doctrine - Lexing Alain Bensoussan
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1. 298 A d faut de pr cision l utilisation sera r duite une peau de chagrin 7 2 Les contours li est possible de restreindre l utilisa tion d un logiciel en fonction de multiples crit res jouant au choix de mani re alternative ou cumulative _ Historiquement la premiere restric tion courante pr cisait une mise en ceu vre par rapport une unit centrale La majeure partie des contrats de licence pr voyaient que l utilisation ac cord e est limit e l exploitation des programmes sur l ordinateur de marque XX dont l unit centrale est identifi e par ie n OOOO Avec le d veloppement des logiciels de base et d exploitation implantables sur une m me unit centrale la restric tion primaire a t coupl e avec l identi fication du logiciel de base li n est pas rare de rencontrer des clauses qui pr ci sent les programmes doivent tre mis en ceuvre directement que dans un envi ronnement logiciels de base et d exploi tation type A version X Y Le terme directement a pour vocation d inter dire toute emulations ou tous usages d outils d exploitation automatique per mettant le passage d un logiciel de base et d exploitation un autre L av nement de l informatique r par Vient de para tre jurisprudence des Cours et Tribunaux et pour la premiere fois des transactions par Henri MARGEAT Michel EHRENFELD James LANDEL Christophe MARCHAND Jean Mar2. leurs modes d laboration et d utilisation Or la correction de bogues ou le maintien des fonctionnalit s internes lors de l volution du logiciel de base et d exploitation ou externes du fait des modifications des besoins ou de la r gie mentation implique de nombreuses mo difications des programmes L auteur d une uvre logiciel aurait pu s opposer la modification des pro grammes sur la base du respect de sa creation L empreinte de sa personnalit le degr de perfection ne sont d finissa bles que par l auteur l exclusion de tout autre personne Une telle pr roga tive est inconciliable avec un bien qui est vou tre consomm dans un proces sus de production En tout etat de cause l auteur aurait pu Interdire toutes volutions tant inter nes qu externes Les utilisateurs de logiciels ne pou vaient que craindre l av nement d une telle situation dans la mesure o l exer cice de son droit moral par l auteur de l uvre originale rev t un caract re discr tionnaire et l appr ciation de la l gitimit de cet exercice chappe au juge 12 Pour pallier cette difficult et d faut de stipulation contraire l auteur ne peut s opposer l adaptation du logiciel dans la limite des droits qu il a c d s lan 46 L du 3 juillet 1985 4 2 Les deux types d adaptation Le contenu du droit d adaptation ne peut tre que diff rent de celui propre aux ceuvres d riv es
3. 30 mars 1985 chron p 4 M Vivant Le logiciel au pays des merveilles J C P G 1 3208 C Delhaye La protection des program mes d ordinateurs Une loi sur les logiciels pour qui Les Echos 18 septembre 1985 A Ber wand Les dispositions l amp g siatives sur la protec uon des logiciels sont elles en accord avec la Convention de Berne Exp n 75 Ao t Sep tembre 1985 p 183 A Kerherve Le dron d auteur protege enfin les cr ateurs de logiciels Micro Syst mes septembre 1985 p 88 J R Bonneau La protection des logiciels IL n 85 660 du 3 juillet 1985 gt Gaz Pal 18 19 septern bre 1985 Michel Vivant Le logiciel au pays des Merveilles gt J C P 1985 1 3208 Le droit des accidents de la circulation apres la r forme du 5 juillet 1985 par M le professeur CHABAS Un ouvrage de 256 pages en vente a LITEC 27 place Dauphine 75001 Paris Prix 165 F Franco 180 F i 1 Co dition LITEC Gaz Pal
4. certaine ambigu t Dans un sens restreint il vise unique ment les salari s de l entreprise Par contre et dans un sens extensif il peut correspondre toute personne phy sique laquelle est confi e une mission de r alisation de logiciel et ce ind pen damment du mode de r mun ration et du statut conomique salari ou travail leur ind pendant Selon l article 45 de la loi du 3 juillet 1985 sauf stipulation contraire le logiciel cr par un ou plusieurs em ploy s dans l exercice de leurs fonctions appartient l employeur auquel sont d volus tous les droits reconnus aux auteurs Ce particularisme d rogatoire la loi du 11 mars 1957 ne peut tre inter pr t que de mani re stricte Seul est vis le logiciel cr Lorsque la documentation est r alis e de mani re autonome de l analyse fonc tionnelle au manuel d utilisation en pas sant par la documentation d exploitation et de maintenance il semble que ces uvres restent soumises au r gime g n ral et qu d faut d uvre collective elles appartiennent aux personnes physi ques ayant particip leur cr ation 295 il pourrait toutefois tre soutenu que cette interpr tation orthodoxe est in compatible avec d une part la finalit assignee la r forme et d autre part aux caract ristiques du logiciel dans la me sure o la documentation apparait comme un accessoire des programmes Cependant propos d une
5. de la loi du 11 mars 1957 les logiciels ont droit de cit dans les termes suivants Les logiciels selon les modalit s d finies au titre V de la loi n 85 680 du 3 juillet 1985 relative aux droits d au teur et aux droits des artistes interpr tes des producteurs de phonogrammes et de vid ogrammes et des entreprises de communication audiovisuelle 4 Les sp cificit s de l uvre logiciel n cessitaient une modification de certai nes r gles imp ratives de la loi du 11 mars 1957 Un titre V d nomm DES LOGI CIELS fixe les d rogations aux prin cipes des droits d auteur traditionneis Sept articles sp ciaux organisent le statut particulier des logiciels ls concernent la cr ation des employ s art 45 la dur e de la protection lart 58 la cession des droits art 49 les droits d adaptation art 46 le droit de copie art 47 les modalit s de Saisie contrefacon art 50 a le statut des auteurs trangers art 1 la protection des logiciels conjugue des particularit s du droit d auteur et des am nagements induits par la loi du 3 juillet 1985 L interpr tation formelle des deux textes commande une protection des logiciels reposant sur la loi de 1957 modifi e par la loi du 3 juillet 1985 le titre V DES LOGICIELS A ce titre il semble bien que cette protection sera assise sur une combi naison des deux lois dans leur ensemb
6. m me r a ht informatique 2 LES EUVRES INFORMATIQUES 2 1 La notion d uvre I n existe aucune d finition l gale de lla notion d uvre de l esprit L acceptation d une cr ation au rang des uvres suppose une personnalisa tion particuli re de la chose cr e ind pendamment de toute appr ciation de genre de m rite ou de destination La qualification d ceuvre est possible sans reference a des consid rauons d ordre esth tique ou artistique Le droit d auteur ne prot ge pas idee en tant que telle Seule la forme au An de laquelle elle se mat rialise est susceptible s tre prot g e Les id es qui gouvernent un program me pourront sous tendre tant les sp ci fications internes que les fonctionnalit s externes Cas par cas il conviendra de recher cher l empreinte de l auteur au niveau de chacune des deux formes 2 2 L originalit ll ne suffit pas de cr er une uvre de esprit pour tre en mesure de r clamer des droits d auteur H faut que l uvre apparaisse origi nale en la forme La loi du 11 mars 1957 ne prot ge pas les id es exprim es mais seulement la forme originale sous laquelle elles le sont 8 Le passage de l inspiration domaine des id es celui de l expression qui se mat rialise dans une forme particuli re est le r sultat d un travail intellectuel qui doit tre original doctrine Cette originalit peut appara tre tant dans la phas
7. a 294 GAZETTE DU PALAIS 1986 1 sem doctrine LA PROTECTION DES LOGICIELS APRES LA REFORME DU 43 JUILLET 1985 par Alain BENSOUSSAN Avocat la Cour charg de cours aux Universit s de Paris X et Paris Vill Le d veloppement exponentiel de l in formatique commandait un cadre juridi que permettant de r pondre aux attentes des professionnels La loi n 85 660 du 3 juillet 1985 relative aux droits d auteur et aux droits des artistes interpr tes des producteurs de phonogrammes et de videogrammes et des entreprises de communication audiovisuelle consacre sur le plan l gal un ensemble de constructions jurispru dentielles 1 De l av nement des droits voisins la protection des logiciels nombreuses sont les solutions qui avaient t d ga gees par la jurisprudence pour pallier pratiquement l insuffisance des textes La nouvelle lol reprend de tr s nom breuses options d gag es par les Tribu naux au fil des r glements des litiges tels que l assimilation des logiciels des uvres de l esprit susceptibles d tre prot g es au titre de la propri t litt raire et artistique D une mani re g n ra le cette solution a le m rite de doter ce produit de r gles juridiques prou v es tant en France qu l tranger du fait des conventions internationales en mati re de droits d auteurs 2 La r forme l gislative ne se limite pas un simple m canisme de protection L
8. a qualification de propri t litt raire et artistique induit des cons quences fis cales permet l application de la s curit sociale des auteurs dote la commerciali sation des logiciels de m canismes juri diques proche de l dition traditionnelle Cette option l gistative d bouche sur un cadre g n ral permetiant de baser un v ritable statut juridique du logiciel 3 1 LE CHAMP D APPLICATION 1 1 Le cadre juridique La dualit des caract ristiques techni ques pr sent es par le logiciel permet de justifier les m canismes de protection propres au monde industriel et les syst mes relatifs aux uvres de l esprit Du point de vue de la cr ation un logiciel ne peut tre consid r que comme une uvre de l esprit La con ception et tes modes d expression des logiciels sont tr s proches des uvres Gaz Pal du 13 mai 1986 d architecture des arts appliqu s des plans et des croquis Par contre l uvre logiciel se d mar que profond ment des uvres prot gees au titre de la propri t litt raire et artistique au niveau des proc dures d utilisation L acquisition d un logicie s apparente une marchandise qui est consomm e dans un processus de pro duction industrielle ou de service L introduction d une protection speci fique visant les logiciels dans le projet LANG r sulte d une initiative du Senat A la suite de la longue num ration des uvres vis es dans l art 3
9. ar un ou plu sieurs employ s dans l exercice de leurs foncuons appartient l employeur sauf stipulation contractuelle plus favorable aux employes La lecture des debats parlementaires claire la nature et la port e du remanie ment en placant la logique de ce texte dans la ligne des droits des inventions des salari s 10 Le texte d finitif retient les concepts d employ s et de fonctions dans les termes suivants Sauf stipulation contraire le togi Ciel cr par un ou plusieurs employ s dans l exercice de leurs fonctions appar tient l employeur auquel sont d volus tous Jes droits reconnus aux auteurs Art 45 alin a 1 de la loi n 85 660 du 3 juillet 1985 3 3 La notion de fonction Le r gime d rogatoire institu pour les uvres de salari fait r f rence au concept de cr ations par les employ s dans l exercice de leurs fonctions sae geen nen A LR qe nm nee a THT TTT TTI 296 ll est vident la lecture des d bats parlementaires que la notion de fonction est proche de celle retenue par la joi de 1968 modifi e par la loi de 1978 rela tive aux inventions de salari s La dualit du logiciel uvre au niveau de la cr ation marchandise lors de l utili sation ne peut justifier un m lange entre deux r gimes de propri t qui se distinguent tant par leur philosophie que par leur mise en uvre Le propri t litt raire et artistique privil gie l
10. auteur l uvre tandis que le droit des brevets institue des prerogati ves particuli res au profit de l invention plut t que de l inventeur La premi re propri t confine des droits personnels tandis que la seconde conjugue des droits r els De plus le droit des salari s en ma tiere de brevet s articule autour de fonc tions comportant ou non une MISSION inventive A Vexamen des situations relatives aux modalit s pratiques de r alisation des logiciels dans l entreprise il semble difficile d op rer une distinction entre les fonctions informatiques et les fonc tions amp Utilisateurs En effet s il ne fait aucun doute que les informaticiens affect s au service informatique laborent les logiciels dans l exercice de leurs fonctions i ne para t pas opportun en l tat de la technique de limiter la d volution des droits a partir de ce crit re fonctionnel Avec les logiciels de la quatri me g n ration la multiplication des progi ciels outils le d veloppement d organi sation de type infocentre la cr ation de programmes informatiques tend a tre d port e du service informatique vers les centres utilisateurs La tendance g n rale conduit a rap procher l criture des programmes des centres d utilisation en mettant la dis position des utilisateurs des macro langages des fonctions articul es sus ceptibles d tre combin es pour former des programmes directeme
11. c MICHEL Jean 120 F Prix franco 130 F accidents de la circulation Commentaire de la loi du 5 juillet 1985 Dommage corporel donn es statistiques PECHINOT Brochure de 136 pages en vente nos bureaux 1 V Gaz Pal 1 octobre p 2 et 5 novembre p 18 GAZETTE DU PALAIS 1986 1 sem tie et l interconnexion des sites informa tiques ont n cessit pour restreindre les conditions d utilisation potentielles l in troduction de r f rence g ographique Ainsi certaines formules contractuel les pr cisent que l utilisation est limit e un tablissement donn et un site paruculier Enfin la derni re des restrictions en date est bas e sur le concept de destina tions potentielles du logiciel De mani re compi mentaire la loi du 3 juillet 1985 timite la protection des logiciels 25 ans Par ailleurs la saisie contrefa on pour ce type d uvre fait l objet de sp cifications particuli res prevoyant notamment la saisie descrip ton avec ou sans copie ainsi que la saisie r elie 1 40 du 4 juillet 1985 p 7495 2 M Pierre Brantus d b S nat s ance du 2 avril 1985 J O d b Senat 3 avril 1986 p 76 3 Du lt software au softright pour un statut global du logiciel A Bertrand Exp n 73 juin 1985 p 123 4 An 3 L n 57 298 du 11 mars 1957 5 Soci t fran aise de phytoth rapie er d aroma th rapie SFPA et a
12. documen tation technique constitu e partir de sch mas et plans d usine la Cour de cassation a mis n ant un arr t de la Cour d appel qui avait refus la qualit d uvre de l esprit aux dessins et aux montages audiovisuels en retenant que ces travaux ne proc daient nullement de consid rations esth tiques ou artistiques mais de consid rations purement et uni quement techniques Selon la haute juridiction un tel consi d rant violan l art 2 de la loi du 1 1 mars 1957 dont les dispositions prot gent les droits des auteurs sur toutes les uvres de l esprit quels qu en soient le genre la forme d expression le m rite ou la destination 9 En tout tat de cause la documenta tion constituera dans la majeure parte des cas fexempie type d uvre composite 3 2 La notion d employ En premi re lecture les s nateurs avaient envisag d amenager tes droits des cr ateurs salaries en posant les prin cipes SUIVANTS Le logiciel cr par un salari dans le cadre d un contrat de travail appartient l employeur auquel sont d volus les droits reconnus aux auteurs par la loi n 57 298 du 11 mars 1957 pr cit e A l Assembl e nationale en seconde lecture ce texte a t profondement remani par substitution du terme em ploy celui de salari et adjonc tion du concept de fonction L art 38 quinquies devenait Le logiciel labor p
13. e de conception sp cifica tions externes que dans la phase de r alisation sp cifications internes Tous les l ments composant l uvre n ont pas tre originaux 29 Le simple rapprochement inat tendu de divers l ments connus dans une disposition particuli re constitue une cr ation originale rentrant dans le champ d application de la loi du 11 mars 1957 et est en cons quence susceptible d appropriation privative 9 L appr ciation de l originalit est va lu e souverainement par les juges du fond et n entre pas dans le champ du contr le de la Cour de cassation 10 Eu gard la nature technique du logiciel la recherche de l originalit com mandera de tr s longues et minutieuses expertises judiciaires en cas de contentieux De telles missions ont pour objet de rechercher tous les l ments techniques permettant d identifier les similitudes et de dire si elles sont expiicables ou non par des raisons techniques trang res la seule conception intellectuelle ou par les contraintes de la seule logique 8 La recherche de l originalit d un iogi ciel n cessite deux tudes compl men taires portant sur les sp cifications inter nes d une part et tes fonctionnalit s externes d autre part 3 LA CREATION D EMPLOYES 3 1 Les principes Le terme employ utilis par le leqislateur pour d fendre la cr ation in formatique dans une entreprise pr sente une
14. iquant le transfert d un partenaire l autre La d possession est organis e par le biais d une cession l gale obligatoire en contrepartie de Vex cution par Vem ployeur de ses obligations li es l appli cation du contrat de travail en cause Pour limiter les droits moraux d volus l employeur au titre de l article 45 il faut combiner Varticle 6 de la loi du 11 mars 1947 selon tequel l auteur jouit du droit au respect de son nom de sa qualit et de son uvre l article 46 de la loi du 3 juillet 1985 pr cisant Sauf stipulation contraire l auteur ne peut s opposer adaptation du logi ciel dans la limite des droits qu il a ced s ni exercer son droit de repentir ou de retrait La d volution implique que l exercice des droits moraux dont l auteur salari tait investi sont exerc s par l em ployeur En application de l article 46 le droit moral propre l employeur est d tach l galement de sa personne par d rogation l article 6 pr cit il n en reste pas moins que les attri buts de ces droits restent apr s d tache ment perp tueis inalienabies et impres criptibles l identique de la transmission organis e cause de mort aux heritiers de Vauteur ou par dispositions testamentaires En ce qui concerne les droits patrimo niaux la cession emporte tous les attri buts de reproduction et de repr senta tion quels que soient les m
15. le Le statut sp cial institu pour les logiciels comprend trois classes de regles les r gles de proc dure saisie par ticuli re et comp tence d rogatoire les principes d ordre suppletif les r gtes d ordre public 1 2 Le logiciel Selon l arr t du 22 d cembre 1981 relatif l enrichissement du vocabulaire de l informatique un logiciel est un en semble de programmes proc d s et r gles et ventuellement la documenta tion relative au fonctionnement d un ensemble de traitements des donn es Le logiciel au sens de la loi du 3 juillet 1985 recouvre un domaine beau coup plus large Il vise les programmes specifiques tels que ceux envisag s dans l arr t les logiciels de base et d exploi tation et les progiciels outils ou d appli cation Selon cette optique le terme logiciel comprend l ensemble des cr a tions incorporelles Ainsi constituent des uvres de l es _ prit notamment les compilateurs les interpr teurs les progiciels comptables ou de paye les programmes d applica tion d gestion commerciale ou de con ception assist e par ordinateur Un logiciel est l aboutissement d un ensemble d op rations compos es ou l on peut distinguer deux phases une phase de conception analyse fonctionnelle et analyse organique une phase de r alisation programmation L tude et la formalisation des op ra tions et des fonctions r alis es au moyen du
16. logiciel constituent les sp ci ficit s externes qui sont regroup es dans analyse fonctionnelle il en est ainsi des principes comptables pour un logiciel de comptabilit des modes de facturation pour un progiciel de gestion commercia ie des types de forme et de couleur possibles pour un programme de con ception assist e par ordinateur Seconde tape de la phase de conception l ana lyse organique permet de d finir les fonctionnalit s externes dans le cadre A tree eee ire OT PERSSON d un environnement tenant compte des sp cificit s du mat riel et des con traintes issues des systemes d exploitation Les programmes constituent la forme achev e du logiciel Au terme de la seconde phase de r alisation exprim e dans un langage les diff rentes sp cifi cations externes pourront tre mises en uvre selon les modalit s d finies _ Associ s la documentation d utilisa tion les programmes constituent le logiciel Au sens de la loi du 11 mars 1957 l uvre logiciel ne peut tre consid r e comme achev e qu une fois les pro grammes crits La propri t litt raire et artistique prot ge les uvres de l esprit quelle que soit la forme d expression art 2 L 3 mars 1957 Les programmes directement intelligi 2s par l homme de l art crits dans un rangage volu programme en code source et les programmes en langage machine programme en code objet sont deux expressions d une
17. nt utilisables Le logiciel cr est ainsi le r suitat de cetie double d marche 3 4 Les droits de l employeur La propri t litt raire et artistique s organise autour de trois NIVEAUX les attributs d ordre intellectuel et moral les droits patrimoniaux la propri t de l objet mat riel L ensemble constitue un droit de pro pri t incorporelle exciusif et opposable tous Ce droit peut tre d membr selon une nomenclature pr fix e par la loi La r forme pr voit une acquisition globale des droits au profit de l employeur En effet les modalit s sp ciales rete nues pour am nager le droit moral du salari ont t supprim es au b n fice GAZETTE DU PALAIS 1986 1 sem doctrine d une d volution de tous les droits reconnus aux auteurs art 45 in fine Cette option supprime d pineux pro biemes li s la combinaison du respect de l uvre avec les maintenances bo gues et d veloppements Dans les projets successifs le m ca nisme d acquisition des droits a volu de la conception selon laquelle le logiciel appartient l employeur la concep tion tendant la d amp volution de tous les droits 1 1 Le m canisme de d volution pr sup pose que les droits ne naissent pas sur la t te de l employeur Ce dernier n est investi de tous les droits de propri t litt raire et artistique qu au terme d une cession particuli re impl
18. oyens techni ques tels que ceux en vigueur au mo ment de la d volution et ceux qui seront mis en uvre ult rieurement 3 5 L organisation des droits La d volution s op re d faut de Stipulations particuli res contraires Les parties ont la possibilit d organi ser le plus librement la port e de la d volution Le d membrement pourra tre op r en distinguant entre les diff rents droits moraux patri moniaux et sur l objet mat riel tes formes d utilisation de l uvre par site en service bureau unique ou en qualit de sous ensemble les modes de mise en ceuvre par type d ordinateur ou de logiciel de base et d exploitation les volutions ou modifications transcription conversion traduction La g n ralit des termes permet la n gociation d accords particuliers par entreprise par secteur ou par branche En cas de confit entre l employ et tes employeurs le Tribunal de grande instance du si ge social de l employeur est seul comp tent art 45 alin a 2 de la loi du 3 juillet 1985 4 LES AMENAGEMENTS DU DROIT MORAL 4 1 Le principe Pour tenir compte de la sp cificit du logiciel le l gisiateur a modifi le con tenu du droit moral concernant le respect de l uvre le droit de repentir ou de retrait Les logiciels n cessitent de nombreu ses modifications tenant
19. utres c docteur Beiaiche et autres Cass 1 civ 8 novembre 1983 Bul cass 1984 n 260 p 233 6 S A R L Delta Production c Gibert et autres C Paris 4 Ch 17 mars 1981 Gaz Pal 1881 2 somm p 248 Vient de para tre doctrine 7 Soci t cin matographique Lyre c soci t Nouvelle de Doubiage Cass 1 Ch 13 d cembre 1978 Bull cass 1978 n 390 p 304 8 Cntikon inc c D Ramsey Mira Electronique Trib com Lyon 8 mars 1985 Exp 75 ao t septembre 1985 p 192 8 Casamont et autres Soci t d divons tech niques pour automobile et l industne et autres Cass 17 Ch 15 avril 1982 Bull cass 1982 n 132 p 118 10 A Richard D b Ass nat s ance du 20 mai 1985 J O Ass nat 21 mai 1985 p 846 11 Rapport de M Charles Jolibois op cit p 50 12 Maddalena et autres c Raff n et autres Cass 1 civ 5 juin 1984 Bull cass 1984 n 184 p 157 13 Vor aussi J R Bonneau La protection des logiciel loi n 85 860 du 3 juitiet 1985 B Van Dorssetaere La loi sur la protection des logiciels l objectif conomique a pr valu sur le souci juridique 3 LMI 23 9 85 n 203 p 43 S Bukkan Une l gisiation pour la protection des logiciels Vie jud 27 mai 2 jun 1985 D Becour Commentaire sur le projet de loi relauf aux droits d auteurs et aux droits voisins Gaz Pal 29
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