Lettre trimestrielle N°21
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1. et l accession longue chez nous au statut d adulte confront l option de la mort et la n cessit de faire un choix en direction de la vie Dans son avarice identitaire et son refoulement de la mort notre soci t offre t elle les outils avec lesquels les jeunes pourraient efficacement se bricoler ou vivre ce passage Les envies ou pulsions de mort l adolescence sont et restent un immense tabou dans notre soci t que le monde des adultes est tr s r ticent aborder Les ado lescents parlent tr s rarement de leurs id ations suici daires avec des personnes ressources adultes de leur entourage Entrer en mati re collectivement sur cette question est important Parce que chaque cas est grave Et parce que depuis que l on a adopt des d fi nitions plus larges pour la sant publique celle ci ne concerne plus que la lutte contre les maladies Elle concerne la capacit pour les individus de se construire des existences raisonnablement pleines de sens de liens et de ressources Des l ments qui nous concernent tous Il n y a d s lors plus de clivage entre les malades et les non malades les fous et ceux qui sont sains d esprit M ais une communaut de besoins li s notre humaine condition dont la mort et parfois l attirance pour la mort fait aussi partie W jdm Septembre 2003 No 21 Lettre trimestrielle de l association romande Pro M ente Sana CONSEIL JURIDIQUE 022 718 78 41 Nos prestati2. organisation Psy Trialogue Conseil strat gique R seaux d auto support Participation et d entraide RAVAUX SPECIFIQUES NTION DE COLLECTIVITES Dans quel domaine Projets de loi Proc dures de consultation Commissions Rencontres avec les institutions O gt pom Lu CC E c 5 D t 2 Conseil juridique 022 718 78 41 Conseil psychosocial 022 718 78 42 P mode d emploi Permanences t l phoniques lundi mardi jeudi 10h 13h SUICIDE LIENS SOCIAUX ET RECHERCHE DE SENS Journ e de formation continue organis e par l Association suisse d intervention de crise et de pr vention du suicide ASICS et l Institut d thique sociale IES l Universit de Fribourg le mercredi 8 octobre 2003 Les r cents congr s ont mis en vidence l importance de la relation humaine et du contexte social et cul turel en suicidologie L interdisciplinarit et le travail en r seaux sont devenus des mots d ordre pour la pr vention du suicide En septembre le congr s de l International Association of Suicide Prevention Stock holm poursuivra cette ouverture du champ d actions en r unissant professionnels et b n voles actifs aux diff rents niveaux de la pr vention et de l intervention de crise ainsi qu aux survivants engag s dans la postvention En Suisse le probl me du suicide commence tre reconnu comme une priorit de sant publique Parall lement s op re un changement de perspectiv
3. Ja pro mente sana septembre 2003 Lettre trimestrielle N 21 EDITO ette nouvelle livraison de notre lettre trimestrielle vous apporte un mode d emploi de notre association En double page centrale vous trouverez en effet un tableau synth tique pr sentant les prestations offertes par notre association Nous esp rons que les personnes int ress es puissent ainsi en un coup d il rep rer les r ponses que nous pourrions apporter certains de leurs besoins et comment nous pourrions leur tre utile Notre champ d action est large il est vrai puisqu il s adresse tant aux individus qu aux associations et ins titutions et couvre tous les domaines concern s ou affec t s par les probl matiques de souffrance psychique D s lors qu une personne ne se sent plus apte faire face aux innombrables difficult s de l existence petites ou grandes ce sont de multiples dimensions de sa vie qui peuvent en venir se d sorganiser probl mes juri diques relations avec l entourage et les institutions questions m dicales et th rapeutiques conditions de vie et d occupation insertion professionnelle et sociale C est pourquoi nous cherchons travailler autant sur le clavier du collectif qu au niveau des individus La col lectivit a non seulement ses responsabilit s en mati re de sant psychique mais aussi ses configurations ses mouvements ses ressources ses handicaps Concevoir des r ponses aidantes respect
4. e sur la pr vention qui porte l accent sur les facteurs de sant globale et de r silience face l adversit L ASICS souhaite prolonger l lan donn par le congr s national interdisciplinaire organis Berne par l Institut d Ethique Sociale IES en mai 2002 Partant d une vision syst mique de l individu en interac tion avec son environnement humain et son ancrage spirituel nous avons jug opportun d enrichir notre journ e de formation continue par une diversit d apports les r flexions de la logoth rapeute Brigitte Heitger et du psychiatre et th rapeute de familles M arco Vannotti seront mises en perspective avec celles de la th ologienne Lytta Basset et de l thno sociologue Stefan Vanistendael Les ateliers du matin que nous proposons cette ann e gr ce la collaboration de l IES sont con us pour changer sur les ques tionnements des accompagnants de diff rents publics cibles concern s par le suicide ils seront intro duits par des sp cialistes du terrain Une Table Ronde permettra de poursuivre le dialogue entre les intervenants et avec le public elle sera pr sid e par le prof K Michel qui tentera de nouer la gerbe L as sembl e g n rale de l ASICS se tiendra l issue de la rencontre et sera ouverte au public Le choix d or ganiser cette journ e Fribourg ville bilingue vise encourager les Romands y participer Jacqueline Rutgers Cardis pr sidente de l ASICS Renseignements et inscriptio
5. ns Secr tariat Institut d thique sociale Sulgenauweg 26 3007 Bern 0313702550 margaret gerber sek feps ch CONGRES ANNUEL DE LA FONDATION SUISSE PRO MENTE SANA les 13 et 14 novembre prochains Bienne voir programme annex Renseignements Fondation suisse Pro Mente Sana Case postale 8031 Z rich T l 01 361 82 72 Lettre trimestrielle de l Association romande Pro Mente Sana 40 rue des Vollandes 1207 Gen ve T l 022 718 78 40 Fax 022 718 78 49 CCP 17 126 679 4 Courriel info promentesana ch Lettre trimestrielle de l association romande Pro M ente Sana Septembre 2003 No 21
6. ons Dans quel domaine Hospitalisations et Information sur le droit et traitements les d marches possibles Assurances sociales Conseil sur les proc dures et les voies de recours Droit du travail Orientation vers les avocats Droit du bail ou permanences juridiques Tous probl mes juridiques en lien avec la maladie psychique D INFORMATION ET SENSIBILISATION 7 Cp Q de 2 Nos prestations p Prises de position Nos prestations Dans quel domaine Publications R alit des troubles psychiques Travail m dias Qualit s et insuffisances Organisation du syst me d aide et de d v nements soins Cours et conf rences Int gration des personnes souffrant de troubles psychiques A LIN Interpellations Participation des groupes de travail PRO MENTE SANA Romandie Rue des Vollandes 40 1207 Gen ve T l 022 718 78 40 Courriel info promentesana ch Pro M ente Sana CONSEIL PSYCHOSOCIAL 022 718 78 42 Nos prestations Dans quel domaine Information sur les Logement maladies psychiques Occupation Renseignements sur l offre Travail psychosociale en Romandie Loisirs Conseil sur les d marches entreprendre selon les Groupes de soutien besoins de la personne Aide sociale Orientation vers les ressources et structures ad quates Th rapie SOUTIEN AUX MOUVEMENTS D ENTRAIDE Nos prestations Dans quel domaine Promotion Associations de patients et de proches Aide l
7. ueuses des personnes de leur droit et de leur dignit est videmment un enjeu de soci t majeur Le travail que nous d ployons dans cette direction que ce soit par le soutien aux mouvements d entraide la sensibilisation du public la probl matique des troubles psychiques ou encore l intervention aupr s des autorit s et institutions vise promouvoir ces valeurs Le 10 octobre prochain aura lieu la journ e internatio nale de la sant mentale Nous avons retenu cette ann e le th me de la pr vention du suicide chez les jeunes Cette question difficile videmment questionne propos nos d finitions de la sant mentale et de la maladie Certes le suicide en tant que tel n est pas une maladie Philosophiquement il peut m me tre tenu pour un droit fondamental de l individu Cependant la r alit du v cu des jeunes suicidants ne s apparente pas celui de S n que mettant fin ses jours dans la s r nit apr s une vie bien remplie II rel ve d une confusion existentielle tragique d un chaos des affects laissant l in dividu nu avec sa souffrance Le processus est morbide et s oppose l vidence la notion de sant Comment ne pas voir cependant l implication en la mati re aussi du collectif notamment dans sa difficult fournir des rep res et des compr hensions sur la base desquels construire ses choix de vie Tout adolescent se retrouve par l irruption en lui des forces vitales de la sexualit
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