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Pré-diagnostics énergétiques des ateliers de transformation fermiers

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1. Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers produits du Parc gi J gt Exemple des productions ard choises Ch taignes et Chatus en 2013 AV ee parc AGRICULTURE r gional amp TERRITOIRE lt Rh nallb s ds As d Ard che CANRRE D ARTS PS Parc naturel r gional des Monts d Ard che Domaine de Rochemure 07 380 Jaujac 04 75 36 38 60 v Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Sommaire Introduction p 3 Partie I m thodologie Chapitre page Chapitre page A Un focus indispensable sur la transformation S e eit de ch taignes 5 J Les unit s de production 13 B Diagnostics nerg tiques et diagnostiqueurs 8 K Modalit s d valuation de l lectricit 14 C Une mission en cinq phases 8 L Modalit s d valuation des emballages 14 D Les exploitations concern es 9 M nergie GES principe de calcul 14 E Une action exp rimentale 9 N Potentiel nourricier 15 m Recnerche ge r f rences etiexperiences 10 O Contribution au stockage de carbone 16 compl mentaires Soie de dont 11 P Elaboration d un outil de bilan nergie GES 17 simplifi H Place de l atelier de transformation fermier 12 Q Rendus au PNRMA et aux producteurs 17 Aa L a R Une m thode perfectible pour
2. ire Main d uvre UTH tot Surface totale SAU Ha UGB sms Types de cultures de l exploitation en 2012 Surfaces ha Ch taigneraie en production Surfaces en herbe prairies et landes p tur es et ou fauch es C r ales et ol o prot agineux SCOP Autres vergers hors ch taigneraies et vignes Mara chage et petits fruits II Des informations sur votre production de ch taigne Ann e de d marrage activit castan icole si diff rente installation sssssssssersssssssereressssssssssssses Pr ciser les principales vari t s traditionnelles de ch taignes pr sentes sur votre exploitation Pr ciser la production totale de ch taignes sur l exploitation r colt e Tonnes brute an Pr ciser le de pertes apr s tris et ou pluchages par rapport au volume pr c dent Votre production de ch taignes est elle en Agriculture Biologique ou en conversion OUI NON En projet Votre production de ch taignes est elle en AOC OUI L NONO Partiellement Autr s Labels o marques nina bin Part des produits de la ch taigneraie ch taignes brutes ou transform s dans le chiffre d affaire de votre exploitation du chiffre d affaire total de l exploitation hors aides PAC Pr ciser les circuits de commercialisation de vos ch taignes et le volu
3. Extrait du num ro 38 de juin 2013 du bulletin La montagne qui bouge OIER SUAMME Languedoc Roussillon La performance technique de la production et de la transformation avec notamment un rapport quantit produits finis quantit produits bruts lev ou la limitation des d chets importance du rendement de l tat sanitaire des qualit s des vari t s de ch taignes du PNRMA CA07 Novembre 2013 25 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus calibrage et du tri du r glage du mat riel et du taux d humidit initial surtout pour le s chage est synonyme galement d une meilleure performance nerg tique gr ce une efficacit nerg tique accrue de l atelier de transformation la consommation d nergie par unit de produit fini est dans ce cas plus r duite autrement dit les besoins nerg tiques sont moins importants pour une m me quantit de produits transform s P riode de stockage limiter le plus possible le temps de stockage entre la r colte et la transformation notamment la dur e de stockage en chambre froide pour r duire les consommations lectriques correspondantes mais aussi pour viter les effets ind sirables dess chement d veloppement des pourritures Il est par ailleurs recommand de limiter le stockage en froid positif moins de 3 semaines F R le strat gique du s chage des ch taignes
4. ha Production ch taignes brute 15 7 T 3 1 T 48 T production totale annuelle Potentiel nourricier 21 5 63 quivalents adultes par an Stockage carbone 1393T 581 T 3225T Stock total sol biomasse Rapport missions stockage C 19 5 33 SR ue nse tr s lectricit nergie directe 24 7 53 hs Ba Fioul nergie directe 9 0 18 Poste sp cifique production Gazole nergie directe 28 18 34 Poste transversal Essence nergie directe 3 2 7 Poste transversal Gaz nergie directe 23 0 40 de ARS ER Bois nergie nergie directe 12 0 68 a eo 7e 2 EA pour nergies directes GJ 100 kg 1 75 1 27 2 8 Pour 100 kg de ch taignes bruts nergies directes kg CO2 100 kg 77 1 29 5 123 8 Pour 100 kg de ch taignes bruts nergies directes HT 100 kg 29 3 11 5 73 Pour 100 kg de ch taignes bruts Emballages nergie totale 17 10 30 ee ei bi 1 R ste Emballages GES totaux 29 17 51 Re o an poste nergies totales GJ 100 kg 2 12 1 89 3 95 Pour 100 kg de ch taignes bruts nergies totales kg CO2 100 kg 108 48 191 Pour 100 kg de ch taignes bruts Production nergie totale 15 4 23 La phase la moins nergivore Transfo nergie totale 62 47 80 La phase la plus nergivore GJ Vente nergie totale 24 12 31 Seconde position derri re transfo Transfo co ts totaux 52 9 78 La phase la plus nergivore
5. des entreprises sous traitantes concern es Une partie des consommations sp cifiques la transformation peut ainsi avoir t d localis e ou report e sur ces entreprises tierces Il faudra donc tenir compte de ce param tre dans l analyse des r sultats car la place relativement r duite occup e par certaines d penses nerg tiques sauf pour les d placements transports videmment sur l exploitation ou la coop rative peut aussi s expliquer par l implication de ces prestataires de service li Ann e de r f rence Nous avons choisi ici de nous baser sur les productions et les consommations effectu es sur une ann e compl te de fonctionnement de l exploitation Afin d avoir tout la fois des donn es r centes et de pouvoir ventuellement comparer les r sultats entre les diff rentes exploitations concern es pour ces pr diagnostics c est l ann e 2012 qui est la r f rence pour cette tude des ann es de r f rence diff rentes pourraient tre choisies pour d autres tudes de ce type 2012 ne signifie pas forcement l ann e civile 1 janvier 31 d cembre mais seulement une p riode de 12 mois correspondant une campagne ou cycle de production entier principalement sur l ann e 2012 mais qui peut aussi tre cheval sur quelques mois en 2011 ou 2013 en fonction du calendrier de la comptabilit de l exploitation Dans l id al il aurait fallu collecter les donn es de l exploitation su
6. s questration gt du principal GES anthropique le CO2 dans la biomasse la mati re organique du sol et des plantes Variation annuelle ou flux de carbone outre la valeur du stock de carbone d un compartiment donn c est dire la quantit contenue un instant t il faut galement tenir compte de son volution dans le temps c est dire des variations annuelles de ce stock en tC an autrement appel es flux de carbone ou facteur de stockage PNRMA CA07 Novembre 2013 39 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Document de collecte Test de pr diagnostic nerg tique de l atelier de transformation de ch taigne compl ter avant fin septembre 2013 ann e de r f rence 2012 en italique questions d j pos es par t l phone et mail Date visite de l atelier par le conseiller nergie ssssesessrssris Nom Pr nom ou soci t le cas ch ant sssss Adresse postale ie in aE AE NN NN ER SR NN Re et N de t l phone fixe spier unne Portables 22 ssh N de fazi ini nds siie sand Mail o oo I Les principales caract ristiques de l ensemble de votre exploitation Ann e d installation de d marrage activit agricole ssssessssseseseseseerrresereserrere g 8 Type s de production agricole levage
7. Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus rendement apr s pluchage entre 60 et 75 environ autrement dit environ 2 3 du poids des ch taignes fra ches sont r ellement consomm s Les ch taignes non pluch es ont donc une valeur nerg tique alimentaire d environ 5 04 MJ kg brut ou 1 204 kcal kg brut Le vin est avant tout une boisson mais qui est galement nourrissante consommer avec mod ration en tenant compte des remarques faites dans le paragraphe sur les unit s de production les r f rences tournent autour de 3 MJ kg ou litre de vin ce qui est loin d tre n gligeable Les besoins nerg tiques quotidiens moyens pour un adulte sont d environ 2 500 kcal jour quivalent adulte r f rence FAO soit 10 47 MJ correspondant un peu plus de 2 kg brut de ch taignes ou 3 litres de vin Nous pouvons ainsi faire une estimation du potentiel nourricier en fonction du niveau de production des exploitations agricoles Remarque l un des ateliers de transformation tant autant concern par la myrtille autre produit marqu Parc que par la ch taigne nous prendrons pour la myrtille une valeur nerg tique de 570 kcal kg brut environ soit 2 387 MJ kg brut gt Ces r f rences sont utilis es dans les pr diagnostics pour valuer les indicateurs suivants La production agricole totale annuelle en valeur aliment
8. diagnostic nerg tique de leur atelier de transformation C est effectivement difficile faire comprendre avant de l avoir r alis Cette approche un peu diff rente peut en effet interroger surtout quand il n existe pas vraiment de rep res de comparaison Encore un grand merci aux producteurs volontaires qui ont particip cette tude Les premiers r sultats sont n anmoins encourageants m me si la m thodologie et les outils questionnaire tableur de saisie calcul d velopp s dans le cadre de cette tude peuvent sans doute tre encore am lior s et que le pr diagnostic nergie GES n a pour l instant t test que sur sept exploitations avec seulement deux types d ateliers de transformation fermiers Compte tenu de la taille de cet chantillon il n est d ailleurs pas tonnant d obtenir des l ments mieux valorisables pour la transformation de ch taignes 5 exploitations agricoles tudi es que pour la vinification 1 cave particuli re et 1 coop rative Ces pr diagnostics auront eu galement le m rite de remettre sur le devant de la sc ne certaines des pr occupations des producteurs parfois r currentes concernant notamment la demande d am lioration de l efficacit des s choirs de ch taignes Cette approche simplifi e gt du fonctionnement nerg tique des ateliers de transformation fermiers pourrait potentiellement tre appliqu e tous types de production les produits Ch ta
9. nergie et ou utilisant des nergies renouvelables dans leur exploitation ex isolation thermique chauffe eau solaire chaudi res biomasse pr refroidisseurs etc n h sitez pas vous informer ou les informer Contactez votre conseiller nergie gt la Chambre d Agriculture pour des renseignements compl mentaires et pour r aliser le diagnostic nerg tique de votre exploitation Les autres subventions Pour des projets d exploitation ne r pondant pas aux crit res d ligibilit du PPE vous pouvez vous orienter vers les autres types de dispositifs liste non exhaustive d AAP FAM les aides sp cifiques aux fili res sont d crites dans la rubrique Aides des pages des fili res concern es http www franceagrimer fr _ ADEME Rh ne Alpes Op rations exemplaires pour l efficacit nerg tique et les nergies renouvelables http rhone alpes ademe fr R gion moteur de recherche rubrique Aides http www rhonealpes fr Collectivit s locales CG CDDRA se renseigner au cas par cas PNRMA CA07 Novembre 2013 36 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Conclusion Comme souvent pour les nouvelles d marches et peut tre encore davantage pour les actions caract re innovant ou exp rimental il aura fallu prendre du temps pour expliquer aux producteurs l int r t d un pr
10. En plus d tre des outils de pilotage ces compteurs ou autres syst mes de mesures permettent de suivre les modifications constat es suite la mise en uvre de mat riels ou de pratiques particuli res Ainsi l agriculteur peut observer les progr s r alis s ou juger de l efficacit de mise en uvre de certaines solutions ou mat riels Ces outils de mesures permettent d adopter de petites modifications qui permettront d optimiser les pratiques ou les investissements r alis s gt source guide de l outil Dia terre de diagnostic nerg tique de l exploitation agricole ADEME Petite parenth se pour les tableaux ou coffrets lectriques pr sents dans les exploitations il est conseill d en choisir un mod le suffisamment grand ex avec rang es suppl mentaires pour r pondre aux volutions des locaux et des quipements et pr voir ventuellement la pose d appareils de mesures sp cifiques Ils doivent galement tre install s dans un endroit accessible et si possible l abri des sources de chaleur d humidit et de poussi res PNRMA CA07 Novembre 2013 32 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus i Des emballages conomes M me si l nergie li e au poste emballages gt n a pas t consomm e directement sur l exploitation le niveau de consommation d nergie d pend en partie des choix et de la gest
11. Nicolas BEILLON animateur accompagnateur de projets nergie et biodiversit pour r aliser les pr diagnostics nergie GES Celui ci a notamment d j r alis plus d une cinquantaine de diagnostics nerg tiques globaux gt l chelle de l exploitation dans des exploitations agricoles ard choises depuis 2007 m thodes PLANETE puis DIATERRE Le diagnostiqueur a donc tout naturellement essay de tirer partie de cette exp rience pour le projet du PNRMA A noter que dans chaque d partement ou r gion les organisations professionnelles agricoles ont g n ralement mis en place ce type de conseil nergie la ferme notamment en proposant aux agriculteurs la r alisation de diagnostics sp cifiques et l accompagnement de projets d exploitation relatifs aux conomies d nergie et aux nergies renouvelables renseignez vous aupr s de votre Chambre d Agriculture Le pr diagnostic nergie GES est centr principalement sur les consommations en nergies directes lectricit combustibles et carburants et les missions de Gaz Effet de Serre GES principalement le CO2 pour les nergies directes induites sur une ann e de r f rence 2012 des ateliers de transformation vin ou ch taignes C Une mission en cinq phases La convention PNRMA CAO7 d crit les grandes lignes pour le d roulement pr visionnel de l action Ce d roulement a t globalement respect m me si par
12. des quipements au moment de la visite p riode interm diaire entre deux cycles de production avec des ateliers souvent encombr s n ont pas permis d avoir une description tr s pr cise de l atelier de transformation Il n y a pas eu non plus de relev s d taill s des caract ristiques de chacune des machines des cha nes de transformation ex mod le ge puissance dur e de fonctionnement Il tait souvent m me difficile d acc der la plaque de certains appareils compte tenu de leurs situation et agencement Les ateliers n tant pas pleinement en fonctionnement au moment des visites r alis es une p riode estivale plut t creuse activit s de transformation qui red marrent v ritablement partir de la r colte l automne il n tait pas envisageable ni opportun d effectuer des mesures ponctuelles de consommation nerg tiques dans ce cadre Plusieurs changes suppl mentaires entre 4 des exploitants et le diagnostiqueur ont t n cessaires pour compl ter les informations apr s la visite de l atelier if manque encore ce jour les retours complets pour une des exploitations H Place de l atelier de transformation fermier Pour les exploitations agricoles diagnostiqu es nous prenons en compte toutes les tapes de l activit agricole de la production des produits bruts la commercialisation des produits transform s en passant par l atelier de transformation proprement parler En
13. glementaires pour les ateliers de transformation de produits v g taux p 44 PNRMA CA07 Novembre 2013 2 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Introduction En partenariat 1 avec le Parc Naturel R gional des Monts d Ard che PNRMA et la R gion Rh ne Alpes la Chambre d Agriculture _de l Ard che CA07 a r alis en 2013 un pr diagnostic nerg tique et Gaz Effet de Serre des exploitations et ateliers de transformation la ferme du r seau Marque Produit du Parc 2 sur les produits Chatus et Ch taignes 3 dans le cadre de la mise en uvre du Plan Climat Energie Territorial 4 du PNRMA Ces pr diagnostics nergie GES gt ont rendu n cessaire la mise au point d une m thodologie adapt e et relativement simple reproduire pour les ateliers de transformation fermiers Comme leur nom l indique les pr diagnostics constituent une premi re approche exp rimentale qui pourrait donner lieu le cas ch ant des diagnostics ou audits plus approfondis La CA07 doit en effet pr senter des pr conisations type et ou apporter un appui au PNRMA pour la r daction d un cahier des charges type afin d aller plus loin dans la r flexion et d engager un audit nerg tique des exploitations marqu es Parc int ress es 1 En fonction de la demande des producteurs et des partenaires ainsi q
14. l emballage ou le conditionnement du produit transform en g n ral des bouteilles en verre pour le vin et pour les ch taignes des pots en verre produits frais gt et sachets papiers ou plastiques produits secs gt fait partie int grante du produit fini Les cartons autres forme fr quente d emballage sont davantage li s au stockage au transport et la commercialisation de ces produits finis Nous essayerons donc dans la mesure du possible de prendre en compte ces emballages en tant qu nergie indirecte ou nergie grise utilis e lors de la fabrication de ces intrants dans le bilan nerg tique globale Nous nous limiterons ici aux principaux types d emballages verre et carton Ce seront les seules types d nergies indirectes abord es dans ce pr diagnostic les autres intrants tels les couvercles m talliques et bouchons les plastiques et emballages papier hors cartons les sirops les sucres les ar mes produits base de ch taignes les autres ingr dients ajout s les tiquettes ou encore l amortissement nerg tique li la fabrication des quipements et b timents ne seront pas comptabilis s ici C est bien entendu le poids vide des emballages qui nous int resse pour le convertir en quivalent nerg tique et GES Petite astuce en cas de difficult s pour estimer les quantit s d emballage utilis es pour l exploitation en 2012 nous pouvons partir du poids unitaire de chaque
15. 2 trois autres produits b n ficient de la marque Produit du Parc dont deux productions agricoles la myrtille sauvage le miel et les eaux min rales Voir la liste des producteurs sur le site du PNRMA http www parc monts ardeche fr decouvrir les monts d ardeche degustez les produits du parc html 3 le Chatus vin issu du c page ponyme end mique et mill naire et la ch taigne 1 d partement producteur AOC Ch taigne d Ard che repr sentent deux des productions agricoles embl matiques de l Ard che et du PNRMA 4 le PCET du PNRMA se d cline notamment dans un programme d actions sur cinq ans http www parc monts ardeche fr actions du parc en faveur du territoire energie climat html Barriques de Chatus Contacts Parc Naturel R gional des Monts d Ard che Maison du Parc Domaine de Rochemure 07 380 JAUJAC T l phone 04 75 36 38 60 standard Suivi projet Pascaline ROUX Charg e de Mission Energie Climat T l 04 75 36 38 69 ligne directe courriel proux pnrma fr Chambre d Agriculture de l Ard che 4 avenue de l Europe Unie B P 114 07001 PRIVAS Cedex T l phone 04 75 20 28 00 T l copie 04 75 20 28 01 Suivi projet Nicolas BEILLON animateur projets nergie et biodiversit Courriel nicolas beillon ardeche chambagri fr PNRMA CA07 Novembre 2013 4 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des atelier
16. Transfo GES totaux 48 D 40 74 o La phase la plus mettrice GES Source tableur saisie calcul CAO7 PNRMA CA07 Novembre 2013 20 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Ces r sultats sembleraient confirmer la premi re place occup e par les ateliers de transformation dans la consommation d nergie en quantit et en co t et les missions de GES des exploitations castan icoles assez loin devant les phases de commercialisation et de production La prise en compte des emballages dans le bilan nergie GES s est r v l e int ressante car ceux ci repr sentent en moyenne une part non n gligeable des consommations d nergie 17 et des missions de GES 29 des exploitations castan icoles Les emballages en verre que nous avons associ directement la phase de transformation constituent m me l une des principales nergie 19 et sources de GES 48 de ces ateliers C Une d pense nerg tique li e au niveau de transformation Nous pouvons faire l hypoth se suivante la consommation nerg tique de l atelier de transformation est li e non seulement au volume de produits transform s mais aussi au degr de transformation de ces produits c est dire en fonction de la longueur nombre d tapes maillon et de la complexit des cha nes de transformation Des ateliers permettant d avoir une gamme plus vari e et ou plus
17. aliser des conomies d nergie la r duction des d perditions thermiques est aussi rechercher diminution des besoins d eau chaude dans certains cas r duction de la temp rature de consigne de l eau chaude en veillant atteindre au moins 65 C en sortie de chauffe eau et 55 C pour l eau de nettoyage isolation des syst mes de stockage des conduites d eau chaude raccourcir les distances entre le chauffe eau et les points d utilisation Une bonne ambiance pour la chambre froide si pr sence d un tel quipement Car le niveau de consommation lectrique de la chambre froide d pend aussi des conditions d ambiance de son local il conviendra d assurer une localisation une isolation et une ventilation adapt es pour ce local Le principe de fonctionnement d une chambre froide est en effet similaire celui d un simple r frig rateur ou cong lateur domestique pour sa fonction de conservation Elle devra ainsi tre plac e en priorit dans un endroit l abri de toutes sources de chaleur la temp rature d ambiance id ale pour le local est d environ 10 C et de PNRMA CA07 Novembre 2013 31 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus poussi res Si c est possible une orientation Nord du local et de la chambre froide est privil gier ainsi qu une exposition minimale de la chambre froide aux rayons directs du Soleil Veiller galement ce q
18. caves coop ratives B quipements et effet d chelle La taille capacit des quipements ou mat riels a souvent une influence sur le niveau de consommation nerg tique C est une des cons quences du fameux effet d chelle qui aura tendance m me si ce n est pas syst matique favoriser les plus gros producteurs ou des projets collectifs et les installations les plus importantes qui sont en g n ral plus performante techniquement nerg tiquement et conomiquement que des exploitations plus petites gt production gale c est dire rapport e la m me quantit produite Autre impact compte tenu de leurs co ts d investissement et de leur rendement certains mat riels ou quipements permettant de r aliser des conomies d nergie ne peuvent tre envisag s d un point de vue financier que sur des ateliers relativement importants en taille capacit PNRMA CA07 Novembre 2013 24 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus C La transformation fermi re des ch taignes a un c t artisanal Cet aspect artisanal et empirique est une source non n gligeable d h t rog n it entre les exploitations cette disparit est peut tre li e en partie l historique de ce type de production en Ard che une faible capacit moyenne d investissement la place de l auto constructi
19. consomment de l nergie mais elles en produisent galement Nous pouvons donc ici en donner un aper u m me si le pr diagnostic se concentre davantage sur les consommations d nergie Les productions v g tales et animales la biomasse repr sentent en effet une forme de stockage d nergie temporaire destination principalement de l alimentation animale ou humaine On parle alors de valeur nerg tique brute digestive une des composantes de la valeur alimentaire gt dont l unit de mesure usuelle gt est le calorie cal ou kcal 1000 cal Il existe des tables de valeur alimentaire pour de nombreux aliments utilis es par les nutritionnistes C est le cas galement pour la ch taigne et le vin En dehors de ses qualit s nutritives ind niables aliment sans gluten sucres lents vitamine C la ch taigne fait partie des fruits les plus nerg tiques en valeur nerg tique brute digestive par unit produite cultiv s en France derri re seulement les autres fruits coque amande noix et noisette et les olives noires 7 56 MJ kg o 1 806 kcal kg de ch taigne r f rences PLANETE FEINGERG 1991 Ces valeurs correspondent bien entendu la partie comestible de la ch taigne c est dire la graine ou amande sans ses diff rentes peaux la coque gt ou p ricarpe l ext rieur et le tan gt l int rieur On estime le PNRMA CA07 Novembre 2013 15 46
20. dans la transformation Dans cette partie nous proposons de nous attarder un peu plus longuement sur le s chage des ch taignes car celui ci repr sente la fois l une des principales sources de consommation d nergie mais aussi d conomie d nergie pour ces ateliers de transformation fermiers C est galement l un des principaux proc d s de transformation qui n est pas sous trait par les exploitations castan icoles tudi es Les co ts relatifs une unit de s chage sont essentiellement r partis en deux grands types l investissement initial mat riels et local et les d penses nerg tiques li es son fonctionnement chauffage ventilation S int resser aux conomies d nergie li es au s chage implique donc d appr hender l ensemble des m canismes en jeu dans ce processus Rappels pr alables sur les ch taignes la ch taigne est un fruit d automne C est une saison qui n est pas id ale pour le s chage essentiellement cause de temp ratures et de degr s d hygrom trie inadapt s pour l air entrant dans le s choir Des modes de s chages alternatifs et conomes comme le solaire thermique par exemple qui vont tr s bien fonctionner pour des cultures d t vont beaucoup moins marcher l automne car il y aura moins d ensoleillement dur e du jour nombre d heures sans nuages temp rature ambiante et une humidit ambiante plus importante avec g n ralement plus de pr cipitations sai
21. de 0 1 0 25 kg de gaz kg de ch taignes fra ches soit 5 57 13 93 MJ et 0 34 0 85 kg qu CO2 Il sera instructif de comparer ces consommations moyennes avec celles relev es sur les exploitations ard choises il faudrait pour cela conna tre pr cis ment les quantit s d nergie utilis es sp cifiquement pour le s chage poste chauffage ce qui n est pas le cas actuellement fortes approximations sur le bois nergie et multi usage du gaz pour le s chage et la cuisson Une autre piste pour faire des conomies de gaz est de s quiper d une cuve en remplacement de bouteilles le prix du gaz en cuve est plus faible que pour les bouteilles le d bit de gaz est plus r gulier et souvent plus important pour viter les pannes s ches notamment la nuit ou en l absence du producteur R cup rer une partie de l nergie contenue dans l air chaud du s choir Certains s choirs modernes gt ex marque Calmont avec des caissons ferm s peuvent recycler l air chaud ayant travers les ch taignes Il est envisageable galement d installer des r cup rateurs de chaleur ou changeurs thermiques au niveau de l vacuation de l air sortant afin de r injecter une partie de l nergie dans le s choir et ou pour d autres besoins de chaleur compl mentaire ex chauffage ou ECS Remarques Seuls les s choirs d une certaine taille pourraient aujourd hui envisager co
22. de culture type et itin raire technique de la localisation g ographique variable climatique du sol type profondeur teneur initiale et des effets du changement climatique gt Ces r f rences sont utilis es dans les pr diagnostics pour valuer les indicateurs suivants le calcul du nombre d ann es de stockage de Carbone correspondant au rapport entre la quantit stock e totale num rateur et les missions annuelles de GES de l exploitation d nominateur le rapport entre les missions annuelles de GES num rateur et le flux de Carbone annuel d nominateur Les parties relatives la ch taigneraie dans les paragraphes Potentiel nourricier N et Contribution au stockage de carbone O ci dessus sont une synth se d un document de travail CAO7 intitul Ch taigneraies traditionnelles des Syst mes d Agriculture Durable et Haute Valeur Naturelle gt labor avec les co financements du CG07 de l ADEME Rh ne Alpes et du Casdar en 2011 2012 Afin de traiter les donn es chiffr es collect es sur les exploitations et d automatiser une grande partie des calculs le diagnostiqueur a t amen laborer un outil adapt pour ce projet La concomitance de deux autres projets men s en parall le par la CAO7 sur les conomies d nergie fromageries caprines et caves particuli res a permis de concevoir un outil unique tableur informatique permettant de saisir les principales donn es
23. des denr es alimentaires r sultant de la transformation de produits non transform s et lt ces produits peuvent contenir des substances qui sont n cessaires leur fabrication ou pour leur conf rer des caract ristiques sp cifiques Elle pr cise galement que les produits non transform s sont les denr es alimentaires n ayant pas subi de transformation et qui comprennent les produits qui ont t divis s s par s tranch s d coup s d soss s hach s d pouill s broy s coup s nettoy s taill s d cortiqu s moulus r frig r s congel s surgel s ou d congel s gt Dans le pr diagnostic nergie GES pour les ateliers de transformation de ch taignes nous consid rerons cependant par approximation que les tapes de d corticage moulinage r frig ration cong lation surg lation et d cong lation font partie int grante de la transformation car elles sont relativement rares dans les exploitations castan icoles qui ne transforment pas et sont m me absentes pour les tapes de d corticage et moulinage PNRMA CA07 Novembre 2013 12 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Transformation en sous traitance Le pr diagnostic se concentre sur les consommations d nergie et les missions de GES des exploitations et coop rative tudi es et ne prend pas en compte directement l activit
24. labor e de produits transform s auront ainsi un niveau plus lev d quipements et mat riels sp cifiques hors sous traitance avec les d penses nerg tiques correspondantes 5 exploitations ch taignes quipements nergivores transformation Type de mat riels Nombre EA Type d nergie utilis Calibreuse 5 lectrique S choir 4 bois 2 EA et gaz 2 EA chauffage ventilation lec D cortiqueuse sec 4 lectrique Table de tri 2 lectrique manuelle Moulin 4 lectrique plucheuse frais 1 gaz et lectrique Pressage broyage 2 lectrique Autoclave 3 gaz Marmite de cuisson 4 lectrique gaz Four p tisseries 2 lectrique Chambre froide 3 lectrique Chauffe eau 3 lectrique gaz et ou bois clairage 5 lectrique PNRMA CA07 Novembre 2013 21 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus De la diversit des ateliers de transformation de ch taignes une co construction de 2010 bois local laine de bois tuiles de r cup ration PNRMA CA07 Novembre 2013 22 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus D Point sur le s chage des ch taignes Une seule des exploitations tudi es ne fait pas de produits secs partir des ch taignes les quatr
25. les pr i Ann e de r f rence 13 diagnostics nergie GES 18 Partie II Analyse synth tique des r sultats A Relations avec les entreprises sous traitantes p 19 B Les bilans nergie GES des exploitations castan icoles p 20 C Une d pense nerg tique li e au niveau de transformation p 21 D Point sur le s chage des ch taignes p 23 Partie III Pr conisations g n rales Chapitre page Chapitre page A Pour un suivi des exploitations volontaires 24 G gt Des points communs avec ES UHR ateliers de 30 P transformation B quipements et effet d chelle 24 H Des conomies lectriques 32 C La transformation fermi re des ch taignes a A ie a eaha ls 25 i Des emballages conomes 33 D DRE alt d uvre non n gligeable 25 J Valorisation des sous produits dont le bois 33 transformation de ch taignes P E Les conditions pr alables la 25 K Autres pr conisations pour les conomies 34 transformation de ch taignes d nergie F R le strat gique du s chage des 26 L Des aides pour les projets d investissements 35 ch taignes dans la transformation conomes Conclusion p 37 Annexes Annexe 1 Petit lexique nergie GES p 38 Annexe 2 Mod le de questionnaire Document de collecte Test de pr diagnostic nerg tique de l atelier de transformation de ch taigne p 40 Annexe 3 Les points de vigilance r
26. partir de juillet 2013 Une seule exploitation ch taignes n a pas pu faire l objet d un pr diagnostic RDV annul 7 ateliers de transformation ont donc pu tre visit s par le conseiller CAO7 2 pour le Chatus et 5 pour les ch taignes M me s il existe des points communs entre les diff rents ateliers de transformation agro alimentaires il a n anmoins fallu tenir compte des sp cificit s des syst mes de production et des produits entre des productions aussi diff rentes que le vin et les produits base de ch taignes bien entendu mais galement au sein de chaque famille de produits types de Vinification produits de ch taignes secs gt ou frais Tout en ayant une approche globale relativement identique pour les caves viti vinicoles et les ateliers de transformation de ch taignes fermiers l analyse des r sultats et les pr conisations seront ainsi sensiblement diff rents d une exploitation l autre E Une action exp rimentale Cette action est exp rimentale au moins localement car aucune tude similaire n avait t r alis e jusqu pr sent en Ard che dans ces types d exploitations et ateliers de transformation notre connaissance En ce qui concerne la transformation fermi re de ch taignes c est m me probablement une premi re ou presque l chelle nationale Ce qui est donc certains c est que nous ne b n ficions pas pour le moment de r f rences nergie GES d parte
27. sur leurs bases techniques La plupart des fruits secs sont en effet stabilis s avec une humidit relative de 20 environ mais avec des taux de sucre tr s diff rents d une esp ce ou d une vari t de fruit l autre le taux de sucre influen ant aussi le degr de conservation des produits le taux de glucides des amandes de ch taignes fra ches est d au moins 34 Une expertise compl mentaire sur le sujet serait sans doute n cessaire pour affiner et optimiser ces objectifs d humidit finale en fonction du taux de sucre et des types de produit voulus Car si le s chage est trop pouss les producteurs perdent du rendement mati re et de la qualit et de la valeur conomique en m me temps qu ils consomment plus d nergie et de l argent toujours S cher rapidement les ch taignes peut tre une demande des producteurs afin de pouvoir r pondre plus t t aux besoins de leurs clients mais aussi pour viter une d gradation de la qualit de leur produit par un rancissement oxydation des lipides et ou pourrissement risques plus importants pour des dur es de s chage plus longues et pour une diminution des d penses nerg tiques Une des conditions de r ussite pour avoir des ch taignons ch taignes s ches de qualit serait apparemment d avoir un chauffage qui augmente progressivement en temp rature de environ 25 30 C au d part puis en montant 50 55 C en fin de p riode de s chage c est aussi une
28. une quinzaine de caves coop ratives 3 en RA dont le site d embouteillage de Ruoms UVICA en Ard che Le charg de mission Environnement et Energie de Coop de France Rh ne Alpes Auvergne galement co animateur du PoBE a ainsi pu participer la visite de la cave coop rative labellis e Parc gt d but ao t afin d changer et de faire le lien entre les deux types de projets Il faudra cependant attendre fin 2014 pour b n ficier des premiers r sultats de TESLA possibilit de faire participer la coop de Rosi res avec prestation CFRAA PNRMA CA07 Novembre 2013 10 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Pour les caves particuli res en veillant une articulation constructive avec la mise en uvre en Ard che en 2013 du projet CA ADEME inter r gional Etat des lieux des consommations d eau et d nergie dans les chais la CAO7 s est engag e dans ce cadre r aliser une dizaine de diagnostics sp cifiques dans les caves particuli res ard choises au travers de visites et d enqu tes Le premier test du pr diagnostic nerg tique a d ailleurs t fait avec l appui d une conseill re viti oeno CA07 CA26 Amandine FAURIAT dans une exploitation situ e en dehors du PNRMA mais cela a galement servi pour la cave particuli re marqu e Parc D but ao t la CA07 a propos une enqu te postale plus d une soixantaine
29. 2013 19 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus tout sous trait e par les castan iculteurs rencontr s A noter galement que l essentiel de la mise en bouteilles et du conditionnement pour la production vinicole de la coop rative de Rosi res sauf pour le Chatus r alis e la main est effectu sur le site de Ruoms comme pour les autres coops du groupement UVICA Vignerons Ard chois B Les bilans nergie GES des exploitations castan icoles A partir des 5 bilans individuels exploitations castan icoles nous pouvons identifier des moyennes et des fourchettes valeurs minimales et maximales pour les principaux indicateurs quantitatifs nergie GES La faible taille de l chantillon ne permet pas un traitement statistique plus pouss Cela permet au moins d avoir des ordres de grandeur concernant ce syst me de production Ces estimations devront toutefois tre consolid es si possible avec les r sultats d un chantillon plus important d ateliers de transformation fermiers hors marque Parc 5 exploitations ch taignes principaux indicateurs quantitatifs nergie GES Indicateurs Moyenne Le bas Le haut Pr cisions Surfaces ch taigneraie 10 8 ha 4 5 ha 25 ha pas d infos sur la densit
30. aignes les petits gt calibres partant plut t dans la fili re produits secs Une autre cha ne de transformation plus marginale existe pour les produits frais avec cuisson des fruits entiers ch taignes bouillies gt et pressage pour obtenir une pur e traces plus importantes de tanins dans les produits finis lL pluchage en frais s effectue g n ralement par br lage la flamme il y a v ritablement contact entre la flamme et la peau de la ch taigne ou par choc thermique air tr s chaud 800 900 C mais d autres proc d s sont utilis s ex Vapocraquage c est dire avec une vapeur d eau surchauff e comme chez SANOFRUIT et d autres pourraient peut tre tre test s ex micro ondes Pour la cha ne produits frais certaines op rations interm diaire non syst matiques ne sont pas incluses dans le sch ma g n ral ci dessus ex passage par un chaudeur se une parmenti re M me si la pratique n est pas tr s r pandue mais pr sente en Ard che il est possible voire avantageux de r aliser un pluchage en frais avant le s chage des ch taignes Le biscuitage 4 me op ration optionnelle gt de la cha ne produits secs ne figurant pas dans le sch ma ci dessus c est dire le passage au four 90 C pendant 24 48H est une pratique surtout rencontr e en Corse fabrication de farine AOC Le condi
31. aire GJ an Le nombre d quivalents adultes nourris par an O Contribution au stockage de carbone Parall le int ressant avec les aspects nerg tiques les exploitations agricoles mettent des Gaz Effet de Serre GES de par leurs activit s mais elles contribuent aussi au stockage de carbone M me si ce n est pas l objet principal de ces pr diagnostics c est n anmoins une occasion de mettre en perspective cette fonction compl mentaire de l agriculture Notions de puits de carbone agricole L agriculture et la for t entre autres particularit s ne sont pas seulement des sources d missions de Gaz Effet de Serre GES comme les autres secteurs de l conomie mais peuvent tre galement dans certaines conditions des puits de carbone c est dire un moyen de stockage ou pi geage gt ou s questration gt du principal GES anthropique le dioxyde de carbone ou CO2 dans la biomasse la mati re organique ou MO gt du sol et des plantes Stockage du carbone hors sol Les arbres et autres plantes p rennes ont galement la propri t de pouvoir stocker de la MO notamment sous forme de lignine au niveau des racines partie souterraine du tronc et des branches partie a rienne durant de nombreuses ann es voire des si cles pour certaines esp ces comme le ch taignier La biomasse non ligneuse et hors sol les feuilles et la v g tation non ligneuse et les frui
32. ant gt de l analyse du fonctionnement nerg tique la transformation de ch taignes nous avons fait le choix de nous concentrer surtout sur ce type d ateliers dans cette partie pr conisations A Pour un suivi des exploitations volontaires L analyse des ateliers de transformation tant bas e essentiellement sur une visite des locaux un instant t hors p riode d activit s et sur les consommations d nergie sur une ann e de r f rence unique il serait int ressant d organiser un suivi des exploitations volontaires sur plusieurs ann es au moins avec quelques indicateurs nergie GES quantitatifs Cela permettrait d toffer les r sultats des pr diagnostics et de prendre en compte les volutions de ces exploitations avec un dispositif de suivi qui pourrait tre relativement l ger ex un bilan annuel l aide d une fiche de renseignements actualiser Il serait galement utile d effectuer la comparaison des r sultats des exploitations marqu es Parc avec d autres exploitations du m me type syst mes de production quivalents quand cela sera possible Il faudrait ainsi faire le lien avec les projets compl mentaires de la CAO07 enqu te d partementale ateliers de transformation ch taignes en 2014 et participation au projet inter r gional sur les consommations d eau et d nergie des chais viticoles et de Coop de France Rh ne Alpes Auvergne projet europ en TESLA notamment sur les
33. cteurs d mission de GES coefficients permettant de convertir les donn es d activit en quantit de GES mis Unit kg qu CO2 unit S I Comme pour la m thode DIATERRE ces valeurs ont t prises dans le guide des facteurs d mission du Bilan Carbone de l ADEME pour les missions de GES en g n ral et dans les travaux de Ecol nvent via GES TIM gt pour les coefficients nerg tiques ou pour les missions de GES sp cifiques aux emballages en verre et carton nergies primaires et missions de GES globales dans le pr diagnostic idem m thodes PLANETE DIATERRE nous valuons la consommation d nergie primaire c est dire la totalit de l nergie mobilis e pour le fonctionnement de l exploitation avant transformation et non pas seulement l nergie finale utilis e directement sur l exploitation M me chose pour les missions de GES elles comprennent aussi celles li es la fabrication et au transport des nergies intrants Cela permet d avoir une vision plus globale de l impact environnemental des activit s agricoles Prenons un exemple commun ment r pandu titre de comparaison un v hicule utilitaire diesel 5 litres de gazole pour 100 km en moyenne qui parcourt 10 000 km par an soit 500 litres de carburant fossile va ainsi consommer 22 850 MJ ou 22 85 GJ en nergie primaire et mettre environ 1 625 kg qu CO2 N Potentiel nourricier Les exploitations agricoles
34. d activit de l exploitation et de r aliser des bilans nergie GES simplifi s dans les diff rents ateliers de transformation fermiers Il s agit bien d un bilan car c est seulement un tat des lieux qui est propos avec des indicateurs quantitatifs permettant de situer pour une exploitation Les consommations d nergie annuelles li es aux nergies directes et aux achats d emballages en quantit co t et nergie primaire totales par type d intrants par tape et par unit s de production Les missions de GES annuelles li es aux nergies directes et aux achats d emballages totales par type d intrants par tape et par unit s de production D autres indicateurs quantitatifs accessoires potentiel nourricier stockage carbone En option il est possible avec ce tableur pour donner des ordres de grandeur de proposer une premi re estimation de l impact d un projet d conomie d nergie et ou d nergie renouvelable sur l exploitation sur les consommations d nergie les missions de GES et sa rentabilit conomique TRIB Q Rendus au PNRMA et aux producteurs La CAO7 remet chaque exploitation son pr diagnostic nergie GES en format papier PNRMA CA07 Novembre 2013 17 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus comportant Un bilan nergie GES simplifi tableau r capitu
35. de 80 kg jour 1400 kg jour Les 2 s choirs qui ont les d bits les plus importants sont ceux au gaz Voir les pr conisations sp cifiques pour les s choirs ch taignes dans le paragraphe III F ci dessous s e sip Ea Faire du moderne avec de l ancien une cl de raccord e une chaudi re bois b che PNRMA CA07 Novembre 2013 23 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Partie III Pr conisations g n rales PEMARTUES pr alables et pr cautions d usage dans ce rapport se retrouvent les pistes d am lioration les plus fr quentes et communes aux ateliers de transformation tudi s Les pr diagnostics nergie GES individuels pr sentent en compl ment des recommandations plus personnalis es et adapt es pour chacune des exploitations concern es l objectif est de d finir les principales actions envisageables pour r duire les d penses nerg tiques et promouvoir ventuellement la production et ou l utilisation d nergies renouvelables sur ces ateliers de transformation Il ne s agit pas ici de se substituer une ventuelle tude de faisabilit ou d ing nierie concernant les pr conisations du diagnostiqueur les pr conisations ci dessous sont cibl es sur les ateliers de transformation et n abordent pas les phases de production en amont et de commercialisation en aval compte tenu de l aspect innov
36. de caves particuli res ard choises relance pr vue apr s les vendanges avec pour objectif collectif principal d obtenir des r f rences locales sur les consommations nerg tiques sp cifiques Ces premi res r f rences devraient tre disponibles d ici d but 2014 Exploitations castan icoles avec transformation fermi re m me si cet chantillon reste dans l absolu encore trop petit pour tre v ritablement repr sentatif de ces syst mes de production il constitue n anmoins une base de d part bien plus cons quente que pour les caves viti vinicoles concern es par l tude du PNRMA Suffisamment en tous cas pour pr voir initialement dans le projet une valorisation collective des r sultats notamment au moyen d une ventuelle rencontre collective qui permettrait une restitution orale et un change avec l ensemble des producteurs Le diagnostiqueur CA07 a pris des contacts aupr s du CICA Comit Interprofessionnel de la Ch taigne d Ard che et des fili res castan icoles d autres d partements et r gions Corse Gard Languedoc Roussillon pour compl ter les r f rences locales Au sein de la CAO7 le lien a galement t fait avec les ressources internes rapports d tudes conseillers sp cialis s et les projets en cours ex atelier collectif de Privas La rencontre du 24 10 avec le Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles ou CTCPA Centre Technique Industriel Institut Technique Ag
37. de ch taignes Rocles b timent en cours de construction SCA Vivacoop St Sernin SARL Petite ch taigne gt Genestelle SARL SANOFRUIT gt Lachapelle sous Aubenas projet d atelier collectif sur le Pays de Vernoux les soci t s IMBERT et SABATON Aubenas les Etablissements Cl ment FAUGIER Privas Certaines de ces entreprises et coop ratives proposent galement leurs services en prestation une part significative des castan iculteurs ard chois Nous pouvons distinguer deux grandes cat gories de produits ch taignes liste non exhaustive produits sec partir de ch taignes s ch es farines brises brisures biscuits g teaux produits frais partir de ch taignes non s ch es ch taignes marrons au naturel pur e cr mes confitures marrons glac s soupes sorbets glaces PNRMA CA07 Novembre 2013 5 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Remarques Que cela soit pour les produits secs gt ou frais l une des principales difficult s r side dans l pluchage ou d corticage des deux peaux des ch taignes la coque ou p ricarpe l ext rieur et le tan l int rieur recouvrant l amande Les producteurs r servent g n ralement la fili re produits frais gt aux plus gros calibres de ch t
38. de chauffage maison L Bois de chauffage exploitation L Bois de chauffage c d b ches L Bois de chauffage c d plaquettes L Si s chage des ch taignes pr ciser s chage sur l exploitation OUI L NON H Si oui s chage de ch taignes d autres exploitations OUI NON s choir traditionnel cl de OUI O NON UO quantit moyenne de ch taignes mise s cher s sees tonne brute an temps moyen de s chage volume ch taignes total 0 0 0 jours an type d nergie pour le s chage Si chaudi re pr ciser mod le t puissance KW sister quantit moyenne d nergie pour le s chage volume ch t total an Si transformation fa on ou en prestation chez un tiers Pr ciser l identit et la localisation du prestataire s sesessseessesessessrsrsrstsrsesrresreres La quantit de ch taigne concern e tonne brute an Les types d op ration transformation r alis s fa on Transformation la ferme sur l exploitation La quantit de ch taigne concern e tonne brute an Valorisation des d chets de ch taignes peaux tri invendus s ss ssesssesssssrsereesees Nombre de sites de transformation s ss1s5 2 Ann e de construction de d marrage s ss s Surfac
39. des vignes vergers haies lisi res de bois En r gle g n rale et lorsque cela est possible il est recommand de privil gier le retour au sol de la mati re organique ou son utilisation raisonn e dans l alimentation animale pour certains sous produits notamment pour des objectifs de pr servation de la fertilit du sol et d autonomie de l exploitation ex engrais fermiers gt N anmoins il peut parfois tre envisageable de mobiliser au moins une partie de cette biomasse pour r pondre d autres besoins tels que l nergie ou les co mat riaux C est le cas du bois de taille lagage qui peut galement tre utilis apr s conditionnement b ches plaquettes granul s en tant que combustible pour assurer la production de chaleur ex chauffage et ou eau chaude sanitaire n cessaire au fonctionnement de certaines exploitations agricoles et de la plupart des ateliers de transformation fermiers le bois ressource renouvelable vient alors se substituer au moins partiellement des nergies fossiles ou fissiles et contribue une am lioration de l autonomie nerg tique des exploitations concern es Pour les activit s viti vinicoles les produits tant le raisin et le vin les sous produits sont par exemple les suivants non exhaustifs les effluents vinicoles organiques marc de raisins bourbes lies pour diminuer la quantit des effluents liquides g rer il faut galement essayer d
40. du r seau ou de la source et 65 C minimum la sortie du chauffe eau l air ext rieur int rieur chauff puls pour le s chage le fluide frigorig ne de la chambre froide Ces m mes caract ristiques am nent la fois des contraintes dans la conception et l am nagement des locaux mais aussi des perspectives int ressantes d conomie d nergie dont la plus embl matique pourrait tre la synergie possible entre le refroidissement de l air et ou du groupe froid et la production d eau chaude et ou d air chaud car l o on fabrique du froid on peut produire du chaud C est le principe de la r cup ration de chaleur par conductivit thermique ou transfert de calories entre un fluide chaud et un autre avec une temp rature relativement moins lev e dans deux circuits parall les Des quipements conomes comme les r cup rateurs de chaleur ayant fait leurs preuves depuis de nombreuses ann es permettent et facilitent ces changes de chaleur Dans ce type d quipements l eau constitue souvent le liquide caloporteur qui va r cup rer les calories l o elles se trouvent ex l air l eau le fluide frigorig ne et PNRMA CA07 Novembre 2013 30 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus permettre le transport de la chaleur o elle est n cessaire ex Eau Chaude Sanitaire vinification Ainsi avant d a
41. e au sol M2 Type de b timent ex mat riaux charpente mur et toit ssssssssssssssesssrsssesresresressesses PNRMA CA07 Novembre 2013 41 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Types d quipements et d op rations pour l atelier de transformation la ferme Ligne de flottaison Calibreuse D corticage pluchage Raffineuse L Table de tri EL Pressage broyage L Mise en pot empoteuse autoclave L Cuisson Pasteurisation Sous vide L Moulin Ensacheuse L Chambre froide L Autres DIA pr dire uen clairage de l atelier de transformation la ferme Dur e de fonctionnement Types d clairage Puissance unitaire W Nombre heures an Si commercialisation en vente directe et ou circuits courts pr ciser 2012 distance parcourue pour la vente sssssssssesssseseseesee km an type de v hicule utilis pour le transport diesel ou essence CV quantit moyenne de carburant pour transport litres an Les autres consommations d nergie hors s chage et commercialisation en 2012 Types d nergie Quantit s an Co ts HT an Types d usages Fioul tracteur Litres an Fioul transfo ch t Litres an Gazole Litres an Essence Litres an Gaz Kg an lectr
42. e autres utilisent chacune au moins une unit de s chage la ferme le s chage concerne environ 70 de la quantit de ch taignes pour ces exploitations Deux exploitations r alisent un pr s chage dans une installation sp cifique afin d abaisser d effectuer un ressuyage gt et d abaisser le taux d humidit par une ventilation consommation lectrique suppl mentaire sans chauffage avant le passage dans le s choir gaz ou pour pr parer l tape d pluchage en frais Les consommations moyennes de propane pour ces deux unit s de s chage 0 042 et 0 088 kg gaz kg ch taignes fra ches soit 2 3 et 4 9 MJ sembleraient tre inf rieure aux r f rences bibliographiques voir paragraphe III F ci dessous Les deux autres ateliers de transformation ont chacun un s choir coupl une chaudi re bois b che 32 et 40 KW et un syst me de ventilation lectrique plus classique La chaudi re de 40kW dessert un petit r seau de chaleur maison chambre d h te atelier Le bois utilis provient essentiellement de l entretien des ch taigneraies La capacit de production et le d bit sont tr s variables pour ces 4 s choirs les 2 s choirs gaz assurent la dur e de s chage la plus courte 5 et 8 jours en moyenne contre au moins 10 15 jours pour le bois le rapport entre la quantit de ch taignes mise s cher et la dur e de s chage donne une id e de la vitesse du proc d va en effet
43. e d nergie primaire est une forme d nergie disponible dans la nature avant toute transformation Elle n est pas toujours utilisable directement et doit le plus souvent tre transform e en une source d nergie secondaire pour tre mise en uvre c est dire stock e transport e et utilis e L nergie secondaire est elle m me transform e en nergie finale au stade de l utilisation nergie non renouvelable ou fossile nergie issue de mati res premi res fossiles p trole gaz naturel ou charbon ou fissiles ex uranium pr sentes en quantit s finies dans le sous sol et non renouvelables nergie renouvelable c est une source d nergie issue de ph nom nes naturels et qui se renouvelle assez rapidement l chelle humaine pour tre consid r e comme in puisable mais pas illimit e ZOOM Les principales nergies renouvelables dans les exploitations agricoles La biomasse La biomasse v g tale est produite gr ce la photosynth se c est dire partir de l nergie solaire capt e par les plantes chlorophylliennes La biomasse nerg tique regroupe essentiellement le bois nergie b ches plaquettes les Huiles V g tales Pures agrocarburant ou combustible mais aussi certains effluents d levage production de biogaz gt par m thanisation valoris en chaleur et ventuellement en lectricit Certains produits agricoles peuvent galement PNRMA CA07 N
44. e limiter les volumes d eau ex optimiser les op rations de nettoyage Le marc peut tre utilis dans l alimentation animale ou en distillerie Les autres effluents organiques peuvent tre pandus sur les terres agricoles La piste de la m thanisation est galement explorer pour ce type d effluents ventuellement en compl ment d autres co substrats La r glementation impose des contraintes relatives la bonne gestion des effluents vinicoles en fonction de la capacit des unit s de production e lt 500 hl loi sur l eau code rural et r glement sanitaire d partemental e de 500 20 000 hl ICPE soumise d claration Arr t du 15 mars 1999 e gt 20 000 hl ICPE soumise autorisation Arr t du 3 mai 2000 Les caves int ress es par un diagnostic effluents vinicoles peuvent contacter La titia BOFFELLI conseill re Eau Environnement D chet la CA07 04 75 20 28 00 laetitia boffelli ardeche chambagri fr les sarments de vigne issus de la taille annuelle et dans une moindre mesure des vieux ceps arrach s en vue d une replantation notamment la technique du pr taillage PNRMA CA07 Novembre 2013 33 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus permet de limiter la croissance v g tative de la vigne et de r duire les volumes de sarments Une partie voire la totalit des sarments peuvent tre bro
45. effet si l objet principal de ce pr diagnostic nerg tique et l essentiel des donn es collect es concernent bien l atelier de transformation il est indispensable de conserver une approche globale du syst me de production il est alors possible et instructif d valuer la place relative de la transformation au sein de l exploitation agricole Il s agit galement d une demande formul e par les exploitants eux m mes d s les premiers contacts propos de ces pr diagnostics les produits transform s font partie int grante d un cycle de production qu il est plus judicieux d aborder dans son ensemble Car est il besoin de le souligner les relations et les inter d pendances sont tr s fortes en production fermi re entre les consommations nerg tiques li es la transformation et celles de l amont production agricole et de l aval commercialisation en circuits courts D finition de la transformation agro alimentaire la r glementation alimentaire europ enne et nationale entend par ce terme toute action entra nant une modification importante du produit initial y compris par chauffage fumaison salaison maturation dessiccation marinage extraction extrusion ou une combinaison de ces proc d s Ainsi m me le s chage des ch taignes ou le pressage des raisins sont d j consid r s comme tant ou faisant partie d une transformation Selon cette m me r glementation les produits transform s sont
46. efficacit et la sobri t nerg tiques N20 protoxyde d azote c est le GES agricole dont les missions sont les plus importantes en France 52 environ 89 proviennent de l pandage d engrais sur les cultures 1 kg de N20 quivaut 298 kg de CO2 PRG ou 1 kg N20 298 kg q CO2 Plan minist riel de Performance nerg tique des exploitations agricoles PPE dans le cadre du Grenelle de l Environnement le PPE 2009 2013 encourage depuis f vrier 2009 la r alisation d investissements par les agriculteurs pour les conomies d nergie ou la production d nergie renouvelable notamment par des subventions sp cifiques de 40 60 d aides sur des investissements mat riels compris entre 2 000 et 40 000 HT exploitation voire jusqu 150 000 HT pour les CUMA la Chambre d Agriculture de l Ard che dispose de conseillers agr s pour l laboration des diagnostics nerg tiques dans les exploitations agricoles diagnostics obligatoires pour b n ficier des aides PPE A ce jour nous ne savons pas si ce dispositif d aides ou son quivalent sera propos aux agriculteurs partir de 2014 Stockage de carbone l agriculture et la for t entre autres particularit s ne sont pas seulement des sources d missions de GES comme les autres secteurs de l conomie mais peuvent tre galement dans certaines conditions des puits de carbone c est dire un moyen de stockage ou pi geage gt ou
47. es consommations d nergie par quipement Sans aller jusqu faire un relev des consommations r elles avec des instruments de mesure sp cifiques solution peut tre trop contraignante pour un pr diagnostic il aurait t n anmoins envisageable la condition d y consacrer davantage de temps technicien et producteur de pr ciser les puissances et d valuer les dur es de fonctionnement de chaque appareil lectrique de l atelier notamment D autres indicateurs compl mentaires pourraient tre int gr s dans l outil de saisie calculs ex la proportion de production en sous traitance quantit totale brute le d bit de transformation volumes jour La m thodologie propos e dans cette tude pourrait ainsi tre am lior e et compl t e en fonction des r sultats de nouveaux tests de pr diagnostics nergie GES avec la participation de conseillers et producteurs volontaires PNRMA CA07 Novembre 2013 18 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Partie II Analyse synth tique des r sultats Remarques pr alables et pr cautions d usage dans ce rapport collectif nous proposons une analyse synth tique des r sultats des pr diagnostics nergie GES r alis s dans le cadre de l tude Ces pr diagnostics pr sentent en compl ment une analyse plus personnalis e et individualis e pour chacune des expl
48. eur lectrique ne pas confondre avec un nouveau compteur avec abonnement suppl mentaire pour suivre de fa on plus pr cise les consommations sp cifiques de l exploitation et si possible plus particuli rement celles de l atelier de transformation voir encart ci dessous Il reste n anmoins souligner que au del des conomies d nergie au sens strict la rentabilit conomique et donc l attractivit gt des pistes d am lioration sur les consommations lectriques d pendent aussi du type de contrat de fourniture de l exploitation qui peut faire varier le prix du kWh du simple au double ex EJP et de l volution du prix de l lectricit une solution rentable dans un cas peut ne pas l tre actuellement dans une autre situation Pour des outils de suivi des consommations La plupart des exploitations agricoles n est quip e que d un seul compteur lectrique pour l ensemble des activit s agricoles et ce compteur unique est tr s souvent partag pour les usages domestiques maison Autant dire que l valuation de la consommation en lectricit pour les besoins professionnels est relativement approximative dans ce type de cas Il est donc fortement recommand de mettre en place au minimum un compteur s par pour les b timents agricoles compte tenu du faible co t d un sous compteur lectrique de l ordre de 100 150 HT sous compteur kWh sans obligation d abonnement suppl mentaire
49. fois des solutions alternatives ont d tre trouv es en cours de r alisation pour s adapter la situation et aux difficult s rencontr es 1 la pr paration du diagnostic avec l exploitant La CAO7 adresse l exploitant la liste des documents fournir e Plan de masse descriptif des installations sch mas et modes de fonctionnement e Donn es de production relev s de comptage contrats et factures d nergie consommations d taill es e Etudes d j r alis es dont rapports de contr le r glementaire projets d investissements 2 La collecte d informations sur site Lors de la premi re rencontre l exploitant remet les documents demand s fait une pr sentation g n rale du site et planifie le d roulement de la visite La visite des installations permet d investiguer de mani re qualitative les postes consommateurs d nergie Des relev s et quelques mesures ponctuelles peuvent tre r alis s 3 Une analyse des donn es et la r daction d un rapport A l issue de la visite et des entretiens les donn es seront trait es et un rapport comprenant le bilan de la situation nerg tique du site sera dit PNRMA CA07 Novembre 2013 8 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus 4 La restitution de l analyse pr alable L analyse pr alable est envoy e l exploitant La restitution orale pourra se faire de mani re collecti
50. icit kWh an Indiquer le total annuel factures Eau r seau m3 an Indiquer le total annuel factures Eau source m3 an lectricit pr cisions Compteur s par uniquement exploitation OUI LI NON O Sisous compteurs pr ciser localisation Type de contrat d approvisionnement eeessssesseesisiererssrersrsrsrrerersrsrstserersrsrsre Puissance souscrite KVA eeeesessesssssrserseseeseeeeee Mono ou triphas sssessesessessesseseesssrssssesresessessrsessrses Groupe lectrog ne de secours OUI LI NON L Si chauffe eau lectrique litres ballon et C temp rature de consigne Eau du r seau Compteur s par uniquement exploitation OUI L NON U Les consommations d emballages un des es d nergies indirectes li la transfo PNRMA CA07 Novembre 2013 42 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Types d emballage Quantit s vides an a Pr cisions ex vierge recycl Verres kg an Cartons kg an kg an Plastiques Avez vous d j mis en uvre des pratiques ou des quipements permettant de r aliser des conomies d nergie sur votre exploitation Le cas ch ant pr ciser lesquels Seriez vous partant pour mettre en place des outils de mesure et de
51. ier d une autorisation pr fectorale et tre soumis des analyses r guli rement 2 fois par an pour les analyses de routine et 1 fois tous les 5 ans pour les analyses compl mentaires plus approfondies Les pots en verre m me neufs doivent tre nettoy s avant utilisation La partie en verre peut ventuellement tre r utilis e apr s une nouveau nettoyage et un contr le visuel pour v rifier le bon tat du pot mais pas le couvercle qui doit tre neuf pour garantir l tanch it Utilisation d un autoclave formation obligatoire pour les utilisateurs Contr les par des organismes habilit s contr le de mise en service et contr les p riodiques tous les 18 mois contr les d cennals pour requalification et suite une nouvelle implantation un changement d exploitant ou une r paration importante Attention pour les autoclaves d occasion s assurer de la conformit marquage CE et certificat d preuve et v rifier le bon tat g n ral de l appareil et la date du dernier contr le d cennal car co teux Les conserves doivent faire l objet de tests d incubation avant de mettre en vente le lot autoclav sauf si pr sence d un bar me d autoclave certifi par un organisme agr type CTCPA Les DLC ou DLUO doivent tre tablies sur la base d une analyse microbiologique Validation de DLC DLUO si vous voulez confirmer une DLC DLUO ou d termination de DLC DLUO si vous n avez pas d id e de la date de p
52. ignes et Chatus peuvent alors servir d exemples pour illustrer cette d marche Ces pr diagnostics nergie GES pourraient ainsi tre utilis s seuls pour une analyse rapide et globale des ateliers de transformation fermiers dans le cadre d une sensibilisation g n rale des producteurs ces th matiques nergie GES Mais ils pourraient aussi constituer une premi re tape ou un outil d appoint dans l accompagnement d un projet d atelier de transformation la ferme en compl ment d autres outils existants ou d un audit diagnostic nerg tique plus approfondi Contacts Parc Naturel R gional des Monts d Ard che Maison du Parc Domaine de Rochemure 07 380 JAUJAC T l phone 04 75 36 38 60 standard Suivi projet Pascaline ROUX Charg e de Mission Energie Climat T l 04 75 36 38 69 ligne directe courriel proux pnrma fr Chambre d Agriculture de l Ard che 4 avenue de l Europe Unie B P 114 07001 PRIVAS Cedex T l phone 04 75 20 28 00 T l copie 04 75 20 28 01 Suivi projet Nicolas BEILLON animateur projets nergie et biodiversit Courriel nicolas beillon ardeche chambagri fr PNRMA CA07 Novembre 2013 37 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Annexe 1 Petit lexique nergie GES Voici quelques d finitions succinctes pour vous aider mieux comprendre et
53. il sera peut tre de participer l laboration de r f rences qui pourront ventuellement tre reprises comme ordre de grandeur gt pour mieux appr cier l avenir les consommations nerg tiques de ces types de production et ateliers de transformation F Recherche de r f rences et exp riences compl mentaires Pour cette recherche il est n cessaire de faire la distinction entre les deux grands types de syst mes de production concern s par le projet de pr diagnostics du PNRMA Caves viti vinicoles le Chatus repr sentant une fraction marginale de la production de ces caves 3 et 10 le pr diagnostic sera r alis l chelle de la cave et de l ensemble de la production annuelle Il n y a pas vraiment de comparaison envisageable entre ces 2 caves la cave particuli re et la coop rative compte tenu notamment des diff rences de taille et de structure mais aussi du trop faible nombre de sites de transformation constitutif de l chantillon La CA07 tente donc d obtenir des r f rences nerg tiques par d autres moyens compl mentaires Pour les coop ratives en se rapprochant de Coop de France qui est engag e dans le projet europ en TESLA Transfering Energy Save Laid on Agroindustry partir de 2013 des audits nerg tiques avec des points de mesures ponctuelles vont tre propos s en 2014 dans de nombreuses coop ratives de 6 r gions fran aises dont Rh ne Alpes parmi lesquelles
54. ion de ces emballages les pistes d am lioration nerg tiques pour les emballages sont en effet leur ventuel recyclage la r utilisation quand elle est possible dans certaines conditions voir rappels r glementaires en annexe l emploi d co mat riaux ex issus de bois for ts g r es durablement verre recycl etc et ou d emballages all g s gt ex verres plus fins plus l gers moins encombrants mais toujours r sistants permettant galement de limiter les d penses li es au transport Par exemple le poids en verre d une bouteille de vin de 75 cl de type Bourgogne peut varier du simple au triple en fonction du mod le soit jusqu 67 d conomie d nergie J Valorisation des sous produits dont le bois Les productions agricoles comme la plupart des activit s humaines g n rent des sous produits d origine et de nature tr s diverses effluents carts de tri calibre v g taux contamin s invendus bois de taille vignes vergers d chets L un des grands enjeux conomiques et environnementaux de l agriculture est d une part de limiter les pertes et les quantit s de sous produits et d chets g rer traiter et d autre part de rechercher la meilleure Valorisation ou le recyclage le plus adapt possible pour ces autres produits Nous d velopperons principalement ici l exemple des mati res organiques et plus particuli rement celui du bois taille lagage
55. la facture nerg tique pour l environnement peut aussi avoir un co t humain non n gligeable E Les conditions pr alables la transformation de ch taignes En amont de la transformation le producteur doit n cessairement effectuer apr s r colte un trempage un ressuyage et calibrer ses lots de ch taignes L obtention d un bon rendement technologique et nerg tique conomique de l atelier de transformation implique en effet de travailler des lots de ch taignes les plus homog nes possibles au niveau de l tat sanitaire de l hygrom trie de la vari t et du calibre La diminution de la proportion des d chets li e en grande partie un meilleur tat sanitaire des lots entrants doit permettre de r duire les d penses de fonctionnement li es la transformation Source tude 1999 CA07 Il est tr s important de savoir que e la qualit sanitaire des lots mis la transformation de fruits pourris v reux ab m s est d terminante pour avoir des r sultats corrects techniquement et conomiquement e les caract ristiques des vari t s et en particulier la facilit d pluchage ont un impact sur la qualit de la transformation et le temps de travail e les lots mis la transformation doivent tre homog nes en calibre et si possible en vari t s e Les ch taignes ne doivent pas tre humides et m me plut t tre tr s l g rement dess ch es l arriv e la transformation
56. latif de l ensemble des indicateurs quantitatifs nergie GES impression en A3 du tableur de saisie calcul Une analyse synth tique des principaux r sultats visite indicateurs quantitatifs Les pistes d actions et recommandations pour am liorer l efficacit nerg tique de l atelier Le rapport d tude collectif le pr sent document Le PNRMA re oit l ensemble des documents et donn es suivantes en format papier et informatique Les 7 pr diagnostics individuels Le tableur de saisie calcul Bilan version informatique Le rapport d tude collectif le pr sent document Le rapport d tude comprend trois annexes Annexe 1 Petit lexique nergie GES Annexe 2 Mod le de questionnaire Document de collecte Test de pr diagnostic nerg tique de l atelier de transformation de ch taigne CAO7 juillet 2013 Annexe 3 Les points de vigilance r glementaires pour les ateliers de transformation de produits v g taux gt CAO7 octobre 2013 document labor l occasion des pr diagnostics nerg tiques Des choix ont t fait pour r aliser ces pr diagnostics nergie GES notamment pour s adapter aux donn es facilement disponibles aupr s des exploitants et lors de la visite des ateliers de transformation Par exemple il n a pas t possible dans le cadre de cette tude de faire une estimation m me approximative de la r partition d
57. ller chercher de nouvelles nergies alternatives ex solaire thermique bois nergie pour les besoins de l atelier de transformation les exploitants ont la possibilit de valoriser des sources de chaleur d j existantes sur place et qui m me si elles ne peuvent toutes tre qualifi es de renouvelables proprement parler seraient autrement perdues ou gaspill es sans cela Une partie de l installation d une pompe chaleur air pour la climatisation d une cave particuli re ballon 300 litres isol changeur plaques Alternatives pour la production d eau chaude Pour produire l Eau Chaude Sanitaire n cessaire l atelier de transformation l exploitant a galement la possibilit d avoir recours aux nergies renouvelables souvent avec un appoint lectrique pour r pondre l ensemble des besoins annuels Il s agit principalement de l installation d un chauffe eau thermodynamique pompe chaleur air eau parfois aussi de PAC eau eau proximit de cours d eau par exemple de capteurs solaires thermiques Chauffe Eau Solaire ou de production d eau chaude partir de chaudi res biomasse Parce que l investissement est relativement important cette solution ira g n ralement de paire avec un autre besoin de chaleur proximit maison ou fromagerie par exemple afin de parvenir une rentabilit conomique satisfaisante de l installation laquelle est tudier au cas par cas Pour r
58. me total Circuits longs coop grossistes Vente directe LI Magasins Points de vente L Autres L Pr ciser les types et quantit s de produits transform s base de ch taignes en 2012 par grands types on d tail PNRMA CA07 Novembre 2013 40 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Types de produits Quantit produits finis kg an Quantit ch taigne brute kg an Produits secs Produits frais III L nergie li e votre production de ch taigne Production de bois lagage des ch taigneraies en production moyennes Nombre d arbres lagu s moyenne arbres an Fr quence moyenne pour les pratiques d lagage une fois par arbre tous les ann es Faites vous appel des prestataires pour l lagage OUI O NON 1 Avez vous une id e du volume de bois d lagage produit en moyenne Le cas ch ant pr ciser en M3 en st res ou en tonnes eseseseersrerereesreeesre an Pr ciser le devenir du bois d lagage et le volume total En tas et stock sur place L En tas et br l sur place L En tas et sorti de la parcelle L Bois nergie L Si utilisation comme bois nergie pr ciser le type de valorisation et le volume total Bois
59. mentales pour ces unit s agro alimentaires alors que la pr sence de ce type de r f rences aurait repr senter le cas id al pour le projet du PNRMA L un des principaux enseignements des outils de diagnostics nerg tiques existants pour les exploitations agricoles ex PLANETE et DIATERRE est pourtant qu il est tr s difficile d identifier les marges de man uvre des exploitations expertis es si nous ne disposons pas initialement de r f rences nerg tiques pour des syst mes de production quivalents et si possible locaux gt Que signifient en effet les d penses nerg tiques d une exploitation si la comparaison n est pas possible avec les niveaux de consommation d autres exploitations similaires De quoi pouvons nous nous inspirer dans les r alisations existantes si aucun PNRMA CA07 Novembre 2013 9 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus inventaire de ce type ou presque n a t fait jusqu pr sent parmi les exploitations les plus conomes et innovantes Mise en garde pr alable pour les syst mes de production caves viti vinicoles et castan icole avec transformation fermi re Selon toute probabilit et apr s une v rification rapide dans d autres d partements potentiellement concern s en France il existe encore peu de r f rences nerg tiques sp cifiques ces syst mes de production intrants produi
60. nants L humidit relative de l air entrant id alement sec gt air ambiant gt tr s Variable non ma trisable mais g n ralement lev e en automne ou syst me de d shumidification ex une batterie froide gt permet de diminuer l humidit de l air en favorisant la condensation de l eau L humidit relative des ch taignes laquelle doit aller en d croissant de 60 environ au d part d pend des vari t s des pratiques de trempage ressuyage et des conditions de stockage moins de 10 le maintien d un cart d humidit relative entre l air entrant plus sec gt et les ch taignes plus humides qui joue un r le important dans la dessiccation est videmment plus d licat obtenir en fin de s chage lorsque les ch taignes sont d j un peu d shydrat es mais pas encore assez pour garantir une bonne conservation des produits risque de r humidification si l air n est pas suffisamment sec Pour les s choirs plusieurs claies plusieurs couches de ch taignes superpos s les diff rences d humidit de chacun des niveaux est aussi importante prendre en compte dans la gestion du s chage La temp rature de l air entrant id alement chaud gt air ambiant tr s variable non ma trisable mais g n ralement basse en automne ou chauffage g n rateur air chaud lectrique fioul gaz bois Ce qui fondamental c est l cart d h
61. nomiquement l installation d changeurs thermiques ou d un syst me de d shumidification de l air une tude de faisabilit est pr voir au cas par cas Le passage de l AOC Ch taigne d Ard che en AOP est en cours il devrait tre effectif en 2014 normalement le nouveau cahier des charges devrait mieux encadrer les pratiques de transformation notamment pour le s chage dur e minimale taux d humidit final maximum il faudra donc veiller une bonne articulation entre les pr conisations techniques d am lioration de l outil de transformation et le respect de cette d marche collective de qualit PNRMA CA07 Novembre 2013 29 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Exemple d un s choir noix converti en s choir ch taignes au gaz L ntilateur br leur air 36 C Bloc ve capacit 7 tonnes sondes T H G Des points communs avec les autres ateliers de transformation La plupart des ateliers de transformation lt fermiers gt partage des probl matiques nerg tiques communes Exemples ci dessous Des changes de chaleur possibles Un autre aspect compl mentaire pour cet tat des lieux nerg tique est la pr sence de fluides gt liquides ou gazeux qui circulent dans et travers l atelier de transformation diff rents niveaux de temp ratures comme l eau froide gt
62. nsport loin des parcelles pour servir de bois de chauffage pour les agriculteurs autoconsommation ou pour la vente Ces bois de ch taigniers sont utilis s surtout en b ches jusqu pr sent mais ils sont galement propices une production de plaquettes qui se d veloppe progressivement Le bois de ch taignier poss de un pouvoir calorifique parmi les plus importants dans le groupe des essences feuillues juste derri re l rable 5 279 kWh PCI tMS r f AFOCEL ITEBE FCBA ou 3 790 kWh PCI tonne 25 d humidit soit 13 6 GJ Selon une tude r cente de la CA07 2011 2012 la production moyenne de bois d lagage pour un verger traditionnel de ch taigniers en Ard che pourrait tre d environ 12 2 GJ ha an Certains s choirs ch taignes utilisent d j le bois de ch taigniers comme source de chauffage dans des cl des traditionnelles avec des foyers ouverts et le go t de fum e associ ce type de s choirs ou dans de nouvelles installations voire des cl des modernis es gt avec des chaudi res haut rendement et changeur de chaleur PNRMA CA07 Novembre 2013 34 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus K Autres pr conisations pour les conomies d nergie D autres pistes d am lioration sont galement int ressantes mais ne sont pas pr sent es dans le d tail dans cette tude sans les citer toutes il est
63. nt et la visite de l atelier de transformation voir exemple Ch taignes en annexe 2 La pr cision des r sultats d pend bien entendu en bonne partie de la qualit et de la compl tude des informations fournies par l exploitant Malgr la bonne volont des producteurs ceux ci avaient en g n ral des priorit s plus importantes que la r alisation de ce type de pr diagnostic lequel n est ni obligatoire dans le cadre d une proc dure r glementaire ni directement li un dispositif d aides l investissement du type PPE par exemple leur disponibilit a donc t relativement limit e avant ex pr paration des l ments chiffr s sur les quantit s et les co ts totaux plan de l atelier pendant ex pr sentation de PNRMA CA07 Novembre 2013 11 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus l exploitation et des quipements de l atelier de transformation et apr s la visite ex compl ter les donn es manquantes et v rifier l exactitude des infos collect es Quatre des sept producteurs enqu t s n avaient pas eu le temps de rassembler les informations sur les d penses nerg tiques de l exploitation pourtant demand es d s la prise de RDV plusieurs jours voire plusieurs semaines l avance La dur e relativement courte des rendez vous sur les exploitations 2H 2H30 en moyenne ainsi que la disposition des locaux et l emplacement
64. oitations concern es les l ments d analyse ci dessous sont cibl s principalement sur les ateliers de transformation et videmment beaucoup moins sur les phases de production en amont et de commercialisation en aval les ateliers Chatus tudi s tant trop peu nombreux et trop h t rog nes 1 cave particuli re et 1 cave coop rative pour la fois effectuer une comparaison des r sultats et assurer un minimum de confidentialit ce seront surtout les cinq ateliers Ch taignes qui seront analys s collectivement dans cette partie du rapport A Relations avec les entreprises sous traitantes La plupart des exploitations castan icoles enqu t es dans le cadre de cette tude font appel des prestataires de service pour au moins une des tapes de la transformation Il faut n anmoins souligner que m me si ces tapes ne se d roulent pas sur les exploitations proprement parler les agriculteurs louent le plus souvent des locaux et des installations dans des entreprises tierces pour superviser et effectuer directement une grande partie des travaux Deux des exploitations marqu es Parc n ont toutefois pas fait l objet d un pr diagnostic nerg tique car la transformation n avait quasiment pas lieu la ferme Pour les 5 exploitations diagnostiqu es pour la ch taigne cette sous traitance concerne par ordre d importance d croissant Sous traitance Nombre Entreprises prestataires transfo
65. on ce que la temp rature choisie et affich e sur le r gulateur soit relativement difficile atteindre il faut viter les arr ts et red marrage fr quents du g n rateur qui provoquent un gaspillage d nergie chaque fois qu il faut r chauffer la masse de ch taignes qui s est refroidie apr s la coupure du g n rateur D autre part en d but de s chage on a besoin d un d bit d air important 1500 m3 H m2 s choir m PNRMA CA07 Novembre 2013 28 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus hauteur fruits et d une relativement faible augmentation de temp rature air 40 HR suffit Par contre la fin du s chage il faut pouvoir faire passer travers les ch taignes un air beaucoup plus sec de l ordre de 15 HR et pour limiter les d penses de chauffage on peut diminuer le d bit de l air r chauffer Des syst mes permettant de r gler au cours du s chage le d bit de l air ventil et r chauff permettrait donc de faire des conomies d nergie ventilateur 2 vitesses volet orientable permettant de r gler le d bit de l air refoul etc extraits article Essais de s chage m canis de ch taignes pour la fabrication de farine ou de ch taignons sans go t de fum e du n 11 du bulletin La montagne qui bouge OIER SUAMME Languedoc Roussillon 1995 Il reste probablement des marges de progr s pour me
66. on dans les exploitations et au d ficit actuel d quipements adapt s propos s par les constructeurs mais probablement aussi l absence ou au manque d organisation commune et de partage de connaissances sur la technologie et les proc d s de transformation des ch taignes Parmi les voies d am lioration possibles figure bien videmment la mutualisation des moyens locaux de production pour une ou plusieurs tape de transformation ex atelier collectif pour s chage et ou pluchage en frais des ch taignes mais aussi la mise en place d une plate forme d changes entre les producteurs et les d veloppeurs de mat riels sp cifiques l chelle de la fili re inter d partementale ou inter r gionale voire europ enne D Une main d uvre non n gligeable transformation de ch taignes Pour tre complet dans le bilan nerg tique de la transformation il faudrait galement prendre en compte l nergie humaine et les calories correspondant la main d uvre mobilis e nombre de personnes agriculteurs salari s et entraides le temps de travail et l intensit de celui ci Car il faut le souligner la transformation des ch taignes est tr s gourmande pour ce type d nergie surtout pendant les phases de tris manuels qui sont indispensables la qualit des produits mais aussi pour faire des conomies dans les autres postes nerg tiques non humaines fossiles fissiles et renouvelables r duire
67. onnement et de la Ma trise de l Energie ADEME de Rh ne Alpes voire certaines collectivit s locales ex d partements ou Pays proposent en effet chacun r guli rement des appels projets AAP qui peuvent tre plus ou moins adapt s au profil de ces projets Un seul mot d ordre commun pour tous ces dispositifs d aides les porteurs de projet int ress s doivent pr voir les d marches de demandes d aides avec des dossiers complets tr s t t dans l laboration de leur projet car les d penses ligibles ne peuvent commencer avant le d p t d un dossier de demande complet voire m me avant la d cision juridique d attribution de l aide c est dire qu il faut souvent pr parer son dossier plusieurs mois avant le d marrage des travaux Le dernier PPE Le principal dispositif d aides pour ce type de projets est depuis 2009 et jusqu en 2013 normalement pas d infos pour l instant sur la suite partir de 2014 le Plan de Performance nerg tique PPE aux exploitations agricoles rappel taux de subvention PPE au maximum des aides publiques c est dire de 40 60 en fonction des exploitations Ce dossier PPE doit notamment comporter un diagnostic nerg tique de l exploitation qui peut tre r alis par la Chambre d Agriculture Si vous tes int ress e ou si connaissez des agriculteurs souhaitant b n ficier de subventions PPE pour investir dans des quipements ou du mat riel permettant d conomiser de l
68. ovembre 2013 38 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus tre utilis s comme co mat riaux notamment dans la construction paille chanvre laine Le soleil on diff rencie l utilisation thermique production de chaleur chauffage eau chaude sanitaire s chage de la production et la technologie photovolta que production d lectricit solaire gt Sans oublier l clairage naturel dans les b timents agricoles Le vent pour la production d lectricit ou pour pomper l eau oliennes nergivore qui consomme une grande quantit d nergie Gaz Effet de Serre GES ce sont les gaz responsables de l effet de serre voir d finition ci dessus Parmi les gaz anthropiques c est dire g n r s par les activit s humaines le N20 le CH4 et le CO2 sont les principaux notamment pour les activit s agricoles Intrants ensemble des mati res mat riaux produits mat riels et quipements entrant dans l exploitation achet s ou non et utilis dans le syst me de production Joule J unit de mesure internationale d une quantit d nergie 1 Mega Joule MJ 1 million de Joule 1 Giga Joule GJ 1 milliard de Joule ou 1000 MJ 1 kWh 3 6 MJ Ma trise de l nergie regroupe les solutions comportementales ou techniques permettant de diminuer la consommation d nergie Elle s appuie sur l
69. piste de r duction de la facture nerg tique Une temp rature initiale trop forte PNRMA CA07 Novembre 2013 27 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus pourrait en effet entra ner un durcissement rapide de la couche externe de la ch taigne ce qui constituerait un obstacle ventuel pour un s chage efficace du centre du fruit Il est galement important d obtenir une homog n it de s chage dans le lot de ch taignes notamment en effectuant un brassage r gulier manuel o m canique et ou en changeant le sens de circulation de l air chaud en cours de s chage et ou en augmentant la dur e de s chage Au del du dimensionnement des installations le bon fonctionnement du s choir et la capacit de l air entrant prendre en charge ou absorber l humidit des ch taignes va d pendre essentiellement de 5 facteurs La quantit et la r partition du lot de ch taignes dans le s choir dans la plupart des s choirs existants traditionnels et modernes les ch taignes se pr sentent g n ralement sous la forme d une ou plusieurs couches successives tal es sur des claies gt planchers ajour s ou faux fonds horizontales ou l g rement inclin es travers lesquelles l air passe et se charge en humidit L paisseur si possible faible et l homog n it des couches de ch taignes sont des facteurs d termi
70. r f rences disponibles sur le sujet Liens internet utiles Institut Fran ais de la Vigne et du Vin voir notamment rubriques Changements climatiques et Economie d nergie www vignevin com Mat Vi base de donn es CA33 IFV des mat riels viti vinicoles voir rubriques nologie puis ma trise des temp ratures http www matevi france com Article Eco conception des exploitations viticoles et des caves concept et enjeux IFV lien Document Comptabilisation des missions de GES application de la m thode Bilan Carbone la fili re viti vinicole IFV lien Article Bilan Carbone de la vigne la bouteille IFV voir pages 8 10 http www winenvironment eu docs BilanCarbone_de la_Vigne pdf L Des aides pour les projets d investissements conomes En dehors des conomies nerg tiques et financi res inh rentes ce type de projets plusieurs dispositifs d aides peuvent tre sollicit s pour faciliter la mise en uvre d un projet d conomie d nergie ou d utilisation d nergies renouvelables sur une exploitation agricole PNRMA CA07 Novembre 2013 35 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Pr parer les dossiers en amont L tat et l Europe France Agri Mer aides OCM pour les serristes ou les caves viticoles par exemple le Conseil R gional et l Agence De l Envir
71. r plusieurs ann es afin de tenir compte de la variabilit inter annuelle et d avoir des moyennes pluri annuelles g n ralement sur les 3 derni res ann es Mais les diagnostic nerg tiques globaux eux m mes du type PLANETE ou DIATERRE sont bas s uniquement sur l analyse de donn es annuelles pour des raisons pratiques essentiellement c est d j relativement long et difficile d obtenir les renseignements sur une ann e seulement J Les unit s de production Les capacit s de production tant tr s variables d une exploitation ou d une coop rative l autre voire en fonction des ann es les indicateurs quantitatifs nergie GES doivent en tenir compte par exemple une grosse exploitation peut tr s bien avoir une consommation nerg tique totale plus importante qu une exploitation plus petite mais elle peut aussi tre plus performante en ramenant cette consommation la m me quantit produite notamment par un effet d chelle C est d ailleurs de cette fa on que nous pouvons comparer les r sultats des exploitations entre elles au sein d un m me syst me de production ou bien leurs volutions dans le temps en prenant les indicateurs nergie GES par unit de production ou par 100 unit s de production Pour la vinification cela semble tr s simple priori car les produits sont du vin et l unit usuelle est l hectolitre 100 litres ou hl gt Mais il y a plusieurs t
72. ra nement et change de l eau des ch taignes vers l air entrant par diff rence de temp rature et ou d hygrom trie Des mod les de s choir utilis s dans l industrie pourraient tre int ressants tester exp rimenter pour des projets d ateliers de transformation de ch taignes fermiers comme par exemple le s choir tunnel chariots possibilit de faire des lots ou le s chage PNRMA CA07 Novembre 2013 26 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus par infrarouge qui assure aussi le grillage Pour am liorer le transfert de l eau il est aussi possible d augmenter les surfaces d change ex en pluchant les fruits au pr alable et ou en fractionnant le produit Le s chage est une op ration plus complexe qu il n y para t il faut en effet prendre en compte diff rents param tres pour assurer une bonne qualit de s chage des produits tri dur e temp rature hygrom trie ventilation chauffage etc Air sortant Ch taignes Claie Ventilateur Air entrant Chauffage S choir ch taignes sch ma de principe Pour garantir une bonne conservation il faut apparemment pouvoir atteindre une humidit relativement basse des ch taignes Les taux d humidit les plus fr quemment cit s sont de moins de 7 10 voire 5 pour la farine Nous pouvons n anmoins nous interroger sur ces chiffres notamment
73. remption Assurance souscription d une assurance pour la protection contre les risques d intoxication alimentaire il s agit d une extension de l assurance responsabilit civile Respect des normes incendie pour cuisine industrielle mettre en place un dispositif de d senfumage en cas de d but d incendie ex hotte gaz imbr l s de l autoclave Produits fermiers m me s il n y a pas pour l instant d obligation pour les produits base de ch taignes la mention de production fermi re gt concerne normalement les produits issus de l exploitation et le cas ch ant une transformation la ferme ou sous la responsabilit de l agriculteur Achat revente de produits issus d autres exploitations c est par exemple le cas de l achat de ch taignes fra ches chez d autres producteurs pour la transformation et la vente par l exploitation Cette activit commerciale doit faire l objet d une d claration fiscale du type BIC pour les exploitations au forfait risque de d nonciation du forfait agricole si recettes BIC gt 26 678 TTC pour les exploitations individuelles ou gt 30 des recettes agricoles TTC pour les soci t s ou d un rattachement des BIC aux BA pour les exploitations au r el si recettes BIC lt 30 des recettes agricoles TTC et lt 50 000 TTC Contacter votre comptable pour plus de renseignements PNRMA CA07 Novembre 2013 44 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des atelie
74. rmation ch taignes EA pour les 5 exploitations tudi es bluch 7 Aari r SARL Verfeuille Genolhac 30 BEE A E s EINEN 5 SARL SANOFRUIT Lachapelle sous Aubenas 07 p Exploitation agricole Michel GRANGE Lamastre 07 Stockage frigorifique des SARL FANGIER Logistique Lavilledieu 07 ch taignes fra ches 3 Le Pouzin 07 pluch es ou non autre exploitation fruiti re 07 tiquetage 1 SARL Bootikpub fr Mende 48 Except e une exploitation qui transforme les ch taignes uniquement en frais avec un pluchage fa on de ces ch taignes pour 100 du volume transform puis fabrication des confitures la ferme les autres producteurs enqu t s font appel des entreprises prestataires pour au moins une tape de la transformation en frais gt pour environ 25 30 du volume total de ch taignes L op ration d pluchage thermique ch taignes fra ches est la plus fr quemment sous trait e notamment parce qu elle exige des quipements relativement on reux pour une exploitation seule Les prestataires facturant au poids entrant de ch taignes les producteurs r alisent d j ou ont int r t effectuer en amont un bon tri calibrage pour r duire les pertes voire un peu de ressuyage s chage ventilation pour diminuer l g rement le taux d humidit Au contraire la transformation des produits secs avec s chage est tr s peu voire pas du PNRMA CA07 Novembre
75. ro Alimentaire de l appertis et du d shydrat organis e par l organisme interconsulaire Ard che le go t Flaviac 07 en concertation avec un groupe de castan iculteurs transformateurs locaux et laquelle ont t invit s notamment les exploitations marqu es Parc gt mais ils n taient pas disponibles a t galement riche d enseignements sur les technologies de s chage pasteurisation et cong lation surg lation applicables potentiellement pour les ateliers fermiers Enfin une enqu te postale compl mentaire sur les consommations nerg tiques devrait normalement tre propos e d but 2014 une grande partie des exploitations ard choises avec transformation fermi re de ch taignes celle ci devrait permettre d obtenir des r f rences d partementales consolid es pour une comparaison facilit e avec des r sultats individuels G La collecte des donn es La mise en uvre de ces pr diagnostics a n cessit au pr alable une recherche bibliographiques sur les proc d s technologiques concern s l laboration d outils de collecte des donn es et leurs tests dans 2 sites distincts un en cave particuli re Nord Ard che hors PNR convention et l autre dans une des exploitations castan icoles labellis e Parc Ces tests ont permis de mieux cadrer la m thodologie de collecte des donn es notamment en mettant au point une trame de questionnaire sp cifique pour l entretien avec l exploita
76. rs de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Agriculture Biologique prendre toutes les mesures n cessaires pour viter le m lange entre mati res premi res produits bio et non bio ex s paration et identification des zones de stockage L utilisation des produits d entretien pour le nettoyage doit tre compatible avec la certification bio Documents r aliser Avoir suivi une formation l hygi ne attestation conserver Faire tablir un certificat m dical d aptitude la manipulation de denr e agro alimentaire par votre m decin traitant R diger un plan de ma trise sanitaire Mettre en place des proc dures de tra abilit et de rappel des lots risques Lien internet l gislation alimentaire http agriculture gouv fr la reglementation autoclave http www dgdr cnrs fr cnps guides doc equipements fiche02 pdf Pour plus de renseignements r glementation en production fermi re Contacter Sophie TRINTIGNAC conseill re production fermi re ateliers individuels CAO7 04 75 20 28 00 sophie trintignac ardeche chambagri fr PNRMA CA07 Novembre 2013 45 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus PNRMA CA07 Novembre 2013 46 46
77. rt Le fonctionnement des d piqueur se s et des moulins moteurs lectriques dans les ateliers visit s est suffisamment court pour ne pas repr senter PNRMA CA07 Novembre 2013 6 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus une charge tr s importante pour les exploitations Produits frais sans doute les phases d pluchage comprenant souvent un passage rapide par un four de type Aubert avec des br leurs au gaz et de cuisson st rilisation autoclave ou cuves marmites en fonction des produits l aussi avec du gaz le plus souvent en IS LE Le Autoclave Moulin D piqueuse d cortiqueuse PNRMA CA07 Novembre 2013 7 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus A noter une terminologie et un vocabulaire technique tr s riches et vari s pouvant tre diff rents selon les r gions mais aussi les producteurs pour d signer les produits et les quipements li es la transformation des ch taignes cela m riterait presque d y consacrer un lexique part enti re afin de pouvoir s y retrouver En annexe 3 vous trouverez galement un document qui r capitule les points de vigilance r glementaires pour les ateliers de transformation de produits v g taux B Diagnostics nerg tiques et diagnostiqueurs La CAO7 a missionn
78. s de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Partie I m thodologie Cette partie pr sente partir des exemples des produits agricoles Chatus et Ch taignes l exp rience d une approche simplifi e gt du fonctionnement nerg tique des ateliers de transformation fermiers C est en quelque sorte un mode d emploi gt pour comprendre et mettre en place une proposition technique de pr diagnostics nergie GES l chelle de ce type d ateliers D autres m thodes pourraient bien entendu tre envisag es Vous trouverez en annexe 1 un Petit lexique nergie GES qui devrait vous aider mieux comprendre et utiliser les termes sp cifiques les plus courants A Un focus indispensable sur la transformation de ch taignes Pour la vinification il existe des quipements constructeurs des formations dt cursus longs des disciplines et des comp tences particuli res nologie de nombreux ouvrages techniques et scientifiques et de la documentation avec des r f rences sp cifiques Il n est donc pas n cessaire ici de revenir sur les fondements de la transformation du raisin en vin La situation est tr s diff rente pour la transformation de ch taignes c est pourquoi il nous para t essentiel de faire le point m me succinctement sur les bases de ce type de transformation notamment pour y voir plus clair par la suite La transformation on parle aussi de cycle o
79. seau r gional P le Biomasse nergies Rh ne Alpes gt PoBE qui rassemble les Chambres d Agriculture Coop de France RAA la FRCUMA AFIVOL et Interpoc http polebiomasseenergie fr Compte tenu de la place occup e par la production fermi re et du nombre relativement important d ateliers de transformation dans les exploitations ard choises la CAO7 a plus particuli rement cibl certaines de ses principales actions nergie gt sur ces types de syst mes de production depuis 2011 ex Fromageries conomes projet inter r gional sur les consommations d eau et d nergie dans les caves particuli res Ces syst mes de production fermiers sont en effet probablement plus sensibles et d pendants aux nergies directes d penses suppl mentaires li es la commercialisation en circuits courts et la transformation C est pourquoi le projet du PNRMA est coh rent avec les orientations de la CAO7 car il permet aussi de s int resser la performance nerg tique des ateliers de transformation fermiers de ch taignes 1 r f rence la convention bi partenariale PNRMA CA07 sign e le 24 mai 2013 par les Pr sidents des deux structures action 2010 n 57 Diagnostics nerg tiques des exploitations et coop rative agricoles marqu es Parc PNRMA CA07 Novembre 2013 3 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus
80. son pluvieuse S chage et enseignements de la rencontre avec le CTCPA du 24 octobre 2013 M me si l intervention du CTCPA a t relativement courte et large ces premiers changes ont permis de remettre en perspective les pratiques li es au s chage Si le s chage est reconnu et utilis depuis tr s longtemps pour la conservation des aliments la connaissance des m canismes en jeu x comment a marche et des param tres de pilotage est plus r cente L objectif du s chage est ainsi d emp cher ou de limiter le d veloppement des micro organismes et d inactiver les enzymes en diminuant le contenu en eau des produits d shydratation de mani re assurer leur stabilit La plupart des techniques de s chage repose sur l vaporation de l eau par des proc d s thermiques ex rayonnement solaire nergie radiante s chage par air Le s chage par air ou convection implique le contact des produits s cher avec de l air en mouvement ce d placement est permis par un cart de temp rature et ou une ventilation m canique Diff rents types de s choir thermique existent par l chage sur des claies par exemple par travers e dont s choir flux d air traversant s choirs tambour La majorit des s choirs ch taignes en fonctionnement appartiennent la cat gorie des s choirs air par l chage ou travers e en discontinu gt enceinte statique le s chage s effectue avec ent
81. suivi de vos consommations d nergie Le cas ch ant quelles conditions P S joindre si possible la copie du plan de l atelier de transformation de ch taigne SVP la visite des installations et locaux par le diagnostiqueur permettra de collecter des l ments compl mentaires 2013 Signature Merci Ce questionnaire est retourner avant fin septembre 2013 la CAO7 Nicolas BEILLON Les donn es transmises la CAO7 resteront confidentielles et anonymes Chambre d Agriculture de l Ard che 4 Avenue de l Europe Unie B P 114 07 001 PRIVAS Cedex PNRMA CA07 Novembre 2013 43 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Annexe 3 Les points de vigilance r glementaires pour les ateliers de transformation de produits v g taux M me si la r glementation est moins contraignante pour les ateliers v g taux que pour les ateliers animaux certains points importants doivent tre respect s liste non exhaustive L atelier doit tre d clar aupr s de la DDCSPP de l Ard che contacter M Eric ZAT service Alimentation au 04 75 66 53 49 L eau utilis e dans l atelier eau sanitaire lavage des produits nettoyage des quipements doit tre potable Une attestation de raccordement au r seau public peut vous tre demand en cas de contr le Si c est un captage priv il doit b n fic
82. t repr senter un inconv nient pour les conditionnement transport mais aussi tre une propri t int ressante pour certaines utilisations ex co mat riau isolant liti re animaux En ce qui concerne les exploitations castan icoles avec transformation des ch taignes ce sont notamment exemples non exhaustifs _ les fruits pourris v reux et les carts de tri ils peuvent parfois servir compl ter l alimentation des animaux de la ferme ou d autres exploitations agricoles comme des porcins o des ruminants _ les peaux des ch taignes apr s pluchage d corticage elles peuvent tre utilis es en tant que mulch sur les parcelles comme combustible avec peut tre quelques pr cautions d emploi et ou en paillage des liti res animales apr s broyage Remarque rappelons que les pertes correspondantes aux deux cat gories de sous produits ci dessus repr sentent tout de m me environ un tiers de la r colte _ le bois issu de l lagage des ch taigniers tous les 10 20 ans et dans une moindre mesure des arbres arrach s en vue d une replantation notamment la taille concerne la coupe de branches et ventuellement d une partie de la tige de l arbre Le produit de cette taille est sorti de la parcelle ou au moins stock en dehors du pied des arbres et des zones de r colte des ch taignes sous les houppiers Une partie peut rester en tas sur des parcelles difficiles d acc s mais l essentiel est tra
83. tion K Modalit s d valuation de l lectricit Car la tarification de l lectricit est tr s variable selon les types de contrat et d utilisation il nous faut non seulement les quantit s d lectricit en kWh mais aussi les co ts correspondants si possible en HT Le plus simple est de reprendre l ensemble des factures de l exploitation pour 2012 ex 6 factures si factures bi mensuelles 12 factures si mensualisation Le fournisseur d lectricit effectue en g n ral 1 ou 2 relev s de compteur par an afin de corriger leurs estimations des consommations interm diaires une des factures au moins doit normalement comporter un bilan annuel des quantit s totales d lectricit consomm es par compteur Dans les cas tr s fr quents de compteur lectrique unique pour l exploitation et la ou les habitation s proches nous avons demand aux exploitants d indiquer les consommations totales annuelles car nous pouvons tenter d valuer la partie professionnelle en d duisant la partie domestique nous utilisons pour cela des ratios moyens nationaux pour estimer les consos de l habitation en fonction de son niveau d quipements lectriques Malgr tout les compteurs uniques restent une des principales sources d approximation pour les diagnostics nerg tiques sur les exploitations L Modalit s d valuation des emballages Dans le cas du vin et des produits fermiers transform s base de ch taignes
84. tionnement des produits ex dosage mise en pot ensachage tiquetage et le traitement des sous produits d chets et carts de triage ex peaux ch taignes br l s v reuse pourries etc ne sont pas repr sent s dans ce tableau Voici sch matiquement les principaux maillons des cha nes de transformation classiques les plus fr quentes pour ces deux grandes cat gories de produits apr s calibrage et tri Cha nes de transformation de ch taignes en Ard che Produits secs Produits frais S chage pluchage thermique h D piquage ou d corticage Battage ou d corticage h Tri Tri h h Marrons entiers Mouture ou moulinage Cuisson st rilisation et brisures farines Marrons entiers Pressage Broyage ex marrons au naturel cr mes confitures Si l on carte les op rations de tri exigeant surtout beaucoup de main d uvre et m me s il n y a pas encore eu de mesures directes des consommations nerg tiques sp cifiques les postes les plus nergivores ou gourmands en nergie donc l aussi o les conomies seraient rechercher sembleraient tre les suivants pour les ateliers de transformation de ch taignes Produits secs les s choirs traditionnels gt ou modernes bien entendu qui font l objet d une pr sentation relativement d taill e dans la partie pr conisations gt du pr sent rappo
85. toutefois utile de les mentionner dans ce rapport ainsi que quelques liens internet compl mentaires Pour la transformation de ch taigne Cuves de cuisson il est pr f rable que la cuve soit au 3 4 pleine donc bien dimensionn e plut t que trop grande la cuisson en sera d autant mieux ma tris e ainsi que les consommations nerg tiques correspondantes Liens internet utiles quipements castan icoles de la r colte la transfo et au conditionnement exemple fili re Corse http www aocfarinedechataignecorse com images telech2 8 pdf Num ro 38 juin 2013 du bulletin La montagne qui bouge OIER SUAMME Languedoc Roussillon approche technico conomique de la fabrication de confiture de ch taignes et de marrons au naturel p 27 29 mise au point d un prototype d plucheuse de ch taignes fra ches p 38 40 lien tude de faisabilit d un atelier collectif de transformation de fruits et l gumes Secteur Coeur d H rault AgroM 2005 lien Pour la vinification Il ne s agit pas ici de se substituer aux travaux sp cifiques en cours ou qui viennent de d marrer notamment en Ard che dans les caves particuli res projet inter r gional des Chambres d Agriculture sur les consommations d eau et d nergie des chais viticoles avec le soutien financier de l ADEME ou les caves coop ratives projet europ en TESLA de Coop de France Nous ferons ainsi seulement le lien avec quelques
86. ts et exploitations surtout sur l activit de transformation Les principaux outils actuels de diagnostics nerg tiques des exploitations agricoles PLANETE et DIATERRE n ont pas t con us initialement pour prendre en compte la transformation des produits bruts agricoles Par exemple dans la base de donn es nationale DIATERRE actuelle nous ne trouvons pas mention du syst me castan icole avec transformation fermi re ni des nergies indirectes associ es ex filets et autres quipements sp cifiques sucres sirops Bref pas vraiment d outil de diagnostic nerg tique adapt jusqu pr sent la castan iculture en g n ral et encore moins pour les ateliers de transformation de ch taignes en particulier La vinification elle aussi n est pas encore int gr e dans DIATERRE m me si un projet CA ADEME inter r gional sur les caves particuli res en cours a pour finalit d alimenter les volutions de cet outil national gt Toutefois en l absence de solutions enti rement satisfaisantes il a t choisi d utiliser la m me m thodologie que pour les autres syst mes de production et les quelques r f rences communes r f rentiel DIATERRE principalement les coefficients de conversion de l nergie finale en nergie primaire mobilis e et missions de GES Certaines r f rences manquantes pourront donner lieu des approximations d ment explicit es le cas ch ant Une des valeurs ajout es de ce trava
87. ts ne sont pas comptabilis s pour le stockage de carbone cycles courts du carbone avec un retour plus rapide au sol Flux de carbone Outre la valeur du stock de carbone d un compartiment donn c est dire la quantit contenue un instant t il faut galement tenir compte de son volution dans le temps c est dire des variations annuelles de ce stock en tC ha an autrement appel es flux de carbone ou facteur de stockage Pour les cultures p rennes la croissance biologique annuelle sera donc prise en compte pour l estimation de ce flux de carbone pour les for ts les vignes et les vergers cultiv s L unit de mesure est la tonne de Carbone tC sachant que 1 tC 44 12 tonnes quivalent CO2 PNRMA CA07 Novembre 2013 16 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus R f rences utilis es Stock Carbone tC ha Flux Carbone tC ha an Ch taigneraies source CA07 129 2 28 Vignes source INRA 32 0 1 Remarques la MO et le Carbone pr sents dans le sol diminuent avec la profondeur l essentiel du stock de C se situe ainsi dans les horizons min raux c est dire entre O et 30 cm de profondeur les chiffres ci dessus ne sont que des moyennes pour la France m tropolitaine associ es de fortes incertitudes 30 80 la teneur en MO du sol peut en effet varier en fonction du syst me
88. ttre en place ce type d outils de pilotage dans les exploitations agricoles essais investissements et formations Nous faisons le constat que la plupart des mod les de s choir propos s par les constructeurs de mat riels ne sont pas sp cifiques la ch taigne ex s choirs noix Est ce satisfaisant ou bien existe t il encore des marges de progr s li s la prise en compte des particularit s propres la ch taignes dimensions du fruit pertes de charges freinage de l air d humidit initial et final dans la conception de s choirs adapt s Nous pencherions plut t pour cette derni re option qui impliquerait notamment un partenariat entre les producteurs et les constructeurs volontaires pour mener des essais et des tests sous r serve de d bouch s potentiels suffisamment importants pour int resser les constructeurs bien entendu S choirs au gaz et r f rences M me si le produit fini n a pas forc ment les m mes caract ristiques les quelques r f rences Corse et Gard trouv es sur les s choirs au gaz c est le plus souvent du propane mettent bien s r en avant une meilleure efficacit technique que pour les s choirs traditionnels notamment en termes de rapidit de s chage de 4 7 jours en moyenne contre plusieurs semaines voire plus d un mois dans les s choirs traditionnels et de d humidit relative finale de 4 7 en moyenne Les consommations d nergie cit es sont de l ordre
89. type de produit ex poids d une bouteille vide de 50 cl au besoin en la pesant sur une balance et le multiplier par le nombre d exemplaires utilis s annuellement Nous faisons cela pour chaque type d emballage puis nous additionnons pour trouver le total M nergie GES principe de calcul Comment passe t on des donn es disponibles sur les exploitations des indicateurs nergie GES PNRMA CA07 Novembre 2013 14 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus Consommations d nergie donn es d activit X coefficients nerg tiques Emissions de GES donn es d activit X facteurs d mission de GES Donn es d activit s ce sont les donn es de base qui permettent de d crire les activit s agricoles comme les surfaces cultiv es en hectare ou le volume de production annuelle ex kg brut de ch taigne ou litres de vin Mais ces donn es d activit peuvent concerner galement des r f rences sur les flux de mati res et d nergie Les pr diagnostics nergie GES se concentrent principalement sur les quantit s ou volumes d nergies directes et de certains types d emballages verre et carton consomm s pendant une ann e de r f rence Coefficients nerg tiques coefficients permettant de convertir les donn es d activit en quantit d nergie consomm e Unit Mega Joules ou MJ unit S I Fa
90. u cha ne de transformation des ch taignes d marre apr s les tapes de production et r colte et calibrage tri et se termine avant la commercialisation des produits transform s C est ce qui distingue les producteurs transformateurs et les producteurs de ch taignes fra ches Par exemple le s chage des ch taignes est donc d j une forme de transformation m me si cette forme est souvent interm diaire Nous verrons plus loin que ces diff rentes tapes sont n anmoins li es et doivent aussi tre abord es globalement M me si ce type d ateliers de transformation est moins repr sent en Ard che que d autres productions fermi res ex fromageries caprines caves particuli res le d partement est le premier producteur de ch taignes et de nombreuses exploitations transforment d j au moins une partie de leur production castan icole ou ont le projet de le faire notamment pour d velopper la valeur ajout e et les d marches de qualit AOC Ch taigne d Ard che Label AB En compl ment des exploitations agricoles proprement parler mais en lien avec celles ci d autres ateliers de transformation de dimensions g n ralement plus grandes volumes plus gros que les ateliers fermiers gt existent ou sont en projet en Ard che pour les ch taignes liste non exhaustive CUMA de Ladenne Jaujac CUMA des ch taigniers Privas projet en cours CUMA Envie
91. ue des moyens mobilisables pour cette d marche il pourrait tre galement envisag de mettre en place un suivi et des mesures des consommations nerg tiques des essais sur les installations existantes et ou de nouveaux proc d s et mat riels li s ces ateliers de transformation Cette d marche concerne dans un premier temps les producteurs engag s dans la marque Produit du Parc gt Ch taignes et Chatus mais elle pourrait galement b n ficier terme l ensemble des ateliers de transformation fermiers Si l outil de pr diagnostic labor dans le cadre de cette tude est plut t r server aux conseillers pour l accompagnement des projets le rapport d tude lui m me est destin tre diffus assez largement notamment aupr s des producteurs fermiers et des conseillers sp cialis s afin de contribuer au moins une premi re sensibilisation sur les conomies d nergie dans les ateliers de transformation CAO7 et nergie dans la production fermi re La CAO7 encourage le d veloppement des conomies d nergie et des nergies renouvelables dans les exploitations agricoles ard choises depuis 2006 2007 mise en place d un conseil sp cialis nergie avec sur les temps d animation le soutien financier du Conseil G n ral de l Ard che de l Agence De l Environnement et de la Ma trise de l nergie ADEME de Rh ne Alpes et du Casdar La CAO7 fait galement partie int grante du r
92. ue le condenseur ou radiateur de la chambre froide soit parfaitement d gag ex ne pas le mettre contre un mur ni rien entreposer devant et nettoy r guli rement selon la poussi re ambiante utiliser une brosse s che et non m tallique pour ne pas ab mer les ailettes M me si cela peut repr senter un certain investissement initial il est recommand d avoir une bonne isolation thermique du local o se situe la chambre froide local qui doit par ailleurs tre ind pendant du reste du b timent acc s ferm par une porte elle m me isol e de pr f rence non seulement pour des raisons d hygi ne mais aussi d conomie d nergie Enfin une bonne ventilation du local et du groupe froid de la chambre froide est n cessaire car une augmentation de la temp rature du local peut entra ner une surconsommation lectrique de la chambre froide l exploitant peut ainsi am nager une entr e d air basse au moins 0 85 m2 et une sortie d air haute proximit du condenseur et au moins gale sa surface ou bien disposer carr ment le groupe frigorifique l ext rieur du local en respectant certaines conditions toutefois sous abri clos et ventil H Des conomies lectriques Il pourrait tre utile dans un premier temps d affiner les estimations des consommations domestiques en faisant intervenir l Espace Info Energie du d partement par exemple L id al serait n anmoins d encourager la pose d au moins un sous compt
93. umidit relative entre l air ambiant et les ch taignes ce n est pas la peine de chauffer un air d j sec surtout en d but de s chage quand les ch taignes sont encore pleines d eau Rappel le chauffage de l air permet de r duire d environ 5 le taux d humidit de l air pour 1 C d augmentation de sa temp rature la ventilation le d bit de l air m3 heure m2 de s choir ventilation naturelle d pendant des a rations gt am nag s dans le s choir et des diff rences de temp rature de l air l int rieur de celui ci ou forc e ventilateur m canique moteur lectrique qui pulse ou aspire l air chaud Pour un pilotage en continu des s choirs Des courbes appel es diagrammes de l air humide permettent de d terminer avec pr cision l augmentation de temp rature n cessaire pour obtenir un air une certaine H R souhait e en connaissant sa temp rature et son H R initiales En cons quence pour conduire de fa on raisonn e un s chage conome en nergie il faut avoir sa disposition un thermom tre et un hygrom tre permettant de caract riser l air ambiant local o se trouve le s choir et une sonde permettant de d terminer la temp rature sur la grille du faux fond la base des ch taignes Les s choirs munis d un r gulateurs de temp rature sont quip s de ce type de sonde Pour limiter les d penses en nergie il faut pouvoir r gler le d bit de gaz de fa
94. utiliser les r sultats du pr diagnostic Energie GES de l exploitation agricole CH4 m thane Il repr sente pr s de 40 des GES d origine agricole en France c est le 2 GES apr s le N20 pour l agriculture Ces GES proviennent des levages fermentation ent rique des ruminants et d jections 1 kg de CH4 quivaut 25 kg de CO2 PRG ou 1 kg CH4 25 kg qu CO2 CO2 dioxyde de carbone Il repr sente seulement 8 des GES agricoles au niveau national Ces missions sont dues principalement la m canisation engins agricoles 1 kg de Carbone C est quivalent 44 12 kg de CO2 Les autres GES sont souvent compar s au CO2 en terme d quivalence kg ou tonne qu CO2 Effet de serre processus essentiellement naturel de r chauffement du climat d aux Gaz Effet de Serre GES contenus dans l atmosph re ex vapeur d eau Il contribue rendre la Terre viable avec une temp rature moyenne de 15 C au lieu de 18 C sans lui Les activit s humaines g n rent un surplus gt de GES qui est l une des principales causes du changement climatique nergie directe nergie consomm e directement sur l exploitation ex carburants lectricit combustibles nergie indirecte c est l nergie qu il a fallu consommer pour produire et transporter un intrant ex engrais min raux tourteaux quipements mat riaux nergie primaire secondaire et finale Une sourc
95. ve elle sera l occasion d changer les points de vue pour permettre aux exploitants de conna tre les postes nergivores les marges de progr s par poste et les recommandations techniques conduire 5 Les propositions de pr conisations pour les suites donner Selon les r sultats de l tude la CA07 devra pr senter des pr conisations type et ou apporter un appui au PNRMA pour la r daction d un cahier des charges type afin d aller plus loin dans la r flexion et d engager un audit nerg tique des exploitations marqu es Parc int ress es D Les exploitations concern es Le PNRMA a transmis le 13 mai 2013 la CAO7 la liste des exploitations labellis es Parc et ayant fait l objet d une proposition de r alisation de pr diagnostic nerg tique lettre du PNR dat e du 21 mars 2013 2 exploitations concern es par le Chatus une cave coop rative et une cave particuli re 9 exploitations avec des produits transform s base de ch taignes 2 exploitations s taient regroup es en GAEC 2 sites de transformation et 2 autres faisaient appel des prestataires transformateurs pour la quasi totalit de leurs produits c est donc seulement 6 exploitations castan icoles qui poss dent un atelier de transformation la ferme dans la liste du PNR Au total ce sont ainsi 8 exploitations qui taient potentiellement concern es par ces pr diagnostics et qui ont t contact es directement par la CA07
96. y s et retourner dans les parcelles en tant que paillage et amendement organique Les sarments non valoris s valorisables autrement peuvent aussi tre r colt s et servir comme mulch pour d autres productions ou comme source de bois nergie fagot plaquettes granul s notamment pour les besoins domestiques du viticulteur et ou ceux de la vinification ex fermentation malo lactique Les r f rences les plus souvent cit es pour la production de sarments de vignes sont de 0 8 AT ha an Apr s s chage au moins 6 mois l abri le taux d humidit pour les sarments descendrait 15 pour le bois forestier il est seulement de 25 30 comparable celui de la paille Le Pouvoir Calorifique Inf rieur PCI des sarments serait d environ 4 KWh kg 15 H R en fait de 3 8 4 2 soit 14 4 MJ kg Les vignes produiraient ainsi approximativement l quivalent 11 60 GJ ha an en sarments Dans une chaudi re il y aurait une r duction de 70 environ des missions de particules dues la combustion des sarments par rapport un br lage l air libre gt Autre donn e importante prendre en compte pour une valorisation des sarments la masse volumique des sarments serait de 180 220 kg M3 15 H soit assez nettement inf rieur au bois forestier et autre caract ristique similaire la paille le mat riau est peu dense et assez volumineux encombrant il prend de la place gt ce qui peu
97. ypes de vinification et de vin rouge blanc ros effervescent avec des compositions qui peuvent tre relativement diff rentes titre alcoom trique tanins et volutives en fonction des conditions de conservation notamment dur e type de contenant temp rature hygrom trie luminosit Ainsi la densit et la masse volum trique kg litre du vin peut tre variable Par ailleurs l unit de production hectolitre utilis e pour la vigne mesure quand elle la fois la quantit de jus de raisins issue du pressage et le volume de vin potentiel Car il s agit bien d un rendement potentiel la r colte vendange par exemple le rendement vis par les appellations est exprim en hl ha Par approximation et simplification des calculs nous consid rerons ici que 1 litre de vin 1 kg Pour la ch taigne c est encore plus complexe car la gamme des types de produits finis est PNRMA CA07 Novembre 2013 13 46 Rapport d tude Pr diagnostics nerg tiques des ateliers de transformation fermiers Ch taignes et Chatus plus vari e notamment pour le degr de transformation et par la teneur en ch taigne ou le m lange avec d autres ingr dients Voir ci dessus Focus sur la transformation de ch taignes gt Car c est finalement la seule unit de production commune aux exploitations concern es nous choisissons ici d utiliser le kg de ch taignes brut apr s r colte et avant transforma

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