Actu experts Associations / N° 32
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1. ET RUPTURE DE LA P RIODE D ESSAI Un directeur de maison de retraite conteste la rupture de sa p riode d essai le 1er jour d ex cution de son contrat de travail La p riode d essai avait t rompue sans motivation particuli re Elle ne reposait donc pas sur un motif discipli naire L employeur avait pris cette d cision apr s avoir pris connaissance d un arr t minist riel l encontre du salari qui l avait suspendu de ses anciennes fonctions de directeur aupr s d une autre maison de retraite Les juges admettent que cette rupture d essai ne soit pas motiv e estimant qu elle reposait non pas sur une faute mais sur des consid rations professionnelles portant sur l aptitude professionnelle du salari a assumer les fonctions de directeur de la maison de retraite Cass soc 15 JANVIER 2014 N 12 14650 MISE PIED TITRE CONSERVATOIRE propos d un ducateur sp cialis embauch par une association les juges consid rent que le fait pour l employeur d avoir notifi au salari sa mise pied titre conservatoire et d avoir engag la proc dure de licenciement que six jours plus tard sans justifier d aucun motif ce d lai a pour effet de rendre le licenciement sans cause r elle et s rieuse En effet les juges ont pu en d duire que la mise pied pr sentait un caract re disciplinaire nonobstant sa qualifica tion de mise pied conservatoire et que l employeur ne pou vait sanctionner une nouvelle2. l expire le Li 1 1 n cryptogramme 3 derniers chiffres situ s au dos de la carte c t de la signature AECS 19 rue Cognacq Jay 75341 Paris cedex O7 Tel 01 44 15 95 95 e Fax 01 44 15 90 76 Une facture faisant ressortir la TVA vous sera prochainement envoy e N oubliez pas vous pouvez commander en ligne sur www boutique experts comptables com Secteur non marchand ACTU EXPERTS Votre avis nous int resse 1 Dans les prochains num ros souhaitez vous que la partie Veille fiscale et financi re soit conserv e 2 Dans les prochains num ros souhaitez vous que la partie Actualit s sociales soit conserv e 3 Dans les prochains num ros souhaitez vous que la partie Veille Internet soit conserv e 4 Pour les prochains num ros avez vous des suggestions de nouvelles rubriques introduire Propositions de rubriques 5 Cette Lettre d information est elle r guli rement relay e aupr s de vos collaborateurs partenaires clients Questionnaire retourner scann par mail sletallec cs experts comptables org
3. VI VII VIII IX 2 Y compris e Redevances de cr dit bail mobilier e Redevances de cr dit bail immobilier 1 Dont reprises sur provisions et amortissements 2 Compte tenu d un r sultat exceptionnel de V VI ou VI V EVALUATION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATURE Produits e B n volat e Prestations en nature e Dons en nature TOTAL Charges e Secours en nature e Mise disposition gratuite de biens et services e Personnel b n vaole TOTAL CRC otoo oooc oco o ooo ooo o dloo oo tool l i a A inscrire le cas ch ant sur des lignes distinctes La ligne services sera elle m me d tailler sur deux lignes si n cessaire services li s des financements r glementaires autres services b Stock final moins stock initial c A d tailler si significatifs dons apports legs et donations produits li s des financements r glementaires ventes de dons en nature autres produits de la g n rosit publique d Y compris droits de douane e Stock initial moins stock final LA BOUTIQUE D EXPERTS COMPTABLES SERVICES ORDRE DES 7 EXPERTS COMPTABLES gt Experts Comptables Services PUBLICATIONS PRODUITS NUM RIQUES SERVICES V NEMENTS COMMUNICATION Sp cial Associations Les associations Nouveaut 2014 Diriger une association ne s improvise pas cela n cessite de l nergie du temps
4. et quelques comp tences Les obligations juridiques comptables fiscales et sociales sont assez exigeantes pour certaines associations G rer une association c est aussi jongler avec toutes ces r gles mais faut il encore les ma triser la fois synth tique et p dagogique cet ouvrage a t con u pour r pondre toutes les questions relatives au fonctionne ment des associations s agit d un v ritable guide pratique qui travers une soixantaine de fiches pr sente toutes les r gles juridiques comptables fiscales et sociales applicables aux associations COMMANDER D S MAINTENANT SUR WWW BOUTIQUE EXPERTS COMPTABLES COM BON DE COMMANDE Les associations Les associations pe L EXPERT EN POCHE Edition professionnelle Comptabilit dition f vrier 2014 ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES QUANTIT PRIX TTC PRIX TTC pass e directement sur le site internet de la boutique Frais de gestion de commande Les frais de gestion de commande sont offerts pour toute commande 3 00 Frais de port Pour toute commande sup rieure 50 les frais de port sont offerts France m tropolitaine TOTAL DE LA COMMANDE NOUVEAU Le mode de paiement par ch que est accept sur le site internet de la boutique E mail obligatoire ner meer ones T l aaa 2 Code postal SR VIE a A E Paiement J Ch que Carte bleue N j i
5. Code Banque 1 Code Guichet I Num ro de Compta ICi RB 30002 00438 0000007754P 129 CL PMAIS Pour tout renseignement Mine Legendre o T l OT 44 15 62 50 o Fax Ot 44 15 90 76 Emad lgm Eca Expats Conas wg N TIA racwranimautaie FA O47 324 746 247 Attentios Vore abonnement ne sera gris en compte qu r ceglion de wibe bulletin ORDRE DES m d Oorrement LRRLILEE 1 1e de vos prices neltficainre EXPERTS COM PTABLES pou ies mermives ei les stagiares hhsorts l Ordre vote a dinacription TOrmire pour Les merias de TANECS La photocopie d votre carie de membre du l AMECS en cows de wihikt Le secteur associatif est riche d actualit s au niveau l gislatif loi de s curisation de l emploi loi sur l co nomie sociale et solidaire ESS au niveau des volutions quant au finan cement crowdfunding financement coop ratif que de la jurisprudence fiscale financi re et sociale que nous vous pr sentons ci apr s Nous nous sommes r jouis des r sultats de l enqu te men e en 2013 par l Ifop pour le compte de France B n volat et du Cr dit mutuel savoir une progres sion de 12 en 3 ans du nombre de b n voles dans le secteur associatif avec 12 7 millions de b n voles avec notamment une progression de 32 chez les moins de 35 ans N anmoins dans la mesure o le b n volat direct hors structures associatives augmente plus vite que le b n volat associatif d une part tout comm
6. d livr par les organismes b n ficiaires des versements 2 1 2 R duction d ISF Les dons d esp ces ou de titres de soci t s admis aux n gociations sur un march r glement fran ais ou tranger au profit de certains organismes intervenant dans le sec Q Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 teur de la recherche de l enseignement ou encore de l insertion professionnelle ouvrent droit une r duc tion d imp t au titre de l ISF Le contribuable donateur peut ainsi b n ficier d une r duction d ISF gale 75 du montant de la valeur des dons r alis s dans la limite de 50 000 par ann e d imposition et par redevable Pour tre ligibles la r duction d ISF les dons doivent avoir t consentis au profit des tablissements de recherche ou d enseignement su p rieur ou d enseignement artistique publics ou priv s d int r t g n ral but non lucratif des fondations reconnues d utilit publique r pondant aux conditions fix es au a du 1 de l article 200 du Code g n ral des imp ts des entreprises d insertion et des entreprises de travail temporaire d insertion mentionn es aux articles L 322 4 16 1 et L 322 4 16 2 du Code du travail des associations interm diaires mentionn es l article L 322 4 16 3 du m me code des ateliers et chantiers d insertion mentionn s l article L 322 4 16 8 du m me code des entreprises adapt es me
7. fois le salari pour les m mes faits en pronon ant ult rieurement son licenciement Cass soc 30 ocTOBRE 2013 N 12 22962 RUPTURE CONVENTIONNELLE ET TRANSACTION Apr s une rupture conventionnelle les parties peuvent vala blement conclure une transaction condition toutefois que celle ci n ait pas pour objet de mettre un terme un diff rend relatif la rupture elle m me du contrat de travail Les juges ont apport cette pr cision propos d un salari embauch en qualit de responsable de r sidence galement d l gu Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 syndical et conseiller prud homal par une association Les juges admettent la facult de conclure une tran saction apr s une rupture conventionnelle la double condition qu elle intervienne apr s lhomologation par l administration ou encore apr s autorisation de l inspection du travail dans le cas de salari prot g et qu elle r gle un diff rend relatif non pas la rupture du contrat de travail mais son ex cution sur des l ments non compris dans la convention de rupture conventionnelle Si la transaction porte sur la rupture du contrat de travail les juges la d clarent nulle Cass soc 26 MARS 2014 N 12 21136 RESPECT DES PLANNINGS DES SALARI S AIDES DOMICILE Une salari e embauch e par une association d aide domicile qui exer ait des fonctions d encadrement d une quipe n avait p
8. jug s chrono phages prisonniers d habitudes et Projet de loi ESS les d put s veulent simplifier la vie des associations Localtis info Au programme de nouvelles dispositions pour simplifier les d marches des associations L Assembl e a galement souhait placer les associations Les associations aussi veulent b n ficier du Pacte de responsabilit Localtis info Confront es une baisse des subventions les associations doivent pouvoir b n ficier du Pacte de responsabilit plaide l Union des employeurs de Le choc de simplification des associations LeParisien fr Najat Vallaud Belkacem est galement en charge de l du cation populaire et de la vie associative qu elle veut rendre plus facile R duire son ISF en finan ant un projet solidaire Lesechos fr En 2013 pr s de 3 000 personnes ont choisi de donner tout ou une partie de leur ISF la Fondation de France et aux fondations qu elle abrite Les associations r clament de profiter de la baisse du co t du travail L Opinion lopinion fr Exclues du CICE elles disent pouvoir cr er 100 000 em plois condition de r duire leurs charges de 700 millions d euros Les associations refusent le d sastre social et l asphyxie Portailhumanitaire org Ces d cisions auraient pour cons quence si elles sont appliqu es la disparition de tr s nombreuses associations et de dizaines de milliers Les associations
9. a perte de valeur doit faire l objet d une provision pour d pr ciation Les cr ances Usagers La notion de clients n a pas de sens dans une association Le projet associatif d clin dans le respect des statuts re pose sur la r alisation d actions destination des usagers La prestation de service est donc factur e un usager Les subventions recevoir Les subventions recevoir trouvent leur origine dans les d lais pr vus dans la convention de financement dans les retards de paiement du financeur pour des raisons internes dans les retards de paiement du financeur suite aux retards de l association dans le respect de ses engagements En cas de retards de paiement du financeur suite aux retards de l association dans le respect de ses engagements la comptabilisation de provisions pour risques et charges afin de tenir compte d un ventuel risque d indus peut tre envi sag e La tr sorerie La tr sorerie d une association est compos e des comptes bancaires de la caisse mais aussi des valeurs mobili res Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 de placement L instruction fiscale pr cise que s il est l gitime qu un organisme non lucratif d gage dans le cadre de son activit des exc dents reflet d une gestion saine et prudente il ne doit pas les accu muler dans le but de les placer La nature des pla cements doit permettre de garantir le montant investi Fonds p
10. ables qui uvrent pour la transparence financi re et la ma trise des risques sont au premier rang des conseils des asso ciations qu ils accompagnent au quotidien Cette dition comporte un dossier sp cial sur les comptes annuels que je vous invite lire attentive ment Il est r dig par Rudy JARDOT un des experts reconnus en la mati re Pour largir le d bat je voudrais insister sur la recom mandation de notre confr re Fran ois JEGARD qui pro pose pour passer de la simple transparence finan ci re la transparence de l utilit sociale de cr er de nouveaux outils de mesure comme des r gles de recensement et de comptabilit de l utilit sociale ain si que les outils de confiance correspondants comme une certification de l information non financi re Un grand et beau d fi sur lequel nous serons heu reux d changer avec vous lors du Forum national des Associations et Fondations le 22 octobre pro chain au Palais des congr s de Paris o nous serons pr sents Jean Luc SCEMAMA Pr sident du Comit Associations Q Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 OBTENTION D UN JUSTIFICATIF DE PUBLICATION AU JOURNAL OFFICIEL DES ASSOCIATIONS Les associations cr es modifi es ou dissoutes compter du 9 novembre 2013 peuvent se procurer la copie de l inser tion au Journal Officiel de la cr ation de la modification ou de la dissolution sur le site du journal officiel Ce justif
11. as respect les r gles de la dur e du travail des salari s dont elle tablissait les plannings Les juges ont estim que l employeur avait valablement pu la licencier pour faute grave sur ce motif Les principales missions de la salari e consistent veiller au respect de la l gislation sociale superviser et aider la r alisation des plannings superviser et aider la gestion des cong s des absences du personnel du suivi du cumul d heures dans le cadre de l annualisation et des l ments contractuels Or l association a constat que le nombre d heures travaill es par les salari s encadr s tait tr s lar gement sup rieur aux dur es maximum l gales et conven tionnelles La salari e qui ne contestait pas les faits tentait en vain de faire valoir que d une part l employeur tait n cessairement au courant puisqu il payait les heures suppl mentaires que d autre part elle subissait la pression de certaines fa milles qui ne souhaitaient pas pour leurs parents d autres in tervenants que ceux auxquels ils taient habitu s qu enfin les salari es concern es ne se plaignaient pas Cass soc 18 D CEMBRE 2013 N 12 24037 Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 VEILLE INTERNET ASSOCIATIVE L opinion de la France b n vole en 2014 Association Mode d emploi fr La difficult des associations convaincre est la preuve d une m fiance l gard de fonctionnements
12. base retenue pour l valuation des l ments inscrits en comptabilit est la m thode du co t historique Les notes annexes font partie int grante des comptes annuels LE BILAN Les actifs immobilis s En mati re immobili re les associations d clar es ne peuvent poss der ou acqu rir que les immeubles stricte ment n cessaires l accomplissement de leur objet Pour la comptabilisation des immobilisations le r glement 2004 06 d finit l valuation et d termine les r gles de comptabilisa tion d un actif Le r glement 2002 10 d termine quant lui les modalit s relatives l amortissement et la d pr ciation des actifs immobilis s Il est rappel que pour les associa tions les avantages conomiques futurs sont remplac s par potentiel de services attendus en fonction de l utilit sociale Certaines associations peuvent b n ficier d une mise disposition gratuite de biens immobiliers charge pour elles d utiliser ces biens conform ment aux conventions et d en assurer l entretien pendant la dur e du pr t usage ou commodat Afin d informer les tiers sur leur origine ces biens sont inscrits dans l actif immobilis avec pour contre partie au passif la rubrique autres fonds associatifs Les stocks Si les stocks sont plus rares dans les associations ils doivent r pondre aux m mes exigences que celles du monde de l entreprise En fin d exercice comptable le stock doit tre valoris L
13. coop it Notre engagement RSE Nous sommes tr s impliqu s dans l am lioration de notre performance RSE et pensons que cette approche positive Mecenova Enqu te ADMICAL CSA 2014 la tendance du m c nat s inverse durablement mecenova org Publi tous les deux ans par l Admical le Barom tre du m c nat d entreprise en France affiche pour la premi re fois des r sultats et perspectives M c nat ce qu il faut retenir des pratiques des grandes entreprises en 2014 Fran ais actu net Le barom tre du m c nat d entreprise en France publi tous les deux ans par Admical montre en 2014 sa premi re baisse significative depuis le Mercredi 22 octobre 2014 9 me Forum National des Associations amp Fondations Forum National des Associations Fondations Le Conseil Sup rieur de l Ordre des Experts Comptables participera comme chaque ann e la 9 me dition du Forum National des Associations amp Fondations Il animera trois conf rences techniques d 1h30 chacune et un atelier pratique de 30 mn Il accueillera sur son stand tous les visiteurs d sireux de rencontrer les profes sionnels de l expertise comptable pour r pondre leurs probl matiques et pourquoi pas les accompagner au del de cet v nement Si vous tes int ress s pour y participer aux c t s de l Ordre animation ou pr sence sur le stand faites vous conna tre sletallec cs experts comptables or DOSSIER Ac
14. dettes de l association LE COMPTE DE R SULTAT Le r sultat de l association un exc dent et non un b n fice Le compte de r sultat r capitule les charges et les produits de l exercice sans qu il soit tenu compte de leur date de paiement ou d encaissement cf article L 123 13 alin a 2 du Code de commerce Pour les associations le solde des charges et des produits constitue l exc dent ou l insuffi sance de ressources Aucune compensation ne peut tre op r e entre les postes de charges et de produits cf article L 123 19 alin a 2 du Code de commerce Le r sultat comptable ne pouvant tre attribu aux adh rents qui n ont aucun droit individuel sur celui ci le r sultat positif est appel exc dent et le r sul tat n gatif d ficit Le terme insuffisance pour quali fier le r sultat n gatif introduit par l avis n 98 12 du CNC relatif au plan comptable des associations et fondations n a pas t repris in fine par le r glement n 99 01 du C R C Cette d nomination initiale qui avait pour objectif de tenir compte des particularit s des associations et notamment la n cessit de rechercher des financements pour compenser les pertes constat es n a pas t retenue Les subventions Quelle qu en soit leur nature les subventions doivent tre comptabilis es d s qu elles sont accord es c est dire lorsque la notification de la d cision d attribution est re ue et non pas seule
15. e le b n volat ponctuel par rapport au b n volat r gulier une r flexion sur la capacit attractive des associa tions m rite d tre men e Aujourd hui l action ponc tuelle attire plus que le projet aussi les responsables associatifs par une p dagogie de l engagement vont probablement faire en sorte que cette formidable pulsion de g n rosit individuelle se transforme en mouvement collectif Les projets des associations sont nombreux et se heurtent souvent au probl me du financement sou vent plus difficile en p riode de perturbations co nomiques et de restrictions budg taires L encore l imagination est f conde pour faire appel des sources nouvelles et la loi r cente sur l ESS tend aux associations d int r t g n ral la capacit de recevoir des lib ralit s c est dire de recevoir des dons et des legs revoir titre gratuit et g rer des immeubles de rapport destin s renforcer leurs fonds propres Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 EDITO Le financement collectif ou crowdfunding se d ve loppe Cette solution nouvelle pour r colter des fonds et financer un projet utilise Internet via un site d di o les internautes choisissent un projet et font des promesses de dons Il existe des dizaines de sites dont plusieurs sp cialis s dans les projets associatifs La confiance n cessite un contr le c est la raison pour laquelle les experts compt
16. e se situe au c ur de l volution et du d veloppement de la doctrine comptable avec notamment deux num ros sp ciaux par an consacr s en totalit ce th me Parce que tous les num ros de la RFC sont riches et vari s tous les cabinets d expertise comptable et tous les experts comptables stagiaires doivent tre abonn s Rejoignez sans tarder les 10 000 abonn s de la profession ORDRE DES D EXPERTS COMPTABLES E lt L ER Conseil Sup rieur i R Sp cial abonnement Comptabilit TARIFS 2013 FRANCE ET ETRANGER PRIX TTC Membres de l Ordre et membres de l Acad mie LEUR ES ir RE ee 78 00 J Stagiaires et membres de l ANECS ek a ir em ee eme eco amant NE D ES L Non membres de l Ordre PTE DS EUR cmmcscmmememmuene US J Agences et Ibraires LEE GS D ER RE J Etablissements d enseignements LE EL SR EEE D Suppl ment Etranger par avion 48 00 O Vente au num ro AFC n Re nl eme CRIS Hom re de mansros paraitre at 2013 11 Dur TVA Z 10 o Faciwathon en awamptaira BULLETIN D ABONNEMENT retoumer avec le r glament ECS 19 rue Cognacg Jay 75007 Paris EE L E E E E PE E TE Ras DR ommumnscue soc nsc cs scccvoommeuee CSN PR ALEA RE Te RER RS RTE LT OR oc OO O Ch que bancare ou postal l ordre de ECS 19 rue Cognacq Jay 75007 Pars p o O Virement bancare
17. ectuer apr s prise en compte des versements effectu s au titre de chacun de ces cinq exercices et dans la limite de 5 du chiffre d affaires de chacun desdits exercices Les dons ligibles la r duction d imp t sont ceux vers s au profit notamment d uvres ou d organismes d int r t g n ral ayant un caract re philanthropique ducatif scientifique social humanitaire sportif familial culturel des fondations d entreprises de fondations ou d uvres reconnues d utilit publique ou des mus es de France pr sentant le caract re des uvres vis es supra des soci t s ou organismes de recherche agr s des organismes agr s ayant pour objet exclusif le finan cement de PME ou la fourniture celles ci de presta tions d accompagnement en d but d activit des organismes publics ou priv s dont la gestion est d sint ress e ayant pour objet la pr sentation au public d ouvres dramatiques lyriques musicales chor gra phiques et de cirque ou l organisation d expositions d art contemporain des fondations universitaires partenariales et des projets de th ses propos s au m c nat de doctorat par les coles doctorales des soci t s dont l Etat est l actionnaire unique qui ont pour activit la repr sentation de la France aux exposi tions universelles des soci t s nationales de programmes pour le finance ment de programmes audiovisuels culturels de la F
18. gnement sup rieur ou d ensei gnement artistique publics ou priv s but non lucratif agr s par le ministre charg du budget ainsi que par le ministre charg de l enseignement sup rieur ou par le ministre charg de la culture les organismes agr s d aide la cr ation ou la reprise d entreprises les associations cultuelles et de bienfaisance autoris es recevoir des dons et legs ainsi que les tablissements publics des cultes reconnus d Alsace Moselle les organismes sans but lucratif qui proc dent la four niture gratuite de repas des personnes en difficult qui contribuent favoriser leur logement ou qui proc dent titre principal la fourniture gratuite de soins ces per sonnes Les fonds de dotation La Fondation du patrimoine ou toute association ou fondation qui affecte irr vocablement ces dons la Fondation du patrimoine en vue de subventionner la r alisation des travaux pr vus par les conventions conclues en application de l article L 143 1 du Code du patrimoine les organismes publics ou priv s gestion d sint ress e ayant pour activit principale la pr sentation au public d uvres dramatiques lyriques musicales chor gra phiques cin matographiques et de cirque ou lorganisa tion d expositions d art contemporain Pour b n ficier de la r duction d imp t attach e aux dons les contribuables doivent recevoir un re u fiscal
19. icatif de publication qualifi de t moin de publication sera d li vr au format pdf et comportera une signature lectronique authentifi e wwyw journal officiel gouv fr rubrique Consulter les annonces sous rubrique Les annonces du JO associations MISE EN PLACE D UN NOUVEAU SERVICE EN LIGNE POUR LES ASSOCIATIONS Depuis le 6 f vrier 2014 les modifications concernant la liste des administrateurs le titre l objet le si ge social les sta tuts les tablissements la situation patrimoniale la compo sition d une union ou d une f d ration les coordonn es de gestion ou la dissolution d une association peuvent se faire directement en ligne sur le site www service public fr via le compte de l association Ce service de d claration en ligne compl te le t l service e cr ation ouvert depuis f vrier 2012 Toutefois les associations dont le si ge est situ dans les d partements de Moselle du Bas Rhin et du Haut Rhin ne peuvent pas utiliser ce service et doivent continuer faire leurs d marches aupr s du greffe des associations comp tent https connexion mon service public fr auth 2 spid http portail asso msp gouv fr amp minlvi 1 amp mode 0 amp failure _id 0 ACTUALITE ASSOCIATIVE VEILLE FISCALE ET FINANCIERE CRC coocoocooooooooo oooooooooooooo oooooooooo oooooooooooooooooo ooooo coocoo ooo oo ooo ob DOCUMENTS FOURNIR SUITE L OBTENTION D UNE SUBVENTION Les col
20. ier d une r duction d imp t sur le revenu gale 66 du montant des sommes vers es retenues dans la limite de 20 du revenu imposable 75 du montant des sommes vers es retenues dans Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 5 la limite de 526 pour l imposition des revenus de 2014 au profit d organismes sans but lucratif qui proc dent la fourniture gratuite de repas des personnes en difficult qui contribuent favoriser leur acc s un logement ou qui proc dent titre principal la fourniture gratuite de soins des personnes en difficult Les sommes qui en raison de leur importance n ont pas pu b n ficier de la r duction d imp t au titre de l ann e de leur versement peuvent tre report es sur les cinq ann es suivant celle de la r alisation du don Les associations et organismes pouvant b n ficier des versements sont les uvres ou organismes d int r t g n ral ayant un caract re philanthropique ducatif scientifique social humanitaire sportif familial culturel ou concourant la mise en valeur du patrimoine artistique la d fense de l environnement naturel ou la diffusion de la culture de la langue et des connaissances scientifiques fran aises les fondations ou uvres reconnues d utilit publique les fondations universitaires ou partenariales ou encore les fondations d entreprises les tablissements d ensei
21. l acc s une qualification et une insertion professionnelle durable Il ouvre droit des aides et s adresse plus particuli rement au secteur non marchand Les jeunes ayant un niveau CAP ou BEP qui devaient justifier de 6 mois de recherche d emploi sur les 12 derniers seront ligibles m me s ils ne justifient pas de 6 mois si leur parcours de formation leurs perspectives locales d acc s l emploi ou si des difficult s sociales par ticuli res le justifient Ces m mes crit res pourront tre retenus pour admettre une recherche d emploi inf rieure 12 mois au cours des 18 derniers mois pour les jeunes de niveau bac 3 r sidant en ZUS en ZRR ou dans les DOM D CRET DU 2 F VRIER 2014 N 2014 188 TAUX COLLECTIFS ACCIDENTS DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES Un arr t du 20 d cembre 2013 fixe les montants de taux collectifs d accident du travail et des maladies profession nelles Ils sont ainsi fix s 0 0038 pour les l ves et tudiants des tablissements de l enseignement secondaire sup rieur ou sp cialis 00171 pour l enseignement technique 1 50 pour le personnel enseignant et administratif des tablissements d enseignement priv s et des organismes de formation 1 50 pour les associations culturelles et socio duca tives ne g rant pas d quipements et pour les associa tions sportives ne g rant pas d quipements 3 10 pour l action sociale hors risques 2 1
22. lectivit s publiques peuvent sur le fondement de l article L 1611 4 du Code g n ral des collectivit s territo riales demander aux associations auxquelles elles versent des subventions de leur fournir une copie certifi e de leur budget et de leurs comptes de l exercice coul Toutefois cet article ne permet la collectivit publique de prendre connaissance de la liste nominative des adh rents de l association qui a per u la subvention R p Minist rielle Marie Jo Zimmermann n 35676 du 17 d cembre 2013 R V LATION D UN DON MANUEL Les dons manuels d couverts lors d une proc dure de contr le ne sont pas r v l s par le donataire au sens de l article 757 du Code g n ral des imp ts Toutefois lad ministration en s appuyant sur un jugement du TGI de Limoges en date du 21 novembre 2013 consid re que la r ponse une demande de l administration constitue bien une r v lation quel que soit le fondement de la demande de l administration En l esp ce il s agissait d une r ponse faite l administration sa demande relative la nature de produits exceptionnels inscrits dans la comptabilit d une association Bofip BOI ENR DMTG 20 10 20 10 n 60 FISCALIT DES DONS R ALIS S PAR LES PERSONNES PHYSIQUES ET LES ENTREPRISES 1 DISTINCTION ENTRE LE DON MANUEL ET LA LIB RALIT La notion de lib ralit est plus large que celle de don ma nuel En effet si le don manuel est toujours une lib
23. lit m me en l absence de prise en charge par le financeur publique Actu experts Associations N N 32 2 me trimestre 2014 Les imp ts et taxes La plupart du temps les imp ts et taxes correspondent la taxe sur les salaires lorsque l association ne facture pas de TVA sur ses activit s et la formation professionnelle continue B n volat Le r glement CRC n 99 01 ne d finit aucune r gle de valo risation des contributions volontaires Ces derni res sont par nature effectu es titre gratuit Elles correspondent au b n volat aux mises disposition de personnes ainsi que de biens meubles ou immeubles Les dons en nature redistribu s ou consomm s en l tat par l association ou la fondation sont aussi repris D s lors que ces contributions pr sentent un caract re significatif elles font l objet d une information appropri e dans l annexe portant sur leur nature et leur importance A d faut de renseignements quantitatifs suffisamment fiables des informations qualitatives sont ap port es notamment sur les difficult s rencontr es pour va luer les contributions concern es Si l association ou fonda tion dispose d une information quantifiable et valorisable sur les contributions volontaires significatives obtenues ainsi que de m thodes d enregistrements fiables elle peut opter pour leur inscription en comptabilit Cette information figure au pied du compte de r sultat O Actu expert
24. ment lors de leur encaissement L enregis trement en compte de produits de la convention d attribution doit prendre en consid ration les conditions suspensives et ou r solutoires qu elle contient Par ailleurs le traite ment des subventions accord es pour plusieurs exercices distingue la partie de la subvention relative un exercice en fonction du rythme d utilisation correspondant et la partie de la subvention rattach e des exercices futurs par le biais de produits constat s d avance Les dons L association peut faire appel la g n rosit du public pour la r alisation d un projet d fini par les instances statutaires comp tentes Il convient de distinguer si ces ressources ont un caract re r p titif enregistrement dans un compte 758 ou non enregistrement dans un compte 77 pour l associa tion Les ventes et prestations de services Les prestations de services voire les ventes de marchan dises peuvent constituer un produit d exploitation important pour les associations Elles permettent la structure de garder une certaine ind pendance vis vis des financeurs publiques Les charges de personnel Les charges de personnel constituent g n ralement le poste de charges le plus important En g n ral elles repr sentent 70 80 de la totalit des charges d exploitation Il est rappel qu ind pendamment du domaine d activit les provisions pour cong s pay s doivent tre enregistr es en comptabi
25. misent de plus en plus sur les legs Lacroix com Les legs et donations repr sentent un milliard d euros de ressources annuelles pour les associations et les fonda tions Beaucoup d entre elles 12 Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 Le projet de loi ESS encourage le m c nat pour les PME Franceinter fr Parce qu aujourd hui en France quand vous tes une en treprise le m c nat vous permet de d duire de votre imp t sur les soci t s 60 du montant Lancement de Culture Time plateforme de m c nat partici patif Good Morning Crowdfunding goodmorningcrowdfunding com Plateforme de financement participatif de m c nat pour les projets culturels Rencontres patrimoine num rique et m c nat Actuali t s Fondation du Patrimoine fondation patrimoine org Le r le des r seaux num riques dans les op rations de m c nat populaire le r le du m c nat dans le financement des nouveaux outils et Compte rendu de la journ e d change sur le m c nat envi ronnemental IFORE developpement durable gouv fr Synth se r alis e par Janick Louise Ad le mission m c nat du CGDD Soutien au m c nat d entreprise S nat senat fr M Herv Poher appelle l attention de M le ministre de l co nomie du redressement productif et du num rique sur le n cessaire soutien au m c nat RSE M c nat et solidarit s en entreprise Scoop it s
26. n 32 2 me trimestre Ma ACTU EXPERTS 2014 ACTUALIT FISCALE ET FINANCI RE ACTUALIT SOCIALE VEILLE INTERNET ASSOCIATIVE DOSSIER LES COMPTES ANNUELS DES ASSOCIATIONS LOI DE 1901 Jean Luc SCEMAMA Pr sident de la Commission Secteur Public et Secteur non marchand du CSOEC Lettre du Comit Associations syndicats pr sid par Jean Luc SCEMAMA Comit de r daction Jean Pierre Fernandez Pr sident du Comit de r daction Carine Rigaux Fran oise Boisvert Christian Alibay G rard Lejeune Herv Ellul Rudy Jardot Francis Chartier Sylvie Gu rin Sophie Mathieu Le Tallec Infodoc Experts Service du Conseil sup rieur pn Conseil sup rieur de l Ordre des experts comptables ORDRE DES 7 19 rue Cognacq Jay 75007 PARIS Tel 01 44 15 60 00 EXPERTS COMPTABLES www experts comptables fr www secteurpublic asso fr R Sp cial abonnement evue Fran aise 4 Comptabilit La Revue Fran aise de Comptabilit est la revue de r f rence pour tous les professionnels de la comptabilit Avec ses rubriques d une page qui font le point tous les mois sur les normes comptables les normes d audit le droit fiscal le droit du travail le droit social et ses articles de r flexion sur des th mes professionnels elle est particuli rement appr ci e et utilis e par ses lecteurs comme le d montre l enqu te qui vient d tre r alis e Cette revu
27. nt la l gislation en vigueur b Montant entre parenth ses ou pr c d du signe moins lorsqu il s agit de d ficits report s c Montant entre parenth ses ou pr c d du signe moins lorsqu il s agit d un d ficit O Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 ompte de r sultat en liste duits d exploitation hors taxes entes de marchandises roduction vendue biens et services a roduction stock e b roduction immobilis e Subventions d exploitation Cotisations e Autres produits c Total Dont l exportation Charges d exploitation hors taxes e Achats de marchandises d e Variation des stocks marchandises e e Achats d approvisionnements d e Variation des stocks approvisionnements e e Autres charges externes e Imp ts taxes et versements assimil s e R mun rations du personnel e Charges sociales e Dotations aux amortissements e Dotations aux provisions e Subventions accord es par l association e Autres charges TOTAL II RESULTAT D EXPLOITATION I II X Produits financiers 1 IlI Charges financi res IV Produits exceptionnels 1 c V Charges exceptionnelles VI Imp ts sur les b n fices VII SOLDES INTERMEDIAIRE I I IIl I1V V V1 VII X Report des ressources non utilis es des exercices ant rieurs VIII Engagements r aliser sur ressources affect es IX EXCEDENT OU DEFICIT I II IIl IV V
28. ntionn es l article L 323 31 du m me code des groupements d employeurs r gis par les articles L 1253 1 et suivants du code du travail qui b n ficient du label GEIQ et qui organisent des parcours d insertion et de qualification dans les conditions mentionn es l article L 6325 17 du m me code de l agence nationale de la recherche des fondations universitaires et des fondations partena riales des associations reconnues d utilit publique ayant pour objet le financement et l accompagnement de la cr ation et de la reprise d entreprise A noter la donation de titres de soci t s est exon r e des droits de mutation mais la plus value r alis e lors de la donation des titres de soci t s reste soumise l imp t sur le revenu 2 2 Le m c nat d entreprises Les entreprises soumises l imp t sur le revenu ou l im p t sur les soci t s quel que soit la nature de leur activit et leur r gime d imposition peuvent b n ficier au titre des dons en esp ces ou en nature qu elles r alisent d une r duction d imp t gale 60 des versements plafonn s 5 o du chiffre d affaires hors taxes quelle que soit la nature de l organisme b n ficiaire Les entreprises dont les d penses exc dent au titre d un exercice la limite de 5 peuvent b n ficier de la r duc tion d imp t au titre des cinq exercices suivants Pour cela l utilisation des ventuels exc dents pass s doit s eff
29. ondation du patrimoine des associations cultuelles ou de bienfaisance autori s es et aux tablissements publics des cultes reconnus d Alsace Moselle d tablissements d enseignement sup rieur o d ensei gnement artistique publics ou priv s but non lucratif agr s par le ministre charg du budget ainsi que par le ministre charg de l enseignement sup rieur ou par le ministre charg de la culture Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 ACTUALITE ASSOCIATIVE ACTUALITES SOCIALES CR ocoooooooooooooooooooooooooooooooo o ooo ooooooo olo ooo looooooooooooooooooooooooooooooooool o escocesos ooocoocoocoooooooooooooooooooooooo oooo oo ooooooo oooooooooooooo ooooooooo ooo ooooooolo o ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL Cette CCN qui regroupe les centres sociaux et sociocul turels les associations d accueil des jeunes enfants et les associations de d veloppement local a sign un accord d rogatoire la loi de s curisation de l emploi pr voyant une dur e minimum l gale de travail pour les temps partiel fix e 24 heures semaine Les dur es d rogatoires minimales dans cette branche sont soit 2 heures semaine ou 4 heures mois Sont vis s les animateurs les animateurs d activit les auxiliaires petite enfance ou de soins les ducateurs petite enfance et les intervenants techniques dans les structures de 50 salari s et plus quivalents temp
30. pour les travailleurs handicap s dans les ESAT 3 30 pour les associations interm diaires 1 40 pour les ordres syndicats et organisations profes sionnelles d employeurs et de non salari s 1 40 pour les organisations religieuses et philosophiques 1 30 pour les offices de tourisme ARR T DU 20 D CEMBRE 2013 CR CR cooo ocooo cooo coo ooo o cooo c occo oco oono EXCLUSION DES CONTRATS AID S DANS LES EFFECTIFS Les juges communautaires s opposent l exclusion des contrats aid s dans les seuils d effectif pour la mise en place des institutions repr sentatives du personnel pr vue par la l gislation fran aise Toutefois cette d cision de la Cour de justice europ enne est inapplicable dans un litige entre particuliers Le salari d une association de r insertion professionnelle ne peut donc pas actionner son employeur sur le fondement de cette d cision Il pourrait toutefois intenter une action en r paration financi re contre l Etat fran ais CJUE 15 JANVIER 2014 AFF C 176 12 CONTRAT DE TRAVAIL COMMUN DES ARTISTES Le contrat de travail peut tre commun plusieurs artistes lorsqu il concerne des artistes se produisant dans un m me num ro ou des musiciens appartenant au m me orchestre Dans ce cas le contrat de travail d signe nominativement tous les artistes engag s et comporte le montant du salaire attribu chacun d eux Il peut tre rev tu de la signature d un seul artis
31. r les biens un renvoi au pied du bilan indique le montant restant payer sur ces biens Le montant payer com prend celui des effets non chus b Y compris droit au bail Le cas ch ant les entit s ouvrent un poste charges r partir sur plusieurs exercices qui forme le total III le total g n ral tant modifi en cons quence Actu experts Associations N N 32 2 me trimestre 2014 Q Fonds associatifs e Fonds propres Fonds associatif sans droit de reprise Ecarts de r valuation sur des biens sans droit de reprises a R serves Report nouveau sur gestion propre b R sultat de l exercice exc dent ou d ficit c e Autres fonds associatifs Fonds associatif avec droit de reprise Ecarts de r valuation sur des biens avec droit de reprise a Subventions d investissement sur biens non renouvelables par l organisme Provisions r glement es Droits des propri taires Commodat Total Provisions pour risques et charges Il Fonds d di s III Dettes 4 Empruntis et dettes assimil es Avances et acomptes re us sur commandes en cours Fournisseurs et comptes rattach s Autres TOTAL IV Produits constat s d avance 2 V TOTAL GENERAL I Il IlI IV V 3 Dont comptes courants d associ s 4 Dont plus de 5 ans Dont plus d un an et moins de 5 ans Dont moins d un an Engagements donn s a A d tailler conform me
32. ralit l inverse n est pas vrai Une lib ralit est l acte par lequel une personne dispose titre gratuit de tout ou partie de ses biens ou de ses droits au profit d une autre personne et suppose deux l ments une intention lib rale du disposant envers le b n ficiaire c est dire sans contrepartie un appauvrissement du disposant avec un enrichisse ment corr latif du b n ficiaire Les lib ralit s peuvent tre d cid es du vivant du disposant ou consister en un legs au profit de l association lors du d c s du disposant Il existe ainsi deux cat gories de lib ralit s au profit des associations les dons manuels les legs Le don manuel est donc une lib ralit II s agit d un acte par lequel le donateur se d pouille actuellement et irr vo cablement de la chose donn e en faveur du donataire qui l accepte 2 FISCALIT DES DONS Les dons r alis s par une personne physique ouvrent droit sous certaines conditions une r duction d imp t sur le revenu et une r duction d ISF De la m me mani re les entreprises peuvent b n ficier d une r duction d imp t sur les soci t s ou d imp t sur le revenu en fonction du statut fiscal de l entreprise 2 1 Dons des personnes physiques 2 1 1 R duction d imp t sur le revenu Les personnes physiques domicili es en France peuvent effectuer des dons manuels en num raire ou en nature au profit des associations et b n fic
33. ropres une particularit essentielle li e une gestion d sint ress e de la structure Il n existe pas de capitaux propres dans une association ou une fondation mais des fonds associatifs r partis entre fonds propres et autres fonds associatifs Cette diff rencia tion est fondamentale En effet le capital est la contrepartie d int r ts particuliers Or une association a pour objet de d velopper des activit s dans l int r t g n ral En cons quence la notion de fonds propres est essentielle Subventions d investissement port es dans les fonds propres de l association Les subventions d investissement affect es des biens renouvelables sont maintenues au passif dans les fonds associatifs avec ou sans droit de reprise en fonction de l analyse effectu e lors de leur attribution Sur le plan co nomique l amortissement du bien ainsi constat permet de d gager les ressources n cessaires son remplacement Les provisions pour risques et charges Les principes de constitution et d valuation des provisions pour risques et charges sont d finis par le r glement CRC 2000 06 du 17 01 2001 Il est rappel qu une provision pour faire face des d penses budg taires non r alis es des d penses diff r es des provisions pour constituer un fonds de roulement n est pas r guli re Les fonds d di s L article 3 du r glement n 99 01 donne la d finition suivante les fonds d di s sont les rubrique
34. rtion entreprise de travail temporaire d insertion association interm diaire ateliers et chantier d insertion et d am liorer l efficacit de leur action Cette aide comprend un montant socle et un montant modul Enfin un arr t du 6 mars 2014 fixe le montant de l aide financi re accord e aux entreprises d insertion mise en place par d cret le 21 f vrier 2014 Cette aide au poste entre en vigueur compter du 1er juillet 2014 pour les asso ciations interm diaires et les ateliers et chantiers d insertion Elle varie en fonction du type d entreprise ainsi le mon tant socle de l aide est fix 10 000 euros pour les entre prises d insertion et 4 250 euros pour les entreprises de travail temporaire d insertion compter de 2014 Il sera de 1 300 euros pour les associations interm diaires et 19 200 euros pour les ateliers et chantiers d insertion compter de juillet 2014 De m me l arr t pr voit que la part modul e peut tre augment e jusqu 10 du montant socle en fonction des r sultats atteints Loi Du 23 D CEMBRE 2013 N 2013 1203 Loi Du 29 D CEMBRE 2013 N 2013 1278 D CRET DU 21 F VRIER 2014 N 2014 197 ARR T DU 6 MARS 2014 ee ee ee CONTRATS D AVENIR Les crit res d ligibilit au contrat d avenir ont t assoubplis Rappelons que le contrat d avenir a pour objet de proposer des solutions d emploi aux jeunes sans emploi peu ou pas qualifi s de leur ouvrir
35. s Associations N 32 2 me trimestre 2014 sentation de bilan dans le syst me abr g Excercice N 1 Net Amortisse ments et provisions d duire Actif immobilis a e Immobilisations incorporelles Fonds commercial b Autres e Immobilisations corporelles e Immobilisations financi res 1 Total I Actif circulant Stocks et en cours autres que marchandises a ses see eee see see eee eee ee e Marchandises a CR ooo oooooo oooooloooo otoo ooooo oowoo oooooooooo o e Avances et acomptes vers s sur commandes e Cr ances 2 Usagers et comptes rattach s a Autres 3 e Valeurs mobili res de placement CR ooo oooooooooooooooot ooo ooooooooooooooooooo e Disponibilit s autres que caisse Caisse TOTAL II Charges constat es d avance 2 III TOTAL GENERAL I II IlI 1 Dont moins d un an 2 Dont plus d un an 3 Dont comptes courants d associ s Engagements re us e Legs nets r aliser accept s par les organes statutairement comp tents CR ooo ooooooooooooooooo oo o autoris s par l organisme de tutelle Dons en nature restant vendre a Les actifs avec clause de r serve de propri t sont regroup s sur une ligne distincte portant la mention dont avec clause de r serve de propri t En cas d impossibilit d identifie
36. s du passif qui enregistrent la cl ture de l exercice la partie des ressources affect es par des tiers financeurs des pro jets d finis qui na pu encore tre utilis e conform ment l engagement pris leur gard L annexe du r glement apporte des pr cisions sur les affectations en fonds d di s Seuls trois types de ressources peuvent tre inscrits en fonds d di s les subventions de fonctionnement les res sources affect es provenant de la g n rosit du public les legs et donations Les fonds d di s constituent un poste du passif du bilan ins r entre les provisions pour risques et charges et les dettes long terme Les engagements r aliser sur ressources affect es et report des res sources non utilis es des exercices ant rieurs sont les derniers postes situ s avant la d termination de l exc dent ou du d ficit de l exercice Certaines informations obliga toires relatives la situation d ouverture aux op rations de l exercice la situation de cl ture et aux projets pour lesquels aucune d pense significative na t enregistr e au cours des deux derniers exercices doivent figurer dans l annexe des comptes annuels Les dettes L endettement de l association peut constituer un frein au d veloppement voire favoriser un d p t de bilan N an moins les retards de paiement des financeurs et le fonds de roulement insuffisant peuvent expliquer l augmentation des
37. s plein AVENANT DU 14 NOVEMBRE 2013 ENSEIGNEMENT PRIV Le secteur de l enseignement priv a galement sign un accord d rogatoire la loi de s curisation de l emploi pr voyant une dur e minimum l gale de travail pour les temps partiel fix e 24 heures semaine pour l enseigne ment primaire secondaire ou technique La dur e d rogatoire est fix e 17 30h semaine pour les salari s embauch s compter du 13 mai 2014 Les salari s dont le contrat est en cours cette date pourront demander se voir appliquer la dur e minimum l gale mais celle ci pourra leur tre refus e jusqu au 1er septembre 2015 ACCORD DU 18 OoCTOBRE 2013 ARR T D EXTENSION AU 13 mai 2014 CRC ooo o ooooooo ooo oooHoo ENTREPRISES ARTISTIQUES ET CULTURELLES L accord du 24 juillet 2012 est tendu Cet accord contient notamment des dispositions relatives la dur e du travail interruption d activit et d lai de pr venance pour modifier le d lai la r partition du temps de travail des temps partiel aux dispositifs de s curit protection contre le volume so nore pour les technicien du son au temps de trajet de repos aux p riodes de cr ation et de r p tition ARR T DU 14 NOVEMBRE 2013 DE L ACCORD DU 24 JUILLET 2012 TOURISME SOCIAL ET FAMILIAL Un arr t du 15 novembre 2013 relatif l galit profes sionnelle a t tendu Il rappelle qu un accord collectif en mati re d galit profe
38. ssionnelle et de non discrimination doit tre ren goci tous les 3 ans Une n gociation doit tre engag e tous les ans sur la suppression des carts de r mun ration entre les hommes et les femmes Il rappelle galement les efforts de sensibilisation et de mixit dans l emploi qui doivent tre faits Il pr cise galement que les employeurs doivent prendre des mesures en vue de concilier vie professionnelle et vie priv e notamment dans l organisation des r unions et des d placements professionnels ACCORD DU 15 NOVEMBRE 2012 ARR T DU 17 D CEMBRE 2013 Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 CONTRAT DUR E D TERMIN E D INSERTION CDDI La LFSS pour 2014 pr voit une nouvelle exon ration de cotisations patronales pour les ateliers et chantiers d inser tion qui recrutent des salari s en CDDI Ces contrats d une dur e de 4 24 mois sont r serv s aux personnes sans emploi rencontrant des difficult s sociales et profession nelles particuli res Cette exon ration porte sur la partie de r mun ration n exc dant pas le SMIC En parall le la loi de finances pour 2014 supprime l aide financi re octroy e aux ateliers et chantiers d insertion pour les contrats uniques d insertion conclus compter du 1er juillet 2014 Un d cret du 21 f vrier 2014 g n ralise l aide aux postes afin de renforcer les structures de l insertion par l activit conomique entreprise d inse
39. te condition que le signataire ait re u man dat crit de chacun des artistes figurant au contrat L artiste contractant dans ces conditions conserve la qualit de salari Si l artiste qui a re u mandat pour la signature du contrat de travail commun se conduit de fait comme un employeur aupr s de l un des artistes mandants ce dernier pourra re vendiquer l existence d un contrat de travail avec lui Si le mandat d passe la simple signature du contrat com mun les juges pourront retenir l existence d un contrat de travail comme c tait le cas dans cette affaire o les manda taires signataires recrutaient les artistes n gociaient avec les organisateurs des spectacles le montant de la r mu n ration globale de l orchestre donnaient des instructions pr cises l artiste demandeur comme aux autres artistes caract risant une r elle autorit sur eux non seulement sur le programme musical mais galement sur les dates des r p titions qui avaient lieu leur domicile et des spectacles sur les d placements et les costumes porter pendant les repr sentations qu ils effectuaient eux m mes la r partition des cachets entre les artistes et ont pris seuls la d cision de faire cesser la participation du salari concern aux activit s de l orchestre CASS soc 4 D CEMBRE 2013 N 12 26553 Actu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 Q esse see eee eee eee eee eee ee esse see eee eee CV FALSIFI
40. tu experts Associations N 32 2 me trimestre 2014 LES COMPTES ANNUELS DES ASSOCIATIONS LOI DE 1901 Dossier r alis par Rudy JARDOT expert comptable membre du Comit associations du CSOEC Les comptes annuels fournissent une information sur le patrimoine la situation financi re et les r sultats r alis s au titre d un exercice Ils permettent l association de v rifier si les objectifs fix s ont t r alis s lls servent mesurer si la structure est dans la capacit de d velopper de nouveaux services ou de nouvelles activit s Ils sont essentiels pour rendre compte de l utilisation des fonds allou s par les tiers Ils facilitent la prise de d cision et les choix d utilisation des ressources en fonction d objectifs d termin s Les comptes annuels un tout indissociable Les comptes annuels sont compos s du bilan du compte de r sultat et de l annexe Ces trois l ments forment un tout indissociable Ils sont tablis et pr sent s selon la r glementation en vigueur Les associations loi de 1901 doivent arr ter leurs comptes en respectant le r glement du Comit de la R glementation Comptable n 99 03 et ses r glements modificatifs Les comptes annuels doivent tre tablis dans le respect du principe de prudence conform ment aux hypoth ses de base de continuit d exploitation de permanence des m thodes comptables d un exercice l autre et d ind pendance des exercices La m thode de
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