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Compte-rendu du débat - Commission nationale du débat public

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1. SWEN SON 1n819911Q 194971 sonboer 4 5 1 siwe 527 SEJO9IN 519104 19 4 l 05 19 UOISIAIG napaq uiolpy sno SUN 41281109 5 UOISSILULUO9 19 2 ureynby p Napad
2. MAD EI Ang ureynby UOISIAIQ 2 uio py y qnH 219190S Andng pneus 219190S ISOH 29U214 juopisaid 89IA 4904 94911N07 S9Ig punos 5 7 SeA 15 pns 3SH s nbs y s p jqesuods y 49 n997 ueiqe4 ayvyagaNW Yddad l senbiBojouy9e s nbs y s p 5 jai SYAM UOISIAIQ 21 05 5 05 UOISIAIQ napaq 5 SIUBUSAISUI 219190S
3. 51904 ISOH 29U214 juopisaid 89IA 4904 SVI 94911N07 501 2 2 panos 5 7 dad 20 010 6 OAIOJIMO ans jeloid np 2 10 11 80 5 gt 20 01 6 Sonbsu s p uorjusA91d 2 18n SiuezIqeu Se nod seouesinu 10 01 66 Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 19 Les demandes faites aupr s la CPDP au cours d bat Plusieurs demandes officielles ont t d pos es la Commission particuli re Une demande de suspension du d bat par la Communaut de communes de la Pointe du M doc ainsi que par plusieurs particuliers Apr s examen de la demande de suspension du d bat il a t consid r qu il n y avait pas lieu de lui donner suite et que le d bat public devait se poursuivre et aller son terme Une demand
4. onpozef sed 27177727 5 70 568 siono 4 1 7 72 KE MORTE 20 01 81 pinos 5 229 AueuuoL PYN 1 selBieus uonnqusIp 226 4 ABieuz JSOH 1911N07 siono 9 panos 5 el enbiod e7 nb jqnd 20 01 60 Xney 5 MUSH 9491909 enbiuy98 ISOH Juapisaid 891A 1904 e1911N07 10 9 2 pinos 5 i OAIOJIMO Ans jefoid np
5. UOIUNOH 20 01 80 UOISIAIPANS Puye 5 05 2 Ov4HIv 1 naypaq 5 2 SILIU2090 HUSH 0 lt suossiod je 09 Ned 219190S ISOH yu H 30g HUE ANS sjan 20 60 2 9 2 1 5 914 pinos 5 OUI 4904 1n9 9911Q 092904 ULA Ned SIOUNO9 5 JuepIS91d pinos
6. JUSOUIA UUSH napaq 405 9219190S u ly sielo14 1n919911q ISOH 29U214 219099 19799110 juopisaid 89IA SIONO9 S9Ig punos 5 7 xne p og Hod 199 189IPUAS 5809 2 M H MEPEUSE puo119 20paN UOISIAIQ 1945 UOISIAIQ ISOH yu H 94911N07 SIOUNO9 pAnos 507 rueweyedeq
7. 5 20 60 81 5 0 4904 JUepISa1d 99IA 9095 1n819811Q ULA Ned 1911N07 siono 5 panos 5 20 60 21 S2IQUN E gt gt SO 5 5 1 2 8 Q SIAJAS s p napaq sous 1 5 E 415 UONEI90SSV 199 Jounbues ends 4 S LA 19
8. La distance comprise entre le terminal du Verdon et le raccordement au gazoduc existant de TIGF l art re de Guyenne se situerait entre 120 et 170 kilom tres Le gazoduc serait enterr 1 20 m tre de profondeur quel que soit le trac choisi et sans aucune station de compression sur la longueur La pression maximale de service PMS serait de 85 bars D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Figure 5 Les 4 pr sent s par TIGF Angoul me CHAZELLES LAPRADE rent EYGURAND GARDEDEUIL 89 Castillon la Bataille 7 Sauveterre PROJET VERDON SUD de Guyenne FUSEAUX TUDI S AUROS GRTgaz gt Source pr sentation publique TIGF r union publique du 18 octobre 2007 Soulac gt Le fuseau 1 est un trac au nord de l estuaire qui irait de Soulac Chazelles Charente sur l art re de Guyenne au niveau la station de compression appartenant GRT Gaz Une travers e de l estuaire serait n cessaire via un tunnel de cinq m tres de diam tre environ sur une longueur de sept kilom tres La Commission a relev que ce trac tait consid r par TIGF comme le plus cher des quatre hypoth ses en raison du passage sous l estuaire Pour les trois autres hypo th ses il est pr vu un tronc commun entre Soulac et Saint Laurent du M doc gt Le fuseau 2 traverse
9. vu uvrer un grand nombre d ouvriers trangers 16 R union th matique du 8 11 07 Soulac sur Mer 7 R union de lancement 18 09 07 M rignac 8 R union th matique du 8 11 07 Soulac sur Mer Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 51 De plus d apr s certains opposants il a t constat que sur le site de Fos sur Mer durant la phase d exploitation seulement un ou deux op rateurs ont t engag s localement les autres ayant t transf r s vers d autres installations de GDF en France Enfin les entreprises capables de construire les cuves l chelle mondiale sont peu nombreuses et donc tr s exp riment es Dans le cahier d acteur n 4 les Verts estiment que si la cr ation d une cinquantaine d emplois directs n est pas n gligeable cela reste tout de m me peu face au potentiel d emplois nouveaux li s a la r novation et l isolation des b timents dans le recyclage des mat riaux des nergies renouvelables comme le bois ou le solaire Cons quences n gatives sur les emplois li s au tourisme La question principale relative aux emplois soulev e par les opposants est de savoir combien d emplois li s au tourisme pourraient tre perdus aussi bien rive gauche que rive droite de la Gironde face aux 38 52 emplois cr s par l installation du terminal 30 des emplois salari s en M doc sont dans le tourisme Autre
10. BRA Agence de D veloppement Economique Bordeaux Gironde BRGM Bureau de Recherches G ologiques et Mini res CCI Chambre de Commerce et d Industrie CDA Communaut d Agglom ration CDC Communaut de Communes CDT Comit D partemental du Tourisme CEA Commissariat l Energie Atomique Centre de Documentation de Recherche et d Exp rimentations sur les pollutions accidentelles des eaux CEMAGREF Institut de recherche pour l ing nierie de l agriculture et l environnement CESR Conseil Economique et Social R gional CLPM Comit Local des P ches Maritimes CLPMEM de Bordeaux Comit Local des P ches Maritimes et des Elevages Marins CNDP Commission Nationale du D bat Public CPDP Commission Particuli re du D bat Public CPNT Chasse P che Nature et Tradition CRCI Chambre R gionale de Commerce et d Industrie CSNPSN Conseil Sup rieur de la Navigation de Plaisance et des Sports Nautiques DDE Direction D partementale de l Equipement DRE Direction R gionale de l Equipement DGAC Direction G n rale de l Aviation Civile DGEMP Direction G n rale de l Energie et des Mati res Premi res DRIRE Direction R gionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement DIREN Direction R gionale de l Environnement ENDESA Anciennement SNET Groupe espagnol qui pr voit un terminal m thanier sur la commune du Verdon et qui a galement une convention d
11. LES INCIDENCES DU PROJET Tout au long du d bat le caract re naturel du territoire d implantation du projet t soulign les lus la population les associations et les acteurs institutionnels Ce caract re est recherch par les habitants certains acteurs conomiques mais galement par les nombreux touristes qui choisissent chaque ann e la Pointe du M doc ou la C te royannaise pour passer leurs vacances Les r sidents de la Charente Maritime ne voient d ailleurs que des inconv nients au projet qui ne leur apportera aucune compensation aux pr judices subis Les aspects environnementaux les plus fr quemment soulev s au cours du d bat concernent les atteintes l estuaire de la Gironde espace naturel prot g et la richesse de la biodiversit locale Directement li s aux activit s projet es les impacts du projet sur le paysage l eau et ont t expos s de nombreuses reprises Dans une moindre mesure les cons quences sur les sols et le trafic ont t voqu es Concernant les atteintes la qualit de vie le bruit et les odeurs ont suscit des interrogations de la m me fa on que la restriction de certains usages La fin de vie du site et son d mant lement ont t des sujets r currents tout comme les choix d un d veloppement durable la Pointe du M doc qu une partie de la population souhaite voir d cid s 1 L Estuair
12. Tableau 10 Budget de la CPDP sur le projet de terminal m thanier au Verdon en K Postes Montant Secr tariat et fonctionnement de la CPDP Organisation des r unions publiques Impression de documents du d bat Assistance Communication la CPDP Presse TOTAL E Une couverture m diatique importante et constante Il est souligner la bonne m diatisation du d bat public la quantit comme par la qualit le grand nombre d articles parus surtout par les m dias locaux et r gionaux a assur une visibilit optimale au d bat La neutralit des journalistes a permis de donner au public toutes les informations n cessaires pour suivre le d bat et se faire leur propre opinion sur le projet On d nombre 507 retomb es m dias articles missions TV ou reportages radio entre le 1 juillet et le 14 d cembre 2007 dont 27 missions TV et 12 reportages radio L annonce de l organisation d un d bat public puis celle de la composition la CPDP a suscit l int r t des m dias d s le mois de juillet Si le mois de septembre a t celui de la mobilisation maximale l int r t des m dias ne s est jamais rel ch par la suite 138 articles en septembre contre 105 en octobre et 139 en novembre NAS D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon RE 13 de la presse Figure 1 Nombre d articles de presse NOMBRE D ART
13. conomiques lus repr sentants des collectivit s par courrier et lors des diff rentes rencontres avec la CPDP en amont du d bat Envoi personnalis au domicile des particuliers et professionnels 2 Distribution anonyme Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 13 5 gt Liste des m dias pr sents la conf rence de presse Annexe 6 gt Liste des m dias pr sents aux r unions publiques Annexe 7 gt Les entretiens de la Commission avec les m dias Le journal du d bat public Les deux num ros du journal du d bat ont rendu compte de l actualit du d bat lls comportaient une carte T pr affranchie destin e poser une question formuler une opinion encore s abonner aux publications du d bat 174 demandes ont t adress es par ce moyen Le journal du d bat public Le site Internet du d bat Le site Internet du d bat www debatpublic terminal leverdon org a t officiellement ouvert le 18 ao t avec l ensemble des informations soit deux semaines avant l ouverture du d bat public et un mois avant la premi re r union publique Les panneaux d information En accord avec les communes de Royan Soulac Lesparre et du Verdon la CPDP a mis en place une exposition de 6 panneaux dans les halls de ces mairies partir de la mi ao t et y a d pos des documents afin que celle
14. l encontre du d bat public un dossier du ma tre d ouvrage incomplet ou des critiques sur la neutralit de la commission en revanche les journalistes eux m mes n ont jamais remis en cause le principe du d bat public ou la Les prises de position La presse relate les diff rentes prises de position des acteurs qu ils soient institutionnels lus ou associatifs Les acteurs qui s expriment dans la presse le font g n ralement aussi par des contributions vers es au d bat public en r union ou dans les cahiers d acteur La presse locale a relay galement les d lib rations des communes relatives au projet Le d bat public sur le projet de terminal m thanier a suscit des r actions tr s vives opposant les pour et les contre autant lors des r unions publiques qu en dehors notamment dans les communes de la Pointe du M doc Les m dias se sont fait l cho de ces r actions sur les r unions publiques es d bats tournent l usine gaz 20 Minutes Un nouveau d bat houleux Sud Ouest Gironde d bat tourne mal Aujourd hui sur les relations entre les acteurs le d bat sur le terminal m thanier fait r gner une ambiance pesante sur la commune village coup en deux Le Journal du M doc Les m dias dans le d bat public Les m dias int ress s par le hors d bat Au del de la mobilisation des acteurs et de la popu
15. Yvon Rigault question re ue le 21 09 07 7 Gilles Vatbled question re ue le 4 11 07 Vincent Le Page question re ue le 22 10 07 Manuel Murc question re ue le 22 10 07 7 SAGE contribution re ue le 9 10 07 Jean Louis Tripet question re ue le 31 10 07 Alain Hecho question re ue le 2 10 07 73 Association Curuma Cahier d Acteur n 12 74 Association Curuma contribution re ue le 27 09 07 Christian Barrier question re ue le 19 11 07 CCI de Gironde question re ue le 22 10 07 Jean Paul Andr question re ue le 28 09 07 Patrick Lapouyade question re ue le 7 10 07 Audrey Tripet question re ue le 5 10 07 7 Mich le Laporte question re ue le 9 10 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 41 Jacqueline Rabic Secr taire g n rale du Syndicat des P cheurs Professionnels de la Gironde est intervenue la r union du 18 septembre 2007 M rignac pour exprimer l inqui tude des p cheurs quant aux pr l vements envisag s Il serait bon selon elle de pr voir une zone de Au cours de 30 derni res ann es 150 entreprises de p cheurs ont disparu En compensation de la perte des cosyst mes existe t il une redevance de pompage et de rejet Et si tel est le cas qui en b n ficierait La temp rature des rejets Si certains ont d clar qu elle permettrait de compenser les rejets d eau r chauff e de la centrale du Blaya
16. gul avec un encadrement tr s particulier diff rent du milieu industriel classique Ces deux op rateurs agr s par l Etat fran ais doivent veiller au respect de leurs obligations de service public C est la Commission de R gulation de l nergie CRE autorit administrative ind pendante charg e de veiller au bon fonctionnement des march s de l lectricit et du gaz en France qui approuve et v rifie les investissements et valide les tarifs de ces op rateurs Elle surveille qu il n y a pas de discrimination vis vis des industriels de toute la population utilisatrice du gaz Elle v rifie galement que le d veloppement de l industrie se fait sans discrimination vis vis des importateurs de gaz En aucun cas donc en France un exploitant priv ou un distributeur de gaz ne peut d velopper ni financer cette activit de transport du gaz E Les hypoth ses de trac s TIGF men une tude pr liminaire sur diff rents points hypoth ses techniques de la liaison entre TIGF et le terminal proposition de fuseaux de 5 kilom tres de large tudier identification des fuseaux d tude et des zones naturelles d finition des ordres de grandeur conomique du futur projet Les bases de volume fournies par 4Gas sont de 2 5 millions de m tres cubes heure correspondant deux r servoirs Les quatre fuseaux Quatre hypoth ses ont donc t pr sent es TIGF a insist sur ces trois l ments techniques
17. lib rations gt Motion Contributions crites 1 Institutionnels gt D lib ration gt Motion gt Contributions crites Partis politiques gt Note gt V u gt Contributions crites Entreprises P tition N Particuliers gt Contributions crites Syndicats gt Contributions crites Les p titions Le d bat public a t marqu par trois p titions contre le projet de terminal m thanier au Verdon lanc es l initiative du Collectif Une Pointe pour tous de 52 signatures re ue le 11 12 07 de royan infos com Non au dernier estuaire naturel d Europe menac par un port m thanier de 5 561 signatures re ue le 14 12 07 de PUNPI Union Nationale la Propri t Immobili re de 1 323 signatures re ue le 4 12 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon RE Les cahiers d acteur La production des 21 cahiers d acteur se situe dans la moyenne haute des d bats publics 1 MEDEF la Gironde 2 SEPANSO Soci t pour l Etude la Protection et l Am nagement de la Nature dans le Sud Ouest 3 FFB EGF BTP F d ration Fran aise du B timent de la Gironde et Entreprises G n rales de France du BTP Les Verts d Aquitaine Les Chasseurs de la Gironde Collectif Une Pointe pour tous UIMM Gironde Landes Union des Industries et M tiers de la M tallurg
18. poursuivre le projet le modifier ou l abandonner qui doit comme la loi lui en fait obligation la motiver Il faut en effet souligner que ce d bat public est le premier France concerner un investisseur priv Pourquoi d bat public alors que tout est sign La d cision semble avoir d j t ent rin e A quoi sert le d bat public si la d cision finale appartient au ma tre d ouvrage Malgr cela l encha nement des proc dures si le ma tre d ouvrage poursuivait son projet a t tr s bien analys et plusieurs questions ont port sur les composantes futures de l enqu te publique En supposant que 4Gas d cide de poursuivre son projet de terminal m thanier l issue de ce d bat public la proc dure pr voit le d roulement d une enqu te publique Quelles seront les communes concern es par cette enqu te publique gt gt L enqu te publique se d roulera t elle uniquement sur le d partement de la Gironde la r gion Aquitaine ou et le d partement de la Charente Maritime la r gion Poitou Charentes 2 La m connaissance du projet port au d bat qu est un terminal et ses activit s et le manque de coh rence temporelle avec le projet du gazoduc t plusieurs reprises reproch la Commission d avoir scind le projet parce qu elle n avait pas organis un d bat public sur le projet de terminal m thanier avec le raccordement du gazoduc c est
19. pr s de Pau Pyr n es Atlantiques dont le gisement devrait s puiser en 2013 Sur le plan r gional la fermeture du site de Lacq et les ressources en gaz que l exploitation de ce gisement procurait l Aquitaine rend n cessaire la cr ation d un point d entr e sur le territoire En effet le gisement de Lacq Pyr n es Atlantiques a aliment la r gion Aquitaine depuis une cinquantaine d ann es Il est aujourd hui tr s pr s de son extinction et il ne fournit plus que 2 des besoins de la France L Union des industries chimiques d Aquitaine pr cise galement que approvisionnement en m thane reste une question essentielle pour un grand nombre d entreprises du Bassin de gt Dans son cahier d acteur n 6 le collectif Une Pointe pour tous consid re non recevable l argument voqu d une baisse du co t d acheminement r gional du gaz en cas d installation de 4Gas au Verdon Aucune donn e chiffr e n a t pr sent e et le seul co t du gazoduc construire pour raccorder le terminal projet l art re de Guyenne 400 500 millions d euros pourrait au contraire compromettre singuli rement la rentabilit globale du projet et sa viabilit conomique 2 Les positions des acteurs girondins et aquitains La Commission particuli re du d bat public a not la position de certains acteurs girondins et aquitains Elle a galement constat que le Conseil R gional d Aquitaine le Con
20. senter quelques points importants relev s au cours des 9 r unions pass es et d autre part d entendre la position des acteurs en particulier ceux qui avaient pr sent un Cahier d Acteur ou qui s appr taient le faire Dans un souci d quit l ordre de passage des 23 intervenants inscrits s est fait par ordre alphab tique avec une dur e d intervention gale pour tous 5 minutes Le d ouvrage est galement intervenu afin de pr senter l essentiel de ce qu il avait retenu du d bat La Commission a souhait faire le point sur les principales caract ristiques du d bat au niveau de son organisation et sur ses premi res impressions sur le fond du dossier La Commission a gard une certaine r serve sur l exhaustivit de son compte rendu dans la mesure o le d p t de contributions et de questions restait possible jusqu au 14 d cembre date de cl ture officielle du d bat Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 17 iques b reunions pu Tableau 4 Liste des intervenants la tribune des U P S Ad PANOW 5 JOLL JUEISISSY OU9P9IA Sopnjz Sep jqesuods y jeopeso spne ueer OIL 1940 PIOU9N
21. ue la r union du 09 10 07 Bordeaux 3 Nicole Yvonnet question re ue le 12 10 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Tableau 7 Origine des questions re ues au cours du d bat Lettre T Origines Nombre 8 E mail Site Internet 8 ue Site Internet R unions publiques 14 E mail 8 57 Lettre T 7 65 TOTAL 2 284 R unions publiques 32 Les questions ont t majoritairement pos es 4Gas 65 puis la CPDP 19 et aux acteurs 12 tels que le Port Autonome de Bordeaux la DRIRE et la CCI Les questions adress es 4Gas 1 501 soit 65 ont port sur l ensemble du projet ses caract ristiques sa justification dans le contexte actuel ses impacts socio conomiques et les risques associ s environnementaux industriels sanitaires etc Les questions concernant la CPDP 430 soit 19 portaient surtout sur l organisation et le calendrier du d bat et notamment le lieu des r unions La CPDP a re u 48 demandes de r unions suppl mentaires Royan et en Charente Maritime pr textant quivalence de traitement Beaucoup de questions 330 ont port sur le gazoduc et le devenir de la zone portuaire du Verdon Ces questions ont t trait es respectivement par TIGF 139 Total Infrastructure Gaz de France et le Port Autonome de Bordeaux 191 9 questions ont t destin es diff rents acteurs tel
22. Comme pour la temp rature 1 conviendrait de pr ciser les de concentration partir du moins de rejet Des r tros trajectoires la prise d eau permettraient aussi de conna tre l origine g ographique des masses d eau trait es Une pr sentation des caract ristiques des compos s chlor s pouvant tre g n r s par contact avec la mati re organique contenue dans les s diments pourrait aussi clairer les avis donner L IFREMER pr conise donc un exercice de mod lisation de l hydrodynamisme de la zone et de simulation des panaches qui permettrait de mieux cerner les impacts potentiels de la diminution de temp rature ou de la chloration De plus la CPDP a enregistr au cours du d bat public une demande de pr cisions au dossier du d ouvrage et a donc r alis trois expertises sur la maquette les photographies et le photomontage des cuves dans le paysage les distances du projet par rapport aux habitations du Verdon La maquette pr sent e la permanence du Verdon Le projet envisag par 4Gas au Verdon a fait l objet de la fabrication d une maquette au 1 1000 qui a t envoy e la mairie du Verdon pour exposition au public Cette maquette indiquait sur le terrain d di 4Gas l emplacement des installations principales La maquette du site pr par e sous la responsabilit de 4Gas a t r alis e partir de plans datant de 1933 date de construction du ch teau
23. a refus un projet d olienne 2004 que beaucoup de participants aux r unions publiques ont soulign et regrett Le Port Autonome de Bordeaux par la voix de son Directeur G n ral Philippe Deiss a d clar sa volont de d velopper des activit s sur le site dont la vocation industrialo portuaire a t confirm e d cret du 5 janvier 2007 du Ministre de l Equipement relatif aux projets d int r t g n ral et op rations d int r t national Par ailleurs il a rassur les inqui tudes relatives l installation d ventuelles industries p trochimiques Port Autonome de Bordeaux ne d veloppera pas ce type d industries au Verdon La soci t ENDESA groupe espagnol qui pr voit un terminal m thanier sur la commune du Verdon a bien confirm une r servation pour un terrain de 15 hectares pour un projet de terminal m thanier Code de l urbanisme Annexe 14 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Par ailleurs la division Littorale de la DDE de la Gironde pr cis la faisabilit du projet sur la commune du Verdon au regard de loi littoral et des documents d urbanisme Les l ments s appliquent aujourd hui sont le sch ma directeur de 2002 et le POS de 2003 Sur zone UY zone portuaire sont autoris es les constructions usage industriel et les installations et travaux n cessaires l activit portuaire relativement de contraintes
24. au Verdon sur Mer vocation industrialo portuaire Son chiffre d affaires total est aujourd hui de 45 millions d euros et son trafic de 8 5 millions de tonnes emploie 450 salari s comparer aux 1 200 salari s dans les ann es 1970 et aux 551 en 2001 Si le terminal m thanier se r alisait le trafic augmenterait de 2 millions de tonnes par an soit une progression sup rieure 20 entra nant 2 millions d euros de recettes financi res suppl mentaires dans le cadre de la phase d exploitation des deux premiers r servoirs Henri Vincent Amouroux Directeur de l Union Maritime et Portuaire de Bordeaux fait par ailleurs remarquer dans sa conclusion que les 2500 salari s relevant du Port Autonome des entreprises portuaires et les 12 000 emplois indirects et induits en Gironde et dans l hinternand du Port de Bordeaux et les principales organisations professionnelles et syndicales se prononcent r solument en faveur du projet M Les autres milieux conomiques favorables au projet Les Pilotes de la Gironde qui voient dans ce projet une opportunit de d veloppement direct de leurs activit s et d autres acteurs ont pris des positions favorables la construction du terminal 2 Le MEDEF la Gironde la F d ration Fran aise du B timent Entreprises G n rales de France B timent Travaux Publics l Union des Industries et M tiers de la M tallurgie la Chambre R gionale de C
25. d couter les observations tant sur l organisation du d bat que sur les probl matiques aborder Ces entretiens ont permis la Commission de prendre conscience du contexte dans lequel allait se d rouler le d bat public La CPDP a donc souhait diffuser le plus en amont possible de l ouverture officielle du d bat les outils d information du d bat et d ouvrir une permanence au Verdon M La permanence au Verdon R pondant une demande d information des habitants une permanence a t assur e d s le 16 ao t et jusqu fin octobre par un membre de la tous les jeudis de 10h 12h30 et de 14h 16h la mairie du Verdon Ce choix de la mairie du Verdon sur Mer s explique par la rapidit de sa mise en place et notamment d un acc s Internet L objectif de cette permanence tait d informer sur les dates des r unions publiques et de mettre disposition les documents du d bat dossier du ma tre d ouvrage mode d emploi journaux du d bat carte T etc Trois permanences les 27 septembre 4 octobre et 18 octobre 2007 n ont pu tre tenues pour des raisons d indisponibilit des membres Une r union publique tait d ailleurs programm e ces soirs l Le dispositif de communication du d bat d s la fin ao t Dans le cadre de sa mission la CPDP d fini et mis en uvre un dispositif de communication sur les d partements de la Gironde et de la Charente Maritime destin Inf
26. d urbanisme sur cette zone 1 pas de hauteur maximum de constructions et pas de limitation de coefficient d occupation des sols L instruction du Permis sera faite par la Le port de plaisance du Verdon Port M doc est encore en phase de lancement avec 400 anneaux soit la moiti de sa capacit 800 places a un objectif long terme de 1 200 anneaux Le directeur Monsieur Raut estime que le terminal m thanier l arriv e de nouveaux plaisanciers et aux projets immobiliers Il souligne que le nautisme cr e de nombreux emplois Port M doc sera 1 200 bateaux donc 120 140 emplois Quant la rive droite de l estuaire la c te royannaise est unanime pour rejeter le projet qui n apporterait rien de positif pour ses habitants Les lus locaux les associations de commer ants se sont d clar s oppos s au projet qui selon eux serait dangereux pour l environnement de l estuaire et pr judiciable la bonne image touristique de la c te 5 DDE contribution re ue le 22 10 07 5 Fr d ric Painchault Chef de la Division littorale de la DDE Gironde la r union th matique 8 11 07 Soulac 5 R union publique du 8 11 07 Soulac 5 Club des H teliers Restaurateurs de Royan et du Pays Royannais contribution re ue le 23 11 07 contribution re ue le 23 10 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 37 Il
27. de l administration sont intervenus pour pr senter les proc dures d autorisation qui seraient mises en uvre sur la base d un dossier d finitif d pos par le futur exploitant est apparu tr s difficile de faire accepter la continuit des deux tapes malgr leurs fondements l gaux De la m me mani re il est difficile de faire acter que le premier responsable de la pr vention des risques cr s par une installation ne peut tre que son exploitant Les difficult s rencontr es pour g rer la fronti re entre le d bat public et la p riode d instruction des autorisations indispensables la r alisation du projet p riode qui ne peut tre r sum e la seule enqu te publique induisent une grande incompr hension quant aux tudes Le ma tre d ouvrage consid re comme l gitime de pratiquer plusieurs types d tudes tudes pr liminaires tudes d taill es tudes compl mentaires mais cette pratique n est pas comprise ni admise par le public qui souhaite ou m me exige avoir acc s des l ments pr cis notamment l tude de dangers Le projet pr cise que des tudes ont t faites en amont telles que l tude de danger quand les r sultats Seront ils publi s quoi consistent les diff rentes tudes associ es De la m me mani re lorsque la DRIRE la r union du 22 octobre 2007 Soulac dit qu au titre de la police des installations class es elle ne se prononcer
28. des arr t s pr fectoraux des r glementations et des proc dures particuli res La question de la responsabilit en cas d chouement ou de collision a t largement soulev e et m ritait un claircissement le capitaine du navire est responsable de son navire et de son quipage pendant toute la dur e de l exp dition maritime C est la capitainerie du port d autoriser ou de refuser du navire dans un port Le Pr fet maritime de l Atlantique est quant lui responsable de l organisation des secours Conception des m thaniers Le Gaz Naturel Liqu fi GNL est transport une temp rature de 160 C environ et une pression tr s l g rement au dessus de la pression atmosph rique Cette l g re surpression permet cas de perte de l tanch it d une citerne d viter que de l air puisse y entrer et cr er une atmosph re potentiellement explosive Un autre facteur de s curit est le fait que contrairement aux autres navires transportant des cargaisons liquides p troliers chimiquiers les syst mes de confinement de la cargaison des m thaniers sont ind pendants de la structure du navire En effet les m thaniers sont tous double coque ce qui fait dire 4Gas que les m thaniers sont extr mement robustes et leur cargaison est tr s bien prot g e Pour que le r servoir interne se perce il faut de gros navires frappant 90 degr s et ayant une vitesse de plu
29. dire un projet dans sa globalit 1 Jean Fraysse question re ue le 10 09 07 2 Thomas question re ue le 13 09 07 Pierre Pinet question re ue le 11 09 07 Henri Jabet question re ue le 26 09 07 5 Alain Decouard question re ue la r union publique du 09 10 07 Bordeaux Simon Charbonneau r union de lancement du d bat Soulac du 17 09 07 7 Philippe Sellon question re ue lors de la r union de lancement Soulac du 17 09 07 Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 9 AU pr texte que le ma tre d ouvrage ne sera pas le m me la question gazoduc n est pas abord e dans le cadre de ce d bat public Elle fera l objet d un autre d bat Or il pas de terminal sans gazoduc et pas de gazoduc sans terminal Beaucoup ont jug insuffisante l organisation dans le d bat public d une audition publique le 18 octobre Soulac en pr sence de TIGF pour aborder les hypoth ses de raccordement au r seau de transport de gaz Pourquoi la question du gazoduc indissociable du projet de 4Gas n est elle pas abord e dans le cadre de ce d bat gt La forte implication de la population qui s est manifest e tr s t t par une tr s grande exigence vis vis de la Commission La Commission a d tre tr s disponible avoir une grande qualit d coute et tre tr s r active aux diff rentes sollicitations qui concernai
30. eau qui est peu pr s de 45 m tres du terrain naturel Les photographies du ma tre d ouvrage et le photomontage des cuves dans le paysage A la demande du collectif Une Pointe pour tous et des repr sentants de la C te royannaise une expertise a t r alis e afin de v rifier si les quatre photographies pr sent es la page 69 du dossier du ma tre d ouvrage minimisaient l impact paysager du projet Photo 1 Prise depuis le bord du terrain du Port face l habitation du Verdon la plus proche du site Photo 2 Prise depuis la RD 1215 conduisant Bordeaux apr s l embranchement vers Soulac Photo 3 Prise depuis Meschers Photo 4 Prise depuis l embarcad re de Royan Le 25 octobre 2007 Patrick Louli re membre de la CPDP accompagn d Alban Gilbert photographe ind pendant se sont rendus sur les lieux o avaient t prises les photos contest es En pr sence de Herv Bodin tr sorier du collectif Une Pointe pour tous d un second photographe t moin choisi par l association et de Philippe Prat de 4Gas des photos en objectif de 50 millim tres ont t prises depuis les m mes endroits que les photos du dossier du ma tre d ouvrage t confirm que les photos 1 2 et 4 taient v rifi es et conformes la r alit la photo 3 depuis Meschers tait diff rente puisque prise avec un objectif de 34 millim tres Les photographies prises par le photographe ind
31. gionaux et est intervenante Sciences Po Bordeaux Elle a tenu entre 2002 et 2003 la pr sidence du Club de la presse de Bordeaux Gustave DEFRANCE Form l Ecole des mines de Douai dont il fut ensuite secr taire g n ral en d but de carri re Gustave Defrance a occup plusieurs postes de direction dans les services r gionaux concern s par l industrie et l environnement et notamment la DRIRE de Nord Pas de Calais entre 1989 et 1994 tout en prenant les r nes de l Ecole nationale sup rieure des techniques industrielles et des mines ESTIM de Douai Apr s avoir t Directeur de la Pr vention des Pollutions et des Risques DPPR d l gu aux risques majeurs au minist re de l Environnement 1994 1996 il fut membre du Conseil g n ral des mines jusqu en 2000 Patrick LOULIERE Dipl m ESTP en 1971 Patrick Louli re a assur des fonctions de cadre dirigeant de grands groupes de travaux publics Ing nieur travaux tudes SAE groupe Eiffage de 1973 1995 il prend la direction des Agences Sud ouest de la filiale SOGEA Groupe Vinci entre 1995 et 1998 Apr s avoir t Directeur de QUILLERY groupe Eiffage 1998 2002 il devient Directeur r gional d Eiffage TP Groupe Eiffage Construction du viaduc de Millau en 2002 Patrick Louli re est la retraite depuis le 31 janvier 2007 Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 2 L quipe administrative La
32. l estuaire la Gironde au niveau de Pauillac par forage horizontal dirig type forage p trolier s appuie sur une voire deux les sur la Gironde Au sud la centrale nucl aire du Blayais il arrive Laprade Charente pour rejoindre l art re de Guyenne gt Le fuseau 3 descend le long de l estuaire en rive gauche et traverse la Garonne par deux forages dirig s jusqu au bec d Amb s Il repart dans une direction ouest est vers Eygurande Gardedeuil Charente Le fuseau 4 ne traverse pas l estuaire et reste sur la rive gauche de la Garonne et rejoint Auros Landes beaucoup plus au sud Le co t du projet Le co t global du projet de raccordement au terminal par gazoduc est estim entre 300 et 400 millions d euros quelle que soit l hypoth se retenue Les travaux seraient financ s uniquement par le transporteur avec un retour sur investissement de 50 ans Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 57 Les r actions et les questions l tonnement de plusieurs personnes sur l ajustement du dimensionnement du gazoduc au volume de stockage de deux r servoirs 4Gas a pr cis que a capacit d envoi a t donn e pour 6 9 milliards de m tres cubes qui correspond deux trois cuves Mais avec deux cuves peut aussi atteindre des maxima par an d envoi de 9 milliards de m tres Certains habitants du Nord M doc ont dema
33. malgr une accumulation d activit s anthropiques impactantes existe par ailleurs proximit du site du Port Autonome de Bordeaux cinq fermes aquacoles qui s interrogent sur les risques de l eau chlor e pour les crevettes La Fondation Nicolas Hulot consid re quant elle que a vocation du plus grand estuaire naturel d Europe doit d tre confort e biodiversit et le patrimoine Outre l estuaire d autres zones naturelles sensibles ont t voqu es proximit du site notamment les zones humides et les marais maritimes dont ceux du Conseiller et du Logit Comme l a soulign l association ces espaces subissent d j depuis plusieurs ann es des atteintes notamment ce qui concerne l envasement qui emp che l absorption de l exc s d eau lors de fortes pluies ou de grandes mar es L eau douce y est de moins en moins pr sente plus la pleine capacit en tant que zone de refuge d alimentation de reproduction pour de nombreuses esp ces Comme l a rappel un expert du Conseil Scientifique R gional du Patrimoine Naturel Eric Montes lors de la r union du 27 septembre 2007 Soulac il existe galement proximit du site du projet des Zones Naturelles d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZNIEFF manant de l inventaire national pr vu par le Code de l Environnement des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux ZICO et de
34. mise en page termin s la CPDP a fait acc l rer l impression des documents pour leur diffusion postale d s la mi ao t Le ma tre d ouvrage a ainsi eu deux mois pour r diger son dossier selon les r gles impos es par la proc dure du d bat public Beaucoup ont critiqu la qualit du dossier du ma tre d ouvrage le qualifiant d indigent ou plaquette de promotion publicitaire Comment se fait il que dans les donn es chiffr es du dossier du d ouvrage soient omises certaines entreprises Le dossier passe en effet sous silence des aspects essentiels du projet la du site portuaire du Verdon dont l acc s maritime est notoirement difficile la population estivale de la communaut de communes du projet sur les activit s li es cette population Le dossier ne tient pas compte de la droite de l estuaire alors que celle ci est bien videmment concem e Pourquoi les nuisances olfactives sont elles pass es sous silence et dans le dossier de 4Gas et dans leur discours public 8 Dans le dossier du ma tre d ouvrage la rive droite de l estuaire est totalement pass e sous silence comme si aucun ses riverains n taient concem s par ce projet Rien concernant les nuisances Rien concernant l impact sur le La Commission a d expliquer que le dossier du d ouvrage ne pouvait contenir tous les d tails puis
35. pendant mandat par la Commission ont t mises en ligne sur le site Internet du d bat L int gration des r servoirs par ordinateur a t r alis e partir des dimensions pr visionnelles de ces r servoirs Deux simulations avec 2 et 3 r servoirs ont t rendues publiques sur le site Internet a t confirm que la proportionnalit distances hauteurs a t respect e Th or me de Thal s les hauteurs relatives avec le ch teau d eau les grues du Port Autonome de Bordeaux et les r servoirs varient selon l angle choisi pour la prise de la photo Les distances du projet par rapport aux premi res habitations du Verdon La CPDP a d cid de faire contr ler les distances par un g om tre le cabinet Beaubaton Guichard Bruges Les r sultats des mesures ont t rendus publics le 28 novembre Cinq mesures l chelle 1 7000 sur le site du Verdon ont t r alis es De l habitation la plus proche au premier r servoir de Gaz Naturel 848 De l habitation la plus proche torch re isisisi 631m De l habitation la plus proche au mole 1 168 De l habitation la plus proche la limite du site la plus proche siii 476m De l cole du Verdon la limite du site la plus proche 733 Th r se Lair question re ue le 01 09 07 Jos Salinas question re ue la r union du 17 09 07 Soula
36. projet de 4Gas La 3 hypoth se a t conseill e par M Grang qui a d ailleurs rappel que la condition sine qua non pour le d veloppement de ce territoire tait d avoir une motivation de projets Quel que soit l usage fait de cette tude sur le territoire Xavier Pintat a lors de cette r union souhait un engagement avec le d une vraie politique de d veloppement durable en partenariat avec la au travers du Sch ma de coh rence territorial d activit s choisies et non d activit s subies Le cabinet CODE voque galement des pistes sans pr cision telles que le d veloppement des nergies renouvelables la r paration navale et d autres cr er dont on n imagine pas aujourd hui qu elles existent C est un champ qui va tre long mettre en place 12 R union du 8 11 07 Soulac sur Mer 153 Laure Curvale pr sidente des Verts Aquitaine lue la Communaut urbaine de Bordeaux charg e des questions nerg tiques r union du 9 10 07 Bordeaux 4 Henk Jonkman directeur g n ral 4Gas 155 Maryline Minault Imagine Editions r union du 8 11 07 Soulac sur Mer 1 Jacques Raut directeur du port de plaisance de Soulac sur Mer r union du 8 11 07 7 La CPDP n a pu disposer que de la synth se et non pas l tude compl te command e par la Communaut de communes de la Pointe du M doc Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d
37. public CNDP qui avait t saisie de plusieurs projets similaires Le Verdon Antifer Dunkerque a exprim son souci d en assurer un traitement quitable donc gal et en particulier de veiller l harmonisation des calendriers Gr ce au travail soutenu effectu aussi bien par les ma tres d ouvrage que par les Commissions particuli res cet objectif a pu tre atteint et la Commission nationale a examin les trois projets de dossiers des ma tres d ouvrage au cours la m me s ance 25 juillet 2007 elle a arr t les calendriers des trois d bats des dates tr s voisines et s est enfin assur e que gr ce au travail effectu en bonne coordination par les trois commissions les donn es communes enjeux nationaux et internationaux taient trait es de fa on homog ne dans chacun des d bats Le d bat public sur le projet de terminal m thanier a t l origine d une forte mobilisation qui n a cess de se d velopper jusqu la r union de cl ture Cette mobilisation a permis de d gager des points forts du d bat et la n cessit de l action p dagogique sur ce qu est le d bat public En effet beaucoup d interrogations ont t formul es sur l int r t du d bat et sur ces finalit s puisque l issue du d bat apr s l officialisation du compte rendu de la Commission particuli re et du bilan du Pr sident de la Commission nationale la d cision revient au ma tre d ouvrage
38. site internet augment jusqu en octobre mois avec le plus grand nombre de visites puis le rythme de consultations a un peu fl chi en novembre pour rehausser en d cembre Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 23 Les pages les plus consult es ont t Les questions r ponses avec les avis Le dossier du ma tre d ouvrage Les comptes rendus des r unions publiques Tableau 6 Les consultations du site Internet du d bat Mois Nombre de visites Juin 13 Juillet 345 Ao t 1 647 Septembre 4 143 Octobre 5 931 Novembre 2 387 D cembre 5 103 Janvier 135 Le syst me de questions r ponses et les avis Au total la Commission a re u 2 284 questions dont une grande partie a t re ue lors des r unions publiques partir des fiches mises disposition et sur le site Internet Les cartes T globalement assez peu utilis es pour poser des questions ont concern surtout une demande d abonnement aux publications du d bat La CPDP a centralis toutes les questions pos es dans le cadre du d bat public et les a transmises via une base informatique interne l organisme comp tent pour apporter une r ponse 4Gas le Port Autonome de Bordeaux TIGF ou les services r gionaux de l Etat Chaque r ponse propos e par le d ouvrage tait observ e par un membre de la Commission qui le cas ch ant demandait un compl ment d
39. t d exploitation clients du terminal Le public aurait souhait tre mieux inform ou tout au moins avoir des donn es d taill es sur le terminal de Milford Haven que 4Gas a construit et qui est aujourd hui termin D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Des suggestions propos es pendant le d bat La CPDP n a pas se prononcer sur le projet mais elle a constat au cours du d bat que l acceptabilit sociale du terminal pose question Le public des deux rives s interroge sur les caract ristiques pr cises du projet et il estime qu il n a pas eu suffisamment d informations de la part du ma tre d ouvrage en particulier sur les impacts environnementaux et sur les risques est vident que si 4Gas poursuit son projet l tude d impact sur l environnement et l tude de dangers devront tre particuli rement approfondies pour apporter toutes les donn es de prise en compte des risques de fa on assurer la s curit et le bien tre de la population La CPDP bien ressenti que les habitants inform s d accidents industriels comme celui d AZF Toulouse font pas confiance aux industriels Le sentiment d inqui tude li aux risques est fort Il serait int ressant d examiner le fonctionnement des terminaux m thaniers en activit depuis 28 ans ou plus comme Montoir de Bretagne sur l estuaire de la Loire Le retour d exp rience de ces installations serait tr s importan
40. tre d ouvrage 4Gas par une lettre dat e du 8 mars 2007 la Commission nationale du d bat public CNDP se prononce le 4 avril 2007 sur la base du dossier joint dit dossier de saisine pour l organisation d un d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon sur Mer en se fondant notamment sur d une la croissance de la part du gaz dans la consommation nerg tique de la France au cours des derni res ann es d autre part les orientations d finies par la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique nerg tique fran aise l importance des enjeux conomiques et sociaux du projet l chelle nationale diversification des sources d nergie et des op rateurs comme l chelle locale pour l activit du du Verdon la diversit et l importance des impacts possibles sur l environnement Elle d cide de confier l animation du d bat public une Commission particuli re du d bat public et nomme le 2 2007 Louis Julien Sourd Pr sident Sur la proposition de ce dernier la CNDP nomme en juin les membres de la Commission particuli re du d bat public Corinne Bies Claudia Courtois Patrick Louli re et Gustave Defrance Monsieur Defrance a t d sign membre commun des trois commissions particuli res afin d assurer la coordination avec les deux autres d bats publics portant sur des projets similaires Antifer et Dunkerque Le 25 ju
41. 00 Le Verdon 8 octobre Royan Quels impacts du projet sur le territoire 1 490 9 octobre Bordeaux La politique nerg tique fran aise et le march du gaz 180 Quelles hypoth ses d acheminement du gaz depuis 18 octobro Soulac le terminal par gazoduc 360 22 octobre Quelles nuisances pour les habitants 2 620 Quelle pr vention des risques 2 29 octobre Royan Quels enjeux sur l estuaire Quels enjeux conomiques 2 400 Quels impacts sociaux et conomiques du projet EAU EL Soulac sur le territoire PLAT le Bordeaux Cl ture du d bat Les 10 r unions publiques ont rassembl au total 8 530 personnes pour des changes qui ont dur pr s de 40 heures STGD question re ue le 06 10 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon 8 gt Liste des interventions lors des r unions publiques La CPDP s est r jouie de la forte participation au d bat notamment aux r unions qui se sont tenues Royan 1 490 personnes la premi re r union du 8 octobre et 2 400 personnes la seconde le 29 octobre ainsi qu la r union de cl ture avec 1 200 participants Les deux auditions publiques ont connu un relatif bon succ s malgr leur caract re technique et plus magistral puisqu il s agissait de prendre connaissance d un sujet plus pr cis politique nerg tique fran aise et gazoduc puis d en d battre R uni
42. Cette modification du projet de cinq cuves trois cuves au moment de la r daction du dossier pour le d bat public a pu pr ter confusion dans le d bat et certains sont rest s sceptiques sur la r alit du projet Cette confusion a t exploit e par certaines associations opposantes La CPDP rencontr plusieurs reprises le ma tre d ouvrage AGas afin de lui pr senter le d bat public auquel il tait soumis et suivre l tat d avancement de son dossier pr sentant le projet mis en d bat Le dossier du ma tre d ouvrage est le seul document d information dont la r alisation est obligatoire Le dossier du ma tre d ouvrage 90 pages ainsi que sa synth se 6 pages d taillent les caract ristiques de son projet et sont non pas valid s par la Commission nationale du d bat public mais seulement jug s suffisamment complets pour Les documents du ma tre d ouvrage lancer le d bat Lors de sa s ance du 25 juillet 2007 la CNDP avait d ailleurs indiqu dans l article 2 de sa d cision Le dossier du d bat ne sera consid r comme suffisamment complet au sens l article 7 111 du d cret du 22 octobre 2002 que s il comporte des indications suffisamment pr cises sur les usages actuels du site du Verdon les dangers et les impacts sur l environnement de l activit envisag e les hypoth ses de raccordement au r seau de transport de gaz D s la d cision de la CNDP et les derniers ajustements de
43. Commission particuli re du d bat public a pu disposer d s le mois de juin de locaux Bordeaux au 17 cours du Chapeau Rouge L accueil du public y a t assur physiquement et t l phoniquement tous les jours ouvrables 9h 18h L quipe tait constitu e Jennifer LIEGEOIS Secr taire g n rale Christine LAMBERT Assistante Magali HORRI Assistante en charge du syst me de questions r ponses Afin de mener sa mission la Commission a retenu diff rents prestataires qu elle tient remercier pour leur professionnalisme l agence de communication TERRITOIRES 4 CO pour le conseil et l assistance la Commission dont CANAL COM KORUS pour l impression des documents la T L SCRIBE pour la st notypie des r unions publiques ALTER ET COM pour la logistique des r unions publiques ALBAN GILBERT pour la prise de photographies dans les r unions publiques et l expertise AL AUR pour la mise en place et la gestion du site Internet L quipe d interpr tes N erlandais Fran ais Marie Caroline VAN SEGGELEN Marianne JANSSEN Emma Charlotte Martin SLABBEKOORN D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Ill LE D ROULEMENT DU D BAT Le d bat public s est d roul du 1 septembre 14 d cembre 2007 apr s une phase de pr paration de quatre mois Lors de la s ance du 4 avril 2007 la Commission nationale du d bat
44. F VRIER 2008 Commission particuli re du d bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Compte rendu du d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon sur Mer 1 septembre au 14 d cembre 2007 Par le pr sident de la Commission particuli re du d bat public SOMMAIRE 4 Introduction 5 PARTIE I LE D ROULEMENT L ORGANISATION DU D BAT PUBLIC 6 LES D CISIONS DE LA CNDP 7 Il LA COMMISSION PARTICULI RE DU D BAT PUBLIC 9 Ill LE D ROULEMENT DU D BAT 10 1 La phase de pr paration 2 mai 1 septembre 2007 11 Le dossier du ma tre d ouvrage 12 Les rencontres pr alables 12 La permanence au Verdon 12 Le dispositif de communication du d bat d s la fin ao t 13 Les diff rents outils d information 14 L utilisation des m dias 15 2 Le d bat public 1 septembre 14 d cembre 2007 15 Les r unions publiques 20 Les demandes faites aupr s de la CPDP au cours du d bat 22 Les contributions 22 Les p titions 23 Les cahiers d acteur 23 Le site Internet du d bat public 24 Le syst me questions r ponses et les avis 26 Le budget de la CPDP 26 Une couverture m diatique importante et constante 29 PARTIE II LE CONTENU DU D BAT PUBLIC 30 LOPPORTUNIT ET LA FINALIT DU PROJET 30 1 La politique nerg tique nationale 30 La production de gaz en Europe 30 La politique nerg tique de la France 32 du march
45. ICLES RECUS PAR TYPE DE PRESSE 2007 D bat Public Verdon sur mer 140 138 139 120 4 105 E Presse Quotidenne Nationale 1004 M Presse R gionale 3 Presse Professionnelle Sp cialis e 01 M Presse Magazine Grand Public 5 Lettres d informations 60 Internet E d information Audiovisuel TV Radio 20 o 0 0 0 0 1 1 JAN F V MAR AVR MAI JUIN JUL AO T SEPT OCT NOV Source Press Index Le traitement de la part des journalistes n appartient videmment pas la CPDP de porter quelque appr ciation que ce soit sur le travail des journalistes qui ont suivi ce d bat Il est cependant permis d affirmer que ce d bat n aurait pas t ce qu il fut sans le relais que lui assura ce suivi m diatique attentif Il est aussi important de saluer les r dactions des magazines et sites Internet des diff rentes municipalit s et collectivit s qui de leur c t ont t un relais d information pour leurs lecteurs vis vis du d roulement du d bat Les m dias nationaux presse quotidienne et magazine ont situ le d bat public et le projet dans son contexte trois d bats publics en parall le le march du gaz et de l nergie en France et dans le monde etc La presse sp cialis e conomique portuaire et maritime s est int ress e au projet en lui m me plut t qu au d bat public quelles retomb es conomiques pour ce futur projet Quelle est l analyse du port Les m dias r gi
46. INE EN Entreprises professionnels Charente Maritime 26 875 institutions 1 382 Nord M doc M doc cantons de Castelnau de M doc Lesparre M doc Pauillac St Laurent de M doc Zones concern es St Vivien de M doc Charente Maritime cantons de Royan Est et Royan Ouest Begadan Gironde Grayan et l Hopital Castelnau Arcins Arsac Avensan Jaudignac et Loirac Brach Cantenac Cussac Labarde Lesparre Naujac sur Mer Lacanau Lamarque Listrac Queyrac Margaux Moulis Le Porge St Christoly du M doc Ste H l ne Salaunes Saumos St Germain d Esteuil Soussans Le Temple Blaignan St Vivien du Medoc Civrac Couqueques Caillant Soulac sur Mer Talais Ordonnac Prignac St Yzan Vendays Montalivet Carcans Hourtin Cissac Vensac Valeyrac St Estephe St Julien St Sauveur Le Verdon sur Mer St Seurin de Cadourne Vertheuil Communes distribu es Charente Maritime Grezac Meschers sur Gironde Meursac Royan Semussac St Georges de Didonne Talmont Thaims Breuillet Leguille Mornac sur St Palais sur Mer St Sulpice de Royan E Les diff rents outils d information Les documents du d bat Le mode d emploi du d bat public D s le mois de juillet la CPDP a con u un document destin expliquer les objectifs et le fonctionnement d un d bat public Imprim 1 000 exemplaires ce mode d emploi a t diffus aux acteurs socio
47. Rapport de Jean Besson parlementaire en mission aupr s de Nicole Fontaine Ministre d l gu e l industrie une strat gie nerg tique pour la France www d bat energie gouv fr D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Figure 2 Le bouquet nerg tique fran ais 2006 Charbon 5 Solde et autres nergies renouvelables 5 P trole 33 Electricit nucl aire hors export 40 Gaz naturel 15 Electricit hydraulique 2 Source Pr sentation de Florence DGEMP lors de la r union publique du 9 octobre 2007 Bordeaux Figure 3 Evolution des nergies en France w OS 75 Total Gaz Charbon 50 P trole 3 2 X W 1970 1975 1200 1985 1950 2000 2005 Source pr sentation de Florence DGEMP lors de la r union publique du 9 octobre 2007 Bordeaux Plusieurs lus ont report les paroles du Pr sident de la R publique lors de son discours du 25 octobre 2007 dans le cadre du Grenelle de l Environnement concernant l obligation d tudier dans les projets le co t pour la biodiversit Tr s clairement un projet dont le co t environnemental est trop lourd sera refus Je rappelle qu au Grenelle de l Environnement il a t act que tout grand projet serait tudi en fonction de l i
48. a qu apr s avoir tudi le dossier complet et notamment l tude de dangers et qu elle demandera certainement une tierce expertise il n est pas s r qu elle soit comprise Le d bat a souvent butt sur la difficult de faire prendre en compte certaines distinctions dans les tudes de risques Distinction entre le terminal m thanier la cha ne GNL le public veut prendre en compte les accidents survenus sur les usines de liqu faction alors que le ma tre d ouvrage s y refuse car sa responsabilit se limite au terminal Distinction entre la p riode de d marrage d un terminal et p riode normale de fonctionnement l utilisation massive d azote est limit e la mise en froid initiale et Les risques et la zone d effet Les zones d effet effets l taux effets irr versibles du terminal en projet ont fait l objet de premi res estimations les distances affich es ont conduit toutes les comparaisons sans fondements priori suffisants avec d autres terminaux m thaniers La distance de 800 m tres par rapport aux premi res maisons du Verdon annonc e par le ma tre d ouvrage est tr s contest e par le public C est le probl me du risque que fait courir l installation de cuves contenant du m thane en cas d explosion fortuite terroriste en effet l explosion d une cuve vaut trois bombes d Hiroshima avec des risques sur plus de 15 kilom tres la ronde alors que le
49. abord appel e Gaz du Sud Ouest GSO d tenue 70 par Total et 30 par GDF TIGF a vu le jour d but 2005 issue de la fusion absorption de trois soci t s GSO Total Stockage Gaz France TSGF et Total Transport Gaz France TTGF Elle couvre trois zones Bordeaux Toulouse Lacq Pau onze secteurs d exploitation r partis sur le grand sud ouest dispose de liaisons avec l Espagne avec GRT Gaz au nord ainsi qu l est du c t de B ziers Elle emploie 330 salari s et se trouve charg e des activit s de transport et de stockage de gaz naturel de la commercialisation des prestations d acheminement de la conception et de la construction des ouvrages soit un r seau d environ 5 000 kilom tres et enfin de l exploitation et la maintenance des ouvrages E Pourquoi le ma tre d ouvrage serait et non pas 4Gas gt Si le projet de terminal m thanier au Verdon sur Mer tait confirm 4Gas ne serait pas responsable de l acheminement du gaz Cela n est pas un choix strat gique de sa part mais une sp cificit du march fran ais L acheminement du gaz est r parti en deux oligopoles r gul s GRT Gaz filiale transport de Gaz de France au nord la France et TIGF dans le sud ouest D ailleurs pour ces tudes de trac s est associ Gaz car ces tudes de dimensionnement et de raccordement se font la limite des deux secteurs des soci t s Le transport du gaz se situe dans un march r
50. an Syrota sur les perspectives nerg tiques de la France l horizon 2020 2050 a t remis au gouvernement le 25 septembre 2007 pr c d d un rapport d orientation avril 2007 traite des mati res premi res nerg tiques des missions de gaz effet de serre des p nuries d nergie et bien s r des terminaux 5 Ces derniers sont pr sent s comme des quipements utiles pour assurer la diversification des approvisionnements de gaz naturel liquide et en cons quence la s curit de la France Mais les projets en d bat public Dunkerque Antifer Le Verdon ne rel vent pas d une d cision nationale car ils sont port s par des industriels priv s responsables de leurs investissements L audition publique du 9 octobre au Palais des Congr s Bordeaux tait ax e sur le th me de la politique nerg tique et du march du gaz La Commission particuli re du d bat public avait sollicit l intervention de la DGEMP Direction G n rale de l Energie et des Mati res Premi res du MEDAD Minist re de l Ecologie du D veloppement et de l Am nagement durables C est Florence Directrice adjointe qui a pr sent tr s clairement la situation en quatre grands points la production du gaz en Europe la politique nerg tique de la France l ouverture du march de l nergie de nouveaux fournisseurs et le prix du gaz La production de gaz en Europe L Union Europ enne
51. ant au niveau fran ais qu europ en devrait plut t tre un lieu d exp rimentation et de d veloppement des nergies renouvelables et polluantes Xavier Pintat audition publique de Bordeaux du 9 10 07 3 Jacques Dumas Crouzillac question du 15 10 07 Gis le Abuaf question re ue le 2 09 07 Monsieur Laporte question re ue le 15 10 07 Jimmy Alfred question re ue le 7 11 07 Compte rendu du d bat public Partie Il Le contenu du d bat public 33 Le prix gaz e Un impact positif du fait de la multiplication d installations de terminaux en France 2 Selon TIGF l Union europ enne fait le pari qu en fluidifiant le march le transport du gaz repr sentant environ 10 du co t la consommation finale et en favorisant les importateurs de gaz le prix de la mol cule de gaz va diminuer A l occasion de l audition publique du 9 octobre 2007 sur la politique nerg tique de la France Florence confirme le nombre limit de points d approvisionnement en gaz et qu il est essentiel d apporter de la fluidit au march gazier europ en qui en peu Nous esp rons qu en important plus de liquidit s sur le march europ en nous allons v ritablement d velopper des bourses de gaz d lectricit et avoir un prix plus abordable pour l nergie gazi re C est une pr occupation importante pour nous De plus avoir plusieurs terminaux m thaniers m me c
52. au 1 Tableau r capitulatif de la distribution postale des documents 2 Le d bat en chiffres 8 Calendrier des r unions publiques et nombre de participants 4 Liste des intervenants la tribune des r unions publiques 5 Contributions re ues 6 Les consultations du site Internet du d bat 7 Origine des questions re ues au cours du d bat 8 R partition des questions re ues par th me 9 R partition g ographique des questions Tableau 10 Le budget de la CPDP sur le projet de terminal m thanier au Verdon Figure 1 Nombre d articles de presse Figure 2 Le bouquet nerg tique fran ais en 2006 Figure 3 Evolution des nergies en France Figure 4 L acheminement et la circulation du Gaz Naturel en France Figure 5 Les 4 fuseaux pr sent s par TIGF Compte rendu du d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon 3 pr sent document constitue le compte rendu du d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon sur Mer qui s est tenu du 1 septembre 14 d cembre 2007 La Commission particuli re du d bat public travaill pendant neuf mois en respectant les principes de d ontologie fix s par la loi du 27 f vrier 2002 relative la d mocratie de proximit l ind pendance l objectivit la neutralit Le compte rendu repr sente le reflet fid le des d clarations des contributions et des d bats La Commission particuli re du d bat public a cherch e
53. au Sud et GRT Gaz au Nord Figure 4 L acheminement et la circulation du Gaz Naturel en France Pays Bas Dunkerque Norv ge Chercailbech m gt 5 sources d approvisionnement gt 3 sources d exportation Montoir Dingue gt Les flux dominants de la zone 4 en hiver sont orient s Sud Nord gt Des projets de terminaux m thanier pour diversifier l approvisionnement et ainsi r duire le co t du gaz consomm Alg rie Nigeria Bilbao Source pr sentation de TIGF r union publique du 18 octobre 2007 Soulac Les deux terminaux m thaniers fran ais actuels sont exploit s par GDF Gaz de France Fos sur Mer depuis 1972 et Montoir de Bretagne en service depuis 1980 Un nouveau terminal est en construction Fos Cavaou dont la r partition de capital sera de 30 pour Total et de 70 pour GDF La France consomme aujourd hui 530 TWH de GNL en importe 30 soit 160 TWH Elle exploite pratiquement au maximum ses capacit s de regaz ification 86 et elle est pass e en 2005 tr s pr s de la rupture d approvisionnement cause d un hiver froid Le d veloppement des capacit s d approvisionnement pourrait donc g n rer une baisse du prix du gaz pour les consommateurs 4Gas souhaite s inscrire dans cette perspective europ enne et a d cid de construire un terminal m thanier en France au Verdon sur Mer apr s avoir achev un terminal au Pays de Gal
54. aud question re ue le 30 10 07 8 Cercle Nautique du Verdon Cahier d Acteur n 11 8 Florence Bernard question re ue le 30 10 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 43 La fin de vie du site et son d mant lement Tr s vite s est pos e la question du devenir du site apr s exploitation En effet ainsi que l a expliqu un habitant du Verdon sur Mer d s le 18 septembre 2007 Bordeaux malgr la d molition des anciennes cuves de la soci t Shell et la cessation des activit s industrielles lourdes terminal p trolier certains vestiges sont toujours visibles sur le domaine du Port Autonome de Bordeaux Interrog par le public sur ses responsabilit s concernant le d mant lement du site le ma tre d ouvrage s est engag l int grer tr s en amont du projet dans l tude d impact comme le pr voit la r glementation et a indiqu qu il se conformerait aux textes en vigueur la mati re La pr sence du fonds de pension am ricain Carlyle au capital de 4Gas hauteur de 40 a donn lieu plusieurs interrogations sur l engagement p renne de cet actionnaire et sur robustesse du support financier du groupe Carlyle Riverstone Les services la DRIRE ont pr cis au cours cette r union qu il s agissait dor navant d un point essentiel figurant dans l arr t pr fectoral d autorisation d exploiter Si des doutes apparaissaient sur la capacit d
55. auvais temps En cas de temp te mer o les navires m thaniers stationneront ils G rard Le Drean contribution re ue le 8 08 07 Fanny Millet contribution re ue le 18 09 07 2 Commandant Follin r union th matique du 22 10 07 Michel Bertin contribution re ue le 10 10 2007 Christian Pallier question re ue le 24 10 2007 Sophie Guyonneau re ue le 31 10 07 Andr Chapuis question re ue le 22 10 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 45 Les mesures de s curit dans les terminaux m thaniers en activit durant l accostage durant l amarrage Quelles vont tre les contraintes de navigation impos es tous les bateaux lors de l amarrage des m thaniers aux pontons du Verdon Combien de remorqueurs sont n cessaires dans la phase d accostage Le ponton d accostage existant sera t il refait enti rement seulement rafistol E Les risques li s la collision Beaucoup de questions ont port sur le risque de collision avec des bateaux de plaisance et notamment avec les bateaux de p che certains soulignant l incompatibilit du trafic m thaniers avec la vie locale du fait de l troitesse du chenal d entr e appel aussi passe de l ouest faisant de 300 m tres 550 m tres de large L tude sur les dangers ne mentionne pas les risques li s aux transports par bateaux et les risques s
56. aux l implantation d une installation fixe de surveillance pourrait tre mise en place 7 IFREMER contribution re ue le 3 12 07 7 J P Andr contribution re ue le 19 10 07 G ochimiste Universit de Bordeaux l D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Concernant la qualit de l air proximit du site aux engagements du ma tre d ouvrage de respecter les valeurs r glementaires un particulier rappelle que ces valeurs sont des maxima au del desquels le l gislateur consid re qu il y a danger pour la sant Sur le sol et le sous sol La construction du terminal a soulev la question des cons quences de l implantation des cuves Plusieurs participants la r union publique du 22 octobre 2007 Soulac ont demand s il y avait eu une tude des sols et des sous sols Les informations quant aux techniques choisies pour la consolidation du sol constitu de remblais ont t jug es insuffisantes m me si le ma tre d ouvrage a assur qu il s agissait d une proc dure normale ce stade du projet plusieurs reprises des intervenants ont demand quelle serait la provenance des granulats n cessaires la construction des cuves sachant que pour les projets de constructions locales les pr l vements s effectuent au large Sur le trafic et la circulation Au cours de la p riode de travaux la circulation sur la RD 1215 augmenterait Compte tenu de la dur e pr visibl
57. aux et pourquoi pas dans les nergies renouvelables De nouvelles id es de d veloppement du territoire La proposition de 4Gas pour participer la vie conomique de la r gion a t diversement appr ci e mais c est davantage vers le PAB que plusieurs responsables conomiques de la Pointe du M doc se sont tourn es pour demander le d veloppement de projets en coh rence et en harmonie avec l environnement Ces propositions ont montr une r elle volont de cr er une dynamique constructive entre le monde conomique local et l op rateur portuaire Travaillons ensemble pense qu il beaucoup de perspectives avec le Port Autonome de Bordeaux pour trouver des solutions La Commission a enregistr la r union th matique du 8 novembre les r sultats de l tude du cabinet CODE sur les perspectives conomiques la Pointe du a t en effet consid r comme fondamental le d veloppement du territoire en partenariat avec le PAB en tant que v ritable acteur du d veloppement territoire Le travail du cabinet CODE s est bas sur trois hypoth ses Premi re hypoth se la Pointe du M doc est sans activit industrielle de quelque nature que ce soit Seconde hypoth se la Pointe du M doc avec une zone industrialo portuaire Troisi me hypoth se la Pointe du M doc est dot e d activit s industrielles choisies excluant la cr ation du
58. bat public 61 VI LES ENSEIGNEMENTS DU Le d bat tait tr s attendu 1 a permis d aborder l ensemble des th matiques li es au projet de pr senter et d approfondir les enjeux non seulement locaux mais nationaux la fin de ce compte rendu la CPDP tient souligner quelques l ments essentiels Des points positifs Les contributions des experts universitaires chercheurs et des administrations nationales et r gionales ont t tr s utiles pour pr senter l tat des connaissances ou des r glementations sur l environnement la s curit industrielle etc Ils ont t g n ralement bien cout s par le public lors des r unions publiques Mais les tudes pr liminaires pr sent es par le ma tre d ouvrage ne permettaient pas de fournir l information demand e Cette situation est commune l ensemble des d bats publics organis s en amont de toute r alisation de projet Les intervenants invit s par la CPDP n ont donc pas pu se prononcer sur les caract ristiques du projet pr sent par 4Gas Ils ont tous expliqu que leurs laboratoires ou leurs Services se prononceraient lorsqu ils disposeraient des tudes d taill es au cas o 4Gas poursuivrait son projet Le d bat public a t l occasion de rassembler de nombreux habitants du Nord M doc qui se sont interrog s sur l avenir de leur territoire et qui ont reconnu que le projet de terminal faisait r fl chir sur diff rents sc nari
59. c Dominique Muller question re ue la r union du 18 09 07 M rignac Un objectif de 50mm permet l obtention de photographies ayant le m me angle et le m me grossissement que la vision monoculaire de l angle humain Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 21 E Les contributions La CPDP re u 181 contributions qui ont t mises en ligne sur le site de la CPDP 97 manent de citoyens 16 proviennent des collectivit s dont 6 sont des d lib rations et 68 viennent d institutionnels associations chambres consulaires syndicats 11 gt Ces contributions crites ont repr sent pour les citoyens un moyen privil gi d expression dans CS la mesure o le b n fice de produire un cahier d acteur tait r serv aux acteurs institutionnels collectivit s et associations etc On peut y compter par exemple quatre po mes SOS pour un estuaire de Fran ois Fuentes re u le 29 10 07 Stupeur tremblements de Josiane Nouvel re u le 05 11 07 Fronde en rimes pour la Gironde de Pierre Pinet re u le 15 10 07 Complainte du phare du de Michel Ragot re u le 09 10 07 Tableau 5 Contributions re ues Entit s Nature du document Nombre gt Contributions crites Associations gt P titions 2 gt Contributions crites gt D
60. conna t une diminution de sa production de gaz et une augmentation des importations par gazoducs Plusieurs pays Espagne Etats Unis Canada Italie Royaume Uni ont des projets de terminaux m thaniers car les approvisionnements par gazoducs sont incertains et pr sentent des risques vidents de d pendance politique vis vis des pays fournisseurs Russie Alg rie Les terminaux m thaniers permettent de s approvisionner des sources de plus en plus lointaines Australie Indon sie Nigeria et le march gazier europ en peut tre selon Florence demain plus fluide gr ce des terminaux m thaniers Enfin l Europe s est fix un objectif de lib ralisation des secteurs de l nergie Directive Europ enne Gaz du 22 juin 1998 Directive Europ enne Gaz du 26 juin 2003 et d int gration des march s europ ens E La politique nerg tique de la France Elle est fond e sur la recherche permanente de la s curit d approvisionnement du pays Suite un grand d bat national sur l nergie 2003 et 2004 la loi du 13 juillet 2005 a d fini les grands principes de la politique nerg tique ma triser la croissance de la demande 2 par an d velopper les nergies renouvelables 10 en 2010 20 en 2020 et d velopper de nouvelles fili res comme les agrocarburants Rapport consultable sur www strategie gouv fr Perspectives de la France l horizon 2020 2050 5
61. contribution re ue le 19 11 07 6 Gabriel Roy question re ue le 26 11 07 Christian Pallier Les Amis de St Georges question re ue le 12 10 07 Serge Baron question re ue le 10 10 07 Andr Herduin question re ue le 21 09 07 Christophe Lumineau question re ue le 12 09 07 CDT de Charente Maritime Olivier Amblard contribution re ue le 4 12 07 Jean Didier Millet question re ue le 6 11 07 Jos Salinas question re ue le 12 10 07 Thierry You question re ue le 19 09 07 Pierre Pinet question re ue le 4 09 07 s Jean Pierre Mau question re ue le 18 09 07 Michel Morini re question re ue le 10 09 07 Marie No lle Bladier question re ue le 1 10 07 Syndicat d partemental de l h tellerie de plein air de la Gironde Cahier d Acteur n 15 Nicole Badot question re ue le 23 10 07 Union pour le D veloppement du Verdon sur Mer Cahier d Acteur n 20 CRCI Aquitaine et de Bordeaux Cahier d Acteur n 9 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Les mesures pr vues par le ma tre d ouvrage pour minimiser l impact visuel sont critiqu es par leur manque de pr cision types de plantation hauteurs principes et dans leur pertinence cuves enterr es Une dune serait elle barri re efficace pour les personnes situ es sur la plage de gt Quelle technique peut tre mise en uvre compte tenu de la hauteur recherch e pour riger un
62. d eau et des seuls documents existants La maquette expos e la permanence du Verdon Pointe du M doc contribution re ue le 01 10 07 Christine Grass question re ue le 23 10 07 Jean Claude Frenin question re ue le 15 10 07 Henri Jabet question re ue le 3 10 07 Michel Rigault question re ue le 22 10 07 STGD question re ue le 16 11 07 et Monique Cheruette question re ue le 23 10 07 2 Arnaud Dronet question re ue le 25 11 07 STGD question re ue le 14 11 07 Nicole Thomas question re ue le 26 10 07 Christian Ducro t question re ue le 15 10 07 Patricia Lair question re ue le 27 09 07 28 IFREMER contribution re ue le 3 12 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon 9 gt Les photographies et l insertion des cuves dans le paysage Annexe 10 L expertise des distances la suite de contestations sur sa conformit la maquette a t mesur e sous le contr le d un huissier de justice r alis le 20 septembre 2007 en mairie du Verdon en pr sence des repr sentants de la CPDP de 4Gas d un g om tre de la presse Les v rifications ont d termin que les hauteurs du ch teau d eau et des cuves taient conformes a toutefois t act entre le collectif Une Pointe pour tous et 4Gas que les r servoirs culmineraient 44 m tres du terrain naturel visible actuellement ce qui correspondrait environ la hauteur du ch teau d
63. de l nergie de nouveaux fournisseurs 34 Le prix du gaz 35 2 Les positions des acteurs girondins et aquitains 36 L insertion du projet sur le territoire de la Pointe du M doc 38 LES INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES DU PROJET 38 1 L estuaire de la Gironde un ensemble naturel remarquable 39 2 La biodiversit et le patrimoine 40 3 Les impacts environnementaux du projet 40 Sur le paysage 41 Sur l eau 42 Sur le bruit et les odeurs 42 Sur l air 43 Sur le sol et le sous sol 43 Sur le trafic et la circulation 43 Sur les activit s humaines 44 La fin de vie du site et son d mant lement 44 4 Autres questions du d bat en relation avec l environnement Compte rendu du d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon 1 III LES RISQUES LI S AU PROJET DU VERDON 1 Les risques li s la navigation Les risques li s la collision Echouement d un m thanier L attente au large d un m thanier cas de temp te Les mesures de s curit au terminal 2 Les risques technologiques Les risques sp cifiques du Gaz Naturel Liqu fi La ma trise des risques l tude des dangers Les risques et la zone d effet Diverses mesures de pr vention des risques technologiques 3 Les risques naturels 4 Les risques li s aux chutes d avions et au terrorisme IV LES ENJEUX CONOMIQUES ET SOCIAUX DU PROJET 1 Les enjeux sur emploi Les perspectives d
64. densit de la couche de surface du GNL et peut provoquer un d gagement initial et massif de gaz Les risques li s aux fuites une fuite de GNL peut provoquer l incendie d une flaque une vaporisation explosive cas de fuite de sur l eau transition rapide de phase T R P cr ant une onde de pression Une fuite de gaz peut cr er un jet enflamm une inflammation de nuage linflammation n est possible que lorsque la concentration en m thane est comprise entre 5 et 16 1 Jean Riffaud question re ue le 09 10 07 17 Les Amis de Saint Georges de Didonne question re ue le 23 10 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Le risque d asphyxie la pr sence d une grande quantit de gaz chasse l air et son oxyg ne et rend impossible la respiration La ma trise des risques l tude des dangers La ma trise des risques technologiques a pour base essentielle l tude des dangers outil de d monstration de ses capacit s pour l exploitant et maillon r glementaire pour l administration de l tat qui autorisera ou non l installation au titre de la l gislation sur les installations class es L articulation entre la responsabilit du ma tre d ouvrage et la responsabilit de l Etat dans le projet pr sent a tr s souvent t au c ur du d bat sans tre pour autant explicit e nous ferons ce que l Etat nous demandera Pour clairer le futur des responsables
65. e proc dure sp cifique qui consiste viser une heure particuli re de franchissement de la passe de l Ouest de mani re avoir un minimum d eau disponible sous la quille La CPDP re u plusieurs questions sur les modalit s de dragage de l estuaire par le Port Autonome de Bordeaux pour l accueil des m thaniers qui ont besoin d un tirant d eau de 12 Le PAB qui effectue d j une maintenance r guli re par dragage a confirm la n cessit du r tablissement de la passe de l Ouest mais ceci sans aucune relation avec le projet de terminal m thanier Le commandant Follin a pr cis la r union du 8 octobre 2007 que la distance de s curit tait fix e 2 milles de part et d autre du navire m thanier e La man uvrabilit La propulsion des m thaniers est en g n ral assur e par une ligne d arbres et une h lice unique de la m me fa on que la plupart des navires citernes Certains m thaniers en construction ont maintenant deux lignes d arbres Ils sont munis d un propulseur d trave 1 Le d but du transport gaz liqu fi s par navire remonte la fin des ann es 1950 12 Christian Friola contribution re ue le 23 10 07 1 Arnaud Dronet contribution re ue le 23 10 07 1 Philippe Bannemarth contribution re ue le 30 10 07 1 R ponse de 4Gas la question 2108 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 47 qui concerne l appare
66. e Bretagne Zeebrugge ou d autres sites industriels comme le Laser M gajoule au Barp ou la centrale nucl aire du Blayais Cette affirmation est fortement contest e par les opposants qui mettent en balance la chute de fr quentation des touristes habituels qui recherchent l oc an la nature la qualit de vie E La prise de position des acteurs li s au tourisme et l immobilier Les tr s nombreuses contributions ainsi que certains cahiers d acteurs montrent que les organismes li s au tourisme et l immobilier sont majoritairement contre l installation d un tel projet les avis provenant du Nord M doc ou Pays Royannais On notera en particulier le cahier d Acteur n 11 du Cercle Nautique du Verdon ou le cahier d Acteur n 15 du Syndicat D partemental de l H tellerie de Plein Air de la Gironde ainsi que les contributions du Comit D partemental du Tourisme de Charente Maritime de Port Verdon du Conseil Sup rieur de la Navigation de Plaisance et des Sports Nautiques du Club des Naturistes des municipalit s de la rive droite en Pays Royannais etc noter galement les prises de position d favorables de l Union Nationale de la Propri t Immobili re ainsi que des agences immobili res de la FNAIM craignant de voir s effondrer les prix et certains projets dispara tre la d gradation globale de la qualit environnementale de la r gion se traduira in luctablement par baisse des valeurs
67. e d tudes sur le d veloppement conomique du Nord M doc La CPDP a estim que cette demande n tait pas recevable dans le cadre du d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon sur Mer Une demande sur les impacts du rejet en mer de 4Gas par plusieurs particuliers La Commission a transmis la note fournie de 4Gas sur la qualit des eaux diff rents acteurs tels que le CEMAGREF les aquaculteurs l Agence de l Eau Adour Garonne l IFREMER le Syndicat des P cheurs Professionnels de la Gironde la SEPANSO et Henri Etcheber de l universit de Bordeaux 1 afin qu ils lui communiquent leurs avis sur les impacts possibles du projet de 4Gas sur la qualit de l eau de l estuaire L IFREMER dans sa contribution re ue le 26 novembre indique un manque de pr cision des l ments fournis par 4Gas l emp chant d tablir un avis des recommandations sur l impact du panache d eau froide L IFREMER pr cise qu il conviendrait de simuler les temp ratures panache en fonction des heures de mar es des coefficients et donc des vitesses de courant La position du rejet en surface en profondeur est aussi un facteur pouvant influencer les impacts Pour ce qui concerne l eau pour la chloration l IFREMER indique son impossibilit partir du texte de comprendre la m thode de st rilisation de l eau entre la m thode dite intermittente et la m thode oermanente
68. e de la Gironde un ensemble naturel remarquable L estuaire de la Gironde le plus grand estuaire d Europe abrite de nombreux cosyst mes Il est non seulement fr quent par des esp ces migratoires oiseaux mais aussi par certaines esp ces halieutiques prot g es anguilles esturgeons C est ces titres qu il a t inscrit dans le r seau Natura 2000 par l Union Europ enne afin de pr server la diversit biologique et valoriser le patrimoine naturel du territoire Plusieurs personnes ont insist sur le fait que des structures ont t cr es l chelle de territoire afin de le valoriser et de le prot ger dont le SMIDDEST et le Conservatoire de l Estuaire qui ont vocation le faire conna tre Ce dernier rappelle dans son cahier d acteur n 19 que si l estuaire est le moins pollu d Europe il n est pas exempt de pollution Il est notamment le r ceptacle des polluants issus de deux bassins versants Garonne et Dordogne manant de centrales nucl aires de cultures intensives de zones viticoles consommatrices de produits phytosanitaires d activit s mini res urbaines et touristiques De plus la temp rature de l eau y est en constante l vation Beaucoup se sont tonn s de la compatibilit du projet de terminal m thanier avec l inscription de l estuaire en zone Natura 2000 De la m me fa on les contraintes qui s imposent dans le cadre de la Loi Littoral bande des 100 des proje
69. e de la construction du terminal certains dont l association Survivre sur la 215 craignent que les conditions de circulation sur unique menant de Bordeaux la Pointe du M doc d j r put pour sa dangerosit ne soient encore alt r es En dehors de la p riode de travaux le trafic routier li l exploitation du terminal m thanier sera faible Le gazoduc repr sente un mode d acheminement propre limitant les missions li es ce trafic et les risques Sur les activit s humaines La population a manifest son inqui tude concernant la possibilit de se voir imposer des limitations d activit s notamment la plage de la Chambrette Les activit s r cr o baln aires planche voile activit s nautiques loisirs seraient elles impact es 7 Cercle Nautique du Verdon CNV est il vou dispara tre La baisse de la temp rature de l eau pourrait elle entra ner d saffection des lieux ajout e aux atteintes au paysage et l arr t des activit s pendant les man uvres des m thaniers 2 fr quentation de Port M doc port de plaisance engag dans la r duction de ses impacts environnementaux diminuerait elle en cas d implantation du terminal du fait de la d gradation du paysage et de ses usages 5 Messieurs Mourguet Alain Hecho r union du 27 09 07 au Verdon St phane Saubusse question re ue le 1 10 07 8 Rom o Caill
70. e dune qui permettrait de cacher le terminal Combien de temps sera n cessaire pour que les plantations se d veloppent 2 E Sur l eau De nombreuses voix se sont lev es pour d crire les impacts potentiels du projet sur l eau Ainsi que l explique la Commission Locale de l Eau CLE concernant le Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux de la Gironde SAGE seules les nappes souterraines de l Eoc ne et du Cr tac existent dans le secteur concern Or celles ci servent l alimentation en eau potable des populations locales et sont d une part localement en limite de gt et d autre part soumises un risque de salinisation dont les effets sont d j constat s sur la bordure estuarienne Cette situation pourrait se traduire par des restrictions d usage de l eau si la pression dans les nappes concern es tait jug e insuffisante Ceci s est traduit dans le SAGE par un classement risque du secteur Dans ce contexte la question de la construction des cuves en b ton n cessitant des quantit s importantes d eau douce a t pos e Le ma tre d ouvrage s est engag mettre en place les moyens n cessaires pour ne pas augmenter les pr l vements de la ressource en eau potable quitte acheminer par bateau l eau indispensable la construction a t rappel que les captages d eau potable devaient tre prot g s et que les p rim tres de protecti
71. e la salle lorsque la capacit d accueil tait atteinte Evidemment solution n tait envisageable par personne La Commission a d reporter la r union du 4 octobre Royan la date du 8 octobre Le Palais des Congr s de Royan n tant pas libre le 4 octobre et ce pour des raisons de r novations la CPDP a organis la r union dans la salle de spectacle de 300 places Cette salle ne pouvant pas contenir les 600 personnes venues il tait sage pour faciliter l expression de tous les habitants de la r gion de Royan de reporter la r union dans une salle plus grande C est ainsi que la Commission particuli re a pu disposer du Chapiteau de la Grande Conche gr ce l intervention de la mairie de Royan et accueillir les 1 490 personnes qui s taient d plac es A partir de ce moment la CPDP a d cid que toutes les r unions auraient lieu dans des salles de grande capacit L audition pr vue Lesparre le 18 octobre s est donc tenue Soulac La Commission a fait alors le maximum pour que le public soit bien inform de ces modifications presse t l vision affichage en mairies La participation aux r unions publiques Tableau 3 Calendrier des r unions publiques et nombre de participants Dates Lieux intitul s de la r union Participants ul Soulac Lancement ANT Te M rignac Lancement 220 Quels enjeux du projet sur l environnement naturel 510 59711
72. e plus lev possible un exploitant dont il nous dit ignorer aujourd hui le la question sur les clients utilisateurs des infrastructures du site la r ponse du ma tre d ouvrage n a pas t jug satisfaisante pour des questions de secret commercial nous ne pouvons donner les noms des futurs clients Malgr les demandes r currentes sur ce sujet les r ponses impr cises du ma tre d ouvrage n ont pas du tout rassur le public 2 La question du gazoduc La question de l acheminement du gaz a suscit presque chaque r union publique des interrogations la demande de la la CPDP d cid l organisation le 18 octobre 2007 d une audition publique intitul e Quelles hypoth ses d acheminement du gaz depuis le terminal par gazoduc Il tait en effet indispensable la CPDP d anticiper sur les cons quences du choix de 4 de poursuivre le projet de terminal m thanier En effet Total Infrastructures Gaz de France TIGF devra pr ciser le seul trac du gazoduc envisag et saisir la Celle ci au regard des l ments pr sent s d cidera alors si le projet doit faire l objet d un d bat public Rappelons qu un d bat public est d cid notamment lorsque le montant estim du projet d passe 300 millions d euros Si le projet 4Gas est confirm et autoris aura l obligation de le raccorder au r seau national A l occasion de cette audition publique
73. e r ponse Une r ponse personnalis e tait syst matiquement envoy e par courrier ou par mail si la CPDP ne d tenait aucune adresse postale Toutes les questions re ues la Commission et les r ponses ont t affich es sur le site Internet du d bat D s l ouverture du d bat le d lai de r ponse fix 15 jours d un commun accord entre la CPDP et 4Gas t d pass par manque d anticipation et les nombreuses critiques re ues n ont pas cr d embl e un climat d ouverture de confiance envers le ma tre d ouvrage Comment pensez vous apaiser le d bat tant qu aucune r ponse n est apport e par 4Gas 2 AGas ne r pond pas aux questions m me pas hors d lais 15 jours maximum Comptez vous obliger 4Gas r pondre nos questions et de pr f rence dans les d lais 2 Je consulte r guli rement le site les questions restent toutes sans r ponse 1 La Commission particuli re a rappel plusieurs reprises ses engagements au ma tre d ouvrage qui a renforc son quipe Toutes les r ponses ont t fournies par 4Gas et hormis les questions arriv es la veille de la cl ture il ne restait que peu de questions sans r ponse au 14 d cembre La Commission tient souligner la disponibilit du Port Autonome de Bordeaux de TIGF et de la CCI appel s galement r pondre aux questions du public Vincent Jarnage question re ue le 04 10 07 2 Nicole Badot question re
74. e r servation avec le Port Autonome de Bordeaux FEDERATION TLF F d ration de Transport et Logistique de France FDSEA F d ration D partementale des Syndicats d Exploitants Agricoles FRIGORIES Unit s de mesure de quantit de chaleur dans l industrie du froid ICPE Installation Class e pour la Protection de l Environnement INERTAGE Technique utilis e dans l industrie qui consiste remplacer une atmosph re explosive par gaz ou un m lange gazeux incombustible et comburant LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux MEDAD Minist re de l Ecologie de l Am nagement et du D veloppement durables PAB Port Autonome de Bordeaux SEPANSO F d ration des Soci t s pour l Etude de la Protection et l Am nagement de la Nature dans le Sud Ouest SMEGREG Syndicat Mixte d Etudes pour la Gestion de la Ressource en Eau du d partement de la Gironde SMIDDEST Syndicat Mixte pour le D veloppement Durable de l Estuaire de la Gironde TIGF Total Infrastructures Gaz France THT T trahydrothioph ne Union Nationale de la Propri t Immobili re De D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Pas Compte rendu du d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon R daction Louis Julien Sourd Cr dits photos CPDP Alban Gilbert TIGF DGEMP 4Gas Conception r alisation Territoires amp Co Impression Korus
75. el au cours de la r union du 27 septembre 2007 au Verdon sur Mer sur les enjeux environnementaux du projet que dans le cas d esp ces ou d habitats prioritaires la directive europ enne Natura 2000 pr voit une autorisation de la Commission Europ enne De m me la qualit du patrimoine naturel et historique Phare de Cordouan a t soulign e 5 Fondation Nicolas Hulot Cahier d Acteur n 16 5 Association d veloppant des actions destin es contribuer la r habilitation la gestion et la valorisation des marais maritimes de la Pointe du M doc 5 Association Curuma Cahier d Acteur n 12 5 Jimmy Alfred question re ue le 17 11 07 Yves Herviot question re ue le 30 10 07 Collectif Une Pointe pour tous question re ue le 3 10 07 Monsieur Montmartin question re ue le 4 12 07 Gilles Vatbled question re ue le 3 12 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 39 3 Les impacts environnementaux du projet Sur le paysage travers les documents fournis par le ma tre d ouvrage les expos s et pr sentations r alis s au cours des r unions publiques le paysage a constitu tout au long du d bat public un aspect important du projet Les remarques formul es ont t diff rentes si l on consid re le territoire dans sa globalit que l on se situe du c t royannais ou que l on se place proximit du site D un point de vue g n ral LUR Ligue U
76. emplois pr sent es par 4Gas Les perspectives d emplois contest es par les opposants au projet 2 Les enjeux pour l conomie locale et r gionale La fiscalit induite par le projet Le d veloppement du Port Autonome de Bordeaux Les autres milieux conomiques favorables au projet 3 La coh rence du projet avec les orientations conomiques locales Les orientations prises par les deux rives Les raisons de l orientation prise par la rive gauche Le d veloppement d un tourisme industriel La prise de position des acteurs li s au tourisme et l immobilier LES QUESTIONS SANS R PONSE 1 Les incertitudes concernant les clients du terminal et l exploitant 2 La question du gazoduc Pourquoi le ma tre d ouvrage serait il et non pas 4Gas Les hypoth ses de trac s Quelle s curit de l ouvrage Les mesures propos es par TIGF La localisation de l unit d odorisation du gaz par THT 3 La question du d veloppement de la zone portuaire au Verdon Le projet 4Gas sera t il l amorce d autres installations industrielles au Verdon Le d bat public impulsera t il d autres projets conomiques et ou touristiques 2 VI LES ENSEIGNEMENTS DU D BAT Des points positifs Des sujets partiellement trait s Des suggestions propos es pendant le d bat GLOSSAIRE SOMMAIRE DES ILLUSTRATIONS Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Table
77. ent principalement le calendrier du d bat et l organisation des r unions Pourquoi ce d bat n a t il pas lieu cet t Les r sidents du Verdon r sidences secondaires ne pourront pas tre pr sents lors du d bat public qui commence le 1 septembre 2007 Peut on pr voir une autre date pour ce d bat en juillet 2008 Pourquoi la r union du 18 10 lieu Soulac et non Lesparre comme pr vu Comment ne pas tre d boussol par vos changements de lieux qui ont lieu en permanence pour les r unions publiques r union n a t pr vue La Rochelle alors que le terminal pourrait s implanter port de La Pallice Pourquoi Pourquoi les r unions de la n ont elles pas toutes lieu au Verdon Pourquoi en pleine semaine 2 Avez vous pens ceux qui travaillent et qui ne sont pas sur place 1 La phase de pr paration 2 mai 1 septembre 2007 Le d bat a pu b n ficier d une phase de pr paration qui s est d roul e du 2 mai au 1 septembre 2007 La CPDP souhaite souligner la tr s grande importance de cette p riode pr paratoire pour la bonne tenue du d bat Malgr les critiques qui lui ont t faites cela a permis en effet de construire la coh rence de la Commission de son quipe d appui de pr senter la proc dure de d bat public et sa place dans le processus de prise de d cision le de la Commi
78. ente Maritime selon trois montrent un risque de perte de chiffre d affaires pouvant aller de 30 89 millions d euros Les opposants font galement remarquer que les sites class s Seveso situ s en milieu littoral sont avant tout localis s dans des zones disposant d un paysage d j fortement industrialis 15 Union Maritime et Portuaire de Bordeaux Cahier d Acteur n 15 1 MEDEF Gironde Cahier d Acteur n 1 FFB et EGF Cahier d Acteur n 3 UIMM Gironde Landes Cahier d Acteur n 7 CRCI Aquitaine et de Bordeaux Cahier d Acteur n 9 CESR Aquitaine Cahier d Acteur n 18 Union pour le D veloppement du Verdon sur Mer Cahier d Acteur n 20 7 Cahiers d Acteur n 1 3 7 9 13 14 18 20 21 188 Conseil Municipal de Soulac sur Mer Cahier d Acteur n 17 12 H tel Foncillon contribution re ue le 23 11 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 53 Positions la rive gauche Depuis de nombreuses ann es le Nord M doc a d velopp la vocation touristique du secteur qui s est affirm e progressivement et s est traduite durant la derni re d cennie par de nombreuses initiatives et d importants projets tels que Port M doc un projet de golf et baln oth rapie des r sidences Soulac sur Mer et au Verdon sur Mer en particulier Pour les opposants au projet le positionnement du terminal m thanier semble compl temen
79. ergies renouvelables Dans le m me sens elle souligne que le gaz naturel liqu fi n est pas une nergie propre et demande le bilan nerg tique pr cis d un terminal m thanier Une autre contestation sur l opportunit des terminaux m thaniers vient du Grenelle de l Environnement Cette tr s large consultation publique organis e par Jean Louis Borloo Ministre d Etat de l Ecologie du D veloppement de l Am nagement durables l automne 2007 a donn lieu la remise en cause des projets d investissements forte incidence sur l environnement Sur une quarantaine de questions relatives la politique nerg tique de la France qui ont t adress es la Commission particuli re du d bat public plusieurs portent sur la pr f rence du public en faveur des nergies renouvelables du type oliennes ou photovolta ques qui elles n mettent pas de gaz effet de serre Pourquoi ne pas des nergies renouvelables type oliennes et une industrie du photovolta que dans le M doc Quelle est la justification de ce projet lorsque l on sait que les centrales nucl aires ne tournent pas 50 de leur capacit lorsque que les 5 sites m thaniers en France suffisent amplement la consommation actuelle Plus cologique pr f rons les oliennes moins n faste sur la faune la flore le tourisme et sur la d mocratie Ne pensez vous pas que notre r gion qui est vou e au tourisme t
80. es chimiques d Aquitaine contribution crite re ue le 12 12 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 35 Le Conseil Economique et Social R gional CESR a d clar officiellement apr s la r union de son bureau le 28 novembre 2007 tre favorable au projet du Verdon et il a d velopp ses arguments dans son cahier d acteur n 18 Le Directeur de l Agence du D veloppement Economique de la Gironde Robert Ghilardi de Benedetti a soulign le 9 novembre la soir e th matique sur les enjeux conomiques et sociaux du projet que l enjeu pour le d partement semble important l investissement industriel lourd le terminal serait un investissement d terminant pour le d partement et jouerait un effet de levier certain Le Conseil R gional d Aquitaine n a pas r dig de cahier d acteur contrairement sa pratique sur les trois pr c dents d bats publics relatifs des projets d infrastructures routi res ou ferroviaires Le Vice pr sident Alain Anziani la r union de cl ture du 29 novembre 2007 a cependant d clar que le Conseil R gional tait bien videmment d favorable Le Conseil G n ral de la Gironde n a pas officiellement pris position ne s est pas exprim durant tout le d bat ni directement ni indirectement Il est pourtant un membre essentiel du SMIDDEST Syndicat Mixte Interd partemental pour le D veloppement Durable de l Estuaire avec le C
81. es exploitants se conformer aux prescriptions des sanctions passant ventuellement par des consignations de sommes correspondant leurs engagements pouvaient tre r clam es Le Pr sident du Port Autonome de Bordeaux a par ailleurs pr cis qu il existait une obligation contractuelle de remise en tat du site en fin de contrat La question a t soulev e plusieurs fois pour savoir si cette remise en tat du site pouvait figurer au passif de la soci t en cas de vente 4 Autres questions du d bat en relation avec l environnement Le choix d un d veloppement durable pour le territoire s est affirm tout au long du d bat pour que celui ci ne soit pas uniquement soumis des logiques conomiques en termes d am nagement Dans ce contexte plusieurs acteurs conomiques des lus et des associations se sont prononc s pour une concertation plus concr te en la mati re Un projet de parc marin a t voqu par les lus de la rive droite notamment par Didier Quentin d put de Charente Maritime la r union du 29 octobre 2007 Royan Sans remettre en cause le projet quelques personnes ont demand au d ouvrage les compensations environnementales qu il tait dispos mettre place Celui ci s est d clar pr t tudier toute proposition allant dans ce sens Gilles Vatbled question re ue le 26 11 07 Jean Didier Millet question re ue le 8 12 07 Vincent Jarnage ques
82. es travaux d entretien etc Pendant la dur e du chantier Pour l investissement li ce terminal estim par 4Gas entre 400 et 500 millions d euros la partie construction n cessitera de 200 300 emplois sur le site pendant la dur e du chantier estim e 3 ans pour les deux premiers r servoirs et l unit de traitement Si d apr s 4Gas une cinquantaine de personnes vivront base vie dans l enceinte du chantier les autres b n ficieront des quipements d accueil de la r gion h tels restaurants campings chambres d h tes commerces etc cr ant ainsi des retomb es conomiques importantes 4Gas affirme que la priorit est d engager les gens localement Durant la phase d exploitation particulier mis part 2 3 sp cialistes qui auront t troitement impliqu s dans la construction et l ing nierie du terminal 1 y aura une priorit donn e aux gens de la r gion mais suite une formation qui sera dispens e par 4Gas E Les perspectives d emplois contest es par les opposants au projet persp Emplois directs li s au projet Pour ce type de chantier en g n ral les lots sont attribu s de grandes entreprises nationales ou internationales et sont difficilement accessibles des entreprises locales de BTP telles que celles pr sentes dans le Nord M doc Il est rappel par des opposants que le chantier du CEA Laser M gajoule au
83. et donc par un appauvrissement de la population qui perdra sur la revente de ses biens et la baisse des recettes de locations 13 Collectif Une Pointe pour tous Cahier n 6 1 R union publique du 8 11 07 Soulac sur Mer 132 Syndicat d partemental de l h tellerie de plein air de la Gironde Cahier d Acteur n 15 Mairie de Soulac sur Mer Cahier d Acteur n 17 Monsieur Claudel Pr sident des Commer ants R union du 8 11 07 Soulac sur Mer 133 Groupe Conexim Immobilier contribution re ue le 13 11 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon V LES QUESTIONS SANS R PONSE Durant toute la dur e du d bat plusieurs sujets importants ont t abord s pour lesquels le ma tre d ouvrage ne pouvait pas ou n avait pas l obligation de r pondre le sujet du gazoduc qui a mobilis largement lors d une audition publique l impact d un terminal sur le prix de revient du gaz et enfin les possibilit s de d veloppement de la zone portuaire avec ou sans 4Gas 1 Les incertitudes concernant les clients du terminal et l exploitant D s la premi re r union publique le 17 septembre 2007 Soulac les repr sentants de 4Gas ont insist sur le fait que 4Gas serait l unique exploitant du site Cette affirmation n a pas convaincu le public ni le collectif Une Pointe pour tous qui n accepte pas que le ma tre d ouvrage construisel les installations et les loue au prix l
84. eur historique de la distribution de gaz depuis 180 ans dans 47 communes autour de Bordeaux Avec 205 000 clients et 3 500 km de r seau de canalisations la soci t a un poids tr s important dans l conomie girondine Le si ge social est Bordeaux avec la ville de Bordeaux comme actionnaire principal D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Cette derni re remarque a suscit de nombreuses questions notamment la part de Philippe Lucet du collectif Une Pointe pour tous Une tude de faisabilit pr cise a t elle t faite en particulier par rapport au co t du gazoduc Comment sont tablis les plans de financement partir de quelles donn es est tabli le co t du transport a pr cis que le prix du transport et de la distribution sont globalement marginaux et que le transport repr sentait moins de 10 du prix du gaz mais a confirm les propos de Gaz de Bordeaux sur le fait que es consommateurs du sud de la France payaient leur gaz plus cher que les consommateurs du nord Le d veloppement de Fos Cavaou en 2008 devrait ramener plus de liquidit s sur le march gazier avec terme plus de concurrence et donc ventuellement faire diminuer les prix Dans sa contribution du 28 novembre 2007 la section CGT du Port Autonome de Bordeaux soutient galement cette argumentation prenant acte de la diminution de la production de gaz naturel sur le bassin de
85. exemple fourni par la Soci t Imagine sp cialis e dans les logiciels employant 52 salari s venue se d velopper dans le M doc pour la qualit de vie Elle se dit pr te se d localiser si le projet voit le jour 2 Sur la rive droite en Pays Royannais les personnalit s politiques et les organismes li s au tourisme font part de leur tr s grande crainte de chute de fr quentation et de baisse importante des prix de l immobilier Le d partement de la Charente Maritime est la deuxi me destination touristique fran aise en terme de nuit es apr s le Var donn es 2005 par le Comit D partemental du Tourisme 41 de lits touristiques que compte la Charente Maritime sont localis s en Pays Royannais Le chiffre d affaires annuel touristique y est valu 554 millions d euros 6 290 emplois sont li s directement au tourisme en t et 1 490 hiver 2 Les enjeux pour l conomie locale et r gionale M La fiscalit induite par le projet Face aux chiffres nonc s par 4Gas et contest s par les opposants au projet sur les retomb es financi res de l investissement pour la Communaut de communes de la Pointe du M doc qui concerne la taxe professionnelle et la commune du Verdon sur Mer en ce qui concerne la taxe fonci re la CPDP a sollicit la Direction des Services Fiscaux de la Gironde pour chiffrer ces l ments Les r sultats ont t port s la connaissance de la CPDP avant la r u
86. i de d veloppement conomique L tude du cabinet CODE command e par la CDC de la Pointe du M doc a examin plusieurs variantes qui auraient m rit un d bat plus approfondi mais la ne l a pas diffus e Le ma tre d ouvrage n tait en fait pas concern puisqu il a pr sent un projet d industriel priv et non un projet de territoire E Des sujets partiellement trait s Le d bat public laisse en suspens la question du gazoduc puisque sa construction serait assur e par TIGF si le projet de 4Gas se poursuit Le projet de raccordement par gazoduc au vu de ses caract ristiques et de son co t estim 300 millions d euros pourrait donner lieu un autre d bat public la demande de la la CPDP a organis une soir e d audition de TIGF qui a apport des informations int ressantes Mais le public a regrett que les deux dossiers aient t s par s artificiellement les deux quipements tant ins parables La CPDP estime qu l avenir il serait coh rent de traiter les projets dans leur int gralit De plus les probl mes soulev s ce gazoduc sont si aigus que la CPDP sugg re la mise en place d une proc dure de concertation pour la suite ventuelle de ce projet Le d bat a mis en avant l ensemble des incertitudes comme les aspects conomiques du projet de terminal qui n ont pas t vraiment examin s mode de financement des investissements forme juridique la soci
87. ie Gironde Landes P cheurs professionnels d Aquitaine Comit R gional des P ches Maritimes et des Elevages Marins d Aquitaine Comit local des P ches Maritimes et des Elevages Marins de Bordeaux Association Agr e D partementale de P che Professionnelle en Eau Douce de la Gironde Syndicat des P cheurs Professionnels de la Gironde 9 CRCI Aquitaine et CCI de Bordeaux 10 Ligue Urbaine et Rurale 11 Cercle Nautique du Verdon 12 Curuma 13 Union Maritime et Portuaire de Bordeaux 14 Pilotage de la Gironde 15 Syndicat D partemental de l h tellerie de plein air de la Gironde 16 Fondation Nicolas Hulot 17 Conseil Municipal de Soulac sur Mer 18 Conseil Economique et Social R gional d Aquitaine CESR 19 Conservatoire de l estuaire de la Gironde 20 Union pour le D veloppement du Verdon sur Mer 21 Commune du Verdon sur Mer La majorit de ces cahiers d acteur ont t produits dans le dernier mois voire m me dans la derni re quinzaine ES du d bat public 5 A ce titre ils deviennent de plus en plus l outil privil gi pour d finir une ultime position dans le d bat public Exemples de cahiers d acteur publi s dans le cadre du d bat Le site Internet du d bat public Avec pr s de 20 000 visites la fin du d bat le site Internet www debatpublic terminal leverdon org a t tr s largement consult Ainsi que l indique le tableau 6 la consultation du
88. il gouverner les m thaniers de plus de 10 000 tonnes doivent respecter les m mes r gles que pour les p troliers de taille identique qui imposent une duplication du syst me de commande de la barre et la pr sence d un syst me auxiliaire ind pendant L attente au large d un m thanier en cas de temp te La dur e maximale pendant laquelle un m thanier peut attendre au large n est pas due la nature de sa cargaison De ce point de vue un m thanier peut attendre sans limitation de dur e car il poss de tous les quipements qui permettent de contr ler la pression dans les citernes et d viter tout rejet de gaz naturel dans l atmosph re Un m thanier est en g n ral con u pour utiliser les gaz d vaporation provenant de ses citernes comme combustible principal dans les chaudi res ou les moteurs qui assurent la propulsion et la fourniture d nergie lectrique Les mesures de s curit au terminal La circulation des m thaniers repr sente un norme danger pour les villes riveraines l estuaire Est il vrai qu un m thanier peut mettre plusieurs centaines de m tres pour s arr ter la r union de Royan le commandant Follin avait parl d une bulle de s curit de 2 milles autour m thanier en marche Ce soi 4Gas annonce entre 0 5 et 1 mille Quelle est la bulle de s curit d un m thanier en marche 2 Les mesures pr vues lors de la r ception d un m thanier ont t
89. illet 2007 la CNDP consid re le dossier du d ouvrage comme suffisamment complet pour engager le d bat public et approuve le calendrier des r unions publiques qui se tiendront entre le 1 septembre et le 14 d cembre 2007 Le 17 et le 18 septembre 2007 se tiennent les deux r unions de lancement respectivement Soulac et Bordeaux D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon ETS Louis Julien SOURD ing nieur g n ral honoraire du g nie rural des eaux et des for ts Commissaire enqu teur Ing nieur agronome dipl m de l Institut d administration des entreprises de Bordeaux Louis Julien Sourd a assur les fonctions de d l gu r gional Aquitaine du CNASEA entre 1978 et 1987 Apr s avoir occup entre 1988 et 1997 le poste de Directeur de l Agriculture puis de la Mer au Conseil g n ral de la Gironde il prend en 1997 les fonctions d Ing nieur g n ral au minist re de l Agriculture Louis Julien Sourd est la retraite depuis le 7 juillet 2006 LOS Corinne BIES Dipl m e d un Master de l Environnement et Ing nierie du d veloppement durable Corinne Bi s exerce le m tier de consultante ind pendante Elle assure r guli rement la fonction de Commissaire enqu teur Claudia COURTOIS Titulaire d une ma trise de journalisme l ISIC Bordeaux 3 Claudia Courtois exerce titre de journaliste ind pendante pour diff rents supports nationaux et r
90. impulsera t il d autres projets conomiques et ou touristiques gt Le d bat public a t l occasion de reparler d anciens projets a galement permis de faire merger de nouvelles pistes de d veloppement pour le Nord M doc m me si elles sont rest es vagues conviendrait de savoir si les collectivit s locales ont clairement d fini une strat gie de d veloppement long terme pour ce secteur si elles sont contraintes de s adapter au gr des projets des investisseurs Il serait n cessaire que les collectivit s locales pr cisent quelle vocation a t d finie pour la Pointe du M doc et quelle politique long terme a t programm e Les anciens projets remis en avant 1995 sur le site du un projet de fermes oliennes d une capacit de 12 m gawatts avait t pr vu mais non d velopp Plus r cemment en 2005 un projet similaire n a pas eu plus de succ s puisque la Communaut de communes de la Pointe du M doc l a galement refus au grand regret de plusieurs personnes En Gironde coutume d appeler le Nord M doc la Califomie de Gironde il mais il un gros potentiel de d veloppement Nous sommes tout fait d accord pour accueillir une Silicon Valley condition que ce soit de l industrie propre 15 Michel Lagache audition du 18 10 07 Soulac sur Mer 14 Julien Bas Directeur de l exploitation du Port Autonome de Bordea
91. industrielles au Verdon A cette question le a toujours affirm qu aucune autre industrie p trochimique ne serait install e sur le site c est un engagement du La Commission a pris connaissance dans le d bat que la soci t espagnole sign avril 2006 une convention de r servation sur un terrain de 15 hectares au sud de celui de 4Gas dans l objectif d y construire un autre terminal m thanier Apr s plusieurs questions insistantes du public le PAB a confirm en effet la signature de cette convention avec la soci t espagnole Fin 2007 ENDESA a confirm sa r servation De mani re g n rale Jean Yves Sanguinet Secr taire G n ral de la CGT du souligne qu un tel projet conforterait coup s r l avenir du terminal du Verdon et serait un tremplin formidable pour d velopper enfin la zone industrielle portuaire et cr er les emplois stables qui manquent si cruellement sur la Pointe M doc L Union des industries chimiques d Aquitaine esp re des retomb es en termes d investissements 8 Selon le BRA l agence de d veloppement conomique de la Gironde des activit s peuvent cr er c t du terminal m thanier Par rapport aux caract ristiques du Nord M doc un investissement de ce type lib re dans l atmosph re des frigories C est une opportunit int ressante pour d velopper qui existe d j E Le d bat public
92. installations du terminal des capteurs permettent de mesurer en permanence les donn es fondamentales en mati re de s curit fuites temp rature pression d bit Le ma tre d ouvrage devra pr senter un syst me de gestion de la s curit qui pr cisera la formation du personnel la gestion des situations d urgence la gestion du retour d exp rience L exploitant devra tablir un plan d op ration interne POI et participer l laboration d un PPI Plan Particulier d Intervention pour faire face aux situations accidentelles 3 Les risques naturels Les risques naturels ont fait l objet d une contribution crite en date du 6 novembre 2007 de Jean Pierre Salle qui a pris la parole au cours de la r union publique de Soulac du 22 octobre 2007 Des v nements exceptionnels sont noter la temp te de 1999 ouragan force 4 la secousse sismique de 1972 le raz de mar e de 1924 le tremblement de terre de 580 recens dans l anthologie des s ismes du BRGM Le ma tre d ouvrage a pr cis que le risque sismique tait retenu pour le calcul des r servoirs alors que le BRGM Bureau de Recherches G ologiques et Mini res a indiqu que l activit sismique de la Pointe du M doc tait tr s faible a commune du Verdon sur Mer Gironde est class e en zone de sismicit selon le zonage sismique de la France D cret du 14 1991 Les risques naturels doivent tre pris e
93. iqu que cette beaut des paysages et ces qualit s environnementales taient le premier crit re permettant de positionner la France par rapport ses concurrents notamment espagnols et italiens Le droit du ma tre d ouvrage de disposer d un bien commun est attaqu Par extension la population royannaise demande quelles sont les protections que le ma tre d ouvrage envisage de mettre en place pour les pr server de cette pollution visuelle Les habitants et les propri taires de r sidences secondaires de la Pointe du M doc consid rent galement que l implantation du terminal impliquerait une d gradation de l image naturelle du site qui deviendrait de fait industriel Le patrimoine paysager est une valeur fondamentale qui serait affect e par la dimension des installations envisag es Les touristes qui recherchent cet environnement naturel ne trouveraient plus le m me attrait la Pointe du M doc La localisation du site m thanier impacterait la plage de la Chambrette et Port M doc Dans le premier cas ce sont les activit s r cr o baln aires qui seraient touch es baignade activit s nautiques dans le second c est le d veloppement conomique du port de plaisance qui serait affect par le paysage d autant que celui ci est le premier port de France 4Gas et les acteurs favorables au projet r pondent que les terminaux en activit n ont pas modifi ces usages Marguerite Mercier
94. ique canalisation sous lectricit de faible intensit pour viter toute corrosion la recherche des d fauts du rev tement ext rieur la v rification 24 24 heures et 7 7 jours par t l surveillance et alarmes de certains quipements hors sol les plus expos s d ventuelles agressions l installation de fibres optiques au dessus des pipe line afin de pouvoir rep rer au plus vite l endroit de l agression la pose de dalles de b ton certains endroits plus urbanis s assure n avoir pratiquement pas eu d accidents de malveillance sur les canalisations Les mesures compensatoires sont adapt es ou appliqu es en fonction de lieux d finis comme tant sensibles Chaque ann e la filiale de Total consacre 100 millions d euros la modernisation et la s curit sur le r seau Une partie du public pr sent l audition est cependant rest e sceptique sur l efficacit des mesures de s curit Beaucoup ont rappel des accidents graves dans des pays trangers comme le Pakistan ou le Nouveau Mexique mais aussi en Belgique et plus r cemment Bondy en France Les mesures propos es par TIGF L audition publique a permis de comprendre la d marche de dans le cadre d un projet de gazoduc et notamment la mise en relation avec les propri taires qui intervient en parall le des tudes et bien en amont de la construction Le trac est affin avec les propri taires avec la prise e
95. is d autres consid rent que les cons quences sont mal valu es L IFREMER n a d ailleurs pas pu donner un avis De plus comme l a soulev un habitant de flux de l eau dominant dans l estuaire est en direction de l oc an m me s il est contrari par les mar es montantes D s lors l impact de la masse d eau froide n aura pas la forme concentrique id ale visualis e sur les documents mais plus une forme oblongue tir e vers la plage de la Chambrette indirectement le dragage n cessaire la circulation des m thaniers navires de grande taille pourrait entra ner des cons quences n gatives Une pollution au cadmium d crite par la r union du 27 septembre 2007 au Verdon sur Mer bien connue des scientifiques locaux est localis e dans les vases estuariennes Le dragage pourrait par sa fr quence augmenter le risque de contamination et pourrait galement tre source de perturbations pour les milieux et les esp ces Sur le bruit et les odeurs Si les donn es concernant le bruit fournies par le ma tre d ouvrage ont assez peu t remises cause certains aspects de l activit projet e ne semblent pas avoir t pris en compte et ce manque de pr cisions pourrait minimiser les r elles nuisances sonores au cours des travaux et lors du fonctionnement trafic m thanier AGas souligne que le gaz naturel est incolore et inodore Lors des op rati
96. lation dans le cadre l gal du d bat public les m dias ont t aliment s par des actions et d clarations hors d bat dont ils se sont largement fait l cho Par exemple avant le d bat public les opposants associatifs ont organis des r unions des manifestations et par deux fois ils se sont r unis sur des plages pour former des phrases humaines qui pouvaient tre photographi es du ciel La CPDP a regrett certaines d clarations non fond es qui remettent en cause le bon d roulement du d bat notamment celle du Secr taire d Etat aux Transports qui jugeait qu il avait eu faute du Pr sident de la D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon D bat public Projet de terminal du Verdon PARTIE LE CONTENU DU D BAT PUBLIC Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 29 LOPPORTUNIT LA FINALIT DU PROJET Premi res avoir t soulev es dans le d bat les questions de l opportunit du projet m ritent d tre examin es en d but de compte rendu car elles d passent le cadre r gional et elles rebondissent sur les positions nationales Les choix nationaux seront trait s en premier avant d aborder les sujets r gionaux et enfin les enjeux locaux 1 La politique nerg tique nationale Le rapport Syrota de la commission nergie mise en place par le Centre d analyse strat gique et pr sid e par Je
97. le 04 09 07 BRGM contribution re ue le 21 11 07 4 Guy Laurent contribution re ue le 15 10 07 s Denis Perthuis question re ue le 03 10 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon IV LES ENJEUX CONOMIQUES ET SOCIAUX DU PROJET L impact social et conomique a fait l objet d changes nourris et passionn s et en particulier l incidence sur les retomb es conomiques positives ou n fastes abord s au cours la r union th matique du 8 novembre 2007 Soulac 1 Les enjeux sur lemploi Les perspectives d emplois pr sent es par 4Gas persp Pendant la phase d exploitation Dans son dossier de pr sentation ainsi que lors des r unions publiques le ma tre d ouvrage 4Gas fait tat de la cr ation de 38 52 emplois directs pour l exploitation du terminal ce nombre tant variable selon le nombre de r servoirs en activit 2 ou 3 AGas cite le nombre de 45 emplois directs cr s pour l exploitation de Milford Haven au Pays de Galles qui poss de deux r servoirs de 165 000 chacun 25 emplois sur ces 45 sont d di s au transfert du GNL des navires m thaniers l installation elle m me les 20 autres emplois correspondent des op rateurs sp cialis s dans le process ainsi que du personnel charg de la s curit Par ailleurs 4Gas pr voit une centaine d emplois induits dans les domaines la maintenance du gardiennage d
98. les Milford Haven dont la mise en service est pr vue pour mi 2008 La soci t a galement un projet Rotterdam 4Gas consid re que la France d pend 98 des importations et que le terminal m thanier du Verdon une r elle demande Mais ces donn es sont contest es par les opposants en particulier par les parlementaires Un certain consensus est toutefois apparu sur le fait que les trois projets de terminaux pourraient se trouver en concurrence avec des enjeux consid rables des investissements lourds des r glementations de s curit des fournisseurs des clients et en cons quence la rentabilit hypoth tique D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Xavier Pintat Pr sident de la la Pointe du M doc et S nateur Maire Soulac sur Mer est d accord sur les grandes orientations mais il consid re que les trois projets de Dunkerque Antifer et Le Verdon sur Mer se rivaliseraient En effet la France disposerait de 62 milliards de soit 12 milliards de de plus que la consommation fran aise 50 milliards de La consommation fran aise de gaz est aujourd hui de 50 milliards de m tres cubes an Elle est stable elle est plut t pr vue en diminution du fait des conomies d nergie des hautes qualit s environnementales dans les habitations etc Nous stockons aujourd hui 17 milliards de m tres cubes par an sous forme de GNL Les d cisions son
99. mpact sur le d veloppement durable sur le bilan et sur la biodiversit Le gaz naturel occupe 14 7 du bouquet nerg tique fran ais Selon la demande de gaz est en croissance soutenue de plus 2 par an Le rapport sur la planification pluriannuelle indicative des investissements remis au Parlement estime que la France besoin au minimum de six nouveaux cycles combin s gaz pour produire de l lectricit d ici 2015 environ 28 TWH t rawattheure milliers de milliards de watts par heure 10 Didier Quentin D put de Charente Maritime Vice pr sident du Conseil R gional Charente Maritime r union du 29 10 07 Royan Xavier Pintat Maire de Soulac S nateur de la Gironde r union du 8 11 07 Soulac sur Mer Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 31 E L ouverture march l nergie de nouveaux fournisseurs La loi n 2003 8 du 3 janvier 2003 la loi du 9 ao t 2004 et celle du 7 d cembre 2006 ont chang le paysage en ouvrant totalement aujourd hui le march de l nergie avec l apparition de nouveaux fournisseurs EDF Electricit de Strasbourg Poweo Altergaz De trois fournisseurs de gaz nous sommes pass s 70 op rateurs sur le territoire fran ais Le r seau de transport est actuellement r parti entre deux op rateurs qui se partagent le territoire TIGF Total Infrastructures Gaz de France
100. n Deux principales critiques ont t adress es la CPDP de ne pas avoir assur l accessibilit au d bat et de ne pas avoir tenu compte des horaires des bacs arr t du service 21h Pourquoi la CPDP prend t elle pas en charge le transport des M docains vers la Charente et des Charentais vers le M doc les soirs de d bat public Il existe d autres transports maritimes que le bac N est ce pas le r le de la que d assurer l accessibilit au d bat En fait la CPDP n est pas habilit e prendre en charge le transport des personnes et malgr la demande du Pr sident de la Commission au Conseil g n ral de la Gironde charg de g rer 2 Vincent Jarnage question re ue le 17 10 07 Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 15 les bacs entre Le Verdon et Royan aucun bac suppl mentaire n a pu tre assur les soirs de r unions publiques Il est par ailleurs souvent difficile de satisfaire tout le monde pour d finir une heure de r union En effet la tenue des r unions plus t t dans la soir e aurait emp ch la venue des personnes qui travaillent de changer de lieu de r unions publiques La r union du 4 octobre Royan a t annul e et report e au 8 octobre car toutes les personnes qui s taient d plac es ne pouvaient assister cette r union publique Pourquoi reporter la r union et non simplement fermer les portes d
101. n compte dans l tude de dangers qui sera par la suite une pi ce ma tresse de l autorisation d exploitation donn e par l Etat au titre des ICPE Installations Class es pour la Protection de l Environnement 4 Les risques li s aux chutes d avions et au terrorisme La Direction G n rale de l Aviation DGAC est l autorit comp tente pour d finir d ventuelles r gles appliquer notamment en raison de la proximit de l a rodrome de Soulac 6000 m tres de la piste Dans sa contribution re ue le 9 novembre la DGAC indique que tour de piste c est dire le circuit d a rodrome des avions est situ au sud de l a rodrome donc l oppos projet et qu ainsi la pr sence de cet a rodrome n a pas d incidence sur la probabilit de chute Les risques li s au terrorisme sont trait s par l Etat notamment par le Haut Fonctionnaire de D fense du MEDAD et le Pr fet de la zone de d fense pour l aspect territorial Pourquoi faire port m thanier dans l embouchure de la Gironde o suffirait d un attentat terroriste ou son emplacement peut bloquer l acc s port de Bordeaux sans compter la disparition ventuelle de Royan St Georges et Meschers Il serait plus souhaitable de le construire dans un endroit sur les c tes landaises ou les risques seraient r duits au maximum l attaque terroriste a t elle t prise en compte et comment 2 2 Jean Claude Bouille question re ue
102. n compte des caract ristiques particuli res li es au foncier Les propri taires ont des contraintes une largeur de 10 m abandonn e ou plus qui ne doit pas tre plant e et aedificandi qui interdit l dification de constructions au dessus du niveau du sol De son c t TIGF doit entretenir la servitude m me s il n en est pas l exploitant Cette convention de servitude est n goci e et enregistr e au service des hypoth ques Un tat des lieux apr s travaux doit tre r alis en pr sence des propri taires Si la remise en tat n est pas conforme au cahier des charges initial des indemnisations des dommages travaux sont possibles selon le bar me des Chambres d agriculture et des syndicats de sylviculteurs Malgr l invitation faite aux repr sentants m docains des sylviculteurs et des chasseurs la CPDP regrett que personne ne soit venu apporter son avis et son analyse sur le sujet Etant donn que l expropriation repr senterait une partie du co t total de l infrastructure le collectif Une Pointe pour tous a demand TIGF de d tailler ses hypoth ses de calcul d claration d utilit publique c est dire des indemnisations exp aitives au d triment des propri taires construction sans d claration d utilit publique 2 En r ponse annonce qu ils utilisent tr s peu les proc dures de servitude l gale en raison l obtention d accords amiables avec les pro
103. n permanence informer le public et organiser les changes entre le public et le ma tre d ouvrage Elle a fait un double constat l information t d velopp e vers tous les acteurs lus nationaux repr sentants des collectivit s territoriales services de l Etat organismes socioprofessionnels associations le d bat public a t parfois difficile La Commission regrette que les changes constructifs aient t assez rares m me si elle a veill scrupuleusement que chacun puisse exprimer son opinion et ce que toutes les questions pos es aient des r ponses Ce compte rendu est le fruit d un travail coll gial qui a t facilit par la qualit des collaboratrices permanentes de la Commission particuli re du d bat public Jennifer Li geois Secr taire G n rale Christine Lambert Assistante Magali Hori Secr taire Je tiens exprimer ma reconnaissance mes quatre coll gues membres de la CPDP Corinne Bi s Claudia Courtois Gustave Defrance et Patrick Louli re qui ont apport ce d bat leurs pr cieuses comp tences et leur grande exp rience Le Pr sident Louis Julien Sourd D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon D bat public Projet de terminal m thanier du Verdon PARTIE LE D ROULEMENT ET L ORGANISATION DU D BAT PUBLIC Annexe 1 gt Les d cisions de la CNDP EIN LES D CISIONS DE LA CNDP Saisie par le ma
104. nd pourquoi l utilisation de l ol oduc destin alimenter la raffinerie de p trole de Pauillac aujourd hui abandonn n a pas t tudi e plut t que de cr er une nouvelle infrastructure Dans le sch ma que vous nous avez pr sent plusieurs voies dont celle qui tait en rouge et qui aboutissait par Lesparre sur Pauillac Est ce que vous allez utiliser si vous utilisez cette vole le trac actuel pipe qui existe jusqu au bec d Amb s Si oui pourquoi dans cas ne pas utiliser la voie la plus courte qui est d utiliser le Port de Gironde Selon TIGF cette solution n est pas envisageable en raison des d gradations sur les ol oducs du fait du caract re corrosif du p trole contrairement au gaz Par ailleurs il est soulign par Jean Claude Costadoat que l ol oduc a un diam tre de 300 millim tres alors que celui du gazoduc doit tre de 1 200 mm Malgr la r affirmation de leur caract re hypoth tique aucune de ces hypoth ses n a satisfait le public en particulier charentais A la r union du 22 octobre 2007 Soulac sur Mer des lus royannais se sont offusqu s de ce fuseau jug scandaleux Beaucoup se sont demand s si les travaux de renforcement de l art re de Guyenne pr vus jusqu 2013 taient suffisamment dimensionn s pour l arriv e programm e gaz aura t il pas trop de gaz dans les tuyaux et est ce qu il aura pas saturation de l art re de G
105. nion de cl ture du d bat public Les calculs ont t effectu s sur la base de la r glementation actuelle et des taux des imp ts locaux en vigueur ainsi que sur des hypoth ses d investissement de 246 millions d euros pour les immeubles et de 84 millions d euros pour les autres biens amortissables La Communaut de communes de la Pointe du M doc percevrait 616 000 par an pendant 5 ans et 776 0002 par an au del de taxe professionnelle TP La Commune du Verdon sur Mer percevrait 1 560 000 par an de taxe fonci re TF Le d partement de la Gironde percevrait 2 000 0002 par an pendant 5 ans puis 2 700 000 au titre de la TP et 870 000 au titre de la taxe fonci re La r gion Aquitaine percevrait 550 000 pendant 5 ans puis 1 000 0002 par an au titre de la TP et 310 000 au titre de la taxe fonci re 9 Les Amis de St Georges question re ue le 22 10 07 12 M Michel r union th matique du 22 10 07 Soulac 11 Xavier Pintat r union th matique du 8 11 07 Soulac sur Mer 12 Monique Minault Imagine Editions R union de lancement du 17 09 07 Soulac sur Mer 1 Directeur du R union th matique du 29 10 07 Royan 124 Direction des Services Fiscaux contribution re ue le 29 11 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Le d veloppement du Port Autonome de Bordeaux Le PAB propri taire du terrain o se situe le projet poss de 950 hectares
106. ommerce et d Industrie la Chambre de Commerce et d Industrie de Bordeaux le Conseil Economique et Social R gional l Union pour le D veloppement du Verdon sur Mer et pour certains de ses aspects la commune du Verdon sur Mer voient dans la r alisation du projet une r ponse au probl me l approvisionnement en nergie une possibilit d acqu rir de nouveaux investissements productifs et un impact important sur les emplois et l conomie de ce territoire Certains de ces acteurs insistent toutefois sur la n cessit de concevoir et de r aliser ce projet en respectant la qualit de l environnement et les d marches li es au d veloppement durable 3 La coh rence du projet avec les orientations conomiques locales M Les orientations prises par les deux rives Positions de la rive droite L opposition est quasi unanime et met en exergue la chute pr visionnelle des emplois li s au tourisme L attrait touristique de la C te de Beaut que la client le fr quente pour la qualit de son environnement et le cadre de vie 20 kilom tres de c tes prot g es constitu es de plages familiales de Meschers La Palmyre ne pourrait que p tir de la vision des r servoirs rappelant le risque Seveso et du passage environ 1 000 m tres de la c te des navires m thaniers L offre de services et de loisirs serait ainsi fragilis e Des simulations transmises par le Comit D partemental du Tourisme de Char
107. on devaient tre respect s notamment pendant la phase de travaux Plusieurs points ont t abord s au cours du d bat sur le proc d industriel utilis dans la regaz ification du GNL Les pr l vements d eau dans l estuaire afin de r chauffer le gaz liquide pour le transformer en tat gazeux l aspiration peut elle impacter les milieux et certaines esp ces 2 Le point pr l vement a t il t d fini dans l espace savoir non seulement sa localisation pr cise mais galement sa position par rapport au fond la surface et la berge 2 Les rejets outre le flux qui peut galement tre source de perturbation des milieux et de son positionnement posent le probl me de l ajout de substance chimique et de la temp rature L adjonction d hypochlorite de sodium utilis pour entretenir les canalisations et viter le d veloppement des algues m me concentrations faibles En effet le respect des limites de rejets r glementaires pr te discussion notamment en ce qui concerne les effets long terme en particulier sur les plus petites esp ces Les fermes aquacoles proximit du site se sentent menac es par la diffusion de javel facilement absorb e par les esp ces produites des mar es et des courants sur la dispersion du chlore m rite d tre prise en compte Gis le Andron question re ue le 23 10 07 Arlette Baud question re ue le 14 09 07
108. on publique de Royan le 29 octobre 2007 Le d roul des r unions La CPDP opt pour une sc nographie quasi identique pour toutes les r unions publiques la CPDP en tribune centrale le ma tre d ouvrage sa gauche et des invit s sur sa droite Les r unions th matiques se sont d roul es en pr sence d invit s choisis la Commission et des experts du ma tre d ouvrage chaque r union la Commission a pris le soin de rappeler les objectifs du d bat public et de pr ciser ceux de la r union tandis que le ma tre d ouvrage faisait une pr sentation du projet L audition publique du 9 octobre a t consacr e la politique nerg tique fran aise et a t marqu e par la pr sence de Florence de la Direction G n rale de l Energie et des Mati res Premi res DGEMP du Minist re de l cologie du D veloppement et de l Am nagement durables MEDAD qui a pr sent la politique nerg tique de la France Michel Tonnany Directeur clients Gaz de Bordeaux tait galement pr sent L audition publique du 18 octobre Total Infrastructure de Gaz de France susceptible de r aliser l investissement si le projet de 4Gas est confirm a expos les hypoth ses de raccordement au terminal par gazoduc Quatre variantes possibles du gazoduc ont t pr sent es L organisation de la r union de cl ture t particuli re puisqu il s agissait pour la Commission d une part de pr
109. onaux ont donn la parole tous les acteurs concern s et ont suivi au jour le jour l actualit du d bat et ses rebondissements La presse locale s est galement mobilis e en Charente Maritime et en Gironde Une grande diversit des th mes abord s Les th mes abord s dans la presse sont diversifi s et repr sentent bien l actualit et les enjeux soulev s au cours du d bat public Le projet en lui m me En quoi consiste le projet Quels en sont les enjeux Quelles seraient les cons quences sur l environnement l conomie le paysage etc Quels sont les risques et nuisances du projet 2 Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 27 Les informations sur le projet ont t donn es deux temps d abord au d but du d bat public tous les m dias ont alors pr sent le projet de fa on plus ou moins approfondie en s appuyant sur les documents de 4Gas puis au fur et mesure du d bat en fonction des r unions th matiques ce sont surtout les m dias r gionaux qui ont alors diffus des informations plus pouss es sur les th mes abord s Sud Ouest le Journal du M doc Le d bat public quoi sert le d bat public 2 Qui est la CPDP 2 Quel est son Quel est le calendrier et l organisation du d bat public Que va t il se passer apr s le d bat public Si les m dias ont retranscrit les critiques de certains acteurs
110. oncurrents n est pas consid r M Tordjman comme un probl me ll est peut tre utile d avoir un peu de surcapacit en gaz afin de permettre aux consommateurs d avoir acc s une nergie moins ch re demain Mais le collectif Une Pointe pour tous juge cet argument non justifi puisque depuis la lib ralisation du march du gaz ouverte aux industriels en Florence juillet 2004 le prix du gaz fortement augment et qu il reste index sur le prix DGEMP du MEDAD du La d termination du prix du gaz est rest e une question phare dans le d bat On l air de dire que la concurrence va permettre une baisse des prix mais comment ces prix sont ils d termin s Je crois m me que les principaux responsables de notre pays en mati re nerg tique sont incapables de nous dire pour les deux ann es venir quel sera le prix de l nergie a fortiori celle du gaz s inqui te Antoine Pr ault charg de mission la F d ration nationale des r gies et collectivit s consommant de l lectricit Florence a donc expliqu que es prix de l nergie sont relativement cycliques Le prix du gaz est en effet index sur le prix du p trole donc l ventualit de baisse du prix du gaz pour les consommateurs semble s loigner avec la hausse du baril de p trole fin 2007 Et l intervention d Alain Hecho lors de la r union du 9 octobre 2007 Bordeaux Q
111. ons de d chargement et de regaz ification il a pas d missions d odeur pas plus que lors des autres activit s du terminal Par contre pour des raisons de s curit notamment la d tection de fuites on ajoute du THT t trahydrothioph ne avant le transfert dans le r seau de transport du gaz Cette substance chimique d odeur puissante est celle bien connue l odeur de gaz Un des repr sentants de Total Infrastructures Gaz de France TIGF a expliqu au cours de la r union th matique du 18 octobre 2007 Soulac sur l acheminement du gaz que les caract ristiques d inflammabilit et son odeur pestilentielle et insoutenable rendent son confinement obligatoire tant durant son stockage que lors de son odorisation TIGF ne con oit pas d utiliser gaz odoris puisqu il repr sente une barri re de s curit suppl mentaire notamment lors de son transport par voie a rienne dans la mesure o permet aux gens de r agir en cas de fuite de gaz E Sur lair Au cours de la r union publique du 27 septembre 2007 au Verdon concernant les enjeux environnementaux du projet lassociation AIRAQ AIR AQuitaine a expos qu elle ne disposait pas actuellement de station fixe sur le territoire du Nord M doc mais qu une station mobile pouvait tre utilis e ponctuellement pour d finir un tat initial ou suivre des polluants classiques ou sp cifiques Sur demande des services de la DRIRE ou des lus loc
112. onseil G n ral de la Charente Maritime et les Conseil R gionaux d Aquitaine et de Poitou Charentes 3 L insertion du projet sur le territoire de la Pointe du M doc Annexe 14 gt Code de l urbanisme AGas a soulign les quatre raisons qui lui ont fait choisir le site du Verdon le tirant d eau sup rieur 12 m tres l accessibilit permanente au site pour les navires m thaniers la disponibilit du terrain 19 50 ha ont t r serv s les clients potentiels pour le gaz issu du terminal Pascale Got D put e du M doc s est exprim e la r union de cl ture du 29 novembre 2007 en constatant la situation sociale tr s critique de la Pointe du M doc 4 000 demandeurs d emploi et 1 500 Rmistes Mais elle consid re que projet des inconv nients environnementaux et des b n fices pour l emploi assez flous Elle propose un autre projet de d veloppement pour le Port Autonome de Bordeaux et demande au Conseil R gional d tudier des projets li s aux nergies renouvelables La Communaut de Communes de la Pointe du M doc CDC consid re que le projet de terminal m thanier au Verdon est incoh rent sur le plan des risques pour les habitants incompatible avec les projets immobiliers de Port M doc et qu une nature financi re sp culative La Pointe du M doc veut une politique de d veloppement durable et non une industrie la fois polluante et nuisible au tourisme Mais la
113. ontributions L dition de 21 cahiers d acteurs L enregistrement de 3 p titions Ces chiffres traduisent bien la participation extr mement active du public un d bat qui fut intense et passionn Les r unions publiques Neuf r unions publiques taient initialement pr vues pour d battre du projet de terminal m thanier au Verdon sur Mer Une r union g n rale de lancement doubl e une r union de synth se deux auditions publiques et six r unions th matiques ont t organis es dans les deux d partements concern s par le projet dans le M doc et Bordeaux pour la Gironde et Royan pour la Charente Maritime Elles constitu rent comme c est le cas dans tout d bat public la partie la plus visible la plus comment e dans les m dias et souvent la plus spectaculaire L organisation g n rale du d bat avait t approuv e par la CNDP lors de sa r union du 25 juillet 2007 Ce programme a t adapt pour r pondre aux attentes du public et notamment celles des royannais qui ont souhait voir organiser une seconde r union Royan Elle s est tenue le 29 octobre o le record de participation a t d pass 2 400 personnes y ont assist Deux r unions ont fait l objet plus pr cis ment d auditions publiques sur la politique nerg tique et le gazoduc Les dates et heures des r unions ont t choisies par la CPDP afin de correspondre le plus possible aux disponibilit s de la populatio
114. ormer les citoyens et les acteurs locaux sur le d roulement du d bat public sur le projet de terminal m thanier au Verdon le contenu du projet soumis au d bat les modalit s de participation du public Favoriser la participation des citoyens et des acteurs au d bat public La distribution postale de l ensemble des documents relatifs au d bat public a t r alis e d s la fin du mois d ao t par M diapost filiale de La Poste sur la base de fichiers officiels Mailing adress Sur la base d un fichier de contacts officiels 10 052 adresses la CPDP d abord diffus personnellement le dossier du d ouvrage et sa synth se et le Journal du d bat public 6 pages aux principaux acteurs ainsi qu aux particuliers et professionnels r sidant dans le Nord M doc 11 communes Mailing non adress Une distribution anonyme dans les bo tes aux lettres a t r alis e dans une aire d tude de 50 926 habitants 24 051 bo tes aux lettres en Gironde cantons de Castelnau de M doc Lesparre M doc Pauillac St Laurent du M doc St Vivien du M doc 26 875 bo tes aux lettres en Charente Maritime cantons de Royan Est et Royan Ouest D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Tableau 1 Tableau r capitulatif de la distribution postale des documents Mailing adress Mailing non adress 10 052 50 926 Nombre d envois Particuliers 8 670 Gironde 24 051 C
115. p cifiques de la configuration particuli re du chenal L encombrement de la Gironde pour les man uvres chouages risques de collision les risques de d versement du terminal le GNL directement en contact avec l eau R glementations et responsabilit s Le Port Autonome de Bordeaux a rappel les r gles de navigation r gle 9 du r glement international pour pr venir les abordages en mer sp cifiant que a cohabitation entre les diverses activit s maritimes n tait possible qu condition de respecter ces r gles Cette obligation ne constitue pas une contrainte l activit des ports Port M doc et Port Bloc les espaces tant suffisamment larges pour permettre la cohabitation des 2 activit s Il a t ainsi clairement expliqu que tous les navires inf rieurs 20 m tres par exemple les bateaux de plaisance voile p che les v hicules nautiques moteur ainsi que le bac r alisant la travers e Le Verdon Royan devaient obligatoirement laisser le passage aux navires prioritaires et se tenir loign s des navires m thaniers en mouvement Le pr cise ainsi que cette obligation ne diff re pas de celle existante vis vis des navires de commerce qui font aujourd hui escale dans le port de Bordeaux Deux textes fondamentaux le Code des Ports Maritimes et le R glement pour le Transport et la Manutention des Marchandises Dangereuses dans les Ports sont appliqu s pour chaque port maritime par
116. plusieurs responsables de TIGF taient invit s pour expliquer leurs activit s et les diff rentes hypoth ses de trac en cas de construction du terminal Michel Jean Claude Costadoat Fr d ric Rivi re et Fran ois Mourre Le 20 juillet 2007 4Gas a mandat TIGF afin de r aliser des tudes pr liminaires qui ont t rendues publiques cette audition du 18 octobre Les opposants ont regrett de ne pas avoir dispos en amont d l ments d information plus d taill s sur le sujet Comment voulez vous que nous commencions discuter sur ce projet que nous ne connaissons pas Nous allons d couvrir nous aurons des questions poser mais que nous ne connaissons pas encore 134 Collectif Une Pointe pour tous Cahier d Acteur n 6 15 Chef du service D veloppement de TIGF 1 Ing nieur responsable d tudes 17 Assistant ma tre d ouvrage Cap Gemini 18 PDG d EURETEQ soci t sp cialis e dans l tude des canalisations de transport 13 Michel Rigault r union du 18 10 07 Soulac sur Mer Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 55 La Commission a relev ce dysfonctionnement et ce retard 4Gas qui n a pas permis d avoir assez t t tous les l ments d information sur le gazoduc Pr sentation de la soci t TIGF Filiale 100 du groupe Total dont le si ge social est Pau Pyr n es Atlantiques s est d
117. pr sent es par le commandant Follin et par 4Gas la r union de Soulac le 22 octobre 2007 pr sence bord d un pilote et d un remorqueur d escorte pendant tout le trajet suivi radar du Port Autonome de Bordeaux et communication radio tout m thanier disposant de son propre radar utilisation de quatre remorqueurs de forte puissance pour l vitage stricte planification des dates et heures d escales des m thaniers institution d une bulle de s curit ou distance de protection pendant le chenalage et la man uvre portuaire Lorsque le navire sera en d chargement une zone d exclusion autour du navire quai sera mise en place de fa on ce qu aucun bateau ne puisse s approcher moins de 200 m tres du navire en op ration L exploitant du terminal m thanier devra produire des tudes maritimes partir des sc narios de risques afin de d finir les modalit s d intervention avec le Port Autonome de Bordeaux devra faire usage de techniques de simulation 2 Les risques technologiques E Les risques sp cifiques du Gaz Naturel Liqu fi Le Gaz Naturel Liqu fi GNL pr sente des risques sp cifiques Les risques li s la cryog nie le est 161 C la pression atmosph rique br lures pour les personnes fragilisation de certains mat riaux Le roll over ou basculement de couches l int rieur d un r servoir de stockage trouve son origine dans la variation de
118. pri taires dont les terrains ne deviennent pas du fait de la proximit d un gazoduc non constructibles E La localisation de unit d odorisation du gaz par gaz L odorisation du gaz naturellement inodore t trahydrothioph ne est une disposition impos e au transporteur de gaz d s que le gaz sort du r seau de transport afin de d tecter une ventuelle fuite la question d un particulier sur le lieu de cet ajout de TIGF expliqu qu il privil giait toujours l odorisation la source 18 Alain Durand Lasserve r union du 18 10 07 Soulac sur Mer Alain Hecho r union du 18 10 07 Soulac sur Mer Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 59 Le public a interrog TIGF plusieurs reprises sur l approvisionnement et la quantit de stockage qui serait de 75 miligrammes de par m de gaz et approvisionn camions citernes Concernant le risque du Michel Lagache souligne qu il peut tre irritant pour la peau des gens qui mais il se veut aussi rassurant Les cuves de sont enterr es dans des doubles enveloppes entre lesquelles se trouvent des d tecteurs de fuites Ces installations sont de toute fa on soumises l autorisation de la DRIRE 3 La question du d veloppement la zone portuaire au Verdon Le projet 4Gas sera t il amorce d autres installations
119. qu il s agissait d un projet N anmoins le ma tre d ouvrage a r pondu la demande de la CPDP la suite d interrogations apparues en cours de d bat en publiant le 18 octobre sept tudes compl mentaires Sur la faune et la flore sur la qualit de l air Sur le paysage Sur le bruit sur la qualit des eaux de l estuaire Sur les impacts et dangers Sur les dangers 16 Jean Marie Andreux question re ue le 1 09 07 Alain Durand Lasserve question re ue la r union du 18 09 07 M rignac 18 Sylvie Justome question re ue le 26 09 07 1 Association ADDIP question re ue le 9 10 07 Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 11 Annexe 2 gt Les entretiens de la Commission de juin d cembre 2007 Annexe 3 Les acteurs pr sents la r union du 12 07 07 Annexe 4 gt Communes concern es par le mailing non adress E Les rencontres pr alables Lors de la phase de pr paration des rencontres avec les principaux acteurs du territoire 31 au total ont t une des premi res t ches du Pr sident et des membres de la Commission La CPDP par ailleurs organis une r union d information la Cit Mondiale Bordeaux le 12 juillet 2007 aupr s des acteurs du territoire concern dont l objectif tait d informer de la tenue prochaine du d bat de pr senter la CPDP d expliquer les principes du d bat public et
120. rbaine et Rurale dans son cahier d Acteur n 10 souligne l incoh rence de l implantation des cuves dans un paysage relativement plat du c t m docain Les grues du terminal porte conteneurs ne sont pas consid r es l heure actuelle comme une fracture dans le paysage C est donc l approche de ce th me par le ma tre d ouvrage qui est souvent remise en cause Marguerite Mercier sp cialiste du paysage pr cise la n cessit d une vraie approche paysag re contemporaine alli e aux approches environnementales et socio conomiques qui aiderait construire ce type de projet en corr lation avec les contraintes techniques au sens large du terme Le d bat a t l occasion de prendre connaissance de la charte paysag re et environnementale de l estuaire de la Gironde labor e par le SMIDDEST dans laquelle il est indiqu paysage n est plus seulement le produit involontaire d activit s multiples individuelles mais devient l expression d un int r t pour la qualit du cadre de Du c t la Charente Maritime l implantation des cuves est v cue du point de vue de l impact visuel comme la perte d un quilibre touristique et donc conomique Les r sidents sont inquiets des r percussions de la d gradation du paysage sur le prix de l immobilier Le Comit D partemental du Tourisme de Charente Maritime mentionne qu une tude nationale men e par le minist re du Tourisme en 2004 ind
121. s Zones de Protection Sp ciale ZPS issues de la directive europ enne Oiseaux De m me les marais du bas M doc sont tout comme l estuaire class s en zone Natura 2000 Au sud du site un secteur est devenu tr s important en ce qui concerne l hivernage et la halte migratoire de l avifaune Il ne faut pas non plus oublier les petits invert br s qui repr sentent la ressource alimentaire pour les oiseaux d eau et qui pourraient tre impact s par les rejets Le Directeur de l exploitation du Port Autonome de Bordeaux Julien Bas a pr cis lors de la r union du 8 octobre 2007 Royan que sur les 950 hectares que le port sur le site Verdon 650 hectares sont d j consacr s des fonctions purement environnementales En effet 70 hectares ont t r troc d s l Office National des For ts une autre partie est d di e la pr servation du Marais du Conseiller et certains terrains ont t lib r s pour permettre la construction du port de plaisance Port M doc Des esp ces pouvant tre impact es au cours des travaux ou lors de l exploitation du terminal ont t signal es cistude d Europe chauve souris etc De fa on g n rale le manque de pr cisions concernant l valuation des incidences du projet sur la faune et la flore a t mentionn de nombreux intervenants et notamment s agissant du gazoduc Le directeur de la DIREN d Aquitaine Jean Pierre Thibault a galement rapp
122. s ci puissent les tenir la disposition de leurs administr s Trois panneaux pr sentaient les objectifs du d bat les missions et les membres de la CPDP Trois autres panneaux r alis s par 4Gas pr sentaient le projet de terminal m thanier au Verdon Les documents publi s par la CPDP La distribution des affichettes et les prospectus Au del des publications l affichage et la distribution de documents dans des lieux publics et chez les commer ants ont t mis en place pour annoncer le d roulement de chacune des r unions publiques et favoriser la participation localement E L utilisation des m dias Avant m me l ouverture du d bat et tout au long du d bat la CPDP s est efforc e de mettre la disposition des m dias toutes les informations qu ils pouvaient souhaiter tant sur l organisation du d bat que sur son actualit Une premi re conf rence de presse s est tenue le 7 septembre 2007 pour annoncer le lancement du d bat et une seconde est programm e en f vrier 2008 Bordeaux pour rendre publics le compte rendu de la CPDP et le bilan de la D autre part 5 communiqu s de presse ont t envoy s aux m dias locaux r gionaux et nationaux ainsi qu aux supports d information des collectivit s locales et des acteurs concern s par le projet A l occasion de chaque r union publique les journalistes ont t inform s Des encarts dans la presse quotidienne dans les deux d partemen
123. s cuves seraient difi es 400 m tres de la plus proche habitation 800 m tres de l cole Il faudrait pr voir un p rim tre de s curit de 15 kilom tres Je voudrais savoir si vous continueriez laisser vos enfants l cole 700 m tres d une zone class e Seveso seuil haut 18 Danielle Millet question re ue le 12 09 07 1 Jean Marie Andreux Alain Hecho r union du 22 10 07 Soulac sur Mer 1 Dr Claude Billeaud contribution re ue le 30 08 07 111 Anonyme contribution re ue le 27 09 07 Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 49 La directive Seveso niveau 2 est elle suffisamment exigeante pour donner toute garantie de s curit aux r sidents proches du terminal m thanier envisag au Verdon Dans ce cas quelle sera la distance exacte entre le site industriel et les habitations les plus proches est rappel par Daniel Fauvre DRIRE Aquitaine que pour l installation Seveso AS Avec Servitudes que serait un terminal m thanier un PPRT Plan de Pr vention des Risques Technologiques serait labor pour ma triser l urbanisme par la concertation apr s la cr ation d un CLIC Comit Local d Information et de Concertation E Diverses mesures de pr vention des risques technologiques Les bras de d chargement font l objet d une attention toute particuli re pour viter les fuites pendant les op rations de d chargement Sur l ensemble des
124. s de 8 n uds 97 Pierre Ferrer question re ue le 13 10 07 question re ue le 14 11 07 Les Amis de St Georges question re ue le 22 10 07 10 Michel Reeres Smith question re ue le 30 10 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon De m me qu elle impose une double paroi lat rale la r glementation impose aux m thaniers d tre pourvus d un double fond qui cr e une s paration physique entre la mer et les cales dans lesquelles sont implant es les citernes e Retour d exp rience Le Commandant Follin a indiqu lors de la r union du 8 octobre Royan que dans l estuaire de la Loire Port de Nantes n avait enregistr aucun incident depuis 25 ans d exploitation de navires m thaniers confirmant une tude men e en 2006 par le de Brest partir de bases de donn es reconnues qui n a recens que tr s peu de cas de collisions mettant en cause des navires transporteurs de gaz depuis que les gaz liqu fi s sont transport s par maritime E Echouement d un m thanier L ventualit d chouement d un navire a donn lieu de nombreuses questions et avis Se souvient on de l chouage du Manitogorsk qui s carta d une centaine de au niveau du Banc de la Mauvaise navire russe de 200 m de long en 1972 En moins d une semaine sous l effet de d ferlantes charg es de sable fut bris et qui disparu en an compl tement l ins
125. s que la la DRIRE la DGEMP la DDE la DIREN Enfin 14 questions n ont pu trouver de r ponses d veloppement de la Pointe du M doc position des lus puisqu elles n taient pas de la comp tence directe de 4Gas Tableau 8 R partition des questions re ues par th me Th mes Nombre 4Gas 1 501 65 Les caract ristiques du projet 372 16 Les risques et pr ventions 335 15 Les enjeux sur l environnement 279 12 L opportunit du projet 237 10 Les impacts socio conomiques La politique nerg tique et le march du gaz Autres acteurs TOTAL Compte rendu du d bat public Partie Le d roulement et l organisation du d bat public 2 Organisation et calendrier 126 6 6 Membres gt 1 Suites du d bat O T A 1 Questions PAB 191 9 Questions TIGE T 139 6 6 AT a 25 12 La revue de presse Tableau 9 R partition g ographique des questions D partements Nombre Sans origine ographique Gironde 33 Charente Maritime 17 Gironde Autres Seine St Denis 93 Loiret 45 Loiret Seine Autres 2 St Denis Sans origine g ographique TOTAL Charente Maritime Le budget de la CPDP La Commission a tenu ses engagements de ma trise des d penses Le co t total du d bat public est estim 762 000 euros et se d compose comme suit
126. seil G n ral de la Gironde le SMIDDEST et le Syndicat mixte pour le D veloppement du Pays du M doc n ont pas pris de position officielle pendant le temps du d bat public Gaz de Bordeaux s est montr tr s attentif au d bat sur le projet du Verdon car il constate que le Sud Ouest de la France est tr s d pendant de points d approvisionnement situ s soit au Nord soit l Est Le r seau national de transport n a pas de point d entr e dans la r gion du Sud Ouest ce qui est tr s important pour le co t final du gaz r percut aux consommateurs les frais de transport repr sentent 10 du montant de la facture finale Par ailleurs le gaz naturel qui pr sente des avantages par rapport aux produits p troliers et au charbon va se substituer ceux ci pour produire de l lectricit Michel Tonnany a conclu son intervention lors de l audition publique du 9 octobre 2007 sur la politique nerg tique et le march du gaz en pr cisant que sa soci t n avait pas ce jour conclu d accord avec 4Gas et que l avenir de Gaz de Bordeaux ne d pendait pas de l ventuelle r alisation du terminal au Verdon Le Nord M doc n est pas aujourd hui desservi par le r seau de distribution de Gaz de Bordeaux qui s arr te Pauillac Si certaines personnes souhaiteraient tre desservies d autres affirment ne pas avoir besoin de gaz pour leurs usages domestiques R union du 9 10 07 Bordeaux Union des industri
127. ssion nationale et la mission de la de suivre avec une grande attention la r alisation du dossier du d ouvrage et conna tre ainsi le contenu du projet de prendre conscience du caract re passionnel et passionn du contexte dans lequel allait se d rouler le d bat public de conna tre la position des acteurs de comprendre leur approche sp cifique et mieux saisir ainsi la complexit des enjeux La Commission a pris de nombreux contacts avec les lus les diff rentes instances repr sentant le monde conomique les associations Ces contacts ont t l occasion de visites de terrain en particulier du port de Bordeaux des communes situ es la Pointe du M doc et de la rive droite 8 Collectif Une pointe pour tous Cahier d acteur n 6 Alain Durand Lasserve question re ue lors de la r union du 18 09 07 M rignac 1 Jean Michel Lor fice question re ue lors de la r union du 18 09 07 M rignac 1 Contribution re ue le 1 09 07 12 Josette Danthez question re ue le 10 10 07 Benjamin Bardineau question re ue le 12 10 07 14 Estelle Jeandel question re ue le 14 09 07 Mathilde Chevallier question re ue le 1 09 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Le dossier du ma tre d ouvrage En amont du d bat en mars 2007 4Gas avait pr sent un projet de terminal m thanier avec cinq cuves lors d une r union Royan et au Verdon sur Mer
128. t m me 1 En installant ce port m thanier Verdon sur Mer c est une v ritable bombe retardement que vous installez Dans l ensemble du d bat public ont t examin s les risques li s la navigation la technologie aux s ismes et aux inondations au terrorisme 1 Les risques li s la navigation La ma trise des risques pr sent e a tenu compte des sp cificit s de l estuaire de la Gironde et du port de Bordeaux qui traite selon le Commandant Follin 1 500 navires par an soit 3 000 mouvements dont les deux tiers au moins transportent des marchandises dites dangereuses dont des tankers transportant du p trole Les questions pos es ont essentiellement port sur Le risque de collision des m thaniers par exemple avec un ferry avec un autre cargo En augmentant le trafic maritime dans la Gironde multiplie les risques de collision et de naufrage donc de pollution de l oc an Nous ne pouvons pas prendre ce risque la profession ostr icole ne le Supporterait pas L entr e de l estuaire de la Gironde et la pr sence des bancs de sable Que se passera t il si un m thanier vient s chouer et que l on peut pas le sortir d o il est L attente des m thaniers Lors de mauvais temps courants forts houle temp te que ferez vous de tous ces bateaux qui attendent en rade de Port Bloc La Chambrette Que feront ces bateaux pour se prot ger du m
129. t inadapt l conomie locale La F d ration D partementale des Chasseurs dans le cahier d acteur n 5 insiste d ailleurs sur point en faisant remarquer que Verdon n est pas situ au c ur d une zone industrielle ancienne o infrastructures ont de tout temps t pens es avec le savoir faire local en fonction des industrie de leurs risques de leurs pr cautions et de leurs quipements connexes Pour le Pr sident de la Communaut de communes du Nord M doc consommation touristique injecte 250 millions d euros de Septembre gr ce l attrait des plages de Soulac ou de la Chambrette Comme pour la rive droite l installation projet e provoquerait in vitablement une chute du chiffre d affaires Les raisons de l orientation prise par la rive gauche a une trentaine d ann es le avait projet pour l horizon 2000 2010 12 000 emplois industriels et 2 400 emplois induits gr ce au d veloppement de cette zone Or la donne conomique a t boulevers e d s la fin des ann es 80 avec la fermeture du site de Shell et de la raffinerie de Pauillac Le d veloppement d un tourisme industriel 4Gas affirme que l activit touristique peut coexister avec l activit du terminal m thanier ajoute que pourrait se d veloppe un tourisme industriel destin au grand public aux scolaires etc l instar d autres sites de stockage GNL comme Montoir d
130. t provoqu par des travaux de tiers Depuis 20 ans les risques d accident sont divis s par quatre gr ce des mesures compensatoires Pour TIGF sur les 30 derni res ann es les incidents annuels sont pass s de 16 4 6 et 67 de ces incidents sont dus des travaux de tiers c est dire des travaux non d clar s r alis s en g n ral avec des pelles m caniques Pour les 23 restants il s agit de fuites dues des corrosions externes du tube qui peuvent se produire lorsqu il a eu des d faillances de protection cathodique Car l ensemble des canalisations date des ann es 1950 construites dans des normes insatisfaisantes Alain Hecho r union du 18 10 07 Soulac sur Mer Bernard Lapeyre r union 18 10 07 Soulac sur Mer 12 Xavier Pintat r union du 18 10 07 Soulac sur Mer D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Selon la s curit et le maintien de la qualit des ouvrages sont r alis s de diff rentes fa ons le recouvrement est de l ordre de 1 1 20 m tre au dessus du gazoduc une surveillance visuelle du gazoduc r alis e en marchant le long du trac et gr ce au suivi par h licopt re une fois par an ou par avion photos a riennes du trac l inspection des travers es sous fluviales des gazoducs et le contr le des conduites int rieures par pistons instrument s afin de v rifier la g ographie des canalisations la protection cathod
131. t pour donner aux habitants de la Pointe du M doc des informations objectives en particulier sur la s curit de ces sites Divers intervenants ont souhait la poursuite de la concertation p cheurs professionnels ostr iculteurs etc et ont propos leur participation cette d marche Des mesures pouvant att nuer les craintes de la population ont t clairement exprim es pour les Verdonnais des cuves plus loign es des premi res habitations du village de la plage de La Chambrette et de l cole constitueraient une variante rassurante Pour les habitants des deux rives de l estuaire ceux du Verdon comme ceux de la c te royannaise des cuves semi enterr es seraient plus acceptables de fa on r duire l impact visuel estim insupportable dans le projet actuel Quelques interventions o questions du public ont m me sugg r d tudier d autres variantes y compris l ventualit d un site offshore Si 4Gas d cide de poursuivre son projet il est vident que la population de la c te royannaise devrait tre inform e et que l enqu te publique la fin des d marches administratives devrait tre r alis e sur un p rim tre tendu la rive droite de l estuaire Compte rendu du d bat public Partie Le contenu du d bat public 63 GLOSSAIRE ADDIP Association de D fense des Droits et Int r ts des Propri taires des Quartiers du Port des Groies et de la Cr te de Valli res AIRAQ Air Aquitaine
132. t quasiment prises Fos Cavaou l ann e prochaine d ici 2014 Montoir Nous devrions passer de 17 32 milliards de m tres cubes de stockage de entre l extension de Montoir et la mise en service de Fos Cavaou ces 32 milliards de m tres cubes pr vus d ici 2014 si rajoute les trois op rations Dunkerque Montoir et le Verdon nous allons arriver 62 milliards de m tres cubes de stockage par an rapprocher des 50 milliards craint donc un risque de surcapacit et signale que le minist re de l Industrie a indiqu dans le plan indicatif pluriannuel des investissements dans le gaz un seul terminal m thanier l horizon 2013 1 demande l tude de march que 4Gas aurait r alis e avec des perspectives de march Espagne et en Italie La justification du projet de 4Gas pour r pondre aux besoins du march espagnol a suscit de vives r actions Quel est l int r t d implanter un terminal m thanier au Verdon pour desservir l Espagne 2 Laure Curvale Vice pr sidente la Communaut Urbaine de Bordeaux charg e de ma trise de l nergie s interroge sur les r serves de gaz en nergies fossiles Le gaz malgr tout est nergie fossile Vous avez rappel que nous avions des r serves limit es De ce point de vue cela reste une nergie puisable et on raisonne dans le court terme et souhaite la r duction de la consommation d nergie et le d veloppement des n
133. tar de centaines d autres navires dans ce cimeti re Les m thaniers vont passer moins d un mille de la c te charentaise 4Gas a t elle pris en compte la difficult de navigation l entr e de l estuaire Un m thanier qui s choue sur le Banc de la Mauvaise 4Gas fera quoi Vous avez dit que 3000 bateaux passent au Verdon par an En tant que marin et membre des secours en mer je vous pr cise que je vois ces bateaux assez gros environ 150 m tres Mais un m thanier c est 300 400 m tres une v ritable usine gaz flottante mais pas insubmersible ces diff rentes questions le ma tre d ouvrage a r pondu que des chouements s taient d j produits et qu ils pouvaient encore se produire bien que la probabilit soit tr s faible e L op ration de secours cas d chouement Que le navire soit remis flot avant d tre d charg ou qu il soit d charg pr alablement le traitement de la cargaison reste possible et aucun rejet de gaz naturel n est craindre sans limitation de dur e tant que les installations machines du m thanier demeurent op rationnelles Les op rations de secours n ont donc pas un caract re d urgence imm diate au point de vue de la cargaison Beaucoup ont soulign la difficult de la passe de l Ouest dite la passe de la Mauvaise mais le commandant Follin lors de la r union publique de Royan le 8 octobre a pr cis l existence d un
134. tion re ue le 2 11 07 Collectif Une Pointe pour tous question re ue le 3 10 07 Andr B mant question re ue le 24 10 07 Jacqueline Rabic question re ue le 27 09 07 Jacques Lejaille question re ue le 22 10 07 8 Henk Jonkman r union du 29 10 07 Royan D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon LES RISQUES LI S AU PROJET DU VERDON Le th me du risque a t omnipr sent dans toutes les r unions et au centre du d bat dans la r union du 22 octobre Soulac intitul e Quelles nuisances pour les habitants quelle pr vention des risques laquelle participaient Christophe Emiel charg de mission du Bureau des Risques Technologiques de la DPPR MEDAD et Daniel Fauvre adjoint du Directeur Chef de la Division Environnement Industriel et Sous Sol de la DRIRE Aquitaine La Commission a pu remarquer que lorsque sont abord s les probl mes de risques il y a une m connaissance de la r glementation notamment relative aux Installations Class es Pour l Environnement ICPE mais galement un sentiment de peur et de crainte et m me d angoisse Ce n est plus une rumeur mais un r el projet que celui de l implantation d un terminal m thanier dans la zone portuaire du Verdon sur Mer et dire toute la crainte la peur de voir s installer dans notre belle r gion du Nord M doc une r alisation industrielle qui risque de compromettre non seulement notre cadre de mais sa quali
135. ts de la Gironde et de la Charente Maritime dans la presse quotidienne r gionale Sud Ouest ditions Gironde M doc Charente Maritime la presse locale Journal du M doc ainsi que dans la presse d actualit gratuite M tro 20 Minutes et Bordeaux 7 ont permis d annoncer le calendrier des r unions publiques 26 annonces presse sont ainsi parues Enfin des interviews du pr sident et des membres de la commission ont t accord es au fil des demandes La r gularit de ces relations a notamment permis un tr s bon relais de l actualit du d bat dans l ensemble des m dias locaux et r gionaux voire nationaux presse crite radio t l vision 2 Le d bat public 1 septembre 2007 14 d cembre 2007 Le d bat public proprement dit s est d roul du 1er septembre au 14 d cembre 2007 Tableau 2 Le d bat en chiffres Personnes ayant pos au moins 1 question au moins 2 questions au moins 3 questions au moins 4 questions au moins 8 questions Nombre de questions pos es Nombre d avis Nombre de contributions Nombre de demandes de documentation Nombre de connexions sur le site au 14 12 2007 La volont d coute de la Commission s est traduite par L organisation de 10 r unions publiques ayant accueilli au total plus de 8 500 participants La mise en place d un syst me de questions r ponses qui a eu traiter au total 2 284 questions Le recueil de 265 avis et de 181 c
136. ts n ayant pas un caract re industriel semblent disproportionn es Le Pr sident de la section r gionale conchylicole de Marennes Ol ron Fran ois Patsouris a galement rappel lors de la r union du 29 octobre 2007 Royan que l avenir de la p che estuarienne passe par la qualit des produits et du territoire 5 Philippe Faure question re ue le 7 12 2007 Arnaud Dronet question re ue le 10 11 07 Marie Jos e Dauzidou question re ue le 30 10 07 Monique Dieulefit question re ue le 9 10 07 5 Jean Didier Millet question re ue le 8 12 07 Mich le P rier question re ue le 9 11 07 Jocelyne Gu rin question re ue le 18 09 07 D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Dans le cahier n 8 les repr sentants des P cheurs Professionnels ont expos la fonction conomique de l estuaire o de nombreuses esp ces maritimes sont tributaires des c ti res et estuariennes sole bar anchois maigre plie Il est de m me pour les esp ces migratrices comme l esturgeon l alose le saumon et l anguille et celles inf od es hu tres crevettes l estuaire est galement le dernier gisement naturel d hu tres qui sert au captage pour le bassin d Arcachon et le bassin de Marennes lls ont galement soulign le fait que es fonctions cologiques de l estuaire de la Gironde doivent tre maintenues voire restaur es
137. u est ce qui nous assure qu il aura pas entente entre les distributeurs de gaz comme a t le cas avec les op rateurs de t l phonie mobile gt Florence poursuit sur l existence d une commission d enqu te charg e de v rifier l existence ventuelle d ententes sur les prix de l nergie Pour le march r gional du gaz Michel Tonnany Directeur clients de Gaz de Bordeaux assure qu a des augmentations mais aussi des baisses entre octobre 2006 et octobre 2007 le prix du gaz a baiss pour les tarifs de Gaz de Bordeaux de 3 Un impact positif du fait de la proximit g ographique du terminal 2 Lors de l audition publique du 9 octobre le repr sentant de Gaz de Bordeaux a d abord pr sent le constat du manque d approvisionnement de gaz dans le Sud Ouest comme une r alit technique qui impacterait le prix de revient Le transport est la diff rence de l lectricit directement li la distance C est la raison pour laquelle le fait qu il pas de point d injection au niveau global du Sud Ouest pose un probl me Directrice de la Direction g n rale de l nergie et des mati res premi res DGEMP du minist re de l Environnement et du D veloppement durables MEDAD Collectif Une Pointe pour tous Cahier d acteur n 6 5 Maryse Durand Lasserve r union du 9 10 07 Bordeaux Soci t d conomie mixte Gaz de Bordeaux est l op rat
138. ux r union du 8 10 07 Royan 17 Jean Yves Sanguinet secr taire g n ral du syndicat CGT du personnel du r union du 8 11 07 Soulac sur Mer 148 Union des industries chimiques d Aquitaine contribution re ue le 12 12 07 1 Robert Ghilardi de Benedetti r union du 8 11 07 Soulac sur Mer 150 Conservatoire de l estuaire de la Gironde Cahier d acteur n 19 151 Jean Claude Lacroix r union 8 11 07 Soulac sur Mer D bat public Projet de terminal m thanier au Verdon Apr s s y tre oppos en tant que pr sident de la Communaut de communes de la Pointe du M doc Xavier Pintat souligne la n cessit d un vrai p le d nergies renouvelables dans l exp rimentation et la production Certains auraient souhait que 4Gas s y associe si encore le projet 4Gas s accompagnait de propositions de projets altematifs vraiment centr s sur les nergies renouvelables cela permettrait de relativiser A cette demande la soci t 4Gas s est montr favorable tout d veloppement nerg tique dans le domaine du renouvelable mais a rappel qu elle n tait pas dans le commerce d nergie sous toutes ses formes nous sommes simplement des constructeurs d infrastructures Notre m tier n est pas d investir dans le renouvelable En revanche comme nous l avions d j dit une r union en f vrier 2007 nous sommes tout fait pr ts participer la vie locale investir dans des projets loc
139. uyenne Michel Lagache s est voulu rassurant a d j un plan dix ans pour des travaux sur l art re de Guyenne avec des stations de compression pr vues mais les tudes ne sont pas faites On se projette 2013 mais nous sommes en 2007 Je ne fais pas de dimensionnement pour des canalisations 2013 Nous prenons les projets et nous dimensionnons au fur et mesure des besoins des exp diteurs les besoins de nos futurs clients Nous ne faisons que dimensionner des ouvrages pour leurs besoins Devant le choix de TIGF de privil gier un gazoduc sans station de compression beaucoup de personnes se sont tonn es malgr les raisons conomiques et environnementales viter les rejets de CO voqu es par le ma tre d ouvrage a insist sur l inutilit de compresseur puisque la pression de 85 bars partir du Verdon 66 bars au niveau de l art re de Guyenne serait suffisante E Quelle s curit de l ouvrage gt La r glementation actualis e en ao t 2006 d finit l ensemble des r gles de s curit suivre pour tout projet de canalisation et impose des crit res de construction stricts et un p rim tre de s curit en fonction de la population comptabilis e dans ce p rim tre Quel que soit le type de canalisation une distance de 10 m tres sans aucune pr sence humaine doit tre respect e De plus selon des statistiques europ ennes donn es par TIGF 0 2 accident pour 1000 km es

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