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Techniques et outils participatifs Guide du PAM

1. Comment renforcer la participation 29 aux partenariats 30 Principes essentiels que doivent suivre les agents du PAM en mati re de gestion des conflits e tablir et entretenir un processus transparent de collaboration fond sur le respect mutuel des objectifs communs et des apprentissages conjoints e D velopper des partenariats de nature entretenir des relations de travail efficaces avec toutes Les parties prenantes e Faciliter l implication et l engagement des parties prenantes e Aider les partenaires concevoir et ex cuter des activit s qui dans la mesure du possible sont fond es sur les connaissances traditionnelles ou locales e Appuyer les interventions qui respectent et accommodent les diversit s culturelles et autres e Promouvoir un apprentissage continu et un style de gestion souple e tre ouvert aux id es d autrui L analyse des parties prenantes est la cl si l on veut identifier les conflits potentiels L exp rience acquise par d autres organisations montre que pour valuer les risques de conflits il faut identifier de mani re approfondie quelles sont les parties prenantes et analyser leurs int r ts L on peut gr ce une analyse des parties prenantes identifier celles qui pourront appuyer Les interventions et celles qui au contraire pourront y opposer une r sistance Il y aura toujours quelqu un qui r sistera aux changements et il importe de Le savoir Techniques
2. une id e qui semble tir e par les cheveux mais qui est appuy e par le groupe R alisant un plan d action e tablir une matrice avec des colonnes t che qui date ressources n cessaires e s lectionner quelqu un pour coordonner un plan d action une d cision tr s risqu e Pr cisant les risques et les avantages e num rer les risques et les avantages e tudier le moyen de r duire les risques e susciter de nouvelles id es de nature sauvegarder les avantages tout en minimisant les risques Techniques participatives 27 Refonte des probl mes Il s agit en l occurrence de transformer les id es re ues quant la nature du probl me r soudre Les membres du groupe identifient les hypoth ses de base et s emploient d lib r ment les remplacer ou Les inverser pour d finir une nouvelle perspective Exemples Lorsqu un probl me tient Essayer de le refondre de mani re cr atrice en une attitude traditionnelle qui limite la pens e cr atrice Analysant les hypoth ses donn es au moyen d un remue m ninges Par exemple poser la question Quels sont les l ments du probl me qui peuvent tre modifi s Identifiant les mots cl s dans l expos du probl me et en les remettant syst matiquement en question Inversant les hypoth ses donn es puis en posant la question Comment pourrions nous y parvenir Au fa
3. B tail il y a des enclos entre octobre novembre et mars avril En avril le b tail pa t surtout autour du village Source PAM et Save the Children Royaume Uni An Introduction to the Food Economy Research in Southern Sudan 1994 2000 On peut utiliser Le calendrier saisonnier pour identifier Les p riodes de l ann e pendant lesquelles la plupart des m nages manquent d aliments Lorsque cette information est disponible Les vivres peuvent tre distribu s pendant ces p riodes difficiles 52 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles 8 Programme journalier Le Programme journalier d finit le travail accompli pendant la journ e Cela permet AN habituellement de d terminer le type de travail accompli par un m nage ou un individu et la r partition des t ches Tout comme le Calendrier saisonnier peut faire appara tre quelles sont les p riodes les plus charg es de l ann e le Programme journalier montre quelles heures de la journ e le travail est Le plus lourd Les deux peuvent tre utilis s ensemble Cet outil est parfois appel aussi Horloge de 24 heures et la R partition de travail entre hommes et femmes Q Identifier Le moment le mieux appropri pour la distribution des rations lors des op rations de secours d urgence Q D terminer quand un certain travail peut tre fait ou certaines activit s comme
4. Clerg islamique Note Les autres parties prenantes sont les gu risseurs traditionnels ceux qui cueil Pr servation de son influence sociale et religieuse m dicinales l administration locale et l association f minine 42 Guide du PAM Techniques et outils participatifs Implication dans la mise au point des programmes d tudes invitation observer les programmes lent les plantes Nom de l outil Description Applications possibles 6 Diagramme de Venn Le Diagramme de Venn est un outil efficace qui est largement utilis pour encourager la participation On s lectionne ou dessine une s rie de cercles chacun repr sentant un groupe ou une institution lesdits cercles tant ensuite dispos s de mani re faire appara tre les relations entre Les divers groupes et institutions Q Identifier la relation entre les institutions cl s et la communaut locale Cela peut aider Le PAM et ses partenaires identifier les institutions qui repr sentent le mieux les int r ts des pauvres dans le cadre de l analyse de la situation et de l analyse des parties prenantes Q Permettre aux organisations communautaires locales de d terminer Le r le qu elles peuvent jouer au sein de divers r seaux et alliances Q valuer comment et dans quelle mesure des institutions peu famili res peuvent priver Les communaut s de toute influence dans des situations d urgence o il faut analyse
5. Pendant la transition entre une op ration d urgence et une op ration de redressement on a le temps de s attacher mieux comprendre la situation Les outils participatifs peuvent aider Les populations d terminer elles m mes quand la situation est suffisamment stable pour devenir progressivement plus autonome et quels sont les modalit s et les moments les mieux appropri s pour cr er des avoirs Par exemple en p riodes de s cheresse il arrive un moment o ceux qui en ont d j beaucoup v cu savent quand la s cheresse touche sa fin et quand le moment est venu de reconstituer leurs avoirs S agissant des activit s de d veloppement les outils participatifs peuvent aider identifier Les activit s et Les analyser de mani re conjuguer le savoir de la communaut et Les connaissances de ceux qui cherchent l aider Par exemple ces outils peuvent vous aider comprendre le processus de d boisement et des mesures qui doivent tre adopt es pour prot ger contre l rosion Les bassins versants et les coteaux Les outils participatifs ont t utilis s avec succ s aussi pour des activit s de sensibilisation de plaidoyer et de formation et pour des activit s men es en collaboration avec les partenaires locaux Ils ont servi aussi comprendre Les sources des conflits l int rieur des communaut s valuer l impact des op rations et des activit s sur Les collectivit s et suivre continuellement
6. Collaborer avec les communaut s 53 r unions ou formation peuvent tre organis es pour les interventions prolong es de secours et de redressement et les programmes de d veloppement Q Permettre de comparer les diff rents membres de la communaut comme hommes et femmes jeunes et personnes g es et ou travailleurs au foyer et ouvriers agricoles Q Veiller ce qu aucun groupe ne soit emp ch de participer une activit du seul fait de son horaire Q Suivre l impact que les programmes peuvent avoir sur l emploi du temps des gens Q Note Les programmes journaliers peuvent tre utilis s pour bien des types d analyses selon les calendriers pouvant tre compar s et Le type d information qui se d gage de la discussion Par exemple une comparaison des programmes journaliers des hommes et des femmes est indispensable pour une analyse sexosp cifique et une analyse des r les est n cessaire pour comparer l emploi du temps des personnes employ es et des ch meurs On peut lors de la discussion tudier comment la charge de travail pourrait tre g r e diff remment pour l all ger ou simplement chercher d terminer quel est Le meilleur moyen pour faire quelque chose 54 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ce qu il faut HA VALLEN h Z GV AAVA Les mat riels pouvant tre utilis s sont tr s divers e Une grande feuille de papier et un crayon pour chaque participant
7. Enfin il y aura lieu d annoncer les dispositions prendre pour l inscription des m nages laquelle pourra tre op r e par Le comit Le nombre de membres du m nage et leurs noms ainsi que le nom de la femme chef du m nage seront inscrits dans un registre Il conviendra en outre de mettre en place un m canisme qui permette au PAM d obtenir du comit une information en retour concernant les besoins alimentaires ainsi qu un autre m canisme qui permette aux b n ficiaires exclus de contester directement cette d cision aupr s du PAM Le comit sera responsable de la distribution des rations et de la comptabilit Le ciblage communautaire Loyangalani Kenya Le comit de secours de Loyangalani comprend huit femmes et six hommes Les hommes et les femmes ne concevaient le ciblage communautaire de la m me fa on Pour les hommes le principal avantage de ce syst me tait qu il r duisait La corruption car il emp chait Les personnes charg es de Techniques et outils participatifs Guide du PAM distribuer les vivres de les conserver par devers elles Ils ont ajout qu ils se f licitaient de la participation des femmes mais que celles ci ne devaient pas prendre part aux activit s de diffusion de l information en raison de la charge de travail que repr sentaient leurs t ches au foyer Les femmes ont soulign que le nouveau syst me leur donnait beaucoup plus de responsabilit en mati re de distribution des pro
8. tablir une liste de ces l ments et faire un croquis sur des fiches distinctes pour repr senter chacun d eux gt Remettre les haricots ou cailloux aux participants gt Expliquer que la pile de 100 repr sente le total par exemple tous les aliments qu ils mangent pendant l ann e ou tous les m nages qui vivent dans la communaut Revenir la liste des l ments qui constituent le total par exemple viande c r ales lait et poser sur la table Les croquis qui repr sentent ces l ments gt Demander aux participants de diviser le total en piles une par l ment Tous les haricots ou cailloux doivent tre utilis s gt Une fois que la pile initiale a t s par e en plusieurs piles elles sont d nombr es Par exemple 35 haricots sur 100 repr sentent la quantit d aliments achet s sur le march cela signifie que cette quantit repr sente 35 pour cent des aliments consomm s par le m nage gt Cet outil peut tre utilis s par ment avec les hommes et Les femmes et Les r sultats de l op ration tre ensuite compar 66 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Lorsque les piles sont termin es analyser les r sultats avec Les participants Ces proportions ont elles toujours t semblables Ont elles chang au fil des ans Les proportions surtout s il s agit d aliments varient elles d une saison une autre Collaborer avec les communaut s 67 Nom
9. REUNIONS R unions communautaires R unions de groupes th matiques Entrevues semi structur es TECHNIQUES VISANT PROMOUVOIR LA PRISE DE D CISIONS EN GROUPES Comprendre la dynamique des groupes et la prise de d cisions Renforcement des id es du groupe Refonte des probl mes TECHNIQUES DE R FLEXION CR ATRICE Remue m ninges Technique de Delphes Cartographie de l esprit TECHNIQUES DE DYNAMISATION DE FORMATION ET DE PR PARATION Repr sentation de briques Fait opinion rumeur Qu est ce qui ne va pas avec la question o OO O UT UT Ur Le 10 11 12 13 13 14 15 15 16 17 18 19 21 21 23 24 24 27 28 28 29 29 30 31 31 32 33 4 La Brochure 4 qui a trait aux Techniques participatives a essentiellement pour objectif de fournir des informations sur certains des principaux aspects d une attitude participative Les fonctionnaires du PAM et ses partenaires devront s employer ensemble accro tre la participation au partenariat et faire en sorte que les fonctionnaires du PAM ou les agents de ses partenaires qui travaillent sur le terrain apprennent mieux comprendre les communaut s Ces techniques sans constituer elles m mes l attitude en question n en offrent pas moins une fa on diff rente de communiquer ce qui indirectement aura pour effet de transformer les modalit s de communication et ainsi de cr er des possibilit s de participation Les techniques sont rang es e
10. Techniques et outils participatifs Guide du PAM Brochure 1 Les concepts de participation et de partenariat gt Brochure 2 4 Planification et gestion de l information Brochure 3 Comment renforcer la participation aux partenariats Brochure 4 Techniques participatives Brochure 5 Collaborer avec les communaut s Techniques et outils participatifs Guide du FAM Brochure 1 Les concepts de participation et de partenariat WFP f 4 N Pro e Y Alimentaire SZ Mondial Techniques et outils participatifs Guide du PAM Remerciements Ceux qui ont tant contribu l laboration de ce document sont trop nombreux pour pouvoir tre remerci s nomm ment Il s agit de ceux qui ont t les premiers lancer l id e d une telle publication et qui ont r dig l avant projet Il y a ceux qui ont lu et comment les nombreuses versions qui ont suivi Il y a enfin ceux qui ont mis les principes qui y sont refl t s l preuve et qui ont fait l apport de la pr cieuse exp rience qu ils ont acquise sur le terrain Ceci n est qu un d but mesure que le PAM continue d approfondir son exp rience de la participation et des partenariats les techniques et outils sp cifiques mettre en oeuvre dans le contexte de l aide alimentaire continueront d voluer Le PAM est reconnaissant Leanne Nowell pour ses sch mas et dessins et Darcy Davis Case pour avoir particip d innomb
11. galement pour les int ress s une occasion de contester les d cisions prises lors du ciblage M me une op ration tr s limit e de collecte participative d informations peut am liorer Le ciblage S il faut s enqu rir des vues des pauvres qui vivent dans Les r gions cibl es c est surtout pour confirmer Le choix des indicateurs qui seront utilis s pour comparer la situation de diff rentes r gions Par exemple dans un pays o certains districts sont tributaires de la culture du bl et d autres de la culture du riz ce serait une erreur que de se r f rer aux r coltes de bl dans Les diff rents districts comme le principal moyen d valuer les besoins S agissant du ciblage g ographique Le PAM doit consulter les pauvres soit directement soit par leurs organisations repr sentatives quant aux indicateurs employ s pour valuer la s curit alimentaire relative Un ciblage communautaire ne consiste pas seulement consulter les int ress s au niveau collaboration de la participation dans la mesure o il faut faire en sorte que les organisations communautaires locales puissent contr ler les distributions de Techniques et outils participatifs Guide du PAM secours alimentaires conform ment aux directives g n rales labor es en accord avec le PAM l inclusion d un ciblage communautaire dans la conception du programme au niveau national conduira le PAM repousser un grand nombre de d cisions concernant
12. int r ts droits et rapport de force sont pr sents dans tous les conflits et pour r gler ou pr venir un conflit il y a souvent lieu de centrer l attention sur ces l ments individuellement ou ensemble Habituellement un syst me efficace de r glement des conflits est ax surtout sur les int r ts et moins sur Les droits et les rapports de force Comment renforcer la participation 33 aux partenariats R glement des conflits Caract ristiques Types Expressions Tr s affirm Souvent agressif et passionn Pouvoir Exercice d autorit Menaces exigences Si vous ne faites pas ceci nous ferons cela Affirm Opposition d une position une autre Droits Respect des r gles proc dures r glements accords et traditions Nombreuses affirmations souvent personnalis es Je pense que mon avis Ceci n est pas conforme m Exploratoire Recherche d information de choix d options de raisons Int r ts Solution du probl me du partenariat Aller au del de la position exprim e pour se poser la question Pourquoi les gens veulent ils ce qu ils disent vouloir L Histoire de l orange Nous voulons tous les deux l orange Que faire Discuter La couper en deux Ou chercher pourquoi nous la voulons l un et l autre Pourquoi Je veux l corce pour donner du go t mon g teau Vous voulez le jus pr
13. prise planter une punaise qui peut tre de couleur par exemple rouge pour un secteur s r ou orange pour un secteur qui doit tre r valu Comment renforcer la participation 49 aux partenariats Nom de l outil 4 Analyse de correspondance des capacit s Description Il s agit d un outil tr s interactif qui permet aux parties prenantes de d terminer si elles poss dent entre elles les capacit s comp tences ressources connaissances et ou exp rience requises Ces capacit s doivent tre valu es dans le contexte des activit s r aliser chaque tape du programme et l analyse peut tre faite au stade de la pr paration ou avant le d but de chaque tape suivante Applications possibles Q valuer Le potentiel ou les capacit s des partenaires d apprendre Les uns des autres de se former r ciproquement et de d terminer les circonstances dans lesquelles un concours de l ext rieur s impose Ce qu il faut Tableau feuillets mobiles crayons Mode d emploi gt Expliquer la t che accomplir Dans Les exemples donn s ces t ches sont une valuation des mesures alimentaires HZ et une s lection des activit s gt Organiser un remue m ninges pour d terminer les comp tences l exp rience et les ressources n cessaires pour mener la t che bien 50 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Inscrire chacune de ces comp tences sur
14. de la ressource qui d cide comment il est utilis et qui d cide de la personne qui l utilisera et Acc s qui utilise la ressource ou l avoir et en b n ficie gt Demander aux participants de choisir une des s ries de petites fiches en couleurs repr sentant les ressources ou avoirs La couleur de la fiche d terminera l acc s aux avoirs gt Apr s discussion placer la fiche repr sentant chaque ressource ou avoir sous la fiche de la cat gorie correspondante Par exemple s il s agit d un avoir comme casseroles que seules utilisent Les femmes la fiche est plac e au dessous de celle repr sentant les femmes Si la ressource est utilis e aussi bien par Les hommes que par les femmes par exemple la terre la fiche sera plac e au dessous de celle qui repr sente les hommes et femmes ensemble Collaborer avec les communaut s 79 gt Prendre l autre s rie de fiches de couleurs repr sentant le contr le exerc sur Les ressources ou avoirs et les placer au dessous de l une des trois grandes fiches repr sentant les groupes selon celui d entre eux qui exerce effectivement ce contr le Il pourra s agir mais pas n cessairement de la personne ou des personnes qui utilisent la ressource Pour la variante matrice gt Indiquer tous Les avoirs et ressources identifi s sur l axe vertical d un tableau dessin sur une grande feuille de papier gt Le long de l axe horizontal subdiviser la matrice en d
15. es En cas de guerre de s cheresse ou d autres types de catastrophes trois victimes sur quatre sont des femmes et des jeunes enfants Les victimes des catastrophes aussi bien les hommes que les femmes doivent tre consult es et participer activement au processus de planification des activit s tendant att nuer l impact de la catastrophe Une analyse de situation peut exiger des outils Apr s avoir rassembl et analys Les donn es recueillies aupr s des sources secondaires et des partenaires ou provenant de l valuation rurale rapide il pourra s av rer n cessaire d analyser la situation plus en d tail Les outils Brochure 3 qui peuvent tre utiles en l occurrence sont Y l Analyse des forces en pr sence qui aide identifier les zones d accord ou l Arbre des probl mes qui identifie leurs causes profondes et les rattache aux solutions ou encore la Y Cartographie de base pour pouvoir discuter des domaines de comp tence existants des probl mes et des diff rences dues aux cultures lucider la mission commune L analyse de la situation constitue souvent pour les partenaires la premi re occasion d indiquer clairement ce qu ils pensent et de s assurer que leurs id es sont partag es D une mani re g n rale c est le partenaire qui a pris l initiative de l analyse qui s attachera d finir les zones d entente Comment renforcer la participation 17 aux partenariats Les questions poser peuvent
16. expliquer la carte et demander aux membres de la communaut d y apporter des corrections ventuellement n cessaires gt Si La carte est tablie par un petit nombre de participants il faudra la montrer la communaut tout enti re ce qui permettra de la valider et marquera le point de d part d accords de planification et de collaboration Collaborer avec les communaut s 25 26 EXEMPLE Cartographie d une communaut n palaise Arbre sacr T l phone Jardins Route potagers pm ipale Puits CDV f Maison Dispensaire f duth O J f O2 Nouveau C Potagers 7 Terres agricoles A A re Lavoir A f OOL Kos femes Puits d ea Des OO saum tre A Coufs d u N A ww Meunerie B cher Point d eau pour le b tail L GENDE Puits Cours d eau Potager i Chemins Terres agricoles LT M nages pauvres A Maisons Cette carte trac e par l association f minine d une communaut n palaise montre comment les m nages pauvres sont mat riellement marginalis s et vivent la limite de la communaut pr s du puits d eau saum tre Chose int ressante les femmes ont fait figurer sur la carte le t l phone et l arbre sacr comme tant au nombre des caract ristiques importantes de la communaut Les femmes ont d clar que depuis que le t l phone avait t install il tait plus facile pour elles de se mettre en rapport a
17. ficiaires lorsque le gouvernement est tomb Certains ouvrages de conservation ont t d truits car ils taient associ s dans l esprit des b n ficiaires au pouvoir de l tat La plupart des ouvrages ont n anmoins t d truits car ils ne r pondaient pas aux besoins des agriculteurs Par la suite il a t adopt une approche participative de la planification et les agriculteurs ont re u un appui technique pour mettre au point les ouvrages qu ils veulent avoir La participation se traduit par une plus grande galit dans la distribution des ressources Pour garantir l galit il faut veiller ce que Les activit s soient cibl es sur tous Les groupes selon leurs besoins et que lesdits groupes re oivent des vivres de mani re non discriminatoire La participation des femmes et des groupes marginalis s comme Les personnes d plac es dans leurs propres pays ou les populations autochtones am liore l quit quant l acc s l alimentation et une assistance selon les besoins sans gard des caract ristiques comme le sexe l ge l origine ethnique ou des handicaps ventuels Dans de nombreuses situations d urgence il se peut que les structures sociales voluent continuellement et qu il soit possible de promouvoir des transformations positives d bouchant sur une plus grande galit par exemple en mettant la distribution des vivres entre Les mains des femmes 4 Wickrema S 2000 Soil a
18. g rer les sympt mes ou les effets Par exemple un manque d aliment peut tre caus par une r partition in gale des approvisionnements alimentaires laquelle peut d couler son tour des rapports de forces qui existent l int rieur de la communaut Pour r soudre un tel probl me il faudra se pencher sur l organisation sociale de la communaut plut t que de vouloir simplement accro tre Les approvisionnements alimentaires Q Identifier et analyser Les liens entre les probl mes leurs causes et Leurs effets e Tableau feuillets mobiles crayons fiches gt Asseoir chacun en demi cercle autour du tableau ou de la table o doit tre construit Comment renforcer la participation 83 aux partenariats 84 Techniques et outils participatifs Guide du PAM l arbre ce qui est essentiel si l on veut que tous prennent pleinement part la discussion Le tronc repr sente Le principal probl me analyser de sorte que c est le premier l ment qui doit tre clairement identifi par le groupe Le probl me peut tre de diff rents types taux lev de morbidit insuffisance des syst mes d irrigation etc IL est probable que Le groupe aura d j identifi Le probl me qu il souhaite analyser lequel pourra tre modifi mesure que la session avance de sorte qu il n y a pas lieu d y consacrer trop de temps Au moment de la Technique du remue m ninges Brochure 4 Les parti
19. mes environnementaux potentiels ou existants et encourager un d bat sur Les m thodes de gestion appliquer et sur la surveillance des probl mes environnementaux Par exemple s il est cr un nouveau peuplement comme un camp de r fugi s on peut l gitimement craindre une surexploitation des for ts qui l entourent Une carte de la communaut permet d identifier Les r gions bois es et le probl me potentiel est de stimuler le d bat pour essayer de parvenir un accord sur des formules viables Techniques et outils participatifs Guide du PAM Il est de plus en plus g n ralement admis qu un changement quel qu il soit entra nera un conflit des degr s divers et que la plupart des conflits peuvent tre pr vus et g r s avant qu ils ne prennent de plus grandes proportions Les outils participatifs peuvent aider identifier Les causes potentielles de conflits entre parties prenantes Une fois ces l ments identifi s on peut commencer parler de ce que l on peut faire pour pr venir Le conflit potentiel La discussion pourra porter sur quelque chose d aussi simple que la participation des principales parties prenantes toutes les d cisions qui Les affectent ou de la n cessit de les tenir inform es des d cisions qui ont t adopt es Les outils participatifs sont ils utilis s pour la premi re fois Si vous n avez pas encore utilis Les approches et outils participatifs vous aurez int r t vous
20. processus de prise de d cisions au sein de la communaut gt Identifier les mesures ou v nements qui ont exig des d cisions de la communaut et d terminer ce que celle ci souhaiterait discuter gt D gager un accord sur Les d cisions qui ont t adopt es et dans quel ordre gt Distribuer les petites fiches aux participants individuellement ou en groupes et Leur demander d y inscrire ou d y dessiner ces d cisions 90 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Placer Les grandes fiches par terre et expliquer que chacune repr sente une personne ou un groupe qui exerce une influence sur la mani re dont Les d cisions sont adopt es L exercice peut tre simplifi en r duisant le nombre de d cideurs gt Demander aux participants si tous Les d cideurs ont t identifi s Identifier ceux qui manquent au moyen des fiches suppl mentaires gt Demander aux participants de discuter des personnes qui ont adopt les d cisions et de la mani re dont elles l ont fait gt Identifier Le cas ch ant Les autres personnes ayant exerc une influence sur Le processus de prise de d cisions mais n ayant pas adopt les d cisions elles m mes gt Lancer une discussion b tons rompus sur le processus d cisionnel en voquant des questions cl s comme les suivantes e A t il t mis en place un syst me de prise de d cisions et qui y participe e Certains groupes en s
21. res ann es Les partenaires peuvent changer et il faut voir l un processus naturel et sain G n ralement quelques personnes et Les organisations qu ils repr sentent manifestent de l int r t au d but puis se rendent compte que le partenariat ne leur apporte pas assez pour qu elles continuent y participer D autres pourront ne discerner Les possibilit s qu offre le partenariat qu apr s que Le programme fonctionne depuis un certain temps Il est bon de consacrer Le temps n cessaire pour discuter avec les associ s qui souhaitent quitter Le partenariat pour s assurer qu ils ne le font pas pour des raisons qui tiennent une d faillance de l organisation du partenariat lui m me Comment renforcer la participation 13 aux partenariats 14 tre conscient des probl mes qui se posent dans les partenariats Il est essentiel de se rendre compte que des diff rents partenaires ont des vocations et des cultures tr s diff rentes Pour que le partenariat soit couronn de succ s les repr sentants des associ s doivent consid rer les aspects centraux du partenariat du point de vue de leurs mandants m me si personnellement ils ne sont pas d accord sur certaines des questions connexes La premi re r union est extr mement importante et a pour but de susciter un climat de confiance et un int r t suffisant pour justifier une deuxi me r union Voir la Brochure 4 Techniques participatives Techniques des r unions pour d
22. rifications crois es et pour valider Les donn es et les analyses participatives Pour am liorer la validit de l information tablir un moyen terme entre les donn s qualitatives et quantitatives Les informations qualitatives et quantit s devront tre analys es s par ment puis il faudra tablir entre elles une corr lation de telle sorte que chaque type de donn es compl te et confirme les autres Il se peut par exemple que l on constate la suite d une analyse proportionnelle que 80 pour cent des femmes pr f rent cuisiner de petits haricots plut t que des gros tandis Planification et gestion de l information 29 que 10 pour cent des hommes seulement ont la m me pr f rence informations quantitatives La raison en est que les petits haricots n ont pas besoin d autant de cuisson ni de bois de feu ce qui all ge l emploi du temps des femmes Les hommes en revanche pr f rent les gros haricots car Le go t leur en est plus familier informations qualitatives Valider partir de la source Apr s la collecte et une analyse approfondie de l information il faut toujours retourner la source qu il s agisse des partenaires ou des communaut s Si l analyse leur para t logique elle est probablement valable La discussion que suscitent ces m canismes de validation en retour comporte bien des avantages Non seulement elle confirme ou infirme la validit des donn es mais encore elle permet aux int ress s de cont
23. s lectionn s pour laborer Le Calendrier saisonnier peuvent tre choisis selon leur sexe leur ge et ou leur profession gt titre d introduction discuter avec Les participants comment ils divisent l ann e Par exemple les l ves peuvent la diviser en p riodes de classe et en p riodes de vacances Les agriculteurs ou ouvriers saisonniers peuvent la diviser selon Les p riodes de semis et de r colte ou selon la saison Longue ou courte des pluies Les pasteurs peuvent pour Leur part La diviser en p riodes de transhumance gt Des calendriers saisonniers peuvent tre tablis en scindant les participants en petits groupes comportant des caract ristiques diverses ou en groupes restreints ayant des caract ristiques communes d faut Le calendrier peut tre tabli par tous Les membres du groupe travaillant ensemble Ils peuvent galement tre labor s par des groupes masculins ou f minins et Les r sultats tre ensuite compar s S ils sont tablis par l ensemble du groupe Les fiches sexosp cifiques aideront analyser chaque cat gorie 50 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Les participants dessinent un graphique en indiquant les p riodes divisant l ann e IL pourra s agir de mois ou de saisons ventuellement celles pr vues par le calendrier local gt Ily aura lieu de s lectionner Les activit s v nements ou situations importants qui duren
24. t comme ressource durable pour la communaut tout enti re Ils ont ensuite identifi certaines forces pouvant jouer un r le de moteur ou au contraire de frein Par la suite Les participants ont pu prendre en consid ration ces deux types de force pour planifier en d tail l ex cution du Techniques et outils participatifs Guide du PAM programme Par exemple des mesures ont t adopt es pour que les dirigeants communautaires traditionnels en place participent aux activit s de sorte qu ils aient moins de chances de saboter Le programme minimisant ainsi l effet de frein et il a t d cid de pr senter Les plans aux responsables du district encourageant une force motrice Gr ce ces strat gies le Service des eaux et for ts a t charg de former les membres de la communaut la gestion des ressources foresti res et Les responsables du district ont t invit s clarifier Les politiques concernant le contr le sur Les ressources foresti res et l acc s ces ressources Les femmes quant elles encourag es par l exp rience d une association f minine pr c demment form e pour am liorer l ducation des enfants ont exig de participer davantage la prise de d cisions Ainsi les femmes de la communaut ont assum des r les cl s au sein des groupes coop ratifs qu elles ont constitu s pour repr senter et g rer les int r ts des membres de la communaut Comment renforcer la par
25. tapes de la conception de l ex cution et du suivi des programmes le PAM en collaboration avec les partenariats esp re r duire Les conflits que risque de susciter l introduction de ressources nouvelles ou une modification des rapports de forces Comme l assistance modifie Le status quo et suscite presque toujours des tensions et des conflits au sein d une communaut il faut faire preuve d habilit pour viter l impact n gatif que pourraient susciter certaines parties prenantes Le r le du partenariat dans un conflit communautaire IL est presque impossible pour des non initi s de comprendre comment leurs actes affecteront Les rapports de force et Les lignes de clivage dans une communaut Cependant il est souvent tr s facile pour les membres de la communaut elle m me d identifier les tensions potentielles S il est impossible d liminer un conflit de l ext rieur si les parties en litige ne veulent pas elles m mes r gler Leurs divergences de vues les partenaires peuvent aider les int ress s agir de leur propre initiative et impliquer Les parties prenantes dans l identification et l att nuation des tensions potentielles Les partenaires peuvent essayer de comprendre les tensions qui Techniques et outils participatifs Guide du PAM peuvent surgir la suite des diff rentes interventions et activit s et essayer de les att nuer au moyen d un effort de communication et d information Pour bien comprendre les
26. toutes les parties prenantes ont r agi de fa on extr mement favorable au ciblage des activit s sur les 3 communaut s Lorsque les inondations ont d ferl sur le Mozambique en 2000 il a t demand aux b n ficiaires quelles impressions ils avaient retir es de l impact de l aide alimentaire Cela a beaucoup clair le PAM quant aux effets de son aide humanitaire Dans le cas des activit s de d veloppement un programme efficace est un programme qui aide les populations cr er les avoirs qu ils veulent ou acqu rir les comp tences dont ils ont besoin pour am liorer leurs moyens de subsistance La participation des principales parties prenantes est pr cieuse dans des domaines comme l identification des avoirs et la mise au point de solutions communautaires r alistes pour la gestion de ressources naturelles d grad es Cette participation a galement prouv qu elle pouvait accro tre la durabilit des activit s par 3 Shoham J 1999 A Review of the 1998 9 Community managed targeted emergency feeding programmes in Singida and Dodoma Regions of Central Tanzania Nairobi DFID Les concepts de participation 21 et de partenariat 22 exemple en renfor ant l engagement des communaut s d entretenir les avoirs cr s apr s que l aide a pris fin EXEMPLE En thiopie les cultures en terrasse et bois qui avaient t am nag s sans consultation ad quate ont t d truits par les b n
27. tre pour d innombrables raisons de crainte d appara tre impoli d exprimer un avis qui puisse tre consid r comme inacceptable par les membres du groupe avant plus d exp rience ou d avancer une id e qui puisse ne pas sembler aussi bonne que celle des autres Gr ce cette technique on peut faire comprendre ceux qui parlent peu qu un espace leur est r serv pour qu ils puissent prendre la parole lorsqu ils le souhaitent En votre qualit de facilitateur surveillez l attitude de ceux qui gardent Le silence et soyez conscient de leurs gestes et de leurs expressions qui pourraient d noter un d sir de parler Invitez les le faire J ai l impression que vous voulez peut tre dire quelque chose S ils refusent ne faites pas attention et poursuivez Si besoin est demandez aux autres Techniques et outils participatifs Guide du PAM d attendre Par exemple Ne parlons pas plusieurs la fois Abdul pourquoi ne commencez vous pas Si la participation de l assistance est tr s faible essayez de passer de l un l autre pour donner chacun la possibilit de parler Technique de facilitation 4 Solliciter Le public Il s agit d encourager l interlocuteur aller plus loin et pr ciser et affiner ses id es Il s agit de dire l orateur Je vous ai bien compris jusqu pr sent dites m en plus Cela est particuli rement utile Lorsqu il est difficile pour les interlocuteurs d clairc
28. velopper les comp tences les plus importantes parmi tous Les associ s 38 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles 1 Identification des parties prenantes Cet outil qui fait appel la Technique du remue m ninges la Cartographie de l esprit ou la Technique de Delphes pour identifier Les parties prenantes inscrit chacune d elles ou chaque groupe de parties prenantes sur une fiche s par e lesquelles sont ensuite rang es en diff rentes cat gories Sur la base des cat gories ainsi tablies l analyse peut tre pouss e plus avant Q Rendre une analyse des parties prenantes prenantes r alisable Lorsqu il y en a beaucoup ou lorsque les activit s sont nombreuses et complexes Q Lancer la discussion des diff rences entre les parties prenantes afin d approfondir l analyse Q D cision concernant Les personnes ou entit s qu il convient d inviter d embl e comme partenaires potentiels et identification d autres partenaires potentiels d s que quelques uns ont d j t choisis Q Mettre en relief de mani re assez ais e et exempte de parti pris Les in galit s qui caract risent les parties prenantes Comment renforcer la participation 39 aux partenariats Ce qu il faut Mode d emploi gt gt 40 Techniques et outils participatifs Guide du PAM S ries de cat gories qui compl tent la situation
29. Il faudra comme il va de soi que cette remise progressive du r le de direction soit pr vue d s la cr ation du partenariat La consolidation de la relation tablie exige du temps Il faut du temps pour nouer une relation solide ce qui risque d tre compromis par la rotation du personnel qui repr sente les partenaires par suite de mutations de promotions ou de changements d emploi Il peut tre labor des strat gies pour faciliter l int gration au partenariat des nouvelles recrues Les concepts de participation 37 et de partenariat Techniques et outils participatifs Guide du PAM Techniques et outils participatifs Guide du PAM Brochure 2 Planification et gestion de l information Techniques et outils participatifs Guide du PAM Planification et gestion de l information Table des mati res Planification de la participation PRINCIPALES QUESTIONS EN RAPPORT AVEC LA PLANIFICATION Planifier la participation n est pas la m me chose que planifier un programme POINTS D ENTR E POUR LA PARTICIPATION On peut d terminer ensemble les points de d cision POINTS D ENTR E POUR UNE ANALYSE DE SITUATION POINTS D ENTR E POUR L ANALYSE DES PARTIES PRENANTES POINTS D ENTR E POUR LES VALUATIONS DES BESOINS ALIMENTAIRES POINTS D ENTR E POUR LE CIBLAGE POINTS D ENTR E POUR LA S LECTION DES ACTIVIT S Les possibilit s de participation existent m me pour les op rations d urgence Les activit s
30. Le PAM doit pour appliquer une approche participative respecter un certain nombre de normes minimums savoir concertation change de conna ssances et arrangements quitables en vue du partage des avantages Ind pendamment de ces normes minimums l approche doit tre souple et adapt e au contexte Par exemple la participation aux activit s en p riode de crise aigu sera tr s diff rente de ce qu elle sera dans Le cas d un programme de d veloppement Le type appropri de participation est ainsi plus facile identifier La gamme de types de participation est illustr e la figure 1 Les concepts de participation 17 et de partenariat 18 qui sont indiqu s dans les zones en gris sans perdre de vue que le type minimum de participation est une participation concert e Figure 1 La participation en tant que processus Auto mobilisation Participation interactive Participation fonctionnelle Diffusion Participation concert e d information EE Participation passive Auto mobilisation Les communaut s ou partenaires locaux participent en prenant des initiatives ind pendantes de l action des institutions ext rieures pour transformer Les syst mes Les agents ext rieurs peuvent jouer un r le de catalyseur Participation interactive Les partenaires et les communaut s participent une analyse conjointe d bouchant sur une action la formation de nouveaux gro
31. PAM pourra crire au dessus ou au dessous de la ligne On peut aussi indiquer les t ches des femmes au dessus et celles des hommes au dessous de la ligne gt On peut galement demander aux participants de mettre en relief d une fa on ou d une autre Les choses ou les t ches les plus importantes qu ils r alisent pendant la journ e gt Les participants peuvent galement tablir un deuxi me Programme journalier pour indiquer comment leur partenaire ou un autre membre du m nage emploie normalement son temps ou bien peuvent tablir un deuxi me programme pour une saison diff rente ou une p riode diff rente par exemple il y a dix ans s il s agit d analyser la d gradation de l environnement gt Tous les participants discutent ensuite des similitudes et des diff rences de leurs programmes Ils peuvent galement chercher d terminer si Les t ches qu ils ont d crites ont chang avec Le temps Quand consid rent ils tre Les plus occup s Que peuvent ils faire pour g rer diff remment leur charge de travail Les participants voudront peut tre analyser comment de nouvelles t ches ou un emploi du temps plus charg affecteront leur travail Collaborer avec les communaut s 57 58 Techniques et outils participatifs Guide du PAM D autres questions pouvant tre pos es pendant la discussion sont notamment Les suivantes Quelle est la t che la plus difficile de la journ e Que pr
32. Quels types de contribution information fonds gestion organisation peuvent elles apporter pendant ces diff rentes phases L analyse des parties prenantes par la communaut est galement utile La communaut peut aussi faire une analyse des parties prenantes laquelle portera sp cifiquement sur celles qui appartiennent la communaut Cette analyse communautaire est d crite dans la Brochure 5 Travailler avec les communaut s pour mieux comprendre Les parties prenantes de la communaut sont habituellement repr sent es au partenariat par une ou deux Techniques et outils participatifs Guide du PAM personnes mais il y a aussi d autres parties prenantes tr s sp cifiques qui n existent que dans certains domaines Par exemple il se peut que l picier du village voit ses affaires affect es par l aide alimentaire et il peut tre repr sent dans l analyse communautaire des parties prenantes mais pas n cessairement au partenariat L analyse des parties prenantes peut tre d licate L analyse des parties prenantes fait souvent intervenir des informations d licates Beaucoup d int r ts et de desseins ne sont pas exprim s ouvertement et il n y a g n ralement gu re int r t vouloir Les faire appara tre au grand jour Il faut n anmoins assurer le soutien des responsables de la prise de d cisions lesquels doivent par cons quent tre repr sent s au partenariat par Les personnes habilit es pren
33. a t combin avec un classement pour d terminer l influence des personnes participant la gestion des produits alimentaires La matrice a permis de bien comprendre comment fonctionnaient les comit s de secours et quelles taient leurs bases politiques 72 Guide du PAM Techniques et outils participatifs Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut 12 Classement Le Classement a pour objet d assigner une valeur une position ou un ordre relatif diff rents l ments par exemple diff rents groupes de parties prenantes ou diff rentes fonctions Lors de l tablissement d un tel classement on peut discuter tablir et comparer d une p riode une autre les priorit s et leurs raisons Dans le cas de certaines variantes Les l ments sont tri s et il leur est affect des valeurs pr d termin es Q tablir un ordre de priorit Q Am liorer la capacit de prise de d cisions Q Encourager la discussion Des croquis repr sentant Les classements adapt s la culture locale Il peut s agir d toiles grandes moyennes ou petites ou de symboles locaux comme un verre qui d borde qui est vide ou qui est moiti plein Des fiches sur lesquelles ont t crits Les l ments classer ou a t port un dessin Les repr sentant et quelques fiches en blanc pour pouvoir y porter tous autres l ments sugg r s pendant l exercice Collaborer avec les
34. attaquer des d fis plus vastes e Apprendre de son entourage et adapter Les techniques et outils en fonction de la situation e tre novateur et essayer d introduire des approches participatives d s que l occasion s en pr sente Adopter avec les gens une approche participative Il ne suffit pas d tre convaincu des avantages de la participation il faut galement adopter une attitude participative dans son travail avec son entourage ce qui est une pratique optimale Ayant ces principes l esprit avant de vous entretenir avec Les principales sources d information ou les principaux groupes communautaires et apr s peut vous aider valuer et peut tre changer les comportements Techniques et outils participatifs Guide du PAM Respectez les connaissances qu ont les autres et les points de vue diff rents coutez les femmes et Les hommes avec qui vous travaillez m me si vous n tes pas d accord avec eux Apr s Les r unions r fl chissez votre attitude l gard du savoir des autres et la fa on dont cela a affect votre approche et vos gestes Respectez les priorit s d autrui Cela signifie que vous devez savoir quel est le programme de travail quotidien et quelles sont les t ches saisonni res accomplir ainsi que les attitudes de travail des personnes avec qui vous voulez travailler et l endroit o elles vivent Par exemple si vous tes appel travailler avec des communaut s a
35. aux participants d num rer Les principales questions voqu es Collaborer avec les communaut s 105 106 EXEMPLE Sayn te tendant faire appara tre les cons quences que peut avoir le fait de ne pas identifier ou d informer les principales parties prenantes Dans le cas d une activit tendant renforcer la gestion conjointe des for ts Le r le de chaque partie prenante a t confi chaque membre d un groupe de 30 personnes en inscrivant Les divers emplois sur des fiches et en demandant aux participants de choisir une fiche dans un panier Certains de ces r les taient Les suivants membres des comit s communautaires de d veloppement membres des associations f minines bergers nomades utilisant les terres de pacage communales membres des communaut s voisines qui utilisaient les terres de pacage communes et tous ceux qui utilisaient la for t par exemple pour ramasser du bois de feu des plantes m dicinales ou des champignons Certaines des fiches se sont vu assigner arbitrairement un si ge ce qu aurait t l quipe de planification de la gestion conjointe de la for t Les participants taient assis en cercle au centre de la pi ce assez loin Les uns des autres pour que leurs propos ne puissent pas tre entendus Les participants ont commenc planifier et apr s un certain temps ceux qui n avaient pas t invit s faire partie de l quipe ont organis une manifestation spontan e
36. avec la participation des guides locaux Les groupes pourront comparer leurs notes et discuter de leurs conclusions Parfois Les notes prises Lors d une promenade d tude constituent une description d une coupe du paysage les diff rentes observations tant document es l o elles ont t faites Pour mettre fin l exercice on aura souvent int r t remettre aux guides locaux copie des observations et leur demander de valider les informations qui y figurent avant de Les remercier de leur aide EXEMPLE Une promenade d tude dans des r gions arides du Pakistan met en relief le r le de la religion dans la protection de la v g tation La r gion aride du Sindh au Pakistan est l un des d serts Les plus peupl s du monde L irr gularit des pr cipitations affecte fr quemment la r colte de mil dont les communaut s et leurs troupeaux de ch vres d pendent pour s alimenter Lorsque des comit s de d veloppement de village ont t tablis pour att nuer l impact du probl me repr sent par des s cheresses de plus en plus fr quentes la formation initialement dispens e leurs membres a comport des promenades d tude qui ont mis en relief Les diff rences frappantes qui caract risaient Le couvert v g tal des terres communales et des terres g r es par la mosqu e Bien que sur ces derni res rien ne limitait Le pacage il tait interdit de couper des branches aux arbres ou de
37. avec un peu d encouragement elles d couvrent fr quemment un aspect de la question qui Les touche Cela est particuli rement utile Lorsqu il s agit de faciliter une r union laquelle participent des groupes m lang s d hommes et de femmes Un encouragement est particuli rement important aux premiers stades de la discussion mesure que Les participants s animent ils n ont plus besoin d autant d encouragements Quelques exemples d encouragement e Cela peut il affecter Les commer ants e Qui d autre a une id e e coutons l avis de quelqu un qui n a pas encore parl e Quelqu un d entre vous a t il une anecdote qui pourrait int resser le groupe Technique de facilitation 9 16 Recherche d un terrain d entente Lorsque les membres d un groupe se polarisent sur leurs vues divergentes la situation se complique Toutefois La plupart des avis divergents contiennent des l ments d accord Cette technique a pour but de confirmer la validit des avis divergents qui ont t exprim s mais de centrer l attention sur des l ments communs D gager un terrain d entente comporte quatre tapes e Faites savoir que vous allez r sumer les divergences et convergences de vue du groupe Par exemple Permettez moi de r sumer ce que chacun d entre vous a dit IL y a certes beaucoup de diff rences ma s aussi beaucoup de similitudes e R sumez les diff rences Par exemple Il s
38. bon que chacun exprime son avis quelles que soient les id es qu il d fend Essayez d utiliser des phrases comme les suivantes e Maintenant nous savons quelle est la position de deux personnes D autres ont ils un avis diff rent e Peut on envisager cette question sous d autres angles e Quelqu un est il d accord Techniques participatives 17 Technique de facilitation 11 18 Silence d lib r Le silence d lib r est une technique souvent n glig e Il s agit de faire une pause habituellement de quelques secondes tout au plus pour donner aux orateurs Le bref r pit dont ils ont besoin pour articuler ce qu ils veulent dire Les orateurs peuvent avoir besoin de silence pour articuler leurs pens es de mani re coh rente ou d cider de dire ou de ne pas dire quelque chose qui peut tre risqu Cinq secondes de silence peuvent para tre beaucoup plus longues qu elles ne Le sont en r alit et la capacit de tol rer Le sentiment d embarras qu prouvent la plupart des gens pendant une p riode de silence est l l ment Le plus important de cette aptitude couter Tout en Le regardant dans les veux et en adoptant une expression appropri e continuez de centrer votre attention sur l orateur Ne dites rien et viter de hocher la t te Ne vous nervez pas et faites attention Si besoin est levez la main pour emp cher les autres de rompre le silence Parfois tous Les membres du groupe sont
39. capacit s des groupes locaux e Tableau feuillets mobiles fiches cailloux ou haricots feutres et ruban adh sif gt Demander aux participants d indiquer toutes les t ches accomplir et toutes Les responsabilit s qui leur incombent dans le contexte de leurs efforts de d veloppement Sugg rer si besoin est d autres responsabilit s Mentionner chaque r ponse sur une fiche puis placer 94 Techniques et outils participatifs Guide du PAM celle ci Le long de l axe vertical de la matrice gt Demander aux participants de nommer tous les principaux partenaires qui participent l administration du programme Sur le sch ma r server une colonne chaque partenaire dans chacune des sections pass pr sent et avenir gt Commencer par analyser la situation actuelle Expliquer qu il y a pour chaque t che 10 haricots ou cailloux distribuer entre les diff rents partenaires de mani re qu ils refl tent leur responsabilit relative Par exemple si Les responsabilit s concernant la t che dont il s agit sont maintenant partag es parts gales entre le groupe communautaire et l ONG les participants devront allouer chaque caillou chaque cas gt Demander aux participants de r p ter La r partition des cailloux pour les autres t ches et responsabilit s toujours dans le contexte de la situation actuelle gt Lorsque la matrice est achev e la discussion peut porter sur Les questions su
40. ce que vous dites en fait c est que ou Voici comment j interpr te ce que vous dites o Voyons si j ai bien compris ce que vous dites Une fois la paraphrase achev e surveillez la r action de l orateur Dites quelque chose comme Est ce que je vous ai compris correctement Continuez de demander des claircissements jusqu bien comprendre ce que l orateur a voulu dire Technique de facilitation 6 14 Classement Cette technique aide chacun attendre son tour lorsque plusieurs personnes veulent parler en m me temps et fait bien comprendre que chacun doit effectivement attendre son tour Ainsi au lieu de chercher parler tous en m me temps Les orateurs peuvent mieux couter la discussion sans tre distraits Cette op ration de classement comporte quatre tapes e Le facilitateur commence par demander ceux qui veulent prendre la parole de lever la main e Ilest tabli un classement parmi les orateurs en assignant un num ro chacune des personnes qui a lev la main e La parole est donn e aux orateurs suivant l ordre tabli e Lorsque la derni re personne a parl le facilitateur demande si quelqu un d autre veut prendre la parole et dans l affirmative il est proc d un nouveau classement Techniques et outils participatifs Guide du PAM Technique de facilitation 7 Suivi la trace Souvent plusieurs id es sont discut es en m me temps car chaque question
41. communaut doivent y demeurer de sorte que ses membres puissent continuer les utiliser pendant de nombreuses ann es Distribuer aux communaut s des classeurs ou des enveloppes en plastique est un premier pas qui Les pr pare terme assurer la gestion des activit s e L information doit tre diffus e dans les conditions jug es appropri es par Les communaut s elles m mes Ainsi il y a lieu de r fl chir au public auquel l information s adresse pour d terminer comment celle ci devra tre diffus e Les populations savent elles lire L information doit elle tre pr sent e sous forme de bandes dessin es ou de pi ces de th tre Ainsi Les destinataires de l information pourront la comprendre et en discuter Techniques et outils participatifs Guide du PAM Techniques et outils participatifs Guide du PAM Brochure 3 Comment renforcer la participation aux partenariats WFP 4 y Programme Y Alimentaire CZ Mondial Techniques et outils participatifs Guide du PAM Comment renforcer la participation aux partenariats Table des mati res Le processus de partenariat IDENTIFIER ET INVITER LES PARTENAIRES POTENTIELS Faire participer les partenaires un stade aussi pr coce que possible Le PAM est galement un partenaire Revoir Les crit res de s lection des partenaires Identifier Les partenaires potentiels Identifier et impliquer les partenaires au niveau communautaire Identifier e
42. communaut s 73 Mode d emploi gt 74 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Poser les symboles des classements par terre dans l ordre de leurs dimensions ou de leurs valeurs d croissantes et expliquer ce qu ils signifient Ces symboles peuvent correspondre tr s bon moven m diocre ou tr s important important pas important selon le type de question l examen D crire et expliquer la signification des croquis figurant sur Les fiches Demander au groupe de discuter chaque fiche et de la mani re dont elle doit tre class e Lorsque les participants sont g n ralement d accord sur le classement la fiche est plac e avec indication des raisons sous le classement choisi Achever l exercice en revenant bri vement sur les classements certaines des questions soulev es et Les solutions possibles EXEMPLE Classement des principaux groupes de parties prenantes et des principales fonctions Trois toiles grandes moyennes et petites ont t utilis es pour classer les performances d un groupe communautaire responsable de la gestion et de la distribution des produits alimentaires l ments classer Pd ST w e Principaux groupes de parties prenantes par exemple dirigeants communautaires membres du comit de distribution membres de la communaut superviseurs de la distribution et travailleurs e Principales fonctions du groupe de parties prenantes par exemple gestion f
43. comporte de nombreux aspects Cependant il arrive souvent que les gens ne mettent l accent que sur l aspect particulier qui Les int resse Suivre la discussion la trace permet l ensemble du groupe de voir quels sont les diff rents l ments du th me l examen et consid re chacun comme galement valable ce qui met souvent plus l aise ceux qui se demandent pourquoi Le groupe ne prend pas en consid ration leurs id es Le suivi la trace comporte trois tapes e Le facilitateur fait savoir qu il va prendre du recul et r sumer la conversation e Le facilitateur r sume les diff rentes conversations Par exemple Il semble qu une conversation porte sur Les points de distribution des vivres une autre sur Le comit et une autre encore sur les rations e Le facilitateur demande des claircissements Est ce que tels sont effectivement les trois aspects l examen Les gens r pondent g n ralement de mani re favorable de telles questions Si quelqu un essaie de mieux claircir les aspects importants d une question coutez mais ne manifestez pas de pr f rence Demandez des claircissements aux autres aussi Technique de facilitation 8 Encouragement Il s agit de susciter une ouverture dans une discussion sans mettre personne en avant Il arrive souvent pendant ces r unions qu une ou plusieurs personnes ne semblent gu re int ress es par la Techniques participatives 15 discussion Mais
44. crire Les l ments de richesse et de pauvret dans la communaut et aide identifier les m nages vuln rables Q Identifier comprendre et cibler les m nages qui sont Les plus vuln rables Q Suivre l volution de la vuln rabilit Une s rie de fiches pr par es e Trois comportant des tiquettes ou des symboles riche moyen et pauvre e Quatre des dessins un homme une femme un couple et quelques enfants e Au moins 15 fiches o seront dessin s diff rents d avoirs selon le contexte local par exemple mobilier mat riaux de construction charrettes potagers poulets ch vres niveau d instruction travail arbres arbres fruitiers r coltes l gumes radio bicyclettes ma s argent e Quelques fiches en blanc Collaborer avec les communaut s 97 Mode d emploi gt Pr senter l outil en insistant sur l importance qu il y a identifier Les m nages vuln rables dans une communaut gt Placer les trois fiches tiquet es riche moyen et pauvre par terre ou sur la table c te c te en les discutant une une Placer ensuite par terre les 15 fiches dessin es sans ordre pr tabli en veillant ce que tous Les participants puissent Les voir gt Encourager les participants discuter et classer les fiches en classant les avoirs que peuvent poss der Les gens riches moyens ou pauvres au dessous de la fiche appropri e gt Demand
45. de flux et de Les discuter Les liens ont ils chang avec Le temps A t il t ajout d autres composants Que se passerait il si l un quelconque de ces liens disparaissait Existe t il des points faibles importants dans ces liens Sch ma de flux illustrant l impact de l introduction d une citerne d irrigation Gadechi Bains p riodiques Plus d argent et de revenu M nages Deux enfants vont l cole Temp ratures fra ches Augmentation de la production et des superficies Augmentation des investissements dans les outils agricoles et les engrais R novation de Citernes Champs logements d irrigation Plus de consommation Plus de travail Plus d arbres alimentaire sur l exploitation dans les champs familiale Source Pretty N J et al 1995 Participatory Learning and Action A Trainer s Guide Londres ITED Participatory Methodologies Series 76 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles 12 Analyse des rapports de force Cet outil qui tend analyser une situation au moyen d un sch ma est utile pour parvenir une d finition commune d un objectif futur et pour laborer des plans d action pour y parvenir L analyse des rapports de force facilite la planification en identifiant les l ments qui peuvent promouvoir ou entraver Le changement Cet outil aide Les participants identifier les mesures adopter pour m
46. de l outil 11 Diagramme des flux des avantages Description Le Diagramme des flux des avantages est une matrice qui illustre Les principaux b n ficiaires d une activit et l id e que la communaut se fait des avantages d coulant de cette activit Ce diagramme peut tre modifi ou simplifi pour tre adapt des situations tr s diverses Applications possibles Q valuer les avantages d une activit et d terminer qui en a b n fici et comment l ments indispensables pour des analyses sexosp cifiques Q Comprendre qui a acc s aux ressources et qui en contr le l utilisation ainsi que les avantages pouvant tre obtenus de l activit propos e Q tudier Les diff rences entre Les produits et les r sultats des programmes de d veloppement et des interventions prolong es de secours et de redressement Q Identifier Les activit s qui peuvent le mieux b n ficier aux populations pauvres et marginalis es tout en veillant ce que la charge de travail impos e un groupe sp cifique ne s alourdisse pas pour autant Q Faire appara tre les conflits potentiels lorsqu il est apport un changement aux structures traditionnelles par exemple 68 Techniques et outils participatifs Guide du PAM but c ptus Por Qs cts t attist to TAE Hain Dallue Meic le Sear Aar banc f Ver DIAGRAMME ES FLUX PROJET SEeMeNces CREDIT Drachide Vente en cas besoin Collaborer avec les commun
47. double sens auquel il faut r fl chir tant donn la diversit des partenaires potentiels qui op rent dans les diff rents pays o travaille le PAM il est certain que les candidats potentiels ne sont pas tous des partenaires galement appropri s Les crit res g n riques de s lection ci apr s qui ont t identifi s conjointement par Le PAM et des ONG associ es peuvent aider identifier quelques partenaires potentiels Ils sont expliqu s plus en d tail dans le document intitul Collaboration entre le PAM et les ONG Un cadre de partenariat 2001 S il y a certes lieu de suivre les suggestions figurant dans ce document les bureaux de pays du PAM pourront affiner ces crit res sur la base des circonstances qui pr valent dans le pays e Les partenaires doivent avoir d montr transparence et responsabilit cr dibilit et acceptation locale stabilit et capacit financi res et statut juridique e Les partenaires doivent souscrire un certain nombre d l ments vision objectifs valeurs et int r ts communs valeur ajout e des partenariats et impact potentiel de la compl mentarit des r les et politiques en mati re de parit hommes femmes Il se peut que certains partenaires ne r pondent pas tous Les crit res identifi s mais puissent n anmoins tre d importants associ s et avoir Le potentiel d apprendre et de se d velopper gr ce au partenariat Il se peut par exemple qu au d but les o
48. e Groupe de parties prenantes ou de partenaires gt Demander toutes les personnes qui assistent la r union d inscrire sur une feuille de papier leur d finition du probl me gt Demander aux participants de constituer des groupes de deux et de discuter de la fa on dont chacun a d fini Le probl me Ensemble le groupe peut r diger un nouvel expos du probl me englobant les activit s de l un et de l autre de ses membres gt Demander aux diff rents groupes de deux de constituer des groupes de quatre et de r diger nouveau une d finition commune Comment renforcer la participation 71 aux partenariats gt Continuer de constituer des groupes de plus en plus nombreux jusqu ce que tous soient nouveau rassembl s et que l on ait une d finition convenue 72 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil 11 Sch ma des flux Description Des variables comme personnes institutions et ressources sont repr sent es sur un sch ma o sont trac es des fl ches pour illustrer Les flux ou les liens entre Les variables Applications possibles Suivre les effets des changements pr vus sur les flux de ressources l int rieur d un syst me Q Explorer et comprendre un syst me de subsistance en analysant les liens et Les relations au plan local On peut ainsi g n rer les informations pouvant servir aussi l analyse Repr senter quelque chose virtuellement perme
49. en la relatant verbalement gt Demander aux participants de discuter de la partie manquante de l histoire en indiquant les mesures qui pourraient tre adopt es pour parvenir la fin d crite Les participants pourront galement discuter de l issue de l histoire en voquant Les obstacles pouvant entraver sa r alisation Les participants pourront par exemple parler du r le des diff rentes institutions et des mesures qui devraient leur avis tre adopt es pour parvenir aux r sultats donn s Quels sont les obstacles ou difficult s qu ils pr voient et quelles sont les ressources qui seraient n cessaires gt Si l on utilise des dessins on peut en faire pour la partie manquante et l histoire peut tre relat e par terre ou sur une grande table o tous peuvent voir Les dessins Collaborer avec les communaut s 95 96 gt Techniques et outils participatifs Guide du PAM Le m me exercice d Histoire incompl te peut tre fait avec des hommes avec des femmes et ou avec des enfants et comparer ensuite les r sultats Terminer en soulignant que les participants ont cr un milieu int ressant et utile pour cette histoire Le milieu pourra aider identifier Les activit s Les mieux appropri es Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut 17 Images de la vuln rabilit Cet outil est une forme visuelle de classement de l aisance et permet de d
50. et des responsabilit s distincts Quelle que soit la situation des outils participatifs peuvent vous aider mieux secourir Les personnes qui vivent dans l ins curit alimentaire Cette partie du guide s adresse galement ceux d entre vous qui ne travaillez pas directement sur le terrain Vous voudrez cependant sans doute fonder certaines des d cisions que vous adopterez sur les informations et les analyses g n r es au moyen d outils participatifs Aussi importe t il que vous compreniez bien les informations ainsi rassembl es et que vous puissiez faire fond sur elles Techniques et outils participatifs Guide du PAM Les outils participatifs peuvent tre b n fiques pour tous les types d activit s d interventions et de programmes du PAM Les outils participatifs peuvent tre b n fiques pour tous Les types de programmes d aide alimentaire m me si c est des degr s divers Des outils participatifs ont t utilis s efficacement pendant des op rations d urgence et des interventions prolong es de secours pour concevoir Les m canismes de distribution de vivres dans des op rations de redressement pour reconstruire l infrastructure ou cr er des avoirs dans des op rations de secours de plus longue dur e pour secourir des r fugi s et des personnes d plac es pour tudier des possibilit s de formation et dans des programmes de d veloppement longue ch ance pour s lectionner des activit s appropri e
51. et un but strat gique communs pour les partenaires Il faut qu il existe une claire raison d tre du partenariat Chacun doit se rendre compte que le partenariat suppose une plus grande valeur ajout e que si l activit en question tait men e ind pendamment Les partenaires doivent avoir une id e claire de Techniques et outils participatifs Guide du PAM l action qu ils entreprennent dans la m me direction et avoir des objectifs peu pr s semblables Ils peuvent int grer leurs activit s et parvenir un terrain d entente dans des domaines comme la participation l galit entre Les sexes ou l environnement Diff rents types de partenaires Les partenaires communautaires sont importants Les partenaires communautaires peuvent tre des individus ou des groupes qui se sont constitu s au sein de la communaut dans un but sp cifique par exemple des groupes f minins ou des comit s de d veloppement communautaires Les partenaires communautaires peuvent tre des administrations locales ou Les structures traditionnelles qui repr sentent les collectivit s Ce qui importe c est que ceux qui repr sentent les collectivit s d fendent en fait leurs int r ts et ceux des groupes vuln rables ou de la communaut tout enti re plut t que ceux d individus Les partenaires gouvernementaux existent d j L association avec des partenaires gouvernementaux est un aspect d importance capitale pour la durabilit des r sulta
52. fait de se toucher la t te de la main lorsqu il s agit d une opinion et de garder les mains sur la table lorsqu il s agit d une rumeur Apr s l exercice discuter comment l on peut v rifier qu une information constitue une opinion ou une rumeur 32 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Tout le monde dit que les combats vont reprendre au printemps R Si tel est le cas je crois que la situation sera tr s difficile et qu il n y aura pas assez de vivres pour arriver jusqu la fin de l ann e 0 Ici nous cultivons du riz et un peu de ma s F La plupart des m nages produisent assez pour pouvoir se nourrir six mois environ F mais les m nages pauvres ne produisent pas autant F La situation a beaucoup empir depuis le changement de gouvernement 0 Dans le nord il para t que les rebelles ont confisqu beaucoup de produits alimentaires comme imp ts R S ils le faisaient ici il y aurait des troubles 0 En 1989 il y a eu des meutes dans la ville voisine lorsque les imp ts ont t augment s F Aujourd hui la plupart des gens ont un fusil la maison et sont pr ts se battre 0 Technique de dynamisation de formation et de pr paration 3 Qu est ce qui ne va pas avec la question Cette technique peut tre utilis e dans un exercice pour am liorer les aptitudes interroger Elle aide comprendre comment une question doit tre pos e de mani re encourager la participatio
53. fin Il pourra aussi s av rer n cessaire de renforcer leurs capacit s d analyser et d exposer les informations provenant des indicateurs de suivi et de pr senter ces informations d une mani re qui soit ais ment compr hensible Techniques et outils participatifs Guide du PAM Les parties prenantes doivent identifier les indicateurs de succ s toutes les tapes du programme il importe que Les parties prenantes participent l identification de leurs propres objectifs et indiquent elles m mes si ces derniers ont ou non t atteints Autrement dit Quels sont les indicateurs de succ s pour les parties prenantes Ils peuvent tre semblables aux objectifs et aux indicateurs du cadre logique mais peuvent aussi tre diff rents Lorsque tel est Le cas il peut s av rer n cessaire de revoir Les objectifs et de s assurer qu ils sont compl mentaires m me s ils ne correspondent pas tous gards Les parties prenantes lorsqu elles choisissent Leurs propres indicateurs sont motiv es et ont int r t rassembler de telles informations p riodiquement puis Les revoir fr quemment pour s assurer qu elles atteignent leurs propres objectifs L on peut impliquer les parties prenantes diff rents niveaux pour qu elles d terminent si le programme a ou non r alis Les buts et objectifs fix s Le personnel du PAM et des organismes associ s le partenariat peuvent entreprendre une valuation participative pour d
54. gorie suppl mentaire pour les tr s pauvres aboutissant ainsi sept piles en tout Les deuxi me et troisi me personnes taient pauvres toutes les deux L une et l autre ont fait cinq piles Les principaux r sultats de l exercice ont t Les suivants e Tous les m nages ont t rang s dans une cat gorie d aisance e La majorit des m nages tait tributaire de revenus non agricoles Tr s rares taient ceux qui d pendaient exclusivement de l agriculture La plupart de ces derniers appartenaient g n ralement au groupe Le plus pauvre e 0n pouvait faire certaines comparaisons int ressantes entre Les diff rents classements op r s par Les trois personnes interrog es Le classement diff rent de quelques m nages op r par Les deux personnes pauvres et la personne riche est probablement d au fait que cette derni re avait en sa possession quelques l ments que les deux autres ne connaissaient pas Source Pretty N et al 1995 Participatory Learning and Action A Trainer s Guide Londres IIED Participatory Methodologies Series Collaborer avec les communaut s 63 Nom de l outil 10 Piles proportionnelles Description Les Piles proportionnelles permettent quelqu un d exprimer l id e qu il se fait d une quantit en empilant par exemple des cailloux ou des haricots qui peuvent tre ensuite d nombr s pour en tirer des pourcentages Ces camemberts graphiques barres et sch mas peuvent
55. groupes pourront ensuite se r unir pour mettre Leurs cartes ensemble 22 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Mode d emploi gt Si possible annoncez l tablissement de la carte au moins une semaine avant de sorte que tous les int ress s puissent y participer gt Expliquez au groupe quel est l objet de la carte savoir apprendre les uns des autres et en savoir plus sur la communaut Si vous pouvez d crivez d autres exercices semblables et indiquez ce qu ont appris tant les locaux que les personnes de l ext rieur S il existe des cartes administratives des cartes routi res ou des photographies a riennes locales montrez les aux participants Elles sont utiles et peuvent susciter un int r t accru gt Choisissez parmi Les membres de la communaut un facilitateur et deux assistants et donnez leur le b ton Le crayon ou le panier Ils seront dirig s par Les membres de la communaut le facilitateur de l ext rieur se bornant formuler des observations de temps autre gt L tablissement de la carte commence toujours partir de l ext rieur des limites de la communaut lesquelles pourront englober des terres agricoles ou des for ts Il importe que les limites soient d finies par les membres de la communaut eux m mes Ces limites chevauchent parfois celles des communaut s voisines et il pourra y avoir lieu de d terminer s il existe d ventuels Collaborer avec les communau
56. gt Les participants doivent alors identifier pour chaque produit jusqu dix caract ristiques certaines bonnes et d autres mauvaises Dans le cas des sources d aliments par exemple il pourra s agir de commentaires OUT tels que bon go t n exige pas beaucoup n nu de bois de feu pousse m me les mauvaises ann es se conserve bien comme caract ristiques positives et cher l achat ou a besoin de beaucoup d eau comme caract ristiques n gatives gt Transformer toutes les caract ristiques n gatives en caract ristiques positives pour avoir une base de comparaison Par exemple l on peut transformer cher en bon march Parfois on peut transformer une caract ristique positive comme pousse m me les mauvaises ann es en caract ristique n gative a besoin de beaucoup d eau pour le m me produit m me si ces caract ristiques sont oppos es Collaborer avec les communaut s 101 102 Techniques et outils participatifs Guide du PAM En pareil cas il y aura lieu d ignorer la caract ristique n gative Il y a lieu ensuite de tracer la matrice proprement dite en indiquant les produits sur l axe horizontal et les caract ristiques sur l axe vertical Distribuer chaque participant un certain nombre de cailloux qui soit gal au nombre de cases de la matrice et demandez leur d utiliser leurs cailloux pour voter Chaque partici
57. l ext rieur du cercle en demandant d tre tenus inform s de ce qui tait envisag Les participants ont alors identifi ais ment les enseignements que l on pouvait tirer de cette Sayn te pour une planification participative il fallait identifier Les principales parties prenantes inviter Les principales parties prenantes impliquer celles qui taient invit es et informer les parties prenantes qui n avaient pas t invit es Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description 20 Fresques et affiches Les Fresques et affiches ont pour but de concr tiser et d exposer les probl mes de la communaut ou du groupe Les d cisions et Les plans de sorte qu ils soient constamment visibles Cet outil tablit une connexion visuelle entre les probl mes identifi s Les d cisions et Les plans d une part et la communaut ou le groupe de l autre Les Fresques et affiches sont con ues par la communaut dessin es par un artiste local et situ es l o les membres de la communaut peuvent ais ment les voir Collaborer avec les communaut s 107 Applications possibles S lectionner des activit s qui puissent tre dirig es par la communaut Lorsque des groupes dessinent des fresques et affiches ils font une d claration publique qui expose leurs d cisions et leurs plans En rendant leurs d cisions et leurs plans clairement visibles pour tous ils renforcent l obligation
58. la matrice de correspondance figurant sur le tableau feuillets mobiles comme indiqu dans les exemples gt Demander aux partenaires d inscrire Leurs noms dans les cas o ils disposent des ressources des comp tences ou de l exp rience n cessaires gt Discuter des r sultats en insistant surtout sur les domaines dans lesquels Les partenaires ne poss dent pas toutes les capacit s requises Comment renforcer la participation 51 aux partenariats TAPE DU PROGRAMME DEE EXEMPLES D EVALUATION DES BESOINS ALIMENTAIRES A B C D E Avez vous acc s aux informations nutritionnelles recueillies au plan national et savez vous les interpr ter Avez vous une connaissance de la micro conomie Disposez vous d un personnel assez nombreux form aux techniques participatives Disposez vous d un appui logistique sur le terrain transport bureaux etc Avez vous des ressources financi res tes vous bien familiaris avec le climat culturel et politique aux chelons national et local Avez vous l exp rience du tra vail avec les populations pauvres et marginalis es et avez vous des rapports avec elles tes vous bien familiaris avec les pratiques suivies par les communaut s et les villages pour faire face l ins curit alimentaire Avez vous du personnel qui parle les langues locales tes vous familiaris avec les s
59. la fiabilit des donn es lesquelles proviennent non pas d une seule source mais de nombreuses sources diff rentes et ont t rassembl es de bien des fa ons diverses et par un grand nombre de personnes diff rentes 28 Techniques et outils participatifs Guide du PAM On ne doit pas toujours supposer que l information est inexacte si une triangulation n est pas possible Il y a lieu en pareil cas d analyser Les carts souvent les informations rassembl es de mani re participative peuvent aider lucider Les donn es rassembl es par d autres m thodes V rifier la fiabilit des tendances Si l on a besoin de donn es hautement quantitatives on peut utiliser un questionnaire d une seule page comportant six questions au maximum portant sp cifiquement sur les l ments qu il faut quantifier Il ne faut pas perdre de vue que les questionnaires ne permettent d tablir quantitativement que ce que l on sait d j tandis que des m canismes participatifs permettent de d gager des informations nouvelles Les uns et Les autres sont valables et utilis s ensemble peuvent am liorer la fiabilit des donn es Les informations provenant des m canismes participatifs nous permettent d identifier Les tendances probables et un questionnaire d une page peut permettre de quantifier la solidit d une tendance Les informations quantitatives provenant de sources secondaires peuvent galement tre utilis es pour proc der des v
60. le ciblage des activit s une tape ult rieure du processus de conception de sorte que ces d cisions pourront tre prises sur le terrain par ceux qui sont Les plus directement affect s Lorsque Le PAM fixe des directives quant aux personnes devant recevoir une assistance puis veille ce que Les vivres parviennent effectivement jusqu ces groupes ciblage administratif il importe que lesdites directives soient fond es sur des discussions avec la communaut et soient publiquement accept es par Les dirigeants locaux faute de quoi les secours alimentaires sont souvent d tourn s apr s avoir t distribu s Points d entr e pour la s lection des activit s Les possibilit s de participation existent m me pour les op rations d urgence Dans le cas de nombreuses op rations d urgence particuli rement lorsque celles ci sont nouvelles et doivent tre mises sur pied rapidement il ne sera pas v ritablement n cessaire de r fl chir aux activit s que Le PAM doit entreprendre tant donn que leur choix sera vident Le PAM organisera des distributions g n rales ou cibl es de rations ou largira Les programmes en cours Ma s m me si les communaut s ne sont pas impliqu es dans la s lection des activit s elles devront tre consult es quant la mani re dont chacune d elles est con ue En particulier il faudra demander aux secteurs vuln rables de la population en qui ils ont confiance pour pouvoir d termine
61. les abattre Les techniciens ont pu constater que l ombre faite par les arbres et Les buissons sur les terres g r es par Les mosqu es avait cr des microclimats propices la croissance v g tative Ainsi les membres des comit s de d veloppement de village ont d cid d appliquer des r flexions semblables sur Les terres communales Collaborer avec les communaut s 19 Nom de l outil 2 Cartographie communautaire Description Cet outil participatif est l un des plus populaires et l un de ceux qui donnent les meilleurs r sultats Il constitue un excellent moyen de commencer travailler au sein d une communaut car l tablissement d une carte est un acte concret passablement neutre Les populations locales se trouvent ainsi transform es en experts et pendant l exercice enseignent aux trangers conna tre leur communaut La Cartographie communautaire permet de d terminer Les id es locales concernant l environnement naturel comme cours d eau et collines l infrastructure comme routes coles cliniques centres religieux et commerces et l environnement social cologique et conomique de la communaut Applications possibles Faire appara tre certains des conflits potentiels entre Les diff rents groupes sociaux Q D terminer Les secteurs de la communaut qui sont distincts souvent pour des raisons religieuses socio conomiques ou culturelles Il importe dans tous les efforts de se
62. noir et de craies de diff rentes couleurs De brindilles dispos es par terre et de brins de ficelle ou de laine de diff rentes couleurs ou De punaises enfonc es au tableau et de brins de ficelle ou de laine de diff rentes couleurs S lectionner parmi la communaut un groupe repr sentatif de participants comprenant par exemple des hommes et des femmes des membres des groupes marginalis s et le cas ch ant des non r sidents qui habitent dans la localit S entendre sur la fa on dont un m nage peut tre d fini dans le contexte local Choisir dix m nages qui repr sentent tous les types de m nages lesquels peuvent tre d termin s par activit conomique principale par niveau de revenu par affiliation religieuse par facteurs culturels ou par liens politiques ou tribaux Indiquer les principales ressources chang es entre eux comme travail cadeaux information et cr dit gt Choisir des lignes de couleurs diff rentes ou diff rents types de lignes pour repr senter les divers types de relations et processus d changes Tracer des fl ches aux deux extr mit s ou une des extr mit s pour repr senter une relation r ciproque double sens ou une relation sens unique gt Relier les m nages au moyen de ces lignes gt Une fois que la Carte des r seaux sociaux a t tablie demander aux participants de la d crire et de discuter de ces diff rents l ments gt De
63. notamment tre Quelle est La nature du probl me que les partenaires pourraient r soudre et pourquoi est il n cessaire de rassembler ces partenaires pour le r soudre Les outils qui peuvent tre utilis s pour lucider Les zones d entente sont l Arbre des probl mes Brochure 3 ou la Discussion positive Brochure 3 L analyse de la situation et l analyse des parties prenantes sont li es Pour Le PAM l analyse de la situation et l analyse des parties prenantes sont indissociablement li es tant donn qu elles fournissent des informations capitales dont d pendront plusieurs aspects de la conception des programmes et notamment e L valuation des possibilit s de participation niveau de la planification strat gique e La cr ation ou le renforcement de partenariats e Une meilleure compr hension des probl mes de s curit alimentaire e La d finition des objectifs du programme Ces analyses interd pendantes constituent les bases sur lesquelles les principales parties prenantes pourront participer l ensemble du programme et seront refl t es dans le cadre logique et ou le plan d action Pour tablir une corr lation entre les capacit s et les int r ts des parties prenantes et les caract ristiques g n rales de l environnement dans lequel Le PAM travaillera il faut replacer Les conclusions de l analyse des parties prenantes dans Le contexte des l ments conomiques politiques d mogra
64. participants du th me de l exercice Celui ci pourra tendre tudier Les avoirs des m nages ou bien les ressources et avoirs de la communaut propri t priv e ou communale ou les deux Demander aux participants d identifier tous les avoirs et possessions qui pr sentent de l importance pour un m nage par exemple terre bicyclette poulets charrue num raire bijoux casseroles ou leur demander d identifier tous les avoirs et ressources qui pr sentent de l importance pour la communaut par exemple for ts eau Variante fiches dessin es gt Techniques et outils participatifs Guide du PAM tablir deux fiches pour chaque avoir ou ressource chacune d une couleur diff rente pour le repr senter par un dessin et ou un mot Une s rie de fiches de couleurs sera utilis e pour indiquer le contr le et l autre s rie l acc s aux ressources ou aux avoirs Certaines fiches peuvent tre tablies l avance mais il conviendra dans tous les cas d avoir en r serve des fiches en blanc pour pouvoir y mentionner Les ressources ou avoirs identifi s par les participants pendant l exercice gt Discuter des trois grandes fiches repr sentant les diff rentes cat gories par exemple femmes hommes ou hommes et femmes ensemble et Les disposer L o elles puissent tre vues et d plac es facilement gt Pr ciser avec le groupe la diff rence entre Contr le qui est propri taire de l avoir ou
65. participatifs Guide du PAM Ce qu il faut Mode d emploi normes culturelles et Les rapports de forces l int rieur des m nages et des communaut s Q Concevoir des programmes et des activit s de mani re viter de susciter des tensions au sujet de l acc s aux ressources ou r duire les tensions existantes et Les conflits potentiels Variante fiches dessin es des dessins repr sentant chacun des groupes identifi s par exemple trois fiches une pour les hommes une pour les femmes et une troisi me pour les hommes et Les femmes ensemble ou bien trois fiches pour Les m nages riches d aisance moyenne et pauvres ou les m nages urbains p riurba ins et ruraux des crayons et des fiches en blanc de plus petites dimensions de deux couleurs dimensions ou formes diff rentes Variante matrice une grande feuille de papier et un stylo feutre gt Pr senter l outil et son objet qui est de comprendre les diff rentes fa ons selon lesquelles les divers groupes utilisent Les ressources gt Si les groupes sont nombreux diviser Les participants en groupes de six dix ventuellement en les d composant en groupes d hommes et de femmes ou en les Collaborer avec les communaut s 77 78 constituant en groupes socio conomiques diff rents pour d terminer si Les divers groupes con oivent de la m me fa on l acc s aux ressources et le contr le exerc sur celles ci D cider avec les
66. participatifs Guide du PAM les cercles p riph riques au cercle central plus la communaut a confiance dans l organisation Les membres du groupe doivent alors d placer les cercles jusqu ce qu ils parviennent un accord Une fois que Le Diagramme de Venn est achev les participants peuvent discuter et analyser la relation qui existe entre leur communaut et les diverses institutions identifi es On pourra galement voquer l impact que chaque institution a sur la communaut Des diagrammes de Venn ax s sur le m me th me peuvent tre tablis s par ment par un groupe masculin et un groupe f minin et les r sultats tre ensuite compar s Pour mettre fin l exercice l on peut demander aux participants d imaginer Les changements qui se produira ient si l une des institutions les plus puissantes tait rapproch e du centre ou au contraire en tait loign e Les conclusions peuvent tre discut es plus en d tail avec tous les membres de la communaut EXEMPLE Diagramme de Venn tabli par un groupe de femmes PAM O ONG GLISE NOUS VILLAGEOISES PAUVRES ASSOCIATION F MININE NOTABLES DE VILLAGE ADMINISTRATION DE DISTRICT K Les femmes pauvres qui ont tabli ce diagramme ont dit que les notables et l association f minine qui avait t constitu e pr c demment pour am liorer la sant des femmes et des enfants taient les groupes avec lesquels elles entrete
67. participatifs il faut que l analyse de l information soit syst matique et men e bien avant de quitter la communaut Planification et gestion de l information 25 e Nous n avons pas mis en place de syst mes pour pouvoir acheminer l information De ce fait l information n arrivera pas temps l o elle doit parvenir Mais nettoyer Les canalisations permet l information g n r e par Le processus participatif d arriver temps l o elle doit parvenir MAUVAISE CIRCULATION DE L INFORMATION DANS LE SYST ME Ve Utiliser le syst me d information existant peut donner des r sultats Le moyen le plus efficace de faire en sorte que Les informations rassembl es lors du processus participatif parviennent jusqu aux d cideurs consiste utiliser Les syst mes d information de gestion SIG existants Mettre en place un syst me parall le pour acheminer les donn es provenant des processus participatifs co te cher et prend du temps Dans le cas de la plupart des programmes un SIG existe d j ou a t pr vu 26 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Comme le PAM travaille avec des partenaires il faut bien comprendre que chacun d eux aura son propre SIG et que les donn es provenant du processus participatif devront galement permettre chacun d eux de disposer un moment d termin de certains types d informations Il pourra s av rer n cessaire de n gocier entre Les pa
68. peut tre utilis pour s lectionner les activit s Q Identifier les domaines de conflits potentiels pouvant exister dans la transition entre la situation actuelle et une situation am lior e Q Chercher r soudre d embl e les probl mes environnementaux potentiels pouvant r sulter d une op ration ou d une activit Q S lectionner les activit s Ce qu il faut Un tableau vivant et int ressant de la communaut de l organisation ou du m nage au moment consid r et de ce qu il pourrait r ellement r aliser Il conviendra de mettre cette histoire l preuve L histoire pourra concerner un risque naturel pour l agriculture ou une situation de conflit qui affecte la communaut La p riode couverte par l histoire peut englober plusieurs mois ou plusieurs ann es Elle pourra tre pr sent e soit comme une narration soit comme une s rie de repr sentations graphiques illustrant 94 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Mode d emploi seulement le d but et la fin de l histoire Si l on utilise des dessins il faudra tout d abord les pr parer et les mettre l preuve gt Pr senter cet outil en demandant comment une histoire est racont e dans la communaut et comment ces histoires peuvent motiver et encourager Qu est ce que Les gens voient dans une histoire Quel est le but de l histoire gt Pr senter l Histoire incompl te qui a t pr par e au moyen de dessins ou
69. prises et par qui Q Comprendre et garantir la repr sentation des populations marginalis es la prise de d cisions Q Identifier Les tensions et Les possibilit s de r glement Q Concevoir les activit s et Le suivi et l valuation Q Faire appara tre l volution des prises de d cisions avec Le temps par exemple pour d terminer si Les populations marginalis es sont peu peu mieux repr sent es Plusieurs s ries de fiches illustrant les personnes qui prennent les d cisions par exemple notables communautaires comit s communautaires un homme et une femme tous Les deux locaux Ces fiches doivent tre pr par es l avance et il y aura lieu de r server un certain nombre de fiches en blanc Collaborer avec les communaut s 89 Plusieurs fiches en blanc de plus petites dimensions pour illustrer Les principaux jalons ou l ments du processus de prise de d cisions Le nombre de fiches variera selon la situation locale et Les processus d cisionnels analyser Si disponible un tableau pour que les membres d un groupe relativement nombreux puissent plus facilement participer l exercice d faut celui ci peut tre fait par terre ou sur une grande table Mode d emploi gt Pr senter cet outil en indiquant comment les d cisions sont prises au sein des m nages comment certaines d cisions sont semblables et d autres diff rent Expliquer comment cet outil permettra de diss quer le
70. probl mes des transformations qui soient de nature difier un avenir meilleur en coop ration avec les populations locales et att nuer les effets de catastrophes futures Mais le PAM ne peut pas agir seul Il doit travailler en partenariat avec des gouvernements des organisations non gouvernementales et des populations locales Ces partenariats sont compos s principalement de parties prenantes qui repr sentent font participer et informent Les principaux int ress s savoir Les populations qui vivent dans l ins curit alimentaire Ils ne peuvent tre efficaces que s ils sont fond s sur de solides principes de participation entre eux et au niveau communautaire L approche suivie par Le PAM pour promouvoir la participation et Le partenariat est fond e sur des examens judicieux des analyses approfondies et des politiques souples Cette approche est d crite dans diff rents documents directifs et principes Les concepts de participation 11 et de partenariat 12 g n raux concernant les activit s de secours de rel vement et de d veloppement r alis es par Le PAM Les principaux documents directifs sont notamment Les suivants Approche participative 2000 Partenariat avec Les ONG 2001 Engagements du PAM en faveur des femmes 1995 Favoriser Le d veloppement 1999 De la crise au redressement 1998 Entre autres directives publi es il y a lieu de citer Le PAM et Les situations d urgence cadre pr pa
71. r aliser L ordre du jour peut tre l objectif d ensemble d fini d un commun accord ses d tails restant d terminer de fa on souple pendant la r union Par exemple la r union peut avoir pour but de d terminer quelles sont Les activit s de d veloppement envisag es par la communaut mais la fa on dont cet objectif sera atteint pourra tre seule pr vue par Le facilitateur ou bien voluer dans un sens diff rent N essayez pas d laborer un ordre du jour ou de d finir un objet qui soit trop g n ral ou qui englobe trop de questions Plusieurs br ves r unions sont pr f rables de longues r unions qui essaient de r aliser un trop grand nombre d objectifs En outre il ne faut pas oublier qu une planification soigneuse et une improvisation brillante sont importantes pour des r unions v ritablement participatives Le facilitateur doit tre pr t tout et tre dispos renoncer des pr paratifs soigneux et s adapter aux circonstances Lieu Le lieu o se tiendra la r union doit pouvoir accueillir Le nombre de personnes attendues tre commode pour toutes Les personnes invit es et tre disponible IL incombe au facilitateur de s assurer que ces d tails sont r gl s Techniques et outils participatifs Guide du PAM R unions communautaires Ces r unions sont ouvertes tous les membres de la communaut Elles peuvent tre extr mement utiles pour rassembler des informations sur Les questions d
72. reporter la Brochure 3 qui contient d innombrables id es qui vous permettront d am liorer votre aptitude et votre habilit et vous faciliteront Le processus participatif Les outils doivent tre utilis s de fa on souple et avec imagination Il se peut qu ils ne donnent pas exactement Les r sultats d crits ici m me si chaque tape est scrupuleusement respect e Il faut souvent prendre en consid ration Les diff rences de cultures et de niveaux d instruction et il faut toujours avant de l utiliser d terminer si d une mani re g n rale un outil est appropri Dans certains pays par exemple il serait impossible de faire une promenade d tude de la communaut avec des femmes Le probl me consiste alors trouver le moyen d am liorer la communication dans Les circonstances sp cifiques du moment Collaborer avec les communaut s 9 Souvent il faudra modifier l outil pour l adapter au type d information requise ou l analyse faire Il y a autant de modifications que d usagers Lorsque vous aurez acquis une certaine exp rience des outils participatifs vous constaterez qu ils sont plus faciles utiliser et vous acquerrez vos propres m thodes Vous remarquerez probablement que lorsque des outils participatifs sont utilis s Les personnes ne r agissent pas comme si elles devaient r pondre des questions directes La raison en est que Les outils participatifs offrent de plus larges possibilit s d appre
73. s d organisation des communaut s et de faciliter ainsi leur redressement conomique social et mat riel Politique du PAM De la crise au redressement 1998 Les concepts de participation 15 et de partenariat D finition de la participation 16 En outre il n y a pas deux programmes du PAM qui se ressemblent Aussi importe t il de d terminer ce que Le PAM entend par participation dans une situation donn e et de faire bien comprendre cette interpr tation aux partenaires Il n y a pas de formule optimale de participation ma s dans tous les programmes il y a lieu de se poser Les questions suivantes e coutons nous ceux qu affectent nos activit s e Nos activit s peuvent elles compter sur la participation des groupes les plus idoines e Les groupes peuvent ils influencer Le programme Dans Le document du PAM intitul Approches participatives la participation est d finie comme suit Une approche participative est une approche ax e sur les populations qui pr sente les plus grandes chances de succ s car elle offre la possibilit de rehausser le r le des plus vuln rables La participation repose sur les hommes et les femmes et doit leur permettre d influencer leur s curit alimentaire gr ce des processus d habilitation qui ont pour effet d am liorer les connaissances et les comp tences et ainsi d accro tre leur autonomie tout le moins ce concept suppose une concertation des c
74. s les points de d cision ou facteurs pertinents Le nombre de fiches variera selon la situation locale et Le processus de prise de d cisions analyser e Un tableau ou une surface plane bien visible de tous Mode d emploi gt Distribuer les petites fiches aux participants gt Identifier Les mesures ou l v nement qui vont appeler des d cisions des participants ainsi que les questions dont ceux ci souhaitent discuter gt D gager un accord sur Les d cisions qui ont t prises et dans quel ordre gt Inscrire ces d cisions sur les petites fiches gt Placer les grandes fiches o sont mentionn s les d cideurs en un endroit visible tous et expliquer que chacune d elles repr sente une personne ou un groupe qui a influenc l adoption de d cisions L exercice peut tre simplifi en r duisant Le nombre de d cideurs gt Demander aux participants si tous Les d cideurs ont t identifi s Mentionner ceux qui ne l ont pas t sur les fiches suppl mentaires Comment renforcer la participation 65 aux partenariats gt Demander aux participants de discuter des personnes qui ont pris Les d cisions et de la fa on dont celles ci ont t adopt es gt Identifier Les autres parties prenantes qui ont influ sur le processus de prise de d cisions mais n ont pas pris de d cisions elles m mes gt Lancer une discussion b tons rompus sur le processus de prise de d cisions en m
75. sur la base d une interpr tation commune des objectifs et de l objet des t ches r aliser Un partenariat est une forme de relation Le PAM a nou des rapports de collaboration tr s divers allant d arrangements contractuels formels des accords de coentreprise Le partenariat est un de ces types de relations 8 La collaboration entre le PAM et les ONG Un cadre de partenariat WFP EB A 2001 4 B 30 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Dans Le pr sent contexte l accent est mis sur Les partenariats qui supposent la mise en commun de contributions un partage des risques et ou un contr le conjoint de l information Il est cependant indubitable que plus les organisations se comprennent plus elles discutent ouvertement et plus elles collaborent pour arr ter leurs objectifs et plus l arrangement quel qu il soit est efficace La politique du PAM en mati re de partenariat Les efforts d ploy s par Le PAM pour nouer des partenariats et renforcer les capacit s se refl tent dans plusieurs de ses politiques L une des r gles pr minentes en la mati re est la suivante Dans tous les cas o cela est possible le PAM accompagne son assistance d une aide mat rielle financi re et technique fournie par le biais d autres programmes multilat raux et il recherche une coop ration semblable avec des programmes bilat raux et des partenaires non gouvernementaux R gle g n rale III 1 Les c
76. telles cartes peuvent tre tablies par plusieurs groupes puis compar es pour encourager la discussion Il existe souvent des id es tr s diff rentes de ce que sont Les r seaux sociaux l int rieur d une m me communaut Collaborer avec les communaut s 35 Nom de l outil Description Applications possibles 5 Identification et analyse des parties prenantes L Identification et l analyse des parties prenantes permettent de brosser un tableau d ensemble des personnes groupes et institutions qui peuvent i tre directement affect s par Le succ s ou l chec du programme ii entraver une ex cution m thodique ii contribuer la r alisation des objectifs du programme ou tre affect s de fa on positive ou n gative par celui ci ou iv influer sur la situation L Identification et l analyse des parties prenantes ont pour but de r pondre des questions comme les suivantes Qui sont les principales parties prenantes Quel est l enjeu que les activit s pr vues repr sentent pour elles Quelle influence relative ont elles ou peuvent elles avoir sur l op ration Q Fournir rapidement des informations critiques aux planificateurs Il est recommand de proc der un tel exercice pendant toute la dur e des activit s afin de l affiner et de Le r viser lors des examens annuels Q valuer et g rer Les conflits potentiels en identifiant Les parties prenantes et la fa on dont leurs int r t
77. tensions il faut s attacher aux int r ts strat giques de toutes Les parties prenantes et Les prendre en consid ration Conflit et in galit s entre hommes et femmes vont souvent de pair Les conflits dus l in galit entre hommes et femmes peuvent parfois ne pas tre aussi vidents que ceux qui apparaissent plus imm diatement Faire en sorte que les femmes soient repr sent es au partenariat peut beaucoup aider comprendre les conflits entre hommes et femmes qui peuvent surgir Si l on veut qu une strat gie soit efficace il faut commencer par prendre conscience des changements qui peuvent r sulter dans les tensions entre hommes et femmes On peut citer l exemple suivant Dans un cas particulier Les hommes ont t charg s de la distribution des vivres dans les communaut s alors que c tait g n ralement les femmes qui taient responsables de l alimentation du m nage Or l organisation dirig e par les hommes n a pas r parti Les vivres de fa on quitable En d finitive et apr s quelques tensions les femmes ont recouvr leur r le et Les produits alimentaires ont t r partis plus quitablement S il avait t fait une analyse des r les des hommes et des femmes on se serait rendu compte d embl e que c tait traditionnellement Les femmes qui taient charg es de l alimentation des tensions auraient pu tre vit es et le programme aurait pu tre plus efficace dans des d lais plus brefs
78. ter les mots ou phrases cl s mais en utilisant dans toute la mesure possible Les propos de l orateur Reprendre les propos de l orateur ne signifie pas n cessairement qu il faut reprendre le ton qu il a utilis Vous devez conserver un ton chaleureux quel que soit celui employ par l orateur Techniques et outils participatifs Guide du PAM Technique de facilitation 2 Rassembler des id es Si Le rythme de la discussion est lent et s il y a de longs silences entre les interventions ou bien si le travail de groupe est ralenti par des discussions excessives essayez de r unir rapidement une liste d id es Il s agit en l occurrence de rassembler des id es et pas de Les discuter Le facilitateur devra savoir se faire l cho de ce qui a t dit tout en manifestant ostensiblement de l enthousiasme Cette technique de facilitation prend acte des id es exprim es et d courage leurs auteurs de vouloir Les d fendre tout prix Pour rassembler efficacement des id es on peut commencer par d crire bri vement la t che accomplir Par exemple Pendant 10 minutes je voudrais que nous puissions valuer cette activit en d terminant ses avantages et ses inconv nients Je demanderai d abord quelqu un de parler en faveur de l activit puis quelqu un d autre de la critiquer et ainsi de suite mesure que nous avan ons nous tablirons une liste des avantages et des inconv nients Si c est la premi re fois q
79. troupeaux les parents n ont pas les moyens d envoyer leurs enfants l cole les filles sont gard es la maison pour qu elles y travaillent et qu elles s occupent des enfants tandis que leurs m res ramassent du bois de feu pour le vendre Il a t sugg r de fournir des services v t rinaires tant donn que les animaux sont morts du fait non seulement de la s cheresse mais aussi de maladies Distribution de vivres aux m nages vuln rables Les m nages les plus vuln rables sont ceux dont les enfants ne fr quentent pas l cole Le programme d alimentation scolaire n atteint pas ces enfants Les droits de scolarit ne peuvent pas tre acquitt s Enseigner aux parents l importance de l ducation Travailler avec les ONG associ es pour trouver des solutions Dans cet exemple l outil Probl mes et solutions a t utilis dans la r gion de Turkana au Kenya Les personnes qui ont particip l exercice taient les membres de l association locale de parents d l ves 88 Guide du PAM Techniques et outils participatifs Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut 15 But du processus de prise de d cisions Cet outil encourage les populations participer aux processus de prise de d cisions et Les aide mieux comprendre ceux ci en utilisant des fiches pour d crire les principaux jalons comment et quand les principales d cisions sont
80. ts Long terme pour le PAM EXEMPLE Une valuation r cente d une op ration d urgence en Chine confirme l importance de la diffusion de l information La participation des b n ficiaires a t positive l affichage des listes de b n ficiaires a am lior la transparence et a r duit les risques de d tournement de l aide alimentaire Rapport d valuation Secours alimentaires d urgence aux populations sinistr es par les inondations dans les provinces chinoises d Anhui de Hubei de Hunan et de Jiangxi WFP EB 2 2000 3 1 20 Techniques et outils participatifs Guide du PAM La participation d bouche sur des programmes plus efficaces Dans le contexte des secours d urgence un programme efficace est un programme qui permet de distribuer des vivres aux groupes appropri s lorsque ces derniers en ont besoin et en quantit s ad quates La participation peut beaucoup am liorer l efficacit des op rations d urgence M me des consultations relativement rapides et limit es peuvent am liorer la s curit des distributions ainsi que les valuations le ciblage la distribution et Le suivi EXEMPLES En Angola et au Rwanda les b n ficiaires connaissant bien la situation locale de la s curit ont t interrog s pour d terminer o et quand les vivres pouvaient tre distribu s sans risque Il ressort d une valuation du ciblage des activit s sur les communaut s r alis e en 1999 que
81. un l ment Il se peut qu elle d crive le d but et la fin d une situation d termin e par exemple des circonstances dans lesquelles des populations sont parvenues un camp de r fugi s ou de personnes d plac es sans pouvoir nourrir leurs familles et qui sont ensuite r install es dans une r gion d termin e Le milieu de l histoire est d lib r ment pass sous silence La fin d crit la situation une fois que le probl me a t r solu Dans cet exercice les participants portent le milieu de l histoire en d terminant eux m mes ce qui aurait pu se passer afin de parvenir la situation d crite la fin Toutefois l l ment manquant peut galement se trouver au d but ou la fin de l histoire selon l objet de l exercice Pour faire comprendre les causes des d placements l on passerait le d but sous silence tandis que si la fin tait tue l on pourrait tudier des solutions possibles L Histoire incompl te suppose que l on dispose de certaines connaissances concernant les probl mes et les contraintes auxquels se heurte la communaut et cet outil peut tre Collaborer avec les communaut s 93 utilement reli au Tableau chronologique Brochure 5 Applications possibles Encourager une r flexion sur Les possibilit s de transformer une situation ainsi que sur les mesures devant ventuellement tre adopt es pour que l op ration soit couronn e de succ s ainsi cet outil
82. 00 90 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut Mode d emploi 15 Identification des conflits et des alliances Cet outil permet de repr senter visuellement Les relations entre les parties en litige diff rents types de lignes tant utilis s pour repr senter des rapports diff rents ce qui aide visualiser clairement les rapports entre les parties Q lucider la relation entre un programme en cours et Les groupes en litige afin d identifier Les possibilit s d intervention ou d action Q D terminer s il existe des conflits pouvant avoir un impact n gatif sur Les activit s ou Le programme Les conflits peuvent tre analys s des tapes diff rentes du programme et les r sultats de cette analyse servir suivre et valuer Les progr s accomplis Grandes feuilles de papier crayons ruban adh sif punaises pour fixer Les feuilles de papier au mur Constituer un groupe de 10 participants au maximum assis en demi cercle autour d une grande feuille de papier pos e au mur ou par terre Comment renforcer la participation 91 aux partenariats 92 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Commencer par identifier Les principales parties en litige Les entourer d un cercle sur la grande feuille de papier La superficie relative des cercles peut d noter le pouvoir qu elles ont dans le conflit exi
83. 7 et triangles de diff rentes dimensions et de diff rentes couleurs Mode d emploi gt Expliquer l objet de l exercice Demander aux participants ce qu ils entendent par partie prenante ou toute autre expression compr hensible pour eux Une partie prenante est souvent d finie comme tant une personne ou un groupe qui a quelque chose gagner ou perdre de l intervention propos e Dissiper Les confusions ventuelles et attendre pour aller plus loin que chacun comprenne les personnes qui devront tre identifi es gt Les participants devront d abord d finir leur communaut et il pourra tre utile pour cela de se r f rer l exercice de Cartographie communautaire de Tableau chronologique ou de Cartographie des r seaux sociaux qui a pu avoir d j t fait Brochure 5 gt Les participants identifient et num rent ensuite toutes les parties prenantes ou tous les groupes de parties prenantes dans le contexte de l activit propos e Cette liste doit tre tablie au moyen de la Technique de Delphes ou du Remue m ninges Brochure 4 gt Le nom de chaque partie prenante ou de chaque groupe de parties prenantes est inscrit ou est repr sent graphiquement sur des feuilles de papier que chacun puisse 38 Techniques et outils participatifs Guide du PAM voir S il a t identifi un grand nombre de parties prenantes il pourra tre bon d en d terminer les principales c e
84. ARTIES PRENANTES Liste des parties prenantes Primaires Secondaires LLOXFAM Associations E i f Fondation Ces des coles Fu Administration Notables Entreprises traditionnels et l Tiirist re de commerces i la sdrit locaux inist re de l agriculture l ONG locale Comment renforcer la participation 43 aux partenariats Les parties prenantes sont les personnes groupes ou institutions directement int ress s par un programme Il peut y avoir aussi bien des gagnants que des perdants ainsi que des personnes ou entit s qui sont impliqu es dans le processus de prise de d cisions ou qui en sont exclues Les parties prenantes primaires sont Les personnes et groupes affect s en d finitive par le programme Il s agit notamment des b n ficiaires cibl s ou des personnes affect es de mani re n gative par Le programme comme celles qui sont r install es contre Leur volont ou qui sont d j charg es d une ressource Dans le cas de certains programmes les parties prenantes primaires peuvent tre rang es en cat gories sur la base d une analyse sociale Elles peuvent tre subdivis es par sexe par milieu social ou par niveau de revenu par profession ou par types de services qu elles utilisent Souvent les cat gories de parties prenantes primaires peuvent se chevaucher par exemple femmes et groupes faible revenu ou petits usagers des for ts et minorit s ethniques Les p
85. BRA mea A D cision G 7 f gt 3 P 8 Co Div C 14 Efce Chaos e Techniques et outils participatifs Guide du PAM Renforcement des id es du groupe Si Les vues exprim es par Le groupe divergent beaucoup on peut faciliter une convergence des id es en demandant aux participants et ou aux groupes d valuer et de pr ciser la logique et la qualit de leur pens e pour renforcer ainsi leurs id es IL s agit d un processus it ratif chaque nouvelle id e renforce et d veloppe l id e initiale Lorsque le probl me tient Essayer de renforcer les id es en Au choix d un certain nombre d options claires Pr cisant d un commun accord et appliquant des crit res de s lection e demander aux partenaires de d finir les crit res e s lectionner d un commun accord cinq des crit res les plus importants e appliquer les crit res en les utilisant pour comparer les diff rentes propositions Au montant des ressources disponibles pour appliquer la d cision Proc dant une analyse des ressources e solliciter des vues quant ce qui doit tre fait et quant aux d lais et aux ressources n cessaires l insuffisance d informations concernant le groupe appel prendre des d cisions R alisant une op ration d identification et d analyse des parties prenantes e d finir les crit res d inclusion e remue m ninges e examen valuation implication
86. Celles ci peuvent tre revues par les partenaires lesquels pourront confirmer qu ils sont d accord avec les objectifs Il se peut qu il existe d j un programme bien d fini comportant un cadre logique existant lequel peut galement tre revu ce stade la t che peut tre plus facile si certains des partenaires ont d j particip l identification de la situation et des strat gies Comment faire face une situation nouvelle S il est apparu une situation nouvelle comme des inondations un tremblement de terre une guerre ou une famine il pourra tre n cessaire de rassembler des informations suppl mentaires pour comprendre la situation En pareil cas on pourra rassembler des informations aupr s de sources secondaires comme une op ration d analyse et de cartographie de la vuln rabilit ACV ou des services gouvernementaux Les partenaires locaux pourront tre des sources pr cieuses d information pour l analyse de la situation sp cialement s ils Comment renforcer la participation 15 aux partenariats travaillent d j depuis longtemps dans Le pays et surtout au plan local L valuation rurale rapide Brochure 3 est l une des m thodes qui permet de faire rapidement le point de la situation en termes assez larges et assez syst matiques pour tre fiables Cette m thode est extr mement utile si les partenaires proc dent cette valuation ensemble en tant qu quipe avec l aide d autres sp cia
87. Le cas ch ant Les r sultats ceux avec qui vous travaillez la communaut et Les partenaires Techniques et outils participatifs Guide du PAM Techniques participatives Techniques de facilitation Certains paraissent avoir Le don inn de la facilitation mais g n ralement lorsque vous analysez ce don plus en d tail vous constaterez qu ils utilisent efficacement une large gamme de techniques de communication Ces techniques s apprennent et Les mettre en pratique peut vous permettre d acqu rir des aptitudes la facilitation qui peuvent para tre naturelles mais dont l efficacit est tonnante Cette section expose 11 techniques de facilitation diff rentes et conna tre chacune d elles vous permettra dans votre r le de facilitateur d utiliser celle qui vous para t la mieux appropri e eu gard aux circonstances Chacun a son propre style de facilitation Il se peut que vous soyez s rieux timide ou boute en train Il se peut que vous soyez plein d assurance ou au contraire mal l aise devant un public Cependant ce ne sont pas ces caract ristiques qui feront de vous un bon facilitateur mais plut t le d sir de susciter une collaboration Si vous avez r ussi encourager la plupart de vos interlocuteurs apprendre vous aurez bien fait votre travail L on consid re g n ralement qu un bon facilitateur e m ne mais ne s impose pas e conserve ses id es dans son for int rieur e est souple
88. Le probl me que Le facteur temps pose au personnel des programmes il importe de r fl chir aux d lais qu exigera l introduction d approches participatives surtout lorsqu il faut renforcer les aptitudes et les capacit s de groupes locaux Pour le personnel des programmes cependant le surcro t de temps qu exige l adoption d approches participatives peut tre minime particuli rement dans une perspective long terme Il se peut par exemple que des efforts s imposent pour changer les pratiques actuelles et organiser des valuations participatives des besoins mais les r sultats terme plus que justifient le temps et les efforts suppl mentaires que cela exige Lorsque l on travaille avec des communaut s il importe de bien comprendre leurs probl mes de temps et essayer de planifier Les activit s pendant des p riodes durant lesquelles elles sont moins occup es Il faut galement veiller ce que Les r unions soient bien centr es participatives et productives Pour plus amples informations sur ce point voir la Brochure 4 Techniques participatives Les co ts financiers de la participation apparaissent comme lev s Nombre de bureaux du PAM s inqui tent des co ts lev s d une programmation participative Dans la r alit cependant la plupart des approches participatives ne co tent pas cher Il suffit de faire preuve d imagination et de bien Les planifier De plus Les co ts ne Techniques et outils participati
89. M sur le terrain et leurs homologues collaborer avec Les communaut s Ce guide est ax sur l tre humain il s agit en effet de parler d couter et de comprendre Loin d tre un produit statique il constitue plut t un l ment d un processus qui terme permet de mieux comprendre autrui mais aussi de mieux nous comprendre nous m mes Les concepts de participation 13 et de partenariat Un environnement propice la participation La participation engagement politique du PAM Les organisations quelles qu elles soient sont guid es par leurs politiques qui voluent lentement et prudemment sur la base d une analyse approfondie de l exp rience acquise et des changements de circonstances La politique suivie par Le PAM au cours des 10 derni res ann es a mis un accent de plus en plus prononc sur le r le jou par Les femmes dans le d veloppement la participation et le partenariat Ce document relie troitement le r le des femmes la participation et le partenariat Le PAM veillera ce que ses programmes d assistance soient con us et ex cut s sur une base de large participation Les femmes en particulier doivent jouer un r le cl dans le changement Mission du PAM 1994 Le PAM et la participation 14 La d finition de la participation et l approche suivie par Le PAM cet gard sont diff rentes de celles employ es par d autres institutions Il n y a pas d interpr tations univers
90. OSITIVE Dans le cas d un programme vivres contre travail VCT du PAM dans une r gion o ont d j t r alis s par Le pass d autres programmes de d veloppement la discussion positive devrait tre ax e sur ce que la communaut consid re tre Les pr c dents efforts de d veloppement les mieux r ussis Il faudra que la discussion soit ax e sur ce que serait la discussion si le programme VCT tait fond sur Les aspects positifs ainsi identifi s Il faudra ensuite discuter et identifier ce que la communaut elle m me devra faire pour exploiter les aspects positifs existants Ce n est qu apr s s tre mise au centre des activit s que la communaut peut essayer d identifier ce que d autres Le PAM par exemple devraient faire Enfin pour pouvoir revoir Le cycle et en tirer un enseignement pour l avenir la communaut devra pendant le suivi identifier Les meilleurs aspects du programme et les incorporer la planification future Un autre exemple est celui d un programme tendant am liorer Les relations entre une communaut et le camp de r fugi s voisins pour que les secours alimentaires puissent tre distribu s efficacement En l occurrence une discussion positive au sein de la communaut sera ax e sur les l ments positifs des rapports avec le camp de r fugi s voisin Il faudra alors imaginer ce qui se passerait si l interaction entre les deux groupes tait fond e sur ces aspects positifs de sor
91. S DES PARTENARIATS Les partenariats sont divers Le respect des engagements mutuels rev tent une importance capitale dans tout partenariat LE CADRE ET LES PRINCIPES DE PARTENARIAT Il a t labor un cadre de partenariat L orientation et un but strat gique communs pour Les partenaires 11 14 14 14 16 20 20 21 22 23 24 26 26 27 27 28 29 30 30 30 31 32 32 33 33 33 34 DIFF RENTS TYPES DE PARTENAIRES un Les partenaires communautaires sont importants Les partenaires gouvernementaux existent d j 7 Les ONG partenaires peuvent tre locales ou internationales Des partenariats peuvent tre nou s avec d autres institutions LES CONTRAINTES Les r les sont d j tablis et difficiles modifier KA Ce que chacun peut individuellement tirer d un paa n est pas clair Charisme individuel ou institutionnalisation La consolidation de la relation tablie exige du temps Techniques et outils participatifs Guide du PAM 35 35 35 36 36 30 36 37 a37 137 D finitions Astuce But Cadre logique Comp tence Discussion cibl e en groupe Conseil ou suggestion Le r sultat primordial la r alisation duquel une op ration du PAM est cens e contribuer Il est mesur par un indicateur d impact Outil de gestion utilis pour concevoir Les projets et Les programmes qui tend identifier les apports Les produits les objecti
92. a du temps Or cela rev t une importance capitale Faute de changement d attitude l engagement pris au niveau de l Organisation de promouvoir la participation restera lettre morte sur Le terrain Pour transformer Les attitudes il faut s attacher sans cesse promouvoir l aptitude participer et un comportement participatif gr ce auquel l on peut r soudre presque tous les probl mes qui peuvent surgir Il faut tre patient commencer par des activit s d envergure r duite et bien planifi es qui soient faisables et exploiter Les r sultats obtenus puis peu peu introduire prudemment de nouvelles transformations 26 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Les structures institutionnelles peuvent ne pas toujours permettre une participation Lorsqu il n existe pas d institutions repr sentatives l on risque que les activit s participatives soient captur es par Les milieux Les plus influents de la communaut et ne soient gu re d utilit pour les pauvres Il s agit l d un risque tr s r el dans les situations d urgence lorsque les organisations locales sont souvent perturb es Des approches participatives exigent des contacts fr quents avec Les communaut s ce que ne favorisent pas toujours les structures institutionnelles existantes Le PAM et les populations cibl es peuvent r soudre ensemble ces difficult s pour veiller ce qu il existe des institutions qui repr sentent honn tement le
93. a la m me situation une fois qu elle aura t am lior e Cela repr sente l objectif futur gt Demander aux participants de tracer une ligne droite entre Les carr s de gauche et de droite pour indiquer Le chemin critique c est dire la direction du changement 78 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Poursuivant la ligne du chemin critique demander aux participants de tracer quelques fl ches en diagonale orient es vers le bas pour indiquer Les forces qui s opposent la progression Le long du chemin critique contraintes ou forces oppos es aux changements souhait s et au dessus de la ligne du chemin critique tracer quelques fl ches en diagonale orient es vers la droite qui illustrent les forces motrices c est dire Les ressources ou atouts disponibles qui facilitent le mouvement le long du chemin critique gt Une fois que le sch ma a t expliqu demander au groupe de commencer d finir la situation actuelle et de la r sumer au moyen d un dessin ou de quelques mots dans le carr de gauche Ensuite dans le carr de droite d finir l objectif vis en quelques mots au moyen d un dessin Pendant cette tape veiller ce que tous Les membres du groupe soient d accord gt L tape suivante consiste identifier Les forces qui facilitent ou entravent Le mouvement le long du chemin critique Dessiner ou mentionner ces forces le l
94. ableaux chronologiques ont t tablis dans des localit s diff rentes o vivaient des populations nomades de pasteurs affect es par la s cheresse persistante Ces tableaux ont t tablis pour mieux comprendre comment on peut cr er des avoirs lors de la p riode de transition entre une op ration d urgence et des activit s de d veloppement Ces tableaux chronologiques ont montr que deux ONG qui avaient travaill dans la r gion avaient l une et l autre fait l essai d un certain nombre d activit s tendant cr er des avoirs Lors de s cheresses pr c dentes Selon Les deux communaut s int ress es toutefois ni Les activit s tendant accro tre Les troupeaux ni Le soutien apport l agriculture syst me d irrigation outils et semences n avaient donn de r sultats Sur la base des informations retir es des tableaux chronologiques l on a commenc discuter des raisons pour lesquelles ces activit s de d veloppement n avaient pas donn de r sultats ce qui a mis en relief l importance qu il y avait faire participer les populations locales aux d cisions prendre concernant l chelonnement des activit s et la stabilit de l environnement lorsque l on envisageait d entreprendre des activit s visant cr er des avoirs 32 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Description Applications possibles 4 Cartographie des r seaux sociaux La Cartographie des r seaux sociaux il
95. acile L un des principaux probl mes auxquels se heurtent la plupart des groupes appel s prendre des d cisions est que tous les participants sont impatients s attaquer la question en jeu et de parvenir une solution d s que possible Lorsque la discussion commence il semble que Les membres du groupe parviennent un accord et une d cision sans gu re d tourner leur attention Chacun soul ve une question et suit une d marche intellectuelle parall le en contribuant une r flexion commune Cette conception de la prise de d cisions conduit penser que d s lors que l avis de chacun a t pris en consid ration la d cision peut tre adopt e Cela est tout fait normal dans le cas de d cisions qui ne font pas intervenir d int r ts tr s divergents Toutefois il n arrive que bien trop fr quemment que cette dynamique demeure id alis e La figure 1 illustre la dynamique id alis e de prise de d cisions en groupe Techniques et outils participatifs Guide du PAM Figure 1 Id al de la prise de d cisions en groupes D se fr Dans la r alit La discussion ne progresse pas toujours de cette fa on Le plus souvent mesure que chacun exprime son avis la discussion devient de plus en plus confuse Les membres du groupe tendent suivre des d marches diff rentes lesquelles risquent de s carter de plus en plus Il arrive m me parfois que plus la discussion dure et plus les vues div
96. ain temps d j Les outils participatifs peuvent aider comprendre les attributs tr s diff rents dont chacun d eux fait l apport au partenariat Les outils utilis s ce niveau aident galement les partenaires comprendre comment il y a lieu d inclure les parties prenantes dans les d cisions qui Les affectent ou les mandants qu elles repr sentent l ments essentiels de l efficacit des programmes d assistance Comme les outils sont interactifs et inclusifs ils montrent que la relation classique partir du sommet change progressivement Ils sont int ressants et leur application peut entra ner des types d interaction tr s diff rents Il importe de ne pas perdre de vue que ces outils ne constituent qu un aspect d un processus participatif plus large qui englobe des activit s comme les suivantes rassemblement d informations sur les programmes valuation des capacit s organisationnelles dans diff rents domaines tude des tendances et formulation de plans d action concrets Les outils ne doivent pas tre consid r s comme devant se substituer la participation mais plut t comme des aides du processus participatif Comment renforcer la participation 37 aux partenariats IL importe tout autant d adapter ces outils la question au contexte ou la situation dont il s agit Il faudra faire participer tous les partenaires pour faciliter le processus et utiliser Les outils disponibles pour d
97. alimentaire De plus la plupart des donn es secondaires sont des indicateurs indirects de l ins curit alimentaire Autrement dit il ne s agit pas de mesures de l ins curit alimentaire elle m me mais plut t d l ments qui lui sont troitement li s de facteurs qui peuvent tre l origine de l ins curit alimentaire comme la s cheresse dont les effets apparaissent sur les photos prises par satellite ou de facteurs qui peuvent tre des cons quences de l ins curit alimentaire comme la malnutrition Si l on ne comprend pas comment vivent r ellement Les populations il est tr s difficile de savoir comment les indicateurs disponibles se rattachent aux probl mes que l on essaie de mesurer Planification et gestion de l information 13 14 e La s cheresse d bouchera t elle sur une ins curit alimentaire e La malnutrition dans une r gion d termin e est elle caus e par l insuffisance d aliments ou par une eau non salubre Pour cette raison m me Les institutions qui font une tr s large place aux indicateurs indirects essaient toujours de rattacher les indicateurs la r alit en utilisant des outils participatifs pour s enqu rir des vues des populations rurales Lors de situations d urgence pendant lesquelles la situation volue rapidement la plupart des donn es secondaires disponibles sont g n ralement d pass es Dans certaines situations d urgence chroniques il se peut en tout tat de caus
98. angement pour englober une approche qui accepte la diversit et peut l exploiter de mani re cr atrice Il est fond sur le concept des Diagrammes de Venn et les enrichit pour aller plus loin dans l analyse des parties prenantes et sp cialement pour identifier les diff rences entre groupes de parties prenantes Dans le cas des outils participatifs normaux l accent est mis sur Le consensus et non sur Le conflit Cet outil d un autre c t ne dissimule pas Les conflits mais tudie Les moyens qui permettent d infl chir Les relations et Les rapports de force Q Identifier Les relations positives et n gatives qui entravent ou facilitent le changement dans les moyens de subsistance ou Les modalit s de travail Q Comprendre la diversit des relations actuelles du point de vue diff rent de l usager plut t que de celui des organismes prestataires de services Q Identifier Les zones potentielles de conflit et les parties prenantes qui risquent de faire obstacle aux activit s propos es 68 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ce qu il faut e Cercles trois dimensions e Un large espace mur plancher et table e Des fiches la mesure de tous Les cercles Mode d emploi gt S lectionner un groupe de parties prenantes comme point central Ce groupe sera plac au centre du cercle et toutes Les autres parties prenantes seront consid r es dans leurs rapports avec lui gt Regrouper les autres parties
99. ants des groupes qui risquent d tre affect s e Quels sont ceux qui risquent d appuyer activement le programme propos ou au contraire de s y opposer e Qui peut am liorer l efficacit du programme en y participant ou la compromettre en s abstenant d y participer ou en s y opposant purement et simplement e Qui peut apporter des ressources financi res et techniques e Qui oublions nous Identifier les int r ts des parties prenantes IL peut y avoir autant d int r ts diff rents que de parties prenantes et il faudrait comprendre comment lesdits int r ts convergent Le principal outil Matrice d analyse des parties prenantes Brochure 3 peut tre adapt pour r pondre aux questions ci apr s touchant les int r ts des parties prenantes Techniques et outils participatifs Guide du PAM e Qu est ce que les parties prenantes attendent du programme e Quels avantages ou inconv nients le programme peut il avoir pour les parties prenantes e Quelles sont Les ressources que Les parties prenantes seront dispos es engager ou compteront viter d engager dans les activit s du programme Veiller ce que les femmes apparaissent s par ment comme parties prenantes dans tous les groupes Des cartes des sexes peuvent aider identifier Les groupes de parties prenantes qui prennent les d cisions et d terminer s ils sont compos s principalement de femmes ou d hommes On pourra voir ainsi clairement si Le
100. appliquer des approches participatives n importe quelle tape du cycle des programmes IL est bon d avoir l esprit Les l ments du plan qui pourraient tre les suivants e Objectifs du processus participatif e Identification des principaux groupes de parties prenantes ainsi que de leurs r les de leurs responsabilit s et de leurs engagements e Identification des approches et des m thodes participatives e Activit s essentielles de renforcement des capacit s e _Incidences du point de vue des ressources et sources de financement e Jalons pouvant tre utilis s pour mesurer Les progr s accomplis Dans tous les cas il y a lieu de se rappeler que Techniques et outils participatifs Guide du PAM e La participation n est pas simplement un apport mais un principe op rationnel sous jacent ainsi qu une attitude Les approches participatives sont une r alit e Les processus participatifs peuvent ne pas n cessairement tre pr d termin s il se peut par exemple qu ils surgissent spontan ment dans le cadre des op rations au jour Le jour e Une approche participative ne d bouche pas toujours directement sur une autre de mani re lin aire e Id alement les principales parties prenantes doivent participer la planification sp cialement lorsque les op rations du PAM pr voient une action dans des domaines nouveaux ou des activit s nouvelles Planifier la participation n est pas la m me chose que plan
101. arties prenantes secondaires sont notamment Le PAM et Les autres entit s qui jouent un r le d interm diaire dans le processus de fourniture de l assistance Autrement dit ce sont elles qui font parvenir l assistance jusqu aux parties prenantes primaires Elles peuvent tre subdivis es selon qu il s agit d organisations de financement d ex cution de suivi ou de plaidoyer ou simplement d organisations gouvernementales d ONG ou d organisations du secteur priv Dans le cas de nombreux projets il faudra aussi ranger dans la cat gorie de parties prenantes sp cifiques des individus cl s par exemple les chefs de d partements ou d institutions qui s int ressent personnellement aux activit s ainsi que des structures institutionnelles formelles comme hommes politiques notables locaux ou personnalit s influentes sur Les plans social ou religieux IL pourra y avoir l int rieur de certains groupes des sous groupes de parties prenantes comme syndicats de la fonction publique salari es ou cat gories sp cifiques de personnel comme gardes forestiers Les parties prenantes cl s sont celles qui rev tent une importance majeure pour le succ s ou l chec du programme ou des activit s 44 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut Mode d emploi 2 Matrice d analyse des parties prenantes La matrice d analyse des parties prenantes peut t
102. artiste sera tout moment guid e et dirig e par Le groupe de la communaut gt Organiser une s rie de sessions de peinture La communaut ou Le groupe tout entier pourra se trouver l et participer activement l op ration et dire l artiste ce qu il pense du dessin ma s Les instructions concr tes devront tre donn es par l interm diaire du groupe communautaire responsable gt Encourager une discussion sur la fresque ou l affiche et marquer l ach vement par une inauguration officielle Collaborer avec les communaut s 109 Nom de l outil 21 Th tre et marionnettes Description Dans le cas du th tre ce sont les membres de la communaut eux m mes qui sont metteurs en sc ne et acteurs Cela est galement le cas du Th tre de marionnettes celles ci tant utilis es plut t que des acteurs pour repr senter Les divers r les Comme outil de pr sentation le th tre ou le th tre de marionnettes font habituellement suite une tape pr c dente pendant laquelle un probl me a t discut et analys Applications possibles Q Concr tiser Les vues de la communaut locale et encourager une discussion ce sujet Q Raffermir la confiance et d gager un accord g n ral concernant les d cisions prendre Q Pr senter un public plus large les informations et ou les vues de la communaut Q Identifier Les tensions les situations d licates et ou les relations en
103. ate sont indispensables pour lancer le processus et l entretenir long terme La liste ci apr s pourra tre une r f rence utile pour planifier La participation 4 Techniques et outils participatifs Guide du PAM e Commencer par une analyse de la situation et des parties prenantes e Les analyses sont li es aux autres valuations et tudes tendant laborer une vision d ensemble de la situation en particulier dans le contexte de l analyse et de la cartographie de la vuln rabilit ACV e La planification permet d identifier les possibilit s de participation au plan national et au niveau des communaut s c est dire depuis le processus du cadre logique jusqu la s lection des activit s communautaires e La planification tablit une corr lation entre des mesures sp cifiques et chelonn es dans le temps d une part et les partenaires et ressources disponibles de l autre e Des indicateurs v rifiables doivent tre d finis aussi bien pour les activit s que pour la participation e Les buts et objectifs de la participation doivent tre concrets r alisables et r alistes e Les plans doivent tre refl t s dans le sch ma de strat gie de pays SSP ou la strat gie de redressement Principales questions en rapport avec la planification Avant d laborer en fait un plan de participation il peut tre utile de se poser Les questions op rationnelles ci apr s e Quelles sont les politiques et insti
104. ationale Une discussion positive a un effet d habilitation Elle est particuli rement utile dans le contexte des op rations de redressement Q Une discussion positive est utile pour valuer et g rer les conflits et constitue une base solide pour une s lection participative des activit s Ce qu il faut Si Les th mes de discussion sont nombreux il pourra tre bon de Les suivre au moyen de fiches contenant des sch mas ou des mentions appropri s Mode d emploi gt Petits groupes de cinq ou six personnes 60 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Commencer l tape d appr ciation en encourageant une discussion sur l identification dans une situation donn e des l ments qui marchent bien gt Centrer l attention sur Les aspects et m canismes positifs Si la discussion porte sur un programme ou une activit demander aux participants quelles sont les activit s de ce type les plus r ussies dont ils ont connaissance Si la discussion porte sur une situation ou une relation demander aux participants quels sont ou ont t Les l ments positifs de la relation en question Demander ce qui marche bien par exemple dans le contexte des relations entre la communaut et les pouvoirs publics ou entre les hommes et les femmes La discussion peut rev tir la forme d une histoire Chaque participant peut raconter une histoire sur l exp rience positive qu il a acquise du sujet et les au
105. ats Questions poser Les questions ci apr s peuvent tre utiles pour int grer les approches participatives un programme du PAM et les relier l analyse de situation et l analyse des parties prenantes gt Comment les autorit s nationales et locales r agiront elles sans doute l approche participative propos e gt Quels sont dans la localit les facteurs culturels sociaux et politiques qui peuvent influencer la participation des populations gt Quels les aspects s curit prendre en consid ration gt Quelles sont les organisations locales ou pratiques traditionnelles qui pourraient contribuer promouvoir la participation gt Comment les populations locales r agiront elles sans doute aux efforts entrepris pour les impliquer gt Quelles sont les contributions que les diff rents acteurs peuvent apporter aux activit s des programmes gt Quels sont les ressources comp tences et temps disponibles pour promouvoir la participation Sur la base des conclusions de l analyse de la participation on peut commencer esquisser des mesures concr tes dans un plan dans les programmes de travail des bureaux de pays et dans les accords de partenariat 20 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Analyse des parties prenantes Partenaire n est pas synonyme de partie prenante Les partenaires sont des parties prenantes ma s Les parties prenantes ne sont pas toutes des partenaires Les pa
106. aut s 69 lorsque Le contr le de l alimentation est donn aux femmes plut t qu aux hommes ou inversement Q Comprendre les sch mas de r partition des aliments le Diagramme des flux des avantages peut tre modifi et utilis pour trois cat gories d aliments aide alimentaire aliments provenant d une production propre et aliments provenant d autres sources dons parents etc Ce qu il faut Il y a essentiellement deux formules De grandes feuilles de papier un tableau noir ou un tableau feuillets mobiles Au moins dix fiches pour chaque groupe et des crayons ou Si Les participants ne savent pas tous lire tracer la matrice par terre et utiliser des fiches dessin es pour identifier Les colonnes ou cat gories Mode d emploi gt D terminer tout d abord quelles sont les activit s ou l intervention qu il faut analyser Si Le groupe est nombreux Le scinder en groupes mixtes plus restreints de sorte que chacun puisse travailler s par ment sur sa propre matrice gt Demander aux participants d num rer tous les avantages apporter leur avis ou que pourrait apporter une activit d termin e 70 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Par exemple si une activit tend planter un bois Les avantages pourraient tre notamment les suivants bois d uvre bois de feu autres produits forestiers chasse pacage vivres re us en contrepartie d un travail formation et sol
107. aut s a ent davantage leur mot dire dans la s lection des activit s entreprendre consiste incorporer des Fonds de secours alimentaires dans le SSP ou dans la strat gie de redressement afin de mettre de c t des ressources qui puissent ult rieurement tre programm es par les organisations communautaires La cr ation d un tel Fonds est un bon moyen d ouvrir Le processus de prise de d cisions aux organisations locales Points d entr e pour le suivi et l valuation Le suivi et l valuation offrent de nombreuses et importantes possibilit s de participation dont la premi re est Le choix des indicateurs de r ussite Si un programme n a pas march du point de vue des b n ficiaires cela signifie que son impact a t nul Il importe donc au plus haut point que les b n ficiaires participent au choix des moyens qui permettront de mesurer Les r sultats obtenus Mais les autres usagers de l information ont galement des besoins dont il importe de tenir compte aussi Planification et gestion de l information 19 Rassembler des informations de base Pour Le suivi et l valuation des interventions du PAM que qu en soit le type il importe de rassembler p riodiquement des informations sur e Les apports c est dire Les biens et Les services fournis pour mener bien l intervention surtout des denr es alimentaires dans la plupart des cas e Les produits c est dire les r sultats imm diats d
108. av rer n cessaire de mobiliser Les participants pour les amener constituer un v ritable groupe IL existe un grand nombre d exercices de dynamisation et de pr paration Les quelques exercices indiqu s ci apr s ont t s lectionn s car ils sont li s aux aptitudes la communication et la compr hension Technique de dynamisation de formation et de pr paration 1 Repr sentation de briques Cette technique met en relief les modalit s et circuits de communication et d montre l importance qu il y a tre form et couter pour communiquer Cette technique est un moyen facile efficace et int ressant de pr parer ou de dynamiser un groupe outre qu elle permet de d velopper les comp tences Les connaissances et la compr hension On remet un volontaire qui a Le dos tourn vers Les autres participants un sch ma pr par que Les autres n ont pas vu On distribue aux participants des feuilles de papier et un crayon pour retracer Le dessin Le volontaire leur d crit Le dessin et Les participants sont invit s Le reproduire sans poser de questions Les r sultats sont alors chang s ce qui suscite g n ralement une grande hilarit L exercice est ensuite r p t avec un autre dessin ma s cette fois ci Les participants sont autoris s poser des questions Les r sultats sont ensuite chang s Le but principal de l exercice est 1 Voir Participatory Trainer s Notes International In
109. avantages m N Classement Acc s aux ressources et avoirs et contr le sur ceux ci jk Ww Probl mes et solutions m e n A But du processus de prise de d cisions j o Histoire incompl te me N Images de la vuln rabilit Matrice de classement et de notation m M VO Sayn te D Fresques et affiches N jak Th tre et marionnettes 10 11 13 19 s15 20 27 33 36 43 48 53 60 64 68 73 76 84 89 93 97 100 104 107 110 Introduction Qui utilise les outils participatifs Cette brochure s adresse ceux d entre vous qui travaillez directement avec les communaut s Elle expose les outils employer avec les communaut s pour identifier Les groupes vuln rables et leur faire parvenir Les ressources disponibles Il se peut que vous soyez un fonctionnaire du PAM qui travaille seul dans un petit bureau de pays et qui souhaite faire plus avec les ressources disponibles et am liorer l efficacit de vos programmes Il se peut que vous travailliez pour une ONG ou un organisme gouvernemental associ au PAM et que vous souha tiez am liorer Le service que vous fournissez aux communaut s dans le besoin Du fait de la nature de la relation entre le PAM et ses partenaires il se peut que vous deviez travailler troitement avec la communaut et diff rentes tapes du d veloppement ou bien que vous ayez des r les
110. bleau chronologique Pour finir discuter des perspectives d avenir de la communaut et de ce que Les participants consid rent comme tant le meilleur avenir possible EXEMPLE Tableau chronologique de la communaut de Nyamawende district de Mchinji au Malawi 1960 Les rendements des cultures locales de ma s sont lev s bien qu il ne soit pas utilis d engrais 1970 Rendements lev s 1980 Introduction de vari t s hybrides de ma s et d engrais 1982 Rendements lev s et exc dents de production de ma s 1992 S cheresse diminution des rendements et famine aigu le Gouvernement du Malawi a distribu du ma s 1993 S cheresse et famine Strat gies mendier aupr s de proches renvoi de fonds de membres de famille nkhwani bouilli bananes cuites mangues 1995 S cheresse Strat gies alimentation base de son de ma s et de mangues 1996 Pr cipitations ad quates et abondante r colte de ma s y du ma s a t vendu la Zambie Ce tableau chronologique a permis de d terminer quelles ont t par le pass les strat gies de survie des m nages lorsque leur s curit alimentaire tait menac e Source Jones K et al non dat Participatory Assessment and Planning for Sustainable Livelihoods Gouvernement du Malawi et syst me des Nations Unies Collaborer avec les communaut s 31 EXEMPLE Des tableaux chronologiques illustrent les activit s de d veloppement pass es Deux t
111. cation des parties prenantes achev e pr senter la s rie de cat gories qui ont t choisies Demander aux participants de d placer les fiches portant Le nom des parties prenantes pour les ranger dans les cat gories appropri es Si Les participants sont nombreux les s parer en groupes de sorte que chacun d eux soit charg d une cat gorie et d terminer Les parties prenantes y ranger Distribuer des fiches suppl mentaires de sorte que des parties prenantes puissent tre ajout es pendant Le processus de s lection Laisser un espace pour les parties prenantes qui ont t identifi es mais qui apr s plus m re r flexion n ont pas leur place dans l op ration gt Lorsque le tri est achev discuter des raisons pour lesquelles Les d cisions en question ont t prises et de ce que ces d cisions signifient pour Le partenariat Le facilitateur devra poser des questions de Comment renforcer la participation 41 aux partenariats 42 Techniques et outils participatifs Guide du PAM nature voquer des commentaires concernant la cat gorie l examen Faire comprendre aux participants que cet exercice est seulement l un des moyens gr ce auquel les parties prenantes peuvent tre rang es en cat gories et mentionner certaines des possibilit s qui peuvent tre envisag es un stade ult rieur Demander aux participants de sugg rer d autres cat gories EXEMPLE D IDENTIFICATION DES P
112. ches participatives devienne la r gle dans la programmation du PAM En effet un cas isol de participation n en entra ne pas n cessairement un autre Deux des questions les plus fr quemment pos es par ceux qui doivent d cider d appliquer une approche participative sont Par o la participation doit elle commencer et Que faisons nous des donn es g n r es par le processus participatif L une et l autre sont raisonnables Cette deuxi me brochure contient des informations des suggestions et des principes qui permettent de r pondre ces deux questions Des techniques et des outils sp cifiques pour l application de ces suggestions et de ces principes se trouvent dans Les Brochures 3 4 et 5 Il ne faut pas perdre de vue qu il n y a pas de r ponse pr d termin e et que le mieux c est d adopter les m thodes Les plus appropri es la lumi re des circonstances de suivre Le processus d analyse critique puis de mettre au point des m thodes individualis es pour planifier la participation Il faudra planifier certains gards pour que Les choses soient faites un peu diff remment et pour orienter le partenariat et la communaut vers une action d un type diff rent Les processus participatifs ne peuvent pas toujours tre fix s l avance et peuvent par exemple surgir spontan ment dans Le cadre des op rations quotidiennes Le plus souvent toutefois une direction avis e et une planification ad qu
113. chures IL a t sugg r pour chaque tape certains m canismes d sign s par le signe Y N anmoins il n est pas n cessaire de les utiliser dans tous les cas cela d pendra de la situation Par exemple s il y a un nombre limit de partenaires qui ont collabor de mani re satisfaisante dans le pass ces outils peuvent ne pas tre n cessaires Si Le dialogue est ouvert et s il y a peu de tension Les outils indiqu s peuvent ne pas tre applicables Il s agira d une question d appr ciation Pendant Le processus de partenariat il faudra souvent utiliser certaines techniques nouvelles Les techniques les plus utiles sont identifi es par le signe ii Ces techniques comme le remue m ninges Le renforcement des id es du groupe et la sollicitation d autrui sont trait es dans la Brochure 4 Techniques participatives Les pratiques optimales dans le contexte du processus de partenariat sont notamment Les suivantes Q Reconna tre que la participation n est pas automatique et planifier d s que possible la planification des principales parties prenantes Q Consulter la communaut pour d terminer quelles sont Les personnes qui peuvent le mieux la repr senter dans le processus de planification Q Indiquer clairement aux partenaires quelles sont Les politiques du PAM en mati re de participation et surtout en mati re de participation des femmes et bien comprendre la politique des organisations respectives Tec
114. cipants identifient et marquent sur Les fiches Les causes et les effets du probl me principal Chaque id e est mentionn e sur une fiche distincte Dessiner un arbre avec des liens de causalit c est dire Les racines causes et Les branches effets Par exemple la faim le probl me a pour effet des enfants qui ont faim l cole et n assimilent pas Leurs le ons ce qui est illustr comme les branches de l arbre Cependant la faim est imputable l insuffisance de la production agricole et de la main d uvre et l exigu t des exploitations qui sont repr sent es comme tant les racines de l arbre gt Les participants tour tour exposent alors l un apr s l autre Les probl mes identifi s et parviennent un consensus sur l endroit o chaque fiche doit tre plac e par rapport au tronc de l arbre et par rapport aux autres fiches Il peut tre difficile dans un premier temps de distinguer Les causes et Les effets Le facilitateur peut aider identifier Les causes en posant la question mais pourquoi mesure que chaque aspect est soulev gt Les fiches peuvent tre d plac es aussi souvent que n cessaire en suivant la discussion d taill e du groupe Selon le degr de d tail requis Les racines et Les branches peuvent devenir tr s complexes et indiquer quels sont Les rapports entre elles et quel probl me est imputable quel autre gt Une fois que l arbre semble peu p
115. confus ou agit s ou ont de la peine se concentrer En pareilles circonstances un silence peut tre tr s utile Par exemple Observons une minute de silence pour r fl chir ce que cela signifie pour chacun d entre nous Techniques et outils participatifs Guide du PAM N oubliez pas e Demandez un coll gue de vous donner son avis sur vos talents de facilitation et offrez de faire de m me pour lui Il est toujours possible de s am liorer e Ne perdez jamais de vue la diff rence entre manipulation et facilitation La manipulation est centr e sur le moniteur c est vous qui tes en charge et nul ne l ignore Pour votre part vous n apprenez pas grand chose La facilitation est un processus centr sur celui qui apprend Vous aidez les autres apprendre mais vous apprendrez vous aussi e Une bonne facilitation signifie que l on respecte toutes Les proc dures r guli res pour parvenir une d cision C est manquer de respect que de suivre toute la proc dure puis de revenir une d cision prise en dehors du groupe Le groupe doit avoir Le pouvoir de prendre des d cisions contraignantes S il surgit un d saccord majeur il pourra tre bon de fixer un d lai de validit pour la d cision et de pr voir que celle ci sera r valu e l expiration d un d lai sp cifi e Pour de nombreux facilitateurs Le plus difficile consiste souvent apprendre conserver Leurs opinions par devers eux et pe
116. cours d urgence de bien comprendre que les communaut s ont souvent des barri res mat rielles socio conomiques et socioculturelles solidement tablies qui doivent tre respect es 20 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ce qu il faut Q Cibler les m nages en fonction des diff rences d aisance ou de pauvret Q Aider Les populations locales prendre conscience de ce qu elles m mes ont r alis au fil des ans Insister sur Les r sultats obtenus par la communaut par le pass contribue renforcer l assurance et facilite ainsi la pr paration d activit s durables Q Illustrer l importance diff rente des ressources des hommes et des femmes gr ce une comparaison des cartes tablies par les uns et par les autres si les hommes et les femmes n tablissent pas de cartes s par ment il pourra tre utile de poser des questions pr cises aux femmes pendant l tablissement de la carte Q Identifier Les dangers ou risques par exemple des points de distribution des vivres qui pourraient tre dangereux pour les femmes pendant le processus de cartographie communautaire Q Identifier Les organisations et les services sociaux de la communaut comme coles centres de formation h pitaux et organisations sociales Les cartes peuvent tre tablies de diff rentes fa ons et les mat riaux utilis s d pendront souvent de ce qui est disponible sur place et de ce que les populations local
117. de l outil 19 Sayn te Description Une Sayn te peut tre soit une situation planifi e l avance qui est jou e en public soit un probl me que les participants essaient de r soudre en faisant semblant d tre quelqu un d autre Les conclusions sont pr sent es de telle sorte qu un large public Les trouve int ressantes et faciles comprendre Applications possibles Identifier et comprendre les tensions sous jacentes Q Cr er une prise de conscience d un probl me Q Encourager des id es nouvelles et transf rer des connaissances Q Analyser des situations d licates Ce qu il faut Des participants qui soient l aise pour jouer un r le dans une Sayn te Mode d emploi gt D cider avec Les participants du th me de la Sayn te Celui ci qui sed gagera ventuellement d autres discussions pourrait tre une question dont les participants sont convenus qu elle doit tre analys e de mani re plus approfondie 104 Techniques et outils participatifs Guide du PAM comme les r les des hommes et des femmes ou l impact potentiel d activit s sur l environnement gt Des sayn tes peuvent tre organis es de diff rentes fa ons et Les divers r les d finis avec les participants puis confi s des volontaires On peut galement concevoir une sayn te dans un but sp cifique et pr parer alors Les r les gt Lors de la discussion qui fait suite La Sayn te il y aura lieu de demander
118. de redressement et de d veloppement peuvent tre hautement participatives La politique visant favoriser le d veloppement exige une participatio POINTS D ENTR E POUR LE SUIVI ET L VALUATION Rassembler des informations de base Utiliser les indicateurs comme information de base Des outils participatifs peuvent tre utilis s pour le suivi et l valuation Une participation au suivi et l valuation am liore la durabilit Les parties prenantes doivent identifier les indicateurs de succ s POINTS D ENTR E POUR LE TRANSFERT DES RESPONSABILIT S Traiter l information GESTION DE L INFORMATION L information provenant d un processus participatif peut tre consid rable Le traitement des donn es suscite des erreurs communes Utiliser Le syst me d information existant peut donner des r sultats FIABILIT DE L INFORMATION Fiabilit gr ce une triangulation V rifier la fiabilit des tendances Pour am liorer la validit de l information tablir un moyen terme entre les donn s qualitatives et quantitatives Valider partir de la source ANALYSE DE L INFORMATION Des cercles d analyse facilitent le mouvement de l information dans le syst me DIFFUSION DE L INFORMATION 10 11 13 15 17 17 18 18 19 20 20 22 22 23 23 24 24 24 25 26 27 28 29 29 30 30 31 32 Planification de la participation Une planification est indispensable si l on veut que l application d appro
119. de tracer l itin raire est de demander aux guides 2 locaux de faire un croquis approximatif de la communaut et d indiquer ensuite N l itin raire qui servira au mieux l objet de la promenade Les autres d cisions prendre ce stade sont Les suivantes combien de groupes faut il pr voir id alement chaque groupe devrait comprendre de trois cinq personnes moins impressionnant qu un groupe plus FA nombreux Qui consignera les informations rassembl es Quand et o les groupes se r uniront ils pour comparer leurs conclusions gt Pendant la promenade utilisez la vue l ou e et l odorat Votre curiosit vous donnera l occasion de vous arr ter et de poser des Collaborer avec les communaut s 17 18 Techniques et outils participatifs Guide du PAM questions non tendancieuses au guide local ou aux personnes que vous rencontrerez le long du chemin Des arr ts aux points d eau dans les dispensaires dans les quartiers r sidentiels sur les terres de parcours dans les for ts ou dans les commerces seront autant d occasions d voquer des questions comme l acc s la propri t le contr le des ressources et le caract re saisonnier des activit s Il pourra se pr senter l occasion de s arr ter pour parler plus longtemps ou d tre invit entrer dans des foyers des coles ou des cliniques Une session d information en retour d une dur e d une ou deux heures devra tre organis e
120. desquels la communaut a t s lectionn e et d indiquer quel sera le total de l allocation de vivres et quelle sera la ration distribu e aux familles Pendant la r union il conviendra aussi d insister sur Les points suivants e laide alimentaire n est destin e qu aux m nages les plus vuln rables et les plus affect s e Les membres de la communaut eux m mes par l entremise d un comit lu par eux d termineront qui recevra l aide alimentaire et qui la distribuera e Les distributions se feront sur la base des m nages plut t que de l individu l unit que constitue le m nage devra tre d finie Techniques et outils participatifs Guide du PAM La deuxi me partie de cette r union sera consacr e l lection du comit communautaire de secours Une partie de ses membres devront tre des femmes cela n est pas n gociable Le PAM peut d signer quelques membres du comit IL y aura lieu de pr ciser que les membres du comit devront se consacrer plein temps l enregistrement des b n ficiaires pendant une dur e pouvant atteindre une semaine que normalement ils ne seront pas r mun r s qu ils seront soumis aux m mes crit res que Les autres membres de la communaut pour ce qui est du droit de recevoir une aide alimentaire et qu ils devront rendre des comptes la communaut Veiller ce que chaque membre du comit ait un travail distinct faire pour emp cher que les femmes ou des pau
121. dre des d cisions au nom de l organisation valuer et g rer des conflits Conflit n est pas toujours synonyme de violence IL y a d innombrables formes de tensions ou de conflits qui sont inh rents l ex cution des programmes Le conflit peut impliquer plusieurs groupes diff rents par exemple hommes et femmes diff rents usagers de la m me ressource naturelle ou groupes communautaires et organismes gouvernementaux Ces conflits non violents qui peuvent se manifester au foyer ou dans la salle de r unions sont parfois plus difficiles identifier que les conflits arm s mais ils peuvent avoir le m me effet d vastateur sur les programmes Lorsque Le PAM et ses partenaires interviennent il en r sulte g n ralement une modification des comportements ou des Comment renforcer la participation 27 aux partenariats 28 processus Or il existe un risque tr s r el que Les conflits existants se trouvent intensifi s ou que de nouveaux conflits soient cr s Pour pr venir ou r soudre les conflits il importe par cons quent que toutes les parties prenantes et groupes de parties prenantes participent aux programmes et que Les int r ts soient pris en consid ration La gestion des conflits englobe toute la gamme d activit s consistant devancer limiter et r soudre les conflits En essayant d identifier Les causes profondes d un conflit comme l in galit la discrimination ou l injustice et y rem dier pendant les
122. duits alimentaires et qu il tait g n ralement beaucoup plus avantageux que l ancien Elles ont pr cis que selon leurs traditions culturelles Les femmes ne sont pas cens es assumer des r les de direction ce qui avait initialement caus des probl mes car Les hommes voulaient prendre totalement en main le contr le de la distribution des secours Voyant que les rations parvenaient effectivement aux personnes qui en avaient besoin lorsque les femmes participaient leur distribution Les hommes avaient n anmoins peu peu battu en retraite Comme l a dit une femme Ils se rendent compte maintenant que la participation des femmes signifie que Les vivres parviennent vraiment leurs destinataires Un autre groupe a d clar que ce syst me communautaire avait pour la premi re fois amen les femmes prendre la parole dans les barazas lieux publics de r union et il encourageait l union et la collaboration au sein de la communaut Le comit de secours de Loyangalani se consid re comme un comit de d veloppement potentiel L on a parl par exemple de la possibilit d utiliser la structure constitu e par le comit de secours pour g rer des potagers communautaires et fabriquer des filets de p che Comment renforcer la participation 105 aux partenariats Fonds de produits alimentaires Un Fonds de produits alimentaires est un moyen d allouer les vivres une organisation communautaire qui repr sente le
123. e l intervention le nombre de personnes nourries ou Les quantit s d avoirs cr es pour les familles pauvres e Les r sultats c est dire l impact des secours alimentaires et de la cr ation d avoirs sur les moyens de subsistance des populations Cette information est importante pour comprendre comment une intervention progresse et comment il peut tre n cessaire de la corriger Utiliser les indicateurs comme information de base L information rassembl e par Le PAM ou ses partenaires devrait rev tir la forme d indicateurs refl tant avec exactitude les intrants les produits et Les r sultats IL est assez facile de fixer des indicateurs de mesure quantitative des apports et des r sultats G n ralement la participation des communaut s locales n est pas l l ment d terminant s agissant de d cider des indicateurs utiliser ou des informations rassembler le PAM ou les organismes associ s peuvent d nombrer les personnes qui re oivent des vivres indicateurs du nombre de personnes nourries ou Les mares 2 Pour des exemples concrets voir les menus d indicateurs sous la rubrique WFP Go Techniques et outils participatifs Guide du PAM d aquaculture am nag es Il n en demeure pas moins important de rassembler des informations de premi re main aupr s des b n ficiaires pour s assurer que ce sont effectivement les indicateurs appropri s qui sont utilis s ainsi que pour compl ter les info
124. e Des fiches dessin es et un emploi du temps e Une ligne trac e par terre sur laquelle sont dispos s des objets divers Collaborer avec les communaut s 55 Mode d emploi gt Le Programme journalier peut tre tabli de deux fa ons On peut diviser un grand cercle en 24 segments d une heure On peut aussi et c est plus facile tracer une ligne droite qui commence l heure du lever et marquer Les heures tout au long de la ligne jusqu l heure du coucher Pour qu une comparaison soit possible Les membres du groupe doivent choisir la m me m thode gt Des Programmes journaliers peuvent tre tablis individuellement ou par des groupes de personnes se trouvant dans une situation semblable par exemple des femmes appartenant au m me groupe socio conomique gt Chaque groupe ou participant trace une ligne ou un cercle divis en 24 heures repr sentant les heures de la journ e gt Chaque groupe ou participant doit alors indiquer par crit ou repr senter sch matiquement ce qu il fait habituellement pendant chaque p riode s il est utilis un cercle cette mention peut tre port e l int rieur du segment correspondant ou l ext rieur du cercle Les segments du cercle peuvent tre repr sent s en hachur pour indiquer clairement comment les diff rentes p riodes sont employ es Si Le Programme journalier est tabli sous forme d une ligne l on 56 Techniques et outils participatifs Guide du
125. e Veiller ce que la communaut s engage cibler ses efforts sur les plus vuln rables e Identifier Les besoins et Les avoirs Les plus importants Lorsque le PAM et ses partenaires travaillent pour att nuer les effets de catastrophes naturelles une participation et un partenariat sont n cessaires pour e Comprendre les causes profondes qui motivent les catastrophes naturelles e Identifier les facteurs de nature catalyser une action e Identifier dans chaque circonstance et pour chaque sexe les avoirs reconstituer Les concepts de participation 25 et de partenariat Les entraves la participation Bien que les bureaux de pays se soient heurt s un certain nombre de contraintes lorsqu ils ont essay d appliquer des approches participatives ils ont eu recours pour y faire face diff rentes m thodes aussi bien l int rieur de leurs partenariats que sur le terrain Ces contraintes ont tenu surtout aux attitudes manifest es en mati re de participation des capacit s structurelles ou institutionnelles limit es au manque de temps l insuffisance des ressources financi res ou aux incidences de conflits ou d une situation d ins curit sur les activit s Les attitudes ne changent pas du jour au lendemain Les r les divers et Les attitudes manifest es par le personnel des organismes d assistance sont profond ment enracin s depuis de nombreuses ann es Pour Les transformer dans un sens positif il faudr
126. e de d cisions les conclusions ne leur tant pas communiqu es Participation passive Les d cisions sont prises exclusivement par les parties prenantes de l ext rieur les communaut s locales participent en s entendant dire ce qui va se passer ou ce qui s est d j pass Les concepts de participation 19 et de partenariat Les avantages de la participation Le PAM peut au moyen d approches et d outils participatifs mieux localiser les populations vuln rables qui ont faim et comprendre leurs probl mes Les pauvres tirent galement avantage de cette participation en acqu rant des comp tences et des connaissances nouvelles et une plus grande confiance en soi Politique du PAM visant favoriser le d veloppement 1999 Le PAM encourage la participation car l exp rience montre qu elle conduit des programmes de meilleure qualit et de meilleurs r sultats pour Les b n ficiaires La participation d bouche sur des programmes plus efficients Lorsque Les communaut s font l apport de Leur propre temps de leurs propres comp tences et de leurs propres ressources l efficience peut s am liorer et les co ts diminuer Dans les op rations d urgence les interventions prolong es de secours et de redressement IPSR et les activit s de d veloppement la participation accro t l implication des populations dans les programmes et les activit s et peut r duire Les d tournements d aide alimentaire et Les co
127. e monde en profitera Une analyse sur place des donn es pr sente essentiellement deux avantages Le premier est que les membres de la communaut Collaborer avec les communaut s 11 12 comprennent les raisons d une d cision d autant que ce sont eux qui sont l origine des informations en question et qu il n est pas n cessaire de les convaincre au moyen de longs efforts de sensibilisation Le deuxi me avantage est qu il est beaucoup plus efficace pour les agents du PAM sur le terrain et le personnel de ses partenaires qui ont d j beaucoup faire de documenter des d cisions et des raisons que de documenter des donn es brutes Par exemple s il est employ un ou plusieurs outils participatifs pour examiner Les activit s qui permettront le mieux de reconstituer Les avoirs de la communaut il se peut que celle ci d cide que la priorit doit tre accord e surtout une eau potable salubre tant donn que leurs enfants tombent malades qu il n y a pas de dispensaires dans les villages et qu il n y a pas d argent pour acheter des m dicaments Il se peut qu elle d cide que la construction d une cole devra venir imm diatement apr s car elle ne veut pas que les enfants perdent la place qui leur revient dans le syst me d ducation Quand on rentre d une consultation avec la communaut avec des donn es analys es il est plus facile de comprendre et de g rer Les donn es et de diffuser Les informations ainsi ra
128. e que Les donn es secondaires disponibles soient tr s rares Nombre de m canismes d valuation rurale peuvent tre utilis s sans tarder pour se faire une id e passablement exacte des besoins alimentaires voir Les Brochures 3 et 5 Selon le temps disponible pour proc der l valuation l tendue de la zone analyser et Le degr de formation du personnel Les possibilit s de participer la collecte d informations et l analyse des besoins alimentaires peuvent tre assez limit es et servir uniquement d terminer les indicateurs indirects utiliser ou bien cette participation peut tre plus approfondie Dans certains cas Les premi res valuations fond es principalement sur des donn es secondaires ou sur les donn es primaires rassembl es au moyen de techniques qui ne sont pas participatives peuvent tre compl t es par des valuations ult rieures sur Le terrain ou remplac es par celles ci Tr s fr quemment les valuations des besoins alimentaires se situent uniquement au niveau diffusion de l information de la participation autrement dit il y aura un courant d informations 1 Les Directives du PAM concernant l valuation des besoins alimentaires d urgence et les documents concernant l ACV contiennent des informations plus d taill es sur les m thodes utilis es par le PAM pour valuer les besoins alimentaires et mentionnent les m thodes d analyse de situation dont il est quest
129. ec Les parties principales gt Si cet outil est utilis par Le PAM ses propres fins o convient il de situer Le PAM sur le sch ma Quels sont Les b n ficiaires vis s Quelles sont leurs alliances gt Une fois la carte compl te l on peut entreprendre une analyse plus vaste Qui a gagner et qui a perdre du conflit Qu existe t il l int rieur d un groupe quelconque des extr mistes et des mod r s Quelles sont les strat gies de sortie possibles pour les parties au conflit Quels sont les l ments stabilisateurs en dehors d un conflit Comment peuvent ils tre exploit s gt tudier Le r le du programme en cours ou envisag Le programme peut il tre modifi de mani re avoir un effet plus positif Comment renforcer la participation 93 aux partenariats Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut Mode d emploi 16 Transfert des t ches et des responsabilit s Au moyen de cet outil Les partenaires tablissent une matrice pour analyser Les strat gies de transfert des t ches et responsabilit s Q Identifier l tendue des responsabilit s d tenues par Les diff rents groupes Q valuer la mesure dans laquelle chacune de ces responsabilit s a t transf r e aux groupes locaux Q D finir Les objectifs et Les indicateurs pour le processus continu de transfert des t ches et des responsabilit s en fonction de l accroissement des
130. elles ni de mod les de participation qui soient applicables tous Les 1 programmes 1 Clayton A Oakley P et Pratt B 1997 Empowering people a guide to participation Oxford PNUD INTRAC Techniques et outils participatifs Guide du PAM La d finition de la participation c est dire la question de savoir qui participe dans quelle mesure et pourquoi d pend du contexte et des personnes en cause Pour le PAM Les l ments ci apr s contribuent d finir ce que l on entend par participation e Le PAM est une organisation dot e d un mandat sp cifique qui utilise un produit l alimentation pour surmonter des probl mes sp cifiques ins curit alimentaire et pauvret e Le PAM aide Les plus pauvres des pauvres y compris Les femmes c est dire des groupes pour qui il est souvent difficile de participer la soci t civile e Le partenaire principal du PAM est le gouvernement et pour une large part la planification est assur e au plan national e Tr s souvent Le PAM travaille dans des situations d urgence o le temps manque pour planifier o les interventions sont d assez courte dur e et o l ins curit peut tre grave La participation des b n ficiaires est un aspect essentiel au succ s des activit s de redressement Le PAM peut en appliquant des approches participatives lancer des activit s de d veloppement gui auront pour effet de renforcer les capacit
131. emble qu un groupe souhaite que les vivres soient distribu s la sortie du village tandis que l autre souhaiterait qu ils soient distribu s au centre du village Techniques et outils participatifs Guide du PAM e Relevez les zones d entente Par exemple Vous semblez l un et l autre convenir que les familles marginalis es doivent avoir acc s facilement aux points de distribution des rations e V rifiez l exactitude de vos propos Par exemple Est ce que j ai bien compris Une variation de cette technique consiste mettre en exergue un th me pouvant faire l objet d un accord Par exemple Plusieurs d entre vous pensent que la s curit va constituer un probl me Est ce l avis g n ral Surveillez la r action des autres participants et dites Et bien voil une chose sur laquelle vous tes tous d accord Technique de facilitation 10 Recherche d un quilibre La discussion s oriente souvent dans Le sens fix par Les premi res personnes prendre la parole En utilisant la technique de recherche d un quilibre le facilitateur aide le groupe largir la discussion en sollicitant d autres points de vue qui peuvent exister mais qui n ont pas t exprim s La recherche d un quilibre non seulement aide les membres du groupe qui ont besoin de voir leurs id es appuy es mais a aussi un net effet positif sur Les normes du groupe dans son ensemble en faisant bien comprendre Il est
132. en coupes e Calendriers saisonniers 100 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ciblage communautaire Le ciblage communautaire permet aux communaut s d identifier ceux de leurs membres qui ont le plus besoin d une aide alimentaire et de g rer elles m mes la distribution des vivres Cette m thode exploite la connaissance que la communaut a des m nages vuln rables et renforce sa responsabilit l gard de ces derniers Elle peut contribuer mettre en place des structures communautaires de d veloppement conomique et efficace et parvient g n ralement une distribution plus efficiente On a galement constat que cette m thode constitue un excellent moyen de rendre les femmes plus autonomes Elle est utilis e par exemple pour Les op rations d urgence ou les interventions prolong es de secours et de redressement afin de d finir des crit res de ciblage convenus adapt s la situation locale Comme les id es que les communaut s se font de la vuln rabilit varient de l une l autre Le PAM doit brosser un tableau g n ral pour veiller ce que le mandat et les priorit s de leurs organisations soient refl t s dans les crit res de ciblage Le ciblage communautaire donne de bons r sultats si Les deux conditions ci apr s sont r unies gt Il existe un solide sentiment de communaut et Les dirigeants sont dispos s aider certains secteurs de la collectivit personnes d plac es femme
133. ens sont souvent amen s consid rer Leur communaut comme envahie de probl mes et de besoins qui ne peuvent tre surmont s qu avec l aide de personnes de l ext rieur Une discussion positive renverse cette approche en permettant d analyser comment une situation d termin e peut tre am lior e Cet outil consiste en un cadre de discussion comportant trois tapes L tape d appr ciation consistant d terminer ce qui marche dans un contexte donn L tape d imagination consistant imaginer ce qui se passerait si Le sujet envisag marchait bien L tape de l action qui consiste d terminer comment donner corps la situation imaginaire et am liorer la r alit pour l orienter dans le sens souhait Comment renforcer la participation 59 aux partenariats Applications possibles La discussion positive est un outil cyclique les mesures appliqu es deviendront des pratiques optimales qui encourageront d autres solutions pour l avenir Q Une discussion positive peut tre organis e tous Les niveaux de la programmation Gr ce elle Les groupes et les communaut s exploitent les atouts existants et mettent l accent sur les aspects positifs de Leur organisation et de leurs relations avec les autres pour d velopper des possibilit s nouvelles Cet outil peut tre utilis par des groupes tous les niveaux de la communaut aux organismes d envergure n
134. ent de pair O N 11 11 12 13 13 14 15 15 15 16 17 17 18 19 21 21 21 22 24 24 25 25 26 26 27 27 nr 28 29 L analyse des parties prenantes est la cl si l on veut identifier les conflits potentiels dune PA Identifier Les conflits potentiels et les coalitions de soutien Des conflits existeront aussi au sein des partenariats Quand le conflit surgit centrer l attention sur les int r ts LABORER LES PLANS ET ACCORDS POUR LE PARTENARIAT Outils 1 O ooN O U1 WDN h a e a a a U A wne 16 La planification comporte de nombreux l ments fr quemment utilis s avec les partenaires Identification des parties prenantes Matrice d analyse des parties prenantes Cartographie de base Analyse de correspondance des capacit s valuation de la durabilit Menaces pour la durabilit d une organisation Discussion positive Compr hension du processus de prise de d cisions Cartographie du paysage institutionnel Expos du probl me Sch ma des flux Analyse des rapports de force Arbre des probl mes Historique des conflits et de Leur r glement Identification des conflits et des alliances Transfert des t ches et des responsabilit s valuation g n rale VALUATION RURALE RAPIDE VALUATION RURALE PARTICIPATIVE CIBLAGE COMMUNAUTAIRE FO 4 NDS DE PRODUITS ALIMENTAIRES Techniques et outils partici
135. ents d termin s A t il t difficile d identifier qui contr le les avoirs ou les ressources Quelqu un a t il t surpris par ce qui s est d gag Existe t il des d s quilibres entre riches et pauvres ou entre hommes et femmes Quelle est la nature de ce d s quilibre gt Pour terminer l exercice demander aux participants de d terminer quelles sont Les trois conclusions Les plus int ressantes qui s en d gagent Collaborer avec les communaut s 81 82 EXEMPLE tude de l acc s aux ressources pour la s lection des activit s du programme En Gambie Le riz est cultiv sur les plaines alluviales et Le travail est r alis par des femmes Des agents de vulgarisation travaillant dans la r gion taient soucieux d encourager les femmes adopter des technologies am lior es L outil concernant l Acc s aux ressources et avoirs et contr le sur ceux ci a t utilis avec un groupe mixte dans l une des communaut s Les participants ont commenc par identifier toutes Les ressources existantes en rapport avec la culture du riz cela les agents de vulgarisation participants ont ajout les ressources technologiques qu ils avaient propos es Toutes les ressources ont ensuite t repr sent es par des dessins sur des fiches Lorsque les participants ont class Les fiches selon Qui Les a utilis es et Qui Les a contr l es il est apparu clairement que Les hommes exer aient un contr
136. er aux participants d utiliser Les fiches en blanc soit pour dessiner un avoir qui ne figure pas d j sur une fiche ou pour indiquer Les qualit s ou caract ristiques associ es aux trois niveaux d aisance par exemple impuissance sens de la propri t bonheur gt Une fois que les fiches ont t rang es dans Les cat gories riches moyens et pauvres demander aux participants de s lectionner Les trois avoirs les plus repr sentatifs pour chaque niveau d aisance 98 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Encourager les participants discuter et analyser les r sultats et Les consigner s par ment Cela peut tre facilit en portant des num ros sur Les 15 fiches gt L exercice peut tre arr t ce stade ou tre poursuivi avec les fiches repr sentant les deux sexes gt Disposer les quatre dessins repr sentant les m nages e Dirig s par un homme seul e Dirig s par une femme seule e Comportant un couple un homme et une femme e Ayant un grand nombre d enfants gt Disposer par terre Les 15 fiches d avoirs sans ordre pr d termin et demander aux participants de les placer sous ces quatre dessins selon les types d avoirs que Les divers types de m nages ont Leur avis le plus de chances de poss der gt Discuter des conclusions et demander aux participants de d crire un m nage vuln rable type dans la communaut Collaborer avec
137. ergent Pour le compenser Les facilitateurs tendent pr cipiter la prise de d cisions et penser que celles ci ont fait l objet d un accord C est ce qu illustre la figure 2 Cl ture pr matur e de la discussion En pareils cas la discussion est adopt e avant que chacun ait eu la possibilit de n gocier et de parvenir un accord sur la d cision adopt e Cela est regrettable car il est extr mement probable que ceux qui ne sont pas d accord cesseront de communiquer Figure 2 Cl ture pr matur e de la discussion r 7 ola H X Le Cl ture pr matur e Techniques participatives 25 26 Une d cision efficace c est dire une d cision qui ait des chances d tre appliqu e a peut tre commenc par des vues initialement divergentes lorsque tous les participants ont exprim leur avis ces derniers parvenant enfin un accord lorsque la discussion est all e assez loin Cette dynamique est illustr e la figure 3 Adoption d une d cision apr s divergence et convergence Figure 3 Adoption d une d cision apr s divergence et convergence D cision Il importe aussi de comprendre les risques de d saccord avant l adoption d une d cision Comme le montre la figure 4 Divergence chaos convergence chacun n gocie des tapes diff rentes et souscrit finalement un accord que chacun puisse accepter Figure 4 Divergence chaos convergence a D DRIN F
138. erts locaux dont les groupes cibles l analyse de situation e Permet de mieux d finir ce qu est la situation sur place e Garantit une repr sentation des populations les plus pauvres et les plus marginalis es e Am liore la connaissance du contexte politique et culturel l int rieur duquel une participation est possible Pour appliquer une approche participative l analyse de la situation il faut aussi demander aux organisations qui peuvent tre int ress es et qui ont la capacit de prendre part l op ration de se faire conna tre et d indiquer comment elles peuvent participer l analyse C est ici que nous lions les approches dites partir du sommet et partir de la base en faisant participer toutes les parties prenantes l analyse des possibilit s de participation et la planification de celle ci Points d entr e pour l analyse des parties prenantes Le PAM a tir un certain nombre d enseignements importants de la participation l analyse des parties prenantes e Premi rement il faut se pr parer apprendre des partenaires et parties prenantes et Les int grer une tape aussi pr coce que possible au processus de planification e Deuxi mement il importe de d finir clairement quelle est la position du PAM en ce qui concerne la participation surtout celle des femmes et veiller ce que les partenaires potentiels soient dispos s appuyer cette position e _Troisi me
139. es informations plus d taill es En l occurrence toutefois il conviendra de s attacher particuli rement aux questions ci apr s e Qui convoquera la r union Il importe d identifier une personne ou une organisation qui soit bien consid r e par toutes les parties int ress es et qui puisse convoquer la r union gr ce la cr dibilit dont elle jouit aux yeux de tous les partenaires e O aura lieu la r union Pour la premi re r union il est pr f rable de trouver un terrain neutre ce qui vitera que la r union soit consid r e comme tant contr l e par une organisation d termin e e Qui animera la r union Il faudra pour animer la r union initiale trouver quelqu un qui soit l aise et puisse faciliter une r union participative Techniques et outils participatifs Guide du PAM Analyser la situation Comment faire face des situations pr d termin es Pour comprendre quelles sont Les parties prenantes dont le r le rev tirait une importance capitale pour le partenariat il faut d abord comprendre la situation laquelle l on est confront Une analyse de situation peut faire intervenir des aspects politiques culturels ou financiers ou des l ments li s la s curit alimentaire Le SSP tabli par le PAM ainsi que la documentation qui r git l action des autres partenaires peuvent tre un bon point de d part pour comprendre la situation et laborer des strat gies pour y faire face
140. es savent utiliser Collaborer avec les communaut s 21 Souventon commence par tablir une carte par terre surtout lorsque les participants sont nombreux et qu il faut beaucoup d espace Elle peut galement tre dessin e sur un tableau noir ou une grande feuille de papier plac e par terre ou sur une grande table Pour pr parer la carte il sera bon de constituer un panier d objets rassembl s dans la r gion comme brindilles noix cailloux ou bo tes d allumettes Si la carte doit tre utilis e fr quemment il conviendra de l tablir de fa on plus durable Une carte peinte sur un tissu de coton n importe quel fabricant local de t shirt aura de quoi peindre peut tre conserv e lav e et transport e facilement Pour tablir une carte sur un morceau de tissu on commence g n ralement par la carte trac e par terre laquelle est ensuite reproduite sur un morceau de papier et lorsque tout le monde est d accord sur Le tissu Cette carte est confi e la communaut pour l aider planifier ses activit s futures On peut en tablir une copie sur une feuille de papier et la photographier pour plus de commodit Le nombre de membres de la communaut qui participeront l tablissement de la carte peut varier selon les situations S il y a plus de 100 personnes et si Le peuplement est nombreux les participants pourront tre s par s en plusieurs groupes dont chacun tablira la carte de son quartier Les
141. escription Applications possibles 1 Promenade d tude Se promener dans une communaut avec un habitant comme quide offre une occasion de mieux comprendre nombre des aspects de la vie communautaire Le r le des agents du PAM et de ses partenaires lors d une telle promenade d tude est d tre curieux d observer de poser des questions et d couter Les membres de la communaut pour leur part doivent guider leurs invit s r pondre aux questions et faciliter la discussion lors de tous Les arr ts le long du chemin Cela est dans l int r t de tous les membres de la communaut ont la possibilit de voir la communaut sous un angle diff rent tandis que les agents du PAM et de ses partenaires peuvent apprendre mieux comprendre la vie communautaire Q Encourager une meilleure compr hension des aspects mat riels conomiques culturels et sociaux de la vie de la collectivit Q Valider des donn es secondaires concernant le degr de l ins curit alimentaire et de la vuln rabilit Collaborer avec les communaut s 15 Q V rifier Les propos des principaux informateurs touchant l existence de groupes marginaux Par exemple Les membres des castes inf rieures ou Les non r sidents peuvent tre n glig s lorsque Les besoins alimentaires sont analys s avec Les notables locaux mais peuvent tre identifi s lors de telles promenades d tudes En posant des questions sur ce que l on voit on pe
142. esser pour le boire Nous pouvons donc l un et l autre avoir ce que nous voulons si nous pouvons d finir pourquoi nous voulons ce que nous disons vouloir D clarations h sitantes et nombreuses questions Que pensez vous de Voulons nous par exemple 34 Techniques et outils participatifs Guide du PAM laborer les plans et accords pour le partenariat La planification comporte de nombreux l ments Toutes les tapes du processus de partenariat qui ont t d crites jusqu pr sent ont amen les associ s un point tel qu ils peuvent formuler des plans quant la fa on dont ils entendent r aliser leurs objectifs et buts communs Il ne faut pas confondre cette planification de partenariat et la planification d un programme ou la planification de la participation bien qu il s agisse d autant d op rations interd pendantes et compl mentaires Il se peut que nombre des d cisions prendre aient d j t adopt es au cours des diff rentes analyses et par planification on entend g n ralement une op ration consistant uniquement rassembler toutes ces d cisions et d terminer qui va faire quoi o quand et comment Il se peut que les questions r soudre aient t analys es mais qu il n ait pas encore t pris de d cision et que des informations et des analyses plus d taill es soient n cessaires avant que la planification puisse commencer La planification p
143. et adapte Le programme selon que de besoin e sait s adapter aux gestions et autres manifestations non verbales du groupe Techniques participatives 9 e n essaie pas d en faire trop en une m me s ance ou inversement de la prolonger simplement pour respecter l emploi du temps fix Lorsque des agents du PAM et des autres partenaires travaillent ensemble il y a int r t confier tour de r le la facilitation des personnes diff rentes pour que ce ne soit pas une personne mais plut t le groupe qui m ne Le processus Cela a en outre l avantage d aiguiser les aptitudes la facilitation de tous les partenaires Lorsque des agents du PAM et de ses partenaires travaillent avec une communaut il se peut qu au d but la facilitation soit assur e par les partenaires et qu elle puisse tre confi e aux membres de la communaut mesure que ceux ci comprennent la diff rence entre une discussion dirig e du sommet et une discussion facilit e Cela contribue en outre renforcer les comp tences des organisations communautaires Technique de facilitation 1 10 cho La technique de l cho consiste r p ter sous forme condens e ce qu une personne a dit On peut ainsi acc l rer Le rythme d une discussion qui n avance pas et cette technique est beaucoup utilis e pendant un remue m ninges Si l orateur n a dit qu une seule phrase la r p ter mot pour mot Toutefois si le passage est plus long r p
144. et outils participatifs Guide du PAM et de pouvoir faire face une telle situation avant qu elle ne prenne de trop vastes proportions Lorsqu il est entrepris une analyse des parties prenantes quelle qu en soit la forme il est vivement encourag de centrer l attention sur les int r ts des parties prenantes et Les conflits potentiels C est ce que l on peut faire facilement par exemple en soulignant dans le Sch ma de Venn Brochure 5 Les cercles indiquant les parties prenantes dont on peut attendre une r action positive et celles qui risquent de susciter des conflits Dans ce dernier cas il y aura lieu de pousser l analyse plus loin en laborant des strat gies pour faire face aux conflits potentiels Identifier les conflits potentiels et les coalitions de soutien Pour identifier Les l ments des conflits potentiels lors d une analyse des parties prenantes il y aura lieu d laborer une liste de questions comme celles qui sont reproduites ci dessous ce qui encouragera la discussion et le passage l laboration d une strat gie visant att nuer Les tensions potentielles e Les parties prenantes ont elles des int r ts qui peuvent entrer en conflit avec ceux d autres parties ou correspondre ces derniers e Quelle est l id e que les parties prenantes se font des autres e Les activit s et le programme propos s mettent ils en cause les rapports de force existants e Quelles sont Les personnes dont
145. ettant l accent sur des questions cl s comme les suivantes e Existe t il d j un syst me de prise de d cisions et qui y participe e Qui a d cid ce qui allait tre fait e Qui a d termin les personnes qui contribuera ient au processus e Qui a d cid des contributions apporter Qui a d cid des dates et des rations Comment e Comment les conflits sont ils r solus gt Lorsqu un accord g n ral est intervenu sur les questions cl s demander aux participants de placer Les fiches de d cision pr s des grandes fiches o sont mentionn s les d cideurs S il n y a pas d accord le mentionner sur la fiche de d cision au moyen d une toile gt Si les participants ne sont pas satisfaits de leur r le ou du r le que les autres jouent dans le processus de prise de d cisions cela 66 Techniques et outils participatifs Guide du PAM appara tra clairement La discussion pourra alors porter sur les changements qui peuvent tre envisag s et sur les r seaux pour lesquels ces changements s imposent perde CREER Y 6 i ONG Gouver PAM ONG sa fion nement locale commu No 1 nautaire No 3 locale qoa D nue ga qu O Fiches de d cision Comment renforcer la participation 67 aux partenariats Nom de l outil Description Applications possibles 9 Cartographie du paysage institutionnel Cet outil va au del du simple encha nement de causes effets qui entra ne le ch
146. eux pour d terminer qui utilise les avoirs ou ressources et qui exerce le contr le sur ceux ci Il conviendra ensuite de subdiviser chacune de ces deux colonnes en deux autres sous les rubriques Avis des hommes et Avis des femmes lesquelles seront nouveau subdivis es en trois avec les rubriques Hommes Femmes et Hommes et femmes voir l exemple gt Pr ciser avec le groupe la diff rence entre contr le qui est propri taire de l avoir ou de la ressource qui d cide de la mani re dont il sera utilis et qui d cide de la personne qui l utilisera et acc s qui l utilise 80 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Mentionner chacun des avoirs num r s du c t gauche de la matrice et indiquer pour chacun qui l utilise et qui le contr le en pla ant une toile dans la colonne appropri e Pour les deux variantes gt Une fois que chaque groupe a fini inviter Les groupes comparer leurs r sultats respectifs et discuter des diff rences ventuelles Des hypoth ses ont elles t faites quant la personne qui exerce un contr le sur certains avoirs ou ressources Chacun consid re t il qu il s agit d un reflet fid le de la situation Existe t il un consensus g n ral entre groupes Dans la n gative pourquoi pas Quelles sont Les raisons des choix qu ils ont faits gt Encourager le groupe parvenir une conclusion r fl chie sur Les l m
147. f reriez vous faire si vous ne deviez pas accomplir la t che x Qu avez vous fait pour am liorer votre situation Pouvez vous compter sur l aide de votre famille Dans l affirmative comment Pensez vous que la r mun ration que vous recevez en contrepartie de votre travail est suffisante Dans l affirmative pourquoi Dans la n gative pourquoi pas Pour quelle t che souha teriez vous que votre partenaire vous aide Il ne faut pas oublier que Les gens sp cialement Les femmes m nent souvent simultan ment un grand nombre de t ches diff rentes par exemple Lorsqu il faut s occuper des enfants et mener bien la r colte EXEMPLE Programme journalier des l ves Emploi du temps des filles qui vont l cole 12h00 Je joue Je suis en classe pendant la r cr ation Je vais chercher de l eau Emploi du temps des gar ons qui vont l cole 06h00 07h00 08h00 09h00 10h00 11h00 13h00 14h00 15h00 16h00 17h00 18h00 19h00 20h00 21h00 22h00 Je me lave is l Je travaille dans Je prends le Jesse Te les champs petit d jeuner Je nettoie le plancher Je vais chercher de l eau J attache la ch vre Ce Programme journalier montre comment les emplois du temps des filles et des gar ons diff rent Par exemple Les filles se l vent et commencent travailler une heure plus t t que Les gar ons tandis que ces derniers vont au lit plus tard Apr s avoir pass la matin e en
148. fiques pouvant tre rassembl es et analys es de mani re fiable et rapide au moyen de m thodes et d outils participatifs Les d cisions prendre peuvent en gros tre rang es en plusieurs cat gories selon qu elles concernent e L analyse de la situation e L analyse des parties prenantes e L valuation des besoins alimentaires e Le ciblage e La s lection des activit s e Le suivi et l valuation e Le transfert des responsabilit s et Le retrait progressif de l assistance On peut d terminer ensemble les points de d cision Il est assez ais en collaboration avec les partenaires ou m me dans un effort dynamique de cr ation de partenariats d identifier les points de d cision de votre programme Vous pouvez utiliser La Technique de Delphes Brochure 4 par exemple pour d terminer quelles sont les principales d cisions prendre dans le contexte du programme Vous pourrez inscrire ces points de d cision sur des fiches et les regrouper et ou Les classer dans l ordre chronologique Il se peut qu il y ait des points de d cision Planification et gestion de l information 9 semblables des tapes diff rentes Vous voudrez peut tre commencer par mettre en relief ces points de d cision lorsque la participation des partenaires et de la communaut est absolument indispensable ou lorsqu elle n est peut tre pas appropri e Une fois ces fiches tablies et class es il est assez facile de d terminer comment on
149. flits qui ont surgi au fil des ans Comment Les m thodes de r glement ont elles chang quoi selon vous ces changements sont ils imputables Y a t il des types sp cifiques de conflits qu il est plus difficile de r gler aujourd hui Pourquoi gt Subdiviser les participants en groupes de quatre ou cinq personnes et expliquer que chacun d eux doit analyser les avantages des 88 Techniques et outils participatifs Guide du PAM pratiques traditionnelles et des contraintes ou obstacles qui entravent actuellement le r glement des conflits Les groupes devront consigner leurs id es sur un tableau feuillets mobiles et auront 30 minutes pour le faire gt Apr s 30 minutes de discussion demander chaque groupe de disposer son tableau feuillets mobiles dans la pi ce et d examiner pendant quelques minutes les conclusions auxquelles sont parvenus les autres groupes gt Lancer une discussion en groupe en posant les questions suivantes Quels sont certains des avantages des pratiques traditionnelles Que peut on faire pour essayer d liminer les contraintes identifi es Certaines strat gies de r glement des conflits pourra ent elles tre utilement employ es comme mod le Dans l affirmative qui devrait enseigner Les le ons ainsi retir es Serait il profitable d apprendre de nouvelles pratiques de gestion des conflits Pourquoi Qui pourrait tre form de tels processus Dans quels types de s
150. forcement des capacit s et des activit s d valuation devront tre int gr s au processus 108 Le PAM et l organisation communautaire devront collaborer l ex cution d un programme de renforcement des capacit s comportant notamment le cas ch ant une formation la s lection des activit s l analyse des informations ou la tenue de registres Les fonctionnaires du PAM et les membres de l organisation communautaire devront se r unir p riodiquement pour discuter du fonctionnement du Fonds et la faisabilit technique de celui ci devra tre valu e pendant toute la dur e du processus Techniques et outils participatifs Guide du PAM Techniques et outils participatifs Guide du PAM Brochure 4 Techniques participatives WFP A TA Programme w Alimentaire aZ Mondial Techniques et outils participatifs Guide du PAM Techniques participatives Table des mati res L attitude et l action participatives LA PARTICIPATION EST CONCR TIS E PAR L ENTREMISE DES PARTENARIATS LA PARTICIPATION COMMENCE PAR VOUS TRE OUVERT LA PARTICIPATION ADOPTER AVEC LES GENS UNE APPROCHE PARTICIPATIVE PR PAREZ VOUS LA PARTICIPATION Techniques participatives TECHNIQUES DE FACILITATION cho Rassembler des id es Cr er un espace Solliciter Le public Paraphrase Classement Suivi la trace Encouragement Recherche d un terrain d entente Recherche d un quilibre Silence d lib r
151. fs Guide du PAM constituent pas un probl me aussi redoutable Lorsqu il existe un ferme engagement de participer et une volont authentique d couter Les populations locales et les partenaires et d apprendre d eux L on peut galement r duire Les co ts en planifiant au mieux les activit s et en utilisant de mani re ing nieuse les ressources disponibles Habituellement une programmation participative a au d but des co ts plus lev s qu une programmation partir du sommet mais terme co te moins cher Lorsque l on pense aux co ts financiers il importe de r fl chir l ensemble de la p riode couverte par Le programme et de peser Les co ts au regard des avantages escompt s Une participation peut tre initialement plus co teuse mais ses avantages sont souvent bien plus grands plus longue ch ance une approche participative peut r duire Les co ts et partant am liorer la conception et l ex cution des programmes Une participation est difficile dans des r gions peu s res Inclure Les populations marginalis es et Les femmes dans les structures de prise de d cisions peut appara tre comme un d fi pour les milieux qui exercent Les pouvoirs au sein d une soci t ce qui risque dans certaines circonstances d entra ner des conflits Le PAM doit tre conscient des risques de conflits et planifier son intervention de mani re Les viter en analysant les objectifs diff rents des divers gro
152. fs r sultats et Le but impact et leurs rapport de causalit Les indicateurs de performance connexes et Les hypoth ses ou risques qui peuvent conduire au succ s ou l chec Le cadre logique facilite ainsi la planification l ex cution le suivi et l valuation des op rations du PAM Aptitude mener bien une action Une comp tence peut tre cognitive comme une compr hension th orique ou comportementale comme une formation l approche participative Discussion structur e entre une quinzaine ou une vingtaine de personnes qui ont des avis exprimer sur un sujet donn Le groupe est anim par une personne qui contribue l analyse du sujet en approfondit Les diff rents aspects et donne des claircissements mais d autres gards n exprime pas son avis Les concepts de participation 7 et de partenariat Durabilit valuation des besoins Facilitateur Formation Gestion Institutionnalisation 8 Techniques et outils participatifs Guide du PAM P rennit des avantages apport s par une op ration du PAM apr s qu il a t mis fin l essentiel de son assistance Processus consistant identifier les carts entre les performances effectives et recherch es en rapport avec Les comp tences connaissances et aptitudes li es au renforcement des capacit s formation Quelqu un qui fait en sorte que la discussion coule mieux et encourage chacun participer En g n
153. gricoles vitez d organiser des r unions l poque des r coltes Si vous travaillez avec des femmes essayez de faire en sorte que les m res ayant de jeunes enfants puissent trouver quelqu un pour s en occuper Soyez r aliste quant vos objectifs et vos capacit s En particulier vous devez faire en sorte que les informations et Les d cisions pouvant d couler du processus puissent tre utilis es ou au moins s rieusement prises en consid ration Vous ne devez jamais susciter de faux espoirs Soyez poli N entrez pas imm diatement dans Le vif du sujet Saluez d abord comme il convient vos interlocuteurs Demandez aux membres locaux de l quipe de vous dire quel comportement vous devez adopter et de vous avertir discr tement si votre comportement peut appara tre comme impoli N oubliez pas de remercier vos interlocuteurs du temps qu ils vous ont consacr Ne vous montrez pas press de partir Soyez honn te et ouvert Comme vous venez de l ext rieur vous pouvez susciter de la m fiance Dites vos interlocuteurs pourquoi vous tes l ce que sont vos plans et pourquoi vous voulez leur parler Techniques participatives 7 8 Pr parez vous la participation Adopter une attitude positive l gard de la participation et du travail en quipe facilitera votre travail avec Les communaut s et les parties prenantes et le rendra plus productif Pour que vos efforts soient couronn s de succ s certains pr parat
154. hanges de connaissances et des arrangements quitables en mati re de partage des avantages Le PAM sur la base de cette d finition a identifi plusieurs aspects cl s de la participation La participation 2 Approches participatives WFP EB 3 2000 3 D Techniques et outils participatifs Guide du PAM e Offre Les plus grandes chances de succ s en permettant aux populations d influer sur leur s curit alimentaire gr ce des processus d habilitation La planification constitue par cons quent un moyen de garantir Le succ s du programme mais est aussi une fin en soi la participation d bouche sur une habilitation et une am lioration des comp tences et de la confiance en soi Ces comp tences peuvent contribuer am liorer la s curit alimentaire m me apr s la fin du programme e _ D crit une relation avec toutes les parties prenantes gouvernements ONG et dirigeants communautaires et constitue par cons quent une approche large tendant en particulier rehausser le r le des plus vuln rables En particulier le PAM s emploie garantir la pleine participation des femmes aux structures d cisionnelles Un programme qui ne comporte pas d efforts tendant rehausser sp cialement le r le des groupes marginalis s et des femmes dans la prise de d cisions ou qui a pour effet de les marginaliser encore plus n est pas un programme participatif e Peut tre con ue des niveaux d intensit divers
155. hniques et outils participatifs Guide du PAM Q tre conscient du fait que l identification des parties prenantes int ress es est un processus continu Q Travailler ensemble pour laborer les strat gies op rationnelles Q Faire preuve de r alisme quant aux atouts et aux points faibles de toutes les organisations qui participent au partenariat et ne pas perdre de vue qu il pourra tre n cessaire de renforcer leur capacit Identifier et inviter les partenaires potentiels Faire participer les partenaires un stade aussi pr coce que possible Id alement lorsque le PAM labore le sch ma de strat gie de pays SSP les partenaires potentiels doivent participer l identification des probl mes et la d termination des strat gies de d veloppement suivre Ainsi il est nou des rapports de partenariat qui peuvent tre utiles lors de la programmation future Comme les partenaires potentiels ont d j pris part l adoption des d cisions Les bases et l implication n cessaires sont d j pr sentes Le PAM est galement un partenaire Il ne faut pas perdre de vue que si Le PAM prend l initiative du partenariat il est aussi un partenaire Une fois Le partenariat cr le PAM devra honorer tous les engagements qui ont t pris Comment renforcer la participation 9 aux partenariats 10 Revoir les crit res de s lection des partenaires La s lection de partenaires appropri s est un processus
156. idarit communautaire S il s agit de distribuer des secours d urgence Les avantages pourraient tre Les suivants vivres pr servation des avoirs meilleur tat de sant perfectionnement des comp tences et reconstruction de la solidarit communautaire gt Demander aux participants d crire ou de repr senter par un dessin chacun des avantages identifi s sur une fiche distincte gt tablir une matrice sur une grande feuille de papier ou un support semblable comportant des colonnes comme indiqu sur l exemple Les questions ou th mes vis s dans chacune des colonnes d pendront de l objet de l exercice gt Les fiches seront plac es dans les cases de gauche de la matrice pour tracer des axes verticaux gt Avancer dans la matrice pour chaque avantage sous chaque colonne gt Demander au groupe de r fl chir au r sultat de la matrice On pourra ainsi lancer une discussion sur des questions comme les rapports de forces et ou ses ressources et Le contr le exerc sur celles ci Collaborer avec les communaut s 71 EXEMPLE tude du r le des comit s de secours dans une communaut Avantages des comit s de secours Plus de gens ont manger ce qui a les avantages suivants Les filles ne sont plus battues pour qu elles travaillent dans le camp de r fugi s Il n est plus n cessaire d abattre des arbres pour avoir du bois de feu ni de d truire notre environnement pour pou
157. ide du PAM Mode d emploi Un facilitateur par groupe Des feuilles de papier ou des fiches sur lesquelles puissent tre inscrits Les noms des m nages gt D crire l objet du Classement de l aisance ou du bien tre S il a t tabli une Carte de la communaut celle ci pourra tre utilis e pour annoter Les diff rents quartiers en fonction de leur aisance ou de leur bien tre Discuter et s entendre sur une d finition commune de ce qu il faut entendre par un m nage au sein de la communaut tablir une liste de tous les m nages avec les participants Inscrire Le nom de chaque m nage sur une feuille de papier ou des fiches distinctes S parer les participants en groupes si besoin est et demander chaque groupe de r aliser l exercice individuellement S il n y a que trois cinq participants leur demander de faire l exercice individuellement Demander chaque groupe ou participant de prendre les fiches une par une et de Les empiler selon les diff rents niveaux de bien tre ou d aisance Chaque groupe ou participant d cide du nombre de piles S il y Collaborer avec les communaut s 61 a des participants qui ne savent pas lire Le facilitateur peut lire haute voix Les noms inscrits sur chaque fiche et Les participants rangent chaque m nage dans une pile gt Une fois que le tri des fiches est achev lire les noms inscrits sur les fiches se trouvant dans chaque pile et permettre au
158. ie prenante en cause est puissante Les triangles sont plac s ou coll s sur les cercles qui Les repr sentent Par exemple il se pourra que l administration locale traditionnelle Le chef et Les notables du village soit consid r e comme tant directement int ress e par l activit pr vue mais n ayant gu re d influence ou de pouvoir sur la distribution de secours alimentaires d urgence Administration locale 40 Techniques et outils participatifs Guide du PAM v Une fois que les parties prenantes ont t identifi es et que les cercles et triangles ont t plac s l o il faut l analyse peut commencer Des questions comme les suivantes peuvent faciliter la discussion e Pourquoi certaines parties prenantes sont elles loign es e Comment les parties prenantes peuvent elles participer l activit si elles sont importantes et influentes mais loign es e Quelles sont les parties prenantes qui risquent de susciter des difficult s du fait qu elles n appuient pas l activit ou l initiative envisag e les parties prenantes consid r es comme probl matiques peuvent tre repr sent es de diff rentes fa ons par exemple en dessinant un drapeau sur le cercle correspondant Quels sont les types de probl mes qui risquent de surgir Comment pourrait on les minimiser Quelles sont les parties prenantes qu il importe de faire participer la planification l ex c
159. ifier un programme La planification des programmes est un processus propre chaque organisation et parfois m me chaque pays m me si elle comporte des tapes relativement g n riques l id e la conception l ex cution Le suivi et l valuation le transfert des responsabilit s et Le retrait progressif de l assistance Il ne faut pas confondre planifier la participation et planifier Les programmes Ce qu il faut c est trouver dans les cycles des programmes du PAM des points d entr e pour la participation Les points d entr e ci apr s qui font d j partie de la planification des programmes sont importants pour assurer diff rents niveaux de participation selon les objectifs des programmes dont il s agit e S minaires d information e Expos s e Auditions publiques e Diffusion de documents crits e R unions publiques interactives Planification et gestion de l information 7 e Visites sur le terrain e Questionnaires e Groupes et entrevues th matiques e valuations des b n ficiaires e Ateliers et colloques participatifs de planification e R unions de r glement des conflits e Examens publics des descriptifs de projet e R unions conjointes avec les parties prenantes et les quipes de gestion e Implication des parties prenantes dans les responsabilit s d ex cution e Participation des communaut s aux activit s de suivi et d valuation Points d entr e pour la participation Un proce
160. ifs doivent tre faits Avant de commencer appliquer une approche participative e _ D finissez clairement vos objectifs et le meilleur moyen d y parvenir Vous pourrez changer d avis apr s avoir parl aux membres de la communaut mais vous devez commencer en ayant les id es claires pour viter de faire perdre du temps votre entourage Par exemple si vous essayez de rassembler des informations et des points de vue d finissez clairement Les questions g n rales qui vous int ressent et choisissez des m thodes qui vous permettent d obtenir ce type d information e Veillez ce que votre quipe soit aussi vari e que possible hommes femmes vieux jeunes et de diff rentes nationalit s ce qui vous aidera liminer les partis pris et pr jug s e Soyez confiant et faites preuve d assurance dans l utilisation des outils Si vous travaillez avec un groupe essayez les outils avec les autres membres du groupes Veillez ce que l interpr te comprenne galement comment Les outils doivent tre utilis s e Veillez ce que les outils soient appropri s Assurez vous que les outils que vous avez choisis sont appropri s la situation des points de vue culturel social et politique e M nagez un temps suffisant N oubliez pas de r server assez de temps pour mener la t che bien laquelle pourra changer la lumi re des id es exprim es par Les autres parties prenantes R servez un temps suffisant pour expliquer
161. il doive tre bien entendu que celles ci ne doivent pas n cessairement tre toutes franchies dans tous les cas Chaque partenariat voluera de sa propre fa on Il n en demeure pas moins important de savoir quelles sont les tapes du processus pour mieux comprendre celui ci Comment renforcer la participation aux partenariats La deuxi me partie expose un certain nombre de m canismes qui ont t utilis s par des partenaires pour comprendre et analyser la situation et mieux se comprendre eux m mes Ces m thodes pourront tre utilis es selon que de besoin car elles ne constituent pas des directives obligatoires et il importe de savoir quelles sont celles qu il y a lieu d employer et quand Elles ont t organis es de mani re suivre les tapes du processus g n rique bien qu une marge de man uvre consid rable soit possible dans le choix des m canismes les mieux appropri s Il est vivement encourag de les adapter d autres fins La troisi me partie d crit quatre approches et m thodes g n rales d examen que peuvent utiliser le PAM et ses partenaires l valuation rurale rapide l valuation rurale participative la gestion communautaire et les Fonds de produits alimentaires Techniques et outils participatifs Guide du PAM Le processus de partenariat Un partenariat n est pas le r sultat d une g n ration spontan e m me si cela peut parfois para tre le cas IL existe lorsqu il est planifi sys
162. ille de carton gt Demander aux participants de compl ter la deuxi me feuille de carton ou l autre colonne et d y placer des probl mes qu ils ont eux m mes identifi s Il faudra faire en sorte que les participants placent eux m mes Les fiches sur la feuille de carton ou dans la colonne appropri e et Les d placent gt Demander aux participants de travailler ensemble pour classer les probl mes ou questions qu ils ont consid r s comme tant communs et de d placer les fiches pour refl ter ce classement D cider ensemble de centrer l attention sur les trois ou quatre probl mes les plus importants gt Demander aux participants d identifier Les fiches contenant les solutions possibles aux probl mes correspondants Utiliser Les fiches en blanc pour Les probl mes ou solutions qui n ont pas t pr vus gt Une fois que Le groupe a achev cette partie de l exercice lancer la discussion sur ce que l on peut r ellement esp rer faire avec ou sans une assistance ext rieure gt Pour finir demander aux participants de r sumer les conclusions et discuter des 86 Techniques et outils participatifs Guide du PAM solutions auxquelles ils n avaient pas pens pr c demment mais qui sont apparues pendant la discussion Collaborer avec les communaut s 87 EXEMPLE Pourquoi les enfants abandonnent les tudes et raisons Probl mes de la non scolarisation Solutions Incidences pour les ac
163. inanci re et administrative Les participants ont t invit s commenter et classer ces l ments en fonction de l efficacit de chaque groupe de parties prenantes et de ses fonctions Collaborer avec les communaut s 75 Nom de l outil Description Applications possibles 13 Acc s aux ressources et avoirs et contr le sur ceux ci Cet outil a pour objet d identifier Les diff rents avoirs ou ressources auxquels Les hommes et les femmes ont acc s et qu ils contr lent IL y a deux fa ons d utiliser cet outil Selon la variante fiche dessin e les avoirs ou ressources dont dispose la communaut ou un m nage sont dessin s sur des fiches et plac s c t de trois dessins de grande dimension repr sentant des femmes des hommes ou des hommes et des femmes ensemble selon ceux qui ont acc s aux ressources et ou les contr lent Comme cette variante est fond e sur des dessins et une discussion c est la mieux appropri e lorsque les participants ont un faible niveau d instruction Selon la variante matrice les m mes informations sont mentionn es par crit et pr sent es sous forme de matrice Q Identifier Les avoirs et Les ressources et et s lectionner des activit s auxquelles Les pauvres peuvent avoir acc s Q D terminer si les avoirs et Les ressources parviennent aux b n ficiaires ou sont utilis s par eux Q Comprendre la r partition du travail Les 76 Techniques et outils
164. inimiser Les forces contraires et maximiser Les forces propices Q Identifier et valuer Les r actions possibles face un probl me d termin Q Identifier Les avoirs dont disposent Les m nages pauvres et les possibilit s qui existent de diversifier les moyens de subsistance Q Faciliter l identification d un objectif commun et la mise en route d un processus de changement convenu en termes op rationnels ou strat giques Q Identifier les domaines dans lesquels une action risque d exacerber Les tensions latentes entre communaut s ou groupes Une fois que ces domaines ont t identifi s Comment renforcer la participation 77 aux partenariats le n cessaire pourra tre fait pour minimiser ces tensions Q D crire Les r les existants des hommes et des femmes et leurs responsabilit s et aider d terminer les cons quences qu aurait une modification des rapports existants entre les sexes Ce qu il faut e De grandes feuilles de papier des feutres et des crayons pour dessiner Mode d emploi gt S lectionner un groupe repr sentatif de participants connaissant bien la situation analyser et le subdiviser en petits groupes gt Demander aux participants de dessiner un grand carr du c t gauche d une grande feuille de papier Leur expliquer que cela repr sente la situation actuelle gt Demander ensuite aux participants de dessiner un deuxi me carr droite de la page qui indiquer
165. int r t g n ral pour veiller ce que les d cisions soient adopt es de fa on publique et transparente pour informer tous les membres de la communaut des d cisions qui ont t adopt es par un comit et obtenir d eux une information en retour ou pour diffuser des informations et sensibiliser Les r unions communautaires doivent tre planifi es avec un soin extr me et tre bien facilit es si l on veut qu elles soient couronn es de succ s Quelques points ne pas oublier e Respectez les conventions locales par exemple celles qui consistent commencer une r union par une pri re ou demandez l autorit locale d ouvrir la r union e Veillez ce que la r union ait un objectif clairement d fini et l expliquer lors de l ouverture et de la cl ture de la r union e Informer les autorit s locales de la r union assez longtemps l avance et envoyez des rappels quelques jours avant la r union R unions de groupes th matiques Une r union de groupes th matiques est utile pour rassembler des informations mais aussi pour discuter des opinions des id es ou des plans Les groupes th matiques sont habituellement restreints de 6 10 personnes et repr sentent des associations constitu es de la communaut comme associations de jeunes femmes d usagers des syst mes d irrigation ou d ouvriers agricoles sans terre De tels groupes sont particuli rement utiles si diff rents membres de la communaut ne
166. inuer participer l adoption des d cisions et l ex cution du programme Analyse de l information 30 Pour exploiter pleinement les avantages des m canismes participatifs un principe fondamental est que ceux qui ont fourni l information doivent participer leur compilation leur analyse et leur expos Cela aura pour effet de renforcer l implication de la communaut dans l information et d aider les initi s et ceux qui le sont moins mieux comprendre leurs attitudes respectives En outre les groupes marginalis s de la communaut pourront apprendre organiser c est dire compiler analyser et pr senter l information Ainsi Les groupes vis s par les interventions du PAM seront mieux m me d utiliser l information pour prendre des d cisions verront leur gamme de choix largie et noueront de nouvelles relations sociales Il s agit l d autant d l ments qui habilitent l individu lequel peut alors un jour exploiter l exp rience acquise pour am liorer ses conditions d existence Techniques et outils participatifs Guide du PAM Des cercles d analyse facilitent le mouvement de l information dans le syst me Dans certains cas il faudra tablir des agr gats sur la base des informations rassembl es autrement dit r unir et analyser nouveau toutes les donn es d j analys es La formule la plus facile et la plus avantageuse consiste constituer des cercles d analyse a
167. ion dans ce guide Techniques et outils participatifs Guide du PAM sens unique des communaut s affect es jusqu au PAM Dans tous les cas o cela sera possible le PAM devra essayer de mener l analyse en collaboration avec les personnes qui ont fourni des informations de base lors de l valuation et Les tenir inform es des r sultats de l valuation L on peut ainsi commencer mettre les int ress s au centre du processus d information et am liorer l exactitude des donn es Il importe de comprendre comment les b n ficiaires envisagent Les besoins alimentaires IL se peut que Le PAM et les b n ficiaires ne soient pas du m me avis quant ce qu il faut entendre par besoins particuli rement en p riodes d urgence ce qui peut entra ner des d saccords avec les communaut s locales et dans certains cas un d tournement de l aide alimentaire qui ne parvient plus aux b n ficiaires cibles Utiliser des m thodes participatives pour comprendre comment les populations envisagent les besoins peut beaucoup am liorer l efficacit d un projet Points d entr e pour le ciblage Le r le potentiel de la participation au ciblage c est dire au processus consistant d terminer quelles cat gories de groupes et de personnes recevront des vivres dans une r gion d termin e est consid rable Les membres de la communaut savent g n ralement qui sont ceux qui ont le plus besoin d aliments Si
168. ipation 21 aux partenariats L analyse des parties prenantes rev t une importance capitale Une analyse des parties prenantes permet de se faire une vue d ensemble de personnes groupes ou institutions qui Q Ont un int r t dans Le succ s du programme Q Contribuent la r alisation des objectifs du programme ou sont affect s dans ces objectifs de mani re positive ou n gative Q Peuvent influencer la situation IL est bon aussi d identifier Les groupes qui devraient tre impliqu s directement ou indirectement et de veiller ce que Les groupes les plus pauvres et Les plus marginalis s soient repr sent s Cela n est parfois pas aussi facile qu il para t sp cialement l int rieur des communaut s Les parties prenantes ou acteurs comme elles sont appel es par certaines institutions sont notamment les agents du PAM les membres des communaut s hommes et femmes dirigeants de la collectivit Les repr sentants des groupe communautaires les ONG associ es Les agents gouvernementaux diff rents niveaux les groupes politiques les institutions des Nations Unies Les organismes bilat raux Les fondations et ou les donateurs L analyse des parties prenantes a pour but d identifier gt Les parties prenantes principalement int ress es par un programme gt Quels sont Les int r ts des parties prenantes dans le contexte du programme gt Les capacit s des parties prenantes et les activit s de
169. ir et la mettre jour fr quemment Identifier et impliquer les partenaires au niveau communautaire Il peut tre difficile d identifier parmi la communaut des associ s pouvant tre des partenaires au d but du processus de Comment renforcer la participation 11 aux partenariats 12 programmation et lors des premi res tapes du partenariat IL importe n anmoins de pr voir d embl e une repr sentation de la communaut sous une forme ou sous une autre pour lui r server une place table Les ONG locales qui collaborent troitement avec les communaut s doivent identifier Les principaux dirigeants communautaires qui repr sentent les groupes les plus vuln rables comme Les femmes et les m nages qui vivent dans l ins curit alimentaire et d fendre leurs int r ts Les m canismes identifi s dans la Brochure 5 Collaborer avec des communaut s pour mieux comprendre pourront faciliter l implication de la communaut pendant tout ce processus Identifier et impliquer les partenaires gouvernementaux Comme le PAM travaille en collaboration avec les organismes gouvernementaux il se tient g n ralement en rapport constant avec les minist res et avec les agents sur le terrain des organismes gouvernementaux Fr quemment Le gouvernement aura d j collabor avec Le PAM Lors de l laboration du sch ma de strat gie de pays SSP En outre les liens entre Les ONG et Les organismes gouvernementaux sont s
170. ir leurs id es ou lorsqu ils pensent s exprimer clairement alors que leurs propos sont en fait vagues et confus IL est utile pour cela de paraphraser ce qu a dit l orateur Il se peut par exemple que ce dernier dise Je crois pouvoir dire que nous ne consid rons pas les bergers nomades comme faisant partie de la communaut m me s ils vivent ici Le facilitateur paraphrase Vous dites apparemment que les bergers nomades ne sont g n ralement pas consid r s comme faisant partie de la communaut Pouvez vous donner un exemple La technique la plus simple pour solliciter Le public consiste paraphraser ce qu a dit l orateur puis poser une question anodine et neutre comme Pourriez vous d velopper ce que vous avez dit Technique de facilitation 5 Paraphrase Il s agit l d une aptitude essentielle pour bien couter qui non seulement a un effet calmant mais encore rassure l orateur quant l accueil r serv ses id es Cela donne galement l orateur la Techniques participatives 13 possibilit d entendre ce qu il dit comme l entend son entourage Cette technique est particuli rement utile lorsque Les propos de l orateur sont peu clairs ou confus Dans votre r le de facilitateur exposez en vos propres termes ce que vous pensez que l orateur a dit Si celui ci n a dit qu une ou deux phrases utilisez peu pr s le m me nombre de mots pour les paraphraser Commencez par Il semble que
171. ir une s lection d lib r e et non al atoire dans plusieurs dimensions comme la composition des quipes les unit s d observation et Les m thodes de recherche Comment renforcer la participation 97 aux partenariats 98 Recherche exploratoire et hautement it rative Les praticiens des ERR doivent savoir renoncer aux hypoth ses re ues pour en faire et en tudier de nouvelles lorsque les faits montrent que cela est n cessaire Apprentissage rapide et progressif du fait de leur caract re exploratoire et it ratif Les ERR ne d bouchent pas sur une solution finale et souvent soul vent autant de questions qu elles en r glent N anmoins les nouvelles questions et nouvelles informations permettent actuellement aux chercheurs de passer plus directement une meilleure compr hension des probl mes r els et de Leurs solutions possibles Utilisation substantielle des connaissances locales les ERR sont r alis es aussi pr s de la source que possible Il importe d apprendre conna tre et de comprendre les id es locales et la situation car Les solutions doivent tre viables et acceptables dans Le contexte local et aussi parce que les populations locales connaissent fort bien leur propre situation Approche interdisciplinaire et travail d quipe il est rarement possible pour des professionnels sp cialis s dans une discipline d termin e de bien comprendre tous les probl mes auxquels les populatio
172. istantes routes a roport international Augmentation des prix des produits alimentaires Faiblesse des stocks de produits alimentaires D pendance lev e l gard des importations Faible recouvrement des imp ts Mauvaise allocation des investissements Comp tences Les coles coraniques am liorent le niveau d instruction Possibilit s d ducation des femmes Comp tences agricoles Faible niveau d alphab tisation perturbation du syst me d ducation mauvais tat de sant Organisation sociale Existence de groupes d opposition Coh sion interethnique Religion Parlement Participation des conseils r gionaux et locaux Concentration des peuplements dans le sud Tensions entre les populations nomades et s dentaires Faiblesse des syst mes de sant et d ducation Motivations attitudes Contraintes culturelles concernant l utilisation de bois de feu D sir de financement des organismes ext rieurs Pr servation de l int grit du territoire par les pouvoirs publics Application des accords de paix avec les Touaregs Tension entre les groupes ethnique et l int rieur du gouvernement Attitude du secteur public concernant le programme d ajustement structurel du FMI et de la BIRD Manque de volont du gouvernement d entamer un dialogue s rieux avec l opposition Source Fisher S Working With Conflicts Skills and Strategies for Action Zed Books 20
173. it qu une r flexion cr atrice est limit e par les contraintes mat rielles consid r es comme donn es liminant les contraintes en suscitant une discussion sur la question Qu est ce qui nous emp che de trouver la meilleure solution ce probl me Techniques de r flexion cr atrice Tomber dans l orni re d une d marche intellectuelle d termin e est un risque auquel chacun est expos individuellement et chaque groupe conjointement Or tomber dans cette orni re intellectuelle entrave une programmation et des activit s efficaces Certaines des techniques utilis es lorsque la discussion tombe dans l orni re sont Le remue m ninges la Technique de Delphes et la Cartographie de l esprit 28 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Technique de r flexion cr atrice 1 Remue m ninges Le remue m ninges est une technique utilis e pour g n rer rapidement des id es sans exclure aucun membre du groupe Souvent comme les id es sont nombreuses il est bon de Les inscrire sur un tableau feuillets mobiles ou sur des fiches Demandez aux participants de convenir d une question propos de laquelle ils souhaitent susciter des id es IL pourra s agir d un probl me auquel il faudra trouver des solutions ou d un th me propos duquel des informations seront g n r es Si Le groupe est nombreux demandez un volontaire d inscrire les id es exprim es Il importe de faire c
174. ituation Les int ress s seraient ils appel s intervenir Est il possible de trouver un moyen terme entre les pratiques traditionnelles ou locales et les nouvelles comp tences de gestion des conflits ou d int grer Les premi res ces techniques Comment renforcer la participation 89 aux partenariats Exemple Deux p riodes de conflit en Ouganda les v nements envisag s sous l angle des habitants de Teso et sous l angle du Gouvernement ougandais Facteurs long terme Facteurs sp cifiques long terme Capacit s Vuln rabilit s Physiques mat riels Climatiques Soleil Effet de serre et d sertification et subsidence irr versible Insuffisance des pr cipita tions inondations infesta tion d insectes Beaut des paysages Potentiel de l agroforesterie Agriculture non saisonni re Potentiel de l irrigation ndustries extractives uranium p trole et or Absence de littoral Sol aride et compact Faible teneur en nutriments Faible r tention de l eau Sol fragile expos l rosion Pratiques agricoles Traditionnelles et nomades Potentiel de r g n ration des cosyst mes ntroduction de cultures non saisonni res Banques de c r ales coop ratives Pastoralisme levage faible production et insuffisance des p riodes de jach re due une exploitation intensive extensive Surpacage dans les r gions pastorales Ressources capital nfrastructures ex
175. ivantes Quelle est la raison de ce type de r partition des responsabilit s gt R p ter l exercice pour Le pass et pour l avenir en utilisant des haricots ou des cailloux diff rents pour distinguer entre le Comment renforcer la participation 95 aux partenariats pass et l avenir Une fois cela achev les questions poser pour lancer la discussion peuvent tre Les suivantes Dans quel cas les transferts de responsabilit s ont ils t Les plus prononc s et pourquoi Les pr visions pour l avenir sont elles r alistes Quelles sont les capacit s qui doivent tre renforc es pour que ce transfert de responsabilit s soit possible EXEMPLE DE TRANSFERT DES RESPONSABILIT S Transfert des responsabilit s Il y a cinq ans 1994 Actuellement 1999 Avenir 2004 T ches Groupe Services de F Groupe ONG Services de Services de de village vulgarisation de village d appui vulgarisation de village vulgarisation Mobilisation de fonds S lection xX Programmation des activit s de formation Organisation des XXXXX participants XXX Mise au point des m thodes de formation Formation cons cutive valuations XXXXX xxxxx valuation xxxxx xxxxx 13 4 _Pourcentages 18 64 18 16 f 54 37 9 96 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Evaluation g n rale valuation rurale rapide L valuation rurale
176. l preuve afin d valuer leur utilit pour la gestion et la distribution de l aide alimentaire Cependant ils transcendent Les limites des diff rents secteurs et sont utilis s dans des domaines aussi divers que les soins de sant la p che la foresterie l agriculture l levage ou l ducation En outre les outils participatifs peuvent permettre de mieux comprendre les rapports entre Les sexes dont chacun sait aujourd hui qu ils constituent un facteur cl dans les activit s de secours de redressement et de d veloppement Chaque fois qu un outil participatif est utilis il est essentiel de se mettre la place aussi bien des hommes que des femmes ce que l on peut faire en utilisant chaque outil s par ment avec des groupes d hommes et de femmes ou en introduisant des fiches sexosp cifiques Par exemple apr s qu il a t tabli une carte de la communaut ces fiches peuvent tre plac es dans les endroits o les femmes ne peuvent pas se rendre en toute s curit ou des endroits o ni hommes ni femmes ne peuvent le faire On peut ainsi situer Les points de distribution de la mani re la plus efficace possible pour pouvoir desservir la fois Les hommes et Les femmes Les outils participatifs sont extr mement utiles aussi pour faire en sorte que les facteurs environnementaux soient pris en consid ration toutes les tapes des op rations ou des activit s Ils peuvent servir identifier rapidement des probl
177. l avancement et l efficacit des op rations Qu il s agisse du court ou du long terme nous pouvons gr ce aux outils participatifs mieux comprendre les situations et aider Les populations qui vivent dans l ins curit alimentaire Techniques et outils participatifs Guide du PAM La large application des outils participatifs Il importe de se rendre compte qu essentiellement les outils participatifs sont des outils de communication qui mettent en relief Le bon sens collectif de toutes les parties prenantes et encouragent celles ci l exprimer dans une situation donn e Les outils participatifs ont t utilis s avec succ s avec nombre de populations diff rentes urbaines ou rurales illettr es ou tr s instruites dans des pays en d veloppement comme dans des pays d velopp s et avec des montagnards ou des p cheurs Les outils participatifs ont t largement utilis s partout dans Le monde en Am rique du Nord et du Sud en Europe dans le sud de l Asie en Inde et en Chine Ils ont t utilis s avec des groupes de tous ges et avec des k groupes de confessions et d origines aa ethniques tr s diff rentes Ils ont K A t utilis s dans la salle du conseil d administration de soci t s tr s bien organis es Gen ve et dans de petits m bureaux agricoles au Laos n z amp o z A Q EN Q ZN EX Collaborer avec les communaut s 7 Les outils d crits dans ce guide ont t mis
178. l point les populations ont confiance dans les institutions ou l id e 44 Techniques et outils participatifs Guide du PAM qu elles se sont faite de leur puissance ou de leur efficacit Il conviendra donc de veiller ce que chacun comprenne bien ce que l on cherche analyser avant de passer l l ment suivant gt Demander aux participants d num rer toutes Les institutions qu ils connaissent et qui affectent la communaut dans le contexte du th me s lectionn gt Les participants s lectionnent ensuite un cercle repr sentant chaque institution Si l attention est centr e sur le pouvoir et la confiance la dimension du cercle d note le pouvoir relatif de l institution Une institution puissante sera repr sent e par un cercle de grande dimension et une qui l est moins par un cercle plus petit gt Les participants sont alors invit s tracer ou choisir un cercle repr sentant leur communaut et Le placer au centre par exemple d une grande feuille de papier ou d une surface plane l o chacun puisse le voir gt Les participants disposent ensuite Les cercles o sont port s Les noms des institutions groupes ou personnes sur la feuille de papier ou la surface plane autour du cercle qui repr sente leur communaut gt Si Les participants parlent de pouvoir et de confiance expliquer que plus ils rapprochent Collaborer avec les communaut s 45 46 Techniques et outils
179. le tr s strict sur la majeure partie des ressources On a constat en outre qu il existait des croyances et traditions solidement tablies quant aux outils consid r s comme pouvant ou ne pouvant pas tre utilis s par Les femmes Il est apparu alors qu il ne serait pas possible dans l imm diat d offrir aux femmes certains types de technologies am lior es De ce fait Les technologies ont t adopt es pour qu elles soient mieux appropri es pour les femmes Un autre avantage a t la possibilit qui s est pr sent e pour discuter des r les des hommes et des femmes et en particulier de l utilisation que les femmes faisaient des ressources Techniques et outils participatifs Guide du PAM Version matrice Ressources Acc s aux ressources avoirs Contr le sur les ressources avoirs et avoirs Qui les utilisent Qui d cide de leur utilisation Avis des hommes Avis des femmes Avis des hommes Avis des femmes For t Eau Num raire R coltes Produits alimentaires ER E ES RER RE ERR EZE o DE RE Eg Outils agricoles H hommes F femmes Cette matrice a t tablie par un groupe mixte d hommes et de femmes de la communaut alors que le PAM tudiait les probl mes r sultant de la d gradation des ressources naturelles Il est apparu qu alors m me qu aussi bien les hommes que les femmes avaient acc s la for t pour y recueillir du bois seuls les hommes la contr laient On a alors di
180. les communaut s 99 Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut 18 Matrice de classement et de notation Une Matrice de classement et de notation est un moyen de structurer les vues et Les opinions des sources d information de mani re pouvoir classer Les qualit s des individus et des groupes par ordre d importance et discuter des raisons de ce classement Q Repr senter visuellement l importance relative que Les membres de La communaut et des m nages attachent diff rentes questions t ches ou d cisions O valuer Les sources d aliments et leur importance relative Q valuer Les raisons qui militent pour ou contre la s lection de diff rentes activit s Q Classer les degr s de vuln rabilit des m nages qui vivent dans l ins curit alimentaire Selon le contexte l on peut e Utiliser des mat riaux locaux comme cailloux ou haricots e Utiliser des feuilles de papier et des crayons 100 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Mode d emploi gt Diviser les participants en groupes de quatre ou cinq personnes gt Expliquer le th me de la discussion par exemple les sources d aliments gt Demander aux participants d identifier dans ce contexte les cinq ou six l ments Les plus importants par exemple dans le cas des sources d aliments il pourra s agir de viande de l gumes de c r ales de produits laitiers ou de l gumes
181. les structures communautaires ne sont pas impliqu es dans Le ciblage et si la communaut n est pas d accord avec Les d cisions prises par le PAM il arrivera souvent que les secours alimentaires ne parviennent pas aux personnes cibl es ce qui cr era des confusions et un sentiment de m contentement parmi Les b n ficiaires M me lorsque le PAM et les notables locaux ne sont pas d accord quant ceux qui ont besoin de secours il est plus logique de discuter de ces divergences de vues et d essayer de Planification et gestion de l information 15 16 parvenir un compromis plut t que de les ignorer et d attendre que des tensions apparaissent IL importe au plus haut point que les m canismes de ciblage encouragent la participation des femmes et de ceux qui ne peuvent se faire entendre comme les membres des castes inf rieures ou les personnes d plac es dans leur propre pays Il ne faut pas perdre de vue que l exclusion peut tre d lib r e par exemple lorsque les communaut s n autorisent pas les femmes recevoir des vivres ou inconsciente lorsque les femmes ne peuvent pas recevoir de vivres car ceux ci sont distribu s un moment ou en un lieu tel que seuls des hommes peuvent tre pr sents Il faut par cons quent veiller ce que les crit res de ciblage des groupes les plus vuln rables soient convenus entre le PAM et les membres de la collectivit et ce qu ils soient connus et compris La participation est
182. listes comme des sp cialistes de la nutrition ou des m decins en cas de besoin La m thode d valuation rurale rapide donne de bons r sultats ce stade pr coce de l op ration car elle permet d explorer syst matiquement une situation sans pour autant y impliquer Les populations locales tel point que l on susciterait d j chez elles des expectatives Les consid rations de parit hommes femmes refl tent une importance critique Il importe d analyser la situation du point de vue et des hommes et des femmes Il faudra veiller ce que les hommes et les femmes soient repr sent s comme il convient au sein du partenariat et que les femmes puissent faire entendre Leurs voix tant donn qu elles repr sentent un secteur nombreux et important sp cialement en mati re de s curit alimentaire Une analyse sexosp cifique doit tre men e bien m me lorsqu il s agit de distribuer des secours d urgence En p riode de crise l on s attache surtout satisfaire les besoins essentiels eau nourriture abri assainissement et services de sant de base et y faire face aussi rapidement que possible en fournissant une aide Cependant la n cessit d agir rapidement et efficacement ne justifie pas des op rations 16 Techniques et outils participatifs Guide du PAM d urgence toutes faites Les questions li es l aide alimentaire et la parit entre les sexes sont indissociablement li
183. lustre Les liens et rapports conomiques sociaux et culturels qu entretiennent les membres d une communaut ou les habitants de communaut s diff rentes Une carte des r seaux sociaux peut indiquer comment Les divers groupes sociaux b n ficient de ces liens Ces derniers sont Les changes de biens ou de services et sont d termin s par des relations fond es sur la parent la religion la politique ou le troc Q Identifier Les groupes marginalis s ou exclus sur lesquels doit tre ax un programme Cet outil est particuli rement utile pour comprendre la nature des r seaux sociaux avant de lancer des initiatives communautaires cibl es Q Comprendre comment Les vivres distribu s par Le PAM ou les avoirs cr s au moyen de ces vivres sont redistribu s l int rieur d une communaut ce qui est important pour identifier Les strat gies de survie Q Suivre l tendue de la participation des groupes marginaux la vie communautaire En l occurrence l on tablira une carte des r seaux sociaux avant le commencement des activit s puis une autre pendant la p riode de suivi et d valuation Collaborer avec les communaut s 33 Ce qu il faut Une Carte des r seaux sociaux peut tre tablie de diff rentes fa ons au moyen Mode d emploi gt gt gt 34 Techniques et outils participatifs Guide du PAM D une grande feuille de papier et de stylos feutres de diff rentes couleurs D un tableau
184. ment dans tous les cas o cela est possible il y a lieu de consulter la collectivit au sujet du choix de Planification et gestion de l information 11 partenaires pour faire en sorte que les pauvres aient le sentiment que le partenaire envisag Les aide v ritablement participer e Quatri mement il faut tre r aliste quant aux atouts et aux points faibles des organisations potentiellement associ es particuli rement dans le cadre des IPSR et des programmes de pays et tre dispos fournir un appui pour renforcer Les capacit s des organisations locales L analyse des parties prenantes d gage des informations cl s qui influeront diff rents gards sur la conception des programmes Au niveau de la planification de la strat gie cette analyse fournit les bases permettant d valuer Les possibilit s de participation de cr er des partenariats ou de renforcer ceux qui existent d j de comprendre Les probl mes de s curit alimentaire et de circonscrire les objectifs du programme L analyse aide pr parer la participation des principales parties prenantes sur la base du processus d laboration du cadre logique du PAM Il s agit l d une premi re tape d une importance capitale car nous appuyons les gouvernements lesquels sont le plus souvent nos principaux partenaires Ainsi la relation entre Le PAM et Le gouvernement est g n ralement le point de d part s agissant d identifier et de rassembler les pa
185. mes communs et ou de questions potentiellement d licates et une s rie appropri e de solutions possibles Il y a int r t mettre les fiches l preuve avant de les utiliser Une ou deux solutions peu appropri es peuvent tre utiles pour encourager le groupe marquer son d saccord avec des solutions pr d termin es si elles ne sont pas appropri es Conserver en r serve un certain nombre de fiches suppl mentaires en blanc pour y mentionner les probl mes et solutions qui pourront tre voqu s pendant la discussion On peut plut t que des fiches utiliser e Deux grandes feuilles de carton l une pour les probl mes et l autre pour les solutions et des punaises ou de la colle pour y coller les fiches e Des colonnes trac es par terre ou sur la table pour y ranger les probl mes et Les solutions Les t tes de colonnes peuvent tre identifi es par un mot ou par un dessin Les participants sont alors invit s ranger Les probl mes et les solutions dans la colonne appropri e gt Pr sentez cet outil en expliquant comment vous avez vous m mes eu r soudre un probl me et trouver une solution Demandez leur ensuite de raconter un cas o ils ont eux aussi trouv une solution un probl me Collaborer avec les communaut s 85 gt Pr senter la s rie de base de fiches des probl mes une par une en discutant chacune d elles avant de la poser sur la table ou de l pingler sur la feu
186. mettre en uvre au niveau des pays il a t labor un cadre de partenariat Ce cadre comprend les 9 La collaboration entre le PAM et les ONG Un cadre de partenariat WFP EB A 2001 4 B Les concepts de participation 33 et de partenariat 34 l ments ci apr s e Communaut d objectifs respect mutuel et confiance Les partenaires doivent tre galement impliqu s dans les programmes et tre responsables du succ s ou de l chec des activit s e Conception conjointe et prise de d cisions conjointes au sujet des activit s conjointes La d cision de forger un partenariat efficace n est possible que si le PAM et ses partenaires consid rent que des programmes conjoints leur permettront de r aliser plus qu ils ne pourraient faire eux seuls e Engagement de forger et d encourager le partenariat Un partenariat ne se cr e pas du jour au lendemain et exige des investissements consid rables de temps et d efforts e Accord des partenaires de renoncer une certaine ind pendance pour r aliser des programmes conjoints Un accord crit est indispensable pour d finir clairement les responsabilit s et r les respectifs e Volont de responsabilit et de transparence Un partenariat est fond sur un engagement d changer des informations et de convenir ensemble des processus mettre en uvre pour s acquitter de l obligation redditionnelle l gard des donateurs et des groupes cibles L orientation
187. mpleur des activit s du programme Si une carte n est pas disponible utiliser un tableau feuillets mobiles et des feutres pour dessiner une carte Comment renforcer la participation 47 aux partenariats Un objectif clairement d fini pour l exercice Par exemple Trouver les sites visiter pendant l valuation rurale rapide qui doit avoir lieu en juillet Des pingles punaises et autocollants appliquer sur la carte Mode d emploi Poser la carte o tous les participants peuvent la voir et la toucher Une table ronde est id ale Familiariser Les participants avec la carte en leur demandant de placer des punaises dans les endroits qu ils connaissent bien par Carte de base exemple l o eux m mes ou leurs enfants sont n s gt D crire l objectif de l exercice et d finir ensemble les crit res appliquer Par exemple quelles sont les communaut s auxquelles l on peut ais ment avoir acc s en juillet Quelles sont les communaut s les plus repr sentatives dans la r gion Quelles sont les communaut s les plus A roges vuln rables Qui travaille AA Hu A7 FN dans quelles r gions Circonscriptions administratives 48 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Passer d un secteur l autre et discuter de l objet de l exercice Avant toute d cision montrer que la situation du secteur a t examin e en apposant sur la carte un autocollant Lorsqu une d cision a t
188. mportance de veiller ce que Les produits alimentaires soient utilis s pour la distribution de rations aux m nages pauvres et aux personnes souffrant de l ins curit alimentaire de mani re que ceux ci puissent v ritablement en b n ficier Q Les pauvres et Les m nages vivant dans l ins curit alimentaire devront dans une certaine mesure tre propri taires des avoirs ventuellement produits Le processus de demande On pourrait laborer un document standard simple de demande pour permettre aux communaut s de d crire l activit pour laquelle elles souhaitent obtenir un appui Toutes les parties int ress es conserveront copie de ce document Lorsque Les demandes sont re ues Le PAM peut utiliser des outils comme Les Y Diagrammes de Venn Brochure 5 pour d terminer la mesure dans laquelle Les organisations ayant pr sent une demande ont la confiance des groupes vuln rables et des femmes et repr sentent leurs int r ts Lorsque Les demandes sont approuv es Le PAM devra demander l organisation communautaire d organiser des r unions collectives pour expliquer ce qu est le Fonds de produits alimentaires La r union devra porter sur des questions comme les conditions remplir pour b n ficier d une assistance et la constitution de l organisation communautaire Toutes ces informations devront tre pr sent es de fa on visible et accessible Comment renforcer la participation 107 aux partenariats Le ren
189. n Analysez tout d abord les trois types de questions ci apr s Question La r ponse est implicitement Est il vrai que vous cultivez tendancieuse contenue dans la question cultivez seulement du mil ici Question N appelle g n ralement Cultivez vous du mil ici ferm e qu une r ponse par oui ou cultivez vous du sorgho ou par non ou la question contient d j la r ponse Question Contains two or more Quelle proportion de brebis compos e answers in one question brebis et quelle proportion de ch vres donnent du lait pendant combien de temps pendant l ann e Techniques participatives 33 34 Lisez haute voix ou distribuez la liste de questions pr par es et demandez aux participants de d terminer ce qui ne va pas dans chaque question Demandez leur alors de convertir Les questions de mani re les poser de fa on moins ambigu et plus ouverte e Vous n avez pas de syst mes d irrigation n est ce pas e Avez vous des ch vres ou avez vous des brebis e Ne serait il pas pr f rable d avoir des puits dans la communaut e Quelle est la proportion que l alimentation repr sente pendant l ann e dans vos revenus et dans vos d penses e Allez vous au march Njamba e notre avis il serait trop dangereux d organiser la distribution ici Qu en pensez vous e Quels ont t les principaux avantages du programme tendant am liorer la s cu
190. n deux cat gories La premi re a trait aux l ments d une attitude participative et aux raisons pour lesquelles celle ci est importante La seconde expose cinq types de techniques facilitation r unions prise de d cisions en groupe r flexion cr atrice et dynamisation formation et pr paration Techniques et outils participatifs Guide du PAM l attitude et l action participatives La participation est concr tis e par l entremise des partenariats La participation n appara t pas par g n ration spontan e Lorsque cela est possible Le PAM travaille avec Les institutions locales qui repr sentent Les femmes et Les groupes marginalis s pour renforcer leurs capacit s Il est de fait que les initiatives de participation du PAM ont t Les plus couronn es de succ s lorsque Les pouvoirs publics ont activement appuy la participation des b n ficiaires Lorsqu il y a lieu Le PAM joue un r le de plaidoyer pour promouvoir la participation et s emploie tablir des relations fructueuses entre Les organisations communautaires et les pouvoirs publics Pour le PAM la participation est un principe sous jacent de ses op rations La participation commence par vous Si l on veut que Le PAM puisse en tant qu organisation honorer son engagement de promouvoir la participation chacun l organisation doit y mettre du sien Un engagement personnel est la base d une attitude participative et cette attitude son
191. naient les rapports Les plus troits Les notables communautaires taient consid r s comme plus puissants que l association f minine Le PAM en revanche apparaissait comme distant et dot de tr s peu de pouvoir Lors de l analyse il a t relev que si le PAM et ses partenaires avaient collabor efficacement ils auraient peut tre t consid r s comme tant plus proches les uns des autres et plus proches du groupe de femmes pauvres marginalis es Collaborer avec les communaut s 47 Nom de l outil 7 Calendrier saisonnier Description Le Calendrier saisonnier est un outil bien connu et tr s utilis Il s agit essentiellement d un graphique divis pour identifier illustrer et comparer les principaux v nements et p riodes de l ann e P TwD A k calendrier agricole ns D Er a nel We N van Applications possibles U Indiquer les diff rences saisonni res concernant les approvisionnements alimentaires et l acc s aux aliments dans le cadre d une valuation des besoins alimentaires pendant une intervention prolong e de secours et de redressement Q D terminer qui accomplit Le plus gros du travail au moyen de calendriers sexosp cifiques ce qui permet une programmation plus nuanc e en fonction des sexes ainsi que d viter de surcharger de travail Les hommes ou les femmes 48 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Q Identifier et compare
192. nces gt Mentionner ces cons quences sur la feuille de papier et tracer entre elles des fl ches illustrant la direction du flux de l impact 74 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ajouter quelques mots Le Long des fl ches pour expliquer ce qu est la cons quence et indiquer ventuellement si celle ci est positive ou n gative gt Aller au del des effets primaires et tudier les autres effets ou cons quences Demander aux groupes de pr senter leurs propres sch mas de flux et de les discuter Quelle est la port e des effets positifs Quels sont Les groupes affect s de fa on n gative Que peut on faire Pour l analyse d un syst me gt Demander aux participants d identifier Les composants qui constituent le syst me Par exemple s il s agit d un syst me agricole les composants sont notamment les champs les entrep ts les march s les m nages etc Mentionner tous ces composants sur la feuille de papier gt Tracer des fl ches pour d montrer Les liens et Les flux entre les diff rents composants par exemple Les r coltes iront des champs vers les m nages et vers les march s tandis que Le travail ira de certains m nages vers les champs gt Ajouter d autres composants qui peuvent tre plus loign s par exemple Les engrais provenant d une ville distante Comment renforcer la participation 75 aux partenariats gt Demander aux groupes de pr senter leurs sch mas
193. nd water conservation in the Ethiopian Highlands tude de cas Rome PAM Techniques et outils participatifs Guide du PAM EXEMPLES Dans le district de Marsabit au Kenya les b n ficiaires ont d clar que s il n avait pas t utilis en 2000 un ciblage sur les communaut s tout le monde serait mort aujourd hui sauf le chef et 5 son riche entourage Lorsque des activit s foresti res de vivres contre travail ont commenc tre organis es en Inde les femmes ne pouvaient pas avoir une part quitable des avantages long terme des activit s car les esp ces plant es principalement pour l exploitation de bois d oeuvre ne r pondaient pas leurs besoins Par la suite les femmes ont particip la s lection d esp ces pouvant tre utilis es comme bois de feu et d esp ces non ligneuses et ont t incluses dans les arrangements concernant le partage des avantages La participation habilite les populations Pour la PAM habiliter les pauvres signifie les aider acqu rir les connaissances les comp tences la confiance en soi la coh sion collective et le pouvoir de d cisions n cessaire pour influencer et am liorer leur propre s curit alimentaire La participation aux programmes d aide alimentaire sp cialement par ceux qui ont traditionnellement t exclus des processus communautaires de prise de d cisions habilite les populations et les aide combattre la faim et la pauvret Conce
194. nder aux participants d identifier Les facteurs qui emp chent l organisation de faire face aux menaces qui p sent sur sa durabilit Mentionner ces facteurs sur des fiches et coller celles ci en bas du graphique Menaces la durabilit En partie sous notre contr le chappent totalement notre contr le Instabilit politique G Arriv e tardive des fonds du donateur M Changement de politique des donateurs M Manque d acc s de nouveaux donateurs M contrat Moyens de faire face ces menaces Essayer de collaborer avec d autres organisations Mieux communiquer avec les donateurs Renforcer les activit s de formation et de perfectionnement du personnel Participer plus largement au r seau d ONG Charge de travail d j trop lourde pour le personnel Les projets tendent r pondre l initiative des donateurs Absence de base locale de donateurs Techniques et outils participatifs Guide du PAM Description 7 Discussion positive Une discussion positive est une discussion structur e avec des communaut s et des groupes qui tend rechercher des solutions qui existent d j identifier ce qui d j marche bien et maximiser le potentiel de changement positif En centrant l attention sur Les probl mes qui se posent et sur ce qui ne marche pas dans une situation ou une soci t donn e les g
195. ndre ensemble et de se comprendre Quelques points importants concernant les mat riels le temps et les participants 10 Les mat riels utilis s pour exploiter plus facilement les outils participatifs existent galement en flexibilit et imagination Souvent ces mat riels ne sont pas disponibles et il faut se contenter de ce qu il y a Habituellement cela donne de meilleurs r sultats que lorsque l on utilise des mat riels planifi s l avance Essayez d utiliser des mat riels que la communaut conna t bien L innovation dans ce domaine ne cesse de se d velopper Une innovation int ressante a t introduite par Le bureau du PAM Turkana au Kenya qui a proc d un classement des comit s de secours au moyen de trois types d excr ments du b tail chameaux vaches et ch vres IL suffit de se rendre au march local pour remplir un panier d articles locaux utiles comme bo tes d allumettes pour repr senter les m nages petits fagots pour repr senter Le bois de feu ou capsules de bouteille pour repr senter Les points d eau Faites preuve d imagination et encouragez les autres faire de m me On a constat que Le temps qu il faut pour employer ces outils varie tel point qu il est inutile de vouloir fixer une dur e Techniques et outils participatifs Guide du PAM sp cifique comme une ou deux heures Essentiellement il faut prendre le temps n cessaire et le temps que vos interlocuteurs sont pr ts
196. ns locales sont confront es On a donc normalement recours une petite quipe de chercheurs repr sentant diff rentes disciplines Il y a lieu de noter qu il n est pas seulement possible mais tr s efficace d inclure dans l quipe charg e des ERR des repr sentants locaux enseignants agriculteurs repr sentantes d associations f minines Flexibilit et discernement un principe important des ERR est qu il ne faut pas seulement planifier Le travail ma s aussi travailler Le plan de fa on souple pour pouvoir faire preuve d imagination et introduire des modifications lorsqu il y a lieu Techniques et outils participatifs Guide du PAM valuation rurale participative L valuation rurale participative ERP a t une approche qui a connu une vogue extr me dans le d veloppement au cours des 20 derni res ann es L un de ses principaux avantages est qu elle a tabli une communication qui a permis d exploiter Les connaissances et le bon sens locaux De nombreuses organisations ont port les ERP un point qui d passe Le stade de H 1 2 valuation et cette m thode est aussi appel e Apprentissage 2 participatif en action Une ERP est une s rie d outils et de m thodes permettant de rassembler et d analyser des informations avec les populations locales et de prendre avec elles des d cisions inform es Cela tant il est pr f rable de n entreprendre une ERP qu une fois qu il a
197. obl mes Y L valuation de la durabilit Brochure 3 porte sur les partenaires eux m mes c est dire sur la viabilit des groupes de parties prenantes ou des organisations qui devront poursuivre les activit s Lorsqu il sera mis fin l appui ext rieur Pour faciliter Le processus de s lection il peut tre men avec les partenaires potentiels une valuation conjointe pour d terminer les atouts et Les points faibles de chaque organisation et la valeur ajout e que chacune d elles peut apporter au partenariat Cette op ration peut tre facilit e par Y l Analyse de correspondance des capacit s Brochure 3 Comment renforcer la participation 23 aux partenariats Identifier les parties prenantes Identifier Les parties prenantes est un processus continu et il en appara tra de nouvelles pendant toute la dur e du programme La base constituera n anmoins la liste initialement tablie par Les partenaires La liste de questions ci SDS utilis e conjointement avec des techniques comme le Remue m ninges la Cartographie de l esprit et la Technique de Delphes Brochure 4 est tr s utile pour susciter une discussion et faciliter ainsi l identification des diverses parties prenantes e Qui risque d tre affect de mani re n gative ou positive par le programme ou l activit e Quels sont Les sans voix en faveur desquels des efforts particuliers vont devoir tre entrepris e Qui sont Les repr sent
198. oins l branler gt Demander aux participants d num rer Les principales menaces ext rieures pour la viabilit de l organisation Inscrire ces menaces sur des fiches Sugg rer d autres menaces si besoin est gt Discuter de la diff rence entre une menace grave et une menace mod r e pour veiller ce que les participants comprennent et acceptent une interpr tation commune des crit res applicables dans chaque cas Demander aux participants de regrouper les menaces en deux cat gories en fonction de l impact qu elles peuvent avoir sur l organisation Mentionner les codes sur Les cartes fiches pour identifier la cat gorie gt Demander aux participants d expliquer pourquoi ils ont consid r certaines menaces comme s rieuses et d autres comme modestes Laisser Le temps aux participants de modifier les listes sur la base de cette discussion Demander alors aux participants d tablir dans chaque cat gorie un ordre de priorit parmi les diff rentes menaces gt Discuter comment les menaces externes sur lesquelles l organisation exerce un contr le ou une influence peuvent tre dissip es Indiquer ces menaces sur Les fiches et les fixer avec du ruban adh sif c t du graphique Comment renforcer la participation 57 aux partenariats Menaces externes Conditions climatiques G Retrait de l appui x des donateurs G Conflits avec d autres ONG G Manque de personnel qualifi G gt Dema
199. olide plan strat gique 2 3 3 2 7 D Niveau de participation lev 3 3 4 3 3 IMPORTANT E Bonne gestion financi re 2 2 3 2 3 Moins important F Bonne documentation 3 2 2 2 3 Notes utilis es 1 Germination 2 Apparition 3 Croissance 4 D veloppement 5 Maturit Comment renforcer la participation 55 aux partenariats Nom de l outil 6 Menaces pour la durabilit d une organisation Description Il s agit d tablir une matrice permettant d identifier de classer de noter et de faire appara tre clairement les menaces potentielles pour une organisation Applications possibles Aider les participants identifier et et analyser Les principales menaces qui risquent de compromettre la capacit de leur organisation de devenir viable et autonome Q Identifier Les probl mes critiques qu il faut r soudre pour renforcer la capacit s des organisations de surmonter ces menaces Ce qu il faut e Tableau feuillets mobiles fiches feutres et ruban adh sif Mode d emploi gt L valuation de la durabilit doit avoir t achev e gt Examiner les r sultats de L valuation de la durabilit et en particulier Les qualit s que doit avoir une organisation durable et Les notes donn es gt lucider l expression menace Insister sur le fait que Les menaces sont des 56 Techniques et outils participatifs Guide du PAM l ments ext rieurs l organisation mais peuvent n anm
200. omprendre aux participants que toutes les id es vont tre prises en consid ration et qu il n est pas n cessaire que leurs id es soient bien pr sent es pour Les exprimer L important est la quantit et non la qualit Les id es pourront ensuite tre regroup es analys es revues class es ou rang es en cat gories Parmi Les vues exprim es il se peut que l on trouve le joyau d une id e nouvelle Technique de r flexion cr atrice 2 Technique de Delphes Cette technique fait intervenir un remue m ninges et consiste galement organiser les id es qui sont g n r es Des fiches de dimension 8 x 1 cm sont utilis es pour inscrire les id es une par fiche Lorsque le groupe est restreint les fiches peuvent tre pingl es ou coll es sur une surface plane ou plac es en face des participants Si Les groupes sont nombreux il est parfois pr f rable de les subdiviser en groupes plus restreints et de demander chacun d eux d exprimer des id es sur le th me choisi puis d en faire la synth se et de Les pr senter devant le groupe complet Une autre tactique consiste donner chacun un certain nombre de fiches et Techniques participatives 29 un feutre puis lui demander d inscrire ses propres id es avant d en parler aux autres Apr s que les id es ont t exprim es l on fait passer Les fiches qui sont ensuite tri es class es limin es ou compl t es tandis qu un ordre de priori
201. on peut s attendre qu elles appuient le programme ou s y opposent La matrice de base de l Analyse des parties prenantes Brochure 3 peut ais ment tre adapt e pour analyser Les risques Comment renforcer la participation 31 aux partenariats de conflits potentiels et Les coalitions de soutien Certains des outils Brochure 3 qui peuvent tre utilis s pour comprendre les risques de conflits et laborer une strat gie pour Les att nuer sont les suivants Y Identification et gestion des conflits Y Cadre temporel des conflits et de leur r glement Y Conflits et identification d alliance Les partenaires auront peut tre int r t identifier Les risques de conflits l int rieur de leur groupe ou du groupe qu ils repr sentent Cette tude pourra tre utilement employ e avec les agents d ex cution du programme et les partenaires de la communaut pour illustrer la gravit des risques de conflits et leur r partition Des conflits existeront aussi au sein des partenariats Rassembler des partenaires divers pour planifier ex cuter et suivre conjointement un programme cr era indubitablement des causes de friction Une fois constitu s Les groupes suivent habituellement les tapes suivantes Constitution c est ce que l on appelle La lune de miel pendant laquelle Les membres du groupe font de leur mieux et vitent ou ignorent Les probl mes potentiels Orages lorsque Les int r ts et desseins des membre
202. oncepts de participation 31 et de partenariat Les avantages des partenariats 32 Les avantages des partenariats sont multiples Les principaux sont que les partenariats gt Rem dient la faiblesse des capacit s d ex cution du secteur public gt Accroissent la disponibilit d apports compl mentaires pour les programmes des gouvernements et du PAM gt Introduisent des approches novatrices qui am liorent la qualit gt Encouragent la r alisation d entreprises et d objectifs communs dans des domaines comme la nutrition la s curit alimentaire l galit entre les sexes et Les secours humanitaires et encouragent un plaidoyer en faveur des plus pauvres des pauvres gt Permettent de tirer parti de la vaste exp rience que les ONG ont acquise de la gestion des secours alimentaires gt Renforcent l effet de synergie des approches participatives car nombre des ONG associ es entretiennent des liens troits avec les communaut s ont en mati re de d veloppement une exp rience acquise sur le tas savent innover et s adapter connaissent bien les m thodes et Les outils participatifs m nent une action longue ch ance et s attachent am liorer la durabilit des r sultats Les partenariats sont divers Chaque partenaire fait l apport l association d un avantage comparatif particulier et la conjugaison d attributs diff rents permet d accro tre l efficacit des initiatives qu il s agisse de secou
203. ong des fl ches appropri es sur le sch ma Ces forces peuvent tre externes ou propres l organisation et concerner des gens des d lais des ressources mat rielles des capacit s ou un climat politique Cette tape peut tre lanc e au moyen de la Technique du remue m ninges Brochure 4 et Les Comment renforcer la participation 79 aux partenariats 80 r sultats peuvent tre discut s ult rieurement par le groupe pour d finir Les rapports ventuels entre les diff rentes forces gt Pendant la derni re tape laquelle il convient de r server un temps suffisant pour pouvoir pousser l analyse demander aux participants d identifier les mesures qui pourraient minimiser sinon liminer Les forces contraires identifi es ainsi que celles qui pourraient renforcer Le cas ch ant Les forces motrices EXEMPLE ANALYSE DES RAPPORTS DE FORCE DANS UN PROJET DE D VELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE AU MOYEN DE LA FORESTERIE Les populations locales se sont servies de l Analyse des rapports de force pour identifier les l ments qui pourraient faciliter ou au contraire entraver la r alisation d un projet de programme intitul D veloppement communautaire gr ce la foresterie Les membres de la communaut ont fait un sch ma de la situation actuelle pour repr senter les ressources foresti res utilis es seulement par quelques m nages de la communaut et ont d fini comme objectif la for
204. ons doivent se tenir en un lieu qui soit exempt d interruptions et o les participants doivent tre assis de telle mani re que leur interaction soit maximis e e Lors de la cl ture de la r union r sumez l intention du groupe les points qui ont fait l objet d un accord Techniques et outils participatifs Guide du PAM Entrevues semi structur es Ces petites r unions de une trois personnes sont utilis es pour rassembler des donn es quantitatives et ou qualitatives Il est labor un guide de l entrevue pour veiller ce que les principales questions traiter soient couvertes Sur cette base le facilitateur guide la discussion sur les diff rents points Aucune limite de temps n est impos e aux r ponses et Les participants sont encourag s voquer des questions connexes pr sentant un int r t Quelques points ne pas oublier e Organiser les entrevues avec des personnes ayant des ant c dents semblables Par exemple une entrevue pourra tre organis e avec un groupe repr sentant les femmes menac es par l ins curit alimentaire un autre avec un groupe repr sentant les bergers nomades ou un autre encore avec un groupe repr sentant les autorit s locales e Faciliter l entrevue en posant des questions neutres Commencer par des questions faciles et peu personnelles avant de progresser vers des questions plus difficiles vers la fin de l entrevue e Veiller ce que les questions soient bien compri
205. ons mais regrettablement s il n est pas labor de strat gies pour les traiter elles risquent pour une large part d chapper aux d cideurs Ces strat gies pourront tendre d partager ce qu il est bon de savoir et ce qu il faut savoir et tablir syst matiquement un lien entre l information et la d cision Il importe aussi de combiner de mani re compl mentaire les informations quantitatives et qualitatives 24 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Le traitement des donn es suscite des erreurs communes L exp rience a montr que lorsque nous traitons l information nous r p tons souvent Les m mes erreurs lesquelles peuvent tre aggrav es lorsque Les informations entr es dans le syst me augmentent par exemple la suite d un processus participatif e Nous rassemblons trop d informations Il importe de savoir quelles sont Les informations qui sont simplement int ressantes et celles qui sont absolument indispensables et doivent tre suivies p riodiquement Il faut donc absolument identifier Les questions qui appellent une r ponse e Nous n analysons pas les informations qui sont g n r es Cela est peut tre d au fait que nous ne pouvons pas analyser les donn es en raison de la mani re dont elles sont configur es ou que la masse d informations traiter est excessive Pour utiliser INCAPACIT D ANALYSER TOUT efficacement les outils LE VOLUME DE L INFORMATION
206. ont ils r guli rement exclus e Qui a d cid ce qui allait tre fait e Qui d cide de la mani re dont les comit s sont form s et de leur composition e Qui a d termin Les personnes qui participeraient Qui a d cid des ouvrages Collaborer avec les communaut s 91 92 Techniques et outils participatifs Guide du PAM qui seraient construits ou remis en tat Qui a d cid de la date de la distribution et de la nature des rations Comment Comment les conflits sont ils r gl s Quels types de tensions ou de conflits existe t il et quel est Le r le jou par Les femmes et Les hommes dans leurs solutions Lorsqu un accord g n ral a t d gag demander aux participants de placer les petites fiches de d cisions c t des grandes fiches correspondantes des d cideurs S il n y a pas d accord g n ral prendre note des divergences de vues et poursuivre l exercice Si Les gens ne sont pas satisfaits de leur r le ou du r le de leurs voisins dans le processus de prise de d cisions cela appara tra clairement La discussion pourra alors porter sur les changements que la communaut souhaiterait apporter aux processus d cisionnels On pourra galement discuter des diff rences entre hommes et femmes et des tensions qui seront apparues Nom de l outil Description 16 Histoire incompl te Une Histoire incompl te relate verbalement ou au moyen de dessins une histoire dont il manque
207. organisations la lumi re de ces caract ristiques Q D terminer les caract ristiques d une organisation durable Q Permettre aux participants d valuer leurs propres organisations la lumi re de ces caract ristiques Q Identifier Les probl mes cl s r soudre pour que l organisation soit plus durable Q Aider Les partenariats s analyser eux m mes en tant qu organisation Q Aider les partenaires comprendre comment peuvent travailler Les organisations communautaires e Tableau feuillets mobiles fiches papier de couleur d coup en bandes bulletins de vote feutres crayons et ruban adh sif 1 World Neighbors from the roots up In Action Volume 26 No2E Oklahoma City Oklahoma 1999 Comment renforcer la participation 53 aux partenariats Mode d emploi gt 54 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Demander aux participants de dire quelles sont les caract ristiques ou les qualit s d une organisation durable crire chaque caract ristique sur une fiche Sugg rer d autres qualit s s il y a lieu Demander aux participants de trier Les fiches en trois groupes plus important important moins important tablir ensuite l int rieur de chaque cat gorie un ordre de priorit parmi les caract ristiques identifi es Inscrire sur chaque fiche la lettre de classement et classer les fiches dans l ordre d importance descendant sur l axe vertical d
208. ourra comporter les l ments suivants e Exposer des objectifs du processus de partenariat et des buts que l on entend r aliser ensemble e Identification des principaux groupes de parties prenantes ainsi que de leurs r les responsabilit s et engagements par exemple le PAM organisera des r unions communautaires ou bien les b n ficiaires constitueront des comit s conjoints d ex cution des programmes e Identification des approches et des m thodes participatives e Mesures essentielles de renforcement des capacit s Comment renforcer la participation 35 aux partenariats 36 e Mesures d valuation du succ s indicateurs e _Incidences financi res et sources de financement e Jalons permettant de mesurer les progr s accomplis Ces l ments de la planification ainsi que la gestion de l information g n r e au moyen de l initiative participative sont expos s plus en d tail dans la Brochure 2 Planification et gestion de l information Techniques et outils participatifs Guide du PAM Outils fr quemment utilis s avec les partenaires Les outils d crits ci apr s souvent appel s exercices ou aides peuvent tre employ s pour aider les partenaires rassembler et analyser l information Ils sont tous participatifs c est dire inclusifs interactifs et it ratifs Les outils peuvent tre utiles m me lorsque les partenaires se connaissent bien ou travaillent ensemble depuis un cert
209. ouvent faibles et le PAM peut aider Les renforcer IL importe au plus haut point d identifier le minist re appropri et le niveau au sein de ce minist re mieux ad quat pour faciliter Le partenariat Le PAM fournit un appui aux gouvernements lesquels dans la plupart des cas sont d j ses principaux partenaires La relation entre le PAM et le gouvernement constitue g n ralement le point de d part pour identifier et rassembler Les partenaires potentiels et entreprendre l analyse de situation Techniques et outils participatifs Guide du PAM De nouveaux partenaires appara tront avec le temps Dans Le cas des secours d urgence qui reposent sur une approche communautaire Les comit s qui sont constitu s seraient des partenaires potentiels Il pourra s av rer n cessaire de mieux Les organiser avant qu ils puissent repr senter leurs mandants Dans le cas des IPSR ou dans les camps de r fugi s les dirigeants des comit s peuvent appara tre de leur propre initiative ou avec l assistance d autres entit s et devenir d importants partenaires du d veloppement Dans le cas des programmes de d veloppement il y a souvent des comit s comme les comit s de gestion foresti re constitu s sur l initiative du PAM ou d autres partenaires Il importe au plus haut point de veiller ce que ces int r ts soient repr sent s dans le partenariat Les partenaires se s lectionneront eux m mes Au cours des quelques premi
210. pant descend le long de chaque colonne de la matrice en pla ant des cailloux dans chaque case Plus la caract ristique d un produit d termin est marqu e et plus elle recevra de votes Les participants peuvent si l on utilise du papier cocher chaque case avec un crayon Apr s la discussion les participants voudront peut tre modifier ensemble la r partition des voix On peut aussi limiter pour chaque personne le nombre de choix ou de voix qui ne peuvent pas tre modifi s par les autres participants L exercice donne de meilleurs r sultats si chaque tape est expliqu e et achev e avant le d but de la suivante En analysant les r sultats Les participants peuvent d terminer quelles sont Les activit s qui ont les plus grandes chances de succ s EXEMPLE Matrice comparant les divers types de formations offertes dans les camps de r fugi s Tissage Kin si Dactylo Fabrication de tapis Couture M canique Menuiserie th rapie graphie de savon Octroi d un cr dit Disponibilit de pr t bancaire Comp tences requises B n fice escompt Contribution financi re XXX XXXX XX XX X X XXXX requise un Le nombre de x dans chaque case repr sente l importance relative attach e l l ment consid r Cet exercice a montr clairement par exemple que le tissage de tapis exige une contribution financi re significative Collaborer avec les communaut s 103 Nom
211. par exemple Parties prenantes dot es d un statut juridique Parties prenantes primaires secondaires et ou cl s Parties prenantes rurales et urbaines Parties prenantes risquant de causer des conflits potentiels ou d appuyer les d cisions adopt es principalement par des hommes ou par des femmes Parties prenantes avec et sans argent ou pouvoir Parties prenantes ayant le plus gagner et le plus perdre Fiches de 20 x 40 cm Ruban autocollant cailloux ou pingles selon l endroit o est organis l exercice Inscrire les activit s pr vues au programme sur une grande feuille de papier que tous puissent voir Cela sert centrer l attention du groupe les parties prenantes identifi es voyant comment les activit s peuvent les affecter Commencer le remue m ninges ou utiliser la Technique de Delphes ou la Cartographie de l esprit la Brochure 4 Identifier toutes les parties prenantes arrang es en cat gories en fonction des activit s pr vues par le programme Inscrire le nom de chaque partie prenante ou de chaque groupe de parties prenantes sur l une des fiches Placer ces derni res un endroit o elles peuvent tre vues de tous soit plat sur une table situ e en face des participants soit coll e au mur o au tableau soit plac e sous une pierre terre Inscrire Le nom des parties prenantes en lettres capitales pour qu il soit facilement lisible gt Une fois l identifi
212. patifs Guide du PAM s30 31 32 33 35 35 37 39 45 47 50 53 56 59 64 68 7 73 77 83 87 91 94 97 97 99 101 106 Comment renforcer la participation aux partenariats s adresse ceux d entre vous qui travaillent sans doute d j dans le cadre de partenariats ou qui conscients de leurs avantages se demandent comment proc der Cette brochure s adresse non seulement aux fonctionnaires du PAM ma s aussi aux agents de ses partenaires M me si initialement un partenariat peut tre d l initiative d une seule institution ou d un seul groupe tous les partenaires essentiellement ont un enjeu dans l entreprise et auront int r t discuter de certains des concepts techniques et astuces qui permettent de maximiser les r sultats d un partenariat Un partenariat accro t la durabilit des r sultats Il s agit d un processus qui se poursuivra pendant toute la dur e d intervention du PAM et qui peut tre con u de mani re perdurer apr s la fin de l assistance du Programme Si un partenariat est bien con u et g r efficacement de nouveaux partenaires surtout locaux seront pr par s poursuivre leurs propres initiatives de d veloppement apr s la fin de l assistance initiale Cette brochure Comment renforcer la participation aux partenariats comprend trois parties La premi re assez g n rique d crit le processus qui comporte sept tapes bien qu
213. phiques cologiques et Techniques et outils participatifs Guide du PAM de s curit qui affectent la s curit alimentaire dans Les r gions o il a t d termin par une ACV qu elle est d ficiente Comme pour une large part cette information provient de source secondaire et notamment des statistiques du gouvernement il est essentiel de faire participer les parties prenantes locales nombre des aspects de l analyse de la situation Un outil qui peut tre utile en l occurrence est La Y Cartographie de base Brochure 3 Une implication au plan local est importante L analyse de situation ne doit pas tre consid r e comme utile uniquement au plan national ou pour l laboration des strat gies Il importe au plus haut point d impliquer les parties prenantes locales l analyse de situation car l on peut ainsi se faire une id e plus exacte de la situation sur place et mieux comprendre le contexte politique et culturel dans lequel il peut y avoir une participation En ce sens Les approches dites partir du sommet et partir de la base sont reli es en faisant participer toutes Les parties prenantes l analyse des possibilit s de participation et la planification de celle ci Lorsque l on travaille avec une communaut chacun des partenaires devra faire ses propres analyses des parties prenantes et de la situation pour compl ter celles des autres Comment renforcer la participation 19 aux partenari
214. prenantes autour du centre par risque de dysfonction par institution ou par fonction Le regroupement peut tre fait de plusieurs fa ons gt Chacun des autres groupes de parties prenantes re oit un cercle qui repr sente son importance relative gt Tracer des lignes qui repr sentent la solidit de la relation entre le centre et chaque cercle de l ext rieur lignes en pointill s pour une relation peu solide un trait plein pour une relation de solidit moyenne et un trait pais pour une relation troite gt Ajouter au sch ma les autres variables par exemple Le volume et l importance des ressources financi res la solidit des relations nombre de visites connaissance intime de X Comment renforcer la participation 69 aux partenariats gt Discuter de ces questions et modifier fr quemment le sch ma de sorte que tout changement apport aux parties prenantes ou la situation strat gique de celles ci appara t clairement sur le sch ma et est discut 70 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut Mode d emploi 10 Expos du probl me Cet outil est tr s efficace Lorsqu il faut parvenir une interrogation commune du probl me et donner tous Les participants la possibilit d en discuter en d tail entre eux Q D finir des buts ou objectifs communs Q D bloquer une situation dans l impasse
215. r l environnement institutionnel Q Identifier Les conflits potentiels en sachant quelles sont Les parties prenantes qui risquent d tre affect es de mani re n gative par l op ration ou l activit propos e Collaborer avec les communaut s 43 Ce qu il faut Le diagramme peut tre tabli de diff rentes fa ons selon Le niveau d instruction des participants et les mat riels disponibles Grandes feuilles de papier ciseaux stylos feutres Cercles pr d coup s de trois dimensions diff rentes e Sch mas repr sentant les diff rentes organisations dans le cas de groupes ayant un niveau d instruction in gal Un groupe mixte d hommes et de femmes repr sentant tous Les divers types de m nages qui existent dans la communaut Mode d emploi gt D crire l objet du Diagramme de Venn et les utilisations que vous en avez d j faites En particulier montrer comment il a aid mieux comprendre la situation tant des locaux que des personnes de l ext rieur gt Mettre l accent sur l objectif g n ral du diagramme dont il s agit IL pourra tre d cid par exemple de centrer l attention sur les institutions qui affectent la communaut ou les m nages se trouvant dans une situation particuli re comme un conflit Les participants d terminent quelles sont Les caract ristiques de la relation avec Les institutions qui doivent tre discut es et analys es Ils peuvent par exemple d cider d examiner que
216. r s complet il y a lieu d identifier Les causes qui apparaissent comme plus importantes que d autres un classement peut tre tabli cette fin gt Ilya lieu ensuite de transformer l arbre des probl mes en un arbre des solutions en s lectionnant une des causes significatives et en identifiant Les mesures qui pourraient tre adopt es pour l liminer Dans ce cas galement il y a lieu d utiliser des fiches s par es et de Les ranger en termes de causalit par exemple si est fait B se trouvera r solu ce qui aidera r soudre C ou affectera peut tre D Comment renforcer la participation 85 aux partenariats EXEMPLE Les enfants Les adultes Les 147 ARBRE DES menee EN EE n opprennent PROBL MES LA Les enfants ont faim POUR IDENTIFIER l cole LES CAUSES ET LES EFFETS DE LA FAIM Fer d acheter aliments Faible Prix a Manque de main d uvre Exigu t des Les n gociants exploitations monopolisent lemarch 86 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut Mode d emploi 14 Historique des conflits et de leur r glement Cet outil consiste retracer un historique des conflits pass s qui sont ensuite discut s avec les participants Q Comprendre la diversit des aspects des conflits pass s dans la r gion et examiner comment les entit s Les r glaient traditionnellemen
217. r des variables multiples comme Les syst mes de culture la composition du r gime alimentaire la demande de main d uvre les stocks alimentaires Les prix sur les march s et le temps Cela permet de mieux comprendre les facteurs cl s qui influencent la production et qui peuvent cr er des d ficits vivriers Q Permettre de comparer l volution de la demande de main d uvre diff rentes poques de l ann e ce qui est un aspect important pour d terminer Les activit s saisonni res Q Aider les participants reconna tre et analyser Les effets et ou les causes de situations sp cifiques comme des catastrophes naturelles ou des s cheresses au cours des premi res tapes de l valuation Cette information peut tre utile pour laborer des strat gies tendant att nuer les effets des catastrophes Ce qu il faut On peut envisager plusieurs possibilit s e De grandes feuilles de papier et des stylos feutres de diff rentes couleurs ou e Un terrain sablonneux et des mat riaux locaux comme cailloux ou brindilles ou e L un ou l autre des supports susmentionn s accompagn s de dessins Collaborer avec les communaut s 49 Mode d emploi gt S lectionner des participants repr sentant les divers groupes socio conomiques de la communaut Ces groupes peuvent tre identifi s au moyen d un Classement de l aisance ou du bien tre ou des images de la vuln rabilit Les membres de la communaut
218. r quels sont ceux qui seront charg s de la distribution le lieu et le moment auxquels les vivres peuvent tre distribu s sans risque et id alement la nature des secours distribuer Si Les groupes Les plus vuln rables ne sont pas identifi s Planification et gestion de l information 17 et s ils ne sont pas interrog s quant leurs pr occupations r elles l on risque que ceux qui ont le plus besoin de secours alimentaires n aient pas acc s aux rations distribu es ou s ils en re oivent ne puissent pas les pr parer Les activit s de redressement et de d veloppement peuvent tre hautement participatives Dans le cas de projets de redressement et de d veloppement l l ment temps n est pas aussi probl matique mais il faut recueillir beaucoup plus d informations pour pr parer un projet En pareil cas Les responsables de la conception des programmes doivent d abord s interroger sur les pr occupations des parties prenantes puis s lectionner sur cette base Les activit s La diff rence des op rations de secours qui ont pour but de satisfaire les besoins alimentaires imm diats les pr occupations des populations concernant la s curit alimentaire et la pauvret plus longue ch ance peuvent tre beaucoup plus vastes et Les types d activit s que Le PAM et Les communaut s peuvent entreprendre pour y faire face sont nombreux Il est essentiel que les femmes et Les groupes les plus vuln rables identifien
219. rables aspects du travail de r daction Le PAM tient galement remercier de l appui que lui ont fourni l Agence canadienne de d veloppement international ACDI et le d partement pour le d veloppement international DFID du Royaume Uni Techniques et outils participatifs Guide du PAM Les concepts de participation et de partenariat Table des mati res D finitions Introduction g n rale Un environnement propice la participation La participation engagement politique du PAM Le PAM et la participation DEFINITION DE LA PARTICIPATION LES AVANTAGES DE LA PARTICIPATION La participation d bouche sur des programmes plus efficients La participation d bouche sur des programmes plus efficaces La participation se traduit par une plus grande galit dans la distribution des ressources La participation habilite Les populations LA PARTICIPATION ET LE PARTENARIAT AU SERVICE DES OBJECTIFS DU PAM LES ENTRAVES LA PARTICIPATION Les attitudes ne changent pas du jour au lendemain Les structures institutionnelles peuvent ne pas toujours permettre une participation Il faut du temps pour perfectionner les comp tences et pour communiquer Les co ts financiers de la participation apparaissent comme lev s Une participation est difficile dans des r gions peu s res Le PAM et les partenariats LE CONCEPT DE PARTENARIAT Un partenariat est une forme de relation La politique du PAM en mati re de partenariat LES AVANTAGE
220. ral un facilitateur veille ce que les participants tirent d une r union ou d un atelier dans toute la mesure possible ce qu ils en attendent D veloppement syst matique des connaissances comp tentes et aptitudes n cessaires pour que l int ress puisse s acquitter comme il convient de sa t che ou de son emploi Proc dure dynamique consistant concevoir et maintenir un environnement qui permet aux individus souvent travaillant en groupes d atteindre les objectifs de l Organisation Processus consistant mettre en place au sein d une organisation une capacit efficace et durable M thodologie et m thode N gociation Objectif Outil Jeu de r le Moyen syst matique de faire quelque chose qui a fait ses preuves Il peut comprendre divers outils et techniques et s inscrit g n ralement dans la limite d une approche globale Discussion cibl e concernant les besoins et les int r ts devant d boucher sur un accord mutuellement acceptable Il s agit d un processus volontaire et Les parties structurent Le contenu de leurs r unions d terminent l issue de leur accord et stipulent les m thodes suivre pour garantir l application de leurs d cisions finales Objets et buts d une op ration du PAM c est dire la situation vis e que l op ration est cens e rendre possible Moyen qui dans une situation donn e aide accomplir une t che d termin e Si un moyen facilite la t che c es
221. rapide ERR est un moyen de rassembler rapidement des informations fiables qui est souvent utilis e au stade de la conception d un programme Des experts techniques entreprennent une ERR pour mieux s informer de la situation qui pr vaut et des int r ts qui existent sur Le terrain Ces valuations constituent pour l quipe charg e de la conception des activit s une occasion d apprendre mais ne saurait se substituer une analyse des parties prenantes ni aux valuations participatives des besoins et il est rare qu elles accroissent la participation des parties prenantes aux d cisions concernant les buts et objectifs du programme Une ERR est utile dans ce sens qu elle permet d tudier la situation des personnes de l ext rieur sans pour autant susciter des attentes parmi les populations locales Bien que les valuations rurales rapides aient beaucoup volu en tant que m thode de recherche l exp rience porte penser que l utilit et Le potentiel de celles ci sont imputables certains principes Les praticiens des ERR n appliquent pas tous les m mes r gles de proc dure ma s Les grands principes qui se sont d gag s sont les suivants Triangulation un niveau tr s fondamental l ERR sera peut tre consid r e comme une m thode qui aborde d lib r ment l information de plusieurs points de vue diff rents habituellement au nombre de trois d o le nombre de triangulation Ce processus fait interven
222. ration et strat gies d intervention 1996 Ce Techniques et outils participatifs Guide du PAM a t con u pour aider la direction et les fonctionnaires du PAM ainsi que ses partenaires renforcer Les processus participatifs qui insufflent vie aux politiques du Programme Eu gard la diversit du public auquel il s adresse le Guide comprend cinq brochures e Brochure 1 Les concepts de participation et de partenariat e Brochure 2 Planification et gestion de l information l ment qui s adresse surtout aux fonctionnaires du PAM qui s occupent de la planification des programmes ou de la formation qui indique Les m thodes pouvant faciliter Leur travail d finit Les concepts de participation et de partenariat et d crit certaines initiatives en mati re de planification et Les m thodes suivre pour faciliter Le flux de l information e Brochure 3 Comment renforcer la participation aux partenariats s adresse aux fonctionnaires du PAM et aux organismes associ s ce dernier et a pour but de les aider laborer et ex cuter ensemble les programmes e Brochure 4 Techniques participatives refl te Les techniques Techniques et outils participatifs Guide du PAM et m thodes de communication que peuvent utilement employer les fonctionnaires du PAM et les organismes associ s au Programme e Brochure 5 Collaborer avec Les communaut s l ment qui tend aider les fonctionnaires du PA
223. re adapt e pour servir bien des fins diff rentes Il s agit simplement d une fa on de poser une s rie de questions touchant toute la gamme de parties prenantes l examen Cette m thode permet de pousser l analyse plus loin que le simple fait de cr er des cat gories Q D terminer comment les parties prenantes sont li es entre elles Q Comprendre les diff rences entre parties prenantes Q Identifier et suivre l volution des capacit s des parties prenantes Q Identifier Les risques de tensions comme les imp ratifs religieux concernant l alimentation e Liste des parties prenantes e Matrice en blanc ou comportant des cat gories pr d termin es gt Identifier et num rer toutes Les parties prenantespotentielles et d terminer celles qui interviendront dans cette matrice Comment renforcer la participation 45 aux partenariats gt Identifier Les int r ts ouverts ou dissimul s des parties prenantes la lumi re des probl mes que le programme tend r soudre et de ses objectifs Ne pas oublier que chaque partie prenante peut avoir de multiples int r ts valuer bri vement l impact probable du programme sur chacun de ces int r ts positif n gatif neutre ou inconnu Indiquer la priorit relative qu il convient d accorder dans le programme aux int r ts de chaque partie prenante Ces int r ts peuvent se rattacher aux priorit s d coulant des politiques et des objec
224. redditionnelle et la confiance Q Suivre et valuer Les fresques et affiches peuvent tre une repr sentation des activit s et ainsi d crire l objectif atteindre ce qui est un moyen de mesurer les progr s accomplis U Cr er une promesse visuelle pour la communaut ce qui est extr mement utile dans les r gions o Les niveaux d instruction sont faibles Q Sensibiliser la communaut une question sp cifique Ce qu il faut Un artiste local de la peinture des crayons ou de la craie une affiche ou un mur Les mat riaux utilis s devront tre tr s durables Mode d emploi gt Premi rement organiser une discussion collective du th me illustrer ce qui est indispensable si l on veut pouvoir donner l artiste des instructions claires quant la fa on de repr senter Les id es de la communaut 108 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Charger un ou plusieurs membres de la communaut de rassembler les informations et de confirmer la repr sentativit du th me choisi en interrogeant le reste de la communaut On pourra tablir un projet de dessin pour qu il puisse tre comment gt Ce groupe de la communaut choisit ensuite le contenu la pr sentation et l emplacement des fresques sp cialement si elles doivent tre visibles pour le public gt Trouver un artiste local qui comprenne le but de l exercice et le processus dirig par la communaut L uvre de l
225. renforcement des capacit s pr voir gt Les ressources que peuvent apporter les parties prenantes gt Le r le potentiel que peuvent jouer Les parties prenantes dans Le cycle de programmation gt Les partenaires potentiels 22 Techniques et outils participatifs Guide du PAM gt Les difficult s ou conflits potentiels ou possibilit s de cr er des alliances entre divers groupes L analyse des parties prenantes peut aller d une tude rapide et superficielle qui ne fait que r sumer Les acteurs en pr sence et ce que sont les principaux int r ts une tude plus approfondie englobant par exemple valeurs fonctionnement interne repr sentation capacit s et besoins de participation Le type d analyse des parties prenantes r aliser d pendra de la situation des partenaires de l envergure du programme et des activit s ainsi que des types de questions que suscite la situation L une des formes d analyse les plus faciles est la Y Matrice d analyse des parties prenantes Brochure 3 qui peut facilement tre adapt e et peut tre utilis e des fins tr s diverses Le Diagramme de Venn Brochure 5 peut tre utilis pour analyser les diff rences qui caract risent l influence et Le pouvoir relatifs des parties prenantes ainsi que pour identifier celles pour qui Les activit s propos es peuvent avoir un impact n gatif ou positif ainsi que celles qui risquent d opposer une r sistance et de susciter des pr
226. res ont continu les g rer au moyen de leurs propres ressources lorsque l aide alimentaire a pris fin La participation et le partenariat au service des objectifs du PAM 24 Au fil des ans le PAM a adopt un certain nombre d objectifs qui constituent les piliers de ses politiques d assistance Chacun de ces objectifs ne peut tre r alis qu en invitant et en impliquant Les parties prenantes et sp cialement les femmes s associer un processus participatif qui leur permette de prendre les d cisions int ressant leur propre d veloppement 6 Mancusi Materi E 2000 Food aid for social development in post conflict situations Development 43 3 7 PAM 2000 Programme vivres contre travail et mise en uvre des engagements du PAM en faveur des femmes 1995 2001 au Burundi Bujumbura Burundi PAM Techniques et outils participatifs Guide du PAM Par exemple Lorsque le PAM et ses partenaires travaillent avec Les femmes et Les enfants une participation et un partenariat sont n cessaires pour e Identifier Les groupes de la communaut dont la nutrition est la plus menac e e Rendre Les femmes davantage autonomes e Cr er des syst mes d appui durables pour Les organisations f minines Lorsque le PAM et ses partenaires travaillent pour aider cr er des avoirs une participation et un partenariat sont n cessaires pour e Mettre en place des organisations communautaires pour g rer les avoirs cr s
227. rganisations communautaires n aient pas de statut juridique d fini ou ne soient pas financi rement viables mais puissent n anmoins constituer d importants partenaires potentiels Techniques et outils participatifs Guide du PAM Identifier les partenaires potentiels Lors de la premi re r union avec Les principaux partenaires actuels il pourra tre bon de s attacher ensemble identifier d autres partenaires potentiels L on peut pour cela proc der une Y Identification des parties prenantes Brochure 3 pour comprendre quelles sont celles qui peuvent le mieux contribuer au succ s du programme IL y a lieu de noter que si tous les partenaires sont des parties prenantes les parties prenantes ne seront pas toutes des partenaires Certaines d entre elles devront simplement tre consult es au sujet des d cisions qui les affectent ou en tre inform es Certaines des techniques qui peuvent tre utilis es pour identifier plus facilement les parties prenantes lors des premi res r unions sont le I Remue m ninges et les Techniques de Delphes Brochure 4 Si la r union avec les partenaires potentiels est la premi re il pourra tre utile de consulter les mi Techniques de facilitation Brochure 4 La liste initiale des parties prenantes est pr cieuse et sera utilis e ult rieurement pour Y l Analyse des parties prenantes Brochure 3 Elle doit tre communiqu e tous les partenaires lesquels devront la revo
228. rit alimentaire et Le bien tre des femmes des enfants et des personnes g es e Quel travail salari est il ici la principale forme d activit g n ratrice de revenus Techniques et outils participatifs Guide du PAM chniques et outils participatifs Guide du PAM Brochure 5 Collaborer avec les communaut s a NEE 4 N Programme R PANT aZ Mondial Techniques et outils participatifs Guide du PAM Collaborer avec les communaut s Table des mati res Introduction QUI UTILISE LES OUTILS PARTICIPATIFS LES OUTILS PARTICIPATIFS PEUVENT TRE B N FIQUES POUR TOUS LES TYPES D ACTIVIT S D INTERVENTIONS ET DE PROGRAMMES DU PAM LA LARGE APPLICATION DES OUTILS PARTICIPATIFS LES OUTILS PARTICIPATIFS SONT ILS UTILIS S POUR LA PREMI RE FOIS QUELQUES POINTS IMPORTANTS CONCERNANT LES MAT RIELS LE TEMPS ET LES PARTICIPANTS DIFFUSION AU NIVEAU DE L ORGANISATION TOUT ENTI RE DES INFORMATIONS RECUEILLIES GR CE AUX OUTILS PARTICIPATIFS AM LIOREZ SANS CESSE VOS COMP TENCES Outils fr quemment utilis s avec les communaut s 1 Promenade d tude Cartographie communautaire Tableau chronologique Cartographie des r seaux sociaux Identification et analyse des parties prenantes Diagramme de Venn Calendrier saisonnier Programme journalier DO NM O UT W PR Classement de l aisance ou du bien tre Piles proportionnelles m e Diagramme des flux des
229. rmations rassembl es au moyen de ces indicateurs Supposons que le PAM souhaite savoir qui consomme les vivres qu il distribue et qu il compte le nombre de personnes qui re oivent des rations au point de distribution ce qui n est pas tout fait la m me chose mais qui demeure facile mesurer IL est logique de poser aussi Les questions suivantes e Quia effectivement consomm les vivres e Les rations sont elles parvenues aux personnes cibl es e Les vivres ont ils t redistribu s Ces informations qualitatives nous aident mieux comprendre quels ont t les r sultats de l intervention C est normalement le PAM qui mesure les apports et Les produits Il est cependant tr s difficile de mesurer Les r sultats de l assistance du PAM c est dire l impact de l aide alimentaire sur les conditions de vie et les moyens de subsistance des populations sans interroger les personnes qui ont re u les rations et dont il faut esp rer que Les moyens de subsistance ont t am lior s Ainsi la participation est un l ment important de la mesure des produits mais est une base essentielle pour la mesure des r sultats Planification et gestion de l information 21 Des outils participatifs peuvent tre utilis s pour le suivi et l valuation Une m thode participative de suivi consiste utiliser certains m canismes expos s dans ces brochures pour suivre l impact des activit s au niveau des communaut s et de
230. rmettre aux membres du groupe de s exprimer R unions IL y a plusieurs fa ons de planifier et d organiser des discussions ou des r unions Vous pourrez d cider de convoquer des r unions nombreuses r unions communautaires ou plus restreintes et plus cibl es groupes th matiques soit dans le cadre de la r union g n rale soit sous forme de r unions individuelles plus restreintes se tenant des moments diff rents soit encore sous forme de r unions avec une ou deux personnes entrevues semi structur es pour obtenir leur avis Quel que soit Le type de r union il y a trois l ments prendre en consid ration temps ordre du jour et lieu Techniques participatives 19 20 Temps Fixer une date et une heure pour la r union avec autant de pr avis que possible Veillez ce que l heure choisie soit commode pour les personnes qui ont t invit es assister la r union Si vous savez quel est l emploi du temps de la communaut et sp cialement quels sont les diff rents emplois du temps des hommes et des femmes vous pourrez mieux d terminer combien d hommes et de femmes y assisteront Si la r union n atteint pas son but il faudra peut tre demander aux participants s ils souhaitent qu une deuxi me r union soit convoqu e ou que la r union en cours soit prolong e Ordre du jour L ordre du jour ne doit pas toujours tre un document formel comportant des heures pr cises et indiquant les exercices
231. rs d urgence d activit s de redressement ou de programmes de d veloppement Par exemple Techniques et outils participatifs Guide du PAM e Les grandes ONG ont montr qu elles peuvent concevoir et ex cuter des programmes et beaucoup d entre elles ont une grande exp rience de la fourniture d une aide alimentaire grande chelle e Les gouvernements nationaux ou les administrations locales ont acquis de l exp rience ou des comp tences dans des domaines professionnels sp cifiques et connaissent bien les politiques et les lois qui r gissent Les activit s dans le pays e Les ONG locales c est dire Les organisations communautaires ont tabli d troits rapports de travail avec les collectivit s locales ce qui facilite l application de l approche ax e sur l tre humain qu entend suivre le PAM Le respect des engagements mutuels rev t une importance capitale dans tout partenariat Forger des partenariats durables et authentiques qui ne soient pas de simples arrangements contractuels exige clairvoyance et pers v rance Chaque organisation doit respecter le mandat des autres souscrire des objectifs communs et travailler la qualit du partenariat autant d l ments qui doivent tre pr sents d s Le d but du programme Le cadre et les principes de partenariat Il a t labor un cadre de partenariat Sur la base des enseignements retir s de partenariats pr c dents et pour guider les strat gies
232. rtenaires auront int r t entreprendre une analyse des parties prenantes peu apr s qu elles se sont associ es ce qui leur permettra de faire connaissance avec les associ s avec qui ils traiteront ou de d terminer s il y a lieu d en inviter d autres Les partenaires collaborent troitement dans une perspective longue ch ance tandis que Les parties prenantes peuvent collaborer sur une base occasionnelle La partie prenante ou un groupe de parties prenantes peut n anmoins tout moment devenir un partenaire Les parties prenantes qui ne sont pas des partenaires ou qui ne sont pas repr sent es au partenariat doivent tre consid r es comme des mandants et tre tenues inform es de toutes Les d cisions adopt es Elles doivent savoir qu elles peuvent tout moment faire entendre leur voix dans la prise de d cisions et que leurs besoins sont pris en compte Certaines cat gories de parties prenantes ou de groupes de parties prenantes peuvent tre n cessaires Si Les parties prenantes sont nombreuses car la situation est particuli rement complexe il peut tre plus efficace de Les ranger dans des cat gories de parties prenantes primaires et secondaires et de s lectionner les principales d entre elles dans ces deux cat gories L on peut ainsi identifier Les informations n cessaires et Les pr occupations prendre en compte Voir Identification des parties prenantes Brochure 3 Comment renforcer la partic
233. rtenaires de sorte que chacun obtienne les informations dont il a besoin au moment o il en a besoin Fiabilit de l information On demande fr quemment si Les informations rassembl es gr ce des outils participatifs souvent dans un nombre de localit s limit es sont exactes Les informations pour tre exactes doivent tre e Exactes en elles m mes e _ Exactes au niveau d une r gion c est dire repr sentatives e _ Exemptes de parti pris ou de pr jug s de l observateur IL y a plusieurs moyens d am liorer la fiabilit des donn es e Triangulation e V rification des tendances gr ce des questionnaires e tablissement d un moyen terme entre les informations qualitatives et quantitatives e Validation des donn es analys es en se reportant aux sources Planification et gestion de l information 27 Fiabilit gr ce une triangulation Lorsque Les donn es sont analys es avec la communaut il se peut que les raisons indiqu es par des communaut s diff rentes dans des conditions semblables se ressemblent souvent La triangulation signifie que Les outils Les sources d information et Les personnes qui utilisent ces outils sont trois moyens diff rents d approfondir les connaissances 4 TRIANGULATION DES OUTILS b B N FICIAIRES et PAM et PARTENAIRES B N FICIAIRES et PAM et PARTENAIRES S HOMMES ET FEMMES P Ce type de triangulation am liore
234. rties prenantes pour commencer notre analyse de la situation Le processus d laboration des bilans communs de pays et du Plan cadre des Nations Unies pour l aide au d veloppement UNDAF et la participation du PAM aux quipes de pays constituent d autres points d entr e pour cette analyse 12 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Points d entr e pour les valuations des besoins alimentaires Normalement les valuations des besoins alimentaires commencent par une op ration d ACV et d analyse de donn es secondaires comme informations nutritionnelles donn es sur la morbidit et la mortalit et images prises par satellite au plan national Ces types de donn es sont normalement rassembl es de mani re non participative et il arrive fr quemment que les populations directement int ress es n aient pris aucune part au processus de collecte de donn es Par exemple l ins curit alimentaire des femmes et des groupes minoritaires peut se trouver estomp e lorsqu il est tabli une moyenne avec la plupart de leurs voisins Interroger ces groupes marginalis s au sujet de leur situation aide se faire une id e plus pr cise et c est pourquoi Le PAM et Les autres institutions essaient presque toujours de compl ter Les informations secondaires au moyen de donn es rassembl es et v rifi es de mani re participative aupr s des populations qui vivent dans les r gions touch es par l ins curit
235. s Dans Le cas des op rations de secours d urgence il est essentiel de savoir ce qu tait la situation avant que n clate la crise Cette information est n cessaire la planification de l intervention et sans elle des erreurs seront commises Les outils participatifs d crits dans ce guide peuvent tre utilis s pour g n rer rapidement l information requise Celle ci rev t une importance capitale pour planifier le contenu de l assortiment alimentaire et Le volume des rations distribuer pour d terminer au mieux la fr quence et l heure des distributions de vivres pour s lectionner les types de distribution pour d terminer comment les vivres peuvent tre distribu s Le plus efficacement et pour mettre en place des syst mes de contr le afin de veiller ce que les secours parviennent jusqu aux plus vuln rables Dans Le cas des interventions prolong es de secours par exemple celles qui sont organis es pour secourir des r fugi s ou des personnes d plac es les outils participatifs peuvent aider analyser les perturbations op rations militaires difficult s de transport restrictions impos es aux d placements de populations Collaborer avec les communaut s 5 auxquelles les populations doivent faire face ainsi que les m canismes de survie qui peuvent les aider d marrer nouveau Les outils participatifs peuvent vous permettre de mieux comprendre la situation et ainsi de fournir un appui appropri
236. s membres des castes inf rieures et ou personnes vivant dans l ins curit alimentaire gt Les niveaux de redistribution au sein de la collectivit sont si faibles qu il est peu probable qu un apport soit g n ralement partag quelle que soit la n cessit d une aide alimentaire Comment renforcer la participation 101 aux partenariats 102 Pour d terminer si ces deux importantes conditions sont remplies dans un cas particulier l on peut avoir recours la Y Cartographie des r seaux sociaux ou au Y Diagramme de Venn Brochure 5 Ces outils permettent galement de d terminer quelles sont les personnalit s influentes dans la communaut et quelles sont les institutions dans lesquelles les femmes et les groupes marginalis s ont confiance pour les repr senter Organiser un expos d information S il semble qu un ciblage communautaire soit probable il y aura lieu d organiser un expos pr liminaire d information entre le PAM et les dirigeants de l opinion publique les repr sentants des populations marginalis es les repr sentants des organismes gouvernementaux et les autres partenaires locaux pour expliquer en d tail Le processus de ciblage communautaire et planifier sa mise en uvre IL y aura lieu d organiser un r union publique avec l aide des dirigeants communautaires Cette premi re r union publique aura pour but d informer les int ress s de l objet de l aide alimentaire et des crit res sur la base
237. s affectent l ex cution et l issue des activit s 36 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ce qu il faut Q Analyser une situation et Les parties int ress es et d finir et d fendre ainsi Les int r ts des groupes marginalis s et vuln rables Q Renforcer l change de connaissances entre les diff rentes parties prenantes int ress es par une activit et d finir Leur responsabilit respective et Leurs diff rents r les Plusieurs m thodes peuvent tre utilis es mais il faut avoir quelque chose qui rende l id e de grand moyen et petit pour deux s ries d informations Utiliser diff rentes couleurs avive l int r t mais n est pas essentiel Les l ments indiqu s ci apr s sont ceux dont il faudra id alement pouvoir disposer mais il faut souvent faire preuve d imagination pour trouver des mat riels appropri s e Crayons de diff rentes couleurs e 25 30 morceaux de papier de 8 x 20 cm e Papier de couleur ciseaux colle D couper plusieurs cercles de diff rentes dimensions au moins six dans Le papier de couleur Les cercles ayant les m mes dimensions devront tre de la m me couleur Couper des triangles de diff rentes dimensions Dans ce cas galement les triangles avant les m mes dimensions devront tre de la m me couleur Pr parer suffisamment de cercles et de triangles de sorte que chaque groupe ait plusieurs cercles Collaborer avec les communaut s 3
238. s du groupe apparaissent au grand jour g n ralement lorsqu un travail s impose Le groupe traverse une p riode de tensions et de d saccords Il s agit l d une tape in vitable du processus mais c est aussi un moment pendant lequel le groupe peut 32 Techniques et outils participatifs Guide du PAM clater si des efforts judicieux ne sont pas faits pour l aider franchir les cueils tablissement de normes mesure que les divergences de vues sont aplanies le groupe reconna t l existence de liens communs et commence avoir des normes ou des m thodes de travailler ensemble Ex cution mesure que chacun se familiarise avec Les normes le groupe commence fonctionner comme quipe dont les membres peuvent collaborer cr er leurs sp cificit s et leurs atouts et points faibles diff rents Apprendre g rer Les conflits pendant la p riode d orages aide les partenaires comprendre les conflits qui peuvent surgir au niveau des communaut s l int rieur d organisations et de groupes Quand le conflit surgit centrer l attention sur les int r ts Quel que soit Le conflit certains int r ts sous jacents sont en jeu Il existe galement certaines normes qui peuvent servir de r f rence pour d terminer ce que pourrait tre un r sultat juste c est dire Les droits Enfin il existe habituellement un rapport de force entre Les parties en litige Ces trois l ments fondamentaux
239. s groupes vuln rables Les produits alimentaires sont utilis s pour appuyer des activit s On parle parfois de microprojet L organisation communautaire gr ce ce Fonds planifie et ex cute elle m me les activit s Il faut qu il existe un comit au sein de chaque communaut et il faudrait garder l esprit Lors de leur cr ation qu il importe que les femmes et Les groupes minoritaires y soient repr sent s Pour cr er des Fonds de produits alimentaires il y a souvent int r t utiliser la Notation de la richesse ou du bien tre Brochure 5 et Y l Analyse de correspondance des capacit s Brochure 3 La cr ation d un Fonds de produits alimentaires commence par l laboration du programme de pays ou du descriptif de l IPSR le Fonds pouvant alors y tre incorpor en tant qu activit sp cifique Faire conna tre le Fonds de produits alimentaires Dans Les r gions cibl es l on pourra utilement avoir recours aux m dias pour faire savoir que des produits alimentaires des fonds limit s si possible sont la disposition des organisations communautaires Il y aura lieu de faire conna tre certaines des conditions auxquelles est subordonn e l utilisation des vivres Q L importance de l inclusion des femmes au nombre des b n ficiaires ainsi qu aux processus de prise de d cisions conform ment aux Engagements du PAM en faveur des femmes Techniques et outils participatifs Guide du PAM Q L i
240. s int r ts des femmes ont ou non des chances d tre pris en consid ration Identifier les capacit s des parties prenantes Pour identifier rapidement les capacit s des parties prenantes on peut se poser les questions suivantes lesquelles pourront tre incorpor es la Y Matrice d analyse des parties prenantes Brochure 3 Quelles sont Les parties prenantes qui auront e L exp rience des approches participatives et ont r ussi Les appliquer e Des comp tences techniques et administratives e Du personnel qualifi disponible e Des ressources dont elles peuvent faire l apport au programme Comment renforcer la participation 25 aux partenariats e La capacit de se d placer de s tendre ou de prendre des contacts pour intervenir dans des domaines non traditionnels e La volont d tre transparentes et responsables e Des connaissances locales Un autre outil qui peut tre utile pour valuer Les capacit s des diff rentes parties prenantes est Y l Analyse de correspondance des capacit s Brochure 3 Identifier les r les potentiels des parties prenantes Les diff rentes parties prenantes seront mieux m me de jouer des r les diff rents pendant l ex cution du programme La Matrice d analyse des parties prenantes Brochure 3 peut galement tre adapt e pour cette analyse en posant Les questions ci apr s e quelle phase du programme les parties prenantes peuvent elles contribuer e
241. s m nages Ainsi les b n ficiaires auront plus de chances d valuer le programme au regard des l ments qui sont importants pour eux et de soulever les questions qui peuvent pr senter de l int r t Leurs veux mais qui ont pu tre n glig es dans Les r ponses un questionnaire Cela est tout aussi important dans le cas des op rations d urgence que dans celui des programmes plus longue ch ance il faut inviter les b n ficiaires expliquer en utilisant leur propre phras ologie quel a t l impact de l aide alimentaire car cela peut aider rassembler des informations sur l acceptabilit des produits la s curit et Le succ s ou l chec des syst mes de ciblage Une participation au suivi et l valuation am liore la durabilit Lorsque Le PAM s emploie accro tre Les comp tences et la confiance en soi des populations et des communaut s les programmes devraient tendre transf rer ces derni res nombre des t ches de suivi en particulier Lorsque Le projet a t con u de mani re permettre la communaut de modifier l intervention de sa propre initiative En pareil cas Les principaux usagers de l information sont la communaut elle m me Celle ci a besoin de l information car c est elle qu appartient Le projet Cela tant il peut tre n cessaire d aider Les organisations communautaires bien concevoir Les questions poser pour Le suivi et tablir des indicateurs cette
242. s ou foresti res Les contraintes es 2 Les r les sont d j tablis et difficiles modifier Un partenariat et une participation peuvent exiger d apporter des modifications une relation qui existe d j En pareil cas il sera d autant plus important de planifier la participation et de l int grer au partenariat 36 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ce que chacun peut individuellement tirer d un partenariat n est pas clair Introduire un changement suppose souvent un risque personnel surtout lorsqu un individu travaille l int rieur d un syst me qui n appr cie pas la participation et Le partenariat Ainsi il se peut que des agents subalternes qui ne sont pas habilit s prendre des d cisions soient s lectionn s pour repr senter le partenaire En pareille situation il peut tre n cessaire de susciter une prise de conscience accrue un niveau plus lev des avantages g n raux qu apportent un partenariat et une participation et de solliciter le concours de personnalit s de plus haut niveau Charisme individuel ou institutionnalisation La question de la direction des partenariats peut tre pineuse Si dans un premier temps il se peut que ce soit l institution de l ext rieur qui joue le r le de direction il est possible de le partager et de le confier peu peu aux partenaires mesure que ceux ci apprennent mieux comprendre les avantages et l id e des partenariats
243. s pauvres les populations marginalis es et en particulier Les femmes Les bureaux du PAM doivent s attacher d terminer si eux m mes ou leurs partenaires sont dot s de structures organisationnelles qui permettent de r aliser des visites fr quentes sur le terrain ou s il peut en tre tabli Lorsque de telles institutions repr sentatives existent le PAM et Les institutions doivent s entendre ensemble sur l appui dont celles ci ont besoin pour renforcer leurs capacit s Il faut du temps pour perfectionner les comp tences et pour communiquer Souvent l on sous estime le temps qu il faut pour parvenir une transformation authentique G n ralement les programmes sont con us l int rieur d un cadre limit par des contraintes temporelles et par Les r sultats obtenir Il faut parfois plus de deux ans pour d velopper les aptitudes la participation ce qui peut tre compliqu par une rotation fr quente du personnel La rapidit constitue galement un aspect important pour Les Les concepts de participation 27 et de partenariat b n ficiaires la plupart de ceux avec qui travaille Le PAM n ont gu re de temps perdre sont tr s occup s et Les efforts qu ils doivent faire ne serait ce que pour survivre accaparent la majeure partie de leur temps La participation aux programmes de d veloppement et encore plus des op rations d urgence peut alourdir encore plus leur emploi du temps Pour r soudre
244. scut de la question de savoir dans quelle mesure un contr le partag permettrait d assurer une gestion plus efficace de la for t Collaborer avec les communaut s 83 Nom de l outil 14 Probl mes et solutions Description Cet outil permet aux participants d identifier eux m mes les probl mes et les solutions possibles et de passer en revue leurs priorit s et leurs pr occupations Il pr sente des s ries de probl mes et de solutions possibles pour faire d marrer la discussion et fait appara tre clairement que les probl mes ont des solutions en tablissant un ordre de priorit entre Les divers probl mes Applications possibles Q voquer et analyser des probl mes sp cifiques au sein d une communaut Q Identifier et classer Les probl mes et Les solutions possibles Q Fournir un point de r f rence qui permette de faire des comparaisons ult rieurement en valuant les id es que la communaut se fait de la situation actuelle Si cet outil est utilis plus d une fois pendant Le cycle du programme l on peut suivre l volution des besoins de la communaut et d terminer si les probl mes sont constamment identifi s et class s de la m me fa on A laborer une large gamme de solutions en pr sence d une situation conflictuelle 84 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ce qu il faut Mode d emploi Pr parer l avance des cartes dessin es qui illustrent une s rie de probl
245. semble l cole les filles d jeunent une heure et demie apr s les gar ons Pour quelqu un qui doit planifier une activit scolaire ou p riscolaire cette information montre clairement que si elle tait organis e l heure du d jeuner il serait difficile pour les filles d y participer Collaborer avec les communaut s 59 Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut 9 Classement de l aisance ou du bien tre Cet exercice a pour objet de d terminer comment la communaut se repr sente Les diff rents groupes en fonction de leurs revenus et comment elle place chaque m nage dans chacun de ces groupes Q Aider comprendre qui est pauvre et comment leur sugg rer un moyen d am liorer leur situation ciblage Le Classement de l aisance ou du bien tre aide identifier Les groupes marginalis s et exclus Q valuer Les besoins alimentaires Q Comparer l volution de la situation avec le temps suivi et valuation Un groupe de personnes qui vit dans la communaut depuis longtemps et qui constitue un chantillon repr sentatif de la communaut en termes d ge de sexe et de situation socio conomique Si le nombre de m nages est trop lev plus de 100 pour pouvoir tre class par un groupe ou si les participants ne connaissent que leur propre quartier il pourra tre n cessaire d en constituer plusieurs 60 Techniques et outils participatifs Gu
246. ses sp cialement lorsque l on a recours aux services d un interpr te e Quel que soit la question ou le th me discut veiller ce que les entrevues soient organis es avec des groupes tr s divers d hommes et de femmes dans des r gions g ographiques diff rentes et avec des groupes socio conomiques diff rents Quel que soit le th me ou le but de l entrevue d finissez quatre grands domaines d int r t et ramenez chacun d eux un ou deux mots ou un sch ma dont vous vous servirez pendant les entrevues pour que vous m mes et Les autres participants continuiez concentrer votre attention Techniques participatives 23 EXEMPLE Th me objet pr parer des abris temporaires apr s un tremblement de terre S ret et s curit Tensions potentielles comment la s curit des hommes et des r sidents nouveaux arriv s religion facteurs femmes des personnes g es et des jeunes socio conomiques castes sexe cultures est elle menac e et o professionnels etc Acc s aux services de base alimentation routes commerces dispensaires coles etc Acc s aux ressources eau terres agricoles for ts etc Techniques visant promouvoir la prise de d cisions en groupes 24 Comprendre la dynamique des groupes et la prise de d cisions Il faut encourager le dialogue pour promouvoir la prise de d cisions en groupes et parvenir ainsi un consensus Cela n est pas toujours f
247. sont pas l aise Lorsqu il s agit de prendre la parole Techniques participatives 21 22 devant un public nombreux Ils constituent un bon moyen d encourager Les femmes ou les groupes marginalis s prendre la parole et s exprimer sp cialement si lesdits groupes ne sont pas l aise Lors des r unions communautaires plus nombreuses La r union d un groupe th matique est une conversation entre Les membres du groupe au sujet d un th me ou d une s rie de th mes d termin s Il ne s agit pas d une discussion entre les membres du groupe et celui qui les interroge De ce fait Les groupes th matiques sont des moyens non seulement de mieux comprendre les id es que Les gens se font de certaines questions mais aussi de comprendre quelle est l interaction entre Les gens et comment ceux ci discutent Des groupes th matiques peuvent tre utilis s pour rassembler en d tail des vues divergentes sur Les questions qui ont surgi lors des r unions communautaires Ils peuvent tre consid r s comme de petits comit s informels qui permettent d approfondir l examen d une question avant de demander la communaut dans son ensemble d examiner les r sultats de l analyse Quelques points ne pas oublier e Insistez aupr s des participants sur le fait qu il s agit d une discussion informelle que tous peuvent prendre la parole et que toutes les id es pour diverses qu elles soient sont Les bienvenues e Les r uni
248. ssembl es au niveau de l ensemble de l organisation S il a t mis en place un syst me comme un syst me de suivi et d valuation qui fonctionne bien il pourra s av rer plus efficace d ins rer les donn es analys es gr ce aux outils participatifs dans ce syst me plut t que d instituer une structure parall le IL importe que les informations soient fiables et parviennent ceux qui doivent prendre une d cision l chelon sup rieur en temps utile pour qu ils puissent d cider en connaissance de cause Une autre fa on de garantir que les donn es analys es coulent jusqu aux d cideurs consiste cr er chaque niveau de l organisation des groupes d analyse ce qui est illustr en d tail dans la Brochure 2 Planification et gestion de l information Techniques et outils participatifs Guide du PAM Am liorez sans cesse vos comp tences IL est particuli rement important pour ceux qui souhaitent faciliter un processus participatif de s int resser sinc rement aux gens et de respecter leur avis Cela vient souvent avec l exp rience Les outils participatifs permettent aux gens de s exprimer ouvertement ce qui am ne mieux respecter leur savoir leurs connaissances et leur aptitude faire face dans des circonstances difficiles Collaborer avec les communaut s 13 14 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Outils fr quemment utilis s avec les communaut s Nom de l outil D
249. ssus participatif est b n fique quels que soient les types de programmes mais est organis de mani re l g rement diff rente selon la cat gorie de programmes dont il s agit Dans une situation d urgence par exemple lorsque le temps manque pour entreprendre une longue op ration de collecte d informations afin d identifier les groupes vuln rables des m canismes participatifs peuvent aider obtenir rapidement des informations fiables L analyse peut tre r alis e au niveau des communaut s mais il se peut que leurs membres ne participent gu re par la suite Dans le cas des programmes de redressement et de d veloppement lorsqu il y a un peu plus de temps les membres des communaut s les b n ficiaires et les autres parties prenantes peuvent participer davantage la prise de d cisions toutes les tapes du programme Il existe alors de plus larges possibilit s de les faire participer la prise des d cisions 8 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Comme le processus de planification varie d un programme un autre nous nous sommes demand quels sont les l ments communs tous les programmes et nous avons constat que l on trouve des points de d cision sp cifiques tout au long du d roulement de chaque programme Chose plus importante toutefois certains de ces points constituaient une occasion d adopter conjointement les d cisions tandis que d autres d pendaient d informations sp ci
250. st dire celles qui sont Les plus importantes Il faudra n anmoins conserver la liste compl te pour pouvoir s y r f rer ensuite gt Ily aura lieu ensuite de produire les cercles de diff rentes couleurs qui repr senteront chaque groupe de parties prenantes Les participants cho isiront les dimensions du cercle en fonction de l int r t relatif ou de l enjeu que les activit s pr vues repr sentent pour le groupe en question cette fin il s agira de d terminer comment les activit s pr vues ou leur issue peut affecter un groupe Plus le cercle sera grand et plus l impact de l activit envisag e peut tre marqu sur la partie prenante dont il s agit gt Placer ou coller les cercles sur une feuille de papier l activit ou l initiative envisag e tant inscrite en son centre par exemple distribution de secours alimentaires d urgence loigner Les cercles du centre et les uns des autres pour repr senter la proximit relative pas g ographique des parties prenantes entre elles ou entre Les parties prenantes et l initiative gt Les participants apr s avoir dispos comme ils l entendent les diff rents cercles discutent de l influence ou du pouvoir relatif que chaque groupe peut exercer sur l initiative Ils choisissent alors des triangles Collaborer avec les communaut s 39 qui repr sentent l influence ou le pouvoir relatif de chaque groupe Plus le triangle est grand et plus la part
251. stant voir le Diagramme de Venn Brochure 5 Expliquer ensuite la nature des relations entre les parties en question au moyen de lignes de types diff rents Les alliances peuvent tre repr sent es par un trait pais les conflits par une ligne hach e et l influence par une ligne en pointill Poser la question suivante Quelle est l interaction entre ces parties Selon la r ponse choisir Le type de ligne et la repr senter sur le sch ma Lorsqu il n existe aucune relation ne rien indiquer Une fois cela fait essayer de d terminer s il existe au niveau de chacune des principales parties des conflits internes Il se peut par exemple qu il existe au sein d une communaut diff rentes factions elles m mes en conflit m me si ce litige n a aucun rapport avec le conflit principal Repr senter ces relations sur Le sch ma l int rieur des diff rents cercles Poser ensuite la question suivante Quelle est l interaction entre ces parties et l environnement plus g n ral dans lequel elles op rent Il faut pour cela analyser Les autres parties qui sans tre directement impliqu es dans le conflit exercent n anmoins une influence sur celui ci Par exemple il est probable que l administration locale entretienne des rapports avec nombre des parties au conflit Quelle est la forme que rev t cette interaction Repr senter toutes les parties secondaires sur le sch ma et indiquer Leurs relations av
252. stitute for Education and Development IIED 1996 Techniques participatives 31 de montrer que lorsque les gens essaient de comprendre sans pouvoir communiquer Les r sultats sont g n ralement trompeurs Technique de dynamisation de formation et de pr paration 2 Fait opinion rumeur Cette technique permet aux participants de mieux appr cier la qualit et l utilisation faite de l information qu ils re oivent et d am liorer ainsi leur capacit d analyse En outre elle met en lumi re la n cessit de v rifier l information re ue Pour exposer cet outil commencez par discuter Les probl mes qui se posent parfois Lorsque l on fait fond sur Les informations rassembl es sur le terrain Comment les participants valuent ils la fiabilit des informations qui leur sont donn es Sugg rez de classer les informations selon qu il s agit de faits d opinions ou de rumeurs Demandez aux participants de Les d finir Si Le temps manque pr sentez les d finitions suivantes FAIT F une chose ou un v nement dont on sait qu il s est produit OPINION 0 une id e d une personne ou d un groupe identifi concernant un sujet d termin RUMEUR R information non confirm e de source inconnue Le paragraphe ci apr s peut tre utilis comme exemple pour d terminer si quelque chose est un fait une opinion ou une rumeur Lisez Le paragraphe haute voix et demandez aux participants de lever La main lorsqu il s agit d un
253. t d cid que l on va travailler avec la communaut Il n est pas appropri d utiliser une ERP pour s lectionner un site ou pour chercher mieux comprendre la situation de personnes de l ext rieur Il s agit d une approche qui implique la communaut dans le processus de son propre d veloppement ainsi que d un processus d apprentissage double sens On s est rendu compte r cemment que les ERP ont certaines limites On a constat par exemple que l accent qui est mis sur Les outils et sur leur utilisation par c ur d tourne l attention du processus de participation dans son ensemble En outre Les ERP ne peuvent tre utilis es qu au stade de l examen pr alable plut t qu toutes les tapes conception ex cution suivi et valuation et qu elles ne saisissent pas tous Les niveaux de d veloppement Les ERP n en ont pas moins nombre d avantages Elles exploitent les principes des ERR fond s sur la triangulation Les populations locales bergers enseignants agriculteurs femmes hommes 2 Pour plus amples informations sur ce point se mettre en rapport avec IIED Endsleigh Street Londres Royaume Uni Comment renforcer la participation 99 aux partenariats milieux d affaires etc plut t que d avoir recours une quipe de sp cialistes de l ext rieur Certains des m canismes de la bo te outils des ERP sont Les suivants e Cartographie participative e Diagrammes de Venn e Analyses
254. t entre elles est tabli Cette technique implique tous les participants n exige pas de tableau feuillets mobiles et peut ais ment tre adapt e pour utiliser des sch mas si les membres du groupe sont peu instruits Technique de r flexion cr atrice 3 Cartographie de l esprit Cette technique est utilis e pour susciter organiser et relier simultan ment diff rentes id es et est particuli rement utile lorsqu il faut examiner des situations complexes comportant un grand nombre d l ments interd pendants Il s agit d une excellente m thode qui permet de faire passer d une pens e lin aire une pens e plus cr atrice Une fois que la partie cr atrice est analys e les id es g n r es peuvent tre organis es de fa on lin aire La Cartographie de l esprit peut tre refl t e sur un tableau feuillets mobiles ou sur des fiches de formes de dimensions ou de couleurs diff rentes Le th me ou le probl me principal est plac au centre et exprim en un ou deux mots Les l ments secondaires sont ensuite reli s ui 2 au centre et de la m me fa on d autres l ments peuvent tre reli s aux l ments secondaires 30 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Techniques de dynamisation de formation et de pr paration Il arrive souvent que Les r unions n avancent pas et qu un exercice soit n cessaire pour dynamiser les participants Au d but de la r union il peut s
255. t matiquement et dirig efficacement La planification est souple et peut envisager des possibilit s nouvelles mais l int rieur d un cadre reposant sur une d finition commune et des principes prouv s Lorsque l on cr e un partenariat Le processus comporte g n ralement plusieurs tapes lesquelles sont li es ma s ne se suivent pas n cessairement dans un ordre d termin En fait le processus est plus efficace lorsqu il existe une r troaction constante entre elles un mouvement it ratif continu Les circonstances peuvent changer avec Le temps ce qui signifie qu il pourra y avoir lieu de revoir certaines tapes Les tapes que comporte le processus de partenariat consistent Identifier et inviter Les partenaires potentiels Analyser les situations Analyser les parties prenantes valuer et g rer Les conflits laborer le plan et les accords de partenariat changer des informations et organiser un suivi et une r vision laborer une strat gie de transfert des responsabilit s OOOO Les quatre premi res tapes c est dire celles qui pr c dent la cr ation d un plan de partenariat sont expos es en d tail dans cette brochure Celles qui suivent l laboration du plan de partenariat sont d finies dans la Brochure 2 Planification et gestion de l information L laboration du plan de partenariat Comment renforcer la participation 7 aux partenariats proprement dit est trait e dans les deux bro
256. t s 23 24 Techniques et outils participatifs Guide du PAM conflits de limites et comment de tels conflits sont r solus par Les populations locales Indiquez le nord le sud l est et l ouest Indiquez ensuite Les points de rep re comme cours d eau ruisseaux collines parcs centres religieux coles dispensaires h pitaux commerces et march s S il s agit d une petite communaut on pourra identifier chaque m nage En revanche si elle est nombreuse l on pourra identifier les quartiers o vivent certains groupes Il se peut qu il y ait des quartiers o vivent les groupes les plus ais s et d autres o vivent les groupes plus marginaux On peut ensuite indiquer o se trouvent Les services comme les points d eau On peut indiquer ensuite les terres agricoles et les terres de pacage communales Les terrains de loisirs ou bien des secteurs r serv s comme parcs ou for ts prot g es la p riph rie de la communaut Pendant l op ration d tablissement de la carte on peut poser des questions pour demander des claircissements gt Lorsqu il semble que chacun est satisfait de la carte de la communaut et qu il n y a plus de questions l exercice est termin gt La carte de la communaut est confi e celle ci mais il peut en tre conserv des copies pour plus de commodit gt Le mieux pour marquer la fin de l exercice consiste pour les facilitateurs de l ext rieur
257. t ces probl mes et tablissent un ordre de priorit quant aux types d activit s qu ils jugent Les mieux appropri s pour att nuer leur ins curit alimentaire La politique visant favoriser le d veloppement exige une participation La politique visant favoriser Le d veloppement sugg re cinq grands domaines d activit s dans lesquels le PAM peut utiliser l aide alimentaire pour att nuer la pauvret et l ins curit alimentaire Le PAM en collaboration avec le gouvernement op re Techniques et outils participatifs Guide du PAM un choix entre ces diff rents domaines d activit s et cette s lection est normalement op r e au plan national dans le cadre du SSP puis affin e pendant le processus de pr paration du programme de pays Dans le cas des IPSR les d cisions de caract re g n ral sont adopt es dans ce cas galement au plan national pendant la formulation de la strat gie de redressement L adoption de ces d cisions au plan national peut tre dangereuse car cela signifie que l on risque facilement d en carter Les pauvres et Les groupes marginalis s On court en effet Le risque qu il soit labor des programmes qui ne tiennent pas compte des probl mes r els des pauvres et dont ceux ci ne veulent pas Pour l viter il importe d ouvrir ces processus aux organisations nationales dans lesquelles ont confiance les pauvres et Les groupes marginalis s Une autre fa on de garantir que Les commun
258. t impliquer les partenaires gouvernementaux De nouveaux partenaires appara tront avec le temps Les partenaires se s lectionneront eux m mes tre conscient des probl mes qui se posent dans les partenariats ANALYSER LA SITUATION Comment faire face des situations pr d termin es Comment faire face une situation nouvelle Les consid rations de parit hommes femmes refl tent une importance critique Une analyse de situation peut exiger des outils lucider la mission commune L analyse de la situation et l analyse des parties prenantes sont li es Une implication au plan local est importante ANALYSE DES PARTIES PRENANTES Partenaire n est pas synonyme de partie prenante Certaines cat gories de parties prenantes ou de groupes de parties prenantes peuvent tre n cessaires L analyse des parties prenantes rev t une importance capitale Identifier Les parties prenantes Identifier Les int r ts des parties prenantes Veiller ce que les femmes apparaissent s par ment comme parties prenantes dans tous les groupes Identifier Les capacit s des parties prenantes Identifier Les r les potentiels des parties prenantes L analyse des parties prenantes par la communaut est galement utile L analyse des parties prenantes peut tre d licate VALUER ET G RER DES CONELITS Conflit n est pas toujours synonyme de violence Le r le du partenariat dans un conflit communautaire Conflit et in galit s entre hommes et femmes vont souv
259. t ou localement en retra ant et en discutant un historique des conflits pass s Tableau feuillets mobiles feutres de couleur ruban adh sif Diviser les membres de la communaut en groupe de trois six personnes et tudier l objet de l exercice Demander aux participants de r fl chir aux conflits qu a connus la communaut ou La r gion ou l institution selon le contexte et de Les ranger par ordre chronologique en indiquant soigneusement quand ils se sont produits Pour chaque point indiqu sur ce rappel historique demander au groupe d identifier Comment renforcer la participation 87 aux partenariats e les m thodes de gestion du conflit qui ont t utilis es e l identit le cas ch ant de la tierce partie ayant aid r gler Le conflit e l instance utilis e gt Consigner cette information dans des colonnes parall les la ligne chronologique gt Lorsque le groupe consid re que la ligne chronologique est compl te lui demander de passer quelques minutes y r fl chir et analyser les informations rassembl es Lancer la discussion en posant les questions suivantes Quelles sont les observations qu appellent la nature et la fr quence des conflits Quels sont Les principaux types de gestion ou de m thodes de r glement qui ont t utilis s par Le pass lorsque des conflits se sont produits Quelles sont les principales modifications qui ont marqu les types de con
260. t souvent de s en faire une id e diff rente Q Revoir Les priorit s et les pr occupations du groupe cible s lectionner et ou suivre Les activit s Q Explorer l impact possible des activit s avant l ex cution du programme ou bien pendant ou apr s sa r alisation des fins de suivi et d valuation Q Comprendre les priorit s et Les pr occupations des parties prenantes touchant l importance pour Les moyens de Comment renforcer la participation 73 aux partenariats subsistance des ressources naturelles ou des avoirs Ce qu il faut e Tableau feuillets mobiles crayons Mode d emploi gt R partir les participants en petits groupes de cinq personnes ou plus Demander aux participants de s asseoir autour d une grande feuille de papier pos e sur la table ou fix e au mur Il peut s agir d un groupe mixte l exercice peut tre r alis avec des groupes distincts d hommes et de femmes afin de mieux comprendre ainsi Les diff rentes perspectives d un syst me Pour une analyse d impact gt Demander aux participants de s lectionner le programme l activit ou l v nement qu ils souhaitent analyser par exemple Le programme vivres contre travail ou un changement comme une r duction de l assortiment alimentaire gt Inscrire cela sur la feuille de papier et en tudier ensuite les cons quences aussi bien positives que n gatives Qui et quels l ments seront affect s par ces cons que
261. t un certain temps comme les semis la r colte Les p riodes creuses et Les possibilit s de travail IL faudra demander aux groupes d indiquer quel mois ou saison ces activit s ou situations correspondent gt Si Le travail est fait en petits groupes il y aura lieu de rassembler tous Les participants et de demander chaque groupe de comparer son calendrier celui des autres d identifier Les aspects communs et d en tirer les conclusions g n rales gt Pour finir on peut demander aux participants de s lectionner le moment de l ann e le mieux appropri pour un v nement faste comme un mariage Collaborer avec les communaut s 51 EXEMPLE Un calendrier saisonnier concernant la r gion nord du Bahr el Ghazal et la r gion des Lacs du Soudan illustre les strat gies suivre pour faire face aux d ficits vivriers Semis R colte Utilisation Juillet Septembre Octobre NovembreD cembrel Ma s Gombo Sorgho Arachide Tabac Transhumance Enclos Commerce Troc Viande Poisson Mares ads chanted Cueillette P che cette activit est r alis e en deux endroits 1 mares cours d eau ass chants et 2 cours d eau saisonniers lorsque le niveau de l eau baisse Viande mang e principalement lors des f tes novembre janvier et dans certains secteurs de la r gion pendant la saison maigre lorsque les travailleurs sont r mun r s sous forme de vivres
262. t un outil Br ve sayn te non pr par e dans laquelle Les participants jouent Le r le qui leur a t assign pour tirer des enseignements et apprendre d une situation qu ils risquent de rencontrer dans leur travail Les concepts de participation 9 et de partenariat Suivi Technique 10 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Activit continue qui tend au moyen de la collecte syst matique de donn es concernant les indicateurs sp cifi s informer la direction et Les principales parties prenantes de l avancement d une op ration du PAM et des r sultats obtenus gr ce aux fonds allou s et l aide alimentaire M thode ou comp tence utilis e pour mener bien une t che sp cifique Introduction g n rale Le PAM est la plus grande organisation d aide alimentaire du monde En 2000 il a secouru 83 millions d tres humains avec un budget de 1 49 milliard de dollars Le PAM a la r putation d tre une bou e de sauvetage lorsque s vissent des inondations des tremblements de terre des s cheresses et des cyclones lorsque la guerre chasse Les populations de leurs pays et lorsque les conomies s effondrent Mais Le PAM ne se contente pas il s en faut de beaucoup de fournir rapidement des secours alimentaires Plus de 8 077 agents du PAM dont 5 544 temporaires travaillant dans 83 pays du monde s attachent promouvoir des transformations pour s attaquer aux causes profondes des
263. te que la communaut puisse d terminer ce qu il faut pour que tel soit effectivement Le cas Comment renforcer la participation 63 aux partenariats Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut 8 Compr hension du processus de prise de d cisions Cet outil encourage et stimule les participants pour les aider comprendre leur participation au processus de prise de d cisions en tablissant une correspondance entre Les d cisions qui sont prises actuellement et ceux qui les adoptent Cela permet de mettre en relief Les injustices ou le manque d efficacit qui peuvent caract riser Le processus de prise de d cisions Q Planification participative avec des partenaires d intervention prolong e de secours et de redressement ou d activit s de d veloppement Q Modifications devant tre apport es aux d cisions prises pr c demment par un groupe ou un secteur d termin pour Les rendre plus participatifs e Plusieurs s ries de fiches de grande dimension o sont indiqu s les d cideurs par exemple dirigeants ou comit s de la communaut hommes et femmes personnel gouvernemental diff rents niveaux ONG fonctionnaires du PAM Ces fiches devront tre pr par es l avance et il faudra pr voir quelques fiches suppl mentaires si besoin est 64 Techniques et outils participatifs Guide du PAM e Plusieurs fiches en blanc de plus petite dimension o seront mentionn
264. terminer si Le partenariat a ou non atteint ses objectifs Les activit s sur le terrain peuvent tre valu es par les b n ficiaires et les partenaires ensemble et les modifications voulues y tre apport es si besoin est Points d entr e pour le transfert des responsabilit s Il ne suffit pas de renforcer les capacit s des organisations locales pour garantir un processus de d veloppement auto entretenu Si l institution qui fournit un appui renforce les capacit s des organisations gouvernementales non gouvernementales ou communautaires mais ne leur transf re pas progressivement la Planification et gestion de l information 23 responsabilit des activit s ces capacit s seront inutilis es et risquent de dispara tre D un autre c t si l organisation qui fournit une assistance transf re les responsabilit s sans s assurer que l organisation communautaire dispose des capacit s n cessaires l on risque l chec Il faut pr parer Le transfert des responsabilit s d s le stade de la planification lorsque les comp tences renforcer sont identifi es et cela doit se poursuivre pendant toute la dur e du programme en veillant fournir des encouragements et un appui constants Traiter l information Gestion de l information L information provenant d un processus participatif peut tre consid rable L application d une approche participative d bouche sur la collecte d une masse consid rable d informati
265. ticipatifs Guide du PAM facilitateur devra tre conscient de la n cessit d exprimer aussi sur sc ne les vues marginales L histoire peut maintenant tre montr e aux autres membres de la communaut d cideurs et ou autres parties int ress es Apr s chaque repr sentation ou m me pendant encourager le public commenter les solutions possibles et exprimer leurs r actions et leurs vues DIVISION DES STRAT GIES ET DES POLITIQUES PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL Via Cesare Giulio Viola 68 70 00148 Rome Italie Site web http www wfp org Courriel wfpinfo wfp org
266. ticipation aux partenariats 81 82 Situation actuelle les ressources foresti res sont utilis es par quelques m nages du village seulement Analyse des rapports de force FORCES AYANT UN EFFET MOTEUR Le budget dul Les hommes Service des du village veulent veulent une participer participation accrue de la des revenus Situation recherch e a for t doit tre une ressource durable pour la communaut tout enti re FORCES AYANT UN EFFET DE FREIN Manque de clart de la politique gouverne mentale concernant l utilisation des for ts par la communaut Opposition des int r ts tablis qui ont acc s la for t Manque de connaissances locales sur l entretien et la gestion des for ts Absence de traditions coop ratives Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut Mode d emploi 13 Arbre des probl mes IL s agit d un outil visuel polyvalent qui d crit sous forme de sch ma les probl mes fondamentaux sous forme d un arbre Le tronc repr sente Les probl mes les racines ses causes et les branches ses effets ou cons quences Une analyse d taill e des effets ou des cons quences d un probl me va permettre de s lectionner des activit s appropri es Cela peut aider identifier Les causes profondes d un probl me plut t que de se borner
267. tifs du projet du PAM en mati re de partenariat Les indiquer avec le signe Lorsque la matrice pr sent e est remplie lancer la discussion sur ce que cela signifie pour les activit s du programme ou pour le partenariat Passer ensuite si cela para t appropri aux autres colonnes connexes par exemple Les causes potentielles de tensions entre groupes de parties prenantes 46 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles Ce qu il faut 3 Cartographie de base Cet outil utilise une carte pour encourager une discussion sur une large gamme de sujets dont tous ne sont pas n cessairement concrets mais qui peuvent tous tre situ s sur une carte Celle ci peut tre une carte nationale ou locale une carte administrative ou topographique selon le type de carte avec lequel Les participants pourront tre le plus l aise S il existe une unit ACV dans Le pays de nombreux types de cartes pourront tre utilis s Q Choisir Les secteurs qui sont Les plusplus vuln rables ce qui a peut tre t d j fait lors de la pr paration du SSP Q Identifier Les secteurs ou itin raires dangereux Q Discuter et identifier Les r gions o il peut tre fait des valuations rurales rapides Q Discuter des r gions vuln rables et de celles qui vivent dans l ins curit alimentaire e Une carte du district de la r gion ou du pays selon l a
268. tivit s Manque de latrines il est difficile pour les filles qui approchent de l ge de la pubert d utiliser des latrines communes Les parents construisent plus de latrines pour les filles Cela a t accept et les parents sont convenus que cela pouvait tre fait sans appui ext rieur et au moyen de mat riaux de construction locaux Une aide alimentaire peut tre utilis e pour faciliter la construction des latrines Mode de vie nomade Faible assiduit des gar ons parce qu ils deviennent de jeunes bergers nomades les troupeaux et les gar ons se trouvent surtout au Soudan et en Ouganda Faible assiduit des filles car elles vivent loin de l cole et sont plus vuln rables pendant le trajet Construction de dortoirs pour les enfants qui vivent loin ou dont les parents sont nomades Les parents laisseront alors les enfants l cole Il y a d j deux dortoirs Turkana qui donnent de bons r sultats Une aide alimentaire peut tre utilis e pour faciliter la construction des dortoirs P nuries vivri res les enfants doivent chercher les aliments et travailler la maison On peut distribuer des rations aux m nages les plus vuln rables tout en les sensibilisant l importance de l ducation Des programmes d alimentation scolaire peuvent tre organis s et tendus un plus grand nombre de m nages vuln rables Une s cheresse prolong e ayant d cim les
269. tour est Le fondement sur lequel peuvent tre utilis s Les techniques et les outils participatifs Individuellement quiconque doit appliquer une approche participative doit s inspirer de quelques principes fondamentaux e _ tre ouvert aux approches participatives e Adopter une approche participative dans le travail e Adopter des mesures sp cifiques pour pr parer la participation Une r gle simple est Le respect d autrui de ses coutumes et de son mode de vie Techniques participatives 5 tre ouvert la participation Les approches participatives ne sont pas nouvelles et nombre de fonctionnaires du PAM en ont l exp rience Pour garantir Le succ s d un programme participatif il importe au plus haut point de commencer par adopter une attitude positive et r ceptive et de se montrer dispos utiliser Les techniques et Les outils participatifs tre ouvert la participation peut signifier e tre dispos travailler selon des modalit s nouvelles ou avec des partenaires nouveaux par exemple en consultant plus troitement les membres de la communaut pendant les missions sur le terrain e Commencer par des activit s simples d envergure r duite sp cialement si vous n avez qu une exp rience directe limit e et passer peu peu des niveaux plus intenses de participation Apr s avoir ma tris les l ments fondamentaux et appris quels sont les avantages des approches participatives vous pourrez vous
270. trat gies alimentaires TAPE DU PROGRAMME CONCEPTION A B C D E Disposez vous de personnel form aux techniques d valuation rurale participative Disposez vous d une large base nationale et locale de connaissances des ressources naturelles foresterie faune et flore sauvages parcs naturels environnement Disposez vous d une large base nationale et locale de connaissances concernant les questions de sant Disposez vous d un appui logistique sur le terrain transport bureaux etc Disposez vous d une large base nationale et locale de connaissances concernant les questions se rapportant l ducation Avez vous du personnel qui parle les langues locales Avez vous une large base de connaissances de l infrastructure routes ponts b timents scolaires dispensaires etc Avez vous l exp rience des valuations communautaires des besoins Avez vous l exp rience des tudes participatives de r f rence tes vous familiaris avec les strat gies alimentaires 52 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Description Applications possibles Ce qu il faut 5 valuation de la durabilit Gr ce cet outil Les participants peuvent identifier les caract ristiques d une organisation durable les classer par ordre d importance puis valuer leurs propres
271. tre hommes et femmes Q Motiver et mobiliser la communaut autour d activit s dirig es par celle ci 110 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Ce qu il faut Mode d emploi Th tre un facilitateur un groupe de membres de la communaut dispos s jouer un r le un script des costumes Th tre de marionnettes des marionnettes et une sc ne de pr f rence faite de mat riaux locaux des gourdes peuvent tre utilis es pour la t te des marionnettes et la sc ne peut tre fabriqu e au moyen de morceaux de bois et de tissu inutilis s autrement on peut acheter les mat riaux n cessaires Quelqu un qui sache tirer Les ficelles ou beaucoup d entra nement gt Pour le th tre constituer un groupe de membres de La communaut qui soient dispos s jouer un r le gt Pour les marionnettes constituer un groupe de personnes habiles de leurs mains sachant parler et raconter une histoire ce qui pourra exiger une certaine formation et des r p titions gt Construire une histoire sera le r sultat de l analyse pr senter On peut pour cela r diger ensemble un dialogue ou incorporer des id es nouvelles une narration existante L organisation communautaire et les acteurs doivent collaborer troitement pour veiller ce que les r les repr sent s refl tent fid lement Les vues du groupe Le Collaborer avec les communaut s 111 112 gt Techniques et outils par
272. tre utilis s pour repr senter Les valeurs relatives obtenues Ces pourcentages constituent un moyen utile qui permet de mieux comprendre comment les ressources et les r les sont r partis au sein d une communaut 64 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Applications possibles Ce qu il faut Mode d emploi Q Comprendre rapidement par des moyens moyens simples d o proviennent Les aliments avant et apr s une crise Q Faire appara tre la proportion de m nages d une r gion d termin e qui pr sentent certaines caract ristiques par exemple familles monoparentales m nages sans terre Q D terminer l importance relative des ressources naturelles pour les moyens de subsistance avant la mise en uvre d un programme Q valuer les effets ou l impact d un programme e 100 haricots ou cailloux de m me dimension et de m me couleur e Des locaux appartenant des groupes socio conomiques ou des types de m nages diff rents ou bien un groupe repr sentatif d individus selon l objet de l analyse gt Expliquer comment fonctionne cet outil au moyen d un exemple simple que vous imaginerez vous m me gt Analyser et parvenir un accord sur Les diff rents l ments qui constituent le total Collaborer avec les communaut s 65 de ce que l on cherche analyser Il pourra s agir des types de m nages qui existent dans la communaut ou des types d aliments qui sont mang s
273. tres participants peuvent l interroger gt Fusionner les diff rents groupes et analyser les informations pour chercher comprendre les atouts qui ont rendu possible les meilleurs r sultats Poser des questions comme les suivantes Quels ont t les l ments qui ont contribu aux excellents r sultats Avec qui tiez vous Que pouvez vous en dire Comment cela s est il pass Que faudrait il changer pour que tel soit toujours le cas Comment renforcer la participation 61 aux partenariats 62 gt Techniques et outils participatifs Guide du PAM Pendant l tape d imagination le groupe cherche d terminer ce que serait la situation ou l activit analys e si tout marchait aussi bien quels seraient les r sultats du programme dont il s agit si les conditions taient aussi propices que dans le cas pr c dent Quels seraient les rapports entre hommes et femmes s ils taient toujours les meilleurs Pendant l tape de l action les participants doivent discuter des moyens de donner corps la situation imaginaire ce stade le facilitateur ne joue qu un r le limit Les membres du groupe et de la communaut doivent assumer l enti re responsabilit de leurs propositions Le facilitateur doit insister sur le fait qu ils discutent de ce qu eux m mes peuvent faire et ne doivent pas penser ce que pourraient faire pour eux des organisations de l ext rieur EXEMPLES DE DISCUSSION P
274. ts Heureusement le PAM travaille par l entremise des gouvernements qui sont d j des partenaires Ce qu il faut c est appuyer Les partenaires gouvernementaux et renforcer leur capacit d assurer la p rennit du programme longue ch ance Il importe pour cela de collaborer avec Les partenaires gouvernementaux tous les niveaux des minist res aux administrations locales et encourager la cr ation de liens avec Les ONG Les concepts de participation 35 et de partenariat Les ONG partenaires peuvent tre locales ou internationales Les ONG partenaires peuvent tre de petites organisations locales ou de grandes organisations internationales Elles peuvent tre associ es un aspect sp cifique du programme ou participer l ensemble des activit s Elles peuvent tre li es au PAM par un m morandum d accord ou travailler comme partenaires pour appuyer la r alisation de leurs propres programmes Des partenariats peuvent tre nou s avec d autres institutions IL peut y avoir d autres institutions comme le Haut Commissariat des Nations Unies pour Les r fugi s HCR qui peuvent jouer le r le d organismes chef de file ou d institution d appui Il se peut qu une autre organisation comme l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO qui travaille l int rieur des structures gouvernementales puisse utilement tirer parti d une aide alimentaire pour mener bien ses activit s agricole
275. tutions nationales qui appuient ou au contraire d couragent la participation e Comment les autorit s nationales et locales r agiront elles l approche participative propos e e Quels sont Les facteurs culturels sociaux et politiques dans la r gion qui pourraient influencer la participation des populations e Quelles organisations ou pratiques traditionnelles pourraient contribuer efficacement promouvoir la participation Planification et gestion de l information 5 e Comment les populations locales r agiront elles vraisemblablement aux efforts tendant Les impliquer e Quelles sont les contributions que peuvent apporter Les diff rents acteurs l ex cution du projet e Quelles sont les ressources comp tences et temps disponibles pour promouvoir la participation Selon les circonstances l on pourra laborer un plan concret de participation ou inclure des dispositions ce sujet dans Le SSP ou la strat gie de redressement Si la strat gie qui inspire le programme a d j t labor e ou lorsque l on pr pare une op ration d urgence il peut tre labor un plan de participation avant que ne commencent les activit s sur Le terrain lorsque l analyse de situation est r alis e Le plan peut m me tre tabli pendant l ex cution des projets pour que les ajustements n cessaires puissent y tre apport s ou pour que son efficacit puisse tre am lior e Il est possible d valuer Les possibilit s d
276. u externes par le pass et commencer une discussion franche sur le point de savoir si ces conflits ont ou non t r solus avec succ s Q Aider la communaut d finir son propre destin en tablissant une projection chronologique sur l avenir Analyser la situation des hommes et des femmes comme le taux de scolarisation des filles ou Le contr le que Les hommes et les femmes exercent sur les ressources au niveau des m nages ou des organisations communautaires Ce qu il faut Selon la situation utiliser e Une ligne trac e par terre et des brindilles cailloux ou autres mat riaux locaux pour repr senter les points de rep re La ligne peut tre rehauss e de cendres ou de farine selon la couleur du sol ou e De grandes feuilles de papier et des stylos feutres e Une ligne trac e par terre avec des dessins sur des feuilles de papier pour repr senter les points de rep re Il y aura lieu de d signer quelqu un qui sur les instructions des participants fera un 28 Techniques et outils participatifs Guide du PAM dessin simplifi repr sentant les points de rep re qui sera plac par terre ou sur toute surface plane Mode d emploi gt D crire l id e d un Tableau chronologique comme un moyen de parler d un pass commun en voquant des jalons importants pour lancer la discussion Se r f rer par exemple des v nements comme l ins curit alimentaire des invasions de groupes de rebelles o
277. u la d gradation de l environnement gt Tracer une ligne en d cidant ensemble o elle doit logiquement commencer et s achever gt Demander ensuite aux participants de d crire Les jalons qui marquent cette ligne IL pourra tre utile de demander quel est l v nement le plus passionnant et le plus m morable qui s est produit dans la communaut et de l inscrire comme point de r f rence gt L exercice peut tre r alis s par ment pour les hommes et pour les femmes les diff rences ventuelles tant ensuite discut es Tous les v nements seront signal s soit par crit sur une feuille de papier soit par des objets repr sentant des p riodes d termin es par terre soit encore par des sch mas Collaborer avec les communaut s 29 30 gt Techniques et outils participatifs Guide du PAM Lorsque les participants consid rent avoir un Tableau chronologique retra ant tous les v nements importants en rapport avec la question l examen encourager les participants r fl chir aux rapports de cause effet qui peuvent exister entre Les v nements indiqu s Encourager galement les participants r fl chir l impact que chaque v nement a eu sur leur situation actuelle On peut pour cela m nager une p riode de silence de cinq minutes pour donner chacun le temps d assimiler l information et demander ensuite chaque membre du groupe ce qu il a vu dans le ta
278. ue le groupe num re des id es m nagez un peu de temps pour une discussion b tons rompus Par exemple Pour la prochaine activit je voudrais que chacun se sente libre d exprimer son avis m me si celui ci est in dit ou peu populaire Essayons par cons quent d exprimer des id es sans porter de jugement Nous pourrons avoir une discussion lorsque nous aurons fini d tablir la liste Demandez maintenant au groupe de commencer mesure que Les membres du groupe expriment leurs id es faites vous l cho de tout ce qui est dit Par exemple Techniques participatives 11 Membre du groupe L an dernier il y a souvent eu des p nuries de vivres alors m me qu il y en avait assez Quelqu un s est introduit dans le magasin et s est servi Nous ne savons qui c tait mais tout le monde en a souffert cho Le manque de s curit a entra n des p nuries de vivres Admettez tous les points de vue Si quelqu un dit quelque chose de tout fait inhabituel bornez vous vous en faire l cho et poursuivez Si en tant que facilitateur vous vous abstenez de porter un jugement sur les id es exprim es Les participants seront encourag s tre ouverts et s abstenir de porter un jugement d autrui Technique de facilitation 3 12 Cr er un espace Quel que soit Le groupe il y a toujours des membres qui parlent beaucoup et d autres rarement Si certains membres du groupe se taisent ce peut
279. un graphique voir l exemple Le long de l axe horizontal m nager une colonne pour chaque participant et une colonne la fin pour les totaux et ou les moyennes Expliquer le bar me de notation par exemple de 1 5 en utilisant comme analogie la croissance d un arbre germination apparition croissance d veloppement et maturit Distribuer des bulletins de vote et demander aux participants de noter leur organisation pour chacune des caract ristiques identifi es Une fois tous les bulletins remplis les rassembler et inscrire les moyennes sur le sch ma Pour prot ger l anonymat des participants rassembler tous les bulletins avant de porter les notes sur le sch ma gt Faciliter la discussion en posant des questions de nature voquer des commentaires comme les suivants Quels sont les l ments qui ont permis votre organisation d obtenir une note lev e pour certaines de ces qualit s Quels sont les l ments qui ont emp ch votre organisation de devenir plus durable Quels sont les l ments critiques prendre en consid ration pour aider l organisation devenir plus durable EXEMPLE DE SCHEMA POUR UNE ORGANISATION DURABLE Caract ristiques d une Participant Participant Participant Moyennes organisation durable No 1 No 2 No 3 Tr s important A Direction efficace 3 3 4 3 3 B Capacit de mobiliser des fonds 2 2 2 2 C S
280. upes et en essayant de trouver un terrain d entente Lorsqu il existe d j ouvertement un conflit violent sp cialement dans des situations d urgence complexes il importe tout particuli rement de bien comprendre le conflit pour emp cher Les concepts de participation 29 et de partenariat qu une participation mette en danger les b n ficiaires et Les fonctionnaires En pareilles circonstances il peut tre dangereux pour les agents du PAM de faire de longs d placements ou de rester trop longtemps au m me endroit Minimiser le danger par exemple en r duisant les d placements r duit la capacit des agents du PAM de travailler avec les b n ficiaires sur une base participative Il peut cependant se pr senter des intervalles pendant lesquels les fonctionnaires du PAM et ses partenaires peuvent sans compromettre Leur s curit se d placer et travailler avec les communaut s locales Si de telles possibilit s sont exploit es pour encourager la participation Les populations locales pourront assumer un r le accru dans les activit s et long terme permettre une programmation plus efficace m me dans les r gions peu s res Le PAM et les partenariats Le concept de partenariat Aux fins de ses politiques le PAM d finit un partenariat comme tant une alliance mutuellement b n fique entre organisations Au sein de ces partenariats Les r les responsabilit s et obligations respectifs sont clairement d finis
281. upes locaux ou au renforcement des groupes existants les parties prenantes locales assument le contr le des d cisions locales ce qui les encourage mettre en place des structures et ou les pratiques appropri es Techniques et outils participatifs Guide du PAM Participation fonctionnelle Les communaut s participent en constituant des groupes charg s de r aliser des objectifs pr d termin s d un programme sous l impulsion de parties prenantes de l ext rieur Cette participation intervient g n ralement non pas au stade de la planification mais apr s l adoption des d cisions majeures de telles institutions peuvent d pendre de l initiative externe mais peuvent aussi devenir autonomes Participation concert e Les communaut s participent en tant consult es et les parties prenantes de l ext rieur prennent en compte leurs connaissances et leurs int r ts ces derni res d finissent aussi bien les probl mes que Les solutions mais peuvent les modifier la lumi re de la r action des populations locales le processus n accorde aucune place la prise de d cisions et les organismes de l ext rieur ne sont pas tenus de prendre en consid ration les vues exprim es par les populations locales Diffusion d information Les communaut s participent en r pondant aux questions pos es par les parties prenantes de l ext rieur ou Le personnel des programmes et elles n ont pas la possibilit d influencer la pris
282. ut rassembler des informations pr cieuses sur l acc s aux ressources Ces informations peuvent ensuite contribuer au processus de ciblage Q Comprendre les rapports r ciproques entre les habitants et les ressources naturelles Q Suivre l am lioration ou la d gradation de la s curit alimentaire Ce qu il faut Le plus important c est Le temps Des promenades d tude pour tre efficaces doivent se faire sans pr cipitation et m nager beaucoup de temps pour pouvoir couter Il faut en outre e Des guides locaux comme instituteurs comptables ou dirigeants communautaires pendant au moins une demi journ e e Un petit carnet et un crayon pour prendre des notes 16 Techniques et outils participatifs Guide du PAM Mode d emploi gt Les guides locaux font partie de l quipe de la promenade d tude et il importe de les faire participer sa pr paration Lors de la premi re r union faites bien comprendre que cette promenade a pour but de pouvoir d une fa on g n rale mieux comprendre la communaut Mettez en relief Le r le N important que joueront les guides et faites T N AS les participer l adoption de la premi re feme Pa d cision qui consistera d terminer l itin raire permettant de rassembler Les a informations les plus utiles Cet itin raire d pendra de la nature des informations rassembler ainsi que du nombre a d habitants N A gt Le meilleur moyen
283. ution et au suivi et l valuation des activit s gt L analyse des parties prenantes peut galement tre port e sur une matrice qui fait appara tre les int r ts strat giques et l impact positif ou n gatif potentiel des activit s sur chaque partie prenante C est ce que l on verra dans l exemple suivant Collaborer avec les communaut s 41 EXEMPLE Identification et analyse des parties prenantes Une op ration d Identification et d analyse des parties prenantes a t r alis e pour un programme tendant former les femmes de groupes marginalis s pour qu elles puissent travailler comme assistantes Locales de sant La suite de cette analyse il a t tabli Le tableau suivant Il ressort de cette information que chaque partie prenante a des int r ts multiples Le projet propos peut avoir un impact positif sur certains de ces int r ts mais par sur tous GROUPE CL DE PARTIES PRENANTES INT R T PRIORIT CONELIT POTENTIEL R LES Femmes Plus de temps libre pouvant tre investi dans l am lioration des moyens de subsistance Meilleur tat de sant pour elles m mes et pour leurs enfants Non Distribution de vivres court terme Renforcement des institutions Accoucheuses traditionnelles Condition Incluses comme formatrices ONG locale Renforcement de son r le d organisation communautaire Renforcement des services de vulgarisation
284. ux diff rents niveaux des usagers de l information et veiller ce que ces cercles soient reli s entre eux et se tiennent mutuellement inform s LES DONN ES SONT D ABORD ANALYS ES PAR LA COMMUNAUT AVEC L AIDE DE FACILITATEURS DES D CISIONS SONT PRISES SUR LA BASE DES DONN ES ANALYS ES LES AGENTS DU PAM SUR LE TERRAIN ET LES ORGANISMES ASSOCIES SE R UNISSENT ET COMPARENT LES DONNEES ANALYS ES PROVENANT DES COMMUNAUT S LES D CISIONS SONT PRISES SUR LA BASE DES DONNEES ANALYS ES LES PARTENAIRES SE R UNISSENT AU NIVEAU DE LA DIRECTION ET PASSENT EN REVUE LES DONN ES ANALYS ES PROVENANT DES R GIONS LES D CISIONS SONT PRISES SUR LA BASE DES DONN ES ANALYS ES Pi Planification et gestion de l information 31 Diffusion de l information 32 La diffusion des donn es recueillies la suite d un processus participatif soul ve de nombreux probl mes Les usagers des donn es sont nombreux et Les informations sont pr sent es de bien des fa ons diff rentes dans des d lais divers et selon des structures organisationnelles variables L on peut cependant sugg rer un certain nombre de principes g n raux e Les donn es doivent tre transparentes Par transparence l on entend des donn es auxquelles puissent avoir acc s tous les usagers et que ces derniers puissent facilement comprendre e La communaut doit tre propri taire des donn es Les informations rassembl es aupr s d une
285. va organiser la participation des parties prenantes les plus importantes et quels outils pourraient aider prendre des d cisions inform es lors des points identifi s L on trouvera ci apr s quelques exemples de points de d cision Tableau 1 Points de d cision De quelles Quel est comp tences Comment pouvons le probl me De quelles avons nous besoin nous transf rer ressources ou quelles sont celles les responsabilit s Quelles sont les disposons nous que nous avons d j aux gestionnaires solutions pour mener bien locaux la t che accomplir Avan ons nous Quel est notre comme il convient objectif d ensemble Avec qui s collaborerons nous Avons nous r ussi Faut il introduire des modifications Points d entr e pour une analyse de situation 10 Il importe de bien comprendre les caract ristiques de l environnement dans lequel le PAM op rera Si Les facteurs conomiques politiques d mographiques et cologiques qui affectent la s curit alimentaire dans une r gion sont identifi s le PAM pourra mieux voir comment il peut intervenir efficacement Id alement la planification de la participation fait partie int grante du processus d analyse de la situation qui intervient pendant l laboration du SSP ou de la strat gie de redressement ou d intervention d urgence Techniques et outils participatifs Guide du PAM Une participation active de diff rents exp
286. vec leurs maris qui travaillaient en ville Techniques et outils participatifs Guide du PAM Nom de l outil Description Applications possibles 3 Tableau chronologique Un Tableau chronologique est une illustration des v nements marquants dans la vie d un individu d un m nage d une communaut ou d une organisation pendant une p riode sp cifi e Il est utilis pour analyser les id es que chacun a d un v nement ou d une s rie d v nements qui affectent la s curit alimentaire Des tableaux chronologiques peuvent tre tablis par des individus ou par des groupes Q Comprendre les ant c dents d une communaut Cet outil peut tre utilis par exemple pour d crire comment la relation entre une communaut et la base de ressources naturelles a chang avec Le temps et comment cela a affect la s curit alimentaire Q Analyser des rapports de causalit dans une situation en mutation Les habitants peuvent galement donner des informations sur l id e qu ils se font d v nements qui se sont produits avant m me leur naissance De telles informations peuvent tre utilis es pour retracer la survenance de catastrophes naturelles ou Les utilisations pr c dentes des sols Q Mettre en relief certaines des r alisations que la communaut a obtenues au moyen de ses propres efforts Collaborer avec les communaut s 27 Q Indiquer les secteurs qui ont suscit des conflits internes o
287. voir acheter des aliments Que font les comit s de secours Quel est votre r le Livrer les aliments v rifier les bordereaux d exp dition Veiller ce que les vivres soient entrepos s en lieu s r Distribuer l information et d terminer les capacit s de distribution Nous s parer pour compter Les sacs et surveiller l op ration Elire les membres de la communaut pour mesurer les vivres les jours de distribution Surveiller la mesure des vivres Signaler tous les probl mes au chef du comit Qui en fait partie Dirigeants religieux Chef FLM PAM Comit de secours Communaut Qui d cide Comment tes vous lu Premi rement une femme du PAM arrive et nous dit que nous pouvons avoir une distribution locale On nous a dit quelle devrait tre la composition du comit de secours Les membres du comit de secours sont lus au suffrage g n ral Qui a le plus d influence Les pouvoirs publics exercent beaucoup d influence au sein des comit s de secours Seuls les membres les plus influents de la communaut se pr sentent aux lections de sorte que les comit s de secours refl tent tr s fid lement la situation politique actuelle Le Diagramme des flux des avantages a t modifi pour aider analyser le r le jou par les comit s de secours dans Les distributions de secours alimentaires d urgence Ce diagramme
288. voir les programmes de telle sorte que les populations marginalis es et les groupes locaux surtout les femmes se voient confier des responsabilit s peut beaucoup contribuer am liorer leur s curit alimentaire longue ch ance Le PAM a acquis une exp rience consid rable de l habilitation des populations tant au plan individuel qu en groupes gr ce ses programmes de d veloppement ses IPSR et ses secours d urgence 5 Newton K et Okondo H 2000 WFP gender assessment of selected relief committees in Marsabit district Kenya Op ration d urgence 6203 Nairobi PAM Les concepts de participation 23 et de partenariat EXEMPLES Au Bangladesh la participation des femmes pauvres au Programme de cr ation d activit s g n ratrices de revenus au profit des groupes vuln rables s est traduite par une am lioration de la mobilit des femmes et de leur acc s la vie publique et une plus grande 6 sensibilisation individuelle et sociale Au Burundi les microprojets g r s par les groupes de femmes avec l assistance du PAM ont permis celles que la guerre avait d pouill es de tout pouvoir conomique d am liorer leurs comp tences de gestion d accro tre leur confiance en soi et de 7 rehausser leur image aux yeux des villageois Dans le sud du Soudan les communaut s qui avaient re u une a de alimentaire et avaient organis leurs propres centres d alimentation pour les pauv
289. vous donner Par exemple l laboration d un Tableau chronologique outil relativement simple pourra prendre quatre ou cinq heures si la r union est tr s productive et si Les participants s impliquent Souvent si les participants sont l aise avec le facilitateur et s impliquent ils modifieront l outil qui donnera alors une meilleure analyse et plus d informations Presque toujours chaque outil peut tre employ avec des individus avec un groupe restreint avec un groupe nombreux scind en petits groupes ou avec un groupe tr s nombreux IL n existe aucune garantie quant au degr de participation de la communaut ni quant l influence que vous pourrez avoir sur Le nombre de participants Ce nombre est d ailleurs flexible Diffusion au niveau de l organisation tout enti re des informations recueillies gr ce aux outils participatifs L utilisation d outils participatifs g n re une masse consid rable d informations parfois m me tant qu elle ne peut pas tre analys e de sorte que beaucoup d efforts et nombre d avantages potentiels se trouvent gaspill s Un moyen d y rem dier consiste analyser les donn es avec la communaut Un outil participatif est vraiment efficace lorsque Les informations g n r es sont analys es et sont utilis es pour prendre des d cisions et lorsque les raisons de ces d cisions sont confirm es par les donn es disponibles Si chaque session d bouche sur des donn es analys es tout l
290. vres qui si gent au comit ne jouent qu un r le symbolique Il faudra peut tre pour cela dispenser une formation sp ciale aux femmes Apr s la premi re r union publique Le comit devra identifier les crit res de s lection des b n ficiaires et subir une formation en mati re de ciblage de r les et de responsabilit s de comptabilit de signature des bordereaux d exp dition de stockage des aliments de d chargement etc Les membres du comit pourront sugg rer leurs propres crit res de s lection des b n ficiaires ou utiliser ceux du PAM Des outils participatifs comme Y Images de la vuln rabilit ou Notation de la richesse ou du bien tre Brochure 5 pourront tre utiles cette fin Organiser une deuxi me r union publique Lors d une deuxi me r union publique pas plus d une semaine apr s la premi re le pr sident du comit donnera lecture des crit res de s lection propos s par celui ci et Les expliquera Des Comment renforcer la participation 103 aux partenariats 104 changements pourront y tre apport s sur la base des propositions et des id es formul es par Les participants Les membres de la communaut devront approuver la s rie de crit res finalement retenus et il devra tre tabli une liste permanente de ces crit res qui devra rester constamment expos e Les crit res pourront tre crits au mur plut t que sur un document Le processus d enregistrement peut commencer
291. x participants d apporter des corrections s ils Le souhaitent gt Discuter ensuite avec les participants des raisons pour lesquelles ils ont plac tel ou tel m nage dans telle ou telle pile Cela permettra de bien comprendre et de d crire avec pr cision les diff rentes couches sociales qui existent dans la communaut gt Enregistrer Les r sultats c est dire Les indicateurs d aisance sugg r s par Les participants dans chaque groupe et Les noms des m nages dans chaque groupe gt On peut terminer en tablissant un graphique simple de l aisance et du bien tre dans la communaut et de le comparer la courbe normale que l on trouve g n ralement un petit nombre de m nages tr s pauvres la plupart des m nages peu pr s au milieu et quelques m nages riches 62 Techniques et outils participatifs Guide du PAM EXEMPLE Classement de l aisance ou du bien tre au Soudan Trois personnes bien inform es ont t invit es nommer tous les chefs de m nage r sidant dans la communaut Le nom de chacun d eux a t inscrit sur une fiche distincte On a ensuite proc d un Classement de l aisance ou du bien tre pour les 50 m nages La premi re personne interrog e tait riche Elle a commenc par cinq piles mais apr s avoir r parti Les 50 fiches elle a divis la pile des plus riches en deux et a d crit Les traits distinctifs de chaque cat gorie Enfin elle a cr une cat

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