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Route des jeunes : quelles réductions des risques ?

1. gt Comment positionner les responsabilit s des uns et des autres jeunes et parmi eux filles et gar ons adultes r f rents et parmi eux familles ducateurs lus forces de l ordre Pouvons nous d gager des situations types qui nous paraissent repr sentatives mettre jour derri re elles la matrice des responsabilit s et voir concr tement ce qui emp che de les exercer ce qui au contraire est un facteur de progr s gt Comment prendre en compte l environnement familial et social qui d termine si puissamment le niveau d acceptabilit vis vis des risques qu on court et qu on fait courir aux autres 29 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ 3 Des questions r currentes par rapport la responsabilit sur la route LE PARTAGE DE RESPONSABILIT Entre la qualit et la dangerosit du r seau routier la s curit et le contr le des v hicules la production et la promotion de v hicules symboles de puissance et de domination sur l environnement la soci t du spectacle qui promeut Taxi 2 et l Aston martin de James Bond la responsabilit en bout de cha ne du conducteur surtout jeune est replacer dans un ensemble qui la relativise sans la r duire Les jeunes sont particuli rement concern s par ces contradictions L cart entre ce que la soci t leur demande de responsabilisation sur la route et ce qu elle leur permet de prise de responsabilit s dans le cham
2. gt Pourquoi les jeunes prennent ils des risques d terminants de la prise de risque gt Quelles causes accidentelles facteurs de risque alcool vitesse gt Quelles cons quences donn es pid miologiques gt Quelle l gislation 21 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES 2 DECEMBRE ZOOZ Les actions existantes les structures ressources recensement des actions des structures Comment agir pistes possibles Une d marche pour une action locale e L ducation pour la sant quelle approche e L action dans la m thodologie de projet e Animations autour de la perception du risque la responsabilit les formes d organisation collective la violence agressivit sur les routes les repr sentations sociales de la prise de risque Des outils pour une action locale Recensement et pr sentation des outils d animation 22 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES 2 DECEMBRE ZOOZ gt TRAVAUX EN ATELIERS AUTOUR D AXES PRIORITAIRES Atelier A Comment accro tre la perception des risques et la compr hension de leur sens Animatrice Ingrid BRUYERE CODES 42 Rapporteur Hayette BOUHA CODES 42 NOTE PREPARATOIRE 1 Contexte La route est un espace extr mement r glement et codifi qui de fait est en permanence un lieu d infractions et de transgressions per ues ou non C est un espace o les comportements risque sont fr quents et g n ralement
3. c s Ce document a t con u pour contribuer rendre lisibles les principaux l ments d information disponibles sur les accidents de la circulation des jeunes en Rh ne Alpes Il a pour finalit de donner aux professionnels de la pr vention les clairages utiles l orientation et l efficacit de leurs actions et de contribuer rendre plus s r l espace routier Les sources de l information Observatoire R gional des Routes et de la S curit Routi re ORSR fichiers des accidents du SETRA Service d Etudes Techniques des Routes et des Autoroutes les forces de l ordre Gendarmerie Police CRS alert es sur les lieux d un accident avec d g ts corporels remplissent un bulletin d analyse d accidents corporels BAAC Les BAAC sont transmis aux services centraux de la police et de la gendarmerie puis au SETRA avant d tre exploit s par l ORSR Institut National de Recherche sur les Transports et leur S curit INRETS et Association du Registre des Victimes des Accidents de la Circulation du Rh ne ARVAC donn es issues du Registre des Victimes d Accidents de la Circulation du Rh ne Un questionnaire est compl t par les services de secours et de soins publics et priv s qui assurent la prise en charge sanitaire de toute personne tu e ou pr sentant des l sions corporelles dans les suites d un accident de la circulation survenu dans le d partement du Rh ne Outre les informations relatives aux
4. elle ne doit pas luder les questions du plaisir surtout la pr vention de l usage de produits qui donnent du plaisir et de la mort son objectif est d viter la mortalit pr matur e et vitable mais conduire prudemment sans boire ne rend pas immortel Il vaut mieux le dire aux jeunes avant qu ils ne nous le disent Elle ne doit pas luder non plus les situations de souffrance qui sont l origine des conduites dangereuses et des abus et plus g n ralement aborder les questions des tats et des situations de vuln rabilit De m me il faut d finir ce qu est une politique de r duction des risques en mati re de s curit routi re Elle doit tre de terrain de proximit pour d passer les limites d op rations m diatiques ponctuelles La Pr vention Canadair Elle doit se professionnaliser les actions de pr vention ne doivent tre men es ni par des dames des bonnes uvres ni par des gendarmes la retraite mais par des professionnels comp tents form s et organis s en partenariat ROUTE LES JEUNES QUELLES R CUCTIONS DES RISQUES Z DECEME ZOOZ ex juge psy Ceci dit attention un lib ralisme excessif la pr vention aussi est un march Elle doit tre continue afin que les effets des actions soient p rennes Donc en ce qui concerne les accidents de la route des 15 25 ans on peut envisager un continuum pr ventif en 4 p riodes 1 la p riode scolaire 0 17 ans
5. en favorisant l expression des populations Ces recherches sur les conditions d efficacit sont rapprocher des strat gies propos es par l OMS autour du concept de communaut s sures avec des dimensions incontournables Le partenariat la n cessit de mise en commun des comp tences de multidisciplinarit devant un processus complexe n cessitant une forte Mtersectorialit La mobilisation communautaire supposant identification des ressources mise en r seau mobilisation sur la dur e L importance de formations partag es La construction de projets par tapes sur la dur e 5 10 ans La qualit du diagnostic et des indicateurs de suivi Le double champ strat gique environnemental et comportemental L implication des leaders des politiques locaux un enjeu essentiel ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES 2 DECEMBRE ZOOZ 3 Le dernier s minaire du r seau international Montr al juin 02 a aid questionner le sens commun et avancer autour de questions en d bat L exp rience de l accident Les changements d attitude et de comportements ne paraissent pas si vidents L effet confrontation directe para t s user assez vite mais les mises en situation le rapport l motionnel sont des mani res de renforcer la mobilisation La dimension personnalit La culture de la s curit dans une communaut para t aussi importante Le niveau socio conomique et le mode de vie semb
6. er des r seaux de parents avec des professionnels pour lutter contre l isolement des parents isol s avec leurs probl mes sans solutions et pour les informer sur les comportements risques gt Faire travailler les jeunes en particulier ceux qui sont en situation d chec sur l estime de soi gt R veiller chez les adultes la responsabilit collective par rapport l chec gt Proposer aux jeunes de passer l AFPS ce qui permet de prendre conscience de sa valeur et de sa fragilit Ce dipl me valorisant peut faire prendre conscience de la capacit tre utile gt Faire entrer le jeune dans une d marche de construction gt Am liorer les conditions de passage du permis de conduire devenu outil social et dont l incertitude de la r ussite d veloppe un stress intense 32 ROUTE DES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOCUZ En conclusion ce qui para t important pour permettre la prise de conscience de la responsabilit des jeunes sur la route c est gt valoriser ce qui est positif en eux plut t que de sanctionner gt Leur permettre de se valoriser vis vis de ses pairs gt Travailler sur les valeurs de la vie gt Faire reconna tre aux adultes ces valeurs gt Laisser du temps 33 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Atelier C Quelles formes d organisation collective pour r duire les risques Animatrice Ren e GROZ S curit Routi
7. rision des r gles sociales l apologie de la violence avec une dimension cathartique 45 ROUTE DES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMPERE ZOCUZ Le deuxi me temps de l atelier visait d terminer les valeurs opposer ces contre valeurs dans le cadre d une mise en situation Cette strat gie d animation n a cependant pas paru pertinente et ce pour deux raisons 1 Les valeurs ou plut t les contre valeurs v hicul es par ces m dias sont celles que chacun peut conna tre un moment ou un autre se valoriser montrer sa ma trise sa puissance 2 L nonciation des contre valeurs v hicul es par ces supports m diatiques induit forc ment une liste des valeurs telles que le respect la tol rance dans lesquelles chacun est cens se reconna tre L nonciation de ces valeurs positives ne provoque pas pour autant un r el travail sur les repr sentations de la part des jeunes Le risque est en effet d obtenir des r ponses pour faire plaisir l animateur sans qu il y ait travail sur les repr sentations La question centrale travailler est celle ci comment r sister ces contre valeurs ce qui d passe largement la simple question de la s curit routi re Ce mode de confrontation aux images d nonciation des valeurs et contre valeurs v hicul es ne semble donc pas suffisant en lui m me en tant que modalit d action L atelier s est cependant clos sur une note optimiste les jeunes
8. vention peut suivre 9 objectifs diff rents selon la matrice de neuf cellules tiologiques cf Haddon 1980 PRE Ev nement Ev nement POST Ev nement HOTE AGENT ENVIRONNEMENT La distinction entre pr vention primaire secondaire et tertiaire entre la pr vention des traumatismes et celles des l sions C est par leur rigueur dans l application des connaissances pid miologiques aux strat gies de pr vention que les pays de l Europe du Nord ont fortement diminu les taux de mortalit et de morbidit accidentelle et violente 2 Les lacunes dans la connaissance pid miologique de la pr vention actuellement Lacunes dans les statistiques d accidents notamment sur leurs cons quences La distinction bless l ger bless grave qui est celle de la s curit routi re pour le moment est trop grossi re voire non valide Les indicateurs pid miologiques tels que VAIS injury severity score sont plus pr cis Exemple ne plus pouvoir jouer correctement de la guitare En r gion Rh ne Alpes le registre distinguant la gravit de la blessure existe Lacunes des connaissances sur l tiologie des accidents gt Pourquoi et comment se produisent ils gt Quels sont les effets de l environnement et non pas seulement des comportements dangereux des individus proximal et distal tablissements politiques gt Quel est le degr de connaissances en accidentologie de divers intervenants m decins e
9. 30 ROUTE DES JEUNES QUELLES K DUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ R Ogien propose une typologie sommaire de la responsabilit La responsabilit motion responsable voque plut t un sentiment une motion gt le remords le regret la culpabilit cf se sentir responsable La responsabilit action tre responsable signifie agir consciemment volontairement intentionnellement La responsabilit vertu responsable qualifie une sorte de caract re gt avis prudent mais aussi soucieux du bien d autrui cf une personne responsable La responsabilit devoir la responsabilit renvoie des devoirs ou des obligations li s un engagement un r le une fonction La responsabilit cause tre responsable signifie tre la cause de La responsabilit sanction responsable signifie passible d une sanction ou dans l obligation d une r paration cf tre responsable du dommage subi par Ces diff rentes dimensions se retrouvent dans le domaine de la conduite La communication s appuie plut t sur la premi re La r glementation et l ducation veulent d velopper les trois suivantes le contr le et la r pression sont centr s sur les deux derni res R f rences bibliographiques DEFRANCE Bernard in Les id es en Mouvement mensuel de la Ligue de l Enseignement n 38 avril 1996 DEFRANCE Bernard La violence l cole Edition Syros 1 R Ogien Peut
10. Pour augmenter les prises de conscience ROUTE DES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z LECEMERE ZOCUZ Avec l importance d associer information et accompagnement ducatif compte tenu des difficult s pratiques concr tiser les connaissances gt Pour prendre en compte la vuln rabilit diff rente selon les groupes Tenir compte des diff rences sociales dans la distribution des risques en particulier du fait que pour les populations pr caris es la prise de risque est d autant plus forte que le capital individuel est per u comme peu important estime de soi plus faible et pratiques de vigilance moins grandes la communication tant par ailleurs plus difficile du fait de diff rences de formation et d tudes gt Pour ne pas culpabiliser les victimes En diff renciant les facteurs plus li s l environnement enjeu de s curiser le milieu et ceux plus li s aux comportements plus inh rents aux personnes 2 Les recherches internationales permettent de d gager des facteurs d efficacit gt L importance d avoir des objectifs r alistes adapt s au milieu et avec des pistes de solutions gt L enjeu premier d une vision commune d un langage partageable gt L importance d un processus dynamique la garantie de continuit dans l action gt La qualit des informations gt L approche du syst me gt La qualit des pratiques l innovation dans les outils gt L quit par le jeu des acteurs
11. des 3 4 des jeunes tu s tous types d usagers et les deux sexes confondus ont t accident s hors agglom ration en revanche il y a autant de bless s hospitalis s plus de 6 jours en rase campagne qu en agglom ration La r partition de ces bless s en fonction du moyen de transport est diff rente selon le milieu En rase campagne il y a davantage de bless s hospitalis s plus de six jours pour les occupants de voitures tandis qu en agglom ration ils sont plus fr quents pour les autres types d usagers R partition des tu s et bless s hospitalis s plus de six jours selon le type d usager et le lieu de survenue Rase campagne M Agglom ration autres TU S voitures E motos pi cyclomoteurs l bicyclettes pi tons Nombre annuel H RE E T T l 100 200 300 400 500 600 BLESS S HOSPITALIS S PLUS DE SIX JOURS autres Il voitures h E cyclomoteurs m bicyclettes E pi tons L Rase campagne M Agglom ration Nombre annuel 7 7 5 100 200 300 400 500 600 Source SETRA 1995 1997 Nombre de tu s rapport au nombre de jeunes domicili s dans chaque d partement lt 15 15 35 Rh ne Alpes 26 ne Alpes 3 France 26 Sources SETRA 1995 1997 INSEE Estimations Les cons quences corporelles en dehors de la mort sont lourdes Les donn es illustr es par l histogramme montrent que chez les 15 24 ans la fr
12. engage rester sobre et ramener les participants Cette association fonctionne avec des b n voles OP RATION NEZ ROUGE Ce concept a son origine au Canada Il fait r f rence un conte dans lequel un renne aide le P re No l retrouver son chemin gr ce son nez rouge Pendant la p riode des F tes de fin d ann e des groupes de b n voles se mettent disposition de la population pour reconduire chez eux avec leur propre voiture ceux qui ne se sentent pas en tat de prendre le volant 36 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES 2 DECEMBRE ZOOZ Concept peu d velopp en France Remarque Les actions bas es sur la remise de ses cl s une autre personne se heurtent un blocage psychologique parfois irrationnel de la part du conducteur qui a du mal remettre ses clefs Ce type d actions doivent tre entour es d une communication qui soulignent les dimensions positives d un tel acte 5 Quelles valuations Quelles questions gt Ces diff rentes actions posent la question de la responsabilisation elle varie d un mode d organisation un autre Le type d organisation qui prend en charge totalement le jeune op ration nez rouge par exemple permet elle une prise de conscience du risque et encourage t elle un sentiment de responsabilit gt Certaines actions n encouragent elles pas l alcoolisation la prise de risque Double effet de l thylotest la sortie des boites qu
13. et collective reste faire Le point majeur est notre appr hension de la conduite la signification que nous accordons la voiture conception f minine d un simple moyen de transport ou investissement x Association D partementale d Education pour la Sant di Ligue Contre la Violence Routi re 39 ROUTE DES JEUNES QUELLES K ZUCTIONS DES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ masculine d un outil de pouvoir de puissance de lutte contre les autres les femmes ont 2 6 fois moins de risque que les hommes d tre tu s sur les routes La voiture repr sente un espace priv le prolongement de la maison espace clos et rassurant permettant aussi l affrontement aux autres qui pourraient violer ce territoire La rue n est donc pas v cue comme un espace public partager 4 D finitions et mots clefs Violence Sens juridique Actes par lesquels s expriment l agressivit et la brutalit de l homme dirig s contre ses semblables et leur causant de l sions ou des traumatismes plus ou moins graves Petit robert Force brutale pour soumettre quelqu un D finition donn e dans le rapport kriegel sur la violence la t l vision a force d r gl e qui porte atteinte l int grit physique ou psychique pour mettre en cause dans un but de domination ou de destruction l humanit de l individu Agressivit Agression acte violent et dangerosit sont des termes qui se substituent ais ment les un
14. la Dr me D autres facteurs contribuent cette observation et constituent les axes de la recherche en accidentologie routi re variabilit du r seau routier densit du trafic environnement et sans doute attitudes et pratiques des conducteurs diff rentes selon ces facteurs R partition des victimes selon leur ge et la gravit de leurs blessures POURCENTAGES DES ACCIDENT S M L sion s rieuse mortelle L sion mod r e E L sion mineure 20 18 4 16 4 14 4 12 4 10 8 6 4 4 2 0 a a d T SECTE T EST T 5 h D n O i 0 w Sources INRETS ARVAC registre des victimes d accidents de la circulation du Rh ne 1995 1997 R partition des tu s et bless s hospitalis s plus de six jours selon le type d usager et le sexe autres TU S voitures motos cyclomoteurs bicyclettes B Hommes E Femmes pistons Nombre annuel T ja T T T 1 100 200 300 400 500 600 BLESS S HOSPITALIS S PLUS DE SIX JOURS autres voitures motos E Hommes cyclomoteurs E Femmes bicyclettes pi tons Nombre annuel T T T T T 100 200 300 400 500 600 Source SETRA 1995 1997 Ce document a t r alis par l Observatoire R gional de la Sant Rh ne Alpes ORS Dr Nadine SANNINO Abdoul SONKO Dr Pascale GAYRARD l Unit Mixte de Recherche Epid miologique Transport Travail Environnement UMRETTE commune l In
15. mesure se retourne contre soi suicide tentative de suicide 1 Le terme de violence a t mis en avant par la Ligue Contre la Violence Routi re cr e en 1983 par Genevi ve JURGENSEN Les cons quences de cette violence se traduisent en Rh ne Alpes sur la mortalit des jeunes de 15 25 ans 40 due la route contre 14 pour le suicide 2 En France les jeunes ont 38 plus de probabilit de mourir sur la route que d tre victime d un homicide Les politiques publiques mettent l accent sur 3 points gt Au niveau des infrastructures celles ci deviennent de plus en plus s res la disparition des points noirs le d veloppement des autoroutes l installation d quipement plus s r ronds points sont efficaces et d montr s Cependant de meilleures routes poussent les conducteurs aller encore plus vite gt Les voitures sont de plus en plus s res Pourtant leur masse a cru de fa on significative en 10 ans ainsi que leur vitesse Tous les mod les peuvent maintenant atteindre 150 km h 3 gt Le comportement du conducteur les limitations de vitesse le port de la ceinture de s curit l avant puis l arri re le permis points l abaissement du taux l gal d alcool mie 0 5 g l sont des mesures qui ont prouv leur efficacit Notre soci t tol re de fa on tonnante cette violence 8000 d c s 154000 bless s en 2001 dont 26200 invalidant Une prise de conscience individuelle
16. on chapper ses responsabilit s Nouvel Observateur hors s rie n 32 p 52 53 31 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ SYNTHESE DE L ATELIER B Comment renforcer la responsabilit de chacun et la capacit l exercer Les participants de cet atelier se demandent ce que signifie tre responsable pour un jeune dans le domaine de la S curit Routi re gt Il peut s agir de se responsabiliser par rapport des r gles gt Il peut s agir de la responsabilit l gale par rapport aux autres jeunes par exemple la cr ation d une organisation de pr vention dans l organisation des soir es tudiantes pour que la f te ait lieu dans de bonnes conditions gt Il peut aussi s agir de la responsabilit du passager par rapport au conducteur Les r flexions des jeunes qui peuvent tre des facteurs de limitation ou d absence de prise de responsabilit sont du type gt c est l autre de s en occuper gt je ne suis pas concern gt on ne veut pas tre fliqu trop d encadrement peut tre d stabilisant gt les vieux boivent plus que les jeunes gt on a besoin de sensations gt on refuse cette soci t Que peut on faire pour am liorer la prise de conscience de la responsabilit des jeunes gt D marrer la pr vention et l ducation tr s t t d s l cole maternelle et en continu gt Valoriser le travail des filles par rapport aux gar ons gt Cr
17. quence des l sions corporelles initiales est plus importante que dans les autres classes d ge En outre parmi les victimes pr sentant des l sions s rieuses mortelles observ es dans le registre pr s de 30 concernent les jeunes de 15 24 ans pi tons et usagers de deux roues motoris s principalement Les donn es du registre mettent galement en exergue les retomb es dans la vie quotidienne pour les victimes de cet ge un tiers 32 1 des personnes ayant une probabilit de handicap les privant de certaines fonctions apr s l accident de la route sont des jeunes de 15 24 ans En particulier les 20 24 ans en repr sentent eux seuls 20 La mortalit routi re est in gale dans les diff rents d partements Le rapport du nombre de tu s sur les routes de 15 24 ans au nombre de jeunes dans chaque d partement permet des comparaisons g ographiques La r gion se d compose en trois classes de d partements la mortalit est la moins lev e dans Le Rh ne l Ain l Ard che et la Dr me sont les trois d partements o la mortalit observ e est la plus lev e l Is re la Loire la Savoie et la Haute savoie constituent le corpus interm diaire Cette disparit trouve sa principale explication dans le niveau d urbanisation des d partements fortement marqu dans le Rh ne par la pr sence de l agglom ration lyonnaise l inverse des d partements de l Ain de l Ard che et de
18. re Pr fecture du Rh ne Rapporteur Lucie PELOSSE CRAES CRIPS NOTE PREPARATOIRE 1 Probl matique Les donn es pid miologiques relatives aux accidents de la route des jeunes font tat d un lien fort entre les accidents et le retour des loisirs nocturnes de fin de semaine En effet la conduite sous l influence de l alcool la sur occupation du v hicule souvent 5 jeunes bord d un m me v hicule la fatigue sont autant de facteurs de risque qui augmentent le nombre d accidents dans ce type de contexte Un des axes de travail sur le lien entre retour de loisirs nocturnes et accidents r side dans l organisation collective qui peur r duire les risques 2 Objectifs Le premier objectif de cet atelier est d changer autour des formes d organisation collective possibles des exp riences men es et des valuations d j r alis es Le second objectif est de r fl chir sur les moyens d impulser des dynamiques de planification des loisirs nocturnes et d encourager l appropriation des formes d organisation collective parmi des groupes de jeunes Cet ensemble de r flexions servira de base pour le contenu du guide 3 Quelles organisations possibles Dans la mesure o le risque majeur dans ce type de circonstance demeure l alcool les formes d organisation de gestion collective possibles pour r duire les risques s attachent essentiellement aux modes de gestion de l alcool au volant Ces derniers servent de base de tra
19. routier les hommes prennent plus souvent la route que les femmes et obtiennent leur permis de conduire en moyenne 6 mois plus t t que les femmes des comportements de prise de risque plus marqu s chez les hommes en particulier dans cette tranche d ge L histogramme ci dessous montre la part des blessures graves sur le total des l sions observ es pour chaque sexe et chaque moyen de transport au moment de l accident Il illustre que ces blessures corporelles quel que soit le type d usagers sont plus fr quentes chez les hommes Par exemple pr s de 7 des blessures des hommes accident s en conduisant une voiture sont graves contre 3 chez les femmes Part des blessures les plus graves s rieuses ou mortelles dans le total des l sions selon le type d usager et le sexe Pourcentages rapport s 100 victimes d un sexe et d une cat gorie d usagers donn s pi tons patins planches passagers de voiture conducteurs de voiture occupants de camion camionnette car usagers de deux roues moto v lo M Hommes total E Femmes Sources INRETS ARVAC 1995 1997 Avec la participation de la R gion Rh ne Alpes ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Comment produit on des connaissances sur la pr vention de l accident Jean Pascal ASSAILLY Psychologue Chercheur l INRETS 1 Comment produit on des connaissances sur la pr vention de l accident La pr
20. side pour partie dans le compromis entre le respect des libert s individuelles accompagn es par l ducation et les contraintes que le syst me est en droit d imposer Dans ce r f rentiel global s inscrit le r f rentiel sant publique centr autour de la pr vention de risques sp cifiques de la pr vention des traumatismes Il est construit autour de trois blocs 1 Traumatismes accidentels de sport domestiques de la route 2 Traumatismes caus s par la violence 3 Traumatismes qu on s inflige soi m me mutilations suicides Les tudes les valuations ont montr l importance d un cadre g n ral de r flexion mais la n cessit pour agir de privil gier des approches sectorielles Une mod lisation sp cifique la matrice de Haddon que Martine Bantuelle nous a pr sent lors du s minaire du 10 07 02 permet de d couper le probl me et les strat gies d intervention Cependant cette approche technique issue des sciences de l ing nieur doit tre compl t e d analyses relevant d autres champs et r f rences Ainsi on doit noter L importance des carts sociaux dans la mortalit et la morbidit avec un fort gradient social pour les blessures par accidents ou intentionnelles tout particuli rement pour l enfance mais avec parfois un gradient inverse pour certains accidents de la route Les constantes dans les strat gies pour r duire la fr quence et la gravit des blessures gt
21. strat gies ducatives 2 La p riode d apprentissage 16 18 ans am lioration du produit conduite accompagn e rendez vous p dagogiques 3 La p riode probatoire 18 20 ans les deux premi res ann es mesures de r duction des risques 4 La p riode de suivi 21ans ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ APPORTS CROISES AUTOUR DE DEMARCHES DE PREVENTION Le continuum ducatif S curit Routi re Education Nationale APER ASSR BSR Fran oise BRUN Charg e de mission S curit routi re l Education Nationale Dans les coles les coll ges et les lyc es les enseignants ont obligation de pr voir dans les activit s d enseignement une ducation la S curit Routi re depuis 1957 Afin de lutter contre l ins curit routi re qui touche plus particuli rement les jeunes et de faire voluer les comportements de tous les usagers de la route le Conseil Interminist riel du 25 Octobre 2000 a d cid la mise en place d un continuum ducatif depuis l cole maternelle jusqu apr s le permis de conduire Le principe d une ducation routi re pr coce continue et g n rale a t adopt dans l ensemble des pays europ ens D couvrir d s le plus jeune ge que la route n est pas un espace prendre mais partager c est acqu rir des comportements qui permettent de se prot ger des dangers de la circulation et de prendre en compte les autres usagers d
22. un nombre important d adolescents ont d j une consommation occasionnelle certains abusent au cours de soir es ou de f tes de produits psycho actifs ce moment il est essentiel de les aider par des m thodes appropri es trouver d autres formes d panouissement pour viter qu ils ne s engagent dans des processus d exc s et de d pendance De constituer un contexte d accompagnement des exp riences En parall le des actions de formation aupr s des enseignements m decins infirmi res scolaires sont n cessaires pour qu ils puissent assurer le suivi et la continuit des actions men es avec les jeunes Il faut aussi leur fournir des outils qui favoriseront le d pistage pr coce des conduites risque et l accompagnement n cessaire dans ces circonstances Ces formations peuvent tre assur es au cours de la formation initiale ou dans le cadre de la formation professionnelle continue 17 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ La sensibilisation des jeunes adultes Elle doit s effectuer au moment de l apprentissage de la conduite automobile de la participation des activit s sportives et de loisirs Les objectifs sont de r duire et de pr venir les dommages li s aux abus occasionnels pouvant aller jusqu la d fonce de responsabiliser les jeunes adultes dans leur rapport l alcool et aux substances psycho actives de favoriser des comportements respectueux de leur vie et de la v
23. violence la diminution de la violence criminelle augmente la s curit objective et diminue la s curit subjective J P ASSAILLY citant Ren Girard Ren GIRARD nous apprend que la violence na t de la rivalit mim tique du d sir lorsque deux hommes ou deux groupes d sirent le m me bien qui ne puissent tre partag Tous les jours un conducteur vient au m pris des r gles l mentaires de s curit se coller derri re votre pare chocs arri re en klaxonnant et en faisant des appels de phare des gestes injurieux Le message est clair ce bout de bitume devant n est pas toi il est moi car je veux l emprunter 160 kms h et non 130 kms h Questions pos es l atelier Dans le travail de communication d ducation gt Comment travailler les valeurs du vivre ensemble du partage de la route gt Comment retrouver un fonctionnement citoyen gt Comment resituer le vivre ensemble sur la route dans un vivre ensemble plus large gt Comment prendre en compte la composante identitaire qui peut tre derri re l agressivit et dont la conduite peut tre un vecteur privil gi gt Jusqu ou prendre en compte la dynamique intime des personnes la double dimension de l agressivit constructrice et destructrice gt Comment faire prendre conscience des r gles des lois comme outils de contr le de nos pulsions violentes de notre envie d craser l autre gt Comment re
24. CEMBRE ZOOZ Ce CD ROM propose gt Un jeu interactif construit autour du spot publicitaire de La Pr vention Routi re et de la FFSA Le Carrefour et invitant les l ves prendre des d cisions qui mettent en jeu leur s curit sur la route gt L ensemble des ressources documentaires du livre en format t l chargeable et imprimable gt Des liens Internet actifs vers de nouvelles pistes documentaires gt Des ressources audiovisuelles compl mentaires pour enrichir la r flexion gt Un carnet de bord outil de suivi pour l l ve pouvant tre imprim L objectif est de stimuler les activit s et les projets des l ves La Pr vention Routi re se propose d aider la visibilit de ces projets en pr sentant sur son site Internet les r sultats des sujets TPE et ECJS qui seront men s bien au cours de l ann e scolaire Un num ro du magazine de La Pr vention Routi re Circuler autrement sera galement consacr aux projets des l ves et constituera une plate forme de communication LASSE premi re tage du pereh Les recherches men es par La Pr vention Routi re et le Centre de Documentation et d Information de l Assurance CDIA offrent une base de contenus innovants permettant d laborer des dossiers documentaires avec le maximum de garanties p dagogiques Les documentalistes de ces deux institutions et le Service Education de la Pr vention Routi re sont responsables des choix bibliogra
25. FS L approche internationale en pr vention des traumatismes et en promotion de la s curit Un cadre g n ral pour penser les accidents des jeunes sur la route Claude BOUCHET Directeur du CRAES CRIPS Je voudrais d abord excuser Mme Martine Bantuelle responsable d un service d ducation pour la sant Li ge cheville ouvri re du r seau francophone de pr vention des traumatismes et dans ce cadre participante active aux s minaires internationaux organis s r guli rement sur cette th matique que j avais sollicit e pour cette mise en perspective Une urgence l emp che d tre avec nous Je vais tenter d apporter cet clairage avec certainement bien moins de pertinence et de connaissance du champ 1 Pour la question des prises de risque sur la route nous nous situons dans un double r f rentiel Le r f rentiel global la promotion de la sant comme processus qui conf re aux populations le moyen d assurer un plus grand contr le sur leur propre sant et d am liorer celle ci La r f rence est celle de la charte d Ottawa avec ses cinq composantes 1 Elaborer une politique publique saine 2 Cr er des milieux favorables 3 Renforcer l action communautaire 4 Acqu rir des aptitudes individuelles 5 R orienter les services autour des besoins Cette charte a t le vecteur d une attention forte port e au concept d empowerment comme renforcement du pouvoir des personnes d agir en responsabilit su
26. Pr re nf Car p pe i ROU E DES JEUNES QUELLES R CLCTIONS DES LISQUESZ Avec la participation de R ASSAILLM 0 GUYE G BULOT E RENARD et de tous les acteurs investis dans le champ de la pr vention routi re Cet atelier interd partemental s inscrit dans le cadre d un programme r gional d tude action qui associe le CRAES CRIPS et l ADES de la Dr me la LCVR de la Dr me l ADESSI de l Is re le CODES de la Loire et l ADES du Rh ne ainsi que la S curit Routi re et l Education Nationale autour d une meilleure compr hension des conduites risque des jeunes sur la route en milieu rural dans le but d enrichir les d marches de pr vention R alisation Lucie PELOSSE Mise en page Aur lie BARISON Date d dition Janvier 2003 x Nous tenons remercier l ensemble des acteurs ayant particip cette journ e R PUBLIQUE FRAN AISE TURE DU RH NE ERE s curit minist fe routi re ducation Education Sant nationdle A D ES Era el SOMMAIRE PROPOS INTROPUCTIFS L approche internationale en pr vention des traumatismes gt et en promotion de la s curit Un cadre g n ral pour penser les accidents des jeunes sur la route Claude BOUCHET CRAES CRIPS P p 5 gt Les accidents de la circulation chez les jeunes en Rh ne alpes donn es pid miologiques Olivier GUYE ORSRA P gt comment produit on des connaissances sur la p
27. a perte d une vie dans un groupe de jeunes marquera certaines personnes vie et n aura qu un impact limit pour les autres De nombreuses exp riences personnelles nous ont galement t apport es gt Il faut tenir compte des effets de mode par exemple en ce qui concerne le port du casque les jeunes ne le mettaient pas cause de leur coiffure mode du gel et maintenant ils mettent le casque moiti seulement car la coiffure la mode c est la boule z ro gt A 15 ans on ne prend pas les m mes risques qu 20 ans gt Les jeunes qui sont pass s du scooter la voiture disent souvent que c est bien plus dangereux en scooter car on est moins prot g 26 ROUTE DES JEUNES QUELLES K DZUCTIONS LES RISQUES Z LECEMERE ZOCUZ gt Il y a une diff rence de comportement en voiture les gens sont plus stress s il y a de la provocation La voiture est un outil o les gens se sentent sup rieurs gt Il faut faire une diff rence entre les jeunes des milieux urbain rurbain et rural gt Il faut faire une distinction entre les jeunes des coll ges tout beau tout propre et ceux des Lyc es Professionnels loin d tre tout beau tout propre Plusieurs approches ducatives ont t d velopp es gt Il est important de montrer aux gens les dangers de la route de leur apprendre conna tre la route gt Il y a une ducation faire au niveau familial scolaire associatif et tout le monde doi
28. acle fixe 12 Pr s d un jeune sur deux qui d c de est la victime d un accident de la circulation En Rh ne Alpes comme en France les accidents de la circulation sont la premi re cause de mortalit chez les jeunes de 15 24 ans Tous ges confondus quel que soit le sexe les accidents de la circulation repr sentent 40 des d c s chez les jeunes alors qu ils sont en cause dans 1 5 des d c s de l ensemble de la population de Rh ne Alpes A titre de rep re les suicides deuxi me cause de mortalit chez les jeunes repr sentent 14 des d c s des 15 24 ans les tumeurs 7 et le sida 0 5 Part des accidents de la circulation dans le total des d c s de chaque tranche d ges en Rh ne Alpes 40 35 30 25 20 15 g 10 5 0 En nl g E m m m a s o so tro ro SATTIRPANSPP ISER DST s HOMO ONOWNOWNOENOCNCUN LILRAPRATFTSANDOORRDWEeR Source INSERM 1995 1997 Nombre de victimes en Rh ne Alpes rapport la population domicili e dans la r gion Nombre annuel pour 100 000 personnes 15 24 ans Tous ges Sources SETRA 1995 1997 INSEE Estimations Les accidents sont plus souvent mortels en rase campagne Les accidents survenant en rase campagne sont moins fr quents environ 40 du total des accidents qu en agglom ration Mais leurs cons quences corporelles sont sp cifiques en termes de mortalit pr s
29. act de ces actions aupr s des jeunes conducteurs Ce travail d valuation est fait en partenariat avec l INRETS repr sent par l UMRETTE la DRASS la s curit routi re un repr sentant des auto coles la d l gation r gionale ANPA un r f rent par d partement 18 ROUTE DES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOCUZ Des psychologues recrut s pour cette valuation ont labor des questionnaires et enqu t aupr s des moniteurs auto coles des jeunes ayant suivi ou non une sensibilisation dans le cadre de l apprentissage de la conduite accompagn e En parall le un questionnaire sur les modes d intervention a t adress aux ma tres d uvre de ces actions que sont les CDPA Des tudiants en gestion et commerce ont questionn pr s de 200 jeunes sur leurs attentes par rapport la formation L exploitation de cette enqu te d valuation est actuellement en cours 2 Actions aupr s des moniteurs auto coles dans le cadre de leur formation initiale 3 Participation des journ es ou des semaines s curit routi re 4 R duction des risques et des dommages en milieux festifs Organisation d actions impliquant les organisateurs de concerts bals tenanciers d tablissements de nuit en mettant en place des formations pour les relais jeunes barmen animateurs de centres de loisirs et de clubs sportifs 5 Pr vention et insertion CHRS Participation des modules sur le code de la ro
30. ar tabli sur une certaine improvisation mais le risque est pris et nous esp rons que la confiance qui nous est accord e dans cette p rilleuse aventure sera indulgente La question du temps et du passage Dans un contexte soci tal contemporain qui fonctionne comme beaucoup d adolescents dans le registre du tout tout seul et tout de suite nous rep rons combien la question de la liaison de l inscription dans le temps est une dimension prendre en consid ration dans toute strat gie de pr vention qui se veut op rationnelle La question identitaire passe souvent par un processus de liaison d liaison dans l ordre des g n rations et la prise de risque que recouvre le fait de devenir grand et de s manciper renvoie la place et aux places qui permettent aux uns et aux autres de se situer dans l ordre des g n rations Or je ne pense pas que ce soit aux enfants de se situer la place de leurs a n s et vice versa Les plus jeunes d entre nous ont se situer dans un ordre g n alogique et g n rationnel et ce temps du passage qui passe par le fait de conduire seul ou de conduire ses pairs passe symboliquement par la possibilit de s affranchir des premi res et premiers guides de la conduite Il nous semble que les prises de risque automobiles auto mobile se mouvoir soi m me ont voir avec les mises en preuves et l preuve des conduites affectives motionnelles sensationnelles et sensuelles C est par le co
31. circonstances de l accident le questionnaire renseigne sur l tat de sant initial Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INSEE estimation de la population au 1 juillet 1996 Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale INSERM statistiques annuelles de d c s Les chiffres utilis s portent sur la p riode de trois ans 1995 1996 1997 quelle que soit la source Remarques Pour l ORSR les donn es concernent tous les accidents survenus Des pr cisions dans la r gion Rh ne Alpes que les victimes soient ou non domicili es dans la r gion Pour l INRETS ARVAC il s agit des personnes accident es dans le d partement du Rh ne Pour l INSERM les donn es concernent les d c s des habitants de la r gion D finitions Victime tout individu d c d dans les 6 jours ou bless dans l accident de la circulation Tu victime d c d e sur le coup ou dans les 6 jours apr s l accident pour le SETRA et quel que soit Le d lai pour l INSERM Type d usagers pi ton ou moyen de transport utilis en qualit de conducteur ou passager au moment de l accident bicyclette cyclomoteur moto v hicule l ger et autres Gravit la d finition est prise au sens de l chelle de mesure des l sions corporelles utilis es par l INRETS ARVAC AIS Abbreviated Injury Scale ou AIS chelle de gravit qui chaque blessure associe une s v rit variant de 1 bl
32. e D veloppement des comp tences psychosociales des jeunes en milieu rural gt R ponse interd partementale sur le probl me des accidents de la route ADES et LCVR 26 ADESSSI CODES 42 ADES 69 et CRAES CRIPS gt Recherche de financements compl mentaires au niveau d partemental et r gional gt R ponse un appel projet Les comportements risque chez les jeunes du Conseil R gional la DRASS URCAM 2 Objectifs du projet gt Favoriser interprofessionalit et interdisciplinarit dans analyse du risque routier pour les jeunes ruraux gt Impliquer des groupes de jeunes vivant en milieu rural dans l analyse contextuelle de leurs prises de risque sur la route dans la r flexion sur les leviers les plus pertinents pour le travail de pr vention dans la conception et le test de d marches de pr vention innovantes gt Compl ter partir de ce travail les programmes pr ventifs existants en initier de nouveaux 3 Etapes du projet gt Mise en place d un groupe de travail gt Recherche documentaire sur le th me de travail gt S minaire 1 avec JP ASSAILLY et F NARRING mai 2001 pour approfondir le th me et pr parer le travail avec les jeunes gt Rencontres enqu tes avec des groupes de jeunes dans les 4 d partements avec une grille de recueil des donn es 20 ROUTE DES JEUNES QUELLES K ZUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOCUZ gt R sum des donn es ob
33. e Le travail d analyse que nous aurions faire sur nos pratiques vise maintenir un quilibre entre m met et diff rence pour favoriser la rencontre du semblable dans l tre diff rent de soi et de ne jamais tenter de faire le bien d autrui mais plut t de bien faire ce qui nous l gitime dans nos actions de pr vention 49 VOVOVV V V V V V V V V V V ROUTE DES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ BIBLIOGRAPHIE ASSAILLY Jean Pascal Les jeunes et le risque Editions Vigot Paris 1992 ASSAILLY Jean Pascal La mortalit chez les jeunes Paris PUF Que sais je 2001 ASSAILLY Jean Pascal Sur la route les conduites risque in Revue Toxibase n 2 juin 2001 ASSAILLY Jean Pascal Enfance adolescence et peur de l accident in Recherche Transports et S curit n 22 BARJONET Pierre Emmanuel et SAAD F La vitesse son image et son usage in Recherche Transports et S curit juin 1986 BARJONET Pierre Emmanuel Le risque et ses repr sentations in Recherche Transports et S curit janvier 1984 CHIRON Mireille et LE BRETON GADEGBEKU Blandine La prise de risque chez les tudiants Rapport INRETS n 226 Avril 2000 COLLARD Jehanne et LACAN Jean Fran ois Le scandale de la s curit routi re qui profite le crime Albin Michel 2001 DEBRAY R GUILLAUME M Automobile Les cahiers de m diologie n 12 2001 07 12 7 293p ESTERLE HEDIBEL Maryse Pour un
34. e la route La circulaire Minist rielle n 2002 229 du 25 octobre 2002 fixe la mise en uvre d une Attestation de Premi re Education la Route d livr e la fin de l cole primaire apr s un travail effectu chaque ann e depuis la petite section de l cole maternelle jusqu au CM2 Cette Attestation sera int gr e dans le livret scolaire de l l ve et sera remise au Coll ge avec le dossier d entr e en classe de sixi me afin de permettre la poursuite du travail engag Chaque ann e au Coll ge une formation th orique de l usager de la route est assur e dans le cadre des enseignements obligatoires et est sanctionn e en classe de 5 me et en classe de 3 me par une Attestation Scolaire de S curit Routi re ASSR 1er niveau et ASSR 2nd niveau L ASSR 1er niveau compl t e par 3 heures de formation par des professionnels de la conduite donne le Brevet de S curit Routi re BSR Le d cret n 2002 675 du 30 Avril 2002 fixe les dispositions suivantes ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ gt Le BSR sera obligatoire pour conduire un cyclomoteur non seulement entre 14 et 16 ans comme actuellement mais au del de 16 ans et sans limite d ge sauf pour les conducteurs poss dant un permis de conduire gt l ASSR de second niveau pass e en classe de troisi me sera exig e pour pouvoir s inscrire l preuve th orique du permis de conduire Ces deux mesure
35. e pr vention de la mortalit des jeunes par accidents de la circulation tude anthropologique des repr sentations du risque routier et des suites de l accident grave Montrouge FRA 1994 ESTERLE HEDIBEL Maryse Au risque de ne pas vieillir Les jeunes et le risque routier in THS La revue des addictions vol 1 Hors s rie 1999 12 GALLAND Olivier Les jeunes Paris la d couverte 1996 LASCOUMES P Construction sociale des risques et contr le du vivant in Revue Pr venir 1993 LE BRETON David Moi mauvais conducteur Jamais Lib ration 6 f vrier 2001 50 V V VVN V VVV V V VV V V V V ROUTE DES JEUNES QUELLES R PUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ LE BRETON David Ss la direction de L adolescence risque Corps corps avec le monde Autrement Coll Mutations Paris 2002 LE BRETON David Passions du risque dition M taili Paris 1990 LE BRETON David Conduites risque Des jeux de mort au jeu de vivre PUF Paris 2002 LE QUEAU Pierre et OLM Christine Le risque routier chez les jeunes rapport du Cr doc Sept 2000 MEYER T DELHOMME P Quand chacun pense tre moins expos que les autres aux risques mais plus r ceptif aux messages de pr vention pour la sant Sant Publique vol 12 n 2 2000 PERETTI WATEL Patrick Sociologie du risque A Colin Collection U s rie sociologie Paris 2000 PERETTI WATEL Patrick Peur danger menace Le poids des repr sentations i
36. ement plus prot g circuit de courses n est pas la panac e N est il pr f rable de pr venir le caract re radical des prises de risque De plus doit on d velopper des approches ducatives diff rentes selon le sexe lorsque l on sait que les gar ons ont plus tendance ext rioriser les conduites risque d linquance accident et les filles les int rioriser troubles alimentaires d pressions suicides etc 3 Pistes possibles gt Travail sur la perception sensorielle du risque L une des approches ducatives possibles employ e lors de stage de permis point consiste interpeller les personnes en les faisant douter de leur perception sensorielle du risque en montrant le caract re individuelle de la perception Il s agit de d montrer les limites impos es par nos sens et d essayer de trouver des solutions pour pallier cette d faillance Travail avec les jeunes sur les repr sentations des risques et des facteurs de risque les pr jug s vis vis des risques de la ma trise des risques brainstorming par exemple 25 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ SYNTHESE DE L ATELIER A La lecture du contexte a donn lieu certaines remarques gt Dans un premier temps une personne a soulign le fait que nous n avions pas mis en vidence que dans l esprit de la population la route est consid r e comme un espace fig or c est un espace extr mement changeant le c
37. es strat gies d interventions S minaire CRAES CRIPS avec ASSAILLY J P NARRING F GUYOTOT P AIT EL CADI H F vier 2002 La prise de risques des jeunes sur la route La pr vention des traumatismes l apport de la recherche internationale S minaire CRAES CRIPS avec M BANTUELLE juillet 2002 52 Education Sant RH NE ALPES CRAES CRIPS 9 Quai Jean Moulin 69001 LYON T 04 72 00 55 70 F 04 72 00 07 53 Www craes crips org
38. essure mineure 6 blessure mortelle Elle est utilis e par le Registre des Victimes du Rh ne et permet de calculer un score l sionnel partir des donn es cliniques recueillies Pour un bless multiple l AIS pris en compte est celui de la blessure la plus grave Agglom ration partie de route situ e entre les panneaux d entr e et de sortie nommant la commune Rase campagne partie du r seau routier situ e hors agglom ration Les jeunes de 15 24 ans sont deux fois plus touch s que l ensemble de la population Quels que soient les circonstances de l accident et le sexe chaque ann e en Rh ne Alpes 4870 jeunes de 15 24 ans sont victimes d accidents de la circulation Pour plus de la moiti des victimes le moyen de transport utilis lors de l accident est la voiture suivi des cyclomoteurs 20 et des motos 15 Ces moyens de transport changent en fonction de l ge chez les 15 19 ans il s agit principalement de la voiture 44 des victimes et du cyclomoteur 36 tandis que la moto est utilis e par moins de 10 des victimes chez les jeunes de 20 24 ans plus des 2 3 des victimes utilisaient la voiture environ 15 la moto tandis que la part des cyclomoteurs est plus limit e 5 Les trois principales circonstances des accidents corporels sont l accident contre un v hicule 4 roues 2 3 des victimes l accident sans antagoniste 17 l accident contre obst
39. et les moins jeunes sont ils vraiment dupes sur les valeurs v hicul es Comme l indique JP Assailly les m dias ne v hiculent ils pas leur propre contrepoison 46 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ gt SYNTHESE ET MISE EN PERSPECTIVES Patrick PELEGE Coordinateur du CRIPS Une premi re remarque propos de l intitul du s minaire le concept de la r duction des risques est emprunt au champ de la toxicomanie en particulier li la volont de r duire les risques infectieux et sexuels li s l infection du VIH sida mais aussi celui du VHC C est donc une affiliation dans laquelle nous nous reconnaissons puisque nous pensons avec d autres que ce concept de r duction des risques convient bien d s qu il s agit d intervenir partir d un cadre public dans les comportements intimes il ne viendrait l id e de personne de proscrire toute forme d activit sexuelle au risque de mettre en p ril l histoire de l humanit mais de participer l information l ducation sur les risques sexuels sans porter des jugements discriminants sur le plan thique aupr s de celles et ceux qui s exposent au sein de l intimit certains risques infectieux En fait nous voudrions faire trois autres remarques suite ce que nous avons entendu tout au long de cette journ e dans les diff rents expos s de la matin e et dans la restitution des ateliers qui vient d avoir lieu Pari d licat c
40. hat ou l enfant qui traverse au dernier moment un sens interdit etc De ce fait il faut r apprendre aux personnes observer la route tre plus vigilant gt Dans un second temps une autre personne n tait pas d accord sur le fait que 90 des automobilistes se consid rent comme de bons voire de tr s bons conducteurs Pour elle les gens sont tout fait conscients qu ils sont de mauvais conducteurs par contre ils ne font rien pour s am liorer La r flexion sur la perception des risques a fait merger quelques observations gt Dans notre soci t il est toujours plus facile d accuser l autre car cela demande une remise en question de soi m me les gens choisissent la facilit gt L adolescent se consid re comme immortel il sait qu il peut prendre des risques gt Il faut garder en t te que certaines personnes sont conscientes du fait que leur perception est diff rente de la r alit et ajustent leur comportement Il faut donc faire attention aux effets pervers d une prise de conscience de la perception La recherche des enjeux qui se cachent derri re les comportements risque ont donn lieu de vives discussions gt Les b n fices li s la prise de risque sont nombreux sentiment d tre bon int grer une bande affirmation d une ma trise mont e d adr naline accidents sans cons quences beaucoup de t le froiss e d o le sentiment de ma trise gt L
41. i devient un jeu gt En l absence d un dispositif de communication ou de gain boisson non alcoolis e cadeaux les jeunes sont ils capables de p renniser un comportement responsable gt Comment valoriser ce type d action comme un r el travail de pr vention de promotion de la sant gt Comment impulser l appropriation par les jeunes de ces formes d organisation gt Ce type d actions sont valables dans les lieux de loisirs Le soir es entre amis ne peuvent tre entour es d un tel soutien Dans ce cadre l le principe de conducteur d sign para t plus adapt Il est souhaitable de rendre visible les diff rents modes d organisation qui sont compl mentaires Ils offrent un choix d actions et sont plus ou moins adapt s en fonction du type de soir e N cessit de cibler ses actions pour d velopper des formes d organisations ad quates 37 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ SYNTHESE DE L ATELIER C L objectif de cet atelier tait de r fl chir aux modes d organisations collectives possibles pour palier par exemple une alcoolisation excessive Cette question renvoie en effet la plupart du temps aux effets de l alcool des substances psycho actives sur la conduite Lors de cet atelier il y a eu un passage en revue de nombreuses mesures possibles gt thylotest au d marrage de la voiture gt Obligation dans les discoth ques sur le prix des alcools par rappor
42. ie d autrui Ces actions de pr vention de proximit destin es aux jeunes adultes peuvent plus ais ment faire appel des personnes relais moniteurs d auto coles animateurs sportifs ducateurs m decins g n ralistes Les actions concr tes en Rh ne Alpes plus sp cifiquement dans le cadre de l apprentissage de la conduite automobile 1 Aupr s des auto coles Des actions s inscrivant dans la r gularit sont men es avec les auto coles depuis 1997 dans la Loire et l Ard che et depuis 3 ans dans le Rh ne Les autres d partements de la r gion ont ou vont d marrer ce type d action cette ann e gt Contexte de ces actions Auto coles dans le cadre de la conduite accompagn e plus pr cis ment les rendez vous p dagogiques ou simplement au cours de la formation dispens e pour obtention du permis de conduire aupr s de jeunes et de leurs accompagnateurs en pr sence des moniteurs auto coles gt Objectifs de ces actions Connaissances les effets provoqu s sur le conducteur par la consommation d alcool et autre produit SIMALC Favoriser une r flexion sur la prise de risque en lien avec la conduite automobile Responsabiliser et permettre d acqu rir une attitude coh rente et citoyenne Faciliter les changes entre les g n rations Ces actions sont valu es soit en d but et en fin de s ance soit en fin de s ance et 6 mois apr s Loire La DRASS a souhait valuer l imp
43. ions et suggestions permettant aux l ves de mener bien dans le cadre des TPE une r alisation concr te qui leur permette d enrichir leurs savoirs de d velopper des comp tences et d affiner leurs m thodes Le Minist re de l ducation Nationale offre des pistes de r flexion pour chacune des grandes th matiques TPE et ECJS Jusqu pr sent la s curit routi re ne fait pas partie de ces pistes de r flexion Il ne fait pourtant aucun doute la lecture des th mes que la s curit routi re est m me d offrir une multitude de sujets de TPE en accord avec plusieurs des th matiques retenues tant pour les classes de premi re que pour les classes de terminale 12 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES 2 DECEME ZOOZ Th matique TPE Approche S curit Routi re changes Les d placements quotidiens une nouvelle mobilit Ruptures et Continuit s Les transformations d un quipement urbain rue pi tonne pourquoi une Fronti re Alcool et drogues L autre fronti re de la s curit routi re Arts litt rature et politique La repr sentation de l automobile et des risques li s la conduite dans la peinture le cin ma la litt rature Les loisirs en tant que pratique culturelle Les loisirs des jeunes et leurs cons quences en mati re de s curit routi re La presse crite L actualit quotidienne des accidents de la route L Europe Pr
44. la validit de cette confrontation et en trier des enseignements et recommandations pour des actions possibles avec des jeunes Le premier support utilis tait un extrait du film Taxi Les valeurs ou plut t les contre valeurs rep r es ont t les suivantes gt Valorisation de la puissance de la ma trise de soi m me et de la technologie projection au travers de l automobile gt Ridiculiser la loi et ses repr sentants gt Sensualit de la conduite gt D ni et m pris des autres gt D passement de soi sortie du r el le chauffeur devient pilote ph nom ne du tunning Les supports utilis s ensuite consistaient en des publicit s extraites de magazines Les slogans rep r s sont illustratifs Belle comme au premier jour Pajero pour homme Les journ es infid les devenez fid les Honda la voiture qui va plus vite que les mentalit s vous aviez toujours r v de sortir du lot Les valeurs rep r es sont celles de la s duction de la domination de l agression du machisme mais aussi l appartenance une lite le mythe de l invuln rabilit Le troisi me support analys tait la notice d un jeu vid o grand public dont l objet est de nous faire devenir un parrain de la Mafia en r alisant des missions criminelles y compris en volant des automobiles Ce jeu provoque un renversement complet des valeurs avec une apologie de la transgression la d
45. le volant un ami un peu moins ivre que soi Certains l ments proviennent de Evaluation des effets induits de l op ration Nez Rouge Raisons de sant n 21 IUMSP 1 Le principe du conducteur d sign appel Capitaine de soir e par la Pr vention Routi re est souvent exp riment en collaboration avec les syndicats de discoth que boissons gratuites pour le conducteur qui ne boit pas 2 Pour encourager cela certaines discoth ques ont une gestion des heures d ouverture d cal es par rapport la distribution d alcool 4 Quelles initiatives quelles exp riences De nombreuses initiatives locales sur l alcool au volant se sont d ploy es dans tous les d partements de France notamment en direction des jeunes Le montage de ces actions de terrain a pu se faire gr ce un fort partenariat entre Pr fectures Forces de l Ordre Sapeurs Pompiers Conseils G n raux Villes Associations Clubs sportifs Discoth ques 35 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Quelques exemples parmi dautres Si tu as consomm des boissons alcoolis es ne g che pas ta soir e ne prends pas le volant Des exploitants d tablissements de nuit ont sign une charge et se sont engag s gt suspendre une heure avant la fermeture la vente de boissons alcoolis es gt Proposer cette heure critique un service de petits d jeuners en diffusant de la mu
46. lent tr s li s aux prises de risque Le r le des parents Des programmes men s avec les parents permettent d augmenter le niveau de limites qu ils peuvent imposer L utilisation de la violence dans la communication pour confronter la violence traumatique Devant le d faut de preuve d efficacit il reste n cessaire d interroger l ensemble de l acte ducatif en r f rence la complexit des prises de risque La dimension groupale Le nombre de passagers est un facteur d accident mais la responsabilit sociale est un facteur de protection Autant d l ments qui nous int ressent dans nos projets de pr vention et de promotion de la sant Pas de r ponse simple pas de strat gie unique pas de cible unique mais une dynamique construire qui doit prendre en compte le maximum de dimensions mobiliser le maximum d acteurs autour d analyses et d outils partag s c est l enjeu de cette journ e Les accidents de la circulation un probl me de sant chez les jeunes de 15 24 ans en Rh ne Alpes 7 Quoi de plus naturel que de prendre la route 15 24 ans au plan symbolique comme au plan pratique vers les loisirs les tudes le travail Le r seau routier favorise l exploration la d couverte la pratique de bon nombre d activit s sociales dont ni les jeunes ni les moins jeunes n entendraient se priver Dans le m me temps les blessures de la route marquent une partie de cette jeunesse jusqu au d
47. n Sciences Humaines n 124 f vrier 2002 RENOUARD JM Les repr sentations de la d linquance routi re chez les conducteurs condamn s CESDIP Questions p nales IX 1 janvier 1996 SANDRIN BERTHON Brigitte Ss la direction de Apprendre la sant l cole ESF Paris 1997 Chroniques d une querre non d clar e INJEP octobre 2000 Evaluation des effets induits par l op ration Nez Rouge INSTITUT UNIVERSITAIRE DE MEDECINE SOCIALE ET PREVENTIVE LAUSANNE Raisons de sant 21 1998 Evaluation des op rations capitaine de soir e Fors Recherche sociale juin 2001 pour la Pr vention Routi re Les accidents de la circulation routi re Dossier documentaire de la Conf rence Nationale de Sant 2001 Les accidents de la circulation un probl me de sant chez les jeunes de 15 24 ans en Rh ne Alpes Lyon ORS mai 2001 Pr vention des traumatismes et des accidents Collections S minaire ditions CFES Septembre 1996 Dossier Des adolescents dans la circulation in Circuler janvier f vrier 1991 Dossier documentaire Images et sant Actes du s minaire para tre ADES du Rh ne 2002 51 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ PUBLICATIONS CRAES CRIPS gt La prise de risques des jeunes sur la route Pourquoi Comment gt S minaire CRAES CRIPS avec ASSAILLY J P NARRING F Mai 2001 La prise de risques des jeunes sur la route Que disent les jeunes quell
48. nes d structur s un simple d passement surtout par d autres jeunes est v cu comme une agression gt La conduite en soi est tr s complexe stressante poussant passage l acte violent gt Pression de la publicit de certains films comme Taxi 1 et 2 gt Plaisir sensation de vitesse surtout chez les motards gt Enfin on conduit comme on est dans la vie Les propositions ne peuvent tre que tr s vari es gt Pour avoir conscience de l autre il faut avoir conscience de sa propre vuln rabilit gt Apprentissage de la conduite pour une meilleure appr ciation du risque il ne faut pas se borner 230 H de conduite pour avoir le permis de conduire Pourquoi pas un ch que conduite comme les ch ques culture ou sport pour qu un jeune conducteur ait r ellement les moyens d apprendre la conduite gt Meilleure connaissance du risque routier en d veloppant l usage d outils p dagogiques adapt s testo choc vid o de crash test tests psychosensoriels gt R le des parents qui doivent tre pr sents comment vais je conduire mon cyclo si mes parents ne savent m me pas dans quel tablissement d enseignement je suis scolaris gt Enfin lors de la d couverte du risque routier l ducation ne peut se s parer du rappel de la loi qui est ainsi expliqu e et peut donc tre int rioris e 42 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ na lt Atelie
49. nforcer la prise de conscience de la violence qu on impose aux autres par sa conduite sans forc ment s en rendre compte gt Comment travailler le d ni de la violence qu on impose aux autres par ses comportements 41 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ SYNTHESE DE L ATELIER D Comment r duire la violence l agressivit sur la route Le groupe est compos de personnes tr s impliqu es dans la s curit routi re avec notamment deux motards de la CRS 49 animant la piste Percigone o se passe le BSR et deux ducateurs sp cialis s l un utilisant comme outil la conduite accompagn e Une r flexion s est faite sur la d finition de la violence gt Comportements incivils avec violence verbale ou m me coups l occasion de l usage de la voiture conflit apr s un petit accrochage rivalit pour une place de parking gt Violences pouvant d couler de la prise de risque sur la route prise de risque parfois mal per ue Seule une approche syst mique envisageant l interaction de nombreux facteurs peut tre op rationnelle gt La voiture est un espace priv mais tr s complexe avec en plus de la conduite de la n cessaire vigilance au monde ext rieur des outils nouveaux difficiles ma triser climatisation auto radio t l phone portable gt Expression de l individualisme ambiant je vis ma vie et aux autres de s adapter mon comportement Pour certains jeu
50. nseignants etc Institut National de Recherche sur les Transports Et leur S curit 6 ROUTE DES JEUNES QUELLES K ZUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Lacunes des connaissances propos des choix de strat gies gt Pourquoi et qui prend les d cisions de changement par exemple le passage du soft au hard Par exemple la loi sur les stup fiants au volant gt Pourquoi et qui ne prend pas certaines d cisions Les zones 30 pour les enfants pi tons les feux sur les bus le port du casque pour les cyclistes l immatriculation des cyclos l interdiction des voitures puissantes les deux premi res ann es la th rapie des multi r cidivistes etc gt Qui est impliqu et non impliqu Les divers acteurs de la sant publique sont ils impliqu s dans la pr vention des accidents Lacunes des connaissances propos de l valuation gt Qu est ce qui est valu et qu est ce qui ne l est pas Pourquoi gt Quels sont les indicateurs op rants ou cosm tiques gt A qui sont destin s les r sultats Qui les utilise et comment 3 La pr vention primaire Elle doit tre globale consid rer l ensemble des risques courus par un individu et leurs interactions se centrer sur la notion de situation risque plus que sur celles d individu risque ou de groupe cible qui sont stigmatisantes et surtout trompeuses cf la distinction entre l usage et le produit en toxicomanie Lorsqu elle parle du risque
51. nt du r le cl et sp cifique des professeurs documentalistes le projet met leur disposition une vaste base documentaire sur le sujet Un livre Le risque les jeunes et la s curit routi re Base documentaire pour ECJS et TPE M Destin aux enseignants et aux l ves cet ouvrage se d compose en deux parties Cinq dossiers documentaires couvrant cinq concepts cl s associ s au projet la s curit routi re le risque et les jeunes 1 D placements Se d placer travers les ges 2 Environnement Espace public espace partag 3 Technologie Les v hicules intelligents 4 Risques Les conduites risque 5 Responsabilit Le civisme en mouvement vivre ensemble Chaque dossier documentaire comporte une s lection de documents empruntant aux genres les plus vari s reportages entretiens opinions documents historiques photographies et permet de travailler le th me central sous plusieurs angles 14 ROUTE DES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Les documents choisis loin de repr senter une s lection exhaustive constituent un point de d part de la r flexion destin faciliter la recherche documentaire ult rieure et identifier un projet Des pistes bibliographiques Pour en savoir plus constituent autant d aides pr cieuses au moment de la consultation Un dossier m thodologique fonctionnant comme un mode d emploi pour ch
52. oisir un sujet et le mener bien Le dossier m thodologique tourn vers l l ve et ses pr occupations met sa disposition des outils m thodologiques destin s le guider dans sa d marche cr ative et lui permettre de gt Conduire une recherche documentaire en liaison avec le CDI gt Choisir un sujet TPE traitant de s curit routi re et r pondant la th matique de sa classe et de sa s rie gt Choisir un sujet ECJS gt Acc der des conseils simples pour faire une revue de presse r aliser un sondage faire une interview publier un journal de s curit routi re monter une s quence vid o ou recourir d autres supports cr atifs pr parer un d bat en classe Un CD ROM et un site Internet Ces deux supports sont propos s afin de faciliter et encourager l usage des technologies de l information et de la communication lors des activit s de projets TPE ECJS susceptibles de porter sur le th me de la s curit routi re galement disponible en ligne sur le site Internet de La Pr vention Routi re ww preventionroutiere asso fr Le risque les jeunes et la s curit routi re Base documentaire pour ECJS et TPE Le CD ROM que vous trouverez ins r dans la couverture du livre pourra tre mis en ligne sur le serveur du lyc e afin de faciliter le travail de recherches documentaires et de sensibilisation des l ves 15 ROUTE DES JEUNES QUELLES K ZUCTIONS LES RISQUES Z DE
53. oit exercer dans un sens favorable la sant sens qui n est pas toujours donn au d part gt C est se vivre comme acteur comme sujet capable d assumer et de se ma triser et non comme seulement soumis des pulsions des motions capable de penser une situation de l analyser d agir en fonction de valeurs de priorit s qu on se donne qui clairent la situation qu on vit Autour de quoi doit s exercer la responsabilit gt Autour de la dimension sociale de la conduite sortir de la seule sph re priv e mon v hicule est une extension de moi dont je suis le seul ma tre et de la dimension purement identitaire ma conduite c est mon ego c est ma puissance gt Autour des comportements concrets que le syst me d information a point comme tant la source des atteintes ma vie et celle des autres l attachement la vitesse l alcool le code avec des d cisions permanentes prendre faire ne pas faire dire ne pas dire r sister ne pas r sister Comment exercer cette responsabilit gt Quels sont les facteurs qui favorisent les positions de responsabilit s Comment s appuyer sur eux pour le travail ducatif le travail d animation Comment relier le comportement sur la route avec d autres comportements citoyens gt Quels sont les facteurs qui limitent ces positions de responsabilit s Comment les mettre jour sans culpabilisation sans blocage Comment les travailler pour les transformer
54. onomie image sociale La prise de risque est inh rente l adolescence et les conduites d essai sont importantes dans cette p riode de construction identitaire Il est vrai aussi que l automobile et le permis de conduire v hiculent des valeurs fortes comme l ind pendance l autonomie le passage l ge adulte Comment l individu se d termine t il entre les b n fices et les pertes li s une prise de risque Quels enjeux trouve t on derri re une prise de risque l image sociale la sensation le plaisir la fuite Peut on agir sur les enjeux et notamment leur transfert pour parvenir une r duction des prises de risques 24 ROUTE DES JEUNES QUELLES R PUCTIONS LES RISQUES Z LECEMPERE ZOCUZ Dans un troisi me temps nous allons nous int resser aux approches ducatives d velopper Certaines strat gies de pr vention se basent sur un sch ma traditionnel consistant transmettre la connaissance pour modifier l attitude le comportement Or ce n est pas seulement ce que les gens savent qui d termine leur comportement Ne serait il pas judicieux de diff rencier connaissance attitude et comportement Sachant que la prise de risque rev t chez le jeune un caract re n cessaire pour construire son identit sociale la question qui se pose alors est de savoir si en terme de pr vention on souhaite un risque z ro En sachant que des exp riences montrent que le d placement des prises de risque dans un environn
55. p professionnel et social ne cesse par ailleurs de cro tre L opposition responsabilit r glementation le couple responsabilit libert C est un classique de la r flexion souvent mentionn par rapport aux limitations de vitesse o certains valorisent la ma trise individuelle des risques une position de libert clair e par les comp tences qui sont d abord individuelles C est un d bat qui interroge les positions d ducateurs formant aux choix l acquisition de comp tences l autonomie La r glementation comme syst me r duisant l exercice de la responsabilit ou la r glementation comme syst me permettant un exercice plus juste de la libert dans la soci t c est la question du lib ralisme et du fonctionnement social Cette dimension a t longtemps la sp cificit du risque routier risque accept parce que personnel et assum assum parce que per u comme ma tris LA PROBL MATIQUE ASSURANTIELLE LE RISQUE MORAL En cas d accident l assurance responsabilit civile obligatoire prot ge tant la victime que l auteur contre les cons quences financi res parfois tragiques pouvant d couler du sinistre La question de l assurance comme r ducteur des comportements de pr vention comme facteur de d responsabilisation comme facteur de prise de risque est moins vidente par la personnalisation des risques et le surco t de l assurance jeune 4 Annexe Une ou des responsabilit s
56. phiques soumis aux utilisateurs du projet Les experts de PAU Education auteurs pour le Minist re de l Education Nationale du document d orientation sur l euro et la citoyennet europ enne de l euro l Europe et cr ateurs du projet p dagogique pour les coll ges Les chemins de l euro ont veill la coh rence d ensemble de la proposition coordonn e par des professeurs d Histoire G ographie et d ECJS de lyc e 16 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Les actions de s curit routi re de PANPA en Rh ne Alpes Ghislaine BULOT D l gu e r gionale de l Association Nationale de Pr vention de l Alcoolisme Dans le cadre de sa strat gie de pr vention de proximit l ANPA pr conise en priorit L information et la sensibilisation de chaque jeune diff rents moments de sa scolarit Pour cela des actions concr tes de pr vention sont men es en utilisant des m thodes et des outils adapt s chaque ge gt Primaire des animations autour de jeux permettant une meilleure gestion des conflits relationnels cognitifs et affectifs gt Au coll ge au moment ou les pr adolescents d butent pour la plupart la consommation de produits psycho actifs en les aidant avoir un comportement autonome qui leur permettra de prendre du recul par rapport aux sollicitations sociales familiales ou de leurs pairs gt Au lyc e avant qu ils ne deviennent conducteurs d automobiles
57. plus importants chez les jeunes qui ont une moins bonne perception du risque Ces prises de risque ne sont g n ralement pas sanctionn es par un accident ce qui conforte l individu dans sa conduite De plus certains sondages notent que pr s des 90 des automobilistes se consid rent comme de bons ou de tr s bons conducteurs Le risque est ainsi rejet sur l autre Ce chiffre souligne la pr gnance de la perception individuelle dans la conduite gt Qu entend on pas perception La perception c est la fonction par laquelle l esprit se repr sente les objets acte par lequel s exerce cette fonction Petit Robert En se r f rant cette d finition on peut souligner que la perception que l on peut avoir d un v nement d un risque est diff rente d un individu l autre Ces diff rences sont li es d une part au fait que la perception est sensorielle et d autre part au fait que la perception est une repr sentation individuelle de la r alit qui d pend de la grille de valeurs de l individu de son histoire de sa culture Au del de la question de la perception du risque la question du sens de la prise de risque se pose Pourquoi les jeunes prennent ils des risques Quels sont les enjeux Comit D partemental d Education pour la Sant 23 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ La prise de risque des jeunes se situe dans un contexte multifactoriel o tous les d terminants doiven
58. r vention de l accident Jean Pascal ASSAILLY INRETS APPORTS CROISES AUTOUR DE DEMARCHES DE PREVENTION P 9 gt Le continuum ducatif S curit Routi re Education i Nationale APER ASSR BSR Fran oise BRUN Education Nationale Pr sentation d un nouvel ensemble documentaire le risque AL gt les jeunes et la s curit routi re Emmanuel RENARD Pr vention Routi re P17 gt Les actions de s curit routi re de l ANPA en Rh ne Alpes Ghislaine BULOT ANPA Le projet de guide m thodologique du r seau r gional de P 20 gt l ducation pour la sant la pr vention des prises de risques des jeunes sur la route Lucie PELOSSE CRAES CRIPS P23 gt P28 gt p 34 gt P39 gt P43 gt TRAVAUX EN ATELIERS AUTOUR D AXES PRIORITAIRES Atelier A Comment accro tre la perception des risques et la compr hension de leur sens Atelier B Comment renforcer la responsabilit de chacun et la capacit l exercer Atelier C Quelles formes d organisation collective pour r duire les risques Atelier D Comment r duire la violence et l agressivit sur la route Atelier E Comment agir sur les repr sentations sociales et m diatiques qui valorisent les prises de risque SYNTHESE ET MISE EN PERSPECTIVES p 17 gt Elabor es par Patrick PELEGE CRAES CRIPS P50 gt BIBLIOGRAPHIE ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ gt PROPOS TNTROPUCTI
59. r E A comment agir sur les repr sentations sociales et m diatiques qui valorisent les prises de risque Animateurs Christelle GROSSO et Alain DOUILLER ADES du Rh ne Rapporteur Gilles DE ANGELIS URCAM j Rh ne Alpes NOTE PREPARATOIRE 1 Objectif L objectif de cet atelier est de travailler sur les images publicitaires cin matographiques et des jeux vid os de voir ce qu elles valorisent en terme de qualit s normes Au del de ce d cryptage du sens v hicul par diff rents m dias notre r flexion portera sur les modalit s possibles d un travail p dagogique avec les jeunes 2 Contexte Les images associ es aux moyens de transports motoris s et la conduite automobile v hiculent souvent des valeurs telles que la puissance la virilit la vitesse Par ailleurs la soci t associe fr quemment la performance la capacit de prendre des risques extr mes Ces valeurs sous forme de repr sentations collectives v hicul es par la soci t et par l industrie automobile les m dias le cin ma les jeux et la publicit renforcent les repr sentations individuelles l origine des comportements de prise de risque 3 D roulement de l atelier Nous proposerons partir de quelques documents de d crypter les valeurs auxquelles renvoient ces images Cette d marche de mise distance avec les valeurs impos es par les images constitue en soi une d marche ducative Mais il e
60. r leur vie et leur environnement Ce concept est tr s li au courant actuel de d veloppement des comp tences sociales capacit d analyse critique de l environnement de l aptitude l influencer travers en particulier un d veloppement de l estime de soi en relation avec un sentiment de responsabilit vis vis des autres avoir le sentiment qu on compte pour les autres comme pr alable Promotion de la sant renvoie pour nous ici la promotion de la s curit avec un d placement de l attention des facteurs de risques aux facteurs de protection X Coll ge Rh ne Alpes d Education pour la Sant Centre R gional d Information et de Pr vention Sida 1 ROUTE DES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOCUZ Cette charte est aussi le vecteur d une r flexion importante sur le partage de responsabilit s dans le champ social et politique que mettre sur le dos de l individu de ses comp tences de ses aptitudes Que mettre sur le dos de la collectivit Quelles contraintes accepter au nom de la solidarit r duisant sa libert Faut il brimer les plus comp tents pour obtenir une protection structurelle pour les autres Plus le monde devient compliqu plus les facteurs de risques se multiplient moins on peut faire peser sur l individu toute la responsabilit de ses comportements et de ses actes x La Promotion de la sant nous aide pointer le fait que la qualit de la soci t r
61. rps et son essence que l existence se prouve et s prouve dans une soci t qui cultive 47 ROUTE DES JEUNES QUELLES R PUCTIONS LES RISQUES Z DECEME ZOOZ plut t la dimension imaginaire des images celle du symbolique qui donne du sens C est la fameuse liaison tablie par Jacques Lacan entre le r el l imaginaire et le symbolique La dimension sexu e Il a t soulign plusieurs reprises combien les prises de risque et les passages l acte la ma trise des v hicules les rites de conduite comprenaient une dimension sexu e en posant la question des repr sentations de la masculinit et de la f minit Dans une soci t qui cultive l galit des sexes et l androgynie de rapports sociaux on peut faire l hypoth se comme d autres avant nous au regard de ce que disent des adolescents que la voiture est un lieu social qui permet de se prouver sa propre capacit de virilit Avoir le permis se permettre des gestes ou des conduites qui peuvent tre interdits le non port du casque celui de la ceinture le non respect des limitations de vitesse sont autant de rituels et d tapes qui permettent de franchir le monde de l enfance celui des protections r elles et symboliques pour atteindre et ressentir celui du monde adulte celui de l autorit celui qui autorise Se conduire seul conduire d autres souvent du m me ge repr sente pour les gar ons qui ont plus de mal se s parer symboliquemen
62. s devant le suicide la drogue ou le SZD A Comprendre les motivations des attitudes et comportements des jeunes en mati re de prise de risques et leurs r actions face aux campagnes de pr vention est une n cessit Que les jeunes agissent sur le terrain dans leur lyc e dans leur quartier pour faire reculer l ins curit routi re est une obligation 1 Le projet Ce projet p dagogique destination des lyc es d enseignement g n ral et technologique et des lyc es professionnels est propos par La Pr vention Routi re et la F d ration Fran aise des Soci t s d Assurances Il renvoie directement aux r sultats d une enqu te men e aupr s des jeunes de 15 24 ans intitul e le risque routier chez les jeunes Cette tude montre notamment que l ventualit d un accident de la route est ce qu ils redoutent le plus et qu une d marche efficace de pr vention aupr s d eux repose d abord sur les explications amenant r fl chir sur les comportements L ducation la s curit routi re constitue un axe d enseignement transdisciplinaire axe qui r pond parfaitement aux pr occupations exprim es par les diff rentes r formes tant des coll ges que des lyc es 11 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUCTIONS DES RISQUES Z DECEME ZOOZ L ducation la s curit routi re est inscrite dans les textes r glementaires l cole et au coll ge Ce projet vise compl ter ce dispositif en se centrant sur les be
63. s aux autres dans le langage courant L agressivit peut se d finir comme tendance attaquer c est un instinct l mentaire au m me titre que la faim la sexualit L acte violent Il exprime une agressivit dangereuse La dangerosit terme form partir du mot danger Le danger contient l origine l id e d une domination et d une puissance arbitraire qui expose un mal quelconque celui sur lequel elle s exerce Citations DURKHEIM met en relation violence et notion d anomie Il postule que les crises conomiques morales et politiques entra nent une d r gulation des normes de fonctionnement et des valeurs collectives La coh sion du groupe ainsi fragilis e favorise l mergence de comportements violents J P ASSAILLY citant Tocqueville 40 ROUTE DES JEUNES QUELLES K DZUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOCUZ Tocqueville nous apprend que plus on fait reculer un type d in galit ou d ins curit plus le r sidu d in galit ou d ins curit devient insupportable pour la population et plus cette derni re d veloppe une aversion pour le risque Donc les fran ais ne supportent plus les 500 homicides par an qui restent mais tol rent encore tr s bien les 8000 tu s sur la route L accident devrait donc devenir insupportable lorsque nous n aurons plus que 800 tu s Tocqueville avait bien mis le doigt sur le ph nom ne en miroir des seuils de tol rance la
64. s s appliqueront compter du 1er Janvier 2004 tous les jeunes n s apr s le 31 D cembre 1987 Dans les lyc es l ducation la s curit routi re peut tre abord e dans le cadre des travaux personnels encadr s TPE et dans le cadre de l ducation civique juridique et sociale ECJS Enfin une r forme du permis de conduire avec la mise en place d un permis probatoire prolongera cette ducation Cette mise en place du continuum ducatif suppose une sensibilisation de la communaut ducative toute enti re L enjeu est que l l ve soit m me d avoir des comportements adapt s dans l ensemble des situations de Ja vie quotidienne C est en effet la convergence des pratiques scolaires et familiales qui pourra conforter la lutte contre l ins curit routi re 10 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Pr sentation d un nouvel ensemble documentaire le risque les jeunes et la s curit routi re Emmanuel RENARD Directeur de l ducation et de la formation la Pr vention Routi re Le risque les jeunes et la s curit routi re ass CU LE OL E a Base documentaire pour TPE et ECJS Les jeunes g s entre 15 et 24 ans repr sentent 13 de la population fran aise mais comptent pour plus de 26 des tu s sur la route et pr s du tiers des bless s graves De mani re plus directe l accident de la route est la premi re cause de mortalit chez les jeune
65. sique moins agressive gt Inciter les personnes ivres fatigu es ne pas prendre le volant Des d pliants informatifs et des thylotests ont t mis disposition des jeunes Nuit de la s curit routi re Cocktail sans alcool le zeste de bonne conduite Pr s de 70 discoth ques du d partement du Finist re ont particip simultan ment cette action Mise disposition du SIMALC qui permet de simuler son taux d alcool mie sans boire et d valuer le temps dont l organisme a besoin pour liminer Distribution de questionnaires de jeux sur le th me de l alcool de d pliants A la sortie les jeunes se sont vue remettre des thylotests tandis que des taxis taient propos s aux noctambules ayant d pass le taux maximal d alcool mie Capitaine de soir e Durant trois week ends une vingtaine d tudiants en BTS Action Commerciale se sont rendus dans des bo tes de nuit afin d inciter les jeunes d signer un Capitaine de soir e qui s engagerait ne pas boire d alcool pour pourvoir raccompagner ses amis en voiture Des contr les ont t effectu s la sortie l aide d thylotests Ceux qui avaient jou le jeu ont eu la possibilit de gagner des lots par tirage au sort VOITURE ANP CO Cette association met en place un syst me de retour en covoiturage pour les 20 plus grandes soir es franciliennes de l ann e Cela repose sur le principe de conducteur d sign qui s
66. soins sp cifiques des l ves de lyc e L objectif est de mettre disposition de la communaut ducative une base documentaire pour d velopper des activit s de projets interdisciplinaires en leur donnant une visibilit m me de dynamiser le d bat citoyen sur le th me de la s curit routi re du risque et des jeunes gt L ducation civique juridique et sociale mise en place depuis la rentr e 2001 tous les niveaux du lyc e offre un cadre transdisciplinaire apte la transmission d explications et la tenue de d bat sur les th mes cl s de la s curit routi re replac e dans le contexte plus g n ral d une ducation la citoyennet Comme le rappelle le texte de pr paration de la rentr e 2002 dans les lyc es B O n 16 du 18 avril 2002 cet enseignement permet d initier les l ves l apprentissage du d bat argument aboutissement d un travail pr alable de questionnement et de recherche Les enseignants trouveront ainsi dans ce projet des propositions permettant de faciliter la pr paration m thodologique et p dagogique des l ves la pratique du d bat sur la s curit routi re et destin es pouvoir tre utilis es dans le cadre d un regroupement mensuel de l horaire deux heures pr vu pour cet enseignement gt Ce projet p dagogique s appuie galement sur une d marche innovante les Travaux Personnels Encadr s TPE Notre objectif est d offrir contenus informat
67. st sans doute possible de pousser plus loin le travail p dagogique en questionnant nos propres repr sentations valeurs ou celles des jeunes Sommes nous en accord o en d saccord avec les valeurs impos es par les images Quelles sont les n tres Dans quelle mesure ces derni res pourraient privil gier des prises de risque contr l es i Union R gionale des Caisses de l Assurance Maladie 43 ROUTE PES JEUNES QUELLES K DUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOCUZ Nous faisons l hypoth se que cette confrontation peut avoir un double int r t gt mettre distance des syst mes de repr sentations et de normes impos s de fa on inconsciente et ali nante gt Interroger en les confrontant nos propres syst mes de valeurs Pistes d action possibles voquer gt Former les jeunes au d cryptage de l image gt Animations d Images et sant 44 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ SYNTHESE DE L ATELIER E L objectif des cet atelier tait partir d un travail sur les images de voir ce qu elles valorisent en termes de valeurs et d en d gager les modalit s possibles d un travail p dagogique avec les jeunes La consigne pour les membres de l atelier s articulait en trois temps 1 partir des exemples pr sent s amener chacun r agir en indiquant les qualificatifs et valeurs rep r s 2 Confronter ces valeurs d tect es avec les siennes 3 Discuter
68. stitut National de Recherche sur les Transports et leur S curit INRETS et l Universit Claude Bernard Lyon UCBL Bernard LAUMON Jean Louis MARTIN l Observatoire R gional des Routes et de la S curit Routi re ORSR Dominique GEORGE Remerciements Association pour le Registre des Victimes d Accidents de la Circulation dans le d partement du Rh ne ARVAC L UMRETTE Observatoire R gional des Routes et de la S curit Routi re Rh ne Alpes Observatoire R gional de la Sant Rh ne Alpes Espace r gional de sant publique 9 quai Jean Moulin 69001 LYON T l 04 72 07 46 20 Fax 04 72 07 46 21 E mail courrier ors rhone alpes org Les hommes sont plus fr quemment accident s et se blessent plus gravement que les femmes Tous types d usagers confondus 3 4 des victimes des accidents de la circulation chez les jeunes de 15 24 ans sont de sexe masculin Cette proportion varie selon le type d usagers 80 des victimes d accidents survenus en deux roues sont des hommes la part diminue dans les accidents de voiture 70 d hommes pour tendre vers un cart moins important chez les pi tons 54 d hommes et 46 de femmes Dans les accidents mortels en agglom ration ou rase campagne plus de 85 des conducteurs de v hicules ou des pi tons sont des hommes Quelques explications ont d j t mises en vidence face cette diff rence comme une plus grande exposition au risque
69. t tre tudi s et int gr s dans les d marches ducatives afin d apporter une r ponse globale au probl me des accidents de la route chez les jeunes 2 D roulement de l atelier Nous vous invitons dans un premier temps r fl chir sur la perception des risques notamment celle des jeunes En effet le perception diff re d un individu un autre si bien qu il existe une marge importante entre le risque per u et le risque r el Mais cette marge est souvent d ni e et refus e notamment car l individu qui s estime bon conducteur consid re que le risque moyen ne le concerne pas puisqu il concerne le conducteur moyen qu il n est pas Le coupable c est l autre De plus globalement bien conduire ne signifie pas un respect des r gles impos es par le code de la route mais plut t la capacit s adapter et interpr ter la situation ce qui laisse une grande place la perception individuelle Am liorer la perception des risques dans ce qu elle a d individuelle et culturelle pose la question de la fonction de cette am lioration Cette am lioration induit elle n cessairement une r duction de la prise de risques ou peut elle au contraire renforcer la prise de risque Dans un second temps il nous para t indispensable de d gager les diff rents enjeux qui se cachent derri re ces comportements risque en distinguant notamment les facteurs de risque alcool vitesse fatigue et les d terminants de la prise de risque aut
70. t aux boissons non alcoolis es sur le nombre de boissons alcoolis es par personnes gt Syst me de navettes la sortie des bo tes gt Taxi Dan Les diff rents modes de gestion qu ils soient planifi s ou non ont t galement d clin s Parmi les modes recens s celui qui promeut le principe du conducteur d sign appara t comme le plus adapt dans le cadre d une d marche ducative Mais ce mod le pose des questions gt les tudes montrent que c est souvent la m me personne qui joue ce r le renforcement d une tendance Quel r le cette personne joue dans le groupe gt Comment identifier cette personne et la valoriser Les diff rents modes de gestion voqu s posent la question de la responsabilit Quel degr de responsabilisation ces modes induisent ils Ces modes n cessitent un travail sur les capacit s de planification d organisation Travail galement sur les capacit s se sentir l aise en refusant de boire pratique de groupe Evocation de la cassette Soif de vivre 38 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Atelier D Comment r duire la violence et l agressivit sur la route Animateur Laurent LIZ ADES de la Dr me Rapporteur Luc GABRIELLE ADES et LCVR de la Dr me NOTE PREPARATOIRE Dans les soci t s occidentales et particuli rement dans la notre la violence s exprime surtout sur la route et dans une moindre
71. t et r ellement d un monde maternant et surprotecteur une capacit d affranchissement et de d tachement en prouvant devant les autres combien les capacit s deviennent effectives en affectant de ne pas prendre en consid ration les conseils de pr caution soit en les bravant soit en s y soustrayant Autrement dit la qu te identitaire de certains gar ons au volant ou en conduisant des v hicules se fait soit dans l exc s les sens interdits la vitesse soit dans l esquive Le sens de la pr vention La derni re remarque que nous voulons mettre est la fois une question largement d battue mais qui garde toute son actualit au moment o les campagnes de pr vention et le climat contemporain semblent privil gier les dimensions de la visibilit des images choc et de la r pression des conduites rep r es comme dangereuses Pr venir est il entendre comme venir avant pr venir ou venir pr s aupr s La pr vention est elle l pour mieux culpabiliser et stigmatiser des conduites d viantes le pr venu est un terme judiciaire qui indique celui qui a commis un d lit ou vient elle dans le sens de l appropriation de la loi de la responsabilit et de l alt rit Autrement dit si comme nous l entendons la responsabilit est la capacit de r pondre devant autrui des actes pos s la pr vention aurait pour mission non pas tellement de charger les egos et de tenter de les changer mais de donner place aux alters au
72. t faire preuve d exemplarit gt On doit travailler dans un premier temps sur le fait que les individus ne s estiment pas comme les autres ils s estiment prot g s et dans un deuxi me temps sur la toute puissance de la voiture gt Les gens ne boivent pas dans les soir es non pas par peur de l accident mais par peur du retrait du permis de conduire Il faut donc faire comprendre aux gens qu ils doivent se prot ger pour leur sant et celle des autres et non pas par peur du retrait de permis ou par peur du gendarme gt D velopper des lieux s curis s peut tre une d marche mais uniquement quand l id e vient des jeunes on peut faire le parall le avec les arts martiaux Les jeunes sont int ress s car dans les loisirs ils peuvent aller jusqu le prise de risque s curis e gt Il faudrait combiner plusieurs m thodes apport de connaissances t moignages ducation par les pairs etc Sachant qu il n y aura pas de recette miracle Il faut avant tout diversifier les actions et les intervenants gt Dans toute d marche ducative on doit tenir compte des diff rences entre les jeunes et surtout faire en sorte qu ils soient acteurs sinon cela ne marchera pas Parmi les pistes d actions possibles on a relev gt D velopper la conduite accompagn e pour tous les jeunes car pour l instant cela ne touche que certaines cat gories sociales gt Mettre en place la gratuit du BSR pour permettre tous les jeunes de po
73. tenues Donn es psychologiques a Recherche de l ind pendance Recherche de sensations Affirmer son image sociale Transgresser les interdits Les facteurs de risque Vitesse alcool fatigue non attachement non perception du risque entretien voiture Influence des autres Passagers filles adultes Influence de environnement Monde rural publicit campagnes de pr vention gt S minaire 2 avec JP ASSAILLY F NARRING H AIT EL CADI et P GUYOTOT pour pr senter les donn es recueillies et rep rer les axes de travail approfondir th mes faisant l objet de travaux en atelier cet apr s midi gt largissement du groupe de travail ducation Nationale et S curit Routi re gt S minaire 3 sur l apport de la recherche internationale en pr vention des traumatismes avec M BANTUELLE gt D marche de pr vention pr vue sous forme d un guide m thodologique 4 Objectifs du guide gt Sensibiliser les acteurs de pr vention les jeunes et les communes rurales la prise de risque sur la route et la complexit de cette probl matique gt Apporter des connaissances sur cette th matique gt Permettre aux acteurs d avoir des r f rences d outils de structures ressources pour mener ces actions gt Permettre une d marche de promotion de la sant sur ce th me partir de propositions d actions 5 Contenu du guide propositions Des connaissances dossier de synth se ou fiches
74. ur la route Comment penser la contradiction entre la dynamique sociale renforc e par la probl matique adolescente o les valeurs sont du c t de l engagement de la performance de la vitalit d ouverture de renouvellement et la logique de prudence et de respect des normes sur la route Au plein de son potentiel dans la vie en de de son potentiel sur la route Un contexte sp cifique en milieu rural Les distances pour les loisirs pour les tudes l implication des jeunes dans le travail familial en milieu rural rendent n cessaire une pratique tr s pr coce des diff rents moyens de d placements mobylettes tracteurs voitures Le milieu rural est vocateur d une autonomie pr coce dans le champs de la conduite donc d une perception accrue de ma trise li e l exp rience Le milieu rural peut renforcer galement cette perception de ma trise par la plus faible fr quentation des routes par l appropriation d un espace que l on a peu partager avec les autres v hicules Enfin le contr le plus l che des normes moins de gendarmes sur une zone beaucoup plus grande peut accro tre la perception d impunit peut renforcer la perception de la relativit de la loi 28 ROUTE LES JEUNES QUELLES REDUCTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ 2 Questions soulev es Se vivre comme responsable a veut dire quoi gt C est se vivre comme ayant un pouvoir sur soi et les autres que l on peut et que l on d
75. ute dans le cadre de la formation la conduite de jeunes adultes en insertion 6 Pr vention de la r cidive actions conventionn es avec la justice gt En lien avec la justice les personnes ayant eu des alcool mies routi res gt 0 5 g re oivent de la documentation les informant sur le risque alcool route des adresses de lieux pour faire le point sur leur consommation gt La gendarmerie adresse les PV des personnes ayant des alcool mies gt 2 g qui re oivent une convocation de la justice pour rencontrer dans les locaux de la justice un travailleur social du CCAA C est une mesure ducative la peine pour viter une condamnation l obligation de soins cela permet de faire un travail sur la place de l alcool dans le parcours de vie de la personne Ces diverses actions dans le cadre de la s curit routi re montrent l implication des quipes de pr vention et de soins de ANPA Dans ce domaine aussi prendre en compte chaque individu dans son environnement tout au long de son parcours de vie reste un souci constant pour les acteurs de terrain de ANPA 19 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Le projet de guide m thodologique du r seau r gional de l ducation pour la sant la pr vention des prises de risques des jeunes sur la route Lucie PELOSSE Charg e de projets au CRAES CRIPS 1 Historique du projet gt Appel projet du CFES et de la Fondation de Franc
76. uvoir conduire un deux roues mais surtout il est primordial de revoir les modalit s d apprentissage En effet il est aberrant de voir qu il n y a que 3 heures de conduite les jeunes font donc leur exp rience tout seul sur la route gt Les crash test semblent tre un outil int ressant les jeunes peuvent se rendre compte que m me une vitesse assez faible le choc peut tre grand La cassette soif de vivre au volant gt permet de prendre conscience de l incidence de la consommation d alcool sur la conduite automobile 27 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Atelier B comment renforcer la responsabilit de chacun et la capacit l exercer Animateur Claude BOUCHET CRAES CRIPS Rapporteur Fran oise BRUN Education Nationale NOTE PREPARATOIRE 1 Le contexte g n ral irresponsable et coupable La permanence de l ins curit routi re malgr les progr s importants r alis s en s curit passive fait appara tre les comportements des conducteurs le facteur humain comme la dimension r sistante gt de l volution du syst me et l irresponsabilit de nombreux conducteurs est souvent relev comme un facteur explicatif majeur des prises de risque L volution r cente vers une criminalisation accrue des conduites d lictueuses sur la route renforce cette perception Le contexte jeune oui aux valeurs d exp rimentation et de prise de risque sauf s
77. vail et n cessitent qu ils soient compl t s en fonction des autres facteurs de risque en jeu Renoncer conduire lorsqu on a bu en exc s peut se traduire par des comportements plus ou moins efficaces 34 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ Modes de gestion du probl me de l alcool et de la fatigue au volant E FAIRE RECONDUIRE PAR UNE TIERS Planifi gt Personne d sign e dans un groupe couple gt Location d un car avec chauffeur gt Location de petit bus gt Navettes nocturnes peu g n ralis gt Taxi avec ticket de r duction Non planifi gt Copains partenaires gt Taxi gt Autres tiers tenanciers police gt B n voles d association Nez rouge voiture and co Attendre que les effets de l alcool soient dissip s ou rentrer pied Planifi gt Passer la nuit sur place chalet Auberge de jeunesse ou emporter de quoi passer la nuit sur place au cas o tente et sac de couchage Non planifi gt Passer la nuit dans une chambre d H tel gt Attendre dans l tablissement que les effets de l alcool soient dissip s gt Dormir dans la voiture gt Laisser la voiture et rentrer pied Conduire malgr tout gt Adaptation de la conduite son tat pas d exc s de vitesse pas de d passements gt Utilisation d itin raires moins susceptibles d avoir des contr les de gendarmerie gt Laisser
78. venir les accidents en Europe analyse comparative de spots de publicit Ordre et d sordre Partager l espace public entre tous les usagers r alit utopie ou Ville Le plan de d placement urbain dans notre ville Les entreprises et leurs strat gies territoriales Investissements et rentabilit Pourquoi investir dans des transports en commun Croissance tude des flux de trafic quotidiens d une grande ville volution et mod lisation Sciences et aliments Les techniques de d pistage des substances psychoactives Images Utilisation des images num riques pour la simulation d accidents de la route Espace et mouvement Mod lisation des crash test Rappelons que la d marche des TPE en premi re et en terminale s inscrit dans une logique de compl mentarit le TPE de premi re constitue avant tout un apprentissage et une initiation celui de terminale repr sente un travail plus abouti et approfondi gt 13 ROUTE LES JEUNES QUELLES R PUICTIONS LES RISQUES Z DECEMBRE ZOOZ 2 La d marche En s adossant tant l ECJS d s la classe de seconde qu aux TPE partir de la premi re le projet vise donc ancrer l ducation la s curit routi re dans une perspective interdisciplinaire afin que les projets propos s permettent de croiser des formes de savoir et de comp tences pr sents dans les divers champs disciplinaires Conscie
79. x autres pour renouer avec la loi du monde qui lie et relie dans les soci t s la ques La loi n est pas seulement l affaire de la police mais de nous tous qui sommes m me de donner du sens au 48 ROUTE DES JEUNES QUELLES K ZUCTIONS LES RISQUES Z DECEMERE ZOCUZ quotidien avec la chose et l espace public plus qu aux individualit s atomis es et d li es de toute attache Si la loi est la symbolique qui r unit nos diversit s respectives nous pr nons des actions communes et publiques pour que chacune et chacun puissent s approprier en son temps et son heure les risques encourus Autrement dit si nous pouvons agir et transmettre des savoirs et des savoirs faire dans le domaine de la connaissance des risques encourus il nous semble prudent de ne pas tenter de se substituer aux tres qui savent ou tentent de savoir quelle est la meilleure route emprunter pour leur existence Pour terminer soulignons l appui des travaux sur la dimension thique ceux d E L vinas et P Ricoeur qu un des risques majeurs toute relation qui se veut aidante est celui de l incommunicabilit non pas entre deux individus qui peuvent toujours titre personnel chercher adopter le langage de l autre mais plut t de deux mondes qui ne s appr henderaient plus comme appartenant au m me univers symbolique Leurs r f rents culturels entre aidants et aid s risquent de se dissocier plut t que de s associer de s opposer au lieu de s adjoindr

Route des jeunes : quelles réductions des risques ?

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