l exercice Pour ce qui est de la pr paration de l exercice m me nous sommes des plus satisfaits de la facon dont certains services par exemple la simulation des blessures le recrutement des brancardiers et des autres travailleurs auxiliaires se sont acquitt s de leur t che Tout ce que cela exige pour mener un tel programme bonne fin est un directeur de l OMU profond ment soucieux du succ s de l entreprise ou un chef de services comp tent ce qui est heureusement le cas pour nous Un des avantages secondaires de cet exercice a t la r daction d un projet de manuel d instructions destin au centre avanc de traitement Le
17. que nous avons entrepris l Universit de Pittsburgh Nous proc dons pr sentement pour une deuxi me ann e l valuation des r actions r ciproques entre les mesures de protection civile et notre soci t Jusqu pr sent nous avons scrut tous les crits disponibles pour d couvrir le genre d arguments qui sont invoqu s propos de la protection civile Nous avons t particuli rement frapp s par certaines pro positions qui visent tablir que si nous adoptons telles ou telles mesures de protection civile certaines cons quences sociales psychologiques conomiques et politiques peuvent en d couler Nous avons aussi recueilli une documentation con sid rable en rapport avec cette argumentation En d autres termes nous nous sommes efforc s de d cou vrir les moyens de constater si les arguments quelque bien intentionn s et cat goriques qu ils puissent tre sont probants et dans quelles circonstances ils peu vent l tre Nous poursuivons nos efforts et nous esp rons que nous serons en mesure d valuer d une mani re raisonn e la force de l impact des diff rents syst mes de protection civile sur notre soci t dans les conditions variables de la conjoncture inter nationale Nous avions aussi t charg s en 1963 de la con duite d une tude d envergure nationale sur les atti tudes et les opinions de la population propos de la guerre froide et de la protection civile Une enqu te
18. des villes cibles pro bables une protection compl te contre les retomb es ainsi qu une protection suffisante contre les vagues de souffle Cela s approche aussi du projet qui com porte un syst me de protection compl te contre les retomb es autour des tablissements militaires et des villes cibles probables programme conjugu avec un syst me de d fense contre les engins balistiques Telles sont les options les plus exigeantes sugg r es par le secr taire Pittman dans l analyse des besoins de la nation qu il a pr sent e au sous comit des Forces arm es Permettez moi en terminant de mentionner cer taines cons quences qui mon avis d coulent des constatations faites ce jour gr ce aux travaux de recherche 1 Je pense que nos tudes de m me que les travaux de recherche effectu s au cours des derni res ann es dans le Michigan ainsi que les sondages actuels de l Universit Columbia de l Universit du Michigan et de l Universit de l Iowa nous donnent lieu de constater que le public a adopt une attitude tr s favorable l gard de la protection civile ny a pas lieu de combattre les objections des citoyens bien que vous puissiez vous heurter des minorit s hostiles aussi bruyantes que peu nombreuses 2 Je tiens ajouter que vous ne devez pas prendre pour acquit que le d sir de la population de voir l adoption de diverses mesures de protection civile justifie tout ce que vous entrepre
19. effets d une guerre nucl aire un an quel ques ann es ou une d cennie apr s qu elle sera termin e Je crois donc que vous avez la t che one reuse d orienter l opinion publique non vers un facile optimisme ni vers un pessimisme outr mais vers les r alit s de l avenir mouvement et peut tre terrifiant qui nous attend 6 Je crois que vous avez une t che essentielle accomplir dans le domaine de la s curit et de la survie de notre nation Mes coll gues et moi nous partageons cette responsabilit avec vous Nous avons l espoir de contribuer pr venir holocauste qu aucun d entre nous ne d sire mais si cet holo causte nous est impos que chacun d entre nous ait la chance de survivre ou non nous d sirons tous que notre nation survive et retrouve la vigueur et la prosp rit dont elle jouit aujourd hui BULLETIN NATIONAL DE L O M U INDEX DIRECTEUR VoL 1 No 1 f vrier 1961 Message du Directeur Services de bien tre d urgence tons tee Conservation des registres et dossiers essentiels a Si ge de gouvernement d urgence Concours international de sauvetage et de secourisme Effets des armes nucl aires neg gett 6 eeng gr aete Sgr 69 ue g t 559 1961 E EE R B Curry EE Mie G Dunn Maure Murdoch Mackenzie EE R L Beatty Compte rendu EE Dr E E Massey Mesu
20. est assez dense le samedi bien qu elle ne soit pas comme aux heures de pointe Outre les services de sant on fait appel aux services suivants 1 Le Service de bien tre d urgence ali mentation 2 Les moyens de com munication Le transport La police Les pompiers Le poste de com mande 7 Des volontaires pour simuler les bless s e D S H Kryszek 15 On doit obtenir le personnel et l quipement n ces saires tous ces services On invite les organismes municipaux de la r gion participer et mettre sur pied de tels services dans la mesure o ils le peuvent On convoque Halifax une r union de repr sen tants de l Organisation des mesures d urgence de la ville d Halifax du comt d Halifax et des bureaux provinciaux int ress s On dresse une liste des t ches et on s entend sur la r partition de ces t ches entre les diverses municipalit s en cause Le directeur de l Organisation des mesures d urgence de la ville de Dartmouth est aussi invit participer L cole Shatford Memorial Hubbards qui est en m me temps le lieu d op ration du Centre avanc de traitement et l emplacement de l exercice est situ e pr s de la limite qui s pare les comt s d Halifax et de Lunenburg Toutefois le comt d Halifax seul participe la man uvre Le comt d Halifax doit fournir des hygi nistes auxiliaires des porteurs de civi re les ser
21. les nains d une re ant rieure L exp rience qu on a tent e au Royaume Uni pen dant la Seconde Guerre mondiale en vacuant des cat gories choisies de la population pour r duire le nombre des pertes humaines caus es par les bombes de type classique a dans une certaine mesure servi de base notre manque ant rieur de perspicacit qui nous a fait perdre de nombreuses ann es parler de l vacuation en masse de la population de la ville de New York et d autres r gions comme mesure de protection contre une attaque nucl aire Toutefois il n existe aucune exp rience semblable pour expli quer l effort national total en vue de fournir des abris contre les retomb es tout en ne tenant nul compte de l ampleur accrue des effets de chaleur de souffle et autres des bombes multim gatonniques Il faut faire face la r alit et reconna tre qu il y augmentation la fois du nombre et de la puissance des engins mis en r serve par les principales puis sances nucl aires Il est difficile de ne pas croire que d autres nations fabriqueront des bombes nucl aires et viendront s ajouter ces puissances au cours des ann es venir De plus ceux qui ont tudi la question de l norme explosion de population qui doit ajouter des millions de personnes la population du globe au cours des prochaines d cennies savent que les r gions peu peupl es d aujourd hui pourraient devenir les cibles population dense de de
22. pr occupent normalement le cr ateur de structures mat rielles Il peut les r unir sous la rubrique intemp ries et y ajouter les incendies les inondations et les s ismes Le pr sent travail porte sur de nouveaux dangers ceux qui ont fait leur apparition lorsque l homme a appris fabriquer une bombe atomique Depuis 1945 cer tains d entre nous mais notre nombre est loin d tre suffisant se pr occupent de la nature et de la port e des ravages mat riels caus s par l explosion de bom bes atomiques au Japon Notre formation profession nelle et la prudence nous prescrivent d tudier et de chercher comprendre les effets des engins nucl ai res et de trouver des moyens praticables de protec tion Nous pourrions dire aussi qu il s agit l d une question de civisme En outre il devrait tre possible au contribuable de faire l appr ciation des budgets et programmes de protection civile sur les plans f d ral d tat et municipal et de d cider s ils sont un effort non chim rique tendant donner une assu rance raisonnable de la survie de la nation une Cr dit Medical Association Texte tir des Archives de l hygi ne du milieu Archives of Environmental Health avril 1964 vol 8 pages 613 622 Tous droits r serv s 1964 par l American Medical Association Roserr L est un architecte praticien membre du bureau d architectes et d ing nieurs Rose Beaton
23. publics les plans des diff rentes zones Frontenac lorsque la seconde partie de notre pro d abri Cela a t particuli rement vident dans le gramme sera mise en uvre cas de l Universit Queen s du minist re de la D d On se rend compte que la livraison des fiches fense nationale de la Commission des coles publi postales de renseignements ne constitue que le ques primaires et secondaires de l Aluminum Com moyen de base imm diat de la survivance et qu elle pany of Canada Limited et de la Dupont of Canada doit n cessairement tre suivie de la mise en service Limited ABRI PUBLIC CONTRE LES RETOMB ES En cas d attaque nucl aire l abri public contre les retomb es pour les personnes qui habitent ici est situ D DD RO RP ON OTTELE DEEL D D NN NN D ea LTE ci dessus aussit t que la radio les aura avertis de la menace des retomb es APPROVISIONNEMENTS EN CAS D URGENCE Les r sidants doivent apporter avec eux 1 Toute la nourriture disponible leur 5 Des v tements de rechange domicile 6 Des m dicaments sp ciaux s il y a lieu 2 Un approvisionnement en eau potable par exemple de l insuline 3 Un radio portatif piles 7 D autres approvisionnements essentiels 4 Des couvertures de lit au besoin DUR E DU S JOUR DANS LES ABRIS Le gouvernement d urgence par l entremise du syst me DERAD surveillera attentivement la vitesse de diminution d activit de la mati
24. re radioactive dans la r gion o vous vous trouverez LA RADIO VOUS AVERTIRA DU MOMENT O VOUS POURREZ SORTIR SANS DANGER 3 90158 2 PROGRAMME D ABRIS PUBLICS CONTRE LES RETOMB ES POUR LA VILLE DE KINGSTON ET LE COMT DE FRONTENAC Zones d abris Endroit Capacit Minist re de la D fense nationale Coll ge militaire royal Pittsburgh Biblioth que 4 1252 difice Currie 502 difice McKenzie g 624 Fr gate de pierre 1150 Mess des officiers 1074 Fort Frederick d 582 Fort Haldimand S 2319 EC NEE 7 3407 Fort LaSalle 1146 Vieux Fort Henry 1816 18982 Gouvernement f d ral et gouvernement provincial difice du gouvernement f d ral Section 3 1300 H pital Ontario difice de l Administration AT GAS Section 4 690 difice de l Administration ATS Bi initie a 750 Infirmerie des femmes Alle B j 416 Infirmerie des femmes Aile C a 416 Infirmerie des hommes Aile B 416 Infirmerie des hommes Aile e 416 Ancienne aile principale des femmes Nord 306 Ancienne aile principale des femmes Sud j 266 Ancienne aile principale des hommes Nord 306 Ancienne aile principale des hommes Sud i 266 Ancien difice principal de rAd min
25. toutes les questions pertinentes qui pourraient surgir dans votre esprit ou que j aimerais traiter Je devrai donc tre tr s s v re dans le choix des impressions que je vais vous communiquer Point n est besoin de rappeler que votre t che a t assez ingrate dans le pass et continuera proba blement d tre extr mement difficile Je n ai pas besoin non plus de souligner l importance de l uvre vitale que vous accomplissez en vue de la s curit de la nation en ces jours o les espoirs et les craintes s entrem lent et produisent les frustrations intellec tuelles et motives qui sont l une des caract ristiques de notre poque Je m adresse vous ma qualit de psychologue behavioriste J appartiens cette branche des sciences qu on appelle parfois inexactes et qui vous font souvent sourciller Vous vous demandez peut tre quoi nous pouvons vous tre utiles Ou bien au contraire il se peut que vous attendiez de nous plus que le stade actuel de notre savoir et notre comp tence peuvent raisonnablement vous offrir Mon but n est pas de justifier l emploi des recher ches socio psychologiques en vue de la solution de probl mes tels que les rapports entre la protection civile et notre soci t l attitude de la population l gard de la protection civile et de l adoption de ses directives ou la propagation de messages par lesquels vous chercheriez atteindre la population afin de l
26. une contribution valable la r gie des armements Le professeur E W Eugene Wigner l un des physi ciens les plus remarquables de notre pays qui s est vu d cerner cette ann e le prix Nobel et sous la direction duquel j ai eu l avantage de participer durant l t de 1963 l tude men e par l Acad mie nationale des sciences sur la protection civile sou tient avec raison que la r duction des effets des armes qui r sulte des mesures de protection civile est d une nature permanente tandis que les bonnes mesures que l on adopte par suite de n gociations au palier diplomatique d pendent de la volont de l ennemi de respecter les engagements qui d coulent des trait s 5 Je crois que vous avez un travail d ducation de premier ordre accomplir La population de notre pays s attend que nos villes serviront de cible l ennemi en cas de guerre y a l peut tre une certaine dose de fiert qui emp che une personne d admettre que sa ville n est peut tre pas si impor tante qu elle le croit dans le cadre de l univers ou du point de vue de la strat gie de la guerre froide Nos gens sont mal inform s bien que leur jugement intuitif soit extr mement juste au sujet de l univers probable et d sirable au sujet de ce qui peut et de ce qui doit tre La population a tendance exag rer ou sous estimer d une fa on d mesur e les effets des armes nucl aires Elle n a aucune id e de ce que seront les
27. 5 362 173 9 4 277 11 8 437 26 0 805 47 4 8 72 6 0 113 9 0 255 109 7 5 178 9 5 282 12 8 513 35 4 1 53 5 2 85 7 2 162 69 5 9 110 7 4 172 10 0 314 22 3 3 34 4 2 55 5 7 102 38 4 5 57 5 7 102 7 8 191 11 2 4 18 3 0 28 4 1 53 18 2 9 26 48 5 0 79 du lieu de l explosion vous avez approximativement deux minutes pour vous loigner des fen tres vitr es ou de toute autre mati re susceptible de se fracas ser Vous avez deux minutes pour vous abriter com me s il s agissait d un ouragan imminent Si vous avez trac un plan d action ces deux minutes vous per mettront de vous pr munir contre les effets de l explosion Apr s l explosion vous demeurez expos aux re tomb es Les premi res retomb es proviennent de la mati re absorb e par les boules de feu au moment de l explosion Elles voyagent g n ralement dans la direction du vent compte tenu des courants d air et suivant une trajectoire qui ne peut tre d termin e pr cis ment d avance Les retomb es ne couvrent pas le sol uniform ment comme une couverture mais in galement comme la pluie Les premi res retomb es voyagent la vitesse des vents en altitude Dans une heure environ elles atteindraient un endroit situ entre 20 30 milles de l explosion Ainsi dans l intervalle qui s pare la pouss e du souffle et les retomb es vous avez le temps de prendre les mesures qui s imposent de rassembler votre famille d teindre les incendies de vous re
28. Centre avanc de traitement les directeurs des ser vices municipaux int ress s et les repr sentants des Services de sant d urgence provinciaux prennent part cette derni re r union qui se termine 8 h 00 On peut dire que cet exercice est un succ s non pas parce qu il s est d roul presque sans accroc mais parce que nous avons appris quelques le ons importantes La premi re le on peut tre la plus importante que nous avons tir e de cet exercice est qu il ne faut WX rien laisser au hasard L exercice tout aussi bien que les op rations r elles doit tre mis en uvre selon un plan bien d taill Il sera difficile sinon impossible de faire fonctionner un centre avanc de traitement le programme de simulation des victimes mis part sans le concours apport par les m mes services qui ont pris part cet exercice est tr s important d alimenter le personnel qui participe l exercice l importance de cette mesure ressort du d roulement m me de l exercice La pr sence des corps policiers est essentielle s il est tant soit peu difficile de maintenir l ordre par une journ e id ale en temps de paix il sera beaucoup plus difficile de le faire dans le cas d une explosion nucl aire Il faut recruter les auxiliaires dans le voisinage du champ d op ration du centre avanc de traitement Il sera peu pr s impossible de mobiliser un effectif de 150 auxiliaires et de le transporter
29. D apr s les exp riences une surpression de 0 02 lpc endomma gera les grandes surfaces vitr es D g ts caus s par le feu la suite de radiation thermique Dans le cas des armes nucl aires de 5 20 m ga tonnes le seuil d inflammabilit pour le papier et les fournitures de maison est d environ 4 calories cm et d environ 8 calories cm pour le bois les feuilles et les autres mati res combustibles de la for t qui sont affect es de pourriture s che Guerre radiologique On peut classer les agents de guerre radiologique en deux cat gories 1 les isotopes radio actifs pro venant des r actions nucl aires contr l es et 2 les retomb es caus es par l explosion d engins nucl ai res Il est possible de produire des isotopes carac t ristiques sp ciales pour r pondre des exigences d ordre tactique ou strat gique On peut fort bien envisager la possibilit que l une ou plusieurs des puissances nucl aires du monde emmagasinent dans leur arsenal d armes radiologiques des isotopes ra dio actifs et leurs sous produits Les mesures de protection constituent pour le per sonnel le seul moyen de d fense contre les radiations ext rieures telles que les retomb es Un masque protecteur appropri assurera la protection des voies respiratoires contre l aspiration des produits de fis sion Abris contre les faibles surpressions Dans les nouvelles entreprises de construction et
30. EE Division des Services du Bien tre d urgence Minist re de la Sant na tionale et du Bien tre social La protection de la population est le but de la protection civile Rapport Le programme des mesures d urgence de Terre Neuve appuie la lutte contre les incendies de for ts EE EE D M Owen Rapport du Comit sp cial de la D fense Proc s verbaux Expos sur les cr dits de POMU 1964 1965 Hansard Expos sur la D fense en AM EE re Proc s verbaux et t moignages Vol 13 Vo 4 No 6 d cembre 1964 Le centre avanc de traitement dans la Planification d urgence J Earle Matthews Discours prononc par le ministre des affaires municipales de la Sask lors de la conf rence provinciale de POMU 4 L hon D T McFarlane L utilisation Ges volontaires et des organismes b n voles dans les travaux de pr paration et dans les op rations de protection civile Rapport Organisation de la D fense civile en Su de 2 partie ke Sundelin Directeur g n ral La protection civile en Norv ge Rapport Conseil au public sur la facon de se comporter en cas de tremblements de terre DEE gege Rapport de Protection Civile Internationale Gen ve Suisse Caract ristiques du sy
31. Permettez moi donc de vous pr senter un r sum des conclusions auxquelles nous sommes parvenus au sujet des diff rents syst mes de protection civile dont nos concitoyens voudraient b n ficier Premi rement il ne fait aucun doute que les Am ricains sont d sireux de prot ger les coles ou plut t les enfants des coles La construction d abris scolaires jouit de la part du public d un appui enthousiaste qu il ne faut pas n gliger Deuxi mement les citoyens des tats Unis croient sinc rement que les programmes de planification et d valuation des installations de m me que les pro grammes d approvisionnement ont r ussi Ces initia tives plaisent nos concitoyens bien qu ils ne se rendent probablement pas compte de toute leur port e Les travaux de Withey nous apprennent par exemple que les gens consid rent les abris am nag s au dessus du sol comme une m diocre garantie de s curit m me si quelques uns de ces difices peu vent r sister au premier choc Ces personnes ne connaissent pas assez l effet des retomb es pour juger convenablement ou m me de fa on passable de l endroit o ils ont une protection suffisante et de la dur e de cette protection Troisi mement nos citoyens favorisent nettement les installations publiques plut t que les installations de caract re priv Mais il n est pas dit qu une cam pagne organis e l chelle de la nation des tats ou des localit
32. a rendre consciente des besoins de l heure Au lieu de tout cela permettez moi de faire une d claration qui n est peut tre pas tout fait ortho doxe Je pense que les hommes de science parlent trop souvent de donn es qui ont trait par exemple aux effets des armes au taux probable des sinistr s et aux conditions de r tablissement et qu ils quali fient ces donn es de potentiellement exactes compte tenu d une possibilit d erreur de cinq dix ou vingt p 100 ou m me davantage J affirme que la marge d inexactitude de ce que je dirai aujourd hui en tant que psychologue behavioriste n exc dera pas 05 100 et qu elle se situera g n ralement 03 p 100 ou moins De plus il y a environ 95 p 100 de probabilit que mes estimations sont exactes Quoi qu il en soit ne sous estimez pas ou ne sur estimez pas pour autant l importance de que j ai vous dire Je vais d abord examiner quelques pro bl mes majeurs qui ont trait aux programmes de protection civile et je proposerai les solutions qui semblent s imposer je tournerai ensuite mon atten tion vers les diff rents syst mes de protection civile qui ont t tudi s et au sujet desquels nos conci toyens ont des opinions tr s vari es Je m efforcerai enfin de tirer quelques conclusions qui peuvent tre d une certaine utilit pratique Mais avant de d battre ces questions sp cifiques je voudrais dire un mot sur le genre de programme
33. a m decine pr ventive du point de vue survie nationale Col R D Barron CM D claration sur la construction d abris contre les retomb es communiqu e au S nat des Etats Unis Ee G n ral Earle Wheeler Rapport int rimaire sur la planification d urgence SCHL Rapport Organisation de la Survie l chelon municipal M J F Wallace Aspects constitutionnels et juridiques de la planification d urgence Brig W L Lawson 1964 Vor 4 Nos 1 et 2 f vrier et avril 1964 Accord concernant la Planification civile d urgence entre les tats Unis et le e es Secr taire d tat Le ons tirer de l Ouragan Carla dans le domaine de la protection civile Major G n M S Penhale Contr le des r serves alimentaires expos es radioactivit Ballantyne v s D V M FRSH Mesures sanitaires d urgence en cas de sinistre Col R D Barron Croix de guerre AC Santa Nouveau Mexique R gime de protection civile Rapport La planification civile d urgence aux divers chelons de gouvernement R B Curry L interpr tation et l analyse du danger des retomb es radioactives G D Kaye Enqu te men e en Alberta sur les moyens de se prot ger contre les TETOMDEES diam C R RR E NL RA A E EN ie Rappor
34. agent des fournitures m dicales Les premiers entretiens portant sur la tenue d un exercice ont lieu au milieu du mois de juillet 1964 On a d abord l id e d exercer les CAT seulement et peut tre de d placer l unit une certaine distance Cependant on se rend compte bient t que l exer cice sera v ritablement utile seulement si le Centre avanc de traitement l effectue dans sa propre zone d op ration L endroit choisi est Hubbards environ soixante dix milles de Liverpool Comme il ne s agit que d un exercice on peut pr parer Liverpool m me tout le personnel du Centre avanc de traitement et le transporter ensuite Hubbards Mais il ne sera certes pas possible de pro c der de cette facon advenant une man uvre r elle Au cours de la premi re tape il faut pr parer tous les travailleurs auxiliaires qui habitent dans les alentours de la r gion d op rations Hubbards Il devient vident que pour s exercer le Centre avanc de traitement a besoin de la collaboration de certains services auxiliaires On dresse donc une liste des services n cessaires pour am nager ouvrir et maintenir un Centre avanc de traitement Le genre et la gravit des blessures simul es sont d termin s L exercice qui doit durer une journ e est fix au samedi 26 septembre cette poque de l ann e en Nouvelle cosse le temps est assez doux la longueur des jours et des nuits est peu pr s gale et la cir culation
35. ar rapport l altitude optimum de l explosion Param tre de l explosion m gatonnes 1 Dist Rayon 1 LPC Eelere 7 5 118 DORT 13 5 570 2 LPC EE 4 5 63 PEE P EEE EN EAT 8 2 237 5 LPC 0 lt EE 2 8 25 EE 4 8 58 7 LPC 2 2 15 ADOR 3 2 32 10 LPC ES Hess te roses 1 9 11 ROBE it e 2 7 23 15 LPC ES ne us ns 1 5 6 9 DOR ege el 2 1 14 30 LPC ES es ass ie 1 2 4 4 EE PEA 1 4 3 4 ES Explosion en surface t AOE Altitude optimum de l explosion N cessit de tracer un plan La pens e des cons quences qui pourraient r sul ter d une guerre nucl aire terrifie mais cette guerre ne provoquera pas n cessairement la destruction compl te de notre pays et l an antissement de 1 population si nous affrontons le probl me et prenons des mesures judicieuses contre une attaque ennemie a situation n est pas d sesp r e Ainsi supposons que le pire se produise que l ensemble de notre syst me d alerte manque de donner le signal d alar me et que les boules de feu constituent le seul aver tissement d une attaque les personnes qui se trouve raient une distance allant de 20 30 milles de l explosion de 20 m gatonnes aurait une excellente chance non seulement de survivre mais de ne subir aucune blessure si elles savent quoi faire et quel moment le faire L explosion d une bombe produira la plus bril lante lumi re jamais vue Bie
36. at ou de leur localit On estime que c est le gouvernement central et l individu qui doivent se partager le fardeau de la protection civile Cinqui mement nos concitoyens regardent d un moins il la construction d abris priv s leurs propres frais Ils ne sont pas plus enthousiastes l endroit d abris priv s qui pourraient tre am nag s avec une aide financi re quelconque directe ou in directe du gouvernement central 23 Sixi mement nos recherches ont d montr que 1 population s imagine d j que nous d pensons plus d argent que nous le faisons en r alit pour les mesures de protection civile Le montant m dian serait d environ 4 40 pour chaque homme femme et enfant ce qui nous donne un total d passant consid rablement le montant de toutes les d penses mises ensemble effectu es en une ann e par le gouvernement central les tats et les municipalit s y a un point encore plus important c est que nos concitoyens estiment que nous devrions d penser beaucoup plus que ce qu ils croient que nous d pensons l heure actuelle Le montant m dian qu on souhaite voir d pens s l ve pr s de 21 000 par personne somme qui bien entendu correspond aux exigences des programmes les plus ambitieux que le Gouvernement envisage pour l ave nir Il s agit du programme qui pr voit une d pense de 4 milliards par ann e en vue d assurer autour des tablissements militaires et
37. ble les CAT avec tous les services de renfort l initiation se faisant pendant les r unions portant sur la pr paration On d tache d abord le centre avanc de traitement affect la formation qui comprend une unit de rassemblement des bless s Cette unit contient tout le mat riel n cessaire aux op rations empaquet dans des caisses en bois afin qu on puisse le mani puler aux fins de la formation Il n en est pas ainsi dans le cas des unit s d op ration On d pose l quipe ment Liverpool situ sur la rive sud de la Nouvelle cosse Liverpool a depuis bien des ann es une organisa tion des mesures d urgence qui fonctionne bien Tous les services y compris ceux de sant sont bien form s et bien quip s L H pital Queen Memorial a eu des exercices deux fois l automne de 1962 et de 1963 Le D Borden Bird est le directeur des services de sant d urgence pour Liverpool et le comt de Queens et le Lloyd MacLeod est son adjoint Deux r unions ont lieu avec le m decin de service des CAT et le directeur local de POMU pour qui concerne l organisation et l administration des CAT Par la suite on fait pour tout le personnel clef une d monstration de l quipement dans chaque zone d op ration Ce personnel se compose de deux m de cins un dentiste une infirmi re inscrite de service un agent du transport un agent d administration de service et un pharmacien inscrit remplissant le r le d
38. clarations publiques tendent laisser croire le contraire Je dois avouer que je ne puis comprendre pourquoi le gouvernement oblige le directeur de la protection des civils d une ville de 150 000 habitants d avoir un centre de v rification de 30 Ipc tandis qu il dit aux citoyens qu il leur est n cessaire de se prot ger seulement contre les retomb es Cette attitude me semble illogique Mise au point Au cours des exp riences nucl aires de 1955 pra tiqu es dans le Nevada nous nous sommes occup s d exposer divers articles de mati re physique et bio logique aux effets d un dispositif ayant une lib ra tion d nergie comparable 29 kilotonnes soit 29 000 tonnes de trinitrotolu ne TNT Les progr s accom plis dans le domaine des armes nous obligent pren dre des mesures d fensives contre les explosions de 19 l ordre d une m gatone ce qui quivaut un million de tonnes de T N T Par suite des changements qui se sont op r s dans la m thode de lancement nous avons d abondonner le lancement par bombardiers pilot s et recourir au lancement au moyen de bombardiers pilot s et de projectiles grande vitesse Bien que la puissance des armes nucl aires augmente les p riodes de lan cement et partant les p riodes d avertissement raccourcissent Heureusement la situation n est pas funeste car les tats Unis ont mis en valeur leurs moyens de d fense N anmoins somme toute la menace qui p s
39. dans les travaux d entretien des b timents d j exis tants a accord trop peu d attention aux plans aux mat riaux aux modes de construction aux abris et aux moyens de d contamination en ce qui a rapport l autoprotection On peut sans qu il en co te beaucoup plus cher prendre les moyens de se prot ger contre une surpression de 10 livres par pouce carr videmment on recommande l emploi de mat riaux que l on peut d sinfecter plus facile ment qui r sistent le mieux aux surpressions qui sont moins sujets la fragmentation ou former des projectiles et qui r sistent suffisamment la cha leur Il existe des mat riaux de ce genre dont le prix peut concurrencer celui des mat riaux dont on se sert habituellement Un seul exemple servira d montrer les avantages impressionnants tirer de la protection contre les faibles surpressions Faisons deux hypoth ses Pre mi rement le type d abris antiretomb es que l on recommande en g n ral d employer comme abris publics offrira une protection suffisante contre une pression de souffle ne d passant pas 24 Ipc Deuxi mement l abri antisouffle de 10 1pc est celui qui r sistera une pression de 10 1 sans subir de dommages mais qui s croulera sous l effet d une pression de 20 Ipc L abri antiretomb es qui serait expos aux pres sions occasionn es par l explosion d une bombe met tons arbitrairement de la puissance d une m ga
40. des essais nucl aires dans l atmosph re les donn es sur l oppor tunit de mettre sur pied divers syst mes de protec tion civile ne diff rent aucunement Les donn es que nous poss dons ne nous autorisent pas conclure que les efforts de la nation en vue 22 de r duire les effets des armes nucl aires en rendant leur utilisation improbable sinon impossible entrent en conflit avec les efforts qu elle fait pour r duire les effets de ces m me armes en fournissant nos con citoyens une protection raisonnable contre elles En d autres termes il n y a rien qui prouve qu il y ait opposition entre la fin que nous visons qui est de sauver la vie des Am ricains dans l ventualit d une attaque nucl aire et les efforts que nous faisons pour en venir une entente au sujet de la r gie des armes et du spectre du d sarmement Il est vrai que des opinions vari es ont t expri m es au sujet de cette question de la protection civile Je vais en citer encore un exemple non pour vider la question mais parce que cet exemple a une certaine importance Notre enqu te effectu e la fin du premier se mestre de 1963 a r v l que deux Am ricains sur trois pensent que les gens vont s entraider si une attaque nucl aire vient se produire donc un Am ricain sur trois pense que nos gens ne se pr occuperont que d eux m mes Cela veut dire videmment qu environ 33 p 100 de nos compatriot
41. e bien tre d urgence Fonctionnement ininterrompu du gouvernement J F Wallace La population soumise une attaque nucl aire Dr Joseph D Coker Contr le des dangers de la radiation 60606 06 Dr Wilma G Stewart M D VoL 3 No 4 ao t 1963 Le ons au point de vue information tir es de Carla et de Redramp Lt Col J D Donoghue Programmes d abris de POMU sims simmmeereoceenetretti atomes ie S N White Estimation des d g ts Expos La m decine v t rinaire et la protection civile Dr R D L Walker Chauffage et ventilation des abris dans le sous sol contre les retomb es D N B Hutcheon Vor 3 Ne 5 octobre 1963 Le Coll ge canadien de la d fense civile Compte rendu L organisation en cas de d sastre en Colombie Britannique Larsen M decin D P H M P H Incendie et retomb es radio actives PE diese Walmer E Strone Le plan de la ville de Caigary en cas de d sastre naturel Leslie C Allan M B Ch B D P H Les forces terrestres des Russes dans la guerre moderne Col G n ral S M Shtemenko Vor 3 No 6 d cembre 1963 D claration de lhonorable M Drury Hansard R le de l
42. e l ex cution de toutes les dispositions qu on avait d cid de prendre On fait parvenir des invitations quelques hauts fonction naires aux Services de sant d urgence d Ottawa au personnel clef du centre avanc de traitement de la r gion centrale Les journaux tiennent le public au courant de la situation et tous les organes de publicit de la pro vince sont bien inform s gr ce l mission de com muniqu s par le bureau de l organisation des mesures d urgence et par le minist re provincial de la Sant Le poste local de t l vision CJCH du r seau CTV doit diffuser une mission sur l op ration elle m me Lors d une interview pr sent e le soir avant cice au programme de nouvelles de CJCH TV Date line on informe le public du genre d exercice dont il s agit et de son ampleur Le r dacteur de nouvelles bien connu M Joe King pose des questions perti nentes au sujet de l exercice au directeur des Services de sant et d urgence de la province Le personnel sup rieur du Centre avanc de traite ment le directeur de l Organisation des mesures d urgence Liverpool le directeur des Services de sant d urgence et l agent des fournitures m dicales d urgence participent la derni re r union avant l exercice tenue le vendredi soir 25 septembre Liverpool La discussion porte en majeure partie sur des questions d ordre technique le probl me tant de se concentrer
43. e pour le traitement des eaux VADES 046 2 ur R dues Pittsburgh Tunnel du syst me de traitement des eaux vannes B tisse pour des ca mions de 1 Compagnie d uti tilit s publiques Section 2 difice des ventes de gaz de la Com pagnie d utilit s publiques Usine de purification de l eau Section 3 Motel H tel Lucerna Section 1 House of Providence R sidence Saint Joseph Section 2 Motel 2464818243439221 rue Section 1 Heathfield Couvent Nouvelle annexe A est ouest au nord Nouvelle annexe est ouest au sud Nouvelle annexe A difice communicant Aile de chambres construite en Section 4 TO S Annexe de 1953 Ancienne salle sur le devant a Ancienne aile du noviciat Appartements Bowling Green Appartements Clergy amp Johnston Section 3 Annexe 1 Capacit 146 437 221 224 251 50 492 402 140 363 26 272 90 80 132 33 90 101 68 240 133 841 117 647 216 176 357 117 154 Zones d abris aison de rapport de 59 logis chemin Avenue Endroit Section 4 Appartements Simcoe rue West Section 3 H tel LaSalle 6 tages difice Empire Life m g difice Whig Standard Press 3 Appartements Parkdale
44. e sur nous actuellement est beaucoup plus s rieuse qu elle ne l tait il a huit ans On envisagera cette menace avec moins de frayeur si l on tient compte de ce qui suit 1 tous les effets d une explosion nucl aire ne se pro duisent pas en m me temps les dangers relatifs varient selon la puissance des armes une seule explosion ne peut porter les effets au maximum et le nombre estimatif des victimes se fonde en grande partie sur les conditions de terrain libre et sera moindre que le chiffre pr vu 2 3 4 tant donn que les effets d une explosion nucl ai re varient selon les conditions de l explosion on s loignerait de la r alit en ne parlant pas de tous les effets qu elle pourrait produire et des mesures de protection Il est arriv comme actuellement d ail leurs qu on se soit pr occup exag r ment des dan gers des retomb es Les seules bombes nucl aires employ es pendant la guerre furent des bombes qui clataient dans l air et qui produisaient des l sions dues la fois l explosion aux br lures et aux ra diations Les explosions au sol d armes nucl aires perdent 40 p 100 de la puissance de l clatement et accroissent seulement les retomb es Lorsque l explo sion se produit l attitude maximum le nombre des effets du souffle et des effets thermiques des explo sions nucl aires s accroit sensiblement Effets des armes nucl aires Pour mieux comprendre les effets d une exp
45. eau et qui ressemblent en g n ral l effet d un coup de soleil mod r Les br lures du deuxi me degr qui produisent sur l piderme des cloques superficielles ou profondes et exigent des soins m dicaux pour pr venir l infection Les br lures du troisi me degr qui d truisent toute l paisseur de l piderme et exigent des soins m dicaux prolong s Les armes nucl aires extr mement puissantes lib rent de l nergie thermique moins vite que les en gins kilotonniques puisqu une plus grande nergie est n cessaire pour produire le m me effet Selon une estimation raisonnable la quantit d nergie thermique par unit de surface lib r e par les d tonations d engins de 5 20 m gatonnes peuvent produire des br lures cutan es ainsi qu il suit Br lure du premier degr de 3 5 calories cm Br lure du deuxi me degr de 6 8 calories cm Br lure du troisi me degr de 9 12 calories cm 12 Victimes des radiations En cas de guerre une dose de radiation intense de 200 rad dose de radiation absorb e ou une dose de radiation chronique de plus de 200 rad ne produi ront pas d effets somatiques d importance et ne cause ront aucune incapacit de travail chez les personnes en sant Les cartes et les sch mas du comporte ment des retomb es indiquent le taux de dose de radiation qui existe divers moments et ces taux atteignent souvent le niveau de 1 000r h et d a
46. epper Plans de dispersion en Angleterre et au pays de Galles Expos Combustible d urgence dans les abris een Dr N B Hutcheon Importance d accumuler des aliments dans les foyers Direction de la planification relative l approvisionnement d urgence 2 No 5 octobre 1962 Communications d urgence sesersersesseesensususs K E Holmes Cours sur l administration des abris 4 44 444 issues E C Sherring Aspects psychologiques d un sinistre isa Dr Morgan Martin M D M Sc valuation des probabilit s de danger d une attaque nucl aire D James C Pettee Accumulation de fournitures m dicales d urgence Reis J Earle Matthews Phm B Plans visant une m thode d analyse des ressources J G Bowland Vor 2 6 d cembre 1962 valuation des probabilit s de danger d une attaque nucl aire D James C Pettee Diffusion de renseignements et guerre nucl aire Lt Col J D Donoghue Pr paration de cartes pour les op rations de survie D T M QG de l Arm e R glement 90 62 du Manitoba eee Reproduction L cole d ABO ege nement nat Compte rendu Aspects psychologiques d un sinistre geht We a eer Dr Morgan Martin M D MSc
47. er global d attaques au moyen de fus es nucl aires contre les tats Unis La confusion des citoyens quant aux mesures prendre pour se prot ger s est accrue en m me temps que l ampleur du danger d une attaque nucl aire La nation s est divis e par groupes 1 ceux qui ne croyaient pas la possibilit d une attaque nucl aire 2 ceux qui n avaient confiance en aucun moyen de d fense 3 ceux qui refusaient m me d y penser et 4 une minorit qui acceptait les probl mes de l re nucl aire et tait d avis qu il existait des moyens praticables de protection qui permettraient la plu part des citoyens de la nation de survivre aux phases aigu s de la guerre nucl aire ainsi qu la phase chronique et plus longue et ses effets d favorables sur le milieu dans lequel vit l homme Le danger sans cesse croissant des engins multi m gatonniques et la r duction de la p riode possible d alerte lors d une attaque voyageant des vitesses de 5 000 milles l heure et plus ont donn lieu des changements d inspiration motive plut t que logique dans les programmes de protection civile L id e de l vacuation en masse est apparue comme une panac e et a t lente se dissiper On a parl d vacuation strat gique mais on n en a jamais fait l int gration pratique dans un programme national de mesures de protection contre une attaque nu cl aire Avant 1960 des d clarations officielles r serv e
48. er la dose tol rable 2 Construction Affermissement de la structure contre une pression d au moins 2 et contre les effets des projectiles et du d placement d air qu une telle pression 3 Protection contre la chaleur Protection contre une radiation thermique d au moins 15 calories cem et ses effets 4 L air et les intemp ries Protection contre les in temp ries les agents de contamination de Pair et la rar faction de Pair 5 L accumulation de CO2 L accumulation d acide carbonique ne d passe ordinairement pas 3 0 p 100 du volume pendant de courtes p riodes de temps Cette proportion serait moindre dans le cas de p riodes plus longues 6 Oxyde de carbone Une petite quantit d oxyde de carbone CO soit une proportion de 0 5 p 100 tol r e dans un espace ferm peut devenir mortelle au bout d une heure Une proportion aussi minime que 0 1 p 100 peut produire des sympt mes bien d termin s 7 Humidit temp rature et ventilation L chelle conventionnelle de temp rature estivale confortable va rie de 69 73 ET temp rature r elle 85 ET il est impossible de travailler de fa on efficace mais vu le peu d activit pr vu dans les abris cette temp rature pour rait tre un maximum acceptable 13 8 Les odeurs On recommande un approvisionnement d air pur de 25 p cu ou plus par minute pour chaque fumeur 9 Le bruit Au cours des programme
49. ersit du Michigan 91 p 100 des personnes qui ont r pondu au question naire ont mis l opinion que l on doit enseigner aux enfants l cole comment il faut se comporter en cas d attaque nucl aire Encore l la plupart des person nes interrog es soit 67 p 100 ont r pondu par un probablement On leur a demand ensuite si on devait persister malgr la peur que cela pourrait causer aux enfants et 67 p 100 ont affirm que oui Un autre groupe de 13 p 100 a fait la m me r ponse en exprimant des r serves Enfin 21 p 100 des per sonnes interrog es taient d avis que l enseignement des mesures de protection civile aux enfants pourrait certainement ou probablement les effrayer mais 58 p 100 ne se ralliaient pas cette opinion Du programme de recherches Abo du Nouveau Mexique nous proviennent des statistiques r centes datant de 1963 D apr s M Frank Lutz le degr d anxi t dans les coles l mentaires souterraines accusait une tendance sensible la baisse par rapport l anxi t qui se manifestait dans deux autres coles qu on avait choisies pour fins de comparaison Les donn es en tout cas ne pouvaient porter conclure que l anxi t provoqu e par la fr quentation d une cole am nag e dans un souterrain galement connu sous le vocable d abri est plus grande que dans les autres coles ou qu elle a tendance s aggraver Dans la recherche du pro
50. es difices municipaux ou universitaires vernement municipal De cette fa on le total des ou des institutions de m me que la tendance actuelle personnes occupant les zones d abri durant les re construire de vastes maisons d appartements per tomb es peut tre communiqu au poste de com met de supposer que dans un avenir rapproch le mandement de la protection radiologique o la nombre d abris disponibles ayant un coefficient de connaissance de tous les l ments de la situation protection de 100 pourra suffire amplement aux dans les abris et du degr r el de radiation permet besoins de la population toujours croissante tra de calculer le taux pr cis de dosage de la popula c Vu que dans les limites de la ville de Kingston tion qui sera ensuite transmis au gouvernement au moins sept difices majeurs dont le coefficient de d urgence protection s tablirait 100 sont en cours de cons f Les propri taires des maisons et les archi truction ou au stade de projet et qu on n a gu re tectes qui les ont construites ont t moign d un v ri utilis jusqu ici les moyens qu offrent les tages inter table esprit de coop ration en apportant leur colla m diaires des immeubles plusieurs tages il est boration aux personnes charg es de faire les relev s tout indiqu qu une protection analogue sera four municipaux et en accordant la permission d tablir et nie aux r sidents des r gions rurales du comt de de rendre
51. es consid rent les autres Am ricains comme des individus plut t go stes qui se pr occu peront uniquement de subvenir leurs propres be soins D autres enqu tes nous permettent de conclure que ces r ponses dites de projection refl tent seule ment l attitude de celui qui r pond Il est par suite possible de conclure qu un Am ricain sur trois se contentera de poser les gestes qui assureront sa survie peut tre celle de sa famille mais rien d autre Par contre deux de nos compatriotes sur trois nous disent spontan ment que les Am ricains s aideront les uns les autres Quelque pessimiste que soit l opinion que vous adoptiez rien ne nous autorise conclure qu une guerre thermonucl aire nous transformerait en une horde de barbares Vous pouvez toujours soutenir des opinions diff rentes ce sujet mais cette image de l homme primitif qui serait pr t liminer son semblable pour survivre lui m me rien dans les donn es que nous poss dons ne l autorise Nous devons tudier une autre question On r p te l envi que la question de la protection civile est indiff rente la population Il semble que ce soit la fois vrai et faux Ce probl me porte plut t sur les divers programmes de protection civile que sur le principe de la protection civile Cette affirmation est valable dans le sens que l int r t de la nation ou d ordinaire son manque d int r t l gard des abris priv s s e
52. es en question par suite de l tablissement de chiffres pr cis au sujet de l espace qu il faut r server et qu on aura re u l autorisation officielle 2 des propri taires pour tous les immeubles se ser vira de la machine du service d valuation de 1 ville de Kingston pour adresser les 15 000 carte postales contenant les avis la population Une quipe de l H tel de ville entreprendra alors la t che d assigner chaque r sidant une place dans les abris en utilisant les fiches d enqu te sur les quartiers residentiels et en tenant compte des possi bilit s des abris L quipe remplira les cartes d ad mission pour un abri et quand il n y aura plus de place dans cet abri il passera un deuxi me et ainsi de suite jusqu ce que chaque occupant des r siden ces de la ville ait trouv une place Quant toutes les cartes seront pr tes on les fera parvenir aux destinataires par le service postal ordi naire Pendant qu on prendra ces mesures chaque se maine et jusqu la fin de l ann e 1964 le coordon nateur proc dera un programme intensif d infor mation du public sur les ondes des postes C K W S T V C K W S Radio et C K L C Radio afin de s as surer que la population de la ville est consciente qu il importe de garder cette carte port e de la main de se rendre l endroit qui est assign et non un autre et surtout que ce programme a t mis sur pied pour un but d u
53. es et les autres hommes de profession doivent rem dier cela Le pays peut profiter normement de l attention que nous accorde rons aux plans et aux d tails mesure qu ils appa raissent sur le papier dans la salle de dessin Si nous voulons que le peuple soit prot g nous devons d abord le renseigner Tout le syst me de d fense du pays est incomplet et ne veut rien dire si l on n a pas les organismes comp tents et responsa bles de chefs professionnels pour diriger notre organi sation de protection des civils Une puissance de repr sailles ne peut seule assurer la survivance Les moyens que nous avons de nous relever d une guerre nucl aire dans les jours les mois et les ann es qui la suivront sont d gale importance Nous devons dis poser toutes nos ressources professionnelles et mettre tous nos talents r unis contribution dans cette gi gantesque entreprise L OP RATION TAKE OFF Article pr par pour le BULLETIN NATIONAL DE L OMU par le Dr S H KryszEgx directeur des Services de sant d urgence minist re de la Sant publique Halifax N E E JOUR se l ve frais et ensoleill sur la rive sud de la Nouvelle cosse ce samedi 26 septembre 1964 Les habitants de Hubbards station de vill giature d t situ e 30 milles d Halifax go tent d avance une agr able fin de semaine d automne Toutefois sur le terrain de l cole Shatford Memo rial on peut constate
54. ette opinion d apr s les derni res donn es relatives ce sujet sp cifique qui proviennent des sondages effectu s par l Universit 20 du Michigan au cours de la derni re d cennie Au cours de notre tude de 1963 1964 propos du sys t me NEAR nous avons enqu t sur les mesures qui pourraient se r v ler n cessaires dans l avenir Les personnes interrog es devaient d clarer si elles jugeaient vraisemblable que la nation pourrait ne pas avoir besoin de protection civile tant donn que la r gie des armements et les mesures de d sarme ment rendront impensable le recours aux armes ther monucl aires Pour la p riode de temps qui se limi terait aux cinq prochaines ann es 24 7 p 100 des personnes interrog es ont opt plut t pour tive mais 6 p 100 seulement ont d clar qu ils jugeaient cette ventualit comme tr s probable ou presque certaine A l heure actuelle rien n indique que la majorit o m me une importante minorit soit d avis que la population ne semble pas voir l utilit des mesures de protection civile Nous n avons pas de preuve non plus que les Am ricains consid rent inefficaces les programmes de pro tection civile L tude r cente effectu e en 1961 par M Berlo et ses collaborateurs a d montr que 43 p 100 des personnes consult es au cours des sondages de l opinion publique pratiqu s dans huit villes ad mettent que m me les abris contre les ret
55. faite notre demande aupr s de 1500 concitoyens par le Centre de recherches sur l opinion de la nation National Opinion Research Center de l Universit 19 de Chicago faisait partie de cette tude qui a t termin e en automne 1963 et qui a atteint main tenant le stade de la r daction du rapport final Tout en poursuivant cette t che nous avons consti tu une importante banque de donn es relatives toutes les questions relatives la protection civile la paix et la guerre en g n ral au contr le des armes et au d sarmement Depuis 1945 jusqu pr sent nous avons compil les donn es de quelque 300 tudes faites l chelon local l chelon r gional et l chelon national Ces recherches qui se rappor tent principalement aux probl mes particuliers la protection civile ont t men es par d autres cher cheurs de la Direction de la protection civile et des organismes qui ont pr c d la cr ation de cette direction ainsi que par d autres chercheurs ou groupes de chercheurs qui faisaient des tudes pour des raisons qui ne se rapportent pas la protection civile L organisation de cette banque de donn es est telle ment avanc e qu il nous sera bient t possible de r pondre toutes les questions sur lesquelles nous poss dons des renseignements et nous esp rons tre en mesure de fournir ces r ponses avec une prompti tude et une exactitude toujours croissante
56. fesseur Withey qui a t faite la fin de l ann e 1961 on a demand aux personnes interrog es si les programmes visant l tablissement d abris feraient augmenter ou dimi nuer les possibilit s de guerre Dix neuf pour cent des personnes consult es qui constitutaient l chan tillon national ont r pondu que les possibilit s de guerre diminueraient tandis que 5 p 100 ont exprim l avis qu elles augmentera ent Il faut attacher une importance particuli re aux r ponses de ceux qui ont d clar que les programmes d abris ne fournissent aucune indication valable au sujet de l augmentation ou de la diminution des probabilit s de guerre Pr s de deux am ricains sur trois ont exprim un avis sur ce point un pour cent seulement estime que les abris provoqueraient les Soviets et 8 p 100 seulement croient que le programme d abris sera un l ment certain de dissuasion en ce qui concerne la guerre nucl aire Le professeur Berlo a fait rapport que 75 p 100 des huit villes qui ont r pondu n taient pas d avis que l rection d abris augmenterait les possibilit s de guerre alors que 16 p 100 taient d un avis contraire Ce r sultat va galement l encontre du clich qu on rencontre souvent dans les crits des non initi s et qui est invoqu comme un argument majeur contre les mesures de protection civile Nous avons trouv une conclusion semblable dans nos propres tudes faites en 1963
57. fficiles qu il n avait t suppos dans le plan de base Les n cessit s indispensables aux conditions de vie aust res et r alistes qui existent en cas d urgence se classent en quatre cat gories et par ordre de priorit comme il suit 1 Un peu plus que l approvisionnement d air et d eau strictement n cessaire pour entretenir la vie pendant 14 jours 2 Provisions alimentaires am nagements sanitaires fournitures m dicales clairage et instruments de me sure des radiations 3 Un plan des op rations de l abri donnant une des cription des facons de proc der pour p n trer dans en fermer l entr e le mettre en service en sortir le d contaminer et y p n trer de nouveau 4 a Des couchettes b des installations n cessaires la pr paration des aliments c les instruments de me sure et de d pistage des radiations d une trousse de pansement e un appareil radio r cepteur de type stan dard f des outils g des moyens de r cr ation jeux livres et trucs h un moyen de voir l ext rieur p 4 un moyen de communication dans les deux sens radio t l phone CRIT RES DE PROTECTION Voici les crit res de protection minimum souhai ter dans un abri contre les effets d une guerre 1 Facteur de protection Un facteur de protection d au moins 100 contre les retomb es et une protection contre la radiation imm diate qui permettent de ne pas d pas s
58. gramme en 1963 Des enqu tes men es au d but de 1963 par l orga isation municipale des mesures d urgence sur la condition des immeubles du gouvernement f d ral et des gouvernements provinciaux l int rieur de la r gion nous ont fourni les donn es n cessaires sur les possibilit s de protection et la capacit de ces im meubles Dans le projet d aide financi re la r gion de Kingston Frontenac pour 1963 1964 on a affect des fonds pour faire l tude des possibilit s offertes par certains immeubles municipaux ou priv s de la r gion comme moyens de refuge et pour faire un relev des quartiers r sidentiels de la ville Avant de les entreprendre on a demand la compagnie n 3 de l Arm e canadienne affect e aux travaux de fournir des d tails si cela tait possible sur les facteurs de protection et sur les possibilit s d installation au Coll ge militaire royal de Kingston et au vieux Fort Henry On a imm diatement communiqu les renseigne ments demand s l organisme municipal de l O M U On savait donc d j avant le d but de l tude analytique sur la protection de la municipalit que sur le territoire de Kingston les abris pouvaient contenir 20 424 personnes dans les difices militaires et dans les immeubles f d raux et provinciaux avec un coefficient de protection de 100 en accordant 12 pi carr s par personne Au cours du mois d ao t 1963 l tude analytique e la protect
59. ices la suite d ex plosions pr s du sol d engins m gatonniques On sa vait que la Russie avait plusieurs types de bombar diers y compris des appareils supersoniques en mesure de livrer une lourde attaque contre la plupart des r gions des tats Unis L efficacit accrue de nos moyens de d fense demeurait insuffisante pour garan tir l absence de toute attaque l aide d un ou de plusieurs engins multim gatonniques contre cha cune de nos principales cibles militaires et industriel les civiles Aujourd hui le principal danger r side dans l en gin balistique intercontinental ICBM la possibilit du lancement d engins ogive nucl aire partir de sous marins et les avions supersoniques pilot s du second chelon Les organes publics de diffusion ont 7 beaucoup parl de la nature de la force nerg tique et de la puissance des engins ogive nucl aire des Soviets ainsi que de leurs syst mes de livraison Il y a peu de temps on croyait que le pointage des engins balistiques intercontinentaux n tait pas s r et que la marge circulaire d erreurs probables tait si grande et la capacit de transport si faible qu on pouvait sans risque laisser la d fense militaire ac tive appuy e par des organismes de protection civile du genre de ceux qu on se repr sente sous l image de casques de fer et de brassards qui existaient pendant la seconde guerre mondiale le soin de parer au dan g
60. ion de la municipalit a t entreprise ous la direction conjointe de MM W H Potts ex ert en radiologie de la province d Ontario D P Ross commissaire des travaux de la ville de Kings ton et du professeur J W Brooks attach au d 90158 1 partement du g nie civil de l Universit Queen s Quand on eut re u et analys les r sultats provenant du centre calculateur du Bureau d hygi ne r gional on s est aper u que les abris ayant un coefficient de protection minimum de 100 avaient lev leur capa cit d accueil 34 162 personnes Malheureusement en raison d un malentendu en tre PO M U et la facult des sciences exp rimentales de l Universit Queen s aucun des difices de cette universit n avait t compris dans l tude faite en 1963 Au cours de l hiver 1963 1964 on a termin l tude au sujet de l h bergement et on a dress 15 000 fiches portant sur les am nagements disponibles en indiquant entre autres choses le nombre de r sidents dans chaque r sidence de la ville Vu le nombre et la sorte d difices qui composent l Universit Queen s compte tenu en outre du nom bre relativement consid rable d immeubles qui dans cette ville sont en voie d rection ou l tat de pro jet et vont s ajouter aux autres on a d cid qu on prolongerait jusqu au cours de l t de 1964 l tude analytique sur la protection Kingston et dans le comt de Fr
61. istration 344 Cuisines principales de l ancien difice central 250 Chalet sud de l difice central NOTA STAR E 120 Cuisine E 330 6592 Municipalit et propri t s priv es cole secondaire Loyalist Aile Sud naines Section 4 1500 cole secondaire Loyalist Aile technique j 1161 Annexe de la Biblioth que publique de Kingston Section 3 112 Station de police 7 170 Rideaucrest Dome Annexe cons truite 1962 Section 2 355 H pital g n ral de Kingston Aile Connell inserer Section 3 619 KR Zones d abris Endroit Aile de la di t tique Aile Victory Nouvelle aile des enfants difice principal et difice Watkins d Aile Douglas S Aile Richardson cole des infirmi res Gymnase de l cole des infirmi res Tunnel de l difice Bailie l di fice Empire Premier tage de l aile Connell d H tel Dieu Ancienne aile du minist re des Anciens combattants Section 3 Tunnel de l h pital la buanderie Tunnel de la r sidence des infir mi res au tunnel principal Aile Saint Joseph s Station de feu n 3 Section 4 Annexe du bureau d enregistrement du comt Section 2 dific
62. iture radio D s ce moment s tablissent les communica tions par radio qui seront maintenues jusqu la fin Le convoi atteint le second champ d op ration situ Chester 11 h 20 et une seconde voiture radio se joint lui Le convoi du Centre avanc de traitement arrive Hubbards midi 30 minutes plus t t qu il n tait pr vu D j le contr le s exerce sur le plan sup rieur On sert 12 h 30 un repas d urgence du rago t des beignes et du caf Apr s le repas les membres du personnel du Centre avanc de traitement et les travailleurs auxiliaires entreprennent l tablissement du centre D j les membres de la Gendarmerie royale et de la police auxiliaire sont l uvre Les victimes simul es commencent jouer leur r le au poste des pompiers de Black Point 1 h 50 3 h 00 le Centre avanc de traitement est pr t entrer en action Mm Marjorie Maynard LL soigne un accident avec l aide de travailleurs b n voles Le premier lot de bless s quitte Black Point 3 h 50 et 5 h 25 on a prodigu des soins 50 bless s A 5 h 40 on sert le souper aux quelque 200 membres du personnel 6 h 30 l quipement est emball et charg Les membres du personnel sauf les officiers sup rieurs et l quipement repartent pour Liverpool 7 h 00 On commence faire l analyse et la critique de l exercice 7 h 05 Tous les officiers sup rieurs du
63. l mes du jour les plus pressants dont le commun des mortels s inqui te En fait elles se classent parmi les questions les moins int ressantes qui exigent l attention du public Je trouve que l explication propos e par le pro fesseur Levine est tr s pertinente Selon lui le public est surtout impressionn par les probl mes pour lesquels il n y a aucune solution claire et nette En mati re de protection civile les solutions sont vi dentes et accept es par l ensemble de la population En cons quence le public ne s inqui te pas de la protection civile parce qu il semble qu on ait r solu tous les probl mes de base et qu il suffise tout simple ment de mettre ex cution les mesures de protection recommand es D autre part de quelque fa on que vous les en visagiez les donn es sur l apathie du public sont ambigu s Sous certains aspects comme la facilit de recruter des volontaires pour le travail de protec tion civile par exemple la population de notre pays est loin d tre apathique Sous d autres aspects comme par exemple Pini tiative du public et m me son attitude envers les abris priv s la population de notre pays est loin d tre enthousiaste La nature de la mesure envisag e influe grandement sur le r sultat que nous obtenons J aimerais examiner en d tail chacune de ces ques tions et m me plusieurs autres Ma s il m est impos sible de le faire dans ce bref discours
64. losion nucl aire il faut les r partir en deux grandes cat gories les effets imm diats et les effets loign s effets imm diats il faut entendre ceux qui se pro duisent en de d une minute de l explosion nucl ai re proprement dite Au nombre de ces effets il faut mentionner les radiations thermiques lumi re et chaleur les radiations nucl aires initiales le choc terrestre et l clatement Les retomb es et la radioactivit provoqu e par des neutrons constituent les principaux effets loi gn s Les retomb es qui tombent dans les vingt quatre heures constituent les premi res retomb es Les radiations neutroniques ne s tendent qu un faible rayon du point de l clatement et d croissent beaucoup plus vite que les retomb es Effets imm diats des armes qui clatent en touchant une surface Les effets imm diats que produisent les engins de 1 5 10 20 et 50 m gatonnes qui clatent en surface selon la distance et le rayon figurent au tableau 1 Altitude maximum de l explosion et effets de l explosion Les bombes qui ont clat au dessus du Japon en 1945 ont fait explosion des altitudes permettant de porter au maximum les effets du souffle et les effets thermiques Etant donn que les boules de feu se trouvaient bien au dessus du sol il n y a pas eu de retomb es locales Ce genre d explosion diminue les retomb es mais augmente sensiblement la dispersion du souffle et le nomb
65. main Le programme national de protection civile pr sentement en vigueur a pour objectif de trouver Executive office dans les b timents existants des endroits pouvant servir d abris contre les retomb es pour chaque ci toyen des tats Unis Si l on atteint cet objectif il est absurde de croire que l ennemi coop rera au point d utiliser des bombes devant exploser au sol et produire des effets contre lesquels des mesures maximums de d fense existent semble plus logi que de conclure qu une forte proportion des bombes seront explos es dans les airs la hauteur optimum pour porter maximum le champ d action des effets de souffle et de chaleur soit presque le double du rayon d action des explosions au sol Nous ne devons pas oublier que la bombe nucl aire a pour objet de produire des ravages surtout par le souffle et par le feu Les seules bombes nucl aires utilis es contre des cibles humaines ont clat envi ron 2 000 pieds au dessus du sol Hiroshima et Nagasaki en 1945 La hauteur de l explosion a port presque leur maximum les dommages caus s par le souffle et la chaleur et dans une mesure moindre la radiation imm diate Parmi les quelque 80 000 morts et 80 000 bless s Hiroshima et quelque 40 000 morts et 40 000 bless s Nagasaki par suite des effets de ces bombes atomiques il n y a pas eu une seule victime des retomb es Protection contre le souffle pour des gro
66. ment des l ments uniques qui lui sont particu liers La situation donne lieu des diff rences sous le rapport des programmes et des directives et des doutes et des critiques r ciproques Je suppose qu il faut aussi admettre que certains tentent d avancer sans formuler d hypoth ses sur le probl me qu ils abordent Au cours des derni res ann es les d clarations publiques manant des autorit s de la protection civile n ont cess d exposer les exigences de la pro tection contre les retomb es radioactives Les me sures de protection contre les premiers effets des armes nucl aires ne se firent pas attendre L organi sation du secr taire Pittman a maintenu cette prati que Selon les d clarations publiques protection signifie avant tout protection contre les retomb es videmment la protection contre les retomb es est essentielle Identifier indiquer et ravitailler les abris actuels constitueront un apport remarquable Nous assurerons m me une certaine protection contre les premiers effets dans les abris contre les retomb es Nous devons f liciter le secr taire Pittman et son personnel d avoir men d une fa on nergique les enqu tes relatives aux abris Comme je l ai men tionn le Bureau de la protection des civils a donn des causeries publiques sur la protection contre les retomb es mais il a t peu question des premiers effets Toutefois le bureau de la protection des civils y songe m me si les d
67. n que vous n ayez jamais t t moin d une explosion nucl aire vous saurez qu il s agit d une attaque de ce genre Elle produira une lumi re 10 100 fois plus claire que le soleil de midi par un jour clair Le fait que vous surviviez assez longtemps pour voir la lumi re signi fie que vous pouvez survivre m me si vous avez t expos aux effets de la lumi re et de la chaleur de radiation Ces effets vous atteindront la vitesse de lu mi re La chaleur de radiation dure pendant plu sieurs secondes Dans moins de deux secondes vous pouvez vous cacher l ombre comme pour vous prot ger contre le soleil En agissant ainsi vous pou vez r duire de moiti la dur e de l exposition aux radiations et ne souffrir que d un mauvais coup de soleil Au cours de ces deux secondes vous pouvez vous sauver la vie pourvu que vous sachiez ce que vous devez faire et dans quel ordre le faire Vous devez aussi savoir que la vague du souffle suit la chaleur et voyage la vitesse du son Si vous vous trouvez une distance allant de 20 30 milles 5 Dist 12 23 8 pn gt CE Co R o D I HH H Rayon depuis le PC Param tres d explosion Ml 10 20 50 Rayon Dist Rayon Dist Rayon Dist Rayon 490 16 1 820 20 0 1 260 23 0 1 670 1 660 29 0 2 640 37 0 2 300 49 0 7 550 203 10 2 327 13 0 531 17 2 930 615 17 8 1 000 22 4 1 575 30 0 2 820 68 5 9 110 7 5 184 10
68. ndre un abri am nag Nous vous le r p tons ce qui importe c est le programme d action sachez donc ce que vous devez faire et o vous devez aller Tous les dangers ne se pr sentent pas en m me temps mais un un intervalle d un milli me de seconde d une seconde d une minute d une heure Les retomb es s il s en produit pourraient tre aussi dangereuses que la radiation des boules de feu sur Hiroshima et Nagasaki La quantit des radia tions importe plus que le genre des radiations Avoir un programme d action signifie aussi pou voir valuer les dangers d irradiation l endroit o vous vous trouvez Les sens ne peuvent pas percevoir les radiations il faut les mesurer afin de d terminer s il s agit ou non d un probl me suscit par les 11 retomb es surtout dans le cas des abris destin s au personnel ou des abris familiaux Les victimes de l explosion De fa on g n rale l tude des effets biologiques du souffle porte sur les effets primaires ceux qu occasionnent l augmen tation ou la diminution des pressions ambiantes les effets secondaires ceux que produit le choc des objets ou des fragments mis en mouvement par la pous s e de souffle les effets tertiaires ceux qui se rattachent au d place ment acc l r ou ralenti des cibles humaines Le seuil des premiers d g ts caus s par le souffle ust d environ 5 6 Ipc Le premier cas peut prov
69. ne importance excep tionnelle celui de prot ger la population contre les retomb es radio actives dans l ventualit d une attaque nucl aire Co t du projet a D penses d j faites L enqu te analyse sur la protection en 1963 Compilation des donn es pour la d termination d facteur de protection 2 enqu teurs pay s 2 10 l heure 1 050 D termination de la surface disponible dans les abris qui ont un coefficient de protection minimum de 100 2 adjoints pay s 1 15 l heure 240 Enqu te analyse sur la protection en 1964 Compilation des donn es pour la d termina tion du facteur de protection 1 enqu teur pay 2 10 l heure 260 D termination de la surface disponible dans les abris qui ont un coefficient de protection mini mum de 100 2 adjoints pay s 1 15 l heure 240 Total des d penses 1 790 b Co t estimatif pour l avenir tablissement de 15 000 fiches de renseigne ments sur tous les logis de la ville de Kings ton y compris les frais de port 600 Fiches de renseignements sur la distribution et l emplacement des abris 2 adjoints 1 50 l heure 500 Maniement des fiches de renseignements adresses 100 D penses additionnelles non pr vues 200 Co t estimatif total 3 190 L exp rience que nous avons acquise au cours de l enqu te men e en 1963 nous a fait constater qu l enqu teur peut mieux employer le temps dont Le coordonnateur a pr t son concours la prise des mesures s
70. ne traduction sur demande SE F vrier 1965 Programme relatif aux abris contre les retomb es Le probl me des abris nucl aires F gt L op ration Take Off n Probl me de l acceptation de la protection par la population Index directeur RGANISATION DES ESURES D RGENCE LE BULLETIN NATIONAL DE L OMU vas wa Publi par F vrier TE l Organisation f d rale des mesures d urgence Ottawa Ont Table des mati res Programme relatif aux abris contre les retomb es EK EE TEE M Gerard Bowers Le probl me des abris contre les bombes nucl aires Robert L Corsbie L op ration Claes zarana CET AANS Dr S H Kryszek Quelques aspects du probl me de l acceptation de la protection par CE EE EE M Jiri Nehnevajsa Index directeur Le BULLETIN NATIONAL DE L OMU est publi tous les deux mois afin de fournir des renseignements courants sur une grande vari t de sujets ayant trait aux plans civils d urgence Ce p riodique est publi en anglais et en fran ais et on peut l obtenir en crivant l Organisation des mesures d urgence difice Daly Ottawa En plus de publier des articles refl tant le programme du gouvernement canadien le Bulletin peut galement publier des articles provenant de parti culiers sur des sujets d int r t courant concernant le programme de mesures d urgence Les vues de ces collaborateurs ne sont pas n ces
71. nez Au contraire malgr un sondage qui r v le qu au moins deux personnes sur trois ou m me trois sur quatre sont favorables la protection civile vous devez continuer examiner avec soin la valeur technique de tout programme nouveau et poursuivre l tude appro fondie des meilleures fa ons d am liorer nos moyens de protection pour viter que nos concitoyens prou vent un jour un sentiment de frustration et de d sappointement 8 Il est tout fait opportun mon avis de signaler combien il est important d adopter des mesures de protection pour les coles Nous avons toute raison 24 de croire que l adoption de ces mesures ne cr era pas un tat d anxi t excessive chez les enfants 4 Je sais que vous partagez tous nos aspirations un monde meilleur un monde lib r de la menace de la guerre Il est donc important que vous ne soyez pas en d saccord r el ou apparent avec l adoption de mesures qui ont pour but de r duire la tension internationale Ne vous opposez surtout pas aux mesures dont l adoption par la R gie des armes et par l Organisme du d sarmement semble notre Gouvernement souhaitable et r alisable Je crois que vous d sirez continuer inculquer la population la conviction que votre but et celui de la Direction de la protection civile nullement en conflit avec celui que se propose la R gie des armes et du d sarmement ACDA et que vous pouvez apporter
72. o quer une rupture du tympan le second une l sion pulmonaire Les effets secondaires se produiront vraisembla blement une vitesse du vent aussi peu lev e que 50 pieds la seconde environ 35 mph des pres sions de 1 2 1 Ces projectiles causent des d chi rures de la peau Les engins se d pla ant une vitesse du vent de 100 pieds la seconde des pressions de 2 1 sont susceptibles de p n trer les cavit s s reuses du corps Ceux qui voyagent une vitesse de 400 pieds la seconde des pressions de 7 10 Ipc causent des blessures et des fractures graves Les effets tertiaires ou dus au d placement d air ont pour cause la propagation des ondes de choc des vitesses de 10 pieds par seconde et plus Ces ondes de choc sont produites par des surpressions d environ 5 1 dans une r gion pression atmosph rique parfaite et par des surpressions moindres dans les r gions o la pression atmosph rique n est pas parfaite Un choc quivalent au d placement d une masse d environ 10 livres une vitesse de 12 13 pieds par seconde peut causer une fracture du cr ne Victimes de br lures Les effets biologiques de la radiation thermique sont dus la lib ration d nergie explosive sous forme de radiation calorifique Les br lures par l clair ou la flamme sont ordinairement class es en trois cat gories Les br lures du premier degr qui produisent une rougeur la p
73. omb es radioactives fournissent une r elle possibilit de sur vie condition qu ils ne soient pas la cible directe de l attaque De plus 33 p 100 des personnes con sult es ont d clar que les abris contre les retomb es offraient une certaine possibilit de survie l holo causte d origine nucl aire L enqu te que M Steve Whithey men e vers 1 fin de l ann e 1961 r v le que 37 p 100 des personnes interrog es ont men tionn les abris parmi les moyens de se prot ger en cas d attaque Notons qu il s agissait de r ponses un sondage libre Au cours d une enqu te subs quente il y en a eu 24 p 100 de plus pour r pondre que les abris contribueraient limiter les d g ts qui r sulteraient d une attaque contre les tats Unis A ce propos encore 66 p 100 des gens ont mis en t te des avantages attach s aux abris le fait qu ils pou vaient sauver des vies Lors de l enqu te que nous avons men e aupr s de la population en 1963 nous avons constat que 20 6 p 100 des Am ricains taient convaincus que les abris augmentent quelque peu les chances de survie tandis qu un autre groupe comprenant 69 9 p 100 des personnes interrog es tait du m me avis mais en se montrant plus h sitant la question qu on leur a pos e savoir s ils admettaient sans r serve ou avec r serves ou s ils rejetaient la propo sition que les personnes r fugi es dans un abri contre les retomb es radioac
74. on timor e que nous apportons lorsqu il s agit de faire face aux technologies qui vont en se multipliant en mati re de perfectionnement des armes et aux syst mes multiples d attaques atomiques possibles dont dispose l Union sovi tique Au milieu des an n es 50 on croyait que la r serve sovi tique tait faible et ne comprenait que des engins atomiques kilotonniques dont le rayon d action sensible ne s tablissait qu entre deux et quatre milles Les appareils pouvant servir au transport de ces engins pour une attaque contre notre pays taient des bombardiers subsoniques dont la vitesse atteignait quelques centaines de milles l heure Nos moyens de d fense contre les bombardiers taient insuffi sants mais notre syst me d alerte tait en voie de perfectionnement et on nous pr disait la possi bilit de plusieurs heures d alerte dans quelques ann es La situation a chang rapidement Avant 1960 on reconnaissait g n ralement que la Russie avait une r serve d engins nucl aires multim gatonniques dont les effets de souffle et de chaleur pouvaient se faire sentir dans un rayon de 20 milles et plus L ac cident qui s est produit en 1954 lors de nos essais d engins nucl aires dans le Pacifique et qui a caus des retomb es radio actives sur des indig nes habi tant des les de corail plus de 100 milles de dis tance a de fa on frappante attir l attention sur les possibilit s de retomb es viciatr
75. ontenac Expansion du programme en 1964 Au mois d ao t 1964 on a tendu le domaine de l tude analytique de la protection municipale pour l appliquer l ensemble des difices de l Universit Queen s nouveaux immeubles en voie de construction dans la ville qui selon toute apparence r pondent l exigence du coefficient de protection minimum de 100 et d autres immeubles semblables qui pour diverses raisons n taient pas compris dans l tude de 1963 Les r sultats de ces donn es ont t analys s par le Centre de calcul du Bureau de sant r gional et ces r sultats ont permis de conclure que la capacit totale des abris ayant un coefficient de protection minimum de 100 s tablissait 61 238 personnes sur la base de 12 pieds carr s par personne L annexe 1 comprend 1 liste compl te des zones d habitants ayant un coefficient de protection mini mum de 100 ainsi que la capacit de ces zones La carte de la ville de Kingston annex e au pr sent rapport Annexe 2 indique la situation des im meubles en question Au cours de la mise en uvre de l tude analytique de la protection civile on a r dig une carte postale d information qui sera adress e chaque r sidence Les l ments essentiels de cette carte sont les sui vants 1 Cette carte doit indiquer clairement la situa tion de l abri assign aux occupants de la r si dence 1 2 En attendant que l on prenne de nouvelles
76. ontre un minimum de 30 Ipc le public dans ces m mes r gions a certes droit plus qu une protection contre les retomb es y un manque de logique Comme quelqu un l a dit Ce qui est suffisamment bon pour arr ter un engin et prot ger un directeur de la protection civile est suffisamment bon pour prot ger un citoyen La d finition des cat gories dont les centres de contr le d urgence doivent tre en mesure de r sis ter une pression de 30 nous r v le qu il y d importants groupes de population dans les envi rons une ville de 150 000 habitants ou plus par exemple un port important d importantes installa tions de transport de communication et de distribu tion du p trole une forte concentration d industries Tout cela suppose des pr sences humaines Il faut reconna tre que des hypoth ses logiques au stade de la planification constituent des l ments essentiels des plans et des op rations fond es sur ces plans Certains parmi nous sont d avis qu il existe une s rie d hypoth ses pour les plus hauts chelons du gouvernement une autre pour les forces arm es une autre pour la protection civile d autres encore j ne saurais en deviner le nombre pour les Etats les comt s et les villes et d autres encore que des groupes commerciaux et industriels clair s uti lisent Toutes ces s ries d hypoth ses ont probable ment des l ments communs et chaque s rie a pro bable
77. personnel du CAT avait besoin d instructions crites sous la forme d un manuel pour pr parer ses exercices Etant donn qu cette poque un tel manuel n existait pas le directeur des services de sant d urgence en pr par un en collaboration avec l agent provincial des fournitures m dicales d urgence M G Reno Ph C et l infirmi re en chef des services provinciaux de sant d urgence F Lorraine Cluett infirmi re inscrite L exercice a permis de d celer dans le manuel certaines faiblesses qui seront corrig es dans la pro chaine dition Le minist re provincial de la Sant a l intention de mettre l preuve chaque centre avanc de traite ment install l avance aussit t qu il sera mont sur place Cet exercice permettra aux autorit s de se former une bonne id e de la facon dont fonctionne ces unit s et d en augmenter autant que possible l efficacit Nous d sirons exprimer notre gratitude M G A Reno et Mir Lorraine Cluett pour l aide qu ils ont apport e la r daction du pr sent article et Ann O Neil pour sa collaboration dans la pr paration du texte pour publication QUELQUES ASPECTS DU PROBL ME DE L ACCEPTATION DE LA PROTECTION PAR LA POPULATION Conf rence annuelle du Conseil de la protection civile des tats Unis Causerie de M JIRI NEHNEVA9SA de l Universit de Pittsburgh LE TEMPS qui m est allou ne me permet pas d abor der
78. q prochaines ann es 6 0 Le tr s honorable Harold Watkinson quipes mobiles de bien tre d urgence 2 00000090000000060 Service de sant d urgence Protection civile en Allemagne 4 4 4esssserseneoroneesseres Horst Von Zitzewitz Temp rature et planification d urgence sssesss G H Gilbert Vor 2 No 3 juin 1962 Plan d information de POMU f d rale 4 sessssssssesses Lt Col J D Donoghue Le plan de radiodiffusion d urgence EECHER F P Johnson La protection civile en Irlande pda Eoaea wd G Buckmaster Organisation et r le des quartiers g n raux de zones cibles Lt Col B W Lee L incident des les Marshall Lines ideas NEEN Dr Victor Bond Programme f d ral de formation 4 4 sss4ssssessssseesssssenesee C H Little Vor 2 N 4 ao t 1962 Analyse des retomb es nucl aires Leur provenance et leur signification Sonja Sinclair Planification d urgence en vue de l valuation des ressources Dr Joseph D Coker Syst me de signalisation des explosions nucl aires et des retomb es radio actives SEN EE e EE SE DOS Quartier g n ral de l Arm e Minist re de lInt rieuxr Royaume Uni 4 s s4ssesseseesss David Renton Programme d exp rience hospitali re ir Evelyn A P
79. r des signes d activit inhabituels D un coup d il on aper oit un grand nombre d hom mes et de femmes en train de disposer des tables des cuisini res des marmites et un gros extincteur d in cendie D j on commence pr parer la nourriture De quoi s agit il Qu est ce qui am ne tant de personnes renoncer leur repos de fin de semaine et se mettre faire la cuisine au lieu de vaquer leurs occupations habituelles chez elles C est la journ e de l op ration Take Off qui fait suite des n gociations prolong es entre les gou vernements f d ral et provincial et qui a exig du service de sant d urgence de la Nouvelle cosse des ann es de pr paration En juin 1964 les deux gouvernements ont conclu une entente au sujet du d tachement de centres avanc s de traitement afin d en d terminer d avance la situation dans la province L organisme provincial des services de sant d urgence fait face deux probl mes trouver un endroit o mettre en d p t les centres avanc s de traitement et voir la forma tion du personnel de ces centres Gr ce au concours du directeur de l organisme r gional des mesures d urgence on obtient de l espace pour la mise en d p t des centres dans deux im meubles du gouvernement f d ral On a r sout le second probl me en faisant con na tre le fonctionnement de l quipement un per sonnel choisi de chaque unit des CAT et par la suite en exercant ensem
80. re De m me il serait bien difficile d appuyer sur des donn es cat goriques que les perspectives de guerre sont en corr lation avec le besoin d tablir des syst mes de protection Par contre plus de 43 p 100 de ceux qui ont r pondu au questionnaire de l Universit de Michigan en 1961 21 ont d clar qu il faudrait que la guerre semble peu pr s in vitable pour que l on proc de la construc tion d abris Cette affirmation peut vouloir dire en effet qu un programme de protection civile acc l r peut faire para tre la guerre plus probable et qu un assez grand nombre de personnes seraient port es croire que les mesures gouvernementales en vue d une pr paration acc l r e de la protection civile indiquerait la probabilit d une guerre au sujet de laquelle les renseignements ne sont pas accessibles au public Je vais aborder maintenant un autre sujet On a souvent r p t dans la presse non sp cialis e que les mesures de protection civile sont en d saccord avec les efforts de notre pays en faveur de la paix Quelque 25 p 100 de nos concitoyens s attendent que la guerre froide se terminera par le d sarmement Environ 44 p 100 de ceux qui ont r pondu notre questionnaire croient aussi que le d sarmement est la fin la plus d sirable de la guerre froide et peu pr s autant de personnes interview es pensent qu il est l objectif principal des tats Unis Environ 9 p 100 des Am
81. re des effets thermiques par rapport aux d tonations au sol Afin de faire voir les dangers plus grands qui d coulent du souffle le tableau 2 tablit une compa raison et indique l chelle des param tres des explo sions de 1 5 10 20 et 50 m gatonnes que provoque l clatement des engins au sol Puissance de l explosion TABLEAU 1 Effets que produisent les engins qui clatent en selon la distance et le rayon Rayon depuis le PC pour les divers 1 Certains param tres m gatonnes 1 Dist Rayon Br lures du premier degr 14 5 628 Br lures du deuxi me degr 10 0 314 Br lures du troisi me degr 7 7 185 9 EE 7 5 118 D VPU Misco 4 5 64 5 EI EEN 2 8 25 2 2 15 n dene TEE 1 9 11 De LPC AS tee tot 1 5 6 9 Ce d EE 1 2 4 4 T00 REM Ee 1 8 10 5 10 20 50 Dist Rayon Dist Rayon Dist Rayon Dist Rayon 27 0 2 300 38 0 4 550 49 0 1 550 69 0 14 900 19 0 1 140 24 0 1 810 32 0 3 220 45 0 6 450 15 5 755 21 0 1 390 29 0 2 640 35 0 3 860 12 8 490 16 1 820 20 0 1 260 23 0 2 670 8 0 200 10 2 325 17 0 530 1722 920 4 65 68 5 9 110 184 10 5 362 3 9 47 4 8 72 6 0 113 9 0 255 3 14 35 4 1 53 5 2 85 162 2 65 22 3 3 34 1 2 55 5 7 102 1 9 11 2 4 18 3 0 28 4 1 53 2 2 15 2 3 17 2 7 23 3 6 Point de chute 10 TABLEAU 2 Distance et rayons des explosions en surface p
82. res provinciales et municipales en vue de la planification d urgence au point de v e civil CTA ER TERE le eue J F Wallace L Arm e dans la survie nationale DEE Direction des plans et op rations de survie L explosion de Windsor AE EE Ee Ee ge eg ee Ee a Expos VoL 1 N 2 avril 1961 Message du Directeur EE R B Curry Exercice TOCSIN 1961 Zb E Et E EE EE EE EE Lt Col D H Cunningham Abris contre le souffle isa eee ee coup S N White Effets des armes nucl aires Partie II eines soso D E Massey Cours de d fense radiologique re ete ares Col C L Smith Activit conomique dans le cas d une attaque nucl aire An R J Loosmore Dispositions concernant les plans d urgence civils l chelon f d ral Expos Services de sant d UrgeNC ENEE E NEEN ERC e EE EEN eg Dr C Hardman M D Alimentation de secours AER Ne Are Ee Che eege ess Expos VoL 1 N 3 juin 1961 Introduction aux 11 tapes pour la Survivance Le Premier Ministre Protection civile UR S S NEE ge Ce vien trs use El E eg Reproduction S curit nationale ic enssisec sos ARC EE e e EE iC Le Ministre de la D fense natlonale Plans visant un Organisme d approvisionnements de guerre J C Morrison Exercice TOCSIN 1961 EE Rapport photographique
83. ricains pensent que le d sarmement est aussi l objectif principal de la Russie sovi tique Y a t il d saccord entre les opinions relatives au d sarmement et l opportunit de mettre sur pied des syst mes de protection civile A l heure actuelle il semble qu il n y ait aucune indication d un tel d saccord Les tudes que nous avons faites nous m mes in diquent d une fa on cat gorique que malgr l espoir de d sarmement ou m me en d pit du d sir de d sarmement de ceux qui ont r pondu au question naire d sir qu ils attribuent toute la population des tats Unis le degr de d sid rabilit en fait de protection civile est toujours le m me En d autres termes que les gens s attendent que le d sarmement mettra fin la guerre froide ou m me qu ils sou ha tent cette possibilit leurs r actions l gard des mesures de protection civile sont peu pr s les m mes De plus en comparant les r sultats obtenus au milieu de l ann e 1963 avant pendant et apr s l en tente relative l interdiction des essais nucl aires n arrive pas des conclusions diff rentes au sujet de la protection civile Avant le 21 juillet date qui marque l annonce de n gociations prochaines en vue d une entente entre le 21 et 25 juillet p riode o M Harriman proc dait des n gociations Moscou et apr s le 25 juillet quand on a annonc la r alisa tion d un accord relatif l interdiction
84. rmet d tablir une ligne de conduite pour le particulier une soci t un tat un peuple Pourvu que l on prenne des mesures quelconques on augmente ses chances de survivance Directives professionnelles Mais si nous avons d cid du degr de protection dont nous avons besoin un endroit donn et si nous avons les fonds n cessaires sommes nous pour cela hors de danger Pas tout fait Nous devons trouver quelqu un pour tablir le plan de l organisation Aux tats Unis les soci t s d ing nieurs en construction peuvent entreprendre sans trop de difficult la cons truction du type conventionnel de centrales d nergie de centrales t l phoniques d immeubles administra tifs d glises de ponts d h pitaux de restaurants de centres commerciaux et le reste Mais lorsqu il s agit d une construction et d installations ou de ser vices auxiliaires qui peuvent r sister et prot ger la population dans le cas d une guerre nucl aire nous Ne sommes pas tr s avanc s Tout d abord il ne s est pas construit beaucoup d abris de sorte que les hommes du m tier n ont pas acquis beaucoup d exp rience En second lieu les dessinateurs ne poss dent pas la documentation vou lue pour faire le travail rapidement et avec exacti tude Nous n avons pas les manuels voulus par con s quent chaque travail repr sente un cas sp cial qui n cessite plus d tude plus de calculs et plus de temps Les m decins les architect
85. s Je dois ajouter que la banque de donn es est aliment e par les recherches socio psychologiques que des savants effectuent pour la Direction de la protection civile OCD En revanche elle fournit les donn es relatives la sph re d activit des principaux chercheurs de l OCD notamment MM Beal et Bolen de l Iowa M Berlo et ses collaborateurs de l tat du Michigan l quipe Ithiel de Sola de Cambridge et M Gene Levine de l Universit Columbia Mentionnons un dernier fait et non le moindre Nous achevons la cr ation d un syst me de recherche qui sera d une grande utilit pour une tude d enver gure nationale qui se fera en 1964 Cette tude qui vient s ajouter aux enqu tes traditionnelles sur la paix et la guerre et sur la protection civile portera principalement sur les actions complexes qu exercent les unes sur les autres les mesures de protection actice et les mesures de protection passives Avant d aller trop loin je devrais peut tre ajouter que nous avons termin une tude sur l adoption par la population du r cepteur NEAR et du syst me d alerte NEAR Mais je suis certain que vous re cevrez bient t des exemplaires de notre rapport final Je m abstiendrai donc de traiter plus longuement ce sujet On a souvent pr tendu que l Am ricain ne croit pas lutilit des mesures de protection civile mieux de ma connaissance il a environ un Am ri cain sur 25 qui partage c
86. s en vue de la construction d abris on a d plac l accent et le Programme na tional d abris contre les retomb es a surgi p nible ment Le nouvel Office of Civil Defence l avait pro pos et en assurait l ex cution L objectif tait de faire le relev des b timents travers la nation surtout dans les zones civiles pour tre en mesure de d terminer quelles structures r pondaient aux crit res incertains mais officiels en mati re d abris contre les retomb es De ce programme qui est en core en cours a jailli un nombre norme de cartes d ordination et une faible quantit de renseignements relatifs l utilit des structures comme abris en cas d attaques nucl aires En d pit de l accroissement de la port e et de la pr cision des engins balistiques intercontinentaux et des vitesses supersoniques des bombardiers pilot s de la puissance des charges nucl aires des engins et des bombes des probabilit s d chec de mau vais fonctionnement ou de destruction par notre d fense contre les engins il semble que ce program me de protection civile ait progress parce qu on croyait que m me si les bombes de 20 000 tonnes lanc es en 1945 Hiroshima et Nagasaki avaient fait place des bombes d un rendement mille fois plus grand ou davantage seules les retomb es avaient augment en proportion tandis que les effets de souffle de chaleur et de radiation imm diate taient demeur s
87. s et des commentaires sp culatifs dans les organes publics d information sur le rapport Gaither ont sti mul l int r t port au danger d une attaque nucl ai re L argument semblait tre le suivant 1 devrait il ou non y avoir une protection civile semblable des points de vue de l organisation et de l ampleur la d fense militaire 2 y aurait il lieu d tablir un r seau national d abris pour prot ger les citoyens et 3 les abris devraient ils prot ger uniquement con tre les retomb es ou 4 des abris contre le souffle devraient ils constituer le moyen de protection con tre tous les effets des bombes r action nucl aire L volution du programme A la fin de 1960 et au d but de 1961 on a not chez le public d un bout l autre du pays un grand enthousiasme l endroit des abris familiaux contre les retomb es Sous ce rapport le gouvernement f d ral jouait le r le de guide de promoteur et de diss minateur de renseignements ayant une certaine valeur peut tre mais qui pour la plupart taient inapplicables dans la pratique Cette attitude du gouvernement f d ral a chang en 1962 apr s le 8 transfert effectu en 1961 de la plupart des attri butions f d rales en mati re de protection civile de l Office of Civil and Defence Mobilization l Office of Civil Defence DOD Au lieu d encourager l action conjointe du gouvernement f d ral et du public par ticuliers et industrie
88. s d exp rimenta tion o l on a constat 17 inconv nients le bruit occu pait la quatri me place parmi les incommodit s apr s le manque de confort des si ges le manque d espace et les restrictions quant l utilisation de l eau 10 La lumi re L abri contre les explosions de bom bes nucl aires qui fonctionne le mieux est celui qui occa sionne le minimum de d rangement dans le cours normal de l existence En cons quence les occupants de l abri b n ficieront d un contr le cyclique de la lumi re qui offre des p riodes cycliques de vie quotidienne En outre il faut de la lumi re pour la gestion de l abri la circula tion l activit r cr ative et les soins d hygi ne person nelle Le danger d exposition Une fa on d aborder le probl me des abris est de songer aux risques que nous courons tous les jours et aux plans de survivance Nous sommes expos s des dangers en traversant la rue en conduisant une voiture en voyageant en taxi ou en autobus en avion dans une petite embarcation ou bord d un navire De sorte que l on court des risques tous les jours vivre sur terre sous terre et dans les airs Les ouragans les tornades les inondations et autres d sastres naturels repr sentent des dangers L va luation que j ai faite des dangers associ s aux appli cations de l nergie nucl aire par une puissance en nemie m a permis de conclure qu une surpression d une livre par pouce carr
89. s pour populariser les abris les am liorer ou en construire ne soul verait pas une vague d int r t l endroit des abris priv s S ils avaient choisir l endroit o ils pourraient se r fugier il y a un bon nombre qui pr f reraient les abris priv s aux abris publics probablement 40 p 100 de la population ou davantage d apr s les son dages effectu s au milieu de l ann e 1963 Quatri mement nos concitoyens aiment mieux con fier la t che de la protection civile au gouvernement central Ils pr f rent nettement que le gouvernement f d ral s occupe de l aspect financier et il ne semble pas qu ils refuseraient d accepter la mainmise du pouvoir central sur ce service public D apr s nos propres recherches il est tr s clair que cette opinion est fortement ancr e dans la population Les enqu tes effectu es par Withey la fin de 1961 d montrent qu il y a plus de gens qui sont d avis que la protec tion civile devrait tre du ressort du pouvoir central qu il y en a qui pr conisent une autre solution S il y a quelque chose qui importe plus que cette r gie par le pouvoir central c est bien les int r ts particuliers de chaque individu ainsi que l ont ex prim ceux qui ont r pondu notre enqu te et celle qui a t effectu e par Withey l chelle na tionale en 1961 Il y a peu de gens qui sont int ress s des programmes command s par le gouvernement de l t
90. sairement celles du gouvernement f d ral Directeur P Faguy R dacteur A M Stirton ROGER DUHAMEL 5 IMPRIMEUR DE LA REINE ET CONTROLEUR DE LA PAPETERIE OTTAWA 1965 PROGRAMME RELATIF AUX ABRIS CONTRE LES RETOMB ES KINGSTON FRONTENAC NOTE DU R DACTEUR EN CHEF Le rapport suivant sur le Programme relatif aux abris publics contre les retomb es de la ville de Kingston comt de Frontenac en Ontario a t pr par par M Gerard Bowers coordonnateur de la ville et du comt pour l Organisation des mesures d urgence Objectifs a Le premier but est d offrir la population de la ville de Kingston qui se compose d environ 54 000 habitants la meilleure protection possible contre les radiations provenant des retomb es nucl aires et en second lieu autant que possible assurer cette m me protection la population du Comt de Frontenac qui se compose d environ 27 000 habitants b La seconde partie des projets de d fense radio logique de Kingston Frontenac a pour but d assurer que le gouvernement municipal d urgence poss de des donn es exactes sur les taux de dose actuels et probables pour la r gion expos e aux retomb es Apr s consultation avec le si ge zonier et r gional du gouvernement d urgence ces renseignements per mettront de faire savoir la population quel mo ment et dans quelle mesure elle pourra quitter les abris apr s les retomb es laboration initiale du pro
91. st me de r gie de la protection civile au Royaume Uni sera Rapport En cas de non livraison retourner ORGANISATION DES MESURES D URGENCE Pi ce 420 difice Daly POSTAGE PAID Ottawa Canada PORT PAY
92. st report sur les installations publiques et qu il serait difficile d valuer l efficacit du programme de construction d abris priv s On constate cependant qu environ 2 p 100 des Am ricains poss dent un abri dans leurs maisons Ce pourcentage est identique au r sultat obtenu par le professeur Levine de l Universit de Columbia Le professeur Berlo d clare que dans les huit villes qu il sond es 1 4 p 100 des gens poss dent un abri d un genre quelconque Vingt pour cent des personnes qui ont r pondu au questionnaire soutiennent qu elles se sont am nag un abri quelconque soit dans leurs propres demeures soit dans le voisinage De quelque fa on que l on envisage la r partition part tout le pays des abris rig s par l initiative priv e la conclusion suivante semble in vitable il est loin d tre vident que nombre de ces abris soient efficaces selon les normes techniques des mesures de protection Probablement que la plupart ne le sont pas Mais il ne s agit pas de cela pour le moment Nous traitons plut t de la preuve de l apathie du public et nous constatons que cette preuve est assez contradic toire L tude entreprise 1963 par l Universit Columbia ainsi que les recherches poursuivies par M Stephen Withey en 1961 d montrent que les questions de protection civile n affichent pas un caract re d urgence ou d importance majeure Elles ne figurent pas parmi les prob
93. sur le but fondamental de l exercice plut t que d envisager en premier lieu les conditions r elles dans lesquelles l exercice se d roulera L exercice Take Off commence de bon matin le samedi 26 septembre A 6 h 30 du matin Liverpool on alerte le m de cin de service le Bird et aussit t les membres du personnel se rendent leur poste respectif A 8 h 00 du matin Hubbards les travailleurs des services de bien tre rallient leur unit dans la cour de l cole et se mettent pr parer le repas de midi pour 100 personnes On installe le poste de commande dans une re morque radio quatre milles environ de Hubbards pr s du poste d incendies de Black Point o doit se d rouler le programme de simulation des victimes Deux autres voitures radio se dirigent vers les champs d op ration du Centre avanc de traitement et attendent l arriv e des convois Dans le camion de radio de contr le sup rieur M D C Johnson gauche agent des communications de la Maritime Telephone amp Telegraph d Halifax et W S Curran directeur adjoint de l O M U de la ville d Hali fax Le chargement de l quipement du Centre avanc de traitement commence l difice f d ral de Liver pool 8 h 10 On pense que l op ration peut se faire en 55 minutes Le convoi quitte Liverpool 9 h 15 Il parvient au premier champ d op ration situ Bridgewater 10 h 25 o il rencontre une vo
94. t Programme d urgence de la d fense relatif aux incendies Colombie Britan nique 1964 SEENEN e E Basil Nixon preuves et exercices 2044004904900444004000000000044 Rapport Les coles et les mesures d urgence en cas d attaque nucl aire Canadian School Journal VoL 4 No 3 juin 1964 L Organisation de la Protection civile l OTAN A Cippico Le Syst me t l phonique de l Alberta 4 P Henry Le Programme d urgence contre les incendies C B Partie Basil Nixon La Protection civile en Su de E e Ee e H Mason Les O ragans Tropicaux sine ess else emo EE se diese Un expos Le Projet Harbor ET Un expos La Protection civile en Norv ge 4 ses sieurs Un expos Vor 4 No 4 ao t 1964 NUM RO SP CIAL Le Comit du Cabinet sur la d fense fait l examen des Plans civils d urgence Vor 4 Ne 5 1964 Rapport sur les projets de dans l essai de Suffield M Zelman L organisation de la Protection civile en Su de premi re d une s rie de TE EE ke Sundelin Directeur g n ral Conclusions au sujet du tremblement de terre de l Alaska Rapport Services de sant d urgence dans les provinces Rapport Services personnels E
95. tives qui se trouverait suffisam ment loin du lieu de l explosion pour que les effets premiers de la bombe ne l atteignent pas seraient peu pr s assur es de survivre un total de 94 3 p 100 des personnes que nous avons interrog es a souscrit la proposition Une forte majorit s est rang e cependant du c t de ceux qui n taient pas absolu ment confiants 21 2 p 100 seulement se sont ralli s sans r serve la proposition alors que 73 1 p 100 ont manifest plus de circonspection Quels que soient les avantages et les d savantages d un syst me d abris il est tout fait vident que les documents que nous avons notre disposition ne nous autorisent pas dire que les Am ricains croient inefficaces les mesures de protection civile Nous n avons pas d cider ici dans quelle mesure l opinion de nos concitoyens est correcte ou fausse en ce qui concerne les donn es techniques de la guerre thermo nucl aire et les moyens de s en prot ger Une chose est en tous cas certaine les Am ricains sont con vaincus dans une proportion de deux personnes ou m me plus sur trois que des abris seraient utiles en cas d attaque Peut tre n y a t il qu un sur dix qui partage pas cette opinion On a souvent affirm que les programmes de pro tection civile provoquent ou aggravent un tat d anxi t surtout chez les enfants Au cours d une tude faite avant la n tre par l Univ
96. tonne s croulerait dans un secteur rayon de 7 10 milles et superficie de 159 milles carr s l abri anti souffle de 10 Ipc dans un secteur rayon de 1 31 mille et superficie de cinq milles carr s Autre ment dit si l on compare les deux superficies o l on a employ chacun de ces deux types d abris l abri antisouffle prot gera la population sur une super ficie de 154 milles carr s de plus Lorsqu un abri se trouve situ 25 ou 30 milles d une zone cible importante le type d abri de 2 5 1 assure une protection suffisante Lorsqu il est situ dans le voisinage imm diat d une zone cible importante celui qui consacre son argent la cons truction d un abri devrait conna tre les faits et tre en mesure de d cider par lui m me le degr de r sistance au souffle qu il veut ajouter son abri antiretomb es Qu est ce qu un abri Un abri en cas d explosion d une bombe nucl aire et destin une ou plusieurs familles ou un groupe plus consid rable de personnes consiste tout simple ment en un logement d urgence pour une p riode de s jour estimative Les fonctions minimales d un abri sont les suivantes Assurer un degr d termin de protection contre des conditions hypoth tiques de milieu Satisfaire aux normes de logement pour la p riode estimative d occupation et des normes graduelle ment moins lev es pour des p riodes plus longues ou dans des conditions plus di
97. upes prioritaires de civils Dans le compte rendu des d lib rations sur les cr dits de OCD FY pour 1963 la Chambre des nous relevons que l OCD partagera les frais de construction de centres d urgence r sis tant au souffle 30 1 dans les tats les comt s et les villes Le centre r gional souterrain du gouver nement f d ral Denton Texas est con u de ma ni re r sister au souffle en est de m me du centre f d ral projet pour Harvard Mass D apr s l Emergency Operations Center Contributions Pro gram la cat gorie 1 c est dire la cat gorie en mesure de r sister 30 lpc tout au moins est re quise si le centre se trouve dans un rayon de cinq milles d une zone cible comprenant des bases d op ration SAC et ADC des ar odromes importants ayant 7 000 pieds de pistes d importants centres de commandement et de contr le militaires comme le Pentagon des ports des bases navales et des d p ts de mat riel militaire importants des installations militaires importantes des agglom rations urbaines comptant 150 000 habitants ou plus des r gions o il y a une forte concentration d industries des instal lations de production AEC des barrages importants des installations importantes d nergie de transport de communication et de distribution du p trole On pourrait certes all guer que si les directeurs de la protection civile dans ces r gions doivent tre prot g s c
98. ur le plan de la contamination par exemple dispose lorsque le coordonnateur en pr vision de d un contingent de surveillants d abris bien form s l enqu te choisit l emplacement des immeubles entre au maniement des hommes quand certaines situations en n gociation avec les propri taires des difices et particuli res se pr sentent ne faut pas oublier les architectes et voit ce qu un nombre suffisant de non plus les installations en vue du bien tre et des devis soit disponible premiers soins On estime qu au moins 600 surveil semble que l enqu teur en charge de l enqu te lants bien form s seront n cessaires pour appliquer men e en 1963 a d consacrer beaucoup de temps convenablement le programme en temps de retom s assurer que les devis structurels soient disponibles b es radioactives Pour que le programme puisse atteindre son Conclusions deuxi me objectif qui est la Partie II du plan de a En vertu du programme en question tous les d fense radiologique Frontenac il est indispensable habitants de la ville de Kingston pourront jouir de que les surveillants emploient des m thodes uni la protection qui leur serait fournie par un abri formes et soient pourvus de moyens de communica am nag au sous sol de leur propre domicile tion appropri s avec le poste de commandement de b Le taux croissant de constructions nouvelles la d fense radiologique au si ge d urgence du gou que ce soit d
99. utres niveaux lev s Apr s une couple de semaines le taux de 1 000 r h qui existait au moment H 1 heure aura baiss 1 r h ou peu de chose pr s M me si cette dur e d exposition aux radiations a son importance au point de vue g n tique dans le cas d un conflit d envergure nationale le probl me des effets g n tiques ne nous concerne pas D g ts mat riels caus s le souffle Des surpressions incidentes d environ 5 Ipc peu vent causer la destruction de la plupart des b ti ments de briques et de bois On pr voit que la struc ture de tels b timents soumise une surpression de 2 1 peut subir des d g ts dans une proportion de 50 p 100 Des surpressions incidentes de 10 30 1 causent la destruction de tous les ouvrages de cons truction sauf les ouvrages tr s solides Sous l effet de faibles surpressions les murs de pierre int rieurs sont g n ralement s rieusement endommag s plus que ne le sont les murs ext rieurs de m mes mat riaux en raison des ondes de choc perturb es par r flexion sur les surfaces g om triques Des surpressions d environ une livre par pouce carr ou moins causent des d g ts superficiels aux l ments l gers des b timents font clater le verre et les autres mat riaux fragiles et de faible paisseur Sous l effet d une surpression de 0 1 Ipc on peut s at tendre beaucoup de vitres cass es dans les r si dences les automobiles et les autobus
100. vices de bien tre une partie des moyens de transport il doit am nager l difice qui servira pour l exercice et pour la simulation des bless s et obtenir des bless s b n voles et l aide de la Gendarmerie royale La ville d Halifax fournit les moyens de communi cation La ville de Dartmouth aide au transport tandis que Liverpool est charg e du transport de son personnel et du Centre avanc de traitement ainsi que du service auxiliaire de police Miir Elelyn Negus IL H pital Camp Hill Halifax N E simule une blessure l il sur la personne de Ca e Killam l ve d cole secondaire Black Point N E Le poste de commandement de la province se charge de la coordination de toute la man uvre de la simulation des bless s de l quipement que ne poss dent pas les municipalit s de l achat des petites fournitures n cessaires l exercice Il remplit aussi 16 le r le d aide et de conseiller technique dans tous les domaines A la suite de la r union on communique les direc tives relatives l exercice Ces directives compren nent toutes les d cisions qui ont t prises aux assembl es r gionales tenues Halifax et Liverpool de facon que chacune des municipalit s soit ren seign e sur son propre r le Deux autres assembl es r gionales ont lieu Liver pool et Halifax On r gle plusieurs questions de d tail et on apporte des renseignements d ordre administratif

Vol. 5, no 1 - Sécurité publique Canada

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Vol. 5, no 1 - S&eacute;curit&eacute; publique Canada

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Vol. 5, no 1 - Sécurité publique Canada