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Veille juridique sur les principales évolutions législatives
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1. Pharmacovigilance anorexig nes rapport Mediator Inspection g n rale des affaires sociale IGAS refonte Bio thique et biotechnologies f vrier 2011 n 212 p 2 ets Article d A C Maillols Perroy intitul L affaire Mediator la pharmacovigilance point e du doigt L auteure fait un point sur l affaire du Mediator en pointant les d faillances du syst me de surveillance Elle souligne en outre la n cessit de r former le syst me afin de conforter si ce n est regagner la confiance des patients dans leurs m dicaments M dicament valuation ann e 2010 insuffisance La Revue Prescrire f vrier 2011 tome 31 n 328 p 134 141 Article de la r daction intitul L ann e 2010 du m dicament valuation insuffisante patients trop expos s La r daction a publi en 2010 une analyse ind pendante de 291 dossiers de m dicaments Elle en conclut une valuation insuffisante des m dicaments mis sur le march au d triment du patient Un m dicament sur cinq est autoris selon la r daction en d pit d une balance b n fices risques d favorable Les retraits ou refus d autorisation de mise sur le march sont trop peu appliqu s par les agences du m dicament La r daction soul ve m me que les autorit s de sant et les pouvoirs publics donnent la priorit aux int r ts conomiques court terme des firmes Droit des brevets savoir faire i
2. Rectificatif r glement 2150 2002 CE d chets statistique J O U E du 8 f vrier 2011 Rectificatif au r glement 849 2010 UE de la Commission du 27 septembre 2010 modifiant le r glement 2150 2002 CE du Parlement europ en et du Conseil relatif aux statistiques sur les d chets L gislation interne Travailleur handicap obligation d emploi accord de branche Croix Rouge fran aise FEHAP SYNEAS J O du 8 f vrier 2011 Arr t du 3 d cembre 2010 portant agr ment de l accord de branche entre la Croix Rouge fran aise la FEHAP et le SYNEAS conclu le 1 juin 2010 relatif l obligation d emploi des travailleurs handicap s Environnement vocabulaire liste J O du 1 f vrier 2011 Vocabulaire de l environnement n 100 liste de termes expressions et d finitions adopt s Jurisprudence Eau consommation humaine exc s de pouvoir Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSA minist re de la sant de la jeunesse et des sports d cision implicite de rejet autorisation de mise sur le march AMM proc d de traitement des eaux CE 11 f vrier 2011 n 319828 En l esp ce le Conseil d Etat a t saisi d un recours pour exc s de pouvoir l encontre de deux d cisions du 22 f vrier 2008 et du 15 janvier 2009 par lesquelles le ministre de la sant de la jeunesse et des sports a refus de d livrer la soci t 30 requ rante l aut
3. Lutte contre le tabagisme obligation de s curit de r sultat licenciement sans cause r elle et s rieuse Cass Soc 6 octobre 2010 n 09 65103 JCP Social n 5 f vrier 2011 p 1043 Commentaire de P Y Verkindt sous l arr t de la chambre sociale de la Cour de cassation du 6 octobre 2010 intitul Obligation de s curit de r sultat dura lex Dans cet arr t le salari a pris acte de la rupture de son contrat de travail en reprochant son employeur de l avoir en violation de la l gislation relative la lutte contre le tabagisme constamment expos aux fum es de cigarettes Il a alors saisi la juridiction prud homale d une demande de requalification de sa prise d acte en licenciement sans cause r elle et s rieuse La Cour de cassation a cass l arr t de la Cour d appel de Paris qui avait d bout le salari de sa demande Elle consid re en effet qu partir du moment o elle constatait que la r glementation sur l interdiction de fumer dans les lieux publics n tait pas respect e la Cour d appel ne pouvait d bouter le salari de sa demande Selon l auteur la solution ainsi adopt e s inscrit sans conteste dans le mouvement g n ral d expansion de l obligation de s curit de r sultat L auteur s interroge toutefois est ce que le respect par l employeur de la r glementation applicable suffirait consid rer satisfaite l obligation de s curit de r sultat M
4. cette tendance expansionniste de l obligation de s curit de r sultat n est pas nouvelle elle a trouv et continue de trouver dans l imp ratif de pr vention la source premi re de son dynamisme comme en t moigne la jurisprudence r cente Dans cet article l auteur revient sur ce ph nom ne d expansion qui s est traduit par un enrichissement de son contenu ainsi que par une extension de son domaine Il montre galement que l obligation de s curit r sultat est une notion dont les effets irradient dans l ensemble du droit social Divers M decine du travail organisation proposition de loi n 106 www senat fr Rapport d information n 232 fait au nom de la commission des affaires sociales du S nat sur la proposition de loi relative l organisation de la m decine du travail La commission des affaires sociales du S nat approuve la proposition de loi qui lui a t soumise Elle consid re que dans un contexte caract ris par une crise d mographique de la m decine du travail la mise en uvre de cette r forme doit d sormais intervenir 36 rapidement afin de moderniser le fonctionnement des services de sant au travail tout en redonnant de l attractivit une m decine du travail dont le r le est plus indispensable que jamais S curit sanitaire eau milieu aquatique convention de partenariat Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l
5. 2010 Les termes abord s sont Evolution de la m decine de la reproduction Recherche m dicale enjeux nationaux et communautaires _ Enjeux thique des neurosciences et protection des donn es personnelles _ Fin de vie et euthanasie Responsabilit m dicale responsabilit hospitali re La semaine juridique administrations et collectivit s territoriales 7 f vrier 2011 n 6 p 2045 Chronique de M L Moquet Anger du 7 f vrier 2011 intitul e droit de la sant responsabilit m dicale et hospitali re d cisions de janvier juin 2010 L auteure dresse un bilan de la jurisprudence judiciaire et administrative relative au droit de la sant 11 travers divers th mes tels que le droit des patients les quipements mat riels lourds des tablissements de sant l hospitalisation d office et ses modalit s de contestation la notion de perte de chance ou encore la responsabilit sans faute ainsi que le risque m dical De plus l auteure s int resse l apport des questions prioritaires de constitutionnalit dans l application du droit de la responsabilit m dicale Risque indemnisation Petites Affiches 24 26 janvier 2011 n 16 18 p 4 Chronique dirig e par F Dekeuwer D fossez intitul e Droit et risque Cette chronique fait un tat des jurisprudences administrative et judiciaire relatives au risque et au droit entre 2009 et 2010 A lire no
6. 5 Politiques et structures m dico sociales L gislation L gislation interne El ve directeur tablissement sanitaire social et m dico social concours J O du 8 f vrier 2011 Arr t n 17 du 27 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant ouverture des concours d admission au cycle de formation des l ves directeurs d tablissement sanitaire social et m dico social Plan comptable tablissement et service priv s m dico social article L 312 1 I du Code de l action sociale et des familles J O du 1 f vrier 2011 Arr t n 43 du 24 janvier 2011 pris par la ministre des solidarit s et de la coh sion sociale relatif au plan comptable applicable aux tablissements et services priv s sociaux et m dico sociaux relevant du I de l article L 312 1 du code de l action sociale et des familles Doctrine D pendance cinqui me risque rapport d information www senat fr Rapport d information n 263 fait au nom de la mission commune d information sur la prise en charge de la d pendance et la cr ation du cinqui me risque par A Vasselle et d pos le 26 janvier 2011 Apr s avoir rappel les m canismes de prise en charge de la d pendance et les avanc es r alis es depuis 2008 notamment en mati re de tarification de gouvernance et de formation professionnelle le rapport expose plusieurs orientations au titre desquelles le renfor
7. d bout de cette demande L arr t retient en effet que le contrat de M X impliquait une certaine souplesse au niveau du quartier d intervention ainsi qu une totale souplesse au niveau des horaires de jour ou de nuit souplesse incompatible avec la rigidit des r serves formul es par le m decin du travail La Cour de cassation casse et annule partiellement l arr t de la Cour d appel Elle consid re qu en statuant ainsi sans constater qu un avis d inaptitude avait t r guli rement mis par la m decin du travail ce 31 dont il r sultait que l article L 1133 3 du code du travail n tait pas applicable et que le salari avait fait l objet d une mesure discriminatoire directe en mati re de renouvellement de contrat en raison de son tat de sant la Cour d appel a viol les articles L 5134 103 L 1132 1 L 1133 3 et R 4624 31 du Code du travail Amiante maladie professionnelle faute inexcusable indemnisation pr judice extra patrimonial fonds d indemnisation des victimes de l amiante FIV A article 53 IV de la loi du 23 d cembre 2000 article L 452 3 du Code de la s curit sociale Cass Civ 2 me 13 janvier 2011 n 09 71560 M X est d c d d une maladie occasionn e par l amiante dont la CPAM des Bouches du Rh ne a reconnu le caract re professionnel Le tribunal des affaires de s curit sociale TASS saisi par ses ayants droit a jug que l employeur avait commis une fa
8. de directeur adjoint contractuel le 1 janvier 2005 alors que ce poste n a t cr a posteriori que par une d lib ration du conseil d administration du 8 mars 2005 Par d lib ration en date du 27 avril 2005 ce poste a t supprim et M A licenci le 27 mai suivant Le 21 Conseil d Etat pr cise en se fondant sur l article L 6143 1 du Code de la sant publique que la d cision du conseil d administration d un centre hospitalier de cr er un emploi apr s le recrutement du directeur n est pas irr guli re d s lors qu il apparaissait que l int ress avait effectivement exerc ses fonctions Par cons quent le licenciement du directeur adjoint contractuel fond sur la seule circonstance que le recrutement avait t irr gulier doit tre remis en cause Doctrine Laboratoire d analyse m dicale r glementation fran aise biologiste CJUE 2 me Ch 16 d cembre 2010 aff C 89 09 Europe n 2 F vrier 2011 comm 59 Note de V Michel intitul e Laboratoires d analyses m dicales sous un arr t de la Cour de Justice de l Union Europ enne en date du 16 d cembre 2010 L auteur rappelle que la Cour a avalis le r gime fran ais de d tention du capital social des laboratoires d analyses m dicales Plus pr cis ment il rappelle que la loi fran aise limite la participation des non biologistes dans ces laboratoires pour des imp ratifs conomiques et de sant publique et que cette restri
9. de la Commission du 3 f vrier 2011 concernant certaines mesures destin es pr venir l introduction depuis la Russie du virus de la peste porcine africaine sur le territoire de l Union europ enne Fi vre catarrhale mouton lutte r glement 1266 2007 CE directive 2000 75 CE rectificatif J O U E du 10 f vrier 2011 Rectificatif au r glement 1266 2007 CE de la Commission du 10 f vrier 2011 portant modalit s d application de la directive 2000 75 CE du Conseil en ce qui concerne la lutte contre la fi vre catarrhale du mouton son suivi sa surveillance et les restrictions applicables aux mouvements de certains animaux des esp ces qui y sont sensibles Comit conomique et social europ en CESE contamination radioactive niveau maximal denr e alimentaire proposition de r glement J O U E du 15 f vrier 2011 Avis du CESE 2011 C 48 28 sur la Proposition de r glement Euratom du Conseil fixant les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive pour les denr es alimentaires et les aliments pour b tail apr s un accident nucl aire ou dans toute autre situation d urgence radiologique refonte L gislation interne Police sanitaire autorisation de mise sur le march m dicament v t rinaire J O R F du 3 f vrier 2011 Avis n 125 et n 126 relatifs l octroi d autorisations de mise sur le march de m dicaments v t rinaires Doctrine V t r
10. emploi et de la sant relatif aux professions de proth siste et orth siste pour l appareillage des personnes handicap es Enregistrement r pertoire national des certifications professionnelles J O du 2 f vrier 2011 13 Arr t n 25 du 25 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant enregistrement au r pertoire national des certifications professionnelles Convention collective nationale de la pharmacie d officine champ d application J O du 8 f vrier 2011 Avis n 58 du 8 f vrier 2011 relatif l extension d un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale de la pharmacie d officine Jurisprudence Ost opathe chiropracteur formation nature juridique article 34 de la Constitution question prioritaire de constitutionnalit Q P C article 75 de la loi n 2002 303 du 4 mars 2002 Cons const 3 f vrier 2011 n 2011 223 QPC D cision du Conseil constitutionnel relative une question prioritaire de constitutionnalit concernant l article 75 de la loi n 2002 303 du 4 mars 2002 posant la dur e de formation conduisant la d livrance des dipl mes d ost opathe et de chiropracteur qui doilt tre au minimum de 3520 heures Le conseil affirme que la disposition contest e ne met en cause ni les principes fondamentaux de l enseignement qui rel vent de la loi en vertu de l article 34 de la Constitutio
11. environnement et du travail Anses Office nationale de l eau et des milieux aquatiques ONEMA www anses fr Signature d une convention de partenariat de 3 ans entre l Anses et l Onema Cette convention a pour objet de permettre la mise en uvre d actions communes sur les sujets et dans les domaines prioritaires tels la priorisation des substances polluantes rechercher l valuation des risques sanitaires li s aux pesticides la caract risation des risques mergents tels que r sidus de m dicaments nanoparticules cyanotoxines ou encore le d veloppement de m thodes d analyses chimiques et cotoxicologiques 8 Sant animale L gislation L gislation europ enne Rage vaccin efficacit test s rologique laboratoire autorisation O U E du 11 f vrier 2011 D cision C 2011 656 de la Commission du 10 f vrier 2011 autorisant un laboratoire situ en r publique de Cor e effectuer des tests s rologiques visant contr ler l efficacit des vaccins antirabiques Police sanitaire contribution financi re Pays Bas tude fi vre Q O U E du 9 f vrier 2011 D cision n C 2011 554 de la Commission du 8 f vrier 2011 concernant une contribution financi re de l Union en faveur des Pays Bas pour des tudes sur la fi vre Q Police sanitaire mesures de pr vention peste porcine africaine J O U E du 4 f vrier 2011 37 D cision C 2011 503
12. f vrier 2011 Arr t n 17 du 2 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant fixant le taux de la contribution financi re due l Ecole des hautes tudes en sant publique par les tablissements num r s l article 2 1 2 et 3 du titre IV du statut g n ral des fonctionnaires de l Etat et des collectivit s territoriales Comit national de suivi et de prospective du plan national de lutte contre les h patites B et C 2009 2010 nomination J O du 8 f vrier 2011 Arr t n 44 du 7 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant nomination au Comit national de suivi et de prospective du plan national de lutte contre les h patites B et C 2009 2012 Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses nomination conseil d administration J O du 6 f vrier 2011 Arr t n 44 du 2 f vrier 2011 pris par la ministre de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement la ministre de l conomie des finances et de l industrie le ministre du travail de l emploi et de la sant le ministre de l agriculture de l alimentation de la p che de la ruralit et de l am nagement du territoire et la secr taire d Etat aupr s du ministre du travail de l emploi et de la sant charg e de la sant portant nomination au conseil d administration de l Anses Attr
13. l auteur revient sur un arr t de la Cour de cassation qui rappelle que la responsabilit m dicale ne peut tre engag e qu en cas de faute prouv e cartant ainsi toute pr somption de faute d duite de certaines circonstances L auteur se f licite qu ait t cart l argument du pourvoi selon lequel la faute du praticien tait pr sum e du fait de l apparition de l sions post rieurement l intervention chirurgicale d s lors que ce dommage tait sans rapport avec l tat initial du patient ou l volution pr visible de cet tat Une telle solution aurait en effet permis de pr sumer la faute du praticien y compris dans les cas d al a th rapeutique Soci t civile de moyens responsabilit infection nosocomiale note sous C A Douai 6 janvier 2011 n 08 04560 Bio thique et biotechnologies n 212 f vrier 2011 p 12 Note de C Caill intitul e Une SCM est elle responsable de plein droit en cas d infection nosocomiale dans laquelle l auteur revient sur un arr t de la Cour d appel de Douai selon lequel une soci t civile de moyens dont l objet consiste faciliter chacun de ses membres l exercice de leur profession par une mise en commun des moyens n cessaires n exerce pas une activit de pr vention de diagnostic ou de soins et n est donc pas responsable en cas d infection nosocomiale L auteur se satisfait de cette solution qui para t justifi e juridiquemen
14. m decins sur l tat des lieux de la permanence des soins en m decine g n rale en janvier 2011 Le document rapporte l importante concertation entre le Conseil d partemental de l Ordre et ses partenaires dans un contexte de transition marqu en 2010 par la r gionalisation du syst me de sant Il rel ve en outre la p nurie de m decins volontaires et le probl me du vieillissement des m decins de gardes entrainant de nouvelles formes d organisation Mod le contrat cadre m decin h bergeur donn e de sant Conseil national de l Ordre des m decins Cnom www conseil national medecin fr Mod le de contrat cadre pour les relations entre un m decin et un h bergeur agr de donn es de sant caract re personnel d fini par le Cnom Ce contrat type a vocation voluer avec les retours des exp rimentations des professionnels Il comporte dix sept articles traitant du cadre juridique des missions du m decin de l ind pendance et du secret professionnels notamment 4 Etablissement de sant L gislation L gislation interne Etablissement de sant Guyane ressource articles L 162 22 6 et R 174 1 du Code de la s curit sociale J O du 8 f vrier 2011 19 Arr t n 18 du 31 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant et le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat relatif aux modalit s de ve
15. par la section des assurances sociales du conseil r gional de l ordre des chirurgiens dentistes saisie d une plainte de la caisse primaire d assurance maladie Son appel contre cette 15 sanction ayant t rejet par la section des assurances sociales du conseil national de l ordre des chirurgiens dentistes le dentiste se pourvoit en cassation La Cour juge qu eu gard la nature des contestations port es devant la section des assurances sociales du conseil national de l ordre des chirurgiens dentistes aux conditions de d signation de ses membres ainsi qu aux modalit s d exercice de leurs fonctions qui les soustraient toute subordination hi rarchique les membres de cette juridiction b n ficient de garanties leur permettant de porter en toute ind pendance une appr ciation personnelle sur le comportement professionnel des chirurgiens dentistes poursuivis devant la section des assurances sociales Ainsi le requ rant n est pas fond soutenir que la participation la section des assurances sociales de deux repr sentants des organismes d assurance maladie dont il n est pas tabli ni m me all u qu ils auraient t les auteurs du d p t des plaintes form es devant les premiers juges ou y auraient particip ne satisfait pas l exigence d ind pendance et d impartialit des juridictions rappel e par l article 6 1 de la Convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fond
16. prot g par les lois en vigueur sur le copyright Toute reproduction et toute diffusion papier ou courriel sont rigoureusement interdites 44
17. publique un r seau d information sur la sant publique S Kerzanet Mode d emploi pour trouver une information fiable sur Internet Divers Tableau de bord comparatif Union europ enne Organisation de coop ration et de d veloppement conomique OCDE s curit sociale www strategie gouv fr Tableau de bord de l emploi public 2010 intitul Situation de la France et comparaisons internationales du Centre d analyses strat giques Ce document compare les niveaux d administration selon les effectifs et les d penses publiques par rapport la population en France et dans certains pays de l Union europ enne et de l OCDE Ce bilan se fonde sur l emploi public au sein des administrations centrales au sens large notamment celles de s curit sociale Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies OFDT enqu te coca ne consommation carri re type www ofdt fr Enqu te de l OFDT intitul e Les carri res de consommation de coca ne chez les usagers cach s de d cembre 2010 L enqu te repose sur les donn es recueillies en 2006 2007 dans huit agglom rations fran aises dans le cadre de cinquante entretiens conduits avec des consommateurs appartenant la population d usagers cach e ayant permis d tablir des carri res type de consommation L tude livre par la suite la perception de ces usagers quant aux risques li s leur consommation leur
18. qu il y ait autorisation judiciaire ou non En effet l autorisation donn e par le juge ne fait pas obstacle l action en annulation d un contrat de vente pour insanit d esprit Soin courant l gislation recherche loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 La Presse M dicale p 2011 Article de M Matei et al intitul Recherche portant sur les soins courants valuation des crit res de qualification propos s par le dispositif l gislatif et r glementaire en vigueur Les auteurs reviennent sur le dispositif juridique relatif la recherche sur les soins courants mis en place par la loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 et sur son utilisation par les diff rents acteurs de la recherche Selon les auteurs les imperfections du cadre juridique actuel ont entra n des difficult s et des divergences sur l interpr tation des crit res de qualification Ils observent des erreurs de qualification dues une connaissance insuffisante de la loi par les acteurs de la recherche et en concluent qu une r vision de la l gislation sur la recherche sur la personne est donc devenue indispensable Avanc es biom dicales protection des libert s colloque M decine et droit janvier f vrier 2011 n 106 p 1 et s Au sommaire de la revue m decine et droit de janvier f vrier 2011 on soulignera les actes du colloque Avanc es biom dicales et protection des libert s qui s est d roul Paris le 4 juin
19. rations de ses rapports annuels L accessibilit financi re des soins est un des premiers indicateurs tudier Trois volets sont retenus la solidarit entre bien portants et malades au regard du co t de la maladie et quels que soient les revenus du malade la garantie d accessibilit financi re pour les revenus les plus faibles le financement de l acc s optimal au syst me de soins Compl mentaire sant contrat individuel contrat collectif proth se auditive paire de lunettes verres complexes Etudes et r sultats f vrier 2011 n 752 Rapport de la DREES publi le 10 f vrier 2011 intitul les contrats les plus souscrits aupr s des compl mentaires sant en 2008 L enqu te porte sur les trois contrats individuels et les deux contrats collectifs les plus souscrits au sein de chaque organisme Selon les auteurs 43 des assur s d ge actif sont couverts par un contrat collectif Concernant la prise en charge des proth ses auditives cette derni re est meilleure pour les assur s les plus g s Enfin La couverture des jeunes assur s pour une paire de lunettes verres complexes est quant elle tr s inf rieure celle de leurs a n s Travailleur migrant protection sociale Commission administrative des Communaut s europ ennes pour la s curit sociale des travailleurs migrants J O U E 4 f vrier 2011 Taux de conversion des monnaies pour la p riode de janvier 2
20. recours contre les d cisions du FIVA en demandant la r valuation de leur indemnisation En effet le choix de cesser leur activit professionnelle est un l ment du pr judice caus par l amiante et la perte de revenus engendr e devrait tre compens e Apr s avoir t accueillies favorablement par les juges du fond leurs demandes sont rejet es par la Cour de cassation pour laquelle le salari qui a demand le b n fice de l allocation laquelle est allou e ind pendamment de son tat de sant n est pas fond obtenir r paration d une perte de revenu r sultant de la mise en uvre du dispositif l gal Maladie professionnelle asthme reconnaissance Caisse primaire d assurance maladie CPAM proc dure d instruction obligation d information avis n 10 00005 de la Cour de cassation du 20 septembre 2010 opposabilit employeur Cass Civ 2 me 16 d cembre 2010 n 09 72904 JCP Social n 5 f vrier 2011 p 1052 Commentaire de T Tauran sous l arr t de la deuxi me chambre civile de la Cour de cassation du 16 d cembre 2010 intitul Ex cution de l obligation d information incombant la CPAM Dans cet arr t l employeur contestait la d cision de la CPAM qui reconnaissait le caract re professionnel de la pathologie dont souffrait son ancien salari La Cour de cassation a toutefois retenu l opposabilit de la d cision de la CPAM son gard et s est par ailleurs pro
21. 011 publi par la Commission administrative des Communaut s europ ennes pour la s curit sociale des travailleurs migrants Arr t maladie disparit d partementale analyse empirique offre m dicale assurance maladie contr le ge www irdes fr Document de travail de l IRDES intitul Arr ts maladie comprendre les disparit s d partementales Ces disparit s sont appr hend es partir de la base de donn es Hygie Une analyse empirique en trois temps a ici t men e afin de mettre en vidence les diff rences interd partementales les facteurs explicatifs de la probabilit individuelle d tre en arr ts maladie ainsi que les d terminants des 43 diff rences entre les d partements Il ressort des termes de cette tude que ce sont les variables d crivant l offre m dicale densit d omnipraticiens les contr les de l Assurance maladie et l ge d entr e sur le march du travail qui permettent r duction des disparit s g ographiques Veille juridique sur les principales volutions l gislatives jurisprudentielles et doctrinales en droit de la sant Directeur de publication Axel Kahn Universit Paris Descartes 12 rue de l Ecole de M decine 75270 PARIS CEDEX 06 Imprimeur Institut Droit et Sant Universit Paris Descartes 45 rue des Saints P res 75270 PARIS CEDEX 06 Parution du 15 02 2011 Cet exemplaire est strictement r serv son destinataire et
22. 2 1 7 du Code de la s curit sociale Cette modification consistait en la diminution de la tarification des actes de radiologie effectu s de mani re associ e La F d ration nationale des m decins radiologues demande l annulation de cette d cision Le Conseil d Etat rejette la requ te au motif notamment qu il ne ressort pas des pi ces du dossier que la r gle litigieuse dont il n est pas tabli ni m me all u qu elle ne permettrait pas de couvrir le co t de revient global des actes de radiologie effectu s en association serait entach e d une erreur manifeste d appr ciation Professionnel lib ral proc dure collective article L 243 5 du Code de la s curit sociale loi n 2005 845 du 26 juillet 2005 Cons const 11 f vrier 2011 n 2010 101 QPC D cision du Conseil constitutionnel relative une question prioritaire de constitutionnalit concernant le champ d application de l article L 243 5 du code de la s curit sociale dans sa r daction issue de la loi du 21 d cembre 2006 dont le premier alin a dispose dans le cadre des proc dures collectives le principe de publicit des cr ances privil gi es dues par un commer ant un artisan ou une personne morale de droit priv m me non commer ante Les requ rants ayant fait valoir que cet article n incluait pas les professions lib rales exer ant titre individuel alors que les proc dures collectives ont t rendues applic
23. L Association fran aise de Droit de la Sant organise une Journ e d tude sur le th me 7 3 La m decine lib rale quel avenir institut droit et Sant le 29 mars 2011 Universit Paris Descartes Aix en Provence Pour consulter le programme cliquez ici Institut Droit et Sant 45 rue des Saints P res 75270 Paris Cedex 6 T l 01 42 86 42 10 Courriel ids parisdescartes fr Site http www institutdroitetsante fr Veille juridique sur les principales volutions l gislatives jurisprudentielles et doctrinales en droit de la sant N 115 P riode du 1 au 15 f vrier 2011 1 Organisation sant publique et s curit sanitaire 2 2 Bio thique et droits des usagers du syst me de sant 7 3 Professionnels de SE entoure 12 4 Etablissement de SAUT ni e EER moe 19 5 Politiques et structures m dico sociales nantais iaidtius 23 6 Produits issus du corps humain produits de sant et produits alimentaires 24 7 Sant environnementale et sant au travail 29 BOOTS a den nee aa ee E 37 9 Protection sociale contre la maladie siennes naus es 39 1 Organisation sant publique et s curit sanitaire L gislation L gislation europ enne Comit conomique et social europ en syst me de sant protection sociale vieillissement J O U E du 11 f vrier 2011 Avis du 11 f vrier 2011 du Comit conomique et social europ en sur Les cons quences du vieil
24. a responsabilit du centre hospitalier Il obtient satisfaction en premi re instance Cependant la Cour d appel annule le jugement au motif que les germes l origine de l infection subie par le requ rant taient vraisemblablement endog nes Le Conseil d Etat annule la d cision de la Cour d appel et affirme que l introduction accidentelle d un germe microbien dans l organisme lors d une intervention chirurgicale r v le une faute dans l organisation ou le fonctionnement du service hospitalier et engage la responsabilit de celui ci envers la victime des cons quences dommageables de l infection qu il en va toutefois autrement lorsqu il est certain que l infection r sulte de germes d j pr sents dans l organisme du patient avant l hospitalisation Perte de chance retard de soins responsabilit hospitali re charge de la preuve al a th rapeutique C E 17 janvier 2011 n 327429 Une patiente a subi la pose d un anneau gastrique dans une clinique en 2000 afin de traiter son surpoids Courant f vrier 2001 celle ci se rend l h pital apr s avoir ressenti de violentes douleurs un m decin d gonfle partiellement l anneau gastrique avant de la laisser quitter l h pital La patiente de retour aux urgences le m me jour est alors transf r e la clinique afin de proc der une gastrectomie totale La patiente engage la responsabilit de l h pital et le tribunal administratif condamne le centre ho
25. ables aux professions lib rales par loi du 26 juillet 2005 le Conseil constitutionnel consid re que les dispositions pr cit es ne sauraient sans m conna tre le principe d galit devant la loi tre interpr t es comme excluant les membres des professions lib rales exer ant titre individuel Il en d duit la conformit de ces articles avec les droits ou libert s que la Constitution garantit Doctrine Assurance maladie risque assurance facultative couverture JCP Social n 5 1er f vrier 2011 p 1039 Article de R Mari intitul Vers un changement de paradigme pour la couverture des risques maladie et vieillesse L auteur constate que le lent repli de la part de l assurance maladie obligatoire dans le financement de la consommation de biens et services m dicaux r duit le degr de socialisation du risque maladie Ce processus peut selon lui conduire l instauration de la pr voyance individuelle comme mod le dominant au d triment de la solidarit 42 Divers Acc s aux soins accessibilit financi re remboursement d pense assur social Haut conseil pour l avenir de l assurance maladie HCAAM www securite sociale fr Avis du HCAAM adopt le 27 janvier 2011 intitul L accessibilit financi re des soins comment la mesurer Le HCAAM souhaite proposer un ensemble d indicateurs d valuation de l assurance maladie afin de servir de base aux consid
26. ainsi qu en t moigne la jurisprudence r cente des juges de premi re instance et d appel Accident du travail maladie professionnelle r paration DC n 2010 8 QPC du 18 juin 2010 article L 452 3 du Code de la s curit sociale Petites Affiches 1 f vrier 2011 n 22 p 5 et s Commentaire d A Moreau sous la d cision du Conseil constitutionnel du 18 juin 2010 intitul Un petit pas vers la r paration int grale des pr judices cons cutifs aux accidents du travail et maladies professionnelles Selon l auteur cette d cision constitue une nouvelle br che vers la r paration int grale des pr judices cons cutifs aux accidents du travail et maladies professionnelles sans pour autant que la r serve mise par le gardien de la Constitution sur le dispositif indemnitaire organis par le Code de la s curit sociale ne remette en cause le r gime d exception qui caract rise la r paration de ces pr judices n s de la relation de travail L auteur s attache ici analyser les cons quences pratiques de cette d cision sur l indemnisation des accidents du travail et maladies professionnelles Sant physique sant mentale obligation de s curit de r sultat employeur faute inexcusable Cahiers de droit de l entreprise n 1 janvier 2011 dossier 5 Article de P Y Verkindt intitul L obligation de s curit de r sultat encore et toujours Selon l auteur si
27. ali re sans faute Le Conseil d Etat annule la d cision de la Cour administrative d appel au motif qu en appr ciant le caract re exceptionnel de l occurrence du risque en se fondant sur les tudes statistiques g n rales relatives aux complications neurologiques de toute nature survenues lors d op rations de t tralogies de Fallot et non sur celles qui ont mesur l occurrence de risques neurologiques de la gravit de ceux constat s chez la victime sur des enfants op r s dans des conditions comparables son cas la cour a commis une erreur de droit Hospitalisation infection germe C E 12 janvier 2011 n 311639 En l esp ce un patient subi une intervention la cuisse droite Suite l infection de ce membre plusieurs op rations sont r alis es avant l amputation de la jambe La Cour administrative d appel de Paris a consid r suite l instruction que les infections survenues apr s l hospitalisation avaient t caus es par des germes propres au patient et n avaient pas d origine hospitali re D s lors elle a cart la responsabilit de l tablissement de sant Le Conseil d Etat pr cise que la Cour administrative d appel n a ni omis de rechercher si les germes en cause taient pr sents 9 dans l organisme du patient lors de son hospitalisation ni exclu la responsabilit de l tablissement au motif d une incertitude sur l origine de ces germes Faute de la victime ca
28. amentales Expert m dical Conseil de l ordre des m decins non inscription secret m dical Cass crim 14 d cembre 2010 n 10 82862 En l esp ce une information judiciaire tait ouverte l encontre de plusieurs personnes du chef d homicide involontaire ayant import de la viande de b uf anglaise durant l embargo d la maladie de Creutzfeldt Jakob En raison de l indisponibilit des experts figurant sur la liste de la Cour d appel le juge d instruction avait alors d sign une personne qui pr sentait une comp tence particuli re ayant notamment pour mission de proc der l examen de dossiers m dicaux plac s sous scell s Suite la contestation de la nomination de cet expert la Cour de Cassation consid re que le juge d instruction proc de tous les actes d information qu il juge utiles la manifestation de la v rit qu il peut ordonner une expertise et titre exceptionnel par d cision motiv e choisir un expert ne figurant sur aucune liste En l esp ce le juge avait motiv son choix quant l expert dont la mission ayant pour seul objet des constatations d ordre technique n cessitant la communication et l examen de pi ces utiles la manifestation de la v rit tait trang re au secret des professionnels de sant ayant pris en charge les patients Diffamation libert d expression avortement Holocauste C E D H 13 janvier 2011 Hoffer e
29. ar e noire Oil pollution act OPA responsabilit dommage cologique La Semaine Juridique Edition G n rale n 6 7 f vrier 2007 p 157 Etude de V Rebeyrol intitul e La mar e noire dans le Golfe du Mexique le temps du droit L auteur s interroge sur les suites juridiques qui seront donn es la mar e noire r sultant de l explosion de la plate forme p troli re Deapwater Horizon dans le Golfe du Mexique L auteur estime que les Etats Unis disposent d une l gislation plus efficace pour r parer les dommages cons cutifs une telle catastrophe que les textes internationaux qui ont t utilis s par les juridictions fran aise dans l affaire Erika L auteur esp re que l application de l OPA la mar e noire survenue dans le Golfe du Mexique permettra d obtenir de biens meilleurs r sultats que ceux obtenus dans l affaire Erika et ach vera de convaincre de l urgence d une modification de notre l gislation Travailleur handicap reconnaissance loi du 11 f vrier 2005 avis n 293238 Douwens Prats du 6 avril 2007 AJDA 7 f vrier 2011 p 206 et s Article de Th Jouno intitul Le contentieux de la reconnaissance de la qualit de travailleurs handicap un plein contentieux Oui mais lequel Dans cet article l auteur 35 explique qu ce jour des incertitudes subsistent s agissant du r gime applicable aux contentieux des travailleurs handicap s
30. ccident qui a t pris en charge au titre de la l gislation professionnelle par la CPAM de Lyon Le salari a alors saisi une juridiction de s curit sociale d une demande de reconnaissance de la faute inexcusable de son employeur La FNATH est intervenue l instance pour demander la r paration de son propre pr judice La Cour de cassation casse partiellement l arr t de la Cour d appel en ce qu il a d clar recevable l intervention de la FNATH du Rh ne et a statu sur les demandes alors qu en application des articles L 452 3 et L 452 4 du Code de la s curit sociale seule la victime d un accident du travail ou d une maladie professionnelle ou ses ayants droit peuvent agir devant le tribunal des affaires de s curit sociale pour voir reconna tre l existence d une faute inexcusable et statuer sur les cons quences de cette faute 32 Amiante maladie professionnelle allocation de cessation anticip e d activit calcul article 41 II de la loi du 23 d cembre 1998 Caisse des fran ais de l tranger Cass Civ 2 me 13 janvier 2011 n 10 10980 M X affili au r gime g n ral puis de d cembre 1999 janvier 2005 la Caisse des fran ais de l tranger a demand la Caisse r gionale d assurance maladie de Normandie le b n fice de l allocation de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante Cette derni re a calcul le montant de l allocation sur la base des salaires pe
31. cement de la pr vention la ma trise du reste charge des familles la recherche de nouvelles recettes et l am nagement de la gouvernance actuelle Divers Maison d partementale des personnes handicap es fonctionnement handicap politique proposition de loi www assemblee nationale fr 23 Proposition de loi n 3146 tendant am liorer le fonctionnement des maisons d partementales des personnes handicap es et portant diverses dispositions relatives la politique du handicap Personne g e maltraitance financi re tablissement sanitaire social et m dico social rapport www mediateur republique fr Rapport de la mission sur la maltraitance financi re l gard des personnes g es dans les tablissements sanitaires sociaux et m dico sociaux rendu le 3 f vrier 2011 au M diateur de la R publique Men e de septembre 2011 janvier 2011 l enqu te se fonde sur une acception large de la notion de maltraitance financi re La mission propose de renforcer la connaissance le cadre et l application des textes ainsi que la protection des personnes notamment en d celant la fragilit en amont et en cr ant une obligation de r alisation d un inventaire des biens l entr e en institution 6 Produits issus du corps humain produits de sant et produits alimentaires L gislation L gislation europ enne Produit phytopharmaceutique substance active dodine inscrip
32. ction n est pas contraire au droit de l Union L auteur pr cise que cette d cision au del du fond est instructive sur le plan des attitudes tenir dans les proc dures en manquement En effet pour l auteur il peut tre de bon aloi pour l Etat d informer les milieux concern s des d marches de la Commission et de r pondre sa mise en demeure afin d viter les craintes des justiciables relatives au droit de l Union D faut d information pr judice moral note sous C A A Lyon 23 d cembre 2010 n 09LY01051 dictionnaire permanent Bio thique et biotechnologies bulletin n 212 f vrier 2011 p 15 Note de C Caill intitul e Patient mal inform pas d indemnisation du pr judice moral dans laquelle l auteur revient sur un arr t de la cour administrative d appel de Lyon qui consid re que la responsabilit d un h pital est cart e d s lors qu il est tabli que le d faut d information n a pas eu d incidence sur le consentement du patient en lui m me En effet selon l auteur les juridictions administratives se fondent exclusivement sur l incidence du d faut d information sur le consentement pour octroyer ou non une indemnisation la victime L existence d un pr judice purement moral r sultant de la seule atteinte au droit l information n est donc pour l instant pas retenue en mati re administrative contrairement la position actuelle de la Cour de cassation 22
33. droits de l enfant droit la sant enfant affiliation directe violation T A S S Mayotte 17 d cembre 2010 n 44 10 Le TASS de Mayotte vient de reconna tre que la France ne respecte pas la Convention internationale des droits de l enfant suite une saisine appuy e par M decins du Monde Une m re en situation irr guli re d un enfant suivi par l association avait introduit un recours pour faire valoir le droit la sant de son enfant En effet Mayotte Aide m dicale d Etat n existant pas aucune couverture maladie ne peut garantir des enfants de personnes en situation irr guli re un acc s aux soins Le Tribunal a reconnu que la l gislation fran aise qui n organise pas une affiliation directe d un mineur une caisse de S curit sociale ne respecte pas la Convention internationale des droits de l enfant Ce jugement fait suite de nombreux rapports de la D fenseure des enfants et de la Halde Doctrine Politique publique fruit et l gume consommation analyse efficience conomique European Journal of Public Health f vrier 2011 Vol 21 n 69 79 p 69 ets Article de J Dallongeville L Dauchet O de Mouzon V R quillart et L G Soler intitul Increasing fruit and vegetable consumption a cost effectiveness analysis of public policies Les auteurs retracent les m thodes et r sultats d une tude visant quantifier l efficience conomique des politiq
34. e Sp cialit pharmaceutique prise en charge autorisation de mise sur le march article L 5126 4 du Code de la sant publique J O du 9 f vrier 2011 Arr t s n 18 du 8 f vrier 2011 et n 22 du 2 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant et le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat relatif aux conditions de prise en charge de sp cialit s pharmaceutiques disposant d une autorisation de mise sur le march inscrites sur la liste vis e l article L 5126 4 du Code de la sant publique Sp cialit pharmaceutique remboursement assur social J O des 2 3 et 4 f vrier 2011 40 Arr t s n 14 du 27 janvier 2011 n 28 du 28 janvier 2011 n 32 du 31 janvier 2011 et n 26 du 1 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant et le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat modifiant la liste des sp cialit s pharmaceutiques remboursables aux assur s sociaux Contrat type prise en charge I de l article 45 de la loi de financement de la s curit sociale pour 2010 J O du 2 f vrier 2011 D cision du 17 d cembre 2010 prise par le directeur de la s curit sociale et le directeur g n ral de l Union nationale des caisses d assurance maladie fixant le contrat type mentionn au I de l article 45 de la loi de financement d
35. e la s curit sociale pour 2010 Sp cialit pharmaceutique participation assur social Union nationale des caisses d assurance maladie UNCAM J O des 2 et 3 f vrier 2011 Avis n 84 du 2 f vrier 2011 n 119 du 3 f vrier 2011 n 120 du 3 f vrier 2011 relatifs aux d cisions de l Union nationale des caisses d assurance maladie portant fixation des taux de participation de l assur applicable des sp cialit s pharmaceutiques Sp cialit pharmaceutique inscription renouvellement assur social J O du 3 f vrier 2011 Avis n 121 du 3 f vrier 2011 relatif au renouvellement de l inscription de sp cialit s pharmaceutiques sur la liste des m dicaments remboursables aux assur s sociaux Union nationale des caisses d assurance maladie prestation acte prise en charge J O du 15 f vrier 2011 D cision n 23 du 19 octobre 2010 de l Union nationale des caisses d assurance maladie relative la liste des actes et prestations pris en charge par l assurance maladie Jurisprudence Prestation prise en charge assurance maladie Union nationale des caisses d assurance maladie UNCAM tarification radiologie article L 162 1 7 du Code de la s curit sociale C E 4 f vrier 2011 n 327839 41 Par une d cision du 5 mars 2009 l UNCAM a modifi la liste des actes et prestations pris en charge par l assurance maladie tablie en application de l article L 16
36. entral de la section G ne pouvaient ensuite si ger au sein de la chambre de discipline du 14 conseil central de la section G sans qu il soit port atteinte au principe d impartialit a insuffisamment motiv sa d cision Convention des p dicures podologues article L 162 1 7 du Code de la s curit sociale arr t du 24 d cembre 2007 C E 4 f vrier 2011 n 331151 Le Conseil national de l ordre des p dicures podologues saisit le Conseil d Etat d une requ te en annulation de la d cision du ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique rejetant implicitement sa demande tendant l abrogation de l arr t du 24 d cembre 2007 portant approbation de la convention nationale destin e organiser les rapports entre les p dicures podologues lib raux et les caisses d assurance maladie Le Conseil d Etat annule la d cision de refus d annulation de l arr t approuvant cette convention notamment en ce qu elle soumet le remboursement de certains soins la d tention d un dipl me universitaire de diab tologie ou la justification d une exp rience professionnelle valu e et attest e par l Association nationale de recherche et d valuation en p dicurie podologie dans l attente de la mise en place de la formation professionnelle continue Le Conseil d Etat consid re en effet que ces dispositions violent l article L 162 1 7 Code de la s curit sociale selon lequel les tarif
37. eutique forme orale groupe g n rique r pertoire inscription J O du 5 f vrier 2011 D cret n 2011 149 du 3 f vrier 2011 du ministre du travail de l emploi et de la sant relatif l inscription au r pertoire des groupes g n riques des sp cialit s qui se pr sentent sous une forme pharmaceutique orale lib ration modifi e diff rente de celle de la sp cialit de r f rence Sp cialit pharmaceutique agr e collectivit service public liste modification J O des 4 9 et 15 f vrier 2011 Arr t s n 18 du 8 f vrier 2011 n 29 et n 30 du 31 janvier 2011 n 27 du 1er f vrier 2011 n 23 du 2 f vrier 2011 et n 29 du 4 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant et le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat modifiant la liste des sp cialit s pharmaceutiques agr es l usage des collectivit s et divers services publics Publicit interdiction personne habilit e prescription d livrance utilisation m dicament article L 5122 1 al 1 du Code de la sant publique Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps J O du 3 f vrier 2011 D cision n 36 du 27 d cembre 2010 prise par le directeur g n ral de l Afssaps interdisant des publicit s pour un m dicament mentionn es l article L 5122 1 premier alin a du code de la sant publi
38. ge compter de la date laquelle la maladie professionnelle a donn lieu une op ration chirurgicale sans qu ait t tabli cette date un certificat m dical faisant le lien entre la maladie et l activit professionnelle Accident du travail proc dure d expertise r gime agricole Cass Civ 2 me 7 octobre 2010 n 09 70611 La Semaine Juridique Social n 7 15 f vrier 2011 p 1087 Note de D Asquinazi Bailleux Proc dure d expertise apr s un accident du travail Dans le r gime agricole l expertise m dicale r pond aux r gles du Code de proc dure civile Le juge peut faire appel l expertise judiciaire pour l clairer sur un fait technique sans tre li par les conclusions de l expert Toutefois le rapport d expertise s il ne lie pas le juge s impose aux parties en l esp ce l assur et la caisse 33 Maladie professionnelle amiante allocation de cessation anticip e d activit des travailleurs de l amiante ACAATA Fonds d indemnisation des victimes FIVA Cass Civ 2 me 3 f vrier 2011 n 10 14267 Cass Civ 2 me 3 f vrier 2011 n 10 11959 La Semaine Juridique Social n 7 15 f vrier 2011 act 74 Note de N L ger Pas de double indemnisation des victimes de l amiante Dans deux esp ces similaires des salari s atteints de maladies occasionn es par l amiante ont apr s d mission per u une allocation de cessation anticip e d activit et form un
39. gues de la fonction publique hospitali re Tarification l activit exp rimentation suppression J O du 3 f vrier 2011 Arr t n 27 du 27 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant suppression de la mission op rationnelle pour l exp rimentation et la mise en place de la tarification l activit Convention collective nationale de la r partition pharmaceutique champ d application J O du 8 f vrier 2011 20 Avis n 57 du 8 f vrier 2011 relatif l extension d un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale de la r partition pharmaceutique Jurisprudence Centre hospitalier responsabilit action en justice prescription quadriennale C E 9 f vrier 2011 n 325897 En l esp ce un patient recherche la responsabilit d un centre hospitalier du fait d interventions subies en 1989 Par un arr t du 18 d cembre 2008 la Cour administrative d appel de Lyon condamne le centre hospitalier lui verser des indemnit s Le centre hospitalier se pourvoit en cassation voquant la prescription quadriennale des cr ances des tablissements publics Le Conseil d Etat souligne que la d cision du 18 d cembre 2008 est entach e d irr gularit le directeur du centre hospitalier ayant oppos cette prescription par un m moire sign le 7 septembre 2004 Ainsi le fait que la prescription n ait pas t oppos e en prem
40. i re instance par l autorit administrative comp tente d s lors qu elle a t soulev e dans ce m moire n emp che pas sa r alisation Le centre hospitalier est alors bien fond solliciter l annulation de la d cision de la Cour administrative d appel D faut d information responsabilit perte de chance C E 2 f vrier 2011 n 323970 En l esp ce une patiente est admise dans un centre hospitalier pour une c lioscopie Suite cette op ration et des douleurs persistantes les examens r v lent une performation accidentelle de l intestin Le Conseil d Etat rappelle le principe selon lequel quand un acte m dical comporte des risques le patient doit en tre inform afin de donner un consentement clair Il souligne ensuite que si l tablissement hospitalier n tablit pas la preuve de l information des risques il appartient alors au juge de rechercher si la patiente a subi une perte de chance de se soustraire aux dommages qui se sont r alis s au regard des risques inh rents l acte m dical litigieux et des risques encourus par l int ress en cas de renonciation cet acte La Haute juridiction ajoute que le juge doit galement chiffrer la perte de chance de la victime Directeur adjoint contractuel cr ation licenciement article L 6143 1 du Code de la sant publique C E 17 janvier 2011 n 334513 En l esp ce M A a t recrut par un centre hospitalier en qualit
41. ibution de fonction directeur g n ral int rim Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps J O du 4 f vrier 2011 Arr t n 58 du 1 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant attribution de fonctions l adjointe du directeur g n ral de l Afssaps Nomination pr sident conseil scientifique Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses J O du 4 f vrier 2011 Arr t n 55 du 20 d cembre 2010 pris par la ministre de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement la ministre de l conomie des finances et de l industrie le ministre du travail de l emploi et de la sant le ministre de l agriculture de l alimentation de la p che de la ruralit et de l am nagement du territoire et la secr taire d Etat aupr s du ministre du travail de l emploi et de la sant charg e de la sant portant nomination du pr sident du conseil scientifique de l Anses Cancer centre de lutte liste modification J O du 2 f vrier 2011 Arr t n 15 du 28 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant modifiant l arr t du 16 juin 2005 fixant la liste des centres de lutte contre le cancer Groupement d int r t public addiction drogues alcool reconduction J O du 15 f vrier 2011 Arr t n 17 du 18
42. ication aupr s de la population 7 Sant environnementale et sant au travail L gislation L gislation europ enne Bifenthrine substance active inscription Commission europ enne directive n 98 8 CE du 16 f vrier 1998 modification J O U E du 9 f vrier 2011 Directive n 2011 10 UE du 8 f vrier 2011 de la Commission europ enne modifiant la directive 98 8 CE du Parlement europ en et du Conseil aux fins de l inscription de la bifenthrine en tant que substance active l annexe I de ladite directive F noxycarbe substance active inscription Commission europ enne directive n 98 8 CE du 16 f vrier 1998 modification J O U E du 9 f vrier 2011 Directive n 2011 12 UE du 8 f vrier 2011 prise par la Commission europ enne modifiant la directive n 98 8 CE du parlement europ en et du Conseil aux fins de 29 l inscription du f noxycarbe en tant que substance active l annexe I de ladite directive Ac tate de Z E t trad ca 9 12 di nyle substance active inscription Commission europ enne directive n 98 8 CE du 16 f vrier 1998 modification J O U E du 9 f vrier 2011 Directive n 2011 11 UE du 8 f vrier 2011 de la Commission europ enne modifiant la directive 98 8 CE du Parlement europ en et du Conseil aux fins de l inscription de l ac tate de Z E t trad ca 9 12 di nyle en tant que substance active aux annexes I et I A de ladite directive
43. inaire sanitaire r gime juridique C A A Versailles 1 octobre 2009 n 08VE01135 La Semaine Juridique Administrations et Collectivit s territoriales n 6 7 F vrier 2011 2054 Note de Sarot et P Juen intitul e Le v t rinaire sanitaire collaborateur occasionnel temps partiel relative un arr t de la Cour administrative d appel de Versailles L auteur analyse les liens entre le v t rinaire sanitaire et l administration ainsi que le r gime de responsabilit du v t rinaire sanitaire Il rel ve l ambigu t de la situation du v t rinaire sanitaire confirm e par la loi de modernisation de l agriculture du 27 juillet 2010 38 9 Protection sociale contre la maladie L gislation L gislation europ enne Syst me europ en de statistiques int gr es de la protection sociale Sespros prestation nette transmission de donn e r sultat qualit r glement n 458 2007 CE J O U E du9 f vrier 2011 R glement n 110 2011 UE du 8 f vrier 2011 de la Commission mettant en uvre le r glement n 458 2007 CE du Parlement europ en et du Conseil concernant le syst me europ en de statistiques int gr es de la protection sociale Sespros en ce qui regarde les formats appropri s pour la transmission de donn es les r sultats transmettre et les crit res de mesure de la qualit pour le module Sespros sur les prestations nettes de protection sociale S curit sociale coo
44. ionales de s curit sociale Endoproth se coronaire prise en charge produit remboursable article L 165 1 du code de la s curit sociale J O du 9 f vrier 2011 Arr t du 4 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant et le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat relatif la modification de la date de fin de prise en charge de l ensemble des endoproth ses coronaires dites stents lib ration contr l e LC de principe actif inscrites au chapitre ler du titre II de la liste des produits et prestations remboursables pr vue l article L 165 1 du code de la s curit sociale Accident du travail maladie professionnelle assurance compensation articles L 134 7 L 134 11 du Code de la s curit sociale J O du 11 f vrier 2011 Arr t du 2 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat porte parole du Gouvernement et le ministre de l agriculture de l alimentation de la p che de la ruralit et de l am nagement du territoire fixant les soldes pour l exercice 2009 et les acomptes pour l exercice 2010 au titre de la compensation en mati re d assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles vis e aux articles L 134 7 L 134 11 du Code de la s curit social
45. istributeur sp cialit pharmaceutique J O du 3 f vrier 2011 Avis n 124 du 3 f vrier 2011 aux fabricants et aux distributeurs de sp cialit s pharmaceutiques rectifiant l avis n 106 du 14 d cembre 2010 Jurisprudence Marque communautaire demande Office de l harmonisation dans le march int rieur OHMI C J U E Tribunal 7 d cembre 2010 T 559 10 J O U E 5 f vrier 2011 Recours introduit par le Laboratoire Garnier et Cie contre la d cision de refus de l OHMI concernant la marque communautaire d pos e natural beauty H patite B vaccination dommage indemnisation C E 9 f vrier 2011 n 319497 26 Le Conseil d Etat a annul l arr t de la Cour administrative d appel de Bordeaux du 1e juillet 2008 qui accordait la requ rante une indemnisation par l Etat des dommages subis la suite d une vaccination contre l h patite B En effet la haute juridiction estime que retenant l existence d un lien direct entre la vaccination et la scl rose en plaques alors que les premiers sympt mes de la maladie taient apparus plusieurs ann es apr s la vaccination initiale la Cour administrative d appel de Bordeaux a entach son arr t d une erreur dans la qualification juridique des faits Ainsi en l absence de preuve du lien de causalit entre la vaccination et la scl rose en plaques dont est atteinte Mme A cette pathologie ne saurait tre regard e comme directement imp
46. janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat porte parole du Gouvernement et la secr taire d Etat aupr s du ministre du travail de l emploi et de la sant charg e de la sant approuvant la reconduction du groupement d int r t public Addictions drogues alcool info service D cision Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps incident grave fiche de d claration J O du 1 f vrier 2011 D cision n 31 du 24 d cembre 2010 prise par le directeur g n ral de l Afssaps fixant la forme le contenu et les modalit s de transmission de la fiche de d claration d incident grave Jurisprudence T l m decine organisation d cret n 2010 1229 JCP Ed G n 2 f vrier 2011 comm 18 Commentaire d E A Caprioli intitul T l m decine un d cret vient en pr ciser les contours L auteur nous pr sente le r cent d cret relatif la t l m decine qui modifie le Code de la sant publique et rappelle que les conditions de la mise en uvre de la t l m decine sont les suivantes le consentement libre et clair des patients les conditions relatives I authentification des professionnels et l inscription dans le dossier du patient des informations concernant l acte de t l m decine Convention internationale des
47. lage personne handicap e J O du 3 f vrier 2011 D cret n 2011 139 du 1 f vrier 2011 pris par le Premier ministre relatif aux professions de proth siste et orth siste pour l appareillage des personnes handicap es Internat m decine du travail J O du 15 f vrier 2011 Arr t n 22 du 10 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant r partition des postes offerts au concours sp cial d internat en m decine du travail au titre de l ann e universitaire 2011 2012 Agr ment organisation d roulement validation stage troisi me cycle des tudes m dicales J O du 9 f vrier 2011 Arr t n 24 du 4 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant relatif l agr ment l organisation au d roulement et la validation des stages des tudiants en troisi me cycle des tudes m dicales Commission de subdivision commission d valuation troisi me cycle des tudes de m decine J O du 9 f vrier 2011 Arr t n 25 du 4 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant relatif la commission de subdivision et la commission d valuation des besoins de formation du troisi me cycle des tudes de m decine Proth siste orth siste appareillage personne handicap e J O du 3 f vrier 2011 Arr t n 35 du 1 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l
48. les dispositifs mis en place pour traquer les erreurs m dicales l auteur estime que leur balkanisation complexifie les d marches accomplir par les professionnels pour signaler un v nement ind sirable Par comparaison avec les moyens d velopp s pour les usagers l auteur soul ve la n cessit de cr er un espace o les professionnels pourront leur tour exprimer leurs difficult s afin de diminuer la responsabilit individuelle de l op rateur et augmenter celle du syst me jusqu trouver un quilibre raisonnable entre usagers et professionnels du syst me de sant Rapport m tier en sant de niveau interm diaire www sante sgouv fr 18 L Henart Y Berland D Cadet B Verrier et E Fery Lemonnier ont remis au ministre du travail de l emploi et de la sant le Rapport relatif aux m tiers en sant de niveau interm diaire professionnels d aujourd hui et nouveaux m tiers des pistes pour avancer Les auteurs constatent le cloisonnement et la rigidit des m tiers de sant et leurs volutions probables afin d en d duire les cons quences sur l avenir des m tiers de sant Ils proposent notamment la cr ation de professions interm diaires de sant entre m decin et infirmier Divers Permanence des soins tat des lieux Conseil national de l ordre des m decins www conseil national medecin fr Enqu te du Conseil national de l ordre des
49. lissement de la population sur les syst mes de sant et de protection sociale Comit des r gions Strat gie de sant collectivit territoriale r le J O U E du 10 f vrier 2011 Avis du 10 f vrier 2011 du Comit des r gions sur Le r le des collectivit s territoriales dans la mise en uvre de la strat gie de sant pour les ann es 2008 2013 L gislation interne Plan national de lutte contre les h patites B et C 2009 2012 Comit national de suivi et de prospective J O du 6 f vrier 2011 D cret n 2011 154 du 4 f vrier 2011 pris par le Premier ministre portant modification du d cret n 2009 1548 du 11 d cembre 2009 relatif la cr ation du Comit national de suivi et de prospective du plan national de lutte contre les h patites B et C 2009 2012 Cessation de fonction directeur Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps J O du 4 f vrier 2011 D cret n 54 du 1 f vrier 2011 pris par le Pr sident de la R publique portant cessation de fonctions du directeur g n ral de l Afssaps M J Marimbert Haute autorit de sant coll ge J O du 1 f vrier 2011 D cret n 65 du 31 janvier 2011 pris par le Pr sident de la R publique portant nomination du pr sident et de membres du coll ge de la Haute autorit de sant Ecole des hautes tudes en sant publique contribution financi re loi n 86 33 J O du 10
50. n ni aucun des autres principes ou r gles plac s par la Constitution dans le domaine de la loi Chambre de discipline Conseil national de l ordre des pharmaciens impartialit C E 9 f vrier 2010 n 334574 Plusieurs pharmaciens font l objet d une plainte devant le conseil central de la section G de l ordre des pharmaciens pour avoir refus de communiquer des documents relatifs la modification de la r partition des parts sociales d une soci t dont ils taient actionnaires en violation des dispositions de l article L 6221 5 du Code de la sant publique Le conseil central de la section G saisit sa chambre de discipline qui condamne certains de ces pharmaciens des interdictions d exercice Ces derniers saisissent la chambre de discipline du Conseil national de l ordre des pharmaciens qui r duit la dur e des interdictions d exercice sans relever le moyen tir de la violation par le conseil central de la section G du principe d impartialit mentionn l article 6 1 de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Le Conseil d Etat consid re que la d cision de la chambre de discipline du Conseil national de l ordre des pharmaciens doit tre annul e au motif que celle ci en ne r pondant pas au moyen qui n tait pas inop rant tir de ce que les sept membres qui ont particip la d cision de la chambre de discipline du conseil c
51. n des greffons pr lev s sur une personne d c d e en vue de transplantation d organes Interruption volontaire de grossesse traitement statistique formulaire de d claration article L 2212 10 du Code de la sant publique arr t du 25 novembre 1992 J O du 10 f vrier 2011 Arr t n 16 du 1er f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant modifiant l arr t du 25 novembre 1992 relatif la cr ation d un traitement statistique des bulletins d interruption volontaire de grossesse au minist re charg de la sant et fixant le mod le du formulaire de la d claration pr vue l article L 2212 10 du code de la sant publique Comit de protection des personnes taxe annuelle r partition J O du 1 f vrier 2011 Arr t n 29 du 26 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant relatif au versement entre les comit s de protection des personnes du produit de la taxe recouvr e par l Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant dans les conditions pr vues aux articles L 5121 17 et L 5211 5 2 du code de la sant publique premi re d l gation de cr dits pour 2011 Jurisprudence Infection nosocomiale responsabilit centre hospitalier pr somption de faute C E 2 f vrier 2011 n 320052 Apr s avoir subi une intervention chirurgicale en 1998 un patient a contract une infection Il engage alors l
52. ndustriel 2010 panorama D 3 f vrier 2011 n 5 p 329 337 Panorama de J Raynard sur le droit des brevets et du savoir faire de d cembre 2009 d cembre 2010 L auteur revient sur l actualit jurisprudentielle de l ann e et notamment en ce qui concerne la titularit du brevet ses contrats d exploitation l acte de contrefa on et les actions en contrefa on 28 Divers All gation de sant compl ment alimentaire Acad mie nationale de m decine Acad mie nationale de pharmacie www acadpharm orpg Rapport commun du 18 janvier 2011 de l Acad mie nationale de m decine et de l Acad mie nationale de pharmacie au nom des groupes de travail respectifs des deux Acad mies intitul R flexions et propositions relatives aux all gations de sant et aux compl ments alimentaires Fau consommation humaine rapport traitement innovation acc s www academie medecine fr Rapport de l Acad mie de m decine adopt le 8 f vrier 2011 intitul Les eaux de consommation humaine et la sant publique Le document vise aider les pouvoirs publics conduire une v ritable politique d assainissement et de recherche en mati re d eau de consommation humaine L Acad mie recommande dix mesures parmi lesquelles le renforcement des mesures de protection et de contr le des pollutions en amont le renforcement des actions de gestion et la mise en uvre d une strat gie de commun
53. nonc e sur les incidences de la constatation m dicale sur le d lai de prise en charge L auteur analyse dans cet article les deux moyens invoqu s par l entreprise Accident du travail responsabilit p nale employeur article L 4741 1 du Code du travail r gles d hygi ne et de s curit exon ration d l gation de pouvoir Cass Crim 26 octobre 2010 n 10 80414 JCP Social n 6 f vrier 2011 p 1062 Commentaire d A Martinon sous l arr t de la Chambre criminelle de la Cour de cassation du 26 octobre 2010 intitul L irr ductible responsabilit p nale de l employeur Selon l auteur l arr t reproduit rappelle que les juridictions r pressives conservent une part de contr le lorsque survient un accident Cet arr t pr cise ainsi la notion de faute personnelle que l employeur ou son pr pos est susceptible de commettre en m connaissant l essentiel des r gles d hygi ne et de s curit L auteur constate que la dangerosit de la prestation et les mesures de pr vention entreprises par 34 l employeur sont d terminantes l insuffisance des instructions en mati re de s curit de la pr paration ou comme en l esp ce de la pr vention lorsque l employeur devait avoir connaissance de l existence d une situation dangereuse Il rappelle toutefois que l exon ration demeure possible par le jeu de la d l gation de pouvoirs comme le pr cise l arr t comment
54. orisation de mise sur le march fran ais d un proc d de traitement des eaux destin es la consommation humaine La soci t requ rante soutient que les d cisions qu elle attaque sont entach es d ill galit d s lors que l avis de l AFSSA sur le fondement duquel elles ont t prises a t labor partir des travaux du comit d experts si geant aupr s de cette agence dont le pr sident et plusieurs membres entretenaient avec une soci t concurrente des liens de nature affecter leur impartialit Le Conseil d Etat retient l existence d un conflit d int r t et juge que les avis mis par l AFSSA ont t rendus dans des conditions irr guli res et que par suite les d cisions attaqu es qui ont t prises par le ministre sur le fondement de ces avis sont entach es d ill galit et doivent tre annul es Cadre de sant stagiaire accident vasculaire c r bral accident de service lien de causalit C E 11 f vrier 2010 n 337147 Melle X cadre de sant stagiaire dans le service d orthop die traumatologie de l h pital europ en Georges Pompidou a t d couverte dans son bureau inanim e au sol La directrice de l h pital europ en Georges Pompidou a toutefois estim par d cision du 6 mars 2007 que l accident vasculaire c r bral dont Mile X avait t victime en avril 2006 et ses cons quences n taient pas imputables un accident de service Par jugemen
55. phe n ayant pas d cel les malformations d un enfant na tre La cour se fonde sur l article L 114 5 du Code de l action sociale et des familles selon lequel la responsabilit d un professionnel ou d un tablissement de sant peut tre engag e vis vis des parents d un enfant n avec un handicap lorsque ce handicap n a pas t d cel pendant la grossesse la suite d une faute caract ris e En l esp ce la faute caract ris e tenait au fait que l chographiste s tait abstenu de faire tat de r serves ou de possibilit s d erreur d interpr tation Les parents voient leur pr judice r sultant de leur perte de chance de proc der une interruption volontaire de grossesse indemnis la s ur voit r parer son pr judice moral L auteur regrette le principe de l indemnisation du pr judice moral de l entourage de l enfant na tre ainsi que l indemnisation de la perte de chance de proc der une interruption volontaire de grossesse alors que rien ne justifiait m dicalement une telle intervention L auteur en tire la conclusion que les praticiens vont d sormais tre amen s se barder de toutes les pr cautions lorsqu ils remplissent un bilan chographique Erreur m dicale vigilance agence professionnel de sant Actualit et dossier en sant publique d cembre 2010 n 73 p 4 Article de M Eymery intitul Erreur m dicale et responsabilit collective Reprenant
56. que destin es aux personnes habilit es prescrire ou d livrer ces m dicaments ou les utiliser dans l exercice de leur art 25 Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps Groupe g n rique r pertoire article R 5121 5 Code de la sant publique modification J O du 1 f vrier 2011 D cision n 30 du 23 novembre 2010 portant modification au r pertoire des groupes g n riques mentionn l article R 5121 5 du Code la sant publique prise par le directeur de l Afssaps Convention tarif prix limite vente au public article L 165 1 du Code de la s curit sociale J O des 3 9 10 et 15 f vrier 2011 Avis n 101 et n 103 du 15 f vrier 2011 n 83 du 2 f vrier 2011 n 117 n 118 n 122 et n 123 du 3 f vrier 2011 n 114 n 115 n 116 n 117 et n 119 du 9 f vrier 2011 n 99 n 100 et n 101 relatifs aux tarifs et aux prix limites de vente au public PLV en euros TTC de produits vis s l article L 165 1 du code de la s curit sociale Sp cialit pharmaceutique prix vente tablissement de sant article L 162 16 5 du Code de la s curit sociale J O des 3 et 15 f vrier 2011 Avis n 102 du 15 f vrier 2011 et n 118 du 9 f vrier 2011 par le comit conomique des produits de sant relatif aux prix de vente de sp cialit s pharmaceutiques aux tablissements de sant d clar s Fabricant d
57. r us par l int ress de novembre 1998 novembre 1999 M X a alors saisi une juridiction de s curit sociale afin que soient pris en compte les salaires per us au cours de sa derni re ann e d activit Sa demande est rejet e au motif qu il n a pas cotis au r gime g n ral de la s curit sociale lorsqu il travaillait l tranger et que par cons quent les salaires qu il a per us durant la p riode o il tait affili la Caisse des Fran ais de l tranger ne devaient pas tre pris en compte dans le calcul de son allocation de cessation anticip e d activit La Cour de cassation consid re qu en statuant ainsi la Cour d appel a viol l article 41 II de la loi n 98 1194 du 23 d cembre 1998 Doctrine Maladie professionnelle affection date de d but de prise en charge article L 461 1 du Code de la s curit sociale Cass Civ 2 me 7 octobre 2010 n 09 15950 La Semaine Juridique Social n 7 15 f vrier 2011 p 1085 Note de M Voxeur Sur la prise en charge d une affection au titre des maladies professionnelles Conform ment l article L461 1 du Code de la s curit sociale le point de d part de l indemnisation de la maladie professionnelle est la date laquelle la victime est inform e par un certificat m dical du lien possible entre sa maladie et son activit professionnelle Or les juges du fond auxquels la Cour de cassation donne raison accordent la prise en char
58. rdination l article 6 du r glement CE n 883 2004 JOUE du 12 f vrier 2011 D cision n H6 du 16 d cembre 2010 de la Commission administrative pour la coordination des syst mes de s curit sociale relative l application de certains principes concernant la totalisation des p riodes en vertu de l article 6 du r glement 883 2004 CE portant sur la coordination des syst mes de s curit sociale Prestation en nature co t moyen Commission administrative pour la coordination des syst mes de s curit sociale J O U E du 12 f vrier 2011 Avis du 12 f vrier 2011 de la Commission administrative pour la coordination des syst mes de s curit sociale sur les co ts moyens des prestations en nature Comit conomique et social europ en prestation sociale d veloppement J O U E du 11 f vrier 2011 Avis du 11 f vrier du Comit conomique et social europ en sur le D veloppement des prestations sociales 39 L gislation interne Comit conomique et social europ en prestation sociale d veloppement J O du 15 f vrier 2011 Arr t n 48 du 7 f vrier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant le ministre du budget des comptes publics de la fonction publique et de la r forme de l Etat porte parole du Gouvernement et la ministre des solidarit s et de la coh sion sociale portant nomination au conseil d orientation de l Union des caisses nat
59. rsements des ressources des tablissements de sant de Guyane mentionn s au a et b de l article L 162 22 6 du Code de la s curit sociale par les caisses d assurance maladie mentionn es au R 174 1 du Code de la s curit sociale El ve directeur d h pital concours d admission J O du 12 f vrier 2011 Arr t n 15 du 27 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant ouverture des concours d admission au cycle de formation des l ves directeurs d h pital Fonctionnaire hospitalier d cret n 88 976 du 13 octobre 1988 J O du 11 f vrier 2011 Arr t n 29 du 3 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant portant approbation de dispositions statutaires application de l article 13 4 du d cret n 88 976 du 13 octobre 1988 Jury fonction publique hospitali re directeur d cole de sages femmes psychologue d cret n 90 949 d cret n 91 129 J O du 9 f vrier 2011 Arr t n 15 du 28 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant modifiant les arr t s du 26 juillet 1991 fixant la composition des jurys pr vus respectivement aux articles 4 et 6 du d cret n 90 949 du 26 octobre 1990 portant statut particulier des directeurs d cole de sages femmes de la fonction publique hospitali re et l article 3 du d cret n 91 129 du 31 janvier 1991 portant statut particulier des psycholo
60. s de remboursement des prestations doivent tre fix s suite l approbation de l Union nationale des caisses d assurance maladie approbation qui n a t donn e en l esp ce que post rieurement la signature de l arr t Fonctionnaire reclassement d cret n 2006 227 du 24 f vrier 2006 C E 2 f vrier 2011 n 330642 et 330641 En l esp ce Mme A demande l annulation de la d cision du directeur du centre hospitalier o elle exerce refusant son reclassement en sa qualit d agent administratif titulaire Le Conseil d Etat rappelle que le d cret du 24 f vrier 2006 organise les modalit s de reclassement des fonctionnaires titulaires Il pr cise ensuite que ce d cret ne s applique qu aux agents titularis s compter du 27 f vrier 2006 L employ e ayant t titularis e le 1 novembre 2004 elle ne peut donc b n ficier de ces mesures Enfin le Conseil d Etat indique que cette derni re disposition du d cret ne constitue pas une discrimination contraire au principe d galit de traitement entre fonctionnaires d un m me corps les agents titularis s avant cette date ne se trouvant pas dans la m me situation que ceux titularis s apr s cette date Section des assurances sociales du conseil r gional de l ordre des chirurgiens dentistes Caisse primaire d assurance maladie impartialit C E 3 d cembre 2010 n 322677 Un dentiste fait l objet d une sanction disciplinaire prononc e
61. s lui ont t diagnostiqu es La C E D H a conclu une violation de l article 3 de la Convention europ enne des droits de l homme prohibant les traitements inhumains ou d gradants D tention provisoire d tenu handicap article 3 de la Convention europ enne des droits de l homme C E D H 25 janvier 2011 Kupczak c Pologne n 2627 09 Le requ rant parapl gique avait t plac en d tention provisoire dans le cadre d une enqu te pour blanchiment Il a t maintenu en d tention pendant trois ans les audiences tant sans cesse report es La pompe morphine dont il avait besoin tant remplie d eau sal e et non pas de morphine la C E D H conclut la violation de l article 3 de la Convention europ enne des droits de l homme prohibition des traitements inhumains et d gradants Doctrine 10 Incapacit majeur curatelle vente du logement insanit d esprit nullit rapports m dicaux Note sous Cass civ 1 re 20 octobre 2010 n 09 13635 Gaz Pal 4 et 5 f vrier 2011 p 51 et s Note de J Casey relative la vente du logement d un majeur sous curatelle En l esp ce la signature de la promesse de vente de l immeuble a t r alis e lors de l hospitalisation de la propri taire incapable alors sous s datifs D apr s l auteur la loi civile vise prot ger le majeur en curatelle de lui m me non faire passer un acte contre sa volont
62. s suivants A Trugeon In galit s sociales de sant et territoires P Chauvin et P Estecahandy In galit s sociales de sant et pr carit P Lombrail Le syst me de soins et les in galit s sociales de sant S Deguen et D Zmirou Navier Expositions environnementales et in galit s sociales de sant A Leclerc I Niedhammer S Plouvier M Melchior Travail et in galit s sociales de sant G Costa C Marinacci T Spadea In galit s sociales dans la sant d fis et priorit s de recherche dans le contexte europ en Strat gie d information promotion ducation sant La sant de l homme n 410 novembre d cembre 2010 p 11 et s Au sommaire de la revue La sant de l homme figure un dossier intitul S informer se documenter en ducation et promotion de la sant comprenant notamment les articles suivants C Deroche Promotion de la sant tat des lieux de l information en France L Renaud J Elissalde J Gaudet S Louise Desrochers Circulation des connaissances entre chercheurs communicants et professionnels de la sant une exp rience canadienne J Kivits Internet un r le croissant dans l information et l intervention en sant publique M Deroo Cerfep un centre de ressources et de formation l ducation du patient M E Vignon Banque de donn es en sant
63. spitalier r parer le dommage subi par la patiente La Cour administrative d appel de Nancy annule la d cision de premi re instance au motif qu eu gard cet al a th rapeutique exceptionnel l ventuel retard fautif op rer dont se serait rendu coupable l h pital n a pas fait perdre la patiente une chance d viter l ablation totale de son estomac Le Conseil d Etat annule la d cision de la Cour administrative d appel au motif au celle ci n a pas recherch si au moment o la requ rante aurait d pouvoir b n ficier d une intervention chirurgicale la n crose de son estomac pr sentait d j un caract re irr versible rendant in luctable une gastrectomie totale Appr ciation caract re exceptionnel risque assistance publique h pitaux de Paris AP HP C E 17 janvier 2011 n 317670 Un enfant na t avec une anomalie cardiaque n cessitant une intervention chirurgicale Apr s l intervention la patiente pr sente de graves troubles neurologiques inexpliqu s qui ont entrain son placement en r animation et en a conserv d importantes s quelles physiques Les parents de la patiente engagent la responsabilit de l AP HP Le tribunal administratif admet la responsabilit sans faute de l AP HP La Cour administrative d appel annule ce jugement au motif qu il n y a pas eu cr ation d un risque exceptionnel ce qui est l une des conditions de l application de la responsabilit hospit
64. strat gie de contr le et de limitation ainsi que leur recours diff rentes aides Adaptation l gislation europ enne adoption Dalloz 10 f vrier 2011 n 6 p 384 Projet de loi adopt en premi re lecture par l Assembl e nationale le 13 janvier 2011 portant diverses dispositions d adaptation de la l gislation au droit de l Union europ enne en mati re de sant travail et communication Ce projet porte notamment sur les dispositions relatives aux d bits de boisson sur la vente de dispositifs m dicaux et sur l valuation des tablissements m dico sociaux 2 Bio thique et droits des usagers du syst me de sant L gislation L gislation europ enne Donn e caract re personnel protection J O U E 1 f vrier 2011 D cision 2011 61 UE de la Commission du 31 janvier 2011 constatant le niveau de protection ad quat des donn es caract re personnel assur par l Etat d Isra l concernant le traitement automatis des donn es caract re personnel Cette d cision concerne notamment les donn es en mati re de sant L gislation interne Transplantation d organe personne d c d e greffon arr t du 6 novembre 1996 modification J O du 10 f vrier 2011 Arr t n 14 du 21 janvier 2011 pris par le ministre du travail de l emploi et de la sant modifiant l arr t du 6 novembre 1996 modifi portant homologation des r gles de r partition et d attributio
65. t et a une port e pratique non n gligeable compte tenu du nombre important de soci t s civiles de moyens de m decins Chirurgien faute m dicale homicide involontaire sous Cass crim 16 novembre 2010 n 09 87296 Droit p nal n 2 F vrier 2011 comm 19 Observations de M V ron intitul es Homicide involontaire Faute caract ris e absence de consignes pr cises dans lesquelles l auteur souligne la r cente d finition donn e de la faute m dicale par la Cour de Cassation il s agit d sormais du manque d application du standard minimal des soins appropri s L arr t comment concerne un 17 chirurgien inform d une double interruption vasculaire art rielle et veineuse cons cutive son intervention qui n avait pas ordonn d examens compl mentaires ni donn de consignes pr cises et avait retard le transfert de la patiente vers un centre hospitalier ce qui entrainait un lien de causalit direct et certain avec le d c s de ladite patiente Echographie pr judice moral perte de chance article L 114 5 du Code de l action sociale et des familles note sous C A A Bordeaux 2 novembre 2010 n 09BX02151 Bio thique et biotechnologies n 212 f vrier 2011 p 15 Note de C Caill intitul e Les chographes ne voient pas la vie en rose dans lequel l auteur revient sur un arr t de la cour administrative d appel de Bordeaux qui condamne un chogra
66. t Annen c Allemagne n 2322 07 En octobre 2007 les requ rants ont distribu devant un centre m dical pratiquant des avortements un tract qualifiant l un des praticiens de tueur professionnel et comportant le message suivant hier l Holocauste aujourd hui le B b causte La municipalit a alors d pos une plainte pour diffamation et les requ rants ont t condamn s en premi re instance La Cour constitutionnelle f d rale allemande a annul le jugement de premi re instance du grief de diffamation au motif que les requ rants sont en droit de critiquer librement la pratique de l avortement Cependant au travers des r clamations les requ rants avaient vis directement le m decin et les injures portaient gravement atteinte aux droits de la personnalit de ce 16 dernier Les requ rants introduisent alors un recours devant la C E D H pour violation de leur droit la libert d expression Cependant dans un arr t du 13 janvier 2011 la C E D H n a pas retenu la violation de ce droit au motif que la d claration litigieuse a constitu une tr s grave violation des droits de la personnalit du m decin Doctrine Responsabilit m dicale preuve note sous Cass civ 1 re 6 janvier 2011 n 09 66994 Bio thique et biotechnologies n 212 f vrier 2011 p 13 Note de C Caill intitul e La responsabilit m dicale est une responsabilit pour faute prouv e dans laquelle
67. t du 24 d cembre 2009 le tribunal administratif de Paris a rejet la demande de Melle X tendant l annulation de cette d cision Melle X s est alors pourvu en cassation Le Conseil d Etat rejette son pourvoi Il consid re que le tribunal a pu sans commettre d erreur de droit ni d naturer les pi ces du dossier juger que l accident qui trouvait sa cause dans l tat de sant de l int ress e devait tre regard alors m me qu il tait survenu durant le service comme tant sans lien avec celui ci Contrat relatif aux activit s d adultes relais aptitude avec r serves non renouvellement discrimination tat de sant articles L 5134 103 L 1132 1 L 1133 3 et R 4624 31 du Code du travail Cass Soc 25 janvier 2011 n 09 72834 M X engag en d cembre 2002 par une commune en qualit de correspondant de nuit dans le cadre d un contrat relatif aux activit s d adultes relais d une dur e d termin e de trois ans renouvelable une fois est devenu agent de m diation par avenant du 6 octobre 2003 Apr s avoir t en arr t de travail pour maladie M X a t d clar apte avec des r serves par le m decin du travail Le maire de la commune lui a toutefois notifi le non renouvellement de son contrat M X a alors saisi la juridiction prud homale notamment d une demande titre de dommages et int r ts pour discrimination fond e sur l tat de sant La Cour d appel d Orl ans l a
68. tamment De la mesure du risque aux risques de la mesure n 16 Etat des lieux d une jurisprudence incertaine les antennes relais n 17 R paration des accidents m dicaux compl mentarit d indemnisation par l ONIAM malgr la caract risation d un manquement au devoir d information n 17 et _ Responsabilit pour risque la notion de collaborateur occasionnel du service public pr cis e n 18 Divers Lois de bio thique Assembl e nationale www assemblee nationale fr Rapport n 2911 du 26 janvier 2011 de l Assembl e nationale au nom de la commission sp ciale charg e d examiner le projet de loi relatif la bio thique pr sid e par J Leonetti La commission s est notamment prononc e sur la r affirmation des grands principes bio thiques dans les domaines de la g n tique du don d organes et de cellules sur l am lioration de l encadrement des diagnostics ant nataux et de l accompagnement des femmes dans le cadre de l interruption m dicale de grossesse La commission va plus loin en proposant une nouvelle approche du don de gam tes en permettant la lev e de l anonymat dans un but pragmatique et thique D fenseure des enfants activit www defenseurdesenfants fr Publication du Rapport d activit 2010 de la D fenseure des enfants 3 Professionnels de sant 2 L gislation L gislation interne Proth siste orth siste appareil
69. tion directive 91 414 CEE modification J O U E du 2 f vrier 2011 Directive 2011 J UE de la Commission du 1 f vrier 2011 en vue d y inscrire la substance active dodine Concentration notification non opposition Johnson amp Johnson Crucell J O U E du 3 f vrier 2011 Communication de la Commission de non opposition du 28 janvier 2011 relative la concentration notifi e entre Johnson amp Johnson et Crucell produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques Ingr dient alimentaire autorisation mise sur le march r glement 258 97 CE application J O U E du 3 et 5 f vrier 2011 D cision de la Commission 2011 76 UE du 2 f vrier 2011 et d cision 2011 80 UE du 4 f vrier 2011 autorisant respectivement la mise sur le march du chitine glucane 24 issu d Aspergillus niger et d un produit de peptide de poisson Sardinops sagax en tant que nouvel ingr dient alimentaire Autorisation mise sur le march Commission europ enne Lentinula edodes ingr dient alimentaire r glement 258 197 CE J O U E du 3 f vrier 2011 D cision 2011 73 UE du 2 f vrier 2011 prise par la Commission europ enne autorisant la mise sur le march d un extrait myc lien de Lentinula edodes shiitake en tant que nouvel ingr dient alimentaire en application du r glement CE n 258 97 du Parlement europ en et du Conseil L gislation interne Sp cialit pharmac
70. u vaccin contre le virus de l H patite B la responsabilit des laboratoires fabricants supposait la d monstration pr alable des trois conditions classiques de la responsabilit civile Dans un arr t du 25 novembre 2010 la Cour de cassation a op r un revirement en d cidant que la d monstration du rapport de causalit tait admissible sur la base des pr somptions de l homme Dans cet article l auteur d montre que la position de la Cour est parfaitement coh rente car elle permet d en finir avec l exigence pr alable d imputabilit du dommage au produit 27 Commerce lectronique lentille de contact autorisation C J U E 2 d cembre 2010 C 108 09 Dalloz 10 f vrier 2011 n 6 p 419 et s Note de C Castets Renard intitul e L essor du commerce lectronique la CJUE autorise la vente en ligne de lentilles de contact L auteure rappelle que la CJUE a condamn la l gislation hongroise qui interdisait la vente en ligne de lentilles de contact ce qui interroge sur la conformit du droit fran ais au droit communautaire Si elle se r jouit de ce que cet arr t favorise le commerce lectronique l auteure estime toutefois indispensable de renforcer la protection du consommateur en exigeant que la vente en ligne des produits d optique et de lunetterie soit exclusivement assur e par des opticiens l instar des m dicaments non prescriptibles vendus en ligne par les seuls pharmaciens
71. ues publiques fran aises destin es favoriser l augmentation de la consommation de fruits et l gumes Ils affirment notamment que les campagnes d information sont les plus pertinentes sur le plan conomique Th rapeutique personnalis e pharmacog nomie Union europ enne d veloppement European Journal of Public Health f vrier 2011 Vol 21 n 69 79 p 6 Article de P Testori Coggi intitul A European view on the future of personalised medicine in the EU L auteur estime que le d veloppement des th rapeutiques personnalis es en Europe couvrant la pr vention le traitement et le soin est fondamental Secteur cl d innovation les liens entre facteurs environnementaux et g n tiques doivent tre recherch s de fa on plus pouss e L auteur estime que la Commission doit se pencher sur les moyens d assurer l quit et l acc s ces m thodes d avenir m thodes tr s on reuses Il s agira pour les citoyens de U E de vieillir en meilleure sant tout en recevant des soins de meilleure qualit In galit de sant caract ristique d terminant socioprofessionnel comparaison territoire pr carit travail environnement syst me de soin Actualit et dossier en sant publique n 73 d cembre 2010 p 8 et s Au sommaire de la revue Actualit et dossier en sant publique figure un dossier intitul Les in galit s sociales de sant comprenant notamment les article
72. use d exon ration responsabilit m dicale virus de l immunod ficience humaine VIH Cass Civ 1 re 20 janvier 2011 n 09 68042 Une femme s ropositive donne naissance un enfant dont la contamination par le VIH se r v le quelques mois apr s la naissance Les parents engagent d une part la responsabilit du m decin pour d faut d information sur les risques de transmission du VIH et d autre part la responsabilit de la clinique pour ne pas avoir r alis de test de d pistage durant la grossesse La Cour d appel d boute les requ rants de leurs pr tentions au motif que la patiente disposait de toutes les informations n cessaires sur les risques de transmission du virus l enfant mais avait adopt une attitude de d ni l gard de sa s ropositivit La Cour de cassation confirme l arr t de la Cour d appel au motif qu son admission dans l tablissement la patiente avait dissimul son tat de sant et qu la date de naissance de l enfant le d pistage syst matique n tait pas obligatoire D tenu compagnon de cellule tabac exposition article 3 de la Convention europ enne des droits de l homme C E D H 25 janvier 2011 Elefteriadis c Roumanie n 38427 05 Le requ rant d tenu en Roumanie avait t plac dans une cellule en compagnie de trois cod tenus fumeurs Apr s plusieurs ann es d incarc ration dans ces conditions deux broncho pneumopathies chronique
73. utable au service qui a proc d la vaccination Doctrine Libre circulation mesure d effet quivalant proportionnalit sant publique don de sang C J U E 1 ch 9 d cembre 2010 aff C 421 09 Europe n 2 f vrier 2011 comm 48 Note d A Rigaux intitul e Circulation des produits sanguins L auteur estime que l essentiel de l arr t tient dans l examen des justificatifs fond s sur le souci de protection de la sant publique En effet les trait s garantissent la libre circulation des marchandises et seules des entraves strictement justifi es peuvent tre mises en uvre par les Etats La Cour examine ici la justification la restriction de la circulation des produits sanguins invoqu e par l Autriche La juridiction estime ainsi que cette mesure va au del de ce qui est n cessaire pour assurer la protection de la sant publique protection d j assur e comme le rappelle l auteure par la directive 2002 98 CE et une recommandation du Conseil de l Europe n R 95 14 Contentieux vaccin virus de l h patite B responsabilit civile Cass Civ 1 e 25 novembre 2010 n 09 16556 Recueil Dalloz 3 f vrier 2011 n 5 Chronique de Ph Brun du 3 f vrier 2011 intitul e Raffinements ou faux fuyants Pour sortir de l ambigu t dans le contentieux du vaccin contre le virus de l h patite B L auteur rappelle que dans un premier temps dans le contentieux d
74. ute inexcusable l encontre de la victime Les juges ont donc ordonn la majoration de la rente et allou aux ayants droit une certaine somme en r paration de leur pr judice moral Le TASS les a toutefois d bout s de leurs demandes de r paration des pr judices subis par le d funt de son vivant Les ayants droit ont ensuite pr sent une demande d indemnisation aupr s du FIVA qui l a refus e au titre de l action successorale Ils ont alors engag devant la Cour d appel une action en contestation de cette d cision et demand l indemnisation des pr judices extrapatrimoniaux subis par la victime La Cour d appel a rejet leur demande Son arr t est partiellement cass par la Cour de cassation Cette derni re consid re en effet qu partir du moment o le jugement du TASS n avait pas statu au fond sur la demande des ayants droit en indemnisation des pr judices extrapatrimoniaux subis par le d funt la Cour d appel en rejetant l indemnisation de ces pr judices a viol l article 53 IV dernier alin a de la loi du 23 d cembre 2000 Accident du travail reconnaissance Caisse primaire d assurance maladie CPAM faute inexcusable articles L 452 3 et L 452 4 du Code de la s curit sociale F d ration nationale des accident s du travail et des handicap s FNATH qualit pour agir Cass Civ 2 me 13 janvier 2011 n 09 17496 M X salari de la soci t Y a t victime en d cembre 2002 d un a
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