Version PDF de ce document - Bulletin des bibliothèques de France
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1. L informatique permet d effacer avec certitude lin formation une fois que celle ci n est plus n cessaire en r gle g n rale la transaction d un pr t ou ouvrage emprunt par une personne n a plus besoin d tre m moris e une fois l ouvrage rendu la biblioth que Certains syst mes de pr t manuel et leurs fiches ou bordereaux r sistent mieux l preuve du temps Informatisation rentabilit et co t La connaissance des co ts investissement et fonctionnement est indispensable au biblioth caire qui d ciderait d informatiser sa biblioth que L vo lution des mat riels est telle que l on assiste une baisse des co ts c t mat riel par rapport aux per formances et une augmentation sensible c t logiciel Il ne pouvait tre question de pr senter ici un dossier technique particulier mais ce pro bl me des co ts ne peut tre n glig il faut que les professionnels sachent ce que co te la demande d une am lioration typographique par rapport au mat riel standard ou encore l interrogation en conversationnel de plusieurs fichiers volumineux Une sous estimation ou une m connaissance des co ts peut s av rer tr s g nante notamment quand la biblioth que passera de l investissement ponctuel au fonctionnement habituel avec un volume de donn es sans cesse croissant g rer Il faut indiquer ce sujet la tendance g n rale dans les services qui s informatisent bi2. appa ra t En d autres termes quel est l aspect dominant le rapport l utilisateur ou le rapport au livre 540 BULLETIN DES BIBLIOTH QUES DE FRANCE De la conception du catalogue Description minimum et acc s maximum La normalisation du catalogage d velopp e dans le cadre du programme ISBD International stan dard bibliographic description a permis de rappro cher les pratiques des biblioth caires en mati re de catalogage Sans nier les aspects positifs de la nor malisation un regard critique peut cependant s av rer utile Philip Bryant de l Universit de Bath n h site pas affirmer que les catalogueurs devien nent un groupe part au sein des biblioth caires et des documentalistes que leur vocabulaire devient de plus en plus sot rique et que la tendance actuelle va l encontre de la vocation de communication propre la profession 1 La normalisation du catalogage et la mise au point de formats bibliographiques d change se sont d ve lopp es sur la base de la notice conventionnelle sans remettre en cause la nature des informations n ces saires pour identifier un document et surtout sans se pr occuper des informations r ellement utilis es par les lecteurs Dans un ouvrage paru en 1972 Richard Palmer de l Universit du Michigan analysait un nombre important d enqu tes am ricaines qui montraient nettement que l utilisateur final n tait int ress que
3. bouffe oratorio dramatique vaudeville op rette etc le nom du compositeur le nom du chef d orchestre le nom du metteur en sc ne le nom de la salle en majuscules soulign es une fois et la date de la premi re repr sentation publique les coupures ainsi coll es taient alors remises dans leurs chemises mais celles ci au lieu d tre ferm es avec des lastiques l taient d sormais par des cordonneis en lin ce qui en faisait des dossiers en attente DEA que l on rangeait dans une armoire vitr e du bureau de la sous biblioth caire et du sous biblioth caire adjoint temps partiel SB2ATP au bout de quelques semaines lorsqu il tait devenu depuis longtemps vident que l on ne consacrerait plus d articles la repr sentation en question on transf rait le DEA dans une des grandes armoires grillag es des salles d exposition et de lecture o il devenait enfin un dossier en place DEP relevant du m me r gime que le reste du Fonds Astrat c est dire en Poccur rence consultable sur place sur pr sentation d une carte permanente ou d une autorisation particuli re d livr e par le Conservateur administrateur du Fonds Extrait des Statuts article XVI 3 alin a c Perec Georges La Vie mode d emploi Hachette 1980 Le Livre de Poche 5341 Extrait p 300 301 Favoriser le d veloppement de l informatisation des biblioth ques implique la mise en uvre de moyens te
4. duite Seule existe une norme ancienne et insuffisante En revanche le monde des documentalistes a semble t il beaucoup plus avanc sur la question du th sau rus Si la distinction entre biblioth caires et docu mentalistes se justifie encore dans les faits c est entre autres choses dans la diff rence de rapport Putilisateur et la pratique du catalogage Le docu mentaliste se soucierait moins de la pr sentation des r f rences que de la n cessit de retrouver rapide ment l information I d pouille davantage l informa tion qu il stocke et utilise g n ralement un syst me d acc s par mots cl s ou une indexation l aide d un th saurus Le biblioth caire bien que ce concept et la r alit qu il repr sente soient en pleine mutation aurait davantage tendance tre plus pointilleux sur le respect de la normalisation du catalogage descriptif mais n gliger un peu le contenu des documents et leur analyse La formation re ue de part et d autre les m thodes d indexation et d analyse enseign es les habitudes de travail ne sont bien videmment pas trang res cette situation Cette probl matique volue rapidement car l acc s de plus en plus g n ralis aux bases bibliographiques qui d pouillent les revues ouvrages th ses etc et Pinformatisation du catalogage font prendre cons cience de tous ces aspects Aujourd hui en France la n cessit de mettre au point
5. les attitudes pr c demment d crites L introduction de la bureautique ou burotique selon les auteurs dans les activit s du secteur ter tiaire de l informatique domestique et des services d information par videotex dans la vie quotidienne transformera le rapport l informatique dans les ann es venir L opposition entre informatique centralis e et informatique domestique t l matique ou privatique perdra son sens les deux tant compl mentaires D ontologie fichiers et libert s La m fiance vis vis de l informatique s exprime parfois propos de l usage qui peut tre fait des donn es concernant les personnes et en mati re de biblioth ques les lecteurs Qui lit quoi Cette ques tion en apparence banale int resse les biblioth caires les diteurs les sociologues etc L informa tisation du pr t permet si les crit res n cessaires sont pris en compte d obtenir des statistiques plus 542 BULLETIN DES BIBLIOTHEQUES DE FRANCE ou moins complexes croisant par exemple le niveau d tudes et ou la cat gorie socio professionnelle et le nombre d ouvrages emprunt s par mois la biblioth que Une statistique plus fine pr cisera la nature des emprunts romans ou documentaires en donnant ventuellement le d compte par domaines Jusqu ici il n y a rien de r pr hensible la connais sance des emprunts des utilisateurs d une biblio th que peut orienter les acquisitions fut
6. scientifique et technique REFERENCES i Bryant Philip Progress in documentation the catalogue In Journal of documentation 1980 36 n 2 p 133 163 2 Palmer Richard P Computerizing the card catalog in the University library a survey of user require ments Littleton CO Libraries unlimited 1972 141 p Research studies in library science 6 3 Fasana Paul J 1981 and beyond visions and decisions In Journal of library automation 1980 13 n 2 p 96 107 4 Stevens Norman D The Catalogs of the future a speculative essay In Journal of library automation 1980 13 n 2 p 88 95
7. un mini format MINIMARC ou MINI INTERMARC appara t de plus en plus Les biblioth caires canadiens utilisent d j un format MINIMARC Par ailleurs lIFLA International federation of library associations and institutions a inscrit l ordre du jour de ses travaux la cr ation d un ISBD minimum En France une r flexion se d veloppe galement sur la r daction des vedettes mati res outre l utilisation par certaines biblio th ques du R pertoire des vedettes mati res de la Biblioth que de l Universit Laval plusieurs centres de formation professionnelle de pr paration aux dipl mes et concours de biblioth caires proposent leurs tudiants des textes de r flexion et de m thode sur ce sujet D s 1971 la mise au point par la BNB British national bibliography du syst me PRECIS Preserved context indexing system repr sentait une nette am lioration de l acc s par sujet aux notices de la bibliographie nationale britannique Forme du catalogue Parall lement cette volution de son con tenu la pr sentation du catalogue se trans forme des fiches bristol la liste papier de plus en plus de biblioth ques l tranger surtout sont pass es au catalogue COM Computer output micro film Celui ci outre le gain de place permet de diffuser tr s largement le catalogue un grand nombre d utilisateurs et chaque biblioth que peut diffuser dans l ensemble de ses sections ou annexes la
8. INFORMATIQUE ET BIBLIOTH CAIRES QUELQUES R FLEXIONS Le conservateur un professeur d histoire de Part sp cialis dans les F tes de la Renaissance recevait les personnalit s habilit es consulter le fonds chercheurs critiques dramatiques historiens du spectacle musicologues metteurs en sc ne d corateurs musiciens costumiers inter pr tes etc et organisait des expositions Hommage au MET Centenaire de la Traviata etc la sous biblioth caire lisait presque tous les quotidiens parisiens et un nombre relativement important d hebdomadaires magazines revues et publications diverses et encadrait d un trait de crayon rouge tout article traitant de l Op ra en g n ral Va t on fermer l Op ra Projets pour l Op ra O en est l Op ra Le Fant me de lOp ra la r alit et la l gende etc ou d un op ra en particulier le sous biblio th caire adjoint temps partiel d coupait les articles enca dr s de rouge et les mettait sans les coller dans des chemises provisoires CP ferm es par des lastiques au bout d un temps variable mais n exc dant pas g n ra lement six semaines on sortait les coupures de presse dont l abr viation tait galement CP des CP on les collait sur des feuilles de papier blanc 21 X 27 en crivant en haut et gauche l encre rouge le titre de l uvre en majus cules soulign es deux fois le genre op ra op ra comique op ra
9. blioth ques ou autres demander trop de papier Combien de services voient s accumuler des r sultats de toutes sortes statistiques listes etc qui ne seront jamais consult s Les possibilit s actuelles du travail en t l traitement permettent d viter la production inu tile de documents lorsqu un seul affichage de r sultats la demande et non syst matiquement est suffisant En informatique la saisie des informations co te cher Il convient donc d viter la reprise continuelle d informations d j saisies pour correction En mati re de catalogage l informatique peut s av rer tr s rentable si les biblioth caires utilisent les enre gistrements bibliographiques d j pr sents dans les fichiers Mais si pour chaque notice bibliographique le catalogueur juge indispensable de faire son indexation ou de cr er sa notice l conomie offerte par l utilisation d autres fichiers sera r duite De m me en mati re de produits dit s le choix d une sortie COM ou papier la fabrication de cata logues avec des notices simplifi es ou tr s compl tes sont autant de facteurs de r duction ou d augmen tation des d penses La plus value r elle nous l avons d j voqu sera de mieux servir l utilisateur et de lib rer le biblioth caire pour des t ches plus dynamiques mettant en valeur les richesses documentaires et leur acc s De la formation des biblioth caires l info
10. chniques importants Cependant le facteur humain est essentiel et souvent sous estim Nous 1 Le texte suivant est un extrait l g rement remani d un m moire de DEA pr sent l EHESS L Informati sation des biblioth ques fran aises histoire et d veloppe ment notes pour une tude Paris 1981 Bull Bibl France Paris t 27 n 9 10 1982 pr sentons ici quelques r flexions sur les rapports qu entretiennent les professionnels des biblioth ques et centres de documentation l informatique Cer taines remarques ne sont pas sp cifiques ce type de profession et seraient sans doute v rifi es pour bien d autres Nous ferons pr alablement une remarque de vocabulaire Il est souvent question d automatisation des biblioth ques concept qui pose ici probl me en effet automatiser une t che signifie strictement qu il n y a plus d intervention manuelle En ce sens on peut la rigueur parler d automatisation du pr t Mais parler d automatisation des biblioth ques nous semble la fois ambigu et abusif Parler d informa tisation c est dire de l utilisation des moyens infor matiques dans les activit s quotidiennes para t plus juste Dans la d finition des besoins qu informatiser et quels produits obtenir tr s souvent et trop long temps l id e sous jacente est de faire faire lordi nateur le m me travail que celui fait manuellement sans repenser les t che
11. i tionnelles ne va pas sans difficult s L informatisa tion peut tre v cue n gativement peur du nouveau perte de son identit professionnelle que ferai je si je ne fais plus mon travail habituel L introduc tion de m thodes nouvelles de travail peut amener repenser son activit professionnelle remplacer un travail routinier par un service dynamique en direction des utilisateurs Cette m fiance vis vis de l informatique se traduit parfois sous des formes plus subtiles et terme probablement plus g nantes D un comporte ment de blocage qui peut apr s discussion se trans former en souhait on passe une attitude d ordre Bull Bibl France Paris t 27 n 9 10 1982 charismatique gr ce Tordinateur toutes les difficult s vont s aplanir d elles m mes et quoi qu il arrive l ordinateur pourra tout faire Une telle attitude appara t rarement de mani re aussi brutale mais toute une s rie de comportements s en rap proche manque d analyse de ses besoins incom pr hension des implications qu engage le choix d un syst me informatis pour l organisation du travail futur etc Tout ceci peut consid rablement fausser le dialogue entre informaticien et utilisateur inter m diaire biblioth caire ou documentaliste qui par fois sans s en rendre compte feront des choix se r v lant ensuite tr s g nants et chacun rendra Pautre responsable L informatique en
12. jeu du pouvoir La profusion actuelle de discours propos de l informatique et de l informatisation fait parfois de linformaticien une sorte de d miurge qui dispose rait d un pouvoir occulte et plut t que de sy opposer la solution serait non d acqu rir la connais sance n cessaire mais d utiliser co te que co te et si possible de poss der un ordinateur Disposer d un ordinateur semble aujourd hui conf rer un titre que lon pourrait ajouter sur sa carte de visite Cette attitude plut t dr le parfois sympathique quand il s agit de vouloir faire voluer des situations routi ni res et bloqu es a des cons quences beaucoup plus lourdes et peut provoquer des conflits inutiles quand elle se d veloppe des niveaux institution nels lev s qui contr le quoi Le but n est plus alors de r soudre un probl me pr cis ponctuel et clairement d limit mais bien d affirmer un pouvoir nouveau par la ma trise et la possession d impor tants moyens informatiques On peut heureusement esp rer que l volution constante des capacit s des mat riels informatiques parall lement une baisse de leurs co ts d une part et l acc s g n ralis facile et relativement peu co teux aux bases et banques de donn es l avenir d autre part mettront la port e du plus grand nombre l outil informatique et des syst mes d infor mation de plus en plus sophistiqu s Tout ceci rendra plus difficiles
13. ne plus puissante Bull Bibl France Paris t 27 n 9 10 1982 INFORMATIQUE ET BIBLIOTH CAIRES 543 Conclusion Inclure davantage la connaissance des moyens informatiques dans la formation professionnelle des biblioth caires est certes utile mais probablement insuffisant Les probl mes d organisation et de m thode de relations humaines dans le travail sont essentiels en mati re d informatisation des biblio th ques d autant plus que l informatique a g n ra lement pour effet de les amplifier et non de les r soudre Une d cision d informatisation ne devrait jamais tre prise la l g re La connaissance des besoins la conscience des difficult s qui seront rencontr es le souci d une information large aupr s du personnel ne doivent pas tre sous estim s Enfin si l informatisation des biblioth ques per met un meilleur service de l utilisateur et une sup pression des t ches fastidieuses pour le personnel acc s g n ralis et facilit aux catalogues et pr t plus efficace par exemple elle ne prend tout son sens que dans la perspective d un r seau o le concept de biblioth que autonome se suffisant elle m me tombe en d su tude pour laisser place Bull Bibl France Paris t 27 n 9 10 1982 la coop ration et au partage des ressources de plus en plus n cessaires Pierre LE LOARER Conservateur la Direction des biblioth ques des mus es et de l information
14. par une faible partie de l information pr sente sur une fiche de catalogue 2 Paul Fasana de la Biblioth que publique de New York notait que ces derni res ann es beaucoup de discussions ont eu lieu l int rieur des groupes professionnels d experts pour tablir sans cesse des normes plus fines mais non pour enqu ter aupr s des utilisateurs afin de savoir si la conception du catalogue telle qu elle est d velopp e satisfait l utilisateur il n y a pas d ana lyse des effets des d cisions prises en mati re de catalogage AACR2 Anglo American cataloguing rules 2nd ed et de complexit d acc s l informa tion bibliographique 3 Par ailleurs la normalisation de la r daction de la notice bibliographique s est beaucoup plus vite et mieux d velopp e que celle des vedettes C tait certes plus facile Il est cependant beaucoup plus important pour l utilisateur final d acc der lPinformation sur un ouvrage par une indexation mati res fine par l auteur et le titre que de disposer d une notice bibliographique compl te Peut tre y a t il eu dans la profession une confusion entre la notice bibliographique le pav ISBD et les vedettes auteurs et mati res donnant acc s cette notice Ou plus simplement une valuation erron e de lPimportance de la description par rapport celle de l acc s au catalogue Ainsi la normalisation de la r daction des vedettes mati res est fort r
15. rmatique Cette question des co ts peut introduire directe ment celle de la formation des biblioth caires Pinformatique De plus en plus de biblioth caires et de documentalistes ressentent le besoin d une formation minimale leur permettant d tre compris et de comprendre le discours de linformaticien Peut tre les ann es venir verront elles de nou veaux biblioth caires ou documentalistes dont la vocation sera essentiellement de faire l interface entre leurs coll gues et les informaticiens Il est certes utile d organiser d s pr sent des sessions de formation l informatique mais plus que la connais sance de l outil technique les biblioth caires et documentalistes devront ma triser l analyse de leurs besoins et des services que peuvent leur offrir diff rents logiciels disponibles dans leur domaine d appli cation La connaissance des syst mes existants en France et l tranger doit leur permettre de ne pas rester muets d admiration la premi re pr sentation d un syst me mais bien de conserver un regard critique aspects positifs et n gatifs et de savoir faire la diff rence entre un logiciel tr s labor n cessitant des moyens informatiques puissants et un syst me beaucoup plus l ger d velopp sur micro ordinateur qui pourra galement tre tr s utile mais dont la fonction et les possibilit s seront bien s r tr s limit es s il n est pas connect une machi
16. s effectu es jusqu ici quoti diennement sans mise en question de l existant Ainsi encore aujourd hui l ordinateur est per u par exemple comme un outil imprimer des fiches de catalogues De ce point de vue le CANAC Catalogage national centralis est un produit qui calque le travail de dactylographie des fiches dans une biblioth que diff rentes possibilit s de pr sen tation rappel de vedettes sur les fiches fiches secon daires renvois etc Cette critique apparente n a pas ici pour but de nier l int r t d un outil tel que CANAC pour les biblioth ques qui ne pourront tre toutes informatis es en m me temps mais de mettre l accent d une mani re g n rale sur le manque de cr ativit dans l utilisation de l outil informatique Ainsi quelques biblioth ques municipales ont mis au point des syst mes de production de fiches sur lPordinateur de leur municipalit avec l aide des informaticiens des collectivit s locales On a ten dance donner informatiser le travail le plus manuel et oublier d autres aspects plus intel lectuels mais routiniers tels que l intercalation de fiches leur tri Derri re cet exemple anodin c est la conception du catalogue dans une biblioth que et l image que le professionnel s en fait qui est en jeu Et sous cette conception c est son identit professionnelle sa conception et sa pratique du m tier de biblioth caire ou documentaliste qui
17. s en conver sationnel le catalogue pour l ensemble des utilisateurs qui serait simplifi et ne contiendrait donc que lPinformation r ellement utilis e par les usagers Il pourrait tre disponible sous forme de microfiches et accessible en conversaticnnel selon les moyens disponibles videotex etc le catalogue pour l utilisateur individuel qui r pondrait aux besoins sp cifiques d une cat gorie d utilisateurs par exemple dans un champ scienti fique donn Ce pourrait tre une partie du cata logue g n ral de la biblioth que ventuellement enrichi par des r f rences plus pr cises concernant des articles de p riodiques rep r s par les biblioth caires et ou les utilisateurs Une telle d marche sera grandement facilit e dans les ann es venir par le d veloppement des micro ordinateurs t l matiques Sans doute sommes nous ici en face d une conception plus dynamique de l utilisation des cata logues de biblioth que voire des bases de donn es bibliographiques l utilisateur pouvant manier plus souplement l information recueillie la compl ter pour ses besoins propres etc Ces quelques r flexions illustrent la valorisation des fonds que permet Putilisation de l outil infor matique en mati re de catalogage De quelques autres aspects 20 de technique 80 de psychologie L implantation de syst mes informatiques dans des tablissements rompus aux seules m thodes trad
18. totalit de son catalogue Quel avenir pour les catalogues de biblioth ques L acc s au catalogue en conversationnel trans formera encore plus radicalement cette situation Chacun pourra obtenir gr ce la t l matique acc s un grand nombre de catalogues et surtout aura la possibilit de poser des questions plus pr cises impliquant des s lections et des tris L inter rogation d un catalogue de biblioth que se rappro MARC Machine readable cataloguing catalogage lisible par machine format bibliographique d change Bull Bibl France Paris t 27 n 9 10 1982 INFORMATIQUE ET BIBLIOTH CAIRES 541 chera de plus en plus de celle d une base de don n es Il faudra cependant que le logiciel soit facile manier par l utilisateur final Enfin il sera possible de choisir diff rentes possibilit s d affichage Jusqu ici les biblioth caires ont davantage accen tu leur r flexion sur la mani re de cataloguer et de structurer les donn es pour le traitement infor matique ce qui tait malgr tout n cessaire que recherch une transformation possible de la nature des catalogues de biblioth que gr ce l utili sation de l informatique Norman Stevens de l Universit du Connecticut envisage l existence de catalogues diff rents selon l utilisateur et distingue trois niveaux 4 le catalogue pour le professionnel qui donne rait acc s aux enregistrements complet
19. ures Par exemple en lecture publique une biblioth que constatant que les ouvrages sur la moto l nergie nucl aire ou tel autre sujet sont tr s emprunt s pourra choisir soit de compl ter le fonds dans le domaine soit de mettre l accent sur des aspects voisins du domaine la s curit la g othermie et ou d organiser une conf rence une exposition sur le th me ou encore d insister sur d autres richesses peu utilis es de la biblioth que etc Dans d autres cas les r sultats statistiques du pr t permettront de rep rer l origine g ographique lieu d habitation des utilisateurs de la biblioth que et de prendre la d cision de faire conna tre les services offerts par la biblioth que dans un quartier donn ou d y implanter une annexe Ces exemples rapides illustrent ce que peut apporter l outil infor matique dans la gestion quotidienne du pr t d une biblioth que Les r sultats statistiques obtenus sont ici une aide ventuelle la d cision mais ne peuvent se substituer cette d cision Mais un syst me de pr t permet galement de conna tre les lectures d une personne donn e L informatique peut ici pr senter un danger et toute biblioth que dont le pr t est informatis devra respecter les mesures adopt es par la Commission informatique et libert s en mati re de fichiers des personnes Cependant rappelons que certains syst mes de pr t manuel sont tout aussi pr cis et vuln rables
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