HORIZONS n°1 - PIP
Contents
1. et tous les moyens sont bons pour contribuer cet objectif Le premier programme b n ficier de cette d marche est naturellement EDES Arriv sous la houlette du COLEACP en 2010 ce programme a pu b n ficier im m diatement de la m thodologie p dago gique d velopp e pour le PIP depuis 2001 On y retrouve d ailleurs toutes les carac t ristiques COLEACP d crites dans les pages qui pr c dent des itin raires d ap prentissage complets une combinaison de formations communes et sp cifiques un soin particulier apport la diss mi nation des messages clefs etc Mais outre EDES d autres programmes de coop ration ou des organisations inter nationales voire m me des prestataires ind pendants peuvent profiter des m thodes et des supports p dagogiques du COLEACP Par exemple la FAO le CTA la Banque mondiale ou encore des ONG et des centres techniques des pays ACP Le COLEACP utilise galement les outils et les comp tences d autres organisa tion dans le but d viter les doublons C est ainsi qu il s adjoint le concours d or ganisations comp tentes lorsqu il s agit de donner des formations sur certaines mati res En d cembre 2012 EDES a organis au Botswana une formation r gionale de 5 jours sur le contr le offi ciel en collaboration avec l Organisation mondiale de la sant animale dont les experts ont trait des normes internatio nales pour les produits animaux Des coll2. co lages lorsqu il faut par exemple se for mer certaines techniques ou essayer de nouvelles cultures Elle repr sente galement une forme d assurance sa production permettant de compenser les incidents de parcours de l une ou l autre parcelle individuelle D s sa cr ation l Unapac produit pour vendre Principalement des ananas pour l exportation Petit petit la production se diversifie vers la mangue le fruit de la passion l avocat la banane pour l expor tation ainsi que vers diff rentes cultures en rotation pour le march local et na tional principalement de la pomme de terre C est dans le contexte de cette di versification qu une premi re collabora tion se noue avec le PIP en 2004 Celle ci vise am liorer la conformit des pro duits et permet gr ce aux salons de d velopper des contacts avec des ache teurs europ ens Depuis l Unapac s est d velopp e Elle regroupe aujourd hui 48 agriculteurs qui produisent 1300 tonnes par an Quelques uns suivent la norme Globalgap et trois se sont diversifi s vers le bio En concluant un nouveau plan d action avec le PIP l Unapac vise appliquer la norme Globalgap l ensemble de la plantation et amener davantage de membres vers le bio principalement pour r pondre une demande d acheteurs suisses Elle entend galement tendre son march africain vers les pays voisins En se retournant vers le parcours de l Unapac Jean Marie
3. COLEACP g re les programmes de coop ration PIP et EDES PIP et EDES sont financ s par l Union europ enne La pr sente publication a t labor e avec l aide de l UE Le contenu de la publication rel ve de la seule responsabilit du PIP d EDES et du COLEACP et ne peut aucunement tre consid r comme refl tant le point de vue de l Union europ enne Photos COLEACP Aur lien Chauvaud Chris Saunders iStockphoto gt Te Ce document est imprim sur du papier 100 recycl avec des encres respectueuses de l environnement ace sit EDES COLEACP AC en et responsable dy Yst y qe FL re A 6 LA Fi ER 4 i lt o b ET re E La formation n est pas un but en soi C est un moyen Un moyen pour permettre la plantation l exportateur au service d ins pection au laboratoire ou la fili re d at teindre ses objectifs Ces objectifs peuvent tre commerciaux acc der aux march s C est dans cette perspective d apprentis sage en profondeur que Bruno Schiffers professeur la facult Agro Bio Tech de Gembloux Belgique a construit le sys t me de formation du COLEACP partir de 2004 avec Guy Stinglhamber aujourd hui vient rapidement un enjeu primordial lors des premi res discussions qui se nouent entre le COLEACP et le b n ficiaire Du c t PIP les experts passent l entre prise en revue O en est elle en mati re LE I europ ens par
4. avec le Kephis pour d velopper un syst me de surveillance des ravageurs gt EDES e Une convention a t conclue entre EDES et le Kephis pour am liorer le contr le officiel EDES aidera gale ment le PCPB am liorer le syst me de r glementation et de surveillance des pesticides EDES travaillera aussi avec la HCDA Le r le du COLEACP dans le plan d ac tion kenyan a t d fini en concertation avec les autres acteurs internationaux de mani re travailler efficacement Par exemple EDES se concertera avec le Smap pour orienter les b n ficiaires vers l une ou l autre certification Quant au PIP il collaborera troitement avec USAID fortement engag e dans le sou tien aux petits producteurs Toujours la recherche de synergies le PIP s est aussi rapproch de la SNV et de l UNIDO Et apres Le COLEACP participe sans m nagement aux efforts d ploy s pour sortir de cette crise L enjeu est important Les petits producteurs Kenyans peuvent rebondir en se dirigeant vers des modes de production plus agro cologiques pr sentant moins de risques pour la conformit des produits un cr neau dans lequel le COLEACP a pris une position de pointe et peut apporter un savoir faire pr cieux 1 Annexe 1 de la R glementation EC 1235 2012 2 Service d inspection phytosanitaire du Kenya 3 Institut de recherche agronomique du Kenya 4 Autorit du d veloppement de l horticulture 5 Offic
5. ci sont actuellement en cours d la boration par l Union europ enne UE Ces LM porteront sur le produit fini par exemple le chocolat ou la friandise Elles concernent donc d abord les transformateurs Mais il y aura une cons quence directe pour les fili res ACP les acheteurs europ ens vont ajouter cette nouvelle exigence dans les cahiers des charges des exportateurs Respecter cette nouvelle donne implique ra des changements au niveau de la pro duction Certains engrais sont plus riches en cadmium que d autres certaines vari t s de cacao absorbent plus de cadmium que d autres certains sols notamment en zone volcanique contiennent plus de m taux lourds et donc plus de cadmium Les choix qui vont tre faits d boucheront sur la mise en place de nouvelles pra tiques de nouvelles m thodes de plans de contr le d analyses pr ventives par les laboratoires etc Les besoins en for mation vont tre importants En mati re de formation nous avons l in g nierie des contenus et de la m thode mais pour la r alisation nous devons nous appuyer sur des partenariats tant sur le plan financier qu organisationnel pour suit Christophe Schiffers On ne parle pas ici de former 300 cadres d entreprises par pays mais 300 cadres plus 1000 2000 chefs de parcelles plus derri re eux des dizaines de milliers de produc teurs Donc pour toucher tout le monde nous devons agir en partenariats Au Ghana le pa
6. des experts sp ciali s s ou en lui fournissant des supports d apprentissage Le travail peut alors commencer 1Z i DOSSIER FORMATION Capitaliser les besoins pour d velopper des m thodes de formation adapt es La cellule Formation du COLEACP mutualise les besoins exprim s par les b n ficiaires COLEACP COLEACP La formation collecti un ctl Usage s curis des pesticides Pratiques pour une production durable Em UE E E ie E P F a RE eu ere J Lt CR LUTTER CONTRE L ROSION DES SOLS STOCKAGE SANS RISQUES Fili res fruits et l gumes en pays ACP Fili res fruits et l gumes en pays ACP Brochure destin e au p Ld drement A u personnel d encadre Brochure destin e aux producteurs et exportateurs d ouvriers agricoles et de petits producteurs On n enseigne pas de la m me mani re des cadres ou des petits producteurs Sur un m me sujet Elle peut ainsi moduler les m thodes d apprentissage en fonction du contenu et les adapter chaque cible RG responsable de la cel Quelques entreprises nous ont de mand de leur apprendre lutter contre la mouche des fruits explique Emmanuelle Prunier responsable de la cellule Formation du PIP Nous leur avons envoy des formateurs pour leur apprendre les diff rentes m thodes de pr vention et de lutte remuer r guli rement le sol respecter une certaine taille des arbres d terminer le taux d infestation avant de tr
7. direc teur de la cellule formation du COLEACP Nous avons voulu faire en sorte que les acteurs de l entreprise ou de l organi sation que nous aidons puissent com prendre d complexifier communiquer les probl mes auxquels ils sont confron t s Bref nous leur apprenons devenir autonomes par rapport leurs objectifs Pour atteindre cet objectif ambitieux et garantir le caract re p renne des ma ti res enseign es le COLEACP a d ve lopp des parcours d apprentissage et a d fini pour les diff rents m tiers un r f rentiel de comp tences techniques et comportementales Ces parcours visent am liorer durablement et en profon deur la connaissance des dirigeants des cadres et des experts C est pourquoi ils demandent du temps et un engagement r el de la part de l entreprise ou de l or ganisation b n ficiaire Nous voulons que les cadres form s relaient les messages clefs et les bonnes pratiques dans leur entreprise jusqu l ouvrier et au petit producteur explique Emmanuelle Prunier responsable de la cellule Formation du PIP Pour rendre cela possible notre mani re de travailler a volu Nous faisons maintenant les choses en trois temps Le premier temps c est la formation collective Dans un deu xi me temps nous demandons chaque cadre d appliquer ce qu il a appris dans son entreprise afin qu il se l approprie r ellement Cette mise en pratique peut tre appuy e par un formateur
8. finir un plan d ac 16 HORIZONS JUIN 2013 Le defi diffuser le renforcement des capacit s prodigu au niveau des grandes et moyennes plantations le plus loin possible dans la cha ne d approvisionnement jusqu aux petits producteurs tion pour sortir de la crise Ce plan pour suit deux objectifs parall les Le premier renforcer la formation la lutte phytosa nitaire dans tout le secteur agricole le second renforcer le programme national de contr le et de suivi des r sidus de pes ticides A long terme le travail consiste tendre et maintenir le renforcement des capacit s tous les petits produc teurs particuli rement en mati re de lutte contre les ravageurs et de respect des normes de tra abilit Les cons quences sociales de cette crise risquent d tre dramatiques Les premi res victimes en sont les petits producteurs et les ouvri res des stations de conditionnement Le r le du COLEACP Les r unions tenues avec les diff rents acteurs kenyans et internationaux ont permis de pr ciser le r le que le COLEACP tiendra dans le cadre du plan kenyan gt Le PIP e Avec la HDCA le programme sera orien t vers l am lioration de la tra abilit et vers le renforcement des capacit s des inspecteurs Avec le PCPB le COLEACP participera une campagne de sensibili sation l usage rigoureux des pesticides et travaillera am liorer les homologa tions Le PIP collabore galement
9. le COLEACP Au fil des ann es nous avons fait en sorte de substituer au maximum l expertise euro p enne par de l expertise ACP et cela pour des raisons videntes de p rennisation explique Bruno Schiffers responsable du syst me de formation du COLEACP Aujourd hui l organisation peut compter sur un r seau de 300 400 formateurs ACP Une large majorit d entre eux a recu une formation p dagogique La dif ficult de leur travail c est qu ils doivent non seulement ma triser la mati re tech nique mais galement savoir comment faciliter son apprentissage Cela fait ap pel d autres types de comp tences des comp tences qu il faut acqu rir Les formateurs ACP connaissent les fili res explique Emmanuelle Prunier responsable de la cellule Formation du PIP Ils connaissent les entreprises Ils sont mobilisables C est tr s important pour une entreprise de savoir quelle peut avoir recours tel expert qu elle conna t et qui conna t son organisation et ses objectifs Et il y a videmment une question de co t c est nettement moins cher d utiliser une comp tence locale que de faire venir un expert d Europe On supprime le d calage culturel pour suit Hilary Barry son homologue chez EDES Les formateurs ACP ont un grand impact sur les b n ficiaires parce qu ils connaissent la r alit quotidienne des fili res les difficult s administratives et cela leur parle norm ment Mais
10. passements de LMR La Commission europ enne a donc d cid en juin 2013 de maintenir l chantillon contr l 10 La sant humaine IL faut savoir que pour les substances actives en question la r glementation UE fixe Les LMR un niveau proche de ce que les sp cialistes appellent la limite de d termination tr s en dessous du seuil toxique r el L analyse des donn es a heu reusement pu d montrer que la grande majorit des d passements de LMR constat s sur les haricots et pois mange tout ne pr sentaient pas de risque imm diat pour la sant des consommateurs car ils taient bien en dessous du seuil de toxicit aig e Le COLEACP relativise donc la situation D autant que seule une dizaine exportateurs est concern e par ce probl me sur 134 licenci s di re a UE a E a VS PE EST an a RE a se m ai Les causes environnementales Ces derni res ann es ont t marqu es au Kenya par une recrudescence des at taques de ravageurs et par des conditions m t orologiques extr mes deux ph no m nes que beaucoup d experts associent au changement climatique Pour pallier la diminution des rendements agricoles cons cutive de cette situation les hor ticulteurs augmentent les intrants de toutes natures y compris les pesticides Les causes conomiques Les grandes et moyennes plantations gardent davantage le cap de la conformit de leurs produits Les causes seraient donc plus
11. r sulte autant de l efficacit des m thodes p dagogiques que de l excellence du contenu scientifique et technique ainsi transmis Nous restons persuad s que chaque op rateur du dirigeant l ouvrier en passant par le cadre interm diaire ou Le fournisseur le petit producteur a un r le jouer pour assurer La qualit et La s curit des denr es alimentaires C est pourquoi toutes nos m thodes et supports d apprentissage sont con us de mani re correspondre aux niveaux de qualification et aux besoins de chacun de ces maillons Au coeur de notre syst me de formation des experts locaux issus des pays ACP Ils connaissent le terrain ses probl matiques ses ressources Nous avons tout de suite mis sur leur facult d gager des solutions de formation adapt es aux r alit s locales Certains de ces experts travaillent aujourd hui au niveau r gional et m me international En participant au d veloppement et l am lioration de nos outils et m thodes p dagogiques ils garantissent l excellence et l accessibilit de ce que nous pouvons aujourd hui appeler le FAIR TRAINING SYSTEM Je tiens remercier toutes les entreprises Les organismes les experts et les autres acteurs ACP qui ont particip l laboration progressive de ce systeme de formation et je vous souhaite une bonne lecture de ce premier magazine DOSSIER FORMATION PAGES 2 4 Le Fair Training System FOCUS MARCH HARICOTS PAGES 14 16 Ken
12. rechercher du c t des petits pro ducteurs qui ont une marge de man uvre plus restreinte pour r sister aux caprices de la nature et la crise conomique La pression sur les prix e La crise conomique que nous connais sons actuellement tire le prix des den r es vers le bas alors que le co t des intrants ne cesse de monter Les expor tateurs de m me que leurs r seaux associatifs r duisent leurs frais et di minuent l accompagnement des petits producteurs Lesquels reviennent la lutte conventionnelle moins ch re mais plus risqu e souvent avec des pesti cides de qualit m diocre qu il faut pul v riser en plus grandes quantit s La pression sur les volumes e Face la demande croissante des ache teurs europ ens et en raison de la dimi nution des rendements les exportateurs et les brokers s approvisionnent en dehors de leurs r seaux de confiance aupr s de producteurs qu ils n ont ni le temps ni les moyens de former un usage correct des pesticides HORIZONS JUIN 2013 15 Un d fi d envergure Cette crise montre l ampleur du travail qu il faut encore accomplir pour que le renforcement des capacit s prodigu au niveau des grandes et moyennes plantations et aupr s des exportateurs puisse tre relay au plus loin dans la cha ne d approvisionnement jusqu aux petits producteurs Ce d fi doit tre relev pour que le mod le kenyan qui a r ussi int grer les petits exp
13. ES o NSA NN A Ea Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques R glement CE 835 2011 Quality Control Company Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles Agence nationale d appui au d veloppement rural Conseil interprofessionnel du cacao et du caf Office national du cacao et du caf Organisation internationale du cacao Association des industries du chocolat du biscuit et de la confiserie d Europe Rien ne pr destinait Jean Marie Sop devenir un homme de la terre Certaine ment pas les mises en garde de certains proches qui estimaient que le travail des champs n tait pas l affaire d un homme instruit Et pourtant ce dipl m en ges tion de l Universit de Yaound est bel et bien devenu agriculteur Loum dans la r gion du Littoral o il vit aujourd hui avec sa femme et ses quatre enfants En 1997 au sortir de ses tudes il d cide en effet de se lancer dans un projet horti cole avec 12 autres jeunes entrepreneurs Certains d entre eux poss daient des ter rains familiaux dans la r gion de Loum C est L qu ils fondent l Unit agropasto rale du Cameroun Unapac un groupe ment d int r t communautaire centr sur la production de fruits et de l gumes Ils cr ent une plantation compos e d une parcelle commune d une trentaine d hectares et de parcelles individuelles de 1 5 hectares La parcelle commune sert aux exp rimentations et aux
14. HO RIZON i MAGAZINE D INFORMATION DU COLEACP ET DE SES PROGRAMMES PIP ET EDES N 1 JUIN 2013 a a l x Fair fel dh ip le ai durable pou enlorcer e ls capacit s JEENA j F AP E ET j 9 im GEUG Re une filiere en danger 1 le signataire du comment former des milliers 1 0 0 0 gii de petits producteurs de cacao protocole PIP EDITORIAL Former pour renforcer Les r glementations se multiplient Les normes s actualisent Les exigences du consommateur voluent Le climat change Renforcer les capacit s de nos b n ficiaires c est avant tout les aider s adapter un environnement sans cesse mouvant Nous devons leur permettre d acqu rir la capacit de r aliser cette adaptation Cela passe entre autres par de la formation En mati re de formation notre objectif est clair aider les cadres des entreprises agricoles et des organismes de s ret alimentaire devenir les acteurs de leurs propres choix Nous voulons les amener utiliser leurs ressources et d finir leurs objectifs de mani re anticiper l volution des march s qu ils sollicitent Car les exigences des importateurs de l Union europ enne et du reste du monde ne se limitent plus au respect des normes et de La conformit des produits Elles visent de plus en plus les conditions de production notamment en matiere de durabilit et d thique Pour nous la qualit de la formation
15. SOP reconnait avoir r alis un r ve dont il tire une cer taine fiert Nous faisons travailler une centaine d ouvriers conclut il Nos membres ont envoy leurs enfants l cole et ont cha cun une maison C est un accomplisse ment pour des gens qui taient au d part des d us de la vie Un r ve qui lui a valu en 2010 d tre nom m officier de l Ordre du M rite agricole du Cameroun Interview par Bill et Melinda Gates A la Fondation Bill amp Melinda Gates nous reconnaissons que l augmentation de la productivit agricole et la pro motion d une bonne nutrition sont des l ments indisso ciables pour r duire la faim et la pauvret Nous croyons que les probl mes cruciaux de la faim et de la malnutri tion des femmes et des enfants dans les pays en d velop pement trouvera une solution plus efficace si les secteurs de l agriculture et de la nutrition travaillent ensemble Dacian Ciolos Commissaire europ en charg de l Agriculture et du D veloppement rural La Communaut internationale a pris l engagement de remettre l agriculture au c ur de la politique de d velop pement notamment dans le cadre du G8 et du G20 L Union europ enne est mobilis e pour que le plan d action mis en place dans le cadre du G20 soit appliqu de fa on effective et qu il implique galement le secteur priv Je reste impliqu dans ce processus de facon tr s active Les acteurs de la chai
16. aborations similaires existent entre EDES et des experts de l Organisa tion internationale du cacao de l Organi sation internationale du caf ou encore du South Pacific Committee sp cialis dans le renforcement des laboratoires des Etats insulaires du Pacifique De la m me mani re le PIP utilise les outils de l International Trade Center pour ai der les entreprises ACP s y retrouver dans les diff rentes normes volontaires Dans le cadre du PIP le COLEACP col labore avec d autres projets ou pro grammes de d veloppement GIPD GIZ CUD IL vise par ce biais ren forcer les capacit s des formateurs qui travaillent au sein des structures relais et des ONG en contact direct avec les as sociations paysannes Avec les m thodes et les outils du COLEACP ces formateurs sont alors mieux arm s pour diffuser les messages et les bonnes pratiques au pr s des petits producteurs de la fili re horticole ACP L impact de cette action peut avoir d importantes retomb es jusque sur les march s locaux Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture 2 Centre technique de coop ration agricole et rurale Gestion int gr e de la production et des d pr dateurs 4 Deutsche Gesellschaft f r internationale Zusammenarbeit Commission universitaire pour le d veloppement CO O7 Piasteforme do ormation distanca LS FOCUS MARCH HARICOTS Kenya haricots et poi
17. ages suivantes Au fil des ann es de l volution des march s et de celle de la situation des pays ACP ce pro gramme s est adapt enrichi pr cise Il s est galement structur autour de prin cipes clairs voir encadr de m thodes d apprentissage qui ont fait leur preuve et d outils p dagogiques pratiques et effi caces Un travail de perfectionnement qui est continuellement en cours JUIN 2013 h DEN we ML BEN l 1 iA ar TE TA Une fois que le b n ficiaire a formul sa demande et que l accord g n ral a t conclu l expert formateur du COLEACP identifie les besoins en formation de l entreprise ou de l organisation Il s agit avant tout de rep rer les d ficits de comp tences qui freinent l entreprise ou l organisation dans la poursuite de ses objectifs de march exporter vers l Union europ enne obtenir une certification produire bio etc Le premier pas que nous faisons avec le b n ficiaire se fait g n ralement lors des premi res formations collec tives auxquelles il est invit explique Hilary Barry responsable de la cellule Formation d EDES C est vraiment de la sensibilisation On y parle des prin cipes fondamentaux de tout syst me de s ret sanitaire des aliments Apr s une formation collective l organisation le laboratoire ou le service d inspec tion rep re plus facilement les com p tences qui doivent tre am lior es Notre expert peut alors ent
18. aiter etc Mais le probl me tait commun toutes les entreprises de la r gion Nous en avons donc fait une formation collective de quatre jours Chaque ann e au d but de la campagne de la mangue nous regroupons toutes les entreprises du pays pour leur donner cette formation Et cela dans les quatre pays concern s L avantage est vident C est une co nomie d chelle certaine 6 HORIZONS JUIN 2013 Dans plusieurs pays on nous inter rogeait r guli rement sur l IS017020 explique Hilary Barry responsable de la cellule Formation d EDES Nous avons alors commenc par former des experts pour qu ils puissent prodiguer cette mati re Peu apr s un service d ins pection camerounais nous a deman d une formation sur ce sujet Nous lui avons envoy un de nos formateurs Ensuite la m me demande est venue du S n gal et de Mauritanie De ce fait cette formation est devenue une formation collective standardis e de trois jours que nous donnons r guli rement plu sieurs organismes en m me temps L objectif du COLEACP n est pas de standardiser toutes les formations Au contraire L exp rience acquise depuis 10 ans lui permet de d gager la meilleure m thode pour renforcer les capacit s cibl es Dans certains cas comme dans les exemples d crits plus haut cela passe par une formation collective Parfois d autres m thodes doivent tre appliqu es De mani re g n rale la formation collective e
19. amer une discussion approfondie avec les res ponsables et convenir avec eux d un programme sp cifique de formations et d un agenda Pour la mise en place d un syst me de tra abilit par exemple l expert du PIP identifie qui doit tre form les respon sables qualit les responsables de pro duction les agents de champ les chefs de stations de conditionnement les res ponsables de l encadrement des petits producteurs Si l entreprise veut aller vers le bio il faut entre autres former les responsables valuer le taux d infesta tion d insectes identifier ces insectes d terminer le moment et le type d in tervention L expert n oublie pas non plus l am lioration des bonnes pratiques agricoles si par exemple les principes d hygi ne ne sont pas respect s lors de la manipulation des fruits cela annihile les efforts r alis s par ailleurs Donc il faut former le personnel respecter les consignes d hygi ne se laver les mains avant de manipuler les fruits enlever les bagues et les bracelets pour ne pas les abimer etc Sur base de son analyse l expert labore son programme de formation Ensuite il le pr sente la cellule formation ba s e Bruxelles Celle ci le valide elle est en effet garante que les m thodes d apprentissage durable d velopp es par le COLEACP y sont appliqu es En suite elle aide l expert appliquer son programme par exemple en le mettant en contact avec
20. arler de haricot si la formation est destin e des acteurs de la fili re cacao Des outils de formations adapt s Les manuels de formation Les manuels de formation 12 pour le PIP 100 cahiers techniques 12 th mes pour EDES rassemblent sous une forme vulgaris e et synth tique les connaissances techniques relatives aux diff rentes th matiques des deux programmes hygi ne et s curit sani taire tra abilit agriculture biologique etc pour le PIP analyse et gestion des risques contr les inspections etc pour EDES Ils sont prioritairement destin s aux experts formateurs Ces manuels sont le r f rent des cours de la plateforme de formation en ligne le COLEACP adapte le contenu les outils et la m thode en fonction du public cibl Les guides d application Les guides d application traduisent de mani re concr te les l ments th o riques des manuels de formation Ceux ci y sont transpos s sous la forme de me sures concr tes et de bonnes pratiques Ces guides sont destin s aux cadres in term diaires qui doivent instruire le per sonnel Ce sont des documents pratiques et illustr s Les brochures Les brochures didactiques pr sentent les consignes de bonnes pratiques agricoles communiquer aux ouvriers et aux petits producteurs usage de pesticides hygi ne en production et en emballage durabilit responsabilit etc Ces consignes sont illustr es et traduites dans les langu
21. c la plate forme de formation distance du PIP e learning r serv e aux b n ficiaires Cette plateforme prodigue des cours sur l hygi ne alimentaire la lutte chimique la gestion des risques la production thique la protection des cultures la diff rence entre r glementation et normes priv es les bonnes pratiques phytosanitaires et la tra abilit Au terme de chaque par cours la plateforme propose des tests de certification permettant de v rifier que les contenus sont ma tris s Cette plate forme d e learning contribue une large diffusion du mat riel p dagogique DES ALIMENTS S RS EN ACP DES ALIMENTS S RS EN ACP CAHIER TECHNIQUE P6 1 THEME 4 Procrammes Pr Reours PRP PRPo M thodes de PRINCI IGENCES SUR THEME 6 Syst mes d autocontr le CAHIER TECHNIQUE 4 3 RE EN EEE formation Les orr rents rvves er LA connue pe r unions Des outils adapt s aux diff rents publics Si les cadres et les managers ont un certain niveau d instruction ce nest pas souvent le cas du personnel ouvrier et des petits producteurs Peu ou pas sco laris s ceux ci sont rarement familiaris s avec les m thodes de l apprentissage moderne Les experts du PIP ont donc travaill a la conception d outils et d acti vit s qui leur sont adapt s et qui mettent l accent sur le concret le visuel et l exp rimentation Syst me de 7 GLOSSAIRE DES TERMES LI S se
22. c est ce que nous appelons le coaching Et dans un troisi me temps nous d briefons avec les cadres pour tirer les conclusions de cette exp rience Nous faisons cela de plus en plus r guli rement L avantage c est le renforcement de la personne form e qui est positionn e dans son entreprise comme un formateur potentiel C est effi cace mais cela prend du temps Les chefs d entreprises doivent tre int gr s dans ce processus parce qu ils doivent don ner au cadre le temps et la possibilit de mettre en application les connaissances qu il a acquises La d marche volontaire et continue est galement une n cessit pour des raisons ext rieures les normes et les r glementa tions voluent en permanence de nouvelles tendances de march mettent l thique ou l environnement au centres des pr occu pations du consommateur Il faut donc for mer les protagonistes ACP ma triser ces nouvelles donnes pour que leurs produits soient toujours en mesure de maintenir leur part de march Ces volutions exigent elles aussi un engagement continu et long terme en faveur de la d marche formatrice 12 HORIZONS JUIN 2013 Les m thodes et les outils p dagogiques du COLEACP ont t cr s pour la fili re horticole dans le cadre du PIP Il serait cependant dommage de ne pas en faire profiter d autres fili res similaires comme le caf le th ou le cacao Leur finalit est de combattre la pauvret
23. curite Sanitaire Au s curm sanare oes aments HORIZONS JUIN 2013 7 77 LE HORIZONS JUIN 2 Vi mi Da A m aF a F T mn er 50 esponsable de la Cellule r Di b nou Cond est ing nieur agro nome Son exp rience au minist re de l Agriculture de C te d Ivoire a fait d elle une sp cialiste du contr le officiel En f vrier 2013 elle a s journ deux semaines Bruxelles dans le cadre du programme EDES Elle y a suivi deux formations de formateurs avec 11 autres participants francophones cette occasion elle a appris prodiguer deux formations Organisation des contr les officiels et R alisation des contr les officiels En mars EDES envoyait Di b nou Cond au Burkina Faso Mission former des inspecteurs optimaliser la planification et la programmation des contr les Pour cela elle les a fait travailler sur deux tudes de cas la mangue pour l expor tation et le poulet bicyclette pour le march local Sa connaissance pra tique du contr le et de la r alit locale a incontestablement contribu au choix de ces exemples pratiques et la r ussite de cette formation Di b nou Cond sera formatrice principales lors de sessions actuellement en pr paration Bient t elle participera une formation de formateurs au cours de laquelle elle transf rera de futurs experts les comp tences p dago giques qu elle a acquises via
24. e des pesticides 6 Association des exportateurs de produits frais du Kenya 7 Standards amp market access programme 8 SNV Netherlands Development Organisation 9 Organisation des nations unies pour le d veloppement industriel UNUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT JED Le COLEACP y sera Le COLEACP participe aux Journ es europ ennes du d veloppement JED organis es chaque ann e par la Commission europ enne Cet v nement consiste en une succession d ateliers r unissant de nombreux protagonistes de la coop ration au d veloppement organisations inter nationales ONG entreprises insti tutions politiques organismes de la soci t civile etc L objectif est de susciter le d bat pour favoriser les changes d exp riences et de bonnes pratiques la r flexion et les contacts L ann e pass e le COLEACP y avait particip de mani re active en or ganisant un atelier tr s suivi sur le th me Small farmers big business www smallfarmersbigbusiness org en partenariat avec l Organisation des Nations Unies pour le d veloppement industriel UNIDO la Deutsche Ge sellschaft f r Internationale Zusam menarbeit GIZ et la SNV Netherlands Development Orgnanisation SNV Cet atelier traitait de la n cessit de favoriser la croissance durable du secteur agricole pour lutter contre la pauvret Comme l ann e pass e le COLEACP compte apporter sa contri bution active la r flexion globale sur l
25. ement durable avec une vraie perspective universelle A decent life for all by 2030 Building a consensus for a new development agenda eudevoays eu Une vie d cente pour tous d ici 2030 Construire un consensus pour un nouvel agenda du d veloppement
26. es locales Les brochures sont destin es aux responsables de l encadrement des ouvriers et des petits producteurs Ce sont galement des outils d auto appren tissage qui permettent aux apprenants de se rem morer les instructions Les guides p dagogiques Les guides p dagogiques du PIP sont des outils de formations Ils proposent des plans de formation d coup s en s quences Pour chaque s quence le guide d taille Les objectifs et propose des supports de formation indiquant m me le moment de leur utilisation Le timing est donn titre indicatif pour permettre d valuer correctement les temps de questions et de pauses Ces guides sont des outils destin s aux formateurs aux experts ou aux cadres d entreprises 1 Norme de fonctionnement qualitatif et ind pendant pour les organismes d inspection Les livrets p dagogiques Chaque livret fixe les objectifs p dago giques que le formateur doit atteindre la fin de la formation et pr sente les messages cl s faire passer aux ap prenants Les th mes de formation sont trait s en deux ou trois feuillets et cor respondent aux chapitres des manuels de formation Ces livrets aident le forma teur faire le tri des informations qu il trouve dans les manuels Ils sont utilis s lors des formations collectives et lors de certaines formations en entreprise Ils sont destin s aux formateurs La plateforme de formation distance En 2012 le COLEACP a lan
27. es enjeux du d veloppement Journ es europ ennes du d veloppement Bruxelles Belgique 26 27 novembre 2013 Informations http eudevdays eu Aide pour le Commerce le partenariat public priv Le COLEACP participe un atelier sur le th me des partenariats public priv organis par le Standards and trade development facility STDF un partenariat entre la FAO l OIE la Banque mondiale l OMS et l OMC pour favoriser la mise en oeuvre des normes sanitaires et phytosanitaires dans les pays en d veloppement Cet v nement se d roule dans le cadre de l examen global de l action Aide pour le Commerce de l OMC L objectif est de faire le point sur les avantages et les implications des par tenariats publics priv s dans le cadre de la mise en oeuvre des normes et des r glementations sanitaires des aliments et de susciter le dialogue entre les experts le tout sur base d exemples concrets L exp rience du COLEACP dans ces mati res est videmment primordiale Public private partnerships in a value chain context Gen ve Suisse 9 juillet 2013 Informations http www standardsfacility org V NEMENTS Le COLEACP f te ses 40 ans Depuis 1973 le COLEACP aide les exportateurs et les producteurs ACP ainsi que les importateurs europ ens d velopper le commerce des produits agricoles avec l Union europ enne Depuis toujours le COLEACP fort aujourd hui de ses 354 membres UE et ACP
28. exemple ou qualitatifs obtenir une certification par exemple Pour mettre ces objectifs la port e du b n ficiaire le COLEACP propose un ven tail de services d accompagnement parmi lesquels on trouve la formation des cadres du personnel et m me dans certains cas des fournisseurs D l gu G n ral du COLEACP Leur objectif tait et reste toujours avant tout d apporter aux b n ficiaires les comp tences pour leur permettre de faire face toutes les situa tions aussi complexes soient elles de syst me qualit de tra abilit d in formatisation Si tout cela fonctionne d j sa direction veut elle aller plus loin Par exemple en int grant un audit interne pour valuer et am liorer son organisation de mani re permanente Ou encore en cr ant un syst me de for mation pour pouvoir duquer son per sonnel en interne de fa on r guli re ni re a SL M R L ni La complexit c est ne pas se contenter de montrer comment fonctionne un pul v risateur et comment on dose le pesti cide Le COLEACP apprend au personnel de la plantation identifier le ravageur J F2 kj L importance accord e la formation est une caract ristique du COLEACP Elle d coule directement d un de ses Du c t d EDES la demande se pr cise mi objectifs primordiaux faire en sorte que l aide qu elle apporte soit durable que ses b n fices perdurent dans le temp
29. it les deux processus devraient tre fusionn s pour garantir que les ques tions de l radication de la pauvret et du d veloppement durable soient abord es avec une vision globale Ban Ki moon Secr taire g n ral des Nations unies WR 4 Susilo Bambang Yudhoyono LA ef Pr sident indon sien Le Groupe de personnalit s de haut niveau tabli par Ban Ki moon secr taire g n ral des Nations unies et co pr sid par Susilo Bambang Yudhoyono pr sident indon sien Ellen Johnson Sirleaf pr sidente lib rienne et David Cameron premier ministre du Royaume Uni sur le Programme d action en faveur du d veloppement au del de 2015 Post 2015 Development Agenda a publi le rapport Un nouveau partenariat mondial radiquer la pauvret et transformer les conomies par le biais du d veloppement durable qui tablit un calendrier universel en vue d radiquer l extr me pauvret d ici 2030 en respectant les promesses du d veloppement durable Ce rapport appelle le monde se rallier un nouveau Partenariat global donnant la fois un espoir et un r le chacun Le pr sident indon sien a d clar En plus d avoir pris des id es provenant de sources nombreuses et diverses le fait Le plus remarquable de ce rapport est que nous membres et co pr sidents de ce Groupe avons t capables de nous lever au dessus de l int r t national et d aborder le Partenariat global et les probl mes du d velopp
30. loitants dans la fili re d exportation et moderniser son agriculture locale continue am liorer le niveau de vie des populations rurales Les cons quences L augmentation des contr les aux fron ti res pose un probl me financier ils sont en effet charge des importateurs europ ens qui reportent le co t chez leurs fournisseurs Ils posent galement un probl me commercial les marchan dises sont immobilis es plus longtemps la fronti re ce qui r duit leur vie en rayon et forc ment augmente les invendus Les haricots et les pois ken yans deviennent donc moins comp titifs et les distributeurs se fournissent dans d autres pays Cons quence selon une tude interne du COLEACP les expor tations vers l UE d haricots et de pois kenyans ont diminu respectivement de 21 et 44 pour le premier trimestre 2013 par rapport au premier trimestre 2012 Les premi res victimes de cette crise sont les petits producteurs dont un tiers a d j t exclu de la fili re Les ouvri res des stations de condition nement paient galement leur tribut cette diminution d activit Le plan d action Kenyan Au Kenya le Kephis a pris la t te de l Hor ticultural Competent Authority Structure un groupe de travail compos de repr sentants des organisations concern es le Kari la HCDA le PCPB et la FPEAK Ce groupe s est adjoint l appui d interve nants internationaux comme l USAID et le COLEACP afin de d
31. ne alimentaire sont les premiers int ress s et les plus comp tents pour d velopper cette chaine la tirer vers le haut y compris les acteurs priv s europ ens qui ont des comp tences faire valoir Chaque acteur peut jouer un r le important pour mieux int grer le premier maillon les petits producteurs au sein des march s locaux r gionaux et internationaux Andris Piebalgs Commissaire europ en charg du D veloppement D velopper un secteur agricole viable et dynamique en Afrique est un d fi du d veloppement Mais c est aussi une opportunit de march importante pour les entre prises particuli rement les petits producteurs familiaux qui ensemble sont les principaux investisseurs priv s dans le secteur agricole africain Pour que les agro in dustries africaines puissent saisir un maximum d oppor tunit s dans le secteur agro alimentaire il faut qu il y ait une transition durable de l agriculture de subsistance vers une industrie agricole productive qui permette aux cultivateurs de participer l conomie de march Alhaji Muhammad Mumuni Secr taire g n ral ACP La mise en oeuvre compl te des r sul tats de Rio 20 ne pourra tre r alis e que si nous voluons vers l implication de toutes les parties prenantes Il ne faudrait pas entreprendre le cadre g n ral post 2015 en s isolant du processus en cours pour r aliser les objectifs de d veloppement du Mill naire en 2015 En fa
32. nt progress de 75 37 855 tonnes en 2012 et celles de pois mange tout de 27 5327 6 tonnes en 2012 Pour sa plus grande partie la production est assur e par des petits exploitants familiaux sur des parcelles de quelques ares 50 000 familles participent ce d veloppement et en tirent un revenu annuel moyen d environ 600 Leur production est rassembl e par des exportateurs soit directement soit via des interm diaires appel s brokers Le probl me Depuis 2008 les contr les de fronti re effectu s en Europe sur les lots de haricots princesses et de pois mange tout en provenance du Kenya ont r v l des d passements de LMR Plusieurs et en tirent un revenu annuel moyen cons quent d environ 600 pesticides taient concern s mais le principal est le dim thoate un insec ticide utilis partout dans le monde pour combattre les larves de mouche mineuse les thrips les pucerons les aleurodes etc Suite ces d passe ments la Commission europ enne a d cid en d cembre 2012 de faire pas ser les haricots et les pois du Kenya dans la liste des produits risque La situation actuelle Depuis le 1 janvier 2013 les haricots et les pois du Kenya subissent un r gime de contr les accrus portant sur 10 des volumes import s Pendant les 4 premiers mois de l ann e le syst me d alerte rapide de l Autorit europ enne de s curit des aliments a enregistr 11 notifications de d
33. plus que tout la pr sence de ces comp tences sur le terrain met le ren forcement des capacit s la port e des entreprises et des organisations Nombre de ces experts formateurs travaillent d j directement avec certaines entreprises en dehors du PIP et d EDES Ma collaboration avec le PIP a vraiment contribu renforcer mon profil de prestataire de services dans le sous secteur de l horticulture explique Anne Chepkoech formatrice active au Kenya et dans toute l Afrique de l Est Tant au niveau national que r gional Et ceci je le dois aux comp tences acquises au fil des formations et des programmes de coaching dont j ai b n fici Je re ois pr sent de nombreuses demandes pour toutes sortes de formations C est gr ce au PIP que je suis aujourd hui m me d offrir tous ces services Lorsque les contacts se prennent direc tement entre le formateur ACP et les b n ficiaires sans plus passer par les programmes cela veut dire que le COLEACP a atteint ses objectifs Le ren forcement des capacit s s inscrit dans une dynamique locale Ce qui est un gage de p rennit 1 Le poulet bicyclette est le poulet lev localement et amen vivant sur les march s g n ralement pendu par les pattes la barre du v lo 10 HORIZONS JUIN me Avec la formation nous avons voulu travailler sur une dimension compl mentaire au traitement technique des dossiers explique Bruno Schiffers
34. poursuit son credo faire par ticiper le secteur priv aux efforts de d veloppement en facilitant le com merce entre les deux r gions Il s est montr en cela pr curseur des poli tiques de coop rations actuelles qui visent impliquer les entreprises dans le d veloppement socio conomique des pays du Sud Le COLEACP entend marquer ces quatre d cennies d un jalon l occasion des prochaines Jour n es europ ennes du d veloppement notamment en faisant le point sur les volutions qui ont marqu son acti vit la gestion des programmes PIP et EDES la recherche de la p rennit du d veloppement l extension des th matiques de d veloppement du nor matif vers le durable et l thique etc Informations www coleacp org Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture 2 Organisation mondiale de la sant animale 3 Organisation mondiale de la sant 4 Organisation mondiale du commerce HORIZONS JUIN 2013 17 18 HORIZONS JUIN 2013 m Le programme EDES avance grand pas dans les fili res cacao principalement en C te d lvoire au Ghana et au Cameroun Un guide sectoriel d autocontr le a t r dig pour le Ghana et va tre transpos aux deux autres pays en collaboration avec les associations professionnelles et les autorit s comp tentes Ce guide identifie les bonnes pratiques et les dispositifs d valuation des risques que le secteur cacaoye
35. r doit mettre en place pour garantir la conformit des f ves et des produits semi transform s Ce guide est essentiel c est la base du travail de pr vention des risques sani taires et phytosanitaires qui va tre d velopp par la suite C est en effet en fonction de ses constatations qu EDES va orienter le contr le officiel le travail des laboratoires l encadrement r glemen taire et naturellement les programmes de formations En mati re de formation le d fi princi pal de la fili re cacao c est sa structure de production clat e M me s il existe quelques plantations de grande taille l essentiel de la production est assur par des petits producteurs g n rale ment regroup s en associations ou en coop ratives Une entreprise capable d encadrer son personnel peut ma triser les risques qui lui sont propres par exemple en choi sissant d utiliser tel engrais ou telle m thode de lutte contre les ravageurs explique Christophe Schiffers direc teur d EDES Par contre quand on tra vaille avec les petits producteurs ces risques sont plus difficiles ma triser et contr ler D s lors on va les engager se diriger vers des pratiques agro co logiques o les risques sont moins pr sents et qui restent rentables Apr s la conformit avec les teneurs maxi males en HAP les producteurs de cacao vont devoir relever un nouveau d fi celui des limites maximum LM de cadmium Celles
36. rtenariat a t conclu avec la QCC un bureau mandat par l Etat pour assurer la qualit de la pro duction de cacao En C te d lvoire EDES travaille sous la coordination du minist re de l Agriculture avec deux structures le Firca charg de g rer des programmes de d veloppement agricole et l Anader un service d appui au d veloppement rural Au Cameroun les formations seront encadr es via le CICC l interprofession des producteurs et l ONCC l autorit publique de promotion de la cacaoculture EDES a galement conclu un partenariat avec l ICCO pour travailler dans ces trois pays ainsi qu au Togo et au Nigeria La re cherche de partenaires n est videmment jamais cl tur e Des discussions ont ainsi lieu avec la CAOBISCO Les formateurs sont choisis parmi les collaborateurs de ces partenaires C est avec eux que les programmes de forma tion sont labor s Au Ghana 80 personnes ont d j t form es dans le cadre d une action pilote C est sur base des ensei gnements de cette formation de forma teurs que le COLEACP a d cid de cr er des supports didactiques sp cifiques voir encadr Le programme de forma tion est actuellement en cours dans cha cun de ces pays L avantage de ces partenariats c est qu ils permettent de transf rer les m thodes et Les supports didactiques du COLEACP vers une expertise locale et d assurer ainsi leur p rennit au del de la dur e de vie d ED
37. s en crise cle croissance L Union europ enne a renforc Le contr le des importations Kenyanes de haricots princesses et de pois mange tout En cause trop de r sidus de pesticides Le COLEACP participe activement au plan d action pour permettre la filiere de sortir de cette crise LL NE n aid E b CR i P E Far TE La r E M ai AE qi E f Ao C NE a p TA MORIZONS JUIN 2078 Au Kenya 20 000 familles de petits producteurs participent au d veloppement de la fili re horticole Le contexte r glementaire Les Etats membres de l Union europ enne UE doivent s assurer que les denr es alimentaires v g tales qu ils importent respectent les niveaux l gaux en mati re de limites maximales de r sidus LMR Si Les contr les qu ils effectuent leur fronti re r v lent un probl me r current la denr e concern e est inscrite dans la liste des produits risque L chantillon de contr le passe alors 10 du volume import pendant 3 mois Si Le probl me est r gl pendant cette p riode l chan tillon de contr le revient 1 situation normale Dans le cas contraire il est maintenu voire augment Le contexte agricole kenyan Au Kenya au cours des derni res d cennies Le succ s des exportations de fruits et l gumes a dynamis le d veloppement de la fili re horticole Sur les 10 derni res ann es les exportations de haricots princesses kenyans vers l UE o
38. s et survivent aux programmes d aides Le meilleur moyen pour assurer cette p rennit c est l apprentissage Notre objectif est de faire des entreprises ou des organismes apprenants explique Bruno Schiffers concepteur et responsable du syst me de formation du COLEACP Nous devons dispenser les capacit s de faire ces choses complexes Il faut que les cadres soient capables d anticiper les probl mes de les valuer et de r agir de mani re appropri e Ils doivent pouvoir les communiquer leur direction Ils doivent pouvoir les expliquer leurs collaborateurs au personnel aux ouvriers agricoles et aux petits producteurs Cela va au del des bonnes pratiques et c est ce qui fait notre particularit Nous agissons de mani re permettre au personnel d int grer la complexit des mati res et la ma triser au profit des objectifs Si on veut que l impact de l aide soit durable il est indispensable d amener les gens cette complexit pr venir sa prolif ration d terminer le moment du traitement choisir le pes ticide ad hoc le doser de mani re ne pas d passer le taux de r sidus l gal etc La complexit c est ne pas se contenter de montrer comment remplir une fiche de tracabilit mais d expliquer de mon trer de faire comprendre pourquoi il faut la remplir correctement Il faut en effet que les proc d s les messages et les comportements ainsi distill s restent dans les esprits e
39. st tr s utile pour une approche globale Mais il faut ensuite aller en profondeur via une formation particuli re Celle ci peut se donner sous forme de formation sp cifique ou individuelle de coaching d auto apprentissage d apprentissage distance etc Du collectif l individuel en passant par le sp cifique Par exemple pour installer un syst me d audit interne dans une plantation le COLEACP commence par une formation collective de trois jours Objectif faire comprendre en quoi cela consiste et expliquer le r le de l auditeur Si la plantation d cide de mettre l audit interne en place le COLEACP forme le personnel int grer ce syst me Pour cela le formateur doit travailler sur les documents de l entreprise et sur ses pratiques Cela doit se faire sur place via une formation sp cifique pour le personnel et m me une formation individuelle pour le futur auditeur C est ici qu on aborde une autre force du COLEACP l adaptabilit On n enseigne pas de la m me mani re des cadres ou des petits producteurs Sur un m me sujet le COLEACP adapte le contenu les outils et la m thode en fonction du public cibl De la m me mani re les formations collectives pourtant standardis es et reproductibles sont adapt es aux fili res et aux r gions concern s Les formateurs locaux doivent en effet les customiser en fonction de leur public particuli rement au niveau des exemples Pas question de p
40. t soient ensuite v hicu l s par ceux qui Les ont int gr s C est pour cela que le cours ex cathedra est banni au COLEACP Notre but n est pas seulement de communiquer du savoir poursuit Bruno Schiffers mais surtout du savoir faire et du savoir tre c est dire des comportements ad quats La m thode est donc bas e sur l tude de cas sur l exp rimentation et sur des exercices pratiques C est le seul moyen d aller au del de la compr hension pour entrer dans le domaine de l apprentissage et de l appropriation des mati res prodigu es Cette logique de renforcement des capa cit s explique pourquoi la formation de progressivement jusqu la signature d un accord global g n ralement avec le gouvernement Cet accord d signe les fili res et les secteurs que le COLEACP appuiera C est alors que les experts entament le travail avec les b n ficiaires directs afin d valuer leurs besoins en formation Des deux c t s l analyse du COLEACP investigue aussi le contexte macro cono mique Les entreprises et les organisations tatiques ne sont pas toujours conscientes de toutes les contraintes qu elles doivent satisfaire pour acc der aux march s euro p ens L analyse des tendances du mar ch des normes en vigueur et de leurs volutions futures permet d orienter l aide qui peut tre apport e Quand la d cision est prise Le programme de formations est labor et se met en place voir les p
41. ya haricots et pois en crise de croissance DOSSIER FORMATION PAGE 5 PAGE 17 Identifier Les besoins en mati re FOCUS FILI RES CACAO PAGES 18 21 de bonnes pratiques DOSSIER FORMATION PAGES 6 7 Cacao des partenariats pour toucher les petits producteurs Capitaliser Les besoins EE pour d velopper des m thodes R de formation adapt es DOSSIER FORMATION PAGES 8 9 Former et mobiliser des experts ACP DOSSIER FORMATION PAGES 10 11 Inscrire Les participants dans une d marche volontaire PAGES 22 23 et continue DOSSIER FORMATION PAGES 12 13 L instruit qui voulait tre agriculteur D multiplier la port e PAGES 24 25 et l impact de la formation MAGAZINE D INFORMATION DU COLEACP ET DE SES PROGRAMMES PIP ET EDES R SEAU INTERPROFESSIONNEL POUR UN COMMERCE AGRICOLE DURABLE Bruno Schiffers concepteur et responsable du syst me de formation du COLEACP Horizons dont le dossier est consacr la formation Sur cette base nous proposons aux op rateurs ACP des outils qui leur permettent d assurer eux m mes la formation de leur personnel et de leurs fournisseurs et cela de mani re autonome et durable Ces outils ont t labor s selon des m thodes p dagogiques volutives par des enseignants exp riment s Guy Stinglhamber Le COLEACP est une association interprofessionnelle but non lucratif qui uvre au d veloppement d une agriculture durable A la demande du groupe des Etats ACP le
Download Pdf Manuals
Related Search