RAPPORT ANNUEL 2013 DE l`ECES Sommaire
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1. positivement ou tr s positivement Ceci m me si m me certaines situations probl matiques peuvent encore laisser des acteurs concern s assez d munis Ces r sultats n anmoins globalement encourageant pour les collaboratrices et collaborateurs de l ECES tendent confirmer l efficience des choix conceptuels qui ont t initialement effectu s Premi rement l accent mis sur le co enseignement qui prend en compte non seulement l l ve en situation de handicap mais galement la classe dans son ensemble se voit maintenant r compens Deuxi mement la mise en uvre d intervisons entre enseignants sp cialis s pour changer sur les situations les plus complexes assure la r flexivit professionnelle indispensable relever le d fi de l int gration Remerciements Les remerciements du Conseil de direction de ECES vont bien s r tous nos partenaires directions des coles titulaires de classes r guli res Haute cole p dagogique du canton de Vaud F d ration suisse des sourds associations de parents Fondation A Capella AVOP etc qui nous ont soutenus une fois de plus dans nos efforts Des remerciements tout particuliers pour l ann e 2013 vont au CEP pour son accompagnement efficient qui nous a permis de r pondre au d veloppement rapide de notre entit ainsi qu aux importants changements de valeurs auxquelles nous avons continu proc der Notre reconnaissance va plus sp cifiquement M Pierre Jacot2. Cette commission tant un lieu de d bat de partage d exp riences et de questionnements qui touchent l inclusion Les intervenantes en ducation pr coce sp cialis en plus des r unions d quipe prennent galement part des supervisions qui permettent l approfondissement des comp tences dans le processus formatif Ces collaboratrices ont aussi particip cinq s ances d information destin es aux lieux d accueil de la petite enfance pour pr senter leur nouveau projet Enfin elles ont anim un colloque institutionnel sur le th me de l inclusion Rappelons pour conclure que ces collaboratrices en ducation pr coce sp cialis e interviennent la demande des professionnels La relation de respect et de confiance instaur e permet ces m mes professionnels de renouveler des demandes de soutien p dagogique pour plusieurs enfants dans la m me institution Les intervenantes du Secteur RP petite enfance accompagnent la r flexion sur l inclusion en tant que processus encourager d s la petite enfance et ceci l chelle institutionnelle Ce soutien cibl en rapport avec les pr occupations des professionnels s accompagne galement de retranscriptions des observations d analyses de la pr paration du mat riel et du recueil des informations pertinentes en lien avec la probl matique 9 Secteur du soutien p dagogique sp cialis SPS d ficit auditif L quipe du soutien p dagogique sp cialis en surdit SPS de
3. ECES est compos e de 16 enseignant e s sp cialis e s pour un total de 10 48 quivalents temps plein ETP Elle est pilot e par son doyen M Franz Wattenberg Cette quipe est maintenant r gionalis e pour assurer galement la meilleure prestation de proximit possible et diminuer dans la 11 mesure du possible les d placements des collaborateurs trices au profit d un gain sensible en prestations directes aupr s d l ves sourds ou malentendants En 2013 nous avons pu accompagner 84 l ves et les enseignant e s du soutien p dagogique sp cialis en surdit de ECES ont dispens 243 p riodes hebdomadaires aux l ves sourds ou malentendants des classes r guli res du canton Ces l ves ont b n fici en moyenne de 2 9 p riodes par semaine les prestations ont t dispens es en classe en groupe ou individuellement et en troite collaboration avec les enseignant e s titulaires En collaboration avec les titulaires de classe et les codeuses LPC de la Fondation A Capella l enseignant e SPS propose un projet d accompagnement individualis PAI adapt chaque l ve sourd ou malentendant Il elle a galement particip r guli rement aux r seaux des tablissements scolaires de la DGEO avec les parents En outre des synth ses interprofessionnelles avec les enseignant e s et les sp cialistes concern s assurent la bonne marche de ces prestations Comme en 2012 seuls quelques l ves pr sentant un multihan
4. avec le comit de r daction de la Revue suisse de p dagogie sp cialis e CSPS en tant que membre du Comit d accompagnement de la revue 20 09 13 e Participation la Journ e de comm moration du Bicentenaire de louverture de la premi re classe pour enfants sourds Yverdon Moudon 21 09 13 e Visite du Centre des Marmettes pour personnes sourdaveugles et sourdes avec d autres pathologies associ es Monthey VS 02 10 13 e Visite du camp d automne organis par le Groupe socio ducatif de ECES Sembrancher VS 15 10 13 e Participation en tant que membre au Comit de pilotage pour la Proc dure de validation des acquis d exp rience VAE de la HEP Vaud 30 10 13 e Participation l Assembl e G n rale de l Association des Responsables et Directeurs d institutions vaudoises de l Enfance pour la pr sentation du Renfort p dagogique petite enfance de l ECES 08 11 13 e Participation en tant que membre au Comit scientifique et professionnel de la formation continue des personnels qui uvrent pour l inclusion scolaire des l ves en situation de handicap Accord de collaboration DGEO SESAF AVOP HEP VD 12 11 13 e Participation la r union de pr sentation de la Proc dure d valuation standardis e PES par le SESAF 18 11 13 e Rencontre pour la pr paration d un projet de formation continue pour les personnels intervenants aupr s des parents d enfants sourds ou malentendants avec la FSS et la Fonda
5. d s la rentr e scolaire 2014 2015 de r pondre une bonne partie des besoins des tablissements scolaires Toutefois on peut anticiper que le d fi d une int gration renforc e n cessitera encore des moyens en p dagogie sp cialis e suppl mentaires pour assurer sereinement la mise en uvre de la nouvelle Loi sur la p dagogie sp cialis e Concernant les mesures p dago th rapeutiques le tableau 3 ci dessous montre que pour les prestations p dago th rapeutiques un nombre non n gligeable d enfants 0 4 ans et d l ves 4 20 ans sourds ont besoin d accompagnements sp cialis s sans compter plusieurs traitements logop diques effectu s en dehors de ECES PPLS ou logop distes ind pendants Rappelons que ces m mes enfants ou l ves sourds b n ficient sauf exception galement de prestations SEI ou SPS en surdit Tableau 3 R sum des prestations p dago th rapeutiques offertes par PECES en 2013 Type de prestations Nombre Nb p riodes Nb p riodes Moyenne des p dago th rapeutiques d l ves hebdomadaires hebdomadaires p riodes surdit Prestations Prestations hebdomadaires directes indirectes par l ves Logop die 58 44 38 1 4 Psychologie 18 14 26 2 2 Psychomotricit 10 7 7 1 4 Signalons que les prestations p dago th rapeutiques directes s effectuent en pr sence de l enfant ou de l l ve sourd ou malentendant alors que les prestations indirectes compren
6. demi journ e ou 1 journ e et demie Nos prestations stationnaires sont offertes essentiellement aux enfants pr sentant les difficult s d adaptation les plus importantes et pour pr s de la moiti d entre eux des prestations itin rantes sont suffisantes pour qu ils puissent fr quenter les lieux d accueil tout venant du canton Rappelons qu une collaboratrice sp cialis e en surdit effectue r guli rement des visites aupr s de ces centres d accueil tout venant voir aussi la rubrique Secteur RP petite enfance pp 10 11 En 2013 16 cr ches garderies ont t visit es pour offrir un soutien aux quipes concern es et assurer ainsi la meilleure inclusion possible de ces jeunes enfants sourds ou malentendants 14 La Figure 6 ci apr s montre comment sont r parties nos prestations itin rantes et stationnaires R partition du type de prestations offertes aux l ves sourds ou malentendants E Enfants en stationnaire E Enfants suivis en itin rance E Enfants de parents sourds itin rance Figure 6 L ECES tant en mesure de respecter ses valeurs inclusives depuis quelques ann es d j dans le domaine de la surdit on constate que plus de la moiti des prestations offertes sont de nature exclusivement itin rantes 21 sur 37 C est dire que 21 prestations sont offertes sous forme de prestations domicile service ducatif itin rant SEI ou sous d autres formes service logop diqu
7. directeur du CEP Mmes Monique Divanac h et Cornelia Stoeri formatrices au CEP qui nous ont g n reusement transmis leurs savoirs manag riaux et leur dynamisme qui nous mettent en position d anticiper plus sereinement notre d veloppement dans un contexte complexe et en pleine volution Enfin nous sommes bien s r reconnaissants pour la confiance octroy e par le SESAF et de l OES qui nous ont remis d importants moyens pour accomplir les missions qui nous ont t confi es Nous esp rons aussi avoir su tre la hauteur des importants d fis que nous avons eus relever en 2013 8 Extrait de l Expos des motifs et projet de loi sur la p dagogie sp cialis e LPS p 9 20
8. partenaires 1 http centreressourceslaplane org Premi rement l largissement des accords de collaboration existants A Capella et Centres d implantations cochl aires la F d ration suisse des sourds FSS est sous toit et la signature formelle d un nouvel accord global sur l accompagnement des l ves sourds ou malentendants sera finalis e par l ensemble des partenaires d but 2014 Deuxi mement nos relations avec la HEP VD se sont encore intensifi es en 2013 La mise en uvre de l accord de collaboration sign le 01 09 2012 entre la DGEO le SESAF l AVOP et la HEP VD a conduit la tenue d une s ance de concertation 12 11 13 pour pr parer des formations continues cantonales en rapport avec l int gration scolaire des l ves en situation de handicap En outre trois journ es de formation continues ont t co organis es avec la HEP VD et d autres partenaires en 20183 Les enjeux de l accompagnement la scolarisation de l l ve sourd ou malentendant 05 06 13 Manipuler et exp rimenter en math matiques 21 08 13 et Pratiques en ducation pr coce sp cialis e 28 09 13 Signalons encore quelques d marches entreprises par la direction de ECES aupr s de nos partenaires et des participations des manifestations organis es par ces derniers en 2013 e Formation du Centre d Education Permanente CEP du Conseil de direction de l ECES Coop rer en Conseil de direction 13 03 18 24
9. t signal s durant la scolarit obligatoire Une phase d observation et d valuation est donc propos e en d but d ann e scolaire Puis l intervention p dagogique demande de la souplesse pour d velopper au mieux un projet p dago professionnel accompagn de visites de stage En outre nos collaboratrices travaillent en lien troit avec l Office cantonal d orientation scolaire et professionnelle du canton OCOSP et le milieu professionnel Tout en tentant d assurer une continuit avec la scolarit obligatoire des l ves qu elles accompagnent nos collaboratrices participent au d veloppement d une meilleure insertion des l ves besoins particuliers dans le monde professionnel Constitu es en quipe ces collaboratrices b n ficient d une supervision offerte par la Haute cole p dagogique du canton de Vaud qui a permis de d ployer et maintenir une pratique commune des prestations du renfort p dagogique au sein de l OPTI Ces interventions qui sont effectu es soit en co enseignement ou individuellement selon les besoins doivent aussi r pondre un d fi important dans le temps qui est de trouver son efficience sur une p riode de 9 mois au maximum dur e de la formation pour les l ves l OPTI Les valuations r guli res effectu es entre les responsables de l OES et de l OPTI en pr sence des enseignantes sp cialis es du RP permettent de dire une fois de plus que le projet est tr s positif Ceci tant sur le p
10. 04 18 15 05 13 12 06 13 03 07 13 19 06 13 et 11 09 13 e Participation au Colloque international De l int gration l inclusion scolaire regards crois s sur les d fis actuels de l cole gt co organis par les HEP BEJUNE et Vaud LISIS Universit de Sherbrook UQTR Bienne 8 4 au 10 04 13 e Participation au Comit du Bicentenaire de louverture de la premi re classe pour enfants sourds Yverdon 17 05 13 28 06 13 et 27 09 13 e Participation au Comit de pilotage pour la mise en uvre du Renfort p dagogique de l ECES aupr s de la petite enfance 17 05 13 et 04 09 13 e Pr sentation orale par ECES au 11th European Symposium on Pediatric Cochlear Implantation Istanbul 23 05 13 au 26 05 13 e Pr sentation orale par VECES au 11th Congress of the European Federation of Audiology Societies Budapest 19 06 13 au 22 06 13 e Rencontre avec le Centre d implants cochl aires de l Inselspital Berne 24 06 13 et 04 11 13 e Co organisation de la formation continue sur le nouveau plan d tudes romand PER avec MM Pasquini et Savoy de la HEP Vaud 03 07 13 e Rencontres avec l Office de l Assurance Invalidit OAI pour la prise en charge des l ves sourds ou malentendants de plus de 15 ans 04 07 13 et 24 09 13 e Rencontre avec M Bruno Suchaut Directeur de l Unit de recherche pour le pilotage des syst mes p dagogiques URSP pour les r sultats de la recherche sur le
11. DEPARTEMENT DE LA FORMATION DE LA JEUNESSE ET DE LA CULTURE Service de l enseignement sp cialis et de l appui la formation SESAF ECES Rue Cit Devant 11 1014 Lausanne T l 4121 316 55 11 Fax 4121 316 55 15 info eces educanet2 ch www vd ch eces Vaud LREAT La q RAPPORT ANNUEL 2013 DE ECES Pi ce de th tre jou e par les l ves sourds et les collaborateurs de l ECES l occasion du bicentenaire de l ouverture de la premi re classe pour enfants sourds Yverdon 3 mai 2013 Sommaire 1 Pr ambule p 2 2 Introduction p 2 3 Direction et partenaires p 3 4 D veloppement d un Centre de r f rence et formation continue des personnels de ECES p 5 5 Secteur du renfort p dagogique RP ECES p 8 6 Secteur du RP en ducation physique adapt e p 9 7 Secteur RP OPTI p 10 8 Secteur RP petite enfance p 10 9 Secteur du soutien p dagogique sp cialis SPS ECES p 11 10 Secteur de la petite enfance d ficit auditif p 13 11 Secteur des mesures p dago th rapeutiques logop die psychologie et psychomotricit pour le d ficit auditif 15 12 Secteur des activit s socio ducatives d ficit auditif 13 Administration 14 Conclusions Remerciements DPTTT N 1 Pr ambule A l instar de 2012 l ann e 2013 aura permis PECES de consolider ses bonnes pratiques dans ses divers secteurs d activit s Nos interventions auront galement t gratifi es d un
12. ann e 2013 aura aussi t l occasion de f ter le bicentenaire de louverture de la premi re classe pour enfants sourds en Suisse Yverdon C est en effet le 1 juillet 1813 que Johann Heinrich Pestalozzi confie Johann Konrad Naef la responsabilit d une classe qui regroupe des enfants sourds de la r gion Ainsi le concept d ducabilit de ces enfants est enfin reconnu Aujourd hui le long chemin parcouru depuis la cr ation de cette classe a conduit l int gration tr s majoritaire de ces l ves l cole r guli re gr ce la collaboration entre enseignant e s titulaires et enseignant e s sp cialis e s Bien s r si cette politique int grative rencontre un plein succ s pour les l ves sourds ou malentendants elle n est pas g n ralisable aujourd hui l ensemble des l ves pr sentant d autres situations handicapantes Toutefois rappelons qu en plus d une centaine d l ves sourds ou malentendants plus de 400 autres l ves pr sentant divers situations de handicap ont pu poursuivre une scolarit l cole r guli re la faveur de la synergie cr e entre enseignant e s titulaires et sp cialis e s le plus souvent en recourant au co enseignement comme dispositif p dagogique innovant 2 Introduction Stabilis 124 collaboratrices collaborateurs y compris personnel administratif pour l quivalent de 73 ETP en 2013 ce r cent d veloppement comme celui de l ann e pr c
13. ants du colloque Les enjeux de l accompagnement la scolarisation de l l ve sourd ou malentendant le 5 juin et la troisi me lors de la traditionnelle f te d t de l ECES devant les parents des l ves le 19 juin Les actrices et acteurs l ves sourds et ducateurs sourds r les de Pestalozzi et de Naef ont rencontr chaque fois un franc succ s qui est aussi significatif de la vitalit des activit s propos es aux l ves qui ont galement c ur d tre ouvertes vers un large public aussi bien malentendant qu entendant Signalons que cette ann e encore le bulletin d information sur les activit s socio ducatives agr ment de nombreuses photos a t publi en juin pour informer les parents d enfants et l entourage des familles sur les nombreuses activit s et sorties effectu es durant l ann e scolaire pr c dente 13 Administration Install e depuis pr s de deux dans les m mes locaux que ceux du SESAF Cit Devant 11 Lausanne l administration de VECES a maintenant pleinement pris ses marques et ce rapprochement a permis de consolider nos relations administratives avec le SESAF Que ce soit sur le plan des ressources humaines RH ou sur le plan comptable et financier nos prestations administratives ont pu se poursuivre avec efficience L objectif de la r partition des t ches entre les prestations RH assur es par Mme Christine Andreoni secr taire de direction et les prestations dir
14. artition R partition des l ves sourds ou malentendants pr sentant ou non un handicap associ E Surdit E Surdit et handicap associ B Enfants de parents sourds Figure 5 On constate que plus de 60 des enfants accueillis pr sentent un multi handicap n cessitant d importantes adaptations pour notre secteur de la petite enfance en surdit tant sur le plan des r gulations de type m tier pour notre personnel que sur celui de l ergonomie des lieux facilitation des d placements en chaises roulantes pour certains enfants etc Fin 2013 PECES a pu finaliser un audit m dical organisationnel et manag rial dont les conclusions et la mise en uvre des changements n cessaires au bon d veloppement de l entit s effectuera progressivement d s le d but de 2014 Enfin parmi cette cohorte de 37 enfants 8 d entre eux b n ficient d implants cochl aires L encore on observe comme sur le plan europ en o pr s de 30 des enfants implant s pr sentent un multi handicap une tendance l augmentation de la repr sentation de ces enfants L ECES a poursuivi sa politique inclusive galement avec ces tr s jeunes enfants 0 4 ans et ceci m me s ils pr sentaient majoritairement un multi handicap En effet la tr s grande majorit d entre eux sont int gr s en cr che garderie de leur quartier d habitation et fr quentent en plus ponctuellement notre centre de comp tences stationnaire Lausanne
15. dente a galement t accompagn par le Centre d Education Permanente pour la fonction publique CEP En effet une formation de l ensemble du Conseil de direction de l ECES dirig e vers des objectifs de leadership et de management a t n cessaire pour assurer la meilleure coh sion possible dans une entit grandissante qui investit diff rents secteurs d activit s en lien avec l int gration d l ves en situation de handicap petite enfance scolarisation ducation physique adapt e ann e de transition cole m tier etc Signalons que les objectifs de cette formation ont largement t atteints notamment pour la clarification des proc dures de traitement des demandes la communication au sein d une entit largie la conciliation des r les de pair et de doyen la co construction du mode de fonctionnement ainsi que pour le positionnement en tant que futur Centre de r f rence potentiel pour le d ficit auditif et l inclusion scolaire des l ves en situation de handicap Rappelons encore que PECES compte huit secteurs distincts coordonn s soit par des doyens ou des coordinateurs trices selon les effectifs des quipes concern es renfort p dagogique petite enfance renfort p dagogique scolaire renfort p dagogique OPTI renfort p dagogique en ducation physique adapt e secteur pr scolaire en surdit soutien p dagogique sp cialis en surdit mesures p dago th rapeutiques en surdit et activit s
16. dicap sont accueillis en institution sp cialis e ou en classe sp ciale mais b n ficient de nos prestations de communication en LSF et ou en LPC La Figure 3 montre comment les 84 l ves sourds ou malentendants se r partissent dans les diff rentes fili res de formation On constate que pr s de 30 de ces l ves 25 suivent le premier cycle primaire LEO 1H 4H et que 30 25 suivent le 2 cycle primaire LEO 5H 8H En secondaire 18 d entre eux sont r partis de la mani re suivante 5 l ves sont en VSO 9 l ves sont en VSG et 1 l ve en VSB Puis 12 l ves 10 sont r partis dans fili res de type maturit professionnelle cole de culture g n rale OPTI etc Enfin 10 des l ves fr quentent une classe sp ciale 3 ou une institution d enseignement sp cialis 6 R partition des 84 l ves sourds ou malentendants accompagn s en SPS dans les diff rentes fili res de formation en 2013 E Premier cycle primaire LEO 1H 4H E Deuxi me cycle primaire LEO 5H 8H E Secondaire VSO VSG et VSB E OPTI COFOP et pr apprentissages E Maturit professionnelle et Ecole de culture g n rale E Enseignement sp cialis et classes sp ciales B Autres Figure 3 12 Globalement 75 l ves sourds ou malentendants ont pu rejoindre de mani re p renne une fili re de formation de l cole r guli re Si 9 l ves suivent encore un programme adapt institution ou classe sp c
17. e bonne valuation effectu e par l Unit de recherche pour le pilotage des syst mes p dagogiques URSP En effet les b n ficiaires de nos prestions enseignants titulaires directions scolaires et parents les jugent globalement satisfaisantes plus de 80 Cette bonne nouvelle contribue dynamiser encore plus notre action et comme une bonne nouvelle est souvent accompagn e d une autre c est avec soulagement que nous avons appris que 10 emplois temps plein ETP suppl mentaires taient octroy s l ECES pour r pondre aux besoins que nous avions signal s fin 2012 puisque pr s de 80 l ves sur 590 devaient tre plac s en liste d attente Gr ce cette d cision du Conseil d Etat et du Grand Conseil intervenue d but janvier 2014 nous pourrons donc compl ter nos quipes qui comptent l heure actuelle quelque 124 personnes riches pour la plupart d une importante exp rience professionnelle dans le domaine de l accompagnement des l ves en situation de handicap et porteurs d un Master en p dagogie sp cialis e ou en phase de l obtenir dans le cadre d une formation en cours d emploi Durant l ann e scolaire 2014 2015 qui verra certainement la mise en uvre de la nouvelle loi sur l enseignement sp cialis LPS PECES disposera donc en tout de 83 ETP surdit et autres handicaps compris ceci d s le mois d ao t 2014 pour accompagner ces l ves besoins particuliers int gr s l cole r guli re L
18. e itin rant SLI visites de cr ches garderies etc En plus des importants d fis que les collaboratrices de ce secteur auront relever pour assurer le d veloppement de notre politique int grative pour des enfants pouvant pr senter un multi handicap celles ci ont particip comme par le pass plusieurs formations en rapport avec des handicaps associ s mais elles ont galement propos leur tour des formations ou des pr sentations dans plusieurs Hautes coles de Suisse romande 11 Secteur des prestations p dago th rapeutiques pour le d ficit auditif logop die psychologie et psychomotricit Le secteur des prestations p dago th rapeutiques qui regroupe 8 professionnels sp cialis s en surdit logop distes psychologues et psychomotricienne 4 5 ETP est rest stable Toutefois les fortes demandes pour ces prestations notamment en rapport avec l accueil accru d enfants pr sentant des multi handicaps ont engendr quelques attentes notamment pour l acc s certains traitements logop diques N anmoins des solutions ponctuelles ont pu tre trouv es avec le financement d heures suppl mentaires ou des r orientations vers des logop distes des PPLS ou exer ant en priv Rappelons que ces professionnels qui ma trisent les modalit s de communication essentielles aux personnes sourdes ou malentendantes LSF LPC sont indispensables pour permettre ces l ves de 15 relever le d fi de l int g
19. ectement en rapport avec les l ves plus de 500 dossiers d l ves actifs ainsi que du remboursement des notes frais des personnels de ECES assur s par Mme Sonia Plancherel secr taire d unit est maintenant pleinement atteint Signalons encore que parmi les t ches courantes Mme Andreoni a permis nouveau d organiser dans les meilleures conditions les recrutements des nouveaux elles collaborateurs trices pour compl ter nos quipes en d veloppement et que Mme Plancherel a contribu tr s significativement la mise en uvre de notre nouvelle base de donn es indispensable au traitement courant de plus cinq prestations aupr s d l ves pr sentant des besoins particuliers Gr ce galement l assiduit et l efficacit de nos apprenties bien que l objectif de formation soit naturellement prioritaire pour ces derni res le volume important de travail a pu tre une fois de plus absorb par l ensemble de l quipe administrative La direction de ECES est reconnaissante pour la grande qualit du travail effectu par ces deux collaboratrices et leurs apprenties 14 Conclusions Comme l ann e pr c dente les personnels de ECES ont permis d accompagner un nombre important de situations en assurant une collaboration troite avec les tablissements scolaires primaires et secondaires du canton ainsi qu avec les centres r gionaux de OPTI Le Tableau 2 ci apr s r sume pour les diff rentes prestations propos es le n
20. es se sont poursuivies notamment avec les centres d implants cochl aires de Gen ve et Berne la F d ration suisse des sourds et la Fondation Capella auxquels ces diverses professionnelles ont intens ment particip Enfin l accueil r gulier de stagiaires en logop die cette ann e en provenance de l Universit de Gen ve a n cessit un investissement formatif cons quent 12 Secteur des activit s socio ducatives d ficit auditif Les activit s de ce secteur ont trouv progressivement leurs marques puisque la r gularit des inscriptions aux diff rentes offres mercredis apr s midi et des camps sont maintenant stables et permettent ainsi une programmation attrayante et r guli re voir notre site www vd ch eces En effet on comptait 24 l ves sourds ou malentendants inscrits aux activit s du mercredi apr s midi ou des camps et 10 fr res et s urs ou amis proches entendants repr sentant ainsi un total de 34 l ves participants ces activit s socio ducatives En outre l intervention aupr s des familles s est intensifi e soit pour r pondre des demandes de communication au sein de la famille 18 nouvelles demandes valid es par la direction de l ECES ou des demandes de soutien ducationnelles 4 nouvelles demandes valid es Rappelons galement que les ducateurs trices du Secteur des activit s socio ducatives ont la responsabilit des repas de midi pour les enfants sourds ou malente
21. iale ils sont quatre fois moins nombreux que durant la p riode o les l ves fr quentaient les classes sp ciales de ECES voir synth se dans le rapport annuel 2012 Le choix de la fermeture de la derni re classe sp cialis e de ECES en 2010 se voit maintenant r compens par la nette am lioration du curriculum scolaire de ces l ves qui augmentent ainsi leurs possibilit s de socialisation et terme la recherche d un emploi 10 Secteur de la petite enfance d ficit auditif Le secteur de la petite enfance a vu le nombre d enfants accueillis augmenter significativement durant ces sept derni res ann es scolaires Fin 2013 37 enfants et leurs familles b n ficiaient de nos prestations La Figure 4 ci dessous montre cette progression Evolution du nombre d enfants sourds ou malentendants du secteur de la petite enfance de l ECES 40 37 35 30 25 20 Nb enfants 15 14 10 Cet accroissement Figure 4 a certainement deux explications e lune tant li e l affirmation par VECES d une approche bilingue respectant tant la langue des signes LSF que l oral appuy par le LPC permettant ainsi un nombre largi de famille de nous confier leur enfant e l autre tant due louverture de notre quipe l accueil d enfants pr sentant un multi handicap 13 Concernant la proportion des enfants sourds pr sentant un multi handicap la Figure 5 montre comment se pr sente cette r p
22. icace e Formation de base pour les formateurs d apprentis es de commerce c Associations professionnelles e Autisme et communication Association Autisme Suisse Romande e La voie du bilinguisme F d ration Suisse des Sourds e Perfectionnement de la fluidit du LPC Association Suisse pour le Langage Parl Compl t d CHUV SUPEA e Un groupe d adolescents Asperger un groupe comme les autres e Supervisions e Superviseurs ses reconnu e s Association Romande des Superviseurs F d ration Suisse des Psychologues etc f Divers e CAS Violence gestion de classe et droits de l enfant strat gies d intervention Institut international des Droits de l enfant Sion e Journ e de formation Les dysoralit s alimentaires F d ration National des Orthophonistes France Sans compter les formations continues co organis es par nos soins en 20137 auxquelles l ensemble de notre personnel est invit participer c est au total un tiers des collaborteurs trices 41 sur 124 qui aura enrichi son savoir devenir au cours d une formation continue personnelle ou collective 5 Secteur du renfort p dagogique RP Durant l ann e 2013 l quipe du renfort p dagogique de l ECES compos e de 76 enseignant e s sp cialis e s a concr tis et renforc son dispositif de r partition en 4 r gions pour assurer la meilleure prestation de proximit possible aux tablissements scolaires du canton Pilot par quatre doye
23. ici Figure 4 ci dessous sont une extraction des l ves suivis par l ECES Les instruments et d marches de recueil d informations sont bas s sur une enqu te par questionnaire une vingtaine de questions taient pos es par ex Comment estimez vous la qualit et la quantit du soutien dans l accueil de cet enfant avec besoins particuliers Comment estimez vous la qualit de collaboration au sein du r seau p dagogique etc Les questionnaires d pouill s pour les populations tudi es ECES RP et SPS sont les suivants enseignants titulaires N 173 personnels p dagogiques sp cialis s accompagnant N 201 professionnels PPLS N 52 Parents N 133 repr sentants des directions d tablissements scolaires N 160 Signalons que ces informations ont t collect es parmi la cohorte de 510 l ves en situation de handicap int gr s suivis par l ECES Taux de satisfaction global du partenariat pour l int gration scolaire des l ves en situation de handicap suivis par l ECES For 84 Enseignants Enseignants RP PPLS Parents Directions DGEO titulaires ou SPS Figure 4 Unit de recherche pour le pilotage des syst mes p dagogiques 7 Mandat N 64 El ves aux besoins particuliers dans l cole vaudoise analyse des conditions et de la qualit de leur int gration K Bachmann Hunziker et P Pulzer Graf 19 Globalement dans plus de 80 des situations la solution int grative est appr ci e
24. lan de la collaboration que sur celui du d veloppement des l ves accompagn s 8 Secteur RP petite enfance Initi en 2012 ce groupe de 3 professionnelles de l enseignement sp cialis une ducatrice une enseignante sp cialis e et une psychologue en tant que formation de base a pu d finir clairement ses missions en coop ration avec le Comit de pilotage r unissant les divers partenaires du canton a faire vivre l int gration dans les structures de la petite enfance b offrir un accompagnement aux professionnels dans l accueil d un enfant besoins particuliers dans une collectivit ordinaire c Soutenir la r flexion sur le sens de l int gration 10 La mise en uvre du projet s est faite en trois tapes 1 Construction d un consensus avec diff rents partenaires du secteur pr scolaire 2 D finition des champs d intervention des diff rents acteurs r le des directeurs PEP Cellule socio ducative de la ville de Lausanne SEI etc 3 Elaboration de strat gies de diffusion de l information organisation de s ances d information d pliant du secteur RP petite enfance de l ECES Le bilan des premi res interventions a t effectu au sein du Comit de pilotage en soulignant les premi res contributions des collaboratrices dans la reconnaissance des comp tences des ducateurs rencontr s L apport d un regard ext rieur a permis aux quipes rencontr es de se d centrer par rapport aux
25. lein ETP Les prestations de ces collaboratrices 76 p riodes sont offertes 47 l ves en grandes difficult s scolaires toutefois ceux ci ne pr sentent pas tous une situation de handicap av r au sens de l art 1 de la Loi sur l enseignement sp cialis La prochaine introduction de la nouvelle loi sur la p dagogie sp cialis e LPS et l introduction progressive de la Proc dure d valuation standardis e PES permettra certainement de clarifier graduellement la r partition des b n ficiaires des mesures de p dagogie renforc es ou ordinaires pr vues dans le projet de loi LPS A ce stade ces prestations sont offertes pour la r gion centre de OPTI 14 l ves pour la r gion ouest 14 l ves pour la r gion nord 10 l ves et pour la r gion est 9 l ves Rappelons que la mission du renfort p dagogique de l ECES l OPTI est semblable celle du renfort p dagogique propos dans les tablissements scolaires relevant de la DGEO Il s agit d offrir dans la mesure du possible une continuit du renfort p dagogique l cole post obligatoire Nos enseignantes sp cialis es veillent proposer en troite collaboration avec les enseignants de OPTI un projet p dagogique et professionnel sp cialis pour les l ves concern s Le profil de ces l ves besoins particuliers est assez vari notamment dans la mesure o certains de ces l ves en grande difficult n ont jamais
26. n of Audiology Societies Budapest Hungary 19 22 June 2013 Les collaboratrices et les collaborateurs de ECES ont galement poursuivi leurs efforts de formation continue pour relever les importants d fis qui nous attendent encore Dans le domaine de la formation continue personnelle 41 collaborateurs trices de ECES ont suivi 48 formations continues attest es par des instituts de formation tertiaire reconnus Universit s HEP HES CEP Associations professionnelles etc La Figure 2 ci dessous montre les taux des pourcentages de la r partition des diff rents types de prestataires de formations continues R partition des prestataires de formations continues Supervisions 11 CHUV SUPEA 3 Hautes coles et Universit s 42 Associations professionnelles 26 Centre d Education Permanente VD 18 Figure 2 A titre d exemple voici pour chaque cat gorie de prestataires les intitul s de quelques formations continues suivies a Hautes coles et Universit s e L enfant dyspraxique l cole FESP HEP Vaud e De l int gration l inclusion scolaire regards crois s sur les d fis actuels de l cole HEP BEJUNE et Vaud LISIS Universit de Sherbrook UQTR e Entre accompagnement et valuation tensions constructives ou destructives HEP Vaud b Centre d Education Permanente VD e Coop rer en Conseil de Direction e Tandem chef et assistante pratiques de coordination eff
27. nces de la nature de la HEP VD 3 Pratiques en ducation pr coce sp cialis e le 28 09 13 avec 320 participants co organis par la HEP VD l AVOP le GPV Universit de Gen ve Inseme Vaud et l ECES Nous avons encore d velopp notre site internet www vd ch eces dont pr s de 15 000 pages web ont t consult es durant l ann e civile 2013 voir Figure 1 Nombres de pages web visit es du site www eces vd ch Ev nements culturels Partenaires et recherche Ressources et outils p dagogiques Formations continues Articles et documents Mesures p dago th rapeutiques Activit s socio ducatives Renfort p dagogique SPS surdit Petite enfance surdit Prestations Organisation Page d accueil ECES Total consolid 14620 Figure 1 La Figure 1 montre comment sont distribu es le nombre de visites pour les diff rentes pages selon chaque th matique En moyenne en 2013 c est plus de 450 visites de notre page d accueil qui ont t effectu es chaque mois Signalons aussi que nous avons pu enregistrer en 2013 pr s de 750 t l chargements de notre document d information pour les enseignants sur l audition et la surdit ainsi que de ses documents associ s Nous avons galement relev 970 t l chargements de la grille d observation l usage des enseignants du renfort p dagogique et de son manuel d utilisation 450 t l chargements de documents associ s aux formations continues que nous co o
28. ndants relevant de l accueil des enfants 0 4 ans sourds ou malentendants PECES Le nouveau d fi d accueillir des enfants sourds b n ficiant d implants cochl aires mais pr sentant un multi handicap a galement interpel cette quipe performante confront e de nouvelles situations pour lesquelles tous les savoirs et savoirs faires n taient pas encore disponibles R solus participer activement ce nouveau d fi les ducateurs trices sp cialis e s de l ECES ont t impliqu s part enti re dans un processus d audit interne Cet audit qui s est termin fin 2013 en ce qui concerne la prise d informations doit permettre la mise en uvre progressive des moyens et des collaborations largies n cessaires l accueil de ces enfants qui ne pr sentent pas uniquement un d ficit auditif voir aussi la rubrique 10 Secteur petite enfance d ficit auditif 16 Enfin l occasion du bicentenaire de l ouverture de la premi re classe pour enfants sourds en Suisse Yverdon les ducateurs trices ont propos aux l ves fr quentant les activit s du mercredi un atelier th tre qui a d bouch sur la cr ation d une pi ce intitul e La Cr ation de 1813 voir photo de la page de couverture de ce rapport Jou e en langue des signes LSF trois repr sentations ont eu lieu en 2013 La premi re le samedi 4 mai au Ch teau d Yverdon devant plus de 200 spectateurs la seconde devant les particip
29. nent les valuations les bilans les entretiens parents et enseignants ainsi que les s ances avec des groupes d enfants 18 Avec les 10 postes suppl mentaires de renfort p dagogique d j mentionn s qui seront disponibles d s la rentr e scolaire 2014 2015 une partie de la liste d attente des l ves 47 fin 2013 n cessitant un appui plus ou moins intensif pourra certainement tre r sorb e de mani re significative N anmoins avec l entr e en vigueur de la nouvelle Loi sur la p dagogie sp cialis e LPS pr vue en 2015 les moyens disponibles PECES devront certainement tre r valu s notamment en fonction de la s paration voulue par l Accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la p dagogie sp cialis e entre mesures dites ordinaires directement rattach es aux tablissements scolaires et mesures dites renforc es qui pourront faire l objet d un rattachement des centres de r f rence cantonaux pour les divers handicaps que la proc dure d valuation standardis e PES devrait permettre d identifier le plus objectivement possible Enfin pour l engagement des prestations de l ECES aupr s des tablissements scolaires du canton pour la scolarisation des l ves en situation de handicap ou en grande difficult l URSP a proc d une tude de satisfaction A l origine cette tude portait globalement sur 837 l ves aux besoins particuliers les r sultats pr sent s
30. ns enne Mme Martine Vez r gion ouest MM Antoine Dubuis r gion centre Daniel Favre r gion est et Marc Jungo r gion nord ce nouveau dispositif de r partition a garanti la bonne tenue des r unions r gionales et des intervisions indispensables l intervention r flexive de nos collaborateurs trices pour des l ves pr sentant souvent des situations de handicap complexes En 2013 nous avons pu accompagner globalement 367 l ves en renfort p dagogique Les enseignant e s du renfort p dagogique de l ECES ont dispens 1199 p riodes hebdomadaires dans les classes r guli res du canton Ces l ves ont donc b n fici en moyenne de 3 3 p riodes par semaine Ces prestations ont t dispens es principalement en classe ou en groupe et en troite collaboration avec les enseignant e s titulaires Egalement en collaboration avec les titulaires de classe les enseignant e s de renfort p dagogique ont r dig et transmis aux partenaires un projet p dagogique individualis et adapt l l ve concern pr sentant des besoins particuliers lls elles ont galement particip aux r unions des tablissements scolaires r guliers avec les parents tout en maintenant le lien avec l ECES A notre regret fin 2013 malgr les efforts importants consentis par le renfort p dagogique de l ECES 47 l ves restaient encore en attente de nos prestations alors que les besoins particuliers de ces deniers taient av r s form
31. occasion de d velopper ces changes lors d une visite o nous recevrons notre tour nos coll gues parisiens et d intensifier ainsi ces transferts de connaissances en vue de nous pr parer au mieux ce nouveau d fi dans lequel nos collaborateurs trices du Secteur le la petite enfance de la surdit sont d j pleinement engag e s En outre un audit interne a t initi en octobre 2013 pour compl ter les adaptations n cessaires l accueil d enfants sourds implant s pr sentant un multi handicap Enfin les personnels p dagogiques et p dago th rapeutiques de l ECES ont propos de nombreuses actions valeurs formatives aux enseignantes et aux enseignants qui accueillent des l ves en situation de handicap aux personnels des cr ches garderies du canton aux tudiant e s en formation dans les Hautes coles ou aux parents et leur famille Ces formations ou s ances d information sont d crites dans les rubriques qui suivent En fin d ann e 2013 l ECES aura t dot e en moyens importants pour tenter de r pondre au d fi de l int gration scolaire d l ves en situation de handicap et nous sommes reconnaissants de la confiance que nous accordent nos autorit s pour relever ensemble nos g n reux d fis 3 Direction et partenaires Durant l ann e 2013 la direction de VECES a poursuivi en collaboration avec le Chef de l Office de l enseignement sp cialis OES M Philippe Nendaz ses efforts aupr s de ses
32. ombre total des l ves b n ficiaires le nombre des p riodes hebdomadaires offertes et la moyenne des p riodes par l ve pour chaque prestation 17 Tableau 2 R sum des prestations de p dagogie sp cialis e offertes par ECES en 2013 Type de prestation Nb l ves Nb p riodes moyenne Renfort p dagogique ECES 367 1199 3 3 Renfort p dagogique OPTI 47 76 1 6 Renfort p dagogique sport 28 39 1 4 Soutien p dagogique sp cialis surdit 84 243 2 9 Prestations du secteur de la petite enfance surdit 34 109 3 2 Total 560 1666 2 5 Ces moyennes relativement plus basses que celles des autres prestations sont dues au fait que les groupes RP OPTI et sport s adressent des nombres relativement plus importants d l ves avec une dotation en postes d enseignants plus limit L augmentation du nombre global des prestations sans les mesures p dago th rapeutiques des sp cialistes 1 205 p riodes en 2012 1666 p riodes en 2013 soit une augmentation de 461 p riodes na pas permis de r pondre une fois de plus la forte demande croissante provenant des tablissements scolaires du canton Fin 2013 une liste d attente de 47 l ves r partis sur les 4 r gions d intervention du Renfort p dagogique de l ECES Centre Est Ouest et Nord a d tre constitu e La dotation de 10 postes suppl mentaires confirm s par le Grand Conseil vaudois d but 2014 devrait naturellement permettre
33. pagnements patinoire CAMPS 12 camps de ski organis s 2 camps verts organis s De plus deux projets sportifs ont t assur s directement avec des tablissements ou des institutions la Cassagne avec l tablissement d Isabelle de Montolieu et l OPTI d Yverdon Rappelons que le concept d intervention est de favoriser et accompagner les d marches d int gration dans le cadre de e cours d ducation physique EPH e soutien individuel sp cialis pour favoriser la participation aux le ons de gymnastique de rythmique aux cycles de natation et aux sorties patinoire e camps sportifs journ es sportives En outre ce secteur est disposition pour trouver le mat riel sportif ad quat v lo adapt luge adapt e dualski tandemski Les collaboratrices en ducation physique adapt e soutiennent galement les recherches pour des accompagnants sp cialis s guides GRSA pilotes dualski et tandemski etc Parall lement aux interventions aupr s de l l ve ces collaboratrices proposent des animations p dagogiques et un soutien direct l enseignant e pour augmenter les comp tences li es l adaptation de l activit Ces prestations r pondent aux trois priorit s de la r gle des activit s sportives participation plaisir et progr s 7 Secteur RP OPTI En 2013 5 enseignantes sp cialis es taient actives au sein de OPTI pour un quivalent de trois emplois temps p
34. ration scolaire et r pondre aux exigences fortes du programme du plan d tude romand PER En effet une compr hension cognitive et langagi re suffisante est indispensable pour relever ce d fi Comme par le pass psychologues logop distes et psychomotricienne ont poursuivi leurs efforts de formation continue en 2013 cette ann e particuli rement dans le domaine de la d glutition infantile en rapport avec les enfants pr sentant un multi handicap tout en offrant r guli rement des formations et pr sentations en rapport avec les savoirs et savoir faires sp cifiques au d ficit auditif ceci dans le cadre de colloques ou de Hautes coles de Suisse romande HEP Universit s etc En 2013 les professionnelles du Secteur des prestations p dago th rapeutiques psychologue logop diste et psychomotricienne ont suivi au total plus de 50 enfants ou l ves sourds ou malentendants repr sentant toute prestation confondue 82 occurrences de prestations puisque un seul enfant sourd peut b n ficier de plusieurs prestations voir Tableau 3 page 18 Ces m mes professionnelles ont dispens 258 p riodes hebdomadaires de prestations p dago th rapeutiques ces enfants ou l ves qui ont donc b n fici chacun en moyenne de 3 14 p riodes par semaine Ces prestations ont t offertes sous forme de prophylaxie de bilans ou de s ances p dago th rapeutiques En outre les coop rations avec nos principaux partenair
35. rganisons et enfin 270 t l chargements de nos rapports annuels A notre grande satisfaction ceci d montre l importance de ce support pour les transferts de savoirs si importants aupr s de toutes celles et ceux avec qui nous collaborons quotidiennement pour l accompagnement de l int gration des l ves en situation de handicap l cole r guli re Signalons galement qu en 2013 l ECES a t invit e pr senter son d veloppement dans deux congr s m dicaux europ ens sur les implants cochl aires Istanbul 23 26 mai 2013 et Budapest 19 22 juin 2013 ainsi qu Lausanne une troisi me occasion lors du colloque Pratiques en ducation pr coce sp cialis e 28 09 13 Non seulement ces colloques ont permis de formaliser nos bonnes pratiques multidisciplinaires en mati re d accompagnement des enfants sourds ou malentendants mais les changes lors de ces pr sentations ont encore enrichi nos savoirs faires professionnels et confort nos approches qui s inscrivent clairement dans les exigences des standards europ ens pour plus d information voir notre site www eces vd ch sous Partenaires et Recherches en ducation et Formation Continue Pr sentations soumises et accept es par les comit s d valuation des colloques europ ens concern s 11th European Symposium on Pediatric Cochlear Implantation Istanbul Turkey 23 26 May 2013 411th Congress of the European Federatio
36. s El ves aux besoins particuliers dans l cole vaudoise analyse des conditions et de la qualit de leur int gration en rapport avec les personnels de ECES e Participation au comit d organisation de la journ e de formation Pratiques en ducation pr coce sp cialis e Le Service ducatif itin rant SEI en dix tableaux du 28 septembre 2013 04 09 13 18 09 13 28 09 13 et 09 10 13 e R unions avec le Secr taire g n ral de la Fondation A Capella M Jean Luc Nicoulin 10 07 13 20 08 13 et 20 12 13 e Co organisation avec la HEP Vaud de la formation continue Musique et silence pour l acc s la musique pour les personnes sourdes ou malentendants 11 07 13 12 07 13 05 08 13 29 08 13 et 19 11 13 e Participation la conf rence de Mme Nuria Gorrite Cheffe du DIRH sur la nouvelle politique des ressources humaines du canton de Vaud 05 09 13 e Rencontres avec M St phane Faustinelli Coordinateur romand de la F d ration Suisse des Sourds FSS et M St phane Beyeler responsable du Secteur parents amp prise en charge pr coce FSS 13 09 13 e Participation l Information surdit aupr s des enseignants et des cadres de la DGEO 18 09 13 e Rencontres de la Commission du Service ducatif itin rant SEI et des directions du SEI sur le d veloppement de l accompagnement des jeunes enfants en situation de handicap 0 4 ans avec les Fondations de l AVOP 07 10 13 e Rencontre Berne
37. situations complexes qui ont t intervis es Le travail de co construction de pistes de travail a pu se faire partir des pr occupations apport es par les professionnels moments difficiles dans une journ e attitudes d rangeantes de l enfant en collectivit etc Pour certaines situations la r flexion a port sur la mise en place d am nagements n cessaires temps espace pr visibilit moyens de communication etc L accompagnement des processus int gratifs et l volution des repr sentations se sont r alis s en partant de la r alit du terrain des lieux d accueils de la petite enfance concern s Fin 2013 les activit s du Secteur RP petite enfance totalisaient 33 interventions aupr s de structures demandeuses dont 16 concernaient la surdit et 17 concernaient l accueil d autres situations de handicap Diff rentes formes de soutien ont t propos es suivis r guliers informations surdit observations colloques etc Globalement 40 enfants en situation de handicap ou en grande difficult ont fait l objet d une prestation du Secteur dans cinq lieux d accueil deux demandes successives ont t effectu es et dans un lieu trois demandes cons cutives ont t faites pour des enfants diff rents En outre les collaboratrices de ce secteur ont particip r guli rement la Commission d int gration pr coce pour contribuer aux projets qui y sont d velopp s raison d une s ance mensuelle
38. socio ducatives en surdit Dans son d veloppement ECES a aussi poursuivi ses efforts de r gionalisation pour assurer les meilleures prestations de proximit possibles Une fois de plus sur le plan de la formation p dagogique un nombre important de formations de base et formations continues ont t fr quent es par nos collaboratrices et collaborateurs En tout 28 formations de base Master en p dagogie sp cialis e et 48 formations continues ont t suivies renfor ant ainsi les savoirs n cessaires relever les d fis de l int gration scolaire d l ves en situations de handicap Plus sp cifiquement dans le domaine du d ficit auditif cette ann e aura aussi t l occasion pour une d l gation de VECES d tre re ue au Centre National de Ressources pour les Handicaps rares Robert Laplane Paris En effet les progr s m dicaux ont aussi pour cons quence de cr er de nouveaux d fis que nous sommes appel s relever notamment en ce qui concerne le multi handicap Les nouvelles technologies m dicales permettent des enfants multi handicap s d acc der par exemple gr ce aux implants cochl aires une meilleure perception de l environnement sonore ouvrant ainsi des perspectives communicationnelles nouvelles ces jeunes enfants Notre d l gation a pu prendre connaissance lors de cette visite Paris en d cembre 2013 des bonnes pratiques d velopp es par nos coll gues fran ais Nous aurons l
39. tion A Capella 26 11 13 e Participation au Colloque handicaps rares Parole crois e parents professionnels organis par le Groupement National de Coop ration Handicaps Rares 02 12 et 03 12 13 e Visite du Centre Transition Ecole M tier Est Aigle 11 12 13 e Visite du Centre Robert Laplane Centre National de Ressources pour les Handicaps rares pour enfants adolescents et adultes sourds avec d ficiences associ es Paris 12 12 13 e Participation au Colloque Action connaissances pour la surdit ACFOS L enfant sourd de 0 3 ans et sa famille les enjeux de la pr cocit Paris 12 12 et 13 12 13 4 D veloppement d un Centre de r f rence et formation continue des personnels de PECES Les actions pour le d veloppement d un centre de r f rence sur le d ficit auditif et l inclusion scolaire d l ves en situation de handicap se sont encore intensifi es tout au long de l ann e civile Rappelons la co organisation de 3 formations continues voir galement notre site www eces vd ch 1 Les enjeux de l accompagnement la scolarisation de l l ve sourd ou malentendant le 05 06 13 avec 200 participants co organis par l ECES avec la HEP VD l AVOP la SPV la FSS la Fondation A Capella le GRSP et d autres partenaires encore 2 Manipuler et exp rimenter en math matiques le 21 08 13 avec 200 participants co organis par ECES et l UER des math matiques et des scie
40. ulaire de signalement pour une prestation d enseignement sp cialis d ment valid s par des inspecteurs trices du SESAF Signalons qu l instar des ann es pr c dentes la demande de certains tablissements scolaires des enseignant e s du renfort p dagogique de l ECES ont mis leurs comp tences au service des enseignant e s et des directions scolaires dans lesquels ils elles interviennent pour animer des intervisions et ou des soutiens l enseignant e titulaire j Manipuler et exp rimenter en math matiques 21 08 2013 et Les enjeux de l accompagnement la scolarisation de l l ve sourd ou malentendant 05 06 2013 6 Secteur RP en ducation physique adapt e Une quipe de 4 collaboratrices dispense l ducation physique adapt e aux tablissements scolaires du canton qui en font la demande Fin 2013 28 l ves b n ficiaient des prestations de ce secteur de mani re hebdomadaire ou quinzaine dont e 20 l ves suivis en ducation physique e 5 l ves suivis en gym et en natation e 3 l ves suivis uniquement en natation Le Tableau 1 ci apr s d taille les p riodes hebdomadaires dont b n ficiaient les l ves en 2013 Tableau 1 PRESTATIONS EN EDUCATION PHYSIQUE ADAPTEE A FIN 2013 GYMNASTIQUE 31 p riodes semaine PISCINE 7 p riodes semaine RYTHMIQUE 1 p riode semaine COURSES D ECOLE 4 accompagnements courses d cole sorties SORTIES PATINOIRE 2 accom
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