L`ELEVAGE PORCIN DANS LA REGION D`ANALANJIROFO
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1. part les informations fournies mensuellement par chaque CA aucun suivi n est r alis sur ces microprojets ce qui ne permet pas vraiment de tirer des le ons pour les activit s futures Pour cela il est propos une fiche de suivi et valuation pour les microprojets porciculture en particulier et pour tous les autres microprojets financ s par le PPRR en g n ral Ces fiches vont collecter des informations n cessaires qui permettront de connaitre un moment donn l tat d avancement de l activit ainsi que les probl mes afin de les r soudre dans les d lais les plus brefs 18 Tableau 3 Microprojets financ s par le PPRR Organisations POLE Nombre Hommes Femmes Date du Nombre Nombre Animaux Autres Paysannes OP de 1 d animaux d animaux non membres financement vendus morts vendus ER LE A A RS CS EE VOROMAHERY VONON KAZO Tazafo Nord 10 o io 20 11 07 fio 11 17 T3 castr s Lo OO a ER NP A de la PPA Piae a N a a Se a A P a E de la PER er A E de la PPA n n a a aa ammm BEMIRAY lazafo Sud 27 10 07 6 en fin Nosy be d engraissement Animaux non vendus car attente du passage de la PPA pour esp rer de meilleurs prix Ambodofots de la PPA KINTANA Maromitet engraissement ES LE LES LE LES ee SAHY morafeny engraissement e a SSSR nee Vavat nina engraissement rorat 1 ea je Je J 12 68 192. ont pas Cette tude rassemble des informations sur les diff rents types d levage dans la zone d intervention du projet les am liorations int gr es par le PPRR et les outils pour le suivi des microprojets financ s 1 Elevage La r gion de Toamasina regroupe seulement 2 1 du cheptel porcin de Madagascar Conf rence Agriculture et pauvret 2003 Les r gions productrices sont Antananarivo Bongolava et les r gions du lac Alaotra et Boina En effet ces deux derni res sont des centres historiques de production porcine Mais cet levage est r pandu un peu partout Madagascar et constitue une source de revenus non n gligeable pour de nombreux m nages C est un levage encore traditionnel avec peu de technique et qui est sans cesse frapp par la peste porcine chaque pid mie plus de la moiti du cheptel est d cim e et il faut tout recommencer La production n est pas suffisante et est enti rement commercialis e sur le territoire national Nom scientifique du porc Sus scrofa domesticus fran ais porc pour d signer la viande ou cochon pour d signer l animal anglais pig malgasy lambo ou kisoa gasy cochon de race locale ou kisoa vazaha race import e Race Landrace Large White m tisse et race locale Plusieurs races sont rencontr es dans la r gion On y trouve les porcs locaux dont la race pure est en voie de disparition cause des nombreux croisements Ils sont
3. 147 jours En ce qui concerne les qualit s de la carcasse le Landrace se distingue par la longueur de ses carcasses son paisseur de lard dorsal mod r e 11 9 mm 100 kg pour les jeunes verrats et son excellente qualit de viande Il a t s lectionn pour sa rusticit la solidit de son squelette l paisseur de sa longe et la non sensibilit au stress Les Large White les caract ristiques de cette race sont semblables celles du Landrace C est un porc de grande taille au corps allong parall lip dique aux oreilles dress es aux membres forts La robe est uniform ment claire blanche sans aucune tache avec des soies blanches sur une couenne blanche C est une race prolifique deux port es par an qui a de bonnes performances en mati re de croissance un jeune verrat atteint les 100 kg en 145 jours et d indice de consommation Elle produit une viande de tr s bonne qualit avec une faible paisseur de lard Elle a t s lectionn e pour sa rusticit et la facilit de son adaptation des climats et des syst mes d exploitation vari s Acquisition des animaux Les producteurs ne se procurent pas leurs reproducteurs ou les porcelets destin s l engraissement chez des sp cialistes mais plut t chez d autres producteurs La pratique habituelle aussi bien en ville qu en milieu rural consiste emprunter un verrat pour aller saillir une femelle Le co t de la saillie est d un porce
4. Les animaux ne sont pas pes s lors de la vente alors quediff rents prix sont appliqu s vif et carcasse 14 Les prix estim s et fix s uniquement la vue de l animal n assurent pas assez de gain aux leveurs L enclavement des zones d levage ne favorise pas la commercialisation L loignement restreint aussi les capacit s d acc s l information notamment concernant les prix pratiqu s 3 R alisations du PPRR Sur les 58 microprojets levage appuy s seulement 17 taient des microprojets porciculture Le graphe 1 montre la r partition par type des microprojets levage A travers les 10 microprojets porciculture financ s durant la premi re phase le projet a pu soutenir 70 membres d OP dont 31 femmes soit 44 du total Les apports des b n ficiaires ont couvert 23 du financement total et le PPRR a financ en moyenne 271 971 Ariary par b n ficiaire Jusqu ce jour 99 porcs ont t engraiss s et vendus soit 1 41 porc ou plus d un porc par membre d OP et 9 9 porcs par OP Le nombre total d animaux pour le d marrage tait de 84 Le nombre d animaux engraiss s et vendus ce jour est sup rieur ce dernier puisque 20 des OP sont d j leur 3 cycle Mais il faut signaler queplus de 14 de l effectif initial est mort cause de la Peste Porcine Africaine Il n y a pas eu de diagnostic mais les leveurs ont tir ces conclusions tant donn que ces perte
5. r gion d Analanjirofo l avantage est que l eau n est pas retenue et vite ainsi la conservation et la multiplication des microbes Cela limine ainsi une source potentielle de maladies Mais l inconv nient est que le sol qui se trouve imm diatement sous ses enclos r ceptionne toutes sortes de mati res des restes d aliments et de d jections La d composition de tout cet ensemble n est pas un environnement favorable pour un levage N anmoins certains leveurs am nagent le sol des enclos en dalles et le nettoie chaque jour Les enclos en bois s amortissent sur 2 ans au plus et n cessitent un entretien permanent En effet les porcs en grandissant prennent du poids et usent norm ment le mat riel Certains en arrivent m me casser les tiges et les poutres en bois de l enclos Alimentation Les porcs n ont pas de ration particuli re Ils re oivent aussi bien en milieu rural qu urbain des restes de cuisines et des d chets de toutes sortes comme des pluchures de tubercules manioc patates des peaux de banane ou agrume et d autres fruits comme les jacques sp cialement tout ce qui est issu des cultures vivri res des carcasses de viandes et des restes de l gumes feuilles appel s commun ment bred En milieu rural ils ont aussi du son de riz En ville certains ruraux s en procurent pour leurs animaux mais cela est rare car le riz est vendu d j d cortiqu Ceci pose un probl me de disponibil
6. anma REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Programme de Promotion des Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana Revenus Ruraux PPRR MINISTERE DE L AGRICULTURE DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE ETUDE DE cas PROGRAMME Pays SECRETARIAT GENERAL MADAGASCAR DIRECTION GENERALE DE L AGRICULTURE DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE E g Direction Beno t Thierry Charg de Programme FIDA R daction Marl ne CAPO CHICHI Institut Sup rieur Technique d d Outre Mer Octobre 2008 L levage porcin dans la r gion d Analanjirofo Tamatave Madagascar Introduction Le Projet de Promotion de Revenus Ruraux PPRR a t mis en place via le Fonds International pour le D veloppement Agricole FIDA pour soutenir les actions du gouvernement malgache dans la lutte pour la r duction de la pauvret Au cours des activit s de la premi re phase il a t constat que les actions se focalisaientessentiellement sur les productions v g tales En fait sur les 144 microprojets financ s seulement 40 se situaient dans le domaine de l levage Les autres microprojets concernaient surtout les fili res litchi girofle piment et miel Dans le cas de l levage seule la fili re apiculture a t cr e Par ailleurs les activit s des Centre d Acc s au March CAM se sont focalis es sur la commercialisation des productions v g tales plus faciles conserver Les activit s g n ratrices de revenus AGR qui re
7. cteurs se rendent parfois avec certains leveurs l abattoir mais dans ce cas le prix de l animal est fonction du co t de traitement de l animal pes e visc ration et autre La ville de Tamatave consomme en moyenne 15 20 porcs par jour Toutefois les bouchers ont des probl mes de conservation car tous ne disposent pas d un cong lateur Par ailleurs ils se plaignent de l abattoir qui selon eux ne refl te pas l image d une grande ville comme Tamatave la 2 de Madagascar En effet les bouchers d plorent la qualit des services qu offre l abattoir en particulier en ce qui concerne l hygi ne Les animaux proviennent d Antsirabe 14 Ambatondrazaka 65 Mahanora 14 Il y a environ 5 d animaux de race locale Lorsque les autres villes n arrivent plus en fournir les vendeurs font recours aux collecteurs locaux Sch ma 1 Circuit de commercialisation leveurs Zones Particuliers en rurales ville Collecteurs Bouchers de Bazary be grossiste Bouchers de Bazary kely d taillant 65 trangers M nages consommateurs Surtout Chinois restaurateurs locaux Sch ma 2 Source d approvisionnement AMBATONDRAZ AKA 65 ANALANJIR OFO 5 TAMATAVE 100 10 1 Profil de la fili re Moyennes tablies sur trois districts d enqu tes 2008 El ments historiques Les diff rents acteurs Les diff rents niveaux de la fili re Le
8. e celui de la classe ais e car les denr es y sont en g n ral plus ch res que dans les autres march s La client le des bouchers de Bazar Be grand march exige une certaine qualit de produits c est dire des animaux de race am lior e kisoa vazaha de poids variant de 60 70 kg dont la peau n a pas t flamb e pour enlever les poils et qui n ont pas beaucoup de lard Les animaux de race locale kisoa gasy de poids de 50 kg en moyenne sont achet s par de rares clients en cas de p nurie mais surtout par les bouchers de Bazar Kely petit march Les bouchers de Bazar kely et d autres march s de Tamatave sont fournis par ceux de Bazar Be mais galement par quelques leveurs ou collecteurs de porcs de race locale Leurs clients y sont moins exigeants acceptent les animaux de toute race flamb s ou non et la quantit de lard n importe pas non plus Normalement les porcs doivent avoir un poids minimum de 80 kg avant d tre vendus mais les leveurs les vendent plus jeune car ils ont souvent des besoins urgents d argent Les porcs locaux ne sont jamais vendus vifs Le prix d un porc de race am lior e est respectivement de 3500 Ar poids vif et 4000 4800 Ar poids carcasse Le prix de vente sur les march s est de 6500 Ar le kilo tableau 2 Les bouchers de Bazar Be sont fournis par des leveurs citadins des religieuses par exemple et des collecteurs qui vont s approvisionner dans les villages Les colle
9. eux dont les troupeaux ne sont pas ravag s profitent en fait de l existence de barri res naturelles ou du fait d tre dans des zones tr s enclav es Conduite de l levage La totalit des leveurs n ont pas re u de formation sur l levage de porcs nid ailleurs sur aucun levage en particulier Les leveurs manquent donc de technicit d autant plus qu il n existe aucune structure de regroupement de ces derniers ni d autres structures tatiques pour les former L levage porcin constitue une initiative propre qui permet d assurer un revenu dans les p riodes difficiles comme les moments de soudure ou apr s les temp tes cycloniques En effet au cours de ces p riodes o tr s peu de productions vivri res sont disponibles les leveurs ressentent la n cessit de vendre leurs animaux volaille et autres pour subvenir aux besoins du moment L levage est donc une activit secondaire qui assure un r le d pargne Les leveurs ne consomment jamais les produits de leur levage m me lors de grandes occasions f tes bapt mes mariages fun railles etc En g n ral pour les animaux disposant d un abri les animaux sont nourris trois fois par jour le matin avec du son de la provende ou des m langes de poudre de mais et son de riz Il en est de m me midi maisla ration est compl t e par les restes de cuisine L apr s midi ou le soir les animaux recoivent des compl ments de fourrage P
10. g n ralement de couleur noire et de petite taille Selon les leveurs ils n arrivent pas atteindre les performances des autres animaux Ils consomment beaucoup et occasionnent tr s peu de gain de poids Ils ont en effet un tr s faible rendement en viande Toutefois ils s accommodent et supportent tr s bien les conditions les plus pr caires sans abris en divagation et sans ration fixe et compl t e La majorit des animaux 95 est constitu e d hybrides issus de croisements entre les porcs locaux et ceux de la race Landrace et ou Large White Ils sont de couleur claire ou parfois blancs et tachet s de noir Ces derniers sont commun ment appel s m tis Ils ont une meilleure productivit mais supportent plus difficilement les conditions pr caires Il est difficile aujourd hui de certifier de l origine ou de la race d un animal car les croisements sont faits avec des animaux divers 1 4 ou 2 Large White ou Landrace Les Landrace Le Landrace se caract rise par un bon niveau g n ral de performances tant de production que de reproduction En ce qui concerne la reproduction il poss de une excellente pr cocit sexuelle et de remarquables qualit s maternelles Les Landrace sont tr s reconnus pour leur prolificit il est possible d avoir 24 porcelets par truie et par an Ses performances de croissance le situent un niveau tr s voisin du Large White Les jeunes verrats atteignent un poids de 100 kg en
11. groupent les autres productions v g tales manioc mais riz arbres fruitiers cultures maraich res et les levages porcs volaille pisciculture et p che sont aussi majoritairement concentr es sur la production v g tale En effet l objectif du projet est de venir en aide aux ruraux afin de garantir leurs revenus Si les activit s se focalisent essentiellement sur les productions v g tales cela signifie que les personnes b n ficiaires poss dent d j en g n ral un lopin de terre cultiver Or ces personnes ne sont pas n cessairement les plus pauvres ou les plus vuln rables Les plus vuln rables sont aussi ceux qui ne disposent pas du tout de terrain savoir les jeunes d scolaris s et les m nages monoparentaux de femmes qui l vent seules leurs enfants Ce sont aussi ces personnes qui la plupart du temps louent leur force de travail cela constitue parfois leur seule source de revenus Le projet ayant constat qu il n avait pas encore touch l ensemble des m nages les plus vuln rable il a t d cid de mettre un accent sur les activit s li es l levage L levage tant une activit qui ne n cessite pas vraiment de grandes surfaces les actions dans ce sens pourront aider les sans terre Toutefois il faut reconnaitre que l levage porcin n cessite une somme minimale de d part c est dire un petit capital de d marrage pour l achat du porcelet au moins que les plus d munis n
12. iers Contractualisation avec des bouchers Avanc Existence de Manque de R duction des pertes Formations troupeau naisseur moyens de Mise en place et Fournitures d animaux et d animal en transport renforcement de la de caract res connus engraissement prophylaxie Puret des TAGES as reproducteurs et Maitrise des croisements Intervention r guli re de v t rinaire 12 2 Compte d exploitation d un microprojet financ par le PPRR Microprojet Engraissement Libell s DEBIT Ariary Investissement initial 682000 Dotation aux 227 333 227 333 227 333 amortissements Achats porcelets 420 000 Achats aliments 976 500 Charges externes 325 000 Imp ts et taxes 24 640 Total du d dit 1 973 473 CREDIT Ariary Nombres de porcs 7 Prix unitaire de 4400 vente Ar kg Vente 2 464 000 Total cr dit 2 464 000 RESULTAT 191173 450 527 450 527 2 Analyse de la fili re PRODUCTION Race Comme cela a t d j mentionn il existe 3 races race locale Landrace et Large White et la race m tisse issu du croisement entre race locale et race am lior e Landrace ou Large White Les caract ristiques des animaux de race m tisse ne sont pas connues cause des nombreux croisements Il n existe pas de troupeau naisseur fournisseur de porcelet Les pr ts d animaux pour les saillies favorisent la consanguinit Un porcelet est donn en contre par
13. it du son aussi bien en ville qu en milieu rural en p riode de soudure pour le riz En ce qui concerne la provende son de bl il est plus facile de s en procurer en ville que dans les villages Chez les ruraux pour lesquels l activit constitue une source de revenus non n gligeable les animaux ont droit aussi au son de bl de la poudre d os de la poudre de mais de la banane verte bouillie et d autres herbes locales Ahitra lava ou herbe longue en malgasy Ahitra fisaka ou herbe fine en malgasy La ration varie d un producteur un autre La quantit de provende varie de 1 3 kg par jour La quantit de fourrage est al atoire Les mangeoires et abreuvoirs sont disponibles dans chaque loge de l enclos ce sont des tiges de bambou de plus de 25 centim tres de diam tre La caract ristique du bambou est qu il poss de d j des cloisons en son sein Ainsi avec une partie d un tronc de 80 cm de longueur au plus et deux compartiments il est servi l eau d un cot et la provende de l autre les feuilles tant jet es m me le sol de l enclos Photo 1 Mangeoire et abreuvoir en tige de bambou Prophylaxie Les animaux ne b n ficient d aucun traitement particulier Ils ne sont pas vaccin s pour la plupart Mais en ville et dans les villages les leveurs qui disposent d un nombre minimum de trois animaux proc dent tous les trois mois un d parasitage interne et externe avec des trai
14. let donn au propri taire du verrat en contre partie Habitat En zone rurale 50 des personnes qui n ont qu un seul animal ne construisent pas de porcherie les animaux sont en g n ral en divagation Certains am nagent n anmoins des enclos pour leurs animaux surtout lorsqu il s agit des femelles aves des petits Les autres leveurs poss dant deux animaux et plus construisent des locaux car il s agit d un levage semi intensif qui constitue parfois l une des activit s principales du m nage Un seul producteur parmi tous les levages visit s pour cette tude combien n avait pas son animal en claustration Les enclos sont faits en mat riaux locaux base de tiges de bambou et d autres vari t s d arbres le plus souvent ceux disponible dans les environs proches Chaque compartiment ou loge a une superficie qui n exc de pas 2 m et est destin un jeune animal en engraissement deux petits porcelets ou encore une m re et ses petits Il arrive de voir des enclos de 4 m qui servent engraisser 3 4 porcelets Les dimensions des enclos varient tr s peu largeur 1 1 20 m longueur 2 2 5 m et hauteur 1 1 5 m En g n ral la moiti de l enclos est couverte par un toit en paille afin que chaque loge ait une partie non couverte Le plancher est fait de planche de bois qui laisse passer l eau Tout l am nagement est sur pilotis comme les habitations rencontr es dans toute la
15. our 80 des levages visit s l eau n est pas disponible en permanence dans les enclos car les animaux la gaspillent en prenant leur ration tant donn qu il y a un compartiment pour l eau et un autre pour les autres aliments L enclos est balay une deux fois par jour en fonction de l leveur Parmi ces derniers tr s peu jettent les d jections et les restes d aliments en dehors de l environnement proche de l levage Cela explique l origine les odeurs qui se d gagent de certains enclos d levage Aucun des levages visit s ne poss dait d animaux castr s toutefois certains leveurs le font pour garantir une augmentation plus rapide du poids de l animal Tableau 1 El ments cl s d un levage Dur e de la gestation 3 mois 3 semaines 3 jours 114 jours Nombre moyens de porcelets par port e Nombre moyen de porcelets par an et par femelle Le tableau 1 renseigne sur les caract ristiques d un levage Il faut toutefois souligner que l engraissement constitue l activit principale Plus de 70 des leveurs ach tent des porcelets etles engraissent durant une p riode qui peut varier de 3 12 mois selon l ge du porcelet l achat Les poids l achat et la vente sont difficiles valuer car il n y a pas de pratique de pes e Les prix se fixent selon la taille et la grosseur des animaux Selon une enqu te chez les leveurs de porcs il arrive que certains animau
16. ros Rentabilit VA brute 111 115 2 Ar 44 44 Euros Chiffre d affaire moyen par producteur 200 000 Ar 80 Euros 11 Production moyenne par 1 porc et demi par ann e producteur Points critiques Technique prophylaxie march de Tamatave essentiellement Faiblesses Inexistence d unions ou d associations des leveurs commercialisation individuelle Opportunit s Les organisations paysannes et l appui et le soutien du PPRR Demande non satisfaite encore dans la zone de Tamatave et forte demande de la Dynatec soci t d exploitation mini re r cemment install e dans la localit Menaces La peste porcine africaine la consanguinit accrue et la non maitrise des caract ristiques des animaux crois s Les organismes d appui Direction de l levage PPRR 1 Profil des leveurs de la fili re porcine Caract ristiques Strat gies Propositions d actions Vuln rable 1 cochon engraiss Manque de R duction des pertes Formations chaque cycle moyens Regroupement au sein D veloppement d un d organisations r seau de paysannes structur es commercialisation Conduite en bande et organisations de vente 2 5 cochons Manque de R duction des pertes Formations Re engraiss s par moyens D veloppement d un Regroupement au sein cycle techniques et r seau de d organisations financiers commercialisation paysannes structur es techniques et financ
17. s diff rentes techniques utilis es Niveau moyens d quipements Les structures et modes d organisation des acteurs lazafo Sud Vavatenina Ampasimazava partir L levage porcin se pratique de mani re traditionnelle depuis toujours par les populations de la r gion d Analanjirofo Les leveurs les collecteurs les bouchers les centres commerciaux Elevage pour vente locale commercialisation tr s peu de transformation et Elevage extensif semi intensif tr s peu de technicit Sommaire enclos en tiges de bambou ou en bois mangeoires et abreuvoirs provenant de mat riaux locaux Organisations paysannes pour les microprojets financ s par le PPRR Sinon il n en existe pas Main d uvre utilis e en g n ral familiale parfois quelques salari s Les sous fili res en amont n ant Les sous fili res en aval n ant Nombre d animaux par Production annuelle En engraissement 1 reproduction variable fonction des races 2 port e de 5 animaux en moyenne Cheptel pour Madagascar 1 272 646 Source Recensement national agricole 2004 05 DSI MAEP Pour Analanjiroflo 15 649 PSDR 2005 Inventaire des co ts Co t de revient producteur co t d achat porcelets ou reproducteur co t de logement construction enclos et entretien co t des intrants alimentation prophylaxie co t de main d uvre co t de transport pour les intrants 176 059 5 Ar 70 42 Eu
18. s ont t constat es durant le passage de la PPA Toutes ses informations figurent dans le tableau 3 m Apiculture m porciculture 8 pisciculture B aviculture Graphe 1 R partition des microprojets levage Mise en uvre Les actions du projet ont surtout servis mettre disposition des fonds pour l achat des porcelets engraisser des aliments et du mat riel Les apports b n ficiaires incluaient la construction et l entretien d enclos ainsi que la conduite de l levage 15 Formation Tous les membres faisant partie d OP financ es pour la porciculture ont re u une formation dans le domaine de la conduite d levage porcin Cela constitue un point positif par rapport aux autres producteurs qui ne sont pas form s Les effets de cette formation sont facilement perceptibles En effet les enclos d levage des microprojets sont plus propres Par ailleurs apr s le transfert des techniques durant le premier cycle certains membres d OP ont pu r aliser des performances car ils ont bien ma tris l activit Les porcs sont engraiss s en moyenne pendant 10 mois mais les producteurs form s arrivent faire moins de 6 mois d engraissement et obtenir des poids et des prix de vente semblables Ils couplent des rations qu ils formulent eux m mes et ou se procurent des animaux d ge moyen c est dire plus de 2 mois En effet la vitesse de prise de poids chez les porcs s accroit durant ce
19. sement des b timents Or le projet n appuie que pendant le premier cycle Cela montre un manque de capacit s des des b n ficiaires pr voir et g rer convenablement l levage m me s ils ont des initiatives d accroissement du cheptel et du b n fice Gestion interne de l OP 50 des OP ne continuent pas l activit apr s le 1 cycle ou choisissent de le faire individuellement cause de divers probl mes Dans le cas d invendus 16 d animaux morts ou dont le prix a baiss consid rablement cause du passage de la peste porcine l OP ne subsiste pas Les cas de reprise d levage individuels s observent aussi apr s les transferts de technologies durant le 1 cycle ou cause des probl mes de gestion ou de logistique Les producteurs se sentant capables de poursuivre seuls partagent leur b n fice et constituent des levages individuels mais les membres du groupement se r unissent toujours pour changer sur les techniques ou prix de vente En ce qui concerne la logistique le PPRR insiste sur le regroupement de tous les animaux sur un m me lieu de production durant la dur e du financement Cela facilite le suivi par les CA et surtout l identification des sites d intervention du projet Lorsque les membres n emploient pas une personne pour la conduite de l levage mais le font eux m me tour de r le cela pose des probl mes de logistique En effet les membres ne logeant pas sur le si
20. te en question doivent se d placer durant une semaine pr sence d une semaine de conduite par membre afin de pouvoir assurer la t che qui leur revient Ces derniers ont d autres activit s et obligations et cela n est pas toujours ais pour eux Par ailleurs en ce qui concerne la conduite cela affecte les animaux car ils sont confront s chaque semaine un nouveau mode d emploi d pendant de chaque membre Ainsi les raisons qui font qu une OP subsiste ou non sont diverses Commercialisation Le projet n appuie pas la commercialisation des animaux une fois l engraissement termin Comme dans le mode traditionnel les leveurs attendent le passage des collecteurs pour vendre leurs animaux Certes cela leur vite les probl mes de logistique et les frais qui s y rapportent mais ils gagnent moins par rapport une vente sur les march s des centres urbains N anmoins certains membres d OP m me apr s la mise en place des levages individuels regroupent leurs animaux et font une vente collective Utilisation du b n fice L utilisation du b n fice varie selon le syst me d exploitation Le profit peut tre r investit dans l levage dans le but d accroitre le cheptel il peut servir fournir une picerie d j existante en nouveaux produits il entre aussi dans la scolarisation des enfants ou des soins m dicaux si n cessaires Il peut soutenir d autres productions ou participer la r alisa
21. tements polyvalents comme Ivomec Certains producteurs ach tent aussi des vitamines Mutivit Introvit et signent des accords avec des v t rinaires pour un contr le r gulier mensuel Il faut reconnaitre qu aussi bien en ville qu en zones rurales il y a tr s peu de v t rinaires et ces derniers n arrivent pas couvrir toutes les zones Par ailleurs la plupart sont pas sp cialis s dans la production porcine Le r el probl me reste toutefois le fait que les producteurs n ont pas les moyens de s octroyer des soins v t rinaires pour leurs animaux Maladies Les maladies fr quentes sont la gale les diarrh es et la peste porcine qui s vit Madagascar et d cime chaque ann e une multitude de troupeaux En effet cette maladie est active durant l t p riode pendant laquelle les microbes sont virulents de septembre d cembre Les leveurs pour limiter ou r duire les pertes vendent pr cocement leurs animaux Le prix d un animal de 50 kg peut baisser jusqu 150 000 Ariary au lieu de 400 000 Ariary en tant normal Normalement au cours de cette p riode tr s peu d animaux sont vendus Mais certains producteurs pr f rent liquider les animaux pour viter une ventuelle mort due la peste porcine d autres par contre attendent que l pid mie passe ce qui les oblige nourrir les animaux plus longtemps que pr vu Les leveurs ne font rien pour viter l pid mie de peste 6 porcine et c
22. tie au propri taire du verr t 13 Alimentation Les rations alimentaires ne sont pas faites en fonction de l ge des animaux et les quantit s ne sont pas fixes La disponibilit ou non de fourrage conditionne norm ment les rations La p riode de soudure pour le riz est une tape critique au cours de l levage Formation Le manque de formation des leveurs est un handicap et ne favorise pas l obtention de meilleurs r sultats et par cons quent de plus de rentabilit de l activit Prophylaxie L existence d un v t rinaire dans chaque zone est essentielle et indispensable La chert des co ts des m dicaments ne facilite pas l adoption de prophylaxie par les producteurs Les mesures d hygi ne ne sont pas respect es et les vides sanitaires ne sont pas effectu s Il n cessite la mise en place de r gles d hygi ne apr s sortie ou avant entr e d un animal dans un troupeau afin de r duire les risques de contamination Cela r gulera les effets n gatifs des pr ts d animaux pour la reproduction Le fait de compter uniquement sur les barri res naturelles pour viter la peste porcine africaine est un moyen risqu COMMERCIALISATION Les leveurs ne sont pas organis s il n existe pas d association ni de groupement d leveurs de porcs dans la r gion d Analanjirofo Ils n ont donc pas de pouvoir de n gociation I n y pas d initiative de vente collective
23. tion de stocks de riz Effet t ches d huile Les r sultats obtenus dans la localit de lazafo particuli rement o 70 des microprojets porciculture ont t financ s t moignent de la d termination des leveurs concern s Il ne faut pas oublier le choix des microprojets financer par les lus locaux Comit de D veloppement du P le et les membres de l Unit de Gestion du P le UGP responsables des activit s de renforcements de la base productive Cala montre que la prise en 17 compte de l avis des b n ficiaires est essentiel pour l obtention de meilleurs r sultats Le succ s des activit s a engendr de nombreuses demandes de financement de microprojets porciculture dont 31 d j retenues et en cours dans la r gion Financement Les microprojets financ s re oivent normalement les fonds en deux tranches La deuxi me est donn e seulement lorsque le suivi montre que les b timents d levage ont t construits et que l acticit a effectivement d marr Mais ce jour encore 40 des microprojets n ont pas per u la 2 tranche du financement Le retard de l allocation de ces fonds est d au manque de moyens efficaces d change entre le centre de la caisse de l Otiv m re et les autres centres secondaires situ s dans les p les Au niveau du PPRR et donc de l UGP les fonds sont d j vers s mais le remboursement traine au niveau des caisses de POtiv Suivi valuation Mis
24. tte p riode ce qui permet d obtenir de bons r sultats en peu de temps Conseil technique le projet a mis disposition de tous les microprojets des CA conseillers agricoles pour suivre le bon d roulement des activit s Cependant ces derniers n taient pas sp cialis s dans la porciculture et il n y avait pas non plus de v t rinaire Les producteurs souhaitent avoir des formations dans ce cadre car les co ts engag s pour la prophylaxie sont tr s lev s pour eux Diversification Il faut noter que tr s peu d OP choisissent de continuer dans l engraissement uniquement D s le 3 cycle les OP qui n ont pas connu de probl mes internes et d invendus durant les cycles pr c dents d cident de se lancer aussi dans la reproduction afin de ne plus avoir acheter des porcelets chaque cycle d engraissement Dans ce contexte il se pose encore le probl me de la consanguinit accrue et des maladies occasionn s par les pr ts d animaux dans le cadre des saillies Gestion Selon les pr visions du projet dans les accords de dons chaque OP engraisse 10 animaux en moyenne chaque cycle Mais vu la rentabilit de l activit certains d cident de doubler le nombre de porcelets d s le second cycle Ainsi de 10 porcelets au 1 cycle on en arrive 23 par exemple au second cycle Le probl me est qu ils ne tiennent pas toujours compte des charges compl mentaires comme l alimentation et l largis
25. x atteignent des poids variant entre 70 et 100 Kg en fin d engraissement pour des animaux achet s au poids de 12 kilos et plus Commercialisation Il est fr quent de rencontrer dans les zones rurales ou dans les environs proches des villes des leveurs conduisant leur cochon pour aller le vendre En effet ces derniers parcourent des distances parfois longues avec leur animal afin de ne pas occasionner de frais de d placement La plupart du temps les leveurs se dirigent vers les villes les plus anim es et les plus proches Ainsi les personnes vivant dans les localit s de Iazafo et Anhajamb vendent leurs porcs Vavatenina et ceux d Ampasib Maningory de Sonierana Ivongo et de Manasatanana Fenerive Est Les distances parcourues varient de 28 63 kilom tres il existe n anmoins des collecteurs et quelques rares bouchers qui se rendent jusque dans les zones rurales pour acheter directement chez les producteurs Certains prix sont mentionn s dans le tableau 2 selon des informations collect es chez des leveurs Tableau 2 Prix de la viande porcine Bazar be 3500 4000 4800 6500 Tamatave Circuit de commercialisation En ce qui concerne la ville de Tamatave le march est plut t restreint Ce sont les bouchers de Bazar Be qui desservent ceux des autres march s en tant que grossistes Mais ils vendent galement au d tail aux trangers et surtout aux chinois En effet ce march est r put tr
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